(dir.), Rapport de diagnostic, 2010 (PDF - 12.21Mo) - Le patrimoine ...
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42 Inrap · RFO <strong>de</strong> <strong>diagnostic</strong> Figeac, Lot, 24 rue Caviale<br />
Fig. 33 <strong>Le</strong> contre-coeur <strong>de</strong> la cheminée et les<br />
corbeaux associés (O. Dayrens, Inrap 2009)<br />
Fig. 34 Poutre du plancher médiéval<br />
(O. Dayrens, Inrap 2009)<br />
Fig. 35 Fragment <strong>de</strong> lice et poutre du plancher<br />
médiéval sur le mur 2 (C. Viers, Inrap 2009)<br />
Fig. 36 Lice et poutre du plancher médiéval sur<br />
le mur sur rue (P. Malagutti, 2009)<br />
Fig. 37 Lice sur le mur sur rue, angle<br />
nord ouest. On distingue sur le mur 7 les<br />
corbeaux bûchés et le contre-coeur<br />
(C. Viers, Inrap 2009)<br />
34<br />
35<br />
36 37<br />
33<br />
Au premier étage, seule la partie ouest est dégarnie. Quelques aménagements ont<br />
attiré notre attention : la présence d’une ouverture basse bouchée tout d’abord.<br />
Elle possè<strong>de</strong> un couvrement en plein cintre, ses dimensions (0,70 <strong>de</strong> haut pour<br />
une largeur <strong>de</strong> 0,95 m) permettent <strong>de</strong> la raccor<strong>de</strong>r à un contre-coeur <strong>de</strong> cheminée<br />
(fig. 33). Des aménagements, encastrés dans le mur et constitués <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pierres<br />
chacun, ont été interprétés comme <strong>de</strong>s corbeaux. Ces <strong>de</strong>rniers supportaient-ils,<br />
participaient-ils <strong>de</strong> la cheminée du premier étage, en tous cas les altimétries<br />
concor<strong>de</strong>nt pour les placer dans <strong>de</strong>s aménagements médiévaux, au niveau du<br />
plancher du premier étage. La présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pierres superposées pour leur<br />
mise en oeuvre suppose <strong>de</strong>s corbeaux en console. <strong>Le</strong>s <strong>de</strong>ux plus gros se trouvent<br />
<strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong> la cheminée alors qu’un troisième est intermédiaire. Un<br />
<strong>de</strong>rnier corbeau doit être supposé en symétrique (Fig. relevé du mur 7).<br />
Ce niveau, après dégarnissage <strong>de</strong> ses maçonneries par les Ateliers <strong>de</strong> Canteloube<br />
a révélé la présence <strong>de</strong> lices sur les murs sur rue et sur cour. Celles-ci ont été<br />
découpées à l’occasion <strong>de</strong>s percements d’ouvertures successifs. Sur le mur 2<br />
notamment n’en subsiste que <strong>de</strong>s tronçons (Fig. 35 à 37).<br />
Une poutre dont la position permettait déjà <strong>de</strong> suspecter son ancienneté s’appuie<br />
sur ces pièces <strong>de</strong> bois. Elle est intégralement conservée et possè<strong>de</strong> encore <strong>de</strong>s<br />
vestiges d’un pan <strong>de</strong> bois divisant le rez-<strong>de</strong>-chaussée. Elle se trouve entre les<br />
portes 3 et 4 (Fig. 34 à 36).<br />
<strong>Le</strong> mur 7 au <strong>de</strong>uxième étage révèle la présence d’une ouverture bouchée. Elle<br />
est couverte en plein cintre et possè<strong>de</strong> une feuillure (hauteur 1,20 m visibles,