Entre signe et projet - FMA Figlie di Maria Ausiliatrice

dma damihianimas
La famille. La forme traditionnelle fondée sur le
mariage n’est plus la seule, il en existe d’autres,
certaines fois choisies, d’autres fois vécues
comme un repli, comme une nécessité plus
tolérée qu’acceptée. Et qui choisit de vivre
seul/e ou se trouve d’y être, peut le faire sans
se sentir étiqueté en termes péjoratifs. Etre et
se définir single, aujourd’hui, ne fait pas
problème, au contraire.
La vie consacrée. Jusqu’au XVII ème siècle la
vie monastique était la seule forme de vie
consacrée qui était reconnue. Mary Ward,
morte en 1645, et citée par Jean-Paul II dans
Mulieris dignitatem parmi les femmes
d’excellence, fut emprisonnée à Munich en
Bavière par le Saint Office, parce qu’elle voulait
fonder un institut de religieuses actives sur le
modèle de la Compagnie de Jésus. Elle fut
réhabilitée seulement en 1907. Aujourd’hui, en
plus de la variété des ordres religieux cloîtrés
traditionnels et des instituts de vie apostolique,
surgissent, en continuité des communautés
laïques, reliées aux diocèses, de petites tailles,
plus flexibles et quelquefois de durée et stabilité
variable ou indéterminée.
Le métier. Quant au choix du métier, les
barrières sont aussi tombées. La fille ou le fils
d’un simple ouvrier, s’il en a les capacités,
aptitudes, intérêts et volonté, peut prétendre
aussi à une profession plus prestigieuse.
Les nombreuses possibilités élargissent
l’espace de liberté de choix, mais ne facilitent
pas le processus décisionnel, elles le rendent
même plus difficiles. Pour choisir, il faut
connaître et pour connaître même
sommairement une réalité complexe, il faut un
certain temps. Et, après avoir pris
connaissance, discerner quel parcours choisir
et lesquels, parmi les nombreux parcours
possibles et attirants, laisser de côté; ceci peut
devenir un choix problématique et angoissant.
Etre perplexe, dans ce cas, et retardé la
décision peut être, non une anomalie, mais une
prudence.
ANNEE LIV MENSUEL /NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007
Quelques remarques éducatives.
Celui qui travaille en milieu éducatif rencontre
généralement des adolescents, des jeunes et
leurs familles confrontés aux problèmes de
l’orientation professionnelle et vocationnelle. Ce
n’est pas un problème qui regarde seulement les
experts et les jeunes de 17-18 ans et plus. Etant
une étape très importante, on devrait en tenir
compte durant tout le parcours de formation des
jeunes et cela devrait concerner tout le personnel
engagé dans l’éducation. Celui qui a une
expérience éducative sait que les choix de vie ne
s’improvisent pas, et que les jeunes ne peuvent
être guidés comme la publicité guide la
consommation. Les interventions doivent être
délicates, prudentes, respectueuse et adaptées à
l’âge.
Quelques précisions concernant ce sujet
pourraient être utiles.
Pour aider les jeunes dans leur processus
décisionnel, dans la recherche de leur orientation,
il est nécessaire de prendre en compte le
contexte social actuel, de se situer par rapport à
leur point de vue, de connaître de l’intérieur leur
milieu familial, national, culturel, religieux,
ethnique et de les guider pour qu’ils découvrent
leurs capacités, aptitudes, aspirations profondes
et même leurs limites et les éventuelles contreindications.
Pour les jeunes, en plus de la connaissance de
soi, connaître les différents parcours possibles de
formation, est d’une grande aide, tout comme
être au courant des débouchés professionnels,
des besoins de la société actuelle ou des
Institutions qui cherchent afin de donner une
réponse positive à ces besoins. Beaucoup de
jeunes choisissent des professions
financièrement avantageuses, ou veulent faire
une carrière brillante, mais d’autres, aussi
nombreux, stimulés par le désir de donner une
réponse positive et créative aux exigences de la
société, s’engagent pour la sauvegarde du milieu
ambiant, pour la justice et la paix, pour le respect
des droits humains, ou pour l’éducation des plus
jeunes aux grandes valeurs humaines.
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