Ce salon est une bonne occasion… - SEGUREL - Votre centrale d ...
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Les commentaires de l’étude<br />
Pour commenter les résultats de l’étude, Olivier Dauvers<br />
était entouré d’Emmanuel Mallet, responsable commercial<br />
des Affiliés du groupe Pro à Pro, de Jean-Pierre<br />
Lescher, directeur des ventes de la société Ségurel,<br />
d’Hervé Leny, directeur commercial de la société<br />
Le Mistral et de Philippe Leménager, directeur du<br />
développement de la société Diapar.<br />
Pour Emmanuel Mallet,<br />
l’élément le plus important<br />
de l’étude <strong>est</strong> la<br />
non corrélation entre la<br />
performance du point<br />
de vente et sa taille.<br />
« Avec des <strong>bonne</strong>s pratiques,<br />
on peut gagner<br />
quelle que soit sa taille,<br />
a-t-il dit. L’essentiel <strong>est</strong><br />
d’être le plus malin pour<br />
obtenir les meilleures<br />
parts sur le marché. <strong>Ce</strong><br />
n’<strong>est</strong> pas la taille qui fait le<br />
succès mais la volonté<br />
d’être le plus fort en<br />
faisant preuve d’astuces<br />
pour contrer la concurrence<br />
comme les Gaulois<br />
face au Romains ou David contre Goliath ! Notre potion<br />
magique à nous, les petites surfaces, c’<strong>est</strong> notre sens de<br />
l’humain. Si on développe ce point fort, si on le fait bien,<br />
on a des chances de séduire les dix millions de<br />
consommateurs qui au cours des prochaines années vont<br />
vivre seuls et rechercheront un peu d’humanité au<br />
quotidien ».<br />
S p é c i a l F o r u m<br />
Hervé Leny pour sa part, a<br />
insisté sur l’importance de la<br />
largeur de l’offre. « Plus il y a<br />
de marchandises, plus on a de<br />
chance de satisfaire le<br />
consommateur et mieux on le<br />
fidélise. Il ne faut pas oublier<br />
que deux décisions d’achats<br />
sur trois, se font sur le lieu de<br />
vente ! Donc si on a le bon<br />
produit, au bon endroit, on<br />
développe les ventes. De plus,<br />
<strong>une</strong> offre attrayante, basée sur<br />
un assortiment cohérent,<br />
composé de 5 à 6 000 références,<br />
permet <strong>une</strong> tarification agressive et dynamique<br />
capable notamment de rivaliser avec le hard discount qui<br />
plafonne à 600 références par point de vente. Nous avons<br />
des exemples concrets de progression de 15 à 20 % du<br />
chiffre d’affaires, du panier moyen et de la fréquentation,<br />
sans changer de direction, ni d’équipe mais simplement<br />
en augmentant l’offre et en introduisant un meilleur<br />
équilibre entre marques nationales et MDD. Pour<br />
accueillir cette offre, il <strong>est</strong> souvent nécessaire d’agrandir<br />
le magasin. Si ce n’<strong>est</strong> pas possible, on cherche à le<br />
transférer ou on en construit un nouveau un peu plus<br />
loin. Si vraiment on n’a pas de solutions (problèmes<br />
administratifs ou autres), on essaie d’utiliser au mieux la<br />
surface de vente existante, en revoyant l’implantation en<br />
utilisant des gondoles hautes tout en respectant les règles<br />
du merchandising bien sûr, en adoptant des armoires<br />
murales pour les surgelés, etc. On arrive ainsi à augmenter<br />
l’assortiment de 10 à 15 %. Les résultats sont moins forts<br />
que lorsqu’on peut agrandir le magasin mais le chiffre<br />
d’affaires progresse tout de même de 6 à 12 % ce qui<br />
amortit largement l’inv<strong>est</strong>issement ».