Bains de bouche: lesquels choisir? - dental suisse
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L A R E V U E D E N T A I R E S U I S S E R O M A N D E I w w w . d e n t a l - s u i s s e . c h I Numéro 8 ˚ Octobre 2010<br />
La revue pour les professionnels et la salle d'attente<br />
<strong>Bains</strong> <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>:<br />
<strong>lesquels</strong> <strong>choisir</strong>?<br />
Tournoi Dentaire <strong>de</strong> Golf<br />
Une réussite qui <strong>de</strong>vient une tradition<br />
Anesthésie sans douleur<br />
Une nouvelle seringue sur le marché<br />
Psychologie au cabinet<br />
Les parents stressent leurs enfants
L A R E V U E D E N T A I R E S U I S S E R O M A N D E I w w w . d e n t a l - s u i s s e . c h I Numéro 8 ˚ Octobre 2010<br />
La revue pour les professionnels et la salle d'attente<br />
<strong>Bains</strong> <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>:<br />
<strong>lesquels</strong> <strong>choisir</strong>?<br />
Tournoi Dentaire <strong>de</strong> Golf<br />
Une réussite qui <strong>de</strong>vient une tradition<br />
Anesthésie sans douleur<br />
Une nouvelle seringue sur le marché<br />
Psychologie au cabinet<br />
Les parents stressent leurs enfants
Sommaire<br />
4 Tournoi Romand Dentaire <strong>de</strong> Golf:<br />
un succès pour une première<br />
12 <strong>Bains</strong> <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>: comment ne pas<br />
<strong>choisir</strong> un produit inadapté<br />
16 Recherche: quelle est la céramique<br />
la plus résistante?<br />
18 Prévention: la carie recule en<br />
Suisse<br />
19 Bijoux <strong>de</strong>ntaires: les règles<br />
correctes à respecter<br />
23 La seringue anesthésiante sans<br />
douleur est arrivée<br />
25 Mauvaise haleine: nouvelle<br />
campagne <strong>de</strong> sensibilisation<br />
27 Une clinique mobile pour soigner<br />
les <strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s aînés<br />
29 Le stress se transmet <strong>de</strong>s parents<br />
aux enfants<br />
31 Certains gènes favoriseraient la<br />
carie<br />
Prévention? oui; crédulité? non.<br />
Jean-François Thilo<br />
Rédacteur<br />
Dans nos sociétés aseptisées, où chaque microbe doit être «poutzé» au nom<br />
d’une hygiène dite mo<strong>de</strong>rne, tout un chacun s’est mis martel en tête. Il faut<br />
combattre le moindre germe avec l’acharnement du croisé... On se jette sur tout<br />
produit promettant une «santé éclatante». Qu’importe le résultat, puisque le<br />
flacon nous assure que nous nous porterons rapi<strong>de</strong>ment mieux.<br />
Miroir aux alouettes, mais juteux marché... Car cette manie, qui remplit les étals<br />
et vi<strong>de</strong> nos porte-monnaie, n’est sans doute pas si anodine.<br />
Certes, personne n’aurait envie <strong>de</strong> critiquer quiconque prend soin <strong>de</strong> soi et se<br />
rue sur les potions qui doivent lui assurer un mieux être. Si ce n’est que l’on<br />
percevrait comme une toute petite propension à profiter <strong>de</strong> la crédulité du<br />
consommateur-payeur.<br />
Car en fait, que ce soit pour se donner bonne conscience ou parce que la publicité<br />
l’en a convaincu, le patient lambda va se sentir obligé <strong>de</strong> sacrifier à cette mo<strong>de</strong>. Il<br />
va faire <strong>de</strong> l’automédication en toute bonne foi. Quitte à être parfois au rebours<br />
du bon sens.<br />
Avec constance, il va se cuirasser <strong>de</strong> prévention. Et sera tout étonné peut-être, à<br />
défaut d’aller moins bien, <strong>de</strong> ne pas aller mieux... Qu’importe! La santé étant un<br />
état précaire qui ne présage rien <strong>de</strong> bon, chacun sait cela <strong>de</strong>puis le bon docteur<br />
Knock, il va consciencieusement poursuivre sa chevauchée. Mais qui l’arrêtera?<br />
Qui, sinon un professionnel <strong>de</strong> confiance! Car se profile, à côté <strong>de</strong>s grands enjeux<br />
que représentent les industries <strong>de</strong> la santé, ce qu’il conviendra bientôt d’appeler<br />
«le professionnel <strong>de</strong> proximité». Celui qui osera affirmer, dans une relation<br />
construite pas à pas, discussion après discussion avec son patient, que tout n’est<br />
pas utile, que tout n’est pas nécessaire, que tout n’est pas sans risque non plus.<br />
Une vraie prévention commence par une consultation en tête à tête, pas en tête<br />
à pub.<br />
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2 |
TOURNOI DE GOLF<br />
Une journée <strong>de</strong> rêve dans un endroit d<br />
Le premier Tournoi Romand Dentaire <strong>de</strong> Golf du SRD a ravi près <strong>de</strong> 80 personnes. Un<br />
Convivial, super bien organisé, chaleureux, généreux!<br />
Les qualifi catifs fusaient, ce 10 juin <strong>de</strong>rnier, pour<br />
dire tout le plaisir qu’ont eu les invités du Service<br />
Romand Dentaire à ce premier Tournoi Romand<br />
Dentaire <strong>de</strong> Golf. Près <strong>de</strong> 80 personnes s’y étaient<br />
inscrites: mé<strong>de</strong>cins-<strong>de</strong>ntistes, assistants, hygiénistes,<br />
étudiants... Une magnifi que occasion <strong>de</strong> se retrouver,<br />
<strong>de</strong> faire connaissance, ou <strong>de</strong> jeter <strong>de</strong>s passerelles entre<br />
les diverses facettes <strong>de</strong> la profession!<br />
Sous un soleil radieux, mais plus caressant que<br />
mordant, les participants se sont élancés vaillamment<br />
à l’assaut <strong>de</strong>s 18 trous du Golf <strong>de</strong> Vuissens, hôte <strong>de</strong><br />
la manifestation. Une grilla<strong>de</strong> et une verrée ont clos<br />
la journée. Ce moment <strong>de</strong> repos gastronomique a été<br />
celui, aussi, <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong>s prix. Une distribution<br />
Prochain tournoi: 17 juin 2011<br />
conduite par le directeur du SRD, Jean-Marie Martin<br />
qui, dans une allocution pleine <strong>de</strong> bonne humeur et<br />
<strong>de</strong> complicité, s’est plu à souligner combien il était<br />
heureux <strong>de</strong> recevoir dans un tel cadre et <strong>de</strong> manière<br />
aussi détendue, autant d’amateurs et d’amatrices <strong>de</strong><br />
ce sport exceptionnel qu’est le golf.<br />
Et <strong>de</strong> donner ren<strong>de</strong>z-vous d’ores et déjà à l’année prochaine.<br />
Notez en effet la date du <strong>de</strong>uxième Tournoi Romand<br />
Dentaire <strong>de</strong> Golf du SRD: le 17 juin 2011.<br />
Sur le site www.<strong>de</strong>ntal-<strong>suisse</strong>.ch, vous trouverez<br />
la liste <strong>de</strong>s gagnants du tournoi dans les diverses<br />
catégories, ainsi qu’une galerie <strong>de</strong> photos<br />
immortalisant cette journée mémorable. Ne manquez<br />
pas d’y jeter un coup d’œil!
e rêve!<br />
succès, salué par un soleil généreux, et qui <strong>de</strong>vient déjà une tradition...<br />
Photos: Jean-Jacques Frutiger<br />
6 | 5<br />
Les plus belles photos<br />
en pages suivantes, et<br />
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Retenez déjà<br />
Tournoi Romand<br />
17
la date du prochain<br />
Dentaire <strong>de</strong> Golf du SRD:<br />
juin 2011.
Votre cabinet <strong>de</strong>ntaire souffre-t-il d’une grave<br />
carence en liquidités?<br />
Nathalie Snyckerte n’a pas son pareil pour lui injecter <strong>de</strong>s fonds.<br />
«L’augmentation du nombre <strong>de</strong> mauvais payeurs a <strong>de</strong>s effets<br />
secondaires désagréables, qui peuvent aller jusqu’à mettre en<br />
péril la pérennité d’un cabinet <strong>de</strong>ntaire. Avant d’en arriver à cette<br />
extrémité, nos clients peuvent nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une avance sur<br />
leurs honoraires. En touchant leur dû cinq jours après la date <strong>de</strong><br />
facturation, par exemple, ils évitent élégamment tout problème<br />
<strong>de</strong> trésorerie.»<br />
Préfinancement <strong>de</strong>s notes d’honoraires. Une prestation financière<br />
<strong>de</strong> la Caisse pour mé<strong>de</strong>cins-<strong>de</strong>ntistes SA qui vous garantit <strong>de</strong>s<br />
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THEMA<br />
Voulez vous pren<br />
Ils sont à la mo<strong>de</strong>. Leur affl ux soudain en magasin va<br />
pousser les patients à s’interroger quant à leur utilité.<br />
Une chance à saisir pour ouvrir avec le mé<strong>de</strong>cin<strong>de</strong>ntiste<br />
un dialogue plus large sur l’hygiène bucco<strong>de</strong>ntaire.<br />
Qu’ils soient antiseptiques, anti-infl ammatoires,<br />
fl uorés ou contre la mauvaise haleine, les bains<br />
<strong>de</strong> <strong>bouche</strong> sont presque aussi nombreux que les<br />
<strong>de</strong>ntifrices. La quasi totalité d’entre eux est formulée<br />
à base d’un antiseptique auquel s’ajoutent d’autres<br />
composants selon l’indication. Si un bain <strong>de</strong> <strong>bouche</strong><br />
antiseptique est indiqué dans certains cas, il ne doit<br />
pas être utilisé tous les jours pour ne pas perturber la<br />
fl ore normalement présente dans la <strong>bouche</strong>. Mais il<br />
soulage aussi un aphte, <strong>de</strong>s gencives enfl ammées ou<br />
irritées ou pour combattre ou prévenir une infection.<br />
Ils s’utilisent en rince <strong>bouche</strong> ou gargarisme, purs ou<br />
dilués avec <strong>de</strong> l’eau froi<strong>de</strong> ou tiè<strong>de</strong>. Ils permettent
dre un bain?<br />
temporairement <strong>de</strong> pallier à un brossage défi cient.<br />
Les bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> se justifi ent essentiellement en<br />
soins postchirurgicaux en stomatologie (extraction<br />
ou autres intervention <strong>de</strong> chirurgie buccale).<br />
Mais encore faut-il <strong>choisir</strong> le bain <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> adapté<br />
à la situation...<br />
En France, la Haute Autorité <strong>de</strong> Santé (HAS), organisme<br />
public indépendant d’expertise scientifi que, a évalué<br />
au début <strong>de</strong> l’année l’effi cacité <strong>de</strong>s bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong><br />
disponibles dans le commerce. Son verdict est plutôt<br />
sévère: «Seules les spécialités à base <strong>de</strong> chlorhexidine<br />
ont un intérêt dans la prise en charge <strong>de</strong> ces<br />
indications». Quant aux autres bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>, ils<br />
seraient quasi ineffi caces. La HAS, dans son rapport,<br />
conclut donc: «La prescription <strong>de</strong>s bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> à<br />
base <strong>de</strong> chlorhexidine doit être réservée aux patients<br />
ne pouvant assurer une hygiène correcte par le<br />
brossage <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts».<br />
« Ils sont souvent<br />
inadaptés. »<br />
Faut-il en conclure que les solutions <strong>de</strong><br />
prébrossage sont parfaitement inutiles, puisque<br />
la HAS ne les mentionne même pas?<br />
Le débat ne fait que commencer. Nombreux sont<br />
les praticiens à estimer que loin du simple effet<br />
<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>, le bain <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> fait en effet partie <strong>de</strong><br />
leurs recommandations, et ce à <strong>de</strong>ux titres:<br />
En complément du brossage, au quotidien,<br />
pour prévenir les caries, gingivites ou maladies<br />
parodontales favorisées par la plaque <strong>de</strong>ntaire.<br />
En tant que «médicament», avant ou après un<br />
acte chirurgical, en maintenance d’un traitement<br />
parodontal, avant ou après un détartrage, pour<br />
réduire un risque carieux élevé, etc.<br />
Le bain <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> désinfectant permet <strong>de</strong><br />
diminuer signifi cativement la charge bactérienne<br />
présente dans la cavité buccale et permet <strong>de</strong><br />
toucher les zones qui échappent au brossage<br />
quotidien. À condition <strong>de</strong> rester un complément<br />
et non un substitut à <strong>de</strong>s brossages réguliers<br />
et performants avec fi l <strong>de</strong>ntaire et brossettes<br />
inter<strong>de</strong>ntaires qui, seuls, peuvent éliminer<br />
l’essentiel <strong>de</strong> la plaque <strong>de</strong>ntaire.<br />
Le second avantage du bain <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> est<br />
d’aller, comme son nom l’indique, dans toute la<br />
<strong>bouche</strong> sans se limiter aux <strong>de</strong>nts, surface qui ne<br />
représente qu’un cinquième <strong>de</strong> la cavité buccale.<br />
Un avantage <strong>de</strong> taille quand on sait ce qui se<br />
passe pendant et juste après le brossage. L’effet<br />
tensioactif <strong>de</strong> la pâte <strong>de</strong>ntifrice diluée par la salive<br />
fait «fi ler» les bactéries vers les muqueuses qui y<br />
restent quelques heures avant <strong>de</strong> recoloniser les<br />
<strong>de</strong>nts et <strong>de</strong> rejoindre leur habitat <strong>de</strong> prédilection,<br />
la plaque <strong>de</strong>ntaire ou inter<strong>de</strong>ntaire.<br />
Les personnes à motricité réduite, qui souffrent<br />
<strong>de</strong> malposition <strong>de</strong>ntaire et les porteurs <strong>de</strong><br />
prothèse peuvent y avoir recours avec plus <strong>de</strong><br />
raison. Mais les bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> ne remplacent<br />
pas le détartrage, qui reste conseillé <strong>de</strong>ux<br />
fois par an. Les bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> sont à éviter<br />
avant 6 ans car les enfants peuvent les avaler.<br />
Le mé<strong>de</strong>cin-<strong>de</strong>ntiste conseillera quant à leur<br />
utilisation dans les 24 heures qui suivent une<br />
extraction <strong>de</strong>ntaire. δ<br />
12 | 13<br />
Lire aussi en page 15
«»<br />
RABAIS HIPPO<br />
<br />
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THEMA<br />
«Il faut distinguer les rinçages»<br />
Sans conseil d’un professionnel, le patient risque <strong>de</strong> <strong>choisir</strong> un mauvais produit.<br />
16 | 15<br />
Ne croyez pas tout ce que dit la pub. Dans le choix d’un bain <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>, trois critères en fait entrent<br />
en ligne <strong>de</strong> compte, que seul un professionnel peut cerner: le besoin, le type <strong>de</strong> produit et la durée<br />
d’utilisation. «Ce qu’il faut distinguer, explique Catherine Schubert, hygiéniste <strong>de</strong>ntaire, ce sont les<br />
sortes <strong>de</strong> rinçages buccaux. Prenez les eaux fl uorées. En les utilisant, on va reminéraliser l’émail<br />
<strong>de</strong>ntaire. Or, si la <strong>de</strong>nt n’a pas besoin <strong>de</strong> l’être, cela ne sert à rien <strong>de</strong> les utiliser. Tout au plus, leur emploi<br />
pourrait donner bonne conscience... Mais en cas d’hygiène buccale idéale, ces eaux ne servent pas<br />
à grand-chose. Encore faudrait-il que l’idéal soit la norme!»<br />
Car, et Catherine Schubert le reconnaît, les bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> créent le débat, aujourd’hui. Ils<br />
sont à la mo<strong>de</strong>; leurs ventes sont en hausse. Les bains semblent remédier miraculeusement<br />
à tous les problèmes. A tel point que <strong>de</strong>s professionnels lancent <strong>de</strong>s mises en gar<strong>de</strong>. «Aux<br />
Etats-Unis notamment, ont craint que les bains buccaux à forte teneur en alcool, pax<br />
exemple, représentent un risque pour les muqueuses. D’autres bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>,<br />
antiseptiques, peuvent être indiqués avant ou juste après une intervention. Mais il<br />
s’agit bien d’un usage <strong>de</strong> courte durée...»<br />
De même pourra-t-on prescrire une eau fl uorée à quelqu’un montrant une<br />
forte tendance carieuse, et cela dans un souci <strong>de</strong> prévention, ou peinant<br />
à se brosser correctement, du fait d’un handicap par exemple. On les<br />
conseille aussi à certaines catégories professionnelles travaillant dans<br />
un environnement «sucré».<br />
Mais une idée préconçue est à balayer, ajoute Catherine Schubert:<br />
«Les bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong> n’ont aucun effet inter<strong>de</strong>ntaire! Entre<br />
les <strong>de</strong>nts seul un nettoyage mécanique – avec une brossette<br />
par exemple – garantit un bon résultat.»<br />
Un type <strong>de</strong> bains <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>, cependant, semble<br />
sortir du lot: ceux à la chlorhexidine. Pourquoi? «La<br />
chlorhexidine, note Catherine Schubert, a ce qu’on<br />
appelle un effet rémanent: elle se fi xe sur les<br />
tissus et diffuse son action un certain temps, ce<br />
qui n’est pas le cas <strong>de</strong>s autres substances. Avec<br />
toutefois un bémol: à la longue, la plupart<br />
<strong>de</strong>s produits à la chlorhexidine induisent<br />
<strong>de</strong>s colorations. A l’achat, il s’agit donc <strong>de</strong><br />
bien vérifi er son produit, car il existe sur le<br />
marché une gamme qui ne colore pas les<br />
<strong>de</strong>nts ni ne contient d’alcool.»<br />
Et que penser <strong>de</strong>s produits «naturels»<br />
à base d’huiles essentielles, que<br />
d’aucuns proposent en lieu et<br />
place <strong>de</strong>s solutions chimiques?<br />
«Ils peuvent être prescrits par<br />
<strong>de</strong>s phytothérapeutes dans le<br />
cadre <strong>de</strong> leurs traitements, mais<br />
je déconseille <strong>de</strong> les utiliser en<br />
automédication car naturel ne veut pas dire<br />
inoffensif.» jft
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RECHERCHE<br />
Matériaux pour implant<br />
La céramique en disilicate <strong>de</strong> lithium IPS e.max<br />
Des chercheurs du Département Biomatériaux et Biomimétique au College<br />
of Dentistry <strong>de</strong> la New York University ont récemment déterminé, par <strong>de</strong>s<br />
tests dans un simulateur mécanique <strong>de</strong> <strong>bouche</strong>, que la céramique en<br />
disilicate <strong>de</strong> lithium IPS e.max CAD est la plus robuste <strong>de</strong>s tout-céramique<br />
testées à ce jour. Les chercheurs ont utilisé un simulateur <strong>de</strong> mouvements<br />
buccaux pour comparer la durabilité <strong>de</strong> l’IPS e.max CAD en disilicate <strong>de</strong><br />
lithium aux couronnes en zircone stratifi ée. En reproduisant les forces<br />
réellement exercées dans une <strong>bouche</strong> humaine, ces tests ont fourni une<br />
compréhension «réaliste <strong>de</strong> la façon dont un matériau céramique résiste<br />
aux forces <strong>de</strong> la mastication».<br />
Restauration monolithique en disilicate <strong>de</strong> lithium (à g.)<br />
et couronne stratifi ée en oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> zirconium (à d.).<br />
Un jet <strong>de</strong> plasma pour obt<br />
On tire un faisceau <strong>de</strong> particules chargées éle<br />
L’appareil mis au point par l’Université <strong>de</strong> la Sarre, à Hombourg, en Allemagne,<br />
tire un faisceau <strong>de</strong> particules chargées électriquement <strong>de</strong> ions d’oxygène,<br />
dans les cavités <strong>de</strong>ntaires pour obturer la carie. Traditionnellement, le<br />
même travail se fait en fraisant <strong>de</strong>s trous dans la <strong>de</strong>nt, trous qui doivent être<br />
remplis...<br />
Contrairement au fraisage du <strong>de</strong>ntiste, le jet <strong>de</strong> plasma est non-invasif et<br />
sans douleur. Une nouvelle étu<strong>de</strong> a montré que les tirs <strong>de</strong> faisceaux <strong>de</strong><br />
plasma à basse température sur la <strong>de</strong>ntine peuvent réduire les niveaux <strong>de</strong><br />
bactéries, pouvant aller jusqu’à 10000 fois.<br />
Les chercheurs <strong>de</strong> Homburg ont testé l’effi cacité du jet <strong>de</strong> plasma contre<br />
<strong>de</strong>s microbes <strong>de</strong>ntaires courants, y compris le Streptococcus mutans et<br />
Lactobacillus casei.
s testés aux Etats-Unis<br />
CAD est la plus robuste.<br />
En particulier, contrairement aux précé<strong>de</strong>nts tests <strong>de</strong> laboratoire qui ne<br />
mesurent que les propriétés physiques <strong>de</strong>s matériaux pour répondre à<br />
<strong>de</strong>s normes minimales, le stimulateur buccal soumet les restaurations à<br />
<strong>de</strong>s contraintes en appliquant <strong>de</strong>s charges, cliniquement signifi catives,<br />
pendant <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> cycles (semblable à la façon dont les gens<br />
mastiquent) jusqu’à ce qu’une rupture se produise.<br />
On considère comme échec <strong>de</strong>s ébrèchements <strong>de</strong> morceaux <strong>de</strong> céramique,<br />
pour les couronnes en zircone ou une fracture pour les couronnes en<br />
disilicate <strong>de</strong> lithium. La recherche a révélé qu’aucune <strong>de</strong>s couronnes en<br />
disilicate <strong>de</strong> lithium IPS e.max ne casse en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 1000 N et 1 million<br />
<strong>de</strong> cycles.<br />
En comparaison, les couronnes en zircone stratifi ée testées font preuve<br />
d’une fi abilité limitée, avec environ 50% d’échec par ébrèchements, à 350<br />
N, sur 100000 cycles.<br />
Globalement, par rapport au système <strong>de</strong> zircone stratifi ée testé, avec les<br />
couronnes monolithiques en disilicate <strong>de</strong> lithium, on peut s’attendre à<br />
d’excellentes performances cliniques, en ce qui concerne les ébrèchements<br />
ou la fracture, sur la base <strong>de</strong>s conclusions du simulateur buccal du Collège<br />
<strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine Dentaire <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> New York.<br />
Les défaillances signalées dans cette étu<strong>de</strong> sont semblables à celles<br />
signalées dans les étu<strong>de</strong>s cliniques, ce qui suggère que le disilicate <strong>de</strong><br />
lithium IPS e.max soit le plus robuste <strong>de</strong>s systèmes tout céramique testés<br />
à ce jour. Dental Tribune<br />
urer les caries<br />
ctriquement <strong>de</strong> ions d’oxygène.<br />
Les <strong>de</strong>ux forment <strong>de</strong>s fi lms à la surface <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts et sont responsables <strong>de</strong><br />
l’érosion <strong>de</strong> l’émail <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts et la <strong>de</strong>ntine, qui cause la carie.<br />
Les scientifi ques ont infecté <strong>de</strong> la <strong>de</strong>ntine <strong>de</strong> molaires humaines extraites,<br />
avec quatre souches <strong>de</strong> bactéries, puis les ont exposées au plasma, entre<br />
six et 18 secon<strong>de</strong>s. Plus le traitement durait, plus gran<strong>de</strong> était la quantité <strong>de</strong><br />
bactéries éliminées.<br />
Le chercheur en chef, le Dr Stefan Rupf, a déclaré: «La basse température<br />
signifi e qu’ils peuvent tuer les microbes, tout en préservant la <strong>de</strong>nt. La pulpe<br />
<strong>de</strong>ntaire, au centre <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nt, sous la <strong>de</strong>ntine, est liée à l’approvisionnement<br />
en sang et aux nerfs et les dommages dus à la chaleur doivent être évités à<br />
tout prix».<br />
Dental Tribune<br />
16 | 17<br />
LIVRES<br />
Homéopathie clinique pour<br />
le chirurgien <strong>de</strong>ntiste<br />
La pratique <strong>de</strong> l’odontostomatologie peut nécessiter<br />
<strong>de</strong>s prescriptions médicales dans <strong>de</strong> larges<br />
domaines: thérapeutiques curatives, prévention,<br />
préparation aux soins, traitement <strong>de</strong> l’urgence. Pour<br />
ce faire, nous avons à notre disposition les médicaments<br />
allopathiques, mais aussi les médicaments<br />
homéopathiques.<br />
Si <strong>de</strong> nombreux ouvrages consacrés à l’allopathie<br />
ont été publiés, en revanche, en homéopathie, les<br />
livres existant traitent<br />
<strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine générale,<br />
mais peu avec une approche<br />
odontologique.<br />
L’ouvrage n’a pas pour<br />
but <strong>de</strong> transformer le<br />
chirurgien <strong>de</strong>ntiste en<br />
homéopathe, mais <strong>de</strong><br />
lui apporter la connaissance<br />
nécessaire pour<br />
dialoguer avec les patients,<br />
et pour aller plus loin dans cette démarche<br />
et mettre en œuvre, s’il le désire, ces thérapeutiques,<br />
dans les cas cliniques où elles sont indiquées, seules<br />
ou en complément <strong>de</strong> traitements allopathique.<br />
Au début <strong>de</strong> l’ouvrage, le lecteur découvrira un rappel<br />
général indispensable pour appréhen<strong>de</strong>r <strong>de</strong> façon<br />
satisfaisante les principes <strong>de</strong> base <strong>de</strong> l’homéopathie.<br />
Ensuite, chapitre après chapitre, sont décrites<br />
les pathologies <strong>de</strong> la sphère bucco<strong>de</strong>ntaire pouvant<br />
relever <strong>de</strong> traitements homéopathiques. δ<br />
Auteur: Florine BOUKHOBZA<br />
Editeur: CDP<br />
Collection: Gui<strong>de</strong> Clinique | 07/2010<br />
Gouttières thermoformées<br />
orthopédiques et orthodontiques<br />
Cette troisième édition <strong>de</strong> l’ouvrage présente une<br />
iconographie particulièrement enrichie: la fi nesse<br />
<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>lés a été poussée au plus loin, comme le<br />
choix <strong>de</strong>s couleurs, afi n <strong>de</strong> donner à cet ouvrage sa<br />
plus gran<strong>de</strong> utilité. La pédagogie du geste <strong>de</strong>vient<br />
d’une extrême précision, tant par la concision<br />
du style que par l’image <strong>de</strong>ssinée, schématisée,<br />
photographiée ou radiographiée. δ<br />
Auteur: Marc AMORIC<br />
Editeur: EDP SCIENCES<br />
Collection: Repères | 06/2010
MyDentalworld ACADEMY<br />
INSCRIPTION<br />
A L’AIDE ! QUAND<br />
LE CABINET DEVIENT UNE<br />
SALLE D’URGENCE...<br />
GESTION DES URGENCES AU CABINET DENTAIRE<br />
Les situations d’urgence sont rares dans le cabinet <strong>de</strong>ntaire. Malgré ou à<br />
cause <strong>de</strong> cela, il est important que votre équipe soit préparée :<br />
La manière d’agir en cas d’urgence n’est pas compliquée ; quelques mesures<br />
essentielles peuvent sauver le patient et vous rassurer.<br />
Fin 2005, Le SRC (Swiss Resuscitation Council) a édité la nouvelle ligne <strong>de</strong><br />
conduite en cas <strong>de</strong> réanimation avec les principaux changements.<br />
Notre workshop vous donne la possibilité d’actualiser et <strong>de</strong> rafraîchir vos<br />
connaissances en mé<strong>de</strong>cine d’urgence et <strong>de</strong> les approfondir en pratiquant.<br />
RECOMMANDÉ POUR : L’ÉQUIPE AU COMPLET DU CABINET<br />
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PROGRAMME Entrainez-vous, à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> cas concrets, à agir en cas <strong>de</strong><br />
situation d’urgence. Réviser vos connaissances avec<br />
<strong>de</strong>s blocs théoriques et pratiques.<br />
· Approche du patient à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la règle ABCD<br />
· Indications et effets du BLS<br />
· Application <strong>de</strong> la CPR<br />
· Défibrillation : Indications, utilisation et effets<br />
· Algorithme AED<br />
· Organisation <strong>de</strong> l’équipe<br />
RÉFÉRENT Ambulancier diplômé ES avec expérience,<br />
enseignant RESQU © et SRC ©<br />
HORAIRES 08.00 – 12.00 ou 13.00 – 17.00<br />
DATES Jeudi, 21 Novembre 2010<br />
LIEU SRD Service Romand Dentaire, Crissier<br />
FRAIS DE PARTICIPATION CHF 180.- par personne<br />
INCLUS Certificat, documents, pause<br />
OFFRE Si désiré, le workshop peut avoir lieu au cabinet médical.<br />
Nombre <strong>de</strong> participants minimum 6<br />
NOMBRE Maximum 12 participants<br />
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La carie en recul en Suisse<br />
Les problèmes <strong>de</strong> caries sont en recul dans<br />
tout le pays, selon une étu<strong>de</strong> portant sur <strong>de</strong>s<br />
recrues publiée dans la Revue <strong>suisse</strong> d’odontostomatologie.<br />
Le tabagisme accroît les risques.<br />
En revanche, ni le moment du brossage ni la<br />
technique <strong>de</strong> brossage ne semblent infl uencer<br />
la santé bucco-<strong>de</strong>ntaire.<br />
L’enquête clinique et radiologique présentée<br />
récemment a été conduite en 2006 à l’ai<strong>de</strong><br />
d’une métho<strong>de</strong> standardisée sur 606 futures<br />
soldats <strong>de</strong> l’école <strong>de</strong> recrues <strong>de</strong> Thoune. Ses<br />
résultats ont été comparés à ceux d’étu<strong>de</strong>s<br />
antérieures effectuées en 1985 et en 1996.<br />
L’enquête a révélé une baisse <strong>de</strong> 37% <strong>de</strong>s<br />
caries par rapport à 1996. La part <strong>de</strong>s recrues<br />
exemptes <strong>de</strong> caries a passé <strong>de</strong> 15,6% à 27,9%.<br />
Selon l’étu<strong>de</strong>, les recrues qui fument ont<br />
nettement plus <strong>de</strong> caries que les autres. Les<br />
jeunes ayant <strong>de</strong>s racines étrangères ont aussi<br />
tendance à souffrir davantage <strong>de</strong> caries.<br />
Les causes du recul <strong>de</strong>s caries sont multiples.<br />
Outre l’amélioration <strong>de</strong> l’hygiène <strong>de</strong>ntaire,<br />
il faut noter que la nouvelle génération<br />
a pu consommer dès la naissance du sel<br />
alimentaire fl uoré.<br />
Le moment du brossage ne semble pas<br />
déterminant. Se brosser les <strong>de</strong>nts 15 minutes<br />
après le repas ou plus tard ne change rien<br />
aux atteintes <strong>de</strong> caries. De même, les auteurs<br />
<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> n’ont pas noté <strong>de</strong> différences<br />
signifi catives à cet égard entre les recrues<br />
imprimant à la brosse à <strong>de</strong>nts un mouvement<br />
vertical, horizontal ou circulaire.<br />
Vous avez dit formation continue?<br />
80 heures <strong>de</strong> formation continue chaque<br />
année, tel est l’engagement que prennent<br />
les mé<strong>de</strong>cins-<strong>de</strong>ntistes SSO. Ils étudient<br />
les publications spécialisées, participent à<br />
<strong>de</strong>s congrès, pratiquent <strong>de</strong>s échanges avec<br />
leurs consœurs et confrères pour se tenir<br />
au courant <strong>de</strong>s tout <strong>de</strong>rniers progrès <strong>de</strong> la<br />
mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong>ntaire. De plus, ils participent à<br />
<strong>de</strong>s campagnes <strong>de</strong> prophylaxie et sensibilisent<br />
leurs patientes et leurs patients aux différents<br />
aspects <strong>de</strong> leur santé bucco<strong>de</strong>ntaire. Des<br />
enquêtes d’opinion ont démontré<br />
que 90% à 95% <strong>de</strong>s patients sont entièrement<br />
satisfaits <strong>de</strong> leur mé<strong>de</strong>cin-<strong>de</strong>ntiste SSO. δ
ACTUALITÉS<br />
La colère <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins-<strong>de</strong>ntistes<br />
Les praticiens ne veulent pas d’une TVA à 6,2%.<br />
La soumission du domaine <strong>de</strong> la santé à la<br />
TVA entraînerait <strong>de</strong>s coûts supplémentaires<br />
considérables, selon la SSO, et cela sans<br />
compensation aucune. De plus, l’élargissement<br />
<strong>de</strong> la TVA à la santé entraînerait une<br />
désavantage concurrentiel par rapport<br />
aux pays <strong>de</strong> l’Union européenne, <strong>lesquels</strong><br />
n’appliquent pas <strong>de</strong> TVA au secteur <strong>de</strong> la<br />
santé. La nouvelle TVA entraînerait encore<br />
davantage <strong>de</strong> «tourisme <strong>de</strong>ntaire» dans les<br />
pays voisins et <strong>de</strong> pertes <strong>de</strong> revenus pour les<br />
<strong>de</strong>ntistes <strong>suisse</strong>s.<br />
Ces <strong>de</strong>rniers, selon la SSO, travaillent déjà à<br />
perte dans les domaines <strong>de</strong> la LAMal et <strong>de</strong><br />
Un bijou <strong>de</strong>ntaire? Une tendance très glamour... Le strass est le matériau le<br />
plus souvent utilisé. Il imite parfois le diamant, mais on en trouve également<br />
<strong>de</strong>s dorés, <strong>de</strong>s noirs, <strong>de</strong>s colorés, <strong>de</strong>s nacrés, <strong>de</strong>s brillants, <strong>de</strong>s mates… Et il se<br />
décline sous plusieurs formes comme une étoile, un cœur ou une fl eur.<br />
Le bijou <strong>de</strong>ntaire rompt avec l’uniformité. Cette nouvelle expression <strong>de</strong> la<br />
sensualité et <strong>de</strong> la beauté est très en vogue. Mais attention! La pose d’un strass<br />
<strong>de</strong>ntaire doit se fait généralement chez votre mé<strong>de</strong>cin-<strong>de</strong>ntiste. Toutefois,<br />
certains vont dans un studio <strong>de</strong> piercing, voire chez certaines esthéticiennes.<br />
Il est alors impératif <strong>de</strong> s’assurer que ces <strong>de</strong>rniers ne font pas n’importe<br />
quoi. Car avant <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r, le <strong>de</strong>ntiste examine l’état <strong>de</strong> votre <strong>de</strong>nt pour<br />
déterminer si sa surface convient à une pose <strong>de</strong> bijou <strong>de</strong>ntaire. La <strong>de</strong>nt est<br />
la LAA. Par ailleurs, ce nouvel impôts associé,<br />
à une forte augmentation <strong>de</strong>s primes <strong>de</strong>s<br />
caisses-maladie, représenterait une charge<br />
importante pour les ménages.<br />
L’assujettissement à la TVA <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong><br />
la formation, <strong>de</strong> l’éducation et <strong>de</strong> la recherche<br />
ne manquerait pas, en outre, <strong>de</strong> renchérir<br />
la formation en mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong>ntaire avec,<br />
en fi n <strong>de</strong> compte, <strong>de</strong>s répercussions sur les<br />
factures envoyées aux patients. «Ce projet du<br />
Conseil fédéral ajoutera une charge <strong>de</strong> 230<br />
millions <strong>de</strong> francs par an, qui sera reportée<br />
sur les patients», affi rme Marco Tackenberg,<br />
porte-parole <strong>de</strong> la Société <strong>suisse</strong> d’odonto-<br />
18 | 19<br />
stomatologie (SSO). Rien ne justifi e ce<br />
prélèvement fédéral, se fâche la SSO. «Surtout<br />
que nos voisins européens n’appliquent pas<br />
la TVA au secteur <strong>de</strong> la santé. Des pertes <strong>de</strong><br />
revenus sont à craindre.»<br />
Les professionnels <strong>suisse</strong>s «sont déjà connus<br />
pour être un peu plus chers qu’en Europe»,<br />
préviennent plusieurs praticiens. Le nombre<br />
<strong>de</strong>s Suisses allant faire soigner leur <strong>de</strong>ntition<br />
à l’étranger pourrait encore augmenter. Un<br />
sondage «on line» réalisé par le quotidien gratuit<br />
20 Minutes révèle pour sa part que 93% <strong>de</strong>s<br />
personnes qui y ont partcipé estiment que les<br />
coûts <strong>de</strong>ntaires sont trop chers en Suisse. com<br />
Bijoux <strong>de</strong>ntaires: <strong>de</strong>s gestes corrects<br />
Coller un «diamant» sur une <strong>de</strong>nt est à la mo<strong>de</strong>. Mais ne pas faire n’importe quoi!<br />
testée et désinfectée avec <strong>de</strong>s produits professionnels. Le strass se pose alors<br />
avec <strong>de</strong> la colle <strong>de</strong>ntaire, la même que celle utilisée pour coller les bagues<br />
orthodontiques, donc pas toxique. La colle se fi xe, se durcit à la lumière UV et<br />
se façonne en fonction du strass, ce qui permet une pose plus résistante et non<br />
dangereuse pour la <strong>de</strong>nt. La pose n’est pas du tout douloureuse car le <strong>de</strong>ntiste<br />
ne creuse pas la <strong>de</strong>nt, le bijou est juste fi xé. Il peut rester en place quelques<br />
semaines à plusieurs années.<br />
Mais une bonne hygiène buccale est ensuite indispensable. Il faut absolument<br />
éviter le développement <strong>de</strong> bactéries sous le strass. Si jamais il <strong>de</strong>vait tomber,<br />
il est aussi nécessaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à votre <strong>de</strong>ntiste un polissage classique qui<br />
enlèvera la colle et les éventuels restes <strong>de</strong> strass. jft
SRD Service Romand Dentaire<br />
Formation continue<br />
LES NOUVELLES RECOMMANDATIONS EN<br />
STÉRILISATION EN 2010<br />
« Contrôle <strong>de</strong> routine et traçabilité »<br />
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1023 Crissier<br />
Jeudi 4 novembre 2010<br />
Formulaire d’inscription<br />
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Formation continue<br />
Lausanne | Policlinique Médicale Universitaire<br />
Rue du Bugnon 44 |1011 Lausanne<br />
Inscriptions: www.polimed.ch<br />
Octobre<br />
13.10 «Straumann® Bone Ceramic for bone<br />
augmentation to improve function and esthetics<br />
in implant <strong>de</strong>ntistry» (Conférence en langue<br />
anglaise)<br />
Dr Dieter Bosshardt, School of Oral Medicine,<br />
University of Bern<br />
Colloque soutenu par Straumann<br />
Novembre<br />
10.11 «Biological principes of bone regeneration<br />
Ridge presentation and maxillary sinus<br />
augmentation techniques» (Conférence en langue<br />
anglaise)<br />
Dr Antonio Barone, Service d’Odontostomatologie<br />
<strong>de</strong> l’Hôpital <strong>de</strong> Versilia (IT)<br />
17.11 « Athérosclérose : une maladie parodontodépendante?»<br />
Dr Carlos Madrid, Service <strong>de</strong> Stomatologie et <strong>de</strong><br />
Mé<strong>de</strong>cine Dentaire, PMU, Lausanne<br />
Dr Nicolas Rodondi, Consultation <strong>de</strong>s lipi<strong>de</strong>s, PMU,<br />
Lausanne<br />
24.11 «Update of the Aetiology and Management of<br />
Xerostomia and Salivary Hypofunction»,<br />
(Conférence en langue anglaise)<br />
Dr Anne Hegarty, Eastman Dental Institute for Oral<br />
Health Care, University College, London (UK)<br />
Décembre<br />
01.12 «Prise en charge <strong>de</strong>s alvéoles d’extractions dans<br />
les secteurs antérieurs: quelles nouvelles<br />
stratégies?»<br />
Dr Pascal Valentini, Pratique Privée, Paris, Program<br />
Director European Post Graduate of Oral<br />
Implantology (FR)<br />
08.12 «Croissance crânio-faciale et dysmorphoses<br />
maxillo-mandibulaires: intérêt <strong>de</strong>s bielles<br />
<strong>de</strong> Herbst dans la prise en charge <strong>de</strong>s classes II<br />
squelettiques»<br />
Dr Arnaud Lac-Bérière, Pratique Privée, Spécialiste<br />
en Orthodontie CECSMO et Chirurgie orale<br />
(DESCB), St Avold (FR)<br />
15.12 «Nouvelles approches <strong>de</strong> la réhabilitation <strong>de</strong>s<br />
patients é<strong>de</strong>ntés totauxs», (Conférence en langue<br />
anglaise)<br />
Dr João Borges, Prosthodontic Department, Malo<br />
Clinic, Lisbonne (PT)<br />
Colloque soutenu par la Policlinique Médicale<br />
Universitaire<br />
Tous les colloques se tiennent <strong>de</strong> 18 à 20 heures, à<br />
l’auditoire J. Doge.<br />
Renseignements: rachel.grandvuillemin@hospvd.ch<br />
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Le SRD, le Service Romand<br />
Dentaire, innove. Dans le cadre<br />
<strong>de</strong> la formation continue,<br />
il propose aux mé<strong>de</strong>cins-<strong>de</strong>ntistes<br />
<strong>de</strong> Suisse roman<strong>de</strong> une<br />
soirée d’information sur les<br />
«Nouvelle Recommandations<br />
en stérilisation valable à partir<br />
<strong>de</strong> 2010».<br />
Pour répondre à bon nombre<br />
<strong>de</strong> questions sur un sujet<br />
d’actualité très controversé,<br />
il achoisi d’inviter <strong>de</strong>s spécialistes<br />
sur le traitement et le<br />
retraitement <strong>de</strong> l’instrumentation<br />
en cabinet <strong>de</strong>ntaire. Une<br />
rencontre qui répondra aux<br />
attentes <strong>de</strong> toutes et <strong>de</strong> tous:<br />
pas moins <strong>de</strong> six intervenants<br />
sont prévus.<br />
Durant cette soirée et selon le<br />
programme ci-contre, divers<br />
sujets seront abordés, comme<br />
le nettoyage, la désinfection,<br />
la stérilisation, l’archivage, le<br />
recours à l’assistance par ordinateur,<br />
etc...<br />
Les participants auront aussi<br />
l’occasion <strong>de</strong> poser toutes les<br />
questions aux conférenciers<br />
et aussi <strong>de</strong> s’informer sur les<br />
<strong>de</strong>rnières recommandations<br />
<strong>de</strong> Swissmedic: «Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />
bonnes pratiques <strong>de</strong> retraitement».<br />
A l’issue <strong>de</strong> cette formation.<br />
une parti récréative est au programme,<br />
histoire <strong>de</strong> prolonger<br />
le débat autour d’un apéritif dînatoire.<br />
Car la soirée s’annonce<br />
animée, passionnée, et promet<br />
beaucoup <strong>de</strong> questions...<br />
Attention: le nombre <strong>de</strong> places<br />
est limité.<br />
Jean-Marie Martin<br />
Responsable SRD<br />
Pour <strong>de</strong> plus amples<br />
informations: 021 633 24 04<br />
20 | 21<br />
FORMATION<br />
Quelles<br />
recommandations<br />
pour la<br />
stérilisation?<br />
Programme<br />
« La soirée<br />
promet d’être<br />
»<br />
passionnée.<br />
18h00-18h15: Accueil et présentation <strong>de</strong>s conférenciers<br />
18h15-18h45:<br />
Société Gamasonic France | M. Etienne Rigoulot<br />
«Préparation à la stérilisation»<br />
18h45-19h15:<br />
Société Melag France | M. Serge Jansen et M. Ischem Torchi<br />
«Solution software MelaWin»<br />
19h15-19h30:<br />
Deppeler Suisse | Mme Diane Bonny &<br />
SAYAtek | M. Marc Bovet<br />
«Traçabilité du processus <strong>de</strong> retraitement»<br />
19h30-20h00:<br />
Odus Technologie SA | M. Nicolas Gehrig<br />
«Contrôle <strong>de</strong> routine <strong>de</strong>s cycles <strong>de</strong> stérilisation et archivage <strong>de</strong>s<br />
données»<br />
20h00-20h15:<br />
Société Dentagest Suisse | M. Christian Solliard<br />
«Transfert <strong>de</strong>s données sur IPad et archivage»<br />
20h15-20h45:<br />
SSSH | M. Hervé Ney<br />
Responsable Stérilisation Centrale<br />
Hôpitaux Universitaires <strong>de</strong> Genève<br />
«Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s bonnes pratiques <strong>de</strong> retraitement Selon Swissmedic»<br />
21h00: Apéritif dînatoire
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ENTREPRISES<br />
Anesthésie buccale sans souffrance<br />
Une start up genevoise a mis au point une seringue déjà distribuée dans 40 pays.<br />
Les seringues développées par l’entreprise<br />
genevoise Primequal permettent <strong>de</strong>s<br />
anesthésies buccales par injection, sans<br />
souffrance. L’entreprise, fondée en 2006, a<br />
développé cette nouvelle seringue. Jetable<br />
et recyclable, elle opère grâce à un système<br />
automatique qui permet au praticien<br />
d’injecter sans douleur le produit dans les<br />
tissus particulièrement durs <strong>de</strong> la gencive.<br />
Explications <strong>de</strong> David<br />
Weill, ingénieur en<br />
microtechnique et fondateur<br />
<strong>de</strong> Primequal: «La douleur<br />
provient principalement<br />
d’une trop gran<strong>de</strong> pression<br />
lors <strong>de</strong> l’administration <strong>de</strong><br />
l’anesthésiant. Or, comme<br />
il faut appuyer fort sur la seringue, cela rend<br />
l’injection douloureuse. Avec notre système,<br />
la pression est limitée et donc la piqûre<br />
indolore.» Un système à levier permet <strong>de</strong><br />
démultiplier sept fois la force sans augmenter<br />
la pression lors <strong>de</strong> l’injection.<br />
Cette seringue, jetable, est protégée par<br />
sept brevets. Elle est entièrement fabriquée<br />
en Suisse, <strong>de</strong>puis 2007. Elle est aujourd’hui<br />
distribuée dans quelque quarante pays<br />
d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Le système <strong>de</strong><br />
distribution est d’ailleurs en réétu<strong>de</strong>, afi n <strong>de</strong><br />
mieux répondre à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />
Mais Primequal vise déjà plus loin. «Après<br />
trois ans d’expérience du marché et <strong>de</strong> feel<br />
back <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins-<strong>de</strong>ntistes, nous venons<br />
« La nouvelle<br />
»<br />
génération est prête.<br />
<strong>de</strong> présenter une seringue affi née: elle réduit<br />
encore la sensation <strong>de</strong> douleur», note David<br />
Weill.<br />
L’entreprise a également adapté cette<br />
technologie novatrice à d’autres applications.<br />
Elle va mettre très prochainement sur<br />
le marché <strong>de</strong>ux nouvelles seringues, qui<br />
répondront aux besoins spécifi ques <strong>de</strong>s<br />
22 | 23<br />
besoins en soins esthétiques: les injections <strong>de</strong><br />
toxines botuliques et d’aci<strong>de</strong> hyaluronique.<br />
Une juste évolution pour ce produit dont le<br />
<strong>de</strong>sign a été récompensé par le prestigieux<br />
prix international «Reddot <strong>de</strong>sign award»<br />
2008, et qui a reçu le «Prix <strong>de</strong> l’innovation<br />
<strong>de</strong>ntaire française 2008». «Cette distinction<br />
vient du fait que ce sont les enfants qui<br />
constituent notre principale<br />
cible. Avec cette seringue, qu’il<br />
montre à l’enfant, le mé<strong>de</strong>cin<strong>de</strong>ntiste<br />
peut lui en expliquer<br />
le fonctionnement. Et non<br />
seulement, il va diminuer la<br />
douleur physique, mais aussi<br />
celle due à l’anxiété.»<br />
Mais d’où en est venue l’idée? «Au départ,<br />
nous ne souhaitions mettre sur le marché<br />
qu’une seringue jetable, car il n’y en avait<br />
pas. Mais rapi<strong>de</strong>ment, nous nous sommes<br />
rendu compte <strong>de</strong> la diffi culté à produire une<br />
seringue en plastic capable d’opérer dans<br />
les tissus durs que sont les gencives. De là<br />
est partie la recherche qui a aboutit à notre<br />
seringue actuelle.» jft
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patient, tel est l’argument décisif <strong>de</strong><br />
la Métho<strong>de</strong> Originale ultramo<strong>de</strong>rne<br />
Piezon. Sans parler <strong>de</strong>s surfaces<br />
<strong>de</strong>ntaires exceptionnellement lisses<br />
qu’apporte le traitement. Ces<br />
bénéfices supplémentaires sont le<br />
résultat d’oscillations linéaires à la<br />
surface <strong>de</strong>ntaire, délivrées par<br />
les EMS Swiss Instruments<br />
> Pièce à main Originale Piezon<br />
LED avec l‘EMS Swiss Instrument PS<br />
parfaitement adaptés à la nouvelle<br />
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combinée à la technologie<br />
intelligente i.Piezon.<br />
AIR-FLOW DÉTRUIT LE FILM<br />
BACTÉRIEN<br />
La métho<strong>de</strong> Originale Air-Flow<br />
Perio consiste à éliminer le film<br />
bactérien nocif jusqu’au fond <strong>de</strong>s poches<br />
les plus profon<strong>de</strong>s. La réduction <strong>de</strong>s<br />
bactéries sous-gingivales prévient la<br />
perte <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts (parodontite) ou le<br />
détachement <strong>de</strong>s implants (périimplantite).<br />
Le tourbillon uniforme du<br />
mélange air-poudre et eau prévient<br />
l’emphysème <strong>de</strong>s tissus mous – même<br />
lorsque l’on va au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s limites <strong>de</strong> la<br />
prophylaxie – grâce à l’action <strong>de</strong><br />
l’embout Perio-Flow.<br />
> Pièces à main Originales<br />
Air-Flow et Perio-Flow<br />
Et dans le cas d’un aéropolissage<br />
supra-gingival classique, rien ne<br />
compte davantage que l’efficacité sans<br />
égale <strong>de</strong> la Métho<strong>de</strong> Originale<br />
Air-Flow. Un traitement efficace,<br />
rapi<strong>de</strong>, fiable et non stressant, qui<br />
n’endommage pas le tissu conjonctif<br />
et ne raye pas la surface <strong>de</strong>ntaire. Cela<br />
grâce à l’application en douceur <strong>de</strong><br />
l’énergie biocinétique.<br />
Avec l’Air-Flow Master Piezon, tout<br />
cela s’additionne – du diagnostic et<br />
du traitement initial aux séances <strong>de</strong><br />
rappel. Les professionnels <strong>de</strong> la<br />
prophylaxie sont invités<br />
à le découvrir par<br />
eux-mêmes.<br />
Pour en savoir plus<br />
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HYGIENE<br />
Halitose: briser le tabou<br />
Une nouvelle campagne pour rappeler les règles <strong>de</strong> base.<br />
L’action Santé buccale en Suisse a lancé<br />
début septembre sa nouvelle campagne<br />
<strong>de</strong> prévention. Le sujet: la mauvaise haleine<br />
(halitose). Elle adresse un message aux<br />
personnes concernées: le problème peut<br />
être résolu.<br />
La mauvaise haleine est un sujet tabou.<br />
Pourtant, un quart <strong>de</strong> la population environ<br />
souffre occasionnellement <strong>de</strong> mauvaise<br />
haleine. Dans neuf cas sur dix, la cause se<br />
trouve dans la cavité buccale. Une hygiène<br />
bucco-<strong>de</strong>ntaire soigneuse permet <strong>de</strong> l’éviter<br />
<strong>de</strong> s’en protéger.<br />
L’halitose est généralement causée par<br />
la dégradation <strong>de</strong> matériel organique<br />
(par exemple restes alimentaires) par <strong>de</strong>s<br />
bactéries dans la cavité buccale. Si les dépôts<br />
bactériens sur la langue ne sont pas éliminés,<br />
le métabolisme <strong>de</strong> ces bactéries peut causer<br />
une mauvaise haleine. Contrairement à une<br />
opinion répandue, les maladies du système<br />
oto-rhino-laryngologique (ORL) ou gastrointestinal<br />
sont très rarement à l’origine <strong>de</strong><br />
l’halitose.<br />
Les mé<strong>de</strong>cins–<strong>de</strong>ntistes ou les hygiénistes<br />
<strong>de</strong>ntaires sont les interlocuteurs compétents.<br />
Dans la plupart <strong>de</strong>s cas, ils peuvent i<strong>de</strong>ntifi er<br />
Plusieurs causes<br />
le problème et le résoudre.<br />
Une hygiène bucco<strong>de</strong>ntaire<br />
soigneuse<br />
permet d’éviter l’halitose.<br />
Les dépôts<br />
bactériens (plaque<br />
<strong>de</strong>ntaire) s’éliminent<br />
mécaniquement à la<br />
brosse à <strong>de</strong>nts. Mais une<br />
bonne hygiène quotidienne<br />
<strong>de</strong>vrait en sus comprendre:<br />
Des bactéries s’accumulent dans les sillons creusés par les papilles, sur la<br />
partie postérieure <strong>de</strong> la langue. Ce sont ces bactéries qui produisent <strong>de</strong>s<br />
composés soufrés extrêmement volatils, qui s’échappent dans l’air expiré. La<br />
présence <strong>de</strong> ces bactéries explique également la mauvaise o<strong>de</strong>ur matinale. La<br />
salive étant moins abondante durant la nuit, elles ont tendance à s’accumuler.<br />
Il reste à savoir pourquoi certaines personnes produisent en abondance <strong>de</strong>s<br />
composés soufrés et d’autres non. Le mauvais état <strong>de</strong>s gencives, la présence<br />
<strong>de</strong> grosses caries ou un traitement obturateur défectueux peuvent provoquer<br />
l’accumulation <strong>de</strong>s bactéries et débris alimentaires. Ainsi, si vous avez<br />
l’impression que votre haleine a changé subitement <strong>de</strong> manière désagréable,<br />
la première étape est certainement d’aller rendre visite à votre<br />
l’élimination <strong>de</strong>s dépôts sur la langue<br />
avec une râpe linguale ou la brosse à<br />
<strong>de</strong>nts;<br />
le nettoyage <strong>de</strong>s interstices <strong>de</strong>ntaires avec<br />
une brosse inter<strong>de</strong>ntaire ou le fi l <strong>de</strong>ntaire;<br />
éventuellement, une solution bucco<strong>de</strong>ntaire<br />
combattant les bactéries à l’origine<br />
<strong>de</strong> la mauvaise haleine.<br />
La campagne <strong>de</strong> Santé buccale en Suisse vient<br />
<strong>de</strong> se clore. Mais le site www.<strong>bouche</strong>saine.ch<br />
propose toujours aux personnes directement<br />
affectées et à leurs proches une possibilité<br />
<strong>de</strong> s’informer sur le problème <strong>de</strong> la mauvaise<br />
haleine, tout en rappelant une foule<br />
d’information sur le sujet. δ<br />
24 | 25<br />
mé<strong>de</strong>cin-<strong>de</strong>ntiste. Celui-ci pourra vous donner également <strong>de</strong>s conseils<br />
d’hygiène, notamment si vous avez une parodontite, infl ammation <strong>de</strong>s<br />
gencives entraînant la formation <strong>de</strong> poches entre les <strong>de</strong>nts et les gencives, où<br />
s’accumulent les débris alimentaires.<br />
Le chewing-gum, les pastilles et autres sprays ont un effet masquant très<br />
éphémère. Mais les premiers ont l’intérêt <strong>de</strong> faire saliver. Or, on sait qu’une<br />
<strong>bouche</strong> sèche augmente le risque <strong>de</strong> mauvaise haleine. Certaines maladies<br />
ou thérapeutiques peuvent diminuer la sécrétion <strong>de</strong> salive. Une particularité<br />
génétique peu fréquente, récemment i<strong>de</strong>ntifi ée, la triméthylaminurie, est<br />
responsable d’une o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> poisson. Malheureusement il n’existe pas <strong>de</strong><br />
remè<strong>de</strong>s réellement effi caces. δ
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INSOLITE<br />
Dentiste du<br />
«grand mon<strong>de</strong>»<br />
Georges Fattet, né en 1820, ne fi gure pas dans les almanachs<br />
royaux <strong>de</strong> son époque. Par contre, nous possédons pour<br />
ce praticien une documentation qui se présente sous <strong>de</strong>s<br />
formes différentes mais complémentaires compte tenu <strong>de</strong><br />
leur vocation publicitaire: les publications, les caricatures<br />
<strong>de</strong> Chamcet d’E. Pingret et la toile <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier auteur. Les<br />
ouvrages <strong>de</strong> Georges Fattet ne sont en fait que <strong>de</strong>s opuscules<br />
<strong>de</strong> cinq à six pages disponibles «au cabinet du <strong>de</strong>ntiste et<br />
chez tous les libraires français et étrangers» et qui furent<br />
réunis pour constituer son «Traité <strong>de</strong> prothèses <strong>de</strong>ntaires à<br />
l’usage <strong>de</strong>s artistes, <strong>de</strong>s savants et <strong>de</strong>s gens du mon<strong>de</strong>», publié<br />
en 1850.<br />
Dans sa brochure intitulée «Aperçu sur les dangers <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts<br />
à pivot, à ressort et à crochets; Sur l’heureuse et favorable<br />
infl uence <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts sans crochet ou râtelier à succion sur la<br />
santé générale», Georges Fattet se gratifi e <strong>de</strong>s titres suivants:<br />
«Inventeur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts osanores; Professeur <strong>de</strong> Prothèse<br />
<strong>de</strong>ntaire; Auteur d’un nouveau procédé pour dissimuler les<br />
<strong>de</strong>nts cariées et difformes avec l’adresse <strong>de</strong> l’auteur, 363 rue<br />
Saint-Honoré».<br />
Il affi rme que ses <strong>de</strong>nts étaient «le fruit d’essais souvent réitérés<br />
et infructueux» et qu’il fut assez heureux «pour trouver dans le<br />
règne animal une matière parfaite d’un émail riche et brillant<br />
et d’un grain dur et serré». C’était en fait <strong>de</strong> banals <strong>de</strong>ntiers en<br />
ivoire d’hippopotame où il appliquait le principe d’adhésion<br />
par pression atmosphérique «sans recourir à <strong>de</strong>s tiges,<br />
plaques, crochets et ressorts...» Et <strong>de</strong> préciser que «ses <strong>de</strong>ntiers<br />
exécutés avec toute la précision <strong>de</strong>s règles mathématiques<br />
s’appuient également sur toute l’arca<strong>de</strong> <strong>de</strong>ntaire...»<br />
Dix ans plus tard, une publicité du Journal <strong>de</strong> l’Oise du 21<br />
septembre 1858 vantait encore les mérites <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts Fattet<br />
en critiquant «les <strong>de</strong>nts à cinq francs montées sur <strong>de</strong>s plaques<br />
d’étain, <strong>de</strong> plomb ou <strong>de</strong> cadmium». Ses publicités se succè<strong>de</strong>nt<br />
dans les almanachs impériaux jusqu’en 1867. δ
ACTUALITÉS ROMANDES<br />
Une clinique mobile<br />
pour les EMS vaudois<br />
Le slogan «A quand remonte la <strong>de</strong>rnière<br />
visite <strong>de</strong> votre <strong>de</strong>ntiste?» résume la<br />
philosophie <strong>de</strong> ce concept. Dans une<br />
certaine mesure, le «Noma<strong>de</strong>nt» ressuscite<br />
la pratique <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins généralistes <strong>de</strong><br />
campagne qui se rendaient au domicile<br />
<strong>de</strong> leurs patients. Lancée par un groupe<br />
privé, A<strong>de</strong>nt Cliniques Dentaires SA,<br />
cette clinique noma<strong>de</strong> veut faciliter<br />
l’accès aux soins <strong>de</strong>s aînés qui peinent à<br />
se déplacer. Un concept similaire existe<br />
à Genève pour les écoles. L’état <strong>de</strong>ntaire<br />
<strong>de</strong>s pensionnaires en EMS laisse parfois<br />
à désirer. Diverses étu<strong>de</strong>s médicales<br />
montrent que cette situation peut avoir<br />
<strong>de</strong>s conséquences regrettables sur leur<br />
santé en général.<br />
Une prothèse mal réglée peut<br />
dissua<strong>de</strong>r une personne <strong>de</strong> s’alimenter<br />
correctement et engendrer <strong>de</strong>s carences<br />
nutritionnelles. Une mauvaise hygiène<br />
buccale favorise l’apparition d’infections<br />
<strong>de</strong>s voies respiratoires.<br />
Le groupe privé A<strong>de</strong>nt, qui gère cinq<br />
cliniques dans les cantons <strong>de</strong> Vaud et <strong>de</strong><br />
Genève comptant 140 collaborateurs, a<br />
formalisé ce printemps un partenariat<br />
avec la Fondation Mont Riant. Cette<br />
<strong>de</strong>rnière supervise cinq EMS et <strong>de</strong>ux<br />
structures d’accueil temporaires.<br />
Ses sites <strong>de</strong> Lausanne et d’Yverdonles-<strong>Bains</strong><br />
recevront trois ou quatre<br />
fois par an la visite du «Noma<strong>de</strong>nt», la<br />
nouvelle clinique <strong>de</strong>ntaire ambulante.<br />
Cette prise en charge sur le pas <strong>de</strong> porte<br />
<strong>de</strong>s EMS <strong>de</strong>vrait rassurer les rési<strong>de</strong>nts<br />
et éviter le stress provoqué par un<br />
déplacement dans un cabinet médical.<br />
Le véhicule mobile, qui coûte près <strong>de</strong><br />
250 000 francs, dispose d’un équipement<br />
<strong>de</strong> pointe, notamment d’un dispositif <strong>de</strong><br />
radiologie numérique. Le groupe A<strong>de</strong>nt<br />
va proposer ce service aux entreprises<br />
et écoles privées <strong>de</strong> Suisse roman<strong>de</strong>,<br />
voire aussi aux régions périphériques en<br />
manque <strong>de</strong> praticiens <strong>de</strong>ntaires.<br />
Ce service offre <strong>de</strong> nombreux avantages.<br />
Pour les entreprises d’abord, qui peuvent<br />
témoigner <strong>de</strong> leur engagement vis-à-vis<br />
<strong>de</strong> la santé <strong>de</strong> leurs collaborateurs. Pour<br />
les écoles privées ensuite, qui peuvent<br />
réaliser <strong>de</strong>s contrôles <strong>de</strong>ntaires réguliers<br />
et approfondis. Et donc pour les EMS, en<br />
facilitant l’accès aux soins (traitement<br />
sur place, pas d’attente, réduction du<br />
stress).<br />
Pratiquement, les soins proposés en<br />
priorité sont <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> base tels que<br />
dépistage, contrôle et hygiène <strong>de</strong>ntaire.<br />
Cela afi n <strong>de</strong> permettre à l’entreprise ou<br />
l’école <strong>de</strong> faire bénéfi cier un maximum<br />
<strong>de</strong> collaborateurs ou d’élèves <strong>de</strong> la<br />
présence sur leur site du Noma<strong>de</strong>nt.<br />
Le suivi éventuel <strong>de</strong> traitement peut<br />
ensuite être réalisé en clinique.<br />
Toutefois, en cas <strong>de</strong> problème <strong>de</strong> transport<br />
du patient, l’ensemble <strong>de</strong> la prise en<br />
charge est effectuée à bord <strong>de</strong> l’unité<br />
mobile Noma<strong>de</strong>nt. D’un point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong><br />
l’hygiène, le patient trouve les mêmes<br />
conditions qu’en cabinet. L’ensemble<br />
<strong>de</strong>s dispositifs médicaux utilisés sont<br />
désinfectés et stérilisés dans une unité<br />
séparée. com<br />
26 | 27<br />
Santé <strong>de</strong> la <strong>bouche</strong>,<br />
santé <strong>de</strong> l’âme…<br />
Avec l’avancée en âge, <strong>de</strong> nombreux facteurs<br />
favorisent une moins bonne hygiène<br />
bucco<strong>de</strong>ntaire et une baisse <strong>de</strong> l’entretien <strong>de</strong>s<br />
prothèses <strong>de</strong>ntaires:<br />
Les défi cits physiologiques ou<br />
pathologiques<br />
Tous les systèmes sensoriels, en particulier la<br />
vision, le goût et l’odorat déclinent. Le patient<br />
est donc moins apte à juger du niveau <strong>de</strong><br />
propreté <strong>de</strong> ses prothèses et <strong>de</strong> sa <strong>bouche</strong>.<br />
La salive<br />
Le vieillissement du «parenchyme<br />
glandulaire» a pour effet la diminution<br />
<strong>de</strong> sécrétion salivaire. La prise <strong>de</strong> certains<br />
médicaments modifi e également le rôle <strong>de</strong><br />
détersion naturelle et protecteur <strong>de</strong> la salive.<br />
Les gestes<br />
La perturbation <strong>de</strong> la coordination<br />
neuromusculaire, la disparition <strong>de</strong> la <strong>de</strong>xtérité<br />
manuelle, la diminution <strong>de</strong> la proprioception,<br />
les problèmes d’arthrose, <strong>de</strong> rhumatisme,<br />
ou encore les conséquences <strong>de</strong> la maladie<br />
<strong>de</strong> Parkinson gène non seulement le patient<br />
dans son quotidien, mais aussi dans ses gestes<br />
«basiques» d’hygiène.<br />
Les défenses immunitaires<br />
La baisse <strong>de</strong>s défenses immunitaires implique<br />
moins <strong>de</strong> réaction infl ammatoire et par<br />
conséquent moins <strong>de</strong> gêne vis à vis d’une<br />
prothèse insuffi samment nettoyée par<br />
exemple.<br />
La fatalité<br />
La croyance populaire injustifi ée et<br />
démotivante qui relie la perte inévitable <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>nts au vieillissement physiologique <strong>de</strong><br />
la <strong>bouche</strong> n’encourage pas le patient âgé à<br />
changer ses habitu<strong>de</strong>s.<br />
Le repli sur soi<br />
Le nettoyage <strong>de</strong>s prothèses et <strong>de</strong>s muqueuses<br />
représente une contrainte pour la personne<br />
âgée qui souffre parfois d’une gran<strong>de</strong> solitu<strong>de</strong><br />
affective se traduisant par un repli sur soi, un<br />
laisser-aller général et par conséquent un<br />
abandon <strong>de</strong> sa propre <strong>de</strong>nture. δ
Les résultats <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s cliniques ont<br />
montré que, par rapport à une autre<br />
brosse à <strong>de</strong>nts pour enfant, Sonicare<br />
For Kids supprime jusqu’ à 75 % <strong>de</strong><br />
plaque <strong>de</strong>ntaire en plus dans les endroits<br />
les plus difficiles d’accès. Elle convient<br />
parfaitement aux enfants âgés <strong>de</strong> 4 à<br />
10 ans et n’irrite pas la <strong>bouche</strong>. 1,2<br />
Ce n’est donc pas une surprise que<br />
91 % <strong>de</strong>s parents interrogés, exerçant<br />
en tant que <strong>de</strong>ntistes, aient choisi le<br />
modèle Sonicare For Kids pour leurs<br />
propres enfants. 3<br />
Sonicare For Kids se caractérise par <strong>de</strong>s fonctions très innovantes,<br />
comme, par exemple :
RELATIONS PATIENTS-DENTISTES [4]<br />
Le stress au cabinet <strong>de</strong>ntaire:<br />
transmission parent-enfant<br />
Il est habituel d’entendre le père ou la mère dire à son enfant: ça ne fait<br />
pas mal, n’aie pas peur... Ou, avec trop d’autorité: écoute, reste tranquille, je<br />
n’aime pas tes bêtises... En fait, aussi troublant que cela paraisse il faudrait<br />
savoir que l’effet contraire se produira dans 70% <strong>de</strong>s cas et vous verrez <strong>de</strong>s<br />
larmes perler sur la douce joue <strong>de</strong> cet être si fragile.<br />
Que se passe t-il? D’abord, il faut comprendre que l’enfant se dit toujours<br />
que les gran<strong>de</strong>s personnes sont <strong>de</strong>s menteuses et qu’elles diront toujours<br />
le contraire <strong>de</strong> ce qui doit se produire en réalité. Pour preuve, votre enfant<br />
cherchera à toucher l’objet que vous<br />
«<br />
lui défendiez. Juste pour comprendre<br />
ou pour savoir. Ensuite, l’on se prend à<br />
dire à son enfant pour le mettre sur le<br />
droit chemin, «si tu fait ceci ou cela, le<br />
docteur va te piquer». Alors, cet enfant<br />
déduira qu’aller chez le mé<strong>de</strong>cin-<strong>de</strong>ntiste<br />
représente une punition. Enfi n, il s’agit<br />
d’accepter une fois pour toute que son<br />
mé<strong>de</strong>cin-<strong>de</strong>ntiste est mieux outillé pour comprendre et expliquer à<br />
l’enfant ce qu’il a et ce qu’il fera.<br />
Le parent a<br />
La signifi cation <strong>de</strong> ce comportement? Dans 60% <strong>de</strong>s cas, ce parent a luimême<br />
peur <strong>de</strong>s soins au cabinet, redoute le mal. Si vous l’installez dans la<br />
salle <strong>de</strong> soin, vous observerez qu’à chaque son d’un instrument, il tressaille,<br />
cherche à savoir ce que vous faites à son enfant, en plus <strong>de</strong> répéter: reste<br />
tranquille.<br />
Une étu<strong>de</strong>, abordant l’approche psychologie <strong>de</strong> l’enfant au cabinet<br />
<strong>de</strong>ntaire, et publié par un collège <strong>de</strong> chercheurs universitaires <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong><br />
Chez le <strong>de</strong>ntiste :<br />
- Docteur, combien ça va me coûter pour me<br />
faire retirer cette <strong>de</strong>nt ?<br />
- 300 francs.<br />
- 300 francs pour quelques minutes <strong>de</strong><br />
travail ! Ben vous vous ne vous embêtez pas,<br />
dîtes-moi.<br />
- Je peux l’extraire très lentement si vous<br />
préférez...<br />
lui-même peur. »<br />
28 | 29<br />
Nantes, a démontré que l’expérience <strong>de</strong>ntaire constitue, pour l’enfant, une<br />
épreuve plus ou moins diffi cile à surmonter. Pour y faire face, il adopte <strong>de</strong>s<br />
comportements variables en fonction <strong>de</strong> son évolution psychique, <strong>de</strong> sa<br />
personnalité, <strong>de</strong> son environnement et <strong>de</strong> son histoire. Parfois, ses attitu<strong>de</strong>s<br />
ren<strong>de</strong>nt impossibles les soins <strong>de</strong>ntaires, ou limitent leur qualité, donc leur<br />
pérennité. Ces comportements non coopérants peuvent avoir pour origine<br />
les peurs-anxiétés, mais aussi révéler <strong>de</strong>s rapports éducatifs, fruits <strong>de</strong>s<br />
transformations <strong>de</strong> la société.<br />
Une approche psychologique adaptée est<br />
alors nécessaire. Un certain nombre <strong>de</strong><br />
techniques comportementales peuvent<br />
venir appuyer la participation <strong>de</strong> l’enfant<br />
aux soins. Cependant, pour conserver la<br />
reconnaissance <strong>de</strong> l’enfant comme sujet<br />
et non comme objet <strong>de</strong> soins, une approche<br />
plus humaniste que technique semble<br />
préférable. Ainsi, le praticien faisant preuve<br />
d’empathie, d’authenticité, usant <strong>de</strong> ses capacités <strong>de</strong> communication et<br />
d’écoute peut proposer à l’enfant et à ses parents un contrat <strong>de</strong> soins. Celuici<br />
prend en compte la responsabilité du jeune patient et se présente sous<br />
une forme «<strong>de</strong>man<strong>de</strong>-promesse» dans laquelle chacune <strong>de</strong>s parties en cause<br />
doit tenir ses engagements. Les termes <strong>de</strong> ce contrat s’adaptent aux étapes<br />
<strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> l’enfant <strong>de</strong>venu partenaire. Les parents sont associés.<br />
Une approche empathique contribue à l’établissement d’une relation<br />
praticien-enfant-parents <strong>de</strong> qualité. Elle rend les soins <strong>de</strong>ntaires<br />
plus acceptables pour l’enfant et lui assure un avenir <strong>de</strong>ntaire<br />
favorable. δ
VITE DIT<br />
Certains gènes favoriseraient la carie<br />
Une nouvelle recherche suggère que <strong>de</strong>s variations dans les gènes du<br />
goût sont associées au risque <strong>de</strong> carie <strong>de</strong>ntaire. Une étu<strong>de</strong> pilotée par<br />
la British Dental Health Foundation et dont les résultats, publiés dans<br />
le <strong>de</strong>rnier Journal of Dental Research, permettent d’i<strong>de</strong>ntifi er <strong>de</strong>s gènes<br />
clés qui peuvent expliquer la susceptibilité <strong>de</strong> certains patients à la carie<br />
<strong>de</strong>ntaire. Une piste importante pour pouvoir envisager la mise en place<br />
Une manifestation, un congrès, une assemblée? Dental<br />
Suisse est là pour en parler! Envoyez-nous vos invitations!<br />
www.<strong>de</strong>ntal-<strong>suisse</strong>.ch<br />
Sociétés cantonales, régionales,<br />
roman<strong>de</strong>s, faîtières: cette revue<br />
est la vôtre! Donnez-nous<br />
régulièrement <strong>de</strong> vos nouvelles,<br />
nous les publierons avec plaisir.<br />
Informez nos lecteurs, vos<br />
patients, <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> vos<br />
diverses organisations!<br />
Notre adresse: Dental Suisse,<br />
5 ruelle Vautier, CP 15,<br />
1401 Yverdon-les-<strong>Bains</strong><br />
ou: www.<strong>de</strong>ntal-<strong>suisse</strong>.ch<br />
PETITES ANNONCES GRATUITES<br />
Sur le site www.<strong>de</strong>ntal-<strong>suisse</strong>.ch, suivez<br />
l’actualité du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>ntaire romand:<br />
offres et recherches d’emploi, cabinets<br />
ou matériel à remettre, etc. Ces petites<br />
annonces sont gratuites. N’hésitez pas à<br />
visiter régulièrement notre site!<br />
<strong>de</strong> soins préventifs spécifi ques pour les patients i<strong>de</strong>ntifi és à risque. Cette<br />
étu<strong>de</strong> a recruté les familles pour la collecte d’échantillons biologiques et<br />
rapproché l’analyse <strong>de</strong> ces échantillons <strong>de</strong> données démographiques et<br />
cliniques d’évaluation en santé bucco-<strong>de</strong>ntaire dont le taux <strong>de</strong> survenue<br />
<strong>de</strong> caries <strong>de</strong>ntaires. Des tests pour chaque gène ont été effectués pour<br />
les trois sta<strong>de</strong>s du développement <strong>de</strong>ntaire, premières <strong>de</strong>nts, la <strong>de</strong>ntition<br />
mixte et <strong>de</strong>ntition adulte. [Texte complet en lien sur www.<strong>de</strong>ntal-<strong>suisse</strong>.ch]<br />
Le soleil en guise <strong>de</strong> pâte <strong>de</strong>ntifrice<br />
Utilisée pour se laver, se chauffer ou manger, l’énergie solaire pourrait<br />
bientôt nous permettre <strong>de</strong> nous brosser les <strong>de</strong>nts sans <strong>de</strong>ntifrice. Le Dr<br />
Kunio Komiyama, émérite professeur <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong>ntaire <strong>de</strong> l’Université<br />
du Saskatchewan (Canada), a présenté ce projet en juillet <strong>de</strong>rnier, lors du<br />
congrès <strong>de</strong> la Fédération Internationale <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ntistes (FDI) qui s’est tenu à<br />
Dubaï, la Sola<strong>de</strong>y-J3X. Parce que cette brosse à <strong>de</strong>nts ionique n’utilise pas<br />
du tout <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntifrice. En effet, un capteur solaire situé dans le manche <strong>de</strong><br />
la brosse absorbe <strong>de</strong>s photons <strong>de</strong> la lumière ambiante et s’en sert pour<br />
ioniser <strong>de</strong> l’eau et déstabiliser la plaque qui couvre les <strong>de</strong>nts. Un petit coup<br />
<strong>de</strong> brosse est alors suffi sant pour détacher cette plaque <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>nts, sans l’ai<strong>de</strong> d’un produit.<br />
Soins <strong>de</strong>ntaires à vendre sur internet<br />
Trouvera-t-on bientôt <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong>ntaires à vendre sur le site internet Ebay?<br />
À l’heure où les cliniques <strong>de</strong> traitements <strong>de</strong>ntaires à l’étranger low<br />
cost rivalisent d’offres alléchantes, un nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong><br />
soins et traitements <strong>de</strong>ntaires à bas coût vient <strong>de</strong> voir le jour aux États-<br />
Unis. Le site FairCare (qui peut être traduit par «soins au juste prix»)<br />
est une plate forme <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> prestations médicales et <strong>de</strong>ntaires.<br />
Des professionnels, mé<strong>de</strong>cins, chirurgiens, spécialistes incluant <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>ntistes et <strong>de</strong>s hygiénistes, mettent en ligne <strong>de</strong>s proposition <strong>de</strong> soins<br />
ou <strong>de</strong> traitement à <strong>de</strong>s tarifs attractifs.<br />
Impressum<br />
Dental Suisse<br />
Revue <strong>de</strong>ntaire <strong>suisse</strong> roman<strong>de</strong><br />
www.<strong>de</strong>ntal-<strong>suisse</strong>.ch<br />
Editeur:<br />
Jean-Marie Martin, Belmont-sur-Lausanne<br />
Rédacteur en chef:<br />
Jean-Jacques Frutiger<br />
jj.frutiger@<strong>de</strong>ntal-<strong>suisse</strong>.ch<br />
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