Entre signe et projet - FMA Figlie di Maria Ausiliatrice
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dma damihianimas<br />
Urgence : partenariat global<br />
Valoriser un partnership global pour le développement<br />
est le huitième objectif de l’OSM pour 2015.<br />
Seulement si tous les pays s’engagent à favoriser la<br />
coopération pour le développement Nord-Sud, on<br />
pourra avoir des résultats positifs dans tous les<br />
domaines problématiques des pays désavantagés :<br />
la réduction de la d<strong>et</strong>te, l’accès aux mé<strong>di</strong>caments…<br />
Au niveau écologique, protéger le patrimoine de la<br />
flore <strong>et</strong> de la faune implique d’entreprendre un travail<br />
ambitieux avec des objectifs précis <strong>et</strong> une volonté<br />
commune selon les engagements pris. Pour cela,<br />
des zones protégées, nationales <strong>et</strong> régionales seront<br />
créées. Avant 2010, elles seront constituées sur la<br />
terre ferme <strong>et</strong> pour 2012 en mer. Une commission<br />
évaluera l’actualisation du proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> examinera les<br />
méthodes pour maintenir la bio<strong>di</strong>versité dans les<br />
zones marines externes aux frontières nationales.<br />
Actuellement, dans le monde, seul 10% des<br />
surfaces caractérisées par une plus grande<br />
bio<strong>di</strong>versité, <strong>et</strong> 1% des océans, sont protégés,<br />
certains de manière plutôt inadéquate. De plus, il a<br />
été décidé de <strong>signe</strong>r des accords internationaux,<br />
d’avoir la possibilité d’un nouveau partenariat global<br />
sur la bio<strong>di</strong>versité réunissant toutes les organisations<br />
ANNEE LIV MENSUEL / NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007<br />
Toutes les richesses ne sont pas utilisées <strong>et</strong> <strong>di</strong>stribuées<br />
équitablement pour contribuer à construire un monde meilleur…<br />
Les données du rapport UNDP sont les suivantes :<br />
La dégradation du sol est un problème qui touche presque 2 milliards d’hectares, nuisant à<br />
l’alimentation d’au moins un milliard de personnes qui vivent sur la terre ferme.<br />
Environ 70% des réserves en poissons sont complètement exploitées ou hyper exploitées.<br />
1,7 milliards de personnes, c’est à <strong>di</strong>re un tiers de la population du monde, vit dans des pays où<br />
le besoin en eau est très important.<br />
L’alimentation d’environ 900 millions de personnes pauvres, habitant en zones rurales, dépend en<br />
grande partie de produits naturels.<br />
Presque un cinquième des mala<strong>di</strong>es enregistrés dans les pays pauvres est dû à des facteurs de<br />
risque environnementaux <strong>et</strong> ce sont eux qui en appauvrissent les ressources naturelles : les 20%<br />
de la population du “Nord” consomment 86% des ressources, produisent 95% des déch<strong>et</strong>s<br />
toxiques <strong>et</strong> 65% des gaz qui contribuent à l’eff<strong>et</strong> de serre <strong>et</strong> au réchauffement de la planète.<br />
Chaque personne des pays <strong>di</strong>ts riches produit 455 kilogrammes de déch<strong>et</strong>s par an (en moyenne).<br />
Les pauvres sont les suj<strong>et</strong>s les plus vulnérables aux chocs <strong>et</strong> aux stress ambiants, comme les<br />
impacts précoces du changement climatique global.<br />
qui s’y intéressent. Il est vraiment urgent de<br />
coordonner les activités destinées à stopper<br />
l’extinction des espèces.<br />
L’objectif présenté se propose d’atteindre le but<br />
suivant : intégrer les principes de développement<br />
durable dans les politiques des pays <strong>et</strong> dans les<br />
programmes <strong>et</strong> arrêter la destruction des<br />
ressources de la terre.<br />
D’un côté, il est nécessaire de faire face à la<br />
raréfaction des ressources naturelles auxquelles<br />
ont accès les populations pauvres ; de l’autre il<br />
faut remé<strong>di</strong>er aux dégâts environnementaux<br />
causés par la consommation intense des populations<br />
riches : de nombreux problèmes de l’environnement<br />
ont pour cause la trop grande production<br />
<strong>et</strong> consommation des pays développés.<br />
Paix <strong>et</strong> protection de l’environnement sont<br />
interdépendants <strong>et</strong> liés à notre mode de penser<br />
<strong>et</strong> d’agir. Ils réclament de nous, au quoti<strong>di</strong>en, un<br />
style nouveau de vie. Il est urgent de sensibiliser<br />
fortement les populations quant à leur coresponsabilité<br />
pour la défense <strong>et</strong> la protection de la<br />
terre que Dieu nous a confiée. Quels chemins<br />
avons-nous encore entreprendre ?<br />
Delegata.tgs@fmairo.n<strong>et</strong><br />
n<br />
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