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INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 1<br />
www.intramuroshebdo.com<br />
INTRAMUROS<br />
EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°311 / FÉVRIER 2007 / GRATUIT<br />
M ENSUEL
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 2<br />
2/EFFETS & GESTES<br />
HIP-HOP & SLAM<br />
> Abd Al Malik<br />
Véritable phénomène en matière de vente de disques,<br />
distingué par le “Prix Constantin”, véritable<br />
consécration de la profession, Abd Al Malik se<br />
distingue par ses textes et son propos.<br />
Entre consensus et brisure, l’homme garde ses<br />
marques mais n’hésite pas à tacler quand il le faut.<br />
L'artiste le dis lui-même : « Je viens de la rue, de ces cités HLM, de ces banlieues où le mal de vivre se<br />
conjugue avec des éclats de rire, où les intelligences les plus fines côtoient la violence la plus bête. L’humanité<br />
ne s’arrête pas aux frontières de nos quartiers “sensibles”, les paradoxes se trouvent partout où les<br />
femmes et les hommes vivent. Mais cela n’est pas évident pour tous ; à part peut-être pour l’artiste. Quel est le<br />
rôle de l’artiste ? Dès que je mis les pieds, il y a plus d’un an, aux Studios Ferber, je me répétais cette question<br />
comme un mantra. Comme je l’avais initié sur mon premier album solo, il fallait continuer à lancer des ponts. Déconstruire<br />
dans la forme la notion même de rap tout en restant hip-hop. Déconstruction du mode d’expression<br />
habituel du rap ? J’allais rapper avec mes tripes et mes boyaux.<br />
C’était décidé j’allais faire un album de slam. Album de slam ? Ok… mais qu’est-ce que cela signifiait musicalement<br />
? Faire du Saul Williams ? Et là une autre révélation. Le souvenir en noir et blanc d’un visage<br />
qui sue, postillonne et se plie d’émotion. Jacques Brel rappeur ? Déconstruction d’une musique! (cette<br />
idée de déconstruction me poursuivait, j’étais Derrida ou Deleuze aux petits pieds!). Il y eut également les collaborations<br />
avec Gérard Jouannest, le célèbre pianiste et ami de Jacques Brel qui m’a offert trois compositions sous<br />
le regard bienveillant de sa compagne Juliette Gréco. Et puis, il y eut à l’accordéon la participation de Marcel Azzola<br />
(le fameux « chauffe Marcel » du “Vesoul” de Brel), accordéoniste du Grand Jacques, Keren Ann, Mathieu<br />
Boogaerts… “Gibraltar” est un album atypique en tous points mais ce n’est pas prétentieux de dire qu’il transpire<br />
le hip-hop. C’est un disque que j’ai voulu ambitieux, audacieux et hardcore comme la rue, comme le rap, comme<br />
la vie. Des titres comme “12 septembre 2001”, “Soldat de plomb”, “Mourir à 30 ans”, “Les autres”, “Saigne”…<br />
en fait tous les titres de cet album ont été écrits à l’encre rouge de la douleur des blessures de mon histoire. »<br />
(Abd Al Malik)<br />
• Mercredi 28 février à la Halle aux Grains (place Dupuy) dans le cadre du festival “Cap Danse”. Renseignements au 05<br />
67 73 20 31
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 3<br />
CHANSON JUBILATOIRE<br />
> Jacques Higelin pète le feu!<br />
Très attendu, Jacques Higelin est<br />
de nouveau en tournée dans<br />
toute la France en ce début<br />
d’année, il présente son nouvel<br />
album, “Amoro Doloroso”,<br />
réalisé par l’ex-Kat Onoma<br />
Rodolphe Burger paru<br />
dernièrement chez EMI.<br />
Une silhouette fine, les cheveux ébouriffés, Jacques<br />
Higelin n’a jamais vraiment changé. Une soixantaine<br />
d’années au compteur, vingt-deux albums dans les<br />
bacs pour cet improvisateur foutraque, souvent montré du<br />
doigt comme l’incontrôlable, l’artiste débordant de la chanson<br />
française. Qu’importe! Higelin fait partie de cette poignée<br />
d’artistes qui a construit son succès sur scène, face à<br />
un public grandissant et fidèle. Véritable bête de scène, artiste<br />
spontané et exalté, Higelin est comme tombé du ciel.<br />
Un show man à voir en concert.<br />
• Lundi 19 février, 20h30, à la Halle aux Grains (place Dupuy).<br />
Renseignements et réservation :05 62 73 44 77<br />
CHANSON HORS NORME<br />
> Marcel Kanche<br />
Dans le vert bocage de la chanson française, Marcel Kanche est une créature mythique.<br />
Un étrange animal, sorte de fauve végétarien rôdant à couvert loin des<br />
villages. Le vieux solitaire réserve ses coups de gueule à ce qui, de la vie, lui cause<br />
morsure. Il n’arrive en ville qu’à la nuit tombée, poussé par l’envie de hurler,<br />
la soif d’écrire, ou la faim d’une nouvelle aventure.<br />
Il est apparu au grand jour avec la<br />
chanson “Qui de nous deux”, ses<br />
mots, mis en musique et interprétés<br />
par -M- alias Mathieu Chédid. Une expérience<br />
nouvelle pour un auteur compositeur<br />
interprète expérimental ayant<br />
jusqu’alors avec soin cherché à éviter le<br />
succès. Expert dans l’art du décalage, il<br />
avoue désormais devoir apprendre à<br />
s’aimer. Une quinzaine de productions diverses,<br />
errances et ballades jalonnent<br />
l’itinéraire haut en couleurs de cet artiste<br />
protéiforme. En 1976, Marcel sort de sa<br />
forêt natale, (celle, royale, de Loches en<br />
Touraine). Il délaisse alors peinture et<br />
dessin pour la musique. Marcel Kanche<br />
se revendique punk lettré avec trois influences<br />
: la jazz-woman Carla Bley, Ro-<br />
© Amin Toulours/Cyclope<br />
bert Wyatt et le combo sauvage new-yorkais Suicide. Ni vraiment punk<br />
ni même baba, détestant l’idée d’appartenir à un groupe culturel il se<br />
considère en résistance.<br />
CINÉMA TRANSGENRES<br />
> Festival “XXYZ”<br />
Ce festival se veut une alternative au<br />
système hétérohomo-social/normé.<br />
Au programme : vidéo faites soi-même ne bénéficiant d’aucun<br />
réseau de diffusion excepté via Internet. Il est l’expression de<br />
celles et ceux qui pensent, vivent, rêvent différemment, en déconstruction<br />
et construction des genres masculin, féminin, etc. Les projections<br />
et ateliers sont accueillis par La Luna Loca, la Médiathèque Associative,<br />
l’Entrepôt, Act-Up, etc. Les deux précédentes éditions<br />
s’étaient déroulées dans les murs du squat Le Clandé, celui-ci a été vidé<br />
de ses occupants en décembre dernier après dix années de rencontres,<br />
d’échanges et de créations « un exemple d’expression politique et sociétal<br />
muselé par les hommes du pouvoir de Toulouse qui, par la violence,<br />
entravent nos vies! » selon les initiateurs du festival “XXYZ/films<br />
DIY”. Au programme : concerts, performances, actions de visibilité et,<br />
bien sûr, des projections.<br />
• Du 19 au 24 février. Renseignements au 06 89 16 35 16. Contacts :<br />
xxyz002@yahoo.fr<br />
Dans la vie, infatigable marcheur, Marcel est<br />
proche de l’errance d’un Jim Harrison. On décèle<br />
chez ce fils d’un Brestois et d’une Tourangelle<br />
l’ombre d’un syndrome du grand Ouest, à<br />
l’instar d’un Miossec, à toujours hésiter entre<br />
marge et page, nier l’évidence, prendre le<br />
large. Parmi la meute qui apporte sa patte aux<br />
concerts de Marcel, on trouve l’inséparable<br />
John Greaves à la basse, Vincent Ségal au violoncelle,<br />
Arnaud Méthivier à l’accordéon (il<br />
écrira pour lui, et mettra en scène “Le Bal des<br />
Airs” en 1998). Sa famille tribale compte aussi<br />
Yuri Buenaventura, Pierre Payant de la Tordue,<br />
Gérald Toto (co-réalisateur de son album<br />
“Lit de Chaux” 2001), Mino Malan aux percussions,<br />
Nicolas Pabiot, jeune pianiste découvert<br />
en 95, devenu un fidèle, ou Mathieu Chédid à<br />
la guitare et aux voix.<br />
• Vendredi 9 février, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61<br />
93 03 03) dans le cadre du festival “Détours de chant!”<br />
EFFETS & GESTES/3<br />
> ACTU<br />
• ART CONTEMPORAIN. Bam Gallery (52, rue<br />
Raymond IV à Toulouse) est un nouvel espace dédié à<br />
l’art contemporain. On y présente des artistes à la<br />
notoriété naissante mais dont le prix des œuvres reste<br />
abordable (une aubaine pour les collectionneurs!),<br />
notamment J.-Y. Lautredou, G. Troubat et à partir du<br />
1er février Piero Tartaglia ainsi que les sculpteurs<br />
Lesueur, Dupuis et Dol. Plus de plus c/o artgallery-toulouse.com<br />
• UNE LÉGENDE VIVANTE ARRIVE EN<br />
VILLE! À l’image du grand “cantaor” Camaron de la<br />
Isla avec qui il forma de 1967 à 1977 une paire<br />
magique, Paco de Lucia a révolutionné le flamenco. Le<br />
premier, il confronta cette musique séculaire à d’autres<br />
esthétiques, d’autres idiomes, notamment le jazz. Ce<br />
qui valut à ce guitariste virtuose de subir les malédictions<br />
de toute la clique des intégristes, les cris de<br />
vierges effarouchées des sourcilleux du “canto jondo”.<br />
Mais contre vents et marées, Paco de Lucia s’ingénia à<br />
mêler son jeu de guitare « une main sur la tradition et<br />
l’autre qui cherche, fouille autre chose » à des<br />
influences venues d’ailleurs. Il s’attachera à ouvrir le flamenco<br />
à d’autres types de rythmes, de sonorités, expérimentera<br />
de nouvelles instrumentations, introduira la<br />
basse électrique dans sa musique, ouvrant la voie à<br />
toute la génération des Ketama, Pata Negra, Vicente<br />
Amigo… Son association avec les guitaristes John Mc<br />
Laughlin et Al di Meola à la fin des années 70 a permis à<br />
toute une génération plutôt rock de découvrir la<br />
musique andalouse. De plus, en apportant du sang neuf<br />
au flamenco traditionnel espagnol, Paco de Lucia s’est<br />
imposé comme l’un des plus grands guitaristes au<br />
monde. C’est ce musicien légendaire que l’on pourra<br />
écouter le mercredi 7 mars, 20h30, au Zénith de Toulouse…<br />
et c’est tant mieux! Renseignements au 05 62<br />
73 44 77.<br />
• PROMO & ROCK. C’est l’association Progresson<br />
qui se charge de l’étape toulousaine du “Quicksilver<br />
tour 2007” qui se déroulera le samedi 17 février,<br />
21h00, au Fairfield Café (110, avenue Jules Julien).<br />
Cette soirée gratuite placée sous le signe du rock’n’roll<br />
et bien sur Quicksilver, avec des projections, concerts<br />
et de nombreux cadeaux (t-shirts…), réunira trois<br />
groupes : Mas y Pas, Mr Brown et Carte Blanche ; l’un<br />
d’eux sera sélectionné pour participer à une compilation<br />
nationale éditée par Quicksilver. Plus d’infos au 06<br />
63 19 66 20.<br />
• LA BOULETTE. Événement Scène organise le<br />
concert de Diam’s qui aura lieu le jeudi 22 février,<br />
20h00, à la salle Eurythmie de Montauban.<br />
• EXTRA-MUROS. Dans la série “Les Petits<br />
Concerts du Dimanche Après-midi à la Campagne”,<br />
Gamme au Vert nous propose l’alternative en venant<br />
écouter à la Salle des Fêtes de Thil (31) :<br />
- dimanche 11 février à partir de 17h00, La Joncaille<br />
(trio chanson clinquante et toc tout public),<br />
- dimanche 4 mars à partir de 17h00, Michel Vivoux<br />
(chansonnier moderne tout public).<br />
Contact/réservation : 06 61 08 09 81 ou 05 61 85 48<br />
83.<br />
• LANGUES DES SIGNES. Le festival “Sign’ô” se<br />
tiendra les 3 et 4 février au Centre Culturel des<br />
Mazades (10, avenue des Mazades, 05 34 40 40 10).<br />
Cette manifestation est une première dans le Grand<br />
Sud. “Sign’ô” a pour objectif de faire découvrir un<br />
panorama de créations en langues des signes françaises<br />
et de favoriser la rencontre du public sourd et entendant.<br />
Il s’agit d’un rendez-vous familial où chacun pourra<br />
assister à des spectacles adaptés et accessibles. Plus<br />
de plus au 06 07 15 10 73.<br />
• LA TÉLÉ EN COMMINGES. La neuvième édition<br />
du “Festival International du Film de Télévision de<br />
Luchon-Pays Comminges Pyrénées” se tiendra du 7 au<br />
11 février. Ce Festival, qui a basé son développement<br />
sur la fiction TV, est connu pour récompenser chaque<br />
année des fictions et séries qui rencontrent un véritable<br />
succès populaire au moment de leur diffusion à<br />
l’antenne.<br />
• OPTIQUE 20 000. Johnny Hallyday sera dans les<br />
murs du Zénith de Toulouse les mercredi 31 janvier,<br />
vendredi 2 et samedi 3 mars (20h00) dans le cadre de<br />
son “Flashback tour”. Il reste encore des places pour<br />
chacune de ces séances qui une fois soldées auront<br />
réuni près de 20 000 spectateurs. Plus de renseignements<br />
au 05 34 31 80 49.<br />
• DERRIÈRE LES MURS. Une conférence débat<br />
sur les résultats des états généraux de la condition<br />
pénitentiaire, organisée par le groupe local de Toulouse<br />
de l’Observatoire International des Prisons (OIP),<br />
aura lieu le samedi 10 février, 18h00, à la salle du Sénéchal<br />
(17, rue de Rémusat à Toulouse). Entrée libre. Au<br />
programme : retour sur les résultats du dépouillement<br />
du questionnaire des états généraux, sur cette consultation<br />
des détenus et des acteurs du monde judiciaire<br />
et pénitentiaire à laquelle plus de 20 000 personnes ont<br />
participé (dont 25 % de détenus) qui a débouché sur<br />
l’adoption de cahiers de doléances destinés à susciter<br />
l’engagement des candidats à la présidentielle.
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 4<br />
4/CINÉMA<br />
> LES SORTIES<br />
MERCREDI 7 FÉVRIER<br />
> “Le Petit monde de Charlotte” de<br />
Gary Winick avec Dakota Fanning, Julia Roberts<br />
> “La Nuit au musée” de Shawn Levy avec<br />
Ben Stiller, Carla Gugino<br />
> “La panthère rose” de Blake Edwards<br />
avec Peter Sellers, David Niven<br />
> “Quand l’inspecteur s’emmêle” de<br />
Blake Edwards avec Peter Sellers, Elke Sommer<br />
> “Hannibal Lecter : les origines du<br />
mal” de Peter Webber avec Gaspard Ulliel,<br />
Gong Li<br />
> “Odette Toulemonde” d’Éric-Emmanuel<br />
Schmitt avec Catherine Frot, Albert Dupontel<br />
> “Cria cuervos” de Carlos Saura avec Géraldine<br />
Chaplin, Ana Torrent<br />
> “Massacre à la tronçonneuse : le commencement”<br />
de Jonathan Liebesman avec<br />
Jordana Brewster, R. Lee Ermey<br />
> “L’année suivante” d’Isabelle Czajka avec<br />
Anaïs Demoustier, Ariane Ascaride<br />
> “Puccini et moi” de Maria Maggenti avec<br />
Justin Kirk, Gretchen Mol<br />
> “By the ways, a journey with William<br />
Eggleston” de Vincent Gérard, Cédric Laty<br />
avec William Eggleston, Winston Eggleston<br />
> “Agua” de Veronica Chen avec Rafael<br />
Ferro, Nicolas Mateo<br />
> “Ahmed, prince de l’Alhambra” de<br />
Juan Bautista Berasategi avec Xebe Díez,<br />
Miren Aranburu<br />
> “Les liens” d’Aymeric Mesa-Juan avec<br />
Anne O’Dolan, Aymeric Mesa-Juan<br />
> “Fabuleuses fabulettes” d’Heikki Prepula,<br />
Fabrice Luang-Vija, Cécilia Marreiros<br />
Marum, Jan Locher, Thomas Hinke<br />
> “La nuit de la glisse - heroes of free<br />
ride” de Thierry Donard<br />
> “Itchkéri Kenti” de Florent Marcie<br />
MERCREDI 14 FÉVRIER<br />
> “Elle et lui” de Leo McCarey avec Cary<br />
Grant, Deborah Kerr<br />
> “The good German” de Steven Soderbergh<br />
avec George Clooney, Cate Blanchett<br />
> “La môme” d’Olivier Dahan avec Marion<br />
Cotillard, Jean-Pierre Martins<br />
> “L’Inquiétante dame en noir” de Richard<br />
Quine avec Kim Novak, Jack Lemmon<br />
> “Taxi 4” de Gérard Krawczyk avec Frédéric<br />
Diefenthal, Samy Naceri<br />
> “L’Adorable voisine” de Richard Quine<br />
avec James Stewart, Kim Novak<br />
> “Le dernier roi d’Écosse” de Kevin Macdonald<br />
avec Forest Whitaker, Gillian Anderson<br />
> “Pom le poulain” d’Olivier Ringer avec<br />
Richard Bohringer, Morgan Marinne<br />
> “Le vilain petit canard et moi” de Michael<br />
Hegner<br />
NOUS DEUX<br />
> “Le dernier roi d'Écosse”<br />
Séduisant et repoussant<br />
à la fois,<br />
ce roman d’amitié<br />
entre un dictateur<br />
africain et un<br />
jeune médecin<br />
glandeur évite<br />
soigneusement le<br />
mélodrame pour<br />
une danse charnelle<br />
entourée<br />
par l’horreur.<br />
Kézako ? : Jeune médecin écossais<br />
tout juste diplômé, Nicholas Garrigan<br />
débarque en Ouganda en quête<br />
d’aventure et décidé à venir en aide<br />
à la population. Peu après son arrivée,<br />
il est appelé sur les lieux d’un<br />
accident : le nouveau leader du<br />
pays, Idi Amin Dada, a percuté une<br />
vache avec sa Maserati. La façon<br />
dont Garrigan maîtrise la situation,<br />
son calme et sa franchise surprennent<br />
Amin Dada. Fasciné par l’histoire<br />
et la culture écossaise, il trouve<br />
le jeune homme sympathique et<br />
lui propose de devenir son médecin<br />
personnel. Séduit par le charisme<br />
du chef de l’État, le jeune médecin<br />
rejoint le cercle présidentiel au sein<br />
duquel il mène grand train. Bombardé<br />
confident du dictateur, piégé<br />
au cœur de la mégalomanie meurtrière<br />
d’Amin Dada, Garrigan, témoin<br />
d’enlèvements et d’assassinats,<br />
devient malgré lui peu à peu<br />
complice d’un des plus terrifiants<br />
régimes africains du XX è siècle.<br />
Les détails qui tuent : Adapté<br />
d’un roman homonyme écrit par<br />
Giles Foden, “Le dernier roi<br />
d’Écosse” met en scène les rapports<br />
qu’entretenait dans les années<br />
70 le dictateur Idi Amin Dada<br />
avec son médecin personnel. Ce<br />
chef d’état, surnommé le “Boucher<br />
de l’Afrique”, imposa un régime de<br />
terreur en Ouganda de 1971 à<br />
1979 et fut responsable de la mort<br />
de presque 300 000 personnes. Il<br />
décéda le 16 août 2003 sans avoir<br />
été jugé pour ses crimes de guerre.<br />
Le cinéaste Barbet Schroeder lui<br />
consacra un documentaire en 1974.<br />
À sa parution en 1998, “Le dernier<br />
roi d’Écosse” a remporté le Whitbread<br />
Award du premier roman, le<br />
Somerset Maugham Award, le Betty<br />
Trask Award, et le Winifred Holtby<br />
Memorial Prize. Giles Foden, qui a<br />
quitté l’Angleterre pour l’Afrique à<br />
5 ans et a grandi en Ouganda, voulait<br />
depuis longtemps écrire un<br />
roman sur le régime d’Idi Amin<br />
Dada. Il a réussi à trouver le moyen<br />
de lever le voile de la mythologie<br />
qui entoure le dictateur et d’entrer<br />
dans l’intimité de son univers, en<br />
créant un personnage fictif : le<br />
jeune médecin. Giles Foden a intitulé<br />
son roman “Le dernier roi<br />
d’Écosse” d’après un des titres<br />
qu’Amin Dada s’était lui-même<br />
donné, les autres noms extravagants<br />
que le dictateur s’était attribués<br />
étaient : “Conquérant de l’Empire<br />
Britannique” et “Seigneur de<br />
toutes les Bêtes de la Terre et des<br />
Poissons de la Mer”.<br />
Et alors ? : Déjà favori pour les<br />
prochains Oscar, Forest Whitaker<br />
a reçu le mois dernier le Golden<br />
Globe du meilleur acteur de film<br />
dramatique pour sa performance<br />
dans “Le dernier roi d’Écosse”. Lar-<br />
LA SCIENCE DES RÊVES<br />
> “Inland empire”<br />
David lynch investit<br />
pour la première<br />
le numérique<br />
pour une<br />
furia filmique<br />
aussi personnelle<br />
qu’antipersonnelle.<br />
De quoi générer,<br />
six ans après<br />
“Mulholland<br />
drive”, une nouvelle<br />
génération<br />
de théoriciens du<br />
HORS SAISON. Il y a fort à parier<br />
que ce nouvel opus de l’américain<br />
maladivement solaire David<br />
Lynch crée une génération spontanée<br />
de théoriciens du cinéma. “Inland<br />
empire”, film personnel ou à<br />
première vue carrément antipersonnel,<br />
squatte à nouveau la ville<br />
fétiche du réalisateur de “Sailor et<br />
Lula”, Los Angeles ainsi que Lodz<br />
en Pologne. Sauf qu’ici, pas de Jack<br />
Fisk, pas d’Angelo Badalamenti, pas<br />
de Peter Demming, pas d’équipe<br />
habituelle sauf peut-être avec son<br />
ex-femme Mary Sweeney. Bien sûr,<br />
on y aperçoit les rideaux rouges,<br />
les couloirs lentement filmés, la lu-<br />
mière stroboscopique, des jolies<br />
filles presque nues, des nains, des<br />
têtes de lapin, des montées sonores<br />
et des acteurs habitués à<br />
travailler avec le maestro : Laura<br />
Dern (en partie productrice),<br />
Harry Dean Stanton, Justin Theroux<br />
et même Grace Zabriskie.<br />
Pour le reste, “Inland empire” dé-<br />
route. C’est le moins que l’on demande<br />
à Lynch. D’être perdu,<br />
éperdu. Là, on est servi. Il y a<br />
même du rabe. Hallucinations,<br />
mondes parallèles, catharsis, rêves,<br />
métaphores, allégories, une succession<br />
de scènes qui échappe,<br />
bien assis dans son fauteuil de<br />
spectateur, à toute interprétation<br />
gement mérité, tant il peut balancer<br />
de l’émotion joyeuse aux fêlures<br />
mélodramatique en quelques secondes.<br />
Repéré avec la fiction “La<br />
mort suspendue” et le documentaire<br />
“Un jour en septembre” (sorti<br />
en 2006 en même temps que “Munich”),<br />
le réalisateur Kevin MacDonald<br />
s’éloigne pourtant des scories<br />
du mélodrame pour mirer une relation,<br />
trouble, ambiguë, charnelle,<br />
entre un homme tout puissant et<br />
un jeune glandeur Un jeu du jeu du<br />
chat et de la souris à la fois séduisant<br />
et déséquilibrant.<br />
> J. Z.<br />
• “Le dernier roi d’Écosse” de Kevin<br />
Macdonald (USA/2005/2h05)<br />
avec Forest Whitaker, Gillian Anderson,<br />
James McAvoy<br />
Sortie le 14 février<br />
sur le vif. Lynch ne brouille pas les<br />
pistes. Il navigue au mystique, au<br />
brutal, au trauma. Au centre de<br />
cet ouragan filmé en numérique<br />
(une première pour Lynch) Nikki<br />
Grace/Susan Blue (alias Laura<br />
Dern), double personnalité qui apparaît<br />
d’abord comme actrice de<br />
renom et au final en tant que prostituée.<br />
Grandeur et décadence à<br />
Hollywood. Rêve et réalité comme<br />
dans “Mulholland drive”. Et pourtant,<br />
pas de dédoublement ici, une<br />
véritable dislocation en marche, au<br />
pas de course, strip-tease disgracieux<br />
d’une réalité qui n’était qu’un<br />
mirage. Une souffrance intérieure<br />
qui devient tout un film à vivre.<br />
Sinon, il se subit. Inconscient,<br />
Lynch ne peut bousculer le cinéma<br />
américain actuel. Il le fait pour demain<br />
ou pour rien, un trafic d’innocence<br />
ou un marché de perversion,<br />
son Hollywood, ce monde où<br />
les rêves se perdent, ne pourrait<br />
lui permettre d’atteindre les siens.<br />
À voir “Inland empire”, ils sont inquiets<br />
ses rêves, comme les<br />
nôtres.<br />
> J. Z.<br />
• “Inland empire” de David Lynch<br />
(USA/France/Pologne/2006/2h52)<br />
avec Laura Dern, Justin Theroux<br />
Sortie le 7 février
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 5<br />
FENÊTRE SUR CORPS<br />
> “Bug”<br />
En quelques<br />
mètres carrés, le<br />
réalisateur américain<br />
William Friedkin<br />
réinvente un<br />
monde occidental<br />
en pleine crise<br />
paranoïaque.<br />
Incontournable.<br />
HUIS CLOS. Difficile de débuter<br />
une critique en implorant le lecteur<br />
de la lire l’œil léger, presque vagabond,<br />
la mémoire vive au rayon des<br />
abonnés absents. Car avec “Bug”,<br />
nouvel opus du rebondissant<br />
William Friedkin (“French Connection”,<br />
“L’exorciste”, “Police fédérale<br />
Los Angeles”), ce réalisateur de<br />
près de soixante-douze printemps<br />
agite une expérimentation hivernale<br />
sous forme de thriller apocalyptique.<br />
Tout cela en quelques mètres<br />
carrés, espace confiné où le monde<br />
en son entier panse ses plaies. Un<br />
huis clos donc, inquiétant forcément,<br />
drôle parfois, adaptation de la<br />
pièce à succès de Tracy Letts (qui<br />
signe également le scénario), une vision<br />
noire de la paranoïa actuelle.<br />
Menaces terroristes, guerres et manipulations<br />
médiatiques, mystiques,<br />
politiques, économiques. Oui, tout<br />
cela en quelques mètres carrés.<br />
PETITE HISTOIRE. Agnès,<br />
serveuse vivant dans la crainte du<br />
retour de son mari tout juste li-<br />
béré de prison, baigne dans une<br />
solitude pour le moins sordide,<br />
dans sa petite chambre de motel<br />
perdu dans le désert. Lorsqu’elle<br />
accueille Peter, un étrange vagabond<br />
qui s’avère réservé, avec<br />
son discours énigmatique, avec<br />
son allure revêche, elle croit<br />
trouver en lui de la compagnie<br />
pour combler un vide existentiel.<br />
Seulement voilà que l’invasion<br />
d’insectes (qu’ils sont les seuls à<br />
voir) et les théories folles du<br />
jeune homme sur le thème de la<br />
L'AMOUR EN FUITE<br />
conspiration l’entraînent peu à<br />
peu dans la folie la plus radicale.<br />
Sourde inquiétude. Jusqu’au traumatisme<br />
des séquences finales, le<br />
malaise exponentiel ne bogue en<br />
aucun cas. S’alliant à un humour<br />
délicieusement incongru, cette<br />
sueur froide s’écoule d’abord<br />
avec un plan aérien d’une route<br />
perdue dans la nuit, avec au loin<br />
le bruit d’un hélicoptère. La caméra<br />
se rapproche lentement<br />
des lumières d’un motel, décor<br />
de la quasi-totalité d’un film<br />
> “Chronique d'un scandale”<br />
Sur fond d’amour<br />
interdit, une<br />
étude de caractères<br />
empreinte<br />
d’ambiguïtés<br />
réjouissantes.<br />
Kézako ? : Enseignante dans<br />
une école secondaire de Londres,<br />
Barbara Covett, célibataire d’âge<br />
mûr solitaire et revêche, tombe<br />
sous le charme de Sheba Hart, la<br />
nouvelle prof’ d’arts plastiques,<br />
avec qui elle se lie d’amitié. Peu<br />
après, Barbara constate avec<br />
dépit que sa consœur coule un<br />
petit bonheur tranquille auprès<br />
de son mari Richard, de vingt ans<br />
son aîné, et de leurs deux adolescents,<br />
dont l’un est atteint du<br />
syndrome de Down. D’où sa surprise<br />
lorsqu’elle surprend Sheba<br />
dans les bras de Steven Connoly,<br />
un élève de 15 ans. Abusant sournoisement<br />
de son ascendant sur<br />
sa collègue en pleine crise conjugale,<br />
Barbara s’immisce graduellement<br />
dans la vie des Hart. Mais<br />
Richard se méfie de plus en plus<br />
de cette encombrante « amie ».<br />
Le détail qui tue : Si Cate<br />
Blanchett est omniprésente<br />
(après “Babel” d’Alejandro<br />
González Inárritu), on pourra<br />
mater l’actrice australienne dans<br />
“The good german” de Steven<br />
Soderbergh, d’“Alias Grace”, et<br />
de “The Curious case of Benja-<br />
min Button” de David Fincher.<br />
Pour Judi Dench, sa complice ici,<br />
c’est un peu ça, elle qui crève<br />
l’écran dans la peau de “M” dans<br />
les James Bond contemporains.<br />
Après avoir prêté ses traits au<br />
personnage de la reine Elizabeth I<br />
dans “Shakespeare in love”, et incarné<br />
le rôle d’une veuve cynique<br />
dans “Madame Henderson présente”,<br />
Judi Dench interprète<br />
donc dans “Chronique d’un scandale”,<br />
une enseignante en histoire.<br />
Cette dernière, amie et confidente<br />
de Sheba jouée par Cate<br />
Blanchett, se révèle en réalité,<br />
être une femme jalouse. Judi<br />
Dench a été nominée pour les<br />
Golden Globes et les Bafta<br />
Award (British Academy of Film<br />
and Television Arts) pour ce rôle.<br />
Et alors ? : Adaptation du<br />
roman de Zoë Heller, il y a ici du<br />
tact et de la sensibilité à traiter<br />
cette liaison trouble entre une<br />
adulte et un mineur, sur fond<br />
d’amitié empoisonnée. Dialogues<br />
fins et humour acerbe, cette<br />
brillante étude de caractères<br />
claustrophobe. Inclassable. Déjà<br />
coupable de sombres pierres angulaires<br />
du cinéma populaire moderne,<br />
Friedkin bande encore en<br />
compagnie d’un casting sans<br />
failles : Ashley Judd et Michael<br />
Shannon en tête.<br />
> Jean Zeid<br />
• “Bug” de William Friedkin<br />
(USA/2006/1h35)<br />
avec Ashley Judd, Michael Shannon<br />
Sortie le 21 février<br />
avance ambiguïtés et complexités,<br />
le tout filmé le plus souvent caméra<br />
à l’épaule. La musique de<br />
Philip Glass aidant, Cate Blanchett<br />
et Judi Dench font le reste, un<br />
parfum tout en nuances et pudeur.<br />
> J. Z.<br />
• “Chronique d’un scandale” de Richard<br />
Eyre (USA/2006/1h37)<br />
avec Cate Blanchett, Judi Dench, Andrew<br />
Simpson, Bill Nighy<br />
Sortie le 28 février<br />
> LES SORTIES<br />
CINÉMA/5<br />
> “L’Italien” d’Andreï Kravchuk avec Kolia<br />
Spiridonov, Youri Itskov<br />
> “Substitute” de Vikash Dhorasoo, Fred<br />
Poulet avec Vikash Dhorasoo<br />
MERCREDI 21 FÉVRIER<br />
> “La Ferme en folie” de Steve Oedekerk<br />
avec Kevin James, Sam Elliott<br />
> “Je crois que je l’aime” de Pierre Jolivet<br />
avec Vincent Lindon, Sandrine Bonnaire<br />
> “Lettres” d’Iwo Jima de Clint Eastwood<br />
avec Ken Watanabe, Kazunari Ninomiya<br />
> “Ghost rider” de Mark Steven Johnson<br />
avec Nicolas Cage, Wes Bentley<br />
> “Juste une fois!” de Bob Goldthwait avec<br />
Melinda Page Hamilton, Bryce Johnson<br />
> “Danse avec lui” de Valérie Guignabodet<br />
avec Mathilde Seigner, Sami Frey<br />
> “Scorpion” de Julien Seri avec Clovis Cornillac,<br />
Francis Renaud<br />
> “Bug” de William Friedkin avec Ashley<br />
Judd, Michael Shannon<br />
> “Nue propriété” de Joachim Lafosse avec<br />
Isabelle Huppert, Jérémie Renier<br />
> “Remake” de Roger Gual avec Juan<br />
Diego, Silvia Munt<br />
> “7 ans” de Jean-Pascal Hattu avec Valérie<br />
Donzelli, Cyril Troley<br />
> “Primer” de Shane Carruth avec Shane<br />
Carruth, David Sullivan<br />
> “Jewboy”de Tony Krawitz avec Ewen Leslie,<br />
Naomi Wilson<br />
> “Jour après jour” de Jean-Paul Fargier<br />
> “Bosta l’autobus” de Philippe Aractingi<br />
avec Rodney El Haddad<br />
MERCREDI 28 FÉVRIER<br />
> “Michou d’Auber” de Thomas Gilou avec<br />
Gérard Depardieu, Nathalie Baye<br />
> “Le Nombre 23” de Joel Schumacher<br />
avec Jim Carrey, Virginia Madsen<br />
> “Pee Wee” de Tim Burton avec Paul Reubens,<br />
Mark Holton<br />
> “Dreamgirls” de Bill Condon avec Beyoncé<br />
Knowles, Jamie Foxx<br />
> “Au nom de la liberté” de Phillip Noyce<br />
avec Derek Luke, Tim Robbins<br />
> “Chronique d’un scandale” de Richard<br />
Eyre avec Cate Blanchett, Judi Dench<br />
> “Le Direktør” de Lars von Trier avec Jens<br />
Albinus, Peter Gantzler<br />
> “Entre adultes” de Stéphane Brizé avec<br />
Edith Mérieau, Vincent Dubois<br />
> “Africa paradis” de Sylvestre Amoussou<br />
avec Eriq Ebouaney, Stéphane Roux<br />
> “Azul” de Daniel Sánchez Arévalo avec<br />
Quim Gutiérrez, Marta Etura<br />
> “Quelqu’un de bien” d’Alessandro<br />
D’Alatri avec Fabio Volo
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 6<br />
6/CINÉMA<br />
> ACTU CINÉ<br />
5 FILMS INDISPENSABLES<br />
> “Bug” de William Friedkin<br />
En quelques mètres carrés, le réalisateur américain<br />
William Friedkin réinvente un monde occidental en<br />
pleine crise paranoïaque. Incontournable.<br />
> “Inland Empire” de David Lynch<br />
David Lynch investit pour la première fois le numérique<br />
pour une furia filmique aussi personnelle qu’antipersonnelle.<br />
De quoi générer, six ans après “Mulholland<br />
Drive”, une nouvelle génération de théoriciens<br />
du cinéma.<br />
> “Entre adultes” de Stéphane Brizé avec Édith<br />
Mérieau, Vincent Dubois<br />
Avec deux cents et douze acteurs épatants, Stéphane<br />
Brizé conte le couple moderne dans une ronde sur nos<br />
vies d’adultes, les cœurs à la ramasse.<br />
> “Le Direktør” de Lars von Trier avec Jens Albinus,<br />
Peter Gantzler<br />
Le Danois Lars von Trier s’extirpe de sa trilogie américaine<br />
pour investir à nouveau dans le monde du travail.<br />
Après “Les idiots”, voilà “Le Direktør” et bonne nouvelle,<br />
on sait déjà que ni la CGT ni le MEDEF ne vont<br />
aimer cette farce présidentielle.<br />
> “La vie des autres” de Florian Henckel<br />
Von Donnersmarck<br />
Au classicisme de la forme, le scénario et les acteurs<br />
répondent par une émotion pétrie d’humanité galopante.<br />
Un thriller politico amoureux à ne pas manquer.<br />
LA SÉQUENCE DU SPECTATEUR<br />
> TRAVERSE 2007. Indispensables et fauchées, les<br />
dixièmes Rencontres Traverse Vidéo se tiendront,<br />
fières de l’être, du 6 au 31 mars prochain. Avec pour<br />
thématique la “Re-visite”, cet anniversaire sans célébration<br />
sera l’occasion de mirer l’image moderne, le cinéma<br />
expérimental, des installations contemporaines, vidéos,<br />
photos, Super 8, un nombre impressionnant d’artistes<br />
seront invités par l’organisation. Cette Re-Visite<br />
sera aussi l’occasion d’un retour sur chaque thématique<br />
des années passées, de “L’état du Monde” à “L’emploi<br />
du temps”.<br />
> “JACQUES BERTIN”. À voir le lundi 5 mars à<br />
19h00, dans les locaux de l’Esav, (56, rue du Taur), la<br />
projection gratuite d’un film documentaire sur le chanteur<br />
Jacques Bertin intitulé “Jacques Bertin, le chant<br />
d’un homme”, le tout réalisé par Philippe Lignières.<br />
Jacques Bertin, que vous ne connaissez peut-être pas,<br />
est un personnage atypique de la chanson française. Il<br />
sera présent lors de la projection.<br />
> FESTIVAL DE TÉLÉVISION DE LUCHON. Le<br />
festival de télévision de Luchon se tiendra du 7 au 11<br />
février. L’organisation s’est offert les services d’un commissaire<br />
de police comme président, Véronique Genest.<br />
CQFV<br />
> Ce Qu'il Faut Découvrir<br />
Alors que le froid<br />
fait son retour,<br />
courez dans les<br />
salles pour des<br />
chaleurs auteuristes<br />
attendues.<br />
> LE CAPITAL<br />
Le Danois Lars von Trier s’extirpe<br />
de sa trilogie américaine pour<br />
investir à nouveau dans le monde<br />
du travail. Après “Les idiots”,<br />
voilà “Le Direktør” (sortie le 28<br />
février) avec Jens Albinus, Peter<br />
Gantzler, ou l’histoire d’un propriétaire<br />
de société informatique<br />
qui décide de vendre son entreprise.<br />
Oui mais voilà, le problème,<br />
c’est que lors de la création<br />
de celle-ci, il avait inventé de<br />
toutes pièces un président, se retranchant<br />
derrière ce personnage<br />
fictif au moment de prendre des<br />
décisions impopulaires. Or, les<br />
potentiels acheteurs veulent négocier<br />
avec ce président. Le président<br />
fait alors appel à un acteur<br />
raté pour jouer ce rôle. Bonne<br />
nouvelle, ce qu’on sait déjà avec<br />
Lars le trublion, c’est que ni la<br />
CGT ni le MEDEF ne vont aimer<br />
cette farce présidentielle.<br />
> BUZZ PRIMEUR<br />
Un film, c’est aussi un buzz. “Primer”<br />
(sortie le 21 février) de et<br />
avec Shane Carruth, fort de son<br />
Lars von Trier<br />
grand prix du jury au festival de<br />
Sundance 2004, c’est évidemment<br />
de la hype concentrée, à ranger à<br />
côté du culte “Cube”. Minimaliste<br />
mais moins efficace, “Primer”<br />
conte le destin de quatre ingénieurs<br />
dans un garage de banlieue,<br />
quatre ingénieurs qui passent<br />
leur temps libre à travailler<br />
sur des brevets qu’ils espèrent<br />
commercialiser pour leur propre<br />
compte. Deux d’entre eux, Abe<br />
et Aaron, développent en secret<br />
une machine capable de réduire<br />
la masse des objets. Ils vont alors<br />
découvrir une capacité inattendue<br />
de ce qu’ils appellent « la<br />
boîte ». L’échelle temporelle ne<br />
serait pas la même à l’intérieur et<br />
à l’extérieur. Ils s’empressent<br />
d’en construire un modèle suffisamment<br />
grand pour en expérimenter<br />
les effets sur eux-mêmes.<br />
Il leur suffirait, ont-ils calculé, de<br />
«reculer» chaque jour de<br />
quelques heures pour manipuler<br />
leurs placements boursiers selon<br />
les données déjà publiées avant<br />
l’expérience. Très vite, ils se sentiront<br />
dépassés par ce qui leur<br />
arrive. Le réalisateur Shane Carruth<br />
(par ailleurs scénariste, producteur,<br />
directeur de la photographie<br />
et acteur principal du<br />
film) s’échine à ne pas divertir<br />
mais assure un thriller mathématique<br />
passionnant.<br />
> ENTRE ADULTES<br />
Ce film a une histoire étonnante.<br />
Quelque temps avant le tournage<br />
de son film précédent, “Je ne suis<br />
pas là pour être aimé”, la région<br />
Centre Val de Loire propose au<br />
réalisateur Stéphane Brizé de travailler<br />
durant deux semaines avec<br />
des comédiens professionnels.<br />
Six hommes et six femmes, ayant<br />
uniquement une expérience théâtrale.<br />
La règle du jeu est simple :<br />
deux caméras vidéo, un micro et<br />
dix jours pour travailler. Le résultat<br />
? “Entres adultes” (sortie le<br />
28 février), une ronde autour de<br />
couples qui se relaient dans des<br />
microscènes de la vie plus ou<br />
moins amoureuse. Pas d’argent,<br />
pas de souci du résultat, bref une<br />
liberté artistique quasi-totale, et<br />
une réussite émotionnelle sur<br />
nos vies d’adultes, les cœurs à la<br />
ramasse.<br />
> NOUVEAU DEPART<br />
L’information est de taille : l’aide<br />
des collectivités locales au cinéma<br />
ABC est confirmée. Chacune<br />
d’elles (mairie de Toulouse,<br />
conseil général, conseil régional)<br />
s’engagera à hauteur de 500 000<br />
euros dans le projet de rénovation<br />
du cinéma art et essai toulousain,<br />
l’ABC empruntant<br />
288 000 euros et le Centre National<br />
de la Cinématographie<br />
(CNC) apportant 612 000 euros<br />
(aide sélective et taxe supplémentaire<br />
additionnelle, perçue<br />
sur chaque billet vendu). L’ABC<br />
qui tient également à remercier<br />
avec émotion tous les Toulousains<br />
et non toulousains, individus<br />
et organismes, qui se sont mobilisés<br />
activement pour sa pérennisation.<br />
L’ABC sera donc encore<br />
là demain et pour longtemps. De<br />
son côté, le Maire de Toulouse,<br />
Jean-Luc Moudenc se « réjouit de<br />
l’accord trouvé entre la Mairie de<br />
Toulouse, le conseil général de la<br />
Haute-Garonne et le conseil régional<br />
de Midi-Pyrénées pour<br />
sauver le cinéma ABC. Ce résultat<br />
est le fruit d’une volonté com-<br />
“Dreamgirls”<br />
mune des trois collectivités de<br />
travailler ensemble pour permettre<br />
au cinéma ABC d’envisager<br />
un avenir serein, comme elles<br />
l’ont fait notamment pour l’Orchestre<br />
de Chambre de Toulouse<br />
[…] La Mairie va soutenir, dans<br />
le respect de la légalité, le plan de<br />
rénovation de l’ABC, pour que<br />
les Toulousains puissent continuer<br />
à fréquenter ce cinéma qui<br />
fait partie intégrante du paysage<br />
culturel de la ville et participe à<br />
sa diversité. »<br />
> GÉNÉRATION MO-<br />
TOWN<br />
En 1959, Berry Gordy Jr., encouragé<br />
par l’auteur compositeur<br />
Smokey Robinson, fonde le label<br />
Motown. À travers diverses magouilles<br />
et un sens inné des affaires,<br />
il réussit non seulement à<br />
faire des stars locales de ses artistes<br />
afro-américains mais aussi à<br />
séduire le public blanc. Un des<br />
groupes phares de Motown est<br />
The Supremes, un trio féminin<br />
ayant commencé comme choristes<br />
de Marvin Gaye. D’abord<br />
centré sur la voix puissante de<br />
Florence Ballard, The Supremes<br />
devient vite le véhicule de Diana<br />
Ross. Tristement, Ballard sombre<br />
dans la dépression et l’alcool.<br />
“Dreamgirls” (sortie le 28 février)<br />
de Bill Condon c’est un<br />
peu tout ça. Changer Motown<br />
pour Rainbow Records, Gordy<br />
pour Curtis Taylor Jr. (Jamie<br />
Foxx), Robinson pour C.C.<br />
White (Keith Robinson), The Su-<br />
premes pour The Dreams, Gaye<br />
(avec une bonne dose de James<br />
Brown) pour James “Thunder”<br />
Early (Eddie Murphy), Ballard<br />
pour Effie White (Jennifer Hudson)<br />
et Ross pour Deena Jones<br />
(Beyoncé Knowles) et voilà une<br />
comédie musicale fougueuse sur<br />
la musique populaire du vingtième<br />
siècle et l’évolution des relations<br />
raciales en Amérique.<br />
> ZOOM ARRIÈRE<br />
Se retourner vers le passé pour<br />
mieux agripper l’avenir. Tel est le<br />
menu de fête de la Cinémathèque<br />
de Toulouse en ce mois de fé-<br />
vrier. L’institut qui inaugure son<br />
festival annuel, le bien nommé<br />
“Zoom arrière” (du 31 janvier au<br />
28 février) avec pour mission de<br />
partager avec le public la raison<br />
de vivre de ce haut lieu de la cinéphilie<br />
: sa collection. Riche<br />
d’une histoire de plus de quarante<br />
ans, qui lui a permis de rassembler<br />
cette collection exceptionnelle,<br />
sa redécouverte entre<br />
œuvres films rares, insolites, hier<br />
connus et aujourd’hui oubliés,<br />
s’annonce passionnante. Et rythmée.<br />
En cinq temps, cette manifestation<br />
oscillera entre un colloque<br />
international en ouverture<br />
(du 31 janvier au 2 février) avec<br />
une réflexion scientifique sur le<br />
statut et la nature des œuvres cinématographiques<br />
au programme,<br />
entre un film phare de l’histoire<br />
du cinéma (en 2007), “Forfaiture”<br />
de Cecil B. de Mille<br />
(1915), copie rarissime présentée<br />
en ciné concert le 13 février à la<br />
Cinémathèque de Toulouse, dans<br />
un accompagnement contemporain,<br />
l’hommage à une archive<br />
avec celle du Plan national de<br />
sauvegarde des films anciens<br />
(1991-2006), qui concerne tout<br />
particulièrement la préservation<br />
des films nitrate (très inflammables)<br />
qui étaient jusqu’alors<br />
menacés de disparition, une programmation<br />
de films phares, oubliés<br />
ou rares du patrimoine et la<br />
venue de la réalisatrice Pascale<br />
Ferran, coupable du sensuel et<br />
splendide “Lady Chatterley”.<br />
> J. Z.
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 7<br />
SORTIE LE MERCREDI 14 FÉVRIER
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 8<br />
8/RENCONTRE<br />
> ACTU<br />
• RADIO ACTIVITÉ. Richard Bona, James<br />
Brown, Seu Jorge, Ismael Lô, Salif Keita, Julien Loureau,<br />
Magik Malik, Omar Pene… c’est le genre de<br />
sonorités que l’on peut entendre dans l’émission<br />
“Panafrika”, trois jeudis par mois de 20h30 à 21h30,<br />
sur les ondes de Radio Campus (94 Mhz).<br />
• ROCK D’ICI. Le groupe Toulousain Face-B vient<br />
de faire paraître un CD trois titres disponible chez<br />
Bear Attack (rue Pargaminières à Toulouse). Sur le<br />
solide et puissant filin tendu par la basse et la batterie,<br />
la Gibson du guitariste danse, s’envole et redescend,<br />
va pour tomber, vacille, pirouette et se rétablit tout<br />
au long des trois titres du CD autoproduit de cette<br />
formation pour qui le rock’n’roll est à l’évidence la<br />
raison de vivre. Hardi, les gars, la pente est forte mais<br />
votre route est droite! En concert le vendredi 9<br />
février, 21h00, à l'Autan (place Arnaud Bernard).<br />
• MUSIQUES RARES. La première édition du festival<br />
“Rock in opposition”, qui aura lieu du 13 au 15<br />
avril à Albi (Cap’ Découverte/Maison de la Musique)<br />
accueillera des artistes, médias, labels, passionnés de<br />
musiques progressives, contemporaines, nouvelles.<br />
Sont prévus : Zao, Magma, Faust, Peter Blegvad, Trio<br />
Guapo, le G.M.E.A… un choix des groupes et artistes<br />
ne se fait pas sur la base de courants ou de modes mais<br />
uniquement sur la qualité et le niveau de composition,<br />
le caractère innovant et l’originalité des œuvres des<br />
musiciens invités. Pour tout renseignement, contacter<br />
Rocktime au 05 63 38 55 57.<br />
• LA FEMME ET L’ENTREPRISE. Le vendredi<br />
23 février se tiendront, à l’Université des Sciences<br />
Sociales de Toulouse, les troisièmes “Rencontres<br />
femmes & entreprises” (de 9h00 à 18h00, entrée gratuite).<br />
Une journée chaleureuse pour échanger, dialoguer,<br />
obtenir des services et des informations précises<br />
sur l’entreprenariat féminin et l’égalité<br />
professionnelle. Ces rencontres sont organisées par<br />
l’association Femmes d’Entreprises d’Europe et<br />
d’Avenir : www.les-rencontres-femmes-et-entreprises.net<br />
•APPEL À AUTEURS. Dans la perspective de la<br />
sixième édition du festival “Ravensare” qui se déroulera<br />
à Toulouse du 11 au 15 juillet prochains, l’association<br />
Le Trait Bleu lance son appel à auteurs (chorégraphes,<br />
musiciens, danseurs, chanteurs, lecteurs,<br />
conteurs, photographes, plasticiens, sculpteurs,<br />
vidéastes…). Les candidatures sont ouvertes à toute<br />
la région Midi-Pyrénées, les personnes désireuses d’y<br />
participer doivent retirer le bulletin d’inscription<br />
avant le 28 février au 1, rue Joutx-Aigues à Toulouse.<br />
Plus de renseignements au 05 61 25 78 42.<br />
• MUSICOPHILE DE FILM. Les initiateurs du<br />
festival “Rencontres Cinémas d’Amérique Latine”, qui<br />
aura lieu en mars prochain, organiseront une masterclass<br />
autour des compositeurs de musique de film, le<br />
jeudi 22 mars. À cet effet, ils recherchent une personne<br />
qui serait motivée par cette idée et qui serait prête<br />
à s’impliquer de façon bénévole dans l’organisation,<br />
l’accueil des compositeurs franco-latino-espagnols, le<br />
suivi et la médiatisation auprès du public de cette<br />
masterclass. Contact : eva.m.k@wanadoo.fr<br />
• CONCERTS À VENIR. À noter dans vos calepins,<br />
la venue de plusieurs artistes de renom en territoire<br />
toulousain : Nosfell (1 er mars aux Vents du Sud),<br />
Patxi (2 mars aux Vents du Sud), Admiral T (2 mars<br />
au Havana Café), Indochine (6 mars au Zénith), The<br />
Servant (6 mars à la salle des fêtes de Ramonville),<br />
LCD Sound System (24 mars à Tournefeuille), Rose<br />
Tatoo (3 avril au Havana Café), Olivia Ruiz (24 avril<br />
au Zénith), IAM (18 mars au Havana Café), Michel<br />
Jonasz (18 avril au Havana Café), Guy Bedos (16 avril<br />
à la Halle aux Grains), Erik Truffaz (27 avril à la salle<br />
des fêtes de Ramonville), Motorhead (25 mai au Zénith),<br />
Matmatah (1 er juin au Havana Café), Beenie Man<br />
(4 juillet au Havana Café), Zazie (20 octobre au Zénith)…<br />
et bien d’autres encore dont nous vous parlerons<br />
dans ces pages.<br />
• ÉVÉNEMENT CHANSON. Pour fêter les 40<br />
ans de la maison de disques Saravah et dans le cadre<br />
du festival “Détours de chant!”, la Médiathèque José<br />
Cabanis (1, allée Jacques Chaban-Delmas, 05 62 27 40<br />
00) invite le patron du label Pierre Barouh et lui<br />
donne carte blanche le vendredi 2 février à 17h30 et<br />
le samedi 3 février à 15h30. Au programme : projections<br />
de courts et moyens-métrages qu’il commentera<br />
de vive voix, et découverte de l’aboutissement d’un<br />
travail dirigé par Hervé Suhubiette.<br />
• BONS PLANS DANS LE TARN. C’est dans<br />
l’édition 2007 du “Petit Futé” que vous trouverez tous<br />
les bons plans pour découvrir Albi et la Tarn. Une très<br />
belle ville et un beau département — à deux pas de<br />
chez nous — riches de gastronomie, de manifestations<br />
culturelles, d’histoire… tout y est pour satisfaire votre<br />
curiosité touristique. Disponible en divers points de<br />
vente d’Albi et du Tarn, ou bien par correspondance<br />
(8,55 euros) c/o Nouvelles Éditions de l’Université, 18<br />
rue des Volontaires, 75015 Paris. Plus de plus :<br />
www.petitfute.fr<br />
PORTRAIT<br />
> Marie-Christine Orry… “la Parisienne”<br />
Elle était irrésistible dans “Faut pas payer”, elle met aujourd’hui en scène,<br />
avec sa complice Anne Fisher, “Un ange passe”, d’après Karl Valentin,<br />
pour les comédiennes de l’atelier de formation du TNT.<br />
Depuis deux ans, Marie-Christine Orry a eu tout le loisir d’apprécier<br />
Toulouse : « La ville est magnifique, les gens ont quelque<br />
chose de doux, mais pas mièvre ». Elle est issue de deux familles<br />
de Parisiens. Avant son départ pour Strasbourg, où elle a joué chez Stéphane<br />
Braunschweig pendant presque trois saisons, elle n’avait jamais<br />
vraiment quitté Paris. Son séjour au Théâtre National de Strasbourg<br />
achevé, elle est retournée vivre dans la capitale. Jacques Nichet lui a aussitôt<br />
proposé le rôle d’Antonia dans “Faut pas payer”, de Dario Fo. Au<br />
printemps 2005, le spectacle reste à l’affiche du TNT un mois durant. Sa<br />
fougue, sa gouaille et son talent de comédienne conquièrent le public de<br />
la grande salle qui se tord de rire chaque soir à l’unisson. Un rôle qu’elle<br />
reprendra au printemps prochain aux Amandiers de Nanterre, et peutêtre<br />
ici à la rentrée. Elle assure depuis un an la coordination artistique et<br />
pédagogique de l’Atelier Volant, atelier de formation du TNT (lire encadré).<br />
Sans l’avoir vraiment souhaité au départ, elle accompagne une promotion<br />
exclusivement féminine. C’est un choix radical et inattendu qui<br />
s’est imposé lors des auditions des candidats. Avec Anne Fisher, elle a<br />
signé la mise en scène du premier spectacle de cette promotion : “Un<br />
ange passe”, fantaisie théâtrale et musicale d’après “Le Bastringue” de<br />
Karl Valentin, jouée cet automne et repris ce mois-ci dans le petit<br />
théâtre. Les deux complices s’étaient déjà attelées au théâtre musical, en<br />
1994, avec “À la santé de Marius”, une création autour de l’opérette qui<br />
avait connu un certain succès. « Bricolé en marge des institutions, le<br />
spectacle avait été acheté et nous étions partis en tournée. Aujourd’hui,<br />
c’est la première fois que je travaille dans l’autre sens, au sein d’un<br />
théâtre national. Mais j’ai eu le souci de garder le même esprit, la jeunesse<br />
des interprètes le permet. L’institution est dangereuse car on a généralement<br />
une telle envie d’en faire partie qu’on finit par se fondre dans un<br />
moule. Il devient difficile de garder son identité, les spectacles finissent<br />
par tous se ressembler ».<br />
Formée à l’école des Beaux-arts de Paris, Marie-Christine Orry se<br />
destinait à la peinture. Elle lâche prise au bout d’un an pour intégrer<br />
les ateliers d’Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot.<br />
Son premier cachet tombe en 1983 pour sa participation au “Grand ring<br />
dingue”, émission d’improvisation en public, diffusée le samedi après-midi<br />
sur TF1. À Chaillot, elle croise la route d’hommes de théâtre en marge :<br />
Jérôme Deschamps et Georges Aperghis. Pour ce dernier, elle se retrouve<br />
seule comédienne en scène, entourée de cinq musiciens, dans “Énumérations”.<br />
Quant au premier, il l’appelle pour participer à ses débuts dans<br />
le théâtre subventionné, dans “La Veillée”. « Avec Deschamps, les salles<br />
étaient pleines. J’ai commencé par le plaisir du jeu, cela ne m’a plus quitté.<br />
Je ne conçois pas le théâtre sans plaisir ». Il la rappelle vingt ans plus tard<br />
pour jouer en alternance dans “L’Affaire de la rue Lourcine”, de Labiche.<br />
La pièce tourne actuellement, elle passera bientôt par Odyssud mais sans<br />
Marie-Christine Orry. Et le Molière de la révélation féminine qui lui fut<br />
Avec “Robots après tout”, l’artiste a décidé d’en finir définitivement<br />
avec son image de chanteur sympa. : sus à la bossa et<br />
aux songes de petit garçon. Ses chansons s’en ressentent : les<br />
machines veulent<br />
prendre le pouvoir, mais<br />
le chanteur entend bien<br />
leur tenir tête. Voilà le<br />
titre de l’album. S’il s’agit<br />
de l’album le plus festif<br />
(“100 % VIP” ou<br />
“Louxor, j’adore”), “Ro-<br />
bots après tout” est en<br />
profondeur, beaucoup<br />
plus grave et noir que huitième ciel, corollaire d’un disque plus en prise<br />
avec son époque. Mais avec une légèreté quasi primale dont lui seul a le<br />
secret, Katerine démontre que l’on peut réussir un grand disque dé-<br />
Marie-Christine Orry © J.-L. Feixa<br />
décerné pour son interprétation de Mimi dans “L’Atelier”, mis en scène<br />
par Gildas Bourdet en 1999 ? Il trône au cœur de sa collection de nains<br />
de jardin en plastique, Pinocchio, et autres angelots des années 50…<br />
> Jérôme Gac<br />
• “Un ange passe”, du 6 au 11 février (du mardi au samedi à 20h00, dimanche<br />
à 16h00) au Petit Théâtre du TNT ; “Oh oui oh la la!”, du 16 au 28<br />
février, 20h00, du mardi au samedi, au Studio du TNT (1, rue Pierre-Baudis,<br />
05 34 45 05 05)<br />
> L'Atelier volant<br />
L’Atelier volant Théâtre et Musique repose sur un dispositif d’insertion professionnelle peu répandu en France. Il associe un programme de formation et une<br />
intégration au processus de production du TNT. Les stagiaires participent dans un premier temps à des chantiers de recherche et de création avec des artistes<br />
invités. Parmi eux, Richard Dubelski a conçu “Oh oui oh la la!”, concert spectacle qui est le fruit d’un travail d’improvisation et d’interprétation de textes<br />
musicaux issus de ses précédents spectacles ou de ceux du maître en la matière, Georges Aperghis. La seconde phase de la formation est consacrée<br />
à la création d’un spectacle présenté au TNT et en tournée : “Un ange passe”.<br />
CHANSON POP ÉLECTRONIQUE<br />
> Katerine + Bubblies + Champion<br />
Véritable OVNI de la scène musicale française, Philippe Katerine nous surprend<br />
à chaque nouvel album. Le dernier en date ne déroge pas à la règle. Il vient nous<br />
surprendre accompagné pour cela des Toulousains de Bubblies<br />
et du Canadien Champion… hummm!<br />
Katerine<br />
Gagnez* votre<br />
place pour ce<br />
concert en<br />
envoyant un mail<br />
au journal!<br />
pressif avec humour et autodérision. Assurément le meilleur disque de<br />
chanson électronique française de tous les temps. Au moins jusqu’en<br />
2008. Sur scène, Katerine jongle<br />
entre chanson et bidouillages électroniques,<br />
assurant un show qui ne<br />
laisse personne indifférent. Se réinventer<br />
perpétuellement, tel est le<br />
credo de cet artiste décidément<br />
hors du commun. À découvrir ou<br />
redécouvrir pour les nombreux<br />
amateurs de musique qui ne se<br />
Bubblies<br />
prennent pas la tête.<br />
• Jeudi 8 février, 21h00, à la salle Eurythmie de Montauban dans le cadre de<br />
la soirée “Pop’n’Club” avec Bubblies et Champion. Renseignements au 05 62<br />
13 44 77<br />
* offre limitée
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 9<br />
DUO AVENTUREUX<br />
> Vincent Courtois & Jeanne Added<br />
Premier concert de l’année pour la programmation initiée par l’association Un<br />
Pavé dans le Jazz. Une série de concerts qui se voudraient mensuels<br />
qui est concoctée par Jean-Pierre Layrac également programmateur<br />
du festival estival “Jazz à Luz”.<br />
En cinq ans, les maîtres d’œuvre de<br />
cette programmation ont montré<br />
toute la pertinence de leur projet en<br />
fidélisant un public qui vient chercher au<br />
Théâtre du Pavé, où se déroulent la plupart<br />
de ces concerts, une musique exigeante,<br />
souvent farfelue et jubilatoire, rarement ennuyeuse.<br />
Seulement voilà! Un Pavé dans le<br />
Jazz connaît actuellement un petit passage à<br />
vide qui s’est traduit par un trou dans la programmation<br />
au mois de décembre et de janvier<br />
: « On n’a plus d’argent. » raconte Jean-<br />
Pierre Layrac, « il faut savoir que nous fonctionnons<br />
avec des subventions données par<br />
la Mairie de Toulouse, le Conseil Régional, le<br />
Conseil Général et la Sacem, pour un total<br />
annuel d’environ 15 000 euros. De quoi organiser<br />
six à sept concerts par saison. Pour<br />
2006, on a tout épuisé et nous souffrons actuellement<br />
d’un manque de trésorerie. Les<br />
réponses à nos demandes de subventions<br />
n’arrivant chaque année que fin mars/début<br />
avril, il nous est donc difficile de pouvoir actuellement<br />
débuter l’année 2007 dans de<br />
bonnes conditions. Nous programmons<br />
néanmoins un concert en février, et pour la<br />
suite on va voir… L’association est dans une période charnière. On<br />
pense avoir fait la preuve de l’existence d’un public pour cette sorte de<br />
musique. On voudrait maintenant aller plus loin et négocier ce virage<br />
avec nos partenaires de manière à éviter de ne trop saucissonner notre<br />
saison car ce n’est pas le meilleur moyen de fidéliser un public. »<br />
ROCK BRITISH<br />
> Razorlight<br />
Du haut de la hype, Razorlight nous<br />
contemple. Ce combo de rock fort<br />
londonien défouraille à tout va et se<br />
paye le luxe d’être parmi les groupes<br />
anglais avec lesquels il faut<br />
désormais compter.<br />
Propulsés au sommet des charts grâce à leur premier opus “Up<br />
all night” mais également grâce à leur prestation survitaminée<br />
au “Live 8” à Hyde Park, Razorlight nous revient avec un second<br />
album studio sous le bras. Formé par l’ancien bassiste des Libertines<br />
(Johnny Borrell), le groupe se démarque de la scène garage rock<br />
des années 2000 par les textes éclairés et le charisme de son front<br />
man, surnommé “big mouth” pour sa propension à faire des déclarations<br />
tapageuses. Poursuivant dans la même veine que son prédécesseur,<br />
ce nouvel opus du quartet londonien confirme son statut de<br />
« groupe sur lequel il faudra compter à l’avenir ». La voix éraillée aux<br />
intonations sensuelles et souterraines du chanteur, les guitares tour à<br />
tour acérées puis aériennes, la section rythmique ultra-carrée, la production<br />
léchée… il n’y a rien à jeter dans ce Razorlight cru 2006.<br />
• Lundi 5 février, 21h00, aux Vents du Sud (170, avenue Lespinet, 05 61<br />
25 78 31). Renseignements au 05 62 73 44 77<br />
En attendant des nouvelles plus rassurantes<br />
pour le devenir de cette programmation indispensable<br />
dans le paysage musical toulousain,<br />
Un Pavé dans le Jazz a invité le duo Vincent<br />
Courtois (violoncelle) et Jeanne Added (violoncelle/voix)<br />
pour un concert qui, espérons-le, ne sera<br />
pas le dernier. Suivant le chemin tracé par quelques<br />
aînés prestigieux et visionnaires (Jean-Charles<br />
Capon, Ernst Reijseger, Tom Cora…), Vincent<br />
Courtois a su en quelques années insinuer avec finesse<br />
son style lyrique, précis et spontané dans les<br />
registres les plus variés et imposer définitivement le<br />
violoncelle, instrument jusqu’alors marginal, dans le<br />
champ du jazz et des musiques improvisées. Reconnu<br />
comme l’un des musiciens phares du jeune jazz<br />
européen, Vincent Courtois multiplie désormais les<br />
orchestres et les propositions audacieuses. Pour<br />
preuve ce nouveau duo totalement acoustique, virtuose,<br />
ludique et sensuel avec la violoncelliste et<br />
chanteuse Jeanne Added, jeune musicienne au talent<br />
atypique d’une grande puissance poétique. Entremêlant<br />
voluptueusement leurs cordes, multipliant<br />
les techniques de jeu, les climats, les angles<br />
d’attaques, les deux violoncellistes inventent une<br />
musique fantasque et rêveuse, oscillant constamment<br />
entre rigueur instrumentale et expérimentation<br />
formelle. Largement conseillé!<br />
> Jean-Philippe Birac<br />
• Dimanche 4 février, 18h30, au Théâtre Le Vent des Signes (6, impasse de Varsovie,<br />
05 61 42 10 70)<br />
NOUVEAU LIEU<br />
> “Le Ribouldingue”<br />
Josselin, l’ex-tôlier du bar<br />
“Le Filochard”, quitte la Ville rose<br />
et « ses conditions de travail devenues<br />
impossibles » pour créer, à Blagnac,<br />
un nouveau bistrot restaurant.<br />
«J’en ai marre d’être pris pour un con et de devoir subir le joug d’une politique<br />
sévère et castratrice empêchant tous les petits commerces de travailler<br />
tranquillement. » Voilà en quelques mots les raisons du départ de<br />
Josselin, figure emblématique toulousaine, qui, lassé des contraintes municipales,<br />
s’en va vivre une nouvelle vie festive en plein centre ville de Blagnac. « C’est un<br />
retour aux sources permettant de réaliser un projet qui me turlupine depuis<br />
quelques années. » confie-t-il entre deux cigarettes « Toulouse devient<br />
amorphe, moi j’ai envie de mettre un bon coup de pied dedans en remontant un<br />
vrai bistrot restaurant convivial et sans tenue correcte exigée. » Aidé de sa compagne<br />
Kroun et de<br />
quelques potes, ce<br />
quatrième Pied Nickelé<br />
ouvre, mercredi<br />
7 février prochain,<br />
“Le Ribouldingue”<br />
avec pour ambition<br />
de servir, outre les<br />
habituels demis et<br />
pastis, une bonne<br />
dose de culture. «<br />
Nous voulons rendre<br />
ce lieu accessible en<br />
proposant une carte<br />
abordable et en organisant des soirées cantines tous les jeudis où chacun, attablé<br />
côte à côte pourra discuter avec son voisin. Ensuite, nous inviterons nos clients à<br />
venir s’exprimer pour mettre en place des ateliers d’écritures, des débats philosophiques…<br />
afin de réfléchir ensemble autour d’un bon repas. » Un futur endroit<br />
à visiter en pensant qu’il « vaut mieux aller au “Ribouldingue” que traîner<br />
dans les bars! »<br />
> Jean-Luc Feixa<br />
• Contact : 1, rue Firmin Pons à Blagnac (proche de l’église), tél. 05 61 71 96 95. Ouverture<br />
le vendredi 9 février<br />
EFFETS & GESTES/9<br />
> ACTU<br />
• DE LA POP À MONTAUBAN. La soirée<br />
“Pop’n’club”, qui se tiendra le jeudi 8 février dans les<br />
murs de la salle Eurythmie de Montauban à 20h00,<br />
réunira sur la même scène Katerine, Champion, Bubblies<br />
et Mr Incredible.<br />
• FORUM D’ÉCHANGE. C’est la décidément<br />
très active association Progrés Son qui est à l’origine<br />
de la création d’un forum d’échange à destination de la<br />
scène rock toulousaine. Son but : les groupes, les<br />
associations, les fanzines, radio ou autres, peuvent<br />
poster leurs infos et consulter celles qui y sont. On y<br />
échangera et apprendra à mieux se connaître. Ce<br />
forum est ouvert à tout le monde, il ne demande qu’à<br />
être amélioré et attend toute suggestion. Vous pouvez<br />
poster vos infos, vous présenter, vous rencontrer, etc.<br />
Voici l’adresse : rock31.zikforum.com<br />
• JOURNAL QUI PIQUE. “Le Piment Rouge” est<br />
l’organe officiel de la branche midi-pyrénéenne de la<br />
Ligue Communiste Révolutionnaire/100 % à Gauche.<br />
Très instructif, il donne son avis sans prendre de pincettes.<br />
Disponible auprès de la LCR, 9 rue Corneille,<br />
31100 Toulouse (1,50 euro + port).<br />
• PASSE TON BACH D’ABORD. L’Ensemble<br />
Baroque de Toulouse, sous la direction de Michel<br />
Brun, s’est fixé pour but de réhabiliter Bach dans la<br />
Ville rose à raison d’une cantate un dimanche par<br />
mois. Prochain rendez-vous, le 25 février, 18h30, en la<br />
Chapelle Sainte-Claire (31, rue de la Fonderie à Toulouse).<br />
C’est gratuit, renseignements au 05 61 52 73<br />
13.<br />
• ÉROTISME. Le salon “Erotica dreams”, manifestation<br />
entièrement dédiée au charme, à la sensualité et<br />
aux plaisirs des sens, se tiendra au Parc des Expositions<br />
de Toulouse les 2, 3 et 4 février. Plus de plus c/o<br />
www.eroticadream.net<br />
• ENREGISTREMENT LIVE. Le combo toulousain<br />
Space Jahourt sera dans les murs de La Mounède<br />
(parc de la Mounède, 05 61 44 83 05) le vendredi 16<br />
février afin d’enregistrer un album en public. Vous êtes<br />
conviés à venir soutenir et apprécier ce nouveau spectacle<br />
pour lequel le groupe passera de cinq à huit.<br />
• IMPRO MUSICALE. Les fameux “Mercredis de<br />
l’impro”, scène ouverte tous styles au Cubano (1, avenue<br />
de Lyon, 05 61 58 07 41/métro Marengo, quartier<br />
Bonnefoy) ont repris. Les musiciens en herbe sont<br />
invités à venir donner de l’instrument. Entrée gratuite,<br />
sono, amplis et batterie sont mis à disposition sur<br />
place).<br />
• PARENTAL ADVISORY. Le quatrième numéro<br />
de “Question parents”, le premier magazine gratuit<br />
local des futurs et nouveaux parents, est paru. Afin de<br />
bien démarrer l’année, ce nouveau numéro nous<br />
réserve d’agréables surprises. Il est disponible dans<br />
tous les lieux fréquentés par les parents : centres<br />
médicaux (pédiatres, obstétriciens, maternités, PMI),<br />
centres sociaux, centres culturels (bibliothèques, maisons<br />
de quartier), crèches et haltes-garderies de toute<br />
l’agglomération toulousaine. Contact : 05 34 25 33 37.<br />
• ANNULATION. Le concert d’Angélique Kidjo<br />
prévu le 29 mars prochain à la Salle Nougaro est<br />
annulé. En effet, la sortie européenne du dernier<br />
disque de l’artiste ayant été repoussée, la tournée qui<br />
devait suivre l’est également.<br />
• LA CHINE ICI. L’association Tchin-Tchine (7,<br />
boulevard d’Arcole à Toulouse) développe, pour la<br />
cinquième saison, des projets en France et en Chine :<br />
formation à la langue chinoise dans la région toulousaine,<br />
rencontres autour de la culture chinoise, tournées<br />
de spectacles français en Chine, rendez-vous linguistiques<br />
et littéraires à Pékin ou à Toulouse… En<br />
février, Tchin-Tchine pose ses valises et vous ouvre<br />
ses portes : un nouveau lieu rassemble les cours de<br />
chinois, les ateliers de calligraphie ainsi qu’une bibliothèque<br />
bilingue où vous pourrez venir fouiller à loisir.<br />
Vous y découvrirez des publications consacrées à la<br />
Chine ainsi que des BD et DVD. Contact : 06 09 89<br />
09 71.<br />
• CALLIGRAPHIE. Le “Mois de la calligraphie” se<br />
déroule en ce moment, ce jusqu’au 16 février, à Blagnac.<br />
Il propose diverses expositions et de nombreux<br />
ateliers, des rencontres, projection, démonstrations,<br />
musique et lectures de poèmes. Plus de renseignements<br />
au 05 61 71 63 12.<br />
• CALIENTE. La prochaine édition du festival “¡Rio<br />
loco!” sera placée sous le signe de l’Espagne ; elle se<br />
déroulera à Toulouse du 15 au 24 juin.<br />
• DÉPISTAGE. Un doute quant au Sida ? Vous pouvez<br />
vous rendre au Centre de Dépistage anonyme et<br />
gratuit à l’Hôpital La Grave, place Lange (pavillon<br />
Nanta). Tél. 05 61 77 78 59.
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 10<br />
10/THÉÂTRE<br />
> ACTU<br />
•BELLE AFFICHE. La prochaine édition du festival<br />
“Garorock”, qui se déroulera les 6, 7 et 8 avril<br />
prochains à Marmande (47), réunira comme d’habitude<br />
pléthore de groupes et artistes (Olivia Ruiz, Sanseverino,<br />
Trust, Asian Dub Foundation, Deftones, Laurent<br />
Garnier, Joey Starr, Tinariwen, Capleton, Alec<br />
Empire, Oros de Brujo, I Love Ufo, !!!, Rinocerose…),<br />
mais l’événement reste la venue des dinosaures du rap<br />
américain Public Enemy. Plus de plus au 05 34 30 17<br />
48.<br />
• PARADIS POUR P’TITS BOUTS. “Toon’s<br />
Land” est un parc familial situé au Cap d’Agde (Île des<br />
Loisirs/34) où les enfants sont invités à s’éclater à travers<br />
de multiples activités : karting, bataille d’eau, terrain<br />
de foot gonflable, labyrinthe, pédalos, canoës<br />
indiens, trampolines, jeeps, pataugeoire, etc. Tout<br />
plein de raisons de passer de bons moments. Renseignements<br />
au 04 67 00 04 44.<br />
• MOBILIS’ACTION. Le Collectif Sud-Ouest<br />
pour la libération des prisonniers d’Action Directe<br />
(sol.ad@free.fr) lance un appel : « Les prisonniers<br />
d’Action Directe ont terminé la peine de sûreté de<br />
leur condamnation à perpétuité. Pour nous, leur peine<br />
est accomplie. Quoi que nous pensions de leurs activités<br />
passées, nous demandons leur libération dans les<br />
plus brefs délais. » À cet effet, le collectif a lancé une<br />
pétition c/o www.action-directe.net<br />
• SCÈNE OUVERTE. À chaque nuit de la plaine<br />
lune, la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
offre une scène ouverte à tous ceux qui désirent monter<br />
sur les planches. Ces soirées baptisées “Nuit de la<br />
plaine Lune” sont aléatoires, variées et souvent à surprises.<br />
Prochain rendez-vous : vendredi 2 février à<br />
21h30.<br />
• RADIO ACTIVITÉ (RE). Politique locale, cultures<br />
d’ici et d’ailleurs, musiques en tous genres, cinéma,<br />
bande dessinée, humeur et rumeurs, érudition…<br />
y’a de tout cela dans l’émission “Caramel Mou” animée<br />
par l’indéboulonnable Joe Kangourou, chaque<br />
vendredi de 18h00 à 19h00 sur les ondes de Radio<br />
Campus Toulouse (94 Mhz). Ajoutez-y une bonne<br />
dose de causticité et vous obtenez l’une des<br />
meilleures émissions radio à Toulouse.<br />
• GROUPE D’ICI. Nous aimons beaucoup cette<br />
formation énergique et ensoleillée (cf. <strong>Intramuros</strong><br />
numéro 308) : la Rue Des Pavots, c’est un cocktail<br />
explosif de bomba espagnole et sensualité. La Rue des<br />
Pavots est l’expression même de ce que l’on peut appeler<br />
un joyeux bordel : du ska au reggae en passant par<br />
le punk rock et le tango, les cinq lascars distillent une<br />
musique chaude, colorée et bourrée d’énergie. S’il ne<br />
devait subsister qu’un groupe représentant dignement<br />
la frange festive du rock « made in sud de la Loire »,<br />
peut-être serait-ce celui -ci. Le groupe voit aujourd’hui<br />
diffuser son album par Mosaic Music, pour l’occasion, il<br />
donnera un concert le samedi 24 février au Cri de La<br />
Mouette (place Héraclès, 05 62 30 05 28).<br />
• TOMBER LE BOUQUIN. L’ex-guitariste de<br />
Zebda, Pascal Cabero, vient de faire paraître un premier<br />
livre où il relate l’histoire du fameux combo toulousain<br />
séparé, comme annoncé dans “<strong>Intramuros</strong>”, en<br />
2003 après avoir connu un grand succès avec le tube<br />
éponyme “Tomber la chemise”. Pascal Cabero nous<br />
fait découvrir de l’intérieur la vie de ce groupe<br />
mythique. L’histoire de sept musiciens aux origines<br />
métissées qui parlent de générosité et de citoyenneté.<br />
Premiers concerts, beuveries, engueulades, rencontres…<br />
une formidable aventure humaine. Pascal<br />
Cabero, qui sera en dédicace à la Fnac Wilson le mercredi<br />
28 février à 17h00, est né en 1962 à Toulouse,<br />
aujourd’hui, il se lance dans l’aventure littéraire, envisage<br />
d’animer des ateliers d’écriture et collabore<br />
notamment au magazine “Respect”. On peut retrouver<br />
ses chroniques sur son blog :<br />
http://pascal.cabero.over-blog.com<br />
• CARNAVAL. L’association Les Balambules organise<br />
un concert/bal de Carnaval le samedi 10 février à<br />
la salle des fêtes de Ramonville (rue Joliot Curie, parc<br />
technologique du Canal). Au programme : initiation<br />
aux danses de bal (19h00), concert musique bulgare<br />
avec Ti-Rom(accordéon, gadulka, contrebasse et percussions,<br />
subtil mélange balkanico tsigane festif<br />
/20h30), bal avec le Duo Pignol-Milleret (duo d’accordéon,<br />
à danser sans modération/22h30). Restauration<br />
possible sur place, contact : 06 18 04 14 08.<br />
• BOHRINGER À MURET. Le cinéma muretain<br />
Le Mermoz accueillera, le jeudi 1er février, Richard<br />
Bohringer qui viendra soutenir le film “Pom Le poulain”<br />
d’Olivier Ringer, en avant-première à 20h30. La<br />
séance sera suivie d’un débat avec l’acteur. Le thème<br />
du film : dans la forêt des Ardennes, la jument Mirabelle<br />
est le meilleur cheval de l’attelage qui aide les<br />
bûcherons. Accusée à tort par Patrick, le fils du<br />
patron, d’avoir provoqué un accident, elle sera revendue<br />
et séparée de Pom, son poulain. Privé de sa mère,<br />
le jeune cheval se laisse dépérir. Julien, le palefrenier,<br />
bouleversé par le désespoir de l’animal, décide d’agir.<br />
Ce film s’adresse à un public à partir de 7 ans.<br />
MARQUIS ACADEMY<br />
> “Le Misanthrope”<br />
La mise en scène de la pièce de Molière,<br />
par et avec Francis Azéma, est de<br />
nouveau à l’affiche du Théâtre du Pavé.<br />
“Le Misanthrope”,<br />
comédie la moins gaie du sieur Poquelin,<br />
avait remporté un franc succès l’hiver dernier au Théâtre<br />
du Pavé. Francis Azéma, qui dirige le théâtre du quartier<br />
Saint-Agne, assume pleinement la profonde mélancolie du texte dans<br />
sa mise en scène comme dans son interprétation du rôle-titre. Alceste<br />
est un homme intègre et droit, son obstination à refuser la moindre<br />
concession à la superficialité ambiante nous le rend attachant. Amoureux<br />
d’une femme du monde légère et frivole, il est tiraillé par son attirance<br />
pour la belle et le profond dégoût que lui inspire l’entourage<br />
de sa bien-aimée. Il méprise les petits marquis précieux qui s’agitent<br />
autour d’elle. Des marquis qu’Azéma choisit de multiplier pour les besoins<br />
d’une scène de dance floor aussi riche en décibels qu’en bpm.<br />
Nous ne sommes pas à la Cour de Versailles, mais dans quelques appartements<br />
bourgeois où la jeunesse dorée de la jet-set défile à grand<br />
renfort de gel ultra fixant dans les cheveux et de noir sur les yeux. Ici,<br />
les marquis sont des beaux gosses bodybuildés aux cheveux peroxydés<br />
et hérissés. Oronte – impeccable Denis Rey – a les allures d’un Karl<br />
Lagarfeld délavé. À propos du Paris de Molière, Francis Azéma écrit :<br />
« Horrible époque que cette époque où l’on se moquait du talent, du<br />
travail, du savoir et où n’importe qui pouvait prétendre avoir du génie<br />
et faire ainsi la une des journaux sans avoir jamais rien fait… Imaginons<br />
un seul instant cela aujourd’hui, à la télé, au Zénith, dans les magazines,<br />
les radios… Horrible époque! ».<br />
> Jérôme Gac<br />
• Du 27 février au 18 mars (mardi, mercredi, vendredi et samedi à 20h30,<br />
jeudi à 19h30, dimanche à 16h00), au Théâtre du Pavé (34, rue Maran, 05<br />
62 26 43 66)<br />
SUCCÈS FOU & PROLONGATIONS<br />
> “Les monologues du vagin” au 3T<br />
C’est la révolution des culottes au théâtre des 3T! “Les Monologues du vagin”<br />
se jouent jusqu’à la mi-mars. L’occasion tout en riant de braver<br />
Si votre vagin parlait, il dirait quoi ? Et s’il s’habillait, il serait plutôt<br />
blouson de cuir ou string léopard ? C’est en posant des questions<br />
originales et personnelles à plus de deux-cent femmes sur<br />
leur sexualité, que la dramaturge et féministe américaine Eve Ensler a<br />
écrit cette pièce révolutionnaire qu’est “Les monologues du vagin”.<br />
Lors de ces deux cents entretiens, ces femmes ont exprimé leurs émotions,<br />
traumatismes, aspirations, angoisses, joies… sur leur vagin, leur<br />
sexualité, leur vie de femme. Les premières représentations ont lieu<br />
aux États-Unis en 1996 et très vite c’est l’engouement. En dix ans, “Les<br />
monologues” ne rencontrent que des succès dans le monde entier.<br />
Traduite en vingt-six langues, jouée dans plus de trente pays, on retrouve<br />
même la pièce jouée clandestinement au Pakistan et en Afghanistan.<br />
Une seule règle cependant, cette pièce ne devait être jouée que dans<br />
des capitales. Son expatriation à Toulouse s’est produite suite à la rencontre<br />
entre Dominique Deschamps, adaptateur de la pièce en français,<br />
et Gérard Pinter le directeur du théâtre des 3T. De cette amitié naissante,<br />
les deux hommes parviennent à programmer la pièce dans la capitale<br />
occitane. Trois comédiennes aux physiques bien distincts interprètent<br />
ces témoignages. Le but est de représenter les femmes en général,<br />
on s’identifie alors facilement à l’une des histoires. Pour Patricia<br />
les tabous de la sexualité féminine.<br />
Karim « Il ne s’agit pas de jouer, mais de se faire les porte-paroles de<br />
ces femmes » car il s’agit là d’histoires réelles, il faut privilégier le naturel<br />
et la spontanéité du texte.<br />
Ouf! Un peu plus et la sexualité féminine tombait aux oubliettes.<br />
La pièce parle autant de problèmes de poil que de sujets<br />
dramatiques tel que le viol ou l’excision. On rit au nez<br />
des stéréotypes, on combat la soumission de la femme avec humour et<br />
légèreté, loin des clichés imposés. Car derrière toute<br />
bombe sexuelle façon Beyonce ou Shakira se cache<br />
(qu’on se le dise) un vagin avec tout ce que cela comporte<br />
de naturel. Messieurs, n’ayez crainte, ces histoires<br />
de femmes parlent aussi aux hommes. Les<br />
textes abordent la relation, l’incompréhension et la<br />
curiosité qui traversent les deux sexes ; ils démystifient<br />
le vagin. Pour Corinne Pay, responsable administrative<br />
du théâtre « La pièce révèle des impressions<br />
que des femmes n’ont parfois jamais dites à leur mari<br />
ou compagnon ». On s’amuse beaucoup en écoutant<br />
ces propos. Cette pièce était attendue. La comédienne<br />
Patricia Karim, qui représente la génération précédente,<br />
explique avec conviction son succès : « Les<br />
femmes en avaient marre de se taire, c’est un phénomène<br />
de société de les voir s’éclater », se libérer des<br />
contraintes. “Les monologues du vagin”, ce n’est pas<br />
seulement une pièce de théâtre qui parle de la sexualité<br />
féminine avec humour, c’est aussi une réflexion<br />
plus profonde sur la place de la femme dans la société,<br />
sur sa vie souvent soumise aux exigences masculines.<br />
Pas besoin de participer à une manifestation en faveur de la cause des<br />
femmes ou bien de se farcir un débat télé sur les inégalités à la Delarue<br />
ou à la Bern. “Les monologues du vagin” sont aussi une forme novatrice<br />
de militantisme où l’on se pose les vraies questions avec simplicité, légèreté<br />
et pédagogie. Pour que l’égalité homme/femme devienne une<br />
évidence, une nécessité pour les deux sexes. Et si, en 2007, le costard<br />
présidentiel était porté par un vagin ?<br />
> Amélia Pujol<br />
• Jusqu’au 10 mars, du mardi au vendredi à 19h00 (le samedi à 18h00), au<br />
café-théâtre Les 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 11<br />
ASCENSEUR POUR LE RESTO<br />
> “My dinner with André”<br />
Créé en langue française à Toulouse, le spectacle des compagnies flamandes Tg Stan<br />
et de Koe, d’après un film américain de Louis Malle, est repris au théâtre Garonne<br />
dans une version écourtée.<br />
Un homme marche dans les rues de Toulouse. Le public le suit<br />
sur un écran vidéo jusqu’à son arrivée en scène. Wallace Shawn<br />
a rendez-vous dans un restaurant avec André Gregory, un metteur<br />
en scène reconnu. La table est dressée. À l’arrière-plan, la cuisine est<br />
en chantier. André et Wallace s’attablent. Les plats et les vins se succè-<br />
© Thomas Walgrave<br />
dent. André parle, il ne prend pas le temps de manger. Wally écoute,<br />
mange, questionne parfois son interlocuteur. Le temps s’écoule au rythme<br />
des mets servis. André narre ses voyages en Pologne, au Tibet, au Sahara,<br />
évoque ses curieuses rencontres. Il installe ses doutes, impose ses<br />
certitudes, étale sa culture à la face de Wally. Ce dernier est un pauvre<br />
auteur dramatique qui attend son heure. Bon vivant, matérialiste et sans<br />
le sou, il est pétrifié par le flot surréaliste des paroles sortant de la<br />
bouche d’André. À l’origine, il y a le film homonyme de Louis Malle, tour-<br />
Oui, mangez, ceci est mon corps. Sauf que le pain est rassis, imbouffable.<br />
Alors bois, ceci est mon sang. Difficile avec l’Alzheimer. Entre le divin et<br />
le charnel, le lien se tord, tremble, s’oublie, et dans un long final traversé<br />
de spasmes infinis, se meurt. Ainsi est présentée la nouvelle création d’Alain Platel<br />
en ce début de festival, “VSPRS”. Le Belge Platel qui avait déjà secoué Toulouse il y<br />
a plusieurs années avec “Let’s op Bach” magnifie, avec “VSPRS”, la musique sacrée<br />
de Monteverdi (“Les vêpres de la vierge”) en les remodelant par un orchestre de<br />
baloche mondialisé. Tango, fado, musique tzigane, opéra, baroque, folkore, pop, un<br />
swing mortel sur la finitude de l’homme. Avec pour décor une montagne de vêtements<br />
blancs comme des linceuls ; sa troupe humaine avance comme des freaks,<br />
fausse foire aux monstres qui n’est que le reflet de nous-mêmes, créature finie pensant<br />
l’infini. Et malgré la difficulté du chorégraphe à achever ces bêtes, ces contorsionnistes<br />
de la vie, déjà morts et si brûlants de vie, les quelques instants de grâce<br />
solaire de cet enterrement ont rayonné diablement entre le trivial et le sacré. Mais<br />
celui qui fait l’ouverture de ce festival corps à corps n’a pas fait appel à l’ensemble<br />
du vocabulaire de la danse contemporaine. William Forsythe, fils de publicitaire,<br />
passionné de rock, le plus européen des chorégraphes américains à démonté et reconstruit<br />
avec “Limb’s Theorem” le ballet classique, chorégraphie vibrante aux limites<br />
de la transe : courses effrénées, équilibres inimaginables, cassures permanentes<br />
de rythme, formidable jeu d’apparitions et de disparitions, toujours au bord<br />
du gouffre. Un démembrement modèle.<br />
Et le festival “C’est de la Danse Contemporaine” ne s’arrêtera pas en si bon<br />
chemin en février. L’homme malade de sa modernité, son solipsisme individualiste,<br />
sont au centre du travail chorégraphique de Philippe Combes. Avec<br />
né aux États-Unis en 1980, avec deux acteurs dans leur propre rôle.<br />
Deux compagnies flamandes, Tg Stan et de Koe l’ont porté à la scène en<br />
1998.<br />
La saison dernière, la pièce fut jouée pour la première fois en français,<br />
dans l’inconfort de la tente dressée au cœur des Arènes Romaines<br />
de Purpan. Soit presque quatre heures (*) d’un marathon<br />
couru par un duo de comédiens peu coutumiers de la langue française.<br />
Les dialogues étaient hésitants et le souffleur parfois sollicité. Déjà réunis<br />
au Théâtre Garonne en 2003 dans une version particulière du “Paradoxe<br />
du comédien” de Diderot, Damiaan de Schrijver et Peter Van den Eede<br />
ont adapté les dialogues du film. Ils les interprétaient alors en évacuant les<br />
trous de mémoires avec une habileté remarquable, intégrant chaque accident<br />
de parcours dans leur conversation. Les deux acolytes installaient<br />
une distance avec leur personnage, jusqu’à parfois oublier leur rôle au<br />
profit de leur propre état civil. Les frontières du théâtre et de la réalité se<br />
brouillaient d’autant plus que le repas était servi en temps réel, le cuisinier<br />
s’affairant sous nos yeux entre deux bières et quelques cigarettes.<br />
De cette longue et truculente performance, on aura retenu quelques réflexions<br />
sur les affres de la création artistique, des délires verbaux irrésistibles<br />
sur des sujets extravagants, des prises de tête sans issue pour cause<br />
de conceptions de la vie non concordantes, des lubies hallucinogènes très<br />
seventies, des odeurs de cuissons, des bruits sourds de bouchons qu’on<br />
expulse… Et les prouesses de deux comédiens singuliers.<br />
> Jérôme Gac<br />
• Du 28 février au 3 mars (mercredi et jeudi à 20h00, vendredi et samedi à<br />
20h30), au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 56 56)<br />
(*) La version présentée en 2007 dure moins de 3 heures<br />
MANGE, CECI EST MON CORPS<br />
> “C'est de la Danse Contemporaine” 2007<br />
Jusqu’au 8 février, la troisième édition de “C’est de la Danse Contemporaine”<br />
se mêle de ce qui ne le regarde pas, le corps, objet de toutes<br />
les torsions des temps modernes.<br />
“Nevermind”<br />
“Dromos 1 & 2”, il façonne deux soli autour de la représentation de ce corps obsession,<br />
corps d’aujourd’hui, de son enfermement médiatisé par la vidéo à sa libération<br />
perdue. La toile, comme une peau, un spectacle comme une vision de l’humain<br />
aussi ténue que passionnante (les 1er et 2 février, CDC, 19h30). Autre cheminement<br />
des sens, tel un working progress, le spectacle de Daniel Larrieu et son<br />
“Never mind”. Élaboré par étapes, comme façonné par le temps, il a fallu deux années<br />
à Larrieu pour monter cette œuvre de maturité qui se respire avec huit interprètes<br />
enclins à l’abandon. “Never mind”, soit “peu m’importe” en français, une<br />
nouvelle création incarnée, retenue, et rock (le 1 er février, Cap découverte à Carmaux,<br />
20h30). L’intime encore avec Hooman Sharifi qui invite sa mémoire sur le<br />
tapis dans “We failed to hold this reality in mind…”, une question d’identité, une<br />
question de l’identité, forcément singulière quand on mêle culture d’origine, contreculture,<br />
musique traditionnelle iranienne, tapis de prière… Une performance à<br />
coup sûr (le 2 février, 20h45, L’Estive à Foix). Toujours être mais sans qu’on y soit<br />
attendu. Après quelques expériences captivantes sur le statut et le devenir de la<br />
danse, Boris Charmatz revient, plus traditionnel, quoique. Avec “Régi”, il nous immerge<br />
dans le noir complet, une machine apparaît en premier, inquiétante. De quoi<br />
est-elle capable ? En vérité, elle est très douce. Les humains vont arriver… La<br />
suite ? Une lumière, comme ce Charmatz décidément inclassable (les 2 et 3 février,<br />
Théâtre Garonne, 21h00). “Un garçon debout”, voilà le titre du corps vertical signé<br />
Rachid Ouramdane et Pascal Rambert. Toujours la question de l’identité, c’est quoi<br />
cette foutue chair au juste ? Différence individuelle jusqu’à la nausée, résistance<br />
communautaire tout seul devant son PC. Réaction des deux auteurs ? Provoquer<br />
un glissement dans le regard du spectateur et changer le rapport à l’être (le 6 février,<br />
Studio du CDC). Avec Platel et Forsythe, c’est l’autre grande pointure du festival.<br />
Perturbatrice incessante de son art du mouvement, son spectacle “O.C.C.C.”<br />
reflète cette agitation d’une création. Du culot, le présent comme le dernier des<br />
temps, sans origine et sans but, déjà une fin et pourtant, dans le silence naissant,<br />
sept danseurs vêtus de noir vont venir saluer le public... avant d'enterrer les cavaliers<br />
de l’Apocalypse. Étrange ballet pour grand festival (les 6 et 7 février, Théâtre<br />
Garonne, 21h00). Enfin, la Sud-Africaine Nelisiwe Xaba, muse de Robyn Orlin depuis<br />
“Daddy…” jusqu’à la récente “Babysitting series”, présentera à Toulouse ses<br />
deux dernières pièces “Plasticization” et “Ils me regardent, et c’est tout ce qu’ils<br />
pensent”, deux soli pour un regard critique et néanmoins amusé sur notre société<br />
et relativement pas mal de clichés. Entre matérialisme et aseptisation, une vision<br />
acide et bien emballée du corps moderne. Encore lui. Mangez-en. (les 7 et 8 février,<br />
CDC, 19h30).<br />
• Renseignement : 05 61 59 98 78 ou www.cdctoulouse.com<br />
> Jean Szurewsky<br />
THÉÂTRE & DANSE/11<br />
> ACTU<br />
• CINÉTALIEN. La troisième édition des “Rencontres<br />
du cinéma italien à Toulouse” aura lieu du 13 au<br />
22 avril prochain. Renseignements au 05 62 26 54 69.<br />
• PHARMACIE DÉPLACÉE. Nous avons reçu le<br />
communiqué suivant de la part d’Act Up : « Depuis le 2<br />
janvier, Daniel Moinard, le directeur général des hôpitaux<br />
de Toulouse, soutenu dans son action par la mairie<br />
de Toulouse, a pris la décision de fermer définitivement<br />
la pharmacie hospitalière de l’hôpital La Grave : décision<br />
prise alors que le comité de pilotage pour le devenir<br />
de l’hôpital n’a pas achevé sa réflexion à ce sujet.<br />
C’est par leurs actes que Mr Moinard et Mme De Veyrinas,<br />
représentant la mairie de Toulouse au sein du<br />
Conseil d’Administration du CHU, démontrent leur<br />
mépris des usager-e-s de l’hôpital et les prennent en<br />
otage. Pour justifier leur politique spéculative dont<br />
l’objectif est la construction d’un hôtel de luxe en lieu<br />
et place du seul hôpital public de proximité de Toulouse,<br />
Jacques Delmas, directeur des pharmacies du CHU<br />
communique dans la presse : “il s’agit d’une mesure<br />
administrative, correspondant à une réorganisation des<br />
services, motivée entre autres par la faible activité de<br />
cette pharmacie qui recevait six malades par jour en<br />
moyenne” et “et que les horaires d’ouverture vont être<br />
élargis : ils passeront de 13h00 à 18h00 à 8h30 à<br />
18h00”. Les responsables du CHU oublient, en<br />
revanche, de préciser que les horaires d’ouvertures ne<br />
vont pas être élargis mais qu’au contraire une réduction<br />
du service public hospitalier est à l’œuvre. En effet,<br />
avant le 13 janvier 2005, il existait deux pharmacies<br />
hospitalières ayant ces mêmes horaires d’ouvertures :<br />
ce sont ces mêmes responsables qui ont, dans un premier<br />
temps, réduit le temps d’ouverture de la pharmacie<br />
de La Grave. Aujourd’hui, 2 janvier 2007, ils achèvent<br />
leur travail et la ferme. »<br />
• CONCERT DE SOUTIEN. Un concert de soutien<br />
aux prisonniers d’Action Directe aura lieu le samedi<br />
10 février, 18h00, à La Mounède (parc de la Mounède,<br />
05 61 44 83 05). Il réunira sur la même scène Jim<br />
Murple Memorial (rocksteady, rhythm’n’blues), Medef<br />
Inna Babylon (punk rock), Calavera (rap) et La Fraction<br />
(punk mélodique). Pour le vingtième anniversaire de<br />
l’arrestation des militants d’Action Directe, diverses<br />
actions de solidarité sont menées sur Toulouse, par le<br />
Collectif Sud-Ouest pour la Libération des Prisonniers<br />
d’Action Directe.<br />
• REVALORISATION DES DÉCHETS. La Maison<br />
de l’environnement (14, rue de Tivoli, 05 61 14 14<br />
75) accueille jusqu’au 3 mars un zoom sur le thème du<br />
recyclage ou quand le recyclage et le réemploi se rencontrent<br />
autour d’une création artistique. Aujourd’hui,<br />
la problématique des déchets passe par leur valorisation.<br />
C’est pour cela que la Maison de l’Environnement<br />
a voulu montrer que recycler c’est donner une deuxième<br />
vie à un produit.<br />
• DES HAUTS ET DÉBATS. Le “Café des<br />
sciences et de la société” permet aux citoyens de comprendre<br />
et débattre des enjeux du développement des<br />
sciences et des techniques à travers des débats qui ont<br />
lieu aux Marins d’Eau Douce (place du Canal/Ramonville,<br />
05 61 73 16 15). Depuis 2003, ces débats sont<br />
accompagnés par la musique de formations locales. Prochain<br />
rendez-vous, mardi 13 février sur le thème “J’ai la<br />
mémoire qui flanche” en compagnie du professeur de<br />
médecine Jean-Paul Escande ; sur scène, c’est le trio<br />
d’accordéons Didier Dulieux/Jean-Luc Amestoy/Lionel<br />
Suarez qui se chargera de réchauffer l’atmosphère. Plus<br />
de renseignements au 06 70 74 60 14.<br />
• ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ. Une solution<br />
innovante pour l’accès à la propriété des classes<br />
moyennes : les coopératives d’habitations en SCI.<br />
L’A.E.R.A. (5, rue Saint Pantaléon, 31000 Toulouse),<br />
association loi 1901, propose aux familles aux revenus<br />
moyens, une formule d’accession à la propriété à<br />
moindre coût grâce à un montage coopérative et aux<br />
aides de l’État. Pour environ 7 euros par m 2 et par mois,<br />
vous devenez progressivement propriétaires de votre<br />
appartement dans une résidence coopérative dont vous<br />
avez conçu le programme et l’agencement avec vos<br />
futurs voisins. Plusieurs projets sont en cours ou à<br />
l’étude dans l’agglomération toulousaine. Si vous désirez<br />
davantage d’informations sur cette formule d’accession<br />
à la propriété et sur les programmes en cours, prenez<br />
contact avec l’A.E.R.A. au 05 61 21 61 19.<br />
• FORTE CROISSANCE. L’Insee a rendu ses<br />
chiffres : au 1er janvier 2006, Midi-Pyrénées compte 2,8<br />
millions d’habitants, soit 200 000 de plus qu’en 1999.<br />
Soutenue par les migrations, la croissance démographique<br />
a été très forte dans notre région au cours des<br />
dernières années. Entre 1999 et 2005, la population a<br />
progressé de 1,2 % en moyenne annuelle. Les nouveaux<br />
arrivants sont plutôt jeunes et diplômés, ils s’installent<br />
en majorité dans l’aire urbaine de Toulouse.<br />
• CIRQUE. La quatrième édition de “La semaine du<br />
cirque” aura lieu à Carmaux (81) du 12 au 24 février.<br />
Les initiateurs de cette manifestation nous proposent<br />
d’aller à la découverte du nouveau cirque à travers<br />
divers spectacles et un stage d’initiation aux arts de la<br />
piste qui se déroulera, lui, du 19 au 23 février. Renseignements<br />
et inscriptions au 05 63 80 18 20.
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 12<br />
12/SONORIDÉES<br />
• BB BRUNES<br />
“Blonde comme moi”<br />
Palass/Warner<br />
Trio rock français composé de djeuns<br />
(ils sont encore au lycée) qui ont bien<br />
écouté Téléphone, BB Brunes livre un<br />
premier album survitaminé pour le<br />
moins énergique, en tous les cas très<br />
inspiré par les groupes à guitares de<br />
80’s. C’est d’une efficacité redoutable,<br />
d’une franchise absolue, et d’une naïveté<br />
déconcertante… néanmoins vivement<br />
conseillé!<br />
(sortie le 26 février)<br />
• JAMIKA<br />
“Helium balloon illusions”<br />
Yotanka/Discograph<br />
Artiste multifonctions, cette Américaine<br />
à jolie voix a été remarquée chez nous<br />
pour sa collaboration avec le groupe<br />
Zenzile. La voici dans l’exercice du premier<br />
album qu’elle réussit avec talent.<br />
Entre trip-hop, dub électro et hip-hop<br />
(on l’a qualifiée de Tricky au féminin),<br />
cet opus déroute en même temps qu’il<br />
est jubilatoire. Poétesse avant tout,<br />
Jamika donne à entendre “sa” vision<br />
moderne du groove à travers le boulot<br />
d’un ex-Lo’Jo et de deux actuels Zenzile…<br />
et ça l’fait!<br />
(sortie le 5 février)<br />
• CALI<br />
“La vie ne suffit pas”<br />
Labels/Virgin<br />
Encore du Cali ? Ben oui, revoilà le Perpignanais<br />
sur un nouveau DVD live baptisé<br />
“La vie ne suffit pas”. Mais attention,<br />
cet effort n’est pas un<br />
enchaînement de titres au kilomètre<br />
d’un concert d’un soir, non! L’objet est<br />
en fait un film musical qui nous plonge<br />
de manière surréaliste dans l’intimité<br />
d’une tournée. Réalisé par Gaëtan Chataignier<br />
(bassiste des immenses Little<br />
Rabbits), cet objet mêle images de<br />
concerts et scènes de fictions, un brin<br />
surréalistes, parfois délirantes. Les<br />
images sont tirées comme pour son CD<br />
live du concert à Lille mais aussi de celui<br />
interprété en compagnie de l’orchestre<br />
symphonique de Perpignan, le tout<br />
agrémenté de deux inédits que sont<br />
“L’exil” et “Pablito”. Un objet de plus<br />
nous direz-vous ? Certes pas indispensable<br />
pour le commun des mortels,<br />
même si sa conception et sa réalisation<br />
valent vraiment le détour, mais une<br />
pièce quasi incontournable pour ses<br />
fans… et elles sont nombreuses!<br />
(dans les bacs)<br />
• COMPILATION<br />
“The kings of reggae”<br />
BBE/Pias<br />
Cette compilation double CD conviendra<br />
à tout amateur de reggae d’anthologie…<br />
et même au novice qui trouvera<br />
ici des perles dignes du “hit”. Que de la<br />
balle ou presque : The Abyssinians,<br />
Aswad, Junior Murvin (avec son tube<br />
“Police & thieves”), John Holt, Dennis<br />
Brown, The Congos… à travers des<br />
incontournables du genre, tantôt roots,<br />
tantôt new-school, en tous les cas<br />
mémorables tel le fameux “Fattie boom<br />
boom” signé Ranking Dread à écouter à<br />
donf… loudness enclenché!<br />
(sortie le 5 février)<br />
• BERTRAND BETSCH<br />
“La chaleur humaine”<br />
Pias Recordings<br />
Dire de Bertrand Betsch qu’il est un<br />
artiste singulier, ça ne mange pas de<br />
pain et c’est avant tout une belle évidence.<br />
Voici son quatrième album après<br />
un approximatif succès (“Pas de bras,<br />
pas de chocolat”) en 2004. Une collection<br />
de chansons taillées dans le tissu de<br />
la chair humaine, de manière minutieuse,<br />
précieuse et précise. Dépouillée oui,<br />
au profit des maux qui nous bousculent,<br />
comme ce “J’aime bien (1)” beau et<br />
“souchonesque”. Et “Ce ventre-là”, ode<br />
à l’amour et à sa forme, d’où transpire<br />
une vraie chaleur humaine. Et puis, il y a<br />
l’instrumentation, sublime, limite majestueuse…<br />
putain que c’est beau chez<br />
Bertrand Betsch.<br />
(sortie le 12 février)<br />
• STEVE & HEATHER<br />
“Made in Nashville”<br />
Autoproduit/Mosaic Music<br />
Les amateurs de country-rockrhythm’n’blues<br />
(y’en a plein en territoire<br />
toulousain) apprécieront cette<br />
galette préparée avec amour par un<br />
duo franco-américain — un gars et une<br />
fille — très inspiré par les sonorités<br />
d’outre-Atlantique. C’est classe, bien<br />
foutu, mais à destination des aficionados<br />
seulement ; ceux-là mêmes qui<br />
seront secoués à l’écoute de la version<br />
très “cow-boy” du “Bonnie & Clyde”<br />
de Gainsbourg, titre phare de cet<br />
album autoproduit enregistré à Nashville.<br />
(dans les bacs)<br />
• RAS MICHAEL JUNIOR<br />
“Medicine Man”<br />
Inna de Yard/Pias<br />
Est-ce encore du reggae ce que nous<br />
donne à entendre le fils du légendaire<br />
Ras Michael ? En tous les cas, c’est du<br />
pur “roots”, sans fioritures ni effets<br />
clinquants. Léger comme des effluves<br />
magiques et parfumées… à des continents<br />
de la planète business… entre<br />
folk et blues… sous le soleil de<br />
l’Afrique et de la Jamaïque.<br />
(sortie le 5 février)<br />
• JAY-JAY JOHANSON<br />
“The long term physical<br />
effects are not yet known”<br />
Labels/Virgin<br />
Dites-le aux filles, Jay-Jay est de retour.<br />
Toujours aussi propre sur lui, impeccable,<br />
comme il y a dix ans. Il n’a pas<br />
pris un pèt’ de bide et a conservé<br />
toute sa poésie et son émotion.<br />
L’écoute de ce sixième opus efface les<br />
quelques incartades douteuses qu’on<br />
lui connaît (des erreurs de jeunesse<br />
certainement). C’est avec la même<br />
équipe que celle de “Whiskey”, son<br />
premier opus, qu’il réalise cet écrin<br />
jazzy-pop qui recèle quelques piécettes…<br />
et toujours cette voix émouvante<br />
et singulière. À redécouvrir!<br />
(dans les bacs)<br />
• BUBBLIES<br />
“Bubblegum explosion”<br />
Combustible/Mosaic Music<br />
Après avoir créé le buzz à la fin de<br />
l’année dernière avec un album disponible<br />
uniquement sur une clé USB —<br />
un bien bel objet qui leur a ouvert les<br />
portes de nombreux médias régionaux<br />
et nationaux —, les Toulousains de<br />
Bubblies (bien connus de nos fidèles<br />
lecteurs) reviennent à un format un<br />
peu plus démocratique en rééditant<br />
l’œuvre en CD. Fidèles à eux-mêmes,<br />
les membres du désormais trio donnent<br />
à entendre une pop délicieusement<br />
sucrée, goûteuse, généreuse…<br />
que l’on mastique et remastique avec<br />
plaisir tout au long de la journée, car il<br />
y a l’effet “tube” en retour de bouche,<br />
comme avec ce “La mouche” qui sent<br />
le “hit” à plein nez.<br />
(dans les bacs/en concert le jeudi 8 février<br />
à lasalle Eurythmie de Montauban, avec<br />
Katerine ey Champion)<br />
• HOEPFFNER<br />
“La suffocation du monde”<br />
Travelling Music/Musicast<br />
Voyages de maux. Voyages de mots.<br />
Un essor primaire. Hoepffner a échoué<br />
sur l’île de la musique il y a environ un<br />
an et demi. Dans “La suffocation du<br />
monde” s’affiche un regard grave,<br />
bleuet sur les impertinences, mais aussi<br />
sur les souvenirs devinés. Cette perle,<br />
si inattendue désempare, désarme,<br />
méduse, étourdit… envoie tout valser<br />
dans un délicieux vertige… Alors… on<br />
s’assied, histoire de reprendre ses<br />
esprits, dans l'océan agité et abrupt de<br />
Dominique A. On contemple avec stupeur<br />
les bras de mer de Thiersen qui<br />
n’aspirent qu’à effleurer le rêve en<br />
écorchant la réalité ; pour ensuite, à<br />
nouveau goûter aux saveurs primaires<br />
d’Hoepffner. La confusion est telle<br />
qu’on se plaît à la cultiver. Le funambule<br />
triomphe là où on le croit chuter.<br />
On retient sans cesse sa respiration.<br />
L’artiste tangue sur des œufs sans provoquer<br />
la casse ce qui fait son talent, la<br />
beauté de ses textes, et cette suffocation.<br />
(dans les bacs)<br />
• LOS CHICROS<br />
“Sour sick soul”<br />
North Pole Recording/Mélodie<br />
Attention à la hype de début d’année.<br />
Plus encore que la première gastro, ce<br />
premier album de Los Chicros risque<br />
de laisser quelques traces dans le fond<br />
de cerveau de l’auditeur. Ce quintet<br />
parisien, fauché par la mélodie au jeune<br />
âge de la rockitude, a mis du noir dans<br />
ses nouvelles compositions (on lui<br />
connaissait un mini-album plutôt différent).<br />
Produit par Yann Arnaud (Air,<br />
Syd Matters, Phœnix…), l’œuvre se<br />
devait de revêtir la tenue empirique<br />
qui lui sied à ravir. Et du coup, la hype<br />
devient à portée de toutes les oreilles.<br />
(sortie le 24 février)<br />
> La sélection de disques d'<strong>Intramuros</strong><br />
La sélection mensuelle des disques préférés des chroniqueurs d’<strong>Intramuros</strong> n’a qu’un seul but : vous faire<br />
partager nos coups de cœur et vous donner quelques pistes afin de partager de bons moments en famille ou entre<br />
amis. En tout cas, ça fait même pas mal aux oreilles. Bonnes écoutes.<br />
Une sélection d’Éric Roméra, Michel Castro, Jean-Philippe Birac, Nicolas Daumont et Marina Pech<br />
• MIRO<br />
“Le vainqueur jaloux”<br />
Chromatic Production<br />
À brûle pourpoint. Miro ne manque pas<br />
de corde à son arc et a su l’espérer.<br />
Miro est jaloux, Miro est vainqueur et la<br />
flèche mélo transperce de par sa voix,<br />
claire, envoûtante, sous-titrée d’oxymores<br />
jaugés sur les complémentarités.<br />
Une flèche enduite d’un dard capable<br />
d’ensorceler sur le tard… “Les effets<br />
contraires” éveillent les souvenirs<br />
métissés d’un Hollandais Italien. Les<br />
mots foudroient un paysage cru, vif<br />
sous un spleen speedé… et de cette<br />
malice enivrée jaillissent alors les rêves<br />
et désirs feutrés, les aveux éclaboussant,<br />
sans superflu, sans mensonge dont<br />
un premier jet s’image sur le support<br />
CD de l’album et le second au travers<br />
de la Toile de Miro, via www.miromaispasourd.com.<br />
Après “La voix du vaurien”<br />
et “En plein vol”, cette galette<br />
dévoile une bluffante voltige. Une rare<br />
humanité. Le fruit se révèle mûr, acidulé,<br />
croquant. Jaloux ? Oui! Mais Vainqueur!<br />
(sur la toile)<br />
• ALEX GOPHER<br />
“Alex Gopher”<br />
Idol/V2<br />
Quand l’un des producteurs-remixeurs<br />
principaux de la vague “French touch”<br />
du siècle dernier se met à la pop music,<br />
cela donne cet album éponyme majestueux<br />
réalisé par Étienne de Crécy<br />
(“Superdiscount”) où se mêlent allègrement<br />
new-wave, rock et brit-pop…<br />
l’efficace single (“Brain leech”), très<br />
New Order, en est la parfaite illustration.<br />
Ça n’invente pas le fil à couper le<br />
beurre, mais c’est tout de même sacrément<br />
efficace. De plus, Alex Gopher<br />
c’est mis au chant, et là aussi le bougre<br />
réussit son coup. Si, si, soyez curieux!<br />
(sortie le 26 février)<br />
• TCHAD UNPOE<br />
“EMusique de France”<br />
Autoproduit<br />
Le nouveau projet de ce rappeur toulousain<br />
est plutôt atypique : mettre à<br />
l’honneur les grands auteurs de la chanson<br />
française, sans aucune modification<br />
des paroles, façon peura. Ainsi, nous<br />
retrouvons des textes signés Brassens,<br />
Nougaro, Renaud, Vian, Ferrat,<br />
Coluche, Brel… sur des rythmiques rap<br />
première pression à chaud. Côté flow,<br />
ce sont Uneasy et Llansa qui s’y collent.<br />
Le résultat, bien que curieux dans son<br />
“hip-hopittude”, reste de très bonne<br />
qualité. Bravo!<br />
(à télécharger légalement sur www.tchadunpoe.net)<br />
• EIFFEL<br />
“Tandoori”<br />
Labels/Virgin<br />
Voilà trois ans que l’on attendait le nouvel<br />
album d’Eiffel, impatients de retrouver<br />
ce rock qui nous manque depuis<br />
quelque temps. C’est chose faite avec<br />
ce “Tandoori” et de quelle manière.<br />
Contrairement à son habitude, c’est en<br />
studio et en Belgique que Romain<br />
Humeau et sa bande ont choisi d’enregistrer<br />
(avec Michel Derickk, ingénieur<br />
du son de Deus) toujours en quête de<br />
nouveauté et de perfection musicale.<br />
Une fois les treize titres de l’album<br />
dévorés, c’est une nouvelle fois la<br />
claque musicale qui l’emporte. Après<br />
une première ballade en anglais comme<br />
pour rappeler d’où vient la source, Eiffel<br />
enchaîne les titres. Morceaux courts et<br />
efficaces, voix bien mise en avant, guitares<br />
acérées, batterie qui tape fort,<br />
tous les ingrédients du bon album sont<br />
là et l’alchimie frôle la perfection. On se<br />
délecte de cette intro guitares saturées/batterie<br />
qui explose derrière sur<br />
“Paris-minuit” où le texte est hurlé, ou<br />
bien encore sur le coup de gueule enragé<br />
dans tous les sens de “Bigger than<br />
the biggest”, on déguste les ballades<br />
comme “Dispersés” ou “Belle de jour”<br />
conduites cette fois par les guitares<br />
électriques. Entre rock et ballades, Eiffel<br />
jongle habilement et nous transporte<br />
dans son univers au son rugueux, aux<br />
textes justes plein de (bon) sens… Il est<br />
certainement trop tôt pour certains de<br />
parler de l’album rock de l’année, mais<br />
une chose est sûre, cet opus est excellentissime<br />
et mérite tous les égards.<br />
Tout simplement indispensable.<br />
(dans les bacs)<br />
• DIONYSOS<br />
“Monster in live”<br />
Barclay/Universal<br />
Coup double pour Dionysos avec la<br />
sortie simultanée d’un DVD et d’un CD<br />
enregistrés en public baptisés “Monster<br />
in live”… désormais chez Barclay. Un<br />
live de plus mais quel live puisqu’enregistré<br />
en compagnie de l’orchestre symphonique<br />
de Belfort ; et là, ça ne rigole<br />
pas côté cordes et cuivres. Le DVD<br />
nous permet, lui, de plonger un peu<br />
mieux dans ce concert, de revivre la<br />
finale de la Coupe du Monde sur “La<br />
métamorphose de mister chat” où<br />
Mathias part dans ses fameux délires<br />
qu’on adore ; de profiter aussi de<br />
petites perles tel ce duo loufoque avec<br />
Cali… de revivre un concert brut de<br />
décoffrage à l’Olympia ou bien encore<br />
de découvrir clips et participation<br />
télé… Deux pièces indispensables, tant<br />
pour les oreilles que pour les yeux pour<br />
se rendre compte à nouveau combien<br />
ce groupe est généreux et inventif, de<br />
voir la lumière qui brille dans les yeux<br />
de Babeth ou dans ceux de Mathias<br />
lorsqu’il s’apprête à slamer au milieu<br />
d’un public déchaîné… Que dire de<br />
plus… buy now!<br />
(dans les bacs)<br />
• TINARIWEN<br />
“Aman iman”<br />
AZ/Emma/Universal<br />
Né dans le désert du Sahara lors des<br />
conflits qui ont opposé jusqu’en 1992<br />
tribus touarègues et pouvoir malien, le<br />
groupe Tinariwen incarne la révolte<br />
touarègue, appelant à l’éveil politique<br />
des consciences, abordant les problèmes<br />
de l’exil, la nostalgie du désert,<br />
chantant l’äsouf, ce sentiment de solitude<br />
physique et moral qui irrigue tout ce<br />
“spleen” des dunes. Une poésie née<br />
dans la guerre, militante et si proche du<br />
blues. Le blues que les membres de<br />
Tinawiren ont découvert au hasard de<br />
rencontres. Ils incorporent alors à leur<br />
musique les guitares électriques et<br />
l’esprit du Delta qu’ils font cohabiter<br />
avec les mélodies et les rythmes épurés<br />
du Désert. Il en résulte une espèce de<br />
plainte revigorante, que l’on peut<br />
retrouver sur ce nouvel album, entre<br />
transe gnawa et mélopée hypnotique,<br />
musique explosive, riffs de guitares secs<br />
et tranchants, voix ensorcelantes, qui<br />
nous parlent de paysages sereins et<br />
désertiques, de la fin d’un mode de vie<br />
ancestral aujourd’hui défunt, de futur<br />
encore incertain. Musique traditionnelle<br />
passée au filtre de l’électricité, les compositions<br />
des Tinariwen sont l’expression<br />
d’un peuple éparpillé dans un exil<br />
sans fin, en train tout doucement de<br />
mourir dans l’indifférence générale. Elles<br />
n’en sont que plus universelles.<br />
(dans les bacs)<br />
• MINIMAL ORCHESTRA<br />
“M O”<br />
Ozore Age/Pias<br />
Et voici le premier album (très attendu)<br />
de Minimal Orchestra. Après quelques<br />
essais diffusés sous le manteau, une<br />
tapée de concerts tendus et gonflés à<br />
l’adrénaline, ce désormais trio toulousain<br />
se lance dans le grand bain. “M O”,<br />
c’est douze titres énergiques sous<br />
influence drum’n’bass, électro et jazz.<br />
Un cocktail très maîtrisé qui vaut autant<br />
pour le punch d’une jungle jouée live<br />
par un batteur explosif que pour les<br />
sons synthétiques de claviers en<br />
recherche perpétuelle. Si les influences<br />
“progressive” façon Soft Machine,<br />
National Health ou fusion tendance<br />
Weather Report sont manifestes, surtout<br />
lorsque les claviers partent en chevauchées<br />
étourdissantes, les musiciens<br />
de Minimal Orchestra concassent et triturent<br />
ces références, tripotant fiévreusement<br />
du bouton pour sampler un<br />
bout de dialogues, varier les ambiances,<br />
jouer avec les sonorités et “funkyser”<br />
leurs compositions par la grâce d’une<br />
basse redoutable. Au final, l’on obtient<br />
un électro-jazz très ambiant qui gagne<br />
en sophistication, en élaboration collective<br />
mais perd en studio l’énergie brute<br />
qu’on leur connaît sur scène.<br />
(dans les bacs)<br />
• NADJ<br />
“Là”<br />
On Music/Warner<br />
Elle aime les grosses guitares, la langue<br />
française… Elle ne s’embarrasse pas de<br />
fioritures et de décorums. Voilà Nadj,<br />
une nana brute de décoffrage, à la rage<br />
limite retenue, sans concession, franche<br />
de la courroie de guitare… Nadj nous<br />
propose un premier album de rock à la<br />
française, truffé de bombes textuelles,<br />
enregistré dans les murs du fameux studio<br />
Black Box d’Angers. Un Disque qui<br />
décoiffe et bouscule… si ce ne sont pas<br />
là deux des vertus du wok’n’woll!<br />
(dans les bacs)
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 13<br />
ABCD… GAY<br />
Mort en 1995, Jean-Luc Lagarce était dramaturge,<br />
metteur en scène, et accessoirement<br />
homosexuel. À une époque où les homos<br />
souhaitant fonder une famille devaient se réfugier<br />
dans la clandestinité, ou au mieux dans la plus grande<br />
discrétion, il a construit une œuvre prolixe traversée<br />
notamment par les questions familiales. De famille, il<br />
est surtout question dans “Les règles du savoir-vivre<br />
dans la société moderne”, pièce pour une comédienne<br />
que Francis Azéma a mis en scène à l’occasion<br />
d’un vaste hommage rendu à l’auteur par le Théâtre<br />
du Pavé au printemps 2005. Alors que les gays attendent<br />
qu’on leur accorde le droit au mariage, on<br />
pourra réentendre ces jours-ci au Théâtre du Pontneuf<br />
ce récit exhaustif et minutieux des convenances<br />
en matière de cérémonie de baptême, fiançailles,<br />
mariage et enterrement. Des bonnes manières héritées<br />
d’un autre âge qui auraient pu porter un autre<br />
titre : “Les règles de l’hypocrisie dans la société<br />
bourgeoise”. Où Corinne Mariotto débite gaiement<br />
un interminable déroulé de recommandations à<br />
suivre dans chacun des grands événements qui marquent<br />
la vie d’un couple hétérosexuel et bourgeois,<br />
avec l’air inspiré d’une Nadine de Rothschild qui aurait<br />
oublié de changer de millénaire. Tout cela pourrait<br />
être rébarbatif si ce monologue n’était truffé de<br />
réflexions cinglantes relevant le ridicule de certaines<br />
situations. Quant aux apartés macabres, ils pullulent<br />
et finissent par contaminer ces solennités désuètes.<br />
Ainsi, à propos des noces d’or : « On prend garde à<br />
ne pas transformer ce jour de fête en jour de<br />
deuil ».<br />
La mort est une des obsessions du dramaturge.<br />
Bien avant la révélation de sa séropositivité, il<br />
écrivait dans son “Journal” comment il se complaisait<br />
« dans l’idée ô combien satisfaisante » qu’il allait<br />
« mourir lentement d’une maladie terrible ».<br />
Deux autres spectacles à l’affiche en témoignent justement,<br />
tout en confirmant l’omniprésence de ses<br />
textes sur les scènes françaises. Sébastien Bournac a<br />
créé “Music-hall” la saison dernière, au théâtre de<br />
Cahors. Elle s’inscrit dans une longue liste d’autres<br />
CHRONIQUES/13<br />
> M comme mourir, ou les<br />
démons de Jean-Luc Lagarce<br />
Il aurait eu 50 ans le 14 février de ce mois, et pourrait<br />
bien être l’auteur contemporain le plus joué en<br />
France. Alors que “l’Année Lagarce” (1) vient de<br />
débuter, trois de ses pièces sont à l’affiche d’ici la<br />
fin de cette saison à Toulouse.<br />
“Music-hall”<br />
pièces signées Lagarce qui explorent l’univers du<br />
théâtre à travers la vie d’une troupe : on y suit les<br />
désillusions d’une chanteuse de cabaret affublée de<br />
deux boys. Sébastien Bournac revient aujourd’hui sur<br />
ce travail pour en proposer une nouvelle version au<br />
Théâtre Sorano. Conscient que « quelque chose [lui]<br />
avait échappé », le metteur en scène a redécouvert<br />
un texte qui ne se contente pas de visiter « l’envers<br />
désenchanté » du décor, quand strass et paillettes<br />
sont remisés au placard. « “Music-hall” est une<br />
œuvre profondément crépusculaire, écrit-il (…) Ce<br />
que met en scène Lagarce, c’est cette vie d’après les<br />
rêves et les espoirs, et peut-être au-delà de la vie<br />
même. Le théâtre est peuplé de fantômes, de morts<br />
vivants qui surgissent du néant pour nous interpeller<br />
(…) Il pensait avoir écrit une pièce drôle. Nous irons<br />
chercher ce rire-là dans l’abîme. Le rire anxieux,<br />
désespéré et vif d’une grotesque comédie ». Au printemps,<br />
on verra au Théâtre Garonne sa dernière<br />
pièce, réinventée par la Compagnie des Possédés :<br />
“Le pays lointain”. Où, pour préparer les siens à sa<br />
mort prochaine, après une longue absence, un<br />
homme malade revient sur les terres familiales se<br />
confronter à un passé douloureux. En attendant, on<br />
pourra se plonger dans l’enquête biographique de<br />
Jean-Pierre Thibaudat (2) à paraître ce mois-ci aux<br />
éditions Les Solitaires Intempestifs, et dans ses écrits<br />
disponibles chez le même éditeur.<br />
> Jérôme Gac<br />
• “Les règles du savoir-vivre dans la société moderne”,<br />
jusqu’au 10 février, 21h00, du mardi au samedi, au<br />
Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
• “Music-hall”, du 6 au 10 février (du mardi au jeudi à<br />
20h00, vendredi et samedi à 21h00), au Théâtre Sorano<br />
(35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16)<br />
• “Le pays lointain”, du 19 au 27 avril (du lundi au jeudi<br />
à 20h00, vendredi et samedi à 20h30), au Théâtre Garonne<br />
(1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 56 56)<br />
(1) Infos sur www.lagarce.net<br />
(2) “Le Roman de Jean-Luc Lagarce”, Jean-Pierre Thibaudat,<br />
Les Solitaires Intempestifs, 384 pages, 24 euros
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 14<br />
14/EFFETS & GESTES<br />
> ACTU<br />
• JAZZ EXTRA-MUROS. Dans le cadre de la<br />
programmation hors festival de “Jazz in Marciac”, les<br />
amateurs pourront découvrir l’univers multicolore du<br />
prodigieux pianiste Kenny Werner, le samedi 3 mars,<br />
21h00, à la salle des fêtes de Marciac (32). Renseignements<br />
et réservations au 05 62 09 31 98.<br />
• BALMAVENTURE. La manifestation “Imaginaire<br />
et peuples féeriques à Balma” aura lieu du 5 au 17<br />
février. Pour l’occasion, la ville de Balma passe les frontières<br />
du monde réel à travers des histoires étranges,<br />
des légendes mystérieuses… où se côtoient démons<br />
et dragons, ogres et géants, lutins et farfadets. À sa<br />
manière, Balma va pénétrer l’univers de l’imaginaire, en<br />
donnant à cette semaine un caractère à la fois ludique<br />
et récréatif pour tous les publics adultes, enfants et<br />
adolescents. Au programme : spectacles tout publics et<br />
enfants, contes, théâtre, cinéma, atelier, lectures, exposition,<br />
présentation d’ouvrages. Renseignements : 05 61<br />
24 92 74.<br />
•Ô TOULOUSE. L’association Tourisme de Ville à<br />
Toulouse organise une manifestation baptisée<br />
“Février… mois de la Violette… mois des Amoureux”<br />
qui se déroulera comme son nom l’indique durant le<br />
mois de février, à bord de la péniche Maison de la Violette/site<br />
touristique à quai (2, boulevard Bonrepos sur<br />
la Canal du Midi).<br />
• CHACUN CHERCHE SON CHIEN. L’association<br />
Les Toulousains organise la soixante-cinquième<br />
exposition canine internationale le dimanche 25 février<br />
au Parc des Expositions de Toulouse. Cette exposition<br />
accueille chaque année plus de 2 500 chiens de nos<br />
régions et 48 juges internationaux. La date limite d’inscription<br />
est fixée au lundi 5 février. Renseignements au<br />
05 61 20 31 44.<br />
• HIP-HOP. La cinquième édition du festival international<br />
de hip-hop “Cap’dance” aura lieu du 23 février<br />
au 17 mars à Toulouse et dans onze autres communes<br />
de la région dont Muret, Castres, Lavelanet, Balma…<br />
Au programme : slam, danse, musique et graff à travers<br />
84 représentations et 219 artistes parmi lesquels Ab’Al<br />
Malik, Rocé et de nombreuses compagnies. Renseignements<br />
et programmation au 05 61 78 52 02.<br />
• CAJON. L’association Terres Nomades, en partenariat<br />
avec l’Espace Saint-Cyprien, organise un stage de<br />
cajon (percussion flamenca), à destination des adultes,<br />
les 24 et 25 février prochain. Sont prévus : étude et<br />
pratique des rythmes flamenco, applications modernes,<br />
salle Giacomo au Bazacle. Plus de renseignements au<br />
05 61 52 21 39.<br />
• UN DIMANCHE PAS COMME LES<br />
AUTRES. Le “Boudoir” et “Tous en jeu” nous préparent<br />
de belles journées chaque premier dimanche du<br />
mois, de 15h00 à 18h00 au 21, rue de l’Étoile à Toulouse.<br />
Au menu : jeux et dégustation de recettes maisons<br />
(bluff, thé à la menthe, jeux tactiles, tarte à la banane et<br />
chocolat, jeux de rapidité, tarte au jambon de pays et<br />
noix, jeux de communication…) dans une ambiance<br />
conviviale et chaleureuse dans deux salles accueillantes<br />
dont une non-fumeur. C’est gratos et amical. Plus de<br />
plus au 05 61 63 93 11.<br />
• ÇA VA JAZZER… À SAINT-LYS. La huitième<br />
édition de “Ça Jazze à Saint-Lys” se déroulera les 2,<br />
3 et 4 février, non loin de la Ville rose (15 mn au sudouest<br />
de Toulouse). Il s’agit là pour les amateurs de<br />
swing et de jazz du rendez-vous de l’hiver. Leur sont<br />
proposés un répertoire de jazz des années 20 à 1950 à<br />
ne pas rater. À l’affiche : Irakli et les Louis Ambassadors,<br />
Claude Tissendier Tentet et ses Hampton Vibrations,<br />
Toubib Jazz band vs Jacques Gauthé, Les Haricots<br />
Rouges, Gospel Fraise Family. Réservations au 05 61 91<br />
67 80 ou 05 62 14 71 71.<br />
• LECTURE. Dans le cadre de la troisième édition du<br />
“Marathon des mots”, qui se déroulera du 13 au 17 juin<br />
prochain à Toulouse, un concours de lecture est organisé<br />
avec pour thématique “Hommage à Londres”, cette<br />
dernière étant la capitale littéraire invitée par le festival<br />
cette année. Ce concours s’adresse à l’ensemble des<br />
élèves des écoles primaires, des collèges et des lycées,<br />
ainsi qu’aux étudiants de la région Midi-Pyrénées. Son<br />
principe est de proposer aux élèves et aux étudiants de<br />
venir, présenter, sous forme de lecture, des textes<br />
d’auteurs anglais ou d’auteurs ayant écrit sur la ville de<br />
Londres… Des fiches d’inscriptions peuvent être téléchargées<br />
sur le site www.lemarathondesmots.com, elles<br />
doivent être retournées au plus tard le 25 mars.<br />
• NOUVEL AN ASIATIQUE. La place de<br />
l’Estrapade (quartier Saint-Cyprien à Toulouse) se<br />
pare aux couleurs, aux parfums et aux sons de l’Asie<br />
le samedi 17 février de 14h00 à 17h00. Tous les commerçants<br />
de la place nous invitent afin de fêter<br />
ensemble le passage à la nouvelle année consacrée au<br />
cochon de feu. Des animations sont prévues tout<br />
l’après-midi afin de mieux faire connaître la culture du<br />
Soleil Levant, ou simplement la découvrir. Au prgramme<br />
: danse du Dragon, cérémonie du thé… Renseignements<br />
au 05 61 59 63 58.<br />
FESTIVAL CALIENTE<br />
> “Cuba Hoy!” 2007<br />
Malgré un nom qui fait référence à la patrie du son, de la trova, du Che et du<br />
cigare, le festival “Cuba Hoy!” est devenu, en neuf éditions, un rendez-vous<br />
pluridisciplinaire plongeant chaque hiver un peu plus au cœur des cultures latines.<br />
L’objectif de cette manifestation « est de faire découvrir la culture<br />
cubaine et latino américaine » raconte Gisèle Limone qui est, avec<br />
Christine Weber et Virginie Plasman, responsable de la programmation<br />
de ce festival. « “Cuba Hoy!”, c’est une autre manière de faire découvrir<br />
ces cultures en allant au-delà du versant musical. » Et de fait, ce festival<br />
fait la part belle au<br />
théâtre, aux livres, aux<br />
arts plastiques, aux débats,<br />
aux rencontres<br />
mais aussi organise<br />
stages (danses et pas<br />
seulement la salsa, capoiera,<br />
percussions,<br />
chants, arts plastiques…)<br />
et animations,<br />
le tout composant une<br />
vision panoramique de<br />
ces cultures. Cette<br />
dixième édition, préparée<br />
par l’association Yemaya<br />
avec le soutien de<br />
la ville de Tournefeuille,<br />
en est une nouvelle preuve. De nombreux artistes viendront, à l’invitation<br />
POÉSIE POP<br />
> Sean Lennon<br />
Après “Into the sun”, premier album<br />
acclamé par la critique en 1998, Sean<br />
Lennon, qu’il est inutile de présenter,<br />
nous revient avec “Friendly fire”<br />
son nouvel opus.<br />
Partageant le même nombre incroyable d’influences musicales que<br />
l’album précédent, ces nouvelles compositions délaissent en revanche<br />
le format libre pour des structures de chansons plus traditionnelles<br />
avec des thèmes rassembleurs. Les années entre ces deux albums ont été pas-<br />
sées à collaborer avec de nombreux artistes, de sa mère, Yoko Ono, à Deltron<br />
3030, en passant par Handsome Boy Modeling School, Vincent Gallo,<br />
Thurston Moore (Sonic Youth) ou encore Ryan Adams. Mais elles lui ont<br />
aussi permis de laisser “Friendly fire” évoluer naturellement, à son propre<br />
rythme, pour arriver à maturité. « Il y a eu une longue période après le premier<br />
album où je faisais des choses mais plus discrètement. “Friendly fire” est<br />
une expérience pour voir ce que ça donnerait de refaire de la musique de manière<br />
plus publique à nouveau. » La démarche artistique de Sean Lennon va<br />
plus loin, puisqu’il a produit en parallèle un court-métrage pour chaque titre<br />
du disque. Il nous invite et nous transporte dans un univers féerique, extraordinaire<br />
et décalé, où est dépeinte toute une palette des sentiments humains,<br />
au gré des apparitions des différents personnages. De l’amour à la haine, de la<br />
jalousie à l’orgueil, Sean Lennon nous captive et nous capture. Les personnages<br />
que l’on découvre au fil des chansons nous habitent et nous laissent rêveurs,<br />
songeurs.<br />
• Vendredi 23 février, 21h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique<br />
du Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9). Renseignements au 05 62 73 44 77<br />
des programmatrices de ce festival hivernal, montrer quelques exemples du<br />
bouillonnement et du métissage culturel engendrés par l’Amérique Latine.<br />
La nouveauté cette année, c’est la création d’un nouvel espace culturel<br />
— Le Port de Rencontres — qui prendra cette année les couleurs<br />
de la Boca, le quartier qui jouxte le port de Buenos Aires,<br />
quartier mal famé qui vit la naissance du tango. Installé au gymnase du<br />
Château à Tournefeuille, ce Port de Rencontres proposera expositions,<br />
espace vidéo, apéros concerts, livres… Ailleurs dans la ville, on pourra<br />
également écouter de la musique : DJ Latif pour une after caliente (vendredi<br />
2 février, 23h00, au foyer Roger Panouse), Calle Reina, formation de<br />
salsa trépidante (samedi 3 février, 21h30, au foyer Roger Panouse), La<br />
messe de San Ignacio de Domenico Zipoli (dimanche 4 février, 10h30, église<br />
de Tournefeuille), Cabana Son, groupe naviguant entre chanson, musiques<br />
cubaines, tango, reggae et ska avec un parti pris plutôt festif (dimanche<br />
4 février, 20h00, au gymnase du Château). Également au programme<br />
de cette dixième édition, plusieurs spectacles pour enfants, spectacles<br />
de danse, pièces de théâtre.<br />
> Jean-Philippe Birac<br />
• Du 1 er au 4 février à Tournefeuille. Plus de renseignements au 05 61 11 28<br />
29 ou au 05 62 13 21 52<br />
CHANT & CHARME<br />
> Vincent Delerm<br />
Sur scène, les bons mots du trentenaire<br />
s’allient à un sens inné de la comédie<br />
humaine. Un orage tranquille où<br />
spectateurs et chanteur partagent une<br />
réelle émotion.<br />
Y’a d’la joie désormais chez Vincent Delerm, oui, d’la joie, ce<br />
vague sentiment de tristesse retourné comme un ciel gris crevé<br />
par l’été. Y’a d’la joie après deux albums teintés de nostalgie<br />
trentenaire, ce vague à l’âme pouvant même pousser Delerm à des<br />
excès d’humeur allègres. Même si sur ces “Piqûres d’araignées”, nouvel<br />
opus plein comme une boite à bijoux, il est davantage question du<br />
temps qui passe : treize titres, 42:56 minutes enregistrées en Suède et<br />
qui naviguent allègrement, faussement léger, entre nostalgie blessante,<br />
conversations manquées, et ironie grinçante. Du très bon Delerm, calmement<br />
orageux, se penchant parfois sur le micro en tant que commentateur<br />
social à l’acuité aiguë. Parlons live maintenant. Après des années<br />
de salles sold out avec un spectacle piano voix, il tourne<br />
aujourd’hui avec un groupe mais préserve l’atmosphère cabaret qu’il affectionne<br />
tant. Violoncelle, violon, trompette, basse, batterie, et pourtant,<br />
tout cela respire l’artisanat super 8, entre rock, pop anglaise et<br />
école française. Un style bien à lui, sans auto caricature, frais et fripé à<br />
la fois.<br />
> Jean Szurewsky<br />
•Lundi 5 et mardi 6 février, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac,<br />
05 61 71 75 15)
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 15<br />
SWING MANOUCHE<br />
> Swing 39<br />
Plongeant ses racines autant dans le swing des années 30 que dans la tradition tsigane,<br />
le jazz manouche, aux sonorités si particulières, fut porté à ses débuts par<br />
Django Reinhardt. Depuis les Romane, Ferré, Angelo Debarre, Tchavolo Schmitt,<br />
Latcho Drom… se sont chargés de faire vivre ce répertoire.<br />
C’est aussi le cas de Swing 39, une formation<br />
de cordes formée il y a<br />
quatre ans par le guitariste Mickael<br />
Sourd et le contrebassiste Steeve Denoy et<br />
qui tire son nom du titre d’un morceau signé<br />
Reinhardt/Grappelli. On retrouve dans Swing<br />
39 toute la fougue, l’impétuosité et la virtuosi-<br />
VOIX & KORA<br />
> Mory Kanté<br />
Mory Kanté, qui est l’un des plus<br />
grands ambassadeurs de la musique<br />
africaine, revient à la source de son<br />
inspiration, l’art des griots mandingues,<br />
accompagné de dix musiciens<br />
africains.<br />
Une tradition multiséculaire qui lui permet de créer une<br />
riche palette d’harmonies et un style très personnel.<br />
Mory Kanté nous plonge dans un univers irradié par la<br />
chaleur des instruments et des rythmes traditionnels, caressé par<br />
les influences des musiques<br />
actuelles. Le répertoire<br />
composé de chansons inédites<br />
tirées de son dernier<br />
album “Sabou”, nous emmène<br />
à la découverte de la musique<br />
et de la poésie d’une<br />
partie de l’Afrique de<br />
l’Ouest portée par des instruments<br />
comme le balafon,<br />
la kora, le djembé, la flûte.<br />
Accompagné sur scène par<br />
de talentueuses choristes et<br />
entouré d’une assemblée de virtuoses africains, la voix de Mory<br />
Kanté vibre aux sons de sa kora, émeut le public par sa grâce et<br />
sa générosité. Mory Kanté reste le musicien qui a popularisé dans<br />
le monde la kora, la harpe-luth à vingt et une cordes, qu’il fait vibrer<br />
en griot rock.<br />
• Mercredi 28 février, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac,<br />
05 61 71 75 15)<br />
★<br />
té de cette musique joyeuse et parfois mélancolique.<br />
À l’origine issue de la scène narbonnaise,<br />
Swing 39 s’est enrichie ensuite de la<br />
présence de Thierry Di Filippo, guitariste tou-<br />
lousain découvert il y a une douzaine d’années<br />
dans le trio toulousain Gossip, et qui a sévi<br />
également dans Latcho Drom et Axé Swing :<br />
« Quelqu’un que l’on a contacté après avoir<br />
vu son site Internet » raconte Steeve Denoy,<br />
« Nous sommes très marqués par la musique<br />
de Django Reinhardt, par le style qu’il a initié<br />
et modestement nous avons envie avec Swing<br />
39 d’apporter notre pierre à ce style. » Ils enregistrent<br />
en 2004 un premier album “Chat<br />
noir”, tournent beaucoup et commencent à<br />
en préparer un deuxième avec un invité de<br />
poids : l’épatant vibraphoniste Laurent Marc,<br />
musicien incroyable que l’on n’entend pas<br />
assez souvent à mon goût. « L’arrivée d’un vibraphone<br />
dans le groupe a redéfini complètement<br />
notre son. Les côtés percussifs et vibratoires<br />
de cet instrument apportent de la légèreté,<br />
de l’espace et du swing supplémentaire.<br />
» Le deuxième album (“Gypsy vibration”)<br />
de ce trio désormais quartette sort en ce<br />
début de février. Il est disponible sur le site<br />
www.swing39.net et sera au centre du répertoire<br />
joué par Swing 39 sur la scène de la Salle<br />
Bleue dans le cadre de la programmation<br />
“Blue Jazz”. Mélange de quelques standards et<br />
de compositions originales, il fait se télescoper<br />
musiques manouches et latines. Conseillé!<br />
> Jean-Philippe Birac<br />
• Jeudi 8 et vendredi 9 février, 20h30, à la Salle<br />
Bleue/Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon,<br />
05 62 27 60 60)<br />
REGGAE ROOTS<br />
> U Roy & Junior Murvin<br />
Les vrais amateurs de reggae ont déjà réservé<br />
leur place pour cette soirée reggae<br />
roots à placer sous le signe de l’événement.<br />
Les novices découvriront ce soir-là<br />
deux figures majeures de ce registre ensoleillé<br />
et chaleureux qu’est le reggae.<br />
Ewart Beckfort, alias “Daddy” U Roy, est sans doute au reggae et au<br />
rap ce que James Brown est au funk : un précurseur. Lors d’une soirée<br />
à Kingston dans les années 60, il s’empare du micro pour improviser<br />
sur une version instrumentale, ou “riddim” dans le jargon du reggae.<br />
Avec sa façon de tchatcher bien à lui, il vient de transformer le simple commentaire<br />
d’un disque, style lancé auparavant par King Stitt, en un véritable<br />
art. Un nouvel artiste apparaît alors : le toaster, appelé dee-jay dans le reggae<br />
ou MC du côté du rap. Cette nouvelle technique, qui consiste à poser<br />
des paroles sur une version instrumentale, explose en Jamaïque et donne<br />
naissance quinze ans plus tard au rap, crée par des immigrants jamaïcains à<br />
New York.<br />
Originaire de Port Antonio (Jamaïque), Junior Murvin (de son vrai<br />
nom Mervin Smith) se fit connaître sur la scène internationale avec son<br />
méga-tube “Police and Thieves”, sorti en 1977. Ce titre, produit par Lee<br />
Perry de même que l’album éponyme, relate la violence politique et sociale<br />
dont souffre la Jamaïque à l’époque. La chanson apparaît également sur la<br />
bande originale du film “Rockers”. Surtout, les punks de The Clash reprendront<br />
ce titre, parce qu’il entre en résonance avec les problèmes que les<br />
punks anglais rencontrent dans leur propre pays. Fans de reggae, ouverts sur<br />
le monde, curieux de toutes les cultures et solidaires de tous les combats<br />
contre l’injustice, les Clash feront ainsi connaître au monde entier la voix<br />
cristalline exceptionnelle de Junior Murvin et le son du Black Ark Studio.<br />
• Mardi 20 février, 20h30, au Havana Café (2, boulevard des Crêtes, Ramonville,<br />
05 62 88 34 94)<br />
EFFETS & GESTES/15<br />
> ACTU<br />
• OUD. L’association Toulous’Oud propose des cours<br />
de oud (luth arabe), particuliers ou collectifs, ainsi que<br />
d’autres activitées autour de la culture artistique orientale.<br />
http://www.toulousoud.com. Actuellement, cours<br />
de oud en atelier collectif tous les lundis de 19h30 à<br />
21h00 à la Maison des Associations d’Arnaud Bernard<br />
(3, rue Escoussières à Toulouse. Plus de plus au 06 87<br />
48 27 42.<br />
• SOIRÉE DE SOUTIEN. Radio Campus Toulouse,<br />
l’atelier radio Léon Dit de l’hôpital de jour Saint-Léon et<br />
les lycéens de Sainte-Marie de Nevers organisent une<br />
soirée de soutien à un projet de voyage en Argentine Le<br />
jeudi 8 février, 20h30, à Utopia de Toulouse. Celui-ci<br />
permettra aux adolescents du Léon Dit de rencontrer<br />
les gens de la Colifata à Buenos Aires. Au programme :<br />
une soirée-débat, projection de deux films (“Léon Dit,<br />
une expérience originale”/8 min) de Michel Digout, Éric<br />
Estrade et les adolescents de l’atelier vidéo de Saint-<br />
Léon, 2004. Documentaire sur l’atelier Léon Dit, expérience<br />
d’écriture radiophonique menée par Radio Campus<br />
Toulouse au sein de l’hôpital de jour Saint-Léon.<br />
Puis “La Colifata” (52 min) de Chloé Ouvrard et Pierre<br />
Barougier (Argentine/France 2001), documentaire sur la<br />
première radio au monde à retransmettre depuis un<br />
hôpital psychiatrique. Elle joue un rôle unique en aidant<br />
les patients à s’occuper de leur problème et à dissiper<br />
les stéréotypes sur la maladie mentale. Retrouvez<br />
l’interview d’Alfredo Olivera, l’initiateur du projet la<br />
Colifata, le jeudi 8 février, de 17h00 à 18h00, sur Radio<br />
Campus Toulouse 94 Mhz et sur www.radiocampustoulouse.com<br />
• APRÈS JOB. Fermée en 2000, l’usine papetière Job<br />
de Toulouse n’en finit pas de faire parler d’elle depuis.<br />
D’abord lorsque ses salariés luttèrent pour empêcher sa<br />
fermeture, puis au moment de la négociation du plan<br />
social. Enfin lorsque ces anciens salariés, réunis au sein<br />
de l’association Après Job fédérèrent sur le quartier des<br />
7 Deniers un certain nombre d’associations autour d’un<br />
projet visant à faire du bâtiment un lieu d’activités<br />
sociales et culturelles. Sous la pression de ce collectif<br />
d’associations, la mairie de Toulouse a validé ce projet<br />
en y apportant néanmoins quelques modifications. D’ici<br />
deux ans environ, le “Vaisseau Amiral” réhabilité<br />
accueillera la MJC des Amidonniers, les locaux de l’école<br />
de musique Music’Halles, des salles associatives et une<br />
piscine. Le reste des terrains « libérés » par l’arrêt de<br />
l’activité papetière de l’usine Job route de Blagnac étant,<br />
comme tout le monde l’aura bien compris, consacré au<br />
développement d’un projet immobilier de haut standing<br />
avec vue imprenable sur la Garonne.<br />
• LA CHARTE À SICRE. Claude Sicre vient de lancer<br />
l’idée d’une charte censée définir un code de bonne<br />
conduite entre les collectivités locales et les artistes.<br />
Pourquoi une telle charte ? « Il peut par exemple sembler<br />
important que les acteurs culturels soient informés<br />
de ce qui se passe en matière d’attribution de subventions.<br />
Une transparence qui n’est pas toujours effective<br />
actuellement. Mais la charte pourra également se pencher<br />
sur la question de la gestion que certaines collectivités<br />
territoriales exercent sur des festivals, etc. » Un travail<br />
d’élaboration qui prendra du temps puisque dans<br />
l’idée du chanteur de Fabulous Trobadors « il doit se<br />
faire en concertation avec le maximum d’acteurs culturels<br />
possible. » Une habitude pas très toulousaine que le<br />
travail en commun. Bon courage à tous!<br />
• APRÈS JOB (suite). Alors que son action en<br />
faveur de la création d’un lieu d’animation social et culturel<br />
sur une partie des terrains de l’ancienne usine Job<br />
semble couronnée de succès, l’association Après Job,<br />
qui réunit les anciens salariés de cette usine fermée en<br />
2000, est actuellement sous la menace d’une expulsion<br />
du local qui leur a été pourtant octroyé dans le cadre du<br />
plan social. N’acceptant cette décision, Après Job a<br />
organisé une manifestation le 6 janvier dernier et lancé<br />
une souscription pour payer les frais de justice occasionnés<br />
par leur refus d’obtempérer à cette décision de la<br />
mairie de Toulouse : « La mairie n’aime pas les contre<br />
pouvoirs et elle essaye de se débarrasser de nous<br />
comme elle le peut. » Renseignements au 06 15 89 05<br />
67 ou 05 85 70 75 33.<br />
• RETOUR GAGNANT. Fabrice Dang Van Nhan,<br />
cofondateur du groupe Kass Kass dans lequel il était guitariste,<br />
accompagnateur de la chanteuse Nathanaëlle,<br />
ayant également travaillé avec Mamy Wata mais aussi<br />
pour le TNT à l’occasion de la création à Toulouse de la<br />
pièce “Faut pas payer” de Dario Fo, présentera le jeudi<br />
15 février (au Mandala, 23 rue des Amidonniers, à partir<br />
de 21h00) son nouveau répertoire qu’il joue désormais<br />
en quartet où l’on retrouve, entre autres, Pape N’Diaye<br />
(chanteur de Buru) et Philippe Cordelier (percussionniste<br />
de Kass Kass). Un répertoire fortement teinté de<br />
musiques andalouses et africaines. À découvrir! Renseignement<br />
au 05 61 21 10 05.<br />
Retrouvez <strong>Intramuros</strong> sur le web : www.intramuroshebdo.com<br />
Agenda des sorties, bons plans, actu de dernière minute, jeux…<br />
★
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 16<br />
16/EFFETS & GESTES<br />
> EXPOS<br />
> Trent Parke : “Minutes to midnight” &<br />
“Coming soon”<br />
photographies<br />
Le Château d’Eau présente en avant-première en France le<br />
dernier travail du photographe australien Trent Parke.<br />
Cette exposition marque le mouvement du photographe<br />
vers la couleur alors qu’il était jusque-là connu pour ses<br />
images noir et blanc. Trent Parke, premier photographe<br />
australien devenu membre de l’Agence Magnum, est considéré<br />
comme l’un des plus innovateurs et stimulants de sa<br />
génération.<br />
• Jusqu’au 18 février à la Galerie du Château d’Eau (1, place<br />
Laganne, 05 61 77 09 40)<br />
> Jean-Luc Favéro<br />
dessins, sculptures et panneaux<br />
Jacques Girard présente une exposition des œuvres de<br />
Jean-Luc Favéro du mardi au samedi de 10h30 à 12h00 et<br />
de 14h30 à 19h00, mais également sur rendez-vous.<br />
• Jusqu’au 10 février à la Galerie Girard (20, rue des Blanchers,<br />
05 61 23 35 95)<br />
> “Délits d’objectif” de Simone Villemeur-<br />
Deloume<br />
photographies<br />
Simone Villemeur-Deloume expose ici cinq séries : ‘Tentures<br />
Saint-Michel”, “Suite en bleu”, “Heaumes”, “Compressions”<br />
et “La bibliothèque inversée”, ainsi que des<br />
livres d’artistes présentés dans des emboîtements soignés.<br />
• Du 6 février au 25 mars à la Médiathèque José Cabanis (1,<br />
allée Jacques Chaban-Delmas, 05 62 27 40 00)<br />
> “Pirates et brigands”<br />
bande dessinée<br />
Cette exposition destinée aux enfants a été conçue par<br />
Bodoni. Elle permet, par des textes clairs et illustrés, d’aborder<br />
le monde des pirates : leur réalité historique, les navires,<br />
les armes et l’équipage, le pillage, sans oublier le trésor.<br />
• Jusqu’au 10 février à la Bibliothèque Saint-Exupéry (37, rue du<br />
Lot, 05 62 87 99 68)<br />
> “Rome à l’apogée de sa gloire”<br />
dessin des XVII è et XVIII è siècles des collections<br />
publiques françaises<br />
Cette exposition amène le visiteur à la découverte de<br />
toutes les facettes artistiques de la cité des XVII è et XVIII è<br />
siècles à travers les dessins d’Annibal Carrache, Pierre de<br />
Cortone, le Dominicain, Carlo Maratti, Andrea Sacchi ou<br />
Guido Reni entre autres. Elle permet ainsi de comprendre<br />
le foisonnement extraordinaire que fut l’art du dessin à<br />
Rome à cette époque.<br />
•Jusqu’au 7 février au Musée Paul-Dupuy (13, rue de la<br />
Pléau/rue Ozenne, 05 61 14 65 50)<br />
> “Absolumental”<br />
acquisitions récentes contemporaines<br />
Cette exposition rassemble une trentaine d’œuvres qui<br />
pour la plupart viennent de rejoindre les collections<br />
contemporaines du musée des Abattoirs.<br />
• Jusqu’au 19 février au Musée des Abattoirs (76, allées Charles<br />
de Fitte, 05 62 48 58 00)<br />
> “Tendre enfance/enfants de pub”<br />
affiches<br />
Le Centre de l’Affiche de Toulouse accueille cette exposition<br />
consacrée à l’enfance dans la pub à travers de vieilles<br />
affiches sur le thème “Tendre enfance”.<br />
• Jusqu’à la mi-mars au Centre de l’Affiche (58, allées Charlesde-Fitte,<br />
05 61 59 24 64)<br />
> Marc Le Dizet<br />
peintures et volumes<br />
Marc Le Dizet est un peintre assembleur toulousain qui<br />
donne à voir ses peintures et volumes.<br />
• Jusqu’au 3 février à la galerie atelier Lulu Mirettes (1 bis, rue<br />
Palaprat, 06 83 13 68 50)<br />
> “La fragilité dans le temps. Le verre dans<br />
l’Antiquité”<br />
la terre, le feu, l’air et l’eau…<br />
Plus de 160 objets, issus des collections du Museu<br />
d’Arqueologia de Catalunya et du Museu Nacional<br />
Arqueològic de Tarragona, composent cette exposition :<br />
bijoux, amulettes, petits réceptacles à parfum ou onguent,<br />
plats, vases et autres récipients appartenant à la vaisselle de<br />
table, verre de fenêtre… Éléments d’usage quotidien, ils faisaient<br />
partie des nombreux objets souvent déposés dans<br />
les tombes pour accompagner le défunt dans l’au-delà et<br />
recueillaient parfois ses cendres.<br />
• Jusqu’au 1 er avril au Musée Saint-Raymond (place Saint-Sernin,<br />
05 61 22 31 44)<br />
> Alexandre Trauner “Plante le décor”<br />
gouaches et dessins de décor de cinéma<br />
Considéré comme l’un des plus grands décorateurs de<br />
cinéma au monde, Alexandre Trauner aura, au cours de sa<br />
longue carrière, travaillé avec les plus talentueux réalisateurs<br />
américains et européens. C’est une facette méconnue<br />
de son travail que nous dévoile cette exposition : gouaches<br />
et dessins, complétés par des photographies de plateau,<br />
témoignent avec précision de l’atmosphère à créer dans<br />
chaque film.<br />
• Jusqu’au 10 février à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05<br />
61 71 75 15)<br />
LA CHANCE AUX CHANSONS<br />
> Festival “Détours de chant!” 2007<br />
Jusqu’au 10 février, le désormais incontournable festival “Détours de chant!” revient,<br />
pour la sixième année, régaler les vrais mélomanes à travers une programmation<br />
constituée de valeurs sûres et de découvertes.<br />
Àl’origine de ce festival,<br />
« C’est la<br />
rencontre d’une<br />
salle, la Salle Nougaro, un<br />
des lieux à Toulouse qui<br />
programme de la chanson<br />
toute l’année et d’une<br />
structure associative qui<br />
défend la chanson dans son<br />
sens le plus large et sous<br />
toutes ses formes. » nous<br />
dit Georges Mira membre<br />
de l’association Voix Express<br />
initiatrice de l’événement.<br />
« La chanson, c’est<br />
tout ce qui porte mot sur<br />
musique et donc cela peut<br />
aussi parler anglais et être<br />
Babx<br />
porté par des musiques qui<br />
font boum boum. De cette<br />
rencontre a germé l’idée de ce festival qui reste le seul consacré à la<br />
chanson en Haute-Garonne et qui sur plusieurs jours mêle pratiques<br />
scène, avec ce groupe, je joue de la basse ».<br />
Trump’n’bass est un concept très connoté années 70<br />
«Sur<br />
passées au filtre d’une culture électronique. Une musique<br />
qui préfère au son léché des productions nu-jazz actuelles le travail<br />
sur les aspérités, les gratouillis, les imprévus. « J’ai commencé à travailler<br />
au départ tout seul chez moi devant mes consoles et mes ordinateurs.<br />
» Après avoir enregistré les basses, expérimenté des boîtes à<br />
rythmes, rentré dans les machines des parties de trompettes, il contacte<br />
des amis musiciens qui viennent illico étoffer cette base faite à la maison.<br />
C’est ainsi qu’arrivent percussions, batterie, saxo, claviers divers et<br />
d’époque, un Fender Rhodes en particulier. « On a tout fait pour que le<br />
son restitue les années 70. Je suis né en 1971 et j’ai en tête les téléfilms,<br />
les séries télé de mon enfance, “Mannix”, “Starsky & Hutch”, “Drôles<br />
de dames”… les courses poursuites en voiture… et j’avais vraiment<br />
envie de faire quelque chose avec ce grain-là mais aussi avec la culture<br />
de tout ce qui s’est passé depuis. La musique des années 70 se prête<br />
énormément à la boucle, à ce genre de traitement. J’avais envie de sons<br />
chauds, de cuivres… et de musique lounge. » L’addition de tous ces<br />
postulats a donné Trump’n’bass, des cuivres qui improvisent sur des<br />
tourneries, binaires le plus souvent. Et puis la particularité de<br />
Trump’n’bass est d’avoir demandé à des musiciens qui évoluent d’habi-<br />
amateurs et professionnelles, artistes émergents et célèbres. On l’a<br />
tenté sur deux trois jours et aujourd’hui “Détours de chant!” s’étend<br />
sur plusieurs semaines. »<br />
Quelle est donc l’orientation de “Détours de chant!” ? : « À<br />
chaque nouvelle édition du festival, on invente quelque chose.<br />
Mais on invente sans se perdre puisque la logique du festival<br />
se retrouve dans cette création: intérêt pour la chanson, mixité entre<br />
amateurs et professionnels, mélange des formes. Et c’est vrai qu’avec<br />
cette création on tente quelque chose de nouveau et on a le sentiment<br />
qu’il y a là quelque chose qui pourrait orienter les prochaines programmations.<br />
» Toujours selon Georges Mira. Le coup de cœur de cette<br />
année : « Peut-être Babx, l'une des meilleures surprises de la chanson<br />
ces derniers temps. C’est vraiment quelqu’un à découvrir. Son album<br />
est excellent, dérangeant, de superbe et de finalement pas si minimaliste<br />
que cela. Il faut venir! En plus il passe avec Marcel Kanche, quelqu’un<br />
d’important et d’injustement méconnu. »<br />
> Propos recueillis par Jean-Philippe Birac<br />
• Renseignements, programmation et réservations auprès de la Salle Nougaro<br />
au 05 61 93 79 40 où www.detoursdechant.com<br />
JAZZ & GROOVE<br />
> Trump’n’bass<br />
Nouvelle occasion ce mois-ci d’écouter la musique de Trump’n’bass, combo toulousain<br />
né il y a un peu plus d’un an autour d’un projet voulu par l’un des<br />
trompettistes de La Friture Moderne, Walter Barbera.<br />
SOLIDAR'IDÉE<br />
> “Un étai pour le Vietnam”<br />
2004. Une idée germe dans l’esprit de deux étudiants toulousains :<br />
créer une association à caractère humanitaire et prend forme<br />
grâce à la destination choisie par le professeur Conte exerçant<br />
sur le campus<br />
de Paul<br />
Sabatier<br />
tant à l’Université<br />
qu’à<br />
la fac de<br />
Médecine.<br />
L’aventure<br />
débute<br />
alors. L’été<br />
2005<br />
marque<br />
l’exploration,<br />
les découvertes,<br />
les missions à définir, l’éventail culturel lié au Vietnam à l’action<br />
souhaitée via le projet. Et l’action de rapidement se conjuguer au<br />
tude du côté des musiques improvisées, du jazz bruitiste tendance libertaire<br />
de venir prêter leurs instruments à cette expérience groovy. Ainsi<br />
retrouve-t-on dans cette formation le trompettiste Piero Pepin et le<br />
percussionniste Pascal Portejoie du Lilliput Orkestra et de La Friture<br />
Moderne, la batterie de Fabien Duscombs un ancien du Cuf et actuel<br />
pensionnaire du Tigre des Platanes. « On ne veut connaître que l’aspect<br />
bruitiste et free de toute cette bande de musiciens. Je travaille avec<br />
quelques-uns d’entre eux depuis une dizaine d’années au sein de La Friture<br />
Moderne et cela faisait un petit moment que pendant les balances<br />
des concerts que l’on fait avec La Friture on commençait à faire des<br />
bœufs dans ce sens-là, très groovy. Petit à petit, je me suis dit que<br />
j’avais autour de moi les musiciens qui pouvaient faire aboutir ce projet<br />
avec moi. » Rajoutez le saxophone d’Olivier Seiwert et vous avez le<br />
quartet qui partagera la scène du Mandala avec les deux têtes pensantes<br />
de Trum’n’bass : Walter Barbera (basse) et Olivier Cussac (claviers vintage).<br />
Hautement conseillé!<br />
> Jean-Philippe Birac<br />
• Vendredi 10 février, 22h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61<br />
21 10 05)<br />
“Un étai pour le Vietnam”… un cordage solidaire avec pour vocation le soutien.<br />
pluriel. En partenariat avec Solidarités Jeunesses Vietnam, l’association,<br />
composée majoritairement d’étudiants, apporte son soutien physique<br />
essentiellement en été, hors période d’exam’, à travers deux axes :<br />
l’hôpital pédiatrique national d’Hanoï et Fisher Village. Ces jeunes Toulousains<br />
s’appliquent alors à mettre en œuvre leurs objectifs en améliorant<br />
l’apprentissage scolaire des enfants en écoles, en s’impliquant dans<br />
des chantiers de rénovations, mais aussi en se penchant sur le volet hygiène<br />
indispensable via les stages, les animations. Prochainement un<br />
concert de soutien à “Un étai pour le Vietnam” rassemblera trois<br />
groupes musicaux sur le campus. Au programme : le reggae festif aux<br />
sonorités ska de Natty Yard anciennement connu sous le nom de Smiley<br />
Bready Band ; le trio de Down In The Streets flirtant avec un rock<br />
pop et agressif, ainsi que la gravité aérienne d’Agora Fidelio chargée<br />
d’une étonnante sourdine post-rock. “Un étai pour le Vietnam” pour<br />
une solidarité internationale.<br />
> Marina Pech<br />
• Jeudi 15 février à la salle du Cap (Campus Universitaire de Rangueil)
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 17<br />
> Musiques<br />
“LA GOUTTE AU PÉPÈRE” de RICHARD<br />
GOTAINER<br />
Genre : Clownerie symphonique<br />
D’abord il y a l’histoire complètement dingue de deux<br />
familles qui s’affrontent à coups d’arnaques, de mensonges<br />
et de quiproquos autour d’une mystérieuse boisson qui<br />
fait dire la vérité : “La Goutte au Pépère”. Et puis il y a<br />
Richard Gotainer, le chanteur qu’on connaît et qu’on<br />
aime, mais aussi l’acteur, le danseur, le clown, le bateleur,<br />
le poète. Flanqué de deux choristes rigolotes et très complices,<br />
Gotainer, énergumène déchaîné et hilarant, interprète<br />
à lui seul les neuf personnages de cette comédie<br />
musicale, jouant avec les mots, avec son corps, et avec les<br />
zygomatiques du spectateur ; tout cela sur des musiques<br />
enregistrées avec un orchestre symphonique aux arrangements<br />
remarquables.<br />
• Vendredi 2 février, 21h00, au Théâtre Musical de Pibrac (rue<br />
Principale, 05 61 07 12 11) dans le cadre du festival “Détours<br />
de chant!”<br />
BATLIK<br />
Genre : Chanson & gouaille<br />
D’abord on est séduit par une voix qui charrie de la<br />
gouaille, de la malice, de la gravité, de la sincérité et qui<br />
fixe l’attention. L’opposition entre confessions intimes et<br />
retenue, entre humour et désespoir donne une couleur<br />
bien particulière au répertoire. La rage qu’il met à dénoncer<br />
ce qui le meurtrit n’a d’égale que la tendresse qu’il<br />
développe dans les morceaux poétiques. Une présence<br />
magnétique et un talent énorme. Ce spectacle se joue<br />
dans le cadre du festival “Détours de chant” organisé par<br />
Voix Express et la Salle Nougaro.<br />
• Du mardi 30 janvier au vendredi 2 février, 21h00, au Bijou<br />
(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />
LES P’TITS T’HOMMES<br />
Genre : Chanson d’ici<br />
Farceurs impénitents, gourmands de littérature, friands de<br />
belles épopées, pétris d’énergie, ces deux jeunes toulousains<br />
vous convient à leur “Comptoir des Histoires”.<br />
L’esprit du cinéma fantastique frôle la verve de la chanson<br />
humoristique. On découvre une terrifiante fabrique des<br />
enfants, un vendeur de bisous qui fait fortune et bon<br />
cœur, un bestiaire hurlant et on apprend beaucoup sur les<br />
amours de la noblesse médiévale… Le résultat est<br />
éblouissant : ça bouillonne, ça déconne, ça défrise, ça<br />
enflamme.<br />
• Du mercredi 7 au vendredi 9 février, 21h00, au Bijou (123,<br />
avenue de Muret, 05 61 42 95 07). Également le samedi 3<br />
février à 18h00 pour une séance exceptionnelle dans le cadre<br />
du festival “Détours de Chant!”<br />
TANYA STEPHENS + NZH<br />
Genre : Reggae/dancehall<br />
Encore peu connue en France, Tanya Stephens est pourtant<br />
reconnue par ses pairs comme l’un des grands talents<br />
émergeant de la Jamaïque. Avec un air militant, son dernier<br />
effort studio “Rebelution” est le récit énervé d’une<br />
guerrière de rue poétique qui continue à casser le stéréotype<br />
de ce à quoi une artiste jamaïcaine devrait ressembler.<br />
Armée d’une voix ardente et d’une attitude élégante,<br />
Tanya chante la vérité de la façon dont elle la voit : intransigeante<br />
et non censurée. Venez découvrir cette héroïne<br />
moderne du dancehall, proprement hallucinante sur<br />
scène, comme en témoigne son récent passage au “Reggae<br />
Sunsplash”, la référence des festivals reggae en<br />
Jamaïque.<br />
• Dimanche 11 février, 21h00, aux Vents du Sud (170, avenue<br />
Lespinet, 05 61 25 78 31). Renseignements au 05 62 73 44<br />
77<br />
MINIMAL ORCHESTRA<br />
Genre : Électro drum’n’jazz<br />
Suite à une semaine de résidence à la Mounède, le trio<br />
Minimal Orchestra vient faire sa sortie d’album “MO”<br />
(Ozore Age/Pias). Le spectacle s’enrichit de projections<br />
vidéos réalisées par Guillaume Bautista, avec toujours leur<br />
electro drum’n’jazz inclassable! Si vous avez manqué leur<br />
concert en septembre 2006, ne ratez surtout pas celui-ci !<br />
Et pour ceux qui y étaient, “welcome back”!<br />
• Vendredi 9 février, 21h00, à La Mounède (parc de la Mounède,<br />
05 61 44 83 05)<br />
LA CIGALE ALLUMÉE<br />
Genre : Duo chanteur<br />
Ils sont deux, ils sont fous, ils sont rocks : ils se sont rencontrés<br />
et ne se sont plus quittés pour notre plus grand<br />
plaisir. Ils écrivent et composent des textes et musiques<br />
qui parlent de la vie, de l’amour, des amours, toujours<br />
décalés, toujours drôles, voici une cigale bien dans sa<br />
peau, même en hiver!<br />
• Jusqu’au samedi 3 février, 19h00, au Théâtre du Pont-Neuf<br />
(8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
LE BAL DES PENDUS<br />
Genre : Chanson d’ici<br />
Le groupe navigue entre rock contemporain et chanson<br />
fantastique. Ces jeunes gens cultivent un idéal poétique,<br />
un goût du mystère et une passion pour la musique élaborée.<br />
Noirceur et gravité n’effraient pas l’artiste : leur goût<br />
de l’expérience les mène hors des sentiers battus et ils<br />
ont su digérer et dépasser leurs riches influences. Ils viennent<br />
passer une semaine de résidence au Bijou pour peaufiner<br />
leur nouveau spectacle, nous en aurons la primeur.<br />
• Jeudi 15 et vendredi 16 février, 21h00, au Bijou (123, avenue<br />
de Muret, 05 61 42 95 07)<br />
SPACE JAHOURT<br />
Genre : Chanson post-apocalyptique joyeuse<br />
Depuis 2002, les Space Jahourt sévissent dans la région et<br />
au-delà. Avec une formation explosive de six gars complètement<br />
déjantés sur scène, les Space mettent une ambiance<br />
de feu partout où ils passent. Leur musique flirte avec<br />
le jazz, la musette et la verve tzigane, sur laquelle se greffent<br />
des textes décalés et délirants. Un cocktail détonnant<br />
qui vous fera remuer les pieds!<br />
• Vendredi 16 février, 21h00, à La Mounède (parc de la Mounède,<br />
05 61 44 83 05) participation libre et nécessaire<br />
SEFYU<br />
Genre : Rap français<br />
À seulement 23 ans, Sefyu possède déjà un historique<br />
musical riche et un style bien affirmé. Une voix sortie tout<br />
droit d’outre-tombe, une maîtrise unique de l’écriture,<br />
des atmosphères oppressantes transpercées d’éclairs<br />
d’espoir : en quelques mots, le rappeur nous transporte<br />
immédiatement dans un univers qui lui est propre… Son<br />
ascension fulgurante et ses collaborations avec les plus<br />
grands noms de la scène française et internationale ont fait<br />
de lui un artiste confirmé et respecté. Il aura suffi à Sefyu<br />
d’un seul morceau pour imposer son univers. Sorti début<br />
2005, “La vie qui va avec” s’est imposé comme un classique<br />
instantané et, un an et demi plus tard, reste omniprésent<br />
sur les ondes des radios spécialisées. Il y ironise<br />
sur les préjugés de notre société. Derrière la brutalité<br />
apparente de ses textes, Sefyu révèle une véritable<br />
conscience sociale, héritée de son activité d’animateur<br />
social. Il sait également dévoiler des facettes inattendues<br />
de sa personnalité, comme avec le lumineux “En Noir et<br />
Blanc”, véritable hymne à la paix et au métissage. Derrière<br />
une voix unique et accrocheuse, Sefyu cache toute la<br />
finesse de sa plume.<br />
• Samedi 24 février, 21h00, au Vents du Sud (170, avenue<br />
Lespinet, 05 61 25 78 31). Renseignements au 05 62 73 44<br />
77<br />
THOMAS BELHOM SOLO + CHEVAL<br />
OBLIQUE (Thomas Belhom & Volker Zander<br />
de Calexico)<br />
Genre : Drum’n’songs<br />
Lorsque Thomas Belhom joue en solo, il pratique le<br />
“drums’n’songs”. C’est écrit sur ses affiches : « J’ai une<br />
guitare avec un looper qui me permet de mettre en<br />
boucle des séquences de guitare. J’ajoute du synthé sur<br />
deux morceaux. J’ai aussi des bandes sur CD : du vent, un<br />
avion qui passe, ou encore des sons entendus dans l’avion<br />
qui m’a ramené de Sicile en France. Et j’improvise à la batterie,<br />
aux percussions… ». On pense au 70’s, à Sun Ra,<br />
Pierre Henry, Jack De Johnette et Wechsel Garland. Belhom<br />
est un homme “orchestre concret”, il a fait partie du<br />
groupe Amor Belhom et a collaboré avec David Grubbs,<br />
Noël Akotché, Calexico, Giant Sand, Stuart Staples (Tindersticks).<br />
• Mercredi 14 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />
05 61 21 10 05)<br />
BARBARA CARLOTTI<br />
Genre : Variété classieuse<br />
Songwriting à l’inspiration vagabonde, entre pudeur et<br />
abandon lyrique, Barbara Carlotti dévoile au fil de ses<br />
chansons douces-amères le champ contrechamp de<br />
l’amour absolu, les belles imprudences et les égratignures<br />
du cœur. Cette blonde ombrageuse assume avec élégance<br />
et d’une voix sans apprêt, la sobriété classique et les gimmicks<br />
rutilants de la pop. Quelque part entre Barbara et<br />
Gréco, elle redonne vie à la variété française de haute<br />
volée, loin des poncifs lénifiants de la nouvelle chanson<br />
française. Barbara Carlotti présentera quelques extraits de<br />
son premier album (“Les lys brisés” paru chez Beggars) en<br />
première partie de Vincent Delerm.<br />
• Lundi 5 et mardi 6 février, 21h00, à Odyssud (4, avenue du<br />
Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />
LES GRANDES BOUCHES<br />
Genre : Création 2007<br />
Les Grandes Bouches nous reviennent avec une création<br />
autour d’une rencontre avec l’organiste Thierry Ollé,<br />
pour un répertoire résolument plus intimiste que lors de<br />
leurs deux derniers passages à la Cave Poésie. C’est<br />
l’occasion de redécouvrir ces trois voix au plus proche de<br />
l’émotion dans le contexte dépouillé du lieu. Un autre<br />
visage des Grandes Bouches, tout en douceur et en émotion.<br />
• Du mardi 6 au samedi 10 février, 21h30, à la Cave Poésie<br />
(71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
CLÉMENCE MASSART “LA VIEILLE AU<br />
BOIS DORMANT”<br />
Genre : Tour de chant théâtral<br />
Clémence Massart a joué au Théâtre du Soleil, dans le<br />
Magic Circus et le Footsbarn Théâtre, a travaillé avec<br />
Philippe Caubère. Tout ça entre les années 1960 et<br />
2000. Elle vient dans ce spectacle se lamenter sur son<br />
déclin en utilisant des vieilles chansons 1900 et quelques<br />
perles écrites pour elle par des auteurs contemporains.<br />
Et tout cela est finalement très rock : elle fait sembler de<br />
parler de la vieillesse mais elle tient l’affaire à un rythme<br />
de jouvencelle endiablée. L’humour est terrassant, la<br />
précision est implacable, elle clame son amour de<br />
l’amour et fait une démonstration de jeunesse. Elle doit<br />
faire deux cents kilomètres par représentation en sautant<br />
partout avec son accordéon. C’est stupéfiant.<br />
• Du mardi 20 au vendredi 23 février, 21h00, au Bijou (123,<br />
avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />
KAOPHONIC TRIBU<br />
Genre : Musique envoûtante<br />
Collectif de huit musiciens bourguignons, Kaophonic<br />
Tribu mélange percussions traditionnelles et sonorités<br />
modernes, influences contemporaines et courants<br />
archaïques. Son univers musical est une transe infernale,<br />
épaisse et électrique, à base de percussions aux rythmes<br />
sorciers, de didgeridoo mystique, de vrombissements<br />
titanesques de basse, d’envolées de flûtes et de chants<br />
envoûtants. En investissant le territoire de la transe universelle,<br />
il s’agit de provoquer la collision des temps et<br />
des espaces, sens du chaos primordial. En quelques<br />
années, Kaophonic Tribu s’est imposé comme étant un<br />
groupe “live” incontournable.<br />
• Jeudi 8 février, 20h30, au Vents du Sud (170, avenue Lespinet,<br />
05 61 25 78 31)<br />
LILLIPUT ORKESTRA<br />
Genre : Nouvelle mouture<br />
Le groupe est né de la rencontre entre Piero Pepin et<br />
Fred Cavalin, respectivement trompettiste et percussionniste<br />
au sein du groupe La Friture Moderne de Marc<br />
Demereau. Tous deux se retrouvent régulièrement pour<br />
travailler de façon informelle, dans une démarche<br />
d’improvisation. Ils décident de pousser l’aventure un<br />
peu plus loin et convient différents musiciens à ces rencontres<br />
impromptues, dont Laurent Rochelle. Le courant<br />
passe tout de suite, le Lilliput Orkestra est là. Malgré<br />
ses multiples restructurations, le groupe joue<br />
plusieurs fois au cours de l’année 2000, et continue à<br />
répéter. Après plusieurs mois de travail le Lilliput Orkestra<br />
nouvelle version est prêt… depuis que de chemin<br />
parcouru.<br />
• Samedi 17 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />
05 61 21 10 05)<br />
CLAUDE TISSENDIER<br />
Genre : Ça va swinguer!<br />
Tissentier tisse… tisse… encore les vents cuivrés et boisés<br />
de sa vie. Retour aux sources. Né en 1952 dans la<br />
Ville rose, Claude Tissendier a fréquenté assidûment le<br />
conservatoire de Toulouse en tant que saxophoniste et<br />
clarinettiste. Alors que le phénomène punk révolutionne,<br />
ravage, dévaste… il intègre dans un double 7 le Grand<br />
Orchestre de Claude Bolling, regroupant les meilleurs<br />
musiciens français et dont il fait toujours partie. 1985<br />
marque “Tribute to John Karby”, premier album, et l’inscrit<br />
parmi les nombreuses récompenses du Toulousain.<br />
S’ensuit la formation de Saxomania, alliance orchestrale<br />
du be-bop et d’un jazz qui n’a pas fini de swinguer. Avec<br />
une riche discographie sur l’ardoise, Claude Tissendier<br />
dirige aujourd’hui Hampton Variation, Swingtime, Altology.<br />
Février débutera sur des chapeaux de roue! Ce musicien<br />
au saxo, à la clarinette, ce chef d’orchestre, compositeur<br />
et arrangeur (si, il reste encore du souffle) promet<br />
une soirée musicale étonnante avec sous sa coupelle, un<br />
quartet en souvenir à Benny Goodman, précurseur<br />
d’une formation similaire sur la fin années 30. (M. P.)<br />
• Jeudi 1 er février au Restô’Jazz (10, rue Amélie, 05 61 57 96<br />
95). Vendredi 2 février, 21h00, à Saint-Lys (Espace Gravette)<br />
dans le cadre du festival “Ça jazz à Saint-Lys” (renseignements<br />
au 05 61 91 67 80)<br />
TRIBAL VOIX<br />
Genre : Trio vocal et percussions<br />
La particularité des membres du groupe réside dans leur<br />
façon originale de mettre en valeur leur langage, uniquement<br />
des sons, inspiré de musiques du monde et monde<br />
intérieur, musique de la nature ou univers urbain. Une<br />
tribu contemporaine qui raconte une histoire sans<br />
paroles, qui discute, qui échange, qui partage, qui nous<br />
emmène en voyage…<br />
• Vendredi 2 février, 21h30, à bord de la péniche Chèvrefeuille<br />
(avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19 08 08)<br />
FERDINAND DOUMERC QUARTET<br />
Genre : Jazz moderne<br />
Influencé par le son new-yorkais actuel (Chris Potter,<br />
Branford Marsalis…), le quartet de Ferdinand Doumerc<br />
donne à entendre un jazz résolument moderne et énergique.<br />
Autour des compositions du saxophoniste leader<br />
et de reprises insolites, Pierre Dayraud à la batterie<br />
(Jean-Michel Pilc, Guillaume de Chassy…), Laurent Chavoit<br />
à la contrebasse (Frank Avitabile, Philippe<br />
Renault…) et Camélia Bennaceur au piano (Billy Cobham,<br />
Mark Turner…) créent un univers où tout peut<br />
arriver.<br />
• Samedi 3 février, 21h30, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />
05 61 21 10 05)<br />
DANS LES MURS/17<br />
THIRD WORLD LOVE QUARTET<br />
Genre : En tournée pour la première fois en France<br />
Third world Love Quartet est né en 2000 à Barcelone<br />
d’une complicité instantanée entre Daniel Freedman, dont<br />
« le jeu contient une authenticité somptueuse, comme s’il<br />
avait tout appris dans quelque rue poussiéreuse d’Amérique<br />
du sud ou d’Afrique » (Modern Drummer), et le<br />
trompettiste Avishai Cohen, un « improvisateur hors<br />
pair » qui « parcourt le globe à la recherche de sons et de<br />
rythmes à ajouter à la formule » (Village Voice) , le<br />
« remarquable talent » (Entertainment Weekly) d’Omer<br />
Avital à la basse et au oud et Yonatan Avishai, qui a été<br />
accueilli par le magazine israélien Ha’ir comme « un génie<br />
pur et simple ». Le résultat est la formation d’un groupe<br />
qui échappe à toutes les convenances. Leur musique<br />
navigue avec intensité dans un espace universel fait de jazz,<br />
de musique sud-américaine, des sons et rythmes ouest et<br />
nord-africains, de beat Tijuana, de rock, de funk et de dub<br />
et rend même un petit hommage à la musique séfarade.<br />
Une diversité risquée et assumée avec talent par quatre<br />
musiciens qui maîtrisent à la perfection leur jeu, déroulant<br />
à la fois des compositions colorées très travaillées et des<br />
moments d’improvisations magiques. Sur scène, ces<br />
quatre musiciens, maîtrisent à la perfection leurs instruments,<br />
et vous transportent dans un voyage poétique fait<br />
de rythmes festifs, de chansons et de danse.<br />
• Mardi 6 février, 21h00, au Théâtre des Mazades (10, avenue<br />
des Mazades, 05 34 40 40 10)<br />
MEJ TRIO<br />
Genre : Hommage au grand Georges<br />
Mej Trio propose un répertoire tiré de l’œuvre poétique<br />
et musicale de Georges Brassens. Les surprises y sont<br />
nombreuses : chansons inédites, thèmes traités instrumentalement<br />
dans un esprit jazz, alternent avec les classiques.<br />
La sincérité, l’humour et la complicité des trois<br />
compères font de ce spectacle un authentique hommage<br />
au poète sétois.<br />
• Vendredi 9 février, 20h30, au Nouveau Théâtre Jules-Julien<br />
(6, avenue des Écoles J.-Julien, 05 61 25 79 92)<br />
HENRI TEXIER “STRADA” QUARTET<br />
Genre : Grand du jazz<br />
Le contrebassiste Henri Texier est un pilier du jazz européen.<br />
Il a joué avec tout “le gratin” du jazz, a composé<br />
pour la télévision, le cinéma, le théâtre et la danse. À présent,<br />
il met son talent de mélodiste au service de jeunes<br />
mousquetaires de l’improvisation bien décidés à croiser le<br />
fer avec lui. Peu de musiciens français voyagent autant que<br />
lui, pas seulement dans l’espace, mais dans la tête… la<br />
sienne… la nôtre.<br />
• Mardi 27 février, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de<br />
Garric, 05 61 93 03 03)<br />
JACSO TRIO<br />
Genre : Chanson française<br />
Jacques Saux, qui donne son nom au groupe est un<br />
auteur-compositeur-interprète dont la musique est baignée<br />
d’ambiances latines et latinos, et les textes sont<br />
écrits en pensant aux grands de la chanson française tels<br />
Brel ou Ferré. Les textes, souvent rythmiques, abordent<br />
des thèmes comme le temps qui passe, l’écriture, l’amour,<br />
l’amitié ou bien encore des réflexions sur notre monde.<br />
• Du mardi 13 au samedi 17 février, 21h30, à la Cave Poésie<br />
(71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
CYRIL PAULUS<br />
Genre : Collection de chansons pop<br />
Ce guitariste-compositeur-interprète livre un premier<br />
album comme n’en autorise habituellement qu’une maturité<br />
d’artisan surdoué. Sans doute parce que, sous ses airs<br />
de jeune premier, le garçon récolte les fruits d’un patient<br />
apprentissage. Les premiers symptômes de son obsession<br />
pour l’efficacité mélodique se manifestent peut-être en<br />
Angleterre, royaume uni de la pop, où l’enfant venu de<br />
Montpellier s’immerge pendant deux ans, au début des<br />
années 80. Revenu en France avec le virus de la musique,<br />
Cyril Paulus se rêvera d’abord guitar-héros dans un groupe<br />
de rock, en quête de performances techniques. Les<br />
chansons de “Banquise” (Sony BMG) brillent de cette<br />
complicité et de ce désir de toucher au plus juste, le plus<br />
simplement. Le chanteur guitariste a construit chaque titre<br />
en pariant sur l’instantanéité mélodique, des gimmicks<br />
accrocheurs et d’irrésistibles jeux de dynamique entre<br />
couplet et refrain.<br />
•Vendredi 2 février, 20h30, au Zénith (11, av. Raymond<br />
Badiou, 05 62 74 49 49) en première partie de Pascal Obispo
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 18<br />
PROGRAMMATION<br />
FÉVRIER<br />
mar 6 / 20h30<br />
JULIETTE<br />
(piano solo)<br />
ven 9 / 20h30<br />
MARCEL KANCHE + BAB'X<br />
(chanson)<br />
sam 10 / 20h30<br />
BOUDU LES COP'S<br />
(chanson rigolote)<br />
6ème FESTIVAL "Détours de<br />
chant!"<br />
hors les murs :<br />
jeu 1er / 20h30<br />
SERGE HUREAU<br />
Espace Croix-Baragnon<br />
jeu 1er et ven 2 / 21h30<br />
BATLIK<br />
Le Bijou<br />
ven 2 / 21h00<br />
RICHARD GOTAINER<br />
Le Bijou<br />
sam 3 / 18h00<br />
conférence "les 40 ans de<br />
Saravah" avec Pierre Barouh<br />
Médiathèque José Cabanis<br />
lun 5 et mar 6 / 21h00<br />
VINCENT DELERM<br />
odyssud/Blagnac<br />
mer 7, jeu 8 et ven 9 / 21h30<br />
LES P'TITS T'HOMMES<br />
Le Bijou<br />
mar 27 /20h30<br />
HENRI TEXIER "STRADA" QUARTET<br />
Salle Nougaro<br />
18/DANS LES MURS<br />
> Musiques<br />
MARIA DOLORES<br />
Genre : Latin kitsch<br />
Maria Dolores, la biche madrilène, revient aux<br />
côtés de ses fidèles musiciens, afin de dire à son<br />
public qu’elle ne l’a jamais oublié. Icône du kitch<br />
latin dont Marcello Mastroianni disait « Elle est un<br />
flocon de neige sur un toit brûlant… » Maria<br />
Dolores, la chanteuse à la voix indigo, n’a pas le<br />
goût des demi-mesures… Aujourd’hui, elle donne<br />
« Tout Maria Dolores » : les hommes qu’elle a<br />
connus, les orgasmes qu’elle n’a pas eus…<br />
L’exploit d’être une femme, en somme.<br />
• Dimanche 25 février, 18h00, au Mandala (23, rue<br />
des Amidonniers, 05 61 21 10 05)<br />
SOPRANO<br />
Genre : Rap français<br />
Depuis combien de temps le rap français n’avait-il<br />
pas généré un Artiste ? Un Créateur, dont la<br />
démarche soit unique et personnelle, et qui utilise<br />
l’idiome pour aller plus loin, dépasser les clichés,<br />
enfoncer les codes et les a priori ? Soprano fait ses<br />
débuts dans le groupe de rap originaire de Marseille,<br />
les Psy 4 de la Rime dont il est la tête pensante.<br />
Ils se font rapidement un nom dans le milieu<br />
du rap français, sortent deux albums, tous deux<br />
disques d’or en quelques mois et écument les<br />
scènes à travers la France. Sollicité par de nombreux<br />
artistes, Soprano devient le champion des<br />
featurings, et la cible favorite des labels qui se<br />
l’arrachent pour le faire signer.<br />
• Samedi 3 février, 20h30, au Vents du Sud (170, avenue<br />
Lespinet, 05 61 25 78 31). Renseignements au<br />
05 62 73 44 77<br />
JOURDÀA<br />
Genre : Chanson<br />
Jourdàa considère la scène comme lieu de tous les<br />
possibles. Il mélange les styles et nous offre, avec<br />
son complice Greg Aguilar, un spectacle vif, rythmé,<br />
drôle et sensible.<br />
• Du mardi 20 au samedi 24 février, 22h00, à la Cave<br />
Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
PASCAL OBISPO<br />
Genre : Dernière tournée<br />
“Rosa” est le premier single du nouvel album de<br />
Pascal Obispo sorti en mai 2006. Lionel Florence a<br />
écrit l’histoire de “Rosa Parks ”, Madame Rosa,<br />
couturière dans l’Alabama ségrégationniste de<br />
1955, qui refusa de céder sa place à un blanc dans<br />
un bus et finit son trajet en prison. Martin Luther<br />
King organisa le boycott de la compagnie des cars<br />
de la ville. L’histoire de l’Amérique en fut changée…<br />
et sans doute du monde. « Y’a eu Mandela<br />
après toi », chante Obispo. Avec “Rosa”, on<br />
retrouve l’engagement, le caractère, la signature de<br />
Pascal Obispo. Les mots sont graves mais la voix<br />
monte dans les aigus. La tension mélodique est<br />
soutenue tout au long du morceau chanté au piano<br />
voix. C’est la bande originale d’un film véridique<br />
qui vibre dans l’air et finit sur quelques notes<br />
d’espoir. L’époque est sombre, Obispo se positionne<br />
comme jamais, à l’heure où le racisme et l’antisémitisme<br />
grondent. Notons que l’artiste a annoncé<br />
qu’il sagissait là de sa dernière tournée.<br />
• Vendredi 2 février, 20h30, au Zénith de Toulouse<br />
(11, avenue Raymond Badiou). Renseignements au 05<br />
34 31 80 49)<br />
LA NORIA SEXTET<br />
Genre : Fusion trad’<br />
Flamenco et chant géorgien, jazz, tels sont les<br />
thèmes de ce sextet européen. Fusion des<br />
mondes, respect des traditions. La Noria,, fondé<br />
en 1999 par Christophe Hernandez, s’ouvre à de<br />
nouveaux horizons par la rencontre de deux musiciens<br />
d’exceptions venus de Georgie. Chants traditionnels<br />
du Caucase et de la Mer Noire (vieux de<br />
deux milles ans) fusionnant avec le jazz, le flamenco…<br />
Actuellement en studio pour enregistrer leur<br />
deuxième album, ces musiciens exceptionnels clôtureront<br />
leurs séances par ce concert où la passion<br />
sera reine.<br />
• Samedi 24 février à l’Espace Rive Droite (13, boulevard<br />
du Libre-échange, 31650 Saint-Orens de Gameville).<br />
Renseignements au 06 08 33 85 24<br />
AMESTOY TRIO<br />
Genre : Hot couture<br />
Accordéon, guitare, basse, des mélodies simples<br />
comme bonjour. Une musique de chambre,<br />
comme on peut chambrer à Toulouse, des épopées<br />
minimales chantées avec de fausses barbes,<br />
des poèmes symphoniques nains joués avec malice<br />
par un orchestre de poche ; un tour de chant sans<br />
chanteur, et des chansons pourtant, mais la plupart<br />
sans paroles. Une musique narrative et enjouée,<br />
servie par des interprètes éduqués à la dure scène<br />
toulousaine.<br />
• Du mardi 27 février au samedi 2 mars, 22h00, à la<br />
Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
“CONTES DE SCANDINAVIE”, avec<br />
Geneviève Puech (conteuse) et Serge<br />
Barran (nyckelharpa)<br />
Genre : Création<br />
C’est un voyage dans l’imaginaire nordique qui<br />
nous est proposé à travers des contes de l’âme<br />
populaire primitive de Scandinavie. On nous transportera<br />
en Norvège et au Danemark, au son du<br />
nyckelharpa, instrument de musique suédois. La<br />
seconde partie de soirée, Serge Barran animera un<br />
bal avec des musiques traditionnelles de partout<br />
permettant de défouler pieds et jambes sur des<br />
scottishs, rondeaux, mazurkas et autres polkas.<br />
• Samedi 10 février 21h30, à bord de la péniche Chèvrefeuille<br />
(avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19 08<br />
08)<br />
> Théâtre<br />
“LE MARIAGE FORCÉ”, de Molière,<br />
par la Compagnie L’Illustre Corsaire<br />
Genre : Molière secoué (accessible aux adolescents)<br />
Sganarelle se découvre à plus de 50 ans passés (âge<br />
vénérable pour l’époque) une folle envie de se<br />
marier. Il jette son dévolu sur la jeune Dorimène<br />
dont les charmes affolent ses sens endormis. Mais<br />
le doute s’installe… la belle est coquette… se<br />
marier ou pas… aimer ou mourir… Une farce où<br />
Molière laisse éclater son savoir faire comique et la<br />
parfaite maîtrise de son art.<br />
• Jusqu’au 10 février, 21h00, au Théâtre du Grand<br />
Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />
“LE CONDAMNÉ À MORT”, de Jean<br />
Genet, par la Compagnie Lohengrin<br />
Genre : Se faire la belle<br />
Composé en quatrains d’alexandrins, dans une<br />
langue violente et crue à l’emphase pourtant classique,<br />
“Le condamné à mort” est un chant<br />
d’amour, un poème érotique d’un prisonnier à un<br />
autre. Sur le plateau, les mots de Genet sont dits,<br />
chantés, scandés, les gestes sont ritualisés, le corps<br />
est viscéral, les vêtements fétichisés, le verbe est<br />
trahi en chanson, le rire en pleurs, le requiem en<br />
carnaval, afin d’inventer des réalités mutantes, poétiques,<br />
contestatrices… pour tenter d’atteindre, au<br />
sortir de la nuit — à la fin du poème — la transparence<br />
finale… au seuil de la mort.<br />
• Jusqu’au 3 février, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue<br />
du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
“DON QUICHOTTE, DE MIDI À<br />
MINUIT…”, de Pierrette Dupoyet<br />
Genre : Théâtre tradition<br />
Qui n’a pas entendu parler de Don Quichotte et<br />
de ses rêves fantasques ? De son extravagance ?<br />
Luttant contre les moulins à vent on l’a jugé fou, et<br />
pourtant… Cet homme dont on a brûlé les livres<br />
pour l’empécher de rêver, cet homme qu’on a<br />
raillé était peut-être le plus lucide de tous les<br />
hommes. Vouloir défendre les faibles, pourfendre<br />
le mal et se battre jusqu’à la mort pour des valeurs<br />
humanistes est peut-être le plus beau des destins.<br />
Et si Don Quichotte n’avait jamais été dupe ? S’il<br />
avait laissé croire en sa folie pour être libéré du<br />
poids du quotidien ? Au crépuscule de sa vie, il<br />
nous raconte ses combats les plus secrets et nous<br />
livre sa vision de la fraternité.<br />
• Vendredi 2 et samedi 3 février, 20h30, au Nouveau<br />
Théâtre Jules-Julien (6, avenue des Écoles J.-Julien, 05<br />
61 25 79 92)<br />
“LES RÈGLES DU SAVOIR-VIVRE<br />
DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE”, de<br />
Jean-Luc Lagarce, par la Compagnie<br />
Les Vagabonds<br />
Genre : Savoureux et acide<br />
C’est un personnage passionné, convaincu, oscillant<br />
entre retenue et emportements, qui va nous<br />
exposer quelques règles, des plus élémentaires, à<br />
respecter afin de ne pas froisser l’étiquette. De la<br />
naissance à la mort, en passant en vrac par : le veuvage,<br />
les épousailles, la rencontre des fiancés, etc.,<br />
les étapes de la vie d’un être humain peuvent être<br />
une succession de moments codifiés, où finalement,<br />
les hommes, rassurés par ce cadre, ne se<br />
laissent pas emporter par leurs sentiments fantasques,<br />
donc dangereux : point trop de spontanéité<br />
tout de même! Le texte de Jean-Luc Lagarce est<br />
savoureux, acide. Il décrit minutieusement les<br />
situations, les interactions, avec une verve drolatique<br />
et parfois cruelle, prenant le public à partie<br />
pour s’assurer de son écoute attentive.<br />
• Jusqu’au samedi 10 février, 21h00, au Théâtre du<br />
Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
“FEMMES DU MONDE”, de Didier<br />
Goupil, avec Michèle Laforest (comédienne)<br />
et Lise Lienhard (pianiste)<br />
Genre : Parole et musique<br />
Madame, le matin, se lève avec le jour. Puis elle<br />
prend son bain, elle s’habille, se maquille. À la<br />
radio, qu’elle n’éteint jamais, il est question de<br />
Papon et de Pinochet… La vie de madame semble<br />
sans surprise. Pourtant, elle en aurait à dire! Née<br />
le 1er janvier 1900, elle a traversé le sicècle et les<br />
continents, a connu les années folles entre Paris et<br />
New York, ainsi que la Shoah…<br />
• Du mardi 6 au samedi 10 février,19h30, à la Cave<br />
Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
“PARLE-MOI COMME LA PLUIE” puis<br />
“TU AS LE BONJOUR DE BERTHA”,<br />
de Tennessee Williams, par la Compagnie<br />
Astrid Poleine<br />
Genre : Deux pièces courtes<br />
“Parle-moi comme la pluie” est présenté en première<br />
partie de “Tu as le bonjour de Bertha”. Ce<br />
sont deux bijoux ciselés dans le répertoire de<br />
l’auteur qui, comme à son habitude, a campé des<br />
personnages à l’humanité si profonde et si troublante,<br />
que le spectateur les reçoit en plein cœur.<br />
On sent que Tennessee Williams aime ces<br />
hommes et ces femmes, sans jamais les juger. Un<br />
musicien en direct accompagne le jeu, ajoutant<br />
ainsi à l’univers trouble dans lequel évoluent ces<br />
éclats d’humanité.<br />
• Du 27 février au 10 mars, 21h00, au Théâtre du<br />
Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
“NEGRAS TORMENTAS”, par la Compagnie<br />
Ceux qui ne Marchent pas sur<br />
les Fourmis<br />
Genre : Théâtre sans parole<br />
La compagnie de théâtre toulousaine Ceux qui ne<br />
Marchent pas sur les Fourmis présentera sa nouvelle<br />
création “Negras Tormentas”, spectacle<br />
conçu autour de la Guerre Civile espagnole dont<br />
on commémore cette année le soixante-dixième<br />
anniversaire, comme point de départ d’une<br />
réflexion sur la notion d’engagement et la question<br />
du choix. “Negras Tormentas” est la troisième<br />
création collective de cette compagnie. Elle<br />
s’appuie sur les techniques de masques entiers et<br />
expressifs, le spectacle réunissant travail corporel<br />
et chorégraphique, manipulation de masques<br />
géants et arts de la rue.<br />
• Du 13 au 24 février, 20h30, à La Chapelle (36, rue<br />
Danièle Casanova). Renseignements au 06 87 08 44<br />
88<br />
“CABARET ZIGUE ZIGUE”, de et par<br />
le Cabaret Zigue Zigue<br />
Genre : Théâtre de proximité<br />
Armand Maréchal, créateur de ces formidables soirées<br />
“Zigue Zigue”, quittait ce monde il y a à dix<br />
ans déjà. Membre du Noctambule Théâtre, il fut un<br />
explorateur des âmes, qui, tel le prophète transformant<br />
le monde, fait surgir la force nouvelle et<br />
une profonde fraîcheur. Armand Maréchal a su<br />
inventer un monde fantasque rieur et perturbé, un<br />
univers extravagant où la raison raisonnante n’a<br />
pas toujours sa place. C’est pourquoi on ne discourt<br />
pas sur ce ce théâtre de proximité. On<br />
l’encaisse tel un uppercut, ou mieux, on le vit<br />
comme un miracle. Aujourd’hui , l’esprit Zigue<br />
renaît des cendres d’Armand Maréchal. Tous les<br />
membres survivants de ce fameux cabaret vous<br />
ouvrent les portes de l’imputrescible esprit Zigue.<br />
Soyez curieux, venez goûter aux vertiges de ce<br />
show à la française. Tombez sous le charme de<br />
l’exquise Romantica, taquinez vos papilles aux brochettes<br />
Maréchal, et oubliez tout en buvant l’élixir<br />
des dieux. La bande de Zigue vous attend.<br />
• Du 6 au 24 février, relâche les dimanches et lundis,<br />
au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77)<br />
“COMÉDIE SUR UN QUAI DE GARE”,<br />
de Samuel Benchetrit, mise en scène<br />
de Stéphane Batlle, avec Muriel Darras,<br />
Laurence Roy, Jean-Luc Dejean et<br />
Christian Marc<br />
Genre : Huis clos à fleur de peau (création)<br />
Deux hommes, une femme, un haut-parleur… Dialogue<br />
impossible. Et pourtant. Ils vont se raconter,<br />
se rencontrer, se pousser à bout. Samuel Benchetrit<br />
mène le jeu avec une langue « de tous les<br />
jours », une langue qui respire la vie, la spontanéité…<br />
celle qui trahit les humeurs et dévoile les<br />
caractères. Les personnages passent alors aux<br />
aveux de leurs sentiments les plus intimes. Un<br />
père, un amant, une fille devenue femme… D’un<br />
amour à l’autre, le jeu s’installe. Mais qui le mène<br />
vraiment ?<br />
• Jusqu’au 10 février (relâche le 3 février) au Moulin de<br />
Roques (14, avenue de la Gare, Roques-sur-Garonne,<br />
05 62 20 41 10)<br />
“LES CHAUSSURES DE Mr DESHIMA-<br />
RU”, par la Compagnie An-Na<br />
Genre : Labotomie<br />
Dans un improbable laboratoire où des clients<br />
peuvent venir faire naturaliser un objet ou un souvenir<br />
de leur vie, une jeune fille travaille à l’accueil.<br />
Le laboratoire est dirigé par Mr Deshimaru, un<br />
quinquagénaire énigmatique. Au fil des saisons, une<br />
relation ambiguë se tisse entre la jeune fille et le<br />
vieil homme, oscillant entre désir et possession.<br />
Comme gage de cette relation, Mr Deshimaru<br />
offre à la jeune femme une paire de chaussures. Il<br />
lui impose la contrainte de ne jamais les quitter.<br />
Dans cette adaptation resserrée du récit de Yôko<br />
Ogawa “L’annulaire”, Nathalie Andrès, seule en<br />
scène, incarne tous les personnages de l’histoire.<br />
Simultanément narrateur et actrice, elle use de<br />
l’amplitude de sa voix et des artifices de la technique<br />
pour restituer toute l’étrangeté de l’univers<br />
de la romancière japonaise.<br />
• Le 28 février (18h00), les 1 er et 2 mars (20h30), et<br />
le 3 mars (15h00 et 20h30), à la MJC Roguet (9, rue<br />
de Gascogne, 05 61 77 26 00)
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 19<br />
SORTIE LE MERCREDI 28 FÉVRIER
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 20<br />
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20/DANS LES MURS<br />
> Théâtre<br />
“MADEMOISELLE JULIE”, d’Auguste<br />
Strindberg, mise en scène d’Hervé<br />
Taminiaux, par la Compagnie Flagrants<br />
Désirs<br />
Genre : Tragédie naturaliste<br />
Dans l’exubérance d’une nuit d’été, exaltée par<br />
l’heure et les circonstances, la jeune comtesse Julie<br />
invite Jean, son valet, à danser. Mais chez Strindberg,<br />
le bonheur est mort-né ; palpitant comme un<br />
polar, le drame prend vite le relais. Instinct de vie,<br />
instinct de mort, séduction, pouvoir et tromperie<br />
s’enchaînent et se chevauchent dans la vaine tentative<br />
de réduire une incurable solitude…<br />
• Jusqu’au 3 février, mardi, mercredi et jeudi à 20h00,<br />
vendredi et samedi à 21h00, dimanche à 16h00, au<br />
Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67<br />
16)<br />
“HISTOIRE DE VIVRE”, de Nathalie<br />
Saugeon, par la Compagnie Les Amis<br />
de Monsieur<br />
Genre : Comédie dramatique (accessible aux<br />
adolescents)<br />
Une cellule de prison, deux détenus anesthésiés<br />
par cet univers clos. Un troisième arrive, plus<br />
jeune, différent : Germain. Pour combler le vide et<br />
le temps, il invente des histoires de château fort,<br />
de princesse et d’aventures. Peu à peu, Simon et<br />
Yvan se laissent entraîner par la force de l’imaginaire.<br />
Germain devient la voix, le guide, l’initiateur de<br />
ces aventures qui parlent à leurs âmes et les ramènent<br />
à leur condition d’êtres humains, à l’envie, à la<br />
confiance, à la sensibilité, à leur dignité d’hommes.<br />
Ils deviennent les héros d’une épopée intérieure<br />
qui bouleversera leur quotidien. Histoire de vivre<br />
pour ne pas se laisser mourir.<br />
• Du 13 au 24 février, 21h00, au Théâtre du Grand<br />
Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />
“LA FIN DES TERRES”, de Philippe<br />
Genty et Mary Underwood, avec sept<br />
comédiens manipulateurs et deux<br />
techniciens manipulateurs<br />
Genre : Théâtre d’image et d’objets<br />
On ne se lasse pas de redécouvrir Philippe Genty<br />
et son univers étrange et onirique. Après “Ligne de<br />
fuite” acclamé voici deux saisons, il revient avec sa<br />
nouvelle création, “La fin des terres” dont le titre<br />
même laisse entendre autant d’envolées que<br />
d’abîmes. Un homme tente de retrouver une<br />
femme qui s’est perdue à l’intérieur d’elle-même.<br />
Ces deux êtres se lancent dans le périlleux voyage<br />
de la rencontre de l’autre. Ils apprivoisent le<br />
désert, s’évadent dans des bulles de lumière, aspirent<br />
à l’infini, croisent des laquais de fortune, des<br />
balayeuses d’obscurité et des effaceurs d’ombres.<br />
Acteurs et danseurs évoluent dans un décor en<br />
perpétuelle métamorphose. Des panneaux coulissent<br />
en tous sens, « cinématographiant » le<br />
théâtre. Nous plongeons dans un gouffre d’images<br />
poétiques, surréalistes, comme l’on s’engloutit<br />
dans un rêve.<br />
• Du lundi 26 au mardi 27 février, 21h00, à Odyssud<br />
(4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />
“VIN D’HONNEURS”, d’Ourednik,<br />
Swift, Wilde et Céline, par la Compagnie<br />
Les Cyranoïaque<br />
Genre : Descente aux enfers<br />
À l’occasion d’une banale commémoration en<br />
l’honneur du soldat inconnu, deux élus saugrenus,<br />
Marie-France et Jean Nicolas abusent de cet espace<br />
de parole pour tenter de convaincre les invités<br />
au vin d’honneur du bien-fondé de leurs programmes<br />
politiques respectifs et en profitent pour<br />
exposer leurs visions et propositions pour un<br />
monde meilleur. Ce “Vin d’Honneurs” tourne au<br />
cauchemar et achève de détruire les quelques illusions<br />
qui pourraient subsister pour une société<br />
meilleure. Marie-France et Jean Nicolas, de plus en<br />
plus mis à nu, dévoilent leur détresse et leur vision<br />
très pessimiste et décadente de l’humanité.<br />
• Du mardi 13 au samedi 17 février,19h30, à la Cave<br />
Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
“LES RV AGITÉS DES JVS2…”<br />
Genre : Plateau gourmand<br />
À vos marques, risques et périls pour ces “RV”<br />
insolites autour d’un temps de lectures agitées<br />
d’interruptions, de bifurcations intempestives, surgissements<br />
de sons, d’images, cocasseries en tous<br />
genres… Envie maligne, coquine d’agiter le bocal…<br />
de drôleries et festoiements d’yeux et d’oreilles.<br />
Secouer le morose en le boostant d’énergiques<br />
bizarres. Au gré des humeurs et des rencontres,<br />
on prolonge l’agitation en rires, dires, danses… et<br />
lapins qui sortent du chapeau! Fermeture à 1h00<br />
du matin… à moins que… qui sait ?<br />
• Les 8, 9 et 10 février, 20h30, au théâtre Le Vent des<br />
Signes (6, impasse de Varsovie, 05 61 42 10 70)<br />
“THÉÂTRE SANS ANIMAUX”, de<br />
Jean-Michel Ribes, par la Compagnie<br />
du Pandor<br />
Genre : Cocasseries<br />
Ce spectacle nous questionne sur nos existences<br />
et nous donne à croire que le rire et l’absurde<br />
ouvrent une voie vers un humanisme authentique.<br />
Tout se passe dans une ville. Une ville avec ses mil-<br />
liers de vies, ses milliers d’histoires. De toutes ces<br />
histoires, quatre moments ont été choisis, quatre<br />
aventures pleines de fraîcheur, de drôlerie et de<br />
fantaisie… Quatre intrigues où une femme et un<br />
homme ne sont à l’abri de rien. Quatre histoires<br />
où Jean-Michel Ribes nous dévoile l’étendue de son<br />
talent, son imagination débordante et sa capacité à<br />
explorer avec poésie le monde cocasse des<br />
humains… avec la délicieuse intention d’en rire.<br />
• Vendredi 9 février, 20h30, à l’Espace Yves Montand<br />
(2, rue Salgaréda/Saint-Alban, 05 62 75 09 52)<br />
“TOUT LE MONDE PEUT EN CACHER<br />
UN AUTRE”, d’Alex, par la Compagnie<br />
de l’Autre<br />
Genre : Mâle thérapie<br />
Ils sont deux. La femme du premier est partie alors<br />
que la compagne du second l’a quitté. Nuance. Ils<br />
sont deux, seuls mais ensemble, à essayer, coûte<br />
que gouttes sur le front qui coulent, pour ne pas<br />
sombrer, de comprendre ce qu’ils n’ont pas compris.<br />
Scènes de vie, scènes de ménage, inversion de<br />
rôles… une hilarante psychothérapie de couple<br />
dans laquelle Freud n’y retrouverait pas ses petits.<br />
•Du 27 février au 10 mars, 21h00, au Théâtre du<br />
Grand Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />
“M COMME MOLIÈRE”, de Cyril Bacqué,<br />
par la Compagnie La Vache Folle<br />
Genre : Homage au grand homme<br />
“M comme Molière” est l’histoire du petit Jean-<br />
Baptiste Poquelin qui s’endort au théâtre et rêve<br />
de la vie que nous lui connaissons. À travers un<br />
cocktail d’aventures, nous découvrirons le parcours<br />
de ce fils de drapier : sa décision d’être<br />
comédien, ses amours, ses amis, ses ennemis, ses<br />
échecs… mais aussi les succès qui l’ont amené à<br />
devenir le protégé du Roi Louis XIV. Sur un rythme<br />
endiablé, quatre comédiens interprètent trente-huit<br />
personnages. Le ton humoristique et le langage<br />
contemporain s’harmonisent avec de courTs<br />
extraits de son œuvre.<br />
• Du 27 février au 10 mars, 21h00 au Fil à Plomb (30,<br />
rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77)<br />
“DERNIER PARKING AVANT LA<br />
PLAGE”, d’après les “Brèves de<br />
comptoir” de Jean-Marie Gourio<br />
Genre : Quand la parole populaire devient un art<br />
On appelle « ça » des personnages stéréotypés qui<br />
passent une grande partie de leur vie dans un café<br />
d’une grande banlieue. À travers ce kaléidoscope<br />
surréaliste émerge l’inconscient collectif d’une<br />
population qui commente sa propre histoire : la<br />
politique, les sciences, les mœurs, les faits divers,<br />
les événements de notre temps… Un pot-pourri,<br />
succulent, ludique et politique d’une France que<br />
l’on a taxée, fut un temps, d’en bas.<br />
• Du mardi 20 février au samedi 3 mars, 19h30, à la<br />
Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
“LE GRAND VOYAGE”, par la Compagnie<br />
La Strada, mise en scène Antonio<br />
Scarano<br />
Genre : Tragédie ordinaire, anodine ou potagère<br />
Cette comédie poétique et caustique met en scène<br />
quatre personnages improbables. Ils ne savent pas<br />
grand-chose si ce n’est qu’ils doivent jouer partout<br />
où ils vont. Et ils créent, innovent, improvisent…<br />
tragédie ordinaire, anodine ou potagère. Ils jouent<br />
et se jouent de nous, tout ce qui agite l’humanité<br />
devient jeu. Avec la déconcertante liberté des<br />
bouffons ils appuient où ça fait mal, où ça fait peur,<br />
où il fait noir. Il en jaillit des éclats de folie, de<br />
lumière, de poésie et de rire. Sans concessions,<br />
c’est brillant, c’est émouvant, c’est drôle.<br />
• Du 13 au 17 février, 21h00, au Théâtre du Pont-<br />
Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
> Spectacles<br />
“LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE”, par<br />
la compagnie Ô Cirque<br />
Genre : Cabaret équestre, poétique et festif<br />
Avant le spectacle, les premiers spectateurs s’installent<br />
sur la piste pour un repas convivial avec<br />
musique live et numéros de cirque. Les artistes<br />
assurent le service et donnent la couleur de la soirée.<br />
Place à un cabaret équestre poétique, à un<br />
spectacle festif tout public. Les derniers spectateurs<br />
arrivent à l’heure du spectacle. Le restaurant<br />
disparaît alors et cède la place une ambiance intime<br />
et feutrée sur fond de chansons françaises. Le<br />
spectacle peut commencer. On découvre alors la<br />
pureté d’un travail métissé entre l’art équestre,<br />
l’art clownesque et l’art de la danse. Madame Loyal<br />
tient tout son petit monde avec une main de fer<br />
dans son gant de velours : les chevaux en liberté<br />
tournent dans les envolées de guitare électrique, la<br />
danseuse à cheval évolue sur une chanson de Barbara,<br />
les clowns prennent la parole pour parler<br />
librement comme dans un cabaret. Acrobates voltigeurs<br />
sur chevaux, jeune fille au trapèze et tour<br />
de chant, les artistes se promènent sur la piste et<br />
partagent un instant magique avec le public. Après<br />
le spectacle la soirée continue, la piste est libre<br />
pour danser, le bar est ouvert pour se rencontrer<br />
et discuter avec la Compagnie Ô Cirque dont la<br />
spécificité est la création et la diffusion de spectacles<br />
à caractère équestre et l’enseignement de la<br />
tradition circassienne équestre, dressage, voltige à<br />
cheval…<br />
• Jusqu’au 18 février au parc Forain de la ville de<br />
Balma/sous chapiteau chauffé, les vendredis à 21h00,<br />
les samedis à 15h30 et 21h00, les dimanches à<br />
15h30 (les repas du vendredi et samedi soir sont à<br />
19h00). Renseignements et réservations 05 61 24 33<br />
91. Accès : Espace forain de Balma (Intermarché) - sortie<br />
16, direction Balma centre, suivre le fléchage “Espace<br />
chapiteau”<br />
“FEMME DU MONDE”, de Didier Goupil,<br />
avec Michèle Laforest (comédienne)<br />
et Lise Lienhard (piano)<br />
Genre : L’âge de raison<br />
Madame, le matin, se lève avec le jour. Puis elle<br />
prend son bain, elle s’habille, se maquille… À la<br />
radio, qu’elle n’éteint jamais, il est question de<br />
Papon et de Pinochet… La vie de Madame semble<br />
sans surprise. Pourtant, elle en aurait à dire. Née le<br />
1er janvier 1900, elle a traversé le siècle et les<br />
continents, a connu les années folles entre Paris et<br />
New York, ainsi que le Shoah. Depuis, elle se tait<br />
et elle attend l’ultime rendez-vous fixé par l’Histoire…<br />
À petits pas, sur la pointe des pieds, l’itinéraire<br />
d’une femme qui à l’âge du siècle…<br />
• Du 6 au 10 février, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue<br />
du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
“L’AMPLEUR DES DÉGATS”, de et<br />
avec Éric Lareine et Jean-Luc Amestoy<br />
Genre : Concert/spectacle<br />
“l’Ampleur des dégâts” est un spectacle qui fut<br />
créé et enregistré au théâtre La Digue en 1994…<br />
Éric Lareine avait trois ans à cette époque-là. À 15<br />
ans, avant de prendre l’élan définitif qui les portera<br />
vers leur majorité, Jean-Luc Amestoy et lui-même<br />
entonnent le grand air du bilan : ce texte-là et<br />
cette musique-là (Mingo Josserand), quoi, cette<br />
foire du trône tient toujours la route. Éric Lareine<br />
et Jean-Luc Amestoy ont choisi de la reprendre…<br />
la route, pour partager avec nous ces retrouvailles.<br />
• Les 8 et 9 février, 21h00, au Théâtre Le Hangar (11,<br />
rue des Cheminots, 05 61 48 38 29)<br />
“LES APÉROS D’IMPRO”, par la Compagnie<br />
C Cédille<br />
Genre : Direct live<br />
Véritable spectacle caméléon, “Les apéros<br />
d’impro”, nés de l’échange entre les comédiens et<br />
le public sont des impromptus : spontanéité,<br />
humour et finesse en sont les maîtres mots. Mots<br />
jetés en vrac par les spectateurs, repris, triturés et<br />
assemblés par un présentateur poète de l’improbable.<br />
Phrases sans queue ni tête pour une prouesse<br />
de comédiens d’où émerge une intelligence collective.<br />
“Les apéros d’impro” est un spectacle au<br />
rythme enlevé où le public vient partager le plaisir<br />
de la création instantanée. Entre café-théâtre et<br />
cabaret, ce spectacle retrouve l’univers chaleureux<br />
et intime du théâtre populaire.<br />
• Jeudi 15 février, 21h30, au Petit Diable (99,, allées<br />
Charles de Fitte, 05 61 42 86 95)<br />
MUSIC HALL D’IMMEUBLE<br />
Genre : Spectacle en chanson<br />
Sur des musiques de Satie, Poulenc, Honegger, Milhaud,<br />
Tailleferre, Auric, Mireille… et des textes de<br />
Desnos, Aragon, Superveilles, Jacob, Cocteau,<br />
Apollinaire, Anouilh, Jean Nohain… le duo Musichall<br />
d’Immeuble nous emmène faire un tour dans le<br />
passé. Dans un immeuble parisien vivaient, entre<br />
les deux guerres, Mireille, Colette et Jean Cocteau.<br />
Ils avaient pour relations Poulenc, Milhaud, Honegger,<br />
Aragon, Desnos, Charlie Chaplin, Jean Nohain<br />
ou Maurice Chevalier… Un bout d’immeuble sert<br />
de décor aux deux concierges qui accueillent le<br />
visiteur, en pyjama, robe de chambre et tablier.<br />
Une trentaine de chansons composent un spectacle<br />
qui va et vient entre le gentiment absurde et<br />
la poésie inquiète… Nous entrerons dans la cuisine<br />
des œuvres et nous laisserons entraîner et<br />
régaler d’humour et d’émotion.<br />
• Mercredi 31 janvier (jeune public), 15h30, et jeudi<br />
1er février, 20h30, à la Salle Bleue (24, rue Croix-Baragnon,<br />
05 61 52 57 72)<br />
“FAMILLE DE STARS”, avec Philippe<br />
Khorsand, Brigitte Fossey…<br />
Genre : Comédie moderne, délirante, pertinente,<br />
musicale, visuelle… tout public<br />
Max est le chef de famille de glandeur professionnel.<br />
La mère partage son temps entre le thé/papotage<br />
avec ses copines et le shopping dernière tendance.<br />
La fille est une fashion victime qui a 27 ans<br />
ne travaille toujours pas! Elle attend sa chance. Elle<br />
a lu ça dans l’horoscope de son livre de chevet<br />
favori à savoir “Voici”. Le fils, 23 ans, à côté professionnel,<br />
il est chercheur… à l’ANPE. Il revendique<br />
son esprit de liberté à travers le rap et la<br />
banlieue tout en restant chez lui dans un bel appartement<br />
de 120 m2 et vivant aux crochets des<br />
parents qui lui payent ses dernières baskets Nike<br />
et tout le reste. Mais un jour, le destin frappe la<br />
famille! La société américaine qui emploie Max<br />
décide de le licencier… il tombe dans une comicodéprime<br />
et un laisser-aller le plus total. Les fac-
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 21<br />
tures se font de plus en plus présentes et les ennuis sont<br />
proches… La mère décide alors de réagir et de secouer<br />
tout ce petit monde. Après avoir visionné plusieurs émissions<br />
de la “Star Academy”, “Pop Star” ou “À la recherche<br />
de la nouvelle star”, elle décide faire de sa fille la nouvelle<br />
Britney Spears à la française, de son fils, un rappeur made<br />
in USA et de son mari le nouveau Julio Iglésias : car après<br />
tout Julio a bien 60 ans. Pour cela, elle va faire appel à un<br />
producteur un peu particulier. Ils vont vivre l’enfer des<br />
répétitions comment apprendre à chanter à danser et tout<br />
ce qu’il faut faire pour devenir une star.<br />
• Mercredi 28 février, 20h30, à la Grande Halle de l’Union.<br />
Renseignements au 05 34 31 10 00<br />
“NUIT BLANCHE”, par la Compagnie Messieurs<br />
Mesdames<br />
Genre : Ciné concert<br />
Image après image, nous nous laissons emporter. Tout ce<br />
qui est inanimé (dessins, marionnettes, pâte à modeler,<br />
sable, objets) prend vie. Comme dans les cinémas d’antan,<br />
les musiciens sont là, en bas de l’écran, en chair et en os. Ils<br />
mijotent leur musique dans la pénombre… Avec Isabelle<br />
Cirla (sax, clarinette basse), Didier Labbé (flûte, sax, composition),<br />
Olivier Brousse (contrebasse) et Jean-Denis Rivaleau<br />
(batterie).<br />
• Jeudi 8 février, 21h00, au Théâtre des Mazades (10, avenue<br />
des Mazades, 05 34 40 40 10)<br />
“UN DE LA CANEBIÈRE”, de Vincent Scotto<br />
Genre : Opérette d’anthologie<br />
Un énorme mensonge à l’origine de multiples quiproquos<br />
tous plus abracadabrants et plus désopilants les uns que les<br />
autres. Tous les airs d’“Un de la Canebière” sont devenus<br />
et restés populaires. Qui n’a pas fredonné “Les Pescadous”,<br />
“Un petit cabanon”, “Notre Cane-Canebière” et bien<br />
entendu “Le plus beau de tous les tangos du monde” ?<br />
• Dimanche 11 février, 15h00, à la Halle aux Grains (1, place<br />
Dupuy). Renseignements et réservations au 05 62 21 23 24<br />
“LE CONTE CE N’EST PAS QUE POUR LES<br />
ENFANTS”, par Les Petits Plaisirs<br />
Genre : Histoires et chansons pour adultes et + de 12<br />
ans<br />
Les petits plaisirs des uns ne sont pas toujours les petits<br />
plaisirs des autres. Mais ce spectacle, c’est d’abord le plaisir<br />
de la rencontre, celle d’un conteur et d’une accordéoniste.<br />
Le plaisir de créer ensemble un univers à la fois réaliste et<br />
surréaliste (quelque part entre Jacques Prévert, Tim Burton<br />
et Boris Vian), de construire un spectacle qui emprunte à la<br />
forme intemporelle du conte pour parler du monde<br />
d’aujourd’hui, et ruer un peu dans ses brancards. On y rencontrera<br />
un vieux cheval qui rêve de la révolution, un préleveur<br />
et vérificateur de mise aux normes européennes des<br />
confettis de couleurs, quelques textes de Dimey et de Gaston<br />
Couté, des airs de musique venus de loin et qui vous y<br />
emmèneront. C’est le plasir enfin de rencontrer le public<br />
et de prendre ensemble le temps de laisser la vie nous<br />
raconter des histoires.<br />
• Dimanche 11 février, 16h00, à la Médiathèque José Cabanis<br />
(1, allée Jacques Chaban-Delmas, 05 62 27 40 00)<br />
“DUOS”, par La Compagnie des Zazous du<br />
Désert<br />
Genre : Spectacle musical multi-instrumental et fleuri<br />
Leur inspiration, ils l’ont trouvée sur les traces d’une étrange<br />
tribu très mélomane : les zazous du désert. Faire chanter<br />
un bol ou une girouette, tuyauter tout ce qui est creux,<br />
jouer de la chèvre entière, jongler avec une flûte, faire<br />
vibrer le bois, la terre, l’eau, le fer, le roseau, provoquer un<br />
orage, jouer du sax-eau ou du piano à bouche, faire danser<br />
Maria, rien n’est impossible pour ces deux disciples du<br />
zazouisme musical. Iront-ils jusqu’à mettre les enclumes en<br />
bouteille pour en faire de la musique ? On se le demande.<br />
En attendant, on peut déjà affirmer qu’ils font notes de tout<br />
bois et feu de tout choix, et l’on assiste avec délectation à<br />
une célébration de l’inventivité et de la fantaisie au gré de<br />
leurs trouvailles. Un spectacle multinstrumental et fleuri<br />
dont on ressort forcément un peu zazou… du désert!<br />
• Du 1 er au 3 février, 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne,<br />
05 62 30 99 77)<br />
“SOIRÉE DE L’IMPRO”<br />
Genre : Improvis’action<br />
Cette année verra, c’est sûr, l’épanouissement de la quatrième<br />
version du spectacle pour assurer aux spectateurs<br />
une soirée débridée et souriante. Véritables animateurs de<br />
cette soirée, les improvisateurs tireront toujours plus loin<br />
la création instantanée. C’est aussi une version qui donne<br />
au public la possibilité d’influer plus fortement sur le déroulement.<br />
Un duo de présentateurs mobiles des hanches<br />
accompagne les improvisateurs et les spectateurs dans une<br />
succession enjouée d’improvisations débridées. De l’émotion,<br />
du rythme et de la prise de risque.<br />
• Samedi 24 février, 21h00, à l’Espace Bonnefoy (4, rue du Faubourg<br />
Bonnefoy). Renseignements et réservations au 05 61 48<br />
16 06<br />
> Danse<br />
“LA BOSSA FATAKA DE RAMEAU”, de José<br />
Montalvo et Dominique Hervieu<br />
Genre : Set à sept<br />
Dans ce nouvel opus au titre dadaïste, les Toulousains José<br />
Montalvo et Dominique Hervieu ont imaginé un spectacle<br />
extravagant et sensuel où la jubilation des corps révèle le<br />
libertinage intellectuel du XVIII è siècle. Reprenant à leur<br />
compte l’esthétique du plaisir dont est imprégnée la<br />
musique baroque de Rameau, ils créent un eden multicolore,<br />
un monde savant et léger animé par un comique de<br />
non-sens : des danseurs hip-hop, contemporains, africains<br />
et classiques défilent et jouent au ping-pong avec une vidéo<br />
magnifiquement astucieuse.<br />
• Du 1 er au 3 février, jeudi à 19h00/vendredi et samedi à<br />
21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75<br />
15)<br />
> P'tits bouts<br />
“PIROUETTE, GALIPETTE”<br />
Genre : Et si on jouait à jouer ?… de 3 à 6 ans<br />
Lila et Lolotte jouent à inventer la vie de “Galipette”, une<br />
petite marionnette qui leur ressemble. Galipette aime rire,<br />
chanter, virevolter, tournebouler et faire des cabrioles. Elle<br />
est entourée de ses amis, un bon gros nuage allergique, un<br />
poisson rouge peureux et une vieille théière anglaise.<br />
Bonne humeur et joie de vivre à tous les étages! Mais tout<br />
ça n’est pas du goût de Mademoiselle Piedjaloux, une rabatjoie<br />
qui ne supporte rien ni personne. Celle-ci échafaude un<br />
plan afin d’isoler chacun chez soi et de rompre les amitiés.<br />
Y parviendra-t-elle ?<br />
•Jusqu’au 3 février, les mercredis et samedis à 15h00, au<br />
Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
“ALICE AU PAYS DES LIVRES”<br />
Genre : Spectacle mime & marionnettes<br />
À quoi sert un livre ? C’est la question que se posent malheureusement<br />
de plus en plus d’enfants… En effet, habitués<br />
à une image d’accès rapide à travers la télévision et les<br />
consoles de jeu qui imposent souvent une vision formatée,<br />
ils ont moins l’occasion, face à ces images toutes faites<br />
d’avoir une projection créative personnelle. À l’opposé, le<br />
livre et la magie des mots, moins directifs, permettent de<br />
s’approprier le contenu, de voyager à son rythme, pour<br />
sortir transformé par l’ouverture vers un autre monde<br />
qu’on a contribué à créer par sa propre sensibilité, par son<br />
questionnement. C’est cette attitude active par rapport à<br />
l’information qui peut aider à faire grandir des individus<br />
créatifs, responsables, libres enfin…<br />
• Du 7 février au 3 mars (les mercredis et samedis à 14h30 et<br />
16h15, tous les jours du 13 au 24 février à 14h30 et 16h15)<br />
au Fil à Plomb (30, rue de la Chaine, 05 62 30 99 77)<br />
“SUR LA ROUTE DE LA SOIE”<br />
Genre : À partir de 5 ans<br />
Des histoires qui nous arrivent depuis la nuit des temps.<br />
Des histoires qui ont traversé la mer, le désert, les montagnes,<br />
des villes aux milles secrets. Des histoires pour<br />
nous faire rêver et nous émerveiller. Des histoires pour<br />
faire apparaître un tapis volant, un miroir magique, une<br />
orange mystérieuse… Des histoires… pour voyager sur la<br />
route de la soie…<br />
• Jusqu’au 3 février, les mercredis et samedis à 14h30 et<br />
16h15, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaine, 05 62 30 99 77)<br />
“CHIFFONNADE”<br />
Genre : Danse de 1 à 5 ans<br />
Au cœur de ce spectacle pour les plus petits d’entre nous,<br />
il y a le corps et la matière. L’étoffe tout d’abord, avec<br />
cette énorme boule de tissus cousus dans laquelle se blottit<br />
une très belle danseuse. Peut-être est-ce sa maison, sa<br />
coquille refuge ? Elle en tire des chiffons chatoyants comme<br />
par magie. Par le geste, ils se transforment en partenaires<br />
de danse, en mondes imaginaires. Puis, la jeune fille finit par<br />
sortir de son alcôve à la découverte du dehors. C’est la<br />
rencontre avec l’eau, le bleu, le jeu et le plaisir de glisser,<br />
de patauger insatiablement. Chiffonnade est un bain exquis<br />
de poésie marine.<br />
• Mercredi 7 février, à 10h00 et 15h00, au Petit Théâtre Saint-<br />
Exupère de Blagnac, renseignements au 05 61 71 75 10<br />
“LA PETITE MÉLODIE CACHÉE”, par la<br />
Compagnie Ni une Ni deux<br />
Genre : Spectacle musical à partir de 4 ans<br />
Il était une fois un grand enchanteur, alchimiste des sons,<br />
qui, gêné par le bavardage incessant de ses apprenties, les<br />
ensorcela en leur volant leur voix parlée. Désormais, elles<br />
ne pouvaient communiquer qu’en enchantant. C’est dans<br />
l’antre de l’alchimiste que nos trois bavardes partent à la<br />
recherche de l’antidote… Ce spectacle est l’occasion pour<br />
les enfants de découvrir des œuvres vocales de la musique<br />
baroque à nos jours, une sensibilisation à l’écoute de la<br />
musique chantée.<br />
• Mercredi 28 février, 16h30, au Centre Culturel de Ramonville<br />
(place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)<br />
“GRANDS-PARENTS DU MONDE ENTIER,<br />
UNISSEZ-VOUS!”, par la Compagnie Tran<br />
Thi Nam<br />
Genre : Spectacle de contes à partir de 5 ans<br />
Tous unis, les mamies et les papis, pour raconter la vie à<br />
leurs petits-enfants ou pour les accompagner dans leurs<br />
premiers pas. Même s’ils oublient parfois l’histoire du petit<br />
chaperon rouge. Même s’ils se retrouvent à poursuivre un<br />
nez farceur qui a décidé de vivre sa vie à l’air marin… Ces<br />
contes rendent hommage à ce tendre lien entre les générations,<br />
hommage aux heures passées à nous garder, à nous<br />
raconter des histoires et à répondre à nos premiers<br />
« Pourquoi ? ».<br />
• Mercredi 12 et samedi 16 février à 15h00,tous les jours du<br />
20 au 24 février à 15h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place<br />
Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
“LA LÉGENDE DE PANTASSOUFLE OU SKI-<br />
LOS ET LA SORCIÈRE”, par la Compagnie<br />
Victoria Régia<br />
Genre : Spectacle drôle et didactique à partir de 4 ans<br />
La légende de “Pantassoufle” est née dans une forêt il y a<br />
bien longtemps. Un jour, la sorcière Grenouille s’empare<br />
de la forêt. Elle emprisonne toute sa gaieté… À cette<br />
époque vivait sur la terre Skilos, un petit chien, toujours<br />
de bonne humeur et bon. Celui-ci rencontre une fée qui<br />
lui demande de se battre contre la sorcière pour sauver le<br />
monde…<br />
• Dimanche 4 février, 15h30, à l’auditorium de la mairie de<br />
Balma (6, avenue François Mitterand). Renseignements au 05<br />
61 24 34 90<br />
“TÉKIMOI”, par la Compagnie La Puce à<br />
l’Oreille<br />
Genre : Théâtre de mains tout public à partir de 3 ans<br />
C’est l’histoire d’une drôle de bestiole toute nue qui<br />
tombe d’on ne sait quel nid dans ce monde inconnu peuplé<br />
de rencontres et de ruptures. Entre humour et tendresse,<br />
baisers et cabrioles, Tékimoi va apprendre à grandir<br />
avec ces sensations bizarres que l’on nomme<br />
“sentiments”. Ça papote, ça rigole, ça pleure, ça joue…<br />
bref, ça vit!<br />
• Samedi 3 février, à 16h30 et 17h30, à l’Auditorium Jean<br />
Cayrou de Colomiers (rue Chrestias, 05 61 15 23 82)<br />
“LA FORÊT AUX MILLE GRENOUILLES”, par<br />
la Compagnie Les Accordéoniaques<br />
Genre : Spectacle de marionnettes à gaine<br />
Neuf marionnettes dans un décor poétique autour d’un<br />
texte plein de rebondissements. Ce spectacle s’inscrit<br />
dans la pure tradition du Guignol. Le castelet présente un<br />
univers forestier. Les marionnettes évoluent dans un<br />
cadre ou les décors basculent et permettent un changement<br />
rapide du lieu. Dans le décor d’une forêt enchantée,<br />
deux sympathiques musiciens découvrent la magie de<br />
cette forêt, les pouvoirs étranges d’un arbre qui roule des<br />
yeux, une malicieuse nymphette qui bavarde avec les grenouilles.<br />
Ils vont devoir affronter l’énorme et méchante<br />
reine, flanquée de son grand conseiller, qui déteste la<br />
musique et les musiciens. Noisette, ses amies les grenouilles<br />
et son compagnon l’arbre magique vont leur venir<br />
en aide…<br />
• Les mercredis et samedis à 15h00, du 28 février au 17 mars,<br />
au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
> Humour<br />
“RÉGIME SENSUEL”, une comédie de Gilles<br />
Gangloff<br />
Genre : Déconseillé aux hommes sensibles…<br />
Prenez trois nanas, leurs problèmes, leurs envies, leurs<br />
attentes, qui dissèquent les relations entre hommes et<br />
femmes, qui égratignent les mecs et leurs attitudes, et qui<br />
abordent des sujets intimes. Tout cela avec finesse, subtilité<br />
et sans vulgarité. Une comédie entre “Sex in the city”<br />
et “Bridget Jones”.<br />
• Jusqu’au 17 février, du mardi au vendredi à 21h00, le samedi<br />
à 20h00 et 22h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert,<br />
05 62 72 06 36)<br />
“ARRÊTE DE PLEURER PÉNÉLOPE!”, avec<br />
Christine Anglio, Juliette Arnaud et Corinne<br />
Puget, mise en scène de Gérard Pinter<br />
Genre : Comédie corrosive, provocante et joyeuse<br />
Trois jeunes femmes liées par une amitié qui vieillit mal, se<br />
retrouvent pour fêter l’enterrement de la vie de jeune fille<br />
d’une quatrième amie qui est en retard. La perspective de<br />
ce mariage les renvoyant à leurs échecs sentimentaux respectifs.<br />
• Jusqu’au 10 mars, du mardi au vendredi à 21h00, le samedi<br />
à 20h00 et 22h30, au café-théâtre les 3T (40, rue Gabriel<br />
Péri, 05 61 63 00 74)<br />
“KAN TU VEU TU PEU”, de et avec Éric<br />
Collado<br />
Genre : Spectacle d’un ex-Nous C Nous<br />
C’est dans une salopette jaune qu’Éric débarque sur scène,<br />
avec énergie et sympathie. Spectacle surprenant, basé sur<br />
les différentes formes de volonté, un truc qui dé stresse.<br />
Jouant tour à tout le looser optimiste que la vie n’épargne<br />
pas ou le lover spécialisé en sexe, Éric Collado (le costaud<br />
à l’accent marseillais des Nous C Nous) se donne avec<br />
une générosité toute particulière.<br />
• Du 20 février au 3 mars du mardi au vendredi à 21h00, le<br />
samedi à 20h00 et 22h00, au Café-Théâtre Les Minimes (6,<br />
rue Gélibert, 05 62 72 06 36)<br />
“PENDANT QUE LES TONTONS FLIN-<br />
GUAIENT…”, de Stéphane Lartigue, par la<br />
Compagnie Rosemonde, mise en scène<br />
d’Annie Uteau<br />
Genre : Régal zygomatique<br />
Un hommage non dissimulé au film culte “Les tontons flingueurs”<br />
et au dialoguiste Michel Audiard. L’auteur s’est<br />
souvent demandé ce qui se passe à Montauban pendant<br />
que Fernand Naudin est à Paris et il a un début de réponse…<br />
Il fallait oser! Cela donne une comédie irrésistible<br />
avec des dialogues loufoques et savoureux, un clin d’œil<br />
passionnel aux « tontons » et au grand maître du dialogue.<br />
Un régal zygomatique de 1h20.<br />
• Du mardi 20 au samedi 24 février, 21h00, au Théâtre du<br />
Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
DANS LES MURS/21<br />
> EXPOS<br />
> Stéphane C.<br />
photographies<br />
«… Ainsi les images se lisent parfois comme des petites<br />
séquences et des témoins avoués d’une errance en quête de<br />
sens et d’explications. Elles s’offrent denses et fragiles,<br />
comme des visions d’un monde qui ne résistera pas, mais qui<br />
croit encore en sa lumière… » (Jordi Léonard)<br />
• Jusqu’au 18 février à la Galerie du Château d’Eau (1, place<br />
Laganne, 05 61 77 09 40)<br />
> “Les livres d’artistes de Christian Boltanski”<br />
collection d’ouvrages<br />
Auteur en 1969 de l’un des premiers livres d’artiste français,<br />
Christian Boltanski a publié depuis plus d’une cinquantaine<br />
d’ouvrages qui s’intègrent dans son œuvre. Hanté par la<br />
mémoire et les traces que le passé laisse dans l’histoire,<br />
l’artiste collecte, conserve et inventorie des photographies de<br />
personnes, de gestes ou d’objets, comme pour figer le temps.<br />
• Jusqu’au 25 février à la Médiathèque du Musée des Abattoirs<br />
(76, allées Charles-de-Fitte, 05 62 48 58 00)<br />
> Jean Le Gac<br />
diverses disciplines autour de l’écrit<br />
Entre peinture et littérature, l’œuvre de Jean Le Gac mêle<br />
dessin, aquarelle, pastel et photographie à des textes qu’il<br />
écrit en s’inspirant des livres d’aventure de sa jeunesse. Cette<br />
exposition nous replonge dans l’univers romanesque haletant<br />
des années 1920 et 1930, où les bons et les méchants<br />
s’affrontent sur le rythme soutenu d’une bande dessinée.<br />
• Jusqu’au 17 mars à la Fondation d’Entreprise Espace Écureuil (3,<br />
place du Capitole, 05 62 30 23 30)<br />
> “Paysage”<br />
expo collective<br />
Cette grande exposition s’empare de la totalité de l’Espace<br />
Croix-Baragnon, offrant la présence généreuse de la peinture<br />
et un renouvellement des représentations du paysage au travers<br />
d’approches aussi diverses que la transcription dessinée,<br />
peinte, photographiée, filmée, ou la reconstruction par le<br />
biais de l’installation environnementale. Ce sont treize<br />
artistes, pour la plupart tous nés dans les années 70, qui présentent<br />
ici leur travail.<br />
• Jusqu’au 28 février à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-<br />
Baragnon, 05 62 27 60 60)<br />
> “Histoires de”<br />
fictions, narrations et autres récits<br />
Six artistes pour explorer différentes dimensions dans cette<br />
exposition multiple : photographies, vidéo, récits, images…<br />
• Jusqu’au 27 mars au BBB (96, rue Michel Ange, 05 61 13 37<br />
14)<br />
> “Le progrès sans dérailler, le développement,<br />
un enjeu du XXI è siècle”<br />
exposition jeune public<br />
Cette exposition rappelle la place de chacun dans le développement<br />
durable. L’homme est au cœur même de cet enjeu.<br />
Sa santé et son espérance de vie en dépendent. Depuis la<br />
prise de conscience et jusqu’aux gestes les plus simples de tri,<br />
comment agir tout de suite pour rendre l’avenir plus supportable<br />
? Cette exposition aborde les sujets cruciaux : l’eau,<br />
l’alimentation, les déchets, les transports, l’énergie, l’aménagement,<br />
le développement et la démocratie participative.<br />
• Jusqu’au 8 février au Centre Animation des Chamois (11, rue des<br />
Chamois, 05 61 57 99 28)<br />
> “Préhistoire-art contemporain”<br />
archéologie<br />
Les œuvres et outils préhistoriques qui seront présentés lors<br />
de cette exposition datent du Paléolithique supérieur, à la<br />
naissance de l’art. Ils témoignent de l’ancienneté de l’expression<br />
artistique humaine et des étonnantes similitudes avec<br />
des œuvres d’artistes contemporains.<br />
• Du 13 février au 16 mars à l’Espace Bonnefoy (4, rue du Fg<br />
Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />
> Thierry Wagner<br />
sculptures fonctionnelles<br />
Thierry Wagner crée des meubles depuis 1980. De 1986 à<br />
1987, il a collaboré avec Pucci di Rossi, de 1994 à 1995 il a<br />
poursuivi des études d’art contemporain à la Fondation Cartier<br />
; il est artiste permanent de la Galerie toulousaine de la<br />
Daurade depuis 2003. Chez lui, l’œuvre devient objet fonctionnel<br />
; il mêle l’utile à l’agréable avec génie.<br />
• Jusqu’au 23 février, du lundi au vendredi de 14h00 à 19h00, à<br />
la Galerie de la Daurade (4, quai de la Daurade, 05 61 21 71<br />
48)<br />
> Jacques Fauché<br />
peintures<br />
La démarche de Jacques Fauché — ex-professeur aux Beaux-<br />
Arts de Toulouse — peut sembler anachronique. Issue d’une<br />
pratique mûrie dans les années 50, durant lesquelles les<br />
réponses à la déconstruction de la peinture se sont ordonnées<br />
à travers la confrontation avec la couleur, l’œuvre de<br />
Jacques Fauché a traversé ces années avec le même souci de<br />
la peinture-vérité, depuis sa recherche sur les sanctuaires<br />
paléolithiques jusqu’à une période abstraite dominée par les<br />
signes et le graphisme. Théoricien de la couleur, pédagogue<br />
et peintre, l’artiste a derrière lui une œuvre étalée (vitraux,<br />
gravures, illustrations, peintures, décors de théâtre) témoignant<br />
à la fois d’une réelle puissance créatrice et d’une<br />
conscience aiguë et profonde des problèmes essentiels de la<br />
peinture.<br />
• Jusqu’au 4 mars à la Galerie Sollertis (12, rue des Régans, 05<br />
61 55 43 32)
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 22<br />
22/AGENDA DES SORTIES<br />
JEUDI 1er MUSIQUE<br />
• Slam : GRAND CORPS MALADE (21h/Salle des fêtes de<br />
Ramonville)<br />
• Chansons rigolotes : LA CIGALE ALLLUMÉE (19h/TPN)<br />
• 6è Festival Détours de Chant : MUSIC HALL<br />
D'IMMEUBLE(20h30/Croix-Baragnon)+BATLIK (21h/Bijou)<br />
• Jazz contemporain : TEMPS RÉELS (22h/Mandala)<br />
• Blues : POPA CHUBBY+G63 (20h30/Havana)<br />
• Reggae : SENYKAN+DJ KING SELECTA (22h/Le Cri de la<br />
Mouette)<br />
• Duo : LA CIE DES ZAZOUS DU DÉSERT (21h/Fil à Plomb)<br />
• Hip hop, trip-hop : FOTOKRFT+LEGO (20h/Médiathèque<br />
associative)<br />
• Duo jazz : DUO D & P (Espace Rive Droite St Orens)<br />
• Swing : CLAUDE TISSENDIER (Restô'Jazz)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine"<br />
DROMOS 1 & 2 chorégraphie Philippe Combes au CDC (19h30)<br />
• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />
scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• LA BOSSA FATAKA DE RAMEAU chorégraphie José Montalvo et<br />
Dominique Hervieu à Odyssud Blagnac (19h)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />
DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />
• 10è festival Cuba Hoy présente un cabaret spectacle LE<br />
CABA'RÊVE LATIN au Foyer R. Panouse de Tournefeuille (21h15)<br />
• La Cie Lohengrin présente LE CONDAMNÉ À MORT de Jean<br />
Genet à la Cave poésie (19h30)<br />
• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />
GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />
Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h30)<br />
• MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Hervé<br />
Taminiaux au théâtre Sorano (20h)<br />
• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />
Francis Azéma au théâtre du Pavé (19h30)<br />
• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />
Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />
(20h30)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />
Éric Vigner au TNT (19h30)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• 12è festival Nez Rouges présente LES ACROSTICHES "à<br />
contretemps" à Altigone St Orens (21h) à partir de 6 ans<br />
• La Cie Le nouveau jardin présente SUR LA ROUTE DE LA SOIE<br />
au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 5 ans<br />
GRATOS<br />
• 10è festival Cuba Hoy lever de rideau apéro concert avec la<br />
fanfare La Fourmi au gymnase du Château de Tournefeuille (19h)<br />
• Apéro concert MR TRISTAN au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• Apéro slam FA'MIX au bar le Chic (19h)<br />
VENDREDI 2<br />
MUSIQUE<br />
• 6è Festival Détours de Chant : RICHARD GOTAINER "La goutte<br />
à pépère" (21h/TMP de Pibrac)+BATLIK (21h/Bijou)<br />
• 10è festival Cuba Hoy : MULATO SOY + DJ LATIF (21h30/Foyer<br />
R. Panouse de Tournefeuille)<br />
• Chanson : PASCAL OBISPO+CYRIL PAULUS (20h30/Zénith)<br />
• Collectif : TRUMP'N'BASS (22h/Mandala)<br />
• Trio vocal et percussions : TRIBAL VOIX (21h30/Péniche<br />
Chèvrefeuille)<br />
• Chansons rigolotes : LA CIGALE ALLLUMÉE (19h/TPN)<br />
• Chanson circo acoustique : PLACE DES ARTS (Filochard)<br />
• Soul funk : FUNK IT (22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• Duo : LA CIE DES ZAZOUS DU DÉSERT (21h/Fil à Plomb)<br />
• PIERRETTE DUPOYET Don Quichotte, de Midi à Minuit…<br />
(20h30/Théâtre Jules-Julien)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Hervé<br />
Taminiaux au théâtre Sorano (21h)<br />
• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine"<br />
DROMOS 1 & 2 chorégraphie Philippe Combes au CDC<br />
(19h30)+RÉGI chorégraphie Boris Charmatz au théâtre Garonne<br />
(21h)<br />
• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />
scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• LA BOSSA FATAKA DE RAMEAU chorégraphie José Montalvo et<br />
Dominique Hervieu à Odyssud Blagnac (21h)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />
DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />
• La Cie Martingale présente TRAPÈZE au Chapeau Rouge (21h)<br />
• La Cie Lohengrin présente LE CONDAMNÉ À MORT de Jean<br />
Genet à la Cave poésie (19h30)<br />
• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />
GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />
Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h30)<br />
• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />
Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />
• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />
Cirque au parc Forain de la ville de Balma (21h)<br />
• L'ELISIR D'AMORE de Gaetao Donizetti direction Paolo<br />
Arrivabeni au théâtre du Capitole (20h)<br />
• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />
Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />
(20h30)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />
Éric Vigner au TNT (20h30)<br />
DIVERS<br />
• NUIT DE LA PLEINE LUNE à la Cave Poésie (21h30)<br />
GRATOS<br />
• Lecture de lettres par le Théâtre de l'Or bleu autour du projet de<br />
spectacle "Cherche âme sœur pour la vie" Oh les beaux jours<br />
(18h30)<br />
• Apéro concert MR TRISTAN au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• Electro'Shoke Dj ULZ+Dj NICE+Dj SYR au bar le Chic (19h)<br />
SAMEDI 3<br />
MUSIQUE<br />
• 6è Festival Détours de Chant : PIERRE BAROUH<br />
(15h30/Médiathèque José Cabanis)+LES PTITS T'HOMMES<br />
(18h/Bijou)+NICOLAS REGGIANI & AGNÈS BIHL (20h30/Salle<br />
Nougaro)<br />
• 10è festival Cuba Hoy : CALLE REINA (21h30/Foyer R. Panouse<br />
de Tournefeuille)<br />
• Jazz : FERDINAND DOUMERC QUARTET (22h/Mandala)<br />
• Duo : LA CIE DES ZAZOUS DU DÉSERT (21h/Fil à Plomb)<br />
• PIERRETTE DUPOYET Don Quichotte, de Midi à Minuit…<br />
(20h30/Théâtre Jules-Julien)<br />
• Rap : SOPRANO (21h/Vents du Sud)<br />
• UNO'S TRIO (21h/Centre culturel Beauzelle)<br />
• Chansons rigolotes : LA CIGALE ALLLUMÉE (19h/TPN)<br />
• Dj ALADIN+TCHAD UNPOE+GREM'S (0h/Bar Le Chic)<br />
• Soirée Rocambar : MADE IN CARAVAN+DAY-BRAKE+THE<br />
SCOTCH+DJ'S Mr SUPA (22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• MAGIC TONG FAMILY+ASSIMIL&FUNKTION R (22h/Fairfield)<br />
M<br />
ENSUEL<br />
INTRAMUROS<br />
est édité par la Sarl de presse<br />
O.M.G. productions - éditions<br />
Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : contact@intramuroshebdo.com<br />
Adresse postale : B.P. 3120, 31026 Toulouse Cedex<br />
Internet : www.intramuroshebdo.com<br />
Pour nous rendre visite : 6 bis, place Lange (quartier La Grave)<br />
Directeur de publication Éric Roméra<br />
Rédacteur en chef Éric Roméra<br />
Cinéma Jean Szurewsky (jean.zeid@wanadoo.fr)<br />
Musique Jean-Philippe Birac (jp.birac@wanadoo.fr), Michel Castro (contact@intramuroshebdo.com)<br />
Théâtre Jérôme Gac<br />
Relecture/corrections : Michel Dargel<br />
Collaborateurs Nicolas Daumont, Master Roy, Jean-Luc Feixa, Emma Satyagraha, Amélia Pujol,<br />
Élodie Pages, Marina Pech, Damien Moreno, Félicien Cassan, Audrey Gibaux, Marc Etcheverry<br />
Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 (frederica@intramuroshebdo.com)<br />
Flashage Exegraph/Toulouse - Impression Rotimpres/Aiguaviva - made in CEE<br />
Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551<br />
<strong>Intramuros</strong> est édité sans subventions - Ne pas jeter sur la voie publique<br />
• Metal : ROCK AND ROLL REBELS+SYWAN (22h/Dollar)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />
Cirque au parc Forain de la ville de Balma (15h/21h)<br />
• 6è Festival Détours de Chant L'Atelier Volant présente OH OUI<br />
OH LALA ! mise en scène Richard Dubelski à l'auditorium Jean<br />
Cayrou de Colomiers (16h45)<br />
• MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Hervé<br />
Taminiaux au théâtre Sorano (21h)<br />
• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />
scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• 10è festival Cuba Hoy présente la Cie Kiroul clown et théâtre<br />
d'objet "Les Fautifs" au gymnase du château de Tournefeuille<br />
(21h15)<br />
• FESTIVAL SIGN'Ô rencontre des arts en langue des signes<br />
ACTES AVEC OU SANS PAROLES de Samuel Beckett au théâtre<br />
des Mazades (20h30)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />
DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />
• LA BOSSA FATAKA DE RAMEAU chorégraphie José Montalvo et<br />
Dominique Hervieu à Odyssud Blagnac (21h)<br />
• La Cie Lohengrin présente LE CONDAMNÉ À MORT de Jean<br />
Genet à la Cave poésie (19h30)<br />
• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine" RÉGI<br />
chorégraphie Boris Charmatz au théâtre Garonne (21h)<br />
• Le Théâtre Kadirin présente Epizzotie taquine GARE AU<br />
GLOSSAIRE ! mise en scène Maïté Bartrina à la Mjc Croix Daurade<br />
(21h)<br />
• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />
Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />
• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />
Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />
(20h30)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes<br />
(20h&22h)<br />
• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />
Éric Vigner au TNT (20h30)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• 10è festival Cuba Hoy présente EL MUNDO ENCONTRADO par<br />
la Cie Habana Teatro à la médiathèque de Tournefeuille (15h)<br />
• 12è festival Nez Rouges présente LA COMPAGNIE<br />
CHAPERTONS "Goma gom" à Altigone St Orens (21h) à partir de<br />
5 ans<br />
• HISTOIRE DE LA PRINCESSE TURANDOT au théâtre du Grand<br />
Rond (15h) à partir de 6 ans<br />
• La Cie des mains des pieds présente PIROUETTES, GALIPETTE<br />
au TPN (15h) de 3 à 6 ans<br />
• La Cie Le nouveau jardin présente SUR LA ROUTE DE LA SOIE<br />
au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 5 ans<br />
GRATOS<br />
• FUNKY 4 YOU + TRINIDAD au bar Le Chic (19h)<br />
• Apéro concert MR TRISTAN au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
DIMANCHE 4<br />
MUSIQUE<br />
• 10è festival Cuba Hoy clôture : CABANA SON (20h/Gymnase du<br />
Château de Tournefeuille)<br />
• Duo jazz : VINCENT COURTOIS&JEANNE ADDED<br />
(18h30/Théâtre le Vent des Signes)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />
Cirque au parc Forain de la ville de Balma (15h30)<br />
• 10è festival Cuba Hoy présente du théâtre corrosif<br />
AGAMEMNON - À MON RETOUR DU SUPERMARCHÉ, J'AI<br />
FLANQUÉ UNE RACLÉE À MON FILS au Foyer R. Panouse de<br />
Tournefeuille (17h30)<br />
• FESTIVAL SIGN'Ô rencontre des arts en langue des signes au<br />
théâtre des Mazades<br />
• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />
GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />
Moulin de Roques-Sur-Garonne (15h30)<br />
• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />
Francis Azéma au théâtre du Pavé (16h)<br />
• L'ELISIR D'AMORE de Gaetao Donizetti direction Paolo<br />
Arrivabeni au théâtre du Capitole (15h)<br />
• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />
Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />
(16h)<br />
• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />
Éric Vigner au TNT (16h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• 10è festival Cuba Hoy présente LE TRÉSOR DE STAN LE HARDI<br />
par Bastien et les Pirates au Foyer R. Panouse de Tournefeuille<br />
(15h) à partir de 4 ans<br />
• 12è festival Nez Rouges présente PHARE PONLEU SELPAK à<br />
Altigone St Orens (16h) à partir de 6 ans<br />
DIVERS<br />
• Lecture, théâtre… autour de Marguerite Duras LA VIE<br />
MATÉRIELLE (14h)+LA DOULEUR (16h)+MANGER LA NUIT<br />
(18h)+NATHALIE GRANGER (19h) au théâtre du Pavé (20h30)<br />
LUNDI 5<br />
MUSIQUE<br />
• 6è Festival Détours de Chant : BARBARA CARLOTTI+VINCENT<br />
DELERM (21h/Odyssud)<br />
• GORAN BREGOVIC (21h/Halle aux Grains)<br />
• Rock : RAZORLIGHT (21h/Salle des fêtes de Ramonville)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine" UN<br />
GARÇON DEBOUT de Rachid Ouramdane interprété par Pascal<br />
Rambert au CDC (19h30)<br />
• Spectacle d'improvisation Théâtrale par la Ligue du Lundi au<br />
Fairfield Café (21h)<br />
MARDI 6<br />
MUSIQUE<br />
• 6è Festival Détours de Chant : BARBARA CARLOTTI+VINCENT<br />
DELERM (21h/Odyssud)+LA LEÇON DE MUSIQUE de Jean-<br />
François Zygel(15h30/18h15/Croix-Baragnon)+SNAPSHOT<br />
COMPAGNIE (21h/Salle Chapou)+AUTOUR DE JULIETTE<br />
(20h30/Salle Nougaro)<br />
• Cav'à Jazz : MAGISTER DIXIT (21h/Chapeau Rouge)<br />
• Jazz yiddish : THIRD WORLD LOVE QUARTET (21h/Théâtre<br />
des Mazades)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine" UN<br />
GARÇON DEBOUT de Rachid Ouramdane interprété par Pascal<br />
Rambert au CDC (19h30)+O.C.C.C. de et par Régine Chopinot au<br />
théâtre Garonne (21h)<br />
• La Cie Tabula Rasa présente MUSIC-HALL de Jean-Luc Lagarce<br />
mise en scène Sébastien Bournac au théâtre Sorano (21h)<br />
• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />
scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />
DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />
• FEMME DU MONDE de Didier Goupil (19h30)+LES GRANDES<br />
BOUCHES (21h30) à la Cave Poésie<br />
• LE NEVEU DE RAMEAU de Denis Diderot mise en scène Michel<br />
Lataste au théâtre de Poche (21h)<br />
• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />
(21h)<br />
• La brique de Toulouse propose "Faites de l'Impro!" à la salle des<br />
fêtes de Pompertuzat (20h30)<br />
• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />
Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />
• L'ELISIR D'AMORE de Gaetao Donizetti direction Paolo<br />
Arrivabeni au théâtre du Capitole (20h)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />
Éric Vigner au TNT (20h30)<br />
DIVERS<br />
• Rencontre avec l'art contemporain turc au bbb (19h30/22h)<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert MADAME JEANNE au théâtre du Grand Rond<br />
(19h)<br />
• ASHOK CHAKRA "Swing manouche" au bar Le Chic (19h)<br />
MERCREDI 7<br />
MUSIQUE<br />
• 6è Festival Détours de Chant : LES CHOIX DE JULIETTE<br />
(20h30/Salle Nougaro)+LES P'TITS T'HOMMES (21h30/Bijou)<br />
• Emotive rock : VIA LUNA (22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• JAZZY COOL BIG BAND (22h/Mandala)<br />
• L'Orchestre de Chambre de Toulouse : LE LABYRINTHE<br />
HARMONIQUE (20h30/Foyer R. Panouse Tournefeuille)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine"<br />
PLASTICIZATION chorégraphie Nelisiwe Xaba au CDC<br />
(19h30)+O.C.C.C. de et par Régine Chopinot au théâtre Garonne<br />
(21h)<br />
• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />
scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Tabula Rasa présente MUSIC-HALL de Jean-Luc Lagarce<br />
mise en scène Sébastien Bournac au théâtre Sorano (21h)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />
DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />
• FEMME DU MONDE de Didier Goupil (19h30)+LES GRANDES<br />
BOUCHES (21h30) à la Cave Poésie<br />
• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />
GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />
Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h)<br />
• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />
(21h)<br />
• LE NEVEU DE RAMEAU de Denis Diderot mise en scène Michel<br />
Lataste au théâtre de Poche (21h)<br />
• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />
Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />
• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />
Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />
(20h30)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />
Éric Vigner au TNT (19h30)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie du Petit Matin présente ALOUETTE au théâtre du Grand<br />
Rond (15h) dès 3 ans<br />
• 12è festival Nez Rouges présente LES FRÈRES DUCHOC "Grosse<br />
pression" à Altigone St Orens (15h) à partir de 7 ans<br />
• Carré Blanc Cie présente CHIFFONNADE à la chapelle St<br />
Exupère Blagnac (10h&15h) de 1 à 5 ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES<br />
au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert MADAME JEANNE au théâtre du Grand Rond<br />
(19h)<br />
• Spectacle musical GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde" à<br />
la Gouaille (20h30)<br />
• Apéritif latino-caraïbéen Dj ESTEBAN au bar Le Chic (19h)<br />
• Les mercredis de l'impro avec Maéso Trio à El Cubano (21h)<br />
JEUDI 8<br />
MUSIQUE<br />
•À cordes et lames : SWING 39 QUARTET (20h30/Espace Croix-<br />
Baragnon)<br />
• 6è Festival Détours de Chant : LES P'TITS T'HOMMES<br />
(21h30/Bijou)+VÉRONIQUE PESTEL "Canis bulle"(21h/Centre<br />
culturel Henri Desbals)<br />
• Soirée Pop'n'Club : KATERINE+BUBBLIES+CHAMPION+DJ'S<br />
(20h/Eurythmie Montauban)<br />
• L'AMPLEUR DES DÉGATS avec Eric Lareine et Amestoy<br />
(21h/Théâtre du Hangar)<br />
• Post rock : DR GONZO+SOON (22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• Percus dub party : KAOPHONIC TRIBU+UNDERGANG<br />
(20h30/Vents du sud)<br />
• Jazz : GRÜT SEXTET (22h/Mandala)<br />
• Violon piano : VADIM REPIN&NIKOLAÏ LUGANSKY<br />
(20h30/Halle aux grains)<br />
• L'OMBRE DE L'ELFINE (Petit Diable)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Festival International "C'est de la Danse Contemporaine"<br />
PLASTICIZATION chorégraphie Nelisiwe Xaba au CDC (19h30)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />
DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />
• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />
scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Tabula Rasa présente MUSIC-HALL de Jean-Luc Lagarce<br />
mise en scène Sébastien Bournac au théâtre Sorano (21h)<br />
• Danse contemporaine et vidéo DU SABLE DANS MA BOÎTE À<br />
SUCRE par la Cie Vendaval au centre culturel de Ramonville (19h)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />
(21h)<br />
• LE NEVEU DE RAMEAU de Denis Diderot mise en scène Michel<br />
Lataste au théâtre de Poche (21h)<br />
• FEMME DU MONDE de Didier Goupil (19h30)+LES GRANDES<br />
BOUCHES (21h30) à la Cave Poésie<br />
• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />
GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />
Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h30)<br />
• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />
Francis Azéma au théâtre du Pavé (19h30)<br />
• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />
Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />
(20h30)<br />
• Laurent Bastide & Christian Moutous présentent LE P'TIT<br />
CABARET sur le bateau l'Occitania (20h)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• La Cie Messsieurs Mesdames présente NUIT BLANCHE au<br />
théâtre des Mazades (21h)<br />
• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />
Éric Vigner au TNT (19h30)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Vendaval présente DU SABLE DANS MA BOÎTE À SUCRE<br />
au centre culturel Ramonville (19h) à partir de 10 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert MADAME JEANNE au théâtre du Grand Rond<br />
(19h)<br />
• Apéro slam FA'MIX au bar Le Chic (19h)<br />
VENDREDI 9<br />
MUSIQUE<br />
• 6è Festival Détours de Chant : LES P'TITS T'HOMMES<br />
(21h30/Bijou)+MARCEL KANCHE&BABX(20h30/Salle Nougaro)<br />
• Orient, Occident : LES ÉLÉMENTS direction Joël Suhubiette<br />
(21h/St Pierre des Cuisines)<br />
• L'AMPLEUR DES DÉGATS avec Eric Lareine et Amestoy<br />
(21h/Théâtre du Hangar)<br />
• Hiphop musette : MANŒUVRE+KALAKUTA SELECTORS<br />
(22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• Fanfare : Y A PAS DIG (21h/Espace Bonnefoy)<br />
• MEJ TRIO interprète Brassens (20h30/Théâtre Jules-Julien)<br />
• Electro drum'n'jazz : MINIMAL ORCHESTRA+MORGO (21h/La<br />
Mounède)<br />
• Jazz : ABDU SALIM SEXTET (22h/Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />
Cirque au parc Forain de la ville de Balma (21h)<br />
•La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />
DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />
• La Cie Tabula Rasa présente MUSIC-HALL de Jean-Luc Lagarce<br />
mise en scène Sébastien Bournac au théâtre Sorano (21h)<br />
• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />
scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />
GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />
Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h30)<br />
• FEMME DU MONDE de Didier Goupil (19h30)+LES GRANDES<br />
BOUCHES (21h30) à la Cave Poésie<br />
• Alain Régus présente CHRONIQUES D'UN PETIT MATIN<br />
BRUMEUX au Chapeau Rouge (21h)<br />
• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />
Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />
• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />
Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />
(20h30)<br />
• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />
(21h)<br />
• Danse contemporaine et vidéo DU SABLE DANS MA BOÎTE À<br />
SUCRE par la Cie Vendaval au centre culturel de Ramonville<br />
(20h30)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
• LE NEVEU DE RAMEAU de Denis Diderot mise en scène Michel<br />
Lataste au théâtre de Poche (21h)<br />
• La Cie du Pandor présente THÉÂTRE SANS ANIMAUX au<br />
centre culturel de St Alban (20h30)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />
Éric Vigner au TNT (20h30)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• 12è festival Nez Rouges présente BAMBOUS DE SOUFFLE par la<br />
Cie Armance Brown à Altigone St Orens (21h) à partir de 6 ans<br />
• La Cie Vendaval présente DU SABLE DANS MA BOÎTE À SUCRE<br />
au centre culturel Ramonville (20h30) à partir de 10 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert MADAME JEANNE au théâtre du Grand Rond<br />
(19h)<br />
• Chanson circo acoustique : PLACE DES ARTS au Barnum<br />
• Electro' Shoke Dj GREG'VICE au bar Le Chic (19h)<br />
• MAGIC TONG FAMILY+DASSI à l'Australian Café l'Union (23h)<br />
SAMEDI 10<br />
MUSIQUE<br />
• 6è Festival Détours de Chant : BOUDU LES COP'S(20h30/Salle<br />
Nougaro)<br />
• Soutien Action Directe : JIM MURPLE MEMORIAL+MEDEF<br />
INNA BABYLONE+CALAVERA+LA FRACTION (18h/La<br />
Mounède)<br />
• Toulouse loves Jay-Dee : FREDDIE MASSIF&TRINIDAD (0h/Bar<br />
Le Chic)<br />
• Jazz : ABDU SALIM SEXTET (22h/Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Tabula Rasa présente MUSIC-HALL de Jean-Luc Lagarce<br />
mise en scène Sébastien Bournac au théâtre Sorano (21h)<br />
•La Cie Les Vagabonds présente LES RÈGLES DU SAVOIR VIVRE<br />
DANS LA SOCIÉTÉ MODERNE de Jean-Luc Lagarce au TPN (21h)<br />
• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />
Cirque au parc Forain de la ville de Balma (15h/21h)<br />
• La Cie L'Illustre Corsaire présente LE MARIAGE FORCÉ mise en<br />
scène E. Gérard au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• FEMME DU MONDE de Didier Goupil (19h30)+LES GRANDES<br />
BOUCHES (21h30) à la Cave Poésie<br />
• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />
(21h)<br />
• Le Grenier de Toulouse présente COMÉDIE SUR UN QUAI DE<br />
GARE de Samuel Benchetrit mise en scène Stéphane Battle au<br />
Moulin de Roques-Sur-Garonne (20h)<br />
• LE NEVEU DE RAMEAU de Denis Diderot mise en scène Michel<br />
Lataste au théâtre de Poche (21h)<br />
• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />
Francis Azéma au théâtre du Pavé (20h30)<br />
• La Cie du Tapis Franc présente 1936, LA CROSSE EN L'AIR de<br />
Jacques Prévert mise en scène Olivier Clément au Grenier Théâtre<br />
(20h30)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes<br />
(20h&22h)<br />
• PLUIE D'ÉTÉ À HIROSHIMA de Marguerite Duras mise en scène<br />
Éric Vigner au TNT (20h30)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie du Petit Matin présente ALOUETTE au théâtre du Grand<br />
Rond (15h) dès 3 ans<br />
• 12è festival Nez Rouges présente YLLANA "Buuu !!!" à Altigone St<br />
Orens (16h) à partir de 5 ans<br />
•La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES<br />
au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
DIVERS<br />
• Soirée Friends of P & Mix indie au Cri de la Mouette (22h)<br />
• Concert bal initiation aux danses de bal (19h)+Musique bulgare TI-<br />
ROM(20h30)+Bal avec le duo PIGNOL-MILLERET(22h30)<br />
GRATOS<br />
• Rencontre avec Jean-François Kahn "Les Bullocrates" à la Fnac<br />
Labège (15h)<br />
• Apéro concert MADAME JEANNE au théâtre du Grand Rond<br />
(19h)<br />
• Conférence-débat sur les résultats des Etats généraux de la<br />
condition pénitentiaire organisée par le groupe local de Toulouse<br />
de l'Observatoire International des Prisons (OIP) à la salle du<br />
Sénéchal (18h)<br />
• Funky 4 you spécial guest au bar Le Chic (19h)<br />
• MANNISH BOYS au Country Café (22h)<br />
DIMANCHE 11<br />
MUSIQUE<br />
• Ragga dancehall : TANYA STEPHENS+NATURAL ZION HIGH<br />
(21h/Vents du Sud)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô<br />
Cirque au parc Forain de la ville de Balma (15h)<br />
•UN DE LA CANEBIERE opérette de Vincent Scotto à la Halle<br />
aux Grains (15h)<br />
• Autour de Marguerite Duras LA DOULEUR mise en scène<br />
Francis Azéma au théâtre du Pavé (16h)<br />
LUNDI 12<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Spectacle d'improvisation Théâtrale par la Ligue du Lundi au<br />
Fairfield Café (21h)<br />
MARDI 13<br />
MUSIQUE<br />
• Voix : HERVÉ SUHUBIETTE & CATHERINE VANISCOTTE<br />
"Chansons d'hier et d'aujourd'hui" (18h30/Croix-Baragnon)<br />
• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de<br />
Nathalie Saugeon mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand<br />
Rond (21h)<br />
• La Cie Les Cyranoïaques présente VIN<br />
D'HONNEURS(19h30)+JACSO TRIO (21h30) à la Cave Poésie<br />
• La brique de Toulouse propose "Faites de l'Impro!" à la salle des<br />
fêtes de Pompertuzat (20h30)<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente<br />
NEGRAS TORMENTAS à La Chapelle (20h30)<br />
• La Cie La Strada présente LE GRAND VOYAGE mise en scène<br />
A. Scarano au TPN (21h)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />
(21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie du Petit Matin présente ALOUETTE au théâtre du Grand<br />
Rond (15h) dès 3 ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES<br />
au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert CONTE EN CARTOON au théâtre du Grand<br />
Rond (19h)<br />
• Spectacle musical GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde" au<br />
bar Le Chic (19h)<br />
MERCREDI 14<br />
MUSIQUE<br />
• Pop lo fi : DEVASTATIONS+HELLUUAH (22h/Le Cri de la<br />
Mouette)<br />
• Spectacle musical : GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde"<br />
(Samba Résille)<br />
• Musique sans frontière : THOMAS BELHOM SOLO+CHEVAL<br />
OBLIQUE (22h/Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie La Strada présente LE GRAND VOYAGE mise en scène<br />
A. Scarano au TPN (21h)<br />
• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de<br />
Nathalie Saugeon mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand<br />
Rond (21h)<br />
• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />
(21h)<br />
• La Cie Les Cyranoïaques présente VIN<br />
D'HONNEURS(19h30)+JACSO TRIO (21h30) à la Cave Poésie<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente<br />
NEGRAS TORMENTAS à La Chapelle (20h30)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE<br />
ENTIER UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à<br />
partir de 5 ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES<br />
au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert CONTE EN CARTOON au théâtre du Grand<br />
Rond (19h)<br />
• Apéritif caraïbéen Dj THONY BOY au bar Le Chic (19h)<br />
• Les mercredis de l'impro avec Maéso Trio à El Cubano (21h)<br />
JEUDI 15<br />
MUSIQUE<br />
• Chanson : LE BAL DES PENDUS (21h/Bijou)<br />
• Ska rock : VOYAGE EN FAMILLE+SKAMIKAZ'(22h/Le Cri de la<br />
Mouette)<br />
• Jazz : FABRICE DAN VAN NAUH (22h/Mandala)<br />
• Swing du monde : MYSTÈRE TRIO (21h/Centre culturel Desbals)<br />
THÉÂTRE<br />
• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de<br />
Nathalie Saugeon mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand<br />
Rond (21h)<br />
• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb<br />
(21h)<br />
• APÉROS D'IMPRO par la Cie C cédille au Petit Diable (21h30)<br />
• La Cie Les Cyranoïaques présente VIN<br />
D'HONNEURS(19h30)+JACSO TRIO (21h30) à la Cave Poésie<br />
• La Cie La Strada présente LE GRAND VOYAGE mise en scène<br />
A. Scarano au TPN (21h)<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente<br />
NEGRAS TORMENTAS à La Chapelle (20h30)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les<br />
3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE<br />
ENTIER UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à<br />
partir de 5 ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES<br />
au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert CONTE EN CARTOON au théâtre du Grand<br />
Rond (19h)<br />
• Apéro slam FA'MIX au bar Le Chic (19h)<br />
VENDREDI 16<br />
MUSIQUE<br />
• Chanson : LE BAL DES PENDUS (21h/Bijou)<br />
• Rock : CAMERA+LIFELINES (22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• Chanson : SPACE JAHOURT (21h/La Mounède)<br />
• Piano : MESSIAEN (20h30/Halle aux grains)<br />
• Post rock : GUITAR KESTRA (22h/Mandala)<br />
• Folk : GREGG WEISS (20h/Médiathèque associative)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie La Strada présente LE GRAND VOYAGE mise en scène<br />
A. Scarano au TPN (21h)<br />
• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de<br />
Nathalie Saugeon mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand<br />
> Sur la grille >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 23<br />
Rond (21h)<br />
• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô Cirque au parc<br />
Forain de la ville de Balma (21h)<br />
• La Cie La ménagerie présente CABARET ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />
• La Cie Les Cyranoïaques présente VIN D'HONNEURS(19h30)+JACSO TRIO<br />
(21h30) à la Cave Poésie<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />
à La Chapelle (20h30)<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />
UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />
(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert CONTE EN CARTOON au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• Electro' Shoke Dj BALAGAN au bar Le Chic (19h)<br />
SAMEDI 17<br />
MUSIQUE<br />
• Reggae : EL'ASSAD (22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• Heavy rock : INNERPHORIA (21h/Dollar)<br />
• Jazz : LILLIPUT ORKESTRA (22h/Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô Cirque au parc<br />
Forain de la ville de Balma (15h/21h)<br />
• La Cie La Strada présente LE GRAND VOYAGE mise en scène A. Scarano au TPN<br />
(21h)<br />
• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />
• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />
mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />
à La Chapelle (20h30)<br />
• La Cie Les Cyranoïaques présente VIN D'HONNEURS(19h30)+JACSO TRIO<br />
(21h30) à la Cave<br />
• Humour RÉGINE SENSUEL au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• Humour LES MONOLOGUES DU VAGIN au café-théâtre Les 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />
UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />
• La Cie du Petit Matin présente ALOUETTE au théâtre du Grand Rond (15h) dès 3<br />
ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />
(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert CONTE EN CARTOON au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• Spectacle musical GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde" à la Loupiote<br />
(20h30)<br />
• Progres-son présente MR BROWN+CARTE BLANCHE+DJ'S au Fairfield Café<br />
(21h)<br />
• DJ FREDDIE MASSIF (19h)+SOIRÉE ELECTRO HOUSE (0h) au bar Le Chic<br />
DIMANCHE 18<br />
MUSIQUE<br />
• Piano : DAVID FRAY (17h/Halle aux grains)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Cabaret équestre LE VENT ÉTAIT DE LA TRICHE par la Cie Ô Cirque au parc<br />
Forain de la ville de Balma (15h)<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />
à La Chapelle (20h30)<br />
GRATOS<br />
• Spectacle musical GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde" à la Loupiote<br />
(20h30)<br />
LUNDI 19<br />
MUSIQUE<br />
• Chanson : JACQUES HIGELIN (20h30/Halle aux Grains)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />
à La Chapelle (20h30)<br />
• Spectacle d'improvisation Théâtrale par la Ligue du Lundi au Fairfield Café (21h)<br />
GRATOS<br />
• Spectacle musical GILLES ET AUGUSTE "Les traces du monde" au Bâton à Palabres<br />
(19h)<br />
MARDI 20<br />
MUSIQUE<br />
• Reggae ragga : U-ROY+JUNIOR MURVIN+FROM ROOTS (20h30/Havana)<br />
• Soprano et harpe : FRANÇOISE MASSET & CHRISTINE ICART "De La Fontaine à<br />
Kosma" (18h30/Croix-Baragnon)<br />
• Tour de chant théâtral : CLÉMENCE MASSART "La vieille au bois dormant"<br />
(21h/Bijou)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT<br />
mise en scène A. Uteau au TPN (21h)<br />
• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />
mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />
Marie Gourio (19h30)+JOURDÀA (22h) à la Cave Poésie<br />
• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />
à La Chapelle (20h30)<br />
• La brique de Toulouse propose "Faites de l'Impro!" à la salle des fêtes de<br />
Pompertuzat (20h30)<br />
• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />
UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />
• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />
(15h) dès 4 ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />
(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert DUODENBA au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• Chanson hiphop artisanale MR TRISTAN au bar Le Chic (19h)<br />
MERCREDI 21<br />
MUSIQUE<br />
• Tour de chant théâtral : CLÉMENCE MASSART "La vieille au bois dormant"<br />
(21h/Bijou)<br />
• Cold'n'wave : BOGART&THE ADDICTIVES+KISSIMMAS (22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• Tremplin Emergenza (19h30/Havana Café)<br />
• Fanfare : LA MARMAILLE (22h/Mandala)<br />
THÉÂTRE<br />
• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />
mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT<br />
mise en scène A. Uteau au TPN (21h)<br />
• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />
• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />
Marie Gourio (19h30)+JOURDÀA (22h) à la Cave Poésie<br />
• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />
(15h) dès 4 ans<br />
• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />
UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />
• La Cie Chapeau Bleu présente CHAPEAU DE SABLE au Chapeau Rouge (10h) à<br />
partir de 3 ans<br />
• La Cie Chapeau Bleu présente SUR LES CHAPEAUX DE ROUES au Chapeau Rouge<br />
(15h) à partir de 5 ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />
(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert DUODENBA au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• Apéro latino-caraïbéen DJ ESTEBAN au bar Le Chic (19h)<br />
• Les mercredis de l'impro avec Maéso Trio à El Cubano (21h)<br />
JEUDI 22<br />
MUSIQUE<br />
• Ragga dancehall : JAH MASON+OMAR PERRY (21h/Salle des fêtes de Ramonville)<br />
• Rap : DIAM'S (20h/Eurythmie Montauban)<br />
• Rock aérien : AERIA MICROCOSME+PALACE INOPIA+ZÉRO ABSOLU (22h/Le<br />
Cri de la Mouette)<br />
• Tour de chant théâtral : CLÉMENCE MASSART "La vieille au bois dormant"<br />
(21h/Bijou)<br />
• Tremplin Emergenza (19h30/Havana Café)<br />
• Jazz : RICHARD CALLÉJA QUARTET (22h/Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT<br />
mise en scène A. Uteau au TPN (21h)<br />
• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />
mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />
Marie Gourio (19h30)+JOURDÀA (22h) à la Cave Poésie<br />
• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />
à La Chapelle (20h30)<br />
• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />
UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />
• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />
AGENDA DES SORTIES/23<br />
(15h) dès 4 ans<br />
• La Cie Chapeau Bleu présente CHAPEAU DE SABLE au Chapeau Rouge (10h) à<br />
partir de 3 ans<br />
• La Cie Chapeau Bleu présente SUR LES CHAPEAUX DE ROUES au Chapeau Rouge<br />
(15h) à partir de 5 ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />
(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
DIVERS<br />
• FESTIVAL XXYZ films D.I.Y à la Médiathèque associative (20h)<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert DUODENBA au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• Apéro slam FA'MIX au bar Le Chic (19h)<br />
• Chanson circo acoustique : PLACE DES ARTS au Txus<br />
VENDREDI 23<br />
MUSIQUE<br />
• Pop : SEAN LENNON (21h/Salle des fêtes de Ramonville)<br />
• Tour de chant théâtral : CLÉMENCE MASSART "La vieille au bois dormant"<br />
(21h/Bijou)<br />
• Jazz electro acoustik : TRUMP'N'BASS (22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• Tremplin Emergenza (19h30/Havana Café)<br />
• SOIRÉE MUSIC'HALLE (22h/Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />
mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT<br />
mise en scène A. Uteau au TPN (21h)<br />
• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />
Marie Gourio (19h30)+JOURDÀA (22h) à la Cave Poésie<br />
• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />
à La Chapelle (20h30)<br />
• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />
(15h) dès 4 ans<br />
• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />
UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />
• La Cie Chapeau Bleu présente CHAPEAU DE SABLE au Chapeau Rouge (10h) à<br />
partir de 3 ans<br />
• La Cie Chapeau Bleu présente SUR LES CHAPEAUX DE ROUES au Chapeau Rouge<br />
(15h) à partir de 5 ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />
(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Les 3è Rencontres Femmes & Entreprises à l'Université des Sciences Sociales<br />
(9h/18h)<br />
• Apéro concert DUODENBA au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• Le mix du Chic TITI au bar Le Chic (19h)<br />
SAMEDI 24<br />
MUSIQUE<br />
• Rap : SEFYU (21h/Vents du sud)<br />
• Reggae : TAXI BROUSS'+LA RUE DES PAVOTS (22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• Tremplin Emergenza (19h30/Havana Café)<br />
• Flamenco et chant Georgien : LA NORIA SEXTET (Espace Rive Droite St Orens)<br />
• Guitare jazz : SERGE LAZAREVITCH (22h/Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Rosemonde présente PENDANT QUE LES TONTONS FLINGUAIENT<br />
mise en scène A. Uteau au TPN (21h)<br />
• La Cie Les amis de Monsieur présente HISTOIRE DE VIVRE de Nathalie Saugeon<br />
mise en scène C. Calmels au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />
Marie Gourio (19h30)+JOURDÀA (22h) à la Cave Poésie<br />
• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes<br />
(20h&22h)<br />
• La Cie Ceux qui ne Marchent pas sur les Fourmis présente NEGRAS TORMENTAS<br />
à La Chapelle (20h30)<br />
• La Cie Zigue Zigue présente CABARET ZIGUE ZIGUE au Fil à Plomb (21h)<br />
• SOIRÉE DE L'IMPRO par la Cie C cédille espace Bonnefoy (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />
(15h) dès 4 ans<br />
• La Cie Tran Thi Nam présente GRANDS PARENTS DU MONDE ENTIER<br />
UNISSEZ-VOUS mise en scène D. Corini au TPN (15h) à partir de 5 ans<br />
• La Cie Yordane et Loula présente ALICE AU PAYS DES LIVRES au Fil à Plomb<br />
(14h30&16h15) à partir de 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert DUODENBA au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• DJ FREDDIE MASSIF(19h)+SOIRÉE ELECTRO HOUSE(0h) au bar Le Chic<br />
DIMANCHE 25<br />
MUSIQUE<br />
• Latin kitsch : MARIA DOLORES (18h/Mandala)<br />
• Heavy metal : ANGRA+FIREWIND+^PWERQIEST (19h30/Havana)<br />
GRATOS<br />
• CANTATES SANS FILET Ensemble Baroque de Toulouse direction musicale Michel<br />
Brun (18h30)<br />
LUNDI 26<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Théâtre d'image et d'objets LA FIN DES TERRES de Philippe Genty et Marie<br />
Underwood à Odyssud Blagnac (21h)<br />
• Spectacle d'improvisation Théâtrale par la Ligue du Lundi au Fairfield Café (21h)<br />
MARDI 27<br />
MUSIQUE<br />
• CARTE BLANCHE AU CONSERVATOIRE DE TOULOUSE (18h30/Croix-<br />
Baragnon)<br />
• Jazz : HENRI TEXIER "Strada" QUARTET (20h30/Salle Nougaro)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Astrid Poleine présente TEENESSEE WILLIAMS, 2 PIÈCES COURTES mise<br />
en scène C. Eveno au TPN (21h)<br />
• La Cie de l'Autre présente TOUT LE MONDE PEUT EN CACHER UN AUTRE<br />
d'Alex mise en scène Muriel Benazeraf au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />
Marie Gourio (19h30)+AMESTOY TRIO (22h) à la Cave Poésie<br />
• La brique de Toulouse propose "Faites de l'Impro!" à la salle des fêtes de<br />
Pompertuzat (20h30)<br />
• Théâtre d'image et d'objets LA FIN DES TERRES de Philippe Genty et Marie<br />
Underwood à Odyssud Blagnac (21h)<br />
• La Cie La vache folle présente M COMME MOLIÈRE au Fil à Plomb (21h)<br />
• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
• LE MISANTHROPE de Molière mise en scène Francis Azéma au théâtre du Pavé<br />
(20h30)<br />
• Improvisation théâtrale par la Cie du Concensus Mou au Cri de la Mouette (22h)<br />
GRATOS<br />
• Apéro concert ALICE & ROSALIE au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• "Guitare, voix" blues rock 70's ARJAN au bar Le Chic (19h)<br />
• OSONS auditions publiques au Bijou (21h) sur inscription<br />
MERCREDI 28<br />
MUSIQUE<br />
• Reggae : JAH MASON+OMAR PERRY (21h/SDF de Ramonville)<br />
• Jazz : MATHIEU CALLÉJA (22h/Mandala)<br />
• Groove funk : ALYSS (22h/Le Cri de la Mouette)<br />
• "Les retrouvailles" : QUATUOR HAGEN (20h30/Musée des Augustins)<br />
• Folk : THOUSAND & BRAMIER (18h/Médiathèque associative)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie de l'Autre présente TOUT LE MONDE PEUT EN CACHER UN AUTRE<br />
d'Alex mise en scène Muriel Benazeraf au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• TG Stan - De Koe présentent MY DINNER WITH ANDRE au théâtre Garonne<br />
(20h)<br />
• La Cie Astrid Poleine présente TEENESSEE WILLIAMS, 2 PIÈCES COURTES mise<br />
en scène C. Eveno au TPN (21h)<br />
• DERNIER PARKING AVANT LA PLAGE d'après les Brèves de comptoir de Jean-<br />
Marie Gourio (19h30)+AMESTOY TRIO (22h) à la Cave Poésie<br />
• La Cie La vache folle présente M COMME MOLIÈRE au Fil à Plomb (21h)<br />
• FAMILLES DE STARS de Rémy Rosello à la Halle de L'Union (20h30)<br />
• L'association Lever du Jour présente LES BEAUTÉS INUTILES d'après Guy de<br />
Maupassant au Chapeau Rouge (15h)<br />
• La Cie An-Na présente LES CHAUSSURES DE MR DESHIMARU à la Mjc<br />
Roguet(18h)<br />
• LE MISANTHROPE de Molière mise en scène Francis Azéma au théâtre du Pavé<br />
(20h30)<br />
• Humour ÉRIC COLLADO "Kan tu veu tu peu" au café-théâtre Les Minimes (21h)<br />
DIVERS<br />
• Le collectif Mauvaises Herbes propose une lecture "Terre océane" de Daniel Danis à<br />
l'Espace Croix-Baragnon (20h30)<br />
• Soirée Caribes Indies au bar Le Chic (19h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• Les Accordéoniaques présentent LA FORÊT AUX MILLE GRENOUILLES mise en<br />
scène J. Samouillan au TPN (15h) à partir de 3 ans<br />
• La Cie Lever du Jour présente BASILE LE CAFOUILLEUX au théâtre du Grand Rond<br />
(15h) dès 4 ans<br />
• La Cie ni une ni deux présente LA PETITE MÉLODIE CACHÉE au centre culturel<br />
Ramonville (16h30) à partir de 4 ans<br />
• La Cie A Cloche Pied présente SUR LA ROUTE DES CONTES au centre culturel<br />
de St Alban (9h30/10h30) pour les 1 à 3 ans et (15h) pour les 4-6 ans<br />
GRATOS<br />
• Dédicace de Pascal Cabero "Tomber la chemise" à la Fnac Wilson (17h)<br />
• Apéro concert ALICE & ROSALIE au théâtre du Grand Rond (19h)<br />
• Les cafés géographiques "Le territoire dans les projets politiques" par Philippe Estebe<br />
à Mon Caf' (18h30)<br />
• Les mercredis de l'impro avec Maéso Trio à El Cubano (21h)
INTRAMUROS #311/24p 26/01/07 16:59 Page 24<br />
INITIATIVE MUSICALE<br />
> La “School of rock”<br />
Véro Sego, musicienne, chanteuse, ex-Kazéro et actuelle<br />
membre des Duponts Electrics, a créé à Blagnac<br />
une école du rock’n’roll. Les plus jeunes musiciens en<br />
herbe peuvent y développer leur talent, loin de la<br />
froide rigueur des conservatoires. La révolte et l’esprit<br />
de transgression mis à l’honneur, la relève se prépare<br />
activement. Rock’n’roll is not dead!<br />
Qu’est ce qui vous a poussée à créer la “School of<br />
rock” ? Y a-t-il un rapport avec le film “Rock Academy”<br />
avec Jack Black ?<br />
Véro Sego : Cela faisait plusieurs années que je donnais<br />
des cours de façon épisodique. Les gamins du<br />
coin connaissaient mon parcours artistique et ils venaient<br />
parfois me solliciter. Il y avait une vraie demande.<br />
L’idée de transmettre ce savoir, de partager la cul-<br />
ture rock m’a tout de suite séduite. Je n’avais pas<br />
donné de nom à ces cours et c’est vrai que l’idée du<br />
film m’a plu. Expliquer l’éthique rock, l’esprit de liberté<br />
sans conventions et sans règles préétablies comme<br />
le personnage de Jack Black, c’est exactement ce que<br />
je faisais avec ces jeunes! C’est pourquoi, j’ai fini par<br />
baptiser ma petite structure “School of rock”.<br />
Aujourd’hui, combien d’élèves avez-vous ?<br />
Cette année, j’ai trente-cinq élèves âgés entre 11 et<br />
15 ans, et aussi deux ou trois personnes qui sont étudiantes.<br />
J’ai quelques élèves anglais, dont les parents<br />
se sont installés ici pour leur travail. Ils sont déjà imprégnés<br />
par la culture rock et ils adorent la britpop,<br />
des groupes comme Oasis… C’est très motivant de<br />
travailler avec eux. Chacun amène un CD ou son lecteur<br />
MP3 pour travailler sur les morceaux qu’il aime,<br />
des Clash aux Red hot Chili Peppers, en passant par<br />
Nirvana et les Sex Pistols.<br />
Endosser le rôle de professeur, ça a été facile ?<br />
Je n’ai pas eu de difficulté particulière. J’ai appris sur le<br />
tas, et j’avais plus ou moins déjà un certain “gène de la<br />
pédagogie” quand je travaillais avec d’autres musiciens.<br />
Cependant, je tiens vraiment à ce que la<br />
“School of rock” ne devienne jamais une école de musique<br />
traditionnelle. Ici, pas de cours de solfège, on<br />
apprend uniquement ce qui nous plaît. La finalité de<br />
mes leçons est de faire monter tout ce petit monde<br />
sur scène à chaque fin d’année, leur transmettre un<br />
certain sens du show. Je tiens aussi à leur expliquer<br />
les différents courants musicaux, je leur fais des compilations<br />
pour qu’ils comprennent que rien ne se<br />
construit sur rien, que tout est plus ou moins lié.<br />
Comment ces jeunes découvrent-ils le rock’n’roll ?<br />
Le grand média de notre époque, c’est évidemment<br />
Internet. Tous les groupes possèdent leur site, c’est<br />
facile de trouver des vidéos sur la toile. Dès la préadolescence,<br />
à partir de 11 ans, les jeunes cherchent à<br />
s’identifier à un courant culturel, et certains se reconnaissent<br />
immédiatement dans le rock. Ils sont extrêmement<br />
conscients de l’idée de rébellion que véhicule<br />
cette musique. Il y aussi des radios comme Le Mouv’<br />
qu’ils écoutent à longueur de journée.<br />
Vos élèves appartiennent à la génération qui a<br />
grandi avec le MP3, le téléchargement illégal, est<br />
ce qu’à travers eux, vous voyez une illustration du<br />
déclin de l’industrie du disque ?<br />
Internet a tué le CD. Je ne donne que quelques années<br />
à ce format avant de disparaître. Aujourd’hui, les<br />
jeunes ne sont plus dans une culture de l’album, ils<br />
connaissent une chanson au mieux, ils piochent de ci<br />
de là, ça peut parfois créer des choses aberrantes. Par<br />
exemple, certains de mes élèves ne connaissent plus<br />
les titres originaux des chansons, ils ont transformé<br />
“Stairway to heaven” en “Make me wonder”, parce<br />
que ce sont les paroles du refrain qu’ils ont retenu. Ils<br />
ne connaissent plus les pochettes, ne s’intéressent pas<br />
vraiment à la discographie d’un groupe. J’essaie de pallier<br />
à ça en leur donnant des informations sur les musiciens.<br />
Même si je les comprends, parce que je ne<br />
vois pas comment ils pourraient régulièrement acheter<br />
des albums à quinze euros, ça me fait un peu mal<br />
au cœur.<br />
Quel est l’avenir de la “School of rock” ?<br />
J’aimerais vraiment que la mairie de Blagnac s’investisse,<br />
nous trouve un local car pour l’instant, je travaille<br />
chez moi. Je voudrai que la “School of rock” devienne<br />
une structure au rayonnement toulousain, pour qu’un<br />
gamin qui se sent seul dans son coin avec sa musique<br />
sache qu’il peut venir ici partager sa passion. Avec<br />
l’aide de la mairie, on pourrait engager d’autres professeurs<br />
tout en gardant l’esprit original du projet. J’aimerais<br />
aussi composer un “School of rock band” avec<br />
les meilleurs éléments pour qu’ils puissent se produire<br />
régulièrement.<br />
> Propos recueillis par<br />
Samia Satyagraha<br />
• Contact “School of rock” : 05 61 71 15 40 ou www.extraordinaire.fr<br />
CLOWNERIES<br />
> Festival “Nez rouges” #12<br />
Après onze années d’existence, le festival “Nez<br />
Rouges” n’est plus vraiment à présenter. Depuis<br />
Saint-Orens-de Gameville, il s’est imposé en région<br />
toulousaine comme le rendez-vous incontournable des<br />
amateurs de cirque, et plus particulièrement des amateurs<br />
de clown et d’humour visuel.<br />
Depuis sa création, à côté des “stars” telles que Howard Buten, les Colombaïoni, Les Nouveaux Nez, Le<br />
Cirque Baroque, Les Acrostiches (de retour cette année)… le public a pu découvrir de jeunes talents<br />
en devenir, grâce, entre autres, aux prestations régulières de l’école toulousaine de cirque Le Lido.<br />
Cette année sera marquée par la venue de l’école de cirque Cambodgienne de Phare Ponleu Selpak qui nous<br />
amènera à la découverte de la culture khmère. À découvrir également, le très beau spectacle de la compagnie<br />
d’Armance Brown et Bruno Krief (Île de France) “Bambous de souffle” qui allie acrobatie aérienne et musique<br />
vivante dans une structure en bambous. L’Espagne sera présente avec Yllana “Cosmic” et la dernière création<br />
de la compagnie Chapertons. Les petits bouts ne sont pas oubliés puisque les Frères Duchoc (Drôme) présenteront<br />
deux spectacles d’humour musical. En fin, la grande tradition clownesque sera incarnée à travers le spectacle<br />
“Ha ha ha” du tandem belge Okidok. Du bonheur et du rire garantis pour les grands et les petits.<br />
• Jusqu’au 10 février à Altigone (place Jean Bellières/Saint-Orens de Gameville, 05 61 39 17 39). Programmation complète<br />
et détaillée : www.ville-saint-orens.fr<br />
EFFETS & GESTES/24