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vins acides comme des sécrétions Il n’y aura plus de Pardon et Les bêtes meugleront aux portes des abattoirs remplis de cri de sang et de terne épouvante Où la vitesse d’exécution sera pourtant devenue telle qu’on y mourra vivant Encore. Toujours. Vivant. Ça laissera du temps pour une ultime réflexion Viendront des temps où les vibrions se multiplieront plus vite que la perfection des microscopes ou des plasmatrons dont des laborantins myopes Hypermétropes Amblyopes testeront Mais un peu tard la nocivité des rayons et Des usagers de la Compagnie des Téléportations resteront pour Toujours disséminés en des zones indécises Des sphères intermédiaires et grises Ils seront recherchés avec application mais Les familles des victimes seront Encore Toujours aussi viscéralement aussi ordurièrement procédurières et L’on perdra du temps Tout ira de travers à la suite d’une élection de Deux séances plénières d’un comité d’experts et Des associations de couillons hurleront Mais de quel droit et Dans le désert du Nouveau Mexique on aura repéré un certain cratère À un certain endroit La jeunesse filera droit. En Enfer. Elle connaîtra la musique sans en avoir le droit et puis Encore Encore une fois Tu seras là Tu t’excuseras Tu demanderas Pardon Tu n’y croiras pas Tu penseras Pauvre merde Sale con et ça tu le croiras et Tu diras encore Toujours avec le même sale accent brabançon Tu essayeras de toucher mon avantbras et même Tu y parviendras tu prendras un gnon et Tu repartiras. Pour Toujours. Tu le jures Raison pour laquelle je changerai mes serrures Je prierai pour que ça dure. Cfr infra. Comprenne qui pourra. À croire que tu aimes, hein ? Que tu aimes çà, les gnons les horions les domestiques bastons et Je me réjouirai tout haut parce que malgré ta vaste culture Tu n’as pas encore fait l’acquisition du mot Tronçon dans quelqu’un de tes sales bouquins dans quelque magasin où ton vocabulaire a récemment découvert Achats pour remplacer Commissions (tu as eu une Ristourne une Réduction et Il faudra que je t’apprenne le sens du mot Tronçon Il suffira d’attendre comme Toujours que tu reviennes Encore Jusque-là les quanta poursuivront leurs chemins ordinaires Les fonds marins auront plaisir à déjouer toutes sortes de prédictions [20]
La réincarnation de Wegener en perdra la raison et Il y aura la dissolution de l’Ordre de la Jarretière Quelques séniles croulant sous les cancers les phlegmons les ulcères en perdront l’usage de leurs dernières fonctions À moins que ce ne soit en besognant leur chambrière et Le moindre lumignon s’exprimera soudain en années-lumière et Le jazz selon la critique aura atteint le fond et D’immondes histrions hypertrophiés du vocal sphincter viendront mutiler Homère ou Heiner Müller sur la non-scène du non-festival d’Avignon Ils seront suivis avec onction des balcons à jambages de la demeure non-papale ou Jean-Paul III Coprophage sera venu goûter l’air de la saison et l’étron théâtral mais Qui se souviendra de Clément VI de Benoît XII Les États encourageront toutes sortes de réunions et de partouzes et L’on reparlera de la Pornocratie des étranges religions venues comme des maladies du fond des plaines de l’Asie de Serge III de Landon Ier d’Agapet II et Jean XII qui deviendront les idoles tantouzes de nouvelles hérésies et Les cures retentiront du bruit des ballets roses Le langage aura subi d’étranges métamorphoses L’arbitraire du signe trempera dans le formol au musée linguistique de Formose à côté de molles gibbosités d’étranges embryons d’enfants défoliants défiant la raison Des laves épaisses feront voir des rougeoiements aux longues villas roses promises à la destruction Les sept fléaux d’Égypte seront d’aimables soties et feront la joie des vieillards et des petits garçons On manœuvrera l’Orgasmatron d’un seul doigt Celui que le fion des petits garçons n’emploiera pas On pèsera la semence On jugera sans concessions certaines assonances et puis Encore Tu seras là Tu glisseras ton éternité sous mon paillasson C’est comme cela que tu te passeras de ma clef et Tu demanderas Encore Pardon comme Toujours Pardon Je te hais Tu iras prendre une douche dont Tu reviendras Dieu sait pourquoi couverte d’une couche de henné et Ne sachant quoi faire de ta bouche Tu prononceras comme Toujours le mot Éternité et Moi je te regarderai Je te regarderai parce que je sais qu’il n’y aura toujours rien à regarder sur le trottoir d’en face Je penserai vaguement aux vagues bolides là-haut fonçant au Visible et à l’Invisible Je deviendrai rapidement extrêmement d’abord irascible. Puis très méchant. Tu seras sortie dans [21]
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