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THEMA «Il faut distinguer les rinçages» Sans conseil d’un professionnel, le patient risque <strong>de</strong> <strong>choisir</strong> un mauvais produit. 16 | 15 Ne croyez pas tout ce que dit la pub. Dans le choix d’un bain <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>, trois critères en fait entrent en ligne <strong>de</strong> compte, que seul un professionnel peut cerner: le besoin, le type <strong>de</strong> produit et la durée d’utilisation. «Ce qu’il faut distinguer, explique Catherine Schubert, hygiéniste <strong>de</strong>ntaire, ce sont les sortes <strong>de</strong> rinçages buccaux. Prenez les eaux fl uorées. En les utilisant, on va reminéraliser l’émail <strong>de</strong>ntaire. Or, si la <strong>de</strong>nt n’a pas besoin <strong>de</strong> l’être, cela ne sert à rien <strong>de</strong> les utiliser. Tout au plus, leur emploi pourrait donner bonne conscience... Mais en cas d’hygiène buccale idéale, ces eaux ne servent pas à grand-chose. Encore faudrait-il que l’idéal soit la norme!» Car, et Catherine Schubert le reconnaît, les bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> créent le débat, aujourd’hui. Ils sont à la mo<strong>de</strong>; leurs ventes sont en hausse. Les bains semblent remédier miraculeusement à tous les problèmes. A tel point que <strong>de</strong>s professionnels lancent <strong>de</strong>s mises en gar<strong>de</strong>. «Aux Etats-Unis notamment, ont craint que les bains buccaux à forte teneur en alcool, pax exemple, représentent un risque pour les muqueuses. D’autres bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>, antiseptiques, peuvent être indiqués avant ou juste après une intervention. Mais il s’agit bien d’un usage <strong>de</strong> courte durée...» De même pourra-t-on prescrire une eau fl uorée à quelqu’un montrant une forte tendance carieuse, et cela dans un souci <strong>de</strong> prévention, ou peinant à se brosser correctement, du fait d’un handicap par exemple. On les conseille aussi à certaines catégories professionnelles travaillant dans un environnement «sucré». Mais une idée préconçue est à balayer, ajoute Catherine Schubert: «Les bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> n’ont aucun effet inter<strong>de</strong>ntaire! Entre les <strong>de</strong>nts seul un nettoyage mécanique – avec une brossette par exemple – garantit un bon résultat.» Un type <strong>de</strong> bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>, cependant, semble sortir du lot: ceux à la chlorhexidine. Pourquoi? «La chlorhexidine, note Catherine Schubert, a ce qu’on appelle un effet rémanent: elle se fi xe sur les tissus et diffuse son action un certain temps, ce qui n’est pas le cas <strong>de</strong>s autres substances. Avec toutefois un bémol: à la longue, la plupart <strong>de</strong>s produits à la chlorhexidine induisent <strong>de</strong>s colorations. A l’achat, il s’agit donc <strong>de</strong> bien vérifi er son produit, car il existe sur le marché une gamme qui ne colore pas les <strong>de</strong>nts ni ne contient d’alcool.» Et que penser <strong>de</strong>s produits «naturels» à base d’huiles essentielles, que d’aucuns proposent en lieu et place <strong>de</strong>s solutions chimiques? «Ils peuvent être prescrits par <strong>de</strong>s phytothérapeutes dans le cadre <strong>de</strong> leurs traitements, mais je déconseille <strong>de</strong> les utiliser en automédication car naturel ne veut pas dire inoffensif.» jft