Intramuros #349-24pOK

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INTRAMUROS
EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°349 / ÉTÉ 2010 / GRATUIT
M ENSUEL

2/REPÈRES
Hardcore d’accord!
> Jello Biafra
& the Guantanamo School of Medecine
Comment ne pas
éviter les truismes
quand il s’agit
d’évoquer Jello
Biafra et sa
carrière de légende :
punk anar sur les
bords, revendicatif,
indépendant,
intelligent…
et pourtant Américain!
C’est clair, Jello Biafra est l’antithèse des punks mélodiques amerloques qui ont fait fortune
dans la vente de disques (gros et demi-gros). Lui, avec son groupe Dead Kennedys, s’est attelé
à un marché indépendant (détail) à l’image des Anglais de Crass ou bien encore des alternos
français qui défendaient tous le “Do it yourself” (le fameux DIY!). Pour Jello, encore aujourd’hui
alors qu’il vient de fêter en juin ses 52 ans, la musique est un média qui sert à faire passer des idées,
mais également à revendiquer et à renvoyer dans la gueule des dirigeants américains les vérités qu’ils
méritent. Il a d’ailleurs ouvert les portes de son label — Alternatives Tentacles — à une multitude
de combos US qui perpétuent la tradition punk-hardcore/politique. Certes, les Dead K ont splitté
en 1986, mais ça n’a pas empêché le père Jello de continuer à œuvrer, chanter, produire, éditer, animer
des conférences, se porter candidat aux primaires du parti écologiste en 2000, mener des tournées,
réaliser des collaborations avec The Melvins, NoMeansNo, DOA, Paul Barker & Al Jourgensen
(Minsitry)… car le chanteur n’a rien perdu ni de son énergie ni de sa verve, répandant inlassablement
son message « Le hardcore est une arme politique! » Aujourd’hui, c’est avec une formation
foutrement énergique que Jello Biafra écume les scènes du globe, la très ironiquement dénommée
The Guantanamo School Of Medecine, avec eux aussi qu’il a fait paraître l’an passé le fulgurant
“The audacity of hype” (Alternatives Tentacles/Differ-ant), sorte d’engin explosif qui n’est pas
sans rappeler le meilleur des Dead Kennedys avec ses textes vindicatifs et percutants, et cette voix
reconnaissable entre mille. Ça nous promet une bien belle déflagration sonore en août à Toulouse!
• Vendredi 20 août, 20h30, au Bikini (rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)
© D. R.
> Éric Roméra
SAISON 10-11
> Salle Nougaro
La nouvelle saison de la Salle Nougaro s’annonce
riche, éclectique et ponctuée d’événements majeurs.
Avec le taux de fréquentation qu’elle
affiche et le nombre de spectacles
qu’elle propose, la Salle Nougaro s’est
imposée comme l’une des salles phares de la
vie culturelle en territoire toulousain. La saison
2010-2011 du lieu sis dans le quartier des
Sept Deniers, ne dérogera pas à la règle que
se sont imposée ses animateurs : programmation
pluridisciplinaire (jazz, chanson, musique
du monde, théâtre, spectacles jeune public),
partenariats multiples avec des événements
culturels, des associations et d’autres salles de
spectacle, accueil de compagnies midi-pyrénéennes
(quatorze sur trente-quatre programmées),
et collaborations artistiques
internationales notamment avec le Canada et
l’Italie. Une saison qui accueillera la dixième
édition du festival “Détours de chant” (qui
a rencontré un vif succès cette année, ndr), la
douzième du festival “Drums Summit”
ainsi que celle du festival “Luluberlu” en
coproduction avec Odyssud/Blagnac.
Parmi les nombreux artistes et spectacles
programmés cette année à la Salle
Nougaro, notons les venues d’Yves Jamait (le
1 er octobre), Beverly Jo Scott (le 16
novembre), Art Mengo à l’occasion de ses vingt
ans de carrière (les 21 et 22 octobre), Les
Grandes Bouches avec une création originale
(le 5 février), le retour de Richard Desjardins
(le 1 er février), Julien Loureau en quartet (le 25
janvier), Vincent Segal & Ballaké Sissoko (le
7 avril), Les Frères Taloche (les 18 et 19
novembre), Éric Antoine (les 17 et 18 mars), la
compagnie Le Boustrophédon et son spectacle
événement de cirque marionnette à destination
des enfants à partir de 8 ans (les 11 et 12
février)… la liste étant loin d’être exhaustive. Les
locations sont ouvertes et il est prudent de
réserver, qu’on se le dise!
> É. R.
• Renseignements : 05 61 93 79 40 ou www.sallenougaro.com

Au soleil de la Ville rose
> “Toulouse d’Été”
Le festival “Toulouse d’Été” a pour ambition de faire découvrir de jeunes
talents et de promouvoir des jeunes artistes toulousains et régionaux.
Ce festival municipal, qui fête cette année son septième anniversaire, permet à son
programmateur Alain Lacroix d’approfondir une des lignes éditoriales de la programmation
qu’il concocte et assume depuis février 2004 pour la Salle
Bleue/Espace Croix-Baragnon : « Avec “Toulouse d’Été”, nous voulons présenter au public,
aux touristes qui viennent découvrir la ville, ce qu’il y a de meilleur à Toulouse. » Ajoutez
à cela une envie de varier les genres, de mélanger les propositions, d’alterner classicisme
et création et vous aurez un petit aperçu de ce qui nous attend cette année.Au programme
de cette édition : musique classique, jazz, chanson, musiques du monde, rock et électro.
Une palette encore une fois très éclectique : « La démarche du festival, c’est d’abord
de donner à entendre le plus de musiques possible. Le plus de genres pour que le public
puisse véritablement aller vers ce qui l’intéresse. Aussi bien dans le champ des musiques
actuelles, de la chanson, du jazz que dans celui des musiques classiques. C’est aussi montrer
la vitalité de la scène toulousaine. Elle existe, nous la revendiquons. » Une programmation
qu’Alain Lacroix et son équipe construisent tout au long de l’année « à partir de
repérages et de concertations. Pendant l’année je vais voir beaucoup de spectacles. On travaille
aussi beaucoup avec des associations. Nous avons le souci d’être toujours à l’écoute
et de défendre des artistes émergents. Nous sommes aussi en contact pendant l’année
avec des animateurs de salles toulousaines… Et puis nous recevons beaucoup d’artistes
qui viennent nous faire écouter ou nous proposer des choses.“Toulouse d’Été”, comme la
programmation de Croix-Baragnon, fait la part belle à des projets d’artistes. Nous n’achetons
pas des spectacles. Nous les concevons le plus souvent avec les artistes eux-mêmes. »
Petits conseils, non exhaustifs mais complètement subjectifs, histoire de vous
aider à surfer sur une programmation touffue et variée. Par exemple vous auriez tort de
vous priver des concerts de Pulcinella (qui joueront le jeudi 29 juillet au jardin Raymond
VI avec les Hongrois de Dzsindzsa) ou du Tigre des Platanes & Etenesh Wassié (qui
inviteront le jeudi 5 août au jardin Raymond VI quatre artistes éthiopiens) car voilà bien
deux exemples de la vivacité de la scène jazz toulousaine. Énergiques, racées et inventives,
ces deux formations pratiquent un jazz sans œillères. À ne pas rater non plus
“Toulouz’elles” (lire encadré) le vendredi 30 juillet au jardin Raymond VI. Les amateurs
de classique se réjouiront d’une programmation qui célébrera Brahms, Schumann,
Mendelssohn, Liszt, Chopin, Borodine, qui verra l’Orchestre National du Capitole interpréter
Schubert,Vivaldi et Rossini (mercredi 21 juillet à la Halle aux Grains), qui nous fera
découvrir la fougue du jeune Quatuor Modigliani avec Philippe Cassard au piano (le 16
juillet au Cloître des Jacobins), et voir l’Orchestre de Chambre de Toulouse s’emparer
du “Stabat mater” de Pergolese (vendredi 23 juillet en la cathédrale Saint-Étienne) tout en
donnant à entendre la maîtrise vocale de l’ensemble Les Éléments (mardi 27 juillet au
cloître des Jacobins), tandis que les aficionados de musiques du monde ne rateront pas les
concerts des Roms des Foins (musique des Balkans jeudi 15 juillet, 18h30, quai de la
Daurade), de Frédéric Tavernier (chants de la Méditerranée mercredi 28 juillet au jardin
Raymond VI), de Zingabe (formation toulousaine d’afro-beat mercredi 4 août au jardin
Raymond VI). Et puis ne pas louper le plateau rock toulousain qui oscillera du post-rock sauvage
de MOPA au duo piano/batterie/voix sous influence pop expérimentale de Cats on
Trees (jeudi 12 août à la Halle aux Grains)… Que rajouter de plus sinon : bon festival!
> Jean-Philippe Birac
• Festival “Toulouse d’Été” du 15 juillet au 13 août. Renseignements au 05 62 27 60 71.
Programmation détaillée en pages centrales de ce numéro d’Intramuros
> TOULOUZ’ELLES
Il y a quelques années Guillaume Barraband — auteur, compositeur
et interprète — s’était mis en tête de produire un album qui donnerait
une idée de la vitalité de la scène chanson toulousaine. Il en
résulta un double album “Toulouse en chanson” paru chez Mosaic
Music en 2006.Après avoir écouté ce disque,Alain Lacroix, le programmateur
de la Salle Bleue et du festival “Toulouse d’Été”, proposa
à son initiateur de transposer ce projet discographique sur
scène. Et ainsi, depuis trois ans, Guillaume Barraband imagine pour
“Toulouse d’Été” des plateaux chanson où se croise la crème des
chanteurs toulousains suivant des thématiques à chaque fois différentes.Après
le “Toulouse en chansons du monde” de l’an dernier
voici que déboule “Toulouz’elles”, une façon « en chanteuse » d’appréhender
cette scène chanson toulousaine. Pour ce faire Émilie
Cadiou (la mangeuse d’accordéon), Françoise Chapuis (ex-
Femouzes T), Françoise Guerlin, Aïda Sanchez (Orlando),
Equidad Bares, Melanie Fossier, Nadine Rossello, Catherine
Vaniscotte… ont amené au pot commun quelques-unes de leurs
compositions qu’elles chanteront en duo, en trio mais surtout
toutes ensemble, sur des arrangements faisant la part belle à la polyphonie,
arrangements concoctés par Coco Guimbaud la dernière
chanteuse de ce projet trois étoiles. Conseillé! (J.-P. B.)
• Vendredi 30 juillet, 21h30, au jardin Raymond VI (allées Charlesde-Fitte)
BON PIED, BON ŒIL
> “Faîtes de l’image” 9ème Les Vidéophages récidivent. L’association toulousaine qui sévit depuis quelques
années dans le paysage audiovisuel toulousain reconduit sa “Faites de l’Image”
pour une année encore. Le passage à l’acte est prévu pour le samedi 10 juillet.
À qui profite le crime ?
> Objet du délit : promouvoir et diffuser l’image
sous toutes ses formes en plaine toulousaine.Avec un
parti pris radical : privilégier l’autoproduit, mettre en
avant le travail de ceux qui manquent souvent d’espaces
de transmission. Puis encourager la rencontre
entre différents univers. Jouer un petit rôle d’entremetteur.
Créer un réseau d’artistes alternatifs. Des
synergies associatives. À travers cette manifestation itinérante
chaque saison, Les Vidéophages se rendent
insaisissables et prouvent que l’image peut s’accomplir
dans tout espace de projection. Hier aux Pavillons
Sauvages, demain quartier Bonhoure, place Marius
Pinel… L’invasion audiovisuelle ne fait que commencer.
> Preuve et indices : une programmation éclectique
entre courts-métrages, expositions, ateliers, concerts
et performances pour petits et grands. Une quarantaine
de projets ont été sélectionnés par l’organisation
avec une inclination pour un travail autour de la
thématique du détournement. Certaines compagnies
ont déjà roulé leur bosse les années précédentes,
comme La Ménagerie, Sang d’Encore ou Petipon.
D’autres commettent leur premier forfait comme
Blossom qui invite à la transformation d’image ou la
Compagnie des Nébuleux qui vous attrape, vous
embulle et vous emballe. L’image s’immisce un peu partout : écrans, photographies
et même sur les vêtements. En tout cas, dans tous les recoins de la place,
il y aura du grabuge! Espérons également qu’il y ait de nombreux témoins.
“Toulouz’elles” © Marie-Pierre Cravedi
“Portait croisés”© Maïa Ricaud & Hélène Larrouy
> Verdict : Avec plus de 3 500 personnes
venues lors de la précédente édition, Les
Vidéophages ont un appétit grandissant. Ils
multiplient les partenariats : association de
bienfaiteurs avec Manifesto, complicité financière
avec les collectivités locales… les griefs
sont de plus en plus nombreux. Leur notoriété
aussi. Loin des considérations trop techniques
parfois liées à l’apprentissage artistique
de l’audiovisuel, ils en proposent une approche
ludique et tournée vers le grand public.
L’accent est mis sur la programmation avec
une rémunération à la clef pour chaque artiste
retenu. Les projets sont à la fois originaux
et accessibles aux plus jeunes. Les lieux sont
finement exploités, avec, par exemple, l’invasion
du terrain de boules par le “Photomaton
Pétanque” de ManifestO mais également par
“Pétanque TV” de TV Bruit. Un péché de
convivialité ? Infiltrez-vous aussi au repas de
quartier. Passez du côté obscur de l’écran.
Succombez à la tentation filmique. Vous ne
vous en sentirez aucunement coupable…
> Élodie Pages
• Neuvième “Faites de l’Image”, samedi 10 juillet, de 14h00 à 2h00, place Marius Pinel
(quartier Bonhoure). Des infos : http://lesvideophages.free.fr
JOLIS RENDEZ-VOUS/3
> ACTU
• LE BAZACLE NOUVEAU ARRIVE! L’Espace
EDF Bazacle nouvelle formule verra le jour en septembre.
C’est lors des “Journées du patrimoine”, le
samedi 18 septembre, que le public (re)découvrira ce
bâtiment à vocation industrielle, surplombant la Garonne,
appelé à devenir un équipement à la fois culturel,
pédagogique et touristique. En plein centre de Toulouse,
l’Espace EDF Bazacle est une usine hydroélectrique
toujours en activité. Construit sur le site d’un ancien
moulin dont l’origine remonte au XI è siècle, le Bazacle a
ouvert en 1989 une partie de ses espaces à l’accueil
d’expositions et à la passe à poissons.Afin d’accueillir à
terme 100 000 visiteurs, EDF, propriétaire du lieu
depuis 1946, vient d’investir 4,5 millions d’euros pour
rénover les infrastructures du Bazacle.Avec un nouveau
parcours muséographique, l’amélioration de l’accessibilité
aux personnes en situation de handicap, des visites
avec guide — accompagnateur au cœur de l’usine en
fonctionnement, une salle de cinéma, 400 m 2 de terrasse
créés côté Garonne pour l’observation de la biodiversité,
l’espace EDF Bazacle écrit une nouvelle page de
son histoire.Trois à quatre grandes expositions temporaires
y seront organisées par an avec la fondation EDF
Diversiterre qui y produira ses propres expositions
ainsi que celles de partenaires locaux.
• CINÉ-CONCERT. Le septième ciné-concert
“Halluciné” donnera à voir le chef-d’œuvre du cinéma
muet et de l’expressionnisme allemand (1924) “Le
dernier des hommes” de F.W. Murnau accompagné par
L’Orchestre de Chambre de Toulouse — sous la direction
de Gilles Colliard — le dimanche 29 août dans la
Cour du Musée des Abattoirs de Toulouse (ouverture
des portes à 20h30, début du spectacle à la nuit tombée).
Plus de plus : 05 61 52 21 39.
• MONTAU’JAZZ. L’édition 2010 du festival “Jazz
à Montauban et en Tarn-et-Garonne” s’annonce
comme une vraie et grande fête musicale, avec plus de
230 artistes qui vont se produire à Montauban et dans
tout le département du 2 juillet au 7 août. Résolument
ouvert, le festival va nous faire voyager, nous faire
découvrir de nouveaux artistes, et nous permettre de
rencontrer des légendes. Du manouche au gospel, en
passant par la salsa et l’Afrique, sans oublier des trésors
du jazz vocal, tous les thèmes seront abordés. On citera
notamment “Django et Rien d’Autre” en hommage aux
100 ans de Django Reinhardt, avec la présence exceptionnelle
du jeune prodige Swan Berger qui du haut de
ses 12 ans, partage déjà des collaborations prestigieuses
(Thomas Dutronc, Bireli Lagrène…), Iris Stevenson et
le Los Angeles Crenshaw Gospel Choir avec plus de
vingt-cinq artistes sur scène, l’Orquesta Buena Vista
Social Club avec Omara Portuondo “l’Édith Piaf de
Cuba”, qui ne fera que deux concerts en France dont
celui de Montauban, Ndidi’o la révélation jazz de l’année
2009, Richard Bona, l’un des bassistes les plus
recherchés au monde, et enfin, la nouvelle perle de la
scène jazz vocal Melody Gardot. Plus de renseignements
sur www.jazzmontauban.com, ou par téléphone
auprès du Synergie Club au 05 63 63 56 56.
• SUIVEZ L’GUIDE. Le “Guide des festivals”
édition 2010-2011 est paru.Toujours plus riche, ce nouveau
numéro rassemble 185 manifestations soutenues
par la Région Midi-Pyrénées sur tout le territoire.
Musique classique, jazz, théâtre, danse, photographie,
etc. Ce guide est une fois de plus à l’image de notre
région : riche et diverse ; il est disponible dans plus de
3 200 sites/lieux de Midi-Pyrénées (offices du tourisme,
syndicats d’initiative, lieux et sites culturels et de loisirs,
librairies, restaurants, bars, boulangeries…).
• BLAGNAC BALKANIQUE. La soirée de clôture
des “Estivités” de Blagnac résonnera aux airs des
Balkans le jeudi 26 août au parc des Ramiers. En effet,
en raison d’une annulation de dernière minute, l’Herbe
Folle cédera la place au groupe Les Roms des Foins, qui
dès 19h30 jouera de sa musique tzigane pour enflammer
la scène blagnacaise. Les Roms des Foins, c’est un
nouveau virus qui sévit sur la région. À l’origine de
l’épidémie, trois musiciens chanteurs provoquant de
violentes éruptions balkaniques. Symptômes : sourire et
bonne humeur incontrôlables accompagnés d’une irrésistible
envie de danser. Renseignements et informations
au 05 61 71 75 82 ou sur le site Internet de la
ville : www.mairie-blagnac.fr
©© DDaavviidd BBeeccééeess

4/CINÉMA
> ACTU
• JOURNÉES LYRIQUES. La dixième édition des
“Journées Lagraulet” aura lieu les 15, 16, 17 et 18
juillet. L’occasion de vivre l’expérience de riches journées
lyriques, instrumentales et théâtrales à Lagrauletdu-Gers
(32). Une version spéciale pour partager la
présence de grands acteurs du monde artistique,
comme celle du grand ténor Giacomo Aragall qui dirigera
la Classe de Maître, du célèbre quatuor Modigliani,
du talentueux pianiste Julien Gernay, des voix somptueuses
de la soprano Burçu Uyar, du ténor
Jean-François Borras et du baryton Jean-Luc Ballestra,
accompagnés par la pianiste Éloise Urbain… ainsi que
la force et la ferveur du chœur d’hommes basques
Oldarra. Plus de plus : www.journeeslagraulet.com
• CONCERTS À VENIR. Depuis son premier
album, l’ouverture des ventes d’un de ses concerts
devient un réel événement comparable à ceux de
Johnny Hallyday ou encore Yannick Noah : Christophe
Mae sera en concert à Toulouse les mercredi
10 et jeudi 11 novembre à 20h00 sur la scène du
Zénith (renseignement et réservation au 05 34 31 10
00). Le rocker des années 60 Eddy Mitchell donnera
un concert, dans le cadre de sa tournée d’adieu “Ma
dernière séance”, le vendredi 26 novembre à 20h00 ; il
y présentera son nouvel album tout neuf intitulé
“Come-back” (réservation hautement conseillée au 05
34 31 10 00). La généreuse chanteuse et guitariste
Beverly Jo Scott se produira à la Salle Nougaro le
mardi 16 novembre (réservation au 05 61 93 79 40).
Roger Hodgson, le cofondateur des légendaires
Supertramp, sera sur la scène du Casino Théâtre Barrière
le lundi 27 septembre à 20h00, l’occasion de
réentendre les tubes mondiaux que sont “Dreamer”,
“Breakfast in America”,“Give a little bit” (réservations
conseillées au 05 34 31 10 00). Véritable sensation
rock féminine à la française, la chanteuse Izia se
déchaînera sur la scène du Bikini le vendredi 29
octobre à 20h30 (des infos : www.lebikini.com). Du
haut de ses 22 millions d’albums vendus en seulement
six ans de carrière, Michael Bublé est défini comme
le nouveau Frank Sinatra ; il devait venir combler ses
fans toulousains lors de son “Crazy love tour” au
Zénith le vendredi 29 octobre, mais le concert est
reporté en mars 2011 (informations au 05 31 31 10
00). Le chanteur et musicien allemand Patrice se produira
à la salle le Phare de Tournefeuille le lundi 1 er
novembre à 20h00 (renseignements au 05 62 73 44
77). Le combo rock et ricain Interpol jouera tous ses
tubes le mercredi 6 octobre au Bikini à 20h30 (réservations
au 05 62 73 44 77). Le groupe de rock français
Eiffel se produira sur la scène du Bikini le mardi 16
novembre à 20h30 (renseignements au 05 62 73 44
77). La chanteuse d’emo/r&b Jena Lee régalera les
amateurs du genre le mardi 10 novembre, 20h00, à la
Grande Halle de l’Union (renseignements et réservations
au 05 34 31 10 00). Après deux Zéniths complets
en avril dernier, le chanteur -M- reviendra se
produire dans ce même lieu le vendredi 19 novembre
à 19h30 (réservations au 05 62 73 44 77). Certains
Toulousains ont pu les découvrir en première partie
de Pascale Picard au Bikini en avril 2009 où ils avaient
ravi le public, le groupe Puggy sera dans les murs du
Phare de Tournefeuille le samedi 27 novembre à 20h30
(renseignements et réservations au 05 34 31 10 10).
Yannick Noah se produira au Zénith de Toulouse les
mercredi 9 et jeudi 10 février 2011 au Zénith de Toulouse
(réservations au 05 31 31 10 00). Le fou chantant
Jacques Higelin sera dans les (jolis) murs de la
Halles au Grains de Toulouse le vendredi 5 novembre
à 20h30 (renseignements et réservations au 05 62 24
09 50). L’ex-Saïan Supa Crew Féfé se produira au Bikini
le mardi 19 octobre à 20h30 (réservations au 05 62
24 09 50). La jeune chanteuse Joyce Jonathan se
produira sur la scène du Rex à Toulouse le jeudi 4
novembre à 20h00 (réservation conseillée au 05 62 24
09 50). La tournée de Robert Francis s’arrêtera au
Bikini pour un concert le mercredi 24 novembre à
20h30 (renseignements au 05 62 73 44 77). Après
quelques problèmes existentiels, le chanteur Enrico
Macias se refera une santé lors d’une tournée qui
l’amènera à la Grande Halle de l’Union le dimanche 23
janvier à 16h00 (réservations au 05 62 24 09 50). Le
chanteur belge préféré des Français Arno sera de
nouveau sur la scène du Bikini le mercredi 17
novembre à 20h30 (renseignements au 05 62 24 09
50). Le retour du groupe Supertramp (sans son
chanteur d’origine, lire plus haut!) se fera le 20
octobre au Zénith de Toulouse (renseignements au 05
31 31 10 00). Le pape du reggae africain Tiken Jah
Fakoly sera sur la scène du Bikini le lundi 22
novembre à 20h30 (réservations au 05 62 24 09 50).
Hugues Aufray ravira ses fans le mardi 23
novembre, 20h30, dans les murs de la Halle aux
Grains (réservations conseillées au 05 62 73 44 77).
Le retour toulousain du chanteur Raphaël, à l’occasion
de la parution de son nouvel album “Pacific 231”
cet automne, se fera le vendredi 5 novembre au Bikini
(réservations au 05 34 31 10 00). Chez lui, chaque
expérience en amène une autre, débouche sur une
nouvelle aventure, peut-être plus exaltante encore :
William Sheller sera dans les murs de la Halle aux
Grains de Toulouse le jeudi 19 mai à 20h30 (réservation
vivement conseillée au 05 62 73 44 77).
Ce Qu’il Faut
Voir (ou pas)
Une salle
climatisée
et un bon
film… que
demander
de plus
cet été ?
“Shrek 4, il était une fin”
> “Shrek 4, il était une fin” de Mike Mitchell
Retour une dernière (?) fois dans le royaume de Fort, Fort Lointain
où Shrek va vivre la vie à l’envers. Car oui, ce “Shrek 4” sera l’ultime,
promis, juré, craché, comme l’Équipe de France qui claironnait sa
bonne entente au début de la Coupe du Monde. Mais contrairement
au conte de fées traditionnel qui se termine généralement par l’expression
: « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… »,
Shrek va faire un pacte avec le diable afin de vivre une existence
comme si rien ne s’était passé. oui, Shrek regrette le temps où il était
un ogre particulièrement craint. C’est alors qu’un petit lutin, du nom
de Tracassin, lui propose un contrat magique, à l’issue duquel Shrek
aura (soi-disant) le droit de vivre la journée de ses rêves. Il s’agit en
fait d’un plan des plus machiavéliques. Et la parodie fonctionne à nouveau,
grâce à une galerie de seconds couteaux hilarants tel le Chat
Potté. En somme, que du bonheur pour une dernière…
(sortie le 30 juin)
> “Tournée” de Mathieu Amalric
Avec l’esprit de John Cassavettes à ses côtés, le quatrième long-métrage
de Mathieu Amalric affiche une vitalité qui flirte avec le documentaire.
En suivant un producteur français dans un road-trip allumé, il affiche
une énergie saisissante et contagieuse malgré quelques défauts inhérents
à ce tempo volatile. Le héros est donc ce producteur de télévision
parisien à succès qui a tout plaqué, repart ainsi à zéro en Amérique à
l’aube de ses quarante ans.Il revient avec une tournée de strip-teaseuses
“New Burlesque” à qui il a fait fantasmer la France… Entre l’humour
des numéros et les rondeurs des filles, il y a ici un féminisme enthousiasmant
dans cette “Tournée” qui passe par les hôtels impersonnels, les
musiques d’ascenseurs et le manque d’argent.Amalric saisit cette ronde
avec une fantaisie réjouissante teintée de poésie, un vrai coup de cœur
salué par le Prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes.
(sortie le 30 juin)
> “Millénium 2 - La fille qui rêvait d’un bidon d’essence
et d’une allumette” de Daniel Alfredson
Bon, c’est bof. Cette adaptation cinématographique du second tome
de la trilogie de l’écrivain Stieg Larsson, ne relève pas le niveau, bien
au contraire. Le réalisateur Daniel Afredson prend la relève de son
“L’autre monde” “Tournée”
collègue Niels Arden Oplev mais ce changement entraîne la mise en
scène vers le mauvais téléfilm sans personnalité. Si le troisième opus
relève un peu le niveau, et qui sortira le 28 juillet, on attend avec
impatience l’adaptation américaine pour insuffler cette tension
inhérente aux romans.
(sortie le 30 juin)
> “La disparition d’Alice Creed” De J Blakeson
Avec deux euros six cents, le réalisateur anglais J Blakeson concocte un
thriller honnête autour d’une intrigue au mystère épais, épais. Dans un
quartier huppé, deux hommes enlèvent une jeune femme :Alice Creed.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi elle ? Le premier film du scénariste
de “The Descent 2” vous donnera toutes les réponses. Une
bonne idée qui ne tient pas la longueur malgré toutes les promesses
comme cette intro au rythme palpitant. Malheureusement, la suite aux
relents passionnels tirés par les cheveux s’épuise très vite.
(sortie le 30 juin)
> “L’autre monde” de Gilles Marchand
Le monde virtuel, réseaux sociaux, univers 2.0, c’est un truc très à la
mode chez les cinéastes du monde entier. Et ils ont bien tort car cette
production hype ne livre quasiment que des navets à “deleté” d’urgence.
D’Atom Egoyan (“Adoration”) à Jonathan Mostow (“Clones”), Hideo
Nakata (“Chatroom”) ou David Verbeek (“R U There”), cette quête de
la frontière numérique au sein du septième art, tous ont loupé le coche.
Voilà donc “L’autre monde” où Gaspard, Marion et leurs amis, des ados
insouciants bien sûr, vivent l’été dans le sud de la France. Le soleil, les
vacances,le désir,l’amour.Un autre monde plus sombre va s’ouvrir à eux.
Celui d’Audrey et de son frère Vincent, le monde du jeu en réseau Black
Hole… Mouais. Et pourtant. Le duo Gilles Marchand à la réalisation,
Dominik Moll au scénario, et inversement, se reforme ainsi après
“Lemming” et “Qui a tué Bambi ?”. sauf qu’avec “L’autre monde” le ticket
gagnant se perd dans les eaux de ce réseau qui ne ferait même pas
trembler HADOPI. Louise Bourgoin montre ses fesses, Melvil Poupaud
sa belle gueule, et si une belle étrangeté s’instaure parfois, ce voyage
confond encore Internet avec le TER.
(sortie le 14 juillet)
> Olivier Mellors

Une saison de Cinémathèque
> Natacha Laurent
Avec l’été
viennent
les bilans des
saisons culturelles.
À travers une
programmation
d’exception et
de beaux temps
forts comme
le festival
“Zoom Arrière”,
la Cinémathèque
de Toulouse a fait
très fort et nous
promet encore de
belles découvertes
pour la saison prochaine.
Natacha Laurent,
déléguée générale du lieu
nous en dit plus.
La saison s’achève, comment s’est-elle passée pour la
Cinémathèque de Toulouse ?
> Natacha Laurent : « Le cinéma se porte bien. L’augmentation
de la fréquentation de la Cinémathèque s’inscrit dans les proportions
nationales. Le Festival “Zoom Arrière” a particulièrement bien
marché cette année, Maggie Cheung a été une présidente exigeante
qui s’est investie pleinement dans son rôle, c’est une véritable rencontre
d’exception. »
Les différentes formules comme la carte “CinéFolie” ont-elles
bien fonctionné ?
« La carte “CinéFolie”, valable une année, et qui propose un accès à
toutes les séances ainsi que d’autres avantages pour 80 euros, est un
succès. Cette formule plaît beaucoup d’autant plus qu’elle est accessible
grâce à des facilités de paiement. Elle permet aux cinéphiles, qui
sont aussi des ciné-fous, d’assouvir leur curiosité, d’aller vers des films
plus risqués, des découvertes. Les séances pour les enfants, le
“Cinéma Junior” fonctionne bien également. On essaye de les sortir
de l’uniformité en leur faisant découvrir les cinémas du monde, le noir
et blanc ou le muet, c’est une façon de former une nouvelle génération
de spectateurs. Cela nous oblige à nous adapter à ce public, avec
des cinés goûters, des mises en scènes. »
Les séances en plein air se poursuivent-elles cet été ?
« J’ai mis en place le “Cinéma en Plein Air” à mon arrivée en 2005.
Suite à la demande générale, nous le prolongeons la première semaine
du mois d’août, il se terminera donc le 7. On mise sur les grands
titres, un peu tous azimuts, avec la liberté et l’insouciance de l’été.
> 26 èmes “Rencontres Cinéma de Gindou”
Depuis vingt-six ans, Gindou hisse les toiles pour des rencontres
internationales de cinéma. La soirée d’ouverture sera consacrée à
Abderrahmane Sissako, parrain de l’édition 2010, pour qui un hommage
se déroulera au rythme d’une projection quotidienne d’un de
ses films. “Les Vagabondages Cinématographiques” constituent, en
terme de nombre de films, la partie la plus importante des
“Rencontres Cinéma de Gindou” ; elles se déterminent selon les
critères suivants :
- propositions de films très récents qui, a priori, auront peu ou pas
accès à une diffusion déterminante dans le secteur commercial,
- films qui interrogent notre relation au monde et notamment à la
rive sud de la Méditerranée et à l’Afrique noire,
- films qui posent la question de l’évolution des rapports sociaux
dans notre société.
Cette année, les “Rencontres Cinéma de Gindou” donnent une
carte blanche à la Cinémathèque de Toulouse. Des rencontres qui
proposent des tchatches tous les jours à 17h00 suivies d’apéro
concerts à 19h00.
• Les “Rencontres Cinéma de Gindou” du 21 au 28 août à Gindou (Lot),
renseignements : www.gindoucinema.org
On commence avec un clin d’œil avec “Les vacances de Monsieur
Hulot”, bien nommé en cette période. Le plus de cette année, c’est
que le premier rang disposera de chaises longues. On veille également
à faire coïncider les films avec l’actualité toulousaine, le 7 juillet
sera projeté “La leçon de tango”, dans le cadre du festival
“Tangopostale”.Avec la coupe du monde de football, nous projetterons
“Zidane, un portrait du XXI è siècle” qui est un grand moment
de cinéma, avec une bande-son et un dispositif technique très intéressant.
Nous tenons à décloisonner les publics, à travailler en partenariat
avec les acteurs culturels. Le cinéma fédère, il a un rôle
social, économique, il est un moteur. »
Que nous réserve la saison prochaine ?
« Elle commencera en septembre avec un monstre sacré du cinéma
français : Gérard Depardieu. Octobre sera consacré au cinéaste John
Boorman. Novembre proposera le plus grand événement cinéma en
France dans le cadre de l’année France-Russie, sur le thème
Moscou/Saint Pétersbourg : deux capitales pour un pays. En
décembre, les extraterrestres débarqueront à la Cinémathèque, il y
aura aussi le festival “Extrême Cinéma”. L’année 2011 commencera
sur les chapeaux de roue avec une thématique sur le “Bonheur”,
février sera intitulé Made in South Korea en partenariat avec Made In
Asia. Mars verra le retour du festival “Zoom Arrière”. Il y aura ensuite
un thème sur Buñuel le Mexicain. »
> Propos recueillis par Emma Satyagraha
• Plus de plus : www.lacinemathequedetoulouse.com
> Quatorzième “Festival Résistances”
Le “Festival Résistances”, festival international de cinéma engagé, aura
lieu en juillet à Foix (09) en présence de trente réalisateurs. Dans une
société génératrice d’inégalités et créatrice de frontières, le “Festival
Résistances” s’affirme comme un espace d’expression et de rencontres
autour du septième art. Au programme : neuf jours de projections,
de rencontres avec les réalisateurs et de débats autour des
quatre thématiques suivantes :
- “H2 Eau, mon amour”,
- “Le travail c’est la santé ?”,
- “Réinventer les luttes”,
- “Homme/femme, précis de recomposition”.
À travers une sélection de cent films de tous horizons, documentaires
et fictions, récents ou inédits, mais aussi quelques perles cinématographiques
d’hier, seront posées les bases de plusieurs débats sur la
notion de travail, d’aliénation et d’accomplissement, les nouvelles
formes de luttes qui apparaissent, les conflits régionaux et internationaux
autour de l’eau et de son utilisation. Un zoom sur l’Iran est également
au programme.
• “Festival Résistances” du 9 au 17 juillet à Foix (Ariège), renseignements :
www.festival-resistances.fr
© Frédéric Maligne
> ACTU
CINÉMA/5
• LA VOIX À MOISSAC. L’association Moissac-
Culture-Vibrations et la ville de Moissac (82) présentent
le quatorzième “Festival de la Voix” du vendredi
2 au dimanche 4 juillet. Pendant trois jours, le “Festival
de la Voix” résonnera dans les rues au détour des chemins,
à la découverte d’une place, d’un jardin et du
patrimoine de Moissac. Des dégustations vocales conjugueront
la voix à tous les temps : contes, chansons,
textes, théâtre, lecture… Le “Festival de la Voix” est
aussi une rencontre festive entre le public et les
artistes, au cœur d’un patrimoine historique classé.
Flots de chants naissant de la pierre, bruissant dans les
jardins du midi… Torrent de mots caressant l’abbaye,
rayonnant dans le centre historique… Parades des voix,
associant musiques et corps, flirtant avec la nuit
inouïe… Poèmes à la criée inspirant les voiles d’été, traçant
les chemins de l’exil… Rock and roll devenant fou
furieux, dans Lareine du démon…Voix de femmes
renouvelant l’avenir, rendant l’espérance… village des
voix, fées des jardins, art des choix… comme des frissons
de Bonheur pour tout un chacun. Programmation
détaillée : 05 63 04 65 14 www.moissac-festivaldelavoix.fr
• CÔTÉ COUTURE. Le prochain stage de customisation
de vêtement organisé par l’association
Atelier Double Boucle aura lieu le samedi 3
juillet de 10h00 à 17h00 (une petite pause repas
sera prévue!) au 37 rue Réclusane dans le quartier
Saint-Cyprien. Renseignements et réservations : 06
49 45 69 62 (Sabine) ou 06 84 33 41 74 (Aurélie).
• RENCONTRES AFRICAINES. La première
édition du festival “Confluences des arts et des
idéaux”, organisé par Art’Idéo — association multiculturelle
et de sensibilisation à l’environnement à travers
l’art et l’alimentation — aura lieu du 12 au 18 juillet sur
l’écolieu de Lacroix-Falgarde (31). Dédiée aux cultures
africaines, cette manifestation écoresponsable ouverte à
tout public se déroulera grâce à de nombreux partenariats.
Elle a le désir d’œuvrer pour des échanges multilatéraux,
interculturels, le rapprochement des peuples
et la promotion des initiatives locales pour un développement
durable et solidaire en faveur des peuples africains
d’ici et d’ailleurs. Elle veut ouvrir des horizons sur
des échanges multiculturels et provoquer des moments
chaleureux à travers la réflexion, la création, mais aussi
festivement. Au menu : rencontres d’artistes autour du
bronze, stages (enfants/adultes), bronze, bogolan, batik,
danse, percus, balafon, voix, cuiseurs éco à bois… films
débats (énergies agroécologie, alimentation), ateliers
recycl’art, peinture naturelle et écoconstruction de la
case africaine… projections vidéos et discussion animée
(oralité, interculturalité), village associatif vivant
(marché, stands, expositions) concerts, contes et spectacles…
Programmation détaillée sur www.artideo.net
• FESTIVAL ÉCO-CITOYEN. La huitième édition
de l‘“Ecaussysteme” aura lieu les vendredi 30 et
samedi 31 juillet à Gignac dans le Lot (46). À l’affiche :
IAM, Percubaba, Mouss & Akim, Tété, Caravan Palace,
Jacques Dutronc… Toute la journée : marché bio, art
de la rue, conférences… Gratuit pour les moins de 12
ans! Plus de plus : www.ecaussysteme.com
• ARTISTE DU CRU. L’enregistrement du deuxième
album — “Vacarme” chez Kiui Productions — du
chanteur toulousain Manu Galure est terminé. On y
retrouve à la réalisation artistique Juliette et Alain Cluzeau.
Le mixage aussi est terminé et le disque sortira
en octobre prochain. On peut dire que les grands
moyens ont été mis en œuvre pour produire ce
disque et ça s’entend! : les ambiances bruitistes et
déglinguées à la Tom Waits du trio avec lequel Manu
tournera dès la rentrée, sont magistralement mises en
valeur, qui plus est soutenues par les basses de Christophe
Devillers et les chœurs du Quartet Buccal et
de quelques amies chanteuses qui passaient par là…
À noter que Manu Galure se produira à la Salle Nougaro
le vendredi 5 novembre et que les billets sont
d’ores et déjà en vente via fnac.com
• LA CITÉ ENCHANTÉE. Pour marquer ses dix
ans, le festival “Les Nuits de Lauzerte”, qui aura
lieu les vendredi 6 et samedi 7 août à Lauzerte en
Tarn-et-Garonne (82) de 22h00 à 1h00 du matin,
transformera la cité médiévale en “Cité mutante.2”. En
effet, pour l’occasion, les cours et jardins seront investis
par les danseurs, musiciens, photographes, plasticiens,
performeurs… Des allées de bougies vous guideront
dans les ruelles ponctuées de projections
d’images et animées par les danseurs de feu.“Les Nuits
de Lauzerte” deviendront ainsi un festival-promenade
pour tout public dans la pénombre d’un univers onirique,
à travers projections de photos en fresques
murales, tapis et rideaux, habillage d’images et installations
lumino-cinétiques et performances, danse hiphop,
vidéographie, concert lyrique piano et voix, danse
de feu, échassiers et percussionnistes… mais aussi un
concert d’images et une exposition photo. Renseignements
: nuitsdelauzerte.free.fr

6/PATRIMOINE RÉINVENTÉ
> ACTU
• CRÉATION ÉMERGENTE. Les 8 et 9 juillet à
Toulouse, l’association Le Trait Bleu présentera la neuvième
édition du “Festival Ravensare”. Pour l’occasion,
la création émergente déferlera dans les murs de
la Ville rose. Avant de se déployer dans un décor inédit
avec une édition spéciale pour ses dix ans, le festival
change de format. En effet, en 2010, “Ravensare” se
concentre sur deux jours de programmation totalement
gratuits. Cette année, le cadre paisible du Jardin
Raymond VI se met en mouvement pour accueillir un
concert, une batucada et dix-sept compagnies de
danse. Par son étendue et sa proximité avec la Garonne,
il offre un espace aéré et coupé de l’activité effervescente
de la ville, idéal pour découvrir une affiche
composite et pleine d’éclats. Sans fards, ni artifices, le
“Festival Ravensare” va dévoiler, sous la lumière du
jour, des créations originales et contemporaines. Cette
édition de transition promet d’être riche en découvertes
et d’installer une scène où la proximité avec le
public est pensée comme essentielle. Plus de renseignements
: 05 61 25 78 42 ou www.letraitbleu.com
• SÈTE À VOIR, À VOIR, À VOIR… La quatorzième
édition de “Fiest’a Sète” aura lieu du 25 juillet
au 7 août au Théâtre de la Mer de Sète (34) ; les estivaliers
y retrouveront un plateau d’artistes concocté
pour tous les goûts : Salif Keita, George Clinton, Staff
Benda Bilili, René Lacaille,Titi Robin,Angélique Kidjo, Gotan
Project… Programmation détaillée : www.fiestaste.com
• DISQUES D’ICI. Après s’être attelé au répertoire
du groupe My Bloody Valentine avec l’album “My bloody
covers”, le groupe Pas de Printemps pour
Marnie — toujours emmené par Jipé Isnardi — s’en
prend aux Bee Gees dans un “Nuit de fièvre” superbe
d’émotion et de sensibilité à paraître le 16 août chez
MVS/Anticraft. Les Toulousains y proposent une relecture
électro, pop, folk et parfois rock, de la tripotée de
tubes qu’ont pu engendrer les frères Gibbs, des “You
should be dancing”, “Stayin alive”, “Night fever”, “More
than woman” (excellent)… dans des versions à fleur de
peau. Plus de renseignements : pasdeprintemps.free.fr.
Le duo hip-hop local Racho & T2R vient de faire
paraître “La combinaison”, un premier album aux flows
assurés et aux riddims un peu basics. Racho, âgé de 20
ans, est un jeune rappeur originaire de Labastide Saint-
Sernin un petit village du nord de Toulouse. Ce disque
est disponible chez Xplicit’ Com (15, rue Clémence
Isaure/place de la Bourse) et dans les Fnac de la Ville
rose ; plus de plus : www.myspace.com/racho31620. Le
groupe toulousain antifasciste Bruit Qui court vient
de faire paraître son premier album intitulé “Tuez le flic
en vous!” en autoproduction, enregistré et mixé au studio
de La Trappe par l’ingé-son de légende Triboulet. Un
premier clip, “Les gens biens” qui parle de la délation,
est visible sur leur Myspace http://bruitquicourt.free.fr/
• TREMPLIN CHANSON. La huitième édition
du tremplin chanson “Festiv’art” aura lieu du
12 au 15 août à Lavelanet dans l’Ariège. Soit quatre
jours de concerts gratuits, à la découverte de la
diversité et de la richesse de la jeune chanson. Inscriptions
au tremplin jusqu’au 10 mai au 06 82 94
20 78. Renseignements au www.festivartariege.org
• RECHERCHE DE TALENTS. “Toulous’up”
est une initiative que la Ville de Toulouse a souhaité
développer dans le cadre de son projet culturel. Il s’agit
d’un label doté d’une bourse, qui permet de repérer et
de soutenir des artistes audacieux et novateurs, de
mettre en valeur des projets surprenants, inattendus et
hybrides, d’accompagner les initiatives artistiques et culturelles
qui défrichent, explorent de nouveaux champs
d’expérimentation. Sont éligibles à cet appel à projets
tous les artistes ou acteurs culturels, prioritairement
ceux qui s’inscrivent dans une démarche faisant appel à
des formes artistiques émergentes ou novatrices. Cela
concerne l’ensemble du champ artistique dans le cadre
du projet culturel de la Ville de Toulouse 2009-2014. Les
projets devront être réalisés sur la commune de Toulouse
et comporter de très fortes interactions avec la
population, et ce dans un délai maximal fixé à trois ans.
Chaque projet retenu se verra attribuer une bourse
dont le montant sera fonction de sa nature. Renseignements
et conditions : toulousup@mairie-toulouse.fr
Fête de la jeunesse
> “Imaginez Maintenant”
“Paysages en exil”, Raphaël Bétillon & Nicolas Dorval-Bory © D. R.
M
Marin Karmitz l’a voulu, Martin Hirsch
l’a réalisé. Le premier — ex-producteur
de cinéma — a été nommé par
Nicolas Sarkozy à la tête du Conseil de la
création artistique, le second était alors Haut
commissaire à la jeunesse nommé par le président
de la République. Événement national
en faveur de la jeune création, “Imaginez
Maintenant” invite des jeunes créateurs de
moins de 30 ans (toutes disciplines et
métiers d’art confondus) à investir et détourner
des lieux de patrimoine dans neuf villes
du territoire. À Toulouse, c’est l’ancien hôpital
La Grave — destiné à abriter la future cité
des Arts — qui accueille la manifestation
durant quatre jours ouverts gratuitement au
public. De nombreux projets ont été imaginés
pour ce site chargé d’histoire, et programmés
par Annie Bozzini, directrice du
Centre de développement chorégraphique
de Toulouse/Midi-Pyrénées. La chapelle Saint-
Joseph sera le cadre d’une performance
Neuf villes françaises accueillent cet événement
dédié aux jeunes créateurs.
d’Ode Rosset qui se hissera sur un mât chinois
sous le dôme, et Joël Suhubiette y a imaginé
un programme pour douze jeunes chanteurs.
Deux paysagistes ont transformé l’une
des cours en “Débordement”, et deux autres
ont installé une serre à l’entrée de la passerelle
au bord de la Garonne. Un collectif d’artistes
circassiens issus du Lido animera des
bureaux vidés de leur personnel, et une
bande de plasticiens fous se chargera d’habiter
l’ancien appartement de l’aumônier dont
les tapisseries valent à elles seules le détour.
Un couloir sera le cadre d’un improbable
“Bowling”, alors que des designers écouleront
pour 1 euro une gamme d’objets en
mélamine colorée conçus pour l’apéritif et
commandée par un groupe industriel qui
s’est finalement ravisé. “Une part de gâteau”
trônera au centre de la Cour Sainte-Anne, un
étrange “Kiosque” dans la cour Sainte-
Germaine, un véritable “museum shop” dans
le jardin face à la chapelle, etc. Sans oublier
une riche programmation de concerts, et la
représentation du “Sucre du printemps” —
d’après Nijinski — dansé par vingt-sept
jeunes danseurs de l’agglomération.
> Jérôme Gac
• Du 1 er au 4 juillet, de 11h00 à minuit, à l’hôpital
La Grave (entrée gratuite, 05 61 59 98 78,
www.imaginezmaintenant.com)
ESPRIT ES-TU LÀ ?
> “Fantasmagoria, le monde mythique”
A
> Programme des concerts
Soirée pop-rock avec Mr Browne + Cats On
Trees + The Dodoz, le vendredi 2 juillet.
Soirée électro avec Minimal Orchestra ft.
Fedaden + Ina Cesco + Beat Torrent, le
samedi 3 juillet, 20h00, au Port Viguerie.
Programmation des “Siestes électroniques”
(Milkymee, Principles of Geometry, Abstraxion,
Onra, Pierre-Yves Macé, La Terre Tremble!), du 2
au 4 juillet, 20h00, cour de la Maternité.
• Entrée : 5 euros par concert
Une exposition événement aux Abattoirs pour fêter les dix ans du musée.
Àla suite de “NéoFutur” et “DreamTime” ces
deux dernières années, l’exposition
“Fantasmagoria” est présentée à l’occasion du
dixième anniversaire des Abattoirs. Conçue pour
renouer avec une certaine dimension magique de l’art,
elle se décline dans divers lieux de Midi-Pyrénées : à
Fiac dans le Tarn, au château de Taurines en Aveyron,
dans la grotte du Mas d’Azil en Ariège, au centre d’art
du Parvis à Ibos-Tarbes et au musée Denys Puech à
Rodez. À la fin du XVIIIè siècle, les fantasmagories
étaient des spectacles où le public assistait à des manifestations
fantastiques générées à l’aide des illusions
produites par les lanternes magiques (provoquant des
apparitions de fantômes, de spectres, ou d’esprits), ou
par des phénomènes encore peu connus fruits d’expériences
scientifiques, de manipulations physiques ou
chimiques. Mélange d’occultisme et d’esprit scientifique,
il s’agissait de provoquer des réactions sensibles
face à des expériences immersives.Ancêtres du cinéma
et de certaines installations artistiques contemporaines,
ces expériences aux marges de l’ésotérisme
Françoise Quardon “I believe in miracle”, installation mixte 2010-”Demi-deuil”, jusqu’au 22 août aux Abattoirs
correspondent à une période charnière de la pensée
moderne qui va bientôt vouer un culte à la raison. Cette période ayant aussi laissé derrière elle toute une cohorte de mythes, de légendes et d’imaginaires
régulateurs dont il subsiste encore des traces fossiles. Qu’en est-il de la fantasmagorie et du mythe aujourd’hui ? Malgré leur identification à
un passé révolu, ne sont-ils pas à voir à la fois comme l’origine et l’horizon de nos imaginaires ? Ces questions réactualisées par l’ethnologie et la psychanalyse
semblent redynamiser tout un pan de la création contemporaine qui sera montré sous un angle inédit durant tout l’été.
• Jusqu’au 22 août, du mercredi au dimanche, au musée des Abattoirs (76, allées Charles-de-Fitte, 05 62 48 58 00, www.lesabattoirs.org)
©© AAddaaggpp

Sous les pavés la page
> Des bouquins pour l’été
★
C’est l’été, hâlez, lisez!
par Michel Dargel, Michel Castro, Jérôme Gac et Jean-Philippe Birac
• “La prière du Maure”,
d’Adlène Meddi
Éditions Jigal
L’Algérie, encore l’Algérie, comme
une plaie qui ne se referme pas,
comme un rêve que l’on ne retient
pas. Adlène Meddi, rédacteur en
chef d’“El Watan Week-end”
délivre ici un roman sombre et
violent dans un pays en état d’urgence.
Son Alger n’est plus blanche
et les héros sont fatigués. Il faut
lire sa prière en souhaitant qu’elle
s’exauce. (M. D.)
• “Et la mort se lèvera”,
de Jacques Olivier Bosco
Éditions Jigal
Des truands, toute une famille. Et
un tueur, tout seul. Animal blessé
contre meute déchaînée. Le bien
contre le mal. Et puis c’est écrit
comme un film, on s’y croirait. La
Côte, les boîtes, les flingues et les
costards, tout y est. Pour son premier
bouquin, JOB, comme on l’appelle,
claque là un thriller intense
qui sent bon la cordite. Connexion
à la Jigalaxie réussie! (M. D.)
• “Voyage à Toulouse”,
Récits et témoignages
d'écrivains voyageurs au
XIX è siècle
Éditions Pimientos
Où sont compilés des textes de
Chateaubriand, Mérimée, Stendhal,
Flaubert, Michelet, Jules Verne,
Henry James, etc.Tous sont à raison
déçus par l'architecture modeste de
la ville qu'ils comparent à la splendeur
bordelaise. Ils boudent à tord
la curieuse allure de quelques
églises aux styles mélangés, mais la
basilique Saint-Sernin séduit ces fins
lettrés qui s'attardent longuement
sur sa splendeur. Les habitants ne
sont pas non plus épargnés par la
plume des voyageurs… (J. G.)
• “Requiem pour le juge”,
d’André Fortin
Éditions Jigal
Fortin, c’est la classe! L’écriture élégante
et précise. Jamais un mot plus
haut que l’autre, même en colère. Et
pourtant, y’aurait de quoi gueuler!
Les magouilles immobilières, les
paradis fiscaux, les accointances politiques…
Et la Justice dans tout ça ?
On veut vous faire disparaître ?
Tenez bon, Monsieur le Juge, votre
Requiem, c’est un Magnificat! (M. D.)
• “Les démons du Midi”,
de René Grando
Mare Nostrum Édition
Deuxième aventure de Germinal
Poco, capitaine dans la police nationale,
fils d’anarchiste espagnol, la cinquantaine
désabusée, Perpignanais
bon teint, flic atypique, célibataire et
grand amateur de tapas et de vins
rouges tanniques. Et une fois de plus
au-delà de l’histoire — cette fois
Germinal Poco cherche à retrouver
une jeune étudiante disparue entre
Toulouse et Perpignan - le roman de
René Grando vaut pour les anecdotes
hilarantes, les analyses fielleuses,
les souvenirs nostalgiques
concernant les régions traversées
par son histoire (ici le Roussillon et
la région toulousaine) dont il truffe
son récit. L’écriture est directe, le
style alerte, le vocabulaire parsemé
d’expressions piochées dans les
argots catalan, gitan, occitan… Bien
sûr les malfaisants seront punis à la
fin, enfin pas tout à fait, la jeune fille
sera retrouvée, mais dans quel état,
et l’on se souviendra surtout des
raisons de la fraude dite « à la
chaussette » lors des dernières
élections municipales à Perpignan,
de la douceur de vivre à Canet-
Plage avant l’urbanisation (jolies
pages pleines de mélancolie) ou de
l’évocation des turpitudes toulousaines
susurrées entre une quille de
Rioja et une ration de « truita de
patatas ». Conseillé! (J.-P. B.)
• “Adios Viracocha”, de
Zolma
Éditions Jigal
Zolma, c’est Lily. Et Lily, nous, on
l’aime. Elle a du cran, de la gueule et
besoin d’amour. Vous allez voir un
peu, comme elle va, au nez et à la
barbe des flics, retrouver l’assassin.
Au passage, elle dégommera un
gourou et sa secte, perdra son fiancé
inca, empochera un joli paquet
de billets et fera toute la vérité. Lily,
une détective dont vous auriez tort
de vous priver! (M. D.)
• “Histoire du libertinage”,
de Didier Foucault
Éditions Tempus
Désignant à la fois la critique des
dogmes religieux tout autant que la
recherche de tous les plaisirs (ceux
du jeu, de la table, du vin, de la
danse ou de la chair), le mot “liber-
tinage” apparaît à l'aube du XVII è
siècle sous cette double étiquette.
Mais « qu'il soit d'idées ou de
mœurs, le libertinage désigne avant
tout les formes de résistances »
aux tentatives de normalisation des
comportements et des pensées.
Normalisation à l'époque « principalement
conduite par les églises
chrétiennes ». Enseignant à l'université
de Toulouse-Le Mirail, l'auteur
livre une somme érudite, l'histoire
d'une pensée et d'un art de vivre
qu'il est urgent de redécouvrir par
les temps qui courent. (J. G.)
• “Saucisse face à la
crise”, de Serge Scotto
Éditions Jigal
Vous ai-je déjà parlé de Saucisse ?
Un comble, au pays du cassoulet!
C’est un chien auquel la parole ne
manque pas. Il a un avis sur tout.
Sur l’art, sur les radars, la dette et
la retraite, tout quoi. C’est pas un
sournois mais gare à vos jarrets s’il
n’est pas d’accord. Demandez à
Sarkozy, lui qui s’est déjà fait choper.
Soixante-cinq courtes chro-
niques (deux par jour de vacances)
incisives et forcément canines. Saucisse
président! (M. D.)
• Les Demoiselles de la
Terre Courage”, de Jacques
Pince
Éditions Privat
La vie n'est pas facile pour les habitants
de Bersounac, village enfoui
dans les montagnes ariégeoises.Tout
comme François Destrem, les villageois
rejettent le nouveau “Code
Forestier” qui les prive de leurs
droits. Malgré les menaces de la Pré-
fecture, ils s'engagent dans une
révolte, et, dissimulées sous une
chemise de femme, ces “Demoiselles”
lancent une vague de pillages
sans précédent. Le combat mené
par François ne l'empêche pas de se
fiancer à Berthe, une jeune bergère
du voisinage. Ensemble, ils rêvent
d'ailleurs… Qu'adviendra-t-il de ces
vallées si le pouvoir en place ne
cède pas ? Et si l'avenir se trouvait
au-delà de la France, vers des territoires
pleins de promesses ? Ancien
enseignant devenu guide touristique
et écrivain (il s'agit là de son huitième
ouvrage), Jacques Pince nous
livre un roman historique mené de
main de maître par un esthète du
roman du terroir. (M. C.)
• “100 mots qui nous
interpellent”, de Jean-
Marc Mailhol, dessins d’Oswald
Boston
Éditions Un Autre Reg’Art
Langage, Europe, Émigrés, Croissance,
Déprime ou Démocratie, des
mots qui font débat dans la cité, qui
font les beaux à la télé, dans le bouquin
de ce Villerosien d’adoption qui
donne aussi sa chance à un jeune
dessinateur fraîchement diplômé
des Beaux-Arts de Toulouse. Un
abécédaire tonique et politiquement
incorrect qui vaut le détour. (M. D.)
• “Cuisiner comme au
Moyen Âge, 150 recettes
médiévales adaptées aux
cuisines d'aujourd'hui”, de
Mylène & Philippe Puillart
Éditions Privat
Copieuse, mais aussi raffinée et
élaborée, la cuisine du Moyen Âge
est avant tout un art de la table.
Mariage des épices, saveurs acidulées,
arômes d'amande, sont autant
de promesses de réjouissances
pour les papilles et pour la santé.
Car à cette époque, du médicament
à l'aliment il n'y avait qu'un
pas : les chefs médiévaux sont les
nutritionnistes d'aujourd'hui. Par
leur maîtrise de la chimie culinaire,
ils révèlent les secrets d'une gastronomie
qui est aussi diététique.
Les 150 recettes qui composent
ce bel ouvrage joliment illustré,
sont faciles à réaliser et d'une originalité
à toute épreuve ; elles
raviront la curiosité de vos
convives à travers de bons petits
plats curieux et délicieux. (M. C.)
> ACTU
ESPACE DÉTENTE/7
• ÊTRE UTILE CONTRE LES INÉGALITÉS.
Vous avez entre 18 et 25 ans, vous voulez être utile
contre les inégalités et vous engager sur le territoire
toulousain dans des actions de solidarité ? Devenez
volontaire… L’AFEV-Toulouse propose vingt et un
postes de volontariat à compter de septembre pour
une durée de neuf mois. Qu’allez-vous faire durant
votre service civique à l’AFEV ? :
- accompagner un jeune en difficulté et des bénévoles
engagées dans des actions,
- participer aux campagnes “Pas de quartier pour les
inégalités” et “Journée de refus de l’échec scolaire”,
- organiser des projets spécifiques et des ateliers
autour de la citoyenneté, de l’égalité, de l’Europe, de la
culture et de la santé,
- s’impliquer dans la construction de l’Eurocampus
Solidaire.
Chaque mission sera complétée par des projets personnels.
Quel sera votre statut ? :
- vous recevrez une indemnisation de 440 euros +
100 euros (pour le transport, hébergement, restauration…)
soit 540 euros par mois, (+ La prise en charge
par l’État de la couverture maladie, maternité et des
cotisations retraites),
- votre volontariat sera de 24 heures par semaine,
- vous bénéficierez d’un parcours de formation
adapté.
Pour participer, inscrivez-vous à l’une des séances
d’information en téléphonant au 05 34 31 94 00, ou
par mail c/o elodie.tesson@afev.org
• LE ROCKEUR EST DANS LE PRÉ. Un festival
de rock’n’roll en plein cœur de la Gascogne ? Oui,
il existe, c’est le “Montesquiou on the Rock’s”
qui aura lieu les 20 et 21 août à Montequiou dans le
Gers (32). Cette troisième édition donnera à voir et
à entendre puisque concerts, dee-jay’s et projections
se succéderont pendant deux jours ; les groupes :
Dead Elvis & His One Man Grave (one man band),
The Montesas (rock’n’roll 60’s), Jobeans (dancing
rock), Forêt (folk rock impro)… Tous les spectacles
sont gratuits et se déroulent au cœur du village sous
une halle semi-ouverte (chaque soir repas au centre
du village). Renseignements complémentaires :
www.stragefruitprod.com
• C’EST EXTRA! (APPEL À PROJET).
Novembre résonnera aux sons indies et électroniques
du festival “La Petite invite # Nuits
Sonores”, à Toulouse, et ce pendant quatre jours (du
10 au 14). Parce que cet événement est avant tout
collaboratif, et qu’il se prépare dès à présent, un
appel à projet baptisé “Extra!” est lancé. “Extra!”,
c’est un appel à projets protéiformes pour tous ceux
et celles qui souhaitent s’impliquer activement dans
l’événement toulousain de cet automne. Incubateur
de cultures non alignées et de projets hors pistes,
“Extra!” s’adresse à tous, autant aux galeristes,
libraires, étudiants, institutions, bars, magasins ou
médias. Créer des échos du festival dans la ville, réinterroger
la culture urbaine dans ses applications les
plus diverses, attiser les sens, créer l’émulation, bousculer
les conventions et surtout ne pas se prendre au
sérieux, tels sont les credos du programme “Extra!”.
Associé à la communication globale de l’événement,
et entièrement intégré au festival, “Extra!” c’est une
excellente passerelle pour se faire connaître et s’associer
à l’image d’un festival urbain, défricheur et
novateur! L’appel à projet se poursuit jusqu’au 21
juin. Des infos : http://www.lapetite.fr/extra/
• NOUVELLE GALERIE. Après avoir fait ses
preuves à Biarritz, la galerie “La Boîte Noire”, lieu
dédié à la jeune création et à l’art actuel, s’installe à
Toulouse au 3 rue Lafaille. La galerie “La Boîte Noire”
se veut innovante, accessible et dynamique, désireuse
de se positionner telle un véritable promoteur de la
nouvelle scène artistique européenne.
• LA HAUT SUR LA COLLINE. L'édition
2010 du “Festival La Colline” aura lieu les 2 et 3
juillet à Pechbonnieu (31/non loin de Toulouse). Une
édition qui accueille cette année Manœuvre (chanson
/ rap), Les Liens du Son (chanson), Atomic
Tabasco (rock électro), Mr Tristan (chanson hiphop
artisanale), Mes Pots du 31 (reggae, ska, rock)
et Zenzile (dub/électro) le vendredi 2 à partir de
19h00 (gratuit!) ; ainsi que Flow (poète chanteur),
Oxmo Puccino (chanson hip-hop) et Calogero
(chanteur à succès) le samedi 3 à partir de 20h30.
Plus de renseignements : festivallacolline.fr
Retrouvez Intramuros sur le web : www.intramuroshebdo.com
Agenda des sorties, bons plans, actu de dernière minute, jeux…
★

8/THÉÂTRE
> ACTU
• THÉÂTRE AMATEUR À L’APPEL. Le festival
de théâtre amateur “Entre Chien & Loup”
lance un appel à candidature : « Le Théâtre du Chien
Blanc recherche pour son festival de théâtre amateur,
qui aura lieu du 7 au 25 septembre prochain,
des compagnies souhaitant participer en présentant
leurs spectacles lors de deux ou trois soirées.
Contactez-nous au 05 62 16 24 59 ou par mail :
theatre.chienblanc@club-internet.fr »
• COLOMIERS D’ÉTÉ. La troisième édition des
“Estivades de Colomiers” se déroulera du vendredi
2 au dimanche 4 juillet à Colomiers. Comme en
2008 et 2009, se succéderont au Parc Duroch et à l’auditorium
Jean Cayrou, des spectacles de théâtre, des
concerts, des contes, des animations sélectionnés avec
soin par le Théâtre d’à Côté (CLLL) et la Compagnie
du Boulet. Ce festival estival culturel et festif pour tous
est un moment de paresse et de découverte de voix
diverses, des voies diverses de la culture. Renseignements
: http://estivades.over-blog.com
• JOLIE MANIFESTATION DANS LE TARN.
Elle se déroulera le 17 juillet cette huitième édition du
“Fest’issiminta” à La Sauzière Saint Jean (12). Au
menu : animation pour enfants, contes inuits, ateliers
musique, contes japonais, ateliers danse africaine, ateliers
recycl’art, apéro concert avec la Compagnie Les
Sorciers Wombéré, spectacle de danse afro-contemporaine
avec la Compagnie Yikôdancefaso, chansons afrofrancophones
avec Paamath, musique traditionnelle
malienne avec Paul Sidibé trio, afro-rock avec Kanland’ô,
musique gnawa avec Ness el Hiya. Plus de plus :
www.myspace.com/issimintasnfr
• VIDE GRENIERS DANS LA VILLE ROSE.
Avec le retour des beaux jours (tant attendus!), les
vides greniers fleurissent dans toute la Ville rose. Les
Toulousains peuvent dès maintenant se tenir informés
grâce à toulouse.fr. En effet, face à l’exposion de la
demande, l’équipe de toulouse .fr recense tous les
vides greniers qui se déroulent sur l’espace public.
Cette nouvelle rubrique est mise à jour régulièrement
pour signaler aux Toulousains les bons endroits pour
chiner et trouver la bonne affaire.
• CAHORS EN FESTOCHE. Le festival “Traces
Contemporaines” aura lieu du 22 au 24 juillet à
Cahors (46). Pour cette troisième édition, Cahors se
mettra en mouvement à travers ce temps fort de l’été
cadurcien qui offre une place de choix à la danse avec
une programmation qui va du hip-hop, en passant par
la danse jazz, moderne et contemporaine. L’affiche
cette année décline mille et une façons de s’approprier
l’univers de l’art chorégraphique : spectacles sous
formes de petites pièces, stages de danse, répétitions
publiques, batucada, expositions… Chorégraphes
émergents et confirmés se partageront la scène
magnétique et éphémère de l’Espace Caviole pour le
cœur du festival, vendredi 23 et samedi 24 juillet. Au
total, ce sont dix compagnies de danse et deux compagnies
composées de danseurs en formation qui vont
faire naître des liens inédits entre le spectateur et ce
langage du corps. Autour du festival, les organisateurs
ont imaginé un ensemble de rendez-vous gratuits dans
la Cité pour faciliter l’accès au patrimoine artistique :
- un lancement officiel sur les Allées Fénelon en
musique et en danse. Festif et créatif, il sonnera
comme un coup d’envoi avec Bionic Man Sound
dans un savant mélange de son hip-hop, de ragga
et d’électro,
- deux répétitions publiques pour aller à la rencontre
des Compagnies Lullaby et Trans[en ]danse,
- en amont et pour la clôture du festival, une batucada
va déferler sous les fenêtres du centre ville pour un
moment chaleureux et rythmé.
Rendez-vous est fixé sur les allées Fénelon, jeudi
22 juillet à partir de 20h00, pour un lancement
officiel fait d’avalanches de son, de rythme et de
danse! Programmation détaillée et renseignements
utiles : www.tracecontemporaine.com
• HORAIRES D’ÉTÉ POUR LES BIBLIO-
THÈQUES DE TOULOUSE. Les Bibliothèques
de Toulouse aménagent leurs horaires du 29 juin au
28 août. La Médiathèque José Cabanis sera ouverte
tout l’été à l’exception des dimanches. Elle sera fermée,
tout comme la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine,
le mercredi 14 juillet et la semaine du 16 au 22
août, elles reprendront leurs horaires habituels le
mardi 31 août. Les bibliothèques de quartier quant à
elles seront ouvertes en juillet à l’exception du mercredi
14. Elles seront fermées du samedi 31 juillet au
soir au samedi 28 août inclus (réouverture le mardi
31 août). Le système des prêts est aménagé durant
cette période (du 29 juin au 14 août). Les usagers
pourront ainsi emprunter douze documents sur leur
carte dont trois DVD. La durée de prêt passe également
de trois à neuf semaines. Toutefois, le prêt des
Presto (Nouveautés) reste limité à dix jours.
Faire part
> Morte saison
Retour sur
une saison
de théâtre
à Toulouse,
entre
tragédies
familiales,
mariages et
enterrements.
La transgression des règles sociales, religieuses et sexuelles était
la tendance lourde qui courait durant toute la saison précédente.
Cette année, la vie normale a repris le dessus, en famille, avec
son lot de mariages et d’enterrements. La reprise à l’automne du
“Frigo”, de Copi, illustre la transition entre les deux saisons : incarné
par Régis Goudot, un travesti aux prises avec son abominable mère y
met fin à ses jours en s’enfermant dans son frigo.Au même moment,
Wajdi Mouawad déroulait au TNT sa saga fleuve “Le Sang des promesses”,
quatre pièces où des héros orphelins n’en finissent pas d’explorer
le mystère de leurs origines familiales, où un père pleure aussi
la mort de son fils. Les personnages s’y débattent dans les tourments
de l’histoire du monde, entre la vie et la mort, en quête de sens. Dans
“La Douleur” interprétée par Dominique Blanc au Sorano, sous la
direction de Patrice Chéreau, Marguerite Duras raconte le retour
auprès de sa femme du mari rescapé des camps nazis. Vu au TNT,
“Rouge décanté” est adapté par le metteur en scène flamand Guy
Cassiers d’après le récit autobiographique de Jeroen Brouwers qui
venait d’apprendre la disparition de sa mère.L’acteur Dirk Roofthooft
porte ce texte écrit quarante ans après les longs mois passés par l’auteur
en Indonésie, avec sa mère et sa grand-mère, dans l’enfer d’un
camp d’internement japonais pendant la Seconde Guerre mondiale.
Là-bas, les citoyens hollandais étaient enfermés et torturés.
Au TNT, Nicolas Bouchaud s’empare de la parole du critique
Serge Daney dans “La Loi du marcheur”, adapté de l’entretien
“Itinéraire d’un ciné-fils” filmé en 1992. Daney revient sur son enfance,
sur les soirées passées dans le cinéma du quartier avec sa mère
qui estimait que la vaisselle pouvait attendre. Le cinéphile parle sans
détour de la maladie qui le ronge, du sida qui l’emportera un an plus
tard.Dans la mise en scène de “Kroum l’ectoplasme” par Jean-Jacques
Mateu au Sorano, les mariages et les enterrements rythment la vie de
quelques habitants d’un quartier dans une ville d’Israël. Les cortèges
funèbres chassent les nuits de noces. Sous un chapiteau dressé sur le
Port Viguerie, “Sorry” réunit la troupe du Footsbarn Travelling
Theatre, les clowns suisses de la compagnie des Fusains et le cirque
Werdyn. L’apparente austérité d’un enterrement est sans cesse perturbée
par la poésie d’un mariage tzigane. Dans “Versus” (photo),
Rodrigo Garcia montre l’embaumement d’un corps sans vie – sur un
acteur vivant - avant la mise en bière. Le metteur en scène espagnol
installe un cercueil sur la scène du théâtre Garonne, puis trois couronnes
mortuaires arborant chacune une lettre du mot FIN.
> THÉÂTRE SORANO 10-11
> Jérôme Gac
OCT “Don Juan” de Molière, par Régis Goudot ; “Une Odyssée”
d’après Homère, par Irina Brook ;“La Femme aux Mains rouges” d’après
H. Broch, par Maurice Sarrazin. NOV “Le Mardi à Monoprix” d’E. Darley,
par Michel Didym, avec Jean-Claude Dreyfus. DÉC “Cyrano de
Bergerac” d’E. Rostand, par Didier Carette et Marie-Christine Colomb.
JAN “Novecento : Piansite” d’A. Baricco, par Jean-Luc Krauss ; “Tout
doit disparaître”, Isabelle Luccioni. FÉV “Herencia”, Vicente Pradal ;
“Faire danser les alligators sur la flûte de Pan” de L.-F. Céline, par Ivan
Morane, avec Denis Lavant ; “Pour rire, pour passer le temps” de S.
Levey, par Anne Lefèvre. MARS “Koltès voyage”, Bruno Boëglin. AVR
“Narcisses 0 & 1”, Coraline Lamaison ; “Deux masques et la plume”,
Sophie Pérez & Xavier Boussion ; etc.
• Théâtre Sorano : 35, allées Jules-Guesde (05 34 31 67 16, www.theatresorano.com)
> THÉÂTRE GARONNE 10-11
OCT “Rosas Danst Rosas”, Anne Teresa De Keersmaeker ; “Notre
Terreur”, Sylvain Creuzevault. NOV “Prométhée selon Eschyle”,
Guillaume Delaveau ;“Le Tangible”,Tg Stan. DÉC Cycle “Vues de Buenos
Aires” : deux spectacles de Claudio Tolcachir + “Le Développement de
la civilisation à venir” de H. Ibsen, par Daniel Veronese ;“La Nuda Vita”,
Caterina & Carlotta Sagna. JAN Maguy Marin ;“Pali” de Spiro Scimone
& Francesco Sframeli. FÉV “Notre besoin de consolation”, Julie Bérès ;
“Si je meurs laissez le balconnet ouvert”, Raimund Hoghe ;“Au milieu du
désordre”, Pierre Meunier. MARS “C’est comme ça et me faîtes pas
chier”, Rodrigo Garcia ; “Identité”, Gérard Watkins ; “Brume de Dieu”
de T. Vesaas, par Claude Régy. AVR “Je chante dans le feu” de M.
Tsvetaïeva, par Bérangère Jannelle, avec Dominique Blanc ; “Do animals
cry”, M. Stuart ; “On ne sait comment” de L. Pirandello, par Marie-José
Malis. MAI “Press”, Pierre Rigal ; etc.
• Théâtre Garonne : 1, avenue du Château d’Eau (05 62 48 54 77,
www.theatregaronne.com)
> TNT 10-11
“Versus” © Christian Berthelot
OCT/NOV REGARD(S) 1 “Folie de famille!” : “Funérailles d’hiver” de
H. Levin & “Mille francs de récompense” de V. Hugo, par Laurent Pelly +
“32, rue Vandenbranden”, Peeping Tom + “Ciseaux, papier, caillou” de D.
Keene, par Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma + “Michpoure, Ma
famille juive”, de Jean-François Zygel. NOV “Les Misérables (Tempête
sous un crâne)”, Jean Bellorini ; Natalie Dessay chante Michel Legrand ;
“Le Royaume d’en bas”, concert de Pierre Jodlowski (festival
“Novelum”). DÉC “Mary Stuart” de F. Schiller, par Stuart Seide ;
“L’Imitateur” de T. Bernhard, par Patrick Abéjean et Hélène Sarrazin ;“Le
Bout de la route” de J. Giono, par François Rancillac ; “Le Cirque invisible”,Victoria
Chaplin et Jean-Baptiste Thiérrée. JAN “Les Chaises” d’E.
Ionesco, par Luc Bondy avec Dominique Reymond ;“Délire à deux” d’E.
Ionesco, par Christophe Feutrier, avec Valérie Dreville ; “Le Récit de la
servante Zerline” de H. Broch, par Yves Beaunesne, avec Marilù Marini ;
“Lulu, une tragédie-monstre” de F. Wedekind, par Stéphane
Braunschweig. FÉV “Dreamers” de D. Keene, par Sébastien Bournac ;
FESTIVAL CDC :“Tout va bien”,Alain Buffard + “Set and Reset” & trois
autres pièces, Trisha Brown ; “Têtes rondes et têtes pointues” de B.
Brecht, par Christophe Rauck ; “Ennemi public” de Ibsen, par Thierry
Roisin. FÉV/MARS REGARD(S) 2 “SVP (Special Visual Project)” :
“Nouveaux monstres”, exposition interactive d’arts numériques + cinéconcert
“Métropolis” de F. Lang, avec l’Orchestre de Chambre de
Toulouse + “Stifters Dinge”, Heiner Goebbels + “Micro”, Pierre Rigal +
“Schicklgruber, alias Adolf Hitler”, Stuffed Puppet Theatre. AVR
REGARD(S) 3 “Vice et Vertu” :“Monsieur le 6” d’après Sade, par Agathe
Mélinand + “Les Fourberies de Scapin (un Scapin manipulateur)” de
Molière, par Emilie Valantin + “La Courtisane amoureuse et autres contes
(grivois) de La Fontaine”, Émilie Valantin ; “Le Jeu de l’amour et du
hasard” de Marivaux, par Jean Liermier. MAI “Les Aventures de Sindbad
le marin”, Laurent Pelly ;“Noli me tangere”, Jean-François Sivadier ;“Le
Soir, des lions…”, concert de François Morel ; etc.
• TNT : 1, rue Pierre-Baudis (05 34 45 05 05, www.tnt-cite.com)

Avec plus de 150 000 spectateurs venus applaudir sa programmation
annuelle, Odyssud consolide sa place de premier
équipement culturel de spectacle vivant de la région
et se situe de nouveau parmi les dix salles les plus fréquentées de
France.Alors que l’on croyait les dépenses culturelles des Français
en baisse, la fréquentation de la salle blagnacaise est exponentielle.
De bon augure pour la prochaine saison. « Le bilan est bon »,
explique Emmanuel Gaillard, directeur de l’établissement, « il n’y a
qu’à voir les taux de fréquentation. Déjà, entre 2000 et 2005, nous
avions triplé le nombre de spectateurs. Nous avons su optimiser
cet outil fabuleux qu’est la grande salle, et nous continuons dans
ce sens de développement ». Le secret d’Odyssud ? Certainement
d’avoir su attirer un public venu de l’agglomération toulousaine,
mais aussi de toute la région Midi-Pyrénées.Avec une volonté de
taille : vouloir amener le public d’une discipline artistique vers
l’étendue des spectacles, des genres et des possibilités. Pour un
résultat surprenant : la structure finance aujourd’hui les 2/3 de
son budget avec les recettes des saisons précédentes. « Les aides
publiques servant surtout à financer le personnel et les frais courants
» précise Emmanuel Gaillard.
Il fallait donc pour le directeur d’Odyssud trouver des
spectacles qui fassent honneur à la qualité de programmation des
années précédentes. Et la tâche n’est pas facile. Car l’homme doit
choisir des artistes aussi divers que la structure est transdisciplinaire.
« Nous choisissons les spectacles les meilleurs possibles, de référence
nationale ou mondiale. On essaie, bien sûr de les voir, auparavant,
sauf pour les créations ou ceux dont nous avons la certitude
de la valeur. Nous recevons beaucoup de propositions. Parfois, au
contraire, nous attendons un artiste des années durant… » C’est le
cas cette année de la Compagnie Pina Bausch ou du contreténor
Philippe Jarousski. Efforts récompensés. La programmation
se fait aussi au hasard des rencontres. « J’ai rencontré les artistes de
la création Bartabas au mois de février à Odyssud. Ils ont trouvé
que c’était l’endroit idéal pour créer leur nouveau spectacle! » se
réjouit le directeur de la salle. Cette création originale d’une compagnie
internationale sera le fer de lance d’une nouvelle discipline
qu’il va soumettre au public : le spectacle équestre en salle.
www.julesmarchand.com Le
dessous des planches
> « Le bilan est bon! »
Emmanuel Gaillard dirige
Odyssud avec brio depuis dix
ans. Il dresse le bilan de ces
années et annonce
les événements de la
saison à venir.
Emmanuel Gaillard © David Herrero
Si la structure gagne d’année en année un public plus nombreux,
c’est qu’elle s’efforce de constamment se renouveler. Si les
grands noms se succèdent, avec cette année Edouard Baer,Audrey
Tautou, Philippe Torreton, Pierre Arditi et bien d’autres… si les
festivals comme “Novelum”, “Luluberlu” et les “Rencontres
des musiques anciennes” se sont bien implantés, Odyssud vaque
à de nouveaux projets. De nouveaux rendez-vous comme “Des
étoiles et des ailes”, une nouvelle charte graphique, un nouveau
site Internet, une nouvelle ligne artistique chevaleresque et une ligne
de tramway qui ouvrira en décembre avec une station qui portera
son nom… Éloge de la modernité, de la pluridisciplinarité. Exigence
et accessibilité. Thème de la Voix. Paris de l’illusion… Ces phrases
résument plus qu’un long discours une saison prometteuse.
> Élodie Pages
• Odyssud : 2, avenue du Parc, 31700 Blagnac. Abonnements : par correspondance
jusqu’au 13 juillet, au guichet et par Internet à partir du 2 septembre.
Billetterie : à partir du 9 septembre (sur Internet en ligne, par téléphone
au 05 61 71 75 15, au guichet, ou par correspondance)
CHANSON QUEER > Orlando
Six ans après
les débuts du
trio aux
apéros du
Théâtre du
Grand-Rond,
ils reviennent
en quintet.
Avec son répertoire qualifié d’éroticoanimalier,
Orlando se délecte de l’observation
subtile et impertinente des bizarres
animaux que sont les humains. Sous ce nom inspiré
d’un roman de Virginia Woolf, se cachent des personnalités
volcaniques, qui échangent volontiers
rôles, instruments, sexes, baisers et places devant le
micro. Avec une chaleureuse complicité, ils et elles
aiment jouer théâtre autant que notes. Boxent,
caressent, se lâchent avec réserve, se retiennent
avec fureur et même parfois l’inverse… Orlando,
c’est la valse des sentiments exacerbés, des
révoltes à pleine gueule, des tristesses insondables,
des bonheurs inébranlables, des délires à neurones
pétés. Une performance musicale, visuelle et poétique
dont on ressort tout excité! Le trio originel
formé par Christelle Boizanté, Aïda Sanchez et
Frédéric Marchand s’est agrandi avec Paul Melnotte
(batteur de La Danse du Chien) et Étienne
Roumanet (contrebassiste de L’Orchestre de
Contrebasse). Parti en tournée, le groupe s’est
illustré lors de récents concerts parisiens particulièrement
remarqués par la presse nationale.
• Du 6 au 10 juillet, du mardi au samedi, 21h00, au Théâtre
du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
EFFETS DE PLANCHES/9
> ACTU
• SPECTACLES À VENIR. L’humoriste Patrick
Bosso — mi-clown, mi-acteur — présentera son
spectacle “La courte échelle” le vendredi 29 octobre,
20h30, à la salle Eurythmie de Montauban (renseignements
et réservations au 05 63 91 03 61). L’humoriste
Patrick Timsit sera de retour à Toulouse le jeudi
4 novembre, 20h30, à la Halle aux Grains (renseignements
au 05 61 54 52 31). Un grand moment d’émotion
pour lequel il est vivement conseillé de réserver
sa place au 05 61 71 75 15. “Âge tendre”, le spectacle
musical qui fait l’unanimité à travers l’Hexagone
avec plus de 2 millions de spectateurs à sa billetterie,
passera par Toulouse et son Zénith le samedi 6
novembre à 14h30 et 20h15 (réservations au 05 34
31 10 00). L’humoriste caustique Stéphane Guillon
se produira dans les murs du Casino Théâtre Barrière
les vendredi 26 et samedi 27 novembre à 20h30 (des
infos au 05 34 31 10 00). Chantal Goya donnera
son spectacle “L’Étrange histoire du château hanté” le
samedi 19 février 2011 à 14h30 au Zénith de Toulouse
(renseignements : www.bmorganisation.fr). Plébiscitée
par le public, la prestigieuse troupe de danse
celtique dirigée par Michael Flatey Lord of the
Dance sera sur la scène du Zénith de Toulouse le
vendredi 3 décembre à 20h15 (renseignements et
réservations au 05 34 31 10 00). La comédie
“Panique au Ministère”, dans laquelle Amanda
Lear a retrouvé une jeunesse, sera jouée le dimanche
14 novembre, 15h00, au Casino Théâtre Barrière
(réservations au 05 62 73 44 77). Le spectacle “Disney
sur glace” fêtera “100 ans de Magie” les 18 et
19 janvier 2011 au Zénith de Toulouse (réservation
au 05 61 54 52 31). Elle est l’humoriste préférée des
Français : Florence Foresti sera de retour au Zénith
de Toulouse le vendredi 5 novembre à 20h30
(réservation vivement conseillée au 05 62 73 44 77).
Le comique des campings Franck Dubosc sera dans
les murs du Casino Théâtre Barrière de Toulouse le
mercredi 15 septembre à 20h30 ; il y jouera son
spectacle “Il était une fois…” (réservations au 05 61
33 37 77). Complet le 26 mars dernier lors de son
passage à Toulouse au Casino Théâtre Barrière, le
spectacle “Jean-Marie Bigard remet ça” sera de
retour le mercredi 15 décembre toujours au Casino
(renseignements et réservations au 05 34 31 80 49).
Le spectacle “Celtic Legends” sera de retour à
Toulouse le 20 novembre dans les murs du Casino
Théâtre Barrière (réservations au 05 62 73 44 76).
Spectacle pour p’tits bouts à succès s’il en est, “Oui
Oui et le cadeau surprise” sera de retour au
Zénith de Toulouse le samedi 30 octobre à 14h00 et
17h00. Après une tournée de deux années qui a
émerveillé plus de 350 000 spectateurs, Oui Oui et
ses amis reviendront dans de nouvelles aventures
encore plus magiques et spectaculaires. Réservations
au 05 62 73 44 77. La comédie “Boire, fumer et
conduire vite”, qui réunit sur la même affiche
Vanessa Demouy, David Brecourt, Philippe Lellouche
et Christian Vadim, sera donnée le mercredi 16
février prochain au Casino Théâtre Barrière de Toulouse
(renseignements et réservations au 05 62 73
44 77). Le spectacle “Otango” sera visible sur la
scène du Casino-Théâtre Barrière de Toulouse le
dimanche 28 novembre à 15h00 et 18h30 (des infos
au 05 62 73 44 77). Le Cirque Phenix donnera
son spectacle “Les plus beaux numéros du Monde”
le samedi 5 février au Zénith de Toulouse (réservations
au 05 61 54 52 31). Devant le succès qu’il a
remporté auprès du public toulousain, le spectacle
de Paul Dewandre “Les hommes viennent de
Mars, les femmes de Vénus” sera rejoué au Casino
Théâtre Barrière le mardi 31 mai 2011 à 20h30
(réservations au 05 62 73 44 77). Le spectacle musical
“Il était une fois Joe Dassin” sera joué dans
les murs du Zénith de Toulouse le mercredi 15
décembre (renseignements au 05 61 54 52 31).
• DISQUE CONTESTATAIRE. Le Collectif
Résistance à la Délation-31 (RAD), avec le soutien et
la collaboration de nombreux artistes et techniciens
qui se rejoignent sur le terrain de l’engagement militant
et musical, vient d’éditer la compilation de soutien
“Résistance à la délation”. Ce disque, disponible
pour l’instant en téléchargement gratuit via le
site www.antidelation.lautre.net, réunit vingt-deux
groupes dont l’Air de Rien, Kebous, Burning Heads,
Ministère des Affaires Populaires, Positive Roots Band,
Brassen’s Not Dead… et contient un clip collectif
auquel ont participé Mouss & Hakim, Schultz (Parabellum),
Romain ‘Eiffel), Fredo (Les Ogres de Barback),
Kebous et Erwan (Les Hurlements d’Léo)…

10/EFFETS & GESTES
> ACTU
• PROGRAMMATION FOLLE POUR FESTI-
VAL EXCEPTIONNEL! Quel festival d’été français
est capable de réunir sur la même affiche Jacques
Dutronc, Alain Souchon, Mika, The Cranberries, Luz
Cazal, Raggasonic, Roberto Alagna, Senseverino, Gad
Elmalah, Jean-Louis Trintignant, Souad Massi, Pony Pony
Run Run, Suzanne Vega, Ben l’Oncle Soul, Bob Dylan,
Motörhead, Naive New Beaters, Cœur de Pirate,
Babylon Circus, Marc Lavoine, l’opéra “Carmen”,
Jacques Higelin, Calogero, Paolo Conte, Caravan Palace,
Charlie Winston, Phœnix, Ange, Simple Minds… et
tout plein d’autres ? Et cela durant deux mois de fiesta
? C’est le festival de Carcassonne dont on a du
mal à imaginer le budget qui lui est alloué par la
ville… Des infos : www.festivaldecarcassonne.fr
• THÉÂTRES À PRIX RÉDUIT. Cinq théâtres
toulousains — Cave Poésie, Fil à Plomb, Grand-Rond,
Pond-Neuf et La Violette — se sont associés afin de
mettre en place un système de prévente de billets à
tarif réduit, qui se traduit par un carnet de cinq
places non nominatives, utilisables dans ces lieux,
pour n’importe quel spectacle et sans limitation de
durée. Le “Carnet Pleins feux” propose ainsi des
places à 8 euros au lieu de 12 euros (6 euros pour
les étudiants et chômeurs au lieu de 8 euros). Renseignements
auprès des théâtres concernés.
• GERS COUNTRY. C’est devenu le rendez-vous
incontournable des amateurs de musique et de culture
country : le “Festival de Country Music de Mirande”
qui a lieu chaque année depuis dix ans dans le
Gers (32). L’édition 2010, qui est marrainée par Alison
Arngrim (le Nellie Oleson de “La petite maison dans la
prairie”), se tiendra du 13 au 18 juillet et proposera pas
moins de 80 concerts dont ceux de Hugues Aufray, Sanseverino
(on peut douter des racines country du monsieur,
ndr), Rick Broussard, Mike Sanchez… Le cow-boy
en herbe pourra aussi bader devant de belles américaines,
vibrer aux sons pétaradants de grosses motos et
de big trucks, participer à l’élection de Miss et Mister
Country, tenter un baptême en montgolfière… Plus de
plus : www.country-musique.com
• BRUGUIÈRES EN FÊTE. Pour la quatrième
année consécutive, la commune de Bruguières (31)
convie le public autour d’une programmation mêlant
théâtre, humour et fête, dans le cadre bucolique de son
théâtre de verdure, à travers la manifestation “Festival
d’été de Bruguières” du 1 er au 3 juillet. À l’affiche : le
Lazzi Théâtre, Marc Jolivet, orchestre et feu d’artifice…
Réservations/informations : 05 62 79 95 18.
• QUAND LE JAZZ EST LÀ À MILLAU. Le
dix-neuvième festival de musiques en couleurs “Millau
en Jazz” proposera cette année encore, du 10 au 17
juillet, de véritables découvertes artistiques à travers
des concerts, une ambiance et des rendez-vous inédits
qui font sa saveur et son succès. Militants dans l’âme et
à l’heure de « l’industrie culturelle », ses initiateurs persistent
à prendre fait et cause pour des artistes authentiques
qui font la musique d’aujourd’hui : le pianiste
martiniquais Mario Canonge, Denis Colin et sa Société
des Arpenteurs, le Tunisien Dhafer Youssef, l’Arménien
Tigran Hamasyan, le batteur Joël Allouche s’invitent par
leur talent sur les scènes du monde entier ; ils seront
en juillet sur celle du CREA à Millau. Ce festival ne se
réduit pas à une galerie d’artistes reconnus et de
concerts payants puisque les concerts en villages (Campagnac,
Saint-Izaire, Saint-Jean d’Alcas), les « incontournables
» rendez-vous millavois (scènes découvertes,
repas et apéros concerts) sont autant d’occasions de
rencontres inédites et de plaisir partagé. Éclectique,
ouvert aux musiques d’ici et d’ailleurs, “Millau en Jazz”
affiche une fois encore le désir de réveiller les curiosités
et susciter de vraies émotions. Programmation
complète et détaillée : www.millauenjazz.org
• PASSERELLE MUSICALE. Le troisième festival
“Samba al país”, dont l’ambition est de créer une
passerelle musicale et artistique entre Occitanie et Brésil,
aura lieu les 2, 3 et 4 juillet à Négrepelisse (82). À
l’affiche : Oai Star, Bombes 2 Bal, La Mal Coiffée,
Orquestra do Fubá, Terça Feira Trio… ainsi que des
batucadas, apéro concerts, bal, conférences débats, ateliers,
expositions, animations, cinéma et danses. Plus de
renseignements : www.sambalpais.com
• GROS RENDEZ-VOUS REGGAE. Le prochain
“Garance reggae festival” se déroulera à Bagnolssur-Cèze
dans le Gard les 28, 29, 30 et 31 juillet. Pendant
quatre jours, sur un site en plein air pouvant
accueillir environ 10 000 personnes par soir, une trentaine
d’artistes sont programmés, ce qui en fait le plus
gros festival du genre dans l’Hexagone! À l’affiche :
Bunny Wailer, Jah Cure, John Holt, Barrington Levy, Raggasonic,
Big Youth, Toots & the Maytals, Third World,
Winston & Matthew McAnuff, Inna de Yard… et plein
d’autres… Infos : www.garancereggaefestival.com
Itinérances estivales
> “Convivencia”
Depuis vingt ans, Le Chèvrefeuille organise
concerts et manifestations culturelles.
Jusqu’à juin 2009, cette association gérait la
Péniche Chèvrefeuille amarrée à Ramonville,
et y promouvait les scènes jazz, chansons et
musiques du monde.
C’est au sein de cette association qu’à germé l’idée du festival itinérant
“Convivencia”, une manifestation qui chaque été depuis treize ans et à raison
d’une vingtaine d’étapes, sillonne les rives du Canal du Midi : « C’est
une invitation », précise Jean-Marie Fraysse son fondateur, « Un festival gratuit qui
va vers les gens. On veut à la fois faire découvrir des artistes en devenir mais aussi
amener des “pointures”… Ce sont les municipalités qui nous accueillent qui
payent le spectacle… Avec le temps, on s’aperçoit que les municipalités avec qui
nous collaborons s’approprient le festival pour en faire l’un des temps forts de
leur politique culturelle. Peut-être à cause de notre philosophie de programmation
qui arrive à toucher de nouveaux publics. “Convivencia” est reconnu pour
cela : l’originalité, l’attractivité et la pluralité artistique et culturelle… L’idée, c’est
de faire en sorte que ce festival ne soit pas parachuté, mais que les gens qui nous
accueillent — municipalités et associations locales — partagent avec nous la
même envie, les mêmes convictions. On joue le rôle de déclencheur et on cherche
à ce que notre projet soit repris et relayé sur place par des acteurs locaux. »
La quatorzième édition de “Convivencia” larguera cette année ses amarres le 26 juin à Castanet pour rallier Port Saint-Louis du Rhône
en Camargue le 1 er août. Le tout en dix-huit étapes. Ce sera l’occasion de découvrir le blues mandingue du chanteur burkinabé Victor Démé
(le 26 juin à Castanet), les voix de Nadine Rossello (le 27 juin à Montgiscard), du Sénégalais Omar Pene (le 1 er juillet Port de l’Embouchure
à Toulouse), de l’algérienne Souad Massi (le 10 juillet à Carcassonne), de la Malienne Macoura Traoré (le 14 juillet à Revel) ou de l’ancien
chanteur de Gnawa Diffusion Amazigh (le 30 juillet à Arles). De découvrir Terca Feira Trio (le 8 juillet à Bram) ou la fanfare Le Bus Rouge
(le 15 juillet La Redorte).Au total, ce ne sont pas moins de quarante spectacles de musiques, cirque et bals qui seront proposés et deux cents
artistes qui s’apprêtent à s’embarquer sur les péniches de ce festival pas comme les autres. À l’abordage!
> Jean-Philippe Birac
• Renseignements au 05 62 19 06 06 ou swww.festivalconvivencia.com
C’est l’association La Chatte à la Voisine qui est invitée à
programmer celle qui se déroule ce mois-ci et qui
réunira sur le même plateau la sensation soul Eli
“Paperboy” Reed & True Loves, ainsi que les groupes
régionaux Shiva & the Deadmen et Lecube… pour un
moment qui s’annonce sensuel et explosif. Eli “Paperboy” Reed
perpétue la musique de Sam Cook, d’Otis Redding, de James
Brown, et se positionne en digne héritier de l’école Stax. À son
sujet, la question demeure : comment un jeune blanc issu de la
middle class américaine, né au milieu des années 80 dans la
région de Boston, soit à ce point habité par la soul et le blues ?
Parce qu’Eli “Paperboy” Reed a le feu sacré, sans conteste, de
celui qui a naguère hanté les bluesmen du Delta, celui qui a fait
exploser le rhythm’n’blues et la soul de Chicago ou de Detroit.
Une sacrée voix, qui fait danser les morts et pleurer les vivants.
Shiva & The Deadmen a beau être un groupe toulousain tout jeune, il a déjà tout d’un
grand : énergie explosive, mélodies taillées au cordeau, guitares qui griffent la peau sans relâche, rythmique
aussi implacable que précise, et surtout, surtout, un chanteur irradié, furieux, cracheur de
flammes verbales.Lecube,c’est Julien Barbagallo :originaire du Tarn,un musicien qui s’est illustré dans
quelques-unes des formations qui ont renouvelé la pop dans la Ville rose : Hyperclean, Aquaserge,
Paul Stuart & The Sweet Powerpack.
•Vendredi 9 juillet, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62
24 09 50). Contact association La Chatte à la Voisine : www.lachattealavoisine.net
> Les étapes autour de Toulouse :
– Castanet le 26 juin à partir de 20h00 (Liubila, Serendou,
Victor Démé et Busker & Keaton),
– Montgiscard le 27 juin à partir de 20h00 (Houba,
Nadine Rossello et Pytheas),
– Ramonville le 29 juin à partir de 19h30 (Solealma,
Rodinka et Swing 39),
– Toulouse le 1 er juillet à partir de 19h00 (Les Roms des
Foins, Omar Pene, Le Bal Ouf),
– Saint-Jory le 3 juillet à partir de 19h00 (Son 3, Bailes
Vespertinos,Accordzeam Tapas),
– Ayguesvives le 6 juillet à partir de 20h30 (Kaval Express,
Chico Trujillo).
PLATEAU DÉCOUVERTE CRUS & JAZZ
> “Toulouse in Bikini” > “Vinovalie”
Afin de donner un coup de pouce aux associations
et groupes des musiques actuelles du cru,
la municipalité a créé “Toulouse in Bikini”,
soit cinq soirées musicales qui ont lieu au
Bikini durant l’année 2010.
Eli “Paperboy” Reed © D. R.
Victor Démé © D. R.
Avec le festival “Vinovalie”,
qui se tiendra fin juillet, le
jazz s’invite au cœur des
caves de nos meilleurs crus.
Le festival “Vinovaliejazz” se veut à l’image de
ses vins : coloré, chaleureux, élégant, innovant.
Après le succès de sa première édition (plus
de 2 000 personnes sur les quatre soirs), le nouveau
cru de cette manifestation s’annonce retentissant.
À l’affiche cette année, des grands noms du jazz
et de la musique latine : Juan Carlos Cáceres
(jazz argentin), Maraca (latin jazz), Angelo
Debarre & Ludovic Beeir (jazz manouche), ou
bien encore André Ceccarelli et le chanteur
David Linx (jazz vocal). “Vinovaliejazz” souhaite
également faire découvrir des groupes prometteurs
issus de la région Midi-Pyrénées, il accueillera Les
Jazpilleurs qui animeront les premières parties de
chaque soirée. “Vinovaliejazz” est né de la volonté
de valoriser l’image des caves de Vinovalie en créant
une manifestation originale associant le jazz, le vin, la
gastronomie et le patrimoine viticole. Venant
d’Argentine, de Cuba, de Belgique, de Nice ou de
l’Europe de l’Est, les artistes invités seront en résonance
avec l’histoire de ses belles et prestigieuses
caves que sont Côtes d’Olt (Lot), Fronton (Haute-
Garonne),Técou et Rabastens (Tarn).
• Du 21 au 24 juillet, programmation détaillée et renseignements
au 05 63 57 18 10 ou www.vinovalie.com

C’est clair, cette année, le “Bilbao BBK
Live” propose une affiche énorme qui
réunit des stars internationales telles que
Pearl Jam et Rammstein… mais aussi Manic
Street Preachers, Slayer, Jet, Rise Against,
Coheed & Cambria, Bullet For My
Valentine, Capsula, Faith no More,Alice In
Chains, Paul Weller, Skunk Anansie, Gogol
Bordello, Dropkick Murphys et Rise To Fall
(entre autres). Faith No More est l’un des
groupes les plus importants des années 80 et 90.
Avec l’arrivée de Mike Patton au chant en 1989,
Faith No More mélange le métal et le trash avec
le hip-hop, le funk, le jazz, la soul et le hardcorepunk.
Ce qui en fait l’un des groupes les plus
novateurs de l’histoire du rock. Le groupe s’est
séparé en 1998 mais vient de se reformer sur
scène l’année dernière pour la plus grande joie
de leurs fans inconditionnels. Alice In Chains a
été l’une des formations les plus importantes de
la scène grunge dans les années 90. Après des
années d’inactivité après la mort de leur chan-
SONS GOURMANDS/11
Spanish festival
> “Bilbao BBK Live”
Rammstein © D. R.
La cinquième édition du “Bilbao BBK Live”,
qui aura lieu début juillet à Bilbao, propose cette
année encore une programmation exceptionnelle
dans laquelle on note les venues prestigieuses de
véritables monstres de la scène rock internationale.
teur originel Layne Stanley en 2002, Alice In
Chains est revenu en 2006 sur le devant de la
scène avec William Duvall comme frontman.
Paul Weller fut le fondateur des groupes britanniques
The Jam et The Style Council. En 1990 il
se lança dans une brillante carrière solo ; il est
considéré comme le père du mouvement Mod
de tous les temps, même si cette étape en solitaire
s’est ouverte à d’autres styles comme le
folk ou la country. Skunk Anansie vient également
du Royaume-Uni. Ce quatuor formé en
1994, s’est séparé en 2001 et reformé l’année
dernière. Dans les années 90, ils ont sorti trois
albums studio les confirmant groupe à succès
dans leur pays. Le groupe vient de sortir il y a
quelques mois un nouveau disque intitulé
“Smashes and trashes”.
• Les 8, 9 et 10 juillet à Bilbao/Kobetamendi
(Espagne). Programmation détaillée et renseignements
: www.bilbaobbklive.com (Pass 3 jours :
115 euros, frais et camping inclus)
ÉLECTRO ROCK
> Bang Bang Eche + Dunst!
Bang Bang Eche, jeune groupe électro-rock néo-zélandais,
est sans nul doute l’une des révélations de l’été
2010. Il passe par Toulouse en ce début de mois pour
une soirée qui s’annonce déjà explosive!
L’isolement insulaire de la Nouvelle-Zélande n’a jamais été un frein au succès de Bang Bang Eche.
Pour un groupe formé il n’y a qu’un peu plus d’un an seulement, le nombre de kilomètres au compteur
du tourbus est aussi impressionnant que la puissance et la fureur de ses concerts. Bang Bang
Eche distille un dance-punk unique qui a déjà conquis un large public et baffé plus d’un festival, du “CMJ
Music Marathon” à l’indispensable
“South By Southwest” jusqu’aux
“Great Escape” et “Sound City” par
chez nous, on peut dire que ce groupe
fait l’unanimité partout où il passe.
Après avoir entamé une
brève carrière de chanteuse à voix,
Dunst! décida vers la fin des années
2000, non sans une certaine candeur,
de changer radicalement de style
musical afin de mieux s’adapter aux
goûts du public, et s’aventura progressivement
et subtilement vers des
contrées à la croisée de la sunshine
pop putassière et d’atmosphères
Bang Bang Eche © D. R.
électro glam sombres et tortueuses,
mêlant des influences qui vont de
David Bowie à Kraftwerk, en passant par Michel Jonasz et la période disco de Dalida. Dunst! a déjà assuré
plusieurs premières parties prestigieuses pour Jeremy Jay, Lake, Hyperclean, qui lui ont permis de partager
avec le public son amour pour les ballons, les barbes taillées à la hache et les leggings à paillettes,
jouant jusqu’à l’épuisement sur la frontière qui sépare l’élégance la plus noble du ridicule total. Dunst! est
une valeur montante de la scène toulousaine, à découvrir d’urgence en chair et en glam!
• Lundi 5 juillet, 20h30, au Saint des Seins (5, place Saint-Pierre). Renseignements au 06 69 60 44 69

14/SONOR’IDÉES
> EASY STAR SÉLECTION
Pour passer l’été sur de bons rythmes,
rien de mieux qu’une petite sélection de
disques reggae-dub. Pour cette sélection,
nous nous intéresserons au label américain
Easy Star Records et à trois monuments
de la musique revus par le combo maison
Easy Star’s Dub Band.Autant vous dire
que vous ne le regretterez pas!
• “EASY STAR’S LONELY HEARTS
DUB BAND”
Le fameux “Sgt. Peppers lonely hearts club
band” (since 1967) des Beatles revu à la sauce
reggae-dub, il
fallait l’oser, le
collectif Easy
Star All Stars
l’a fait et force
de constater
que le résultat
fait mouche,
tant chez le
beatlemaniaque
érudit
que chez l’amateur de gros son reggae qui
découvre pour l’occasion le groupe phare de
l’histoire de la pop anglaise et internationale.
Des Easy Star All Stars qui déroulent un épais
tapis groove à une bande de chanteurs-toasters
doués et inspirés parmi lesquels Luciano, Max
Romeo, Sugar Minott, U Roy, Michael Rose ou
bien encore Junior Jazz pour une excellente
cover de l’éponyme “Sgt. Peppers lonely hearts
club band”… De la bombe!
• “DUB SIDE OF THE MOON”
Dans le genre intouchable, il fallait se risquer à
revisiter le “The dark side of the moon” de Pink
Floyd (since 1973) en le réorchestrant à la
mode reggae. Les inconditionnels du Floyd hurleront
au blasphème, les amoureux de reggaedub
pur jus qui
suinte bon les
“good vibes”
siroteront ce
liquide magique
avec délectation
et curiosité…
pour sûr!
Encore une
fois, l’efficace
backing band
que constitue l’Easy Star All Stars excelle et
offre de superbes écrins aux voix justement
posées d’artistes reconnus tels Ranking Joe, Dr
Israel, Frankie Paul… ou bien encore l’excellente
Kirsty Rock pour un “The great gig in the
sky” tout aussi scotchant que l’original!
• “RADIODREAD”
J’en vois déjà un paquet qui crient au
sacrilège : « Comment ça, des rastamen qui
reprennent/remanient le monument pop rock
du XX è siècle (since 1997) créé par Radiohead
qu’est “OK Computer” ? » « Et pourquoi
pas! » leur dirais-je ? Et l’on peut même leur
dire que le résultat final est à la hauteur de
toutes les espérances tout en étant à des kilomètres
d’un folklore reggae pompeux, car le
Easy Star All Stars a su capter la sève/l’âme
des compositions originales pour en restituer
une relecture
honnête et
plaisante. Ici
encore, les
guests vocaux
trouvent toute
leur importance,
des voix
sublimes telles
Horace Andy,
Sugar Minott,
Toots, Morgan
Heritage, Israel Vibrations… et quelques
jeunes révélations tout aussi talentueuses. Une
belle rencontre de cultures musicales contemporaines
excellemment symbolisées dans la
réorchestration du “Karma police” interprété
par un émouvant Citizen Cope.
> Master Roy
• Ces trois albums sont distribués en France par
Module
Sélection
de disques
par Éric Roméra, Michel Castro, Jérôme Gac et Master Roy
• KATZENJAMMER
“Le pop”
Nettwerk/Pias
Un “pop” au masculin mené tambour
battant par un quartet féminin d’origine
norvégienne qui, à l’aide d’instruments
traditionnels et acoustiques
(balalaïka, banjo, mandoline, mélotron,
accordéon, mélodica…), tente un ultime
mixage musical pour le meilleur et
pour le festif. Un “Le pop” au sens
populo du mot, dans le sublime de la
guinche et de l’harmonie. Aussi
douées de leurs instruments respectifs
que de l’organe vocal, les filles de
Katzenjammer osent des mélanges
qui ne font même pas mal à la tête :
ici une dose klezmer, là une touche de
folk anglo-irlandaise, quelques notes
de gypsy-blues, de rock new-wave…
Ça n’est pas pour rien que Brian Eno
et David Byrne ont désiré travailler
avec elles. Bienvenue au Katzenjammer
Circus! (É. R.)
(dans les bacs)
• THE GENTS
“The Gents”
MVS
À la tête de ce trio de rock tout ce
qu’il y a de basique, c’est-à-dire très
remuant et bougrement efficace, l’on
trouve un leader qui avoue des filiations
avec Jimi Hendrix,The Police ou
Nirvana ; un gars au parcours peu
commun : baroudeur, édité chez le
producteur des Beatles, managé par le
frère du guitariste de The Police, signé
un temps sur le label culte américain
IRS… qui a fait des premières parties
pour Sting, écrit pour ce dernier et
pour Neneh Cherry… Le voici donc
avec son combo tout beau tout neuf,
sans retenue, paré d’un album rock
pas prétentieux mais complètement
décomplexé! Prochaine étape : la
scène où The Gents devrait à coup
sûr réaliser des prouesses. (M. C.)
(dans les bacs)
• DANIEL JOHNSTON
“Beam me up!”
Hazlewood Music/Differ-ant
• DANIEL JOHNSTON
“The story of an artist”
Munster Records/Differ-ant
Voilà un milieu d’année pour Daniel
Johnston qui sonne comme le temps
des bilans… J’en veux pour preuve
ses deux productions qui sortent en
même temps. Pour la première, il
s’agit de la réédition en coffret six
CD’s comprenant les premiers
albums autoproduits de l’artiste. La
seconde est un “nouvel” album où
les “classiques” de Daniel Johnston
sont réinterprétés avec le groupe
Beam. Alors clairement, nous vous
conseillons plutôt ce “Beam me up!”
qui enfonce le clou un peu plus profondément
là où ça fait mal, et qui
impose Johnston comme un grand
compositeur… Fou, certes! Qui
chante faux, oui encore! Mais quelle
émotion incroyable se dégage de ses
chansons! Et Beam les transcendent
encore plus encore. À côté de ça, les
premières œuvres maladives, tordues
et schizophrènes des débuts des 80’s
qui constituent “The story of an
artist” sont définitivement à réserver
pour les fans hardcore. (S. G.)
(dans les bacs)
• THE PIPETTES
“Earth vs. The Pipettes”
Fortuna Pop!/Differ-ant
Allez, une petite kitcherie des familles
ne nuit pas aux oreilles mélomanes.
Chez The Pipettes, on pénètre dans
un laboratoire pop délicieusement
old-school, un truc à la croisée du
disco et de la new-wave 80’s taillé
pour les dancefloors (nappes de violons
sirupeux à la clé!) ; comme si
l’on avait osé le croisement entre
Bananarama et les Supremes pour
obtenir de cette expérience une brebis
danseuse. Un truc kich certes,
mais avec un bon son apte à vous
emmener jusqu’au bout de la night.
Ajoutons a cela que ce nouvel opus
de The Pipettes est produit et coarrangé
par le producteur des premiers
albums de Buzzcocks — qui a
également œuvré pour The Stranglers
et Shirley Bassey — et la boucle
dance-pop est bouclée. (M. C.)
(dans les bacs)
• PROGRAMME
“Agent réel”
Ici d’Ailleurs/Differ’ant
Attention, c’est un pan très spécial de
la musique toulousaine que nous touchons
ici, de celui qui abrite des formations
“torturées et urgentes” telles
Expérience et Nonstop ; et comme
ces deux-là, Programme a poussé sur
la séparation suicidaire d’un Diabologum
en pleine ascension. Arnaud
Michniak fonde — en compagnie de
Damien Bétous — cette entité bicéphale
en 2000, et fonce tête baissée
dans un registre plus proche de l’électroacoustique
que du rock. En effet,
Programme fait du pied aux musiques
contemporaine et industrielle hypnotique,
s’enracinant plus spécifiquement
dans un univers très proche des
performers punk-indus-constructivistes!
On ne sort pas indemne de
l’écoute d’un disque de Programme,
celui — le cinquième — est un véritable
uppercut. (É. R.)
(dans les bacs, plus de plus :
www.prgrmm.com)
• MICHAEL LEONHART &
THE AVRAMINA 7
“Seahorse and the Storyteller”
Truth & Soul/Differ-ant
L’incroyable chose que voilà! L’intouchable
œuvre que voici! Là, on est
dans du lourd! Du massif! Du disque
qui reste et qui s’impose… Du
concret. Le genre d’album dont on
aime à mi-parcours affirmer qu’il est
d’ores et déjà le disque de l’année!
Ok, mais de quel disque parle-t-on ?
Parce que si l’effet qu’il vous laisse —
dès la première écoute — est sans
appel : massif! Le définir, est une tout
autre affaire. Une affaire de genres, de
qualificatifs, de styles… Au pluriel. Forcément
au pluriel. Alors je me lance :
pop, indie, jazz, world, afro beat, funk,
soul, psychédélisme… Tout y passe.
Tout s’y mélange et s’y malaxe… Le
résultat, pour indigeste qu’il pourrait
paraître sur papier, est un véritable
tsunami qui vous emporte, vous broie
et vous laisse rincé… Un album qui
prend rendez-vous avec l’histoire. Et je
n’en fais pas trop, croyez-moi. (S. G.)
(dans les bacs)
• HORACE ANDY
“Serious times”
Minor 7 Flat 5/Module
Horace Andy c’est une voix sans nulle
autre pareille. Pour le grand public, il
est l’organe officiel de Massive Attack
à travers de multiples collaborations
qui lui ont amené une reconnaissance
internationale ; pour les amateurs
de reggae music, Horace est l’une
des plus belles voix du registre, si ce
n’est la plus belle (depuis le décès
de Bim Sherman!), avec ce vibrato et
ce velouté si particuliers qui en font
un cool ruler depuis quelques
décennies déjà (songez donc, il est
né en 1951). Revoici donc notre
homme avec un album roots et reggae
à la classe absolue pour lequel il
s’est attiré les services de cadors du
gere : Dean Frazer au saxophone,
Leroy Wallace à la batterie, ou bien
encore Bongo Herman et Skay Juice
pour les percussions. Un “Serious
times” superbement produit, idéal
pour les longues soirées d’été qui
s’annoncent torrides. (M. R.)
(dans les bacs)
• MICHÈLE MÜLHEMANN
“Les pires espoirs”
Orphée Prod/ Mosaic Music
Distribution
Enregistré l’an dernier en public à la
Salle Nougaro lors du festival
“Détours de chant!”, ce double CD
et DVD nous donne l’occasion de
replonger dans l’univers drôle,
tendre et fantasque de cette chanteuse
suisse installée à Toulouse
depuis 1997. Accompagnée par un
trio, Michèle Mülhemann chante
avec humour, espièglerie et dérision
la peur de la mort, les nouvelles
façons de vivre en couple, les rencontres
amoureuses, le temps qui
passe… et sa furieuse envie de liquider
tous les nains de jardins. (J.-P. B.)
(dans les bacs)
• JAMES HOLDEN/JUAN
MACLEAN
“DJ-Kicks”
!K7/Pias
Depuis quinze ans maintenant, les
meilleurs se sont prêtés à l'exercice
du mix pour ce concept qui compile
les play-list de DJ en vue. L'Anglais
James Holden est le trente-cinquième
à se lancer, livrant soixante-dix
minutes de set ininterrompu qui flirtent
avec la pure expérimentation. Il
se délecte notamment dans la superposition
de deux morceaux, composant
une partition rocailleuse et audacieuse,
à mi-chemin entre rock et
électro, puis virant vers une pop instrumentale
des plus planante. De son
côté, Juan Maclean exhibe à l'occasion
ses talents de compositeur pour
débuter et terminer sa prestation, et
assume fièrement ses capacités à
enflammer les dancefloors en enchaînant
Rick Wilhite, Florian Meindl,
Armando, Jee Day, etc. (J.G.)
(dans les bacs)

Dans les murs
juillet 2010
> Musiques
> MATTHIEU ROYER ORGAN TRIO
Genre : Jazz
Ce projet, tout en étant inscrit dans la tradition du trio
guitare/orgue/batterie, avec des références aussi
brillantes que Jimmy Smith, Wes Montgomery, Jack
McDuff, George Benson, le trio Goldings-Bernstein-
Stewart et bien d’autres, tente d’explorer les différentes
facettes et possibilités de cette instrumentation qui permet
à la fois une interaction équilibrée entre trois musiciens
improvisateurs pour explorer les chemins qui se
dessinent à chaque instant, une grande richesse harmonique
pour donner des couleurs aux mélodies et aux
rythmes, et une palette sonore très malléable pour jouer
aussi bien un funk jubilatoire qu’un swing déchaîné ou
une balade intimiste.
• Jeudi 1 er juillet, 21h00, au Mandala (23, rue des
Amidonniers, 05 61 21 10 05)
> OMAR PENE
Genre : World music
Sa voix est reconnue comme l’une des plus belles de la
world music. Son style mélangeant aux sonorités sénégalaises
du m’balaax, des rythmes de blues, de jazz, de
reggae et de salsa, font de lui un artiste de succès, désormais
entré dans la légende des grands du Sénégal et de
l’Afrique en général. La musique d’Omar peut être brute
ou douce, mais elle reste ancrée dans l’expression populaire
de la rue. Il s’est en effet toujours placé du côté des
jeunes, originaires des grandes banlieues ou des quartiers
pauvres, des étudiants, des chômeurs et des paysans.
Encore aujourd’hui, il incarne l’espoir, l’avenir en
cultivant la proximité avec son public. Omar Pene a
apporté une contribution considérable et indélébile dans
l’évolution d’une musique moderne au Sénégal.
• Jeudi 1 er juillet, 21h00, au Port de l’Embouchure, concert
gratuit dans le cadre du festival “Convivencia”, renseignements
au 05 62 19 06 06
> BAILES VESPERTINOS
Genre : Duo vespéral et surprenant
Le répertoire de Bailes Vespertinos est composé des
mélodies populaires espagnoles jouées pendant les fêtes
lors des grands événements. Pour ce concert, Bailes
Vespertinos sera composé de quatre musiciens surprenants.
Avec des instruments tout aussi surprenants que
le violon-trompette, la scie égoïne ou la vielle à roue. Le
spectacle “Bailes Vespertinos” est un mélange de rythme,
mélodie et sons originaux qui transportent l’auditeur
vers ces jours où la radio nous faisait profiter d’inoubliables
moments musicaux.
• Samedi 3 juillet, 20h30, à l’écluse de Saint-Jory/Canal du
Midi. Concert gratuit dans le cadre du festival “Convivencia”,
renseignements au 05 62 19 06 06
> LES NÉKREVISSES
Genre : Quatuor rafraîchissant
Ils ont garé leur enfance en double file, le moteur allumé,
le coffre plein de fantaisies… Le bon air, les coups de
soleil dans les vignes, la pêche dans les torrents et les
vocalises dans les banquets les ont rajeunis. Petit bain de
jouvence, leurs chansons “à l’ancienne” nous font sourire.
Pas sérieux pour deux sous, ce quatuor est capable
de vous donner l’heure au moyen d’une pendule ou de
vous jouer une valse sur des notes de musique. Coup
de pied à la morosité, ils ne resteront inconnus que de
ceux qui voudront s’en donner la peine.
• Du mardi 6 au samedi 10 juillet, 19h30, à la Cave Poésie-
René Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
> ALAIN SOUCHON
Genre : Chanson française et néanmoins classe!
Fort d’une dizaine d’albums vendus à des millions
d’exemplaires, Alain Souchon continue tranquillement
mais sûrement à séduire par sa discrétion, ponctuant sa
carrière de petits bijoux de tendresse écrits avec son
ami Laurent Voulzy ou encore avec leurs enfants. Un
chanteur pas comme les autres, un univers de douceur,
d’engagements discrets et d’espoir… Souchon est un
artiste qui navigue au fil du temps et qui nous transporte
toujours. En 2009, après le succès de son album
“Écoutez d’où ma peine vient”, il part sur les routes
ZZ Top au Zénith
françaises promener sa poésie et ses chansons légendaires
comme “Sous les jupes des filles”, “Foule sentimentale”
ou bien encore “Le baiser” pour ne citer que
celles-là. Modèle incontesté de la chanson française, à
près de quarante ans de carrière et sept “Victoires de
la musique”, la magie Souchon opère toujours… LE
concert à ne pas rater cet été en région!
• Samedi 10 juillet, 21h45, à Montauban (82) dans le cadre
du festival “Jazz à Montauban” (renseignements au 05 63
63 56 56)
> ZZ TOP
Genre : Tout sur le ZZ
Avec leur rock sudiste et leurs impressionnantes
barbes, les Texans de ZZ Top sont devenus des mythes
vivants. Leur retour sur scène est un événement
rock’n’roll que les aficionados ne manqueront pas…
assurément! À l’origine d’une flopée de disques, le trio
ZZ (prononcer zizi) Top est capable du pire comme du
meilleur, passant du boogie-rock pompeux, au bluesrock-FM
le plus ringue, et étant coupable de pièces
incontournables rock du siècle dernier tel le mémorable
et énorme “La grange” que tout le monde a inscrit
dans l’oreille! ZZ Top en tournée en Europe, c’est
un événement, en concert à Toulouse c’est incroyable!
• Mardi 6 juillet, 20h00, au Zénith de Toulouse (11, av.
Raymond Badiou). Renseignements et réservations au 05
34 31 10 00
> “LE MANOIR DE MES RÊVES”, ANGÉLO
DEBARRE & LUDOVIC BEIER QUARTET
Genre : Jazz manouche
“Le Manoir de mes rêves” est un vibrant hommage à
Django Reinhardt, père spirituel du jazz manouche,
rendu par l’un des plus grands guitaristes de sa génération
: Angelo Debarre. Musique riche qui continue de
faire vibrer des générations, le jazz manouche est
d’abord un état d’esprit, un univers où la vie et la
musique s’entremêlent, où la parole est reine et les feux
de camp joyeux.Avec une rythmique sans faille, la rencontre
de l’excellent accordéoniste jazz Ludovic Beier
et du guitariste virtuose Angelo Debarre offre un spectacle
à l’image de la musique de Django : coloré, généreux
et joyeux. Une soirée où l’esprit de Django régnera
en maître!
• Mercredi 21 juillet, 22h00, dans les murs de la Cave de
Técou (Tarn) dans le cadre du festival “Vinovalie jazz”
(www.vinovalie.com)
> LILLIPUT ORKESTRA
Genre : Jazz électrique
Loin d’être un orchestre en réduction le Lilliput
Orkestra sait surprendre avec un jazz atypique qui peut
sonner à l’occasion très rock. Sous ses allures de quatuor
jazz, il digère et transforme tout ce qui passe à sa
portée : java, tango, valse, tempos rock, accents fanfare,
bruitages , ambiances de film… Pétrie d’un esprit libertaire,
sa musique ne s’embarrasse pas des conventions
et trace sans complexe sa voie sous le grand chapiteau
des musiques savantes et populaires, toujours en quête
d’un public sans frontière.
• Vendredi 2 juillet, 21h00, au Mandala (23, rue des
Amidonniers, 05 61 21 10 05)
> “AU COIN DE LA RUE DU JOUR”,
Catherine Vaniscotte et Frédéric
Schadoroff
Genre : Chansons en scène
Catherine Vaniscotte chante avec personnalité tout
un répertoire de reprises plus ou moins familières,
à découvrir ou redécouvrir! Prévert, Vian, Brel,
Norge, Barbara, Fontaine… Avec un bandonéon,
quelques objets insolites et beaucoup de présence
scénique, elle nous emmène dans son univers, teinté
de couleurs théâtrales. Frédéric Schadoroff l’accompagne
au piano, parfois au chant, toujours
complice. Ils jouent dans les théâtres, les cafés, les
appartements, les maisons, dans la rue… enfin partout
où il y a du monde pour les écouter.
• Du mardi 13 au samedi 17 juillet, 19h30, à la Cave Poésie-
René Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
On Exist au Grand-Rond
CE QU’IL FAUT VOIR ET ENTENDRE/15
> RICHARD BONA QUINTET
Genre : Rhythm’n’jazz
La liste de ses collaborations avec les plus grandes
stars américaines est longue : de Paul Simon à Chaka
Khan, de Queen Latifah à Harry Connick Jr, en passant
par Tito Puentes, George Benson, Herbie Handcock
ou encore Bobby Mc Ferrin, Richard Bona travaille
avec des musiciens de tous horizons, toujours en
quête de nouvelles sensations musicales, dans le jazz,
la salsa et même la country. En 2004, le bassiste reçoit
le prix du meilleur artiste international de l’année aux
“Victoires du jazz”. Dans son dernier album,“The ten
shades of blues”, Richard Bona va bien au-delà d’une
simple aventure au sein de la musique blues. Il passe
par tous les styles et régions du monde et concocte
un produit d’une richesse culturelle où se mêlent et
s’entremêlent sonorités indiennes, rythmes africains
et sud-américains.
• Lundi 12 juillet, 21h15, à Montauban (82) dans le cadre
du festival “Jazz à Montauban” (renseignements au 05 63
63 56 56)
> KAVAL EXPRESS
Genre : Apéro concert gratuit
Compositions originales d’inspiration balkanique,
klezmer, teintées de funk et de rock, d’un zeste de
groove éthiopien… tel est le bric-à-brac musical proposé
par Kaval Express.
• Mardi 6 juillet, 20h30, à Ayguesvives/écluse du
Sanglier/Canal du Midi, dans le cadre du festival
“Convivencia”, renseignements au 05 62 19 06 06
> ON EXIST
Genre : Rock et pop folk indés
Une identité affirmée se dégage au fil des chansons en
français ou en anglais, dans un style alternant entre
l’énergie du rock et le charme d’une pop folk très
indépendante. Le duo On Exist diffuse sa poésie sur le
« fil de l’existence », bien loin des conventions et des
diktats véhiculés par la « média world-company ».
Une voix singulière, une musique nuancée, une vérité
belle et surprenante.
• Jusqu’au samedi 3 juillet, 19h00, au Théâtre du Grand-
Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85), participation
libre mais nécessaire!
> JUAN CARLOS CÁCERES
Genre : Jazz argentin
Artiste aux multiples talents, Cáceres peint, compose,
joue du piano, du trombone et chante, d’une voix de
lion, des chansons puisant dans la tradition des
musiques argentines. Grâce à une formule intimiste
(piano, percussion et bandonéon), la voix de Cáceres
atteint le cœur de façon directe et profonde, sans
artifice, sans aucune note superflue. Retrouvant les
origines africaines du tango, la musique de Cáceres
ressemble à un grand vin : puissant, épicé, savoureux
et… inoubliable. À déguster sans modération!
• Jeudi 22 juillet, 22h00, dans les murs de la Cave des
Côtes d’Olt (Lot) dans le cadre du festival “Vinovalie jazz”
(www.vinovalie.com)
> MOPA (MY OWN PRIVATE ALASKA)
Genre : Piano-core
Avec MOPA, nous avons à faire à une formation atypique,
un trio qui se revendique défenseur d’un
registre jusque-là inconnu à nos oreilles : le pianocore!
En fait, une sorte de compromis entre rock
énervé/énergique très nirvanesque et piano mélodique
à la Chopin… vous voyez le genre ? En tous les
cas, la chose est empirique et magistrale, de toutes les
façons hors normes. Notons que ces Toulousains ont
été repérés et produits par Ross Robinson (Korn,
Slipknot,The Cure, Deftones…) et que la promotion
de leur premier album, “Amen” paru avant l’été chez
Kertone Productions, les amène à se produire entre
autre aux États-Unis, en Angleterre,Autriche, Suisse…
• Jeudi 12 août, 21h00, à la Halle aux Grains (1, place
Dupuy, 05 61 62 02 70) dans le cadre de “Toulouse
d’Été”, renseignements au 05 62 27 60 71
Alain Souchon à Montauban
> ACTU
• APPEL À PROPOSITIONS. Pour sa quatrième
édition, qui se déroulera du 4 au 20 février 2011 et
dont le pays invité sera La Corée du Sud, le festival
“Made in Asia” lance un appel à propositions. Si
votre projet répond aux thèmes ci-dessous, merci
d’envoyer un texte de présentation (accompagné de
visuels, vidéos et/ou enregistrements pour les spectacles)
ainsi que les conditions techniques et financières
de réalisation à Emmanuelle Huot-Marchand :
contact@tchin-tchine.com
- Disciplines : spectacle vivant, expositions, vidéo, cinéma,
documentaires, littérature et poésie, lectures, performances,
conférences, ateliers…
- Thèmes : Le corps, l’alimentation, la santé, le sport,
questions de genre, sexualité et érotisme, codes de
beauté et représentations du corps…
- Musique et sons d’Asie : instruments traditionnels ou
musique électro, musique expérimentale, percussions,
ateliers d’initiation, installations, conférences…
Made in Asia : 20, rue de Sologne, 31700 Blagnac,
www.festivalmadeinasia.com
• TEMPO LATINO. C’est la seizième édition du
festival “Tempo Latino” qui se déroulera du 23 au
26 juillet à Vic-Fezensac dans le Gers (32). À l’affiche
cette année : Kumar, Snowboy, Mazacote, Calle Real, La
33… et bien d’autres! Renseignements et programmation
: www.tempo-latino.com
• ALICE COOPER CULTE! Dennis Dunnaway, le
légendaire bassiste d’Alice Cooper, s’est associé aux
frères Bouchard du mythique Blue Oyster Cult dans la
formation au nom — clin d’œil à leurs origines — de
Blue Coupe. De fait, “Under my wheels”, “School’s
out”, “Don’t fear the reaper”, “Godzilla” et plein
d’autres classiques du rock résonneront le 21 août sur
la scène du festival “Rock Knights” dans le Larzac
(12). Le festival “Rock Knights” est un rassemblement
novateur de “Chevaliers” du rock et du monde médiéval.
Vous y vivrez l’effervescence du campement des
ordres militaires et monastiques (Templiers, Hospitaliers,
Teutoniques…) et y rencontrerez des artisans
passionnés, le tout dans un esprit de démonstration.
Une première édition à vivre les 21 et 22 août 2010 au
Domaine de Gaillac, au nord de La Couvertoirade dans
le sud de l’Aveyron. Informations complémentaires :
www.rockknights.com
• LA VILLE S'ENGAGE EN FAVEUR DES
MUSIQUES ACTUELLES. C'est lors d'une conférence
de presse qu'il a donnée le jeudi 17 juin, que le
maire de Toulouse a rendu publique la nouvelle politique
de la ville en faveur des musiques actuelles. Il était
semble-t-il opportun pour nos élus d'inscrire les
Musiques Actuelles au cœur du projet culturel
2009-2014, afin de rattraper le retard pris à l’endroit
de ce mouvement artistique et culturel, majeur de ces
cinquante dernières années. « Enfin! » diront certains.
Les mêmes salueront la création de nouveaux équipements
dont un pôle structurant dédié aux musiques
actuelles. Doté d'un budget de 6 millions d’euros, il
sera situé à Borderouge à proximité du métro et
devrait ouvrir ses portes à la fin 2013. Ce lieu sera
doté de plusieurs locaux de répétitions et d’une salle
de diffusion d'une capacité de 500 places. Cet équipement
sera également un lieu de ressources et d’informations
pour les artistes et offrira toute une gamme
de services s’inscrivant dans un contexte de structuration
en terme de développement économique et d’emploi
pour la filière musicale sur la Ville et le Grand Toulouse.
Cet équipement constituera le pôle structurant
des musiques actuelles à Toulouse en développant un
projet ambitieux pour la ville et en permettant aux
acteurs en place de s’y associer tout en conservant
leur autonomie. Autre bonne nouvelle pour les nombreux
musiciens toulousains en mal de lieux de répétitions
: la Ville va créer trois sites de répétition en
2011, pour un budget de 150 000 euros chacun, ils
devraient être situés dans l’environnement de la maison
de quartier des Pradettes, du Centre Culturel
Alban Minville et du Centre Culturel des Chamois,
dans le quartier des Izards. On notera également le
désir de la municipalité de soutenir financièrement les
structures qui entreprennent un travail de fond dans le
domaine des musiques actuelles.
• VAOUR EN FÊTE. La vingt-cinquième édition
du festival “L’été de Vaour”, qui aura lieu du 6 au
14 août dans le Tarn, accueillira Vincent Roca, Okidok,
La Fabrique Imaginaire (Yves Hunstad et Eve Bonfanti)
ou encore François Rollin. Le festival dérangera ses
habitudes pour proposer une “deuxième partie de
festival” transformée où L’apprentie Compagnie
viendra s’installer trois jours consécutifs dans la salle
des fêtes de Vaour, remplaçant le Théâtre de la Cour.
Autre changement de taille, une scène “Découvertes”
en plein air, dédiée aux arts du cirque, remplacera le
Chapitô. Les festivaliers auront l’occasion d’y apprécier
de nouveaux talents. Quant aux habitants et
associations locales, ils nous concocteront de nombreuses
surprises. Programme complet : www.etedevaour.org,
renseignements au 05 63 56 36 87.
> É. R.

16/DANS LES MURS/JUILLET
> EXPOS
> “Toulouse-Cape Town”
photographies
Entre février et avril 2010, l’association Vues d’un
Monde, en partenariat avec le festival ”Rio Loco!”, a initié
un échange photographique entre Toulouse et Langa,
un township situé à la périphérie de Cape Town, en
Afrique du Sud. En prêtant des appareils photo numériques
à des seniors de Toulouse et des adolescents de
Langa, en leur apprenant les bases de la composition et
de l’intention photographique, l’association a demandé
à chacun de présenter de la manière la plus spontanée
possible sa ville, ses habitudes, les coutumes propres à
son pays, et son quotidien le plus simple. La mise en
relation de ces photos est un enrichissement mutuel
basé sur le partage et l’échange, l’envie de découvrir et
de faire découvrir d’autres manières de vivre ; par des
habitants, pour des habitants…
• Jusqu’au 7 juillet au cinéma ABC (13, rue st Bernard à Toulouse).
Entrée libre!
> “Flamboya”,Viviane Sassen
photographies
La photographe a passé une partie de sa jeunesse au
Kenya où son père était médecin et dont les premiers
souvenirs remontent à cette époque. Dans ses splendides
photographies, témoignant de son histoire personnelle, et
évitant les stéréotypes occidentaux habituellement appliqués
à ce pays, Viviane Sassen nous dévoile une Afrique
ancestrale, magique et mystérieuse où la seule concession
à l’imagerie traditionnelle est la référence à cet
arbre mythique qu’est le Flamboyant.
• Jusqu’au 19 septembre à la Galerie du Château d’Eau (1,
place Laganne, 05 61 77 09 40)
> “All-in!”
collective/dessin contemporain
La GHP récidive et consacre une exposition tout entière
au socle de base de tous les arts, le dessin. En effet, cette
galerie avait déjà clos sa précédente saison sur cette thématique
de plus en plus en vogue. Et quelle thématique!
Cette exposition apporte sa pierre à l’édifice et
démontre que l’illustration est bien plus qu’un faire-valoir
de l’écrit. La sélection pointue des artistes participant à
cet événement y contribue amplement : des “géants”
comme Tim Biskup, l’un des chefs de file du “Pop Surréalisme”
avec Marc Ryden, Mambo, membre du 9 e Concept
et créateur de toute la charte graphique du Groland ;
Gary Baseman, artiste protéiforme producteur télé-cinéma,
peintre, toy designer, illustrateur, dont le travail a été
qualifié par le “Los Angeles Times” d’« adorablement pervers
»… mais aussi des artistes de plus en plus en vue ou
émergents : Miss Van, graff’artiste toulousaine aujourd’hui
exposée dans le monde entier, Sergio Mora, Catalina
Estrada, Nuvish… Dix-huit traitements différents de
l’illustration qui prouvent que cet art, loin des polémiques
autour de l’art contemporain, nous réserve aussi son lot
de bonnes surprises. (Regina Montauk)
• Jusqu’au 17 juillet à la GHP (11, descente de la Halle aux
Poissons, 05 61 52 67 08, espaceghp.com)
> “Terres cuites africaines, un héritage
millénaire”
objets en trois dimensions
Cette exposition réunit soixante-dix objets à l’expressivité
unique, jalonnant un parcours passionnant sur les
traces de l’héritage de l’Afrique, berceau de cultures et
de civilisations. Cette histoire millénaire s’est écrite dans
la terre cuite. Elle livre aujourd’hui quelques-uns de ses
secrets dans ce lieu extraordinaire de Toulouse que
constituent les salles voûtées du réfectoire des Jacobins.
• Jusqu’au 16 août, tous les jours de 10h00 à 19h00, à
l’Ensemble Conventuel des Jacobins (69, rue Pargaminières,
05 61 22 23 81)
> “Matières premières”/“Raw materials”,
Régis Feugère et Thomas Sabourin
photographies et sculptures
Cette exposition, sous le titre “Matières premières”,
associe deux artistes dont les préoccupations sociales et
artistiques se révèlent très proches. Dans cet esprit semblable
au dandy, Régis Feugère et Thomas Sabourin ont
cette attitude commune de refus et de lutte contre ce
système aliénant et affligeant où les pratiques même de
l’art sont mises à mal. Ces deux artistes nous offrent un
ensemble d’œuvres où se confrontent photographies et
sculptures, questionnant notre perception du réel à partir
d’éléments d’architecture puisés dans l’environnement
naturel. Ces artistes, avec la discrétion qui les accompagne,
ne pouvaient manœuvrer autrement que sous l’influence
minimaliste. Cette sobriété du travail qui les rapproche
se retrouve de toute part, dans leur aspect
formel, dans leurs lignes pures qui à la fois nous rebutent
et font écran, comme la série des “Candy mountains” de
Régis Feugère aux courbes évocatrices nous indiquant
peut-être le chemin à suivre, celui d’une femme, malgré le
danger qui guette et l’angoisse de ne rien voir. Elles ne
peuvent plus représenter — ou être un exemple d’architecture
— ce qui empêche le regard de s’étendre. Il faut
alors recouvrir ces architectures, passer de l’autre côté
en ne considérant que la matière. Matière première,
matière à réflexion, sur lesquelles le regard se réfléchit et
réfléchit, se décompose et recompose.
• Jusqu’au 3 juillet, du mardi au samedi de 14h00 à 19h00, à
Exprmntl Galerie (18, rue de la Bourse, 05 62 27 26 92)
> Musiques
> BUSTER & KEATON, avec Éric Nemo
(chant, guitare, mandoline, bodhran,
violon, banjo) et Christophe Geiller
(violon, alto, guitare, triangle, chant)
Genre : Musiques d’Irlande
Sorte de Paddys un brin caricaturaux gagnant leur
vie comme musiciens de pubs et de mariages, Busker
& Keaton nous amènent à la découverte de la
musique traditionnelle irlandaise et de ses
influences. C’est un jour d’avril 1912 qu’ils s’embarquent,
musique sous le bras, à bord du plus célèbre
navire de la White Star Line pour le Nouveau
Monde. Survivants du Titanic ou pas… L’histoire n’en
dit rien mais leur musique irriguera celle des États-
Unis au même titre que le blues. À travers ce spectacle,
on découvre différents aspects de l’histoire
irlandaise, de ses personnages mythiques et du
rayonnement de sa culture. Cette série de concerts
sera enregistrée pour le second album.
• Du mardi 20 au samedi 24 juillet, 19h30, à la
Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur, 05
61 23 62 00)
> GOJIRA
Genre : Métal (exclusivité régionale)
Il était une fois, un monstre de la scène métal
nommé Gojira. Un nom qui réveille les tympans rien
qu’en l’évoquant et qui caractérise bien l’essence du
groupe, véritable bête de scène à la puissance sonore
exceptionnelle. Formé en 1996, proche d’un
death mélodique, Gojira livre sur scène des
ambiances incroyables, avec une technique irréprochable.
Sans conteste unique en leur genre, impétueux,
brutal et à la fois lyrique, ils s’imposent
comme une référence de la scène française.
Incontournable! La première partie sera assurée par
Nephalokia : une base death, des percussions ultraprésentes
aux résonances presque tribales, des riffs
acérés et puissants… le mélange est radical!
• Jeudi 15 juillet, 20h30, au Rio Grande à Montauban (3,
rue Ferdinand Buisson, 05 63 91 19 19)
> RENZA BÔ
Genre : Jazz
Depuis sept ans, le quintette Renza Bô développe une
musique fondamentalement originale, audacieuse et
sensible. Composé par le trompettiste Pierre Millet,
leur répertoire propose un large éventail de morceaux
et de climats (ballades, petites pièces sans solo,
suites, groove décalé ou burlesque, ritournelles…). Il
s’agit d’un univers riche et singulier qui associe à
l’énergie de l’improvisation un formidable travail
d’écriture, de recherche de couleurs, de timbres, de
nuances, de formes… en bref, une musique moderne,
profonde, empreinte de swing et de groove.
• Samedi 3 juillet, 21h00, au Mandala (23, rue des
Amidonniers, 05 61 21 10 05)
> VOCAL ENTREVERO
Genre : Folklore argentin
La passion pour la musique argentine à travers le
chan a réuni ces quatre musiciens autour du répertoire
du folklore argentin. des classiques de toutes
époques aux nouvelles compositions, ces quatre voix
naviguent dans un paysage musical riche en harmonies,
mélodies et textes, accompagnés d’instruments
comme la guitare, le charango, la quena ou le bandonéon.
Musique pure et rare, tradition vivante, au-delà
des modes et exotismes touristiques.
• Samedi 10 juillet, 16h00, au Centre Culturel Alban
Minville (67, allée de Bellefontaine, 05 61 43 60 20)
> L’AMI FUNKY
Genre : Embarquez pour la croisière du funk!
L’ami Funky vous invite à voguer et danser toutes la
nuit aux sons des rythmes du funk. Au programme :
plus de 2h30 de musique non stop dans la plus pure
tradition funky old school, des chorégraphies à vous
couper le souffle, un chanteur déchaîné qui donnera
tout pour vous faire décoller les pieds du sol sous
l’œil attentif de Franky sa nouvelle mascotte haute
en couleur.Alors, plutôt que de visionner un DVD de
Véronique et Davina, venez vous dépenser et vous
éclater sur la soirée la plus hot du moment.
• Vendredi 2 juillet, 22h00, à bord du Cri de la
Mouette (78, allée de Barcelone, place Héraclès, 05
62 30 05 28)
Gojira au Rio à Montauban
> “MIX MUSIC’HALLE À MYRYS”
Genre : Mélange varié
Pour clore la saison de l’École des Musiques Vivaces
Music’Halle, nous sommes conviés à nous projeter
dans un espace plastique et sonore.Au programme :
tout plein d’artistes et groupes jazz, électroacoustique
ou bien encore klezmer et pop, et les travaux
des artistes du collectif Mix’Art Myrys.
• Du 1 er au 3 juillet, à Mix’Art Myrys (12, rue Ferdinand
Lassalle/Ponts Jumeaux, 05 61 21 12 25). Participation
libre et nécessaire!
> LÉOLIVE
Genre : Léolive vous invite chez lui… ou plutôt, il
transporte sa chambre jusqu’à vous!
Dans un décor intimiste, entre une lampe de chevet,
des feuilles de papier, un bocal à poisson (?) et
ses instruments de musique, ce personnage tantôt
attachant et un peu maboul, tantôt blasé et grinçant,
vient partager ses joies, ses pleurs, ses coups
de gueule, et ses rêves… son plus grand rêve à lui,
c’est… Mais non, laissons-lui le plaisir de vous le
dévoiler. En attendant de le réaliser, ce rêve, il écrit
et chante simplement des chansons. Il vous emmènera
dans son petit “bocal” intime, d’où il voit le
monde avec poésie, humour, naïveté, ou dérision, et
dans lequel personnages imaginaires côtoient souvent
des faits réels… tel un adolescent fantasque
se retrouvant seul dans sa chambre.
• Du 6 au 10 juillet, 19h00, au Théâtre du Grand-Rond
(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85), participation libre
mais nécessaire!
> PACO IBÁÑEZ
Genre : Guitare et voix… classique
La dernière fois qu’il était venu à Toulouse, Paco
Ibanez — au détour d’une interview chaleureuse
— nous avait expliqué que pour lui « une chanson
peut vous redonner de l’énergie, vous donner l’envie
de continuer, vous sauver du puits dans lequel
vous êtes tombé. Une simple chanson peut vous
rappeler que vous êtes toujours capable d’avoir
des sentiments, d’avoir des illusions, d’avoir envie
d’agir. Une chanson, ça aide à rester vivant! »
Depuis le début de sa carrière dans les années 50,
ce guitariste et chanteur espagnol révélé en France
au milieu des années 60 par son interprétation
dans la langue de Cervantes des chansons de Brassens,
ou des grands poètes hispaniques (Garcia
Lorca, Luis de Gongora, Celaya, Rafael Alberti,
Machado, Neruda), continue à faire cette affirmation
sa ligne directrice. (J.-P. B.)
• Samedi 10 juillet, 21h30, à Carcassonne/Port du
Canal, concert gratuit dans le cadre du festival “Convivencia”,
renseignements au 05 62 19 06 06
> “LE COQ ET LA PENDULE”, ANDRÉ
CECCARELLI TRIO vs DAVID LINX
Genre : Jazz vocal (hommage à Claude Nougaro)
André Ceccarelli, batteur exceptionnel et ami de
longue date de Claude Nougaro, nous offre un voyage
magique et très émouvant au cœur de l’univers
du poète. Les quatre formidables musiciens revisitent
avec justesse “Dansez sur moi”, “Tu verras”,
“Cécile”, “Je suis sous…” avec des arrangements
d’une grande élégance signés Pierre Alain Goualch.
La voix exceptionnelle du chanteur et improvisateur
belge David Linx apporte ce petit grain de folie qui
n’aurait pas déplu à notre Claude régional.
• Vendredi 23 juillet, 22h00, dans les murs de la Cave de
Fronton (Haute-Garonne) dans le cadre du festival
“Vinovalie jazz” (www.vinovalie.com)
> COULEURS PRIMAIRES
Genre : Musique improvisée
Formé à Toulouse en 2008, le trio Couleurs
Primaires propose un répertoire de création,
autour de compositions de son batteur, Baptiste de
Chabaneix, entouré de Daniel Stec au piano et de
Guillaume Gendre à la contrebasse. Jouant un jazz
moderne, influencé par des musiciens tels que Brad
Meldhau, Jean-Michel Pilc, Ari Hoenig, Kenny
Werner ou encore Bojan Z, le trio improvise à partir
de parties écrites donnant lieu à de multiples
variations de thèmes et de structures.
• Mercredi 7 juillet, 21h00, au Mandala (23, rue des
Amidonniers, 05 61 21 10 05)
Paco Ibáñez à Carcassonne
> MELODY GARDOT
Genre : Jazz vocal par une voix en tête des charts!
À seulement 25 ans et deux albums au compteur,
Melody Gardot a conquis la planète et est en passe de
devenir la “Diva Jazz” de la future décennie. Son premier
album, “Worrisome heart”, témoignait « d’un
talent remarquable, incontestable » dixit le “Sunday
Times”. Et voilà que son nouvel opus, “My one and
only thrill” sorti en 2009 est double disque d’or.
• Mardi 13 juillet, 21h15, à Montauban (82) dans le cadre
du festival “Jazz à Montauban” 2010 (renseignements au
05 63 63 56 56)
> MARACA
Genre : Latin jazz
Considéré comme l’un des plus grands flûtistes et
arrangeurs cubain, Orlando “Maraca” Valle est avant
tout un immense improvisateur. Apprécié pour la
générosité de sa musique, il puise autant dans le jazz
que dans les rythmes les plus dansants de la musique
populaire cubaine. Avec dix musiciens sur scène,
Maraca est un cocktail d’énergie qui risque de transformer
la cave de Rabastens en véritable piste de
danse! une soirée “¡muy caliente!” en perspective!
• Samedi 24 juillet, 22h00, dans les murs de la Cave de
Rabastens (Tarn) dans le cadre du festival “Vinovalie jazz”
(www.vinovalie.com)
> ÉTIENNE ZENONE & BRUNO REICH-
MANN
Genre : Portraits chantés
Voilà quinze ans qu’Étienne Zenone n’était pas
remonté sur scène, il avait d’autres choses à faire,
d’autres espaces artistiques à explorer, c’est un
curieux insatiable… C’est avec son complice et ami
Bruno Reichmann, aux claviers, que Zenone va nous
faire découvrir une galerie de portraits sensibles, de
personnages anonymes que nous croisons au quotidien,
sans vraiment les voir et pourtant si proches de
nous… Ces chansons nous renvoient à nous-même,
sans pathos ni voyeurisme… Il y a de l’humanité, de la
colère et beaucoup d’amour dans tout cela.
• Du mardi 10 au samedi 14 août, 19h30, à la Cave
Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
> Théâtre
> “LES MONOLOGUES DU VAGIN”
Genre : Trois ans de succès au 3T, nouvelle prolongation
à la demande générale!
Véritable déferlante depuis plusieurs mois sur
les 3T pour venir découvrir ou redécouvrir un
texte événement qui fait le tour du monde. Un
moment de théâtre fort à ne rater sous aucun
prétexte, vous le regretteriez!
• Jusqu’au 31 juillet, les vendredis et samedis à 19h00,
aux 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
> “LA VIE SUSPENDUE”, par la
Compagnie Miracle en République
Genre : Cabaret jubilatoire
Fouyelle et Marie-Paul (sans e) vous attendent le
temps d’un cabaret jubilatoire. Pendant la soirée,
ils mettront en scène toutes sortes de personnages
drôles et vulnérables, qui basculeront au
cours de leurs numéros vers une forme de folie
familière. Avec humour et acidité parfois, ils
témoignent d’un monde où chacun pourrait être
amené un jour ou l’autre à perdre pied…
• Les 1 er , 2 et 3 juillet, 20h30, au Ring (151, route de
Blagnac, 05 34 51 34 66)
> “LE BOL IKÉA ET AUTRES HIS-
TOIRES”, par la Compagnie Théâtre
des 2 Mains, de et avec Vincent Lahens
et Romain Louvet
Genre : Two men show… très chaud!
“Le bol Ikéa et autres histoires” est un répertoire
burlesque et loufoque pour deux bêtes de scène.
L’univers est contemporain, aucun doute là-dessus.
Les objets, les personnages, les décors qui l’habitent
sont ancrés dans notre temps. On retrouve, en
vrac : un bousier qui cote en bourse, un moustique
Zénone & Reichmann à la Cave Poésie

amateur d’art contemporain, des souris faisant
un battle hip-hop ou encore un extrait
de film d’action américain décortiqué
comme si le spectateur avait la télécommande
du magnétoscope en main… et bien sûr,
la terrible histoire de la « déplacardisation »
d’un bol Ikéa . Des textes subtils, lucides et
drôles, reliant les choses microscopiques au
monde qui nous écrase.
• Du 3 au 14 août, 20h30, au Théâtre du Grand-
Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
> “LE PLUS HEUREUX DES TROIS”,
d’Eugène Labiche, par la
Compagnie Les Vagabonds
Genre : Vaudevillesque et hilarant
« Marjavel est un homme heureux. Il vient
d’épouser en secondes noces la douce
Hermance. Serait-il aussi content de son bonheur
s’il savait qu’Ernest, l’homme à tout faire
qu’il héberge sous son toit, est l’amant
d’Hermance ? Que Jobelin, l’oncle de ce dernier
était l’amant de sa défunte première
femme ? Que les deux domestiques alsaciens
(deux rôles de compositions magnifiques et
désopilants pour l’excellent Denis Rey et
Sylvie Maury, méconnaissable) sont loin
d’être au-dessus de tout soupçon ? Que les
cochers et les soubrettes voient tout ou
presque et peuvent se transformer en
maîtres chanteurs… Ce vaudeville farfelu,
bourré de gags invraisemblables qui n’en
déclenchent pas moins l’hilarité la plus
franche, cette galerie de personnages
ubuesques joués avec le plus grand sérieux
et sans la moindre once de cabotinage, ce qui
n’en est que plus savoureux, ces astuces dans
le décor, pleines d’esprit, ces beaux costumes
colorés et les surprises qui émaillent cette
version du “Plus heureux des trois”,
d’Eugène Labiche, par Les Vagabonds est un
spectacle délicieux, irrésistible! » (A. H.)
• Jusqu’au 3 juillet, du mardi au dimanche à
20h00 (relâche exceptionnelle le mardi 22 juin)
au Théâtre du Pavé (34, rue Maran, métro Saint-
Agne SNCF, 05 62 26 43 66)
> “UNE BIÈRE À LA MENTHE”, de
et avec Saliha Boussedra, mise en
scène, adaptation et bande-son
de Jean-Paul Jourdaa, par la
Compagnie L’Ébranleuse
Genre : Voyage du quotidien
Sabrina quitte le logement familial. « Où tu
vas ? », demande la mère. « J’ai rendez-vous
avec la vie », répond la fille. Elle quitte le quartier
périphérique pour le centre ville, une pizzeria,
au carrefour des mondes. Rencontre
avec l’Histoire, l’histoire des autres et sa
propre histoire, avec les habitants d’un monde
à faire, à défaire, à refaire, un conte de la vie
moderne où les génies sont des humains, un
mélange de théâtre et de narration, succession
d’instantané, une parole pleine de lucidité,
de tendresse et d’humour. D’après les
textes originaux de Saliha Boussedra, inspirés
par ses rencontres avec les habitants du quotidien,
les voyageurs de l’éphémère.
• Du 30 juin au 3 juillet, 21h00, au TPN (8, place
Arzac, 05 62 21 51 78)
> “MANON ET JEAN DE FLORET-
TE”, par la Compagnie Marius
Genre : Théâtre en champs à découvrir en
famille (à partir de 10 ans)
Les Belges de La Compagnie Marius nous invitent,
dans leur théâtre à ciel ouvert, à réentendre
la langue de Pagnol… avec l’accent
flamand! Quand on connaît l’accueil réservé
aux étrangers par les protagonistes provençaux
de Pagnol, on savoure d’autant
plus le décalage et le contre-pied. Cette
double proposition, entrecoupée d’un
repas à la mode Ugolin, est un pur délice
théâtral… à ne pas manquer!
• Vendredi 2 juillet à 18h00 et samedi 3 juillet à
11h00, à Samouillan/31 (rendez-vous devant la
mairie, renseignements au 05 61 79 97 60) dans
le cadre des “Pronomade(s)”
au Théâtre du Grand-Rond
> “ET PUIS, QUAND LE JOUR S’EST
LEVÉ, JE ME SUIS ENDORMIE”, de
Serge Valletti, mise en scène et
interprétation de Denis Rey
Genre : Solo mio
« On ne peut pas, sans arrêt, buter contre les
vitres de la réalité. Parce que la réalité, en fait,
c’est comme des vitres. » Serge Valletti. « Il y a
longtemps que je voulais faire un solo. Parce qu’il
me semble que seul en scène, sans décor ni costume,
sans autre appui qu’un texte, on peut parvenir
à convoquer l’imaginaire et le rêve, à faire
naître une certaine forme de poésie. Enfin je
crois. Un peu comme les enfants qui seuls dans
leur chambre, à voix haute, se racontent des histoires
en brisant les vitres de la réalité. Je cherchais
un texte fort, drôle, quelque chose de
ludique et qui raconte une histoire. Alors je pensais
à Valletti, à sa verve, à sa prose gourmande.
J’étais décidé à monter un de ses Solos, et voilà
que je tombe sur “Et puis, quand le jour s’est
levé, je me suis endormie”. Coup de foudre! Un
texte magnifique entre le roman, la chronique, le
théâtre. Une écriture à la première personne,
entrecoupée de dialogues. Un texte qui, avec
tous ces personnages pleins de démesure et de
sincérité, éveille la gourmandise, appelle le jeu. »
• Du 6 au 10 juillet, 21h00, au TPN (8, place Arzac,
05 62 21 51 78)
> “LES ÉCLUSES DU TEMPS”,
d’André Benedetto, mise en scène
de Jacob Haggaï, par la Compagnie
Théâtr’hall
Genre : Création originale à l’occasion du 400 è
anniversaire de la naissance de Paul Riquet
“La promenade sur le canal”, c’est le récit de cet
ancien marinier reconverti en promenadier, un
amoureux bourru aux accents ensoleillés rappelant
ainsi ses heures de gloire et de rêve.
Suivi de l’histoire de la signature de l’édit de
construction du canal et la rencontre entre
Paul Riquet et Louis XIV. Le soleil roi face au roi
soleil. Dans le dernier volet, la Dame du Malpas
chante, ses mains abîmées par quatorze années
de labeur : « J’ai porté des terres de toutes les
couleurs ». Elle rappelle que trois femmes ne
valaient que deux hommes… et nous raconte
le secret du tiers perdu. Le texte de Benedetto
et la mise en scène de Jacob Haggaï s’attachent
à lier le passé et le présent. Pour Jacob Haggaï,
jouer ce texte mi-documentaire mi-poétique
d’André Benedetto est une façon de parler de
sa région, de rendre hommage à un ouvrage
sans précédent. Théâtr’hall propose un spectacle
au rythme des écluses et cherche à
recréer l’histoire étonnante de ce compromis
entre un cadre naturel et la technologie. On le
disait impossible à construire, un inventeur de
génie en vint à bout.
• Du mardi 27 juillet au samedi 7 août (relâche
dimanche et lundi), 19h30, à la Cave Poésie-René
Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
> “23-F CÔTÉ HUBLOT”, écriture et
mise en scène de Cédric Chapuis,
avec Mira Simova
Genre : Comédie humaniste (tout public à partir
de 7 ans)
“23-F Côté Hublot”, c’est le point de départ du
grand saut. Le fameux pas dans le vide.
Tsvétélina sait ce qu’elle quitte, elle sait pourquoi,
mais n’a aucune idée de ce qui l’attend. Elle
est belle, jeune et Bulgare. Son coup de foudre
s’appelle Sylvain. Beau, jeune mais Français. Et si
l’amour ne connaît pas les frontières, les services
de préfecture, si. Basée sur une histoire
vraie — celle de la comédienne —, cette pièce
raconte avec beaucoup d’humour et d’émotion
le parcours tumultueux d’une jeune femme qui
a décidé de donner coûte que coûte le premier
rôle de sa vie à l’amour. Des plaies et des
bosses, il y en a plein son histoire. De son caractère
bien trempé,Tsvétélina se livre tout entière
et dépeint l’étrangeté de notre monde à travers
ses yeux d’étrangère. Un regard neuf, drôle
et émouvant se pose alors sur la vie, ne manquant
pas de faire écho en chacun de nous.
• Du 13 au 31 juillet, 20h30 (séance supplémentaire
le 23 juillet à 14h30), au Théâtre du Grand-Rond
(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
JUILLET/DANS LES MURS/17
> “PETITS CRIMES CONJU-
GAUX”, d’Éric-Emmanuel
Schmitt, mise en scène
d’Hicham Chakib, par l’Atlier
Théâtre des Mazades
Genre : Amnésie où comédie ?
Un homme a reçu un choc sur la tête et
se retrouve dans l’appartement d’une
femme qu’il ne connaît pas et qui est néanmoins
son épouse. Il est frappé d’amnésie…
du moins le crois-t-on, car Schmitt a
plus d’un coup de théâtre dans son sac…
• Du 17 au 19 juin, du jeudi au samedi à
21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne,
05 62 30 99 77)
> “KARL MARX LE RETOUR”,
d’Howard Zinn, avec Philippe
Costes, par la Compagnie La
Calebasse Théâtre
Genre : Marx… et ça repart
« On veut nous faire croire qu’il n’y a pas
d’alternative, que Karl Marx est bel et bien
mort, que seule la voie du néolibéralisme
est possible et pourtant, Karl Marx vient
aujourd’hui nous rendre des comptes qu’il
ne nous doit pas. Ce spectacle nous livre
l’intimité de Karl Marx et sa rage contre le
capitalisme d’hier et d’aujourd’hui. » Aussi
comprendrons-nous enfin que celui qui
pense n’est peut-être pas fou.
• Du 13 au 17 juillet, 21h00, au TPN (8, place
Arzac, 05 62 21 51 78)
> “LIAISON DANGEREUSE…”,
d’après “Quartet’” de Heiner
Müller et d’à peu près “Les
liaisons dangereuses” de
Choderlos de Laclos, adaptation
et mise en scène de
Benoît Bourbon, avec Sylvie
Enaud et Benoît Bourbon
Genre : Une liaison éternellement dangereuse
Vous êtes une putain, Valmont. Oui , et je
mérite ma punition, ma Reine… Un tombeau
? Un bunker ? L’enfer ? Sans doute les
trois à la fois. Merteuil et Valmont liés pour
les siècles des siècles, comme une ritournelle.
Des crocs derrière les sourires poudrés.
Des griffes au bout des mains gantées.
Ils revivent leur histoire sans fin, avec
le fouet comme instrument de jouissance…
ou d’expiation. Ils sont seuls à deux,
et deviennent l’autre tour à tour, ainsi que
leurs victimes. Un jeu malsain et sulfureux
aux portes de la schizophrénie. Une liaison
éternellement dangereuse…
• Du 13 au 17 juillet au Théâtre de Poche
(10, rue d’El Alamein, 05 61 48 25 52)
> “UN PETIT JEU SANS
CONSÉQUENCES”, de Jean Dell
et Gérald Sibleyras, mise en
scène de Laurent Deville, par les
Compagnies du Fil à Plomb et
du Périscope
Genre : Jeu, tue, kill!
C’est une belle journée d’été où les amis
et la famille de Bruno sont réunis pour la
vente de sa maison d’enfance. Une petite
pointe de nostalgie flotte dans l’air,
comme les guêpes autour du buffet.
Bruno et Claire forment un couple
modèle et sans histoire depuis douze ans
déjà… mais peut-être trop parfait et
trop sans histoires justement! Alors, par
provocation, ils vont feindre la séparation.
Juste quelques heures, juste pour
voir, juste par jeu… Un jeu dangereux
puisque des prétendants vont se révéler
et tenter leur chance auprès de ces
cœurs fraîchement disponibles! Jeu risqué
qui met à jour les vrais sentiments
de chacun. Conséquence : les guêpes
s’agitent autour du buffet…
• Du 1 er juillet au 14 août, du mardi au samedi
à 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la
Chaîne, 05 62 30 99 77)
“Un petit jeu sans conséquences” au Fil à Plomb

18/DANS LES MURS/JUILLET
> EXPOS
> “Emos” de Thierry Fayard & “Abstraction”
de Christopher Warren
photographie et peintre
Thierry Fayard présente pour la première fois ses travaux
photographiques créatifs à Toulouse. Portraits nature
de jeunes adultes roumains face aux difficultés de vivre
dans un monde héritier de la dictature. L’artiste est par
ailleurs réalisateur de cinéma (N.B. Emo : mouvement
punk né aux USA dans les années 80).
Après plusieurs expositions consacrées aux silhouettes
humaines, Christopher Warren présente maintenant des
abstractions. Les premières de son répertoire à être
vues. Le traitement de ces formes variées est le même
que celui des silhouettes. Le volume apparaît nettement
au-delà du plan. Les sculptures pointent à l’horizon…
• Du mardi au samedi de 14h00 à 18h30, à la Galerie Daniel
Vignal (5, rue Perchepinte, métro Carmes, 06 59 40 62 01)
> “Hors courants/Miniatures”
collective
Cette biennale d’art contemporain réunit les travaux
d’une quarantaine d’artistes toutes disciplines confondues
(dessin, peinture, photographie, sculpture, installation
et vidéo). C’est suite à un appel à candidature lancé
au niveau international que ses initiateurs ont sélectionné
ces artistes dont seulement onze sont toulousains, les
autres étant originaires de toute la France et même, pour
certains, du Québec et de Bruxelles. Les œuvres sont
très hétéroclites, beaucoup de dessin, de créations très
graphiques, en noir et blanc, mais également quelques
œuvres colorées plus ludiques. Le point commun cette
année étant axé sur le format (d’où “Miniatures”) qui
constitue à lui seul une forte contrainte technique.
• Jusqu’au 23 juillet à la Galerie Lulu Mirette (28, rue Caraman,
métro François Verdier, 06 83 13 68 50)
> Michel Carrade
peintures, gouaches, dessins
Le retour obstiné sur une même forme, sur une même
idée, semble marquer également toute création du XX è
siècle, quel que soit l’art que l’on évoque. On ne résout
pas les problèmes essentiels d’une peinture débarrassée
de la représentation en une seule image, mais en tournant
autour du point focal que l’on s’est fixé, volontairement
ou intuitivement. Michel Carrade n’agit pas autrement
aujourd’hui, qu’il remette en question les
agencements de lignes de couleurs qui constituent l’essentiel
de son travail de peintre depuis longtemps, ou
qu’il dessine inlassablement le même arbre placé devant
la fenêtre de son atelier…
• Jusqu’au 10 juillet à la Galerie Kandler (14, rue Bayard, 05
61 63 85 11)
> “Paysage 2”
collective
La galerie de l’Espace Croix-Baragnon s’ouvre au paysage,
se laissant envahir par les évocations sensibles de
la nature. Cette exposition s’inscrit dans la lignée de
“Paysage” (2007), offrant la présence généreuse de la
peinture, mais augmentée d’une pénétration de l’espace
artificiel de la galerie.
• Jusqu’au 11 septembre à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue
Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60)
> Monique Chabbert vs Fiona Pole
rencontre
Monique Chabbert poursuit depuis de longues années
un travail sur le thème des êtres humains et transmet par
ailleurs, par l’intermédiaire d’ateliers destinés aux enfants
et aux adultes, son savoir-faire et ses passions. Que ce
soit des structures de fil de fer, des estampages sur des
papiers huilés ou des pochoirs sur toile ou sur papier, les
silhouettes apparaissent plus ou moins précises, emmêlées
ou en foule irréelle.
Fiona Pole, artiste sud-africaine, vit à Paris.Après des
études aux Beaux-Arts à Rhodes Université (Grahamstown)
elle a poursuivi un cursus en arts et industries
graphiques à l’école nationale supérieure Estienne à
Paris. L’estampe sous toutes ses formes capte son
intérêt, souvent inspirée par un sujet universel : la
mémoire et les sentiments de l’enfance. Son travail
associe image et écriture avec un objectif, replacer les
petites histoires d’individus dans la grande Histoire de
l’Afrique du Sud, mettant en avant des petites histoires
personnelles avec une réflexion sur l’Histoire,
la mémoire et surtout l’acte individuel du souvenir.
En 2006, ces mots sont apparus dans un journal en
Afrique du Sud : « Kwazulu Natal-Thembi, 4 years old,
died on aids related illness and was buried in her new
dress »/« Kwazulu Natal-Thembi, 4 ans, morte suite à
une maladie liée au sida, elle était enterrée dans sa
nouvelle robe ».
• Jusqu’au 8 juillet à l’Espace Bonnefoy (4, rue du faubourg
Bonnefoy, 05 67 73 83 60)
> Sandrine Sueres
céramiques
Sculptrice céramiste professionnelle à Montesquieu-Volvestre,
Sandrine Sueres travaille essentiellement sur le
thème de l’Afrique. Inspirée par l’« ailleurs », elle aime
imaginer des personnages ethniques et épurés.
• Jusqu’au 9 juillet au Centre Animation Soupetard (63, chemin
de Hérédia, 05 61 58 35 54)
> Spectacles
> VÉRONIQUE PÉNY & FRANÇOIS SER-
VEAU + LE PHUN + MAZALDA
Genre : Installation photographique, fable végétale
et concert (gratuits, tous publics)
Un dimanche estival lors duquel sera mis à l’honneur
un projet à multiples facettes mené autour du paysage,
ou comment poser un nouveau regard, décalé, sensible,
artistique… sur notre paysage quotidien. Un
rendez-vous pluriel et gratuit ou le curieux appréciera
l’exposition de photos (très grands formats) de
François Serveau, partira sur les traces scénographiques
de Véronique Pény… rendra visite aux
Pheuillus, ces êtres de feuilles imaginés par Le Phun…
terminera sa soirée aux rythmes de la dernière création
de Mazalda “Turbo Clap Station”, soit un concert
de musiques de danses hypnotiques, rugueuses et
puissantes, inspirées du monde entier (Syrie, Congo,
Grèce, Inde…). Un moment qui restera dans les
mémoires à n’en pas douter!
• Dimanche 11 juillet, 18h00, à Saint-Pé-d’Ardet/31 (rendez-vous
au centre du village, concert de Mazalda à
22h00 sur le parvis de l’Église), dans le cadre des
“Pronomade(s)”, renseignements au 05 61 79 97 60
> “MUE DE MURMURES”, Tabéa
TysowskiNathalie Carrié
Genre : Proposition danse-théâtre/vidéo
« Ce projet est né d’un désir d’approfondir nos univers
singuliers et d’élaborer une création. Nous
avons questionné la nature de cette rencontre
artistique : provenances artistiques, état des lieux
individuel, ce que chacune défend, et réflexions sur
ce qui nous est commun. Également l’idée d’adresser
une proposition. Penser les lieux de diffusion, la
place des spectateurs. C’est dans “l’œuvre” de cette
rencontre que sont arrivées les évidences, et que
nous avons puisé le terreau de cette création, avec
pour pierre angulaire : le quotidien. De là, nous
développons des thématiques :
- féminité et mémoire : questionner le genre féminin
et l’héritage,
- diversité et porosité des espaces. Espaces :
clos/ouvert, réel/imaginaire, intérieur/extérieur. »
“Mue de murmures” est une proposition de
danse/théâtre, à la technique très légère, qui
s’adapte à différents lieux quotidiens ou des
petites salles de spectacle et se joue dans une
grande proximité avec le public.
• Du 22 au 24 juillet, 21h00, au TPN (8, place Arzac,
05 62 21 51 78)
> “1 789 SECONDES”, par la CIA-
Compagnie Internationale Alligator
Genre : Déambulation de rue révolutionnaire (gratuit/tous
publics à partir de 10 ans)
En ces 13 et 14 juillet de l’An de grâce 2010, on nous
propose de (re)prendre la Bastille, de participer à la
(ré)écriture des Droits de l’Homme, de (re)vivre —
en somme — le tourbillon de la Révolution Française
(rien que ça!), en mille sept cent quatre-vingt-neuf
secondes… et quarante minutes!
• Mardi 13 juillet, 18h00 à Auzas/31 (rendez-vous
devant l’Église) et mercredi 14 juillet, 18h00, à
Miramont-de-Comminges/31 (rendez-vous près de la
pharmacie) dans le cadre des “Pronomade(s)”, renseignements
au 05 61 79 97 60
> P’tits bouts
> “LES TRACAS DE LUCAS”, par la
Compagnie En votre Compagnie, de et
avec Cécile Guillot et Hélène Sarrazin
Genre : Théâtre et marionnettes(à partir de 2 ans)
“Les tracas de Lucas” nous emmène en voyage au
Guatemala. Dans ce pays d’Amérique Centrale, les
enfants se fabriquent de petites poupées avec ce qu’ils
ont sous la main : ficelles, allumettes, morceaux de tissus…
Lorsque vient le soir, ils racontent leurs soucis
à ces poupées, qu’ils appellent « poupées tracas » ou
« mangeuses de chagrin », puis ils les couchent sous
leur oreiller, et au matin le tracas s’est apaisé! Les
deux comédiennes, conteuses, musiciennes viennent
nous conter ces poupées merveilleuses. Mais leurs
facéties, leurs chansons, leurs petites danses rigolotes,
empêchent Lucas, poupée–marionnette, de dormir…
Ce spectacle accessible aux tout-petits est né de l’en-
“Les tracas de Lucas” au Gd-Rond
vie de raconter comment ces enfants du Guatemala
s’aident des poupées pour calmer leurs inquiétudes,
leurs préoccupations : comment la parole
dite, délivrée, soulage… On parle, chante, dans plusieurs
langues, pour le plaisir d’ouvrir les oreilles et
les esprits. Les ouvrir aussi à des formes musicales
qui ne sont pas forcément les plus entendues par
les tout-petits, en adaptant sous forme de comptines
des mélodies classiques (Bach, Mozart,
Schubert), ou en utilisant des thèmes populaires
d’autres pays. Le décor, très coloré, chaleureux, est
inspiré des tableaux de tissus d’Amérique latine :
superposition de tissus aux couleurs franches, à la
manière d’un tableau naïf. Ce spectacle met en
scène de façon ludique quelques inquiétudes enfantines
: que croit-on voir dans la pénombre, est-ce
que les objets bougent ? Maman avec un chapeau,
est-ce toujours exactement la même ? Et ce bruit
sur le toit, c’est la pluie, l’orage, le déluge ? Sans
vouloir donner de solution préfabriquée, le spectacle
traite ces inquiétudes sur le mode du sourire,
suggère sans lourdeur le bonheur qu’il peut y avoir
à se faire rassurer, à raconter, confier, se confier.
• Du 6 au 17 juillet, du mardi au samedi à 15h00,
au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05
61 62 14 85)
> “TU DÉRAILLES!”, créé et interprété
par le Groupe Tupercut’ (neuf musiciens)
Genre : Percussions corporelles (à partir de 5 ans)
Hall de la gare de Lyon, une bande de joyeux drilles
fait sonner leurs corps en cadence. Certains prendront
le train, une ratera le sien et d’autres resteront
sur le quai, à jouer avec les passants… Ils entraînent
le public dans leur délire rythmique, chantent et
s’amusent pour finalement quitter la gare dans la nuit
complice. Rythmes traditionnels ou rythmes inventés,
travaillant particulièrement les visuels et les
ambiances, le collectif Tupercut’ utilise les percussions
corporelles comme outil pédagogique.
• Du jeudi 1 er au samedi 3, puis du mercredi 7 au
samedi 10 juillet, 15h00, au TPN (8, place Arzac, 05 62
21 51 78)
> Humour
> “L’ABRIBUS”
Genre : Comédie irrésistible interprétée à Paris
avec succès par Florence Foresti et repris à Toulouse
par l’équipe des 3T
Prendre son temps n’est pas une mince affaire de
nos jours. Pour une hyperactive, star du show-business
de surcroît, c’est quasi impossible et synonyme
de cauchemar. Isa tombe en panne de voiture
en rase campagne où même son portable ne capte
pas. Condamnée à attendre un bus qui ne passera
certainement qu’après la décrue… Elle fait la rencontre
d’un apiculteur local, Éric, particulièrement
paisible et pas le moins du monde impressionné
par cette abeille des villes, qui bourdonne fort et
virevolte inutilement! Ces deux êtres-là n’ont véritablement
rien en commun, aussi comment ne pas
s’amuser de leurs oppositions!
• Du 15 juin au 31 juillet, du mardi au samedi à 21h30,
aux 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
“L’essence unique” au 3T
> “L’ESSENCE UNIQUE”
Genre : Comédie écolo à trois personnages
C’est le premier vaudeville écologique écrit par l’un
des auteurs de séries bien connus, telles qu‘“Un
gars une fille”,“Samantha”,“La minute Blonde”…
Une comédie à trois personnages plongés dans
l’univers réel des enjeux écologiques! Car en effet
mieux qu’une révolution, le nouveau carburant à
base de lait, inventé par Barnabé, est un brevet inestimable,
les enjeux sont d’importance! Alors avec
lui c’est une cascade de quiproquos et de malentendus
qui fait son entrée! C’est très drôle, très
drôle et d’actualité.
• Du 1 er au 12 juin, du mardi au samedi à 21h30, aux
3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
> “BAGAGE PIÉGÉ”, de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz, avec Angélique
Infante, Stéphane Villanti et Nicolas
Diaz
Genre : Comédie aérienne
Prenez trois frère et sœurs complètement différents.
Mettez-les en attente dans un aéroport pour récupérer
leur insupportable mère. Ajoutez un retard
d’avion. Un malentendu sur l’hébergement…
Saupoudrez avec une équipe roumaine de patinage
artistique, un lot d’écharpes et quelques spaghettis.
Mélangez le tout et servez avec des saucisses.
Installez-vous et dégustez! Règlement de comptes,
quiproquos, souvenirs d’enfance… sont au menu de
cette comédie tout en cascade!
• Du 30 juin au 11 septembre, du mercredi au samedi à
21h30, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert,
métro Les Minimes, 05 62 72 06 36)
> “LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS”,
d’à peu près l’œuvre de Jules Verne
Genre : Comédie à cinq personnages,
À l’affiche à Paris depuis quatre ans, cette adaptation
connaît un succès inégalé. L’histoire : En 1872,
le très Britannique Phileas Fogg et son valet,
Passepartout, un Français aussi râleur que généreux,
lancent un pari insensé, faire le tour du
monde en 80 jours! Un road-movie de folie où se
côtoient une Princesse Indienne en détresse, un
Chinois fumeur d’opium, Jack le plus grand looser
de l’Ouest et l’inspecteur de police le plus nul de
toutes les séries allemandes. Fogg gagnera-t-il son
pari ? C’est réussi, hilarant, rebondissant et délicieux!
Un petit chef-d’œuvre à ne pas manquer!
• Du 3 juin au 31 juillet, du jeudi au samedi à 21h00,
aux 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
> “HOMME/FEMME MODE D’EMPLOI, LE
GARS/LA FILLE”
Genre : La relation homme/femme ou les reflets
de la vie de couple, vaste programme, subtil et hilarant!
Savez-vous, pourquoi les hommes jettent toujours
leur linge sale à côté du panier ? Pourquoi les
femmes ont tant de mal à faire un créneau ?
Pourquoi les hommes veulent du sexe et les femmes
du romantisme ? Vous le saurez clairement, ça et bien
d’autres choses, en assistant à ce petit délice de drôlerie
qui fait déjà grand bruit!
• Jusqu’au 31 juillet, les mardis et mercredis à 21h00 et
du jeudi au samedi à 20h00, aux 3T (40, rue Gabriel
Péri, 05 61 63 00 74)
> “LE CLAN DES DIVORCÉS”, d’Alil
Vardar
Genre : Le succès de l’année à Toulouse!
Trois femmes divorcent et partagent le même appartement.
Il y a Stéphanie d’Humily de Malanpry, une
aristocrate qui quitte un berger ardéchois ; Mary
Bybowl, une British un peu délurée qui quitte un
homme de plus ; et Brigitte, la rurale… Toutes trois
vont vivre cette douloureuse épreuve d’une manière
hilarante. Cette comédie met en scène le divorce vu
par trois femmes au statut social bien différent.
Comme antidote à la morosité, ce spectacle est à
consommer et à prescrire sans aucune modération!
• Du 30 juin au 28 août, du mercredi au samedi à
20h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert,
métro Les Minimes, 05 62 72 06 36)
“L’abribus” au 3T
> É. R. & D. P.

Fréres de chant
> Mouss & Hakim : déjà 20 ans!
L’hiver dernier les deux frangins Amokrane ont fêté leurs vingt ans de musique lors
de deux concerts chauds et agités à Mix’art Myrys. Concerts dûment enregistrés et
qui viennent de sortir sous la forme d’un double CD baptisé “Vingt d’honneur”.
Pour l’occasion Mouss et Hakim avaient demandé à quelques-uns
des musiciens qui avaient croisé leurs routes de les rejoindre sur
scène histoire de parcourir ensemble un parcours musical multiple
et atypique. « Au début, quand nous sommes arrivés dans
Zebda » raconte Hakim « nous étions plutôt là pour mettre l’ambiance.
La rencontre avec les musiciens avec qui nous allions monter
100 % Collègues, Jean-Luc Amestoy, Serge Lopez, Bernardo
Sandoval… nous a permis de poser les choses et d’aller vers le chant.
J’ai le souvenir d’une nuit au Cactus, 3h00 du matin, Sandoval prend
sa guitare, il joue puis me regarde et me dit — Chante! —, ça met un
peu la pression, mais tu chantes. » 100 % Collègues c’était cette
réunion de musiciens toulousains venant de tous horizons (Zebda, Fly
& the Tox, Wakawaka, Sandoval…) qui agitèrent vers le milieu des
années 90 les nuits de la Ville rose. « Nous avons adoré rencontrer
des gens, des musiciens » explique Mouss. « Nous avons adoré cette
possibilité d’ouverture. À partir de 100 % Collègues on s’est libéré,
on s’est décomplexé et ce moment-là est un peu fondateur de notre
manière de vouloir avancer. Être au contact, chercher des projets,
créer des dynamiques collectives c’est un vrai kif. Nous avons besoin
de créer de nouvelles enveloppes, des choses dans lesquelles nous
allons pouvoir nous réinvestir » Et des enveloppes il y en a eu
quelques-unes : Zebda à la fin des années 80 et en parallèle 100 %
Collègues, le projet discographique “Motivés” réalisé avec la LCR en
1997, la mise en orbite du Tatikollectif, association culturelle et d’éducation
populaire mais aussi groupe politique qui au moment des élections
municipales de 2001 monta une liste et envoya quatre
conseillers au Capitole, le groupe Mouss & Hakim qui sortit un album
et enchaîna les concerts lorsque l’aventure Zebda s’arrêta, le projet
“Origines contrôlées” autour des chansons de l’immigration algérienne.
Et puis maintenant ce groupe Mouss, Hakim & la Tribu monté
pour ces deux concerts anniversaires donnés à Mix’art Myrys.
Un groupe qui va prendre maintenant la route le temps
d’une tournée estivale et automnale qui devrait se terminer à
Toulouse en décembre sans doute au Bikini. « Sans ce groupe nous
n’aurions pas pu faire cet album. Le groupe vit humainement bien. Et
après le live à Mix’art Myrys l’idée d’une tournée est venue naturellement.
Nos vingt ans ne sont qu’un prétexte. On aimait cette idée
de se retrouver avec ces musiciens pour proposer et montrer les
liens qui existent entre tous nos différents projets. » Des projets qui
depuis le début tentent de conjuguer sens de la fête et militantisme.
« Nous avons envie de mettre du sens dans nos projets. On veut faire
À l’heure où l’industrie du disque vacille dangereusement,
on ne peut que saluer le neuvième anniversaire du label associatif
toulousain We Are Unique! Records. Rencontre avec son cofondateur,
Gérald Guibaud, pour revenir sur l’incroyable histoire de quelques passionnés,
irréductibles Gaulois… unique et fier de l’être!
Comment a commencé l’aventure
We Are Unique! Records ?
> Gérald Guibaud : « Tout a commencé
en juin 2001. Mon ami Gilles
Deles (aka Lunt) avait terminé son
premier album et ne savait pas comment
le sortir. J’avais fini mes études
à l’INSA où j’avais participé à l’organisation
d’un festival. L’univers de la
musique me manquait. On s’est dit
qu’on pouvait sortir l’album nousmêmes
en créant un label. J’ai investi
mes économies, on a diffusé le
disque dans les magasins de la
région, il y a eu des concerts. On a ensuite produit le disque de Lionel
Virga et d’un jeune groupe de Montauban, A Place for Parks. C’était
le début de notre catalogue. Le distributeur La Baleine nous a repérés,
ce qui nous a permis d’être présents à une échelle nationale. On
est parti de rien, on a tout appris sur le tas, de la production avec
Gilles, à la fabrication des disques et au graphisme. »
De quelle façon s’opère le choix des artistes avec lesquels vous
travaillez ?
« On reçoit des démos, on entend parler de nouveaux groupes.Tout
fonctionne au coup de cœur. Ça a été le cas pour Angil and the
Hiddentracks ou Raymonde Howard. Le label est comme une petite
famille, tout le monde met la main à la pâte et cela crée des liens. Les
artistes collaborent entre eux, comme Angil et B R OAD WAY qui ont
donné lieu au projet The John Venture. »
la fête mais sans oublier le sens. Nous sommes dans cette idée d’expression,
de transmission, de questionnement sur le rôle de l’artiste…
C’est sûrement lié à notre histoire et au fait que l’on n’était pas
prédestiné à être des musiciens. » Et puisque l’on parle de projet,
évoquons pour finir celui qui commence à s’ébruiter en ville : la
reformation de Zebda. « Cela fait un petit moment qu’avec Magyd,
Joël et Rémi nous avons décidé de retravailler sur un album de
Zebda. Et puis nos plannings respectifs, la vie de chacun, nous ont
longtemps empêchés de mettre ce projet à exécution. Mais depuis
quelques semaines, nous nous sommes remis au travail ensemble sur
l’écriture d’un album. Nous sommes pleins d’enthousiasme tout en
sachant que l’on a beaucoup de travail devant nous. Les albums de
Zebda ont toujours demandé beaucoup de temps. Mais nous
sommes très motivés. » En attendant Mouss, Hakim & la Tribu sont
en tournée tout cet été. Sans doute pas très loin de chez vous. »
Comment définiriez-vous l’identité musicale du label ?
« Notre catalogue est hétéroclite, mais pour ne pas s’éparpiller, on
essaye de rester dans l’indie music : du rock à la pop en passant par le
folk, l’électronica et un peu de hip-hop. Il est difficile d’identifier un
courant musical, Angil par exemple fait du pop folk teinté de jazz un
peu noisy… »
Crise du disque, Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des
œuvres et la protection des droits sur Internet), téléchargement
illégal… comment votre label fait-il face ?
« La musique se développe désormais sur un support digital. Nous
l’avons pourtant découverte sur un support physique et nous l’aimons
comme ça.Avec la crise, il a fallu trouver une alternative. Depuis 2010,
on propose une offre sur notre site Internet. Les gens peuvent choisir
de devenir membre bienfaiteur. Pour quarante euros par an, ils reçoivent
tous les CD’s qui sortent dans l’année ainsi que deux places de
concerts pour voir les artistes de notre label, et d’autres cadeaux
comme des titres inédits. Avec déjà une centaine de souscriptions, la
formule marche plutôt bien. On veut que la musique circule, qu’elle
existe.Télécharger pour découvrir, acheter pour soutenir, c’est un peu
l’idée. Certains disques que nous sortons sont sous Creative
Common, ils peuvent être diffusés sans frais, c’est une forme de liberté
et c’est une bonne façon pour les artistes émergents de se faire
connaître. Nous ne bénéficions des réseaux médiatiques des grosses
maisons de disques, alors le Net est un allié pour la découverte. »
• Plus de plus : www.uniquerecords.org
> Jean-Philippe Birac
• “Vingt d’honneur” est disponible chez Tactikollectif/L’Autre Distribution, en
concert le vendredi 30 juillet à Gignac/Lot dans le cadre du festival
“Ecaussysteme”
LABEL INDÉPENDANT D’ICI
> We Are Unique! Records
© D. R.
> Propos recueillis par Emma Satyagraha
LOCAUX MOSQUITOS/19
> EXPOS
> “Spring Nox”
peintures
“Spring Nox” est une composition artistique, le
passage du printemps à son équiNox d’été, la
rencontre de figures internationales dans le
monde de l’Art, écho de peintures et de sculptures.Véritable
festival de variations allant du naïf
au figuratif, les peintures aux pigments colorés,
aux glacis superposés se mêlent et invitent à un
voyage des sens, une échappée belle vers ailleurs.
Dans les heures doucement lumineuses de l’été,
les reflets des sculptures en verre illuminent les
bronzes taillés, caressent les sujets en fer vers un
spectacle… éblouissant.
• Jusqu’au 5 juillet à la Galerie Next (15, rue Croix-
Baragnon, 05 61 32 82 24)
> Bilitis Farreny
monotype et livre objet
> Bruce Clarke
estampe
Artiste graveur, Bilitis Farreny expose des
œuvres qui ont été conçues en corrélation avec la
création, par la Compagnie Spirale 8, de “L’histoire
nocive de Jules César”, adaptation théâtrale d’un
conte de la poétesse surréaliste Joyce Mansour :
« Livres et monotypes me permettent d’être en
temps réel et dans un temps à la fois naissant et
mourant. Il y est question de territoire de l’intime
et de temps présent éprouvé. J’essaie d’y
associer les images comme on associe les idées.
De dérouler un fil sans le casser. » (B. Farreny)
La démarche de plasticien de Bruce Clarke
est en soi un engagement, un commentaire critique
sur le monde. Chez lui, le travail plastique
est inséparable d’un militantisme politique touchant
en particulier à l’Afrique du Sud dont il a
épousé les luttes au sein d’organisations antiapartheid.
Ses œuvres dénotent une sensibilité
particulièrement incisive à l’égard de la convergence
des questions politiques et langagières
associées aux arts plastiques.
• Jusqu’au 12 juillet à l’Espace Saint-Cyprien (56,
allées Charles de Fitte, 05 61 22 27 77)
> “Ma ville, la nuit”, Blagnac en
roman-photo
photographies
La “Saison Noire” de la ville de Blagnac continue
et s’expose à Odyssud, l’occasion de (re)découvrir
le charme de cette belle ville sous une forme originale
: le roman-photo. Ironique et décalée, c’est
une nouvelle vision du roman-photo que vous proposent
les Blagnacais. Plus qu’un projet culturel,
une rencontre entre une ville et ses habitants. Plus
qu’une exposition, une découverte de plusieurs
disciplines artistiques. En bref, un roman-photo,
mêlant photographie, scénario polar et découpage
BD, 100 % Caouecs!
• Jusqu’au 11 juillet à Odyssud (4, avenue du Parc,
Blagnac). Renseignements au 05 61 71 75 01
> “Humanité et grandeur d’un habitat
pour tous”, Fernand Pouillon
architecture
Sont présentées conjointement l’exposition réalisée
par le Pavillon de l’Arsenal (commissaire
Jacques Lucan) présentant les ensembles de logements
réalisés par Fernand Pouillon à Boulogne-
Billancourt, Meudon-La-Forêt, Montrouge et Pantin,
et une nouvelle exposition, réalisée par l’AERA
et CAUE 31, sur les grands ensembles de logements
réalisés par Pouillon à Alger avant l’Indépendance
: Diar El Mahçoul (1953-54) , Diar Es
Saada(1953-54) et Climat de France (1955-57).
Photographies, documents d’archives, films.
• Jusqu’au 30 octobre, du lundi au samedi de 13h00 à
19h00, au CMAV (5, rue Saint Pantaléon, 05 61 23
30 49)
> “Braconnages”
un laboratoire autour du livre d’artiste
Le livre d’artiste occupe une place prépondérante
au sein de la collection de la Médiathèque du
Musée des Abattoirs qui compte un corpus d’ouvrages
historiques éclairants au regard de l’histoire
de ce genre artistique à part entière. Cette collection
rend compte de son développement et de sa
genèse au cours des années soixante dans la mouvance
des avant-gardes, jusqu’à nos jours. La
Médiathèque des Abattoirs, en lien avec l’École des
Beaux-Arts de Toulouse, propose “Braconnages”,
forme de laboratoire autour du livre d’artiste. Sa
mise en œuvre s’est inscrite naturellement dans
cette volonté de mettre en lumière l’envergure du
livre d’artiste, médium largement utilisé par les
artistes contemporains.
• Jusqu’au 28 août aux Abattoirs (76, allées Charlesde-Fitte,Toulouse)
du mercredi au samedi de 14h00 à
18h00 (sauf jours fériés). Entrée libre, renseignements
au 05 34 51 10 69

20/INTRA-MUROS
>>>> Agenda des sorties
> juillet 2010
JEUDI 1 er
MUSIQUE
• Jazz : MATTHIEU ROYER
ORGAN TRIO (21h/Le Mandala)
• THE RED LIPS (22h/Le Cri
de la Mouette)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Les Vagabonds présente
LE PLUS HEUREUX
DES TROIS au Théâtre du
Pavé (20h)
• La Cie L'Ebranleuse présente
UNE BIERE A LA
MENTHE mise en scène
Jean-Paul Jourdaa au TPN
(21h)
• Academia Anita présente
SPECTACLE DE FLAMEN-
CO au Théâtre des Mazades
(20h30)
• Festival d’Eté : Lazzi
Théâtre présente BRANCA-
LEONE à Bruguières (21h)
• BOTOX & SILICONE mise
en scène Marc Duranteau au
café-théâtre Le 57 (21h30)
• HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR DU
MONDE EN 80 JOURS
(21h) au café-théâtre Les 3 T
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
DIVERS
• IMAGINEZ MAINTE-
NANT Les 4 jours de la
jeune création sur le site de
l’Hôpital de la Grave
GRATOS
• La Pause Musicale : 100 ème
édition : JIANG NAN (cythare
chinoise) + EUGÉNIE
URSCH (bohème baroque)
+ OLIVIER GIL (chanson
d’un toulousain) à l’Ostal
d’Occitania/11 rue Malcousinat
(12h30)
• Festival Convivencia : LES
ROMS DES FOINS (19h/00h)
+ OMAR PENE (21h) + LE
BAL'OUF (22h30) Port de
l'Embouchure
• Apéro-spectacle ON EXIST
au Théâtre du Grand Rond
(19h)
VENDREDI 2
MUSIQUE
• Funk : L'AMI FUNKY
(22h/Le Cri de la Mouette)
• Jazz électrique : LILLIPUT
ORKESTRA (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• Pronomade(s) :
Comp.Marius présente
MANON ET JEAN DE FLO-
RETTE théâtre de plein
champs à Samouillan (Rendez-vous
devant la mairie à
18h)
• La Cie Les Vagabonds présente
LE PLUS HEUREUX
DES TROIS au Théâtre du
Pavé (20h)
• Festival d’Eté : MARC
JOLIVET « Mon frère l’ours
blanc » à Bruguières (21h)
• La Cie L'Ebranleuse présente
UNE BIERE A LA
MENTHE mise en scène
Jean-Paul Jourdaa au TPN
(21h)
• POURQUOI PAS MOI… ?
(20h) + BOTOX & SILICO-
NE mise en scène Marc
Duranteau (21h30) au caféthéâtre
Le 57
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
• LES MONOLOGUES DU
VAGIN (19h) +
HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR DU
MONDE EN 80 JOURS
(21h) au café-théâtre Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie EmPaRtanCe présente
LE GROUPE TUPER-
CUT PRESENTE TU
DERAILLES ! au TPN (15h)
dès 5 ans
DIVERS
• IMAGINEZ MAINTE-
NANT Les 4 jours de la
jeune création sur le site de
l’Hôpital de la Grave
GRATOS
• LES MALPOLIS au lac de la
Tuilerie (21h)
• Festival La Colline :
MANOEUVRE + LES LIENS
DU SON + ATOMIC
TABASCO + MR TRISTAN +
MES POTS DU 31 + ZENZI-
LE à Pechbonnieu (19h)
• Apéro-spectacle ON EXIST
au Théâtre du Grand Rond
(19h)
• LES ESTIVADES "Festival
du théâtre au parc Duroch"
Colomiers
SAMEDI 3
MUSIQUE
• Jazz : RENZA BO (21h/Le
Mandala)
• Festival La Colline : FLOW
+ OXMO PUCCINO +
CALOGERO (20h30/Pechbonnieu)
• Latino : SOLEADO (22h/Le
Cri de la Mouette)
THÉÂTRE/DANSE
• Pronomade(s) :
Comp.Marius présente
MANON ET JEAN DE FLO-
RETTE théâtre de plein
champs à Samouillan (Rendez-vous
devant la mairie à
11h)
• La Cie Les Vagabonds présente
LE PLUS HEUREUX
IRRÉVÉRENCE, MUSIQUE
ET POÉSIE
> Font & Gallet
Évelyne Gallet © D. R.
Ils seront deux à chanter sur scène,Évelyne Gallet et Patrick Font
en personne. Leurs points communs ? Un goût certain pour tout
ce qui dérange, gratte et chatouille sévèrement. Évelyne Gallet est
une fille qui chante. Sans minauder ni broncher. Une tatouée, une
vraie, qui séduit par sa verve, son charisme, sa présence volcanique
et ses textes au vitriol… C’est un sacré bout de femme qui n’est pas
du genre à couiner mollement « gna-gnagna… mon amour… pourquoi
? » et qui se plaît à jouer avec le public qui en redemande. Cette
chanteuse rouquine, potelée assumée, a un petit truc en plus : une
belle dose d’autodérision qui fait du bien.
Chansons, sketches, pièces de théâtre, textes (ceux de Thierry Le
Luron), chroniques pour la radio (“Rien à cirer” de Laurent Ruquier),
chroniques pour la presse (“Charlie Hebdo”),émissions de télé (toujours
avec Le Luron)… difficile de résumer en quelques lignes l’artiste
Patrick Font. Il jouera le rôle de Font dans le duo Font & Val
pendant vingt-cinq ans et ces deux-là feront preuve d’une irrévérence
salutaire sur un ton toujours mordant, provocateur et libertaire.
Patrick Font, c’est aussi l’auteur de plus d’une centaine de chansons
poétiques, tendres, douces et justes qui ne sont pas sans rappeler
Brassens. De ces grands-là, il n’en reste que peu et Patrick Font est
de ceux-là et Évelyne le rejoint à grands pas… À ne pas rater!
• Du 17 au 28 août, 20h30, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des
Potiers, 05 61 62 14 85)
DES TROIS au Théâtre du
Pavé (20h)
• La Cie L'Ebranleuse présente
UNE BIERE A LA
MENTHE mise en scène
Jean-Paul Jourdaa au TPN
(21h)
• POURQUOI PAS MOI… ?
(20h) + BOTOX & SILICO-
NE mise en scène Marc
Duranteau (21h30) au caféthéâtre
Le 57
• LES MONOLOGUES DU
VAGIN (19h) +
HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR DU
MONDE EN 80 JOURS
(21h) au café-théâtre Les 3 T
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
P'TITS BOUTS
• La Cie EmPaRtanCe pré-
sente LE GROUPE TUPER-
CUT PRESENTE TU
DERAILLES ! au TPN (15h)
dès 5 ans
• LES AVENTURES DE
PAILLASSON LE HERISSON
(10h) dès 6 mois + VICTOR
ET LA POTION MAGIQUE
(15h30) de 3 à 8 ans au
Théâtre de la Violette
DIVERS
• IMAGINEZ MAINTE-
NANT Les 4 jours de la
jeune création sur le site de
l’Hôpital de la Grave
GRATOS
• Festival Convivencia : SON
3 (19h/00h) + BAILES VES-
PERTINOS (21h) + PAS-
SEURS DE BAL (22h) +
ACCORDZEAM TAPAS
(22h30) à l'Ecluse Saint-Jory
• Apéro-spectacle ON EXIST
au Théâtre du Grand Rond
(19h)
• Festival d’Eté :
ORCHESTRE JEAN RIBUL &
feu d’artifice à Bruguières
(19h)
• LES ESTIVADES "Festival
du théâtre au parc Duroch"
Colomiers
DIMANCHE 4
P'TITS BOUTS
• VICTOR ET LA POTION
MAGIQUE au Théâtre de la
Violette (16h) de 3 à 8 ans
DIVERS
• IMAGINEZ MAINTE-
NANT Les 4 jours de la
jeune création sur le site de
l’Hôpital de la Grave
GRATOS
• LES ESTIVADES "Festival
du théâtre au parc Duroch"
Colomiers
LUNDI 5
MUSIQUE
• Electro rock : BANG
BANG ECHE + DUNST
(20h30/Le Saint des Seins)
P'TITS BOUTS
• La Cie du Théâtre du
Grand Vent présente PIC ET
PIQUE ET COLERAME au
centre culturel des Minimes
(10h30/15h30) de 3 à 8 ans
• La Cie des Mains et des
Pieds présente PIROUETTE
ET GALIPETTE au Théâtre
de la Violette (15h) dès 3 ans
MARDI 6
MUSIQUE
• ZZ TOP + JOE BONA-
MASSA (20h/Le Zénith)
• Quatuor rafraîchissant :
LES NEKREVISSES (19h30/La
Cave poésie)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Lala Farcette présente
ORLANDO au Théâtre du
Grand Rond (21h)
• ET PUIS, QUAND LE
JOUR S'EST LEVE, JE ME
SUIS ENDORMIE mise en
scène Denis Rey au TPN
(21h)
• HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA FILLE
au café-théâtre Les 3 T (21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie En votre compagnie
présente LES TRACAS DE
LUCAS au Théâtre du Grand
Rond (15h) dès 2 ans

• La Cie du Théâtre du
Grand Vent présente PIC
ET PIQUE ET COLERAME
au centre culturel des
Minimes (10h30/15h30) de
3 à 8 ans
• La Cie des Mains et des
Pieds présente PIROUET-
TE ET GALIPETTE au
Théâtre de la Violette (15h)
dès 3 ans
GRATOS
• Festival Convivencia :
PASSA PA ORCHESTRA
(20h30) + CHICO TRU-
JILLO (21h30) Ecluse du
Sanglier à Ayguesvives
• Apéro-spectacle LEOLIVE
au Théâtre du Grand Rond
(19h)
MERCREDI 7
MUSIQUE
• Quatuor rafraîchissant :
LES NEKREVISSES
(19h30/La Cave poésie)
• Musique improvisée :
COULEURS PRIMAIRES
(21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Lala Farcette présente
ORLANDO au
Théâtre du Grand Rond
(21h)
• ET PUIS, QUAND LE
JOUR S'EST LEVE, JE ME
SUIS ENDORMIE mise en
scène Denis Rey au TPN
(21h)
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
• HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE au café-théâtre Les
3 T (21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie En votre compagnie
présente LES TRACAS
DE LUCAS au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 2 ans
• La Cie du Théâtre du
Grand Vent présente PIC ET
PIQUE ET COLERAME au
centre culturel des Minimes
(10h30/15h30) de 3 à 8 ans
• La Cie EmPaRtanCe présente
LE GROUPE TUPER-
CUT PRESENTE TU
DERAILLES ! au TPN (15h)
dès 5 ans
• La Cie des Mains et des
Pieds présente PIROUETTE
ET GALIPETTE au Théâtre
JUILLET/AGENDA DES SORTIES/21
de la Violette (15h) dès 3 ans
GRATOS
• Apéro-spectacle LEOLIVE au
Théâtre du Grand Rond (19h)
JEUDI 8
MUSIQUE
• Folktronica #1 : COLLAP-
SING OPPOSITES +
MINOR SAILOR (20h/La
Dynamo)
• Rock : LIVE SESSION
(22h/Le Cri de la Mouette)
• Quatuor rafraîchissant :
LES NEKREVISSES
(19h30/La Cave poésie)
• Musique réunionnaise :
BABOU (21h/Le Mandala)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Lala Farcette présente
ORLANDO au
Théâtre du Grand Rond
(21h)
• ET PUIS, QUAND LE
JOUR S'EST LEVE, JE ME
SUIS ENDORMIE mise en
UN COUP EN SOLO
> Julian Casablancas
© D. R.
Après Albert
Hammond Jr et
Nikolai Fraiture, c’est
au tour de Julian
Casablancas, leader
charismatique du
combo anglais The
Strokes, de se lancer
dans une aventure solo.
Intitulé “Phrazes for
the young”, le premier
album de Julian
Casablancas a été
enregistré entre Los
Angeles, New York et
le Nebraska, et a été
produit par Jason
Lader (Mars Volta,
Coldplay, System of a
Down…) et Mike
Mogis. Le membre fondateur et compositeur de The Strokes y livre
un concentré de huit titres pop et rock. Le timbre de voix si
remarquable de Julian Casablancas est mis en avant, servant des
mélodies entêtantes ; des claviers rétros côtoient des riffs de guitares
rock’n’roll. Le résultat est d’une fraîcheur et d’une mélancolie
exaltantes. Ce sont les Californiens de Girls qui ouvriront cette
soirée qui s’annonce déjà comme l’événement de l’été in Bikini!
• Mardi 13 juillet, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue
Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)
scène Denis Rey au TPN
(21h)
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
• HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR
DU MONDE EN 80
JOURS (21h) au caféthéâtre
Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie En votre compagnie
présente LES TRACAS
DE LUCAS au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 2 ans
• La Cie EmPaRtanCe présente
LE GROUPE TUPER-
CUT PRESENTE TU
DERAILLES ! au TPN (15h)
dès 5 ans
• La Cie des Mains et des
Pieds présente PIROUETTE
ET GALIPETTE au Théâtre
de la Violette (15h) dès 3 ans
GRATOS
• Apéro-spectacle LEOLIVE
au Théâtre du Grand Rond
(19h)
• 9è édition Festival Ravensare
au jardin Raymond VI
(18h)
VENDREDI 9
MUSIQUE
• Toulouse in Bikini : ELI
'PAPERBOY' REED & THE
TRUE LOVES + SHIVA &
THE DEADMEN + LECUBE
(20h30/Le Bikini)
• Quatuor rafraîchissant :
LES NEKREVISSES
(19h30/La Cave poésie)
• Jazz : ABDU SALIM
(21h/Le Mandala)
• Funk : JUNKOFUNK +
SOLICIOUS (21h/Le Cri de
la Mouette)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Lala Farcette présente
ORLANDO au
Théâtre du Grand Rond
(21h)
• ET PUIS, QUAND LE
JOUR S'EST LEVE, JE ME
SUIS ENDORMIE mise en
scène Denis Rey au TPN
(21h)
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
• LES MONOLOGUES DU
VAGIN (19h) +
HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR DU
MONDE EN 80 JOURS
(21h) au café-théâtre Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie En votre compagnie
présente LES TRACAS
DE LUCAS au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 2 ans
• La Cie EmPaRtanCe présente
LE GROUPE TUPER-
CUT PRESENTE TU
DERAILLES ! au TPN (15h)
dès 5 ans
• La Cie des Mains et des
Pieds présente PIROUETTE
ET GALIPETTE au Théâtre
de la Violette (15h) dès 3 ans
GRATOS
• Apéro-spectacle LEOLIVE
au Théâtre du Grand Rond
(19h)
• 9è édition Festival Ravensare
au jardin Raymond VI
(18h)
SAMEDI 10
MUSIQUE
• Quatuor rafraîchissant :
LES NEKREVISSES
(19h30/La Cave poésie)
• Jazz : ABDU SALIM
(21h/Le Mandala)
• Festival Tangopostale :
VOCAL ENTREVERO
(16h/Centre culturel Alban
Minville)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Lala Farcette présente
ORLANDO au
Théâtre du Grand Rond
(21h)
• ET PUIS, QUAND LE
JOUR S'EST LEVE, JE ME
SUIS ENDORMIE mise en
scène Denis Rey au TPN
(21h)
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
• HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR
DU MONDE EN 80
JOURS (21h) au caféthéâtre
Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie En votre compagnie
présente LES TRACAS
DE LUCAS au Théâtre du
Grand Rond (15h) dès 2 ans
• La Cie EmPaRtanCe présente
LE GROUPE TUPER-
CUT PRESENTE TU
DERAILLES ! au TPN (15h)
dès 5 ans
suite de l’agenda
en page 22 >

22/AGENDA DES SORTIES/JUILLET
SAMEDI 10
P'TITS BOUTS
• La Cie des Mains et des Pieds
présente PIROUETTE ET GALI-
PETTE au Théâtre de la Violette
(15h) dès 3 ans
DIVERS
• XX è Festival JAZZ A LUZ (65)
GRATOS
• Festival Rues d'Eté à Graulhet
(81)
• Apéro-spectacle LEOLIVE au
Théâtre du Grand Rond (19h)
DIMANCHE 11
P'TITS BOUTS
• La Cie des Mains et des Pieds
présente PIROUETTE ET GALI-
PETTE au Théâtre de la Violette
(15h) dès 3 ans
DIVERS
• XX è Festival JAZZ A LUZ (65)
GRATOS
• Pronomade(s) :Véronique Pény et
François Serveau vernissage du projet
paysage + LE PHUN présente
« Visite aux Pheuillus » + MAZAL-
DA présente « Turbo clap station
» à Saint Pé d’Ardet (31) à 18h
• Festival Rues d'Eté à Graulhet
(81)
LUNDI 12
P'TITS BOUTS
• La Cie Contrepoint présente LES
ACOLYTES DE MARGUERITE au
Théâtre de la Violette (15h) dès 3
ans
DIVERS
• Festival "Confluences des arts et
idéaux: Rencontres africaines" à
Lacroix-Falgarde
• XX è Festival JAZZ A LUZ (65)
GRATOS
• Festival Rues d'Eté à Graulhet
(81)
MARDI 13
MUSIQUE
• Rock : JULIAN CASABLANCAS +
GIRLS (20h30/Le Bikini)
• Rock : JUN AND THE PARADOX
MIND + MA CHERE ET TENDRE
(22h/Le Cri de la Mouette)
• Chansons : CATHERINE VANIS-
COTTE « Au coin de la rue du
jour » (19h30/La Cave poésie)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise en
scène Cédric Chapuis au Théâtre
du Grand Rond (20h30)
• La Cie La Calebasse Théâtre présente
KARL MARX LE RETOUR au
TPN (21h)
• HOMME/FEMME MODE D’EM-
PLOI, LE GARS/LA FILLE au caféthéâtre
Les 3 T (21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie En votre compagnie présente
LES TRACAS DE LUCAS au Théâtre
du Grand Rond (15h) dès 2 ans
• La Cie Contrepoint présente LES
ACOLYTES DE MARGUERITE au
Théâtre de la Violette (15h) dès 3
ans
DIVERS
• Festival "Confluences des arts et
idéaux: Rencontres africaines" à
Lacroix-Falgarde
• XX è Festival JAZZ A LUZ (65)
GRATOS
• Pronomade(s) : CIA – Cie Internationale
Alligator présente 1789
SECONDES à Auzas (31) à 18h
• Festival Rues d'Eté à Graulhet (81)
MERCREDI 14
MUSIQUE
• Chansons : CATHERINE VANIS-
COTTE « Au coin de la rue du jour
» (19h30/La Cave poésie)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise en
scène Cédric Chapuis au Théâtre du
Grand Rond (20h30)
• La Cie La Calebasse Théâtre présente
KARL MARX LE RETOUR au
TPN (21h)
• LE CLAN DES DIVORCEES d’Alil
Vardar (20h) + BAGAGE PIEGE de
Stéphanie Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les Minimes
• HOMME/FEMME MODE D’EM-
PLOI, LE GARS/LA FILLE au caféthéâtre
Les 3 T (21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie En votre compagnie présente
LES TRACAS DE LUCAS au
Théâtre du Grand Rond (15h) dès 2
ans
• La Cie Contrepoint présente LES
ACOLYTES DE MARGUERITE au
M
ENSUEL
INTRAMUROS
est édité par la Sarl de presse
O.M.G. Productions - Éditions
Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : contact@intramuroshebdo.com
Adresse postale : B.P. 93120, 31026 Toulouse Cedex
Internet : www.intramuroshebdo.com
Pour nous rendre visite : 13, rue Villeneuve (quartier Saint-Cyprien/Ravelin)
Directrice de publication Frédérica Bourgeois
Rédacteur en chef Éric Roméra
Théâtre Jérôme Gac - Livre/relecture & corrections : Michel Dargel
Collaborateurs/trices Jean-Philippe Birac, Olivier Melors, Michel Castro, Master Roy,
Jean-Luc Feixa, Élodie Pages, Emma Satyagraha
Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 (frederica@intramuroshebdo.com)
ou 06 13 76 20 18
Flashage TEC/Toulouse - Impression Imprintsa/Barcelone - made in CEE
Théâtre de la Violette (15h) dès 3
ans
DIVERS
• Festival "Confluences des arts et
idéaux: Rencontres africaines" à
Lacroix-Falgarde
GRATOS
• Pronomade(s) : CIA – Cie Internationale
Alligator présente 1789
SECONDES à Miramont de Comminges
(31) à 18h
• Festival Rues d'Eté à Graulhet (81)
• OLIVIA RUIZ + MATHIAS MAL-
ZIEU + CHRISTIAN OLIVIER +
CLAUDE SICRE... sur les allées
Jean-Jaurès
JEUDI 15
MUSIQUE
• Rock pop electro : MADY KEITA
CHANSON IMPERTINENTE
> Les Malpolis
Dans cette période de consensus mou, de politiquement correct et de langue
de bois débitée au kilomètre, Les Malpolis pratiquent un art rare et
essentiel : l’étude de mœurs et le rentre dedans jubilatoire. En six albums, dont
le dernier,“This machine kills fingers” (Willing Productions/Mosaic Music) sorti
au printemps dernier, se fait l’écho de leurs dernières prestations scéniques, ils
ont épinglé avec humour et paillardise, les nouveaux beaufs, fustigé les supporters,
la télé, les mateurs, les sondages, les nouveaux écolos, les rues piétonnes…
Ensuite est venu le temps de s’attarder sur le sort des adorables fashion victims
prépubères et de réclamer la dépénalisation du droit des affaires pour les
pauvres banquiers… De même le régionalisme, le machisme, l’altermondialisme,
la « pétitionnite » aiguë, la bigoterie, l’hypocrisie… sont décortiqués méthodiquement
et renvoyés dans les cordes à grands coups d’humour, d’ironie ou de
provocation, vécus comme les dernières armes face à l’indifférence. En tous les
cas ce qui est sûr, c’est qu’ils feront feu de tout bois à Saint-Jean!
> Sur la grille >>>
> Jean-Philippe Birac
•Vendredi 2 juillet, 21h00, au Lac de la Tuilerie à Saint-Jean (31). Renseignements au 05 61
37 63 28 (concert gratuit!)
Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551
Dépôt légal Espagne B-39120-2009
Abonnement : 1 an = 15 euros (formule d'abonnement sur demande)
Intramuros est édité sans subventions
Ne pas jeter sur la voie publique
Intramuros adhère à Ecofolio pour le recyclage des papiers
© D. R.
(22h/Le Cri de la Mouette)
• Chansons : CATHERINE VANIS-
COTTE « Au coin de la rue du jour
» (19h30/La Cave poésie)
• Metal : GOJIRA (20h30/Le Rio
Montauban)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise en
scène Cédric Chapuis au Théâtre du
Grand Rond (20h30)
• La Cie En votre compagnie présente
LES TRACAS DE LUCAS au
Théâtre du Grand Rond (15h) dès 2
ans
• Toulouse d'été présente la Cie
Opéra Eclaté LA BELLE DE
CADIX mise en scène Olivier Des-
bordes au Casino Barrière (21h)
• LE CLAN DES DIVORCEES d’Alil
Vardar (20h) + BAGAGE PIEGE de
Stéphanie Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les Minimes
• HOMME/FEMME MODE D’EM-
PLOI, LE GARS/LA FILLE (20h) + LE
TOUR DU MONDE EN 80 JOURS
(21h) au café-théâtre Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie Contrepoint présente LES
ACOLYTES DE MARGUERITE au
Théâtre de la Violette (15h) dès 3
ans
DIVERS
• Festival "Confluences des arts et
idéaux: Rencontres africaines" à
Lacroix-Falgarde
VENDREDI 16
MUSIQUE
• Toulouse d'été : PHILIPPE CAS-
SARD (19h) + QUATUOR MODI-
GLIANI & PHILIPPE CASSARD
(21h30/Cloître des Jacobins)
• Chansons : CATHERINE VANIS-
COTTE « Au coin de la rue du jour
» (19h30/La Cave poésie)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise en
scène Cédric Chapuis au Théâtre du
Grand Rond (20h30)
• La Cie La Calebasse Théâtre présente
KARL MARX LE RETOUR au
TPN (21h)
• LE CLAN DES DIVORCEES d’Alil
Vardar (20h) + BAGAGE PIEGE de
Stéphanie Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les Minimes
• LES MONOLOGUES DU VAGIN
(19h) + HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA FILLE
(20h) + LE TOUR DU MONDE EN
80 JOURS (21h) au café-théâtre
Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie En votre compagnie présente
LES TRACAS DE LUCAS au
Théâtre du Grand Rond (15h) dès
2 ans
• La Cie Contrepoint présente LES
ACOLYTES DE MARGUERITE au
Théâtre de la Violette (15h) dès 3
ans
DIVERS
• Festival "Confluences des arts et
idéaux: Rencontres africaines" à
Lacroix-Falgarde
SAMEDI 17
MUSIQUE
• Chansons : CATHERINE VANIS-
COTTE « Au coin de la rue du jour
» (19h30/La Cave poésie)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise en
scène Cédric Chapuis au Théâtre du
Grand Rond (20h30)
• La Cie La Calebasse Théâtre présente
KARL MARX LE RETOUR au
TPN (21h)
• LE CLAN DES DIVORCEES d’Alil
Vardar (20h) + BAGAGE PIEGE de
Stéphanie Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les Minimes
• LES MONOLOGUES DU VAGIN
(19h) + HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA FILLE
(20h) + LE TOUR DU MONDE EN
80 JOURS (21h) au café-théâtre
Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie En votre compagnie présente
LES TRACAS DE LUCAS au
Théâtre du Grand Rond (15h) dès 2
ans
• La Cie Contrepoint présente LES
ACOLYTES DE MARGUERITE au
Théâtre de la Violette (15h) dès 3
ans
DIVERS
• Festival "Confluences des arts et
idéaux: Rencontres africaines" à
Lacroix-Falgarde
DIMANCHE 18
P'TITS BOUTS
• La Cie Contrepoint présente LES
ACOLYTES DE MARGUERITE au
Théâtre de la Violette (15h) dès 3
ans
DIVERS
• Festival "Confluences des arts et
idéaux: Rencontres africaines" à
Lacroix-Falgarde
LUNDI 19
P'TITS BOUTS
• La Cie L’araignée dans le plafond
présente LE JARDIN DES CHI-
MERES au Théâtre de la Violette
(15h) dès 6 ans
MARDI 20
MUSIQUE
• Toulouse d'été : GUILLAUME
COPOLLA (21h30/Cloître des Jacobins)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise en
scène Cédric Chapuis au Théâtre du
Grand Rond (20h30)
• Les z'OMNI présentent SUR
L'EAU lecture vocalisée déjantée
d'une nouvelle de Guy de Maupassant
au TPN (21h)
• HOMME/FEMME MODE D’EM-
PLOI, LE GARS/LA FILLE au caféthéâtre
Les 3 T (21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie L’araignée dans le plafond
présente LE JARDIN DES CHI-
MERES au Théâtre de la Violette
(15h) dès 6 ans
MERCREDI 21
MUSIQUE
• Toulouse d'été : ORCHESTRE
NATIONAL DU CAPITOLE
(21h/Halle aux Grains)
• Musique d’Irlande : BUSTER &
KEATON (19h30/La Cave poésie)
• Vinovaliejazz Festival : ANGELO
DEBARRE & LUDOVIC BEIER
QUARTET « Le manoir de mes
rêves » hommage à Django Reinhart
(22h/Cave de Técou Tarn)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise en
scène Cédric Chapuis au Théâtre du
Grand Rond (20h30)
• Les z'OMNI présentent SUR
L'EAU lecture vocalisée déjantée
d'une nouvelle de Guy de Maupas

sant au TPN (21h)
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
• HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE au café-théâtre Les 3 T
(21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie L’araignée dans le
plafond présente LE JARDIN
DES CHIMERES au Théâtre
de la Violette (15h) dès 6 ans
GRATOS
• Toulouse d'été : SODI
BRAIDE, piano au centre culturel
Alban Minville (16h)
JEUDI 22
MUSIQUE
• Toulouse d'été : SODI
BRAIDE (19h) + QUATUOR
TERCEA & SODI BRAIDE
(21h30) Cloître des Jacobins
• Musique d’Irlande : BUS-
TER & KEATON (19h30/La
Cave poésie)
• Vinovaliejazz Festival : JUAN
CARLOS CACERES (22h/Cave
des Côtes d’Olt Lot)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise
en scène Cédric Chapuis au
Théâtre du Grand Rond
(20h30)
• Les z'OMNI présentent
SUR L'EAU lecture vocalisée
déjantée d'une nouvelle de
Guy de Maupassant (19h) +
in fine propose MUE DE
MURMURES (21h) au TPN
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
• HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR DU
MONDE EN 80 JOURS
(21h) au café-théâtre Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie L’araignée dans le
plafond présente LE JARDIN
DES CHIMERES au Théâtre
de la Violette (15h) dès 6 ans
VENDREDI 23
MUSIQUE
• Toulouse d'été :
ORCHESTRE DE CHAMBRE
DE TOULOUSE « Stabat
mater » (21h30/Cathédrale
St Etienne)
• Musique d’Irlande : BUS-
TER & KEATON (19h30/La
Cave poésie)
• Vinovaliejazz Festival :
ANDRE CECCARELLI
TRIO invite David Linx « Le
Coq et la Pendule » hommage
à Claude Nougaro
(22h/Cave de Fronton 31)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise
en scène Cédric Chapuis au
Théâtre du Grand Rond
(14h30/20h30)
• in fine propose MUE DE
MURMURES au TPN (21h)
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
ÉVÉNEMENT GRATUIT
> Olivia Ruiz
© D. R.
Les allées Jean-Jaurès
seront, pour la
deuxième année,
transformées en ramblas
lors des festivités
du 14 juillet. Elles
accueilleront la chanteuse
Olivia Ruiz
pour un concert
inédit et gratuit, suivi
d’un grand feu d’artifice.
L’année dernière,
le concert de Bernard
Lavilliers et le
feu d’artifice de la
fête nationale avaient connu un véritable succès : 100 000 personnes
s’étaient rassemblées entre la place Wilson et le Canal du Midi. « Le
14 juillet prochain, c’est Olivia Ruiz qui occupera la scène avec Mathias
Malzieu, le leader du groupe Dyonisos, Christian Olivier, le chanteur de
Têtes Raides, Claude Sicre et d’autres artistes invités. » a dévoilé
François Briançon, l’adjoint aux sports et aux loisirs à la Mairie de Toulouse.
Six écrans et autant de haut-parleurs seront disposés tout au
long des allées pour offrir partout la même qualité de son et d’image.
Le feu d’artifice sera tiré depuis le toit et le parvis de l’arche Marengo.
Il durera un peu plus de vingt minutes. « Tous les Toulousains pourront
pleinement profiter de cette belle manifestation, sur des allées Jean-
Jaurès débarrassées de ses voitures. » a expliqué le maire Pierre
Cohen, « ce sera une grande fête, populaire et conviviale! »
• Mercredi 14 juillet, 21h00, sur les allées Jean-Jaurès (concert gratuit!)
>
• LES MONOLOGUES DU
VAGIN (19h) +
HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR DU
MONDE EN 80 JOURS
(21h) au café-théâtre Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie L’araignée dans le
plafond présente LE JARDIN
DES CHIMERES au Théâtre
de la Violette (15h) dès 6 ans
SAMEDI 24
MUSIQUE
• Eurochorus : ELIAS DE
FELIX MENDELSSOHN
BARTHOLDY (20h/Saint-
Pierre des Cuisines)
• Musique d’Irlande : BUS-
TER & KEATON (19h30/La
Cave poésie)
• Vinovaliejazz Festival :
MARACA (22h/Cave de
Rabastens Tarn)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise
en scène Cédric Chapuis au
Théâtre du Grand Rond
(20h30)
• in fine propose MUE DE
MURMURES au TPN (21h)
JUILLET/AGENDA DES SORTIES/23
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
• LES MONOLOGUES DU
VAGIN (19h) +
HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR DU
MONDE EN 80 JOURS
(21h) au café-théâtre Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie L’araignée dans le
plafond présente LE JARDIN
DES CHIMERES au Théâtre
de la Violette (15h) dès 6 ans
DIMANCHE 25
MUSIQUE
• Eurochorus : ELIAS DE
FELIX MENDELSSOHN
BARTHOLDY (19h/Saint-
Pierre des Cuisines)
P'TITS BOUTS
• La Cie L’araignée dans le
plafond présente LE JARDIN
DES CHIMERES au Théâtre
de la Violette (15h) dès 6 ans
LUNDI 26
P'TITS BOUTS
• La Cie MMCC présente
FU, BU ET CHU TRIO au
Théâtre de la Violette (15h)
dès 3 ans
MARDI 27
MUSIQUE
• Toulouse d'été : LES ELE-
MENTS « L’invitation au
voyage » direction Joël
Suhubiette (21h30/Cloître
des Jacobins)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise
en scène Cédric Chapuis au
Théâtre du Grand Rond
(20h30)
• 400 è anniversaire de Pierre-
Paul Riquet LES ECLUSES
DU TEMPS mise en scène
Jacob Haggaï à la Cave Poésie
(19h30)
• HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE au café-théâtre Les 3 T
(21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie MMCC présente
FU, BU ET CHU TRIO au
Théâtre de la Violette (15h)
dès 3 ans
MERCREDI 28
MUSIQUE
• Toulouse d'été : FREDERIC
TAVERNIER VELLAS et ses
invités « Les voies de la
Méditerrannée »
(21h30/Jardins Raymond VI)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise
en scène Cédric Chapuis au
Théâtre du Grand Rond
(20h30)
• 400 è anniversaire de Pierre-
Paul Riquet LES ECLUSES
DU TEMPS mise en scène
Jacob Haggaï à la Cave Poésie
(19h30)
• LE CLAN DES DIVORCEES
d’Alil Vardar (20h) + BAGA-
GE PIEGE de Stéphanie Villanti
et Nicolas Diaz (21h30) au
café-théâtre Les Minimes
• HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE au café-théâtre Les 3 T
(21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie MMCC présente
FU, BU ET CHU TRIO au
Théâtre de la Violette (15h)
dès 3 ans
Prochain numéro le 30 août
Bonnes vacances à tous!
JEUDI 29
MUSIQUE
• Toulouse d'été : PULCI-
NELLA & DZSINDZSA
(21h30/Jardins Raymond VI)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise
en scène Cédric Chapuis au
Théâtre du Grand Rond
(20h30)
• 400 è anniversaire de Pierre-Paul
Riquet LES ECLUSES
DU TEMPS mise en scène
Jacob Haggaï à la Cave Poésie
(19h30)
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
• HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR
DU MONDE EN 80
JOURS (21h) au caféthéâtre
Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie MMCC présente
FU, BU ET CHU TRIO au
Théâtre de la Violette (15h)
dès 3 ans
VENDREDI 30
MUSIQUE
• Toulouse d'été : TOU-
LOUZ’ELLES « Toulouse
en’chanteuses » (21h30/Jardins
Raymond VI)
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise
en scène Cédric Chapuis au
Théâtre du Grand Rond
(20h30)
• 400 è anniversaire de Pierre-Paul
Riquet LES ECLUSES
DU TEMPS mise en scène
Jacob Haggaï à la Cave Poésie
(19h30)
• LES MONOLOGUES DU
VAGIN (19h) +
HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR DU
MONDE EN 80 JOURS
(21h) au café-théâtre Les 3 T
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
P'TITS BOUTS
• La Cie MMCC présente
FU, BU ET CHU TRIO au
Théâtre de la Violette (15h)
dès 3 ans
SAMEDI 31
THÉÂTRE/DANSE
• 23-F COTE HUBLOT mise
en scène Cédric Chapuis au
Théâtre du Grand Rond
(20h30)
• 400 è anniversaire de Pierre-Paul
Riquet LES ECLUSES
DU TEMPS mise en scène
Jacob Haggaï à la Cave Poésie
(19h30)
• LE CLAN DES DIVOR-
CEES d’Alil Vardar (20h) +
BAGAGE PIEGE de Stéphanie
Villanti et Nicolas Diaz
(21h30) au café-théâtre Les
Minimes
• LES MONOLOGUES DU
VAGIN (19h) +
HOMME/FEMME MODE
D’EMPLOI, LE GARS/LA
FILLE (20h) + LE TOUR DU
MONDE EN 80 JOURS
(21h) au café-théâtre Les 3 T
P'TITS BOUTS
• La Cie MMCC présente
FU, BU ET CHU TRIO au
Théâtre de la Violette (15h)
dès 3 ans
>

Journal d’un Toulousain
> Réjouissances
> Par Jérôme Gac
• 25 mai. Pour le dernier concert de la saison
des Grands Interprètes, Marc
Minkowski dirige Les Musiciens du
Louvre-Grenoble dans les six “Concertos
Brandebourgeois” à la Halle aux Grains. Le
chef présente chacune des pièces musicales
ainsi que les différents instruments pour lesquels
ils ont été composés en 1721 par Jean-
Sébastien Bach. Il joue lui-même du basson au
cours du premier concerto. Les cuivres assurent
non sans difficultés leur interprétation
des deux premiers ouvrages particulièrement
complexes. Dès le troisième de la série, je suis
rassuré d’entendre l’orchestre briller par la
qualité de sa prestation. Je n’ai de cesse d’être
ensuite comblé par la richesse de ces partitions.
Je me remplis de joie tout au long de ce
concert majestueux qui répand un esprit de
fête avec une délicatesse remarquable.
• 27 mai. En fin de saison au Théâtre
Garonne, la sixième édition du rendez-vous
thématique “In Extremis” est intitulée le “Son
des poètes”. À la fin de soirée, Sébastien
Lespinasse et Yves Le Pestipon s’adonnent
à un exercice de style improbable en
forme de conférence dont le sujet est un site
trop méconnu des Toulousains : la Place Pinel,
coincée entre la rue de la Providence et l’avenue
Camille-Pujol, dans le quartier Bonhoure.
Une bonne partie de leur exposé est dédiée à
l’ancien maire Jean-Luc Moudenc, inventeur
selon eux du concept novateur et unique au
monde d’« espace canin ». Je m’amuse
devant les diapositives déroulées avec sérieux
par les conférenciers pour éclairer leurs propos.
Ils détaillent avec minutie le processus de
« pinélisation » qui consiste à citer le nom
de Marius Pinel tout en répandant partout
dans le monde un peu de terre puisée sur le
sol de la place qui porte son nom. Je me prête
avec jubilation à cette cérémonie avec les
autres spectateurs à qui on distribue un
échantillon de cette précieuse terre, jetée par
tous dans les eaux de la Garonne depuis la
promenade qui longe le fleuve.
• 3 juin. La Compagnie Les Brigands
fait une nouvelle escale à Odyssud avec “La
Cour du Roi Pétaud”, opéra bouffe en trois
actes de Léo Delibes créé à la fin du règne de
Napoléon III. En y saupoudrant moult références
cathodiques, le metteur en scène Jean-
“La cour du Roi Pétaud” © Elisabeth Sauverzac
Philippe Salério s’est employé à remettre au
goût du jour le livret.Je suis surpris d’entendre
autant de citations de la musique d’Offenbach
dans la partition et je me réjouis de cet hommage.
La troupe se démène avec une énergie
démesurée qui ne nuit en rien à la netteté de
l’interprétation. Une cascade de quiproquos
installe un climat de loufoquerie totale. Je suis
toujours charmé par la folie avec laquelle cette
troupe investit le plateau.
• 4 juin. Marie France est l’invitée du
“Rendez-Vous” de Laurent Goumarre sur
France Culture, en direct de la Médiathèque
José-Cabanis à l’occasion du “Marathon des
mots”. Elle chante une chanson de Brigitte
Bardot, la tête de son chien émerge du sac
attaché autour de sa taille. S. me confie l’avoir
entendue par hasard lors d’un concert dans
un bar parisien dix ans plus tôt. Dans le cloître
des Jacobins, Patrick Mille lit “BB 60”, récit un
peu désuet de François Nourissier à propos
du phénomène Bardot. Marie France enchaîne
avec son récital de chansons de l’actrice,
accompagnée par trois musiciens dans une
orchestration jazzy (1) . Je suis irradié par sa présence
solaire. Elle porte une robe de couleur
orangée, une longue chevelure blonde
recouvre ses épaules nues. Je suis friand des
anecdotes savoureuses qui ponctuent le
concert : elle évoque ses rencontres furtives
avec l’idole de son enfance oranaise — quand
ses parents qui n’avaient alors pas compris
qu’elle était une petite fille s’obstinaient à l’habiller
avec des shorts et lui faire porter des
grosses chaussures. Je suis fasciné par cette
présence magnétique, cette silhouette frêle
qui a habité les revues de l’Alcazar, traversé les
combats des années 70 et imprégné quelques
films de Téchiné. Sa voix dégage une douceur
inouïe. Sa relecture du répertoire de Bardot
est à la fois moderne et chaleureuse. Elle
rejoue seule la fameuse scène du “Mépris” de
Godard, alternant les deux rôles avec une justesse
incroyable. J’ai la conviction d’avoir assisté
à une soirée exceptionnelle.
• 15 juin. À la Cinémathèque, Michel
Lehmann accompagne au piano “Le Cheval de
Fer”, film muet de John Ford (2) . Il joue des
transcriptions d’œuvres de Strauss. Le musicien
est un contemporain du tournage de ce film
retraçant l’histoire de la construction de la ligne
de chemin de fer qui traverse le territoire des
États-Unis. Je me régale devant une scène de
corps à corps entre deux cow-boys qui se roulent
à terre dans un combat au cours duquel
leurs chemises volent en lambeaux.
• 19 juin. Après la trop pluvieuse Marche
des Fiertés LGBT (Gay, Lesbienne, Bi et
Trans), le discours du maire terminé, je
débarque sur la place du Capitole. Une dragqueen
qui se fait appeler Oxy Tania me parle
des opéras du Théâtre du Capitole qui l’ont
déçu cette saison…
(1) CD: “Marie France visite Bardot” (JPB
Production/La Baleine)
(2) Rétrospective John Ford, jusqu’au 30
juillet, à la Cinémathèque de Toulouse (69,
rue du Taur, 05 62 30 30 11, www.lacinemathequedetoulouse.com)
PETIT LIEU / GRANDS SPECTACLES
> “Le Bijou 2010-2011”
C’est reparti pour un tour pour le Bijou! Le cabaret de l’avenue
de Muret et son meneur de revue nous proposent cette année encore
une programmation aux petits oignons.
Toujours aussi curieux, toujours aussi dénicheur de talent et gourmand
des musiques actuelles et variées, Philippe Pagès s’est plié en quatre
pour nous concocter une programmation hétéroclite et néanmoins
riche de talents. À vous de juger avec les trois premiers mois de la saison du
Bijou qui démarrera le 8 septembre avec Boubacar Ndiaye et le spectacle
“Femme mon école”, un récit de vie sur des musiques vivantes et croisées ;
suivront Equidad Bares (les 16 et 17), Didier Super pour un retour très
attendu (du 22 au 24)… Octobre verra venir le Didier Labbé Quartet (le
5), Zaragraf (les 7 et 8), Bertrand Belin (les 12 et 13), Kilembé (les 14
et 15), les Polyphonies corses d’Alba (les 21 et 22)… et le come-back de
Red Cardell (les 28 et 29). En novembre, ce sont Bob Brozman (du 2 au
4), Enterré sous X “the return” (les 9 et 10), Mr Roux (les 11 et 12),
Jeanne Plante (les 16 et 17), Rue de la Muette (les 16 et 17)… et le spectacle
de marionnettes “Ubu sur table” — ou tout le grotesque du monde
sur une table! — en provenance du Québec (du 23 au 26) qui nous permettront
d’affronter les premiers frimas de l’automne. Petite indiscrétion à
destination des lecteurs d’“Intramuros” : la venue en janvier de notre chouchou
Dimoné! Le Bijou ayant une petite capacité, nous vous conseillons
vivement de réserver vos spectacles bien à l’avance.
> Éric Roméra
• Le Bijou : 123, avenue de Muret, 31300 Toulouse, 05 61 42 95 07, www.le-bijou.net
Didier Super en septembre
> Le Bijou de l'été à Luchon
En attendant la rentrée et comme chaque
année désormais, le Bijou s'exile pour l'été à
Luchon (31), où il proposera une programmation
estivale, riche et poétique, à l'image de
celle qu'il propose toute l'année à Toulouse :
- Alima & Lone Kent (folk blues), le vendredi
24 juillet au Théâtre de Luchon (dans l'enceinte
du Casino) à 21h30,
- L'Herbe Folle (chanson), le samedi 7 août
au Théâtre de Luchon (dans l'enceinte du
Casino) à 21h30,
- Le “Bal ouf” de Samara (bal électro
django fou), le vendredi 13 août au stade de
Luchon (repli au Pavillon Normand en cas
d'intempérie),
- Éric Lareine et leurs Enfants (musique
de chambre électrisée), le samedi 4 septembre
au Théâtre de Luchon (dans l'enceinte
du Casino) à 21h30.
• Renseignements et réservations au 05 61 79 25
44 (prix d'entrée de chaque spectacle : 10 euros)
> EXPOS
LE BLOC-NOTES/24
> “Carnets de la Méditerranée III”,
Jean-Luc Nieto
photographies et projection de film
La série “Carnets de la Méditerranée” initiée par les
thèmes du portrait, de l’architecture et du paysage
qui avaient fait l’objet de deux précédentes expositions
au forum de la Fnac et au Salon Privat, se déclinera
dans cette exposition sur le thème de la monographie
avec le portrait d’un lieu “communautaire”
de l’Île de Formentera présenté en photos et vidéo.
• Du 2 au 17 juillet à la Galerie de la Fonderie (4, rue de
la Fonderie à Toulouse)
> “Imminence de la Catastrophe”, une
exposition proposée par Laurent Bardèche/Annexia
simulations et anticipations
“Imminence de la Catastrophe” n’est pas une exposition
catastrophiste, au sens où elle nous proposerait
des situations et images de la catastrophe mais
plutôt un composé cynique de simulations et d’anticipations
comme autant de témoignages anticipés
d’une hantise sociale et historique implacable. Suprême
cynisme quand on sait que la réalité en est, ellemême
dépourvue. Elle qui ne parvient même pas, du
fait de sa spontanéité, à se payer le luxe de trouver le
temps de s’illustrer par son diabolisme. C’est ainsi
que la société nous promet depuis des temps reculés
que la fin est proche — voire très proche — et malgré
cela et la mise en place consciente de fausses
prédictions, elle continue tout de même de nous
annoncer que la fin est pour demain…
• Jusqu’au 3 juillet à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue
Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60)
> “Ingres/Cueco”
dessins, peintures et écritures
Durant cinq mois, Henri Cueco, peintre contemporain
et artiste aux multiples facettes (peintre, dessinateur,
écrivain) confrontera ses œuvres au maître
de la peinture française Jean-Auguste-Dominique
Ingres, dans les salles du musée de Montauban, installé
depuis près de 200 ans dans le Palais épiscopal
de Montauban. Une centaine d’œuvres de Cueco,
représentatives de l’ensemble de sa carrière et une
cinquantaine de dessins dialoguant avec un choix
d’études d’Ingres permettront d’illustrer ce rapprochement
entre les deux artistes.Afin de saluer l’événement,
les organisateurs de l’exposition invitent
Cueco à rejoindre Ingres dans les salles qui lui sont
habituellement consacrées. Une première partie
présentera une rétrospective du travail de Cueco à
travers des œuvres qui proviennent de son atelier
et témoignent des différentes étapes de la carrière
de cet artiste, aujourd’hui âgé de 82 ans. Une
deuxième partie présentera les dessins qu’il a réalisés
durant ces deux dernières années, sur les
thèmes du nu et du portrait, au travers d’un dialogue
avec les œuvres d’Ingres du Musée de Montauban.
Au total, deux cents œuvres seront exposées,
dont cent cinquante de Cueco. L’artiste n’a pas
hésité à adopter de très grands formats qui participent
à l’aspect spectaculaire de l’exposition (le plus
grand des dessins, réalisé en noir et blanc, atteint les
dimensions exceptionnelles de 5m60 de long).
• Du 9 juillet au 7 novembre au Musée Ingres (19, rue
de l’Hôtel de Ville à Montauban, 05 63 22 12 91)
> Olivier Mosset
peinture
Témoin privilégié depuis les années 60 de l’évolution
des problématiques artistiques contemporaines,
Olivier Mosset se situe parallèlement dans la postérité
de la peinture géométrique abstraite. L’attention
qu’il porte aux limites de la peinture dans leurs
relations de couleurs et de surfaces se double d’un
dialogue avec l’histoire de l’art. S’il est connu du
public pour avoir fait partie en 1967 de ce mouvement
initié par quatre artistes en révolte contre
l’institution artistique : Buren, Mosset, Parmentier,
Toroni (BMPT), son œuvre ne se résume pas aux
fameux “cercles” de cette période. Elle déploie à
travers l’abstraction géométrique et le monochrome,
une méditation ininterrompue pendant quarante
ans sur le devenir de la peinture aujourd’hui. Olivier
Mosset, n’a cessé, avec des moyens expressifs
réduits au minimum, en évitant soigneusement tout
affect, de questionner la peinture. Cela implique,
pour mieux la cerner, que le changement d’angle
d’attaque soit quasi permanent, la peinture se révélant
dans la multiplicité de ses postures, sans cesse
éprouvée par les limites même de sa validité.
• Jusqu’au 3 juillet, du mardi au samedi de 14h00 à
19h00, à la Galerie Sollertis (12, rue des Régans, 05 61
55 43 32)
> “[Travel’ In]/Silence, on détourne”
photographies
Il s’agit là d’une exposition annuelle organisée par
l’association Vertige et visible en permanence et en
plein air au camping de Namasté à Puysségur (31).
Le curieux se régalera des travaux d’une quinzaine
de photographes.
• Jusqu’au 9 octobre, des infos au 05 61 85 77 84
ou camping.namaste.free.fr