Entre signe et projet - FMA Figlie di Maria Ausiliatrice
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David J. Rothman, membre de la Bellagio Task<br />
Force, qui a signé le rapport le plus sérieux <strong>et</strong><br />
fiable sur le trafic international des organes, se<br />
demande d’une façon provocante : «Qu’arriverait-il<br />
si les sociétés mé<strong>di</strong>cales internationales prenaient<br />
au sérieux les principes proclamés <strong>et</strong> créaient des<br />
commissions de contrôle pour placer sous une<br />
étroite surveillance les pratiques de donation des<br />
organes ? Et si elles menaçaient de cesser<br />
d’instruire les chirurgiens qui proviennent des Pays<br />
où sont tolérées de telles pratiques ? Et si elles<br />
refusaient, comme il est arrivé en Afrique du Sud<br />
au temps de l’apartheid, de tenir des me<strong>et</strong>ings<br />
internationaux dans ces Pays ? Et pourquoi le<br />
laboratoire pharmaceutique qui produit la<br />
ciclosporine, ne décide-t-il pas de vendre ce mé<strong>di</strong>cament<br />
aux seuls médecins <strong>et</strong> aux hôpitaux où<br />
sont respectées les règles de donation ?»<br />
ANNEE LIV MENSUEL / NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007<br />
Pour une éthique mon<strong>di</strong>ale<br />
Une information objective <strong>et</strong> responsable, <strong>et</strong> une<br />
éducation aux valeurs constituent la voie<br />
maîtresse pour combattre d’une façon efficace la<br />
plaie sociale du commerce des organes <strong>et</strong> pour<br />
favoriser une authentique culture des transplantations.<br />
Jean-Paul II en 1991 écrivit : “Grâce à la science<br />
<strong>et</strong> à la formation professionnelle des médecins <strong>et</strong><br />
des opérateurs sanitaires se présentent de<br />
nouveaux <strong>et</strong> merveilleux défis. Nous sommes<br />
appelés à aimer notre prochain d’une manière<br />
nouvelle ; en termes évangéliques, à aimer<br />
jusqu’à la fin”.<br />
L’unique choix éthiquement acceptable est celui<br />
de la solidarité, de la recherche du bien commun<br />
<strong>et</strong> donc du don de soi. Le don <strong>et</strong> la transplantation<br />
représentent un singulier <strong>et</strong>, parfois héroïque,<br />
service à la vie <strong>et</strong> peuvent devenir une<br />
occasion de générosité <strong>et</strong> de miséricorde envers<br />
le prochain malade <strong>et</strong> souffrant.<br />
Le corps humain comme valeur n’a pas de prix <strong>et</strong><br />
n’est donc pas commercialisable. L’unique possibilité<br />
d’échange devient un acte noble à inscrire<br />
dans l’horizon de la gratuité <strong>et</strong> de l’altruisme.<br />
Sources consultées :<br />
“Avvenire” 28 janvier 2007, Organes en vente : business<br />
mon<strong>di</strong>al<br />
“Missioni Consolata”, Voyage parmi les esclavages du<br />
troisième millénnaire 107 (2005) 10 -11.<br />
marialuisanicastro@email.it<br />
maraborsi@tiscali.it<br />
n<br />
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