Numéro 14: Septembre - Octobre 2007 - VOL A VOILE MONTAGNE ...

LE MOT DU PRÉSIDENT :
Les belles journées se faisant de
plus en plus rares ( et encore, on se demande
si il y en a vraiment eu cette
saison … ), le temps libre est consacré à
différentes tâches hivernales et à la préparation
de l’Assemblée Gé- nérale qui
aura lieu le samedi 15 Décembre. Le lieu n’est pas encore tout à fait défini mais comme
des animations sont prévues, je pense qu’on va terminer dans l’atelier, seul endroit
où on peut faire à peu près ce qu’on veut et jusqu’à l’heure qu’on veut.
Quelques nouvelles cependant depuis Ascendances n°13. Les ailes du K13 2078
sont en cours de rentoilage depuis 2 semaines et les travaux avancent très rapidement.
Le mécano supervise tout ça et Jean-Claude Vidal et Jean-Paul Vincent viennent
l’aider tout au long de la semaine. La bête sera largement terminée pour la venue
du prüfer début Décembre. Le 0242 devrait subir le même traitement vers le mois
de Mars et nous sommes déjà entrain de réfléchir à ses futures couleurs ….
Olivier Guitton et Jacques Kuhl ont également commencé leur qualif remorqueur.
Ce sont 2 habitués du terrain tant en avion qu’en planeur. Ils sont également
candidats pour un stage instructeur dans le courant de l’année prochaine.
L’arrivée de Bernard Melleton dans le courant du premier trimestre 2008 va
nous permettre d’avoir une meilleure efficacité dans la gestion de toute la partie
vol ( suivi des élèves, des brevetés et des candidats instructeurs et remorqueurs ).
Concernant ce dernier point, si certains d’entre-vous sont fanas pour franchir le
pas et venir renforcer l’équipe, n’hésitez pas à venir nous voir et à nous en faire
part.
Une très bonne nouvelle pour continuer. Dominique Amat construit un Midour
depuis plusieurs années et le chantier va toucher à sa fin dans le courant de
l’année prochaine. Certains clubs ( Nogaro, Moissac, Pons ) sont équipés de ce
type de machine et ses performances sont largement supérieures à celles d’un
Rallye. De plus, son statut de CNRA rend son entretien beaucoup moins lourd et
contraignant pour le club et nos mécanos. Le principal avantage est de ne pas
être obligé de faire appel à une Unité d’Entretien Agrée et les coûts en sont donc
diminués d’autant. Dominique est favorable à un accord pour la vente du Midour
à VVMN. Il se propose également de nous reprendre le Rallye. Je vous laisse imaginer
le ballet des 3 remorqueurs ….
Par contre, toujours aucune nouvelle concernant notre AOT qui
arrive à échéance le 15 Novembre prochain ...
Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des évolutions.
En attendant, bons vols à toutes et tous, la pente devrait nous régaler
un peu avant la fin de l’année.
Frédo.
N°14 : Septembre - Octobre 2007
Le Bulletin d’Information de Vol à Voile Montagne Noire
EDITO : À peine 1 mois et demi après la parution du numéro spécial été, revoilà ascendances ! Ce numéro d’automne est encore
plus copieux que le précédent, mais jusqu’où s’arrêtera la rédaction? Elle s’est même résolue à embaucher un nouveau mercenaire
de l’écriture : Olivier Guitton. C’est déjà l’automne… Il est vrai qu’avec la météo de l’année les saisons ne représentent
plus un référentiel fiable ! Félicitons nous cependant : malgré la mauvaise météo, nous avons dépassé les 2000 heures de vol cette
année : Bravo à tous.
INSCRIPTIONS :
Nous finissons l’année à 87 inscrits. Les
inscriptions pour 2008 sont déjà possible
.
ACTIVITE :
Heures totales au 26 Octobre :
2050 heures
Dont :
Club : 1500 heures
Privés : 433 heures
APPARAT : 117 heures
Les 2000 heures sont passées !

DU CÔTÉ DES HANGARS :
UN NOUVEL ARRIVANT : LE TANGO 2
Un nouveau LS1 D vient de rejoindre les rangs de VVMN, le F-CDVC, immatriculation
de concours Tango Tango a quitté début octobre Gap pour la Montagne.
Après une opération d’enlèvement éclair menée de mains de maitre par la branche
action de votre CA, ce magnifique LS1, concurrent au mondiale de Vrsac en
Yougoslavie en 72, a rejoint son frère Hôtel Charlie dans le hangar mistral.
Il vient ainsi apporter un coup de pouce non négligeable aux autres monos
déjà bien sollicités, et cela à moindre frais ! Ceux qui l’ont essayé l’apprécient énormément,
venez vite l’essayer ! Et en plus comme tous les LS1d, il peut agréablement
servir de bar !
DESSINE MOI UN K13 :
LE D-2078 REFAIT PEAU NEUVE :
L’emblème de notre flotte vient
de rentrer à l’atelier pour un
rentoilage des ailes. Ne vous inquiétez
pas il gardera sa robe
jaune orangée qui lui est si particulière
!
Notre Papy va bientôt lui aussi passer entre les mains de Bernard,
on lui posera une roue avant, un nouvel entoilage et
donc une nouvelle peinture, pour cela voici une vue d’artiste
de sa futur déco : Il arborera lui aussi une base de couleur
jaune.
JOYEUX ANNIVERSAIRE :
Septembre : Patrick Jouvet le 2, Julien Bernage le 8, Bernard
Gabolde le 17, Philippe Monrozies le 20.
Octobre : Stéphane Soulet le 5, Bernard Pédussaud le 19, Mickael
Millet le 21.
Novembre : Fabienne Jarrige le 12
Décembre : Geoffroy Marguier le 14 et Damien Bellamy le18

RESERVEZ VOTRE 15 DÉCEMBRE :
L’AG ET LA SOIRÉE VVMN
Le 15 décembre prochain a lieu d’Assemblée générale de VVMN, ça vous le savez, le secrétaire vous a déjà envoyé la
convocation. Mais ce que vous ne savez peut être pas c’est que l’AG sera suivi d’un diner spectacle. En effet, le 15 décembre
est la date choisie par le comité d’animation pour une super soirée. Au programme : des sketches, de la musique
et de l’humour, et bien sûr la remise des prix de la coupe VVMN qui récompensera le pilote le plus assidu de l’année
2007. Le tout sera bien entendu agrémenté d’un apéritif et d’un repas. Venez nombreux et n’oubliez pas de vous inscrire
!
LA SOIRÉE DU 27 OCTOBRE :
L’automne est arrivé et avec lui les bonnes soirées
gastronomiques. Le barbecue a été rangé mais ce n’est
pas pour ça que les soirées sont arrêtées ! Pour preuve
le 27 octobre dernier, nous étions une bonne trentaine à
STAGE D’HIVER À SAINT AUBAN
Afin de bien commencer la saison , le comité
d’animation a jugé de bon d’organiser un petit stage
de vol montagne et de décrassage au CNVV, le Centre
National de Vol à Voile de Saint Auban sur Durance
dans les Alpes de Haute Provence. Ce stage s’adresse à
tous les membres du club de tous niveaux et étant au
minimum lâché. Vous pourrez
voler sur des machines top niveau
tout en profitant de l’expérience
des instructeurs du
centre national, notamment
lors des briefing du matin.
Cette opération est organisée
en coopération avec
l’Aéroclub de l’Estuaire de la
Seine (oui oui les normands qui
viennent à Argenton l’été).
partager un poulet vallée d’auge (cuit dans du cidre
pour les incultes) qui avait profité de l’après midi de vol
pour mijoter. Nous avons d’ailleurs accueilli pour la journée
et pour cette soirée la section vol à voile d’airbus
qui a pu gouter, en plus du punch à l’ambiance si chaleureuse
de notre club ! Rentrant en voiture, ils n’ont
malheureusement pas pu connaitre toutes les traditions
de la Montagne Noire comme par exemple l’intronisation
de cardinal PAF...
Le fait d’y aller à
plusieurs garantit une ambiance
des plus sympathiques
et croyez moi, le mois
de février permet des vols
vraiment sympas au départ
de Saint Auban
(comme le montrent les
photos !!).
Nous espérons remplir
tout le centre et disposer
ainsi de tarifs attractifs.
Pour l’instant le prix n’est pas encore fixé.
Les dates exactes du stage sont du 18 février au
2 mars. Les meilleurs en maths ont déjà remarqué que
cela fait deux semaines ! Vous pourrez alors choisir à votre
guise la semaine que vous préférez.
Pour tout renseignement demander à Julien Bernage.

LE MOT DU (FUTUR) CHEF PILOTE.
Par Bernard Melleton
Dans sa grande sagesse, votre
comité directeur a pris lors de sa réunion
du samedi 20 octobre la décision
de me nommer chef pilote du
club. Je remercie ses membres de la
confiance qu’ils m’ont accordée, et
c’est avec joie qu’au mieux de mes
possibilités, j’aiderai VVMN en mettant
à la disposition du plus grand nombre
mon expérience de l’instruction et
des examens.
Tout d’abord, je n’accepte de
remplacer Philippe LEGUEVAQUE que
parce qu’il en a évoqué la nécessité
professionnelle, ne pouvant confondre
ses activités au plus haut niveau
fédéral en matière de formation et de
Sécurité avec celle de Chef Pilote bénévole
à La Montagne Noire. Je tiens
à le remercier et lui tirer un grand
coup de chapeau pour son total dévouement
à la cause du vol à voile
depuis de nombreuses années et en
particulier à notre club. Mais il n’a pas
encore fini de nous aider, loin s’en
faut ; et je compte bien utiliser ses
compétences fédérales à notre profit.
Etant à la DGAC dans une situation
juridique tout aussi délicate que celle
de Philippe, puisque chargé du
contrôle des associations et des instructeurs,
j’ai accepté de « jouer ce
rôle » dès que ma liberté d’action aura
été retrouvée pleinement, à savoir
aux alentours du premier trimestre
2008.
Je tiens cependant à rassurer les
sceptiques. La fonction de Chef Pilote
continuera à être exercée alternativement
dans les mois à venir tant par
Philippe que par moi-même en fonction
de nos disponibilités respectives.
Et puis le centre continuera à fonctionner
même si nous ne sommes pas
là. C’est le cas tous les jours de la semaine.
Comment définir ma vision de la
mission qui m’a été confiée ?
J’entrevois déjà quelques pistes
qui devraient assurément apporter à
notre mode de fonctionnement certaines
orientations dont je vais essayer
de vous dresser les grandes lignes.
Tout d’abord par un rôle de
conseil qui doit porter sur les objectifs
à atteindre :
- En ce qui concerne les instructeurs
:
-Suivi de la progression des élèves
et des pilotes brevetés, qu’ils
soient en cours d’acquisition de certificats
de performances ou qu’ils les
possèdent déjà. Un pilote doit sans
cesse perfectionner son savoir et chaque
vol doit faire l’objet d’un nouveau
challenge. J’ai quelques idées
sur le sujet.
-Harmonisation des méthodes
de travail afin qu’il n’y ait pas
de divergences flagrantes entre les
discours des instructeurs. Les élèves
doivent ressentir qu’il y a du professionnalisme
dans l’instruction. J’essaierai
de fidéliser le couple instructeur-
élève en attribuant au maximum
2 instructeurs à chaque débutant, le
troisième éventuel étant un responsab
l e c h a r g é d u c o n t r ô l e
(obligatoirement ITV) du suivi de la
progression de cet élève. Et rappelons
nous que le bénévolat n’exclut
pas la rigueur. En tous cas, j’y veillerai.
Une formation de qualité est synonyme
de satisfaction pour les pilotes de
tous niveaux, donc de reconnaissance
par une fidélité renouvelée envers
l’association.
- J’établirai dans les prochaines
semaines une progression machine
avec des objectifs clairement définis
pour chacune d’entre elles. Exemple :
on ne fera pas de LS4 sans avoir effectué
X heures de Pégase et Y atterrissages
avec au minimum le brevet D
complet. Chaque passage vers un
nouveau planeur doit être mérité et
sera systématiquement soumis à une
progression et un contrôle en double
commande sur un nouveau biplace.
Le TWIN 2 que nous recherchons fera
l’affaire dans bien des cas avec notre
JANUS.
- D è s q u e p o s s i b l e
(probablement début 2008), je reprendrai
à mon compte le planning
des instructeurs et remorqueurs afin
de débarrasser le président de cette
tâche qui ne lui incombe pas. Merci à
Frédo d’avoir réalisé cet important et
indispensable travail qui a permis à
tout le monde d’y voir très clair dans
les jours de présence de l’encadrement,
et particulièrement dans la programmation
des stages. Concernant
ces derniers, je propose que chaque
instructeur n’ait pas plus de 3 élèves
par stage. Si nous faisons tourner 2 à 3
biplaces en école de début chaque
jour, 1 en perfectionnement (niveau 2
du vol à voile) et le dernier sur la campagne
(niveau 3), nous pourrons absorber
sans problème avec l’encadrement
nécessaire les demandes de
stage. De plus, afin de conserver une
réelle motivation à instruire, chaque
moniteur qui donnera de son temps
aux stagiaires devrait pouvoir faire du
monoplace un jour par semaine.
De ce qui précède, l’on peut
d’ores et déjà penser que je serai vigilant
sur tout ce qui touche au bienêtre
des bénévoles qui font que nous
sommes heureux de vivre le vol à voile
à La Montagne Noire.
- Concernant la discipline des vols,
je demanderai à chacun de prendre
en compte les règles de sécurité strictes
que je développerai prioritairement
en réunion d’instructeurs. C’est
à eux de donner l’exemple et chacun
de leurs agissements « sortant de la
norme » peut être observé et restitué
avec beaucoup moins de réussite.
- Je veillerai à une juste discipline
en ce qui concerne la participation
de tous au fonctionnement de la piste.
Certains pilotes venant régulièrement
en « clients » se verront si nécessaire
expliquer en quoi consiste le travail
en équipe. Eviter la sortie ou/et la
rentrée des planeurs, regarder les autres
se défoncer à aller chercher les
câbles ou les copains qui viennent de
se poser sans lever le petit doigt, sont
des pratiques que je m’efforcerai de
faire disparaître. Nous sommes tous
logés à la même enseigne en tant
que bénévoles. Je serai exigeant tout
en faisant preuve de souplesse. Ce ne
doit pas être le bagne de venir voler
à La Montagne, bien au contraire.
Mais la merveilleuse ambiance qui y
règne ne sera pas plombée par ce
genre de pratique.
- Au plan personnel, j’attacherai
une grande importance à collaborer
« étroitement » avec Bernard PE-
DUSSAUD que je salue pour son intense
activité et sans qui nous aurions
bien des difficultés à voler. Un mécano
Bénévole qui passe en moyenne 6
jours par semaine à entretenir nos machines
doit être protégé. Chacun doit
en être conscient et donner de son
temps pour aider…….Un sondage réalisé
il y a quelque mois quant au
fonctionnement du club devrait rappeler
à chacun ses engagements, et
pour ceux qui ne le sauraient pas ou
qui l’auraient oublié notre mode de
fonctionnement.
La planification « intelligente »
des visites nous permettra de gérer au
mieux la nécessaire programmation
des stages. Le parc est largement dimensionné
pour satisfaire le plus
grand nombre. Il reste à redonner à
certains planeurs une cure de jouvence.
C’est avec la collaboration d’une
équipe dévouée et en laquelle Bernard
aura donné sa confiance que
ce travail pourra être réalisé dans des
délais raisonnables. Regardons ce qui
se passe actuellement avec le D
2078. Un immense bravo aux
« arpètes ».
J’arrêterai là mon propos en
adressant également un grand coup
de chapeau à l’équipe du conseil
d’administration, travailleuse de l’ombre
qui m’a proposé de la rejoindre.
Tout en étant conscient des difficultés
que représente la tâche qui
m’est confiée, je ferai tout pour que
notre activité se développe dans le
plus grand respect des règles de rigueur
et de sécurité qui font que notre
sport sera reconnu par les autorités
comme un élément incontournable
en matière éducative.
Et en guise de conclusion, je
vous souhaite de réaliser plein de
beaux vols….en sécurité.
Bernard MELLETON

LE TEST DU MOIS : LE SLINGSBY T-
21B
Par Julien Bernage
Tous d’abord un peu d’étymologie.
Vous ne connaissez pas
ce mot? Bande d’incultes gorgés
de moscatel, votre magazine même
s’il est gratuit et plein de fôtes
d’hortograffe se doit de vous cultiver.
Donc je disais un peu d’éthylisme…
Le slingsby vient de l’anglais
comme sa cocarde l’indique, il se
décompose en deux, tout d’abord
sling- qui veut dire fin, si si c’est du
vieille anglois, le L s’est par le temps
transformé en TR et -by qui veut dire
biplace. Replaçons nous dans le
contexte historique pour comprendre
ce nom qui fait rire les cultivés
et biens nantis. Nous sommes en 43
sur un petit terrain d’Angleterre à
boire du thé devant un spitfire, on
étudie la possibilité de faire un but
fixé de l’autre coté de la Manche
avec des machines ballastées par
40 parachutistes et une jeep, et cela
avec des pilotes quelque peu
inexpérimentés. Il faut former ces
jeunes impétrants qui comptent
bien prendre leur revanche sur les
allemands détenteurs de tous les
records en la matière. C’est dans
ce contexte de compétition que le
slingsby T21 fut conçu : pour former
à la performance et l’excellence
requises par la RAF, d’où son surnom
de planeur fin biplace. Le T
c’est parce que les anglais en boivent
à 5h et le 21 parce qu’il s’était
planté 20 fois avant.
Plusieurs dérivés de cette
merveille de technologie on vu le
jour : le T-31 en tandem et le T-51
qui se trouble au contacte de
l’eau.
La petite histoire finie, penchons
nous sur notre exemplaire. Il
faut reconnaitre que ses 50 années
l’ont marqué, de la finesse, on ne
retient que la taille de la poignée
d’AF.
Il garde cependant sa magnifique
robe haute visibilité permettant ainsi
aux autres usagers du ciel de le voir
et ainsi de s’écarter et laisser place
au malheureux élève essayant de
faire évoluer sa machine. Il est donc
rouge, et même rouge vif avec les
ailes peintes dans une peinture alu
faite pour tromper l’ennemi quant
aux matériaux de construction. Car
le slingsby T21 est en bois et en toile,
avec par ci par la quelques pièces
en métal histoire de faire « vrai », des
pièces bien peu utiles comme les
barres de commandes et autres axe
de roue.
Comment qualifier l’esthétique
du slingsby? Un nez trop court et trop
large des ailes positionnées en haut
d’un mât, une section de fuselage
rectangulaire et deux magnifiques
haubans pour éviter de perdre les
ailes, de ce coté ci de la manche
nous avons coutume d’appeler ça
un étron… Certains trouvent son aile
belle, ah les miracles du contreplaqué
dans l’industrie oculaire ...
Sortons la bête du hangar de
l’APPARAT où elle a élu domicile. Attention
! la manutention au sol n’est
pas aisée, l’aile opposé à 3 bons mètres
de haut peut facilement toucher
le toit du hangar.
Il est temps de faire un peu
d’exercice et d’emmener la bête en
piste 30, un petit kilomètre à l’aile ne
fait pas de mal ! C’est là votre
deuxième erreur (après avoir choisi
de voler par ce temps glacial de 20 °
C, mais nous en reparlerons plus
tard), surtout si vous êtes petit (là il a
fallu que je demande avis de la moitié
de la rédaction, NDLR). En effet la
position normale du porté de l’aile
du slingsby est à 1 mètre 80, et tenir
une aile aussi grande non horizontal
revient à porter un âne mort qui aurait
bouffé une famille d’enclumes
ou un bergfalke au choix !). Si vous
mesurez moins que cette limite fatidique,
je compatis. Non c’est vrai, ça
n’a pas du être facile tous les jours,
surtout à Euro Disney devant le panneau
« désolé mon grand mais tu es
trop petit »… En tout cas la rédaction
a une solution pour toi pour
pouvoir mettre en piste, c’est la
technique dite de la « Mama africaine
» avec quelques serviettes sur la
tête et l’aile au dessus. Si vous êtes
plus grand, demerdez vous !
Et bien voilà, vous êtes en piste, vous
pouvez larguer et enlever la petite
roulette de queue, il est temps de
faire la prévol, mas à l’envers : le
planeur en plus d’être anglais et
d’avoir perdu la coupe du monde
est susceptible. Rien de bien compliqué,
tout ce qui est à observer est
bien visible de l’extérieur : goupilles,
renvois de gouvernes, axes, haubans,
et le tout sans oublier la fameuse
super promo du mois chez
Marks & spencer sur les trappes de
visite. Autre curiosité que vous auriez
pu découvrir avant si c’est vous qui
l’avez attaché : la présence d’un
crochet tost et donc allemand sur
ce fleuron de l’artisanat britannique,
si Churchill voyait ça…
Il est temps de s’installer à
bord , mais là on commence à avoir
un certain doute quand à son affiliation
anglaise. Point de ronce de
noyer, de cossus sièges en cuir où
l’on pourrait négligemment poser sa
veste en tweed entre deux parties
de golf. L’intérieur de ce petit coupé
deux places est à cent mille
lieues des standards de l’automobile
anglaise dont s’enorgueillissent Roll
Royce ou Jaguar. Un vert couleur
barrière appliqué au pinceau orne

ce cockpit de bois peu précieux, le
tableau de bord peu fourni et des
vide-poches ridicules et surtout
sans porte flute de champagne
viennent terminer le tableau. Heureusement
les repose-bras en sky
sont la pour redonner un air chic à
l’ensemble.
Katia disait dans le père noël
est une ordure : « c’est laid mais
c’est confortable », mais malheureusement
ce n’est pas le cas du
slingsby… Ce n’est qu’une fois à
l’intérieur que l’on comprend la
présence de cette machine dans
le sud ouest : elle a tout bonnement
été achetée en collaboration
avec le musée de la torture de
Carcassonne ! Tout est fait pour
rendre le séjour inconfortable pour
une personne dépassant le mètre
80 si indispensable pour mettre en
piste : siège à la dureté d’un banc
d’église, genoux dans le tableau
de bord, une gîte digne des voiliers
de la coupe de l’America, sans
oublier la promiscuité avec le passager,
pour peu qu’il partage cette
joie de savoir avant les petits
quand il commence à pleuvoir.
Bref c’est l’enfer, à tel point que
vous avez déjà oublié les difficultés
à rentrer dans la bête.
Ça y est vous êtes à bord?
Vous pouvez ressortir pour vous habiller.
Car partir en slingsby se mérite
et exige un équipement de cosmonaute
: casque en cuir, gants,
lunettes, écharpe, combinaison,
profitez en pour aller chercher la
radio à l’APPARAT que vous venez
d’oublier.
À nouveau en place, il y a
moins de place avec toutes ces
épaisseurs supplémentaires ! Il est
temps d’accrocher le câble, on est
pas là pour rigoler !
C’est le rallye qui vient gentiment
se positionner devant la lourde
machine, refusez le DR400 si
vous tenez à la vie ! Vous venez de lever
le pouce, c’est parti pour 7 min
d’enfer. Car voici le vrai point noir d’un
vol en slingsby : le remorquage. Il est
vrai que certains remorqueurs comme
Olivier Guitton essaient de transformer
cette étape en treuillée, mais quand
même. Le remorquage en Slingsby,
s’apparente à un accouchement difficile
: C’est long, c’est difficile, il faut forcer
de toutes ses forces, on ne peut
même pas parler, on sent que ça va
nous couter cher et au largage on se
sent plus léger, tout parait plus calme,
plus doux, bref il va falloir apporter une
bassine d’eau bouillante faire bouillir
du linge ! L’alti indique 900 mètres, vous
venez de perdre 18 centièmes et 2 ans
d’espérance de vie par virage de plus
de 20°. Mais maintenant tout est calme,
on peut se parler, contempler le
paysage compter les doigts qui n’ont
pas été gelés par le remorquage. Car
le slingsby est également une merveilleuse
machine à convertir les degrés
Celsius en degrés Kelvin.
Une fois seul, le slingsby se révèle
très manœuvrant, il faut dire qu’en volant
à 50 km/h, ce n’est pas dur de
tourner dans un mouchoir de poche !
Mais attention avec toutes vos évolutions
vous vous êtes retrouvés bas, car il
est vrai, le slingsby a la finesse d’un parpaing…
Ce n’est pas pour rien que
c’est un planeur de la RAF, la Royal Aéro
Frein… Il parait même qu’il fut également
la base de l’instruction des astronautes
de la navette spatiale.
Il est temps de reprendre les choses
en main car nous voila à 650 mètres.
« Arrête de ramer t’attaque la falaise
» comme on dit en Normandie. En
parlant de rame, il se trouve que cette
brave machine possède un rame décorative
à son bord qui permet outre
de passer pour un crétin de se resserrer
ostensiblement vers le passager, de
préférence de sexe opposé ! Mais
avec tout ça on est toujours bas, et
c’est là ou l’aile du slingsby s’avère efficace
: elle n’a pas été conçue pour
avancer mais pour voler, dans les petits
thermodynamiques longeant la pente il
se révèle redoutable, point besoin
de vario tellement l’air se fait sentir.
Certain disent que le slingsby
est dur à piloter à l’assiette, ils n’ont
qu’à essayer à la fourchette alors.
Mais il est vrai que suivant sa taille,
l’assiette est très différente, en remorqué,
une personne petite peut se
voir en position haute, alors que l’autre
se voit en position normale
(généralement il faut voler avec
Chewb pour rencontrer cette caractéristique
coquasse).
Après ce petit vol, il va falloir
redescendre, facile : il suffit de faire
une ligne droite ! Profitons en pour
essayer les AF, seulement disponibles
en position centrale, donc obligeant
le pilotage main gauche à la personne
de gauche. Tirons la manette :
rien ! Ou presque, Les AF on en effet
très peu d’effet sur la machine, à
part peut être la faire accélérer. On
prévoit le tour de piste en conséquence,
à la manière d’un encadrement
en avion. La vitesse est très faible
(60 en approche) et le toucher
d’une douceur exquise. Et ce n’est
que maintenant qu’on se rend
compte que finalement on a pas eu
si mal au cul. Le fun distillé par le vol
la tête à l’air vous a surement tellement
distrait que vous avez oublié
que vous étiez mal installé et le remorqué
si désastreux est déjà loin !
Reste la facture du remorqué, qui elle
est toujours là...
Comment qualifier le slingsby,
digne successeur de la barque ailée?
On aimerait passer son temps à
le critiquer tellement il est facile de lui
trouver des défauts. Mais il reste attachant,
surtout en tant que témoin
d’une aviation d’un autre temps, on
l’on ne s’efforçait pas d’avoir le planeur
le plus fin du monde, ou juste
l’idée de mettre le cul en l’air était
vénérée. Le slingsby, tout droit sorti
d’un passé ou il fallait avoir des couilles
pour voler, vous permet de vous
prendre pour un aviateur, un vrai, qui
fait tomber toutes les filles, mais à
quel prix !

PORTRAIT :
LE SAVIEZ VOUS?:
Damien Bellamy est le petit
cousin du chanteur de
Muse
Le T-21 s’appelle ainsi car il
a une finesse de 21, il en
est de même pour le Bergfalke
4
Comme tous les week
end, la SWAF ne viendra
pas le 1er novembre
Pour les élèves : des fils de
laines amidonnées (rigides)
sont disponibles chez Phildar
(www.lainedeouf.org)
Sur le bassin de St Ferréol,
quand Ber nage, Jacques
Coule
L’inspecteur Derrick a été
mis sur l’enquête du viol de
la balancine du SF. Une
affaire qui roule
Une dérive de bijave demande
48h d’effort, record
à battre, pour homologation
contacter John
Peter
Quand un pilote vole en
solo sur slingsby, il vole à
droite
Tous les deux mois, la rédaction se permet de dresser un portrait
au vitriol d’un membre actif de VVMN…
C’est au tour de notre président bien aimé, Frédéric Moulinier :
L’insoutenable vérité doit être connue : Le nom Frédéric
Moulinier ne vient pas de la célèbre marque de friteuses et de
robots urineurs hexagonale. Même si sa région de naissance l’aurait
plutôt conduit à une honnête petite carrière d’éleveur d’oies
ou de vigneron aviné, tout cela était sans compter sur la passion
paternelle pour les bérets et l’aviation commerciale avec un
grand A . Son éducation commence tôt, des le berceau
il arbore en alternance un joli béret basque, fierté
de ses parents, et le joli casque David Clarke de son
père… Mais peu à peu, il fallut se rendre à l’évidence :
le petit Fréderic ne supportait pas les voitures de marque
Peugeot. Ces parents en prirent soudainement
conscience en constatant les dégâts sur le haillon arrière
de la 404 break que lui et Flufy, son inséparable épagneul
breton unijambiste, avaient orchestré à grands
coups de rallonge de M200 !
Car voici la deuxième passion de Frédéric. Il ne
la découvrit qu’après la puberté et les marasmes de la
vie de groupe vélivolistique passés. Il fréquentait alors
l’aéroclub de Périgueux. Au fond d’un hangar poussiéreux se découpa
la silhouette si particulière du M200. Le jeune Frédéric ne
put retenir un frisson en voyant les perspective offerte par ce biplace
cote à cote, et puis le M200 c’est foehn ! Désormais c’est
décidé, il deviendra monomaniaque du M200 !
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Jacques
Il continua à suivre les traces de son père, collectionnant
les fana de l’aviation relatant l’histoire d’Air Languedoc,
société qui rappelons le a contribué à l’essor du foie gras en
Loire et cher, réalisant de fréquentes liaison en beech 18 vers
Amboise ou Selle sur Cher pour livrer la précieuse marchandise.
C’est tout naturellement qu’il devint pilote de ligne, bien sur
pour séduire, car un M200 ne fait pas tout.
C’est ainsi qu’après un déroutement raté et des travaux
sur la N128 il se retrouve sur notre petit caillou et en tombe
amoureux. Quoiqu’il arrive, il volera ici, avec ou sans M200 !
Un jour, en nettoyant ses bords d’attaque, il prend soudain
compte de l’injustice de la vie, pourquoi Dieu avait il choisi
ce moucheron et pas un autre ? II se dit mieux vaut mieux lui
que moi! Il décide alors ce jour là de voler le plus bas qu’il peut
car, c’est bien connu, les mouches ronds volent haut.
Reste sa phobie des voitures Peugeot, il entrepris alors une thérapie
consistant à acheter tous les modèles de la marque, il
cherche toujours la voiture parfaite, à grands coups de saillis
féroces d’asw20, il n’est cependant toujours pas satisfait de ses
recherches.
Pour retrouver le confort du siège de son poste de travail,
il décide d’acheter des planeurs aux ailes aussi moles
qu’une frite réchauffée au micro onde, du pégase à l’asw20,
toujours la même recherche de l’amortissement maximal, normal
quand on passe son temps dans la turbulence
du bas de pente.
Le divertissement offert par le pente le socialise,
il stoppe sa collection de nervures de M200 et
son album Panini sur l’airbus A320, il prend de plus
en plus part à la vie associative Lauragaise et devient
même président de VVMN. Pour rentrer dans
le personnage et ne pas vexer son secrétaire, il décide
de prendre du poids au détriment de quelques
petits problèmes de centrage.
Amoureux des belles choses, il décide de
prendre les choses en main, un esprit sain dans un
corps sans sein comme disent les grecques qui
étaient plus philosophes qu’homosexuels… C’est ainsi qu’il se
mit au 500 m haie avec un succès mitigé mais très apprécié
par certains artisans gelcoateurs d’outre Rhin…

L’HISTOIRE CACHÉE DE LA MONTAGNE NOIRE :
Par notre historien Frédéric Rahal
C’est en l’an de Grâce 1515
que débute l’histoire de notre aérodrome.
Victorieux à la bataille de
Marignane qui l’opposa à l’infâme
ILS 32, Moulinier Ier continue son
avancée en territoire Franc, accompagné
de ses troupes. Fraîchement
revenu du Saint-Empire Romain Germanique
où il a glorieusement acheté
des saucisses ainsi que du gelcoat
pour blanchir son char, le vaillant
conquérant voit grand ; à l’instar de
son fidèle scribe, le Général Soulet du
Venturi de Castres, il trouve sa Gaule
bien trop petite…
Moulinier 1er après son intronisation -
peinture sur couane de saucisse du
lauragais - XVIème siècle
Et c’est au cours d’une halte
en territoire cévenol, où la fière armée
s’offrait un repos bien mérité,
que nos soldats entendirent parler
d’une terre secrète juchée dans un
massif situé à mi-chemin entre le Pic
de Sud (oui, à l’époque, la déclinaison
magnétique n’avait pas encore
fait son œuvre…) et le Royaume des
C o n g s , a u j o u r d ’ h u i a p p e l é
« Toulouse . Un autochtone aviné
croisé dans une sombre taverne, leur
relata l’existence de ce lieu magique
et peuplé de créatures mystérieuses
résiste encore et toujours à l’envahisseur,
si fort soit-il. C’est un nouveau
défi pour le conquérant qui ne
compte plus ses glorieuses victoires.
Les hommes se mirent en marche par
delà les plaines et les montagnes,
bravant les intempéries, le vent d’Autan,
le rosé pas frais et le Moscatel
de Riri. Et c’est ainsi qu’ils arrivèrent
sur les lieux de leur future conquête.
Un territoire austère, terrifiant, peuplé
de mille dangers, dont l’infâme Chevalier
de la Braquadèle, que la brave
armée combattit dans la passe des
Cammazes. Ce fait d’armes, que
nous allons vous conter, marquera le
début de la grande épopée de la
Montagne Boire, plus tard baptisée
Montagne Noire pour des raisons évidentes
de crédibilité…
Coincée dans la passe des Cammazes,
la brave armée doit faire fasse à la
résistance du Chevalier et de sa cohorte
venue des Asturies, qu’il a réussi
à soulever contre l’envahisseur. Supérieur
en nombre, l’ennemi est aussi
mieux armé, doté de chars sans chevaux
qu’ils arrivent à faire avancer à
l’aide du vent de Cers qui frappe la
colline sans discontinuer. La bataille
s’engage sans merci ; Moulinier Ier, aidé
de son Ministre des Finances, Don
Sallustre Lamarre, attaque la palissade
du camp retranché à l’aide de leurs
archers, évitant les jets de Corbières
bouillant lancés par l’ennemi. Leurs
chevaux s’embourbent, la bataille devient
de plus en plus dure. Pendant ce
temps, le duc de Melleton, chef militaire
successeur du Général Leguevaque,
ainsi qu’une poignée de valeureux
cavaliers, tente une diversion par
le sud-est pour prendre l’ennemi à revers
; cette vieille technique avait déjà
fait ses preuves lors de la bataille du
Bourgogne, où, tel le punch, le duc de
Melleton frappa l’ennemi à revers et
vainquit les hérétiques et fit brûler
Tromboséliane, méchante pestière
soupçonnée de sorcellerie depuis le
jour où elle a prétendu avoir construit
un Bergfalke par ordre de Dieu luimême.
Cette gueuse n’a eu que ce
qu’elle méritait. NOTE DE LA REDAC-
TION : il est intéressant de remarquer ici
l’origine du nom de l’objet bien connu
de nos vélivoles légers ; la « gueuse »
alourdit effectivement le planeur…
La bataille des cammazes - gravures
sur culasses walter - XVIème siècle
Les tentatives de prise à revers
du Duc furent malheureusement vaines
; l’ennemi s’étant méfié, leur lança
une corde de remorquage de char,
décimant ainsi la moitié des hommes.
Le duc se résigna donc à un repli stratégique
vers Auch, où il devait de toute
façon faire passer un test à la fin de
la guerre du punch…
La bataille tourne alors à l’avantage de
l’ennemi ; c’est la débâcle au sein de
l’armée. Le chevalier de Soulet part à
Revel chercher des vivres et reglecoater
les pucelles, tandis que notre Ministre de
Finances doit faire face à la hausse des
prix de l’avoine, l’obligeant à augmenter
le prix de la location des chars…
François de Hersen, duc d’Anjou et ancien
combattant de la Bataille des Huit
Jours, propose alors d’utiliser barriques et
tonneaux vides pour renverser les chars
ennemis barrant le passage de l’armée
entre Vaudreuille et Dourgne ; idée audacieuse,
mais qui eut l’avantage de
fonctionner pour ralentir l’avancée de
l’ennemi, dont les chars se retournaient
au passage de ces armes de fortune.
NDLR : la rédaction tient une nouvelle
fois à attirer votre attention sur l’origine
du tonneau barriqué.
C’est alors que le Chevalier de la Braquadèle,
chef de l’armée ennemie, proposa
une trêve pour parlementer autour
d’un banquet organisé par ses soins;
Moulinier Ier, par méfiance, s’entoura de
fidèles conseillers, tels que le Cardinal
Paf et le Connétable Gabolde ; lors de
ce dîner arrosé, les troupes ennemies,
amusées par le nom du chef religieux,
n’eurent de cesse de trinquer à la santé
de notre bon Cardinal, ce qui eut pour
fâcheuse conséquence de mettre une
partie des troupes adverses hors d’état
de combattre ; profitant de l’ébriété
avancée des combattant, le soldat Bellamy,
ayant remarqué l’étrange mode
de fonctionnement des chars ennemis,
qui, sans l’aide de chevaux, arrivent à se
mouvoir à l’aide du vent de Cers, eut
l’idée d’aller construire une palissade
incurvée au sommet de la colline pour
forcer le vent à changer de sens. Et
c’est ainsi que, le lendemain, le vent
s’inversa et l’armée ennemie fut mise
hors d’état de nuire, et que le soldat Bellamy
inventa le vent d’Autan.
Et depuis ce jour, on a coutume de dire
que le lendemain d’un Cardinal Paf, il y
a de l’Autan.
Le cardinal PAF, De vinci - peinture
à l’huile de riri sur entoilage de
NC - XVIème siècle
La suite dans le prochain numéro.

DES NOUVELLES DE DAMIEN, NOTRE
INSTRUCTEUR AVENTURIER :
Pour notre ami Damien, tout se
passe bien dans sa nouvelle vie à Abu
Dhabi, comme vous pouvez le constater
dans ce sympathique message
de fraternité qu’il souhaitait faire partager
aux lecteurs d’Ascendances :
هتفاضتسا يذلا بابشلل بابشلا لايدنوم نكي مل
تلان ، ةيقيقح ةيورك ةبھوم دلومل ةبسانم لاإ تاراملإا
تفل نأ دعب ةلوطبلا ىوتسم ىلع بعلا لضفأ بقل
زوف ءارو تناك يتلا ةريبكلا هتاناكملإ ةدشب هابتنلاا
لولأ ملاعلا ىوتسم ىلع عباسلا زكرملاب هدلاب بختنم
· خيراتلا يف ةرم
غواريو لوجيو لوصي انمجنو خيراتلا كلذ ذنمو
يف ةحبارلا ةقرولا تاب نأ دعب ·· لجسيو ·· ددسيو
· بختنملا يف وأ هيدان يف ءاوس ةليكشت لك
مجن وھف دحاو تقو يف ةھبج نم رثكأ ىلع براح
مجنو ·· يبملولأا بختنملا مجنو ، بابشلا بختنم
فادھأ ةنيكام ىلإ اعيرس لوحتو ، لولأا بختنملا
· بختنم لك عم ةعئار
·· باقللأا نم ديدعلا لان
· ملاعلا ىوتسم ىلع ابعلا دحأك هوحشر
يف تاراملإا ةرك يف فادھلأا مھأ بحاص هنإ
· ةريخلأا تاونسلا
L’HISTOIRE DU MOIS :
فحصلا ةفلغأ ددع ربكأ بحاصو ،تاتيشناملا عناص هنإ
· تاراملإا ةرك خيرات يف ·· تلاجملاو
''يضايرلا
داحتلاا '' يف انترايزل ةوعدلا هيلإ انھجو امدنعو
ةوافح هراظتنا يف دجوف ءاجو ، ةدحاو ةظحل ددرتي مل ··
· هدلاب ةركل ديدشلا هصلاخإبو هتيبعشو هتيموجنب قيلت
· رطم ليعامسإ ''ةداعسلا
عناص''
هنإ
ددعتت رواحملا نإف ليعامسإ ''موجنلا
مجن''
رواحت امدنعو
نيبو ·· هنادجو يف نكسي يذلا ضيبلأا نيبام ·· بعشتتو
اذل ةيوركلا نونفلا لك برشتو هتعلق يف ىبرت يذلا يبانعلا
أرجأو لوطأ نوكي نأ انرثآو قارولاا طلخ بعصلا نم ناك
نوكت نأ دبلا ةيادبلاو ، نيءزج ىلع ''موجنلا
مجن''
عم راوح
دوعصلا دعب اميس لا ، هتاحومطو هلامآ لكب ينطولا بختنملل
لوانتي نأ ىلع ةيلايدنوملا تايفصتلا يف ةثلاثلا ةلحرملل
ام لكب ةيلحملا ةيوركلا ةحاسلا نوجشو نوؤش يناثلا ءزجلا
· تاھاجتلاا لك يف كارح نم هب جومت
ريھامجلا دعت اذامب مانتيف ىلع زوفلا دعب : يضايرلا داحتلاا
ةيتاراملإا
ةرتفلا للاخ ةبعصو ةماھ ةطحم انرظتنت : رطم ليعامسإ
،ةوق لكب هل دعتسن نأ بجي ديدج دحت مامأ نحنف ةلبقملا
بختنم يأ اوشخي لاو مھتاردقب اوقثي نأ نيبعلالا لك ىلعو
ضيبلأا نأ دقتعأ ةكراشملا تابختنملا لكل يمارتحا عمف
ءامسلأاب فرتعت لا مدقلا ةركو ،تايئاھنلل لھأتلا ىلع رداق
· رضخلأا ليطتسملا لخاد اھيطعي نمب فرتعت لب
لجأ نم اندھج ىراصق لذبنس اننأب تاراملإا ريھامج دعأو
اھمدقن ةيدھ لقأك ملاعلا سأك تايئاھن ىلإ لوصولا
ترمتسا يتلا يمانتيفلا بختنملل ةيلاعلا ةيلاتقلا حورلاب·
مھل
TÉLÉTHON 2007 :
Cette année, VVMN, comme beaucoup d’autres associations, a décidé
de participer également au Téléthon. Les idées sont nombreuses
pour récolter des fonds : reversement sur chaque VI vendu ce jour là,
sur chaque vol (si on peut voler), vente de punch, vin chaud, bergfalke
farci ou autre. Si vous voulez aider à l’organisation des activités,
contactez Chewb qui coordonne les forces.
Le téléthon aura lieu le samedi 8 décembre prochain, on compte sur
vous !

SANDY & BOBBY CONTRE LA CARTE VAC
Perdus dans la forêt après un retour difficile de la fête
du Couscous aux Cammazes, Sandy et Bobby commencent
à désespérer. Tournant la carte VAC dans
tous les sens, ils n’arrivent plus à retrouver la base-04main-droite-train-sorti-verrouillé.
Tiraillée par la faim,
Sandy a avalé une chaise tandis que Bobby, jamais à
cours d’idée, tente vainement de réparer le circuit
électrique de la golfette.
- Bobby, nous sommes perdus ! Si seulement nous n’avions
pas mangé ces merguez avariées au stand de
l’Armée de Terre…
- Calme-toi Sandy ! Tant qu’il y a de l’eau de vie, y’a
de la poire… Et puis je suis certain que Jerry aura alerté
les secours.
- Jerry ? La dernière fois que je l’ai vu, il était déguisé en
Fiat Panda et il partait pour la conférence « Les CN sur
les Bergfalke : pour ou contre l’utilisation de la 100LL
dans la fabrication des churros au gingembre», animée
par Bernard Menez.
- Sandy c’est horrible ! A l’heure qu’il est, Jerry doit être
LE LABEL ROUX, LA ZONE D’EXPRESSION DE STÉPHANE
SOULET :
INCOMPRIS
Les pantoufles chantaient sous l’azur famélique
Aux rythmes entrelardés de mâles abricots
Et les homards volants alentour des portiques
Afin de mieux les voir retiraient leurs tricots
Soudain il arriva un oncle d’Amérique
L’œil vélocipédique et bourré d’asticots
Portant sur un plat d’or des bémols arthritiques
Et le ventre bourré de vieux os de gigots
Alors qu’il rongeait le cuir de sa sandale
Le baromètre en fleur a contracté la gale
Et est passé subito de la vie à trépas
Les péritoines bleus s’enfuyaient en déroute
Et le pétrole assis au bord de la route
Regardait d’un œil torve et ne comprenait pas.
mort, et peut-être même décédé ! Qu’allons-nous devenir
?
- C’est une catastrophe, Bobby ! Si jamais nous ne nous
en sortions pas, je veux que tu me promettes d’aller
acheter du dentifrice…
- Décidément, Sandy, tu m’étonneras toujours !
Sandy avouera-t-elle enfin à Bobby qu’elle a un faible
pour Jean-Luc, le séduisant naturiste qui s’adonne au
cyclisme aquatique à Saint-Ferréol ?
La nouvelle fréquence du terrain a-t-elle un rapport
avec l’arrivée des Pabois ?
Qui est vraiment Bernard Melleton ?
Pourquoi la 04 a bougé et pas la 12 ?
Stéphane Soulet est-il lui aussi une erreur d’arrondi ?
Combien valait la vitrine du Juste Prix ?
Et finalement, quel rapport avec la carte VAC ?
Vous le saurez dans le prochain numéro en lisant Sandy
et Bobby chez les pingouins mangeurs de tongs.
Si vous avez compris cet article, ne prenez pas la route.
JACQUES ! ARRÊTE
DE JOUER AVEC TES
FUMIGÈNES !

WEEK END SWAF 10 ET 11 NOVEMBRE
Comme chaque année quand la saison se termine,
la SWAF vient nous rendre visite pour profiter du dernier
terrain où l'on peut voler à cette saison. Force est
d'admettre que le week end du 10 et 11 novembre, ils
ont été servi question météo : une vingtaine de nœuds
du nord ouest alimentaient comme il se doit la pente.
Bref, tous les planeurs était en l'air les deux jours et près
IL ÉTAIT UNE FOIS LE REMORQUAGE :
Par Olivier Guitton
Chef-pi, le duel
Après le test de planeur, Ascendances va toujours plus loin dans la plagiat des magazines automobiles.Cette
fois-ci, nous vous proposons un choc, un duel, bref un comparatif. Et pas
VOUS ALLEZ VOIR CE n'importe lequel : un comparatif de chef pilote / instructeur. En préambule me direz-
QUE C'EST UN VRAI vous, comment différencie-t-on le nouveau chef pilote de l'ancien. C'est facile : le
CHEF-PILOTE ! nouveau, c'est le plus vieux, et l'ancien c'est le plus jeune. Ce sont des gens a priori
des gens simples, normaux comme vous et moi (peut-être pas comme moi quand
même). Mais rassurez-vous on ne laisserait pas n'importe qui être chef pilote quand
même ! Prenons l'APPARAT par exemple... Euh non, mauvais exemple.
Mais comme un court récit vaut mieux qu'un long discours, lançons nous dans un long
récit qui aura pour mérite d'accorder les électeurs de gauche et les
électeurs de droite.
Audace rédactionnelle et aventure de l'écrivain moderne, l'histoire
qui va suivre est écrite à deux mains mais à trois voix. Imaginez un
pauvre élève remorqueur pris au hasard, apposé d'un chef pilote
actuel ou presque, qui l'instruit à sa façon. Voici donc une rotation de
remorqueur en instruction. A gauche l'élève, à droite l'instructeur chef-pilote. Et à l'autre
droite l'instructeur chef-pilote bis, dans la même situation. Rendez vous page suivante !
J'ADORE LES COUCHERS DE SOLEIL,
C'EST SUPER BEAU !
de 75 heures de vol effectuées avec quelques allerretour
Dourgne (150 km/h de moyenne !). Nous avons
bien profité de ce week end de pente, on en redemande
!
QU'EST-CE QUE
T'AS T'ES PAS
CONTENT ?
OUAIS BEN DECOLLE PLUTOT, ON A
ENCORE DEUX TOURS A FAIRE
APRES CELUI-LA...

Allez on démarre. Donc je mets la pompe, la batterie,
je check ici. Je repousse la mixture. On est bon, la clé
est en place. Le moteur est froid alors je mets le réchauffage
carbu et je fais des injections. 1, 2, 3...
C'est bon c'est démarré. L'alternateur est ok. On attend
que ça chauffe...
Les culasses sont chaudes. Essais moteur ok. Pour le
carburant, on a ¼ à droite et un peu plus d'un quart
à gauche.
Oula stop non ! 7 c'est trop. J'espère que ça ne
va pas prendre feu au démarrage. Sinon on essaieras
de ne pas rester dans le cockpit si tu es
d'accord. 5 ou 6 injections c'est largement suffisant.
Allez vas-y.
A propos de chauffer, tu as vu la demoiselle là ?
Avec son tailleur elle doit avoir bien froid. J'irai
bien la réchauffer.
Bon on fait un remorqué, limite deux si le premier
est court, et on va à l'essence.
Delta Bravo à la tour, je roule pour la 30. Doucement dans la descente. Attention aux
gens autour du planeur. Tu vas voir c'est le T21,
ça va pas être comme les autres. Arrête-toi là, à
environ 45°. Préparation machine.
Régime moteur à 1200. Je vérifie. Ca c'est bon, c'est
allumé. Ca c'est bon, c'est réglé. Ca ça roule. Oh
putain et ça ! Faut pas laisser ça comme ça les enfants.
Ok on est prêt.
Ok j'avance doucement...
Ok tu regardes où est le planeur, tu traces un
ligne droite et tu vois où tu dois t'aligner.
Essaie de ne pas t'arrêter quand tu tends le cable.
Non freine moins fort ! Voilà. Tu as braqué la
roulette à fond à gauche. Démerde-toi.
C'est bon j'y suis presque... Je vois la cable... tendu ! Bon on vérifie qu'il n'y a personne sur la pente qui
pourrait être dans une trajectoire de collision
avec nous. Tu vas garder Saint-Félix dans l'axe
durant le décolage. Avec le T21 il vaut mieux
mettre en puissance sur les freins. Ils sont prêts ?
L'aile est levée. On peut y aller, pleins gaz, je lâche les
freins.
Ca accélère doucement... tout doucement... Je vois
un gallinacé qui fait la course avec nous et nos
180cv. Ah c'est bon le planeur a desserré le frein à
main. On prend de la vitesse.
Ca monte doucement. Je vois un planeur sur la pente
on va faire le tour.
La pompe ne sert à rien tant que tu n'es pas
vraiment en procédure de démarrage. Tu la
mets beaucoup trop tôt et elle tourne pour
rien. Le réchauffage carbu ne sert à rien.
Depuis que je remorque en rallye, je n'ai jamais
eu besoin de le mettre à la Montagne.
Et fais bien 7 injections pour ton premier démarrage.
Il commence à faire faim. J'espère qu'un
pilote de remorqueur va arriver que je puisse
faire la pause casse-croute.
On a encore au moins 45 minutes de remorquage
possible. Ca fait ces trois là et on verra
après ce qu'il reste.
Pendant que tu roules prépare ta machine.
L'ASH est plus fin donc tu mets un cran de
trim, au lieu d'un cran et demi pour le K13.
Arrête-toi ici. Ah non tu fais un agle de 50°
avec l'axe, avance un peu pour te mettre à
45.
Réduis tout, tu vas souffler sur le gars qui accroche
le cable ! Allez hop avance, faut pas
perdre de temps. Si on peut économiser des
centièmes pour le gars qui paie...
Essaie de ne pas freiner tout le temps. Laisse
le rouler un peu.
Tu vérifies bien dans le rétro. Ils ont rentrés les
aérofreins. On y va dès que l'aile est levée.
Garde bien l'axe, soulage la roulette... Tâche de rester sur la piste et de ne pas embarquer
à gauche comme la dernière fois.
Ok Tire un peu sur le manche, aide-le à décoller.
Cale bien ton assiette et laisse la vitesse se stabiliser.
On va essayer de se caler à 95 km/h, si on
arrive à tenir l'avion.
Ne monte pas si vite. Garde bien les 2 vis du
capot sur l'horizon. Accélère jusqu'à à
125 km/h.
Coupe la pompe, fais attention à ton assiette. Attention il y en a un autre dans l'axe. Fais
attention à ta vitesse. Ah je crois qu'il a largué,
je regarde. Ah ben non.
C'est largué. Les volets et annonce la descente. Vire à droite. Tchac le compensateur, tchac l'autre compensateur,
on dégage par la gauche.
DB en descente. C'est bien de l'annoncer mais il faut le faire aussi,
arrête de monter. Réduis la puissance et vise la
carrière grise. Vas-y pique un peu plus.
DB en dernier virage largage 03. Large virage, puissance à 2000, réchauffage
carbu.
Je suis dans l'axe, main sur le poignée de largage. La vitesse est bonne tu mets un cran de volets,
pallier. Ok la main sur la poignée... Largue ! Largue
! Et doucement on vire en vent-arrière.
DB en vent arrière 12. Je vérifie la configuration atterrissage.
Je réduis, je sors les volets... Ah zut, je suis trop vite.
Donc je ralenti, je mets un peu de facteur de charge
et je branle le manche. Ayest ils sont sortis.
Descends un peu moins vite. 450 ft/mn c'est
le maximum. Là on est en radada.
Ne monte plus. C'est bon tu peux virer en finale. Tu as oublié la pompe.
Le plan est bon, attention au vent qui va nous
porter... Aïe ça y est on est trop haut. Réduis tout
réduis tout réduis tout. Descends vise bien dans
l'herbe, 110 km/h, le plan est bon. Arrondi !
Zut trop haut. Ca s'enfonce, je tire et ... Bel appontage, je crois que la béquille a bien
servi. Bon de toute façon on devait s'arrêter pour
reserrer la radio, on vérifiera au passage.
C'est contrôlé. L'axe 03 est dégagé. DB je roule à la
tour.
Je veux bien mais l'avion tourne tout seul. On dirait
que le frein de gauche est autoritaire, il prends la
décision de freiner tout seul.
Ne ralentis pas trop pour ne pas avoir à remettre
des gaz dans les graviers. Prends la bande goudronnée
avec l'élan. Non pas à gauche !
Oui, c'est un vieil avion. Allez c'est bon tu t'arrêtes
et tu coupes.
Vas-y tourne, il faut raccourcir le circuit. Pas
moins de 2100 tours pour les culasses. Ne
t'embête pas avec le réchauffage.
Tu attends un peu et dès que tu as passé
l'axe 12-30 tu piques. Tu largues à 50 m du sol
et ressource sage en virage serré pour être
en vent-arrière.
Il faut pousser sur le manche quand tu sors les
volets, regarde, on va encore se faire la finale
sans moteur. C'est pas bon ça mon gars.
Allez arrondi.
Remets les gaz. Non tu ne veux pas ? Bon
alors freine au moins !
Prépare déjà l'avion pour le prochain décollage.
Sélection du réservoir et pré-réglage
des trims. On ne devait pas viser la tour ?
Ca doit être l'effet girouette, il y a beaucoup
de vent.
Dis c'est marrant, j'ai encore mis la roulette de travers. La fille en tailleur est partie, c'est bien dommage. J'espère que la SWAF voudra bien me donner
de la salade de riz.

CIRRUZIA INDEPENDENZA
Ceci est un communiqué du Front de Libération des Cirrus
Frères,
Encore une fois vous avez fait preuve d’un immobilisme honteux
devant les actions de votre CA. On vous ment quand on
vous dit que le parc évolue : les mono font toujours 15 mètres.
Quand cesserez vous d’être pris pour des imbéciles? Combien de pégase
devront nous sacrifier sur l’autel de votre crédulité?
UNE NOUVELLE UNITÉ DE MESURE VOIT LE JOUR :
Unité d'angle : Le Guitton (gt)
Contrairement à ce que sont symbole indique elle n’a rien
de tuning, un Guitton correspond à l'assiette du remorqueur piloté
par Olivier Guitton, en montée initiale avec le T21. Cela correspond
à 50° environ. Pour donner une comparaison, la plupart des planeurs
se remorquent à une assiette de 0,2 gt, et le Slingsby à 0,4 gt.
Seul le secrétaire préfère remorquer à une assiette de Cassoulet.
Ex : Le rhum Damoiseau est titré à 1 gt
C’EST QUAND MEME FORMIDABLE...
Détecteur de pompes pour
son maître Eric, trisomique
notoire, voilà la tache ingrate
que devait affronter
au quotidien Jules, un vautour
fauve orphelin depuis
une sombre histoire d’accident
de sandow. Lui, aspirait
à de plus hauts idéaux,
dans sa lutte intérieure
contre le fascisme il rêvait
de combats outre pyrénéens
qui faisaient rage dans cette seconde moitié des années
trente. Quelle ne fut pas sa déception en recevant la
lettre du ministre de la défense de la république espagnole
vacillante : « nous ne pouvons donner suite à votre demande,
les vautours ne sont pas les bienvenus car rappelant trop l’agresseur
», ils y sont vraiment allés franco ! Le poids de la déception
fut trop gros, il ne verra jamais la sierra Puta Madre et
n’affrontera jamais l’envahisseur germain. Après avoir sombré
dans des paradis artificiels promulgués par l’alcoolisme passif à
grands coups de moscatel que son demi frère de Jacca lui
parachutait dans les agados, il se suicida en se pendant avec
le câble Cammazes après avoir saboté les renvois de commande
du sulky : Eric Nesler était syndicaliste en plus d’être
sosie de Daniel Guichard…
Joignez vous à nous, notre lutte
n’est pas vaine, déjà votre CA a
consenti à acheter un deuxième LS1D,
machine qui, sans arriver à la classe
du cirrus, s’en approche.
Continuons la lutte contre les pégases, qui nous vous le
rappelons sont effervescents dans le moscatel.
Devant ce spectacle peu reluisant, attendez vous à des actions
de représailles de notre part.
VIVE LE LAURAGUAIS LIBRE, VIVE LE CIRRUS LIBRE
Recherche de pétrole à la
Montagne Noire : Georges
Faure
Joignez vous à l’association
pour la suppression de
la touche reply sur le mail
de Thomas Boisson
VVMN a des couverts : qui
va payer?
Le débit de Boisson est
énorme
25% de réduction sur la 04.
On a changé le QFU pour
redresser la tour de pis(t)e
Jean Claude Vidal songe à
banaliser son Janus
LES BRÈVES DE VVMN :
Prochaine carte VAC : le
QFE passe à 750 m pour
réduire le prix du remorqué
Suite à un problème de
test ADN, le nord ouest a
été renvoyé en Bretagne
La fréquence de la Montagne
a changé depuis que
Bernard Melleton l’a perdu
en jouant au poker avec
des potes de la DAC.
À la prochaine AG Eric
Maire enverra ses adjoints
Depuis qu’ils ont élu domicile
dans le hangar privé,
on connait les noms
de famille de Roméo et
Juliette, d’ailleurs attention,
celle de Roméo fait
26m

MAIS OÙ EST ROMÉO CHARLIE :
Aidez nous à retrouver Roméo Charlie sur cette carte du sud ouest...
FICHE PRATIQUE : la piste 12
Dans son incessante volonté d’innovation,
la rédaction d’Ascendances,
plus gros tirage de la région après la
cave de l’APPARAT, vous propose
une nouvelle rubrique. Ces fiches
pratiques ont pour but de vous apprendre
ce que vous ne saviez pas
sur un sujet qui n’intéresse personne,
le tout en donnant les informations
les plus inutiles possibles.
Et pour inaugurer cette encyclopédie
de la Montagne Noire, commençons
par les fondements du terrain :
la piste 12.
Qu’est-ce que la piste 12 ?
Etroite bande d’enrobé située vachement
loin des hangars, la piste
12 a été inventée peu avant la piste
30, qui se situe à peu près au même
endroit, mais un peu plus haut. Enfin,
tout dépend où on est… Attention
toutefois ; par les temps qui courent,
la piste 12 est susceptible de changer
de nom à tout instant.
Ex : Ceci n’est pas la piste 12
Pourquoi donc l’appelle-t-on « piste
12 » ?
Difficile à dire… les plus grands spé-
cialistes en numérologie donnent au
chiffre 12 une signification liée au
nombre total des apôtres dans la
bible, même si, comme chacun sait,
ils étaient 13. Ce qui est absolument
certain, c’est que c’est quand même
beaucoup plus joli que
« Gertrude » ou « Cagette ».
Comment reconnaît-on la piste 12 si
on la croise?
Difficile à dire… Les regards les plus
affûtés d’entre vous sauront la reconnaître
facilement au chiffre 12
dessiné dessus ; cela étant, une partie
de ce chiffre a été effacée par
de gentils galopins blagueurs venus
entre amis faire la fête en écoutant
de la musique pour jeunes, tout en
buvant de la bière avec des seringues.
Les cons… Toujours est-il que si
vous croisez la piste 12, c’est que
vous êtes en seuil de 04. La 04 n’existe
pas ? Haha ! J’en ris encore !
Mais au fait, à quoi sert la piste 12 ?
Principalement à retenir le reste de
l’aérodrome, qui a tendance à glisser
vers le bas de la pente. On peut
donc dire que cette piste fait un sacré
boulot… La légende prête au
seuil de cette piste des vertus aphrodisiaques
propices à la reproduction
des instructeurs en période de rut,
lorsque vient le printemps. Mais rares
sont les témoignages permettant de
vérifier tout cela. Enfin, elle sert également
de zone d’entraînement au
saut de haies ; parfois même, on s’y
pose en planeur ; enfin, il paraît…
Quelles sont les caractéristiques de
la 12 ?
La piste susnommée (oui, ce mot
amuse la Rédaction ; doit-on en dé-
duire que la Rédaction peut être totalement
débile ? Certainement…)
fait à peu près 500m de long selon
les organisateurs, et un demi kilomètre
selon la police. Dotée de plusieurs
cassures, elle n’a donc pas de
pente déterminée. Elle épouse parfaitement
la forme de la montagne
qui a été construite en dessous pour
la consolider. Son revêtement est
principalement constitué d’enrobé ;
il y a un peu d’herbe également,
mais ça, c’est pour la « 12 herbe ».
Enfin, curieux hasard de la nature,
elle fait exactement la même longueur
que la 30.
Comment faire une fois qu’on est
obligé de s’y poser ?
La technique est simple, et consiste
principalement à faire une rotation
de 15° de vos repères habituels sur
piste plate, dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre belge. Ensuite,
posez-vous les bonnes questions :
est-ce bien la piste12 ? (les critères
pour la reconnaître ont été listés précédemment)
Y a-t-il de l’autan ?
C’est qui ce con qui se pose en 30 ?
S’il n’y a pas d’autan, c’est très simple
; mais comme cette rubrique ne
vous donnera jamais d’infos utiles,
consultez les personnes appropriées,
dont nous ne vous donnerons pas
non plus le nom. S’il y a de l’autan,
passez votre brevet d’hélico avant
de vous poser. Plus facile à dire qu’à
faire, certes, mais il fallait y réfléchir
avant. Dans tous les cas, si nous pouvons
vous donner un petit conseil :
selon les théories habituelles, quand
ça dégueule, il faut bien vous dire
que le sol n’a jamais aspiré la masse
d’air… sauf en finale 12 par autan.

CINÉCLUB :
Les sorties DVD du mois
Le chemin de
croix du NC
Offre découverte! Le magazine de l’APPARAT, le Bernard Enchainé.
Au sommaire : dossier technique sur les culasses walter, l’album de la Contale, des
entoilages incisif et les blague de Jeannot
APPARAT et Pathé Revelois ciné
Offre d’abonnement
Nom :_______________
Prenom : ____________
Age : 7_ ans
Profession : Retraité
Adresse :____________
_____________________

LE POINT CARDINAL :
Le week end SWAF a permis d’introniser
de nouveaux cardinaux : Franf, François
Baptiste et Cécile viennent nous
rejoindre au sein de la confrérie. Nous
avons aussi au cour de cette intronisation
testé de nouvelles séquences
beaucoup plus technique : en allant
jusqu’à 5 au lieu de 3 et à l’envers…
Même à jeun en connaissant par cœur
cela reste un exploit psychotechnique
ultime. Avis aux amateurs.
LES LIBRAIRIES DU LAURAGAIS PRÉSENTE MARTINE À VVMN :
LE COIN DU MÉLOMANE : LES NOUVEAUTÉS MUSICALES :
HASTA LA PENTA SIEMPRE
LAUREGGAE Productions present

L’ALBUM DE LA COMTESSE :
Contre pétries vélivoles :
- Chez Centrair on pend le fuselage
des Mariannes
- Il est dur de recruter quand notre
sport s'enferme
- Les gars qui construisent le Midour
comparent les normes des
feux
- Leur aventure marginale s'est
terminée aux vaches
MOTS CROISÉS DU MOIS :
Horizontalement :
1 - Quand il nous prépare de la
potion magique, vaut mieux s’en
méfier - Certains ferait mieux d’y
retourner
2 – conclusion agréable d’une
journée de vol - sentiments que
l’on peut ressentir à 350 m par vent
un peu trop nord
3 – Concernant l’entretien des
avions, nécessaire de temps en
temps - Il faut l’être pour pouvoir
voler
4 – ce dit d’une pompe qui vous
sort - Si en anglais
5 - Vol virtuel - Immatriculation du
LS3
6 – Dans son garage se cache un
remorqueur - certain la vende au
diable, d’autre s’en serve pour rigidifier
une aile
7 – le hangar mistral en est recouvert
- Une trésorier amputé de 2
lettres
9 – C’est à cette époque que l’on
vole le mieux - On en fait des fois
PHOTOS MONTAGE :
Retrouvez les deux membres de
VVMN qui ont servi à faire ce bel
homme
QUI EST-CE?
Voici la photo mystère du mois, devinez quel membre
de VVMN se cache devant ce magnifique dessus de canapé
:
Pensez à nous envoyer vos réponses, histoire de faire un
best of des réponses
POUR LE MOIS DERNIER…
Le personnage mystère du mois dernier était Julien Bernage
toute une fête.
10 – immat du pays d’origine du slingsby.
Avant d’arriver à l’apparat il faisait
la joie des jeunes lachés
Verticalement :
1 – il vaut mieux ne pas en faire trop
dans les agados et réserver ces folies
pour le bout de la pente...
2 - Remplace le pilote sur certains
avions - Immatriculation du 3 vertical
3 – Dans sa version 4 il n’est pas toujours
apprécié
4 – L’avoir permet d’atteindre le 7ème
ciel
5 – Lima Oscar -
6 – en restauration à l’apparat -
abréviation anglaise de « arrière » - La
verrière les arrêtent mais mieux vaut
de bonnes lunettes
7 – Pour provoquer en duel - Prénom
féminin
8 – il aimerait téléphoner à sa maison
- Dans l’immat du K13 présidentiel -
après ASW20
9 – On l’a souvent dedans sans aile -
se dit du vol à voile
10 – Viens de temps en temps pour
vérifier les planeurs pas de chez nous.
1
2
3
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SOLUTION DU MOIS DERNIER :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 R O L L A N D E N
2 A C H E T E T U T
3 B O U T R O U O
4 A T F V I P
5 C H E W B E E T
6 C L H E R M H
7 R L I C H E T T E
8 O I S T A R
9 C H E K I I H M
10 R Y A D L E

LE COIN DU CINEASTE VELIVOLE
Flyboys
Réalisateur : Tonny Bill
Acteurs : James Franco, Jean Reno,
Jennifer Deker
Synopsis :
Nous sommes en
plein cœur de la
première guerre
mondiale, une poignée
d’américains
décide d’aider les Français dans leur lutte
contre l’empire allemand. L’escadrille
Lafayette, sous détachement français
est créée pour les accueillir
L’avis du critique :
Le sujet aurait pu être intéressant s’il n’avait
pas été aussi honteusement traité :
un jeu d’acteur risible, des effets spéciaux
dignes de Red Baron 3D sur IBM
286, des dialogues faussement potaches,
un scénario aussi prévisible que la
prochaine cuite, une recherche historique
peu entaillée souligne le manque
d’intérêt du réalisateur pour l’aviation
avec un grand A. Reste le sujet intéressant,
les Newport 17, les combats aériens,
le coté désuet des duels aériens et
de voir de vieux biplans voler, pour les
rares scènes non truquées.
Points forts :
- Le sujet sur l’escadrille Lafayette, j’ai
bien dit le sujet et non l’histoire !
- Tellement de moustaches qu’on se
croirait à la COGIP
- Jean Reno dans le rôle de Bernard
Melleton
- Entièrement filmé au Puy du Fou pour
les scène de fantassins
- L’inconsistance des dialogues qui permet
de bien rire entre amis !
- Le héros qui prend le râteau du siècle
- La plaque colorée, ancêtre des lunettes
de soleil
- Les CN sur le Newport !
Points faibles :
- Les trucages vraiment pas très biens
fait, on a la constante impression de regarder
un jeu vidéo plutôt qu’un film.
- La simplification à l’extrême : les allemands
ont tous des Fokker DR1 et le autres
des Niewport 17
- Des taux de roulis dignes d’un cap 232
- Le vol constant en dérapage avec des dérives braquées à
outrance
- La VF qui ne fait pas ressortir les incompréhensions Français
Anglais
- Les clichés par paquets de 100 : sur l’esclavagisme, les Allemands,
les cowboys.
- De l’héroïsme et du patriotisme américain comme on en
avait pas vu depuis Independance Day
- Un manichéisme mis à mal par la présence d’un gentil allemand
et d’un vrai bad boy avec son mother Fokker peint
en Noir
- Le 1% COTEREP dans la figuration, dommage c’était l’héroïne
(pas la drogue)
- La musique super chiante et omniprésente
- Les prévols bâclées : quoi t’as pas fait le pleins? Mais je
croyais que tu l’avais fait. Facteur humain quand tu nous
tiens.
- Le goujat qui part en guerre sans même embrasser sa femme
- Les insultes du type Bamboula, alors qu’en 1916 la célèbre
marque de biscuits au chocolat n’existait pas encore
- Le Newport full IFR
Les citations :
- « Vous êtes venus pour le plaisir de voler sur des
aéronefs? »
- « Whisky est la mascotte de l’escadrille »
- « A la perte de votre virginité »
- « Tu sais comment on dit prostituée en Anglais? »
- « La bouteille de la mort, bois ! Bois ! »
- « Ne volez jamais en ligne droite »
- « On raconte qu’il a perdu toute sa famille dans
un feu électrique, et qu’il a volé pour Pancho Villa
»
- « S ‘il demande à voler, restez ferme ! »
- « Je sais que je sais voler, je sais que je sais tirer
Ouais mais c’est les deux en même temps que tu
ne sais pas faire »
En résumé :
LE DICTON DU MOIS:
Les enfants c’est
comme les pégases
on les préfèrent chez
les autres...
Nous ne vous conseillerons pas d’acheter ce film,
preuve est faite que ce n’est pas parce qu’un
film comporte des avions qu’il plaira au passionnés.
Si la période vous fascine, nous vous conseillons
plutôt des film du genre Hell’s Angels ou le
crépuscule des Aigles, qui eux respectaient cette
période et ses héros. Car même le début de l’As
des as retranscrit mieux la réalité historique, c’est
peut être parce que dans ce cas on a pas l’impression
de jouer à flight sim pendant les scènes
aérienne. Si vous avez une soirée à perdre, nous
vous conseillons de regarder ce film après plusieurs
verres, et pas tout seul… La rédaction tient
à souligner que ce film est recommandé par le
fana de l’aviation et info pilote, ah ! ces pilotes
de pousse manette….
LA CITATION DU MOIS :
Quand il fait mauvais il faut aller dans son
lit avec un manche à balai
Bernard Gabolde
La rédaction (Julien Bernage, Frédéric Rahal et Olivier Guitton)
remercie pour leurs articles et leur aide :
Frédéric Moulinier, Bernard Melleton, François Hersen, Emeric Letavernier
et le Bordier&Pabois team