Conclusion - CCAS

SoLidaireS et mutuaLiSteS !
dans les Bouches-du-rhône, les relations
sont anciennes entre la CmCaS marseille et
le mouvement mutualiste. une histoire
d’amour selon la présidente du grand Conseil de
la mutualité, Nicole allais.
Mutualistes marseillais, unissez
vous ! Face aux déficits de
la S écurité sociale, à la casse des régimes
spéciaux, aux appétits du marché
de la finance et des assurances
privées, l’heure est au resserrement
des rangs.
Né d’une volonté politique au lendemain
de la Seconde Guerre mondiale,
le système de santé publique va mal
en France et à Marseille. La crise issue
du premier choc pétrolier de 1973 n’en
finit pas de peser sur la Sécu et par
ricochet sur le mouvement mutualiste
phocéen : les premiers déremboursements
de médicaments en date de 1976,
la réduction du nombre de lits dans les
hôpitaux depuis 1978, la création du
forfait hospitalier en 1982, la CSG en
1990 et dernièrement la CMU et la loi
Santé-hôpital…
CCASinfos 313 - Juin 2010
Idéologique, la bataille du gouverne -
ment Fillon et du Medef vise à alléger
le coût du travail et à réduire les politiques
sociales.
Dans ce contexte, la CMCAS Marseille
et la Mutieg ont su établir des relations
privilégiées dans cette région pour faire
vivre les valeurs de solidarité. « Nous
avons un passé concomitant et sommes
tous nés de la même histoire », rappelle
Nicole Allais.
En 2010, la mise en commun des moyens
permet d’offrir aux agents des IEG –
actifs et retraités – et à leurs familles
un accès à des soins de qualité. Avec
200 000 adhérents, le Grand Conseil de
la Mutualité protège près de 400 000 personnes,
réservant « un accueil privilégié
aux agents des IEG et leurs familles ».
Avec 22 centres de santé et laboratoires
d’analyses répartis sur le territoire de
la CMCAS Marseille, la réponse médicalisée
est effective 24h/24 et 7j/7.
Contrairement à ce que considère la
Commission de Bruxelles, et comme le
martèle Nicole Allais : « On n’est pas une
assurance ! » Puis d’ajouter : « Nous assumons
la permanence des soins dans des
secteurs en déficit médical comme le 15 e
arrondissement de Marseille, Port-Saint-
Louis-du-Rhône ou Port-de-Bouc. »
À Marseille, comme dans le reste de
l’Hexagone, l’offre médicale publique se
réduit et le secteur privé est de plus en plus
conquérant. Plus que jamais, il y a urgence
à renforcer les liens mutualistes.
Âgé de 69 ans, André Gelly milite au sein des activités sociales de la CMCAS
Marseille depuis 1973. Membre du conseil d’administration de l’association
La Chrysalide Marseille créée en 1958, il accompagne les familles d’enfants
handicapés : « Ma plus grande satisfaction est de pouvoir obtenir des places
d’accueil médicalisées en foyer de vie ou en maison d’accueil spécialisé,
mais les besoins sont immenses. » En 2010, 35 familles bénéficient de
la convention passée entre la CMCAS Marseille et l’association qui accueille
1 280 personnes handicapées mentales au sein de ses 37 établissements.
www.chrysam.fr
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