Abbé Pierre, Lady Diana, Coluche, José Bové, Nicolas Hulot, sœur ...

More documents

Recommendations

Info

Obama était à peine sorti des urnes que tous s’y sont collés, dénonçant ici la honte d’une nation au visage pâle, vantant là les trésors qui sommeillent sous la diversité. “La diversité”, encore un mot-valise, un mot bidon même, qui mérite qu’on s’y arrête histoire de regarder comment il évolue. Il y a un an tout juste, on parlait de “gens” (candidats aux élections, ministres, journalistes, etc.) “issus de la diversité”, avatar édulcoré d’une autre expression, apparue celle-là après les émeutes de l’automne 2005 :“issus des minorités”. Ainsi, Harry Roselmack apparaissant au JT de TF1 était encore issu des minorités, et non pas de “l’approche qualitative et quantitative de la diversité” [Alors que de souche antillaise, ses descendants étaient Français avant même que Corses, Niçois et Savoyards ne le L’ÂGE DE LEURS ARTÈRES : Jeannie Longo : Née à Annecy le 31 octobre 1958, Jeannie Longo affiche ses cinquante ans et un palmarès sportif à ce jour inégalé (plus de mille victoires). Sa recette : une discipline de fer et un entraînement de forçat. Arielle Dombasle : Née aux USA le 27 avril 1953,Arielle a cinquante-cinq ans mais en paraît quinze et en avoue cinquante. Sa recette : “Qu’est-ce que je fais de ma journée ? J’adore la perdre. Mais en vérité, je fais mille choses. Par exemple, aujourd’hui, j’ai déjeuné avec les filles du Crazy…” (Elle) 10 - FLASH #3 - 4 DECEMBRE 2008 deviennent. NDLR]. Depuis, s’est opéré un subtil glissement des minorités – sous-entendu “ethniques” – vers la diversité. Peut-être s’était-on aperçu entre temps que les minorités n’étaient pas si minoritaires que cela. Passons. L’important est que ce mot de “diversité” laisse supposer qu’il y aurait diverses catégories de Français : d’un côté ceux de l’uniformité, les Blancs de souche — comme on dit blanc d’Espagne ou blanc d’œuf ; de l’autre ceux de la diversité, ce qui désigne toute autre couleur que le blanc : jaune, rouge, brun, noir. Cela pour dire que le concept de diversité tel qu’il nous est servi est le plus discriminatoire et raciste qui soit. C’est pourtant au nom de l’antiracisme, on l’a compris, qu’il nous est imposé. Donc, le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) est à la recherche de la RIEN QUE POUR VOS YEUX LEUR MARI : Jeannie Longo : “Longo est deux. D’ailleurs, son double n’est jamais bien loin. Dans son sillage, elle devant, en pleine lumière, lui derrière, préférant l’ombre, le sac à l’épaule, le regard fiévreux. Trente-deux ans maintenant que ces deux-là se sont trouvés, à l’occasion des championnats de France de ski alpin. Patrice Ciprelli et Jeannie Longo ne se sont plus quittés. Lui devenant son pygmalion, son conseiller, son mari, son entraîneur. (LeMonde.fr) Arielle Dombasle : Quinze ans après avoir épousé Bernard-Henri Lévy, elle dit : “J’ai la Topoline décrypte les médias Obamania : les dégâts collatéraux LE CSA FAIT SON TESTING ET RÉCLAME DES QUOTAS Après SOS-Racisme à l’entrée des discothèques et la Halde au McDo, on a maintenant le CSA, le nez sur le petit écran. En cause : “la diversité”. Pour faire simple : il n’y a pas assez de visages colorés dans nos médias et le CSA entend bien y remédier en imposant des quotas. diversité et a, dans ce but, fait diligenter une étude. Selon un système qui, d’ordinaire, conduirait tout quidam qui s’y livre en prison, le CSA a effectué un comptage ethnique. Je rappelle en effet pour mémoire que le critère ethnique est chez nous totalement banni de la moindre enquête, jusques et y compris lorsqu’il s’agit de recenser la population du pays. Pour avoir voulu lever ce tabou, certains démographes pourtant fort bien pensants (voir la querelle Le Bras/Tribalat) ont vu leur carrière vaciller méchamment. Madame Michu, que pensez-vous du cyclotron ? Bref, on a sélectionné “une semaine ordinaire de programmes” sur les grandes chaînes historiques et la TNT.Toutes les personnes apparaissant à l’écran et s’exprimant, quel que soit leur temps de parole, ont alors été comptabilisées, l’observation consistant à distinguer les Blancs et les personnes “vues comme non- Blanches”, soit “vues comme Noires, ou Arabes,Asiatiques ou autres.” De cette étude, il ressortirait des choses affreuses, des résultats “inacceptables, intolérables, pas admissibles”, a tonitrué le président dudit CSA, Michel Boyon. En conséquence de quoi, il va entreprendre prochainement une “concertation positive” (comme la discrimination du même nom) avec les chaînes, desquelles il attend des engagements “fermes, précis et publics”. Donc, pour résumer, on va dénombrer les Blancs, les Noirs, les Jaunes et les indéterminés. Puis regarder s’ils passent la serpillière dans les studios ou les dépêches sur le prompteur.Voir aussi et surtout si la Madame Michu à qui l’on tient JEANNIE CONTRE ARIELLE LE MATCH L’une, Savoyarde, n’a connu Mexico qu’à l’heure des JO. L’autre, Mexicaine d’origine, est fille d’ambassadeur. Militantes bio, la première pédale sur son vélo, la seconde dans la choucroute. Jeannie est en béton, Arielle est en plastique. L’une est gonflée, l’autre a l’air… d’une poupée gonflable. chance d’être mariée à l’un des derniers Don Quichotte ! ”(Gala). Elle ajoute qu’il la réveille la nuit pour lui lire ses œuvres. LEUR NOURRITURE : Jeannie Longo : “J’ai des adresses de fermiers bio pour la volaille et les œufs. D’ailleurs, j’élève moi-même quelques poules et une oie avec des graines biologiques. Je consomme du pain biologique, des oléagineux, des fromages (raisonnablement !), du jambon (quelquefois !), du beurre, du miel (avec modération !) des biscuits, du thé. Bien sûr, j’équilibre. Cela dit, de temps en temps, je m’offre pour le le crachoir pour savoir ce qu’elle pense du cyclotron est bien issue de la classe ouvrière honteusement sous-représentée. Car, comme le dit le brillant Louis Schweitzer, patron de la Halde, il faut corriger les stéréotypes existants en inversant la tendance, quitte à “aller audelà de la réalité”. Et tant qu’on y est, puisque la méthode est rôdée, je suggère au CSA quelques thèmes : une enquête sur la diversité d’opinion dans les médias, par exemple. Ou bien une enquête sur le temps d’antenne consacré à des partis politiques qui, totalisant à eux tous à peine 40 % des suffrages, monopolisent pas loin de 100 % du temps d’antenne. TOPOLINE Lire aussi en page 12, la tribune d’Alain de Benoist plaisir un grand bol de café au lait... à l’arabica et au lait fermier”. (biogassendi.ifrance.com) Arielle Dombasle : “Le thé est ma boisson préférée et je dois avouer que chez Mariage, les thés sont incomparables, subtils et d’une grande qualité. Certains sont très rares. Nous [Arielle et BHL, NDLR] sortons très souvent pour dîner lorsque nous sommes à Paris. Et depuis quelque temps, Bernard-Henry et moi avons nos habitudes à L’atelier Robuchon, qui est un sommet. Les potages de lentilles, les œufs cocotte, les langoustines en papillote sont d’un raffinement absolu.” (Joyce.fr) Propos authentiques et imaginairement recueillis par TOPOLINE
C’est vrai,après tout.Pourquoi railler une Laura Smet,fille de Johnny Hallyday et de Nathalie Baye,alors qu’on n’oserait faire de même d’un Sacha Guitry,qui,toutes choses bien pesées,n’est jamais rien d’autre que le fils d’un autre homme de théâtre,Lucien Guitry.Enfants de la balle,les gosses d’acteurs ont tôt fait d’évoluer dans le milieu.Ont accompagné les parents sur les plateaux de tournage. Savent,avant d’autres camarades de classe, ce qu’est une caméra,tout en faisant la différence entre courtes et longues focales et comprennent qu’un projecteur ne sert pas seulement à y voir mieux qu’en plein jour.Ajoutez à cela que, lorsque les commensaux sont généralement plus médiatiques et médiatisés que le voisin de palier – un électricien ou un garagiste,au hasard –, il est des vies susceptibles d’être un rien programmées. C’est même vrai pour un finaliste recalé de La nouvelle star,Benjamin Siksou, fils du directeur de Jazz Magazine. Comme ça peut l’être aussi,trois fois hélas, pour le érémiste… Sacha Guitry,fils de Lucien Guitry,donc. 1955, dans son Napoléon, il dirige Pierre Brasseur, petit-fils de Jules Brasseur et fils d’Albert Brasseur,tous deux acteurs.Dont le fils, Claude Brasseur, a enfanté un fils à son tour,Alexandre Brasseur. Lesquels se retrouvent tous deux, en 2004, dans le Malabar Princess de Gilles Legrand. Pas de poursuites de voitures dans ce film ;sinon, elles auraient probablement été réglées par Rémy Julienne, ou par son fils Michel, ayant repris le flambeau paternel en assurant les cascades du Michel Vaillant, un an auparavant,avec Sagamore Stévenin en tête d’affiche. Sagamore Stévenin est le fils de l’acteur Jean-François Stévenin,qui,en 2002, donne la réplique à Johnny Hallyday dans L’homme du train, de Patrice Leconte. Hormis Laura Smet, Johnny Hallyday a un autre enfant, David Hallyday, musicien qui fait une apparition, en 1994, dans Grosse fatigue, de Michel Blanc, dialogué par Jacques Audiard,fils de Michel Audiard,tout en y croisant furtivement Charlotte Gainsbourg, fille de Serge Gainsbourg. Familles, je vous aime ! On en était où ? À Serge Gainsbourg. Lequel fait tourner Charlotte Gainsbourg dans Charlotte For Ever, en 1986 – rien que ce titre… Quatre ans plus tard, l’ancien mari de Jane Birkin offre un rôle au producteur Claude Berri dans Stan The Flasher, film dans lequel apparaît aussi Richard Bohringer, père de l’actrice Romane Bohringer. Le fils de Claude Berri, c’est Thomas Langmann, lui aussi producteur. Il fait ses premières armes en 1980, dans Je vous aime, produit par papa. Et y croise le chanteur Alain Souchon dont le fils, Pierre Souchon, fait de la musique avec Julien Voulzy, fils de Laurent Voulzy, meilleur ami d’Alain Souchon.Au fait, on allait oublier que la fille de Jane Birkin et de Jacques Doillon,celui qui chaussa les pantoufles de l’homme à la tête de chou,se nomme Lou Doillon et qu’elle fait… du cinéma.Ce qui lui fait au moins un point commun avec sa grande demi-sœur,Kate Barry,issue du premier mariage de Jane Birkin avec le compositeur John Barry. Lequel, auteur des meilleures chansons illustrant les génériques des films de James Bond – jadis produits par Albert R. Broccoli, avant que sa fille, Barbara,ne prenne sa succession –,est proche de Maurice Jarre, autre musicien de cinéma – la bande originale de Lawrence d’Arabie,c’est lui –,père de Jean-Michel Jarre, lequel a longtemps partagé la vie de Charlotte Rampling, notamment connue pour avoir,en 1975,tenu la dragée haute à Robert Mitchum dans Adieu ma jolie.S’il n’a pas eu la carrière de son père, Christopher Mitchum aura au moins eu le plaisir de tourner dans un remake inavoué des Yeux sans visage, de Georges Franju,petit bijou dans lequel – encore lui ! – Pierre Brasseur tenait la tête d’affiche : Les prédateurs de la nuit.Ce qui donne l’occasion de revenir sur le cas de Claude Brasseur,lorsque,en 2006,il joue,dans Fauteuils d’orchestre, le père de Christopher Thompson,fils de la réalisatrice Danièle Thompson,elle même fille de Gérard Oury, l’homme de La grande vadrouille… Familles, je vous hais ! Ne nous égarons pas, vu qu’on évoquait plus haut les enfants Souchon et Voulzy, musiciens qui connaissent bien deux autres célèbres rejetons, Matthieu Chédid, dit “M”, et Thomas Dutronc, respectivement fils de Louis Chédid et de Jacques Dutronc. Bon, pour “M”, ça a l’air de rouler,puisque qu’il vient d’enregistrer quelques chansons avec Sean Lennon, fils de John Lennon, alors que les tabloïds anglais nous apprennent que Jesse Wood, fils du Rolling Stone Ron Wood, aurait fricoté avec une des filles du Beatle Paul Mac Cartney.Et la famille Dutronc ? Reprenons le fil, enfin le père, pas le fils. Père qu’on a vu dans Le bon et les méchants, de Claude Lelouch, en 1976, en face de Marlène Jobert, dont l’une des filles, Eva Green, a dévoilé son avantageuse plastique dans Casino Royale, avant-dernier épisode des aventures de l’agent 007.Un beau tremplin à starlettes françaises que l’interminable saga du viril agent de sa Très Gracieuse Majesté : la preuve on y a vu Carole Bouquet en 1981, dans Rien que pour vos yeux. Carole Bouquet que l’on retrouve plus tard dans les bras de Gérard Depardieu en 1989, dans Trop belle pour moi, film de Bertrand Blier, lui-même fils de l’immense acteur Bernard Blier. Un Depardieu dont deux des enfants,Julie et le défunt Guillaume, ont préféré embrasser le métier du cinéma plutôt que celui de charcutier,comme le hasard fait bien les choses… Ce qui nous permet d’évoquer l’existence de Marilou Berry, fille que Josiane Balasko a eue avec Philippe Berry, frère de l’acteur Richard Berry. Laquelle Marilou Berry, gâtée elle aussi par le hasard,donne aujourd’hui dans le cinéma, tel qu’il se doit. Josiane Balasko, c’est la bande du Splendid. Celle des Bronzés, avec Gérard CADAVRES EXQUIS ! Surtout, que ça reste entre nous… TU SERAS UN ACTEUR, MON FILS ! Que l’enfant reprenne l’activité du père ou de la mère, quoi de plus normal ? Après tout, il n’a jamais été reproché au gamin de boulanger de perpétuer le commerce familial. Le fera-t-on pour celui né de parents ayant fait carrière dans le cinéma ? Non. Quoique l’affaire puisse aujourd’hui donner l’impression de virer un brin consanguine. Jugnot,dont le fils Arthur joue précisément dans le dernier volet de la trilogie. Ce qui nous renvoie au père,celui de Noël,donné pour “ordure”,mais mis en scène par Jean- Marie Poiré,fils du producteur Alain Poiré, financier des plus grands succès de Jean- Paul Belmondo qui,lui au moins,est fils de sculpteur, tandis que le sien, Paul, s’est contenté d’être pilote de courses et de faire la une des gazettes en flirtant,néanmoins,avec une autre célèbre “fille de”,Stéphanie de Monaco. Alain Delon, éternel rival de notre Bebel national,a peut-être eu moins de chance avec son fils,Anthony Delon, qui aurait comme une tête de Vincent Cassel n’ayant pas réussi, mais qui a néanmoins réussi à suborner la petite “Stef de Monac”. Il n’est pas incongru d’imaginer que Vincent Cassel ait pu bénéficier, grâce à son père, Jean-Pierre Cassel,de meilleures relations. Ce qui doit être sûrement le cas d’Emmanuelle et de Mathilde Seigner,petites-filles de Louis Seigner et nièces de sa fille Françoise, l’une et l’autre piliers de la Comédie française. Et c’est ainsi que ce marabout de ficelle retombe sur ses pattes : Mathilde Seigner a partagé la vie de Laurent Gerra, meilleur imitateur de Johnny Hallyday,dont la fille,Laura Smet,un temps liée à Frédéric Beigbeder,écrivain à succès et désormais homme de cinéma,depuis la récente adaptation de son 99 francs par Jan Kounen.Il est plus que temps de revoir Les grandes familles, tourné en 1958 par Denys de La Patellière.Avec Pierre Brasseur. La boucle est bouclée. Même si le fils s’y suicide à la fin. Nicolas GAUTHIER FLASH #3 - 4 DÉCEMBRE 2008 - 11
Page 1 and 2: Numéro 3 - 4 DECEMBRE 2008 - 2 €
Page 3 and 4: Gauchisme à la Prévert ou gauchis
Page 5 and 6: 31 août 1997, bal tragique au Pont
Page 7 and 8: Au lendemain des dernières électi
Page 9: Pédophilie : LES MÉDIAS ENTRE PSY
Page 13 and 14: Ça vient de sortir… Gérard Leta
Page 15 and 16: Cinéma “Le crime est notre affai

Abbé Pierre, Lady Diana, Coluche, José Bové, Nicolas Hulot, sœur ...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?