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ArtS dE
VIVrE
Barbara HOcqUElEt
POUPÉES
contact : sevastra000@hellokitty.com
Je m’appelle Barbara Hocquelet, je suis née le 9
septembre 1984 en région parisienne.
J’ai toujours été intéressée par les activités artistiques
et particulièrement les arts plastiques. Si le lien avec
la photographie, ma pratique actuelle, n’est pas
évident, il réside essentiellement dans les activités
manuelles, périphériques et néanmoins essentielles
dans ma démarche.
Mon cursus universitaire (je suis actuellement
doctorante en sociologie) n’est pas explicitement
présent dans mes pratiques artistiques mais il me
permet de rompre avec les a priori liés à mes
principaux sujets, des poupées qui ne sont souvent
considérés comme de simples jouets aux yeux du
grand public. Face à ce sens commun, ma démarche
est, a contrario, de faire émerger la contradiction
en prenant pour sujet un objet, de jouer avec pour
lui donner vie, émotion afin de faire de la poupée
un Sujet en soi.
Mon intérêt pour la photographie, avec des poupées
comme sujet, a véritablement émergé en 2006. Marquée
par la culture visuelle japonaise j’ai découvert les
Blythes, Pullips et Ball Jointed dolls par le biais de blogs
de collectionneuses. très vite, j’ai fait l’acquisition de ces
différentes poupées de collection tout en participant à
des forums regroupant d’autres collectionneuses mettant
en scène à travers la photo leurs poupées.
J’ai donc commencé avec un simple appareil
photographique numérique, puis je suis passée au
boîtier réflex qui, tout comme le travail numérique de la
photo par le biais de différents logiciels, m’a permis de
travailler davantage mes photographies (mise en scène,
effets). J’utilise notamment différents objectifs manuels
(M42 ou montures 42mm), fabriqués des années 50 aux
années 80, chinés dans les vides greniers.
Au delà de la photographie, mon travail porte également
sur la conception des vêtements portés par mes
poupées. 80% des vêtements portés par mes poupées
sont élaborés et cousus par mes soins. c’est un travail
qui nécessite de nombreuses heures d’élaboration de
croquis, de patrons, de recherches de tissus et accessoires
mais qui va de paire avec cette passion. Je photographie
autant que je couds ce qui me permet d’allier un travail
de création manuel et plus réflexif avec la photographie.
Mes inspirations en matière de vêtement dépendent
des modèles de poupées : parfois rétro (années 60-70),
parfois moderne ou romantique.
Même s’il est difficile de savoir d’où vient précisément
mon inspiration, qu’il s’agisse de la dimension vestimentaire
comme picturale, je puise autant des mes souvenirs
d’enfance avec par exemple les illustrations de Sarah Kay
que dans mes propres goûts vestimentaires en passant
par des idées plus instinctives, souvent provoquées par
des tissus ou des matériaux. la visualisation exhaustive
de la scène dans tous ses détails est importante avant
sa réalisation matérielle. c’est pour cela qu’il m’arrive
de préparer certaines séances – en les croquant, de
la même manière que les vêtements- plusieurs jour à
l’avance, en les scénarisant de manière à coller le plus
fidèlement à mon idée première.
Il m’arrive également de m’inspirer de travaux de
photographes comme le photographe de mode Solve
Sundsbo mais aussi « d’images » quotidiennes ou de mes
propres sentiments à la fois dans l’optique d’améliorer
ma technique et diversifier ma pratique photographique
en conservant un œil curieux et ignorant les barrières et
étiquettes liées aux objets et milieux : mêler l’improbable
en le rendant cohérant et harmonieux (il s’agit du moins
de mon ambition).
Il me reste encore plein de choses à apprendre et à
découvrir je souhaite donc continuer la photographie et
pourquoi pas m’essayer à d’autres sujets et me tourner
d’avantage vers la photographie de mode. En attendant,
j’œuvre à ce que mon travail soit reconnu comme tel et
à faire accepter l’idée qu’une poupée n’est pas qu’une
poupée et qu’il peut être tout aussi intéressant de la
photographier.
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Arts de vivre