Entre signe et projet - FMA Figlie di Maria Ausiliatrice
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dma damihianimas<br />
REVUE DES FILLES DE MARIE AUXILIATRICE<br />
Questions<br />
pour le partage<br />
communautaire<br />
Comment aider les jeunes <strong>et</strong> les éducateurs<br />
qui veulent leur bien, à ne pas se<br />
laisser vaincre par les incertitudes ?<br />
Comment rassurer <strong>et</strong> <strong>di</strong>re que ”choisir est<br />
une voie possible <strong>et</strong> praticable”, <strong>et</strong> que<br />
c’est seulement en acceptant de vivre des<br />
résistances <strong>et</strong> des peurs, propres au cœur<br />
humain que l’on trouve la sérénité <strong>et</strong> la paix<br />
intérieure ?<br />
Comment communiquer la sagesse qui<br />
aide à lire <strong>et</strong> à accueillir dans les<br />
évènements, le fil rouge de sa vie <strong>et</strong> de<br />
celle des autres ?<br />
Seul celui qui rompt le pain de sa propre vie <strong>et</strong><br />
le partage peut se faire compagnon de voyage<br />
jusqu’à révéler la présence de Celui qui depuis<br />
toujours nous cherche pour apaiser notre soif<br />
de bonheur <strong>et</strong> nous inviter à travailler dans sa<br />
vigne.<br />
En eff<strong>et</strong> “la responsabilisation est ce processus,<br />
in<strong>di</strong>viduel <strong>et</strong> organisé, par lequel les personnes<br />
renforcent leurs propres capacités de choix,<br />
d’autodétermination <strong>et</strong> d’autorégulation en<br />
développant parallèlement le sentiment de sa<br />
propre valeur, en réduisant les sentiments de<br />
défiance <strong>et</strong> de peur, d’anxiété <strong>et</strong> de tension<br />
négative” Dans le milieu de travail doit être<br />
présente c<strong>et</strong>te nouvelle définition du<br />
“collaborateur” qui n’est plus organisé, <strong>di</strong>scipliné,<br />
contrôlé, mais compris, orienté<br />
…dans une communauté qui ouvre toutes<br />
grandes les portes<br />
Pour cela, accompagner signifie partager le pain<br />
de la foi, de l’expérience de Dieu, de la peine de<br />
la recherche. Quand les membres de la<br />
communauté éducative témoignent de leur propre<br />
choix ou mieux d’avoir été choisis par Dieu, la<br />
nouveauté, le risque, la joie de la réponse<br />
quoti<strong>di</strong>enne à sa propre vocation, les jeunes se<br />
sentent encouragés, presque par contagion, à<br />
trouver leur propre route. Ils ont soif d’eau vive <strong>et</strong><br />
seule une communauté qui vit avec transparence<br />
les relations quoti<strong>di</strong>ennes peut être en mesure<br />
de les accompagner vers la source de l’amour<br />
de Dieu.<br />
… tu sens aussi le besoin d’être<br />
accompagné/e<br />
L’appartenance à une communauté conduit à<br />
expérimenter la richesse <strong>et</strong> la peine pour<br />
m<strong>et</strong>tre en commun ce que l’on a, mais surtout<br />
ce que l’on est. Ce partage implique la<br />
capacité <strong>et</strong> la liberté de se donner avec<br />
sincérité à l’autre, aux autres, avec la<br />
certitude de pouvoir atteindre le but pour<br />
lequel on est convoqué seulement grâce à<br />
l’apport <strong>et</strong> à la présence de tous les membres<br />
de la communauté. Depuis c<strong>et</strong>te perspective,<br />
le don total de soi implique aussi la<br />
<strong>di</strong>sponibilité à accepter l’autre dans sa<br />
richesse <strong>et</strong> dans sa faiblesse. Il s’instaure<br />
ainsi un accompagnement réciproque, un<br />
processus de croissance commune vers un<br />
même objectif : la pleine réalisation du proj<strong>et</strong><br />
de Dieu sur sa propre vie. L’expérience du<br />
prendre soin réciproque, devient la con<strong>di</strong>tion<br />
qui facilite l’accompagnement des jeunes.<br />
Le cœur le plus beau du monde<br />
«Il y était une fois, un jeune au milieu d’une<br />
place remplie de personnes : il <strong>di</strong>sait avoir le<br />
cœur le plus beau du monde ou tout au moins<br />
de la vallée. Tous l’admiraient : il était<br />
vraiment parfait, sans un seul p<strong>et</strong>it défaut. Ils<br />
étaient tous d’accord pour adm<strong>et</strong>tre que<br />
c’était vraiment le plus beau cœur <strong>et</strong>, plus ils<br />
le <strong>di</strong>saient, plus le jeune s'enorgueillissait <strong>et</strong><br />
se vantait de ce cœur merveilleux.<br />
A l'improviste surgit de nul part un vieillard.<br />
“He ! –<strong>di</strong>t-il– à <strong>di</strong>re vrai, ton coeur est beaucoup<br />
moins beau que le mien". Quand il le<br />
montra, les yeux de tous : de la foule, <strong>et</strong> du<br />
garçon s’étaient fixés sur lui. Certes, ce coeur<br />
battait fort, mais il était recouvert de cicatrices.<br />
Il y avait des zones où l’on avait r<strong>et</strong>iré<br />
des morceaux <strong>et</strong> où on les avait remplacés<br />
par d’autres, mais ils ne se rejoignaient pas<br />
bien - ainsi le coeur était devenu plein de<br />
noeuds. En conséquence, il était plein de gros<br />
trous. Tous observaient le vieux, avec quelque<br />
perplexité. Le jeune éclata de rire : "Tu plaisantes!<br />
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