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INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 1<br />

www.intramuroshebdo.com<br />

INTRAMUROS<br />

EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°311 / FÉVRIER 2007 / GRATUIT<br />

M ENSUEL


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 2<br />

2/EFFETS & GESTES<br />

HIP-HOP & SLAM<br />

> Abd Al Malik<br />

Véritable phénomène en matière de vente de disques,<br />

distingué par le “Prix Constantin”, véritable<br />

consécration de la profession, Abd Al Malik se<br />

distingue par ses textes et son propos.<br />

Entre consensus et brisure, l’homme garde ses<br />

marques mais n’hésite pas à tacler quand il le faut.<br />

L'artiste le dis lui-même : « Je viens de la rue, de ces cités HLM, de ces banlieues où le mal de vivre se<br />

conjugue avec des éclats de rire, où les intelligences les plus fines côtoient la violence la plus bête. L’humanité<br />

ne s’arrête pas aux frontières de nos quartiers “sensibles”, les paradoxes se trouvent partout où les<br />

femmes et les hommes vivent. Mais cela n’est pas évident pour tous ; à part peut-être pour l’artiste. Quel est le<br />

rôle de l’artiste ? Dès que je mis les pieds, il y a plus d’un an, aux Studios Ferber, je me répétais cette question<br />

comme un mantra. Comme je l’avais initié sur mon premier album solo, il fallait continuer à lancer des ponts. Déconstruire<br />

dans la forme la notion même de rap tout en restant hip-hop. Déconstruction du mode d’expression<br />

habituel du rap ? J’allais rapper avec mes tripes et mes boyaux.<br />

C’était décidé j’allais faire un album de slam. Album de slam ? Ok… mais qu’est-ce que cela signifiait musicalement<br />

? Faire du Saul Williams ? Et là une autre révélation. Le souvenir en noir et blanc d’un visage<br />

qui sue, postillonne et se plie d’émotion. Jacques Brel rappeur ? Déconstruction d’une musique! (cette<br />

idée de déconstruction me poursuivait, j’étais Derrida ou Deleuze aux petits pieds!). Il y eut également les collaborations<br />

avec Gérard Jouannest, le célèbre pianiste et ami de Jacques Brel qui m’a offert trois compositions sous<br />

le regard bienveillant de sa compagne Juliette Gréco. Et puis, il y eut à l’accordéon la participation de Marcel Azzola<br />

(le fameux « chauffe Marcel » du “Vesoul” de Brel), accordéoniste du Grand Jacques, Keren Ann, Mathieu<br />

Boogaerts… “Gibraltar” est un album atypique en tous points mais ce n’est pas prétentieux de dire qu’il transpire<br />

le hip-hop. C’est un disque que j’ai voulu ambitieux, audacieux et hardcore comme la rue, comme le rap, comme<br />

la vie. Des titres comme “12 septembre 2001”, “Soldat de plomb”, “Mourir à 30 ans”, “Les autres”, “Saigne”…<br />

en fait tous les titres de cet album ont été écrits à l’encre rouge de la douleur des blessures de mon histoire. »<br />

(Abd Al Malik)<br />

• Mercredi 28 février à la Halle aux Grains (place Dupuy) dans le cadre du festival “Cap Danse”. Renseignements au 05<br />

67 73 20 31


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 3<br />

CHANSON JUBILATOIRE<br />

> Jacques Higelin pète le feu!<br />

Très attendu, Jacques Higelin est<br />

de nouveau en tournée dans<br />

toute la France en ce début<br />

d’année, il présente son nouvel<br />

album, “Amoro Doloroso”,<br />

réalisé par l’ex-Kat Onoma<br />

Rodolphe Burger paru<br />

dernièrement chez EMI.<br />

Une silhouette fine, les cheveux ébouriffés, Jacques<br />

Higelin n’a jamais vraiment changé. Une soixantaine<br />

d’années au compteur, vingt-deux albums dans les<br />

bacs pour cet improvisateur foutraque, souvent montré du<br />

doigt comme l’incontrôlable, l’artiste débordant de la chanson<br />

française. Qu’importe! Higelin fait partie de cette poignée<br />

d’artistes qui a construit son succès sur scène, face à<br />

un public grandissant et fidèle. Véritable bête de scène, artiste<br />

spontané et exalté, Higelin est comme tombé du ciel.<br />

Un show man à voir en concert.<br />

• Lundi 19 février, 20h30, à la Halle aux Grains (place Dupuy).<br />

Renseignements et réservation :05 62 73 44 77<br />

CHANSON HORS NORME<br />

> Marcel Kanche<br />

Dans le vert bocage de la chanson française, Marcel Kanche est une créature mythique.<br />

Un étrange animal, sorte de fauve végétarien rôdant à couvert loin des<br />

villages. Le vieux solitaire réserve ses coups de gueule à ce qui, de la vie, lui cause<br />

morsure. Il n’arrive en ville qu’à la nuit tombée, poussé par l’envie de hurler,<br />

la soif d’écrire, ou la faim d’une nouvelle aventure.<br />

Il est apparu au grand jour avec la<br />

chanson “Qui de nous deux”, ses<br />

mots, mis en musique et interprétés<br />

par -M- alias Mathieu Chédid. Une expérience<br />

nouvelle pour un auteur compositeur<br />

interprète expérimental ayant<br />

jusqu’alors avec soin cherché à éviter le<br />

succès. Expert dans l’art du décalage, il<br />

avoue désormais devoir apprendre à<br />

s’aimer. Une quinzaine de productions diverses,<br />

errances et ballades jalonnent<br />

l’itinéraire haut en couleurs de cet artiste<br />

protéiforme. En 1976, Marcel sort de sa<br />

forêt natale, (celle, royale, de Loches en<br />

Touraine). Il délaisse alors peinture et<br />

dessin pour la musique. Marcel Kanche<br />

se revendique punk lettré avec trois influences<br />

: la jazz-woman Carla Bley, Ro-<br />

© Amin Toulours/Cyclope<br />

bert Wyatt et le combo sauvage new-yorkais Suicide. Ni vraiment punk<br />

ni même baba, détestant l’idée d’appartenir à un groupe culturel il se<br />

considère en résistance.<br />

CINÉMA TRANSGENRES<br />

> Festival “XXYZ”<br />

Ce festival se veut une alternative au<br />

système hétérohomo-social/normé.<br />

Au programme : vidéo faites soi-même ne bénéficiant d’aucun<br />

réseau de diffusion excepté via Internet. Il est l’expression de<br />

celles et ceux qui pensent, vivent, rêvent différemment, en déconstruction<br />

et construction des genres masculin, féminin, etc. Les projections<br />

et ateliers sont accueillis par La Luna Loca, la Médiathèque Associative,<br />

l’Entrepôt, Act-Up, etc. Les deux précédentes éditions<br />

s’étaient déroulées dans les murs du squat Le Clandé, celui-ci a été vidé<br />

de ses occupants en décembre dernier après dix années de rencontres,<br />

d’échanges et de créations « un exemple d’expression politique et sociétal<br />

muselé par les hommes du pouvoir de Toulouse qui, par la violence,<br />

entravent nos vies! » selon les initiateurs du festival “XXYZ/films<br />

DIY”. Au programme : concerts, performances, actions de visibilité et,<br />

bien sûr, des projections.<br />

• Du 19 au 24 février. Renseignements au 06 89 16 35 16. Contacts :<br />

xxyz002@yahoo.fr<br />

Dans la vie, infatigable marcheur, Marcel est<br />

proche de l’errance d’un Jim Harrison. On décèle<br />

chez ce fils d’un Brestois et d’une Tourangelle<br />

l’ombre d’un syndrome du grand Ouest, à<br />

l’instar d’un Miossec, à toujours hésiter entre<br />

marge et page, nier l’évidence, prendre le<br />

large. Parmi la meute qui apporte sa patte aux<br />

concerts de Marcel, on trouve l’inséparable<br />

John Greaves à la basse, Vincent Ségal au violoncelle,<br />

Arnaud Méthivier à l’accordéon (il<br />

écrira pour lui, et mettra en scène “Le Bal des<br />

Airs” en 1998). Sa famille tribale compte aussi<br />

Yuri Buenaventura, Pierre Payant de la Tordue,<br />

Gérald Toto (co-réalisateur de son album<br />

“Lit de Chaux” 2001), Mino Malan aux percussions,<br />

Nicolas Pabiot, jeune pianiste découvert<br />

en 95, devenu un fidèle, ou Mathieu Chédid à<br />

la guitare et aux voix.<br />

• Vendredi 9 février, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61<br />

93 03 03) dans le cadre du festival “Détours de chant!”<br />

EFFETS & GESTES/3<br />

> ACTU<br />

• ART CONTEMPORAIN. Bam Gallery (52, rue<br />

Raymond IV à Toulouse) est un nouvel espace dédié à<br />

l’art contemporain. On y présente des artistes à la<br />

notoriété naissante mais dont le prix des œuvres reste<br />

abordable (une aubaine pour les collectionneurs!),<br />

notamment J.-Y. Lautredou, G. Troubat et à partir du<br />

1er février Piero Tartaglia ainsi que les sculpteurs<br />

Lesueur, Dupuis et Dol. Plus de plus c/o artgallery-toulouse.com<br />

• UNE LÉGENDE VIVANTE ARRIVE EN<br />

VILLE! À l’image du grand “cantaor” Camaron de la<br />

Isla avec qui il forma de 1967 à 1977 une paire<br />

magique, Paco de Lucia a révolutionné le flamenco. Le<br />

premier, il confronta cette musique séculaire à d’autres<br />

esthétiques, d’autres idiomes, notamment le jazz. Ce<br />

qui valut à ce guitariste virtuose de subir les malédictions<br />

de toute la clique des intégristes, les cris de<br />

vierges effarouchées des sourcilleux du “canto jondo”.<br />

Mais contre vents et marées, Paco de Lucia s’ingénia à<br />

mêler son jeu de guitare « une main sur la tradition et<br />

l’autre qui cherche, fouille autre chose » à des<br />

influences venues d’ailleurs. Il s’attachera à ouvrir le flamenco<br />

à d’autres types de rythmes, de sonorités, expérimentera<br />

de nouvelles instrumentations, introduira la<br />

basse électrique dans sa musique, ouvrant la voie à<br />

toute la génération des Ketama, Pata Negra, Vicente<br />

Amigo… Son association avec les guitaristes John Mc<br />

Laughlin et Al di Meola à la fin des années 70 a permis à<br />

toute une génération plutôt rock de découvrir la<br />

musique andalouse. De plus, en apportant du sang neuf<br />

au flamenco traditionnel espagnol, Paco de Lucia s’est<br />

imposé comme l’un des plus grands guitaristes au<br />

monde. C’est ce musicien légendaire que l’on pourra<br />

écouter le mercredi 7 mars, 20h30, au Zénith de Toulouse…<br />

et c’est tant mieux! Renseignements au 05 62<br />

73 44 77.<br />

• PROMO & ROCK. C’est l’association Progresson<br />

qui se charge de l’étape toulousaine du “Quicksilver<br />

tour 2007” qui se déroulera le samedi 17 février,<br />

21h00, au Fairfield Café (110, avenue Jules Julien).<br />

Cette soirée gratuite placée sous le signe du rock’n’roll<br />

et bien sur Quicksilver, avec des projections, concerts<br />

et de nombreux cadeaux (t-shirts…), réunira trois<br />

groupes : Mas y Pas, Mr Brown et Carte Blanche ; l’un<br />

d’eux sera sélectionné pour participer à une compilation<br />

nationale éditée par Quicksilver. Plus d’infos au 06<br />

63 19 66 20.<br />

• LA BOULETTE. Événement Scène organise le<br />

concert de Diam’s qui aura lieu le jeudi 22 février,<br />

20h00, à la salle Eurythmie de Montauban.<br />

• EXTRA-MUROS. Dans la série “Les Petits<br />

Concerts du Dimanche Après-midi à la Campagne”,<br />

Gamme au Vert nous propose l’alternative en venant<br />

écouter à la Salle des Fêtes de Thil (31) :<br />

- dimanche 11 février à partir de 17h00, La Joncaille<br />

(trio chanson clinquante et toc tout public),<br />

- dimanche 4 mars à partir de 17h00, Michel Vivoux<br />

(chansonnier moderne tout public).<br />

Contact/réservation : 06 61 08 09 81 ou 05 61 85 48<br />

83.<br />

• LANGUES DES SIGNES. Le festival “Sign’ô” se<br />

tiendra les 3 et 4 février au Centre Culturel des<br />

Mazades (10, avenue des Mazades, 05 34 40 40 10).<br />

Cette manifestation est une première dans le Grand<br />

Sud. “Sign’ô” a pour objectif de faire découvrir un<br />

panorama de créations en langues des signes françaises<br />

et de favoriser la rencontre du public sourd et entendant.<br />

Il s’agit d’un rendez-vous familial où chacun pourra<br />

assister à des spectacles adaptés et accessibles. Plus<br />

de plus au 06 07 15 10 73.<br />

• LA TÉLÉ EN COMMINGES. La neuvième édition<br />

du “Festival International du Film de Télévision de<br />

Luchon-Pays Comminges Pyrénées” se tiendra du 7 au<br />

11 février. Ce Festival, qui a basé son développement<br />

sur la fiction TV, est connu pour récompenser chaque<br />

année des fictions et séries qui rencontrent un véritable<br />

succès populaire au moment de leur diffusion à<br />

l’antenne.<br />

• OPTIQUE 20 000. Johnny Hallyday sera dans les<br />

murs du Zénith de Toulouse les mercredi 31 janvier,<br />

vendredi 2 et samedi 3 mars (20h00) dans le cadre de<br />

son “Flashback tour”. Il reste encore des places pour<br />

chacune de ces séances qui une fois soldées auront<br />

réuni près de 20 000 spectateurs. Plus de renseignements<br />

au 05 34 31 80 49.<br />

• DERRIÈRE LES MURS. Une conférence débat<br />

sur les résultats des états généraux de la condition<br />

pénitentiaire, organisée par le groupe local de Toulouse<br />

de l’Observatoire International des Prisons (OIP),<br />

aura lieu le samedi 10 février, 18h00, à la salle du Sénéchal<br />

(17, rue de Rémusat à Toulouse). Entrée libre. Au<br />

programme : retour sur les résultats du dépouillement<br />

du questionnaire des états généraux, sur cette consultation<br />

des détenus et des acteurs du monde judiciaire<br />

et pénitentiaire à laquelle plus de 20 000 personnes ont<br />

participé (dont 25 % de détenus) qui a débouché sur<br />

l’adoption de cahiers de doléances destinés à susciter<br />

l’engagement des candidats à la présidentielle.


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 4<br />

4/CINÉMA<br />

> LES SORTIES<br />

MERCREDI 7 FÉVRIER<br />

> “Le Petit monde de Charlotte” de<br />

Gary Winick avec Dakota Fanning, Julia Roberts<br />

> “La Nuit au musée” de Shawn Levy avec<br />

Ben Stiller, Carla Gugino<br />

> “La panthère rose” de Blake Edwards<br />

avec Peter Sellers, David Niven<br />

> “Quand l’inspecteur s’emmêle” de<br />

Blake Edwards avec Peter Sellers, Elke Sommer<br />

> “Hannibal Lecter : les origines du<br />

mal” de Peter Webber avec Gaspard Ulliel,<br />

Gong Li<br />

> “Odette Toulemonde” d’Éric-Emmanuel<br />

Schmitt avec Catherine Frot, Albert Dupontel<br />

> “Cria cuervos” de Carlos Saura avec Géraldine<br />

Chaplin, Ana Torrent<br />

> “Massacre à la tronçonneuse : le commencement”<br />

de Jonathan Liebesman avec<br />

Jordana Brewster, R. Lee Ermey<br />

> “L’année suivante” d’Isabelle Czajka avec<br />

Anaïs Demoustier, Ariane Ascaride<br />

> “Puccini et moi” de Maria Maggenti avec<br />

Justin Kirk, Gretchen Mol<br />

> “By the ways, a journey with William<br />

Eggleston” de Vincent Gérard, Cédric Laty<br />

avec William Eggleston, Winston Eggleston<br />

> “Agua” de Veronica Chen avec Rafael<br />

Ferro, Nicolas Mateo<br />

> “Ahmed, prince de l’Alhambra” de<br />

Juan Bautista Berasategi avec Xebe Díez,<br />

Miren Aranburu<br />

> “Les liens” d’Aymeric Mesa-Juan avec<br />

Anne O’Dolan, Aymeric Mesa-Juan<br />

> “Fabuleuses fabulettes” d’Heikki Prepula,<br />

Fabrice Luang-Vija, Cécilia Marreiros<br />

Marum, Jan Locher, Thomas Hinke<br />

> “La nuit de la glisse - heroes of free<br />

ride” de Thierry Donard<br />

> “Itchkéri Kenti” de Florent Marcie<br />

MERCREDI 14 FÉVRIER<br />

> “Elle et lui” de Leo McCarey avec Cary<br />

Grant, Deborah Kerr<br />

> “The good German” de Steven Soderbergh<br />

avec George Clooney, Cate Blanchett<br />

> “La môme” d’Olivier Dahan avec Marion<br />

Cotillard, Jean-Pierre Martins<br />

> “L’Inquiétante dame en noir” de Richard<br />

Quine avec Kim Novak, Jack Lemmon<br />

> “Taxi 4” de Gérard Krawczyk avec Frédéric<br />

Diefenthal, Samy Naceri<br />

> “L’Adorable voisine” de Richard Quine<br />

avec James Stewart, Kim Novak<br />

> “Le dernier roi d’Écosse” de Kevin Macdonald<br />

avec Forest Whitaker, Gillian Anderson<br />

> “Pom le poulain” d’Olivier Ringer avec<br />

Richard Bohringer, Morgan Marinne<br />

> “Le vilain petit canard et moi” de Michael<br />

Hegner<br />

NOUS DEUX<br />

> “Le dernier roi d'Écosse”<br />

Séduisant et repoussant<br />

à la fois,<br />

ce roman d’amitié<br />

entre un dictateur<br />

africain et un<br />

jeune médecin<br />

glandeur évite<br />

soigneusement le<br />

mélodrame pour<br />

une danse charnelle<br />

entourée<br />

par l’horreur.<br />

Kézako ? : Jeune médecin écossais<br />

tout juste diplômé, Nicholas Garrigan<br />

débarque en Ouganda en quête<br />

d’aventure et décidé à venir en aide<br />

à la population. Peu après son arrivée,<br />

il est appelé sur les lieux d’un<br />

accident : le nouveau leader du<br />

pays, Idi Amin Dada, a percuté une<br />

vache avec sa Maserati. La façon<br />

dont Garrigan maîtrise la situation,<br />

son calme et sa franchise surprennent<br />

Amin Dada. Fasciné par l’histoire<br />

et la culture écossaise, il trouve<br />

le jeune homme sympathique et<br />

lui propose de devenir son médecin<br />

personnel. Séduit par le charisme<br />

du chef de l’État, le jeune médecin<br />

rejoint le cercle présidentiel au sein<br />

duquel il mène grand train. Bombardé<br />

confident du dictateur, piégé<br />

au cœur de la mégalomanie meurtrière<br />

d’Amin Dada, Garrigan, témoin<br />

d’enlèvements et d’assassinats,<br />

devient malgré lui peu à peu<br />

complice d’un des plus terrifiants<br />

régimes africains du XX è siècle.<br />

Les détails qui tuent : Adapté<br />

d’un roman homonyme écrit par<br />

Giles Foden, “Le dernier roi<br />

d’Écosse” met en scène les rapports<br />

qu’entretenait dans les années<br />

70 le dictateur Idi Amin Dada<br />

avec son médecin personnel. Ce<br />

chef d’état, surnommé le “Boucher<br />

de l’Afrique”, imposa un régime de<br />

terreur en Ouganda de 1971 à<br />

1979 et fut responsable de la mort<br />

de presque 300 000 personnes. Il<br />

décéda le 16 août 2003 sans avoir<br />

été jugé pour ses crimes de guerre.<br />

Le cinéaste Barbet Schroeder lui<br />

consacra un documentaire en 1974.<br />

À sa parution en 1998, “Le dernier<br />

roi d’Écosse” a remporté le Whitbread<br />

Award du premier roman, le<br />

Somerset Maugham Award, le Betty<br />

Trask Award, et le Winifred Holtby<br />

Memorial Prize. Giles Foden, qui a<br />

quitté l’Angleterre pour l’Afrique à<br />

5 ans et a grandi en Ouganda, voulait<br />

depuis longtemps écrire un<br />

roman sur le régime d’Idi Amin<br />

Dada. Il a réussi à trouver le moyen<br />

de lever le voile de la mythologie<br />

qui entoure le dictateur et d’entrer<br />

dans l’intimité de son univers, en<br />

créant un personnage fictif : le<br />

jeune médecin. Giles Foden a intitulé<br />

son roman “Le dernier roi<br />

d’Écosse” d’après un des titres<br />

qu’Amin Dada s’était lui-même<br />

donné, les autres noms extravagants<br />

que le dictateur s’était attribués<br />

étaient : “Conquérant de l’Empire<br />

Britannique” et “Seigneur de<br />

toutes les Bêtes de la Terre et des<br />

Poissons de la Mer”.<br />

Et alors ? : Déjà favori pour les<br />

prochains Oscar, Forest Whitaker<br />

a reçu le mois dernier le Golden<br />

Globe du meilleur acteur de film<br />

dramatique pour sa performance<br />

dans “Le dernier roi d’Écosse”. Lar-<br />

LA SCIENCE DES RÊVES<br />

> “Inland empire”<br />

David lynch investit<br />

pour la première<br />

le numérique<br />

pour une<br />

furia filmique<br />

aussi personnelle<br />

qu’antipersonnelle.<br />

De quoi générer,<br />

six ans après<br />

“Mulholland<br />

drive”, une nouvelle<br />

génération<br />

de théoriciens du<br />

HORS SAISON. Il y a fort à parier<br />

que ce nouvel opus de l’américain<br />

maladivement solaire David<br />

Lynch crée une génération spontanée<br />

de théoriciens du cinéma. “Inland<br />

empire”, film personnel ou à<br />

première vue carrément antipersonnel,<br />

squatte à nouveau la ville<br />

fétiche du réalisateur de “Sailor et<br />

Lula”, Los Angeles ainsi que Lodz<br />

en Pologne. Sauf qu’ici, pas de Jack<br />

Fisk, pas d’Angelo Badalamenti, pas<br />

de Peter Demming, pas d’équipe<br />

habituelle sauf peut-être avec son<br />

ex-femme Mary Sweeney. Bien sûr,<br />

on y aperçoit les rideaux rouges,<br />

les couloirs lentement filmés, la lu-<br />

mière stroboscopique, des jolies<br />

filles presque nues, des nains, des<br />

têtes de lapin, des montées sonores<br />

et des acteurs habitués à<br />

travailler avec le maestro : Laura<br />

Dern (en partie productrice),<br />

Harry Dean Stanton, Justin Theroux<br />

et même Grace Zabriskie.<br />

Pour le reste, “Inland empire” dé-<br />

route. C’est le moins que l’on demande<br />

à Lynch. D’être perdu,<br />

éperdu. Là, on est servi. Il y a<br />

même du rabe. Hallucinations,<br />

mondes parallèles, catharsis, rêves,<br />

métaphores, allégories, une succession<br />

de scènes qui échappe,<br />

bien assis dans son fauteuil de<br />

spectateur, à toute interprétation<br />

gement mérité, tant il peut balancer<br />

de l’émotion joyeuse aux fêlures<br />

mélodramatique en quelques secondes.<br />

Repéré avec la fiction “La<br />

mort suspendue” et le documentaire<br />

“Un jour en septembre” (sorti<br />

en 2006 en même temps que “Munich”),<br />

le réalisateur Kevin MacDonald<br />

s’éloigne pourtant des scories<br />

du mélodrame pour mirer une relation,<br />

trouble, ambiguë, charnelle,<br />

entre un homme tout puissant et<br />

un jeune glandeur Un jeu du jeu du<br />

chat et de la souris à la fois séduisant<br />

et déséquilibrant.<br />

> J. Z.<br />

• “Le dernier roi d’Écosse” de Kevin<br />

Macdonald (USA/2005/2h05)<br />

avec Forest Whitaker, Gillian Anderson,<br />

James McAvoy<br />

Sortie le 14 février<br />

sur le vif. Lynch ne brouille pas les<br />

pistes. Il navigue au mystique, au<br />

brutal, au trauma. Au centre de<br />

cet ouragan filmé en numérique<br />

(une première pour Lynch) Nikki<br />

Grace/Susan Blue (alias Laura<br />

Dern), double personnalité qui apparaît<br />

d’abord comme actrice de<br />

renom et au final en tant que prostituée.<br />

Grandeur et décadence à<br />

Hollywood. Rêve et réalité comme<br />

dans “Mulholland drive”. Et pourtant,<br />

pas de dédoublement ici, une<br />

véritable dislocation en marche, au<br />

pas de course, strip-tease disgracieux<br />

d’une réalité qui n’était qu’un<br />

mirage. Une souffrance intérieure<br />

qui devient tout un film à vivre.<br />

Sinon, il se subit. Inconscient,<br />

Lynch ne peut bousculer le cinéma<br />

américain actuel. Il le fait pour demain<br />

ou pour rien, un trafic d’innocence<br />

ou un marché de perversion,<br />

son Hollywood, ce monde où<br />

les rêves se perdent, ne pourrait<br />

lui permettre d’atteindre les siens.<br />

À voir “Inland empire”, ils sont inquiets<br />

ses rêves, comme les<br />

nôtres.<br />

> J. Z.<br />

• “Inland empire” de David Lynch<br />

(USA/France/Pologne/2006/2h52)<br />

avec Laura Dern, Justin Theroux<br />

Sortie le 7 février


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 5<br />

FENÊTRE SUR CORPS<br />

> “Bug”<br />

En quelques<br />

mètres carrés, le<br />

réalisateur américain<br />

William Friedkin<br />

réinvente un<br />

monde occidental<br />

en pleine crise<br />

paranoïaque.<br />

Incontournable.<br />

HUIS CLOS. Difficile de débuter<br />

une critique en implorant le lecteur<br />

de la lire l’œil léger, presque vagabond,<br />

la mémoire vive au rayon des<br />

abonnés absents. Car avec “Bug”,<br />

nouvel opus du rebondissant<br />

William Friedkin (“French Connection”,<br />

“L’exorciste”, “Police fédérale<br />

Los Angeles”), ce réalisateur de<br />

près de soixante-douze printemps<br />

agite une expérimentation hivernale<br />

sous forme de thriller apocalyptique.<br />

Tout cela en quelques mètres<br />

carrés, espace confiné où le monde<br />

en son entier panse ses plaies. Un<br />

huis clos donc, inquiétant forcément,<br />

drôle parfois, adaptation de la<br />

pièce à succès de Tracy Letts (qui<br />

signe également le scénario), une vision<br />

noire de la paranoïa actuelle.<br />

Menaces terroristes, guerres et manipulations<br />

médiatiques, mystiques,<br />

politiques, économiques. Oui, tout<br />

cela en quelques mètres carrés.<br />

PETITE HISTOIRE. Agnès,<br />

serveuse vivant dans la crainte du<br />

retour de son mari tout juste li-<br />

béré de prison, baigne dans une<br />

solitude pour le moins sordide,<br />

dans sa petite chambre de motel<br />

perdu dans le désert. Lorsqu’elle<br />

accueille Peter, un étrange vagabond<br />

qui s’avère réservé, avec<br />

son discours énigmatique, avec<br />

son allure revêche, elle croit<br />

trouver en lui de la compagnie<br />

pour combler un vide existentiel.<br />

Seulement voilà que l’invasion<br />

d’insectes (qu’ils sont les seuls à<br />

voir) et les théories folles du<br />

jeune homme sur le thème de la<br />

L'AMOUR EN FUITE<br />

conspiration l’entraînent peu à<br />

peu dans la folie la plus radicale.<br />

Sourde inquiétude. Jusqu’au traumatisme<br />

des séquences finales, le<br />

malaise exponentiel ne bogue en<br />

aucun cas. S’alliant à un humour<br />

délicieusement incongru, cette<br />

sueur froide s’écoule d’abord<br />

avec un plan aérien d’une route<br />

perdue dans la nuit, avec au loin<br />

le bruit d’un hélicoptère. La caméra<br />

se rapproche lentement<br />

des lumières d’un motel, décor<br />

de la quasi-totalité d’un film<br />

> “Chronique d'un scandale”<br />

Sur fond d’amour<br />

interdit, une<br />

étude de caractères<br />

empreinte<br />

d’ambiguïtés<br />

réjouissantes.<br />

Kézako ? : Enseignante dans<br />

une école secondaire de Londres,<br />

Barbara Covett, célibataire d’âge<br />

mûr solitaire et revêche, tombe<br />

sous le charme de Sheba Hart, la<br />

nouvelle prof’ d’arts plastiques,<br />

avec qui elle se lie d’amitié. Peu<br />

après, Barbara constate avec<br />

dépit que sa consœur coule un<br />

petit bonheur tranquille auprès<br />

de son mari Richard, de vingt ans<br />

son aîné, et de leurs deux adolescents,<br />

dont l’un est atteint du<br />

syndrome de Down. D’où sa surprise<br />

lorsqu’elle surprend Sheba<br />

dans les bras de Steven Connoly,<br />

un élève de 15 ans. Abusant sournoisement<br />

de son ascendant sur<br />

sa collègue en pleine crise conjugale,<br />

Barbara s’immisce graduellement<br />

dans la vie des Hart. Mais<br />

Richard se méfie de plus en plus<br />

de cette encombrante « amie ».<br />

Le détail qui tue : Si Cate<br />

Blanchett est omniprésente<br />

(après “Babel” d’Alejandro<br />

González Inárritu), on pourra<br />

mater l’actrice australienne dans<br />

“The good german” de Steven<br />

Soderbergh, d’“Alias Grace”, et<br />

de “The Curious case of Benja-<br />

min Button” de David Fincher.<br />

Pour Judi Dench, sa complice ici,<br />

c’est un peu ça, elle qui crève<br />

l’écran dans la peau de “M” dans<br />

les James Bond contemporains.<br />

Après avoir prêté ses traits au<br />

personnage de la reine Elizabeth I<br />

dans “Shakespeare in love”, et incarné<br />

le rôle d’une veuve cynique<br />

dans “Madame Henderson présente”,<br />

Judi Dench interprète<br />

donc dans “Chronique d’un scandale”,<br />

une enseignante en histoire.<br />

Cette dernière, amie et confidente<br />

de Sheba jouée par Cate<br />

Blanchett, se révèle en réalité,<br />

être une femme jalouse. Judi<br />

Dench a été nominée pour les<br />

Golden Globes et les Bafta<br />

Award (British Academy of Film<br />

and Television Arts) pour ce rôle.<br />

Et alors ? : Adaptation du<br />

roman de Zoë Heller, il y a ici du<br />

tact et de la sensibilité à traiter<br />

cette liaison trouble entre une<br />

adulte et un mineur, sur fond<br />

d’amitié empoisonnée. Dialogues<br />

fins et humour acerbe, cette<br />

brillante étude de caractères<br />

claustrophobe. Inclassable. Déjà<br />

coupable de sombres pierres angulaires<br />

du cinéma populaire moderne,<br />

Friedkin bande encore en<br />

compagnie d’un casting sans<br />

failles : Ashley Judd et Michael<br />

Shannon en tête.<br />

> Jean Zeid<br />

• “Bug” de William Friedkin<br />

(USA/2006/1h35)<br />

avec Ashley Judd, Michael Shannon<br />

Sortie le 21 février<br />

avance ambiguïtés et complexités,<br />

le tout filmé le plus souvent caméra<br />

à l’épaule. La musique de<br />

Philip Glass aidant, Cate Blanchett<br />

et Judi Dench font le reste, un<br />

parfum tout en nuances et pudeur.<br />

> J. Z.<br />

• “Chronique d’un scandale” de Richard<br />

Eyre (USA/2006/1h37)<br />

avec Cate Blanchett, Judi Dench, Andrew<br />

Simpson, Bill Nighy<br />

Sortie le 28 février<br />

> LES SORTIES<br />

CINÉMA/5<br />

> “L’Italien” d’Andreï Kravchuk avec Kolia<br />

Spiridonov, Youri Itskov<br />

> “Substitute” de Vikash Dhorasoo, Fred<br />

Poulet avec Vikash Dhorasoo<br />

MERCREDI 21 FÉVRIER<br />

> “La Ferme en folie” de Steve Oedekerk<br />

avec Kevin James, Sam Elliott<br />

> “Je crois que je l’aime” de Pierre Jolivet<br />

avec Vincent Lindon, Sandrine Bonnaire<br />

> “Lettres” d’Iwo Jima de Clint Eastwood<br />

avec Ken Watanabe, Kazunari Ninomiya<br />

> “Ghost rider” de Mark Steven Johnson<br />

avec Nicolas Cage, Wes Bentley<br />

> “Juste une fois!” de Bob Goldthwait avec<br />

Melinda Page Hamilton, Bryce Johnson<br />

> “Danse avec lui” de Valérie Guignabodet<br />

avec Mathilde Seigner, Sami Frey<br />

> “Scorpion” de Julien Seri avec Clovis Cornillac,<br />

Francis Renaud<br />

> “Bug” de William Friedkin avec Ashley<br />

Judd, Michael Shannon<br />

> “Nue propriété” de Joachim Lafosse avec<br />

Isabelle Huppert, Jérémie Renier<br />

> “Remake” de Roger Gual avec Juan<br />

Diego, Silvia Munt<br />

> “7 ans” de Jean-Pascal Hattu avec Valérie<br />

Donzelli, Cyril Troley<br />

> “Primer” de Shane Carruth avec Shane<br />

Carruth, David Sullivan<br />

> “Jewboy”de Tony Krawitz avec Ewen Leslie,<br />

Naomi Wilson<br />

> “Jour après jour” de Jean-Paul Fargier<br />

> “Bosta l’autobus” de Philippe Aractingi<br />

avec Rodney El Haddad<br />

MERCREDI 28 FÉVRIER<br />

> “Michou d’Auber” de Thomas Gilou avec<br />

Gérard Depardieu, Nathalie Baye<br />

> “Le Nombre 23” de Joel Schumacher<br />

avec Jim Carrey, Virginia Madsen<br />

> “Pee Wee” de Tim Burton avec Paul Reubens,<br />

Mark Holton<br />

> “Dreamgirls” de Bill Condon avec Beyoncé<br />

Knowles, Jamie Foxx<br />

> “Au nom de la liberté” de Phillip Noyce<br />

avec Derek Luke, Tim Robbins<br />

> “Chronique d’un scandale” de Richard<br />

Eyre avec Cate Blanchett, Judi Dench<br />

> “Le Direktør” de Lars von Trier avec Jens<br />

Albinus, Peter Gantzler<br />

> “Entre adultes” de Stéphane Brizé avec<br />

Edith Mérieau, Vincent Dubois<br />

> “Africa paradis” de Sylvestre Amoussou<br />

avec Eriq Ebouaney, Stéphane Roux<br />

> “Azul” de Daniel Sánchez Arévalo avec<br />

Quim Gutiérrez, Marta Etura<br />

> “Quelqu’un de bien” d’Alessandro<br />

D’Alatri avec Fabio Volo


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6/CINÉMA<br />

> ACTU CINÉ<br />

5 FILMS INDISPENSABLES<br />

> “Bug” de William Friedkin<br />

En quelques mètres carrés, le réalisateur américain<br />

William Friedkin réinvente un monde occidental en<br />

pleine crise paranoïaque. Incontournable.<br />

> “Inland Empire” de David Lynch<br />

David Lynch investit pour la première fois le numérique<br />

pour une furia filmique aussi personnelle qu’antipersonnelle.<br />

De quoi générer, six ans après “Mulholland<br />

Drive”, une nouvelle génération de théoriciens<br />

du cinéma.<br />

> “Entre adultes” de Stéphane Brizé avec Édith<br />

Mérieau, Vincent Dubois<br />

Avec deux cents et douze acteurs épatants, Stéphane<br />

Brizé conte le couple moderne dans une ronde sur nos<br />

vies d’adultes, les cœurs à la ramasse.<br />

> “Le Direktør” de Lars von Trier avec Jens Albinus,<br />

Peter Gantzler<br />

Le Danois Lars von Trier s’extirpe de sa trilogie américaine<br />

pour investir à nouveau dans le monde du travail.<br />

Après “Les idiots”, voilà “Le Direktør” et bonne nouvelle,<br />

on sait déjà que ni la CGT ni le MEDEF ne vont<br />

aimer cette farce présidentielle.<br />

> “La vie des autres” de Florian Henckel<br />

Von Donnersmarck<br />

Au classicisme de la forme, le scénario et les acteurs<br />

répondent par une émotion pétrie d’humanité galopante.<br />

Un thriller politico amoureux à ne pas manquer.<br />

LA SÉQUENCE DU SPECTATEUR<br />

> TRAVERSE 2007. Indispensables et fauchées, les<br />

dixièmes Rencontres Traverse Vidéo se tiendront,<br />

fières de l’être, du 6 au 31 mars prochain. Avec pour<br />

thématique la “Re-visite”, cet anniversaire sans célébration<br />

sera l’occasion de mirer l’image moderne, le cinéma<br />

expérimental, des installations contemporaines, vidéos,<br />

photos, Super 8, un nombre impressionnant d’artistes<br />

seront invités par l’organisation. Cette Re-Visite<br />

sera aussi l’occasion d’un retour sur chaque thématique<br />

des années passées, de “L’état du Monde” à “L’emploi<br />

du temps”.<br />

> “JACQUES BERTIN”. À voir le lundi 5 mars à<br />

19h00, dans les locaux de l’Esav, (56, rue du Taur), la<br />

projection gratuite d’un film documentaire sur le chanteur<br />

Jacques Bertin intitulé “Jacques Bertin, le chant<br />

d’un homme”, le tout réalisé par Philippe Lignières.<br />

Jacques Bertin, que vous ne connaissez peut-être pas,<br />

est un personnage atypique de la chanson française. Il<br />

sera présent lors de la projection.<br />

> FESTIVAL DE TÉLÉVISION DE LUCHON. Le<br />

festival de télévision de Luchon se tiendra du 7 au 11<br />

février. L’organisation s’est offert les services d’un commissaire<br />

de police comme président, Véronique Genest.<br />

CQFV<br />

> Ce Qu'il Faut Découvrir<br />

Alors que le froid<br />

fait son retour,<br />

courez dans les<br />

salles pour des<br />

chaleurs auteuristes<br />

attendues.<br />

> LE CAPITAL<br />

Le Danois Lars von Trier s’extirpe<br />

de sa trilogie américaine pour<br />

investir à nouveau dans le monde<br />

du travail. Après “Les idiots”,<br />

voilà “Le Direktør” (sortie le 28<br />

février) avec Jens Albinus, Peter<br />

Gantzler, ou l’histoire d’un propriétaire<br />

de société informatique<br />

qui décide de vendre son entreprise.<br />

Oui mais voilà, le problème,<br />

c’est que lors de la création<br />

de celle-ci, il avait inventé de<br />

toutes pièces un président, se retranchant<br />

derrière ce personnage<br />

fictif au moment de prendre des<br />

décisions impopulaires. Or, les<br />

potentiels acheteurs veulent négocier<br />

avec ce président. Le président<br />

fait alors appel à un acteur<br />

raté pour jouer ce rôle. Bonne<br />

nouvelle, ce qu’on sait déjà avec<br />

Lars le trublion, c’est que ni la<br />

CGT ni le MEDEF ne vont aimer<br />

cette farce présidentielle.<br />

> BUZZ PRIMEUR<br />

Un film, c’est aussi un buzz. “Primer”<br />

(sortie le 21 février) de et<br />

avec Shane Carruth, fort de son<br />

Lars von Trier<br />

grand prix du jury au festival de<br />

Sundance 2004, c’est évidemment<br />

de la hype concentrée, à ranger à<br />

côté du culte “Cube”. Minimaliste<br />

mais moins efficace, “Primer”<br />

conte le destin de quatre ingénieurs<br />

dans un garage de banlieue,<br />

quatre ingénieurs qui passent<br />

leur temps libre à travailler<br />

sur des brevets qu’ils espèrent<br />

commercialiser pour leur propre<br />

compte. Deux d’entre eux, Abe<br />

et Aaron, développent en secret<br />

une machine capable de réduire<br />

la masse des objets. Ils vont alors<br />

découvrir une capacité inattendue<br />

de ce qu’ils appellent « la<br />

boîte ». L’échelle temporelle ne<br />

serait pas la même à l’intérieur et<br />

à l’extérieur. Ils s’empressent<br />

d’en construire un modèle suffisamment<br />

grand pour en expérimenter<br />

les effets sur eux-mêmes.<br />

Il leur suffirait, ont-ils calculé, de<br />

«reculer» chaque jour de<br />

quelques heures pour manipuler<br />

leurs placements boursiers selon<br />

les données déjà publiées avant<br />

l’expérience. Très vite, ils se sentiront<br />

dépassés par ce qui leur<br />

arrive. Le réalisateur Shane Carruth<br />

(par ailleurs scénariste, producteur,<br />

directeur de la photographie<br />

et acteur principal du<br />

film) s’échine à ne pas divertir<br />

mais assure un thriller mathématique<br />

passionnant.<br />

> ENTRE ADULTES<br />

Ce film a une histoire étonnante.<br />

Quelque temps avant le tournage<br />

de son film précédent, “Je ne suis<br />

pas là pour être aimé”, la région<br />

Centre Val de Loire propose au<br />

réalisateur Stéphane Brizé de travailler<br />

durant deux semaines avec<br />

des comédiens professionnels.<br />

Six hommes et six femmes, ayant<br />

uniquement une expérience théâtrale.<br />

La règle du jeu est simple :<br />

deux caméras vidéo, un micro et<br />

dix jours pour travailler. Le résultat<br />

? “Entres adultes” (sortie le<br />

28 février), une ronde autour de<br />

couples qui se relaient dans des<br />

microscènes de la vie plus ou<br />

moins amoureuse. Pas d’argent,<br />

pas de souci du résultat, bref une<br />

liberté artistique quasi-totale, et<br />

une réussite émotionnelle sur<br />

nos vies d’adultes, les cœurs à la<br />

ramasse.<br />

> NOUVEAU DEPART<br />

L’information est de taille : l’aide<br />

des collectivités locales au cinéma<br />

ABC est confirmée. Chacune<br />

d’elles (mairie de Toulouse,<br />

conseil général, conseil régional)<br />

s’engagera à hauteur de 500 000<br />

euros dans le projet de rénovation<br />

du cinéma art et essai toulousain,<br />

l’ABC empruntant<br />

288 000 euros et le Centre National<br />

de la Cinématographie<br />

(CNC) apportant 612 000 euros<br />

(aide sélective et taxe supplémentaire<br />

additionnelle, perçue<br />

sur chaque billet vendu). L’ABC<br />

qui tient également à remercier<br />

avec émotion tous les Toulousains<br />

et non toulousains, individus<br />

et organismes, qui se sont mobilisés<br />

activement pour sa pérennisation.<br />

L’ABC sera donc encore<br />

là demain et pour longtemps. De<br />

son côté, le Maire de Toulouse,<br />

Jean-Luc Moudenc se « réjouit de<br />

l’accord trouvé entre la Mairie de<br />

Toulouse, le conseil général de la<br />

Haute-Garonne et le conseil régional<br />

de Midi-Pyrénées pour<br />

sauver le cinéma ABC. Ce résultat<br />

est le fruit d’une volonté com-<br />

“Dreamgirls”<br />

mune des trois collectivités de<br />

travailler ensemble pour permettre<br />

au cinéma ABC d’envisager<br />

un avenir serein, comme elles<br />

l’ont fait notamment pour l’Orchestre<br />

de Chambre de Toulouse<br />

[…] La Mairie va soutenir, dans<br />

le respect de la légalité, le plan de<br />

rénovation de l’ABC, pour que<br />

les Toulousains puissent continuer<br />

à fréquenter ce cinéma qui<br />

fait partie intégrante du paysage<br />

culturel de la ville et participe à<br />

sa diversité. »<br />

> GÉNÉRATION MO-<br />

TOWN<br />

En 1959, Berry Gordy Jr., encouragé<br />

par l’auteur compositeur<br />

Smokey Robinson, fonde le label<br />

Motown. À travers diverses magouilles<br />

et un sens inné des affaires,<br />

il réussit non seulement à<br />

faire des stars locales de ses artistes<br />

afro-américains mais aussi à<br />

séduire le public blanc. Un des<br />

groupes phares de Motown est<br />

The Supremes, un trio féminin<br />

ayant commencé comme choristes<br />

de Marvin Gaye. D’abord<br />

centré sur la voix puissante de<br />

Florence Ballard, The Supremes<br />

devient vite le véhicule de Diana<br />

Ross. Tristement, Ballard sombre<br />

dans la dépression et l’alcool.<br />

“Dreamgirls” (sortie le 28 février)<br />

de Bill Condon c’est un<br />

peu tout ça. Changer Motown<br />

pour Rainbow Records, Gordy<br />

pour Curtis Taylor Jr. (Jamie<br />

Foxx), Robinson pour C.C.<br />

White (Keith Robinson), The Su-<br />

premes pour The Dreams, Gaye<br />

(avec une bonne dose de James<br />

Brown) pour James “Thunder”<br />

Early (Eddie Murphy), Ballard<br />

pour Effie White (Jennifer Hudson)<br />

et Ross pour Deena Jones<br />

(Beyoncé Knowles) et voilà une<br />

comédie musicale fougueuse sur<br />

la musique populaire du vingtième<br />

siècle et l’évolution des relations<br />

raciales en Amérique.<br />

> ZOOM ARRIÈRE<br />

Se retourner vers le passé pour<br />

mieux agripper l’avenir. Tel est le<br />

menu de fête de la Cinémathèque<br />

de Toulouse en ce mois de fé-<br />

vrier. L’institut qui inaugure son<br />

festival annuel, le bien nommé<br />

“Zoom arrière” (du 31 janvier au<br />

28 février) avec pour mission de<br />

partager avec le public la raison<br />

de vivre de ce haut lieu de la cinéphilie<br />

: sa collection. Riche<br />

d’une histoire de plus de quarante<br />

ans, qui lui a permis de rassembler<br />

cette collection exceptionnelle,<br />

sa redécouverte entre<br />

œuvres films rares, insolites, hier<br />

connus et aujourd’hui oubliés,<br />

s’annonce passionnante. Et rythmée.<br />

En cinq temps, cette manifestation<br />

oscillera entre un colloque<br />

international en ouverture<br />

(du 31 janvier au 2 février) avec<br />

une réflexion scientifique sur le<br />

statut et la nature des œuvres cinématographiques<br />

au programme,<br />

entre un film phare de l’histoire<br />

du cinéma (en 2007), “Forfaiture”<br />

de Cecil B. de Mille<br />

(1915), copie rarissime présentée<br />

en ciné concert le 13 février à la<br />

Cinémathèque de Toulouse, dans<br />

un accompagnement contemporain,<br />

l’hommage à une archive<br />

avec celle du Plan national de<br />

sauvegarde des films anciens<br />

(1991-2006), qui concerne tout<br />

particulièrement la préservation<br />

des films nitrate (très inflammables)<br />

qui étaient jusqu’alors<br />

menacés de disparition, une programmation<br />

de films phares, oubliés<br />

ou rares du patrimoine et la<br />

venue de la réalisatrice Pascale<br />

Ferran, coupable du sensuel et<br />

splendide “Lady Chatterley”.<br />

> J. Z.


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 7<br />

SORTIE LE MERCREDI 14 FÉVRIER


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 8<br />

8/RENCONTRE<br />

> ACTU<br />

• RADIO ACTIVITÉ. Richard Bona, James<br />

Brown, Seu Jorge, Ismael Lô, Salif Keita, Julien Loureau,<br />

Magik Malik, Omar Pene… c’est le genre de<br />

sonorités que l’on peut entendre dans l’émission<br />

“Panafrika”, trois jeudis par mois de 20h30 à 21h30,<br />

sur les ondes de Radio Campus (94 Mhz).<br />

• ROCK D’ICI. Le groupe Toulousain Face-B vient<br />

de faire paraître un CD trois titres disponible chez<br />

Bear Attack (rue Pargaminières à Toulouse). Sur le<br />

solide et puissant filin tendu par la basse et la batterie,<br />

la Gibson du guitariste danse, s’envole et redescend,<br />

va pour tomber, vacille, pirouette et se rétablit tout<br />

au long des trois titres du CD autoproduit de cette<br />

formation pour qui le rock’n’roll est à l’évidence la<br />

raison de vivre. Hardi, les gars, la pente est forte mais<br />

votre route est droite! En concert le vendredi 9<br />

février, 21h00, à l'Autan (place Arnaud Bernard).<br />

• MUSIQUES RARES. La première édition du festival<br />

“Rock in opposition”, qui aura lieu du 13 au 15<br />

avril à Albi (Cap’ Découverte/Maison de la Musique)<br />

accueillera des artistes, médias, labels, passionnés de<br />

musiques progressives, contemporaines, nouvelles.<br />

Sont prévus : Zao, Magma, Faust, Peter Blegvad, Trio<br />

Guapo, le G.M.E.A… un choix des groupes et artistes<br />

ne se fait pas sur la base de courants ou de modes mais<br />

uniquement sur la qualité et le niveau de composition,<br />

le caractère innovant et l’originalité des œuvres des<br />

musiciens invités. Pour tout renseignement, contacter<br />

Rocktime au 05 63 38 55 57.<br />

• LA FEMME ET L’ENTREPRISE. Le vendredi<br />

23 février se tiendront, à l’Université des Sciences<br />

Sociales de Toulouse, les troisièmes “Rencontres<br />

femmes & entreprises” (de 9h00 à 18h00, entrée gratuite).<br />

Une journée chaleureuse pour échanger, dialoguer,<br />

obtenir des services et des informations précises<br />

sur l’entreprenariat féminin et l’égalité<br />

professionnelle. Ces rencontres sont organisées par<br />

l’association Femmes d’Entreprises d’Europe et<br />

d’Avenir : www.les-rencontres-femmes-et-entreprises.net<br />

•APPEL À AUTEURS. Dans la perspective de la<br />

sixième édition du festival “Ravensare” qui se déroulera<br />

à Toulouse du 11 au 15 juillet prochains, l’association<br />

Le Trait Bleu lance son appel à auteurs (chorégraphes,<br />

musiciens, danseurs, chanteurs, lecteurs,<br />

conteurs, photographes, plasticiens, sculpteurs,<br />

vidéastes…). Les candidatures sont ouvertes à toute<br />

la région Midi-Pyrénées, les personnes désireuses d’y<br />

participer doivent retirer le bulletin d’inscription<br />

avant le 28 février au 1, rue Joutx-Aigues à Toulouse.<br />

Plus de renseignements au 05 61 25 78 42.<br />

• MUSICOPHILE DE FILM. Les initiateurs du<br />

festival “Rencontres Cinémas d’Amérique Latine”, qui<br />

aura lieu en mars prochain, organiseront une masterclass<br />

autour des compositeurs de musique de film, le<br />

jeudi 22 mars. À cet effet, ils recherchent une personne<br />

qui serait motivée par cette idée et qui serait prête<br />

à s’impliquer de façon bénévole dans l’organisation,<br />

l’accueil des compositeurs franco-latino-espagnols, le<br />

suivi et la médiatisation auprès du public de cette<br />

masterclass. Contact : eva.m.k@wanadoo.fr<br />

• CONCERTS À VENIR. À noter dans vos calepins,<br />

la venue de plusieurs artistes de renom en territoire<br />

toulousain : Nosfell (1 er mars aux Vents du Sud),<br />

Patxi (2 mars aux Vents du Sud), Admiral T (2 mars<br />

au Havana Café), Indochine (6 mars au Zénith), The<br />

Servant (6 mars à la salle des fêtes de Ramonville),<br />

LCD Sound System (24 mars à Tournefeuille), Rose<br />

Tatoo (3 avril au Havana Café), Olivia Ruiz (24 avril<br />

au Zénith), IAM (18 mars au Havana Café), Michel<br />

Jonasz (18 avril au Havana Café), Guy Bedos (16 avril<br />

à la Halle aux Grains), Erik Truffaz (27 avril à la salle<br />

des fêtes de Ramonville), Motorhead (25 mai au Zénith),<br />

Matmatah (1 er juin au Havana Café), Beenie Man<br />

(4 juillet au Havana Café), Zazie (20 octobre au Zénith)…<br />

et bien d’autres encore dont nous vous parlerons<br />

dans ces pages.<br />

• ÉVÉNEMENT CHANSON. Pour fêter les 40<br />

ans de la maison de disques Saravah et dans le cadre<br />

du festival “Détours de chant!”, la Médiathèque José<br />

Cabanis (1, allée Jacques Chaban-Delmas, 05 62 27 40<br />

00) invite le patron du label Pierre Barouh et lui<br />

donne carte blanche le vendredi 2 février à 17h30 et<br />

le samedi 3 février à 15h30. Au programme : projections<br />

de courts et moyens-métrages qu’il commentera<br />

de vive voix, et découverte de l’aboutissement d’un<br />

travail dirigé par Hervé Suhubiette.<br />

• BONS PLANS DANS LE TARN. C’est dans<br />

l’édition 2007 du “Petit Futé” que vous trouverez tous<br />

les bons plans pour découvrir Albi et la Tarn. Une très<br />

belle ville et un beau département — à deux pas de<br />

chez nous — riches de gastronomie, de manifestations<br />

culturelles, d’histoire… tout y est pour satisfaire votre<br />

curiosité touristique. Disponible en divers points de<br />

vente d’Albi et du Tarn, ou bien par correspondance<br />

(8,55 euros) c/o Nouvelles Éditions de l’Université, 18<br />

rue des Volontaires, 75015 Paris. Plus de plus :<br />

www.petitfute.fr<br />

PORTRAIT<br />

> Marie-Christine Orry… “la Parisienne”<br />

Elle était irrésistible dans “Faut pas payer”, elle met aujourd’hui en scène,<br />

avec sa complice Anne Fisher, “Un ange passe”, d’après Karl Valentin,<br />

pour les comédiennes de l’atelier de formation du TNT.<br />

Depuis deux ans, Marie-Christine Orry a eu tout le loisir d’apprécier<br />

Toulouse : « La ville est magnifique, les gens ont quelque<br />

chose de doux, mais pas mièvre ». Elle est issue de deux familles<br />

de Parisiens. Avant son départ pour Strasbourg, où elle a joué chez Stéphane<br />

Braunschweig pendant presque trois saisons, elle n’avait jamais<br />

vraiment quitté Paris. Son séjour au Théâtre National de Strasbourg<br />

achevé, elle est retournée vivre dans la capitale. Jacques Nichet lui a aussitôt<br />

proposé le rôle d’Antonia dans “Faut pas payer”, de Dario Fo. Au<br />

printemps 2005, le spectacle reste à l’affiche du TNT un mois durant. Sa<br />

fougue, sa gouaille et son talent de comédienne conquièrent le public de<br />

la grande salle qui se tord de rire chaque soir à l’unisson. Un rôle qu’elle<br />

reprendra au printemps prochain aux Amandiers de Nanterre, et peutêtre<br />

ici à la rentrée. Elle assure depuis un an la coordination artistique et<br />

pédagogique de l’Atelier Volant, atelier de formation du TNT (lire encadré).<br />

Sans l’avoir vraiment souhaité au départ, elle accompagne une promotion<br />

exclusivement féminine. C’est un choix radical et inattendu qui<br />

s’est imposé lors des auditions des candidats. Avec Anne Fisher, elle a<br />

signé la mise en scène du premier spectacle de cette promotion : “Un<br />

ange passe”, fantaisie théâtrale et musicale d’après “Le Bastringue” de<br />

Karl Valentin, jouée cet automne et repris ce mois-ci dans le petit<br />

théâtre. Les deux complices s’étaient déjà attelées au théâtre musical, en<br />

1994, avec “À la santé de Marius”, une création autour de l’opérette qui<br />

avait connu un certain succès. « Bricolé en marge des institutions, le<br />

spectacle avait été acheté et nous étions partis en tournée. Aujourd’hui,<br />

c’est la première fois que je travaille dans l’autre sens, au sein d’un<br />

théâtre national. Mais j’ai eu le souci de garder le même esprit, la jeunesse<br />

des interprètes le permet. L’institution est dangereuse car on a généralement<br />

une telle envie d’en faire partie qu’on finit par se fondre dans un<br />

moule. Il devient difficile de garder son identité, les spectacles finissent<br />

par tous se ressembler ».<br />

Formée à l’école des Beaux-arts de Paris, Marie-Christine Orry se<br />

destinait à la peinture. Elle lâche prise au bout d’un an pour intégrer<br />

les ateliers d’Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot.<br />

Son premier cachet tombe en 1983 pour sa participation au “Grand ring<br />

dingue”, émission d’improvisation en public, diffusée le samedi après-midi<br />

sur TF1. À Chaillot, elle croise la route d’hommes de théâtre en marge :<br />

Jérôme Deschamps et Georges Aperghis. Pour ce dernier, elle se retrouve<br />

seule comédienne en scène, entourée de cinq musiciens, dans “Énumérations”.<br />

Quant au premier, il l’appelle pour participer à ses débuts dans<br />

le théâtre subventionné, dans “La Veillée”. « Avec Deschamps, les salles<br />

étaient pleines. J’ai commencé par le plaisir du jeu, cela ne m’a plus quitté.<br />

Je ne conçois pas le théâtre sans plaisir ». Il la rappelle vingt ans plus tard<br />

pour jouer en alternance dans “L’Affaire de la rue Lourcine”, de Labiche.<br />

La pièce tourne actuellement, elle passera bientôt par Odyssud mais sans<br />

Marie-Christine Orry. Et le Molière de la révélation féminine qui lui fut<br />

Avec “Robots après tout”, l’artiste a décidé d’en finir définitivement<br />

avec son image de chanteur sympa. : sus à la bossa et<br />

aux songes de petit garçon. Ses chansons s’en ressentent : les<br />

machines veulent<br />

prendre le pouvoir, mais<br />

le chanteur entend bien<br />

leur tenir tête. Voilà le<br />

titre de l’album. S’il s’agit<br />

de l’album le plus festif<br />

(“100 % VIP” ou<br />

“Louxor, j’adore”), “Ro-<br />

bots après tout” est en<br />

profondeur, beaucoup<br />

plus grave et noir que huitième ciel, corollaire d’un disque plus en prise<br />

avec son époque. Mais avec une légèreté quasi primale dont lui seul a le<br />

secret, Katerine démontre que l’on peut réussir un grand disque dé-<br />

Marie-Christine Orry © J.-L. Feixa<br />

décerné pour son interprétation de Mimi dans “L’Atelier”, mis en scène<br />

par Gildas Bourdet en 1999 ? Il trône au cœur de sa collection de nains<br />

de jardin en plastique, Pinocchio, et autres angelots des années 50…<br />

> Jérôme Gac<br />

• “Un ange passe”, du 6 au 11 février (du mardi au samedi à 20h00, dimanche<br />

à 16h00) au Petit Théâtre du TNT ; “Oh oui oh la la!”, du 16 au 28<br />

février, 20h00, du mardi au samedi, au Studio du TNT (1, rue Pierre-Baudis,<br />

05 34 45 05 05)<br />

> L'Atelier volant<br />

L’Atelier volant Théâtre et Musique repose sur un dispositif d’insertion professionnelle peu répandu en France. Il associe un programme de formation et une<br />

intégration au processus de production du TNT. Les stagiaires participent dans un premier temps à des chantiers de recherche et de création avec des artistes<br />

invités. Parmi eux, Richard Dubelski a conçu “Oh oui oh la la!”, concert spectacle qui est le fruit d’un travail d’improvisation et d’interprétation de textes<br />

musicaux issus de ses précédents spectacles ou de ceux du maître en la matière, Georges Aperghis. La seconde phase de la formation est consacrée<br />

à la création d’un spectacle présenté au TNT et en tournée : “Un ange passe”.<br />

CHANSON POP ÉLECTRONIQUE<br />

> Katerine + Bubblies + Champion<br />

Véritable OVNI de la scène musicale française, Philippe Katerine nous surprend<br />

à chaque nouvel album. Le dernier en date ne déroge pas à la règle. Il vient nous<br />

surprendre accompagné pour cela des Toulousains de Bubblies<br />

et du Canadien Champion… hummm!<br />

Katerine<br />

Gagnez* votre<br />

place pour ce<br />

concert en<br />

envoyant un mail<br />

au journal!<br />

pressif avec humour et autodérision. Assurément le meilleur disque de<br />

chanson électronique française de tous les temps. Au moins jusqu’en<br />

2008. Sur scène, Katerine jongle<br />

entre chanson et bidouillages électroniques,<br />

assurant un show qui ne<br />

laisse personne indifférent. Se réinventer<br />

perpétuellement, tel est le<br />

credo de cet artiste décidément<br />

hors du commun. À découvrir ou<br />

redécouvrir pour les nombreux<br />

amateurs de musique qui ne se<br />

Bubblies<br />

prennent pas la tête.<br />

• Jeudi 8 février, 21h00, à la salle Eurythmie de Montauban dans le cadre de<br />

la soirée “Pop’n’Club” avec Bubblies et Champion. Renseignements au 05 62<br />

13 44 77<br />

* offre limitée


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 9<br />

DUO AVENTUREUX<br />

> Vincent Courtois & Jeanne Added<br />

Premier concert de l’année pour la programmation initiée par l’association Un<br />

Pavé dans le Jazz. Une série de concerts qui se voudraient mensuels<br />

qui est concoctée par Jean-Pierre Layrac également programmateur<br />

du festival estival “Jazz à Luz”.<br />

En cinq ans, les maîtres d’œuvre de<br />

cette programmation ont montré<br />

toute la pertinence de leur projet en<br />

fidélisant un public qui vient chercher au<br />

Théâtre du Pavé, où se déroulent la plupart<br />

de ces concerts, une musique exigeante,<br />

souvent farfelue et jubilatoire, rarement ennuyeuse.<br />

Seulement voilà! Un Pavé dans le<br />

Jazz connaît actuellement un petit passage à<br />

vide qui s’est traduit par un trou dans la programmation<br />

au mois de décembre et de janvier<br />

: « On n’a plus d’argent. » raconte Jean-<br />

Pierre Layrac, « il faut savoir que nous fonctionnons<br />

avec des subventions données par<br />

la Mairie de Toulouse, le Conseil Régional, le<br />

Conseil Général et la Sacem, pour un total<br />

annuel d’environ 15 000 euros. De quoi organiser<br />

six à sept concerts par saison. Pour<br />

2006, on a tout épuisé et nous souffrons actuellement<br />

d’un manque de trésorerie. Les<br />

réponses à nos demandes de subventions<br />

n’arrivant chaque année que fin mars/début<br />

avril, il nous est donc difficile de pouvoir actuellement<br />

débuter l’année 2007 dans de<br />

bonnes conditions. Nous programmons<br />

néanmoins un concert en février, et pour la<br />

suite on va voir… L’association est dans une période charnière. On<br />

pense avoir fait la preuve de l’existence d’un public pour cette sorte de<br />

musique. On voudrait maintenant aller plus loin et négocier ce virage<br />

avec nos partenaires de manière à éviter de ne trop saucissonner notre<br />

saison car ce n’est pas le meilleur moyen de fidéliser un public. »<br />

ROCK BRITISH<br />

> Razorlight<br />

Du haut de la hype, Razorlight nous<br />

contemple. Ce combo de rock fort<br />

londonien défouraille à tout va et se<br />

paye le luxe d’être parmi les groupes<br />

anglais avec lesquels il faut<br />

désormais compter.<br />

Propulsés au sommet des charts grâce à leur premier opus “Up<br />

all night” mais également grâce à leur prestation survitaminée<br />

au “Live 8” à Hyde Park, Razorlight nous revient avec un second<br />

album studio sous le bras. Formé par l’ancien bassiste des Libertines<br />

(Johnny Borrell), le groupe se démarque de la scène garage rock<br />

des années 2000 par les textes éclairés et le charisme de son front<br />

man, surnommé “big mouth” pour sa propension à faire des déclarations<br />

tapageuses. Poursuivant dans la même veine que son prédécesseur,<br />

ce nouvel opus du quartet londonien confirme son statut de<br />

« groupe sur lequel il faudra compter à l’avenir ». La voix éraillée aux<br />

intonations sensuelles et souterraines du chanteur, les guitares tour à<br />

tour acérées puis aériennes, la section rythmique ultra-carrée, la production<br />

léchée… il n’y a rien à jeter dans ce Razorlight cru 2006.<br />

• Lundi 5 février, 21h00, aux Vents du Sud (170, avenue Lespinet, 05 61<br />

25 78 31). Renseignements au 05 62 73 44 77<br />

En attendant des nouvelles plus rassurantes<br />

pour le devenir de cette programmation indispensable<br />

dans le paysage musical toulousain,<br />

Un Pavé dans le Jazz a invité le duo Vincent<br />

Courtois (violoncelle) et Jeanne Added (violoncelle/voix)<br />

pour un concert qui, espérons-le, ne sera<br />

pas le dernier. Suivant le chemin tracé par quelques<br />

aînés prestigieux et visionnaires (Jean-Charles<br />

Capon, Ernst Reijseger, Tom Cora…), Vincent<br />

Courtois a su en quelques années insinuer avec finesse<br />

son style lyrique, précis et spontané dans les<br />

registres les plus variés et imposer définitivement le<br />

violoncelle, instrument jusqu’alors marginal, dans le<br />

champ du jazz et des musiques improvisées. Reconnu<br />

comme l’un des musiciens phares du jeune jazz<br />

européen, Vincent Courtois multiplie désormais les<br />

orchestres et les propositions audacieuses. Pour<br />

preuve ce nouveau duo totalement acoustique, virtuose,<br />

ludique et sensuel avec la violoncelliste et<br />

chanteuse Jeanne Added, jeune musicienne au talent<br />

atypique d’une grande puissance poétique. Entremêlant<br />

voluptueusement leurs cordes, multipliant<br />

les techniques de jeu, les climats, les angles<br />

d’attaques, les deux violoncellistes inventent une<br />

musique fantasque et rêveuse, oscillant constamment<br />

entre rigueur instrumentale et expérimentation<br />

formelle. Largement conseillé!<br />

> Jean-Philippe Birac<br />

• Dimanche 4 février, 18h30, au Théâtre Le Vent des Signes (6, impasse de Varsovie,<br />

05 61 42 10 70)<br />

NOUVEAU LIEU<br />

> “Le Ribouldingue”<br />

Josselin, l’ex-tôlier du bar<br />

“Le Filochard”, quitte la Ville rose<br />

et « ses conditions de travail devenues<br />

impossibles » pour créer, à Blagnac,<br />

un nouveau bistrot restaurant.<br />

«J’en ai marre d’être pris pour un con et de devoir subir le joug d’une politique<br />

sévère et castratrice empêchant tous les petits commerces de travailler<br />

tranquillement. » Voilà en quelques mots les raisons du départ de<br />

Josselin, figure emblématique toulousaine, qui, lassé des contraintes municipales,<br />

s’en va vivre une nouvelle vie festive en plein centre ville de Blagnac. « C’est un<br />

retour aux sources permettant de réaliser un projet qui me turlupine depuis<br />

quelques années. » confie-t-il entre deux cigarettes « Toulouse devient<br />

amorphe, moi j’ai envie de mettre un bon coup de pied dedans en remontant un<br />

vrai bistrot restaurant convivial et sans tenue correcte exigée. » Aidé de sa compagne<br />

Kroun et de<br />

quelques potes, ce<br />

quatrième Pied Nickelé<br />

ouvre, mercredi<br />

7 février prochain,<br />

“Le Ribouldingue”<br />

avec pour ambition<br />

de servir, outre les<br />

habituels demis et<br />

pastis, une bonne<br />

dose de culture. «<br />

Nous voulons rendre<br />

ce lieu accessible en<br />

proposant une carte<br />

abordable et en organisant des soirées cantines tous les jeudis où chacun, attablé<br />

côte à côte pourra discuter avec son voisin. Ensuite, nous inviterons nos clients à<br />

venir s’exprimer pour mettre en place des ateliers d’écritures, des débats philosophiques…<br />

afin de réfléchir ensemble autour d’un bon repas. » Un futur endroit<br />

à visiter en pensant qu’il « vaut mieux aller au “Ribouldingue” que traîner<br />

dans les bars! »<br />

> Jean-Luc Feixa<br />

• Contact : 1, rue Firmin Pons à Blagnac (proche de l’église), tél. 05 61 71 96 95. Ouverture<br />

le vendredi 9 février<br />

EFFETS & GESTES/9<br />

> ACTU<br />

• DE LA POP À MONTAUBAN. La soirée<br />

“Pop’n’club”, qui se tiendra le jeudi 8 février dans les<br />

murs de la salle Eurythmie de Montauban à 20h00,<br />

réunira sur la même scène Katerine, Champion, Bubblies<br />

et Mr Incredible.<br />

• FORUM D’ÉCHANGE. C’est la décidément<br />

très active association Progrés Son qui est à l’origine<br />

de la création d’un forum d’échange à destination de la<br />

scène rock toulousaine. Son but : les groupes, les<br />

associations, les fanzines, radio ou autres, peuvent<br />

poster leurs infos et consulter celles qui y sont. On y<br />

échangera et apprendra à mieux se connaître. Ce<br />

forum est ouvert à tout le monde, il ne demande qu’à<br />

être amélioré et attend toute suggestion. Vous pouvez<br />

poster vos infos, vous présenter, vous rencontrer, etc.<br />

Voici l’adresse : rock31.zikforum.com<br />

• JOURNAL QUI PIQUE. “Le Piment Rouge” est<br />

l’organe officiel de la branche midi-pyrénéenne de la<br />

Ligue Communiste Révolutionnaire/100 % à Gauche.<br />

Très instructif, il donne son avis sans prendre de pincettes.<br />

Disponible auprès de la LCR, 9 rue Corneille,<br />

31100 Toulouse (1,50 euro + port).<br />

• PASSE TON BACH D’ABORD. L’Ensemble<br />

Baroque de Toulouse, sous la direction de Michel<br />

Brun, s’est fixé pour but de réhabiliter Bach dans la<br />

Ville rose à raison d’une cantate un dimanche par<br />

mois. Prochain rendez-vous, le 25 février, 18h30, en la<br />

Chapelle Sainte-Claire (31, rue de la Fonderie à Toulouse).<br />

C’est gratuit, renseignements au 05 61 52 73<br />

13.<br />

• ÉROTISME. Le salon “Erotica dreams”, manifestation<br />

entièrement dédiée au charme, à la sensualité et<br />

aux plaisirs des sens, se tiendra au Parc des Expositions<br />

de Toulouse les 2, 3 et 4 février. Plus de plus c/o<br />

www.eroticadream.net<br />

• ENREGISTREMENT LIVE. Le combo toulousain<br />

Space Jahourt sera dans les murs de La Mounède<br />

(parc de la Mounède, 05 61 44 83 05) le vendredi 16<br />

février afin d’enregistrer un album en public. Vous êtes<br />

conviés à venir soutenir et apprécier ce nouveau spectacle<br />

pour lequel le groupe passera de cinq à huit.<br />

• IMPRO MUSICALE. Les fameux “Mercredis de<br />

l’impro”, scène ouverte tous styles au Cubano (1, avenue<br />

de Lyon, 05 61 58 07 41/métro Marengo, quartier<br />

Bonnefoy) ont repris. Les musiciens en herbe sont<br />

invités à venir donner de l’instrument. Entrée gratuite,<br />

sono, amplis et batterie sont mis à disposition sur<br />

place).<br />

• PARENTAL ADVISORY. Le quatrième numéro<br />

de “Question parents”, le premier magazine gratuit<br />

local des futurs et nouveaux parents, est paru. Afin de<br />

bien démarrer l’année, ce nouveau numéro nous<br />

réserve d’agréables surprises. Il est disponible dans<br />

tous les lieux fréquentés par les parents : centres<br />

médicaux (pédiatres, obstétriciens, maternités, PMI),<br />

centres sociaux, centres culturels (bibliothèques, maisons<br />

de quartier), crèches et haltes-garderies de toute<br />

l’agglomération toulousaine. Contact : 05 34 25 33 37.<br />

• ANNULATION. Le concert d’Angélique Kidjo<br />

prévu le 29 mars prochain à la Salle Nougaro est<br />

annulé. En effet, la sortie européenne du dernier<br />

disque de l’artiste ayant été repoussée, la tournée qui<br />

devait suivre l’est également.<br />

• LA CHINE ICI. L’association Tchin-Tchine (7,<br />

boulevard d’Arcole à Toulouse) développe, pour la<br />

cinquième saison, des projets en France et en Chine :<br />

formation à la langue chinoise dans la région toulousaine,<br />

rencontres autour de la culture chinoise, tournées<br />

de spectacles français en Chine, rendez-vous linguistiques<br />

et littéraires à Pékin ou à Toulouse… En<br />

février, Tchin-Tchine pose ses valises et vous ouvre<br />

ses portes : un nouveau lieu rassemble les cours de<br />

chinois, les ateliers de calligraphie ainsi qu’une bibliothèque<br />

bilingue où vous pourrez venir fouiller à loisir.<br />

Vous y découvrirez des publications consacrées à la<br />

Chine ainsi que des BD et DVD. Contact : 06 09 89<br />

09 71.<br />

• CALLIGRAPHIE. Le “Mois de la calligraphie” se<br />

déroule en ce moment, ce jusqu’au 16 février, à Blagnac.<br />

Il propose diverses expositions et de nombreux<br />

ateliers, des rencontres, projection, démonstrations,<br />

musique et lectures de poèmes. Plus de renseignements<br />

au 05 61 71 63 12.<br />

• CALIENTE. La prochaine édition du festival “¡Rio<br />

loco!” sera placée sous le signe de l’Espagne ; elle se<br />

déroulera à Toulouse du 15 au 24 juin.<br />

• DÉPISTAGE. Un doute quant au Sida ? Vous pouvez<br />

vous rendre au Centre de Dépistage anonyme et<br />

gratuit à l’Hôpital La Grave, place Lange (pavillon<br />

Nanta). Tél. 05 61 77 78 59.


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 10<br />

10/THÉÂTRE<br />

> ACTU<br />

•BELLE AFFICHE. La prochaine édition du festival<br />

“Garorock”, qui se déroulera les 6, 7 et 8 avril<br />

prochains à Marmande (47), réunira comme d’habitude<br />

pléthore de groupes et artistes (Olivia Ruiz, Sanseverino,<br />

Trust, Asian Dub Foundation, Deftones, Laurent<br />

Garnier, Joey Starr, Tinariwen, Capleton, Alec<br />

Empire, Oros de Brujo, I Love Ufo, !!!, Rinocerose…),<br />

mais l’événement reste la venue des dinosaures du rap<br />

américain Public Enemy. Plus de plus au 05 34 30 17<br />

48.<br />

• PARADIS POUR P’TITS BOUTS. “Toon’s<br />

Land” est un parc familial situé au Cap d’Agde (Île des<br />

Loisirs/34) où les enfants sont invités à s’éclater à travers<br />

de multiples activités : karting, bataille d’eau, terrain<br />

de foot gonflable, labyrinthe, pédalos, canoës<br />

indiens, trampolines, jeeps, pataugeoire, etc. Tout<br />

plein de raisons de passer de bons moments. Renseignements<br />

au 04 67 00 04 44.<br />

• MOBILIS’ACTION. Le Collectif Sud-Ouest<br />

pour la libération des prisonniers d’Action Directe<br />

(sol.ad@free.fr) lance un appel : « Les prisonniers<br />

d’Action Directe ont terminé la peine de sûreté de<br />

leur condamnation à perpétuité. Pour nous, leur peine<br />

est accomplie. Quoi que nous pensions de leurs activités<br />

passées, nous demandons leur libération dans les<br />

plus brefs délais. » À cet effet, le collectif a lancé une<br />

pétition c/o www.action-directe.net<br />

• SCÈNE OUVERTE. À chaque nuit de la plaine<br />

lune, la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

offre une scène ouverte à tous ceux qui désirent monter<br />

sur les planches. Ces soirées baptisées “Nuit de la<br />

plaine Lune” sont aléatoires, variées et souvent à surprises.<br />

Prochain rendez-vous : vendredi 2 février à<br />

21h30.<br />

• RADIO ACTIVITÉ (RE). Politique locale, cultures<br />

d’ici et d’ailleurs, musiques en tous genres, cinéma,<br />

bande dessinée, humeur et rumeurs, érudition…<br />

y’a de tout cela dans l’émission “Caramel Mou” animée<br />

par l’indéboulonnable Joe Kangourou, chaque<br />

vendredi de 18h00 à 19h00 sur les ondes de Radio<br />

Campus Toulouse (94 Mhz). Ajoutez-y une bonne<br />

dose de causticité et vous obtenez l’une des<br />

meilleures émissions radio à Toulouse.<br />

• GROUPE D’ICI. Nous aimons beaucoup cette<br />

formation énergique et ensoleillée (cf. <strong>Intramuros</strong><br />

numéro 308) : la Rue Des Pavots, c’est un cocktail<br />

explosif de bomba espagnole et sensualité. La Rue des<br />

Pavots est l’expression même de ce que l’on peut appeler<br />

un joyeux bordel : du ska au reggae en passant par<br />

le punk rock et le tango, les cinq lascars distillent une<br />

musique chaude, colorée et bourrée d’énergie. S’il ne<br />

devait subsister qu’un groupe représentant dignement<br />

la frange festive du rock « made in sud de la Loire »,<br />

peut-être serait-ce celui -ci. Le groupe voit aujourd’hui<br />

diffuser son album par Mosaic Music, pour l’occasion, il<br />

donnera un concert le samedi 24 février au Cri de La<br />

Mouette (place Héraclès, 05 62 30 05 28).<br />

• TOMBER LE BOUQUIN. L’ex-guitariste de<br />

Zebda, Pascal Cabero, vient de faire paraître un premier<br />

livre où il relate l’histoire du fameux combo toulousain<br />

séparé, comme annoncé dans “<strong>Intramuros</strong>”, en<br />

2003 après avoir connu un grand succès avec le tube<br />

éponyme “Tomber la chemise”. Pascal Cabero nous<br />

fait découvrir de l’intérieur la vie de ce groupe<br />

mythique. L’histoire de sept musiciens aux origines<br />

métissées qui parlent de générosité et de citoyenneté.<br />

Premiers concerts, beuveries, engueulades, rencontres…<br />

une formidable aventure humaine. Pascal<br />

Cabero, qui sera en dédicace à la Fnac Wilson le mercredi<br />

28 février à 17h00, est né en 1962 à Toulouse,<br />

aujourd’hui, il se lance dans l’aventure littéraire, envisage<br />

d’animer des ateliers d’écriture et collabore<br />

notamment au magazine “Respect”. On peut retrouver<br />

ses chroniques sur son blog :<br />

http://pascal.cabero.over-blog.com<br />

• CARNAVAL. L’association Les Balambules organise<br />

un concert/bal de Carnaval le samedi 10 février à<br />

la salle des fêtes de Ramonville (rue Joliot Curie, parc<br />

technologique du Canal). Au programme : initiation<br />

aux danses de bal (19h00), concert musique bulgare<br />

avec Ti-Rom(accordéon, gadulka, contrebasse et percussions,<br />

subtil mélange balkanico tsigane festif<br />

/20h30), bal avec le Duo Pignol-Milleret (duo d’accordéon,<br />

à danser sans modération/22h30). Restauration<br />

possible sur place, contact : 06 18 04 14 08.<br />

• BOHRINGER À MURET. Le cinéma muretain<br />

Le Mermoz accueillera, le jeudi 1er février, Richard<br />

Bohringer qui viendra soutenir le film “Pom Le poulain”<br />

d’Olivier Ringer, en avant-première à 20h30. La<br />

séance sera suivie d’un débat avec l’acteur. Le thème<br />

du film : dans la forêt des Ardennes, la jument Mirabelle<br />

est le meilleur cheval de l’attelage qui aide les<br />

bûcherons. Accusée à tort par Patrick, le fils du<br />

patron, d’avoir provoqué un accident, elle sera revendue<br />

et séparée de Pom, son poulain. Privé de sa mère,<br />

le jeune cheval se laisse dépérir. Julien, le palefrenier,<br />

bouleversé par le désespoir de l’animal, décide d’agir.<br />

Ce film s’adresse à un public à partir de 7 ans.<br />

MARQUIS ACADEMY<br />

> “Le Misanthrope”<br />

La mise en scène de la pièce de Molière,<br />

par et avec Francis Azéma, est de<br />

nouveau à l’affiche du Théâtre du Pavé.<br />

“Le Misanthrope”,<br />

comédie la moins gaie du sieur Poquelin,<br />

avait remporté un franc succès l’hiver dernier au Théâtre<br />

du Pavé. Francis Azéma, qui dirige le théâtre du quartier<br />

Saint-Agne, assume pleinement la profonde mélancolie du texte dans<br />

sa mise en scène comme dans son interprétation du rôle-titre. Alceste<br />

est un homme intègre et droit, son obstination à refuser la moindre<br />

concession à la superficialité ambiante nous le rend attachant. Amoureux<br />

d’une femme du monde légère et frivole, il est tiraillé par son attirance<br />

pour la belle et le profond dégoût que lui inspire l’entourage<br />

de sa bien-aimée. Il méprise les petits marquis précieux qui s’agitent<br />

autour d’elle. Des marquis qu’Azéma choisit de multiplier pour les besoins<br />

d’une scène de dance floor aussi riche en décibels qu’en bpm.<br />

Nous ne sommes pas à la Cour de Versailles, mais dans quelques appartements<br />

bourgeois où la jeunesse dorée de la jet-set défile à grand<br />

renfort de gel ultra fixant dans les cheveux et de noir sur les yeux. Ici,<br />

les marquis sont des beaux gosses bodybuildés aux cheveux peroxydés<br />

et hérissés. Oronte – impeccable Denis Rey – a les allures d’un Karl<br />

Lagarfeld délavé. À propos du Paris de Molière, Francis Azéma écrit :<br />

« Horrible époque que cette époque où l’on se moquait du talent, du<br />

travail, du savoir et où n’importe qui pouvait prétendre avoir du génie<br />

et faire ainsi la une des journaux sans avoir jamais rien fait… Imaginons<br />

un seul instant cela aujourd’hui, à la télé, au Zénith, dans les magazines,<br />

les radios… Horrible époque! ».<br />

> Jérôme Gac<br />

• Du 27 février au 18 mars (mardi, mercredi, vendredi et samedi à 20h30,<br />

jeudi à 19h30, dimanche à 16h00), au Théâtre du Pavé (34, rue Maran, 05<br />

62 26 43 66)<br />

SUCCÈS FOU & PROLONGATIONS<br />

> “Les monologues du vagin” au 3T<br />

C’est la révolution des culottes au théâtre des 3T! “Les Monologues du vagin”<br />

se jouent jusqu’à la mi-mars. L’occasion tout en riant de braver<br />

Si votre vagin parlait, il dirait quoi ? Et s’il s’habillait, il serait plutôt<br />

blouson de cuir ou string léopard ? C’est en posant des questions<br />

originales et personnelles à plus de deux-cent femmes sur<br />

leur sexualité, que la dramaturge et féministe américaine Eve Ensler a<br />

écrit cette pièce révolutionnaire qu’est “Les monologues du vagin”.<br />

Lors de ces deux cents entretiens, ces femmes ont exprimé leurs émotions,<br />

traumatismes, aspirations, angoisses, joies… sur leur vagin, leur<br />

sexualité, leur vie de femme. Les premières représentations ont lieu<br />

aux États-Unis en 1996 et très vite c’est l’engouement. En dix ans, “Les<br />

monologues” ne rencontrent que des succès dans le monde entier.<br />

Traduite en vingt-six langues, jouée dans plus de trente pays, on retrouve<br />

même la pièce jouée clandestinement au Pakistan et en Afghanistan.<br />

Une seule règle cependant, cette pièce ne devait être jouée que dans<br />

des capitales. Son expatriation à Toulouse s’est produite suite à la rencontre<br />

entre Dominique Deschamps, adaptateur de la pièce en français,<br />

et Gérard Pinter le directeur du théâtre des 3T. De cette amitié naissante,<br />

les deux hommes parviennent à programmer la pièce dans la capitale<br />

occitane. Trois comédiennes aux physiques bien distincts interprètent<br />

ces témoignages. Le but est de représenter les femmes en général,<br />

on s’identifie alors facilement à l’une des histoires. Pour Patricia<br />

les tabous de la sexualité féminine.<br />

Karim « Il ne s’agit pas de jouer, mais de se faire les porte-paroles de<br />

ces femmes » car il s’agit là d’histoires réelles, il faut privilégier le naturel<br />

et la spontanéité du texte.<br />

Ouf! Un peu plus et la sexualité féminine tombait aux oubliettes.<br />

La pièce parle autant de problèmes de poil que de sujets<br />

dramatiques tel que le viol ou l’excision. On rit au nez<br />

des stéréotypes, on combat la soumission de la femme avec humour et<br />

légèreté, loin des clichés imposés. Car derrière toute<br />

bombe sexuelle façon Beyonce ou Shakira se cache<br />

(qu’on se le dise) un vagin avec tout ce que cela comporte<br />

de naturel. Messieurs, n’ayez crainte, ces histoires<br />

de femmes parlent aussi aux hommes. Les<br />

textes abordent la relation, l’incompréhension et la<br />

curiosité qui traversent les deux sexes ; ils démystifient<br />

le vagin. Pour Corinne Pay, responsable administrative<br />

du théâtre « La pièce révèle des impressions<br />

que des femmes n’ont parfois jamais dites à leur mari<br />

ou compagnon ». On s’amuse beaucoup en écoutant<br />

ces propos. Cette pièce était attendue. La comédienne<br />

Patricia Karim, qui représente la génération précédente,<br />

explique avec conviction son succès : « Les<br />

femmes en avaient marre de se taire, c’est un phénomène<br />

de société de les voir s’éclater », se libérer des<br />

contraintes. “Les monologues du vagin”, ce n’est pas<br />

seulement une pièce de théâtre qui parle de la sexualité<br />

féminine avec humour, c’est aussi une réflexion<br />

plus profonde sur la place de la femme dans la société,<br />

sur sa vie souvent soumise aux exigences masculines.<br />

Pas besoin de participer à une manifestation en faveur de la cause des<br />

femmes ou bien de se farcir un débat télé sur les inégalités à la Delarue<br />

ou à la Bern. “Les monologues du vagin” sont aussi une forme novatrice<br />

de militantisme où l’on se pose les vraies questions avec simplicité, légèreté<br />

et pédagogie. Pour que l’égalité homme/femme devienne une<br />

évidence, une nécessité pour les deux sexes. Et si, en 2007, le costard<br />

présidentiel était porté par un vagin ?<br />

> Amélia Pujol<br />

• Jusqu’au 10 mars, du mardi au vendredi à 19h00 (le samedi à 18h00), au<br />

café-théâtre Les 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 11<br />

ASCENSEUR POUR LE RESTO<br />

> “My dinner with André”<br />

Créé en langue française à Toulouse, le spectacle des compagnies flamandes Tg Stan<br />

et de Koe, d’après un film américain de Louis Malle, est repris au théâtre Garonne<br />

dans une version écourtée.<br />

Un homme marche dans les rues de Toulouse. Le public le suit<br />

sur un écran vidéo jusqu’à son arrivée en scène. Wallace Shawn<br />

a rendez-vous dans un restaurant avec André Gregory, un metteur<br />

en scène reconnu. La table est dressée. À l’arrière-plan, la cuisine est<br />

en chantier. André et Wallace s’attablent. Les plats et les vins se succè-<br />

© Thomas Walgrave<br />

dent. André parle, il ne prend pas le temps de manger. Wally écoute,<br />

mange, questionne parfois son interlocuteur. Le temps s’écoule au rythme<br />

des mets servis. André narre ses voyages en Pologne, au Tibet, au Sahara,<br />

évoque ses curieuses rencontres. Il installe ses doutes, impose ses<br />

certitudes, étale sa culture à la face de Wally. Ce dernier est un pauvre<br />

auteur dramatique qui attend son heure. Bon vivant, matérialiste et sans<br />

le sou, il est pétrifié par le flot surréaliste des paroles sortant de la<br />

bouche d’André. À l’origine, il y a le film homonyme de Louis Malle, tour-<br />

Oui, mangez, ceci est mon corps. Sauf que le pain est rassis, imbouffable.<br />

Alors bois, ceci est mon sang. Difficile avec l’Alzheimer. Entre le divin et<br />

le charnel, le lien se tord, tremble, s’oublie, et dans un long final traversé<br />

de spasmes infinis, se meurt. Ainsi est présentée la nouvelle création d’Alain Platel<br />

en ce début de festival, “VSPRS”. Le Belge Platel qui avait déjà secoué Toulouse il y<br />

a plusieurs années avec “Let’s op Bach” magnifie, avec “VSPRS”, la musique sacrée<br />

de Monteverdi (“Les vêpres de la vierge”) en les remodelant par un orchestre de<br />

baloche mondialisé. Tango, fado, musique tzigane, opéra, baroque, folkore, pop, un<br />

swing mortel sur la finitude de l’homme. Avec pour décor une montagne de vêtements<br />

blancs comme des linceuls ; sa troupe humaine avance comme des freaks,<br />

fausse foire aux monstres qui n’est que le reflet de nous-mêmes, créature finie pensant<br />

l’infini. Et malgré la difficulté du chorégraphe à achever ces bêtes, ces contorsionnistes<br />

de la vie, déjà morts et si brûlants de vie, les quelques instants de grâce<br />

solaire de cet enterrement ont rayonné diablement entre le trivial et le sacré. Mais<br />

celui qui fait l’ouverture de ce festival corps à corps n’a pas fait appel à l’ensemble<br />

du vocabulaire de la danse contemporaine. William Forsythe, fils de publicitaire,<br />

passionné de rock, le plus européen des chorégraphes américains à démonté et reconstruit<br />

avec “Limb’s Theorem” le ballet classique, chorégraphie vibrante aux limites<br />

de la transe : courses effrénées, équilibres inimaginables, cassures permanentes<br />

de rythme, formidable jeu d’apparitions et de disparitions, toujours au bord<br />

du gouffre. Un démembrement modèle.<br />

Et le festival “C’est de la Danse Contemporaine” ne s’arrêtera pas en si bon<br />

chemin en février. L’homme malade de sa modernité, son solipsisme individualiste,<br />

sont au centre du travail chorégraphique de Philippe Combes. Avec<br />

né aux États-Unis en 1980, avec deux acteurs dans leur propre rôle.<br />

Deux compagnies flamandes, Tg Stan et de Koe l’ont porté à la scène en<br />

1998.<br />

La saison dernière, la pièce fut jouée pour la première fois en français,<br />

dans l’inconfort de la tente dressée au cœur des Arènes Romaines<br />

de Purpan. Soit presque quatre heures (*) d’un marathon<br />

couru par un duo de comédiens peu coutumiers de la langue française.<br />

Les dialogues étaient hésitants et le souffleur parfois sollicité. Déjà réunis<br />

au Théâtre Garonne en 2003 dans une version particulière du “Paradoxe<br />

du comédien” de Diderot, Damiaan de Schrijver et Peter Van den Eede<br />

ont adapté les dialogues du film. Ils les interprétaient alors en évacuant les<br />

trous de mémoires avec une habileté remarquable, intégrant chaque accident<br />

de parcours dans leur conversation. Les deux acolytes installaient<br />

une distance avec leur personnage, jusqu’à parfois oublier leur rôle au<br />

profit de leur propre état civil. Les frontières du théâtre et de la réalité se<br />

brouillaient d’autant plus que le repas était servi en temps réel, le cuisinier<br />

s’affairant sous nos yeux entre deux bières et quelques cigarettes.<br />

De cette longue et truculente performance, on aura retenu quelques réflexions<br />

sur les affres de la création artistique, des délires verbaux irrésistibles<br />

sur des sujets extravagants, des prises de tête sans issue pour cause<br />

de conceptions de la vie non concordantes, des lubies hallucinogènes très<br />

seventies, des odeurs de cuissons, des bruits sourds de bouchons qu’on<br />

expulse… Et les prouesses de deux comédiens singuliers.<br />

> Jérôme Gac<br />

• Du 28 février au 3 mars (mercredi et jeudi à 20h00, vendredi et samedi à<br />

20h30), au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 56 56)<br />

(*) La version présentée en 2007 dure moins de 3 heures<br />

MANGE, CECI EST MON CORPS<br />

> “C'est de la Danse Contemporaine” 2007<br />

Jusqu’au 8 février, la troisième édition de “C’est de la Danse Contemporaine”<br />

se mêle de ce qui ne le regarde pas, le corps, objet de toutes<br />

les torsions des temps modernes.<br />

“Nevermind”<br />

“Dromos 1 & 2”, il façonne deux soli autour de la représentation de ce corps obsession,<br />

corps d’aujourd’hui, de son enfermement médiatisé par la vidéo à sa libération<br />

perdue. La toile, comme une peau, un spectacle comme une vision de l’humain<br />

aussi ténue que passionnante (les 1er et 2 février, CDC, 19h30). Autre cheminement<br />

des sens, tel un working progress, le spectacle de Daniel Larrieu et son<br />

“Never mind”. Élaboré par étapes, comme façonné par le temps, il a fallu deux années<br />

à Larrieu pour monter cette œuvre de maturité qui se respire avec huit interprètes<br />

enclins à l’abandon. “Never mind”, soit “peu m’importe” en français, une<br />

nouvelle création incarnée, retenue, et rock (le 1 er février, Cap découverte à Carmaux,<br />

20h30). L’intime encore avec Hooman Sharifi qui invite sa mémoire sur le<br />

tapis dans “We failed to hold this reality in mind…”, une question d’identité, une<br />

question de l’identité, forcément singulière quand on mêle culture d’origine, contreculture,<br />

musique traditionnelle iranienne, tapis de prière… Une performance à<br />

coup sûr (le 2 février, 20h45, L’Estive à Foix). Toujours être mais sans qu’on y soit<br />

attendu. Après quelques expériences captivantes sur le statut et le devenir de la<br />

danse, Boris Charmatz revient, plus traditionnel, quoique. Avec “Régi”, il nous immerge<br />

dans le noir complet, une machine apparaît en premier, inquiétante. De quoi<br />

est-elle capable ? En vérité, elle est très douce. Les humains vont arriver… La<br />

suite ? Une lumière, comme ce Charmatz décidément inclassable (les 2 et 3 février,<br />

Théâtre Garonne, 21h00). “Un garçon debout”, voilà le titre du corps vertical signé<br />

Rachid Ouramdane et Pascal Rambert. Toujours la question de l’identité, c’est quoi<br />

cette foutue chair au juste ? Différence individuelle jusqu’à la nausée, résistance<br />

communautaire tout seul devant son PC. Réaction des deux auteurs ? Provoquer<br />

un glissement dans le regard du spectateur et changer le rapport à l’être (le 6 février,<br />

Studio du CDC). Avec Platel et Forsythe, c’est l’autre grande pointure du festival.<br />

Perturbatrice incessante de son art du mouvement, son spectacle “O.C.C.C.”<br />

reflète cette agitation d’une création. Du culot, le présent comme le dernier des<br />

temps, sans origine et sans but, déjà une fin et pourtant, dans le silence naissant,<br />

sept danseurs vêtus de noir vont venir saluer le public... avant d'enterrer les cavaliers<br />

de l’Apocalypse. Étrange ballet pour grand festival (les 6 et 7 février, Théâtre<br />

Garonne, 21h00). Enfin, la Sud-Africaine Nelisiwe Xaba, muse de Robyn Orlin depuis<br />

“Daddy…” jusqu’à la récente “Babysitting series”, présentera à Toulouse ses<br />

deux dernières pièces “Plasticization” et “Ils me regardent, et c’est tout ce qu’ils<br />

pensent”, deux soli pour un regard critique et néanmoins amusé sur notre société<br />

et relativement pas mal de clichés. Entre matérialisme et aseptisation, une vision<br />

acide et bien emballée du corps moderne. Encore lui. Mangez-en. (les 7 et 8 février,<br />

CDC, 19h30).<br />

• Renseignement : 05 61 59 98 78 ou www.cdctoulouse.com<br />

> Jean Szurewsky<br />

THÉÂTRE & DANSE/11<br />

> ACTU<br />

• CINÉTALIEN. La troisième édition des “Rencontres<br />

du cinéma italien à Toulouse” aura lieu du 13 au<br />

22 avril prochain. Renseignements au 05 62 26 54 69.<br />

• PHARMACIE DÉPLACÉE. Nous avons reçu le<br />

communiqué suivant de la part d’Act Up : « Depuis le 2<br />

janvier, Daniel Moinard, le directeur général des hôpitaux<br />

de Toulouse, soutenu dans son action par la mairie<br />

de Toulouse, a pris la décision de fermer définitivement<br />

la pharmacie hospitalière de l’hôpital La Grave : décision<br />

prise alors que le comité de pilotage pour le devenir<br />

de l’hôpital n’a pas achevé sa réflexion à ce sujet.<br />

C’est par leurs actes que Mr Moinard et Mme De Veyrinas,<br />

représentant la mairie de Toulouse au sein du<br />

Conseil d’Administration du CHU, démontrent leur<br />

mépris des usager-e-s de l’hôpital et les prennent en<br />

otage. Pour justifier leur politique spéculative dont<br />

l’objectif est la construction d’un hôtel de luxe en lieu<br />

et place du seul hôpital public de proximité de Toulouse,<br />

Jacques Delmas, directeur des pharmacies du CHU<br />

communique dans la presse : “il s’agit d’une mesure<br />

administrative, correspondant à une réorganisation des<br />

services, motivée entre autres par la faible activité de<br />

cette pharmacie qui recevait six malades par jour en<br />

moyenne” et “et que les horaires d’ouverture vont être<br />

élargis : ils passeront de 13h00 à 18h00 à 8h30 à<br />

18h00”. Les responsables du CHU oublient, en<br />

revanche, de préciser que les horaires d’ouvertures ne<br />

vont pas être élargis mais qu’au contraire une réduction<br />

du service public hospitalier est à l’œuvre. En effet,<br />

avant le 13 janvier 2005, il existait deux pharmacies<br />

hospitalières ayant ces mêmes horaires d’ouvertures :<br />

ce sont ces mêmes responsables qui ont, dans un premier<br />

temps, réduit le temps d’ouverture de la pharmacie<br />

de La Grave. Aujourd’hui, 2 janvier 2007, ils achèvent<br />

leur travail et la ferme. »<br />

• CONCERT DE SOUTIEN. Un concert de soutien<br />

aux prisonniers d’Action Directe aura lieu le samedi<br />

10 février, 18h00, à La Mounède (parc de la Mounède,<br />

05 61 44 83 05). Il réunira sur la même scène Jim<br />

Murple Memorial (rocksteady, rhythm’n’blues), Medef<br />

Inna Babylon (punk rock), Calavera (rap) et La Fraction<br />

(punk mélodique). Pour le vingtième anniversaire de<br />

l’arrestation des militants d’Action Directe, diverses<br />

actions de solidarité sont menées sur Toulouse, par le<br />

Collectif Sud-Ouest pour la Libération des Prisonniers<br />

d’Action Directe.<br />

• REVALORISATION DES DÉCHETS. La Maison<br />

de l’environnement (14, rue de Tivoli, 05 61 14 14<br />

75) accueille jusqu’au 3 mars un zoom sur le thème du<br />

recyclage ou quand le recyclage et le réemploi se rencontrent<br />

autour d’une création artistique. Aujourd’hui,<br />

la problématique des déchets passe par leur valorisation.<br />

C’est pour cela que la Maison de l’Environnement<br />

a voulu montrer que recycler c’est donner une deuxième<br />

vie à un produit.<br />

• DES HAUTS ET DÉBATS. Le “Café des<br />

sciences et de la société” permet aux citoyens de comprendre<br />

et débattre des enjeux du développement des<br />

sciences et des techniques à travers des débats qui ont<br />

lieu aux Marins d’Eau Douce (place du Canal/Ramonville,<br />

05 61 73 16 15). Depuis 2003, ces débats sont<br />

accompagnés par la musique de formations locales. Prochain<br />

rendez-vous, mardi 13 février sur le thème “J’ai la<br />

mémoire qui flanche” en compagnie du professeur de<br />

médecine Jean-Paul Escande ; sur scène, c’est le trio<br />

d’accordéons Didier Dulieux/Jean-Luc Amestoy/Lionel<br />

Suarez qui se chargera de réchauffer l’atmosphère. Plus<br />

de renseignements au 06 70 74 60 14.<br />

• ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ. Une solution<br />

innovante pour l’accès à la propriété des classes<br />

moyennes : les coopératives d’habitations en SCI.<br />

L’A.E.R.A. (5, rue Saint Pantaléon, 31000 Toulouse),<br />

association loi 1901, propose aux familles aux revenus<br />

moyens, une formule d’accession à la propriété à<br />

moindre coût grâce à un montage coopérative et aux<br />

aides de l’État. Pour environ 7 euros par m 2 et par mois,<br />

vous devenez progressivement propriétaires de votre<br />

appartement dans une résidence coopérative dont vous<br />

avez conçu le programme et l’agencement avec vos<br />

futurs voisins. Plusieurs projets sont en cours ou à<br />

l’étude dans l’agglomération toulousaine. Si vous désirez<br />

davantage d’informations sur cette formule d’accession<br />

à la propriété et sur les programmes en cours, prenez<br />

contact avec l’A.E.R.A. au 05 61 21 61 19.<br />

• FORTE CROISSANCE. L’Insee a rendu ses<br />

chiffres : au 1er janvier 2006, Midi-Pyrénées compte 2,8<br />

millions d’habitants, soit 200 000 de plus qu’en 1999.<br />

Soutenue par les migrations, la croissance démographique<br />

a été très forte dans notre région au cours des<br />

dernières années. Entre 1999 et 2005, la population a<br />

progressé de 1,2 % en moyenne annuelle. Les nouveaux<br />

arrivants sont plutôt jeunes et diplômés, ils s’installent<br />

en majorité dans l’aire urbaine de Toulouse.<br />

• CIRQUE. La quatrième édition de “La semaine du<br />

cirque” aura lieu à Carmaux (81) du 12 au 24 février.<br />

Les initiateurs de cette manifestation nous proposent<br />

d’aller à la découverte du nouveau cirque à travers<br />

divers spectacles et un stage d’initiation aux arts de la<br />

piste qui se déroulera, lui, du 19 au 23 février. Renseignements<br />

et inscriptions au 05 63 80 18 20.


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 12<br />

12/SONORIDÉES<br />

• BB BRUNES<br />

“Blonde comme moi”<br />

Palass/Warner<br />

Trio rock français composé de djeuns<br />

(ils sont encore au lycée) qui ont bien<br />

écouté Téléphone, BB Brunes livre un<br />

premier album survitaminé pour le<br />

moins énergique, en tous les cas très<br />

inspiré par les groupes à guitares de<br />

80’s. C’est d’une efficacité redoutable,<br />

d’une franchise absolue, et d’une naïveté<br />

déconcertante… néanmoins vivement<br />

conseillé!<br />

(sortie le 26 février)<br />

• JAMIKA<br />

“Helium balloon illusions”<br />

Yotanka/Discograph<br />

Artiste multifonctions, cette Américaine<br />

à jolie voix a été remarquée chez nous<br />

pour sa collaboration avec le groupe<br />

Zenzile. La voici dans l’exercice du premier<br />

album qu’elle réussit avec talent.<br />

Entre trip-hop, dub électro et hip-hop<br />

(on l’a qualifiée de Tricky au féminin),<br />

cet opus déroute en même temps qu’il<br />

est jubilatoire. Poétesse avant tout,<br />

Jamika donne à entendre “sa” vision<br />

moderne du groove à travers le boulot<br />

d’un ex-Lo’Jo et de deux actuels Zenzile…<br />

et ça l’fait!<br />

(sortie le 5 février)<br />

• CALI<br />

“La vie ne suffit pas”<br />

Labels/Virgin<br />

Encore du Cali ? Ben oui, revoilà le Perpignanais<br />

sur un nouveau DVD live baptisé<br />

“La vie ne suffit pas”. Mais attention,<br />

cet effort n’est pas un<br />

enchaînement de titres au kilomètre<br />

d’un concert d’un soir, non! L’objet est<br />

en fait un film musical qui nous plonge<br />

de manière surréaliste dans l’intimité<br />

d’une tournée. Réalisé par Gaëtan Chataignier<br />

(bassiste des immenses Little<br />

Rabbits), cet objet mêle images de<br />

concerts et scènes de fictions, un brin<br />

surréalistes, parfois délirantes. Les<br />

images sont tirées comme pour son CD<br />

live du concert à Lille mais aussi de celui<br />

interprété en compagnie de l’orchestre<br />

symphonique de Perpignan, le tout<br />

agrémenté de deux inédits que sont<br />

“L’exil” et “Pablito”. Un objet de plus<br />

nous direz-vous ? Certes pas indispensable<br />

pour le commun des mortels,<br />

même si sa conception et sa réalisation<br />

valent vraiment le détour, mais une<br />

pièce quasi incontournable pour ses<br />

fans… et elles sont nombreuses!<br />

(dans les bacs)<br />

• COMPILATION<br />

“The kings of reggae”<br />

BBE/Pias<br />

Cette compilation double CD conviendra<br />

à tout amateur de reggae d’anthologie…<br />

et même au novice qui trouvera<br />

ici des perles dignes du “hit”. Que de la<br />

balle ou presque : The Abyssinians,<br />

Aswad, Junior Murvin (avec son tube<br />

“Police & thieves”), John Holt, Dennis<br />

Brown, The Congos… à travers des<br />

incontournables du genre, tantôt roots,<br />

tantôt new-school, en tous les cas<br />

mémorables tel le fameux “Fattie boom<br />

boom” signé Ranking Dread à écouter à<br />

donf… loudness enclenché!<br />

(sortie le 5 février)<br />

• BERTRAND BETSCH<br />

“La chaleur humaine”<br />

Pias Recordings<br />

Dire de Bertrand Betsch qu’il est un<br />

artiste singulier, ça ne mange pas de<br />

pain et c’est avant tout une belle évidence.<br />

Voici son quatrième album après<br />

un approximatif succès (“Pas de bras,<br />

pas de chocolat”) en 2004. Une collection<br />

de chansons taillées dans le tissu de<br />

la chair humaine, de manière minutieuse,<br />

précieuse et précise. Dépouillée oui,<br />

au profit des maux qui nous bousculent,<br />

comme ce “J’aime bien (1)” beau et<br />

“souchonesque”. Et “Ce ventre-là”, ode<br />

à l’amour et à sa forme, d’où transpire<br />

une vraie chaleur humaine. Et puis, il y a<br />

l’instrumentation, sublime, limite majestueuse…<br />

putain que c’est beau chez<br />

Bertrand Betsch.<br />

(sortie le 12 février)<br />

• STEVE & HEATHER<br />

“Made in Nashville”<br />

Autoproduit/Mosaic Music<br />

Les amateurs de country-rockrhythm’n’blues<br />

(y’en a plein en territoire<br />

toulousain) apprécieront cette<br />

galette préparée avec amour par un<br />

duo franco-américain — un gars et une<br />

fille — très inspiré par les sonorités<br />

d’outre-Atlantique. C’est classe, bien<br />

foutu, mais à destination des aficionados<br />

seulement ; ceux-là mêmes qui<br />

seront secoués à l’écoute de la version<br />

très “cow-boy” du “Bonnie & Clyde”<br />

de Gainsbourg, titre phare de cet<br />

album autoproduit enregistré à Nashville.<br />

(dans les bacs)<br />

• RAS MICHAEL JUNIOR<br />

“Medicine Man”<br />

Inna de Yard/Pias<br />

Est-ce encore du reggae ce que nous<br />

donne à entendre le fils du légendaire<br />

Ras Michael ? En tous les cas, c’est du<br />

pur “roots”, sans fioritures ni effets<br />

clinquants. Léger comme des effluves<br />

magiques et parfumées… à des continents<br />

de la planète business… entre<br />

folk et blues… sous le soleil de<br />

l’Afrique et de la Jamaïque.<br />

(sortie le 5 février)<br />

• JAY-JAY JOHANSON<br />

“The long term physical<br />

effects are not yet known”<br />

Labels/Virgin<br />

Dites-le aux filles, Jay-Jay est de retour.<br />

Toujours aussi propre sur lui, impeccable,<br />

comme il y a dix ans. Il n’a pas<br />

pris un pèt’ de bide et a conservé<br />

toute sa poésie et son émotion.<br />

L’écoute de ce sixième opus efface les<br />

quelques incartades douteuses qu’on<br />

lui connaît (des erreurs de jeunesse<br />

certainement). C’est avec la même<br />

équipe que celle de “Whiskey”, son<br />

premier opus, qu’il réalise cet écrin<br />

jazzy-pop qui recèle quelques piécettes…<br />

et toujours cette voix émouvante<br />

et singulière. À redécouvrir!<br />

(dans les bacs)<br />

• BUBBLIES<br />

“Bubblegum explosion”<br />

Combustible/Mosaic Music<br />

Après avoir créé le buzz à la fin de<br />

l’année dernière avec un album disponible<br />

uniquement sur une clé USB —<br />

un bien bel objet qui leur a ouvert les<br />

portes de nombreux médias régionaux<br />

et nationaux —, les Toulousains de<br />

Bubblies (bien connus de nos fidèles<br />

lecteurs) reviennent à un format un<br />

peu plus démocratique en rééditant<br />

l’œuvre en CD. Fidèles à eux-mêmes,<br />

les membres du désormais trio donnent<br />

à entendre une pop délicieusement<br />

sucrée, goûteuse, généreuse…<br />

que l’on mastique et remastique avec<br />

plaisir tout au long de la journée, car il<br />

y a l’effet “tube” en retour de bouche,<br />

comme avec ce “La mouche” qui sent<br />

le “hit” à plein nez.<br />

(dans les bacs/en concert le jeudi 8 février<br />

à lasalle Eurythmie de Montauban, avec<br />

Katerine ey Champion)<br />

• HOEPFFNER<br />

“La suffocation du monde”<br />

Travelling Music/Musicast<br />

Voyages de maux. Voyages de mots.<br />

Un essor primaire. Hoepffner a échoué<br />

sur l’île de la musique il y a environ un<br />

an et demi. Dans “La suffocation du<br />

monde” s’affiche un regard grave,<br />

bleuet sur les impertinences, mais aussi<br />

sur les souvenirs devinés. Cette perle,<br />

si inattendue désempare, désarme,<br />

méduse, étourdit… envoie tout valser<br />

dans un délicieux vertige… Alors… on<br />

s’assied, histoire de reprendre ses<br />

esprits, dans l'océan agité et abrupt de<br />

Dominique A. On contemple avec stupeur<br />

les bras de mer de Thiersen qui<br />

n’aspirent qu’à effleurer le rêve en<br />

écorchant la réalité ; pour ensuite, à<br />

nouveau goûter aux saveurs primaires<br />

d’Hoepffner. La confusion est telle<br />

qu’on se plaît à la cultiver. Le funambule<br />

triomphe là où on le croit chuter.<br />

On retient sans cesse sa respiration.<br />

L’artiste tangue sur des œufs sans provoquer<br />

la casse ce qui fait son talent, la<br />

beauté de ses textes, et cette suffocation.<br />

(dans les bacs)<br />

• LOS CHICROS<br />

“Sour sick soul”<br />

North Pole Recording/Mélodie<br />

Attention à la hype de début d’année.<br />

Plus encore que la première gastro, ce<br />

premier album de Los Chicros risque<br />

de laisser quelques traces dans le fond<br />

de cerveau de l’auditeur. Ce quintet<br />

parisien, fauché par la mélodie au jeune<br />

âge de la rockitude, a mis du noir dans<br />

ses nouvelles compositions (on lui<br />

connaissait un mini-album plutôt différent).<br />

Produit par Yann Arnaud (Air,<br />

Syd Matters, Phœnix…), l’œuvre se<br />

devait de revêtir la tenue empirique<br />

qui lui sied à ravir. Et du coup, la hype<br />

devient à portée de toutes les oreilles.<br />

(sortie le 24 février)<br />

> La sélection de disques d'<strong>Intramuros</strong><br />

La sélection mensuelle des disques préférés des chroniqueurs d’<strong>Intramuros</strong> n’a qu’un seul but : vous faire<br />

partager nos coups de cœur et vous donner quelques pistes afin de partager de bons moments en famille ou entre<br />

amis. En tout cas, ça fait même pas mal aux oreilles. Bonnes écoutes.<br />

Une sélection d’Éric Roméra, Michel Castro, Jean-Philippe Birac, Nicolas Daumont et Marina Pech<br />

• MIRO<br />

“Le vainqueur jaloux”<br />

Chromatic Production<br />

À brûle pourpoint. Miro ne manque pas<br />

de corde à son arc et a su l’espérer.<br />

Miro est jaloux, Miro est vainqueur et la<br />

flèche mélo transperce de par sa voix,<br />

claire, envoûtante, sous-titrée d’oxymores<br />

jaugés sur les complémentarités.<br />

Une flèche enduite d’un dard capable<br />

d’ensorceler sur le tard… “Les effets<br />

contraires” éveillent les souvenirs<br />

métissés d’un Hollandais Italien. Les<br />

mots foudroient un paysage cru, vif<br />

sous un spleen speedé… et de cette<br />

malice enivrée jaillissent alors les rêves<br />

et désirs feutrés, les aveux éclaboussant,<br />

sans superflu, sans mensonge dont<br />

un premier jet s’image sur le support<br />

CD de l’album et le second au travers<br />

de la Toile de Miro, via www.miromaispasourd.com.<br />

Après “La voix du vaurien”<br />

et “En plein vol”, cette galette<br />

dévoile une bluffante voltige. Une rare<br />

humanité. Le fruit se révèle mûr, acidulé,<br />

croquant. Jaloux ? Oui! Mais Vainqueur!<br />

(sur la toile)<br />

• ALEX GOPHER<br />

“Alex Gopher”<br />

Idol/V2<br />

Quand l’un des producteurs-remixeurs<br />

principaux de la vague “French touch”<br />

du siècle dernier se met à la pop music,<br />

cela donne cet album éponyme majestueux<br />

réalisé par Étienne de Crécy<br />

(“Superdiscount”) où se mêlent allègrement<br />

new-wave, rock et brit-pop…<br />

l’efficace single (“Brain leech”), très<br />

New Order, en est la parfaite illustration.<br />

Ça n’invente pas le fil à couper le<br />

beurre, mais c’est tout de même sacrément<br />

efficace. De plus, Alex Gopher<br />

c’est mis au chant, et là aussi le bougre<br />

réussit son coup. Si, si, soyez curieux!<br />

(sortie le 26 février)<br />

• TCHAD UNPOE<br />

“EMusique de France”<br />

Autoproduit<br />

Le nouveau projet de ce rappeur toulousain<br />

est plutôt atypique : mettre à<br />

l’honneur les grands auteurs de la chanson<br />

française, sans aucune modification<br />

des paroles, façon peura. Ainsi, nous<br />

retrouvons des textes signés Brassens,<br />

Nougaro, Renaud, Vian, Ferrat,<br />

Coluche, Brel… sur des rythmiques rap<br />

première pression à chaud. Côté flow,<br />

ce sont Uneasy et Llansa qui s’y collent.<br />

Le résultat, bien que curieux dans son<br />

“hip-hopittude”, reste de très bonne<br />

qualité. Bravo!<br />

(à télécharger légalement sur www.tchadunpoe.net)<br />

• EIFFEL<br />

“Tandoori”<br />

Labels/Virgin<br />

Voilà trois ans que l’on attendait le nouvel<br />

album d’Eiffel, impatients de retrouver<br />

ce rock qui nous manque depuis<br />

quelque temps. C’est chose faite avec<br />

ce “Tandoori” et de quelle manière.<br />

Contrairement à son habitude, c’est en<br />

studio et en Belgique que Romain<br />

Humeau et sa bande ont choisi d’enregistrer<br />

(avec Michel Derickk, ingénieur<br />

du son de Deus) toujours en quête de<br />

nouveauté et de perfection musicale.<br />

Une fois les treize titres de l’album<br />

dévorés, c’est une nouvelle fois la<br />

claque musicale qui l’emporte. Après<br />

une première ballade en anglais comme<br />

pour rappeler d’où vient la source, Eiffel<br />

enchaîne les titres. Morceaux courts et<br />

efficaces, voix bien mise en avant, guitares<br />

acérées, batterie qui tape fort,<br />

tous les ingrédients du bon album sont<br />

là et l’alchimie frôle la perfection. On se<br />

délecte de cette intro guitares saturées/batterie<br />

qui explose derrière sur<br />

“Paris-minuit” où le texte est hurlé, ou<br />

bien encore sur le coup de gueule enragé<br />

dans tous les sens de “Bigger than<br />

the biggest”, on déguste les ballades<br />

comme “Dispersés” ou “Belle de jour”<br />

conduites cette fois par les guitares<br />

électriques. Entre rock et ballades, Eiffel<br />

jongle habilement et nous transporte<br />

dans son univers au son rugueux, aux<br />

textes justes plein de (bon) sens… Il est<br />

certainement trop tôt pour certains de<br />

parler de l’album rock de l’année, mais<br />

une chose est sûre, cet opus est excellentissime<br />

et mérite tous les égards.<br />

Tout simplement indispensable.<br />

(dans les bacs)<br />

• DIONYSOS<br />

“Monster in live”<br />

Barclay/Universal<br />

Coup double pour Dionysos avec la<br />

sortie simultanée d’un DVD et d’un CD<br />

enregistrés en public baptisés “Monster<br />

in live”… désormais chez Barclay. Un<br />

live de plus mais quel live puisqu’enregistré<br />

en compagnie de l’orchestre symphonique<br />

de Belfort ; et là, ça ne rigole<br />

pas côté cordes et cuivres. Le DVD<br />

nous permet, lui, de plonger un peu<br />

mieux dans ce concert, de revivre la<br />

finale de la Coupe du Monde sur “La<br />

métamorphose de mister chat” où<br />

Mathias part dans ses fameux délires<br />

qu’on adore ; de profiter aussi de<br />

petites perles tel ce duo loufoque avec<br />

Cali… de revivre un concert brut de<br />

décoffrage à l’Olympia ou bien encore<br />

de découvrir clips et participation<br />

télé… Deux pièces indispensables, tant<br />

pour les oreilles que pour les yeux pour<br />

se rendre compte à nouveau combien<br />

ce groupe est généreux et inventif, de<br />

voir la lumière qui brille dans les yeux<br />

de Babeth ou dans ceux de Mathias<br />

lorsqu’il s’apprête à slamer au milieu<br />

d’un public déchaîné… Que dire de<br />

plus… buy now!<br />

(dans les bacs)<br />

• TINARIWEN<br />

“Aman iman”<br />

AZ/Emma/Universal<br />

Né dans le désert du Sahara lors des<br />

conflits qui ont opposé jusqu’en 1992<br />

tribus touarègues et pouvoir malien, le<br />

groupe Tinariwen incarne la révolte<br />

touarègue, appelant à l’éveil politique<br />

des consciences, abordant les problèmes<br />

de l’exil, la nostalgie du désert,<br />

chantant l’äsouf, ce sentiment de solitude<br />

physique et moral qui irrigue tout ce<br />

“spleen” des dunes. Une poésie née<br />

dans la guerre, militante et si proche du<br />

blues. Le blues que les membres de<br />

Tinawiren ont découvert au hasard de<br />

rencontres. Ils incorporent alors à leur<br />

musique les guitares électriques et<br />

l’esprit du Delta qu’ils font cohabiter<br />

avec les mélodies et les rythmes épurés<br />

du Désert. Il en résulte une espèce de<br />

plainte revigorante, que l’on peut<br />

retrouver sur ce nouvel album, entre<br />

transe gnawa et mélopée hypnotique,<br />

musique explosive, riffs de guitares secs<br />

et tranchants, voix ensorcelantes, qui<br />

nous parlent de paysages sereins et<br />

désertiques, de la fin d’un mode de vie<br />

ancestral aujourd’hui défunt, de futur<br />

encore incertain. Musique traditionnelle<br />

passée au filtre de l’électricité, les compositions<br />

des Tinariwen sont l’expression<br />

d’un peuple éparpillé dans un exil<br />

sans fin, en train tout doucement de<br />

mourir dans l’indifférence générale. Elles<br />

n’en sont que plus universelles.<br />

(dans les bacs)<br />

• MINIMAL ORCHESTRA<br />

“M O”<br />

Ozore Age/Pias<br />

Et voici le premier album (très attendu)<br />

de Minimal Orchestra. Après quelques<br />

essais diffusés sous le manteau, une<br />

tapée de concerts tendus et gonflés à<br />

l’adrénaline, ce désormais trio toulousain<br />

se lance dans le grand bain. “M O”,<br />

c’est douze titres énergiques sous<br />

influence drum’n’bass, électro et jazz.<br />

Un cocktail très maîtrisé qui vaut autant<br />

pour le punch d’une jungle jouée live<br />

par un batteur explosif que pour les<br />

sons synthétiques de claviers en<br />

recherche perpétuelle. Si les influences<br />

“progressive” façon Soft Machine,<br />

National Health ou fusion tendance<br />

Weather Report sont manifestes, surtout<br />

lorsque les claviers partent en chevauchées<br />

étourdissantes, les musiciens<br />

de Minimal Orchestra concassent et triturent<br />

ces références, tripotant fiévreusement<br />

du bouton pour sampler un<br />

bout de dialogues, varier les ambiances,<br />

jouer avec les sonorités et “funkyser”<br />

leurs compositions par la grâce d’une<br />

basse redoutable. Au final, l’on obtient<br />

un électro-jazz très ambiant qui gagne<br />

en sophistication, en élaboration collective<br />

mais perd en studio l’énergie brute<br />

qu’on leur connaît sur scène.<br />

(dans les bacs)<br />

• NADJ<br />

“Là”<br />

On Music/Warner<br />

Elle aime les grosses guitares, la langue<br />

française… Elle ne s’embarrasse pas de<br />

fioritures et de décorums. Voilà Nadj,<br />

une nana brute de décoffrage, à la rage<br />

limite retenue, sans concession, franche<br />

de la courroie de guitare… Nadj nous<br />

propose un premier album de rock à la<br />

française, truffé de bombes textuelles,<br />

enregistré dans les murs du fameux studio<br />

Black Box d’Angers. Un Disque qui<br />

décoiffe et bouscule… si ce ne sont pas<br />

là deux des vertus du wok’n’woll!<br />

(dans les bacs)


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 13<br />

ABCD… GAY<br />

Mort en 1995, Jean-Luc Lagarce était dramaturge,<br />

metteur en scène, et accessoirement<br />

homosexuel. À une époque où les homos<br />

souhaitant fonder une famille devaient se réfugier<br />

dans la clandestinité, ou au mieux dans la plus grande<br />

discrétion, il a construit une œuvre prolixe traversée<br />

notamment par les questions familiales. De famille, il<br />

est surtout question dans “Les règles du savoir-vivre<br />

dans la société moderne”, pièce pour une comédienne<br />

que Francis Azéma a mis en scène à l’occasion<br />

d’un vaste hommage rendu à l’auteur par le Théâtre<br />

du Pavé au printemps 2005. Alors que les gays attendent<br />

qu’on leur accorde le droit au mariage, on<br />

pourra réentendre ces jours-ci au Théâtre du Pontneuf<br />

ce récit exhaustif et minutieux des convenances<br />

en matière de cérémonie de baptême, fiançailles,<br />

mariage et enterrement. Des bonnes manières héritées<br />

d’un autre âge qui auraient pu porter un autre<br />

titre : “Les règles de l’hypocrisie dans la société<br />

bourgeoise”. Où Corinne Mariotto débite gaiement<br />

un interminable déroulé de recommandations à<br />

suivre dans chacun des grands événements qui marquent<br />

la vie d’un couple hétérosexuel et bourgeois,<br />

avec l’air inspiré d’une Nadine de Rothschild qui aurait<br />

oublié de changer de millénaire. Tout cela pourrait<br />

être rébarbatif si ce monologue n’était truffé de<br />

réflexions cinglantes relevant le ridicule de certaines<br />

situations. Quant aux apartés macabres, ils pullulent<br />

et finissent par contaminer ces solennités désuètes.<br />

Ainsi, à propos des noces d’or : « On prend garde à<br />

ne pas transformer ce jour de fête en jour de<br />

deuil ».<br />

La mort est une des obsessions du dramaturge.<br />

Bien avant la révélation de sa séropositivité, il<br />

écrivait dans son “Journal” comment il se complaisait<br />

« dans l’idée ô combien satisfaisante » qu’il allait<br />

« mourir lentement d’une maladie terrible ».<br />

Deux autres spectacles à l’affiche en témoignent justement,<br />

tout en confirmant l’omniprésence de ses<br />

textes sur les scènes françaises. Sébastien Bournac a<br />

créé “Music-hall” la saison dernière, au théâtre de<br />

Cahors. Elle s’inscrit dans une longue liste d’autres<br />

CHRONIQUES/13<br />

> M comme mourir, ou les<br />

démons de Jean-Luc Lagarce<br />

Il aurait eu 50 ans le 14 février de ce mois, et pourrait<br />

bien être l’auteur contemporain le plus joué en<br />

France. Alors que “l’Année Lagarce” (1) vient de<br />

débuter, trois de ses pièces sont à l’affiche d’ici la<br />

fin de cette saison à Toulouse.<br />

“Music-hall”<br />

pièces signées Lagarce qui explorent l’univers du<br />

théâtre à travers la vie d’une troupe : on y suit les<br />

désillusions d’une chanteuse de cabaret affublée de<br />

deux boys. Sébastien Bournac revient aujourd’hui sur<br />

ce travail pour en proposer une nouvelle version au<br />

Théâtre Sorano. Conscient que « quelque chose [lui]<br />

avait échappé », le metteur en scène a redécouvert<br />

un texte qui ne se contente pas de visiter « l’envers<br />

désenchanté » du décor, quand strass et paillettes<br />

sont remisés au placard. « “Music-hall” est une<br />

œuvre profondément crépusculaire, écrit-il (…) Ce<br />

que met en scène Lagarce, c’est cette vie d’après les<br />

rêves et les espoirs, et peut-être au-delà de la vie<br />

même. Le théâtre est peuplé de fantômes, de morts<br />

vivants qui surgissent du néant pour nous interpeller<br />

(…) Il pensait avoir écrit une pièce drôle. Nous irons<br />

chercher ce rire-là dans l’abîme. Le rire anxieux,<br />

désespéré et vif d’une grotesque comédie ». Au printemps,<br />

on verra au Théâtre Garonne sa dernière<br />

pièce, réinventée par la Compagnie des Possédés :<br />

“Le pays lointain”. Où, pour préparer les siens à sa<br />

mort prochaine, après une longue absence, un<br />

homme malade revient sur les terres familiales se<br />

confronter à un passé douloureux. En attendant, on<br />

pourra se plonger dans l’enquête biographique de<br />

Jean-Pierre Thibaudat (2) à paraître ce mois-ci aux<br />

éditions Les Solitaires Intempestifs, et dans ses écrits<br />

disponibles chez le même éditeur.<br />

> Jérôme Gac<br />

• “Les règles du savoir-vivre dans la société moderne”,<br />

jusqu’au 10 février, 21h00, du mardi au samedi, au<br />

Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

• “Music-hall”, du 6 au 10 février (du mardi au jeudi à<br />

20h00, vendredi et samedi à 21h00), au Théâtre Sorano<br />

(35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16)<br />

• “Le pays lointain”, du 19 au 27 avril (du lundi au jeudi<br />

à 20h00, vendredi et samedi à 20h30), au Théâtre Garonne<br />

(1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 56 56)<br />

(1) Infos sur www.lagarce.net<br />

(2) “Le Roman de Jean-Luc Lagarce”, Jean-Pierre Thibaudat,<br />

Les Solitaires Intempestifs, 384 pages, 24 euros


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 14<br />

14/EFFETS & GESTES<br />

> ACTU<br />

• JAZZ EXTRA-MUROS. Dans le cadre de la<br />

programmation hors festival de “Jazz in Marciac”, les<br />

amateurs pourront découvrir l’univers multicolore du<br />

prodigieux pianiste Kenny Werner, le samedi 3 mars,<br />

21h00, à la salle des fêtes de Marciac (32). Renseignements<br />

et réservations au 05 62 09 31 98.<br />

• BALMAVENTURE. La manifestation “Imaginaire<br />

et peuples féeriques à Balma” aura lieu du 5 au 17<br />

février. Pour l’occasion, la ville de Balma passe les frontières<br />

du monde réel à travers des histoires étranges,<br />

des légendes mystérieuses… où se côtoient démons<br />

et dragons, ogres et géants, lutins et farfadets. À sa<br />

manière, Balma va pénétrer l’univers de l’imaginaire, en<br />

donnant à cette semaine un caractère à la fois ludique<br />

et récréatif pour tous les publics adultes, enfants et<br />

adolescents. Au programme : spectacles tout publics et<br />

enfants, contes, théâtre, cinéma, atelier, lectures, exposition,<br />

présentation d’ouvrages. Renseignements : 05 61<br />

24 92 74.<br />

•Ô TOULOUSE. L’association Tourisme de Ville à<br />

Toulouse organise une manifestation baptisée<br />

“Février… mois de la Violette… mois des Amoureux”<br />

qui se déroulera comme son nom l’indique durant le<br />

mois de février, à bord de la péniche Maison de la Violette/site<br />

touristique à quai (2, boulevard Bonrepos sur<br />

la Canal du Midi).<br />

• CHACUN CHERCHE SON CHIEN. L’association<br />

Les Toulousains organise la soixante-cinquième<br />

exposition canine internationale le dimanche 25 février<br />

au Parc des Expositions de Toulouse. Cette exposition<br />

accueille chaque année plus de 2 500 chiens de nos<br />

régions et 48 juges internationaux. La date limite d’inscription<br />

est fixée au lundi 5 février. Renseignements au<br />

05 61 20 31 44.<br />

• HIP-HOP. La cinquième édition du festival international<br />

de hip-hop “Cap’dance” aura lieu du 23 février<br />

au 17 mars à Toulouse et dans onze autres communes<br />

de la région dont Muret, Castres, Lavelanet, Balma…<br />

Au programme : slam, danse, musique et graff à travers<br />

84 représentations et 219 artistes parmi lesquels Ab’Al<br />

Malik, Rocé et de nombreuses compagnies. Renseignements<br />

et programmation au 05 61 78 52 02.<br />

• CAJON. L’association Terres Nomades, en partenariat<br />

avec l’Espace Saint-Cyprien, organise un stage de<br />

cajon (percussion flamenca), à destination des adultes,<br />

les 24 et 25 février prochain. Sont prévus : étude et<br />

pratique des rythmes flamenco, applications modernes,<br />

salle Giacomo au Bazacle. Plus de renseignements au<br />

05 61 52 21 39.<br />

• UN DIMANCHE PAS COMME LES<br />

AUTRES. Le “Boudoir” et “Tous en jeu” nous préparent<br />

de belles journées chaque premier dimanche du<br />

mois, de 15h00 à 18h00 au 21, rue de l’Étoile à Toulouse.<br />

Au menu : jeux et dégustation de recettes maisons<br />

(bluff, thé à la menthe, jeux tactiles, tarte à la banane et<br />

chocolat, jeux de rapidité, tarte au jambon de pays et<br />

noix, jeux de communication…) dans une ambiance<br />

conviviale et chaleureuse dans deux salles accueillantes<br />

dont une non-fumeur. C’est gratos et amical. Plus de<br />

plus au 05 61 63 93 11.<br />

• ÇA VA JAZZER… À SAINT-LYS. La huitième<br />

édition de “Ça Jazze à Saint-Lys” se déroulera les 2,<br />

3 et 4 février, non loin de la Ville rose (15 mn au sudouest<br />

de Toulouse). Il s’agit là pour les amateurs de<br />

swing et de jazz du rendez-vous de l’hiver. Leur sont<br />

proposés un répertoire de jazz des années 20 à 1950 à<br />

ne pas rater. À l’affiche : Irakli et les Louis Ambassadors,<br />

Claude Tissendier Tentet et ses Hampton Vibrations,<br />

Toubib Jazz band vs Jacques Gauthé, Les Haricots<br />

Rouges, Gospel Fraise Family. Réservations au 05 61 91<br />

67 80 ou 05 62 14 71 71.<br />

• LECTURE. Dans le cadre de la troisième édition du<br />

“Marathon des mots”, qui se déroulera du 13 au 17 juin<br />

prochain à Toulouse, un concours de lecture est organisé<br />

avec pour thématique “Hommage à Londres”, cette<br />

dernière étant la capitale littéraire invitée par le festival<br />

cette année. Ce concours s’adresse à l’ensemble des<br />

élèves des écoles primaires, des collèges et des lycées,<br />

ainsi qu’aux étudiants de la région Midi-Pyrénées. Son<br />

principe est de proposer aux élèves et aux étudiants de<br />

venir, présenter, sous forme de lecture, des textes<br />

d’auteurs anglais ou d’auteurs ayant écrit sur la ville de<br />

Londres… Des fiches d’inscriptions peuvent être téléchargées<br />

sur le site www.lemarathondesmots.com, elles<br />

doivent être retournées au plus tard le 25 mars.<br />

• NOUVEL AN ASIATIQUE. La place de<br />

l’Estrapade (quartier Saint-Cyprien à Toulouse) se<br />

pare aux couleurs, aux parfums et aux sons de l’Asie<br />

le samedi 17 février de 14h00 à 17h00. Tous les commerçants<br />

de la place nous invitent afin de fêter<br />

ensemble le passage à la nouvelle année consacrée au<br />

cochon de feu. Des animations sont prévues tout<br />

l’après-midi afin de mieux faire connaître la culture du<br />

Soleil Levant, ou simplement la découvrir. Au prgramme<br />

: danse du Dragon, cérémonie du thé… Renseignements<br />

au 05 61 59 63 58.<br />

FESTIVAL CALIENTE<br />

> “Cuba Hoy!” 2007<br />

Malgré un nom qui fait référence à la patrie du son, de la trova, du Che et du<br />

cigare, le festival “Cuba Hoy!” est devenu, en neuf éditions, un rendez-vous<br />

pluridisciplinaire plongeant chaque hiver un peu plus au cœur des cultures latines.<br />

L’objectif de cette manifestation « est de faire découvrir la culture<br />

cubaine et latino américaine » raconte Gisèle Limone qui est, avec<br />

Christine Weber et Virginie Plasman, responsable de la programmation<br />

de ce festival. « “Cuba Hoy!”, c’est une autre manière de faire découvrir<br />

ces cultures en allant au-delà du versant musical. » Et de fait, ce festival<br />

fait la part belle au<br />

théâtre, aux livres, aux<br />

arts plastiques, aux débats,<br />

aux rencontres<br />

mais aussi organise<br />

stages (danses et pas<br />

seulement la salsa, capoiera,<br />

percussions,<br />

chants, arts plastiques…)<br />

et animations,<br />

le tout composant une<br />

vision panoramique de<br />

ces cultures. Cette<br />

dixième édition, préparée<br />

par l’association Yemaya<br />

avec le soutien de<br />

la ville de Tournefeuille,<br />

en est une nouvelle preuve. De nombreux artistes viendront, à l’invitation<br />

POÉSIE POP<br />

> Sean Lennon<br />

Après “Into the sun”, premier album<br />

acclamé par la critique en 1998, Sean<br />

Lennon, qu’il est inutile de présenter,<br />

nous revient avec “Friendly fire”<br />

son nouvel opus.<br />

Partageant le même nombre incroyable d’influences musicales que<br />

l’album précédent, ces nouvelles compositions délaissent en revanche<br />

le format libre pour des structures de chansons plus traditionnelles<br />

avec des thèmes rassembleurs. Les années entre ces deux albums ont été pas-<br />

sées à collaborer avec de nombreux artistes, de sa mère, Yoko Ono, à Deltron<br />

3030, en passant par Handsome Boy Modeling School, Vincent Gallo,<br />

Thurston Moore (Sonic Youth) ou encore Ryan Adams. Mais elles lui ont<br />

aussi permis de laisser “Friendly fire” évoluer naturellement, à son propre<br />

rythme, pour arriver à maturité. « Il y a eu une longue période après le premier<br />

album où je faisais des choses mais plus discrètement. “Friendly fire” est<br />

une expérience pour voir ce que ça donnerait de refaire de la musique de manière<br />

plus publique à nouveau. » La démarche artistique de Sean Lennon va<br />

plus loin, puisqu’il a produit en parallèle un court-métrage pour chaque titre<br />

du disque. Il nous invite et nous transporte dans un univers féerique, extraordinaire<br />

et décalé, où est dépeinte toute une palette des sentiments humains,<br />

au gré des apparitions des différents personnages. De l’amour à la haine, de la<br />

jalousie à l’orgueil, Sean Lennon nous captive et nous capture. Les personnages<br />

que l’on découvre au fil des chansons nous habitent et nous laissent rêveurs,<br />

songeurs.<br />

• Vendredi 23 février, 21h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique<br />

du Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9). Renseignements au 05 62 73 44 77<br />

des programmatrices de ce festival hivernal, montrer quelques exemples du<br />

bouillonnement et du métissage culturel engendrés par l’Amérique Latine.<br />

La nouveauté cette année, c’est la création d’un nouvel espace culturel<br />

— Le Port de Rencontres — qui prendra cette année les couleurs<br />

de la Boca, le quartier qui jouxte le port de Buenos Aires,<br />

quartier mal famé qui vit la naissance du tango. Installé au gymnase du<br />

Château à Tournefeuille, ce Port de Rencontres proposera expositions,<br />

espace vidéo, apéros concerts, livres… Ailleurs dans la ville, on pourra<br />

également écouter de la musique : DJ Latif pour une after caliente (vendredi<br />

2 février, 23h00, au foyer Roger Panouse), Calle Reina, formation de<br />

salsa trépidante (samedi 3 février, 21h30, au foyer Roger Panouse), La<br />

messe de San Ignacio de Domenico Zipoli (dimanche 4 février, 10h30, église<br />

de Tournefeuille), Cabana Son, groupe naviguant entre chanson, musiques<br />

cubaines, tango, reggae et ska avec un parti pris plutôt festif (dimanche<br />

4 février, 20h00, au gymnase du Château). Également au programme<br />

de cette dixième édition, plusieurs spectacles pour enfants, spectacles<br />

de danse, pièces de théâtre.<br />

> Jean-Philippe Birac<br />

• Du 1 er au 4 février à Tournefeuille. Plus de renseignements au 05 61 11 28<br />

29 ou au 05 62 13 21 52<br />

CHANT & CHARME<br />

> Vincent Delerm<br />

Sur scène, les bons mots du trentenaire<br />

s’allient à un sens inné de la comédie<br />

humaine. Un orage tranquille où<br />

spectateurs et chanteur partagent une<br />

réelle émotion.<br />

Y’a d’la joie désormais chez Vincent Delerm, oui, d’la joie, ce<br />

vague sentiment de tristesse retourné comme un ciel gris crevé<br />

par l’été. Y’a d’la joie après deux albums teintés de nostalgie<br />

trentenaire, ce vague à l’âme pouvant même pousser Delerm à des<br />

excès d’humeur allègres. Même si sur ces “Piqûres d’araignées”, nouvel<br />

opus plein comme une boite à bijoux, il est davantage question du<br />

temps qui passe : treize titres, 42:56 minutes enregistrées en Suède et<br />

qui naviguent allègrement, faussement léger, entre nostalgie blessante,<br />

conversations manquées, et ironie grinçante. Du très bon Delerm, calmement<br />

orageux, se penchant parfois sur le micro en tant que commentateur<br />

social à l’acuité aiguë. Parlons live maintenant. Après des années<br />

de salles sold out avec un spectacle piano voix, il tourne<br />

aujourd’hui avec un groupe mais préserve l’atmosphère cabaret qu’il affectionne<br />

tant. Violoncelle, violon, trompette, basse, batterie, et pourtant,<br />

tout cela respire l’artisanat super 8, entre rock, pop anglaise et<br />

école française. Un style bien à lui, sans auto caricature, frais et fripé à<br />

la fois.<br />

> Jean Szurewsky<br />

•Lundi 5 et mardi 6 février, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac,<br />

05 61 71 75 15)


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 15<br />

SWING MANOUCHE<br />

> Swing 39<br />

Plongeant ses racines autant dans le swing des années 30 que dans la tradition tsigane,<br />

le jazz manouche, aux sonorités si particulières, fut porté à ses débuts par<br />

Django Reinhardt. Depuis les Romane, Ferré, Angelo Debarre, Tchavolo Schmitt,<br />

Latcho Drom… se sont chargés de faire vivre ce répertoire.<br />

C’est aussi le cas de Swing 39, une formation<br />

de cordes formée il y a<br />

quatre ans par le guitariste Mickael<br />

Sourd et le contrebassiste Steeve Denoy et<br />

qui tire son nom du titre d’un morceau signé<br />

Reinhardt/Grappelli. On retrouve dans Swing<br />

39 toute la fougue, l’impétuosité et la virtuosi-<br />

VOIX & KORA<br />

> Mory Kanté<br />

Mory Kanté, qui est l’un des plus<br />

grands ambassadeurs de la musique<br />

africaine, revient à la source de son<br />

inspiration, l’art des griots mandingues,<br />

accompagné de dix musiciens<br />

africains.<br />

Une tradition multiséculaire qui lui permet de créer une<br />

riche palette d’harmonies et un style très personnel.<br />

Mory Kanté nous plonge dans un univers irradié par la<br />

chaleur des instruments et des rythmes traditionnels, caressé par<br />

les influences des musiques<br />

actuelles. Le répertoire<br />

composé de chansons inédites<br />

tirées de son dernier<br />

album “Sabou”, nous emmène<br />

à la découverte de la musique<br />

et de la poésie d’une<br />

partie de l’Afrique de<br />

l’Ouest portée par des instruments<br />

comme le balafon,<br />

la kora, le djembé, la flûte.<br />

Accompagné sur scène par<br />

de talentueuses choristes et<br />

entouré d’une assemblée de virtuoses africains, la voix de Mory<br />

Kanté vibre aux sons de sa kora, émeut le public par sa grâce et<br />

sa générosité. Mory Kanté reste le musicien qui a popularisé dans<br />

le monde la kora, la harpe-luth à vingt et une cordes, qu’il fait vibrer<br />

en griot rock.<br />

• Mercredi 28 février, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac,<br />

05 61 71 75 15)<br />

★<br />

té de cette musique joyeuse et parfois mélancolique.<br />

À l’origine issue de la scène narbonnaise,<br />

Swing 39 s’est enrichie ensuite de la<br />

présence de Thierry Di Filippo, guitariste tou-<br />

lousain découvert il y a une douzaine d’années<br />

dans le trio toulousain Gossip, et qui a sévi<br />

également dans Latcho Drom et Axé Swing :<br />

« Quelqu’un que l’on a contacté après avoir<br />

vu son site Internet » raconte Steeve Denoy,<br />

« Nous sommes très marqués par la musique<br />

de Django Reinhardt, par le style qu’il a initié<br />

et modestement nous avons envie avec Swing<br />

39 d’apporter notre pierre à ce style. » Ils enregistrent<br />

en 2004 un premier album “Chat<br />

noir”, tournent beaucoup et commencent à<br />

en préparer un deuxième avec un invité de<br />

poids : l’épatant vibraphoniste Laurent Marc,<br />

musicien incroyable que l’on n’entend pas<br />

assez souvent à mon goût. « L’arrivée d’un vibraphone<br />

dans le groupe a redéfini complètement<br />

notre son. Les côtés percussifs et vibratoires<br />

de cet instrument apportent de la légèreté,<br />

de l’espace et du swing supplémentaire.<br />

» Le deuxième album (“Gypsy vibration”)<br />

de ce trio désormais quartette sort en ce<br />

début de février. Il est disponible sur le site<br />

www.swing39.net et sera au centre du répertoire<br />

joué par Swing 39 sur la scène de la Salle<br />

Bleue dans le cadre de la programmation<br />

“Blue Jazz”. Mélange de quelques standards et<br />

de compositions originales, il fait se télescoper<br />

musiques manouches et latines. Conseillé!<br />

> Jean-Philippe Birac<br />

• Jeudi 8 et vendredi 9 février, 20h30, à la Salle<br />

Bleue/Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon,<br />

05 62 27 60 60)<br />

REGGAE ROOTS<br />

> U Roy & Junior Murvin<br />

Les vrais amateurs de reggae ont déjà réservé<br />

leur place pour cette soirée reggae<br />

roots à placer sous le signe de l’événement.<br />

Les novices découvriront ce soir-là<br />

deux figures majeures de ce registre ensoleillé<br />

et chaleureux qu’est le reggae.<br />

Ewart Beckfort, alias “Daddy” U Roy, est sans doute au reggae et au<br />

rap ce que James Brown est au funk : un précurseur. Lors d’une soirée<br />

à Kingston dans les années 60, il s’empare du micro pour improviser<br />

sur une version instrumentale, ou “riddim” dans le jargon du reggae.<br />

Avec sa façon de tchatcher bien à lui, il vient de transformer le simple commentaire<br />

d’un disque, style lancé auparavant par King Stitt, en un véritable<br />

art. Un nouvel artiste apparaît alors : le toaster, appelé dee-jay dans le reggae<br />

ou MC du côté du rap. Cette nouvelle technique, qui consiste à poser<br />

des paroles sur une version instrumentale, explose en Jamaïque et donne<br />

naissance quinze ans plus tard au rap, crée par des immigrants jamaïcains à<br />

New York.<br />

Originaire de Port Antonio (Jamaïque), Junior Murvin (de son vrai<br />

nom Mervin Smith) se fit connaître sur la scène internationale avec son<br />

méga-tube “Police and Thieves”, sorti en 1977. Ce titre, produit par Lee<br />

Perry de même que l’album éponyme, relate la violence politique et sociale<br />

dont souffre la Jamaïque à l’époque. La chanson apparaît également sur la<br />

bande originale du film “Rockers”. Surtout, les punks de The Clash reprendront<br />

ce titre, parce qu’il entre en résonance avec les problèmes que les<br />

punks anglais rencontrent dans leur propre pays. Fans de reggae, ouverts sur<br />

le monde, curieux de toutes les cultures et solidaires de tous les combats<br />

contre l’injustice, les Clash feront ainsi connaître au monde entier la voix<br />

cristalline exceptionnelle de Junior Murvin et le son du Black Ark Studio.<br />

• Mardi 20 février, 20h30, au Havana Café (2, boulevard des Crêtes, Ramonville,<br />

05 62 88 34 94)<br />

EFFETS & GESTES/15<br />

> ACTU<br />

• OUD. L’association Toulous’Oud propose des cours<br />

de oud (luth arabe), particuliers ou collectifs, ainsi que<br />

d’autres activitées autour de la culture artistique orientale.<br />

http://www.toulousoud.com. Actuellement, cours<br />

de oud en atelier collectif tous les lundis de 19h30 à<br />

21h00 à la Maison des Associations d’Arnaud Bernard<br />

(3, rue Escoussières à Toulouse. Plus de plus au 06 87<br />

48 27 42.<br />

• SOIRÉE DE SOUTIEN. Radio Campus Toulouse,<br />

l’atelier radio Léon Dit de l’hôpital de jour Saint-Léon et<br />

les lycéens de Sainte-Marie de Nevers organisent une<br />

soirée de soutien à un projet de voyage en Argentine Le<br />

jeudi 8 février, 20h30, à Utopia de Toulouse. Celui-ci<br />

permettra aux adolescents du Léon Dit de rencontrer<br />

les gens de la Colifata à Buenos Aires. Au programme :<br />

une soirée-débat, projection de deux films (“Léon Dit,<br />

une expérience originale”/8 min) de Michel Digout, Éric<br />

Estrade et les adolescents de l’atelier vidéo de Saint-<br />

Léon, 2004. Documentaire sur l’atelier Léon Dit, expérience<br />

d’écriture radiophonique menée par Radio Campus<br />

Toulouse au sein de l’hôpital de jour Saint-Léon.<br />

Puis “La Colifata” (52 min) de Chloé Ouvrard et Pierre<br />

Barougier (Argentine/France 2001), documentaire sur la<br />

première radio au monde à retransmettre depuis un<br />

hôpital psychiatrique. Elle joue un rôle unique en aidant<br />

les patients à s’occuper de leur problème et à dissiper<br />

les stéréotypes sur la maladie mentale. Retrouvez<br />

l’interview d’Alfredo Olivera, l’initiateur du projet la<br />

Colifata, le jeudi 8 février, de 17h00 à 18h00, sur Radio<br />

Campus Toulouse 94 Mhz et sur www.radiocampustoulouse.com<br />

• APRÈS JOB. Fermée en 2000, l’usine papetière Job<br />

de Toulouse n’en finit pas de faire parler d’elle depuis.<br />

D’abord lorsque ses salariés luttèrent pour empêcher sa<br />

fermeture, puis au moment de la négociation du plan<br />

social. Enfin lorsque ces anciens salariés, réunis au sein<br />

de l’association Après Job fédérèrent sur le quartier des<br />

7 Deniers un certain nombre d’associations autour d’un<br />

projet visant à faire du bâtiment un lieu d’activités<br />

sociales et culturelles. Sous la pression de ce collectif<br />

d’associations, la mairie de Toulouse a validé ce projet<br />

en y apportant néanmoins quelques modifications. D’ici<br />

deux ans environ, le “Vaisseau Amiral” réhabilité<br />

accueillera la MJC des Amidonniers, les locaux de l’école<br />

de musique Music’Halles, des salles associatives et une<br />

piscine. Le reste des terrains « libérés » par l’arrêt de<br />

l’activité papetière de l’usine Job route de Blagnac étant,<br />

comme tout le monde l’aura bien compris, consacré au<br />

développement d’un projet immobilier de haut standing<br />

avec vue imprenable sur la Garonne.<br />

• LA CHARTE À SICRE. Claude Sicre vient de lancer<br />

l’idée d’une charte censée définir un code de bonne<br />

conduite entre les collectivités locales et les artistes.<br />

Pourquoi une telle charte ? « Il peut par exemple sembler<br />

important que les acteurs culturels soient informés<br />

de ce qui se passe en matière d’attribution de subventions.<br />

Une transparence qui n’est pas toujours effective<br />

actuellement. Mais la charte pourra également se pencher<br />

sur la question de la gestion que certaines collectivités<br />

territoriales exercent sur des festivals, etc. » Un travail<br />

d’élaboration qui prendra du temps puisque dans<br />

l’idée du chanteur de Fabulous Trobadors « il doit se<br />

faire en concertation avec le maximum d’acteurs culturels<br />

possible. » Une habitude pas très toulousaine que le<br />

travail en commun. Bon courage à tous!<br />

• APRÈS JOB (suite). Alors que son action en<br />

faveur de la création d’un lieu d’animation social et culturel<br />

sur une partie des terrains de l’ancienne usine Job<br />

semble couronnée de succès, l’association Après Job,<br />

qui réunit les anciens salariés de cette usine fermée en<br />

2000, est actuellement sous la menace d’une expulsion<br />

du local qui leur a été pourtant octroyé dans le cadre du<br />

plan social. N’acceptant cette décision, Après Job a<br />

organisé une manifestation le 6 janvier dernier et lancé<br />

une souscription pour payer les frais de justice occasionnés<br />

par leur refus d’obtempérer à cette décision de la<br />

mairie de Toulouse : « La mairie n’aime pas les contre<br />

pouvoirs et elle essaye de se débarrasser de nous<br />

comme elle le peut. » Renseignements au 06 15 89 05<br />

67 ou 05 85 70 75 33.<br />

• RETOUR GAGNANT. Fabrice Dang Van Nhan,<br />

cofondateur du groupe Kass Kass dans lequel il était guitariste,<br />

accompagnateur de la chanteuse Nathanaëlle,<br />

ayant également travaillé avec Mamy Wata mais aussi<br />

pour le TNT à l’occasion de la création à Toulouse de la<br />

pièce “Faut pas payer” de Dario Fo, présentera le jeudi<br />

15 février (au Mandala, 23 rue des Amidonniers, à partir<br />

de 21h00) son nouveau répertoire qu’il joue désormais<br />

en quartet où l’on retrouve, entre autres, Pape N’Diaye<br />

(chanteur de Buru) et Philippe Cordelier (percussionniste<br />

de Kass Kass). Un répertoire fortement teinté de<br />

musiques andalouses et africaines. À découvrir! Renseignement<br />

au 05 61 21 10 05.<br />

Retrouvez <strong>Intramuros</strong> sur le web : www.intramuroshebdo.com<br />

Agenda des sorties, bons plans, actu de dernière minute, jeux…<br />


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 16<br />

16/EFFETS & GESTES<br />

> EXPOS<br />

> Trent Parke : “Minutes to midnight” &<br />

“Coming soon”<br />

photographies<br />

Le Château d’Eau présente en avant-première en France le<br />

dernier travail du photographe australien Trent Parke.<br />

Cette exposition marque le mouvement du photographe<br />

vers la couleur alors qu’il était jusque-là connu pour ses<br />

images noir et blanc. Trent Parke, premier photographe<br />

australien devenu membre de l’Agence Magnum, est considéré<br />

comme l’un des plus innovateurs et stimulants de sa<br />

génération.<br />

• Jusqu’au 18 février à la Galerie du Château d’Eau (1, place<br />

Laganne, 05 61 77 09 40)<br />

> Jean-Luc Favéro<br />

dessins, sculptures et panneaux<br />

Jacques Girard présente une exposition des œuvres de<br />

Jean-Luc Favéro du mardi au samedi de 10h30 à 12h00 et<br />

de 14h30 à 19h00, mais également sur rendez-vous.<br />

• Jusqu’au 10 février à la Galerie Girard (20, rue des Blanchers,<br />

05 61 23 35 95)<br />

> “Délits d’objectif” de Simone Villemeur-<br />

Deloume<br />

photographies<br />

Simone Villemeur-Deloume expose ici cinq séries : ‘Tentures<br />

Saint-Michel”, “Suite en bleu”, “Heaumes”, “Compressions”<br />

et “La bibliothèque inversée”, ainsi que des<br />

livres d’artistes présentés dans des emboîtements soignés.<br />

• Du 6 février au 25 mars à la Médiathèque José Cabanis (1,<br />

allée Jacques Chaban-Delmas, 05 62 27 40 00)<br />

> “Pirates et brigands”<br />

bande dessinée<br />

Cette exposition destinée aux enfants a été conçue par<br />

Bodoni. Elle permet, par des textes clairs et illustrés, d’aborder<br />

le monde des pirates : leur réalité historique, les navires,<br />

les armes et l’équipage, le pillage, sans oublier le trésor.<br />

• Jusqu’au 10 février à la Bibliothèque Saint-Exupéry (37, rue du<br />

Lot, 05 62 87 99 68)<br />

> “Rome à l’apogée de sa gloire”<br />

dessin des XVII è et XVIII è siècles des collections<br />

publiques françaises<br />

Cette exposition amène le visiteur à la découverte de<br />

toutes les facettes artistiques de la cité des XVII è et XVIII è<br />

siècles à travers les dessins d’Annibal Carrache, Pierre de<br />

Cortone, le Dominicain, Carlo Maratti, Andrea Sacchi ou<br />

Guido Reni entre autres. Elle permet ainsi de comprendre<br />

le foisonnement extraordinaire que fut l’art du dessin à<br />

Rome à cette époque.<br />

•Jusqu’au 7 février au Musée Paul-Dupuy (13, rue de la<br />

Pléau/rue Ozenne, 05 61 14 65 50)<br />

> “Absolumental”<br />

acquisitions récentes contemporaines<br />

Cette exposition rassemble une trentaine d’œuvres qui<br />

pour la plupart viennent de rejoindre les collections<br />

contemporaines du musée des Abattoirs.<br />

• Jusqu’au 19 février au Musée des Abattoirs (76, allées Charles<br />

de Fitte, 05 62 48 58 00)<br />

> “Tendre enfance/enfants de pub”<br />

affiches<br />

Le Centre de l’Affiche de Toulouse accueille cette exposition<br />

consacrée à l’enfance dans la pub à travers de vieilles<br />

affiches sur le thème “Tendre enfance”.<br />

• Jusqu’à la mi-mars au Centre de l’Affiche (58, allées Charlesde-Fitte,<br />

05 61 59 24 64)<br />

> Marc Le Dizet<br />

peintures et volumes<br />

Marc Le Dizet est un peintre assembleur toulousain qui<br />

donne à voir ses peintures et volumes.<br />

• Jusqu’au 3 février à la galerie atelier Lulu Mirettes (1 bis, rue<br />

Palaprat, 06 83 13 68 50)<br />

> “La fragilité dans le temps. Le verre dans<br />

l’Antiquité”<br />

la terre, le feu, l’air et l’eau…<br />

Plus de 160 objets, issus des collections du Museu<br />

d’Arqueologia de Catalunya et du Museu Nacional<br />

Arqueològic de Tarragona, composent cette exposition :<br />

bijoux, amulettes, petits réceptacles à parfum ou onguent,<br />

plats, vases et autres récipients appartenant à la vaisselle de<br />

table, verre de fenêtre… Éléments d’usage quotidien, ils faisaient<br />

partie des nombreux objets souvent déposés dans<br />

les tombes pour accompagner le défunt dans l’au-delà et<br />

recueillaient parfois ses cendres.<br />

• Jusqu’au 1 er avril au Musée Saint-Raymond (place Saint-Sernin,<br />

05 61 22 31 44)<br />

> Alexandre Trauner “Plante le décor”<br />

gouaches et dessins de décor de cinéma<br />

Considéré comme l’un des plus grands décorateurs de<br />

cinéma au monde, Alexandre Trauner aura, au cours de sa<br />

longue carrière, travaillé avec les plus talentueux réalisateurs<br />

américains et européens. C’est une facette méconnue<br />

de son travail que nous dévoile cette exposition : gouaches<br />

et dessins, complétés par des photographies de plateau,<br />

témoignent avec précision de l’atmosphère à créer dans<br />

chaque film.<br />

• Jusqu’au 10 février à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05<br />

61 71 75 15)<br />

LA CHANCE AUX CHANSONS<br />

> Festival “Détours de chant!” 2007<br />

Jusqu’au 10 février, le désormais incontournable festival “Détours de chant!” revient,<br />

pour la sixième année, régaler les vrais mélomanes à travers une programmation<br />

constituée de valeurs sûres et de découvertes.<br />

Àl’origine de ce festival,<br />

« C’est la<br />

rencontre d’une<br />

salle, la Salle Nougaro, un<br />

des lieux à Toulouse qui<br />

programme de la chanson<br />

toute l’année et d’une<br />

structure associative qui<br />

défend la chanson dans son<br />

sens le plus large et sous<br />

toutes ses formes. » nous<br />

dit Georges Mira membre<br />

de l’association Voix Express<br />

initiatrice de l’événement.<br />

« La chanson, c’est<br />

tout ce qui porte mot sur<br />

musique et donc cela peut<br />

aussi parler anglais et être<br />

Babx<br />

porté par des musiques qui<br />

font boum boum. De cette<br />

rencontre a germé l’idée de ce festival qui reste le seul consacré à la<br />

chanson en Haute-Garonne et qui sur plusieurs jours mêle pratiques<br />

scène, avec ce groupe, je joue de la basse ».<br />

Trump’n’bass est un concept très connoté années 70<br />

«Sur<br />

passées au filtre d’une culture électronique. Une musique<br />

qui préfère au son léché des productions nu-jazz actuelles le travail<br />

sur les aspérités, les gratouillis, les imprévus. « J’ai commencé à travailler<br />

au départ tout seul chez moi devant mes consoles et mes ordinateurs.<br />

» Après avoir enregistré les basses, expérimenté des boîtes à<br />

rythmes, rentré dans les machines des parties de trompettes, il contacte<br />

des amis musiciens qui viennent illico étoffer cette base faite à la maison.<br />

C’est ainsi qu’arrivent percussions, batterie, saxo, claviers divers et<br />

d’époque, un Fender Rhodes en particulier. « On a tout fait pour que le<br />

son restitue les années 70. Je suis né en 1971 et j’ai en tête les téléfilms,<br />

les séries télé de mon enfance, “Mannix”, “Starsky & Hutch”, “Drôles<br />

de dames”… les courses poursuites en voiture… et j’avais vraiment<br />

envie de faire quelque chose avec ce grain-là mais aussi avec la culture<br />

de tout ce qui s’est passé depuis. La musique des années 70 se prête<br />

énormément à la boucle, à ce genre de traitement. J’avais envie de sons<br />

chauds, de cuivres… et de musique lounge. » L’addition de tous ces<br />

postulats a donné Trump’n’bass, des cuivres qui improvisent sur des<br />

tourneries, binaires le plus souvent. Et puis la particularité de<br />

Trump’n’bass est d’avoir demandé à des musiciens qui évoluent d’habi-<br />

amateurs et professionnelles, artistes émergents et célèbres. On l’a<br />

tenté sur deux trois jours et aujourd’hui “Détours de chant!” s’étend<br />

sur plusieurs semaines. »<br />

Quelle est donc l’orientation de “Détours de chant!” ? : « À<br />

chaque nouvelle édition du festival, on invente quelque chose.<br />

Mais on invente sans se perdre puisque la logique du festival<br />

se retrouve dans cette création: intérêt pour la chanson, mixité entre<br />

amateurs et professionnels, mélange des formes. Et c’est vrai qu’avec<br />

cette création on tente quelque chose de nouveau et on a le sentiment<br />

qu’il y a là quelque chose qui pourrait orienter les prochaines programmations.<br />

» Toujours selon Georges Mira. Le coup de cœur de cette<br />

année : « Peut-être Babx, l'une des meilleures surprises de la chanson<br />

ces derniers temps. C’est vraiment quelqu’un à découvrir. Son album<br />

est excellent, dérangeant, de superbe et de finalement pas si minimaliste<br />

que cela. Il faut venir! En plus il passe avec Marcel Kanche, quelqu’un<br />

d’important et d’injustement méconnu. »<br />

> Propos recueillis par Jean-Philippe Birac<br />

• Renseignements, programmation et réservations auprès de la Salle Nougaro<br />

au 05 61 93 79 40 où www.detoursdechant.com<br />

JAZZ & GROOVE<br />

> Trump’n’bass<br />

Nouvelle occasion ce mois-ci d’écouter la musique de Trump’n’bass, combo toulousain<br />

né il y a un peu plus d’un an autour d’un projet voulu par l’un des<br />

trompettistes de La Friture Moderne, Walter Barbera.<br />

SOLIDAR'IDÉE<br />

> “Un étai pour le Vietnam”<br />

2004. Une idée germe dans l’esprit de deux étudiants toulousains :<br />

créer une association à caractère humanitaire et prend forme<br />

grâce à la destination choisie par le professeur Conte exerçant<br />

sur le campus<br />

de Paul<br />

Sabatier<br />

tant à l’Université<br />

qu’à<br />

la fac de<br />

Médecine.<br />

L’aventure<br />

débute<br />

alors. L’été<br />

2005<br />

marque<br />

l’exploration,<br />

les découvertes,<br />

les missions à définir, l’éventail culturel lié au Vietnam à l’action<br />

souhaitée via le projet. Et l’action de rapidement se conjuguer au<br />

tude du côté des musiques improvisées, du jazz bruitiste tendance libertaire<br />

de venir prêter leurs instruments à cette expérience groovy. Ainsi<br />

retrouve-t-on dans cette formation le trompettiste Piero Pepin et le<br />

percussionniste Pascal Portejoie du Lilliput Orkestra et de La Friture<br />

Moderne, la batterie de Fabien Duscombs un ancien du Cuf et actuel<br />

pensionnaire du Tigre des Platanes. « On ne veut connaître que l’aspect<br />

bruitiste et free de toute cette bande de musiciens. Je travaille avec<br />

quelques-uns d’entre eux depuis une dizaine d’années au sein de La Friture<br />

Moderne et cela faisait un petit moment que pendant les balances<br />

des concerts que l’on fait avec La Friture on commençait à faire des<br />

bœufs dans ce sens-là, très groovy. Petit à petit, je me suis dit que<br />

j’avais autour de moi les musiciens qui pouvaient faire aboutir ce projet<br />

avec moi. » Rajoutez le saxophone d’Olivier Seiwert et vous avez le<br />

quartet qui partagera la scène du Mandala avec les deux têtes pensantes<br />

de Trum’n’bass : Walter Barbera (basse) et Olivier Cussac (claviers vintage).<br />

Hautement conseillé!<br />

> Jean-Philippe Birac<br />

• Vendredi 10 février, 22h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61<br />

21 10 05)<br />

“Un étai pour le Vietnam”… un cordage solidaire avec pour vocation le soutien.<br />

pluriel. En partenariat avec Solidarités Jeunesses Vietnam, l’association,<br />

composée majoritairement d’étudiants, apporte son soutien physique<br />

essentiellement en été, hors période d’exam’, à travers deux axes :<br />

l’hôpital pédiatrique national d’Hanoï et Fisher Village. Ces jeunes Toulousains<br />

s’appliquent alors à mettre en œuvre leurs objectifs en améliorant<br />

l’apprentissage scolaire des enfants en écoles, en s’impliquant dans<br />

des chantiers de rénovations, mais aussi en se penchant sur le volet hygiène<br />

indispensable via les stages, les animations. Prochainement un<br />

concert de soutien à “Un étai pour le Vietnam” rassemblera trois<br />

groupes musicaux sur le campus. Au programme : le reggae festif aux<br />

sonorités ska de Natty Yard anciennement connu sous le nom de Smiley<br />

Bready Band ; le trio de Down In The Streets flirtant avec un rock<br />

pop et agressif, ainsi que la gravité aérienne d’Agora Fidelio chargée<br />

d’une étonnante sourdine post-rock. “Un étai pour le Vietnam” pour<br />

une solidarité internationale.<br />

> Marina Pech<br />

• Jeudi 15 février à la salle du Cap (Campus Universitaire de Rangueil)


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 17<br />

> Musiques<br />

“LA GOUTTE AU PÉPÈRE” de RICHARD<br />

GOTAINER<br />

Genre : Clownerie symphonique<br />

D’abord il y a l’histoire complètement dingue de deux<br />

familles qui s’affrontent à coups d’arnaques, de mensonges<br />

et de quiproquos autour d’une mystérieuse boisson qui<br />

fait dire la vérité : “La Goutte au Pépère”. Et puis il y a<br />

Richard Gotainer, le chanteur qu’on connaît et qu’on<br />

aime, mais aussi l’acteur, le danseur, le clown, le bateleur,<br />

le poète. Flanqué de deux choristes rigolotes et très complices,<br />

Gotainer, énergumène déchaîné et hilarant, interprète<br />

à lui seul les neuf personnages de cette comédie<br />

musicale, jouant avec les mots, avec son corps, et avec les<br />

zygomatiques du spectateur ; tout cela sur des musiques<br />

enregistrées avec un orchestre symphonique aux arrangements<br />

remarquables.<br />

• Vendredi 2 février, 21h00, au Théâtre Musical de Pibrac (rue<br />

Principale, 05 61 07 12 11) dans le cadre du festival “Détours<br />

de chant!”<br />

BATLIK<br />

Genre : Chanson & gouaille<br />

D’abord on est séduit par une voix qui charrie de la<br />

gouaille, de la malice, de la gravité, de la sincérité et qui<br />

fixe l’attention. L’opposition entre confessions intimes et<br />

retenue, entre humour et désespoir donne une couleur<br />

bien particulière au répertoire. La rage qu’il met à dénoncer<br />

ce qui le meurtrit n’a d’égale que la tendresse qu’il<br />

développe dans les morceaux poétiques. Une présence<br />

magnétique et un talent énorme. Ce spectacle se joue<br />

dans le cadre du festival “Détours de chant” organisé par<br />

Voix Express et la Salle Nougaro.<br />

• Du mardi 30 janvier au vendredi 2 février, 21h00, au Bijou<br />

(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

LES P’TITS T’HOMMES<br />

Genre : Chanson d’ici<br />

Farceurs impénitents, gourmands de littérature, friands de<br />

belles épopées, pétris d’énergie, ces deux jeunes toulousains<br />

vous convient à leur “Comptoir des Histoires”.<br />

L’esprit du cinéma fantastique frôle la verve de la chanson<br />

humoristique. On découvre une terrifiante fabrique des<br />

enfants, un vendeur de bisous qui fait fortune et bon<br />

cœur, un bestiaire hurlant et on apprend beaucoup sur les<br />

amours de la noblesse médiévale… Le résultat est<br />

éblouissant : ça bouillonne, ça déconne, ça défrise, ça<br />

enflamme.<br />

• Du mercredi 7 au vendredi 9 février, 21h00, au Bijou (123,<br />

avenue de Muret, 05 61 42 95 07). Également le samedi 3<br />

février à 18h00 pour une séance exceptionnelle dans le cadre<br />

du festival “Détours de Chant!”<br />

TANYA STEPHENS + NZH<br />

Genre : Reggae/dancehall<br />

Encore peu connue en France, Tanya Stephens est pourtant<br />

reconnue par ses pairs comme l’un des grands talents<br />

émergeant de la Jamaïque. Avec un air militant, son dernier<br />

effort studio “Rebelution” est le récit énervé d’une<br />

guerrière de rue poétique qui continue à casser le stéréotype<br />

de ce à quoi une artiste jamaïcaine devrait ressembler.<br />

Armée d’une voix ardente et d’une attitude élégante,<br />

Tanya chante la vérité de la façon dont elle la voit : intransigeante<br />

et non censurée. Venez découvrir cette héroïne<br />

moderne du dancehall, proprement hallucinante sur<br />

scène, comme en témoigne son récent passage au “Reggae<br />

Sunsplash”, la référence des festivals reggae en<br />

Jamaïque.<br />

• Dimanche 11 février, 21h00, aux Vents du Sud (170, avenue<br />

Lespinet, 05 61 25 78 31). Renseignements au 05 62 73 44<br />

77<br />

MINIMAL ORCHESTRA<br />

Genre : Électro drum’n’jazz<br />

Suite à une semaine de résidence à la Mounède, le trio<br />

Minimal Orchestra vient faire sa sortie d’album “MO”<br />

(Ozore Age/Pias). Le spectacle s’enrichit de projections<br />

vidéos réalisées par Guillaume Bautista, avec toujours leur<br />

electro drum’n’jazz inclassable! Si vous avez manqué leur<br />

concert en septembre 2006, ne ratez surtout pas celui-ci !<br />

Et pour ceux qui y étaient, “welcome back”!<br />

• Vendredi 9 février, 21h00, à La Mounède (parc de la Mounède,<br />

05 61 44 83 05)<br />

LA CIGALE ALLUMÉE<br />

Genre : Duo chanteur<br />

Ils sont deux, ils sont fous, ils sont rocks : ils se sont rencontrés<br />

et ne se sont plus quittés pour notre plus grand<br />

plaisir. Ils écrivent et composent des textes et musiques<br />

qui parlent de la vie, de l’amour, des amours, toujours<br />

décalés, toujours drôles, voici une cigale bien dans sa<br />

peau, même en hiver!<br />

• Jusqu’au samedi 3 février, 19h00, au Théâtre du Pont-Neuf<br />

(8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

LE BAL DES PENDUS<br />

Genre : Chanson d’ici<br />

Le groupe navigue entre rock contemporain et chanson<br />

fantastique. Ces jeunes gens cultivent un idéal poétique,<br />

un goût du mystère et une passion pour la musique élaborée.<br />

Noirceur et gravité n’effraient pas l’artiste : leur goût<br />

de l’expérience les mène hors des sentiers battus et ils<br />

ont su digérer et dépasser leurs riches influences. Ils viennent<br />

passer une semaine de résidence au Bijou pour peaufiner<br />

leur nouveau spectacle, nous en aurons la primeur.<br />

• Jeudi 15 et vendredi 16 février, 21h00, au Bijou (123, avenue<br />

de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

SPACE JAHOURT<br />

Genre : Chanson post-apocalyptique joyeuse<br />

Depuis 2002, les Space Jahourt sévissent dans la région et<br />

au-delà. Avec une formation explosive de six gars complètement<br />

déjantés sur scène, les Space mettent une ambiance<br />

de feu partout où ils passent. Leur musique flirte avec<br />

le jazz, la musette et la verve tzigane, sur laquelle se greffent<br />

des textes décalés et délirants. Un cocktail détonnant<br />

qui vous fera remuer les pieds!<br />

• Vendredi 16 février, 21h00, à La Mounède (parc de la Mounède,<br />

05 61 44 83 05) participation libre et nécessaire<br />

SEFYU<br />

Genre : Rap français<br />

À seulement 23 ans, Sefyu possède déjà un historique<br />

musical riche et un style bien affirmé. Une voix sortie tout<br />

droit d’outre-tombe, une maîtrise unique de l’écriture,<br />

des atmosphères oppressantes transpercées d’éclairs<br />

d’espoir : en quelques mots, le rappeur nous transporte<br />

immédiatement dans un univers qui lui est propre… Son<br />

ascension fulgurante et ses collaborations avec les plus<br />

grands noms de la scène française et internationale ont fait<br />

de lui un artiste confirmé et respecté. Il aura suffi à Sefyu<br />

d’un seul morceau pour imposer son univers. Sorti début<br />

2005, “La vie qui va avec” s’est imposé comme un classique<br />

instantané et, un an et demi plus tard, reste omniprésent<br />

sur les ondes des radios spécialisées. Il y ironise<br />

sur les préjugés de notre société. Derrière la brutalité<br />

apparente de ses textes, Sefyu révèle une véritable<br />

conscience sociale, héritée de son activité d’animateur<br />

social. Il sait également dévoiler des facettes inattendues<br />

de sa personnalité, comme avec le lumineux “En Noir et<br />

Blanc”, véritable hymne à la paix et au métissage. Derrière<br />

une voix unique et accrocheuse, Sefyu cache toute la<br />

finesse de sa plume.<br />

• Samedi 24 février, 21h00, au Vents du Sud (170, avenue<br />

Lespinet, 05 61 25 78 31). Renseignements au 05 62 73 44<br />

77<br />

THOMAS BELHOM SOLO + CHEVAL<br />

OBLIQUE (Thomas Belhom & Volker Zander<br />

de Calexico)<br />

Genre : Drum’n’songs<br />

Lorsque Thomas Belhom joue en solo, il pratique le<br />

“drums’n’songs”. C’est écrit sur ses affiches : « J’ai une<br />

guitare avec un looper qui me permet de mettre en<br />

boucle des séquences de guitare. J’ajoute du synthé sur<br />

deux morceaux. J’ai aussi des bandes sur CD : du vent, un<br />

avion qui passe, ou encore des sons entendus dans l’avion<br />

qui m’a ramené de Sicile en France. Et j’improvise à la batterie,<br />

aux percussions… ». On pense au 70’s, à Sun Ra,<br />

Pierre Henry, Jack De Johnette et Wechsel Garland. Belhom<br />

est un homme “orchestre concret”, il a fait partie du<br />

groupe Amor Belhom et a collaboré avec David Grubbs,<br />

Noël Akotché, Calexico, Giant Sand, Stuart Staples (Tindersticks).<br />

• Mercredi 14 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />

05 61 21 10 05)<br />

BARBARA CARLOTTI<br />

Genre : Variété classieuse<br />

Songwriting à l’inspiration vagabonde, entre pudeur et<br />

abandon lyrique, Barbara Carlotti dévoile au fil de ses<br />

chansons douces-amères le champ contrechamp de<br />

l’amour absolu, les belles imprudences et les égratignures<br />

du cœur. Cette blonde ombrageuse assume avec élégance<br />

et d’une voix sans apprêt, la sobriété classique et les gimmicks<br />

rutilants de la pop. Quelque part entre Barbara et<br />

Gréco, elle redonne vie à la variété française de haute<br />

volée, loin des poncifs lénifiants de la nouvelle chanson<br />

française. Barbara Carlotti présentera quelques extraits de<br />

son premier album (“Les lys brisés” paru chez Beggars) en<br />

première partie de Vincent Delerm.<br />

• Lundi 5 et mardi 6 février, 21h00, à Odyssud (4, avenue du<br />

Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />

LES GRANDES BOUCHES<br />

Genre : Création 2007<br />

Les Grandes Bouches nous reviennent avec une création<br />

autour d’une rencontre avec l’organiste Thierry Ollé,<br />

pour un répertoire résolument plus intimiste que lors de<br />

leurs deux derniers passages à la Cave Poésie. C’est<br />

l’occasion de redécouvrir ces trois voix au plus proche de<br />

l’émotion dans le contexte dépouillé du lieu. Un autre<br />

visage des Grandes Bouches, tout en douceur et en émotion.<br />

• Du mardi 6 au samedi 10 février, 21h30, à la Cave Poésie<br />

(71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

CLÉMENCE MASSART “LA VIEILLE AU<br />

BOIS DORMANT”<br />

Genre : Tour de chant théâtral<br />

Clémence Massart a joué au Théâtre du Soleil, dans le<br />

Magic Circus et le Footsbarn Théâtre, a travaillé avec<br />

Philippe Caubère. Tout ça entre les années 1960 et<br />

2000. Elle vient dans ce spectacle se lamenter sur son<br />

déclin en utilisant des vieilles chansons 1900 et quelques<br />

perles écrites pour elle par des auteurs contemporains.<br />

Et tout cela est finalement très rock : elle fait sembler de<br />

parler de la vieillesse mais elle tient l’affaire à un rythme<br />

de jouvencelle endiablée. L’humour est terrassant, la<br />

précision est implacable, elle clame son amour de<br />

l’amour et fait une démonstration de jeunesse. Elle doit<br />

faire deux cents kilomètres par représentation en sautant<br />

partout avec son accordéon. C’est stupéfiant.<br />

• Du mardi 20 au vendredi 23 février, 21h00, au Bijou (123,<br />

avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

KAOPHONIC TRIBU<br />

Genre : Musique envoûtante<br />

Collectif de huit musiciens bourguignons, Kaophonic<br />

Tribu mélange percussions traditionnelles et sonorités<br />

modernes, influences contemporaines et courants<br />

archaïques. Son univers musical est une transe infernale,<br />

épaisse et électrique, à base de percussions aux rythmes<br />

sorciers, de didgeridoo mystique, de vrombissements<br />

titanesques de basse, d’envolées de flûtes et de chants<br />

envoûtants. En investissant le territoire de la transe universelle,<br />

il s’agit de provoquer la collision des temps et<br />

des espaces, sens du chaos primordial. En quelques<br />

années, Kaophonic Tribu s’est imposé comme étant un<br />

groupe “live” incontournable.<br />

• Jeudi 8 février, 20h30, au Vents du Sud (170, avenue Lespinet,<br />

05 61 25 78 31)<br />

LILLIPUT ORKESTRA<br />

Genre : Nouvelle mouture<br />

Le groupe est né de la rencontre entre Piero Pepin et<br />

Fred Cavalin, respectivement trompettiste et percussionniste<br />

au sein du groupe La Friture Moderne de Marc<br />

Demereau. Tous deux se retrouvent régulièrement pour<br />

travailler de façon informelle, dans une démarche<br />

d’improvisation. Ils décident de pousser l’aventure un<br />

peu plus loin et convient différents musiciens à ces rencontres<br />

impromptues, dont Laurent Rochelle. Le courant<br />

passe tout de suite, le Lilliput Orkestra est là. Malgré<br />

ses multiples restructurations, le groupe joue<br />

plusieurs fois au cours de l’année 2000, et continue à<br />

répéter. Après plusieurs mois de travail le Lilliput Orkestra<br />

nouvelle version est prêt… depuis que de chemin<br />

parcouru.<br />

• Samedi 17 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />

05 61 21 10 05)<br />

CLAUDE TISSENDIER<br />

Genre : Ça va swinguer!<br />

Tissentier tisse… tisse… encore les vents cuivrés et boisés<br />

de sa vie. Retour aux sources. Né en 1952 dans la<br />

Ville rose, Claude Tissendier a fréquenté assidûment le<br />

conservatoire de Toulouse en tant que saxophoniste et<br />

clarinettiste. Alors que le phénomène punk révolutionne,<br />

ravage, dévaste… il intègre dans un double 7 le Grand<br />

Orchestre de Claude Bolling, regroupant les meilleurs<br />

musiciens français et dont il fait toujours partie. 1985<br />

marque “Tribute to John Karby”, premier album, et l’inscrit<br />

parmi les nombreuses récompenses du Toulousain.<br />

S’ensuit la formation de Saxomania, alliance orchestrale<br />

du be-bop et d’un jazz qui n’a pas fini de swinguer. Avec<br />

une riche discographie sur l’ardoise, Claude Tissendier<br />

dirige aujourd’hui Hampton Variation, Swingtime, Altology.<br />

Février débutera sur des chapeaux de roue! Ce musicien<br />

au saxo, à la clarinette, ce chef d’orchestre, compositeur<br />

et arrangeur (si, il reste encore du souffle) promet<br />

une soirée musicale étonnante avec sous sa coupelle, un<br />

quartet en souvenir à Benny Goodman, précurseur<br />

d’une formation similaire sur la fin années 30. (M. P.)<br />

• Jeudi 1 er février au Restô’Jazz (10, rue Amélie, 05 61 57 96<br />

95). Vendredi 2 février, 21h00, à Saint-Lys (Espace Gravette)<br />

dans le cadre du festival “Ça jazz à Saint-Lys” (renseignements<br />

au 05 61 91 67 80)<br />

TRIBAL VOIX<br />

Genre : Trio vocal et percussions<br />

La particularité des membres du groupe réside dans leur<br />

façon originale de mettre en valeur leur langage, uniquement<br />

des sons, inspiré de musiques du monde et monde<br />

intérieur, musique de la nature ou univers urbain. Une<br />

tribu contemporaine qui raconte une histoire sans<br />

paroles, qui discute, qui échange, qui partage, qui nous<br />

emmène en voyage…<br />

• Vendredi 2 février, 21h30, à bord de la péniche Chèvrefeuille<br />

(avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19 08 08)<br />

FERDINAND DOUMERC QUARTET<br />

Genre : Jazz moderne<br />

Influencé par le son new-yorkais actuel (Chris Potter,<br />

Branford Marsalis…), le quartet de Ferdinand Doumerc<br />

donne à entendre un jazz résolument moderne et énergique.<br />

Autour des compositions du saxophoniste leader<br />

et de reprises insolites, Pierre Dayraud à la batterie<br />

(Jean-Michel Pilc, Guillaume de Chassy…), Laurent Chavoit<br />

à la contrebasse (Frank Avitabile, Philippe<br />

Renault…) et Camélia Bennaceur au piano (Billy Cobham,<br />

Mark Turner…) créent un univers où tout peut<br />

arriver.<br />

• Samedi 3 février, 21h30, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />

05 61 21 10 05)<br />

DANS LES MURS/17<br />

THIRD WORLD LOVE QUARTET<br />

Genre : En tournée pour la première fois en France<br />

Third world Love Quartet est né en 2000 à Barcelone<br />

d’une complicité instantanée entre Daniel Freedman, dont<br />

« le jeu contient une authenticité somptueuse, comme s’il<br />

avait tout appris dans quelque rue poussiéreuse d’Amérique<br />

du sud ou d’Afrique » (Modern Drummer), et le<br />

trompettiste Avishai Cohen, un « improvisateur hors<br />

pair » qui « parcourt le globe à la recherche de sons et de<br />

rythmes à ajouter à la formule » (Village Voice) , le<br />

« remarquable talent » (Entertainment Weekly) d’Omer<br />

Avital à la basse et au oud et Yonatan Avishai, qui a été<br />

accueilli par le magazine israélien Ha’ir comme « un génie<br />

pur et simple ». Le résultat est la formation d’un groupe<br />

qui échappe à toutes les convenances. Leur musique<br />

navigue avec intensité dans un espace universel fait de jazz,<br />

de musique sud-américaine, des sons et rythmes ouest et<br />

nord-africains, de beat Tijuana, de rock, de funk et de dub<br />

et rend même un petit hommage à la musique séfarade.<br />

Une diversité risquée et assumée avec talent par quatre<br />

musiciens qui maîtrisent à la perfection leur jeu, déroulant<br />

à la fois des compositions colorées très travaillées et des<br />

moments d’improvisations magiques. Sur scène, ces<br />

quatre musiciens, maîtrisent à la perfection leurs instruments,<br />

et vous transportent dans un voyage poétique fait<br />

de rythmes festifs, de chansons et de danse.<br />

• Mardi 6 février, 21h00, au Théâtre des Mazades (10, avenue<br />

des Mazades, 05 34 40 40 10)<br />

MEJ TRIO<br />

Genre : Hommage au grand Georges<br />

Mej Trio propose un répertoire tiré de l’œuvre poétique<br />

et musicale de Georges Brassens. Les surprises y sont<br />

nombreuses : chansons inédites, thèmes traités instrumentalement<br />

dans un esprit jazz, alternent avec les classiques.<br />

La sincérité, l’humour et la complicité des trois<br />

compères font de ce spectacle un authentique hommage<br />

au poète sétois.<br />

• Vendredi 9 février, 20h30, au Nouveau Théâtre Jules-Julien<br />

(6, avenue des Écoles J.-Julien, 05 61 25 79 92)<br />

HENRI TEXIER “STRADA” QUARTET<br />

Genre : Grand du jazz<br />

Le contrebassiste Henri Texier est un pilier du jazz européen.<br />

Il a joué avec tout “le gratin” du jazz, a composé<br />

pour la télévision, le cinéma, le théâtre et la danse. À présent,<br />

il met son talent de mélodiste au service de jeunes<br />

mousquetaires de l’improvisation bien décidés à croiser le<br />

fer avec lui. Peu de musiciens français voyagent autant que<br />

lui, pas seulement dans l’espace, mais dans la tête… la<br />

sienne… la nôtre.<br />

• Mardi 27 février, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de<br />

Garric, 05 61 93 03 03)<br />

JACSO TRIO<br />

Genre : Chanson française<br />

Jacques Saux, qui donne son nom au groupe est un<br />

auteur-compositeur-interprète dont la musique est baignée<br />

d’ambiances latines et latinos, et les textes sont<br />

écrits en pensant aux grands de la chanson française tels<br />

Brel ou Ferré. Les textes, souvent rythmiques, abordent<br />

des thèmes comme le temps qui passe, l’écriture, l’amour,<br />

l’amitié ou bien encore des réflexions sur notre monde.<br />

• Du mardi 13 au samedi 17 février, 21h30, à la Cave Poésie<br />

(71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

CYRIL PAULUS<br />

Genre : Collection de chansons pop<br />

Ce guitariste-compositeur-interprète livre un premier<br />

album comme n’en autorise habituellement qu’une maturité<br />

d’artisan surdoué. Sans doute parce que, sous ses airs<br />

de jeune premier, le garçon récolte les fruits d’un patient<br />

apprentissage. Les premiers symptômes de son obsession<br />

pour l’efficacité mélodique se manifestent peut-être en<br />

Angleterre, royaume uni de la pop, où l’enfant venu de<br />

Montpellier s’immerge pendant deux ans, au début des<br />

années 80. Revenu en France avec le virus de la musique,<br />

Cyril Paulus se rêvera d’abord guitar-héros dans un groupe<br />

de rock, en quête de performances techniques. Les<br />

chansons de “Banquise” (Sony BMG) brillent de cette<br />

complicité et de ce désir de toucher au plus juste, le plus<br />

simplement. Le chanteur guitariste a construit chaque titre<br />

en pariant sur l’instantanéité mélodique, des gimmicks<br />

accrocheurs et d’irrésistibles jeux de dynamique entre<br />

couplet et refrain.<br />

•Vendredi 2 février, 20h30, au Zénith (11, av. Raymond<br />

Badiou, 05 62 74 49 49) en première partie de Pascal Obispo


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 18<br />

PROGRAMMATION<br />

FÉVRIER<br />

mar 6 / 20h30<br />

JULIETTE<br />

(piano solo)<br />

ven 9 / 20h30<br />

MARCEL KANCHE + BAB'X<br />

(chanson)<br />

sam 10 / 20h30<br />

BOUDU LES COP'S<br />

(chanson rigolote)<br />

6ème FESTIVAL "Détours de<br />

chant!"<br />

hors les murs :<br />

jeu 1er / 20h30<br />

SERGE HUREAU<br />

Espace Croix-Baragnon<br />

jeu 1er et ven 2 / 21h30<br />

BATLIK<br />

Le Bijou<br />

ven 2 / 21h00<br />

RICHARD GOTAINER<br />

Le Bijou<br />

sam 3 / 18h00<br />

conférence "les 40 ans de<br />

Saravah" avec Pierre Barouh<br />

Médiathèque José Cabanis<br />

lun 5 et mar 6 / 21h00<br />

VINCENT DELERM<br />

odyssud/Blagnac<br />

mer 7, jeu 8 et ven 9 / 21h30<br />

LES P'TITS T'HOMMES<br />

Le Bijou<br />

mar 27 /20h30<br />

HENRI TEXIER "STRADA" QUARTET<br />

Salle Nougaro<br />

18/DANS LES MURS<br />

> Musiques<br />

MARIA DOLORES<br />

Genre : Latin kitsch<br />

Maria Dolores, la biche madrilène, revient aux<br />

côtés de ses fidèles musiciens, afin de dire à son<br />

public qu’elle ne l’a jamais oublié. Icône du kitch<br />

latin dont Marcello Mastroianni disait « Elle est un<br />

flocon de neige sur un toit brûlant… » Maria<br />

Dolores, la chanteuse à la voix indigo, n’a pas le<br />

goût des demi-mesures… Aujourd’hui, elle donne<br />

« Tout Maria Dolores » : les hommes qu’elle a<br />

connus, les orgasmes qu’elle n’a pas eus…<br />

L’exploit d’être une femme, en somme.<br />

• Dimanche 25 février, 18h00, au Mandala (23, rue<br />

des Amidonniers, 05 61 21 10 05)<br />

SOPRANO<br />

Genre : Rap français<br />

Depuis combien de temps le rap français n’avait-il<br />

pas généré un Artiste ? Un Créateur, dont la<br />

démarche soit unique et personnelle, et qui utilise<br />

l’idiome pour aller plus loin, dépasser les clichés,<br />

enfoncer les codes et les a priori ? Soprano fait ses<br />

débuts dans le groupe de rap originaire de Marseille,<br />

les Psy 4 de la Rime dont il est la tête pensante.<br />

Ils se font rapidement un nom dans le milieu<br />

du rap français, sortent deux albums, tous deux<br />

disques d’or en quelques mois et écument les<br />

scènes à travers la France. Sollicité par de nombreux<br />

artistes, Soprano devient le champion des<br />

featurings, et la cible favorite des labels qui se<br />

l’arrachent pour le faire signer.<br />

• Samedi 3 février, 20h30, au Vents du Sud (170, avenue<br />

Lespinet, 05 61 25 78 31). Renseignements au<br />

05 62 73 44 77<br />

JOURDÀA<br />

Genre : Chanson<br />

Jourdàa considère la scène comme lieu de tous les<br />

possibles. Il mélange les styles et nous offre, avec<br />

son complice Greg Aguilar, un spectacle vif, rythmé,<br />

drôle et sensible.<br />

• Du mardi 20 au samedi 24 février, 22h00, à la Cave<br />

Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

PASCAL OBISPO<br />

Genre : Dernière tournée<br />

“Rosa” est le premier single du nouvel album de<br />

Pascal Obispo sorti en mai 2006. Lionel Florence a<br />

écrit l’histoire de “Rosa Parks ”, Madame Rosa,<br />

couturière dans l’Alabama ségrégationniste de<br />

1955, qui refusa de céder sa place à un blanc dans<br />

un bus et finit son trajet en prison. Martin Luther<br />

King organisa le boycott de la compagnie des cars<br />

de la ville. L’histoire de l’Amérique en fut changée…<br />

et sans doute du monde. « Y’a eu Mandela<br />

après toi », chante Obispo. Avec “Rosa”, on<br />

retrouve l’engagement, le caractère, la signature de<br />

Pascal Obispo. Les mots sont graves mais la voix<br />

monte dans les aigus. La tension mélodique est<br />

soutenue tout au long du morceau chanté au piano<br />

voix. C’est la bande originale d’un film véridique<br />

qui vibre dans l’air et finit sur quelques notes<br />

d’espoir. L’époque est sombre, Obispo se positionne<br />

comme jamais, à l’heure où le racisme et l’antisémitisme<br />

grondent. Notons que l’artiste a annoncé<br />

qu’il sagissait là de sa dernière tournée.<br />

• Vendredi 2 février, 20h30, au Zénith de Toulouse<br />

(11, avenue Raymond Badiou). Renseignements au 05<br />

34 31 80 49)<br />

LA NORIA SEXTET<br />

Genre : Fusion trad’<br />

Flamenco et chant géorgien, jazz, tels sont les<br />

thèmes de ce sextet européen. Fusion des<br />

mondes, respect des traditions. La Noria,, fondé<br />

en 1999 par Christophe Hernandez, s’ouvre à de<br />

nouveaux horizons par la rencontre de deux musiciens<br />

d’exceptions venus de Georgie. Chants traditionnels<br />

du Caucase et de la Mer Noire (vieux de<br />

deux milles ans) fusionnant avec le jazz, le flamenco…<br />

Actuellement en studio pour enregistrer leur<br />

deuxième album, ces musiciens exceptionnels clôtureront<br />

leurs séances par ce concert où la passion<br />

sera reine.<br />

• Samedi 24 février à l’Espace Rive Droite (13, boulevard<br />

du Libre-échange, 31650 Saint-Orens de Gameville).<br />

Renseignements au 06 08 33 85 24<br />

AMESTOY TRIO<br />

Genre : Hot couture<br />

Accordéon, guitare, basse, des mélodies simples<br />

comme bonjour. Une musique de chambre,<br />

comme on peut chambrer à Toulouse, des épopées<br />

minimales chantées avec de fausses barbes,<br />

des poèmes symphoniques nains joués avec malice<br />

par un orchestre de poche ; un tour de chant sans<br />

chanteur, et des chansons pourtant, mais la plupart<br />

sans paroles. Une musique narrative et enjouée,<br />

servie par des interprètes éduqués à la dure scène<br />

toulousaine.<br />

• Du mardi 27 février au samedi 2 mars, 22h00, à la<br />

Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

“CONTES DE SCANDINAVIE”, avec<br />

Geneviève Puech (conteuse) et Serge<br />

Barran (nyckelharpa)<br />

Genre : Création<br />

C’est un voyage dans l’imaginaire nordique qui<br />

nous est proposé à travers des contes de l’âme<br />

populaire primitive de Scandinavie. On nous transportera<br />

en Norvège et au Danemark, au son du<br />

nyckelharpa, instrument de musique suédois. La<br />

seconde partie de soirée, Serge Barran animera un<br />

bal avec des musiques traditionnelles de partout<br />

permettant de défouler pieds et jambes sur des<br />

scottishs, rondeaux, mazurkas et autres polkas.<br />

• Samedi 10 février 21h30, à bord de la péniche Chèvrefeuille<br />

(avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19 08<br />

08)<br />

> Théâtre<br />

“LE MARIAGE FORCÉ”, de Molière,<br />

par la Compagnie L’Illustre Corsaire<br />

Genre : Molière secoué (accessible aux adolescents)<br />

Sganarelle se découvre à plus de 50 ans passés (âge<br />

vénérable pour l’époque) une folle envie de se<br />

marier. Il jette son dévolu sur la jeune Dorimène<br />

dont les charmes affolent ses sens endormis. Mais<br />

le doute s’installe… la belle est coquette… se<br />

marier ou pas… aimer ou mourir… Une farce où<br />

Molière laisse éclater son savoir faire comique et la<br />

parfaite maîtrise de son art.<br />

• Jusqu’au 10 février, 21h00, au Théâtre du Grand<br />

Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />

“LE CONDAMNÉ À MORT”, de Jean<br />

Genet, par la Compagnie Lohengrin<br />

Genre : Se faire la belle<br />

Composé en quatrains d’alexandrins, dans une<br />

langue violente et crue à l’emphase pourtant classique,<br />

“Le condamné à mort” est un chant<br />

d’amour, un poème érotique d’un prisonnier à un<br />

autre. Sur le plateau, les mots de Genet sont dits,<br />

chantés, scandés, les gestes sont ritualisés, le corps<br />

est viscéral, les vêtements fétichisés, le verbe est<br />

trahi en chanson, le rire en pleurs, le requiem en<br />

carnaval, afin d’inventer des réalités mutantes, poétiques,<br />

contestatrices… pour tenter d’atteindre, au<br />

sortir de la nuit — à la fin du poème — la transparence<br />

finale… au seuil de la mort.<br />

• Jusqu’au 3 février, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue<br />

du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

“DON QUICHOTTE, DE MIDI À<br />

MINUIT…”, de Pierrette Dupoyet<br />

Genre : Théâtre tradition<br />

Qui n’a pas entendu parler de Don Quichotte et<br />

de ses rêves fantasques ? De son extravagance ?<br />

Luttant contre les moulins à vent on l’a jugé fou, et<br />

pourtant… Cet homme dont on a brûlé les livres<br />

pour l’empécher de rêver, cet homme qu’on a<br />

raillé était peut-être le plus lucide de tous les<br />

hommes. Vouloir défendre les faibles, pourfendre<br />

le mal et se battre jusqu’à la mort pour des valeurs<br />

humanistes est peut-être le plus beau des destins.<br />

Et si Don Quichotte n’avait jamais été dupe ? S’il<br />

avait laissé croire en sa folie pour être libéré du<br />

poids du quotidien ? Au crépuscule de sa vie, il<br />

nous raconte ses combats les plus secrets et nous<br />

livre sa vision de la fraternité.<br />

• Vendredi 2 et samedi 3 février, 20h30, au Nouveau<br />

Théâtre Jules-Julien (6, avenue des Écoles J.-Julien, 05<br />

61 25 79 92)<br />

“LES RÈGLES DU SAVOIR-VIVRE<br />

DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE”, de<br />

Jean-Luc Lagarce, par la Compagnie<br />

Les Vagabonds<br />

Genre : Savoureux et acide<br />

C’est un personnage passionné, convaincu, oscillant<br />

entre retenue et emportements, qui va nous<br />

exposer quelques règles, des plus élémentaires, à<br />

respecter afin de ne pas froisser l’étiquette. De la<br />

naissance à la mort, en passant en vrac par : le veuvage,<br />

les épousailles, la rencontre des fiancés, etc.,<br />

les étapes de la vie d’un être humain peuvent être<br />

une succession de moments codifiés, où finalement,<br />

les hommes, rassurés par ce cadre, ne se<br />

laissent pas emporter par leurs sentiments fantasques,<br />

donc dangereux : point trop de spontanéité<br />

tout de même! Le texte de Jean-Luc Lagarce est<br />

savoureux, acide. Il décrit minutieusement les<br />

situations, les interactions, avec une verve drolatique<br />

et parfois cruelle, prenant le public à partie<br />

pour s’assurer de son écoute attentive.<br />

• Jusqu’au samedi 10 février, 21h00, au Théâtre du<br />

Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

“FEMMES DU MONDE”, de Didier<br />

Goupil, avec Michèle Laforest (comédienne)<br />

et Lise Lienhard (pianiste)<br />

Genre : Parole et musique<br />

Madame, le matin, se lève avec le jour. Puis elle<br />

prend son bain, elle s’habille, se maquille. À la<br />

radio, qu’elle n’éteint jamais, il est question de<br />

Papon et de Pinochet… La vie de madame semble<br />

sans surprise. Pourtant, elle en aurait à dire! Née<br />

le 1er janvier 1900, elle a traversé le sicècle et les<br />

continents, a connu les années folles entre Paris et<br />

New York, ainsi que la Shoah…<br />

• Du mardi 6 au samedi 10 février,19h30, à la Cave<br />

Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

“PARLE-MOI COMME LA PLUIE” puis<br />

“TU AS LE BONJOUR DE BERTHA”,<br />

de Tennessee Williams, par la Compagnie<br />

Astrid Poleine<br />

Genre : Deux pièces courtes<br />

“Parle-moi comme la pluie” est présenté en première<br />

partie de “Tu as le bonjour de Bertha”. Ce<br />

sont deux bijoux ciselés dans le répertoire de<br />

l’auteur qui, comme à son habitude, a campé des<br />

personnages à l’humanité si profonde et si troublante,<br />

que le spectateur les reçoit en plein cœur.<br />

On sent que Tennessee Williams aime ces<br />

hommes et ces femmes, sans jamais les juger. Un<br />

musicien en direct accompagne le jeu, ajoutant<br />

ainsi à l’univers trouble dans lequel évoluent ces<br />

éclats d’humanité.<br />

• Du 27 février au 10 mars, 21h00, au Théâtre du<br />

Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

“NEGRAS TORMENTAS”, par la Compagnie<br />

Ceux qui ne Marchent pas sur<br />

les Fourmis<br />

Genre : Théâtre sans parole<br />

La compagnie de théâtre toulousaine Ceux qui ne<br />

Marchent pas sur les Fourmis présentera sa nouvelle<br />

création “Negras Tormentas”, spectacle<br />

conçu autour de la Guerre Civile espagnole dont<br />

on commémore cette année le soixante-dixième<br />

anniversaire, comme point de départ d’une<br />

réflexion sur la notion d’engagement et la question<br />

du choix. “Negras Tormentas” est la troisième<br />

création collective de cette compagnie. Elle<br />

s’appuie sur les techniques de masques entiers et<br />

expressifs, le spectacle réunissant travail corporel<br />

et chorégraphique, manipulation de masques<br />

géants et arts de la rue.<br />

• Du 13 au 24 février, 20h30, à La Chapelle (36, rue<br />

Danièle Casanova). Renseignements au 06 87 08 44<br />

88<br />

“CABARET ZIGUE ZIGUE”, de et par<br />

le Cabaret Zigue Zigue<br />

Genre : Théâtre de proximité<br />

Armand Maréchal, créateur de ces formidables soirées<br />

“Zigue Zigue”, quittait ce monde il y a à dix<br />

ans déjà. Membre du Noctambule Théâtre, il fut un<br />

explorateur des âmes, qui, tel le prophète transformant<br />

le monde, fait surgir la force nouvelle et<br />

une profonde fraîcheur. Armand Maréchal a su<br />

inventer un monde fantasque rieur et perturbé, un<br />

univers extravagant où la raison raisonnante n’a<br />

pas toujours sa place. C’est pourquoi on ne discourt<br />

pas sur ce ce théâtre de proximité. On<br />

l’encaisse tel un uppercut, ou mieux, on le vit<br />

comme un miracle. Aujourd’hui , l’esprit Zigue<br />

renaît des cendres d’Armand Maréchal. Tous les<br />

membres survivants de ce fameux cabaret vous<br />

ouvrent les portes de l’imputrescible esprit Zigue.<br />

Soyez curieux, venez goûter aux vertiges de ce<br />

show à la française. Tombez sous le charme de<br />

l’exquise Romantica, taquinez vos papilles aux brochettes<br />

Maréchal, et oubliez tout en buvant l’élixir<br />

des dieux. La bande de Zigue vous attend.<br />

• Du 6 au 24 février, relâche les dimanches et lundis,<br />

au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77)<br />

“COMÉDIE SUR UN QUAI DE GARE”,<br />

de Samuel Benchetrit, mise en scène<br />

de Stéphane Batlle, avec Muriel Darras,<br />

Laurence Roy, Jean-Luc Dejean et<br />

Christian Marc<br />

Genre : Huis clos à fleur de peau (création)<br />

Deux hommes, une femme, un haut-parleur… Dialogue<br />

impossible. Et pourtant. Ils vont se raconter,<br />

se rencontrer, se pousser à bout. Samuel Benchetrit<br />

mène le jeu avec une langue « de tous les<br />

jours », une langue qui respire la vie, la spontanéité…<br />

celle qui trahit les humeurs et dévoile les<br />

caractères. Les personnages passent alors aux<br />

aveux de leurs sentiments les plus intimes. Un<br />

père, un amant, une fille devenue femme… D’un<br />

amour à l’autre, le jeu s’installe. Mais qui le mène<br />

vraiment ?<br />

• Jusqu’au 10 février (relâche le 3 février) au Moulin de<br />

Roques (14, avenue de la Gare, Roques-sur-Garonne,<br />

05 62 20 41 10)<br />

“LES CHAUSSURES DE Mr DESHIMA-<br />

RU”, par la Compagnie An-Na<br />

Genre : Labotomie<br />

Dans un improbable laboratoire où des clients<br />

peuvent venir faire naturaliser un objet ou un souvenir<br />

de leur vie, une jeune fille travaille à l’accueil.<br />

Le laboratoire est dirigé par Mr Deshimaru, un<br />

quinquagénaire énigmatique. Au fil des saisons, une<br />

relation ambiguë se tisse entre la jeune fille et le<br />

vieil homme, oscillant entre désir et possession.<br />

Comme gage de cette relation, Mr Deshimaru<br />

offre à la jeune femme une paire de chaussures. Il<br />

lui impose la contrainte de ne jamais les quitter.<br />

Dans cette adaptation resserrée du récit de Yôko<br />

Ogawa “L’annulaire”, Nathalie Andrès, seule en<br />

scène, incarne tous les personnages de l’histoire.<br />

Simultanément narrateur et actrice, elle use de<br />

l’amplitude de sa voix et des artifices de la technique<br />

pour restituer toute l’étrangeté de l’univers<br />

de la romancière japonaise.<br />

• Le 28 février (18h00), les 1 er et 2 mars (20h30), et<br />

le 3 mars (15h00 et 20h30), à la MJC Roguet (9, rue<br />

de Gascogne, 05 61 77 26 00)


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 19<br />

SORTIE LE MERCREDI 28 FÉVRIER


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 20<br />

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20/DANS LES MURS<br />

> Théâtre<br />

“MADEMOISELLE JULIE”, d’Auguste<br />

Strindberg, mise en scène d’Hervé<br />

Taminiaux, par la Compagnie Flagrants<br />

Désirs<br />

Genre : Tragédie naturaliste<br />

Dans l’exubérance d’une nuit d’été, exaltée par<br />

l’heure et les circonstances, la jeune comtesse Julie<br />

invite Jean, son valet, à danser. Mais chez Strindberg,<br />

le bonheur est mort-né ; palpitant comme un<br />

polar, le drame prend vite le relais. Instinct de vie,<br />

instinct de mort, séduction, pouvoir et tromperie<br />

s’enchaînent et se chevauchent dans la vaine tentative<br />

de réduire une incurable solitude…<br />

• Jusqu’au 3 février, mardi, mercredi et jeudi à 20h00,<br />

vendredi et samedi à 21h00, dimanche à 16h00, au<br />

Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67<br />

16)<br />

“HISTOIRE DE VIVRE”, de Nathalie<br />

Saugeon, par la Compagnie Les Amis<br />

de Monsieur<br />

Genre : Comédie dramatique (accessible aux<br />

adolescents)<br />

Une cellule de prison, deux détenus anesthésiés<br />

par cet univers clos. Un troisième arrive, plus<br />

jeune, différent : Germain. Pour combler le vide et<br />

le temps, il invente des histoires de château fort,<br />

de princesse et d’aventures. Peu à peu, Simon et<br />

Yvan se laissent entraîner par la force de l’imaginaire.<br />

Germain devient la voix, le guide, l’initiateur de<br />

ces aventures qui parlent à leurs âmes et les ramènent<br />

à leur condition d’êtres humains, à l’envie, à la<br />

confiance, à la sensibilité, à leur dignité d’hommes.<br />

Ils deviennent les héros d’une épopée intérieure<br />

qui bouleversera leur quotidien. Histoire de vivre<br />

pour ne pas se laisser mourir.<br />

• Du 13 au 24 février, 21h00, au Théâtre du Grand<br />

Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />

“LA FIN DES TERRES”, de Philippe<br />

Genty et Mary Underwood, avec sept<br />

comédiens manipulateurs et deux<br />

techniciens manipulateurs<br />

Genre : Théâtre d’image et d’objets<br />

On ne se lasse pas de redécouvrir Philippe Genty<br />

et son univers étrange et onirique. Après “Ligne de<br />

fuite” acclamé voici deux saisons, il revient avec sa<br />

nouvelle création, “La fin des terres” dont le titre<br />

même laisse entendre autant d’envolées que<br />

d’abîmes. Un homme tente de retrouver une<br />

femme qui s’est perdue à l’intérieur d’elle-même.<br />

Ces deux êtres se lancent dans le périlleux voyage<br />

de la rencontre de l’autre. Ils apprivoisent le<br />

désert, s’évadent dans des bulles de lumière, aspirent<br />

à l’infini, croisent des laquais de fortune, des<br />

balayeuses d’obscurité et des effaceurs d’ombres.<br />

Acteurs et danseurs évoluent dans un décor en<br />

perpétuelle métamorphose. Des panneaux coulissent<br />

en tous sens, « cinématographiant » le<br />

théâtre. Nous plongeons dans un gouffre d’images<br />

poétiques, surréalistes, comme l’on s’engloutit<br />

dans un rêve.<br />

• Du lundi 26 au mardi 27 février, 21h00, à Odyssud<br />

(4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />

“VIN D’HONNEURS”, d’Ourednik,<br />

Swift, Wilde et Céline, par la Compagnie<br />

Les Cyranoïaque<br />

Genre : Descente aux enfers<br />

À l’occasion d’une banale commémoration en<br />

l’honneur du soldat inconnu, deux élus saugrenus,<br />

Marie-France et Jean Nicolas abusent de cet espace<br />

de parole pour tenter de convaincre les invités<br />

au vin d’honneur du bien-fondé de leurs programmes<br />

politiques respectifs et en profitent pour<br />

exposer leurs visions et propositions pour un<br />

monde meilleur. Ce “Vin d’Honneurs” tourne au<br />

cauchemar et achève de détruire les quelques illusions<br />

qui pourraient subsister pour une société<br />

meilleure. Marie-France et Jean Nicolas, de plus en<br />

plus mis à nu, dévoilent leur détresse et leur vision<br />

très pessimiste et décadente de l’humanité.<br />

• Du mardi 13 au samedi 17 février,19h30, à la Cave<br />

Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

“LES RV AGITÉS DES JVS2…”<br />

Genre : Plateau gourmand<br />

À vos marques, risques et périls pour ces “RV”<br />

insolites autour d’un temps de lectures agitées<br />

d’interruptions, de bifurcations intempestives, surgissements<br />

de sons, d’images, cocasseries en tous<br />

genres… Envie maligne, coquine d’agiter le bocal…<br />

de drôleries et festoiements d’yeux et d’oreilles.<br />

Secouer le morose en le boostant d’énergiques<br />

bizarres. Au gré des humeurs et des rencontres,<br />

on prolonge l’agitation en rires, dires, danses… et<br />

lapins qui sortent du chapeau! Fermeture à 1h00<br />

du matin… à moins que… qui sait ?<br />

• Les 8, 9 et 10 février, 20h30, au théâtre Le Vent des<br />

Signes (6, impasse de Varsovie, 05 61 42 10 70)<br />

“THÉÂTRE SANS ANIMAUX”, de<br />

Jean-Michel Ribes, par la Compagnie<br />

du Pandor<br />

Genre : Cocasseries<br />

Ce spectacle nous questionne sur nos existences<br />

et nous donne à croire que le rire et l’absurde<br />

ouvrent une voie vers un humanisme authentique.<br />

Tout se passe dans une ville. Une ville avec ses mil-<br />

liers de vies, ses milliers d’histoires. De toutes ces<br />

histoires, quatre moments ont été choisis, quatre<br />

aventures pleines de fraîcheur, de drôlerie et de<br />

fantaisie… Quatre intrigues où une femme et un<br />

homme ne sont à l’abri de rien. Quatre histoires<br />

où Jean-Michel Ribes nous dévoile l’étendue de son<br />

talent, son imagination débordante et sa capacité à<br />

explorer avec poésie le monde cocasse des<br />

humains… avec la délicieuse intention d’en rire.<br />

• Vendredi 9 février, 20h30, à l’Espace Yves Montand<br />

(2, rue Salgaréda/Saint-Alban, 05 62 75 09 52)<br />

“TOUT LE MONDE PEUT EN CACHER<br />

UN AUTRE”, d’Alex, par la Compagnie<br />

de l’Autre<br />

Genre : Mâle thérapie<br />

Ils sont deux. La femme du premier est partie alors<br />

que la compagne du second l’a quitté. Nuance. Ils<br />

sont deux, seuls mais ensemble, à essayer, coûte<br />

que gouttes sur le front qui coulent, pour ne pas<br />

sombrer, de comprendre ce qu’ils n’ont pas compris.<br />

Scènes de vie, scènes de ménage, inversion de<br />

rôles… une hilarante psychothérapie de couple<br />

dans laquelle Freud n’y retrouverait pas ses petits.<br />

•Du 27 février au 10 mars, 21h00, au Théâtre du<br />

Grand Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />

“M COMME MOLIÈRE”, de Cyril Bacqué,<br />

par la Compagnie La Vache Folle<br />

Genre : Homage au grand homme<br />

“M comme Molière” est l’histoire du petit Jean-<br />

Baptiste Poquelin qui s’endort au théâtre et rêve<br />

de la vie que nous lui connaissons. À travers un<br />

cocktail d’aventures, nous découvrirons le parcours<br />

de ce fils de drapier : sa décision d’être<br />

comédien, ses amours, ses amis, ses ennemis, ses<br />

échecs… mais aussi les succès qui l’ont amené à<br />

devenir le protégé du Roi Louis XIV. Sur un rythme<br />

endiablé, quatre comédiens interprètent trente-huit<br />

personnages. Le ton humoristique et le langage<br />

contemporain s’harmonisent avec de courTs<br />

extraits de son œuvre.<br />

• Du 27 février au 10 mars, 21h00 au Fil à Plomb (30,<br />

rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77)<br />

“DERNIER PARKING AVANT LA<br />

PLAGE”, d’après les “Brèves de<br />

comptoir” de Jean-Marie Gourio<br />

Genre : Quand la parole populaire devient un art<br />

On appelle « ça » des personnages stéréotypés qui<br />

passent une grande partie de leur vie dans un café<br />

d’une grande banlieue. À travers ce kaléidoscope<br />

surréaliste émerge l’inconscient collectif d’une<br />

population qui commente sa propre histoire : la<br />

politique, les sciences, les mœurs, les faits divers,<br />

les événements de notre temps… Un pot-pourri,<br />

succulent, ludique et politique d’une France que<br />

l’on a taxée, fut un temps, d’en bas.<br />

• Du mardi 20 février au samedi 3 mars, 19h30, à la<br />

Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

“LE GRAND VOYAGE”, par la Compagnie<br />

La Strada, mise en scène Antonio<br />

Scarano<br />

Genre : Tragédie ordinaire, anodine ou potagère<br />

Cette comédie poétique et caustique met en scène<br />

quatre personnages improbables. Ils ne savent pas<br />

grand-chose si ce n’est qu’ils doivent jouer partout<br />

où ils vont. Et ils créent, innovent, improvisent…<br />

tragédie ordinaire, anodine ou potagère. Ils jouent<br />

et se jouent de nous, tout ce qui agite l’humanité<br />

devient jeu. Avec la déconcertante liberté des<br />

bouffons ils appuient où ça fait mal, où ça fait peur,<br />

où il fait noir. Il en jaillit des éclats de folie, de<br />

lumière, de poésie et de rire. Sans concessions,<br />

c’est brillant, c’est émouvant, c’est drôle.<br />

• Du 13 au 17 février, 21h00, au Théâtre du Pont-<br />

Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

> Spectacles<br />

“LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE”, par<br />

la compagnie Ô Cirque<br />

Genre : Cabaret équestre, poétique et festif<br />

Avant le spectacle, les premiers spectateurs s’installent<br />

sur la piste pour un repas convivial avec<br />

musique live et numéros de cirque. Les artistes<br />

assurent le service et donnent la couleur de la soirée.<br />

Place à un cabaret équestre poétique, à un<br />

spectacle festif tout public. Les derniers spectateurs<br />

arrivent à l’heure du spectacle. Le restaurant<br />

disparaît alors et cède la place une ambiance intime<br />

et feutrée sur fond de chansons françaises. Le<br />

spectacle peut commencer. On découvre alors la<br />

pureté d’un travail métissé entre l’art équestre,<br />

l’art clownesque et l’art de la danse. Madame Loyal<br />

tient tout son petit monde avec une main de fer<br />

dans son gant de velours : les chevaux en liberté<br />

tournent dans les envolées de guitare électrique, la<br />

danseuse à cheval évolue sur une chanson de Barbara,<br />

les clowns prennent la parole pour parler<br />

librement comme dans un cabaret. Acrobates voltigeurs<br />

sur chevaux, jeune fille au trapèze et tour<br />

de chant, les artistes se promènent sur la piste et<br />

partagent un instant magique avec le public. Après<br />

le spectacle la soirée continue, la piste est libre<br />

pour danser, le bar est ouvert pour se rencontrer<br />

et discuter avec la Compagnie Ô Cirque dont la<br />

spécificité est la création et la diffusion de spectacles<br />

à caractère équestre et l’enseignement de la<br />

tradition circassienne équestre, dressage, voltige à<br />

cheval…<br />

• Jusqu’au 18 février au parc Forain de la ville de<br />

Balma/sous chapiteau chauffé, les vendredis à 21h00,<br />

les samedis à 15h30 et 21h00, les dimanches à<br />

15h30 (les repas du vendredi et samedi soir sont à<br />

19h00). Renseignements et réservations 05 61 24 33<br />

91. Accès : Espace forain de Balma (Intermarché) - sortie<br />

16, direction Balma centre, suivre le fléchage “Espace<br />

chapiteau”<br />

“FEMME DU MONDE”, de Didier Goupil,<br />

avec Michèle Laforest (comédienne)<br />

et Lise Lienhard (piano)<br />

Genre : L’âge de raison<br />

Madame, le matin, se lève avec le jour. Puis elle<br />

prend son bain, elle s’habille, se maquille… À la<br />

radio, qu’elle n’éteint jamais, il est question de<br />

Papon et de Pinochet… La vie de Madame semble<br />

sans surprise. Pourtant, elle en aurait à dire. Née le<br />

1er janvier 1900, elle a traversé le siècle et les<br />

continents, a connu les années folles entre Paris et<br />

New York, ainsi que le Shoah. Depuis, elle se tait<br />

et elle attend l’ultime rendez-vous fixé par l’Histoire…<br />

À petits pas, sur la pointe des pieds, l’itinéraire<br />

d’une femme qui à l’âge du siècle…<br />

• Du 6 au 10 février, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue<br />

du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

“L’AMPLEUR DES DÉGATS”, de et<br />

avec Éric Lareine et Jean-Luc Amestoy<br />

Genre : Concert/spectacle<br />

“l’Ampleur des dégâts” est un spectacle qui fut<br />

créé et enregistré au théâtre La Digue en 1994…<br />

Éric Lareine avait trois ans à cette époque-là. À 15<br />

ans, avant de prendre l’élan définitif qui les portera<br />

vers leur majorité, Jean-Luc Amestoy et lui-même<br />

entonnent le grand air du bilan : ce texte-là et<br />

cette musique-là (Mingo Josserand), quoi, cette<br />

foire du trône tient toujours la route. Éric Lareine<br />

et Jean-Luc Amestoy ont choisi de la reprendre…<br />

la route, pour partager avec nous ces retrouvailles.<br />

• Les 8 et 9 février, 21h00, au Théâtre Le Hangar (11,<br />

rue des Cheminots, 05 61 48 38 29)<br />

“LES APÉROS D’IMPRO”, par la Compagnie<br />

C Cédille<br />

Genre : Direct live<br />

Véritable spectacle caméléon, “Les apéros<br />

d’impro”, nés de l’échange entre les comédiens et<br />

le public sont des impromptus : spontanéité,<br />

humour et finesse en sont les maîtres mots. Mots<br />

jetés en vrac par les spectateurs, repris, triturés et<br />

assemblés par un présentateur poète de l’improbable.<br />

Phrases sans queue ni tête pour une prouesse<br />

de comédiens d’où émerge une intelligence collective.<br />

“Les apéros d’impro” est un spectacle au<br />

rythme enlevé où le public vient partager le plaisir<br />

de la création instantanée. Entre café-théâtre et<br />

cabaret, ce spectacle retrouve l’univers chaleureux<br />

et intime du théâtre populaire.<br />

• Jeudi 15 février, 21h30, au Petit Diable (99,, allées<br />

Charles de Fitte, 05 61 42 86 95)<br />

MUSIC HALL D’IMMEUBLE<br />

Genre : Spectacle en chanson<br />

Sur des musiques de Satie, Poulenc, Honegger, Milhaud,<br />

Tailleferre, Auric, Mireille… et des textes de<br />

Desnos, Aragon, Superveilles, Jacob, Cocteau,<br />

Apollinaire, Anouilh, Jean Nohain… le duo Musichall<br />

d’Immeuble nous emmène faire un tour dans le<br />

passé. Dans un immeuble parisien vivaient, entre<br />

les deux guerres, Mireille, Colette et Jean Cocteau.<br />

Ils avaient pour relations Poulenc, Milhaud, Honegger,<br />

Aragon, Desnos, Charlie Chaplin, Jean Nohain<br />

ou Maurice Chevalier… Un bout d’immeuble sert<br />

de décor aux deux concierges qui accueillent le<br />

visiteur, en pyjama, robe de chambre et tablier.<br />

Une trentaine de chansons composent un spectacle<br />

qui va et vient entre le gentiment absurde et<br />

la poésie inquiète… Nous entrerons dans la cuisine<br />

des œuvres et nous laisserons entraîner et<br />

régaler d’humour et d’émotion.<br />

• Mercredi 31 janvier (jeune public), 15h30, et jeudi<br />

1er février, 20h30, à la Salle Bleue (24, rue Croix-Baragnon,<br />

05 61 52 57 72)<br />

“FAMILLE DE STARS”, avec Philippe<br />

Khorsand, Brigitte Fossey…<br />

Genre : Comédie moderne, délirante, pertinente,<br />

musicale, visuelle… tout public<br />

Max est le chef de famille de glandeur professionnel.<br />

La mère partage son temps entre le thé/papotage<br />

avec ses copines et le shopping dernière tendance.<br />

La fille est une fashion victime qui a 27 ans<br />

ne travaille toujours pas! Elle attend sa chance. Elle<br />

a lu ça dans l’horoscope de son livre de chevet<br />

favori à savoir “Voici”. Le fils, 23 ans, à côté professionnel,<br />

il est chercheur… à l’ANPE. Il revendique<br />

son esprit de liberté à travers le rap et la<br />

banlieue tout en restant chez lui dans un bel appartement<br />

de 120 m2 et vivant aux crochets des<br />

parents qui lui payent ses dernières baskets Nike<br />

et tout le reste. Mais un jour, le destin frappe la<br />

famille! La société américaine qui emploie Max<br />

décide de le licencier… il tombe dans une comicodéprime<br />

et un laisser-aller le plus total. Les fac-


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 21<br />

tures se font de plus en plus présentes et les ennuis sont<br />

proches… La mère décide alors de réagir et de secouer<br />

tout ce petit monde. Après avoir visionné plusieurs émissions<br />

de la “Star Academy”, “Pop Star” ou “À la recherche<br />

de la nouvelle star”, elle décide faire de sa fille la nouvelle<br />

Britney Spears à la française, de son fils, un rappeur made<br />

in USA et de son mari le nouveau Julio Iglésias : car après<br />

tout Julio a bien 60 ans. Pour cela, elle va faire appel à un<br />

producteur un peu particulier. Ils vont vivre l’enfer des<br />

répétitions comment apprendre à chanter à danser et tout<br />

ce qu’il faut faire pour devenir une star.<br />

• Mercredi 28 février, 20h30, à la Grande Halle de l’Union.<br />

Renseignements au 05 34 31 10 00<br />

“NUIT BLANCHE”, par la Compagnie Messieurs<br />

Mesdames<br />

Genre : Ciné concert<br />

Image après image, nous nous laissons emporter. Tout ce<br />

qui est inanimé (dessins, marionnettes, pâte à modeler,<br />

sable, objets) prend vie. Comme dans les cinémas d’antan,<br />

les musiciens sont là, en bas de l’écran, en chair et en os. Ils<br />

mijotent leur musique dans la pénombre… Avec Isabelle<br />

Cirla (sax, clarinette basse), Didier Labbé (flûte, sax, composition),<br />

Olivier Brousse (contrebasse) et Jean-Denis Rivaleau<br />

(batterie).<br />

• Jeudi 8 février, 21h00, au Théâtre des Mazades (10, avenue<br />

des Mazades, 05 34 40 40 10)<br />

“UN DE LA CANEBIÈRE”, de Vincent Scotto<br />

Genre : Opérette d’anthologie<br />

Un énorme mensonge à l’origine de multiples quiproquos<br />

tous plus abracadabrants et plus désopilants les uns que les<br />

autres. Tous les airs d’“Un de la Canebière” sont devenus<br />

et restés populaires. Qui n’a pas fredonné “Les Pescadous”,<br />

“Un petit cabanon”, “Notre Cane-Canebière” et bien<br />

entendu “Le plus beau de tous les tangos du monde” ?<br />

• Dimanche 11 février, 15h00, à la Halle aux Grains (1, place<br />

Dupuy). Renseignements et réservations au 05 62 21 23 24<br />

“LE CONTE CE N’EST PAS QUE POUR LES<br />

ENFANTS”, par Les Petits Plaisirs<br />

Genre : Histoires et chansons pour adultes et + de 12<br />

ans<br />

Les petits plaisirs des uns ne sont pas toujours les petits<br />

plaisirs des autres. Mais ce spectacle, c’est d’abord le plaisir<br />

de la rencontre, celle d’un conteur et d’une accordéoniste.<br />

Le plaisir de créer ensemble un univers à la fois réaliste et<br />

surréaliste (quelque part entre Jacques Prévert, Tim Burton<br />

et Boris Vian), de construire un spectacle qui emprunte à la<br />

forme intemporelle du conte pour parler du monde<br />

d’aujourd’hui, et ruer un peu dans ses brancards. On y rencontrera<br />

un vieux cheval qui rêve de la révolution, un préleveur<br />

et vérificateur de mise aux normes européennes des<br />

confettis de couleurs, quelques textes de Dimey et de Gaston<br />

Couté, des airs de musique venus de loin et qui vous y<br />

emmèneront. C’est le plasir enfin de rencontrer le public<br />

et de prendre ensemble le temps de laisser la vie nous<br />

raconter des histoires.<br />

• Dimanche 11 février, 16h00, à la Médiathèque José Cabanis<br />

(1, allée Jacques Chaban-Delmas, 05 62 27 40 00)<br />

“DUOS”, par La Compagnie des Zazous du<br />

Désert<br />

Genre : Spectacle musical multi-instrumental et fleuri<br />

Leur inspiration, ils l’ont trouvée sur les traces d’une étrange<br />

tribu très mélomane : les zazous du désert. Faire chanter<br />

un bol ou une girouette, tuyauter tout ce qui est creux,<br />

jouer de la chèvre entière, jongler avec une flûte, faire<br />

vibrer le bois, la terre, l’eau, le fer, le roseau, provoquer un<br />

orage, jouer du sax-eau ou du piano à bouche, faire danser<br />

Maria, rien n’est impossible pour ces deux disciples du<br />

zazouisme musical. Iront-ils jusqu’à mettre les enclumes en<br />

bouteille pour en faire de la musique ? On se le demande.<br />

En attendant, on peut déjà affirmer qu’ils font notes de tout<br />

bois et feu de tout choix, et l’on assiste avec délectation à<br />

une célébration de l’inventivité et de la fantaisie au gré de<br />

leurs trouvailles. Un spectacle multinstrumental et fleuri<br />

dont on ressort forcément un peu zazou… du désert!<br />

• Du 1 er au 3 février, 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne,<br />

05 62 30 99 77)<br />

“SOIRÉE DE L’IMPRO”<br />

Genre : Improvis’action<br />

Cette année verra, c’est sûr, l’épanouissement de la quatrième<br />

version du spectacle pour assurer aux spectateurs<br />

une soirée débridée et souriante. Véritables animateurs de<br />

cette soirée, les improvisateurs tireront toujours plus loin<br />

la création instantanée. C’est aussi une version qui donne<br />

au public la possibilité d’influer plus fortement sur le déroulement.<br />

Un duo de présentateurs mobiles des hanches<br />

accompagne les improvisateurs et les spectateurs dans une<br />

succession enjouée d’improvisations débridées. De l’émotion,<br />

du rythme et de la prise de risque.<br />

• Samedi 24 février, 21h00, à l’Espace Bonnefoy (4, rue du Faubourg<br />

Bonnefoy). Renseignements et réservations au 05 61 48<br />

16 06<br />

> Danse<br />

“LA BOSSA FATAKA DE RAMEAU”, de José<br />

Montalvo et Dominique Hervieu<br />

Genre : Set à sept<br />

Dans ce nouvel opus au titre dadaïste, les Toulousains José<br />

Montalvo et Dominique Hervieu ont imaginé un spectacle<br />

extravagant et sensuel où la jubilation des corps révèle le<br />

libertinage intellectuel du XVIII è siècle. Reprenant à leur<br />

compte l’esthétique du plaisir dont est imprégnée la<br />

musique baroque de Rameau, ils créent un eden multicolore,<br />

un monde savant et léger animé par un comique de<br />

non-sens : des danseurs hip-hop, contemporains, africains<br />

et classiques défilent et jouent au ping-pong avec une vidéo<br />

magnifiquement astucieuse.<br />

• Du 1 er au 3 février, jeudi à 19h00/vendredi et samedi à<br />

21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75<br />

15)<br />

> P'tits bouts<br />

“PIROUETTE, GALIPETTE”<br />

Genre : Et si on jouait à jouer ?… de 3 à 6 ans<br />

Lila et Lolotte jouent à inventer la vie de “Galipette”, une<br />

petite marionnette qui leur ressemble. Galipette aime rire,<br />

chanter, virevolter, tournebouler et faire des cabrioles. Elle<br />

est entourée de ses amis, un bon gros nuage allergique, un<br />

poisson rouge peureux et une vieille théière anglaise.<br />

Bonne humeur et joie de vivre à tous les étages! Mais tout<br />

ça n’est pas du goût de Mademoiselle Piedjaloux, une rabatjoie<br />

qui ne supporte rien ni personne. Celle-ci échafaude un<br />

plan afin d’isoler chacun chez soi et de rompre les amitiés.<br />

Y parviendra-t-elle ?<br />

•Jusqu’au 3 février, les mercredis et samedis à 15h00, au<br />

Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

“ALICE AU PAYS DES LIVRES”<br />

Genre : Spectacle mime & marionnettes<br />

À quoi sert un livre ? C’est la question que se posent malheureusement<br />

de plus en plus d’enfants… En effet, habitués<br />

à une image d’accès rapide à travers la télévision et les<br />

consoles de jeu qui imposent souvent une vision formatée,<br />

ils ont moins l’occasion, face à ces images toutes faites<br />

d’avoir une projection créative personnelle. À l’opposé, le<br />

livre et la magie des mots, moins directifs, permettent de<br />

s’approprier le contenu, de voyager à son rythme, pour<br />

sortir transformé par l’ouverture vers un autre monde<br />

qu’on a contribué à créer par sa propre sensibilité, par son<br />

questionnement. C’est cette attitude active par rapport à<br />

l’information qui peut aider à faire grandir des individus<br />

créatifs, responsables, libres enfin…<br />

• Du 7 février au 3 mars (les mercredis et samedis à 14h30 et<br />

16h15, tous les jours du 13 au 24 février à 14h30 et 16h15)<br />

au Fil à Plomb (30, rue de la Chaine, 05 62 30 99 77)<br />

“SUR LA ROUTE DE LA SOIE”<br />

Genre : À partir de 5 ans<br />

Des histoires qui nous arrivent depuis la nuit des temps.<br />

Des histoires qui ont traversé la mer, le désert, les montagnes,<br />

des villes aux milles secrets. Des histoires pour<br />

nous faire rêver et nous émerveiller. Des histoires pour<br />

faire apparaître un tapis volant, un miroir magique, une<br />

orange mystérieuse… Des histoires… pour voyager sur la<br />

route de la soie…<br />

• Jusqu’au 3 février, les mercredis et samedis à 14h30 et<br />

16h15, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaine, 05 62 30 99 77)<br />

“CHIFFONNADE”<br />

Genre : Danse de 1 à 5 ans<br />

Au cœur de ce spectacle pour les plus petits d’entre nous,<br />

il y a le corps et la matière. L’étoffe tout d’abord, avec<br />

cette énorme boule de tissus cousus dans laquelle se blottit<br />

une très belle danseuse. Peut-être est-ce sa maison, sa<br />

coquille refuge ? Elle en tire des chiffons chatoyants comme<br />

par magie. Par le geste, ils se transforment en partenaires<br />

de danse, en mondes imaginaires. Puis, la jeune fille finit par<br />

sortir de son alcôve à la découverte du dehors. C’est la<br />

rencontre avec l’eau, le bleu, le jeu et le plaisir de glisser,<br />

de patauger insatiablement. Chiffonnade est un bain exquis<br />

de poésie marine.<br />

• Mercredi 7 février, à 10h00 et 15h00, au Petit Théâtre Saint-<br />

Exupère de Blagnac, renseignements au 05 61 71 75 10<br />

“LA PETITE MÉLODIE CACHÉE”, par la<br />

Compagnie Ni une Ni deux<br />

Genre : Spectacle musical à partir de 4 ans<br />

Il était une fois un grand enchanteur, alchimiste des sons,<br />

qui, gêné par le bavardage incessant de ses apprenties, les<br />

ensorcela en leur volant leur voix parlée. Désormais, elles<br />

ne pouvaient communiquer qu’en enchantant. C’est dans<br />

l’antre de l’alchimiste que nos trois bavardes partent à la<br />

recherche de l’antidote… Ce spectacle est l’occasion pour<br />

les enfants de découvrir des œuvres vocales de la musique<br />

baroque à nos jours, une sensibilisation à l’écoute de la<br />

musique chantée.<br />

• Mercredi 28 février, 16h30, au Centre Culturel de Ramonville<br />

(place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)<br />

“GRANDS-PARENTS DU MONDE ENTIER,<br />

UNISSEZ-VOUS!”, par la Compagnie Tran<br />

Thi Nam<br />

Genre : Spectacle de contes à partir de 5 ans<br />

Tous unis, les mamies et les papis, pour raconter la vie à<br />

leurs petits-enfants ou pour les accompagner dans leurs<br />

premiers pas. Même s’ils oublient parfois l’histoire du petit<br />

chaperon rouge. Même s’ils se retrouvent à poursuivre un<br />

nez farceur qui a décidé de vivre sa vie à l’air marin… Ces<br />

contes rendent hommage à ce tendre lien entre les générations,<br />

hommage aux heures passées à nous garder, à nous<br />

raconter des histoires et à répondre à nos premiers<br />

« Pourquoi ? ».<br />

• Mercredi 12 et samedi 16 février à 15h00,tous les jours du<br />

20 au 24 février à 15h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place<br />

Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

“LA LÉGENDE DE PANTASSOUFLE OU SKI-<br />

LOS ET LA SORCIÈRE”, par la Compagnie<br />

Victoria Régia<br />

Genre : Spectacle drôle et didactique à partir de 4 ans<br />

La légende de “Pantassoufle” est née dans une forêt il y a<br />

bien longtemps. Un jour, la sorcière Grenouille s’empare<br />

de la forêt. Elle emprisonne toute sa gaieté… À cette<br />

époque vivait sur la terre Skilos, un petit chien, toujours<br />

de bonne humeur et bon. Celui-ci rencontre une fée qui<br />

lui demande de se battre contre la sorcière pour sauver le<br />

monde…<br />

• Dimanche 4 février, 15h30, à l’auditorium de la mairie de<br />

Balma (6, avenue François Mitterand). Renseignements au 05<br />

61 24 34 90<br />

“TÉKIMOI”, par la Compagnie La Puce à<br />

l’Oreille<br />

Genre : Théâtre de mains tout public à partir de 3 ans<br />

C’est l’histoire d’une drôle de bestiole toute nue qui<br />

tombe d’on ne sait quel nid dans ce monde inconnu peuplé<br />

de rencontres et de ruptures. Entre humour et tendresse,<br />

baisers et cabrioles, Tékimoi va apprendre à grandir<br />

avec ces sensations bizarres que l’on nomme<br />

“sentiments”. Ça papote, ça rigole, ça pleure, ça joue…<br />

bref, ça vit!<br />

• Samedi 3 février, à 16h30 et 17h30, à l’Auditorium Jean<br />

Cayrou de Colomiers (rue Chrestias, 05 61 15 23 82)<br />

“LA FORÊT AUX MILLE GRENOUILLES”, par<br />

la Compagnie Les Accordéoniaques<br />

Genre : Spectacle de marionnettes à gaine<br />

Neuf marionnettes dans un décor poétique autour d’un<br />

texte plein de rebondissements. Ce spectacle s’inscrit<br />

dans la pure tradition du Guignol. Le castelet présente un<br />

univers forestier. Les marionnettes évoluent dans un<br />

cadre ou les décors basculent et permettent un changement<br />

rapide du lieu. Dans le décor d’une forêt enchantée,<br />

deux sympathiques musiciens découvrent la magie de<br />

cette forêt, les pouvoirs étranges d’un arbre qui roule des<br />

yeux, une malicieuse nymphette qui bavarde avec les grenouilles.<br />

Ils vont devoir affronter l’énorme et méchante<br />

reine, flanquée de son grand conseiller, qui déteste la<br />

musique et les musiciens. Noisette, ses amies les grenouilles<br />

et son compagnon l’arbre magique vont leur venir<br />

en aide…<br />

• Les mercredis et samedis à 15h00, du 28 février au 17 mars,<br />

au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

> Humour<br />

“RÉGIME SENSUEL”, une comédie de Gilles<br />

Gangloff<br />

Genre : Déconseillé aux hommes sensibles…<br />

Prenez trois nanas, leurs problèmes, leurs envies, leurs<br />

attentes, qui dissèquent les relations entre hommes et<br />

femmes, qui égratignent les mecs et leurs attitudes, et qui<br />

abordent des sujets intimes. Tout cela avec finesse, subtilité<br />

et sans vulgarité. Une comédie entre “Sex in the city”<br />

et “Bridget Jones”.<br />

• Jusqu’au 17 février, du mardi au vendredi à 21h00, le samedi<br />

à 20h00 et 22h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert,<br />

05 62 72 06 36)<br />

“ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPE!”, avec<br />

Christine Anglio, Juliette Arnaud et Corinne<br />

Puget, mise en scène de Gérard Pinter<br />

Genre : Comédie corrosive, provocante et joyeuse<br />

Trois jeunes femmes liées par une amitié qui vieillit mal, se<br />

retrouvent pour fêter l’enterrement de la vie de jeune fille<br />

d’une quatrième amie qui est en retard. La perspective de<br />

ce mariage les renvoyant à leurs échecs sentimentaux respectifs.<br />

• Jusqu’au 10 mars, du mardi au vendredi à 21h00, le samedi<br />

à 20h00 et 22h30, au café-théâtre les 3T (40, rue Gabriel<br />

Péri, 05 61 63 00 74)<br />

“KAN TU VEU TU PEU”, de et avec Éric<br />

Collado<br />

Genre : Spectacle d’un ex-Nous C Nous<br />

C’est dans une salopette jaune qu’Éric débarque sur scène,<br />

avec énergie et sympathie. Spectacle surprenant, basé sur<br />

les différentes formes de volonté, un truc qui dé stresse.<br />

Jouant tour à tout le looser optimiste que la vie n’épargne<br />

pas ou le lover spécialisé en sexe, Éric Collado (le costaud<br />

à l’accent marseillais des Nous C Nous) se donne avec<br />

une générosité toute particulière.<br />

• Du 20 février au 3 mars du mardi au vendredi à 21h00, le<br />

samedi à 20h00 et 22h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6,<br />

rue Gélibert, 05 62 72 06 36)<br />

“PENDANT QUE LES TONTONS FLIN-<br />

GUAIENT…”, de Stéphane Lartigue, par la<br />

Compagnie Rosemonde, mise en scène<br />

d’Annie Uteau<br />

Genre : Régal zygomatique<br />

Un hommage non dissimulé au film culte “Les tontons flingueurs”<br />

et au dialoguiste Michel Audiard. L’auteur s’est<br />

souvent demandé ce qui se passe à Montauban pendant<br />

que Fernand Naudin est à Paris et il a un début de réponse…<br />

Il fallait oser! Cela donne une comédie irrésistible<br />

avec des dialogues loufoques et savoureux, un clin d’œil<br />

passionnel aux « tontons » et au grand maître du dialogue.<br />

Un régal zygomatique de 1h20.<br />

• Du mardi 20 au samedi 24 février, 21h00, au Théâtre du<br />

Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

DANS LES MURS/21<br />

> EXPOS<br />

> Stéphane C.<br />

photographies<br />

«… Ainsi les images se lisent parfois comme des petites<br />

séquences et des témoins avoués d’une errance en quête de<br />

sens et d’explications. Elles s’offrent denses et fragiles,<br />

comme des visions d’un monde qui ne résistera pas, mais qui<br />

croit encore en sa lumière… » (Jordi Léonard)<br />

• Jusqu’au 18 février à la Galerie du Château d’Eau (1, place<br />

Laganne, 05 61 77 09 40)<br />

> “Les livres d’artistes de Christian Boltanski”<br />

collection d’ouvrages<br />

Auteur en 1969 de l’un des premiers livres d’artiste français,<br />

Christian Boltanski a publié depuis plus d’une cinquantaine<br />

d’ouvrages qui s’intègrent dans son œuvre. Hanté par la<br />

mémoire et les traces que le passé laisse dans l’histoire,<br />

l’artiste collecte, conserve et inventorie des photographies de<br />

personnes, de gestes ou d’objets, comme pour figer le temps.<br />

• Jusqu’au 25 février à la Médiathèque du Musée des Abattoirs<br />

(76, allées Charles-de-Fitte, 05 62 48 58 00)<br />

> Jean Le Gac<br />

diverses disciplines autour de l’écrit<br />

Entre peinture et littérature, l’œuvre de Jean Le Gac mêle<br />

dessin, aquarelle, pastel et photographie à des textes qu’il<br />

écrit en s’inspirant des livres d’aventure de sa jeunesse. Cette<br />

exposition nous replonge dans l’univers romanesque haletant<br />

des années 1920 et 1930, où les bons et les méchants<br />

s’affrontent sur le rythme soutenu d’une bande dessinée.<br />

• Jusqu’au 17 mars à la Fondation d’Entreprise Espace Écureuil (3,<br />

place du Capitole, 05 62 30 23 30)<br />

> “Paysage”<br />

expo collective<br />

Cette grande exposition s’empare de la totalité de l’Espace<br />

Croix-Baragnon, offrant la présence généreuse de la peinture<br />

et un renouvellement des représentations du paysage au travers<br />

d’approches aussi diverses que la transcription dessinée,<br />

peinte, photographiée, filmée, ou la reconstruction par le<br />

biais de l’installation environnementale. Ce sont treize<br />

artistes, pour la plupart tous nés dans les années 70, qui présentent<br />

ici leur travail.<br />

• Jusqu’au 28 février à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-<br />

Baragnon, 05 62 27 60 60)<br />

> “Histoires de”<br />

fictions, narrations et autres récits<br />

Six artistes pour explorer différentes dimensions dans cette<br />

exposition multiple : photographies, vidéo, récits, images…<br />

• Jusqu’au 27 mars au BBB (96, rue Michel Ange, 05 61 13 37<br />

14)<br />

> “Le progrès sans dérailler, le développement,<br />

un enjeu du XXI è siècle”<br />

exposition jeune public<br />

Cette exposition rappelle la place de chacun dans le développement<br />

durable. L’homme est au cœur même de cet enjeu.<br />

Sa santé et son espérance de vie en dépendent. Depuis la<br />

prise de conscience et jusqu’aux gestes les plus simples de tri,<br />

comment agir tout de suite pour rendre l’avenir plus supportable<br />

? Cette exposition aborde les sujets cruciaux : l’eau,<br />

l’alimentation, les déchets, les transports, l’énergie, l’aménagement,<br />

le développement et la démocratie participative.<br />

• Jusqu’au 8 février au Centre Animation des Chamois (11, rue des<br />

Chamois, 05 61 57 99 28)<br />

> “Préhistoire-art contemporain”<br />

archéologie<br />

Les œuvres et outils préhistoriques qui seront présentés lors<br />

de cette exposition datent du Paléolithique supérieur, à la<br />

naissance de l’art. Ils témoignent de l’ancienneté de l’expression<br />

artistique humaine et des étonnantes similitudes avec<br />

des œuvres d’artistes contemporains.<br />

• Du 13 février au 16 mars à l’Espace Bonnefoy (4, rue du Fg<br />

Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />

> Thierry Wagner<br />

sculptures fonctionnelles<br />

Thierry Wagner crée des meubles depuis 1980. De 1986 à<br />

1987, il a collaboré avec Pucci di Rossi, de 1994 à 1995 il a<br />

poursuivi des études d’art contemporain à la Fondation Cartier<br />

; il est artiste permanent de la Galerie toulousaine de la<br />

Daurade depuis 2003. Chez lui, l’œuvre devient objet fonctionnel<br />

; il mêle l’utile à l’agréable avec génie.<br />

• Jusqu’au 23 février, du lundi au vendredi de 14h00 à 19h00, à<br />

la Galerie de la Daurade (4, quai de la Daurade, 05 61 21 71<br />

48)<br />

> Jacques Fauché<br />

peintures<br />

La démarche de Jacques Fauché — ex-professeur aux Beaux-<br />

Arts de Toulouse — peut sembler anachronique. Issue d’une<br />

pratique mûrie dans les années 50, durant lesquelles les<br />

réponses à la déconstruction de la peinture se sont ordonnées<br />

à travers la confrontation avec la couleur, l’œuvre de<br />

Jacques Fauché a traversé ces années avec le même souci de<br />

la peinture-vérité, depuis sa recherche sur les sanctuaires<br />

paléolithiques jusqu’à une période abstraite dominée par les<br />

signes et le graphisme. Théoricien de la couleur, pédagogue<br />

et peintre, l’artiste a derrière lui une œuvre étalée (vitraux,<br />

gravures, illustrations, peintures, décors de théâtre) témoignant<br />

à la fois d’une réelle puissance créatrice et d’une<br />

conscience aiguë et profonde des problèmes essentiels de la<br />

peinture.<br />

• Jusqu’au 4 mars à la Galerie Sollertis (12, rue des Régans, 05<br />

61 55 43 32)


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 22<br />

22/AGENDA DES SORTIES<br />

JEUDI 1er MUSIQUE<br />

• Slam : GRAND CORPS MALADE (21h/Salle des fêtes de<br />

Ramonville)<br />

• Chansons rigolotes : LA CIGALE ALLLUMÉE (19h/TPN)<br />

• 6è Festival Détours de Chant : MUSIC HALL<br />

D'IMMEUBLE(20h30/Croix-Baragnon)+BATLIK (21h/Bijou)<br />

• Jazz contemporain : TEMPS RÉELS (22h/Mandala)<br />

• Blues : POPA CHUBBY+G63 (20h30/Havana)<br />

• Reggae : SENYKAN+DJ KING SELECTA (22h/Le Cri de la<br />

Mouette)<br />

• Duo : LA CIE DES ZAZOUS DU DÉSERT (21h/Fil à Plomb)<br />

• Hip hop, trip-hop : FOTOKRFT+LEGO (20h/Médiathèque<br />

associative)<br />

• Duo jazz : DUO D & P (Espace Rive Droite St Orens)<br />

• Swing : CLAUDE TISSENDIER (Restô'Jazz)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine"<br />

DROMOS 1 & 2 chorégraphie Philippe Combes au CDC (19h30)<br />

• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />

scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• LA BOSSA FATAKA DE RAMEAU chorégraphie José Montalvo et<br />

Dominique Hervieu à Odyssud Blagnac (19h)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />

DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />

• 10è festival Cuba Hoy présente un cabaret spectacle LE<br />

CABA'RÊVE LATIN au Foyer R. Panouse de Tournefeuille (21h15)<br />

• La Cie Lohengrin présente LE CONDAMNÉ À MORT de Jean<br />

Genet à la Cave poésie (19h30)<br />

• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />

GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />

Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h30)<br />

• MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Hervé<br />

Taminiaux au théâtre Sorano (20h)<br />

• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />

Francis Azéma au théâtre du Pavé (19h30)<br />

• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />

Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />

(20h30)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />

Éric Vigner au TNT (19h30)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• 12è festival Nez Rouges présente LES ACROSTICHES "à<br />

contretemps" à Altigone St Orens (21h) à partir de 6 ans<br />

• La Cie Le nouveau jardin présente SUR LA ROUTE DE LA SOIE<br />

au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 5 ans<br />

GRATOS<br />

• 10è festival Cuba Hoy lever de rideau apéro concert avec la<br />

fanfare La Fourmi au gymnase du Château de Tournefeuille (19h)<br />

• Apéro concert MR TRISTAN au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• Apéro slam FA'MIX au bar le Chic (19h)<br />

VENDREDI 2<br />

MUSIQUE<br />

• 6è Festival Détours de Chant : RICHARD GOTAINER "La goutte<br />

à pépère" (21h/TMP de Pibrac)+BATLIK (21h/Bijou)<br />

• 10è festival Cuba Hoy : MULATO SOY + DJ LATIF (21h30/Foyer<br />

R. Panouse de Tournefeuille)<br />

• Chanson : PASCAL OBISPO+CYRIL PAULUS (20h30/Zénith)<br />

• Collectif : TRUMP'N'BASS (22h/Mandala)<br />

• Trio vocal et percussions : TRIBAL VOIX (21h30/Péniche<br />

Chèvrefeuille)<br />

• Chansons rigolotes : LA CIGALE ALLLUMÉE (19h/TPN)<br />

• Chanson circo acoustique : PLACE DES ARTS (Filochard)<br />

• Soul funk : FUNK IT (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Duo : LA CIE DES ZAZOUS DU DÉSERT (21h/Fil à Plomb)<br />

• PIERRETTE DUPOYET Don Quichotte, de Midi à Minuit…<br />

(20h30/Théâtre Jules-Julien)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Hervé<br />

Taminiaux au théâtre Sorano (21h)<br />

• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine"<br />

DROMOS 1 & 2 chorégraphie Philippe Combes au CDC<br />

(19h30)+RÉGI chorégraphie Boris Charmatz au théâtre Garonne<br />

(21h)<br />

• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />

scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• LA BOSSA FATAKA DE RAMEAU chorégraphie José Montalvo et<br />

Dominique Hervieu à Odyssud Blagnac (21h)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />

DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />

• La Cie Martingale présente TRAPÈZE au Chapeau Rouge (21h)<br />

• La Cie Lohengrin présente LE CONDAMNÉ À MORT de Jean<br />

Genet à la Cave poésie (19h30)<br />

• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />

GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />

Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h30)<br />

• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />

Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />

• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />

Cirque au parc Forain de la ville de Balma (21h)<br />

• L'ELISIR D'AMORE de Gaetao Donizetti direction Paolo<br />

Arrivabeni au théâtre du Capitole (20h)<br />

• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />

Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />

(20h30)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />

Éric Vigner au TNT (20h30)<br />

DIVERS<br />

• NUIT DE LA PLEINE LUNE à la Cave Poésie (21h30)<br />

GRATOS<br />

• Lecture de lettres par le Théâtre de l'Or bleu autour du projet de<br />

spectacle "Cherche âme sœur pour la vie" Oh les beaux jours<br />

(18h30)<br />

• Apéro concert MR TRISTAN au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• Electro'Shoke Dj ULZ+Dj NICE+Dj SYR au bar le Chic (19h)<br />

SAMEDI 3<br />

MUSIQUE<br />

• 6è Festival Détours de Chant : PIERRE BAROUH<br />

(15h30/Médiathèque José Cabanis)+LES PTITS T'HOMMES<br />

(18h/Bijou)+NICOLAS REGGIANI & AGNÈS BIHL (20h30/Salle<br />

Nougaro)<br />

• 10è festival Cuba Hoy : CALLE REINA (21h30/Foyer R. Panouse<br />

de Tournefeuille)<br />

• Jazz : FERDINAND DOUMERC QUARTET (22h/Mandala)<br />

• Duo : LA CIE DES ZAZOUS DU DÉSERT (21h/Fil à Plomb)<br />

• PIERRETTE DUPOYET Don Quichotte, de Midi à Minuit…<br />

(20h30/Théâtre Jules-Julien)<br />

• Rap : SOPRANO (21h/Vents du Sud)<br />

• UNO'S TRIO (21h/Centre culturel Beauzelle)<br />

• Chansons rigolotes : LA CIGALE ALLLUMÉE (19h/TPN)<br />

• Dj ALADIN+TCHAD UNPOE+GREM'S (0h/Bar Le Chic)<br />

• Soirée Rocambar : MADE IN CARAVAN+DAY-BRAKE+THE<br />

SCOTCH+DJ'S Mr SUPA (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• MAGIC TONG FAMILY+ASSIMIL&FUNKTION R (22h/Fairfield)<br />

M<br />

ENSUEL<br />

INTRAMUROS<br />

est édité par la Sarl de presse<br />

O.M.G. productions - éditions<br />

Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : contact@intramuroshebdo.com<br />

Adresse postale : B.P. 3120, 31026 Toulouse Cedex<br />

Internet : www.intramuroshebdo.com<br />

Pour nous rendre visite : 6 bis, place Lange (quartier La Grave)<br />

Directeur de publication Éric Roméra<br />

Rédacteur en chef Éric Roméra<br />

Cinéma Jean Szurewsky (jean.zeid@wanadoo.fr)<br />

Musique Jean-Philippe Birac (jp.birac@wanadoo.fr), Michel Castro (contact@intramuroshebdo.com)<br />

Théâtre Jérôme Gac<br />

Relecture/corrections : Michel Dargel<br />

Collaborateurs Nicolas Daumont, Master Roy, Jean-Luc Feixa, Emma Satyagraha, Amélia Pujol,<br />

Élodie Pages, Marina Pech, Damien Moreno, Félicien Cassan, Audrey Gibaux, Marc Etcheverry<br />

Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 (frederica@intramuroshebdo.com)<br />

Flashage Exegraph/Toulouse - Impression Rotimpres/Aiguaviva - made in CEE<br />

Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551<br />

<strong>Intramuros</strong> est édité sans subventions - Ne pas jeter sur la voie publique<br />

• Metal : ROCK AND ROLL REBELS+SYWAN (22h/Dollar)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />

Cirque au parc Forain de la ville de Balma (15h/21h)<br />

• 6è Festival Détours de Chant L'Atelier Volant présente OH OUI<br />

OH LALA ! mise en scène Richard Dubelski à l'auditorium Jean<br />

Cayrou de Colomiers (16h45)<br />

• MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Hervé<br />

Taminiaux au théâtre Sorano (21h)<br />

• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />

scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• 10è festival Cuba Hoy présente la Cie Kiroul clown et théâtre<br />

d'objet "Les Fautifs" au gymnase du château de Tournefeuille<br />

(21h15)<br />

• FESTIVAL SIGN'Ô rencontre des arts en langue des signes<br />

ACTES AVEC OU SANS PAROLES de Samuel Beckett au théâtre<br />

des Mazades (20h30)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />

DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />

• LA BOSSA FATAKA DE RAMEAU chorégraphie José Montalvo et<br />

Dominique Hervieu à Odyssud Blagnac (21h)<br />

• La Cie Lohengrin présente LE CONDAMNÉ À MORT de Jean<br />

Genet à la Cave poésie (19h30)<br />

• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine" RÉGI<br />

chorégraphie Boris Charmatz au théâtre Garonne (21h)<br />

• Le Théâtre Kadirin présente Epizzotie taquine GARE AU<br />

GLOSSAIRE ! mise en scène Maïté Bartrina à la Mjc Croix Daurade<br />

(21h)<br />

• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />

Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />

• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />

Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />

(20h30)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes<br />

(20h&22h)<br />

• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />

Éric Vigner au TNT (20h30)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• 10è festival Cuba Hoy présente EL MUNDO ENCONTRADO par<br />

la Cie Habana Teatro à la médiathèque de Tournefeuille (15h)<br />

• 12è festival Nez Rouges présente LA COMPAGNIE<br />

CHAPERTONS "Goma gom" à Altigone St Orens (21h) à partir de<br />

5 ans<br />

• HISTOIRE DE LA PRINCESSE TURANDOT au théâtre du Grand<br />

Rond (15h) à partir de 6 ans<br />

• La Cie des mains des pieds présente PIROUETTES, GALIPETTE<br />

au TPN (15h) de 3 à 6 ans<br />

• La Cie Le nouveau jardin présente SUR LA ROUTE DE LA SOIE<br />

au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 5 ans<br />

GRATOS<br />

• FUNKY 4 YOU + TRINIDAD au bar Le Chic (19h)<br />

• Apéro concert MR TRISTAN au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

DIMANCHE 4<br />

MUSIQUE<br />

• 10è festival Cuba Hoy clôture : CABANA SON (20h/Gymnase du<br />

Château de Tournefeuille)<br />

• Duo jazz : VINCENT COURTOIS&JEANNE ADDED<br />

(18h30/Théâtre le Vent des Signes)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />

Cirque au parc Forain de la ville de Balma (15h30)<br />

• 10è festival Cuba Hoy présente du théâtre corrosif<br />

AGAMEMNON - À MON RETOUR DU SUPERMARCHÉ, J'AI<br />

FLANQUÉ UNE RACLÉE À MON FILS au Foyer R. Panouse de<br />

Tournefeuille (17h30)<br />

• FESTIVAL SIGN'Ô rencontre des arts en langue des signes au<br />

théâtre des Mazades<br />

• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />

GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />

Moulin de Roques-Sur-Garonne (15h30)<br />

• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />

Francis Azéma au théâtre du Pavé (16h)<br />

• L'ELISIR D'AMORE de Gaetao Donizetti direction Paolo<br />

Arrivabeni au théâtre du Capitole (15h)<br />

• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />

Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />

(16h)<br />

• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />

Éric Vigner au TNT (16h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• 10è festival Cuba Hoy présente LE TRÉSOR DE STAN LE HARDI<br />

par Bastien et les Pirates au Foyer R. Panouse de Tournefeuille<br />

(15h) à partir de 4 ans<br />

• 12è festival Nez Rouges présente PHARE PONLEU SELPAK à<br />

Altigone St Orens (16h) à partir de 6 ans<br />

DIVERS<br />

• Lecture, théâtre… autour de Marguerite Duras LA VIE<br />

MATÉRIELLE (14h)+LA DOULEUR (16h)+MANGER LA NUIT<br />

(18h)+NATHALIE GRANGER (19h) au théâtre du Pavé (20h30)<br />

LUNDI 5<br />

MUSIQUE<br />

• 6è Festival Détours de Chant : BARBARA CARLOTTI+VINCENT<br />

DELERM (21h/Odyssud)<br />

• GORAN BREGOVIC (21h/Halle aux Grains)<br />

• Rock : RAZORLIGHT (21h/Salle des fêtes de Ramonville)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine" UN<br />

GARÇON DEBOUT de Rachid Ouramdane interprété par Pascal<br />

Rambert au CDC (19h30)<br />

• Spectacle d'improvisation Théâtrale par la Ligue du Lundi au<br />

Fairfield Café (21h)<br />

MARDI 6<br />

MUSIQUE<br />

• 6è Festival Détours de Chant : BARBARA CARLOTTI+VINCENT<br />

DELERM (21h/Odyssud)+LA LEÇON DE MUSIQUE de Jean-<br />

François Zygel(15h30/18h15/Croix-Baragnon)+SNAPSHOT<br />

COMPAGNIE (21h/Salle Chapou)+AUTOUR DE JULIETTE<br />

(20h30/Salle Nougaro)<br />

• Cav'à Jazz : MAGISTER DIXIT (21h/Chapeau Rouge)<br />

• Jazz yiddish : THIRD WORLD LOVE QUARTET (21h/Théâtre<br />

des Mazades)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine" UN<br />

GARÇON DEBOUT de Rachid Ouramdane interprété par Pascal<br />

Rambert au CDC (19h30)+O.C.C.C. de et par Régine Chopinot au<br />

théâtre Garonne (21h)<br />

• La Cie Tabula Rasa présente MUSIC-HALL de Jean-Luc Lagarce<br />

mise en scène Sébastien Bournac au théâtre Sorano (21h)<br />

• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />

scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />

DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />

• FEMME DU MONDE de Didier Goupil (19h30)+LES GRANDES<br />

BOUCHES (21h30) à la Cave Poésie<br />

• LE NEVEU DE RAMEAU de Denis Diderot mise en scène Michel<br />

Lataste au théâtre de Poche (21h)<br />

• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />

(21h)<br />

• La brique de Toulouse propose "Faites de l'Impro!" à la salle des<br />

fêtes de Pompertuzat (20h30)<br />

• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />

Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />

• L'ELISIR D'AMORE de Gaetao Donizetti direction Paolo<br />

Arrivabeni au théâtre du Capitole (20h)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />

Éric Vigner au TNT (20h30)<br />

DIVERS<br />

• Rencontre avec l'art contemporain turc au bbb (19h30/22h)<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert MADAME JEANNE au théâtre du Grand Rond<br />

(19h)<br />

• ASHOK CHAKRA "Swing manouche" au bar Le Chic (19h)<br />

MERCREDI 7<br />

MUSIQUE<br />

• 6è Festival Détours de Chant : LES CHOIX DE JULIETTE<br />

(20h30/Salle Nougaro)+LES P'TITS T'HOMMES (21h30/Bijou)<br />

• Emotive rock : VIA LUNA (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• JAZZY COOL BIG BAND (22h/Mandala)<br />

• L'Orchestre de Chambre de Toulouse : LE LABYRINTHE<br />

HARMONIQUE (20h30/Foyer R. Panouse Tournefeuille)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine"<br />

PLASTICIZATION chorégraphie Nelisiwe Xaba au CDC<br />

(19h30)+O.C.C.C. de et par Régine Chopinot au théâtre Garonne<br />

(21h)<br />

• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />

scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Tabula Rasa présente MUSIC-HALL de Jean-Luc Lagarce<br />

mise en scène Sébastien Bournac au théâtre Sorano (21h)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />

DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />

• FEMME DU MONDE de Didier Goupil (19h30)+LES GRANDES<br />

BOUCHES (21h30) à la Cave Poésie<br />

• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />

GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />

Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h)<br />

• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />

(21h)<br />

• LE NEVEU DE RAMEAU de Denis Diderot mise en scène Michel<br />

Lataste au théâtre de Poche (21h)<br />

• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />

Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />

• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />

Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />

(20h30)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />

Éric Vigner au TNT (19h30)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie du Petit Matin présente ALOUETTE au théâtre du Grand<br />

Rond (15h) dès 3 ans<br />

• 12è festival Nez Rouges présente LES FRÈRES DUCHOC "Grosse<br />

pression" à Altigone St Orens (15h) à partir de 7 ans<br />

• Carré Blanc Cie présente CHIFFONNADE à la chapelle St<br />

Exupère Blagnac (10h&15h) de 1 à 5 ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES<br />

au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert MADAME JEANNE au théâtre du Grand Rond<br />

(19h)<br />

• Spectacle musical GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde" à<br />

la Gouaille (20h30)<br />

• Apéritif latino-caraïbéen Dj ESTEBAN au bar Le Chic (19h)<br />

• Les mercredis de l'impro avec Maéso Trio à El Cubano (21h)<br />

JEUDI 8<br />

MUSIQUE<br />

•À cordes et lames : SWING 39 QUARTET (20h30/Espace Croix-<br />

Baragnon)<br />

• 6è Festival Détours de Chant : LES P'TITS T'HOMMES<br />

(21h30/Bijou)+VÉRONIQUE PESTEL "Canis bulle"(21h/Centre<br />

culturel Henri Desbals)<br />

• Soirée Pop'n'Club : KATERINE+BUBBLIES+CHAMPION+DJ'S<br />

(20h/Eurythmie Montauban)<br />

• L'AMPLEUR DES DÉGATS avec Eric Lareine et Amestoy<br />

(21h/Théâtre du Hangar)<br />

• Post rock : DR GONZO+SOON (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Percus dub party : KAOPHONIC TRIBU+UNDERGANG<br />

(20h30/Vents du sud)<br />

• Jazz : GRÜT SEXTET (22h/Mandala)<br />

• Violon piano : VADIM REPIN&NIKOLAÏ LUGANSKY<br />

(20h30/Halle aux grains)<br />

• L'OMBRE DE L'ELFINE (Petit Diable)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine"<br />

PLASTICIZATION chorégraphie Nelisiwe Xaba au CDC (19h30)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />

DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />

• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />

scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Tabula Rasa présente MUSIC-HALL de Jean-Luc Lagarce<br />

mise en scène Sébastien Bournac au théâtre Sorano (21h)<br />

• Danse contemporaine et vidéo DU SABLE DANS MA BOÎTE À<br />

SUCRE par la Cie Vendaval au centre culturel de Ramonville (19h)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />

(21h)<br />

• LE NEVEU DE RAMEAU de Denis Diderot mise en scène Michel<br />

Lataste au théâtre de Poche (21h)<br />

• FEMME DU MONDE de Didier Goupil (19h30)+LES GRANDES<br />

BOUCHES (21h30) à la Cave Poésie<br />

• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />

GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />

Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h30)<br />

• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />

Francis Azéma au théâtre du Pavé (19h30)<br />

• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />

Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />

(20h30)<br />

• Laurent Bastide & Christian Moutous présentent LE P'TIT<br />

CABARET sur le bateau l'Occitania (20h)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• La Cie Messsieurs Mesdames présente NUIT BLANCHE au<br />

théâtre des Mazades (21h)<br />

• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />

Éric Vigner au TNT (19h30)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Vendaval présente DU SABLE DANS MA BOÎTE À SUCRE<br />

au centre culturel Ramonville (19h) à partir de 10 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert MADAME JEANNE au théâtre du Grand Rond<br />

(19h)<br />

• Apéro slam FA'MIX au bar Le Chic (19h)<br />

VENDREDI 9<br />

MUSIQUE<br />

• 6è Festival Détours de Chant : LES P'TITS T'HOMMES<br />

(21h30/Bijou)+MARCEL KANCHE&BABX(20h30/Salle Nougaro)<br />

• Orient, Occident : LES ÉLÉMENTS direction Joël Suhubiette<br />

(21h/St Pierre des Cuisines)<br />

• L'AMPLEUR DES DÉGATS avec Eric Lareine et Amestoy<br />

(21h/Théâtre du Hangar)<br />

• Hiphop musette : MANŒUVRE+KALAKUTA SELECTORS<br />

(22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Fanfare : Y A PAS DIG (21h/Espace Bonnefoy)<br />

• MEJ TRIO interprète Brassens (20h30/Théâtre Jules-Julien)<br />

• Electro drum'n'jazz : MINIMAL ORCHESTRA+MORGO (21h/La<br />

Mounède)<br />

• Jazz : ABDU SALIM SEXTET (22h/Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />

Cirque au parc Forain de la ville de Balma (21h)<br />

•La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />

DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />

• La Cie Tabula Rasa présente MUSIC-HALL de Jean-Luc Lagarce<br />

mise en scène Sébastien Bournac au théâtre Sorano (21h)<br />

• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />

scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />

GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />

Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h30)<br />

• FEMME DU MONDE de Didier Goupil (19h30)+LES GRANDES<br />

BOUCHES (21h30) à la Cave Poésie<br />

• Alain Régus présente CHRONIQUES D'UN PETIT MATIN<br />

BRUMEUX au Chapeau Rouge (21h)<br />

• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />

Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />

• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />

Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />

(20h30)<br />

• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />

(21h)<br />

• Danse contemporaine et vidéo DU SABLE DANS MA BOÎTE À<br />

SUCRE par la Cie Vendaval au centre culturel de Ramonville<br />

(20h30)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

• LE NEVEU DE RAMEAU de Denis Diderot mise en scène Michel<br />

Lataste au théâtre de Poche (21h)<br />

• La Cie du Pandor présente THÉÂTRE SANS ANIMAUX au<br />

centre culturel de St Alban (20h30)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />

Éric Vigner au TNT (20h30)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• 12è festival Nez Rouges présente BAMBOUS DE SOUFFLE par la<br />

Cie Armance Brown à Altigone St Orens (21h) à partir de 6 ans<br />

• La Cie Vendaval présente DU SABLE DANS MA BOÎTE À SUCRE<br />

au centre culturel Ramonville (20h30) à partir de 10 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert MADAME JEANNE au théâtre du Grand Rond<br />

(19h)<br />

• Chanson circo acoustique : PLACE DES ARTS au Barnum<br />

• Electro' Shoke Dj GREG'VICE au bar Le Chic (19h)<br />

• MAGIC TONG FAMILY+DASSI à l'Australian Café l'Union (23h)<br />

SAMEDI 10<br />

MUSIQUE<br />

• 6è Festival Détours de Chant : BOUDU LES COP'S(20h30/Salle<br />

Nougaro)<br />

• Soutien Action Directe : JIM MURPLE MEMORIAL+MEDEF<br />

INNA BABYLONE+CALAVERA+LA FRACTION (18h/La<br />

Mounède)<br />

• Toulouse loves Jay-Dee : FREDDIE MASSIF&TRINIDAD (0h/Bar<br />

Le Chic)<br />

• Jazz : ABDU SALIM SEXTET (22h/Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Tabula Rasa présente MUSIC-HALL de Jean-Luc Lagarce<br />

mise en scène Sébastien Bournac au théâtre Sorano (21h)<br />

•La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />

DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />

• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />

Cirque au parc Forain de la ville de Balma (15h/21h)<br />

• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />

scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• FEMME DU MONDE de Didier Goupil (19h30)+LES GRANDES<br />

BOUCHES (21h30) à la Cave Poésie<br />

• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />

(21h)<br />

• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />

GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />

Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h)<br />

• LE NEVEU DE RAMEAU de Denis Diderot mise en scène Michel<br />

Lataste au théâtre de Poche (21h)<br />

• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />

Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />

• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />

Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />

(20h30)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes<br />

(20h&22h)<br />

• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />

Éric Vigner au TNT (20h30)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie du Petit Matin présente ALOUETTE au théâtre du Grand<br />

Rond (15h) dès 3 ans<br />

• 12è festival Nez Rouges présente YLLANA "Buuu !!!" à Altigone St<br />

Orens (16h) à partir de 5 ans<br />

•La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES<br />

au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

DIVERS<br />

• Soirée Friends of P & Mix indie au Cri de la Mouette (22h)<br />

• Concert bal initiation aux danses de bal (19h)+Musique bulgare TI-<br />

ROM(20h30)+Bal avec le duo PIGNOL-MILLERET(22h30)<br />

GRATOS<br />

• Rencontre avec Jean-François Kahn "Les Bullocrates" à la Fnac<br />

Labège (15h)<br />

• Apéro concert MADAME JEANNE au théâtre du Grand Rond<br />

(19h)<br />

• Conférence-débat sur les résultats des Etats généraux de la<br />

condition pénitentiaire organisée par le groupe local de Toulouse<br />

de l'Observatoire International des Prisons (OIP) à la salle du<br />

Sénéchal (18h)<br />

• Funky 4 you spécial guest au bar Le Chic (19h)<br />

• MANNISH BOYS au Country Café (22h)<br />

DIMANCHE 11<br />

MUSIQUE<br />

• Ragga dancehall : TANYA STEPHENS+NATURAL ZION HIGH<br />

(21h/Vents du Sud)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />

Cirque au parc Forain de la ville de Balma (15h)<br />

•UN DE LA CANEBIERE opérette de Vincent Scotto à la Halle<br />

aux Grains (15h)<br />

• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />

Francis Azéma au théâtre du Pavé (16h)<br />

LUNDI 12<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Spectacle d'improvisation Théâtrale par la Ligue du Lundi au<br />

Fairfield Café (21h)<br />

MARDI 13<br />

MUSIQUE<br />

• Voix : HERVÉ SUHUBIETTE & CATHERINE VANISCOTTE<br />

"Chansons d'hier et d'aujourd'hui" (18h30/Croix-Baragnon)<br />

• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de<br />

Nathalie Saugeon mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand<br />

Rond (21h)<br />

• La Cie Les Cyranoïaques présente VIN<br />

D'HONNEURS(19h30)+JACSO TRIO (21h30) à la Cave Poésie<br />

• La brique de Toulouse propose "Faites de l'Impro!" à la salle des<br />

fêtes de Pompertuzat (20h30)<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente<br />

NEGRAS TORMENTAS à La Chapelle (20h30)<br />

• La Cie La Strada présente LE GRAND VOYAGE mise en scène<br />

A. Scarano au TPN (21h)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />

(21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie du Petit Matin présente ALOUETTE au théâtre du Grand<br />

Rond (15h) dès 3 ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES<br />

au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert CONTE EN CARTOON au théâtre du Grand<br />

Rond (19h)<br />

• Spectacle musical GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde" au<br />

bar Le Chic (19h)<br />

MERCREDI 14<br />

MUSIQUE<br />

• Pop lo fi : DEVASTATIONS+HELLUUAH (22h/Le Cri de la<br />

Mouette)<br />

• Spectacle musical : GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde"<br />

(Samba Résille)<br />

• Musique sans frontière : THOMAS BELHOM SOLO+CHEVAL<br />

OBLIQUE (22h/Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie La Strada présente LE GRAND VOYAGE mise en scène<br />

A. Scarano au TPN (21h)<br />

• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de<br />

Nathalie Saugeon mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand<br />

Rond (21h)<br />

• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />

(21h)<br />

• La Cie Les Cyranoïaques présente VIN<br />

D'HONNEURS(19h30)+JACSO TRIO (21h30) à la Cave Poésie<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente<br />

NEGRAS TORMENTAS à La Chapelle (20h30)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE<br />

ENTIER UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à<br />

partir de 5 ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES<br />

au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert CONTE EN CARTOON au théâtre du Grand<br />

Rond (19h)<br />

• Apéritif caraïbéen Dj THONY BOY au bar Le Chic (19h)<br />

• Les mercredis de l'impro avec Maéso Trio à El Cubano (21h)<br />

JEUDI 15<br />

MUSIQUE<br />

• Chanson : LE BAL DES PENDUS (21h/Bijou)<br />

• Ska rock : VOYAGE EN FAMILLE+SKAMIKAZ'(22h/Le Cri de la<br />

Mouette)<br />

• Jazz : FABRICE DAN VAN NAUH (22h/Mandala)<br />

• Swing du monde : MYSTÈRE TRIO (21h/Centre culturel Desbals)<br />

THÉÂTRE<br />

• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de<br />

Nathalie Saugeon mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand<br />

Rond (21h)<br />

• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />

(21h)<br />

• APÉROS D'IMPRO par la Cie C cédille au Petit Diable (21h30)<br />

• La Cie Les Cyranoïaques présente VIN<br />

D'HONNEURS(19h30)+JACSO TRIO (21h30) à la Cave Poésie<br />

• La Cie La Strada présente LE GRAND VOYAGE mise en scène<br />

A. Scarano au TPN (21h)<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente<br />

NEGRAS TORMENTAS à La Chapelle (20h30)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />

3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE<br />

ENTIER UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à<br />

partir de 5 ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES<br />

au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert CONTE EN CARTOON au théâtre du Grand<br />

Rond (19h)<br />

• Apéro slam FA'MIX au bar Le Chic (19h)<br />

VENDREDI 16<br />

MUSIQUE<br />

• Chanson : LE BAL DES PENDUS (21h/Bijou)<br />

• Rock : CAMERA+LIFELINES (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Chanson : SPACE JAHOURT (21h/La Mounède)<br />

• Piano : MESSIAEN (20h30/Halle aux grains)<br />

• Post rock : GUITAR KESTRA (22h/Mandala)<br />

• Folk : GREGG WEISS (20h/Médiathèque associative)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie La Strada présente LE GRAND VOYAGE mise en scène<br />

A. Scarano au TPN (21h)<br />

• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de<br />

Nathalie Saugeon mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand<br />

> Sur la grille >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 23<br />

Rond (21h)<br />

• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô Cirque au parc<br />

Forain de la ville de Balma (21h)<br />

• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />

• La Cie Les Cyranoïaques présente VIN D'HONNEURS(19h30)+JACSO TRIO<br />

(21h30) à la Cave Poésie<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />

à La Chapelle (20h30)<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />

UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />

(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert CONTE EN CARTOON au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• Electro' Shoke Dj BALAGAN au bar Le Chic (19h)<br />

SAMEDI 17<br />

MUSIQUE<br />

• Reggae : EL'ASSAD (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Heavy rock : INNERPHORIA (21h/Dollar)<br />

• Jazz : LILLIPUT ORKESTRA (22h/Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô Cirque au parc<br />

Forain de la ville de Balma (15h/21h)<br />

• La Cie La Strada présente LE GRAND VOYAGE mise en scène A. Scarano au TPN<br />

(21h)<br />

• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />

• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />

mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />

à La Chapelle (20h30)<br />

• La Cie Les Cyranoïaques présente VIN D'HONNEURS(19h30)+JACSO TRIO<br />

(21h30) à la Cave<br />

• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />

UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />

• La Cie du Petit Matin présente ALOUETTE au théâtre du Grand Rond (15h) dès 3<br />

ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />

(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert CONTE EN CARTOON au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• Spectacle musical GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde" à la Loupiote<br />

(20h30)<br />

• Progres-son présente MR BROWN+CARTE BLANCHE+DJ'S au Fairfield Café<br />

(21h)<br />

• DJ FREDDIE MASSIF (19h)+SOIRÉE ELECTRO HOUSE (0h) au bar Le Chic<br />

DIMANCHE 18<br />

MUSIQUE<br />

• Piano : DAVID FRAY (17h/Halle aux grains)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô Cirque au parc<br />

Forain de la ville de Balma (15h)<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />

à La Chapelle (20h30)<br />

GRATOS<br />

• Spectacle musical GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde" à la Loupiote<br />

(20h30)<br />

LUNDI 19<br />

MUSIQUE<br />

• Chanson : JACQUES HIGELIN (20h30/Halle aux Grains)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />

à La Chapelle (20h30)<br />

• Spectacle d'improvisation Théâtrale par la Ligue du Lundi au Fairfield Café (21h)<br />

GRATOS<br />

• Spectacle musical GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde" au Bâton à Palabres<br />

(19h)<br />

MARDI 20<br />

MUSIQUE<br />

• Reggae ragga : U-ROY+JUNIOR MURVIN+FROM ROOTS (20h30/Havana)<br />

• Soprano et harpe : FRANÇOISE MASSET & CHRISTINE ICART "De La Fontaine à<br />

Kosma" (18h30/Croix-Baragnon)<br />

• Tour de chant théâtral : CLÉMENCE MASSART "La vieille au bois dormant"<br />

(21h/Bijou)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT<br />

mise en scène A. Uteau au TPN (21h)<br />

• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />

mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />

Marie Gourio (19h30)+JOURDÀA (22h) à la Cave Poésie<br />

• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />

à La Chapelle (20h30)<br />

• La brique de Toulouse propose "Faites de l'Impro!" à la salle des fêtes de<br />

Pompertuzat (20h30)<br />

• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />

UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />

• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />

(15h) dès 4 ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />

(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert DUODENBA au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• Chanson hiphop artisanale MR TRISTAN au bar Le Chic (19h)<br />

MERCREDI 21<br />

MUSIQUE<br />

• Tour de chant théâtral : CLÉMENCE MASSART "La vieille au bois dormant"<br />

(21h/Bijou)<br />

• Cold'n'wave : BOGART&THE ADDICTIVES+KISSIMMAS (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Tremplin Emergenza (19h30/Havana Café)<br />

• Fanfare : LA MARMAILLE (22h/Mandala)<br />

THÉÂTRE<br />

• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />

mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT<br />

mise en scène A. Uteau au TPN (21h)<br />

• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />

• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />

Marie Gourio (19h30)+JOURDÀA (22h) à la Cave Poésie<br />

• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />

(15h) dès 4 ans<br />

• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />

UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />

• La Cie Chapeau Bleu présente CHAPEAU DE SABLE au Chapeau Rouge (10h) à<br />

partir de 3 ans<br />

• La Cie Chapeau Bleu présente SUR LES CHAPEAUX DE ROUES au Chapeau Rouge<br />

(15h) à partir de 5 ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />

(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert DUODENBA au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• Apéro latino-caraïbéen DJ ESTEBAN au bar Le Chic (19h)<br />

• Les mercredis de l'impro avec Maéso Trio à El Cubano (21h)<br />

JEUDI 22<br />

MUSIQUE<br />

• Ragga dancehall : JAH MASON+OMAR PERRY (21h/Salle des fêtes de Ramonville)<br />

• Rap : DIAM'S (20h/Eurythmie Montauban)<br />

• Rock aérien : AERIA MICROCOSME+PALACE INOPIA+ZÉRO ABSOLU (22h/Le<br />

Cri de la Mouette)<br />

• Tour de chant théâtral : CLÉMENCE MASSART "La vieille au bois dormant"<br />

(21h/Bijou)<br />

• Tremplin Emergenza (19h30/Havana Café)<br />

• Jazz : RICHARD CALLÉJA QUARTET (22h/Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT<br />

mise en scène A. Uteau au TPN (21h)<br />

• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />

mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />

Marie Gourio (19h30)+JOURDÀA (22h) à la Cave Poésie<br />

• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />

à La Chapelle (20h30)<br />

• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />

UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />

• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />

AGENDA DES SORTIES/23<br />

(15h) dès 4 ans<br />

• La Cie Chapeau Bleu présente CHAPEAU DE SABLE au Chapeau Rouge (10h) à<br />

partir de 3 ans<br />

• La Cie Chapeau Bleu présente SUR LES CHAPEAUX DE ROUES au Chapeau Rouge<br />

(15h) à partir de 5 ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />

(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

DIVERS<br />

• FESTIVAL XXYZ films D.I.Y à la Médiathèque associative (20h)<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert DUODENBA au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• Apéro slam FA'MIX au bar Le Chic (19h)<br />

• Chanson circo acoustique : PLACE DES ARTS au Txus<br />

VENDREDI 23<br />

MUSIQUE<br />

• Pop : SEAN LENNON (21h/Salle des fêtes de Ramonville)<br />

• Tour de chant théâtral : CLÉMENCE MASSART "La vieille au bois dormant"<br />

(21h/Bijou)<br />

• Jazz electro acoustik : TRUMP'N'BASS (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Tremplin Emergenza (19h30/Havana Café)<br />

• SOIRÉE MUSIC'HALLE (22h/Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />

mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT<br />

mise en scène A. Uteau au TPN (21h)<br />

• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />

Marie Gourio (19h30)+JOURDÀA (22h) à la Cave Poésie<br />

• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />

à La Chapelle (20h30)<br />

• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />

(15h) dès 4 ans<br />

• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />

UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />

• La Cie Chapeau Bleu présente CHAPEAU DE SABLE au Chapeau Rouge (10h) à<br />

partir de 3 ans<br />

• La Cie Chapeau Bleu présente SUR LES CHAPEAUX DE ROUES au Chapeau Rouge<br />

(15h) à partir de 5 ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />

(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Les 3è Rencontres Femmes & Entreprises à l'Université des Sciences Sociales<br />

(9h/18h)<br />

• Apéro concert DUODENBA au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• Le mix du Chic TITI au bar Le Chic (19h)<br />

SAMEDI 24<br />

MUSIQUE<br />

• Rap : SEFYU (21h/Vents du sud)<br />

• Reggae : TAXI BROUSS'+LA RUE DES PAVOTS (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Tremplin Emergenza (19h30/Havana Café)<br />

• Flamenco et chant Georgien : LA NORIA SEXTET (Espace Rive Droite St Orens)<br />

• Guitare jazz : SERGE LAZAREVITCH (22h/Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT<br />

mise en scène A. Uteau au TPN (21h)<br />

• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />

mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />

Marie Gourio (19h30)+JOURDÀA (22h) à la Cave Poésie<br />

• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes<br />

(20h&22h)<br />

• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />

à La Chapelle (20h30)<br />

• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />

• SOIRÉE DE L'IMPRO par la Cie C cédille espace Bonnefoy (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />

(15h) dès 4 ans<br />

• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />

UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />

• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />

(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert DUODENBA au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• DJ FREDDIE MASSIF(19h)+SOIRÉE ELECTRO HOUSE(0h) au bar Le Chic<br />

DIMANCHE 25<br />

MUSIQUE<br />

• Latin kitsch : MARIA DOLORES (18h/Mandala)<br />

• Heavy metal : ANGRA+FIREWIND+^PWERQIEST (19h30/Havana)<br />

GRATOS<br />

• CANTATES SANS FILET Ensemble Baroque de Toulouse direction musicale Michel<br />

Brun (18h30)<br />

LUNDI 26<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Théâtre d'image et d'objets LA FIN DES TERRES de Philippe Genty et Marie<br />

Underwood à Odyssud Blagnac (21h)<br />

• Spectacle d'improvisation Théâtrale par la Ligue du Lundi au Fairfield Café (21h)<br />

MARDI 27<br />

MUSIQUE<br />

• CARTE BLANCHE AU CONSERVATOIRE DE TOULOUSE (18h30/Croix-<br />

Baragnon)<br />

• Jazz : HENRI TEXIER "Strada" QUARTET (20h30/Salle Nougaro)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Astrid Poleine présente TEENESSEE WILLIAMS, 2 PIÈCES COURTES mise<br />

en scène C. Eveno au TPN (21h)<br />

• La Cie de l'Autre présente TOUT LE MONDE PEUT EN CACHER UN AUTRE<br />

d'Alex mise en scène Muriel Benazeraf au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />

Marie Gourio (19h30)+AMESTOY TRIO (22h) à la Cave Poésie<br />

• La brique de Toulouse propose "Faites de l'Impro!" à la salle des fêtes de<br />

Pompertuzat (20h30)<br />

• Théâtre d'image et d'objets LA FIN DES TERRES de Philippe Genty et Marie<br />

Underwood à Odyssud Blagnac (21h)<br />

• La Cie La vache folle présente M COMME MOLIÈRE au Fil à Plomb (21h)<br />

• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

• LE MISANTHROPE de Molière mise en scène Francis Azéma au théâtre du Pavé<br />

(20h30)<br />

• Improvisation théâtrale par la Cie du Concensus Mou au Cri de la Mouette (22h)<br />

GRATOS<br />

• Apéro concert ALICE & ROSALIE au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• "Guitare, voix" blues rock 70's ARJAN au bar Le Chic (19h)<br />

• OSONS auditions publiques au Bijou (21h) sur inscription<br />

MERCREDI 28<br />

MUSIQUE<br />

• Reggae : JAH MASON+OMAR PERRY (21h/SDF de Ramonville)<br />

• Jazz : MATHIEU CALLÉJA (22h/Mandala)<br />

• Groove funk : ALYSS (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• "Les retrouvailles" : QUATUOR HAGEN (20h30/Musée des Augustins)<br />

• Folk : THOUSAND & BRAMIER (18h/Médiathèque associative)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie de l'Autre présente TOUT LE MONDE PEUT EN CACHER UN AUTRE<br />

d'Alex mise en scène Muriel Benazeraf au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• TG Stan - De Koe présentent MY DINNER WITH ANDRE au théâtre Garonne<br />

(20h)<br />

• La Cie Astrid Poleine présente TEENESSEE WILLIAMS, 2 PIÈCES COURTES mise<br />

en scène C. Eveno au TPN (21h)<br />

• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />

Marie Gourio (19h30)+AMESTOY TRIO (22h) à la Cave Poésie<br />

• La Cie La vache folle présente M COMME MOLIÈRE au Fil à Plomb (21h)<br />

• FAMILLES DE STARS de Rémy Rosello à la Halle de L'Union (20h30)<br />

• L'association Lever du Jour présente LES BEAUTÉS INUTILES d'après Guy de<br />

Maupassant au Chapeau Rouge (15h)<br />

• La Cie An-Na présente LES CHAUSSURES DE MR DESHIMARU à la Mjc<br />

Roguet(18h)<br />

• LE MISANTHROPE de Molière mise en scène Francis Azéma au théâtre du Pavé<br />

(20h30)<br />

• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />

DIVERS<br />

• Le collectif Mauvaises Herbes propose une lecture "Terre océane" de Daniel Danis à<br />

l'Espace Croix-Baragnon (20h30)<br />

• Soirée Caribes Indies au bar Le Chic (19h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• Les Accordéoniaques présentent LA FORÊT AUX MILLE GRENOUILLES mise en<br />

scène J. Samouillan au TPN (15h) à partir de 3 ans<br />

• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />

(15h) dès 4 ans<br />

• La Cie ni une ni deux présente LA PETITE MÉLODIE CACHÉE au centre culturel<br />

Ramonville (16h30) à partir de 4 ans<br />

• La Cie A Cloche Pied présente SUR LA ROUTE DES CONTES au centre culturel<br />

de St Alban (9h30/10h30) pour les 1 à 3 ans et (15h) pour les 4-6 ans<br />

GRATOS<br />

• Dédicace de Pascal Cabero "Tomber la chemise" à la Fnac Wilson (17h)<br />

• Apéro concert ALICE & ROSALIE au théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• Les cafés géographiques "Le territoire dans les projets politiques" par Philippe Estebe<br />

à Mon Caf' (18h30)<br />

• Les mercredis de l'impro avec Maéso Trio à El Cubano (21h)


INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 24<br />

INITIATIVE MUSICALE<br />

> La “School of rock”<br />

Véro Sego, musicienne, chanteuse, ex-Kazéro et actuelle<br />

membre des Duponts Electrics, a créé à Blagnac<br />

une école du rock’n’roll. Les plus jeunes musiciens en<br />

herbe peuvent y développer leur talent, loin de la<br />

froide rigueur des conservatoires. La révolte et l’esprit<br />

de transgression mis à l’honneur, la relève se prépare<br />

activement. Rock’n’roll is not dead!<br />

Qu’est ce qui vous a poussée à créer la “School of<br />

rock” ? Y a-t-il un rapport avec le film “Rock Academy”<br />

avec Jack Black ?<br />

Véro Sego : Cela faisait plusieurs années que je donnais<br />

des cours de façon épisodique. Les gamins du<br />

coin connaissaient mon parcours artistique et ils venaient<br />

parfois me solliciter. Il y avait une vraie demande.<br />

L’idée de transmettre ce savoir, de partager la cul-<br />

ture rock m’a tout de suite séduite. Je n’avais pas<br />

donné de nom à ces cours et c’est vrai que l’idée du<br />

film m’a plu. Expliquer l’éthique rock, l’esprit de liberté<br />

sans conventions et sans règles préétablies comme<br />

le personnage de Jack Black, c’est exactement ce que<br />

je faisais avec ces jeunes! C’est pourquoi, j’ai fini par<br />

baptiser ma petite structure “School of rock”.<br />

Aujourd’hui, combien d’élèves avez-vous ?<br />

Cette année, j’ai trente-cinq élèves âgés entre 11 et<br />

15 ans, et aussi deux ou trois personnes qui sont étudiantes.<br />

J’ai quelques élèves anglais, dont les parents<br />

se sont installés ici pour leur travail. Ils sont déjà imprégnés<br />

par la culture rock et ils adorent la britpop,<br />

des groupes comme Oasis… C’est très motivant de<br />

travailler avec eux. Chacun amène un CD ou son lecteur<br />

MP3 pour travailler sur les morceaux qu’il aime,<br />

des Clash aux Red hot Chili Peppers, en passant par<br />

Nirvana et les Sex Pistols.<br />

Endosser le rôle de professeur, ça a été facile ?<br />

Je n’ai pas eu de difficulté particulière. J’ai appris sur le<br />

tas, et j’avais plus ou moins déjà un certain “gène de la<br />

pédagogie” quand je travaillais avec d’autres musiciens.<br />

Cependant, je tiens vraiment à ce que la<br />

“School of rock” ne devienne jamais une école de musique<br />

traditionnelle. Ici, pas de cours de solfège, on<br />

apprend uniquement ce qui nous plaît. La finalité de<br />

mes leçons est de faire monter tout ce petit monde<br />

sur scène à chaque fin d’année, leur transmettre un<br />

certain sens du show. Je tiens aussi à leur expliquer<br />

les différents courants musicaux, je leur fais des compilations<br />

pour qu’ils comprennent que rien ne se<br />

construit sur rien, que tout est plus ou moins lié.<br />

Comment ces jeunes découvrent-ils le rock’n’roll ?<br />

Le grand média de notre époque, c’est évidemment<br />

Internet. Tous les groupes possèdent leur site, c’est<br />

facile de trouver des vidéos sur la toile. Dès la préadolescence,<br />

à partir de 11 ans, les jeunes cherchent à<br />

s’identifier à un courant culturel, et certains se reconnaissent<br />

immédiatement dans le rock. Ils sont extrêmement<br />

conscients de l’idée de rébellion que véhicule<br />

cette musique. Il y aussi des radios comme Le Mouv’<br />

qu’ils écoutent à longueur de journée.<br />

Vos élèves appartiennent à la génération qui a<br />

grandi avec le MP3, le téléchargement illégal, est<br />

ce qu’à travers eux, vous voyez une illustration du<br />

déclin de l’industrie du disque ?<br />

Internet a tué le CD. Je ne donne que quelques années<br />

à ce format avant de disparaître. Aujourd’hui, les<br />

jeunes ne sont plus dans une culture de l’album, ils<br />

connaissent une chanson au mieux, ils piochent de ci<br />

de là, ça peut parfois créer des choses aberrantes. Par<br />

exemple, certains de mes élèves ne connaissent plus<br />

les titres originaux des chansons, ils ont transformé<br />

“Stairway to heaven” en “Make me wonder”, parce<br />

que ce sont les paroles du refrain qu’ils ont retenu. Ils<br />

ne connaissent plus les pochettes, ne s’intéressent pas<br />

vraiment à la discographie d’un groupe. J’essaie de pallier<br />

à ça en leur donnant des informations sur les musiciens.<br />

Même si je les comprends, parce que je ne<br />

vois pas comment ils pourraient régulièrement acheter<br />

des albums à quinze euros, ça me fait un peu mal<br />

au cœur.<br />

Quel est l’avenir de la “School of rock” ?<br />

J’aimerais vraiment que la mairie de Blagnac s’investisse,<br />

nous trouve un local car pour l’instant, je travaille<br />

chez moi. Je voudrai que la “School of rock” devienne<br />

une structure au rayonnement toulousain, pour qu’un<br />

gamin qui se sent seul dans son coin avec sa musique<br />

sache qu’il peut venir ici partager sa passion. Avec<br />

l’aide de la mairie, on pourrait engager d’autres professeurs<br />

tout en gardant l’esprit original du projet. J’aimerais<br />

aussi composer un “School of rock band” avec<br />

les meilleurs éléments pour qu’ils puissent se produire<br />

régulièrement.<br />

> Propos recueillis par<br />

Samia Satyagraha<br />

• Contact “School of rock” : 05 61 71 15 40 ou www.extraordinaire.fr<br />

CLOWNERIES<br />

> Festival “Nez rouges” #12<br />

Après onze années d’existence, le festival “Nez<br />

Rouges” n’est plus vraiment à présenter. Depuis<br />

Saint-Orens-de Gameville, il s’est imposé en région<br />

toulousaine comme le rendez-vous incontournable des<br />

amateurs de cirque, et plus particulièrement des amateurs<br />

de clown et d’humour visuel.<br />

Depuis sa création, à côté des “stars” telles que Howard Buten, les Colombaïoni, Les Nouveaux Nez, Le<br />

Cirque Baroque, Les Acrostiches (de retour cette année)… le public a pu découvrir de jeunes talents<br />

en devenir, grâce, entre autres, aux prestations régulières de l’école toulousaine de cirque Le Lido.<br />

Cette année sera marquée par la venue de l’école de cirque Cambodgienne de Phare Ponleu Selpak qui nous<br />

amènera à la découverte de la culture khmère. À découvrir également, le très beau spectacle de la compagnie<br />

d’Armance Brown et Bruno Krief (Île de France) “Bambous de souffle” qui allie acrobatie aérienne et musique<br />

vivante dans une structure en bambous. L’Espagne sera présente avec Yllana “Cosmic” et la dernière création<br />

de la compagnie Chapertons. Les petits bouts ne sont pas oubliés puisque les Frères Duchoc (Drôme) présenteront<br />

deux spectacles d’humour musical. En fin, la grande tradition clownesque sera incarnée à travers le spectacle<br />

“Ha ha ha” du tandem belge Okidok. Du bonheur et du rire garantis pour les grands et les petits.<br />

• Jusqu’au 10 février à Altigone (place Jean Bellières/Saint-Orens de Gameville, 05 61 39 17 39). Programmation complète<br />

et détaillée : www.ville-saint-orens.fr<br />

EFFETS & GESTES/24

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