Bulletin N° 4 - Louis-xvii.com

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TABLE DES MATIERES La maladie, le décès et les obsèques de Louis XVII à Delft 3 Tableau chronologique 26 2 Pages Itinéraire de la famille princière 27 La tombe de Louis XVII 28 Acte de rectification du nom de Bourbon 30 Tableau généalogique 34 BIBLIOGRAPHIE La maladie, le décès et les obsèques de Louis XVII à Delft(1845à) Paris, H. Daragon, 1907, in-8, 36 p. br.. orné d’un portrait par Otto Friedrichs. Louis XVII reconnu Documents authentiques. Paris, Lib. d’éducation A. Hatier, 32 p. br. 111 Savilane Louis XVII et la Hollande La Légitimité, 1886, n° 13 à 22. La Reine Emma de Hollande La Légitimité, Janv – Fev.- Mars 1934, pp. 11-13 Etude de l’itinéraire de Louis XVII L. Champion et Romaney La Légitimité, 1932, pp. 409-411
LA MALADIE, LE DÉCÈS ET LES OBSEQUES DE LOUIS XVII A DELFT (Hollande) Le 25 janvier 1845, Louis XVII, venant d’Angleterre, débarquait à Rotterdam dans l’intention de traverser la Hollande pour gagner la Suisse, où il devait s’entendre avec le Gouvernement au sujet de la vente de quelques unes de ses remarquables inventions militaires. Il serait trop long de raconter ici 1 par suite de quelles circonstances Louis XVII fut amené à se fixer en Hollande. Il suffit de savoir qu’il fit, à Rotterdam, la connaissance de van Buren, l’un des plus célèbres avocats du royaume, qui devint son ami et le principal promoteur de son établissement définitif dans les Pays-Bas. Van Buren mit l’illustre Proscrit, comme l’appelait de Joly, dernier ministre de la Justice de Louis XVI, en rapport avec son gouvernement pour doter la Hollande de ses inventions de défense et d’attaque militaires qui furent à cette époque et pour l’époque, d’une importance de tout premier ordre. A ce sujet, l’illustre van Buren s’exprime comme suit dans son témoignage intitulé : Déclaration de Mtre H-J. van Buren, jurisconsulte à Rotterdam, concernant la personne prétendant être Charles Louis de Bourbon, duc de Normandie 2 : « nous nous rendîmes le 19 mars à Vreda où nous fûmes reçu (sic) par le Gouverneur 3 qui, après avoir eu un entretien avec Monsieur Charles- Louis, dans lequel il s’assura de ne pas avoir à faire à un aventurier, mais à un homme d’un génie extraordinaire, convoqua l’Etat-Major de l’Académie. « Cet Etat-Major se composait alors d’un Major de l’Artillerie, commandant de l’Académie, de deux Capitaines d’Artillerie et de Génie, d’un Capitaine de Marine et de deux Lieutenants, auxquels Monieur de Bourbon fut présenté. « Lorsque la conférence eut eu lier et les modèles des obus, des bombes et des fusées eurent été exposés, l’importance en fut reconnue, et je reçus l’assurance qu’il s’agissait d’une affaire sérieuse et de grande portée. « En outre on avait décidé comme première épreuve de prouver la possibilité du non-recul des fusils et des canons. « Nous convinmes que je pouvais m’adresser au Gouvernement pour cette affaire réellement importante pour l’art de la guerre. « Je m’adressais donc au Ministre de la Marine 4 qui trouva la chose assez importante pour en faire l’expérience ; et me dit qu’il consulterait à cet égard son collègue le Ministre de la Guerre. 5 « Ces messieurs résolurent d’autoriser le Gouverneur de l’Académie à faire des expériences avec le fusil, les fusées, les mines, etc.., aux frais de l’inventeur, mais que le Gouvernement accorderait le terrain nécessaire. ; » Ces expériences eurent un brillant succès, comme en témoigne un acte officiel dont voici les principaux passages : « les soussignés, officiers de l’armée Néerlandaise, certifient que Mr de Bourbon leur a demandé d’examiner quelques unes de ses inventions pyrotechniques… 1 Cela a été dit dans la correspondance intime et inédite de Louis XVII, T. II, p. 38 et suivantes. 2 Cette Déclarationn, in-folio, s.l..n. (Rotterdam ….) est actuellement rarissime. 3 Seelig, le Gouverneur de l’Académie militaire de Breda 4 Vice-Amiral Rijk 5 Général List 3
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