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Actualités médicales<br />

Mieux vaut accoucher le jour<br />

U<strong>ne</strong> analyse de plus de 70000 naissances qui se sont<br />

déroulées durant sept ans dans les hôpitaux néerlandais a<br />

montré que les risques de mortalité périnatale ou de transfert<br />

dans un service néonatal sont plus grands si la naissance a eu<br />

lieu <strong>en</strong> soirée ou dans la nuit. Le Pr Steegers de l’université de<br />

Rotterdam a ainsi montré que les bébés nés <strong>en</strong>tre 18 heures et<br />

8 heures du matin ont de 32 à 47 % de risques<br />

supplém<strong>en</strong>taires de mourir ou d’avoir des complications que<br />

ceux qui sont nés durant la journée; u<strong>ne</strong> explication peut être<br />

donnée avec la prés<strong>en</strong>ce plus restreinte d’un person<strong>ne</strong>l<br />

expérim<strong>en</strong>té durant la nuit ou u<strong>ne</strong> plus grande fatigue de ce<br />

person<strong>ne</strong>l, à ce mom<strong>en</strong>t-là.<br />

Quelques gouttes pour se sucrer<br />

Le sucralose, un édulcorant synthétisé à partir du saccharose<br />

et qui est utilisé largem<strong>en</strong>t dans plus de cinquante pays à travers<br />

le monde, vi<strong>en</strong>t d’être introduit <strong>en</strong> France. Son pouvoir sucrant<br />

est 600 fois plus élevé que celui du saccharose, et quatre fois<br />

supérieur à l’aspartam. Il se prés<strong>en</strong>te sous forme liquide <strong>en</strong> flacon<br />

compte-gouttes: deux gouttes sucr<strong>en</strong>t autant qu’un morceau<br />

de sucre. Il n’est <strong>pas</strong> cariogè<strong>ne</strong> et sa sécurité de<br />

consommation a été établie à travers un programme de recherche<br />

de 110 études. Sur le plan culinaire, sa stabilité à température<br />

élevée et sa solubilité dans l’eau ainsi que son abs<strong>en</strong>ce<br />

d’arrière-goût r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t son utilisation possible dans toutes<br />

sortes de préparations.<br />

Moins d’hémorragie<br />

Autre innovation: l’utilisation d’un médicam<strong>en</strong>t efficace<br />

contre les hémorragies <strong>en</strong> cas d’accid<strong>en</strong>t ou d’agression:<br />

l’acide tra<strong>ne</strong>xamique. U<strong>ne</strong> étude <strong>en</strong>treprise sur 20000<br />

pati<strong>en</strong>ts dans quarante pays a <strong>en</strong> effet montré que<br />

l’administration précoce de ce produit rapidem<strong>en</strong>t après un<br />

accid<strong>en</strong>t permet de réduire de 10 % le risque de décès de<br />

toutes causes et de 15 % celui d’u<strong>ne</strong> hémorragie mortelle.<br />

Son action est antifibrinolytique, c’est-à-dire qu’elle empêche<br />

les caillots de se dissoudre. Son utilisation systématique<br />

pourrait, selon Ian Roberts, de l’École de médeci<strong>ne</strong> tropicale<br />

de Londres, prév<strong>en</strong>ir jusqu’à 100000 morts par an dans le<br />

monde, quand on sait que 600000 blessés saig<strong>ne</strong>nt au point<br />

d’<strong>en</strong> mourir.<br />

Tuberculose, paludisme et bactérémies: même combat<br />

U<strong>ne</strong> importante découverte dans la recherche sur les susceptibilités<br />

génétiques des maladies infectieuses vi<strong>en</strong>t d’être effectuée<br />

par le Pr Khor, de l’Institut de génomique de Singapour.<br />

Elle montre qu’un même gè<strong>ne</strong> est capable de moduler la susceptibilité<br />

à des infections aussi différ<strong>en</strong>tes que la tuberculose,<br />

le paludisme et les bactérémies. Il a été mis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce, à cette<br />

occasion, cinq polymorphismes associés à ce gè<strong>ne</strong> qui conduis<strong>en</strong>t<br />

à des augm<strong>en</strong>tations de risque des trois types d’infections.<br />

La découverte de ce gè<strong>ne</strong> commun pourrait faire évoluer largem<strong>en</strong>t<br />

la thérapeutique de ces affections.<br />

U<strong>ne</strong> huile vénérable<br />

Autre recherche: elle concer<strong>ne</strong> l’huile de cumin noir (ou<br />

nigelle), déjà connue de l’Égypte des Pharaons. Elle réapparaît<br />

à la Nouvelle-Orléans à l’École de médeci<strong>ne</strong> Tula<strong>ne</strong> où le Pr<br />

Agrawal a démontré ses propriétés antinéoplasiques sur la<br />

prolifération de divers types de cellules cancéreuses. Cette<br />

activité a été mise au compte de la thymoquino<strong>ne</strong> qu’elle<br />

conti<strong>en</strong>t et qui provoque dans la cellule u<strong>ne</strong> baisse du taux de<br />

gluthathion, qui est un antioxydant. L’action anticancéreuse<br />

de la thymoquino<strong>ne</strong> <strong>pas</strong>se donc par un effet oxydatif qui<br />

libère des radicaux libres à l’intérieur des cellules atteintes.<br />

Manger du riz <strong>mais</strong> du complet<br />

Manger du riz complet plutôt que du blanc pourrait permettre,<br />

à l’échelon d’u<strong>ne</strong> population, de réduire l’incid<strong>en</strong>ce du diabète.<br />

selon u<strong>ne</strong> étude faite à l’université de Boston. Elle montre que<br />

consommer cinq portions de riz blanc par semai<strong>ne</strong> est associé<br />

à un risque accru de diabète de type 2 alors que deux portions<br />

seulem<strong>en</strong>t de riz complet permett<strong>en</strong>t de réduire ce risque de<br />

18 %. Cette supériorité ti<strong>en</strong>t à son cont<strong>en</strong>u <strong>en</strong> fibres, minéraux,<br />

vitami<strong>ne</strong>s et composés phytochimiques.<br />

Prédire la cellulite<br />

U<strong>ne</strong> firme américai<strong>ne</strong> vi<strong>en</strong>t de commercialiser un test de<br />

prédisposition génétique de la cellulite. Ce test recherche<br />

d’après un frottis buccal la prés<strong>en</strong>ce d’un variant codant pour<br />

u<strong>ne</strong> <strong>en</strong>zyme, gè<strong>ne</strong> situé sur le chromosome 27 susceptible à<br />

la cellulite. Il permettrait ainsi aux femmes possédant ce<br />

variant génétique de prévoir des régimes diététiques<br />

systématiques et des thérapies personnalisées.<br />

Lion n° 626 septembre 2010 63

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