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février - Intramuros

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INTRAMUROS<br />

Effets & gestes toulousains<br />

> Mensuel d’information culturelle / n°377 / gratuit / <strong>février</strong> 2013 / www.intratoulouse.com<br />

tél. 05.34.25.81.21 - www.festival-flamenco-toulouse.fr


2/JOLIS RENDEZ-VOUS<br />

> ACTU<br />

• FLAMEN’GO. Le cantaor Rafael de Utrera sera à<br />

l'honneur lors d'un récital les 11 et 12 avril prochain à<br />

l'Espace Croix-Baragnon, dans le cadre du “Festival flamenco<br />

de Toulouse”. C'est en effet dans la Salle Bleue que<br />

l'association Alma flamenca, organisatrice du festival,<br />

convie son public pour des récitals qui rendent toujours<br />

hommage au flamenco, comme l'a encore prouvé la prestation<br />

de Rocío Bazán il y a quelques mois. « Depuis plus<br />

de neuf ans, l’histoire de la Salle Bleue s’écrit au rythme<br />

du flamenco et ponctue son existence avec lui. Ce lieu<br />

convivial et confiné renforce la proximité entre l’artiste et<br />

le spectateur, dans une intimité enveloppante », explique<br />

ainsi Maria Luisa Sotoca, la directrice artistique de l'événement.<br />

Année après année, le festival part à la recherche<br />

d'artistes « libres, indépendants, qui viennent défendre à la<br />

lumière de leur talent un projet artistique unique », ajoute<br />

la directrice artistique. Et Rafael de Utrera est de cette<br />

veine, celle des cantaores qui ne tentent pas d'élargir leur<br />

public en fusionnant leur flamenco avec d'autres musiques<br />

seulement pour devenir plus populaires, mais bien de<br />

l'étudier le mieux possible pour le respecter et l'interpréter<br />

avec pureté. « Ses capacités vocales et ce timbre si<br />

singulier font de Rafael l'un des rares artistes capable de<br />

remplir et régir la scène, de captiver le public sans aucun<br />

ornement ni artifice » explique Maria Luisa Sotoca. Cantaor<br />

accompli, « De Utrera peut tout interpréter. Quand<br />

il lance sa voix, on éprouve un sentiment de bonheur qui<br />

vous tient en haleine jusqu’au dernier son. » Plus de plus :<br />

www.festival-flamenco-toulouse.fr<br />

• “ALORS… CHANTE!” 2013. Le superbe<br />

festival “Alors… chante!” aura lieu cette année<br />

du 6 au 12 mai à Montauban. Des premiers noms<br />

Sexion d’Assaut © D.R.<br />

d’artistes présents commencent à apparaître : Tryo,<br />

Olivia Ruiz et Sexion d’Assaut seront de la fête. Plus<br />

de plus : www.alorschante.com<br />

• À TOUTE VITESSE. Dans un communiqué daté du<br />

vendredi 11 janvier dernier, le Maire de Toulouse et Président<br />

de la communauté urbaine Toulouse Métropole<br />

Pierre Cohen fait part de sa satisfaction suite à l’annonce<br />

faite par François Hollande au sujet de la nécessité de la<br />

nécessité de réaliser la ligne ferroviaire à grande vitesse<br />

Tours-Bordeaux-Toulouse : « C’est une très bonne<br />

nouvelle. Avec Martin Malvy, Président de la Région Midi-<br />

Pyrénées, et Pierre Izard, Président du Conseil Général<br />

de la Haute-Garonne, nous sommes depuis longtemps<br />

fermement engagés sur ce dossier. Nous travaillons de<br />

très près avec le gouvernement pour faire aboutir ce<br />

projet structurant pour notre métropole, et au-delà, pour<br />

le pays. J’attends à présent avec confiance et sérénité que<br />

la commission désignée pour choisir les projets qui<br />

seront retenus dans le schéma national des infrastructures,<br />

confirme la réalisation de la LGV Tours-Bordeaux-<br />

Toulouse et son calendrier. En effet, relier la quatrième<br />

ville de France au réseau européen de la Grande vitesse<br />

est un enjeu national prioritaire. La ligne à grande vitesse<br />

Tours-Bordeaux-Toulouse est, de plus, l’un des projets<br />

ferroviaires les plus rentables au plan économique. Elle<br />

est désormais engagée grâce au financement des collectivités<br />

locales. D’ores et déjà, nous avons lancé la rénovation<br />

du quartier Matabiau/Marengo pour anticiper l’arrivée<br />

de la ligne grande vitesse. Nous hisserons ainsi<br />

Toulouse au rang des grandes métropoles européennes. »<br />

• LE PLEIN DE BATTERIE. La quatorzième édition<br />

du festival “Drums Summit”, qui met à l’honneur la<br />

batterie et les batteurs, aura lieu du 11 au 23 mars à<br />

Odyssud, au Théâtre des Mazades, au Chapeau Rouge, au<br />

Mandala… et en divers autres lieux. Cette édition sera<br />

l’occasion de découvrir la nouvelle création d’“Ali Baba &<br />

les 40 batteurs”, mais aussi les tapeurs talentueux que<br />

sont “Dédé” Ceccarelli, Sylvain Luc, Thierry Elliez… et<br />

d’autres. Plus de plus : www.drumsummit.com<br />

• GAYTITUDE. Programmation œcuménique et<br />

consensuelle de films lesbiens, gay, bi et trans, le festival<br />

“Des Images aux Mots” reflète chaque année les préoccupations<br />

des homosexuels à travers le monde. Pour la<br />

sixième édition, il sera bien sûr question du mariage pour<br />

les couples de même sexe et d’égalité des droits. On<br />

verra des films venus d’Iran, du Japon, d’Israël, de Turquie…<br />

des longs-métrages récents et inédits à Toulouse,<br />

des courts-métrages, des documentaires sur Ralf König<br />

et sur Louis(e) de Ville, des rencontres avec la photographe<br />

Émilie Jouvet et le critique de cinéma Didier<br />

Roth-Bettoni. En clôture, se tiendra la traditionnelle soirée<br />

de remise des prix par le jury au bar Le Limelight. Le<br />

festival s’exilera ensuite dans treize villes de la région (du<br />

4 au 10 <strong>février</strong> à Toulouse ; du 11 au 24 <strong>février</strong> en Midi-<br />

Pyrénées). Plus de plus : www.des-images-aux-mots.fr<br />

Rock d’en France<br />

> Eiffel<br />

Eiffel traverse les années<br />

et s’impose avec le<br />

temps comme l’une des<br />

formations majeures du<br />

paysage rock français.<br />

Pas vraiment punk, mais pas du tout pop mièvre et surtout passionnel<br />

et fiévreux, mélange d'instruments électriques et de<br />

convulsions électroniques, sons tendus contre sons trafiqués,<br />

notes minérales versus figures organiques, Eiffel dont le nom est tiré<br />

d’une chanson des Pixies, pose son univers. Le groupe — ou plutôt<br />

son mentor Romain Humeau — est à la fois inspiré par l'univers poétique de Prévert, Vian, Brel, Ferré que par celui des Beatles, Pixies, The Jam, The<br />

Clash et autres David Bowie. Distillant dans chacune de ses chansons un savant mélange de rock, de sonorités à priori très éloignées de celui-ci, telles<br />

que le banjo ou le hautbois, et de textes incisifs, réfléchis et engagés, Eiffel propose un univers qui reflète un état d’esprit qui lui est propre, parsemé<br />

d'une touche de poésie, de dérision et d’humour. Le groupe vient jouer “live” son tout dernier album, “Foule monstre”, paru l’an passé chez Pias France.<br />

• Vendredi 22 <strong>février</strong>, 20h30, au Rio Grande à Montauban (3, rue Ferdinand Buisson, 05 63 91 19 19)<br />

Chanson pop au féminin<br />

> La Grand Grande Sophie<br />

place du fantôme” est le titre<br />

troublant du sixième album de La “La<br />

Grande Sophie paru en <strong>février</strong><br />

2012. Un disque qui s’est nourri des trois<br />

années précédentes — très riches — de la<br />

chanteuse. En 2009, elle publie “Des vagues<br />

et des ruisseaux”, disque acoustique et<br />

épuré — salué par l’ensemble de la presse<br />

— qui récolte le Grand Prix de l’Académie<br />

Charles Cros. En 2010, elle participe aux<br />

“Françoises”, création éphémère pour le<br />

Printemps de Bourges, aux côtés de<br />

Camille, Jeanne Cherhal, Émily Loizeau,<br />

Rosemary Standley et Olivia Ruiz. Dans la<br />

foulée, elle s’envole pour plusieurs concerts<br />

acoustiques au Québec et à New York.<br />

À son retour, elle signe la composition<br />

et l’arrangement d’une musique de<br />

Le retour de La Grande Sophie<br />

va ravir ses nombreux fans de<br />

ce côté-ci de la Garonne.<br />

téléfilm et collabore aux albums des deux<br />

grandes icônes 60’s dont elle a souvent<br />

repris les chansons sur scène : Françoise<br />

Hardy et Sylvie Vartan. Avec “La place du<br />

fantôme”, La Grande Sophie explore<br />

d’autres identités encore, et trouve son<br />

équilibre à mi-chemin entre des éléments<br />

acoustiques — saxophone, orgue planant,<br />

harmonium indie, contrebasse, ocarina —<br />

East London reggae<br />

> The Skints<br />

Dans la lignée de Madness et<br />

The Specials, The Skints fait le lien<br />

entre mod’s et rastas.<br />

Créé en 2005, The Skints est un groupe londonien,<br />

composé de quatre musiciens de<br />

talent, qui a fait paraître sion deuxième<br />

album “Part & Parcel” en janvier dernier chez<br />

Soulbeats Records/Harmonia Mundi. C’est un personnage<br />

issu du monde du reggae-dub, à savoir<br />

Prince Fatty, qui s’est chargé de la production artistique<br />

de cet opus, celui-ci est connu pour avoir travaillé<br />

avec des entités telles que Dub Sydicate,<br />

Adrian Sherwood ou bien encore Gregory Isaac<br />

(R.I.P.). Mais chez The Skints, c’est le ska qui domine,<br />

de celui qui balaya la scène musicale britannique<br />

au début des années 80 qui vit éclater des formations<br />

qui répondaient aux doux noms de Madness,<br />

The Specials et autres The Beat. Mais rassurez-<br />

vous, The Skint ne fait pas dans le<br />

mimétisme, bien au contraire, le<br />

groupe amène sa touche bien à<br />

lui en intégrant dans sa musique<br />

des sonorités calypso, dub, rocksteady<br />

ou bien encore — plus<br />

proche de nous — de hip-hop.<br />

Une soirée reggae-punk qui s’annonce<br />

chaude et rythmée!<br />

> Éric Roméra<br />

• Dimanche 24 <strong>février</strong>, 20h00,<br />

à La Dynamo (6, rue Amélie,<br />

métro Jean-Jaurès, 09 50 90 92 45))<br />

et des synthétiseurs analogiques aux sonorités<br />

70’s/80’s, sur fond de rythmiques pop<br />

et de mélodies toujours aussi claires et inspirées.<br />

C’est cet opus qu’elle vient présenter<br />

en live ce mois-ci à Muret.<br />

• Samedi 2 <strong>février</strong>, 20h30, à la Salle Alizé de<br />

Muret (avenue Henri Peyrusse). Renseignements<br />

et réservations au 05 61 51 91 59)<br />

© D.R.<br />

© Laurendia Lepphaille<br />

© D. R.


Japanized<br />

> “Made in Asia” #6<br />

Directeur artistique du<br />

festival, Didier Kimmoun<br />

présente la sixième édition<br />

et son invité d'honneur :<br />

le mystérieux Japon.<br />

À l'origine du festival “Made in Asia” se trouve<br />

l'association Tchin-Tchine, comment a<br />

émergé la création de ce festival ?<br />

> Didier Kimmoun : « Au départ, Tchin-<br />

Tchine est une association qui s'est créée<br />

pour proposer des cours de langue chinoise<br />

aux Toulousains. Apprendre une langue, c'est<br />

aussi apprendre sa culture et Tchin-Tchine a<br />

organisé des manifestations culturelles autour<br />

de cette langue. De là nous avons élargi et<br />

fondé en 2008 le festival “Made in Asia” qui est<br />

ouvert sur tous les pays d'Asie : Extrême-<br />

Orient et Asie du Sud-Est. Le but est de permettre<br />

aux Toulousains de combler un petit<br />

retard dans la connaissance de ces cultures<br />

mais aussi de ce qui s'y passe aujourd'hui.<br />

Nous avons l'espoir de créer des passerelles<br />

entre nos deux continents. »<br />

Cette année, c'est le Japon qui est à l'honneur,<br />

pourquoi ce choix ?<br />

« Chaque année nous mettons en lumière un<br />

invité d'honneur qui est représenté par un<br />

pays, une région d'Asie. Nous étions très sollicités<br />

par nos partenaires culturels qui,<br />

comme beaucoup de français, sont fascinés<br />

par la culture japonaise qui est une très belle<br />

culture et souvent à l'avant-garde que ce soit<br />

dans la danse, dans les arts plastiques, la<br />

musique contemporaine ou électronique, dans<br />

le manga ou les films d'animations. Nous avons<br />

attendu quelques années et d'avoir les moyens<br />

et les habitudes de fonctionnement pour pouvoir<br />

présenter ce grand pays. Nous travaillons<br />

avec des artistes d'Orient mais aussi des natifs<br />

asiatiques aujourd'hui installés ou exilés en<br />

Europe. L'originalité du festival est que nous<br />

faisons aussi appel à des artistes européens (et<br />

même toulousains) qui utilisent, servent ou<br />

partent de la culture d'Asie. C'est un double<br />

point de vue très enrichissant. »<br />

> Danse<br />

“Spiel” © Marc Domage<br />

IMMERSION ASIATIQUE/3<br />

“Bal en Chine” © Gérard Truffandier<br />

La programmation que vous offrez est très<br />

riche, diverse et dense. Pouvez-vous nous<br />

donner les temps forts ?<br />

« Nous sommes particulièrement heureux de<br />

proposer la création “Bal en Chine” (lire encadré)<br />

de la Compagnie Caterina & Carlotta<br />

Sagna, ainsi que le régional Aurélien Bory qui<br />

va présenter à Foix (09) une création avec<br />

kaori qui est une danse japonaise. Le spectacle<br />

de Pierre Rigal “Théâtre des opérations” au<br />

Sorano, avec des danseurs coréens de très<br />

haut niveau, est aussi à noter. Côté exposition,<br />

citons celle de Liu Bolin à l'Espace Écureuil,<br />

cela fait longtemps que nous voulions accueillir<br />

ses photographies. Le cycle autour du drame<br />

de Fukushima au Muséum sera, pour sûr, un<br />

moment important de cette édition. »<br />

L'aspect pluridisciplinaire du festival est<br />

quelque chose que vous revendiquez.<br />

« Nous ne voulons pas présenter un festival<br />

folklorique où l'exotisme ravit le public. Nous<br />

travaillons sur une autre dimension. La culture<br />

dans ce festival est conçue de manière très<br />

large, un peu comme la conçoivent les asiatiques.<br />

Le spectateur pourra aller découvrir<br />

un spectacle de danse, voir un film et assister<br />

à une conférence avec la possibilité de poser<br />

des questions… Il aura une vue plus large,<br />

plus ouverte de la culture japonaise que si<br />

l'on ne présentait que la danse bûto. C'est une<br />

immersion totale dans le pays invité mais<br />

aussi des aperçus sur d'autres pays qui nous<br />

avons déjà mis en valeur ou que nous mettrons<br />

en valeur dans le futur. »<br />

> Recueillis par Marielle Sicre Galy<br />

• Festival “Made in Asia, festival des cultures d’Asie”,<br />

du 7 au 23 <strong>février</strong>. Renseignements et programmation<br />

détaillée : www.festivalmadeinasia.com<br />

Clin d’œil au célèbre chorégraphe Balanchine, "Bal en Chine" a pour cadre un immeuble<br />

d’Europe occidentale où, précisément, le péril jaune fait rage. On n’y voit pas de Chinois, pourtant<br />

un Japonais se fait passer pour tel, un autre croit l’être, le reste balance entre la hantise de<br />

l’invasion et les fantasmes exotiques. À sa manière, cinglante et drôle, l’Italienne Caterina Sagna<br />

distille une question empoisonnée : et si la peur de l’autre n’était que le reflet fantasmatique<br />

de nos désirs ? "Spiel" — jeu en allemand — est une rencontre entre deux imaginaires, une<br />

« joute joyeuse » entre deux personnalités qui partagent le goût du risque. Chacune, par un<br />

processus d’imitation et de playback, tente d’entrer dans la peau de l’autre, de franchir les<br />

portes de sa maison, les limites du genre, de la différence, des continents. Lui, danseur et chorégraphe<br />

formé auprès de Kazuo Ohno et Tatsumi Hijikata, offre une vision très personnelle<br />

du bûto, cette « danse du corps obscur », née dans les années 60, fondée sur l’improvisation<br />

et la métamorphose. Elle, chorégraphe et danseuse, pratique au contraire une écriture rigoureuse<br />

du mouvement, et doit à sa fascination pour la culture japonaise plusieurs pièces.<br />

• "Bal en Chine", jeudi 7 et vendredi 8 <strong>février</strong>, 20h30 ; "Spiel", vendredi 8 et samedi 9 <strong>février</strong>, 20h00,<br />

au Théâtre Garonne (1, avenue du Château-d’Eau, 05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com)<br />

Arnaud Cathrine<br />

invite<br />

Jeanne Cherhal/ Barbara Carlotti/<br />

Valérie Leulliot/ Florent Marchet/<br />

& Charlotte Mildray<br />

histoire(s)<br />

d’amour<br />

2 fév.<br />

Pierre Rigal<br />

théâtre<br />

des<br />

opérations<br />

Avec le CDC et Made in Asia<br />

16 → 17 fév.<br />

Donnez-moi<br />

votre coeur<br />

pour compagnon<br />

de voyage, et<br />

je m’embarque.<br />

Marivaux<br />

<strong>février</strong> 2013<br />

Pierre Rigal<br />

micro<br />

5 → 9 fév.<br />

Marivaux/<br />

Collectif FAR<br />

la fausse<br />

suivante<br />

19 → 22 fév.<br />

05 81 917 919<br />

www.sorano-julesjulien.toulouse.fr<br />

Théâtre Sorano<br />

35 allées Jules Guesde<br />

Théâtre Jules Julien<br />

6 av. des Écoles Jules Julien<br />

graphisme : lazydog.fr photos © Julien Recoing/ Nation Group/ Sungjin Jung


4/DANSE & BALLET<br />

> ACTU<br />

• HUMOUR AU FÉMININ. La septième édition du<br />

festival d’humour “Féminitude” — rencontre des arts<br />

au féminin à Toulouse — aura lieu du 6 au 9 mars au<br />

Café-Théâtre Les Minimes. Vous pourrez y découvrir des<br />

artistes féminines à travers des spectacles d’humour différents<br />

(musique, seules-en-scène, duos…), des expositions.<br />

À l’affiche : Emma Gattuso, Olivia Moore, Antonia<br />

de Redinger… Renseignements au 05 62 72 06 36.<br />

• TRAMWAY DÉSIR. Le mois dernier, lors de ses<br />

vœux à la presse, Pierre Cohen a annoncé la mise en<br />

service de la ligne de Tramway Garonne avant la fin<br />

de l'année 2013 : « J'ai demandé à tous les opérateurs<br />

du chantier d'accélérer les travaux pour permettre aux<br />

riverains de retrouver au plus vite tranquillité et sérénité.<br />

Cette ligne constitue un élément fort du développement<br />

des transports en commun de l'agglomération<br />

toulousaine, inscrit dans le plan de déplacements urbains<br />

(PDU). Les transports en commun sont plus que jamais<br />

notre priorité. Le tramway, ce sera pour chacun du<br />

temps gagné lors des déplacements, des espaces publics<br />

embellis, un environnement protégé, des quartiers plus<br />

attractifs et économiquement plus dynamiques » a-t-il<br />

expliqué. Rappelons que le tram Garonne permettra de<br />

relier directement les ligne A et B du métro entre les<br />

stations Arènes et Palais de Justice. Il traversera des<br />

quartiers accueillant une population dense et un<br />

nombre d'emplois élevé. Au passage seront desservis<br />

des équipements publics de première importance, à<br />

savoir six lycées, sept collèges, le stadium, la piscine, le<br />

palais de justice et, à proximité immédiate du terminus,<br />

le muséum d'histoire naturelle, le jardin des plantes, le<br />

théâtre Sorano et le futur Quai des Savoirs.<br />

• Mc EXPO. Le nouveau fast-food McDonald’s qui à<br />

ouvert ses portes au numéro 12 de la place Esquirol à<br />

Toulouse (à l’angle de l’impasse Saint-Géraud) — et qui<br />

s’ajoute au dix-huit autres établissements créés dans<br />

l’agglomération toulousaine par Michel Réglat — a pour<br />

originalité de présenter une exposition permanente de<br />

quarante-et-un clichés du célèbre photographe toulousain<br />

Jean Dieuzaide sur le thème de la vie dans la Ville<br />

rose et ses fêtes dans les années 50/70.<br />

• CUGNAUX BIEN NOIRE. La quatrième édition<br />

de “Polars d’hiver”, qui se tient du 7 au 9 <strong>février</strong> à<br />

l’initiative de la bibliothèque municipale de Cugnaux, est<br />

placée cette année sous le signe de “L’arme du crime”.<br />

Mise en lumière dans les pages des livres et sur les<br />

écrans, celle-ci cesse d’être un simple outil pour accomplir<br />

l’assassinat et devient un miroir de notre société.<br />

Pour l’occasion, le photographe Alain Potignon, nous<br />

proposera une exposition en noir et blanc sur le thème<br />

de “L’arme du crime” qui mettra en exergue les différentes<br />

armes rencontrées sur les scènes de crime imaginées<br />

par les grands auteurs de la littérature policière<br />

contemporaine. L’illustrateur et graphiste Sébastien<br />

Amouroux a fait découvrir à une classe de CM2 la<br />

manière de réaliser une BD basée sur un scénario policier<br />

; ils exposeront leur travail lors d’une présentation<br />

publique à la bibliothèque. La comédienne Danielle Catala<br />

lira à voix haute des extraits de romans policiers choisis<br />

parmi les auteurs présentés dans l’exposition photographique.<br />

Quant à Michel Chandelier, docteur ès Lettres<br />

en cinéma, il animera une conférence sur le thème du<br />

tueur en série ; il présentera également le film “La nuit<br />

du chasseur” réalisé par Charles Laughton, lors d’une<br />

soirée cinéma-débat au Théâtre Paul Éluard de Cugnaux.<br />

Renseignements complémentaires : 05 61 76 88 90.<br />

• FENDAGE DE POIRE. L’édition 2013 du festival<br />

“Le Printemps du Rire”, la dix-huitième du nom, aura<br />

lieu à Toulouse du 2 au 13 avril. Comme d’habitude, cette<br />

grosse manifestation accueillera des locomotives de la poilade<br />

telles Anne Roumanoff, Valérie Lemercier, Yves Lecoq,<br />

Jean-Marie Bigard, Florence Foresti, Franck Dubosc, Gad<br />

Elmaleh, Didier Porte, Jonathan Lambert, Laurent Baffie,<br />

Tex, Stéphane Rousseau, Anthony Kavanagh… Programmation<br />

détaillée : www.printempsdurire.com<br />

• TREMPLIN MUSICAL. “IN-Dépendances<br />

Live” est un tremplin musical organisé par le SIMPPS<br />

(service médical et social étudiant) construit en partenariat<br />

avec Avenir-Santé et l'Apoirc. Cette année, il est parrainé<br />

par Joël Saurin (bassiste de Zebda et conseiller<br />

artistique de l’Apoirc). Il consiste en un événement musical<br />

autour de la prévention et des dépendances, le fil<br />

directeur étant le "Savoir-Vivre-La-Fête". L’objectif est de<br />

faire prendre conscience aux jeunes des risques liés aux<br />

poly-consommations en situation festive (drogues, tabac,<br />

alcool…), en les rendant acteurs d’un projet de prévention<br />

: « La parole aux jeunes pour les jeunes! » Il se<br />

déroule en deux temps : un appel à projet qui se déroule<br />

jusqu’au 1 er mars à l’issue duquel quatre à six groupes<br />

seront sélectionnés pour le concert-tremplin selon les<br />

critères de recevabilité indiqués dans le règlement ; puis<br />

une soirée tremplin-concert qui aura lieu Salle du Cap<br />

(au cœur du campus de Rangueil) le jeudi 4 avril, une tête<br />

d'affiche assurera un concert en seconde partie de soirée<br />

qui se terminera par la sélection de deux groupes choisis<br />

pour leur qualité musicale et pour la pertinence de<br />

leur message de prévention. Ils se verront récompensés<br />

par le “Prix du jury” et par le “Prix du public”. Plus d’informations<br />

: www.in-dependances.com<br />

Corps manipulés<br />

> “Rythmes de danse”<br />

Sous l’intitulé “Rythmes de danse”, le troisième<br />

programme de la saison du Ballet<br />

du Capitole regroupe trois pièces présentées<br />

à la Halle aux Grains. Directeur de la<br />

danse au Théâtre du Capitole, Kader Belarbi<br />

remonte à Toulouse pour l’occasion<br />

"Entrelacs", pièce créée en 2007 pour le Ballet<br />

national de Chine, à Pékin. « Je suis dans des<br />

circonvolutions de formes et de lignes qui<br />

s’enchevêtrent et dialoguent entre elles », prévient-il.<br />

Où l’espace scénique est conçu<br />

comme « un paysage à peindre », et le corps<br />

envisagé comme « le pinceau mû par le souffle<br />

rythmique, par où tout commence ». Les compositions<br />

d’Arvo Pärt et Iannis Xenakis<br />

accompagnent cette évocation de la calligraphie.<br />

La compagnie toulousaine reprend ensuite<br />

"The Vertiginous thrill of exactitude". Créée<br />

en 1996 pour cinq danseurs du Ballet de<br />

Francfort et considérée comme l’une des plus<br />

classiques de William Forsythe, cette pièce est<br />

“A.U.R.A.” © Wolfgang Runkel<br />

un hommage décoiffant et un brin ironique à<br />

Balanchine. « Chorégraphiée sur l’allegro vivace<br />

de la Neuvième symphonie de Schubert,<br />

"The Vertiginous thrill of exactitude" est d’une<br />

rapidité vertigineuse comme l’évoque son<br />

titre. Forsythe a utilisé ici toute la notion académique<br />

dans sa plus belle ligne et sa plus<br />

belle rigueur et l’a modelée d’après la fulgurance<br />

et la rapidité d’exécution classique de<br />

Schubert », poursuit Kader Belarbi. Le programme<br />

s’achève sur "A.U.R.A.", pièce de<br />

Jacopo Godani créée en 2009. Les danseurs<br />

du Ballet du Capitole approfondissent ainsi<br />

leur relation avec l’univers artistique du danseur<br />

et chorégraphe italien — ils ont notamment<br />

déjà interprété la saison dernière<br />

"Spazio-tempo". « Son propos reste toujours<br />

la malléabilité du corps dans une énergie<br />

féroce qui en même temps peut tout aussi<br />

bien évoquer le Chamallow. Sur le traitement<br />

de rythmes et de sons de 48nord, formation<br />

Muscles en action<br />

> “Rendez-vous”<br />

Un banc et six danseurs. Un procédé classique<br />

certes, mais tellement efficace! Tant de possibilités,<br />

tant de rencontres, tant de jeux, tant d’histoires…<br />

Sur une scène presque vierge, la danse se<br />

répand, envahit tout l’espace. La danse<br />

comme sujet, la danse comme mouve-<br />

© D. R.<br />

ment, la danse comme énergie, la danse<br />

comme effort physique, la danse comme sentiment,<br />

la danse comme résistance. Des<br />

corps seuls, des groupes de corps, des tas de<br />

corps. On ne cherche pas d’histoire, on ne<br />

cherche pas de personnages, on se laisse<br />

entraîner par la beauté des muscles en<br />

action et des gestes chargés d’émotion.<br />

L’émotion brute. Voici le point de départ<br />

des créations de<br />

Nathalie Bard.<br />

Danseuse de formation,<br />

puis maître de ballet au<br />

Ballet Royal des<br />

Flandres, elle décide de<br />

se consacrer totalement<br />

à la chorégraphie<br />

à l’âge de 20 ans et crée<br />

en 1987 la compagnie<br />

toulousaine du Ballet<br />

Actuel. Elle nous donne<br />

rendez-vous, dans le<br />

merveilleux décor de<br />

l’Auditorium Saint-<br />

Pierre des Cuisines,<br />

pour sa dernière création<br />

issue d’une résidence<br />

au Bascala de<br />

Bruguières (31) en 2012.<br />

> Céline Porhel<br />

• Mercredi 27 et jeudi 28 <strong>février</strong>, 21h00, à<br />

l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines (12, place<br />

Saint-Pierre, 05 61 22 31 05)<br />

Des pièces de<br />

William Forsythe,<br />

Kader Belarbi et<br />

Jacopo Godani dans<br />

un programme<br />

chorégraphique du<br />

Ballet du Capitole à<br />

la Halle aux Grains.<br />

musicale avec qui Jacopo Godani collabore<br />

depuis 2006, les corps sont "malaxés" et en<br />

suspension dans le temps et l’espace », termine<br />

Kader Belarbi.<br />

> Jérôme Gac<br />

• Du 21 au 24 <strong>février</strong> (du jeudi au samedi à<br />

20h00, samedi et dimanche à 15h00), à la Halle<br />

aux Grains (place Dupuy, 05 61 63 13 13,<br />

www.theatre-du-capitole.fr). Démonstration commentée<br />

d’extraits de “Rythmes de danse”, mardi<br />

5 <strong>février</strong>, 20h00, à l’auditorium Saint-Pierre-des-<br />

Cuisines (12, place Saint-Pierre, 05 61 63 13 13)<br />

• Carnet de danse : démonstration commentée par<br />

des artistes, samedi 9 <strong>février</strong>, 18h00 ; conférence<br />

“Rythmes et techniques de danse” le lundi 18<br />

<strong>février</strong>, 18h00, au Théâtre du Capitole (entrée libre)<br />

• Projection du documentaire "Stomp out loud" le<br />

mardi 19 <strong>février</strong>, 19h00, à la Cinémathèque de<br />

Toulouse (69, rue du Taur, 05 62 30 30 11,<br />

www.lacinemathequedetoulouse.com)<br />

> ALLER & RETOUR<br />

Quelle joie nous ont procuré le TNT et le<br />

CDC en programmant — fin janvier — le<br />

“Masurca Fogo”, créé, chorégraphié et mis en<br />

scène par la grande Pina Bausch en 1998 à son<br />

retour de Lisbonne. Un spectacle-événement si<br />

simple, si humble et si sincère… qui a littéralement<br />

envoûté les spectateurs — passionnés —<br />

qui ont ovationné, debout après 2h30 de féerie,<br />

le Tanztheater Wuppertal. Oui, l’esprit de Pina<br />

— qui nous a quittés en juin 2009 — était bien<br />

parmi nous, transcendant ses interprètes,<br />

comédiens-danseurs, tellement beaux et élégants,<br />

dans ce décor blanc et doux. Son humour<br />

a fait mouche. Sa gestuelle, personnelle, fluide et<br />

ronde, son souffle, nous ont touchés intimement.<br />

Sa chorégraphie déborda d’amour, sa<br />

musique nous transporta. Et nous sommes ressortis<br />

tellement joyeux… merci!<br />

> C. P.<br />

Pina Bausch (1940-2009) © Wilfried Krüger


Contemporaine<br />

> “Possibilités” et<br />

“Pavanes”<br />

La surprise est au<br />

rendez-vous au Vent<br />

des Signes ce mois-ci<br />

où deux pièces de<br />

danse contemporaine<br />

surprenantes sont<br />

programmées.<br />

DANSE/5<br />

“Possibilités” © Amanda Montange<br />

La Compagnie Innatendue(s) donnera “Possibilités”, quand de son côté la Compagnie La<br />

Collective présentera “Pavanes”, les premières de ces spectacles ayant eu lieu au CDC<br />

respectivement en décembre 2011 et en octobre 2010, elles se transforment depuis au<br />

gré des rencontres avec le public. Lisa Romagny nous propose, seule, une improvisation de<br />

vingt-cinq minutes durant lesquelles, comme l’indique le titre de la pièce, tout est possible…<br />

Un geste en amène un autre, une émotion se transforme en une sensation, induit une énergie,<br />

qui explose, qui retombe, qui impose une respiration, qui calme le jeu, d’une pulsion un<br />

mouvement repart… Lisa part à la découverte des multiples chemins que tracent les différentes<br />

parties de son corps dans l’espace extérieur comme dans l’espace intérieur. Elle prend<br />

conscience devant nous de l’infinité de ses capacités physiques, comme de ses limites ; et<br />

conserve une joie communicative et sincère, d’être sur scène avec son public… avant de<br />

céder l’espace. Autre univers : quatre amies du CND de Toulouse se lancent dans une fanfaronnade<br />

en pied de nez, à la danse très sérieuse et bourgeoise qu’est la “pavane” espagnole.<br />

Le concept ? Exploiter les visages, les faces, les grimaces… en forme de “ballet des visages”.<br />

Persévérantes, et ingénieuses, elles vous surprendront par leurs audaces!<br />

> Céline Porhel<br />

• Les 21, 22 et 23 <strong>février</strong>, 20h30, au Vent des Signes (6, impasse de Varsovie, métro Saint-<br />

Cyprien/République, 05 61 42 10 70)<br />

Conte visuel<br />

> “Théâtre des<br />

opérations”<br />

Neuf Coréens envahissent le Théâtre Sorano sous la<br />

direction du chorégraphe Pierre Rigal.<br />

Dans une musique électrique<br />

à la fois planante<br />

et rythmée, des êtres se<br />

meuvent. Qui sont-ils ? D’où<br />

viennent-ils ? Il semble que nous<br />

sommes sur une autre planète,<br />

que notre monde n’existe plus.<br />

Petit à petit, nous comprenons<br />

que certains observent, d’autres<br />

agissent… S’agit-il d’une expérimentation<br />

? Certainement. Nous<br />

assistons à une étude, grandeur<br />

réelle, des interactions de ces<br />

individus, ni complètements<br />

humains, ni complètements<br />

robots. Conflictuels ou harmonieux,<br />

ces échanges fondent une<br />

communauté, constituent véritablement<br />

l’Histoire d’un groupe.<br />

Qu’on le veuille ou non, ces relations<br />

sont le Théâtre des opérations,<br />

les instants où tout se<br />

joue. Dans un univers contrasté,<br />

qui mêle les couleurs rouge,<br />

bleu, vert des pixels des écrans<br />

de télévisions, au noir mystérieux<br />

de la scène, et aux papiers<br />

© Suggjn Jung<br />

dorés de robots imaginaires, le Toulousain Pierre Rigal<br />

— à l’origine athlète puis chorégraphe depuis 2003 —<br />

n’oublie pas ses études de cinéma, et semble attacher<br />

autant d’importance (voire plus ?) à la scénographie<br />

qu’aux mouvements eux-mêmes. Une pièce riche donc,<br />

créée en septembre dernier à Séoul, au LG Art Center,<br />

actuellement en tournée en Europe et que le Théâtre<br />

Sorano nous propose de découvrir ce mois-ci dans le<br />

cadre du festival “Made in Asia”.<br />

> C. P.<br />

• Samedi 16 <strong>février</strong> à 20h00, dimanche 17 <strong>février</strong> à 16h00,<br />

au Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, métro Palais de<br />

Justice, 05 81 91 79 19)<br />

licence n°1050565 -566-567 / © Alain Fonteray & Herman Sorgeloos<br />

7 & 8<br />

<strong>février</strong><br />

Bal<br />

en<br />

chine 8 & 9<br />

<strong>février</strong><br />

Caterina<br />

Sagna Spiel<br />

Emmanuelle<br />

Huynh<br />

05 62 48 54 77<br />

1 avenue du Château d’Eau - Toulouse / M° St Cyprien République


6/MUSIQUE & THÉÂTRE<br />

> ACTU<br />

• SOIRÉE PROJO. Les premiers lundis de chaque<br />

mois, l’association Les Vidéophages transforment le<br />

Connexion Live (8, rue Gabriel Péri, métro Jean-Jaurès,<br />

09 77 08 59 64) en salle de projection, dans lequel trois<br />

espaces sont consacrés : le grand écran, le petit salon et<br />

la terrasse. Au menu de ces soirées : diffusion de courtsmétrages<br />

de production indépendante et rencontre avec<br />

les réalisateurs. Prochain rendez-vous le 4 <strong>février</strong> à 20h30<br />

avec Gérard Alle pour la série “Braquages” (Tita Productions),<br />

Maud Quérol Ferrer artiste pluridisciplinaire toulousaine<br />

pour son travail en tant que vidéaste et Karen<br />

Fichelson représentant le Masque Calao pour le film<br />

d'atelier "L'amour en bas des tours". Retrouvez la programmation<br />

en ligne : http://lesvideophages.free.fr<br />

• ABRACARNAVAL. Chaque Toulousain et Toulousaine<br />

est invité à transformer le parcours du futur grand<br />

défilé pour annoncer le Carnaval du 5 avril prochain. Un<br />

projet qui se veut ouvert à tous (associations, particuliers,<br />

commerçants, collectifs…) et qui vous propose de<br />

jouer autour du thème du confetti (tissu, peinture, tricot,<br />

guirlande…). Pour participer, vous pouvez contacter<br />

Maëva Longvert au 06 77 95 16 04 ou vous inscrire en<br />

ligne sur le site www.carnavaldetoulouse.fr<br />

• APPEL À PROJETS. C’est dans le cadre de<br />

“Cahors juin jardins (invasion végétale-évasion<br />

poétique)”, une manifestation dont l’idée est de valoriser<br />

le patrimoine et les espaces verts publics et privés<br />

et la création artistique et qui est devenu l’un des festivals<br />

phare de la ville de Cahors — qui mêle déambulations,<br />

spectacles, performances et installations qui se<br />

déroulera du 1 er au 30 juin dans la capitale du Lot, que<br />

cet appel à projets est lancé. Les créateurs sont invités<br />

à demander le dossier de candidature à l’adresse suivante<br />

: cahorsjunjardins@hotmail.fr, celui-ci devra être<br />

déposé avant le 15 <strong>février</strong> (renseignements complémentaire<br />

: http://cahorsjuinjardins.over-blog.com<br />

• PRÉSENTATION DE LIVRE. Pierre Thiollière<br />

(professeur des Universités) présentera son ouvrage<br />

“Carlos Barral le poète, la nature et la mer, miroirs du<br />

moi” (Éditions Presses Universitaires de Franche-Comté,<br />

2011) le mercredi 13 <strong>février</strong> à 18h30 à l’Institut Cervantes<br />

(31, rue des Chalets, 05 61 62 80 72). Carlos Barral,<br />

poète, écrivain-mémorialiste, éditeur, sénateur espagnol,<br />

était avec Jaime Gil de Biedma une figure<br />

emblématique de la génération littéraire des années 50.<br />

Pierre Thiollière analyse la poésie de Carlos Barral (Barcelona,<br />

1928-1989) sous un angle à la fois psychanalytique<br />

et thématique. La ville et la mer présentent chez ce<br />

poète une dimension symbolique. Malcolm Barral, le<br />

petit-fils du poète à qui l’auteur avait dédié un recueil de<br />

poèmes, sera également présent pour participer à un dialogue<br />

avec Pierre Thiollière (entrée libre).<br />

• DÉCOUVERTES DU CRU. Vous faites partie d’un<br />

groupe et aimeriez vous faire connaître ? Vous souhaitez<br />

découvrir des groupes locaux ? Les “Live du Brasseur”<br />

sont fait pour vous. Ils se tiennent tous les jeudis<br />

(sauf le premier du mois) au bar La Fille du Brasseur à<br />

Aucamville (49, route de Paris) de 20h30 à minuit. Pour<br />

participer, inscrivez vous en remplissant le formulaire sur<br />

le site www.sozinhoprod.com/V2/live-du-brasseur/<br />

• CONCOURS LITTÉRAIRE. Le grand prix littéraire<br />

international 2013 “Philémon” lance un appel à<br />

candidature, les personnes désirant participer doivent se<br />

manifester avant le 28 <strong>février</strong>. Renseignements et conditions<br />

de participation au 05 62 26 39 18.<br />

• PRÊT À DOMICILE POUR LA BEP. La Bibliothèque<br />

d’Étude et du Patrimoine (BEP), située rue de<br />

Périgord au centre de la Ville rose, élargit son offre de<br />

services et proposera à sa réouverture le prêt à<br />

domicile. Dans ce cadre, elle est fermée jusqu’au<br />

mardi 12 <strong>février</strong> au matin. La mise en place de ce prêt<br />

concerne plus de 30 000 documents choisis parmi les<br />

acquisitions récentes : des livres édités depuis 2000<br />

dans tous les domaines (littérature, arts, sciences<br />

humaines et sociales, sciences…), 5 000 documents<br />

depuis 1945 concernant Toulouse et la région Midi-<br />

Pyrénées, des journaux et revues récents, nationaux<br />

ou régionaux, généralistes ou spécialisés. Jusqu’à présent,<br />

la consultation de documents à la BEP se faisait<br />

uniquement sur place. Il sera désormais possible<br />

d’emprunter les documents mentionnés ci-dessus<br />

avec la carte d’abonné de la Bibliothèque de Toulouse.<br />

• APPEL À AUTEURS. C’est dans le cadre de la<br />

douzième édition du “Festival Ravensare”, qui se<br />

déroulera du 2 au 6 juillet à Toulouse, que cet appel à<br />

auteurs est lancé aux chorégraphes, compagnies de<br />

danse, groupes de musique, photographes, plasticiens,<br />

sculpteurs… de toute la France. Le “Festival Ravensare”<br />

défend la jeune création artistique. Fort de son succès en<br />

2012, 65 artistes ont donné à voir des projets originaux<br />

et inventifs. Ce rendez-vous pluridisciplinaire de la scène<br />

émergente, véritable passeur d’émotions, accueille danse,<br />

arts plastiques, musique. Contact : www.letraitbleu.com<br />

Tubes sacrés du XVIII<br />

> Les Passions<br />

è<br />

Après la restitution des œuvres de Jean Gilles avec<br />

le chœur Les Éléments, l’Orchestre Baroque de<br />

Montauban Les Passions interprète trois grands<br />

motets versaillais avec le Chœur du Capitole.<br />

Directeur du Conservatoire de Montauban, Jean-Marc Andrieu ressuscite<br />

depuis quelques années l'œuvre de Jean Gilles.<br />

Compositeur et maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse<br />

jusqu'à sa mort en 1705, Jean Gilles a été célébré et fréquemment joué<br />

durant le XVIII è siècle : son Requiem a été interprété pour les funérailles<br />

de Jean-Philippe Rameau et celles de Louis XV. Enregistré en la Cathédrale<br />

Saint-Étienne par l’Orchestre Baroque de Montauban Les Passions et le<br />

chœur de chambre Les Éléments, sous la direction de Jean-Marc Andrieu,<br />

ce Requiem a été publié en 2008 couplé à un motet du compositeur. Il a<br />

été suivi deux ans plus tard par les Lamentations, et dernièrement par deux<br />

nouvelles œuvres sacrées, la Messe en ré et le Te Deum (Ligia/Harmonia<br />

Mundi). Jusqu'ici inédite, la Messe en ré est une partition chaleureuse et<br />

dansante dont la séduisante richesse est servie avec enthousiasme par des<br />

solistes habiles et généreux : la soprano Anne Magouët, la basse Alain Buet,<br />

les ténors Vincent Lièvre-Picard et Jean-François Novelli. Quant au Te<br />

Deum, la solennité propre au genre est brisée par une virtuosité lumineuse,<br />

si gracieuse qu'elle se déploie avec charme et légèreté.<br />

La réalisatrice<br />

De quelle manière l’écriture de<br />

Tennessee Williams nous parle-telle<br />

aujourd’hui ?<br />

> Agathe Mélinand : « Ces nouvelles<br />

frappent au cœur, elles mettent<br />

le lecteur en état empathique.<br />

Elles nous parlent en tant que frères<br />

humains de Tennessee Williams. Elles<br />

sont empreintes de sensibilité,<br />

d’émotion et aussi d’horreur, mais<br />

on y sent toujours l’œil qui frise de<br />

Williams. Mon travail de retraduction<br />

m’a permis d’appréhender ses<br />

nouvelles de manière intérieure.<br />

Travailler sur Tennessee Williams me<br />

rend heureuse ».<br />

Comment s’est opéré le choix de<br />

ces quatre nouvelles parmi les<br />

autres ?<br />

« Je savais qu’un jour je ferai un<br />

spectacle de ces nouvelles de<br />

Tennessee Williams, et la nouvelle<br />

"Portrait d’une jeune fille en verre"<br />

me semblait alors incontournable<br />

car elle marque le début de la carrière<br />

de Williams, celle qui le rendra<br />

célèbre. Il me fallait commencer le<br />

spectacle par cet hommage à sa<br />

sœur, Rose, qu’il adorait et dont il<br />

s’est toujours occupé. J’aime dans<br />

ces récits l’ambiance du sud des<br />

États-Unis, comme dans "Les Jeux<br />

d’été à trois" ou "Sucre d’orge".<br />

Quant à "Malédiction" (photo),<br />

cette histoire d’amour entre Lucio<br />

> Agathe Mélinand<br />

Rencontre avec la co-directrice du TNT à l’occasion de la reprise de son<br />

spectacle "Tennessee Williams short stories", réalisé à partir de sa nouvelle<br />

traduction de quatre nouvelles de l’auteur américain.<br />

Composé en 1970 par Valère Novarina et jusque-là jamais mis en scène,<br />

"L’Atelier volant" oppose d’un côté un trio patronal fantasque, et de l’autre les<br />

employés qui se battent avec toute l’énergie de la langue et des langues à leur<br />

disposition. Paroles, dialectes, glossolalies, patois : un combat de mots décidera de<br />

qui aura le pouvoir. Toutes les idéologies sont démontées et en premier l’effigie<br />

humaine. Dans cet atelier, Valère Novarina dirige un « petit orchestre de solistes<br />

extravagants », et met en scène une troupe d’artistes habitués à sa manière de<br />

toujours remettre en question l’acteur, l’espace et les mots. Il poursuit et précise<br />

ici sa recherche d’un théâtre d’énergies où le spectateur, l’acteur, sont agis par<br />

les mots, par la force hallucinogène, destructrice et salvatrice du langage…<br />

De son admiration pour l'acteur Louis de Funès, Valère Novarina a<br />

accouché d’un texte essentiel sur le théâtre et le comédien. Édité en 1986,<br />

"Pour Louis de Funès" n'est ni une pièce, ni vraiment un monologue, mais plutôt<br />

un essai sur l'acteur, à la prose dense. L’auteur se régale de mots, d'énu-<br />

et la chatte Nitchevo, elle m’a fait<br />

pleurer. J’avais très envie de la présenter<br />

car elle me permettait aussi<br />

de faire un clin d’œil à "La chatte sur<br />

un toit brûlant". Le spectacle est<br />

joyeux, coloré, même si le fond n’est<br />

pas d’une grande gaité. Mais c’est la<br />

vie, ce sont nos vies à tous ».<br />

Pour vos spectacles, vous utilisez<br />

le terme “réalisation” au lieu de<br />

“mise en scène”. Pourquoi ?<br />

« Je pense que je réalise un objet<br />

plus que je ne mets en scène un<br />

spectacle. Il s’agit toujours d’une<br />

réalisation globale — que ce soit<br />

"Short stories", "Monsieur le 6" sur<br />

Sade ou encore le prochain spectacle<br />

sur Erik Satie — sur laquelle<br />

j’ai la maîtrise du rêve esthétique, de<br />

l’ambiance sonore. J’ai une vision<br />

cinématographique du théâtre.<br />

L’image est très importante pour<br />

moi, je la conçois comme un<br />

tableau. Le théâtre souhaité par<br />

Tennessee Williams est un théâtre<br />

avec une forte présence de musique<br />

et d’images projetées. Il l’avait même<br />

écrit dans les didascalies de "La<br />

ménagerie de verre". C’est probablement<br />

le genre de spectacle qu’il<br />

aurait aimé… ».<br />

J.-M. Andrieu © Joyce Vanderfeesten<br />

Tous les interprètes de ce spectacle<br />

ont déjà travaillé avec<br />

Laurent Pelly qui co-dirige avec<br />

vous le TNT. Qu’est-ce qui vous<br />

attire dans la notion de troupe ?<br />

« Je suis très attachée à la troupe<br />

d’acteurs pour la confiance mutuelle.<br />

Mes acteurs connaissent et<br />

acceptent ma méthode de travail. Je<br />

sais que si je les amène vers quelque<br />

chose d’inconnu pour eux, ils se laisseront<br />

prendre par la main. C’est<br />

très beau. J’ai une grande admiration<br />

pour eux ».<br />

En quoi consiste cette méthode<br />

de travail ?<br />

« Je travaille beaucoup sur le corps<br />

car je pense que c’est à partir du<br />

mouvement que l’on trouve le sentiment.<br />

C’est peut-être pour cela<br />

que je demande souvent à mes<br />

comédiens de jouer pieds nus! C’est<br />

une façon de sentir son corps ancré<br />

dans le sol ».<br />

> Propos recueillis<br />

par Sarah Authesserre<br />

• Jusqu’au 9 <strong>février</strong> (du mardi au samedi<br />

à 20h00, dimanche 3 <strong>février</strong><br />

à 16h00), au TNT (1, rue Pierre-Baudis,<br />

05 34 45 05 05, www.tnt-cite.com)<br />

L’acteur et le langage > Valère Novarina<br />

© Polo Garat/Odessa<br />

Jean-Marc Andrieu s’intéresse aujourd’hui à des motets à<br />

grand chœur, genre majeur de la musique religieuse française de la<br />

fin du XVII è siècle jusqu'à la Révolution. Aussi appelé grand motet<br />

versaillais, il a été pratiqué par tous les grands compositeurs<br />

(Dumont, Delalande, Lully…) pour célébrer les plus prestigieux événements<br />

de leur temps. Avec le Chœur du Capitole et les solistes<br />

Stéphanie Revidat, Alain Buet et Vincent Lièvre-Picard, Jean-Marc<br />

Andrieu dirigera l’orchestre Les Passions au Théâtre du Capitole. On<br />

y entendra deux des trois motets surgis du génie de Jean-Philippe<br />

Rameau (“In convertendo”, “Quam dilecta”), et le fameux “De profundis”<br />

de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville qui connut un succès<br />

considérable au XVIII è siècle.<br />

> Jérôme Gac<br />

• Grands motets versaillais, mercredi 20 <strong>février</strong>, 20h00, au Théâtre du Capitole<br />

(place du Capitole, 05 61 63 13 13, www.theatre-du-capitole.fr)<br />

"L’Atelier volant" est présenté dans une mise en scène de l’auteur au Théâtre Garonne,<br />

"Pour Louis de Funès" est monté par Éric Sanjou à la MJC Roguet.<br />

mérations et de brassage de verbe dans son style inimitable qui instille une<br />

vraie poésie. Il y dissèque avec délectation et humour les mécanismes intimes<br />

qu'accomplit l'acteur quand il joue. Novarina en profite pour épingler au passage<br />

les travers d'un théâtre pseudo intellectuel et creux, d'un théâtre boursouflé<br />

par la prétention et le décorum. Éric Sanjou propose une version à trois<br />

voix, à trois corps, à trois pulsations. Ils font circuler le texte, dialoguent, citent,<br />

jouent et recréent la parole. Jamais asséné, le texte est mâché, mordu, tranché,<br />

susurré, soufflé, offert. Ensemble et séparés, identiques et profondément différents,<br />

ils donnent à voir leur état intime d'acteur.<br />

• "L’Atelier volant", du 14 au 16 <strong>février</strong> (jeudi à 20h00, vendredi et samedi<br />

à 20h30), au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48<br />

54 77, www.theatregaronne.com)<br />

• "Pour Louis de Funès", du 20 au 23 <strong>février</strong> (mercredi à 19h00, du jeudi au samedi à<br />

20h30), à la MJC Roguet (9, rue de Gascogne, 05 61 77 26 00, www.mjcroguet.com)


Le dessous des planches<br />

> Le club des cinq<br />

Avant les représentations au Théâtre Jules-Julien,<br />

les acteurs du collectif FAR ont partagé avec le public du TPN<br />

une répétition de "la Fausse suivante", de Marivaux. Ambiance.<br />

Le Théâtre du Pont-Neuf présente régulièrement des sorties de résidence<br />

de compagnies, ouvertes au public. Comme celle de “La fausse suivante”<br />

de Marivaux, une création du FAR, nouveau collectif d’acteurs toulousains,<br />

qui eut lieu en décembre dernier. « Ce désir de présenter une étape de travail<br />

et de discuter ensuite collectivement avec le public est une démarche sociale<br />

qui bat en brèche l’idée de consommation du spectacle et de la culture en<br />

général. C’est une excellente idée de convoquer les spectateurs à une sortie<br />

de résidence pour voir comment se dégage la création à partir d’un texte et<br />

apprécier le processus de travail. En tant qu’enseignant, je viendrai assister à<br />

deux représentations de “La fausse suivante” : d’abord avec mon groupe<br />

d’élèves en option théâtre et ensuite avec mes élèves de français à qui je fais<br />

étudier Marivaux. Ce seront deux approches différentes… ». Ce professeur de<br />

français est spectateur et comédien amateur. Il faisait alors connaissance au<br />

TPN avec le collectif FAR, constitué par les metteurs en scène et comédiens<br />

Laurent Pérez — directeur artistique du Théâtre du Pont-Neuf — Olivier<br />

Jeannelle, Denis Rey, Sylvie Maury et Cécile Carles. « L’idée de monter un collectif<br />

est très intéressante car elle pose la question du vivre ensemble, des liens,<br />

des regards différents, comme dans une classe d’élèves! Il y a un engagement<br />

citoyen dans un collectif et le choix d’un auteur politique comme Marivaux<br />

comme première création lui correspond tout à fait », poursuit le spectateur.<br />

L’ambiance était bon enfant ce soir du 21 décembre. Même si, sur<br />

le plateau nu, les comédiens revêtus de leurs vêtements personnels, texte en<br />

main, étaient intimidés. « On dit qu’on n’a pas le trac, mais on l’a quand même<br />

», annonçait dans un souffle Olivier Jeannelle, détenteur du rôle de Trivelin<br />

dans la pièce de Marivaux. Après trois quart d’heure de répétition publique,<br />

un bord de scène suivait où les questions des spectateurs fusaient sur la future<br />

mise en scène, le choix de la scénographie, des costumes, de la lumière et<br />

À la française<br />

> Du récital au concert<br />

Trois ans après une première<br />

interprétation de<br />

"La damnation de Faust"<br />

à la Halle aux Grains, Tugan<br />

Sokhiev dirige de nouveau<br />

l’œuvre d’Hector Berlioz avec<br />

l’Orchestre du Capitole. Inspiré<br />

par le "Faust" de Goethe, le<br />

compositeur français imagina<br />

Le ténor Bryan Hymel © D. R.<br />

une succession de tableaux<br />

chantés, comme autant de<br />

séquences d’un rêve. Ni opéra, ni oratorio, cette « légende dramatique »<br />

a vu le jour à l’Opéra-Comique, en 1846, sous l’appellation « opéra de<br />

concert ». La mezzo-soprano russe Olga Borodina retrouve la Halle aux<br />

Grains pour tenir le rôle de Marguerite, après son incroyable interprétation<br />

des "Chants et danses de la mort" de Moussorgski, la saison dernière.<br />

À ses côtés, Faust sera chanté par le jeune ténor américain Bryan<br />

Hymel (photo), et Méphistophélès par le britannique Alastair Miles.<br />

Retransmise en direct de la Halle aux Grains sur Radio Classique, l’œuvre<br />

sera ensuite donnée à la Salle Pleyel à Paris, puis en tournée dans plusieurs<br />

villes européennes (Varsovie, Munich, Pays Baltes), et à Vienne où<br />

l’Orchestre du Capitole interprètera trois programmes de concert.<br />

La Salle Bleue de l’Espace Croix-Baragnon accueille la<br />

soprano montalbanaise Anaïs Constans. À 24 ans, elle vient de rem-<br />

Collectif FAR © Patrick Moll<br />

sur celui du texte. « Il nous fallait une pièce à cinq personnages. Nous avions<br />

tous envie de monter un classique mais avec des problématiques contemporaines<br />

: ceux des rapports de force, des sentiments et de l’argent », annonce<br />

Laurent Pérez. "La fausse suivante" est une pièce suffisamment structurée<br />

pour ne pas permettre d’interprétation subjective des uns et des autres.<br />

Même à cinq, il y a une lecture objective de la pièce », précise Olivier<br />

Jeannelle. Qui évoque aussi le système de Law dont Marivaux fut victime,<br />

ruiné par cette première forme de marché boursier : « Nous avons apprécié<br />

ces similitudes entre le XVIII è siècle et notre époque. Les enjeux de cette<br />

pièce parlent à l’homme d’aujourd’hui ». Jeu engagé et réaliste, environnement<br />

minimaliste, structuré par la lumière : tels sont les partis pris du collectif,<br />

basé sur un théâtre d’acteurs. Et Laurent Pérez de conclure : « On n’a rien<br />

à prouver sur Marivaux, on veut juste faire entendre sa langue. Il raconte<br />

assez de choses fortes sans que nous n’ayons à en rajouter. C’est lui qui nous<br />

guide. Au sein du FAR : pas de regard de metteur en scène, on laisse nos égos<br />

au placard et on y va ». Après huit jours de résidence au TPN, ce travail en<br />

cours s’est poursuivi en janvier au Centre Culturel de Saint-Simon, puis sera<br />

présenté en <strong>février</strong> lors de quatre soirées au Théâtre Jules-Julien.<br />

> Sarah Authesserre<br />

• "La fausse suivante", du 19 au 22 <strong>février</strong> (du mardi au vendredi à 20h00, jeudi à<br />

14h30), au Théâtre Jules-Julien (6, avenue des Écoles-Jules-Julien, 05 81 91 79 19).<br />

Prochaine sortie de résidence publique : "L’homme poubelle" de Matei Visniec : rencontre<br />

avec la Compagnie du Petit Matin le mardi 5 mars à 19h30 (entrée libre) ;<br />

répétition publique le mercredi 13 mars à 19h30 (entrée libre) ; représentations du<br />

22 au 30 mars (du mardi au jeudi à 19h30, vendredi et samedi à 21h00) au TPN<br />

(8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

"La Damnation de Faust" de Berlioz est dirigée par Tugan Sokhiev à la Halle<br />

aux Grains ; Anaïs Constans se produit en récital à l’Espace Croix-Baragnon.<br />

porter le prix du public et le troisième prix du Concours international<br />

de chant de Toulouse. Si le programme de son récital, « autour<br />

de la barcarolle », annonce les "Venetianisches gondellied" de<br />

Mendelssohn, des mélodies de Schubert ou des arias de l’opéra "Les<br />

Capulet et les Montaigu" de Bellini, il comprend surtout des œuvres<br />

du répertoire français : mélodies de Fauré, extraits de "Manon" de<br />

Massenet, "Roméo et Juliette" de Gounod, "les Contes d'Hoffmann"<br />

d’Offenbach. Elle est accompagnée par la pianiste Nino Pavlenichvili.<br />

> Jérôme Gac<br />

• "La Damnation de Faust", vendredi 8 <strong>février</strong>, 20h00, à la Halle aux Grains<br />

(place Dupuy, 05 61 63 13 13, onct.toulouse.fr), en direct sur Radio Classique,<br />

• Anaïs Constans (soprano), Nino Pavlenichvili (piano), mardi 26 <strong>février</strong>, 18h30,<br />

à l'Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60)<br />

> VICTOIRES<br />

Sorti en 2011, le quatrième disque de l’Orchestre du Capitole avec Tugan<br />

Sokhiev est nommé dans la catégorie “Meilleur enregistrement de l’année”<br />

aux Victoires de la Musique classique : Symphonie n°5 de<br />

Tchaïkovski / Ouverture festive de Chostakovitch. Salué par la critique et<br />

consacré aux ballets de Stravinski, leur cinquième disque chez Naïve est<br />

disponible depuis deux mois : “L’Oiseau de feu/Le Sacre du Printemps”<br />

> ACTU<br />

THÉÂTRE/7<br />

• EXPO-RENCONTRE BÉDÉ. Samedi 16 <strong>février</strong><br />

prochain à partir de 14h00, la Comédie de Toulouse (16,<br />

rue Saint Germier, métro Compans-Caffarelli) organisera<br />

une rencontre-exposition de planches originales et<br />

dédicace autour de la sortie de l’album du dessinateur<br />

de bande dessinée toulousain Ced “Wikipanda” paru<br />

chez Makaka : Que cherche vraiment le poisson pilote<br />

en suivant le requin à la trace ? Qui de la poule ou de<br />

l’œuf est venu en premier ? Comment diable la nature at-elle<br />

pu en arriver à créer l’ornithorynque ?… “Wikipanda”,<br />

ce sont des questions animalières inattendues<br />

posées par des internautes, et des réponses (presque<br />

toutes) véridiques fournies par… un panda. Attendezvous<br />

donc à une encyclopédie pour le moins farfelue!<br />

• CONCERTS À VENIR. Le rappeur français Disiz<br />

viendra présenter le deuxième volet de son album “Lucide”,<br />

intitulé simplement “Extra-lucide”, le jeudi 16 mai à<br />

20h00 dans les murs du Bikini (renseignements au 05 62<br />

24 09 50). Le groupe de rock new-wave français Indochine<br />

se produira au Zénith de Toulouse, dans le cadre<br />

de son “Black City Tour 2”, le mardi 12 novembre prochain<br />

(réservations hautement conseillées au 05 62 73<br />

44 77). Le chanteur à succès Marc Lavoine présentera<br />

son dernier album en date, “Je descends du singe”, le<br />

mardi 14 mai à 20h00 au Zénith de Toulouse (renseignements<br />

et réservations au 05 59 43 96 96). Attention<br />

événement : le chanteur William Sheller se produira<br />

dans les murs de la Halle aux Grains à Toulouse le jeudi<br />

16 mai à 20h30 en compagnie du Quatuor Stevens<br />

(réservation hautement conseillée au 05 62 73 44 7). Le<br />

chanteur Julien Clerc se produira dans une version<br />

“intimiste” le samedi 15 juin à 20h30 dans les murs du<br />

Casino Barrière de Toulouse (renseignements et réservations<br />

au 05 59 43 96 96). Le groupe rock américain<br />

Toto fêtera ses trente-cinq ans de carrière sur la scène<br />

du Zénith toulousain le samedi 15 juin prochain (locations<br />

au 05 34 31 10 00). Les filles l’adorent, le chanteur<br />

Saez se produira dans les murs du Zénith de Toulouse<br />

le vendredi 29 mars à 20h30 (réservations au 05 62 73<br />

44 77). La chanteuse Lorie viendra régaler ses fans toulousains<br />

le samedi 20 avril au Casino Théâtre Barrière<br />

(plus de renseignements au 05 61 54 52 31). Le trompettiste<br />

Erik Truffaz se produira sur la scène du Bikini<br />

le jeudi 21 mars à 20h30 (réservations au 05 62 24 09<br />

50). Le chanteur Tété sera au sein du Bikini le jeudi 14<br />

mars à 20h30 (réservations au 05 62 24 09 50). Le chanteur<br />

-M- présentera son nouvel album à ses fans toulousains<br />

les samedi 18 et dimanche 19 mai au Zénith (locations<br />

au 05 62 73 44 77). Le chanteur Arthur H<br />

donnera “L’or noir”, une lecture musicale, le vendredi 29<br />

mars à la Salle Nougaro (il est prudent de réserver au<br />

05 61 9379 40). Le groupe belge Puggy sera de retour<br />

dans la Ville rose le mercredi 3 avril à 20h30 au Bikini<br />

pour présenter son nouvel album (renseignements et<br />

réservations au 05 34 31 10 00). Fort d’un succès populaire<br />

bien mérité, le chanteur Benjamin Biolay se produira<br />

sur la scène du port de Ramonville Saint-Agne le<br />

dimanche 26 mai dans le cadre du “Weekend des Curiosités”<br />

(www.leweekenddescuriosites.com). Le rappeur<br />

français Kery James sera sur la scène du Bikini le jeudi<br />

30 mai à 20h30 (renseignements au 05 62 24 09 50). Les<br />

Corses d’I Muvrini seront de passage à Toulouse le<br />

mercredi 29 mai prochain à 20h30 où ils se produiront<br />

sur la scène du Casino Théâtre Barrière (réservations au<br />

05 34 31 10 00). Le chanteur de charme Dany Brillant<br />

donnera son spectacle “Viens à Saint-Germain” au Zénith<br />

de Toulouse le dimanche 14 avril à 18h00 (réservations<br />

au 05 61 54 52 31). La comédienne et chanteuse<br />

Lou Doillon sera dans les murs du Bikini le mercredi<br />

Lou Doillon © D.R.<br />

27 mars à 20h00 (renseignements au 05 62 24 09 50).<br />

Le rappeur Booba sera sur la scène du Zénith de Toulouse<br />

le jeudi 18 avril à 20h30 (réservations au 05 62 73<br />

44 77). La chanteuse de jazz-pop Melody Gardot sera<br />

dans les murs de la Halle aux Grains le dimanche 14<br />

avril à 19h00 (renseignements et réservations au 05 62<br />

73 44 77). Le chanteur pop français Pascal Obispo<br />

donnera son concert intitulé “MillésimeS” le samedi 1 er<br />

juin au Casino Théâtre Barrière (réservations au 05 34<br />

31 10 00). Le rappeur Lil Wayne, l’un des poids lourds<br />

du registre, se produira au Zénith de Toulouse le<br />

dimanche 10 mars à 20h00 (réservations et renseignements<br />

au 05 34 31 10 00). Face au succès des ventes<br />

pour le concert “Stars 80” du 22 <strong>février</strong> prochain,<br />

l’organisateur a décidé d’ouvrir une deuxième date le<br />

mercredi 17 avril à 20h00 au Zénith de Toulouse (renseignements<br />

et réservations au 05 34 31 10 00). Le<br />

groupe de rock américain The Breeders, fondé par la<br />

bassiste des Pixies Kim Deal et qui s’était fait remarquer<br />

en 1993 avec le tube “Cannonball”, se produira sur la<br />

scène du Bikini le lundi 27 mai à 20h00 (il est prudent<br />

de réserver au 05 62 24 09 50). Le combo garage punk<br />

suédois The Hives jouera au Bikini le mercredi 10<br />

juillet à 20h00 (réservations au 05 62 24 09 50).


8/MUSIQUES SANS FRONTIÈRES<br />

> ACTU<br />

• CHALLENGE BLUES. L’“European Blues Challenge”<br />

aura lieu à Toulouse les 7, 8 et 9 mars. Ce grand<br />

événement musical qui met le blues à l’honneur, revêt un<br />

caractère particulièrement événementiel avec une dimension<br />

très internationale puisque vingt pays seront représentés<br />

: Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark,<br />

Espagne, Finlande, France, Italie, Lettonie, Luxembourg,<br />

Norvège, Pays Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni,<br />

Slovaquie, Suède et Suisse. Vingt groupes internationaux<br />

seront donc sélectionnés pour concourir et se produire<br />

dans le cadre de cette troisième édition organisée chez<br />

nous pour le compte de l’European Blues Union par<br />

France Blues et sa représentation locale, l’association<br />

Toulouse Blues Society. Le challenge en lui même se<br />

déroulera au Bikini à partir de 20h00. Chaque soirée<br />

donnera lieu à un véritable marathon musical de cinq<br />

heures. Le blues français, quant à lui, se fera entendre dès<br />

le 7 mars avec douze artistes français qui se produiront<br />

en avant-première lors d’un showcase qui ouvrira les festivités.<br />

Plus de blues : www.toulousesoblues.com<br />

• SOIRÉE SÉVILLANES ET RUMBA. Elle aura<br />

lieu le vendredi 8 <strong>février</strong> au 111 Lunares (111,<br />

route de Blagnac, 06 22 47 45 35) et consiste en une<br />

scène ouverte de 19h30 à 23h00 (participation : 5 €<br />

avec un cocktail offert). La sevillanas est une danse<br />

populaire espagnole originaire de Séville. Elle se danse<br />

le plus souvent en couple. Sa structure est constituée<br />

de quatre couplets rythmiquement identiques. Une<br />

légende veut attribuer à chacune des parties de cette<br />

danse une connotation romantique : la rencontre, la<br />

séduction, la dispute et la réconciliation. Joie et fête<br />

caractérisent pleinement cette danse.<br />

• PASSION D’ÉCRITURE, RÊVE D’ÉDITION.<br />

Vous avez entre 15 et 27 ans, vous écrivez une nouvelle,<br />

un récit ou un conte ? Vous voudriez être lu(e),<br />

voire édité(e) ? Le “Prix du jeune écrivain de<br />

langue française” vous est destiné. Il suffit d’envoyer<br />

vos textes (deux au maximum), de deux à cinq pages,<br />

dactylographiés (1 500 caractères par page), en deux<br />

exemplaires avant le 1 er mars 2013 pour les candidats<br />

non français, avant le 1 er avril 2013 pour les candidats<br />

français. Plus de renseignements : www.pjef.net<br />

• MÉMOIRE COLLECTIVE. Des jeunes gens<br />

modernes ont eu la bonne idée d’ouvrir une page<br />

Facebook consacrée au rock toulousain dans les<br />

années 80. Plus que de la nostalgie, le but est de<br />

recueillir des documents, des traces, du son, des<br />

images… de cette période faste pour les musiques<br />

d’ici. Tout un chacun est libre d’y contribuer :<br />

http://www.facebook.com/ArchivesRockToulousain80s<br />

• DÉDICACE. L'illustrateur toulousain Serge<br />

Birault sera dans les murs de Gibert Joseph Musique<br />

(22, rue des Lois, métro Capitole, 05 61 11 17 77) le<br />

samedi 16 <strong>février</strong> à partir de 15h00 pour une séance de<br />

dédicace. Serge Birault peint les femmes de son<br />

époque, tendance tatouage et robe en latex, avec un<br />

regard plein de tendresse et d’humour. Toujours sexy,<br />

jamais vulgaire, il réalise ses images avec une dextérité<br />

impressionnante. Il viendra pour l’occasion présenter<br />

“Corpus Delicti” (Éditions Café Salé), son artbook qui<br />

rassemble toutes ses pin ups, subtil mélange des icônes<br />

des années 1950 et des filles d’aujourd’hui.<br />

• NOUVEAU LIEU ASSOCIATIF. Au Fil de l'Ô<br />

est un nouveau restaurant associatif et culturel qui a<br />

ouvert au cœur du quartier de La Reynerie à Toulouse<br />

(près de la place Abbal, au bord du lac, métro Reynerie). Il<br />

est possible de venir s'y restaurer le midi du lundi au vendredi.<br />

L'après-midi, le lieu est un café culturel où sont<br />

proposées des animations culturelles (expos, projections,<br />

rencontres, discussions, concerts, ateliers, etc.). Plus de<br />

renseignements au : 06 27 50 80 81 ou carrefourdescultures.association@laposte.net<br />

• SOUSCRIPTION. C’est en mars prochain que le<br />

chanteur toulousain Chouf sortira son troisième album<br />

baptisé “L'hôtel des fous”. Vous pouvez l'aider à le produire<br />

en envoyant un chèque à l’ordre de l’Association<br />

du Shadow (13 bis, rue de la Providence, 31500 Toulouse)<br />

ainsi que vos coordonnées postales et mail : 10<br />

euros pour le CD, 15 euros pour le vinyle, 20 euros<br />

pour le pack CD-vinyle. Vous recevrez le disque en<br />

avant-première courant <strong>février</strong>. Plus de renseignements :<br />

06 61 24 93 91 ou monsieurchouf@hotmail.fr<br />

Lucha libre<br />

> El Comunero<br />

El Comunero est en train de devenir un vrai<br />

groupe après avoir été, au début de cette<br />

aventure, le nom d’un projet musical célébrant<br />

la mémoire de votre grand-père,<br />

ancien combattant républicain espagnol.<br />

> Tomas Jimenez : « Effectivement, pour le premier<br />

album on ne savait pas trop où l’on allait et si<br />

cette histoire serait simplement un “one shot” ou<br />

pas. Quatre ans plus tard, El Comunero est devenu<br />

un vrai groupe, notamment à la faveur de la création<br />

de ce nouvel album. Le travail a vraiment été<br />

effectué en commun. Quatre ans de scène soudent<br />

les gens autour d’un projet. Et tous les musiciens<br />

revendiquent cette histoire même s’ils n’ont pas<br />

tous des origines espagnoles. »<br />

L’ambiance de ce disque, toujours dédié aux<br />

chants de la Guerre d’Espagne, est nettement<br />

plus rock que le précédent.<br />

« En passant par différents styles et différentes<br />

couleurs musicales, espagnoles,<br />

d’Europe Centrale, rock… nous affirmons<br />

aussi que le propos de l’album, les chants de<br />

lutte et les valeurs qui les sous tendent, ne<br />

concernent pas que l’Espagne. »<br />

L’idée de faire des compositions ne commence<br />

pas à vous titiller ?<br />

« Il y avait d’abord un travail à terminer autour<br />

de ces reprises et de ces chants-là. Et il y aurait<br />

encore à faire et à explorer. Mais effectivement,<br />

nous allons commencer à aller voir ailleurs.<br />

Mais il y a toujours cette envie de se saisir de<br />

chansons qui nous ont touchés à des moments<br />

de notre vie et qui sont pour la plupart des<br />

chants révolutionnaires. Dans ce deuxième<br />

album nous reprenons par exemple “Le chant<br />

du partisan”, une chanson de la Résistance<br />

popularisée par Leonard Cohen ou “L’Estaca”<br />

de Lluis Llach. Des chansons qui ont largement<br />

> Portico Quartet<br />

La particularité du son du Portico<br />

Quartet réside dans la place<br />

prédominante du hang au sein de<br />

la plupart de ses compositions…<br />

c’est pas du bidon.<br />

Ce quatuor jazz novateur et d’une rare élégance, a su gagner un<br />

public de plus en plus conquis par son originalité. Parmi leurs<br />

admirateurs, un certain Peter Gabriel qui s’est empressé de les<br />

signer sur son label Real World. Nominé au Mercury Prizee, Portico<br />

Quartet a enregistré son deuxième album dans les fameux studios<br />

d’Abbey Road avec l’un des producteurs de Radiohead et dénicheur de<br />

talents, John Leckie. Influencé par Steeve Reich ou encore Philip Glass,<br />

le Portico Quartet crée un jazz unique, une musique impressionniste,<br />

été jouées mais qui ont toujours un sens. Pour<br />

ces reprises, nous essayons d’amener autre<br />

chose, de proposer d’autres pistes. »<br />

El Comunero se place où sur l’échiquier<br />

musical ?<br />

« Du côté de la scène alternative. C’est-à-dire de<br />

là d’où nous venons, d’où nous sortons. Notre<br />

musique est militante et politisée. »<br />

Ce n’est sans doute pas par hasard que dans<br />

ce nouvel album la figure de Durruti est<br />

évoquée plusieurs fois.<br />

« Oui ça n’est pas par hasard. La chanson qui<br />

ouvre ce nouvel album c’est “Los solidarios”.<br />

L’histoire de Buenaventura Durruti, de Francisco<br />

Ascaso et Juan Garcia Oliver, trois anarcho-syndicalistes<br />

espagnols qui, dans les années 20 — sous<br />

la dictature de Primo de Rivera, période de<br />

répression féroce vis à vis des mouvements syndicaux<br />

— avaient Los solidarios, un groupe d’action<br />

directe et qui défendait les syndicalistes un peu<br />

trop bruyants et les ouvriers un peu trop actifs de<br />

la répression patronale et des “pistoleros”<br />

employés par les patrons pour les supprimer physiquement*.<br />

Cette histoire-là est très forte. C’est<br />

une épopée. Durruti participe ensuite à la Guerre<br />

d’Espagne et monte une colonne anarchiste de<br />

combattants non-militarisée, c’est-à-dire non soumisse<br />

à la hiérarchie et la discipline militaire, avant<br />

d’être tué d’une balle dans le dos venant des lignes<br />

républicaines. Un personnage fort dont le discours<br />

libertaire reste encore très pertinent. »<br />

Après plus de soixante-dix ans, la Guerre<br />

d’Espagne reste un moment important de<br />

notre histoire collective, continuant à susciter<br />

écrits, études d’historiens, films et projets<br />

artistiques tel celui d’El Comunero. À votre<br />

avis pourquoi ?<br />

Jazz cinématique<br />

Alors qu’El Comunero s’apprête à<br />

jouer deux soirs de suite à la Salle<br />

Bleue, rencontre avec Tomas Jimenez<br />

l’initiateur de ce projet musical qui<br />

revisite le répertoire des chants républicains<br />

espagnols façon rock dans son<br />

deuxième album.<br />

« Parce que ce moment de l’histoire résume<br />

plein de choses. La Guerre d’Espagne c’est le<br />

prélude de la deuxième Guerre Mondiale, cette<br />

guerre qui est à la base de la construction géopolitique<br />

dont nous héritons aujourd’hui. Les<br />

rapports Nord/Sud par exemple. Ce qui était<br />

en jeu au moment de la Guerre d’Espagne<br />

débordait bien au-delà de l’Espagne. Des enjeux<br />

politiques et économiques, des visions différentes<br />

de l’organisation de la société et du<br />

monde se sont affrontées là. Rajoutez à cela la<br />

déchirure d’un peuple, les rivalités dans le camp<br />

républicain, l’expérience libertaire qui se met en<br />

place dans certaines parties de l’Espagne et qui<br />

développe une autre vision de la société entre<br />

capitalisme et collectivisme centralisé, le sort<br />

des réfugiés espagnols lorsqu’ils arrivent en<br />

France et se retrouvent parqués dans des<br />

camps… tous les ingrédients pour faire de ce<br />

moment là un moment charnière. »<br />

> Propos recueillis<br />

par Jean-Philippe Birac<br />

• Jeudi 14 et vendredi 15 <strong>février</strong>, 20h30, à la Salle<br />

Bleue/Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-<br />

Baragnon, métro Esquirol ou François Verdier, 05 62<br />

27 60 60)<br />

• Nouvel album : “Sigue luchando” est paru en<br />

octobre 2012 chez Tactikollectif/L’Autre Distribution<br />

* en 1923, le groupe dévalise la Banque d'Espagne<br />

à Gijón. L'argent sert à venir en aide aux familles de<br />

militants emprisonnés. Toujours en 1923, le groupe<br />

est impliqué dans l'assassinat du cardinal de<br />

Saragosse Juan Soldevilla y Romero en représailles<br />

pour l'assassinat commandité par Soldevilla du militant<br />

anarchiste Salvador Segui. Le cardinal<br />

Soldevilla était le principal bailleur de fonds des<br />

“pistoleros” à la solde du patronat qui exécutaient<br />

les meneurs ouvriers, ndr<br />

follement cinématique. L’une des originalités du groupe réside dans l’utilisation du<br />

hang, percussion au son unique élaboré par deux acousticiens suisses après vingtcinq<br />

ans de recherches. Le quatuor a fait paraître dernièrement un troisième album<br />

résolument moderne, jazz à l’accent électro, qu’il vient présenter live à Toulouse<br />

pour le plus grand bonheur des amateurs de musique cinq étoiles.<br />

• Mercredi 13 <strong>février</strong>, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93<br />

79 40, www.sallenougaro.com)<br />

© D. R.<br />

© D. R.


© D. R. Cinéma<br />

saoudien<br />

> “Wadjda”… une utopie ?<br />

“Wadjda” est le petit pas de l'Arabie Saoudite en marche réalisé<br />

pour la première fois par une femme, Haïfaa Al Mansour.<br />

Ovationné par le Festival de Venise, il met en scène une fille bien<br />

progressiste pour son entourage conservateur.<br />

À10 ans, Wadjda arrive à l'âge où elle n'a plus le droit de sortir<br />

tête nue dans les rues de Riyad. En jeans et baskets sous<br />

son abaya noire, elle court pourtant après son voisin<br />

Abdullah lorsqu'il lui vole son goûter. Ses cheveux se libèrent et son<br />

regard tombe sur un vélo. Dès lors, elle n'a d'autre obsession que<br />

Les pans de kraft créent un fragile paysage autour des sculptures<br />

érodées par le temps. Entre passé et présent, les peintures<br />

d'Annie Favier répondent aux vestiges architecturaux<br />

des réserves du Musée Saint-Raymond. Impulsée par ses rencontres,<br />

ses voyages, la musique et le monde contemporain, la poétique<br />

des ruines de l'artiste montre l’éphémère de toute civilisation.<br />

La dévastation, le chaos sont omniprésents mais perdent de leur<br />

caractère inquiétant sous les pinceaux d'Annie Favier. Les débris<br />

entassés ou enlacés gagnent en douceur, le blanc apporte en mélancolie.<br />

Dans chaque tableau, le public trouve une charge émotionnelle<br />

différente. On s'y projette, on s'y promène… jusqu'à s'y perdre et<br />

trouver la tour blanche et rouge d'AZF. Le choc de cette vision est<br />

de l'acheter pour pouvoir faire la course avec Abdullah. Mais au pays<br />

où les femmes n'ont pas le droit de conduire, elles ne peuvent pas<br />

plus enfourcher un vélo qui représente une grande menace pour<br />

leur virginité. Sa mère, professeur, le lui refuse, “naturellement”.<br />

Sachant la condition des femmes dans son pays et la subissant de<br />

plein fouet, elle n'a d'autre choix. C'est de cette condition qu'Haïfaa<br />

Al Mansour traite dans ce film. Portée par une enfant solaire pleine<br />

de force, la cause des femmes y est plaidée, tout en lucidité. Wadjda<br />

s'étonne : pourquoi ne figure-t-elle pas sur l'arbre généalogique du<br />

salon ? Pourquoi ne peut-elle pas avoir l'argent pour acheter un vélo<br />

? Qu’à cela ne tienne, elle inscrira son nom elle-même sur le tableau<br />

de famille et participera à un concours de chant coranique pour<br />

gagner le premier prix de 1 000 riyals. C'est aussi un pays qui<br />

s'ouvre peu à peu qu'Haïfaa Al Mansour a voulu mettre en scène. Le<br />

seul fait d'avoir pu tourner ce film en est un signe, dit-elle, et l'entrée<br />

de trente femmes au parlement saoudien. Elle explique que le<br />

changement sera de plus en plus prégnant parce que porté par la<br />

jeunesse. Wadjda en fait partie, Abdullah aussi.<br />

> Marielle Sicre Galy<br />

• Du 6 au 19 <strong>février</strong> au cinéma Utopia de Toulouse (24, rue Montardy,<br />

métro Capitole, 05 61 21 22 11, www.cinemas-utopia.org)<br />

tout particulier ici. Le tragique de cette vague destructrice, Annie<br />

Favier s'en est nourrie et l'a retranscrite sur la toile. Des croquis<br />

complètent l'exposition. Ils guident les visiteurs dans la genèse des<br />

peintures et livrent un bout des pérégrinations de la peintre. De la<br />

Grèce à l'Italie, des statues aux ruines, les traits nerveux et précis<br />

sont autant d'indices sur la construction de cette série.<br />

C'est dans la continuité des rencontres entre vestiges<br />

archéologiques et art contemporain que le Musée Saint-Raymond<br />

accueille les œuvres d'Annie Favier. Formée à l'École des Beaux-Arts<br />

puis enseignante à son tour, elle se consacre exclusivement à son art<br />

depuis 1985. Elle a installé son atelier à Fourquevaux, dans le<br />

CINÉMA & EXPOSITIONS/9<br />

Exposition au Musée Saint-Raymond<br />

> Annie Favier<br />

Installée au Musée Saint-Raymond,<br />

“La poétique des ruines” d'Annie Favier<br />

est un pont entre passé et présent.<br />

Parsemée de pièces de la collection du<br />

musée, cette exposition pleine de mouvement<br />

et de désolation place les ruines<br />

sous un nouveau jour en y ajoutant une<br />

sensibilité pleine de douceur.<br />

“Les trésors minuscules”<br />

Cette exposition donne à voir un monde<br />

pittoresque fabriqué à partir de tout petits riens.<br />

Ficelle, fils de fer, carton, écrous, boulons… Les histoires sensibles et drôles de l’illustrateur<br />

et auteur Christian Voltz se fabriquent au gré des chemins, au fil des récoltes<br />

d’objets. Dans un monde aux décors insolites, des personnages truculents vivent de<br />

grandes histoires. Ces petits riens qui font de grands tout offrent un univers poétique et<br />

drôle, dont la simplicité exalte l’imagination. Sculptures, céramiques et gravures s’ajoutent<br />

aux créations étonnantes. La magie opère et prend des allures d’atelier. Brouillons,<br />

maquettes, photos et croquis sont l’occasion de comprendre l’artiste et de prendre sa<br />

place pour créer sa propre aventure…<br />

• Du 31 janvier au 2 mars, du mardi au vendredi de 13h30 à 18h30, le samedi de 14h00<br />

à 19h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15). Entrée libre et gratuite!<br />

> Yoshi Oida à la<br />

Cinémathèque<br />

Comédien, metteur en scène, auteur, Yoshi<br />

Oida est l’un des acteurs fétiches de Peter<br />

Brook (“La tempête”, “La conférence des<br />

oiseaux”, “Le Mahabarata”…). Menant une carrière<br />

exceptionnelle entre Asie et Occident, il<br />

dirige des spectacles de théâtre ou d’opéra à<br />

l’English National<br />

Opera, l’Opéra<br />

Comique de Paris,<br />

la Schaubühne de<br />

Berlin, l’Opéra de<br />

Lyon… Il met en<br />

scène des œuvres<br />

aussi fortes que<br />

“Mort à Venise” de<br />

Benjamin Britten,<br />

“Le livre des morts<br />

© D. R.<br />

tibétain”,<br />

“Nabucco” de<br />

Verdi, “Les bonnes” de Genet, ainsi que des<br />

auteurs aussi divers que Jon Fosse, Igor<br />

Stravinsky, Atiq Rahimi, Mishima… Yoshi Oida<br />

sera dans les murs de la Cinémathèque pour<br />

une rencontre qui sera suivie, à 21h00, de la<br />

projection du film “The Pillow Book” de Peter<br />

Greenaway (1996) qu’il présentera lui-même.<br />

• Mercredi 20 <strong>février</strong>, 19h30, à La Cinémathèque<br />

de Toulouse (69, rue du Taur, métro Capitole ou<br />

Jeanne d’Arc, 05 62 30 30 10) dans le cadre du<br />

festival “Made in Asia”<br />

Annie Favier dans son atelier © A. Samaritani<br />

Lauraguais. Les thèmes qui animent son travail lui sont portés par<br />

ses rencontres mais aussi par les détails que ses yeux attrapent au<br />

passage. L'exclusion des hommes, leur fuite ou effacement social, lui<br />

inspirent des toiles sur l'immigration et les SDF. La fascination pour<br />

la mécanique la rapproche des casses et de ses monticules de ferrailles.<br />

La diversité de son œuvre porte une constante : celle de<br />

l'émotion et de la pudeur. Les mêmes qui se dégagent des ruines à<br />

partir desquelles elle a créé une véritable poétique.<br />

> M. S. G.<br />

• Jusqu'au 3 mars, tous les jours de 10h00 à 18h00, au Musée Saint-<br />

Raymond (1 ter, place Saint-Sernin, métro Jeanne d’Arc, 05 61 22 31 44)<br />

> Christian Voltz


10/BONS PLANS<br />

© Élodie Pages<br />

Les idélodies<br />

> Les goûts du Monde<br />

Ils sont nombreux, les restaurants toulousains qui nous promettent monde et merveilles, découvertes,<br />

nouvelles saveurs et dépaysements culinaires. Encore faut-il éviter les mauvais voyages! Attachez votre<br />

ceinture, voici un petit aperçu de ceux qui méritent le détour. Une fois à table, on aurait furieusement<br />

envie de poser ses vacances sans pour autant prendre congé…<br />

> LE SANDIA.<br />

Un petit coin de Mexique à Toulouse! Ici pas de nourriture<br />

tex mex, mais bien des plats populaires du pays que l’on<br />

déguste dans une ambiance festive le week-end et plus calme<br />

la semaine. Pas de menu non plus, mais une carte variée et<br />

attractive qui donne envie de démarrer par un cocktail<br />

décomplexé. La suite ? Vous prendrez bien une salade de cactus,<br />

si vous osez vous laisser dépayser ? Et puis pour 15,80<br />

euros, choisissez le plat qui vous donne l’aperçu des saveurs<br />

mexicaines : enchiladas de toutes sortes et albondigas… De<br />

la place pour le dessert ? Rien n’est moins sûr, mais si votre<br />

estomac vous laisse un sursis, optez pour le traditionnel Pastel<br />

tres leches, plutôt léger malgré sa teneur en crème et en<br />

lait concentré. Après, vous pouvez bien aller danser!<br />

> COUP<br />

DE CŒUR<br />

> CASA NATACHOU.<br />

L’union réussie d’une cuisinière haïtienne,<br />

Nathalie, et de son Chouchou, enfant<br />

du pays. Ici, convivialité rime avec générosité.<br />

Les plats sont goûteux, les saveurs<br />

nouvelles, la carte malléable et l’accueil<br />

impeccable. On partage l’entrée Natachou<br />

bien achalandée en accras, piklis,<br />

kibi, paté kodé au hareng et autre salade<br />

haïtienne… Et on choisit son plat, soit<br />

unique, soit associant plusieurs spécialités<br />

: tassot de cabri, queue de bœuf, poulet<br />

au gingembre. Et sans le fameux verre<br />

de rhum arrangé, on s’en sort pour pas<br />

plus de 20 euros en soirée. De toute<br />

façon, Chouchou vous offre sa soupe en<br />

fin de repas : un savant mélange de rhum<br />

et d’épices… servi bien chaud. De quoi<br />

réchauffer les gosiers pour l’hiver… et<br />

s’assurer un bon nombre d’habitués!<br />

Je ne suis certes pas une experte de la cuisine asiatique. Je réussis assez bien les makis. Je sais rouler le<br />

printemps. Mes nems sont un peu huileux. Voilà l’étendue de mon talent. Plutôt cliché, il faut l’avouer.<br />

Mais j’ai quand même le palais qui s’est affuté avec le temps. Alors, un soir, je pousse la porte du<br />

Baan Siam. On m’y convie. J’y découvre la cuisine thaïlandaise. Depuis, j’y retourne régulièrement, et<br />

pour rien au monde, je ne change ma commande.<br />

Toujours le même numéro sur la carte. Le 45. Pad thaï. Délicieuses nouilles sautées, saupoudrées<br />

de tofu, pousses de soja et cacahuètes. J’en tombe mes mirettes. Pour 13 euros, l’assiette<br />

suffit à un repas. Sauf pour le gourmand qui peut y ajouter, pour dessert, des nems au chocolat. La<br />

carte du resto est bien fournie. Mais pour moi, ces généreuses nouilles sautées aux crevettes ou au<br />

poulet ne sont rien moins que l’un des trésors culinaires que cette ville a à offrir. Chaque bouchée est<br />

une aventure. Ça croque, ça file, ça titille les papilles. Rien que de vous en parler, j’ai une faim de loup.<br />

Et pour la satisfaire, pas d’autre endroit que ce petit resto thaï aux couleurs chatoyantes,<br />

exposant une photo immensément kitch de la famille royale. J’ai essayé de les cuisiner, à la maison, ces<br />

© Élodie Pages<br />

PAD THAÏ AU<br />

BAAN SIAM<br />

> LA KASBAH.<br />

Près de la place Arnaud-Bernard, La Kasbah, restaurant<br />

de spécialités algériennes, fait l’unanimité des clients qui<br />

cherchent là cuisine et ambiance familiale, traditionnelle<br />

et conviviale. Un vrai repère d’habitués qui se pressent<br />

nombreux à l’un des deux services du lundi soir où l’assiette<br />

garnie de couscous est à 5 euros. Le tout accompagné<br />

de musiques berbères live. Commence alors une<br />

heure et demie de bonne tranche et de bonne chère.<br />

Quant à la carte proposée tous les jours de la semaine,<br />

elle recueille plusieurs types de couscous et tajines, des<br />

pastillas et le thé à la menthe qui finit le repas. Un bon<br />

endroit pour partager une soirée entre amis, voisins ou<br />

collègues de travail… en mode casual.<br />

> TANTE MARGIT.<br />

La cuisine venue du froid… Ici, vous êtes en plein cœur de<br />

la Norvège. Il y a quelques mois, Tante Margit, affichant son<br />

succès le midi, s’est ouverte aux noctambules pour le<br />

repas du soir. Et le couple franco-norvégien qui se tient<br />

derrière ce petit lieu simple et délicat a basé sa carte<br />

autour d’un produit phare : le saumon. Mariné, en tartare,<br />

juste cru et précisément découpé, il trône en dé ou en<br />

rosace sur les assiettes immaculées. Le midi, ultime clin<br />

d’œil, il se trouve engoncé dans un hamburger! Mais toujours<br />

plein de finesse, de goût et de délicatesse, ici, le<br />

noble poisson ne se corrompt pas. Il reste la star de l’assiette,<br />

même si la sauce crème fraîche qui nappe la<br />

pomme de terre servie en accompagnement, pourrait<br />

presque lui voler la vedette. Et pour le dessert ? Une part<br />

de verdens beste : tout simplement le meilleur gâteau du<br />

monde… et la Norvège n’en est pas peu fière!<br />

> par Élodie Pages<br />

> J’Y VAIS PAS <<br />

> El Chivito, restaurant latino du centre ville, séduit par son ambiance<br />

et sa sangria blanche… Pourtant, le lieu déçoit plus qu’il ne régale… Vous<br />

vous demandez bien pourquoi ? :<br />

- parce qu’ils se trompent et se re-trompent sur la commande,<br />

- parce que les tacos au fromage sont clairement réchauffés au microondes,<br />

- parce que la soirée se finit en indigestion générale.<br />

C’était peut-être pas de chance! Mais il n’y aura pas non plus d’autre fois.<br />

> Ô BALI.<br />

Comme son nom l’indique, ce petit restaurant fleure bon l’Indonésie. Et malgré la fraîcheur<br />

de <strong>février</strong>, les parasols sont encore de sortis! Pour quelques heures, on est en<br />

vacances dans l’un des plus beau pays du monde. Ici, le cuisinier est originaire de l’île<br />

de Sumatra mais on retrouve tous les plats typiques du pays. Le menu à 19,50 euros<br />

est complet et permet de goûter aux beignets de légumes, au traditionnel nasi goreng<br />

(à base de riz, ou mie goreng avec des nouilles) et à la fameuse surprise du chef, verte<br />

pétante. Dans une présentation soignée, ce sont toutes les valeurs sûres de l’archipel<br />

qui sont mélangées : côté salé, du riz, des œufs, du poulet, des épices des légumes, et<br />

puis la feuille de pandanus qui vient colorer les desserts. C’est surprenant pour celui<br />

qui découvre. Cela rend nostalgique celui qui les retrouve… En bref, c’est une invitation<br />

au voyage. Terima kasih, on a dit.<br />

fameuses pad thaï. J’ai même acheté de la sauce poisson… Et poussé le risque,<br />

jusqu’à en faire profiter quelques invités. Résultat. Pas bon. À mille lieux de ces<br />

saveurs que j’aime tant. Du coup, pour combler mes envies furieuses, pas d’autres<br />

alternatives que la rue Maletache et l’esprit un peu décalé de ce petit restaurant.<br />

Au Baan Siam, si vous y trouvez de la place, le dîner ne durera pas longtemps.<br />

La rapidité des serveuses est en effet ici, l’un des petits inconvénients… Sauf<br />

pour ceux qui rechignent à attendre… Mais quand même moins envoûtant pour<br />

celui qui avait prévu un dîner romantique… Vous pouvez avoir plié un menu<br />

complet en trois quarts d’heure. Et gare au dépassement d’horaire! Un petit<br />

conseil s’impose donc : commandez une bouteille. Elle vous permettra de faire<br />

durer votre repas un peu plus longtemps et de calmer un chouia l’empressement<br />

des hôtesses. La bouteille n’est pas si chère et le service sirupeux assez<br />

cocasse, respectant une tradition classique bien française.<br />

Quelle petite expérience gastronomique que ce restaurant qui ne paye pas<br />

de mine! Ne vous y trompez pas, je vous livre ici un coup de cœur très personnel.<br />

Celui d’une ex-novice de la cuisine thaïlandaise qui ne demande qu’à<br />

l’explorer depuis le jour où elle a fait glisser dans sa bouche ces délicieuses<br />

nouilles sautées.<br />

>> Les adresses : - Casa Natachou : 32, rue des Polinaires, 05 62 88 04 26 - La Kasbah : 30, rue de la Chaîne, 05 61 23 55 06. www.lakasbah.fr - Le Sandia : 8, rue Palaprat, 05 61 63 19 23<br />

- Ô Bali : 31, rue Denfert-Rochereau, 05 34 43 51 34. restaurant-indonesien-o-bali.fr - Tante Margit : 3, carrièra de la Pèrga Pintada, 05 61 55 01 25<br />

- El Chivito : 63, rue Pargaminières, 05 61 22 47 95 - Le Baan Siam : 12, rue Maletache, 05 62 26 53 03. www.baan-siam.com<br />

© Élodie Pages<br />

© Élodie Pages<br />

• Retrouvez toutes les “Idélodies” sur mon blog : http://hello-toulouse.blogspot.com<br />

© Élodie Pages


CHAUD RENDEZ-VOUS/11<br />

Invernio caliente<br />

> “Cuba Hoy” 2013<br />

Attendus par les adeptes des accents chantants,<br />

“Cuba Hoy” débarque de nouveau à Tournefeuille.<br />

Entretien avec l’un des organisateurs de cette<br />

manifestation muy caliente.<br />

“Cuba Hoy, Terres de Rencontres” est un<br />

festival incontournable du paysage toulousain,<br />

mais d'où vient-il ?<br />

> Simon Even : « L'association Yemaya est<br />

née en 1994 sous l'impulsion de Christine<br />

Weber et Gisèle Limone dans la volonté de<br />

promouvoir la diversité culturelle des<br />

Caraïbes, d'Afrique et d'Amérique Latine à<br />

travers des événements artistiques et pluridisciplinaires.<br />

Au départ, il y a la volonté de<br />

favoriser la pratique amateur dans un principe<br />

intergénérationnel sous la forme de cours<br />

hebdomadaire, de stages et d'ateliers. Ces<br />

activités se sont déroulées dès 1994 en<br />

France mais aussi à l'étranger et particulièrement<br />

à Cuba, en Argentine et en Espagne. De<br />

cette dynamique a émergé l'Espace Culturel<br />

et Artistique Terres de Rencontres en 2008. »<br />

Pouvez-vous nous présenter cette manifestation<br />

multiforme ?<br />

« L'ambition de ce festival est de proposer<br />

une programmation artistique et pluridisciplinaire<br />

mais aussi susciter l'esprit critique et stimuler<br />

l'imaginaire par la danse, la musique et<br />

des expositions. Chaque année, une thématique<br />

rythme le festival. Cette fois-ci c’est la<br />

ville, son espace public et tout ce qu'on y<br />

retrouve : son esprit festif, les revendications<br />

que l'on y mène et le côté rassemblement.<br />

C'est ce qu'on cherche à montrer avec les<br />

trois lieux phares que sont L'Escale, Le Phare<br />

et le “Pont des Rencontres” au Gymnase du<br />

Château… et leur multiplicité de spectacles.<br />

Différentes animations vont solliciter le tout<br />

venant, des ateliers à destination des enfants,<br />

des ados et adultes. Par exemple, le théâtre<br />

participatif qui va se dérouler le samedi et le<br />

dimanche au Gymnase du Château organisé<br />

par la compagnie Les Passeurs d'Histoires (le<br />

public est invité à venir sur scène et à participer<br />

à la création de la pièce). »<br />

Quels sont les artistes à l'honneur ?<br />

« La nouveauté de cette édition est l'ancrage<br />

dans la salle L'Escale qui a été inaugurée en<br />

octobre dernier à Tournefeuille. Sa scène et sa<br />

capacité d'accueil de 500 places nous permettent<br />

d'intensifier la programmation en faisant<br />

venir des artistes de danse contemporaine et<br />

de jazz. Pour la danse, je pense au spectacle<br />

“Tango mon amour” par la compagnie internationale<br />

d'Octavio de la Roza, chorégraphe<br />

argentin et ex-danseur étoile. Côté musique, il<br />

faut noter le concert latin-jazz du trio de<br />

Philippe Baden Powell — fils du célèbre guitariste<br />

Baden Powell — avec comme invitée<br />

prestigieuse Marcia Maria. Ce seront deux<br />

temps forts du festival ; mais il y aura aussi la<br />

grande “Fiesta Tropicale” et l'orchestre Conga<br />

Libre le samedi soir au Phare (lire encadré). Je<br />

pense aussi à Fanny Vignals de la compagnie<br />

Ona Tourna qui viendra raconter ses “Brésils”.<br />

Le programme est très riche et propose aussi<br />

bien des rendez-vous payants que gratuits. »<br />

L'année dernière vous avait apportée son<br />

lot de (mauvaises) surprises, est-ce que le<br />

temps écoulé vous a permis de vous<br />

remettre sur les rails ?<br />

« L'association Yemaya va mieux. Nous<br />

avions été mis en difficulté sur l'édition précédente<br />

à cause d'une chose indépendante<br />

de notre volonté, à savoir l'alerte grandfroid.<br />

Les chutes de neige étaient venues<br />

plomber le dernier jour du festival et la fréquentation<br />

aux spectacles avec. Nous croisons<br />

les doigts pour que le même scénario<br />

ne se répète pas, que le festival se déroule<br />

dans les meilleures conditions possibles et<br />

que le public soit au rendez-vous. »<br />

> Propos recueillis par<br />

Marielle Sicre Galy<br />

• Du 1 er au 3 <strong>février</strong> à Tournefeuille.<br />

Renseignements et programmation détaillée :<br />

www.yemaya.asso.fr<br />

Mélodies cubaines<br />

> Conga Libre<br />

L’orchestre Conga Libre est le fruit d’une<br />

rencontre riche de l’expérience et de la passion<br />

de musiciens français et cubains.<br />

Une équipe jeune,<br />

enthousiaste et passionnée<br />

qui propose<br />

une salsa conviviale faite de<br />

mélodies chaleureuses et de<br />

rythmes entraînants qui se<br />

partagent sur scène avec le<br />

public. Se jouant des frontières<br />

musicales, géographiques et<br />

culturelles, Conga Libre veut<br />

surprendre et casser les codes<br />

en fusionnant les rythmes traditionnels cubains et les sonorités modernes. Forts d’une énergie<br />

musicale et d’une présence scénique réjouissantes, Conga Libre s’épanouit sur scène en<br />

partageant sa musique et sa bonne humeur communicative dans une ambiance festive irrésistible.<br />

Après son passage réussi sur les plus prestigieuses scènes (festivals “Jazz in Marciac”,<br />

“Tempo Latino”, “Penas y salsa”, “Jazz sur son 31”…), Conga Libre s’impose aujourd’hui<br />

comme l’une des figures incontournables de la nouvelle génération musicale latine!<br />

• Samedi 2 <strong>février</strong>, 19h00, au Phare (32, route de Tarbes à Tournefeuille) dans le cadre du festival “Cuba<br />

Hoy, terres de rencontres”. Renseignements et réservations au 05 61 11 28 29 ou www.yemaya.asso.fr<br />

© D. R.


12/LES YEUX-LES OREILLES<br />

> DISQUES DU CRU Les beaux livres<br />

> Plein les mirettes<br />

• Arnaud Michniak<br />

“Pour qui sonne le tilt”<br />

Autoproduction<br />

Diabologum a étonné Toulouse et a donné un<br />

nouvel élan à son actualité musicale durant les<br />

années 90 de par sa dynamique à la fois rock,<br />

noise et psyché. Derrière ce groupe, les talents<br />

d’Arnaud Michniak, Michel Cloup, Pierre Capot<br />

et Anne Tournerie ont œuvré durant cinq ans.<br />

Alors que Michel Cloup a d’abord poursuivi la<br />

route avec Expérience, Arnaud Michniak, a officié<br />

au sein de Programme en compagnie de Damien<br />

Bétous, démontrant ainsi un son toujours plus<br />

créatif. Quatre galettes auront suffi à dessiner la<br />

patte de ce duo avec notamment “Agent réel”<br />

sorti en 2010. Ceci étant, Arnaud Michniak<br />

n’image pas un travail abouti uniquement à travers<br />

la musique puisque l’artiste possède également<br />

cinéma et écriture comme autres cordes à<br />

son arc. Après un passage à l’ESAV (École Supérieure<br />

d’Audiovisuel de Toulouse), il se place<br />

derrière la caméra le temps de deux moyensmétrages.<br />

Parolier, il a, d’autre part, enfoncé le<br />

clou via sa participation a d autres projets, à<br />

savoir la mise en scène de son texte “Déjà là” au<br />

Théâtre de la Colline à Paris. Arnaud Michniak<br />

ne finit pas de surprendre, il nous embarque<br />

dans une aventure singulière à travers l’album<br />

“Pour qui sonne le tilt” qui va certainement<br />

marquer fortement sa vie, puisqu’il s’agit ici de la<br />

première œuvre — d’une rare qualité — signée<br />

sous son réel patronyme… ce qui marque là<br />

peut-être un nouveau départ. (Marina Pech)<br />

(disponible via www.michniak.org)<br />

• Orlando<br />

"Chansons surnaturelles"<br />

www.orlandoletrio.com<br />

L’univers musical du trio Orlando est une zone<br />

jusque-là inexplorée, un carrefour transgenre et<br />

queer, où la plus délicate poésie et le burlesque<br />

le plus acharné font équipe. Tous chanteurs,<br />

auteurs ou compositeurs, ils déploient sur scène<br />

un spectacle total, l'alliance irrésistible de la présence<br />

latine et charismatique d'Aïda Sanchez et<br />

la fragilité de ses complices, Christelle Boizanté<br />

et Frédéric Marchand. "Chansons surnaturelles"<br />

est leur nouvel enregistrement disponible en<br />

CD et en DVD. Un album où la vie palpite<br />

jusque dans "Je suis morte", chanson à double<br />

fond signée Aïda Sanchez, qui déroule la mort<br />

dans tous ses états. Mais c'est d'amour dont il<br />

est surtout question dans cet opus. On en<br />

attendait pas moins de ces trois-là, amoureux au<br />

point d'entretenir la flamme en posant des<br />

notes sur leurs déclarations. Frédéric Marchand<br />

emprunte même à Rostand une tirade passionnée<br />

de Cyrano de Bergerac pour y coller une<br />

mélodie délicate et sensible ("Dans la nuit").<br />

Pour célébrer l'amour sans retenue, avec "Gourmandise"<br />

et dans tous les sens! (J. G.)<br />

(disponible)<br />

> “Germaine Chaumel, femme photographe”<br />

(Éditions Privat, 184 pages, 26 euros)<br />

Trop souvent oubliée de l’histoire actuelle de la photographie,<br />

Germaine Chaumel (1895-1982) fut pourtant<br />

l’une de ses plus remarquables servantes entre 1935 et<br />

le début des années 50. Armée de son Rolleiflex, elle<br />

balaie tous les domaines du genre, de la scène de rue à<br />

la publicité, de la nature morte au nu, de la mode au<br />

paysage urbain. À l’occasion du trentième anniversaire<br />

de sa mort, la Ville de Toulouse et l’Espace EDF-<br />

Bazacle ont rendu hommage à cette photographe qui<br />

fut l’un des grands témoins de son histoire, lors d’une<br />

belle exposition. Cet ouvrage en est la continuité, il<br />

révèle l'œuvre oubliée de l'une des représentantes de<br />

la “nouvelle vision” qui vit jour entre-deux-guerres.<br />

Tout comme Willy Ronis ou Brassaï à Paris, la Toulousaine,<br />

contemporaine de Jean Dieuzaide, a flâné dans<br />

les rues de la Ville rose à la recherche d'instants éphémères<br />

ou de rencontres. Germaine Chaumel a également<br />

travaillé en studio et a exercé son art au service<br />

du photoreportage. Un superbe ouvrage d’art! (É R.)<br />

> “Midi-Pyrénées – Grands Sites”<br />

(Éditions Privat, 320 pages, 42 €)<br />

Avec des photographies inédites de Dominique Viet, ce<br />

beau livre nous invite à (re)découvrir vingt-six sites touristiques<br />

de notre région. Dans une volonté de rompre<br />

avec l'image pittoresque de Midi-Pyrénées, Jean-Jacques<br />

Rouch et Philippe Ollivier ont souligné à travers leurs<br />

textes le lien homme/nature qui tient une place particulière<br />

dans ces différents territoires. Le choix d'une ver-<br />

sion trilingue (français, anglais et espagnol) a été fait afin<br />

de maximiser le rayonnement de cet ouvrage en deçà<br />

des Pyrénées et par delà la Manche. Des berges du<br />

Canal du Midi au Pic du même nom, de la belle Toulouse<br />

au fin fond de l'Ariège, cette promenade visuelle donnera<br />

l'envie à plus d'un d'aller voir du pays! (M. S. G.)<br />

> “Le Carmine Vault…”, par Fafi<br />

(Éditions Alternatives, 96 pages, 22 €)<br />

La Toulousaine Fafi, géniale et talentueuse graffeuse, a<br />

couvert les murs de la Ville rose au début des années<br />

90. Ses personnages féminins, souvent sexy et très<br />

colorés, ont donné le ton : une école était née et Fafi<br />

en serait la figure de proue. Aujourd’hui, l’artiste macule<br />

les murs des grandes villes dans le monde entier et a<br />

fait de l’art urbain du début un art commun sans frontières.<br />

Jusqu’à présent connue exclusivement à travers<br />

ses Fafinettes, Fafi a décidé de tâter de la bande dessinée<br />

à travers une histoire basée sur un autre de ses<br />

personnages clés, Birtak, qui se pique soudainement de<br />

devenir danseur étoile à l'Opéra alors qu’il se fourvoie<br />

depuis des années avec des Fafinettes peu farouches,<br />

aux mœurs plus que douteuses dans le Carmine Vault.<br />

Et l’on découvre des personnages à la méchanceté<br />

sans limites et au comportement étonnant et fascinant.<br />

L’ouvrage se clôt sur un cahier d’une dizaine de dessins<br />

représentant de pures Fafinettes. (É. R.)<br />

> “L’avion s’affiche”, de Thierry<br />

Favre & Pascal Nizet<br />

(Éditions Privat, 144 pages, 32 €)<br />

Aux débuts de l’aviation commerciale civile, des<br />

grands voyages intercontinentaux, des citadelles à<br />

hélices, puis des premiers avions à réaction et de<br />

l’aventure supersonique… s’est développé parallèlement<br />

une activité haute en création et en couleurs : la<br />

création d’affiches publicitaires à la gloire du transport<br />

aérien. Cet ouvrage invite à découvrir les<br />

affiches qui ont jalonné et construit l’histoire de l’aviation<br />

civile. Et l’on en prend plein les mirettes (les<br />

hublots ?), tant ça fourmille de couleurs, de dépaysement,<br />

de recherche, de rêves et parfois même de poésie.<br />

L’amateur d’art déco et de graphisme 50’s/60’s<br />

trouvera dans ce (très) beau livre un véritable musée<br />

qui réunit les plus belles affiches du transport aérien<br />

et de l’aviation commerciale. Un rêve éveillé! (É. R.)<br />

> “Origine(s) – Les forêts primaires<br />

dans le monde”, de Régine Rosenthal<br />

(Éditions Privat, 144 pages, 34 €)<br />

Portraitiste de la nature, Régine Rosenthal a parcouru<br />

les quatre coins du monde. Elle nous propose de<br />

suivre sa trace à travers son objectif. Des clichés de la<br />

forêt boréale de Québec, à la forêt tropicale du Brésil<br />

mais aussi de Sainte-Baume en France témoignent de<br />

ces petits trésors encore intacts ou du moins relativement<br />

épargnés par l'anthropisation. “Origine(s)” révèle<br />

la richesse des forêts primaires, leurs biodiversités et<br />

surtout, nous offre dans des images brutes et sensibles,<br />

le visage de notre environnement originel. À<br />

l'heure de la sensibilisation à l'écologie, ce livre aux<br />

couleurs de l'humanité saura surement jouer sa part<br />

en nous ramenant au fondement de ce que nous<br />

sommes : des vivants parmi le vivant. (M. S. G.)<br />

> “Génération vinyles : pochettes et<br />

albums légendaires”, Richard Evans<br />

(Éditions Milan, 192 pages, 20,99 €)<br />

Certes, il ne s’agit pas là du premier ouvrage consacré<br />

à cet art majeur que constitue la création graphique<br />

de pochettes de disques. Mais ici, on apprécie la chronologie,<br />

la ligne éditoriale, l’aspect érudit de son<br />

auteur… et le fait qu’un CD dix-sept titres (de vieux<br />

hits rock et jazz) soit inclus aussi. On découvre également,<br />

si nous ne le savions pas encore, que c’est une<br />

réelle discipline artistique que cette création. Que<br />

certaines pochettes/jaquettes de disques sont très<br />

réfléchies, travaillées artistiquement. Que le genre<br />

compte ses esthètes et ses maîtres tels Reid Miles et<br />

William Claxton dans les années 50/60 ; le studio Hipgnosis,<br />

Roger Dean oo bien encore l’incontournable<br />

Barney Bubbles dans les années 70 ; les hypermodernes<br />

Peter Saville et Neville Brody dans les années<br />

> par Éric Roméra<br />

& Marielle Sicre Gally<br />

Une sélection de beaux livres, du joli pour les yeux, du bon pour l’esprit. Évadez-vous!<br />

80… Toute une série d’artistes à l‘identité visuelle<br />

immédiatement reconnaissable, à l’esthétique propre<br />

à chaque registre musical. On regrettera juste l’absence<br />

du floklore graphique reggae-raggamuffin pourtant<br />

lui aussi très riche et très identitaire et épique. (É. R.)<br />

> “La Vache qui Rit box”<br />

(Éditions Milan, 19,95 €)<br />

C’est la mode actuellement des livres-coffrets<br />

consacrés aux produits de grande consommation. Il<br />

y a eu celui du Nutella, voici celui de La Vache qui Rit<br />

pour les amateurs de la portion de fromage fondu<br />

chère aux gourmands nostalgiques (les nombreux<br />

collectionneurs de la marque vont eux aussi apprécier<br />

l’objet!). Dans cette grande boîte de 265 mm de<br />

diamètre : une trentaine de fiches cuisine proposant<br />

des recettes faciles à réaliser avec le célèbre fromage<br />

à tartiner ; un livre inédit de 64 pages pour<br />

découvrir l’histoire de ce produit mythique originaire<br />

du Jura ; un moule à manqué en silicone à l’effigie<br />

de la Vache qui Rit ; et un magnet collector qui trouvera<br />

sa place immédiatement sur le Frigidaire ® des<br />

gastronomes. Un chouette de cadeau! (É R.)<br />

> “Moi René Tardi, prisonnier de guerre<br />

au Stalag II B”, par Tardi<br />

(Éditions Casterman, 192 pages, 25 €)<br />

Il est l’un des piliers de la bande dessinée française,<br />

peut-être même l’un des dinosaures. Connu pour son<br />

trait particulier, ses histoires toujours captivantes<br />

qu’elles soient policières ou, comme ici, historiques.<br />

Tardi est de la trempe des intransigeants, de ceux qui<br />

ne plient pas, qui sont libres et pour qui le travail ne<br />

réside pas seulement dans un acte ludique. C’est<br />

pour cela qu’on l’aime cet homme là. Il est des rares<br />

à dénier les honneurs en carton-pâte comme il l’a fait<br />

dernièrement en refusant la Légion d’honneur que se<br />

proposait de lui remettre l’actuelle ministre de la<br />

Culture et de la Communication. Bref! Avec “Moi,<br />

René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB”,<br />

Jacques Tardi transpose en bande dessinée les carnets<br />

de son père qui racontent ses années de guerre et de<br />

captivité en Allemagne. Après avoir longtemps travaillé<br />

sur la guerre de 14–18, c’est la première fois<br />

que Tardi se penche d’aussi près sur la période de la<br />

Seconde Guerre mondiale. Comme à son habitude, il<br />

est aller chercher multitude d’informations et de<br />

détails afin de toucher un plus près l’os de cette histoire<br />

où l’inhumain vainquit l’humain. (É. R.)


WRONG SIDE<br />

Genre : Voyage au cœur de l'œuvre de Tom Waits<br />

Qui a dit que les chanteurs américains n'avaient rien à raconter<br />

? Pas Marc Démereau (électronique, sax baryton, scie<br />

musicale, banjo…) en tous cas, lui qui avait toujours rêvé de<br />

comprendre ce que racontait Tom Waits. Il a relevé le gant en<br />

compagnie de Didier Kowarsky (voix, textes…) et Alex<br />

Piques (batterie, guitare, électronique et voix). Et au delà de la<br />

traduction, les trois compères ont choisi le conte mis en<br />

musique plutôt que la chanson. Un pari osé, donc et une belle<br />

aventure artistique. Le résultat est bien à la hauteur des<br />

attentes : des textes splendides, une musique équilibrée et un<br />

moment de poésie unique à ne pas manquer.<br />

• Mardi 5 et mercredi 6 <strong>février</strong>, 21h00, au Bijou<br />

(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

> LA CEIBA<br />

Genre : Latino festif<br />

Le groupe est un quartet, composé d’une chanteuse-flutiste,<br />

d’un percussionniste, d’un guitariste et d’un clarinettiste. Le<br />

répertoire est composé de cumbias, de merengue, de forró<br />

et d’un peu de latin-jazz : en un mot festif. La Ceiba est une<br />

rencontre de quatre musiciens, autour de l'envie de jouer la<br />

musique latine ou plutôt des musiques latines. Que ce soit<br />

le côté jazz ou les musiques à danser, que ce soit en portugais<br />

ou en espagnol, que ce soit du forró, de la cumbia, du<br />

merengue, ou des standards de jazz “latinisés"” Le groupe<br />

explore sa vision de la musique latino dans une optique<br />

énergique et festive.<br />

• Samedi 2 <strong>février</strong>, 20h00, au Cherche Ardeur (40, rue des Couteliers,<br />

métro Esquirol ou Carmes, 05 61 55 27 22)<br />

> CHANO DOMÍNGUEZ<br />

Genre : Miles Davis flamenco<br />

Chano Dominguez relève le défi de réinterpréter le sublime<br />

répertoire de Miles Davis. À travers cet hommage, Chano<br />

Dominguez a voulu montrer la place majeure et centrale qu’il<br />

accorde au jazz dans son œuvre. Il nous livre une nouvelle lecture<br />

et interprétation de ces classiques, tout en apportant<br />

cette touche personnelle et en réussissant à préserver la liberté<br />

musicale de Miles Davis. Depuis toujours baigné dans le flamenco,<br />

il signe ici une œuvre unique, une musique hybride, un<br />

pont entre deux esthétiques différentes mais d’une base commune<br />

: celle d’une culture revendicative chargée d’émotion.<br />

• Lundi 4 <strong>février</strong>, 20h30, à la Salle Nougaro<br />

(20, chemin de Garric, 05 61 93 79 40)<br />

> GAROU<br />

Genre : Chanteur qui a du coffre<br />

C’est porté par le succès de son dernier album baptisé<br />

“Rhythm’n’blues” que le chanteur canadien Garou se produira<br />

à Toulouse. Un septième opus constitué de reprises en<br />

français et en anglais (“Le jour se lève”, “I put a spell on<br />

you”…), entièrement dédié à l’esprit rhythm’n’blues et servi<br />

par une voix exceptionnelle.<br />

• Mercredi 6 <strong>février</strong>, 20h30, au Casino Théâtre Barrière<br />

(île du Ramier/18, chemin de la Loge, 05 61 33 37 77)<br />

> GINKGOA<br />

Genre : Chanson swing<br />

Une chanteuse américaine quitte New York pour s'installer à<br />

Paris et décide de chanter en Français. Ça swingue à tout va<br />

et on est impressionné par la qualité du trio, la vitalité des<br />

textes et l'énergie hors du commun qui s'en dégage. Leur<br />

spectacle est une fête épatante. La danse tient une place prépondérante,<br />

la musique est en mouvement, les continents valsent,<br />

la joie de vivre est partagée, les styles et les époques<br />

sont aimablement chahutés et on ressort de leur concert<br />

avec une bonne humeur redoublée. Ils ont enflammé le public<br />

du dernier festival “Alors… chante!” à Montauban.<br />

• Jeudi 7 et vendredi 8 <strong>février</strong>, 21h00, au Bijou<br />

(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

> CAROLE PETIT<br />

Genre : Chanson en povenance du Lot<br />

Nouveau trio et nouveau répertoire pour Carole Petit qui a<br />

déjà ravi son monde sous le nom de Bulle de Vers. Une base<br />

classique qui tient à sa formation, l'énergie du rock qui tient à<br />

ses passions et une gravité qui se heurte à une joie de vivre<br />

communicative forment un tout charmant et poétique. Sa<br />

voix au timbre si personnel nous entraine dans une intimité<br />

imaginaire et nous offre un beau voyage.<br />

• Jeudi 14 et vendredi 15 <strong>février</strong>, 21h00, au Bijou<br />

(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

© D.R.<br />

>>>>>> Dans les murs<br />

>>> <strong>février</strong> 2013<br />

> Musiques<br />

Chano Dominguez à la Salle Nougaro<br />

> APOLLO BROWN & GUILTY SIMPSON + I2C<br />

+ GROSSO MODO<br />

Genre : Hip-hop from USA<br />

Événement : le beatmaker le plus prolifique du rap underground<br />

accompagné de l’un des souverains du mic. Binôme<br />

de Detroit, Apollo Brown et le MC Guilty Simpson seront à<br />

Toulouse pour présenter leur dernier album “Dice game”.<br />

Chacune des productions d’Apollo Brown est un événement<br />

pour les amateurs du genre, cet opus ne déroge pas à la règle<br />

avec ses beats puissants, sa prose décapante et ses samples<br />

mélodiques et terriblement addictifs. Deux groupes toulousains<br />

talentueux, I2C et Grosso Modo, partageront l’affiche<br />

avec ces deux grands du hip-hop américain.<br />

• Lundi 11 <strong>février</strong>, 20h00, à La Dynamo (6, rue Amélie, métro<br />

Jean-Jaurès). Renseignements et réservations au 09 81 95 02 90<br />

> LETZ ZEP<br />

Genre : Hommage appuyé à Led Zeppelin<br />

Après une toute première tournée française remarquée<br />

début 2012 (dont un concert complet à l’Olympia) par le<br />

public et les médias, Letz Zep s’impose comme étant le<br />

meilleur groupe-hommage à Led Zeppelin, ce groupe anglais<br />

qui a fait “rocker” le monde entier en 1968, explosant sur la<br />

scène musicale avec une combinaison de heavy guitares,<br />

blues et folk musique.<br />

• Jeudi 7 <strong>février</strong>, 20h30, au Casino Théâtre Barrière<br />

(île du Ramier/18, chemin de la Loge). Renseignements et<br />

réservations au 05 62 73 44 77<br />

> THE JON SPENCER BLUES EXPLOSION<br />

Genre : Rock fort!<br />

Entre punk, garage et rhythm’n’blues, The Jon Spencer Blues<br />

Explosion creuse son propre sillon hyper rock'n’roll! Après<br />

divers projets solos et huit ans de silence discographique, le<br />

furieux combo est de retour sur scène pour une série de<br />

concerts en France, et pour le plus grand bonheur de ses<br />

nombreux fans! The Jon Spencer Blues Explosion vient leur<br />

présenter live son nouvel album baptisé “Meat + Bone”…<br />

de la viande et des os pour un retour au fondamentaux du<br />

rock bien gras!<br />

• Dimanche 10 <strong>février</strong>, 20h00, au Bikini (Parc technologique du<br />

Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)<br />

> MAHARAJAZZ<br />

Genre : Jazz à tous les étages<br />

Maharajazz est une aventure commencée en 2008. La rencontre<br />

entre plusieurs univers parfois très distants, motivée<br />

par l'envie d'approfondir la musique jazz sous ses différents<br />

aspects. Le répertoire du groupe oscille aujourd'hui entre<br />

standards à tendance bop et compositions plus orientées<br />

jazz “actuel”, pour arriver à une musique basée sur l'interaction,<br />

profitant autant des morceaux “écrits” que des passages<br />

improvisés.<br />

• Samedi 9 <strong>février</strong>, 20h00, au Cherche Ardeur (40, rue des<br />

Couteliers, métro Esquirol ou Carmes, 05 61 55 27 22)<br />

> THROES AND THE SHINE<br />

Genre : Rock’n’duro<br />

Throes and The Shine est le fruit de la rencontre improbable<br />

du rock noisy de Throes et du kuduro de The Shine.<br />

Le “Kuduro” est un genre musical originaire d’Angola à<br />

situer entre le zouk, le hip-hop et l’électro. Le résultat est<br />

un cocktail explosif de rythmes hyper-dansants tabassés par<br />

des guitares et claviers saturés. Une énergie scénique à couper<br />

le souffle qui ne laisse personne indifférent. On nommera<br />

sans hésiter Bad Brains comme repère sonore. Throes<br />

and The Shine est l’un des projets les plus frénétiques et<br />

passionnants que le Portugal ait jamais connu.<br />

• Mercredi 13 <strong>février</strong>, 20h00, au Connexion Live<br />

(8, rue Gabriel Péri, métro Jean-Jaurès, 09 77 08 59 64)<br />

> MY SONIC ROSE<br />

Genre : Power rock<br />

Si le nom du groupe My Sonic Rose fait référence à la fleur, à<br />

la Ville rose et au son rock, c'est que ce power trio est un<br />

véritable cadeau sonore piquant. Trois épines toulousaines sur<br />

la même tige pour un rock puissant aux mélodies pop<br />

enivrantes. Leurs voix chaudes portées par le groove sauvage<br />

en sont toujours le fil conducteur. Un rock sans fioritures et<br />

généreux qui pourra rappeler Foo Fighters, Nirvana, Triggerfinger,<br />

Queens of the Stone Age ou bien encore Coldplay, et<br />

qui va à l'essentiel : le plaisir du son. À découvrir!<br />

• Samedi 9 <strong>février</strong> au festival de l’ICAM (gymnase du Giat, av. de<br />

Grande-Bretagne à Toulouse, www.festival-icam.fr). Mercredi 13<br />

<strong>février</strong>, 12h00, au festival du CROUS à Rangueil (www.crous-toulouse.fr).<br />

Vendredi 15 <strong>février</strong> à Ô Bohem (138, grande rue Saint-<br />

Michel, 05 67 68 55 64)<br />

© D.R.<br />

My Sonic Rose en divers endroits<br />

> CAROLE PETIT<br />

Genre : Chanson en poveance du Lot<br />

Nouveau trio et nouveau répertoire pour Carole Petit qui<br />

a déjà ravi son monde sous le nom de Bulle de Vers. Une<br />

base classique qui tient à sa formation, l'énergie du rock qui<br />

tient à ses passions et une gravité qui se heurte à une joie<br />

de vivre communicative forment un tout charmant et poétique.<br />

Sa voix au timbre si personnel nous entraine dans<br />

une intimité imaginaire et nous offre un beau voyage.<br />

• Jeudi 14 et vendredi 15 <strong>février</strong>, 21h00, au Bijou<br />

(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

> ERIKM & MICHEL DONEDA + BENJAMIN<br />

GLIBERT & AUDREY GINESTET<br />

Genre : Jazz et technologie électro<br />

« S’acharnant sur un dispositif fait maison et des outils électroniques<br />

parfois retournés sur eux-mêmes, ErikM actionne<br />

manettes, écrans tactiles et autres joysticks avec une jubilation<br />

et une concentration évidente. Michel Doneda excite<br />

l’air de vibrations acoustiques, et pourtant on jurerait du<br />

contraire! Ensemble, ils donnent libre cours à leur malices<br />

sonores, faites de bruissements, parasitages, feedbacks<br />

constructifs, électrochocs, glissements concrets, citations<br />

bizutées, bruits blancs, scratches incisifs et souffles très<br />

chauds ». Benjamin Glibert et Audrey Ginestet est un duo<br />

pour cinq guitares et cinq amplis.<br />

• Samedi 9 <strong>février</strong>, 21h00, au Théâtre du Pavé<br />

(34, rue Maran, métro Saint-Agne/SNCF, 05 61 26 43 66)<br />

> CALAMITY WASHBOARD BAND & MICHEL<br />

“BOSS” QUÉRAUD<br />

Genre : Jazz new-orleans<br />

C’est en 1997 que Suzanne Barthès, washboardiste et chef<br />

d’orchestre bien connue à Toulouse, décide de constituer<br />

un nouveau groupe, pour jouer dans l’esprit et le style des<br />

petites formations des années 1920, comme celles de Clarence<br />

Williams, dont elle affectionne la musique depuis toujours.<br />

Autour du washboard, l’orchestre, généralement un<br />

quartet, se compose d’un cornet ou sax-clarinette, d’un<br />

tromboniste et d’un pianiste. Dès son lancement, le Calamity<br />

Washboard Band se constitue un répertoire varié et original,<br />

et se produit, depuis, dans tous les endroits et les<br />

manifestations qui apprécient le jazz traditionnel : concerts,<br />

clubs de jazz, soirées, festivals…<br />

• Les 1er et 2 <strong>février</strong>, 19h30, à la Cave Poésie-René Gouzenne (71,<br />

rue du Taur, métro Capitole ou Jeanne d’Arc, 05 61 23 62 00)<br />

> EBO TAYLOR + KALAKUTA SELECTORS<br />

Genre : Légende de la musique africaine et de l’afrobeat<br />

Guitariste et chanteur ghanéen, Ebo Taylor est, avec Fela<br />

Kuti et Tony Allen, l’un des grands noms de la musique afrobeat.<br />

Une compilation et deux récents albums, parus chez<br />

Strut Records, remettent ce musicien hors pair au goût du<br />

jour. Le concert sera précédé et suivi des Kalakuta Selectors<br />

qui, aux platines, revisitent les deux rives de l’Atlantique<br />

Noire, de l’afrobeat nigérian à la cumbia colombienne,<br />

de la rumba congolaise au forro brésilien, du semba angolais<br />

au kompas haïtien.<br />

• Jeudi 7 <strong>février</strong>, de 20h00 à 2h00, à La Dynamo (6, rue Amélie,<br />

métro Jean-Jaurès). Renseignements : kalakutaprod.org<br />

> IMPERIAL QUARTET<br />

Genre : Jazz<br />

La matière sonore produite par Imperial Quartet est vivante<br />

et organique, transcendée par une énergie rock nourrie d’une<br />

approche éminemment percussive de la composition. Celle-ci<br />

n’est pas sans rappeler les musiques de transes dans leurs<br />

formes les plus traditionnelles. Au cœur de ce bouillonnement<br />

sonore, l’improvisation est fondamentale.<br />

• Samedi 2 <strong>février</strong>, 21h30, au Mandala<br />

(23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05)<br />

> DVA<br />

Genre : Dialogue concertant entre voix et accordéon<br />

Dva est né de la rencontre entre Bruno, la fièvre slave dans la<br />

voix, et Rémy, multi-instrumentiste inspiré autour d’une passion<br />

commune : les rythmes à sept temps et les mélodies<br />

tour à tour envoûtantes, poignantes ou festives des musiques<br />

de l’Est européen, à la croisée de l’Orient et de l’Occident. Ils<br />

ont entrepris de revisiter à leur manière le répertoire des<br />

cultures rom, russe, yiddish et balkanique, tout en se permettant<br />

quelques incursions vers d’autres territoires…<br />

• Jeudi 21 <strong>février</strong>, 19h30, au Concorde (16, rue de la Concorde,<br />

05 61 62 50 52). Vendredi 22 <strong>février</strong>, 20h30, à La Porte de la<br />

Fontaine (2, rue Bertrand de Born). Dimanche 24 <strong>février</strong>, 19h30,<br />

au Cactus (13, boulevard Lascrosses, 05 61 21 68 81). Mercredi<br />

27 <strong>février</strong>, 19h19, au Recantou (42, rue des 7 Troubadours,<br />

métro Jean-Jaurès, 05 61 15 59 97)<br />

© D.R.<br />

CE QU’IL FAUT VOIR ET ENTENDRE/13<br />

DVA en divers lieux<br />

> ACTU<br />

• PRIX D’ÉCRITURE. Vous avez entre 15 et 25<br />

ans, vous avez écrit une fiction, un scénario de courtmétrage,<br />

une bande dessinée ou une chanson ? Vous<br />

pouvez participer au “Prix d’écriture Claude Nougaro”.<br />

Créé en 2006 par la Région Midi-Pyrénées en<br />

collaboration avec l’Association Claude-Nougaro avec<br />

le concours de l’Association Prix du Jeune Écrivain, ce<br />

prix vise à encourager les jeunes dans leur créativité et<br />

à faire découvrir de nouveaux talents en Midi-Pyrénées.<br />

Il récompense de jeunes auteurs dans les catégories<br />

“Écriture de fiction”, “Scénario de court-métrage”,<br />

“Bande dessinée” et “Chanson”. Les textes et dossiers<br />

de participation doivent être déposés avant le 15<br />

<strong>février</strong> 2013, renseignements et règlement sur simple<br />

demande au 05 61 39 62 60 ou prixnougaro@cr-mip.fr,<br />

ou bien encore via www.midipyrenees.fr<br />

• SPECTACLES À VENIR. Vous pourrez retrouver<br />

tous les personnages du film “L’âge de Glace”, soit quarante<br />

artistes sur scène, dans la méga spectacle totalement<br />

givré “L’âge de Glace Live!” qui sera joué du 3<br />

au 7 avril au Zénith de Toulouse (renseignements et<br />

“L’âge de Glace Live”© D.R.<br />

réservations au 05 34 10 00). L’humoriste qui monte<br />

Arnaud Tsamere se produira sur la scène du Casino<br />

Théâtre Barrière le mardi 2 avril à 20h30 (réservations<br />

vivement conseillées au 05 34 31 10 00). Le duo<br />

comique Les Lascars Gays se produira sur la scène du<br />

Casino Théâtre Barrière le mardi 7 mai 2013 à 20h30<br />

(réservations au 05 62 73 44 77). Le grand spectacle<br />

“Gospel pour 100 voix” sera proposé le vendredi 31<br />

mai au Zénith de Toulouse (renseignements et réservations<br />

au 05 59 43 96 96). La troupe de Voca People<br />

donnera son nouveau spectacle dans les murs du Casino<br />

Théâtre Barrière de Toulouse le 13 et 14 mars à 20h30<br />

(renseignements et réservations au 05 59 43 96 96). À<br />

l’occasion de ses 60 ans, le Bagad de Lann-Bihoué<br />

— ambassadeur de la musique celtique et de la Bretagne<br />

— sera au Casino Théâtre Barrière de Toulouse,<br />

le mardi 16 avril à 15h00 et 20h30, pour présenter son<br />

spectacle exceptionnel, accompagné pour se faire du<br />

Cercle de Danseurs du Croisy (réservations au 05<br />

34 31 10 00). L’un des spectacles les plus attendus, à<br />

savoir “Robin des Bois, ne renoncez jamais” emmené<br />

par M. Pokora, sera donné au Zénith de Toulouse le<br />

samedi 19 avril à 15h30 et 21h00 (renseignements et<br />

réservations au 05 61 54 52 31). Le comédien, chanteur<br />

et écrivain Richard Bohringer donnera son spectacle<br />

“Traîne pas trop sous la pluie” les vendredi 1 er et samedi<br />

2 mars à 20h30 à la Comédie de Toulouse (réservations<br />

au 0899 19 91 91/1,35€ l’appel + 0,35 mn)<br />

• APPEL À PROJETS (RE). À l’occasion de la première<br />

édition du concours “Archi’Court”, le CAUE<br />

31 et le CMAV lancent un appel à candidatures pour<br />

des créations vidéo autour de l’architecture. Ce<br />

concours a pour objectif la valorisation de la culture<br />

architecturale, de l’urbanisme et du paysage au travers<br />

du regard de jeunes créateurs vidéos. L’appel à candidatures<br />

s’adresse à des créateurs de tous bords, cinéphiles,<br />

architectes, documentaristes, vidéastes, étudiants,<br />

désireux d’exprimer l’architecture, l’urbanisme ou le<br />

paysage au travers de la vidéo. La création est libre mais<br />

doit suivre le fil conducteur autour de la thématique<br />

“Architectures renversantes”. Date limite d’envoi des<br />

vidéos le 5 avril 2013, durée minimum du court-métrage<br />

5 minutes. Conditions et inscriptions : www.cmaville.org<br />

• CONCOURS D’AFFICHES. L’association Le<br />

Théâtre s'Affiche lance la troisième édition de son<br />

concours international d'affiches de théâtre amateur<br />

dont le but est de rassembler, récompenser et<br />

publier les meilleures d'entre elles. La remise des<br />

prix se fera dans un théâtre toulousain. Les participants<br />

ont jusqu'au 22 <strong>février</strong> 2013 pour envoyer<br />

leur(s) affiche(s). Tous les renseignements se trouvent<br />

sur le site de l'association : letheatresaffiche.org<br />

• CASSE-CROÛTE EN MUSIQUE. Le principe de<br />

“La Pause Musicale” est le suivant : offrir des concerts<br />

gratuits et éclectiques tous les jeudis à 12h30 dans les<br />

murs de la Salle du Sénéchal (17, rue de Rémusat, métro<br />

Jeanne d’Arc ou Capitole). Les Toulousains mélomanes<br />

peuvent ainsi se nourrir de belles et bonnes sonorités<br />

durant leur pause déjeuner. Les rendez-vous de <strong>février</strong> :<br />

Wrong Side (voyage au cœur de l’univers de Tom<br />

Waits/le 7), Florian Demonsant (solo d’accordéon/le 14),<br />

Helios Fernandez Trio (jazz manouche/le 21) et Julien<br />

Martineau & Domingo Mujica (duo manoline alto/le 28).<br />

> É. R.


14/DANS LES MURS/FÉVRIER<br />

> Musique<br />

> I ME MINE + CAMÉRA<br />

Genre : Plateau pop-rock local<br />

I Me Mine est un amoureux de la pop des 60’s à aujourd’hui, de<br />

ceux qui courent après la chanson de trois minutes parfaite.<br />

Sur son premier E.P. baptisé “Mono”, il présente une petite collection<br />

de singles pop taillés comme des tubes imparables.<br />

Caméra est la preuve vivante et sonnante que l’on peut faire<br />

cohabiter rock et chant en français. Une voix chaude, de guitares<br />

énergiques, des tempos enlevés et des couleurs de claviers<br />

froides… Le groupe trouve ses influences musicales du<br />

côté de chez Deus ou bien encore PL Harvey…<br />

• Samedi 16 <strong>février</strong>, 21h00, à la Salle Ernest Renan<br />

(5, chemin d’Audibert, métro Trois Cocus, 05 61 57 99 28)<br />

> PATRICIA KAAS<br />

Genre : …chante Piaf<br />

Pensé avant tout comme un spectacle, "Kaas chante Piaf" est<br />

aussi un album qui constitue l’un des événements musicaux<br />

majeurs qui célèbreront les cinquante ans de la disparition d'Édith<br />

Piaf. Reprenant l'essentiel des œuvres de Piaf, ce disque fait<br />

partie intégrante de l'hommage voulu par Patricia Kaas.<br />

Quelques-uns des titres les plus évocateurs sont remixés par la<br />

jeune scène électro française sous l'égide de Fabrice Brovelli et<br />

Christophe Caurret, producteurs de Yuksek, The Shoes et<br />

Woodkid. Dans une mise en scène inédite, ce show unique se<br />

veut avant tout contemporain et urbain. Des images inédites de<br />

Piaf, jamais montrées, en sont le clou.<br />

• Mercredi 20 <strong>février</strong>, 20h30, au Zénith de Toulouse<br />

(11, avenue Raymond Badiou). Réservations au 05 62 73 44 77<br />

> MERCI MARLÈNE<br />

Genre : Talent d’or de la chanson française 2010, remis par<br />

Mickael Jones<br />

Formé en 2007, le quatuor toulousain Merci Marlène — qui<br />

affiche plus de 150 concerts au compteur — distille une<br />

musique énergique aux mélodies entêtantes. Sur fond de rock<br />

atmosphérique et de rythmes envolés, les textes mettent en<br />

scène des personnages à la fois réalistes et exubérants, reflet<br />

tendre et souvent cynique du monde moderne. Merci Marlène<br />

s’apprête à faire paraître “La folle au chat”, son premier<br />

album, ce mois-ci.<br />

• Vendredi 1er <strong>février</strong> à Ô Bohem (138, grande rue Saint-Michel,<br />

métro Palais de Justice, 05 67 68 55 64). Vendredi 22 <strong>février</strong> au<br />

Petit Voisin (37, rue Peyrolières, métro Esquirol, 05 61 22 62 22).<br />

Mercredi 27 <strong>février</strong> à La Petite Gouaille (44, rue Peyrolières, métro<br />

Esquirol, 05 61 23 91 90). Samedi 23 mars au Cherche Ardeur<br />

(40, rue des Couteliers, métro Esquirol ou Carmes, 05 61 55 27 22)<br />

> RAGGASONIC<br />

Genre : Légende du raggamuffin français<br />

Raggasonic est bel et bien de retour avec un troisième<br />

album sous le bras. Le binôme Big Red et Daddy Mory, que<br />

d’aucuns disaient fâchés, est le porte-parole d’une génération<br />

depuis de nombreuses années : verbe tranchant et<br />

regard fier. Issus des sound system qui se sont développés à<br />

la fin des années 80, leur musique est un mélange de ragga<br />

et de rap. Les thématiques abordées s’inscrivent toujours<br />

dans l’air du temps et parlent de faits de société.<br />

• Jeudi 14 <strong>février</strong>, 20h00, au Bikini (Parc technologique du<br />

Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne). Renseignements et<br />

réservations au 09 81 95 02 90<br />

> LOUIS VILLE<br />

Genre : Chanson qui transit<br />

La voix chaude de Louis Ville attire d'abord l'attention. Il nous<br />

livre des récits à la John Fante, des histoires très “polar”, de<br />

l'amour à revendre, des émotions fortes. L'érotisme est<br />

patent. Le goût de vivre est communicatif. La présence à ses<br />

côtés de François Pierron et de sa contrebasse mais aussi de<br />

Mell qu'on découvre batteuse (alors qu'on la connaît chanteuse)<br />

participe à l'envoûtement. Le rock et la chanson s'entremêlent<br />

pour dessiner une bombe artistique!<br />

• Jeudi 31 janvier et vendredi 1er <strong>février</strong>, 21h00, au Bijou<br />

(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

> FATOUMATA DIAWARA<br />

Genre : Rythmes africains, jazz, blues et folk<br />

Auteur, compositrice, interprète et actrice, Fatoumata Diawara a<br />

plus d’une corde à son arc! Fervente défenseure de la culture<br />

Wassoulou et d’une Afrique moderne, lorsque Fatoumata s’arme<br />

d’une guitare, les rythmes africains se teintent de jazz, de<br />

blues et de folk. Son premier album —“Fatou” — est un accomplissement<br />

artistique, chaleureux et sensuel, qui révèle une personnalité<br />

délicate et élégante. Inspirée par des chanteuses<br />

comme Rokia Traoré ou Oumou Sangaré, Fatoumata Diawara<br />

est une artiste audacieuse et originale. Damon Albarn, Toumani<br />

Diabaté, Herbie Hancock ou encore John Paul Jones ne s’y sont<br />

pas trompés et sont tombés sous son charme musical.<br />

• Mercredi 20 <strong>février</strong>, 20h30, à la Salle Nougaro<br />

(20, chemin de Garric, 05 61 93 79 40)<br />

© D.R.<br />

Éric Toulis au Bijou<br />

> L’AMICALE POCHTRONNE<br />

Genre : Trio vocal et guitare<br />

Kiki, Bernie et Cathy partagent la scène, alternant solos, duos<br />

ou trios, accompagnées par Nounours Grabowski. Elles<br />

défendent la chanson française à leur sauce puisant dans un<br />

répertoire toujours plus étendu hors des sentiers battus.<br />

• Mercredi 27 <strong>février</strong>, 20h00, au Cherche Ardeur<br />

(40, rue des Couteliers, métro Esquirol, 05 61 55 27 22)<br />

> LES 3 ACCORDS<br />

Genre : Rock québécois<br />

Les 3 Accords reviennent avec un nouvel opus intitulé “J’aime<br />

ta grand-mère” sorti en octobre dernier classé numéro 1 au<br />

palmarès des ventes francophones. Chacune des chansons est<br />

un succès en puissance. Leur musique est drôle, jouissive et<br />

musicalement parfaite. Des chansons douces-amères irrésistibles<br />

dont Les 3 Accords ont toujours eu le secret.<br />

• Lundi 18 <strong>février</strong>, 20h30, à La Dynamo (6, rue Amélie, métro<br />

Jean-Jaurès). Renseignements 05 62 73 44 77<br />

> HYPERCLEAN + BENJAMIN PAULIN<br />

Genre : Chanson décomplexée<br />

Comme son nom ne l’indique pas, Hyperclean est sale,<br />

revêche, tordu et cruel. Que des bonnes raisons pour adorer<br />

cette jeune formation toulousaine. Sous couvert d’un dandysme<br />

chic, Frédéric Jean, chanteur et auteur, assassine son petit<br />

monde sans remords ni tracas.<br />

Ceux qui ont écouté d’une oreille distraite son album<br />

“L’homme moderne” (2010) ont pu avoir la fausse impression<br />

que Benjamin Paulin était juste un sympathique chanteur de<br />

plus avec mèche sur le côté et costard en option. Légères<br />

comme des bulles de champagne, ses compositions pop agissaient<br />

en trompe l’œil face à des textes volontiers corrosifs,<br />

entre dérision et ironie.<br />

• Vendredi 1er <strong>février</strong>, 21h00, à l’Espace Bonnefoy<br />

(4, rue du Faubourg-Bonnefoy, 05 67 73 83 62)<br />

> ÉRIC TOULIS<br />

Genre : Chanson et humour (nouveau spectacle en exclu!)<br />

Môssieur Toulis vient présenter son nouveau spectacle en<br />

avant-première au Bijou. Michel Marcos, guitariste émérite et<br />

toulousain mettra son talent dans l'affaire. Toulis en profitera<br />

pour présenter de nouvelles chansons et ressortir quelques<br />

perles du répertoire des Escrocs (“Assedic” entre autres). L'intelligence<br />

du propos est servie avec une gouaille parisienne qui<br />

fait penser aux univers de Blondin ou Audiard. La farce est au<br />

service d'une utopie que chahute un humour tranchant. Il y a<br />

un moment que Toulis voulait monter ce répertoire à deux guitares<br />

et mettre ainsi douze cordes à son arc. Voilà qui est fait!<br />

• Du mardi 27 <strong>février</strong> au vendredi 1er mars, 21h00, au Bijou<br />

(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

> “TOULOUSE DUB CLUB #7”<br />

Genre : In dub we trust<br />

Préparez-vous à un événement de taille pour cette septième<br />

édition du “Toulouse Dub Club” car un personnage historique<br />

de la scène “bass music” mondiale s'apprête à débarquer<br />

à Ramonville : Mad Professor himself! Celui qui a<br />

influencé les producteurs de dub, comme de drum'n'bass, de<br />

techno, ou encore de trip-hop depuis bientôt trente ans,<br />

enflammera pour la première fois la scène du “Dub Club”.<br />

Lors de cette édition, le vétéran de la scène reggae anglaise<br />

Earl 16 enchantera de sa voix inimitable la soirée accompagné<br />

par Miniman, la révélation steppa de cette fin d'année.<br />

Pour sonoriser le tout, c'est Ital Sound qui installera son<br />

sound system artisanal de plus de 18Kw. Massive!<br />

• Samedi 16 <strong>février</strong>, de 22h00 à ‘aube, au Bikini (Parc technologique<br />

du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne).<br />

Renseignements et réservations au 05 61 31 04 03<br />

> HANDCRAFTED SOUL<br />

Genre : Folk-rock<br />

Handcrafted Soul est un duo qui écrit, compose et interprète<br />

une musique folk-rock inspirée par la culture populaire<br />

américaine. Formé en 2009, le groupe a eu envie<br />

d'inscrire cette atmosphère dans la modernité. Son<br />

enthousiasme autour de la création le pousse à se revendiquer<br />

de "l’artisanat" d'une musique qui a une "âme", d'où le<br />

patronyme Handcrafted Soul.<br />

• Vendredi 8 <strong>février</strong>, 20h30, à La Dynamo (6, rue Amélie, métro<br />

Jean-Jaurès). Renseignements et réservations au 05 62 73 44 77<br />

> MICHEL SARDOU<br />

Genre : Ses grands moments<br />

Le chanteur populaire est de retour sur les scènes de France<br />

pour interpréter ses plus grands tubes. À près de 65 ans,<br />

Michel Sardou compte à son actif vingt-trois albums, plus de<br />

300 chansons et 90 millions de disques vendus. C'est donc<br />

naturellement que l'idée d'une tournée dédiée à ses plus grands<br />

succès a été suggérée par Jacques Veneruso, chef d'orchestre de<br />

l'artiste, à force d'incitations de la part du public.<br />

• Samedi 16 <strong>février</strong>, 20h30, au Zénith de Toulouse (11, avenue<br />

Raymond Badiou). Renseignements et réservations : 05 61 40 47<br />

66 ou www.bmorganisation.fr<br />

© D.R.<br />

Motorama au Connexion Live<br />

> JENS BOSTEEN + SIMONE WHITE<br />

Genre : Folk pop et folk atmosphérique<br />

La folk de l’américaine Simone White est teintée de<br />

musiques électroniques qui la rend aérienne et atmosphérique.<br />

Repérée en 2004 par Damon Albarn (Blur), ce dernier<br />

la signe sur son Label Honest Jon’s. Elle vient d’y sortir son<br />

quatrième album, “Silver silver”, encensé par les magazines<br />

Spin et Mojo mais aussi le Time Out New York qui l’a classé<br />

n°10 dans le Top 2012 album. La radio nationale américaine<br />

NPR a quant à elle fait figurer “Big dreams And The Headlines”<br />

parmi une liste des 100 meilleures chansons de l’année.<br />

La première partie sera assurée par le jeune et talentueux<br />

Jens Bosteen qui vient de sortir son premier album<br />

“Second skin” sur le label 2000 Records, une petite merveille<br />

pop-folk remarquée notamment par Les Inrockuptibles.<br />

• Mardi 12 <strong>février</strong>, 20h30, au Mandala<br />

(23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05)<br />

> LES TOUFFES KRÉTIENNES<br />

Genre : Fanfare festive<br />

Des musiciens des Fils de Teuhpu, Hurlements d’Léo, Raoul<br />

Petite, Sleepers, de Babylon Circus… se retrouvent autour de<br />

l'idée simple de monter une formation simple à sonoriser car<br />

acoustique. Le but : aller jouer dans les rues de Barcelone<br />

pour les “Fêtes de la Mercè”. Le résultat est immédiat, frais et<br />

caliente… Groove et bon-enfant. Les Touffes Krétiennes<br />

poussent le bouchon en se rendant tous disponibles pour<br />

tourner ça et là, où les festivaliers espèrent le soleil. Au programme<br />

: des reprises de Mardi Gras BB, Kinks, The Clash…<br />

destinées à vous faire chanter avec eux!<br />

• Mercredi 27 <strong>février</strong>, 20h00, à La Dynamo (6, rue Amélie, métro<br />

Jean-Jaurès). Renseignements et réservations au 09 81 95 02 90<br />

> THE HEADBANGERS<br />

Genre : Jazz sans frontières<br />

The Headbangers, littéralement “ceux qui secouent la tête”,<br />

fait se bousculer les idées, s’entrechoquer les rythmes et se<br />

rencontrer les styles. Le sextet du trompettiste Nicolas Gardel<br />

déjoue les clivages en alliant avec style et originalité le<br />

vintage au moderne, faisant dialoguer funk, pop music, jazz et<br />

électro. Aux frontières de ces univers, Nicolas Gardel réussit<br />

à ouvrir les perspectives avec un son singulier, puissant et élégant,<br />

doté d’une énergie et d’une créativité ravageuses. Leader<br />

charismatique, Nicolas Gardel élabore son projet avec<br />

passion et s’entoure des meilleurs musiciens toulousains du<br />

moment pour sublimer la musique de The Headbangers.<br />

• Samedi 23 <strong>février</strong>, 20h30, à La Dynamo<br />

(6, rue Amélie, métro Jean-Jaurès)<br />

> LA CARAVANE PASSE<br />

Genre : Gypsy project<br />

Douze ans de voyage pour cette Caravane bariolée qui Passe<br />

mais ne s’arrête pas! Après avoir quitté le village imaginaire de<br />

Plèchti (albums "Go to Plèchti!" en 2004 et "Velkom Plèchti!"<br />

en 2007), exporté leur “Vrai-faux mariage” (spectacle éponyme)<br />

à travers le monde, zigzagué entre futur et passé dans<br />

"Ahora in da futur" (2010) grâce à leur caravane à voyager dans<br />

le temps, La Caravane Passe est aujourd’hui de retour pour<br />

porter la bonne parole : soyons tous "Gypsy for one say!”. Pour<br />

ce quatrième opus, le groupe propose de se glisser dans la peau<br />

d'un nomade urbain du XXIè siècle et de porter un regard<br />

moderne sur les sédentaires qui nous entourent. Douze chansons<br />

pour se sentir gypsy d'un jour, sans attache nationale et<br />

sans territoire fixe. Musicalement, le groupe continue joyeusement<br />

d'ouvrir les frontières. Pas de communautarisme musical<br />

pour les cinq “intergitans” du spectacle. Avec la Tziganie en toile<br />

de fond, La Caravane Passe se revendique comme un groupe<br />

de musique actuelle.<br />

• Mercredi 13 <strong>février</strong>, 20h30, à La Dynamo (6, rue Amélie, métro<br />

Jean-Jaurès). Renseignements au 05 62 73 44 77<br />

> “IN BIKINI DURA ROCK #4”<br />

Genre : Plateau électro-disco<br />

Pour cette quatrième manche, le Bikini nous a concocté une<br />

belle soirée électro-disco avec en tête d’affiche Breakbot qui<br />

jouera pour la première fois en live à Toulouse. Accompagné<br />

de son comparse Irfane, ils nous feront découvrir leur premier<br />

album “By your side”. Lifelike, pionnier de la “French<br />

Touch” et Cherokee, grands espoirs de la scène nu-disco,<br />

complèteront le plateau. Sophonic, pilier de la scène électro<br />

toulousaine, apportera la touche locale à cette soirée qui<br />

s’annonce groove et funky!<br />

• Vendredi 15 <strong>février</strong>, 23h00, au Bikini (Parc technologique du<br />

Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)<br />

> MOTORAMA<br />

Genre : Indie rock (Russie)<br />

Les cinq musiciens de Motorama, nos nouveaux héros russes,<br />

sont originaires du sud de Moscou. Très largement reconnus<br />

chez eux, faisant preuve d’une soif d’autonomie à toute épreuve,<br />

ils donnent à entendre des compositions pop qui font penser<br />

aux fantômes de Joy Division, The National, Interpol…<br />

voire à Belle & Sebastian ou Destroyer. Leur musique demeure<br />

délicieusement moderne et insaisissable.<br />

• Mardi 19 <strong>février</strong>, 20h00, au Connexion Live<br />

(8, rue Gabriel Péri, métro Jean-Jaurès, 09 77 08 59 64)<br />

© D.R.<br />

Patricia Kaas au Zénith de Toulouse<br />

> CLAUDE TCHAMITCHIAN SOLO<br />

Genre : Contrebasse impro-jazz<br />

Présent sur la scène jazz et impro depuis le milieu des années<br />

80, il a joué avec Eric Watson, Cristof Lauer, Andy Sheppard,<br />

Linda Sharrock, Dave Liebman, André Jaume, Marc Ducret,<br />

Michel Portal, Henri Texier, Jean-Marie Machado, Phil Minton,<br />

Kent Carter, John Tchicaï… Évitant le double écueil de l’exercice<br />

de style ou de la très stérile démonstration technique,<br />

Claude Tchamitchian se concentre sur l’expression la plus<br />

pure de son intention originale et de son rêve musical et, par<br />

là même, délivre la quintessence d’un art majeur rigoureux et<br />

jubilatoire dont les vertus ne cessent de s’imposer dans le<br />

champ jazzistique contemporain.<br />

• Mercredi 20 <strong>février</strong>, 19h30, à Lieu Commun<br />

(25, rue d’Armagnac, 05 61 23 80 57)<br />

> COLLECTIF VRACK<br />

Genre : Musique des Balkans<br />

Sur des rythmes endiablés de musique de l’Est, le Collectif<br />

Vrack compose des morceaux métissés qui voyagent de<br />

l’Irlande aux Balkans, en y ajoutant une note de free-jazz et<br />

un accord rock saturé. Formé à Toulouse de rencontres<br />

amicales et musicales, le groupe s’est forgé une solide<br />

expérience de la scène : bars, festivals, petites et grandes<br />

salles, fête de village, de quartier, forum social méditerranéen<br />

à Barcelone, tournée en Bosnie-Herzégovine. Dynamique,<br />

dansante et populaire, sa musique est une invitation<br />

au voyage, à l’ouverture, à la rencontre d’autres cultures et<br />

au métissage. Le collectif Vrack, c’est un condensé d’enthousiasme<br />

contagieux, une tambouille sonore riche et<br />

variée, une musique festive recommandée tout public!<br />

• Samedi 16 <strong>février</strong>, 20h30, au Mandala<br />

(23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05)<br />

> “LES CURIOSITÉS DU BIKINI #4”<br />

Genre : Plateau découverte pop et chanson<br />

Cette quatorzième édition des “Curiosités du Bikini” mettra en<br />

avant le renouveau de la pop à la française à travers trois entités<br />

:<br />

Lescop, un jeune artiste, chanteur et auteur qui cherche à faire<br />

danser les gens en parlant de ses obsessions : Les rapports<br />

humains complexes, l'amour, le cinéma, le punk, et toute une<br />

galerie de héros (Yukio Mishima, Marlene Dietrich, Jean-Pierre<br />

Melville, Jesse Owens, Georges Guynemer et le Baron Rouge,<br />

etc.).<br />

Aline a le désir d'écrire des pop-songs belles et intemporelles,<br />

de celles qui touchent les gens au cœur… des chansons qui<br />

racontent des histoires d'amour, de ruptures, de désillusions, de<br />

fuite du temps, d'innocence perdue.<br />

Les Filles & Les Garçons propose une musique faite de pop<br />

synthétique, de candeur et d’insouciance… une musique offerte<br />

à ceux qui songent. L’artiste toulousain qui monte, à suivre<br />

absolument!<br />

• Vendredi 22 <strong>février</strong>, 20h00, au Bikini (Parc technologique du<br />

Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)<br />

> Théâtre<br />

> “ET SUZY VAGABONDE”, par la Compagnie<br />

Cox Igru, mise en scène de Nadège Perriolat<br />

Genre : Solo théâtral autour de l’idée du monstre (à partir<br />

de 12 ans)<br />

Elle est passée par ici, elle repassera par là… entre des parois<br />

mobiles figurant et défigurant l’espace… elle, ou un, puisqu’il<br />

s’agit d’un monstre au féminin ; tantôt lady, tantôt guerrière,<br />

tantôt Wendy du Kentucky, tantôt danseuse, tantôt comédienne<br />

ou slameuse, Nadège Perriolat s’éclate. Solo habité de<br />

toutes sortes de voix, celles d’Henry Miller, Joël Hubaut, ou<br />

autre Tarkos, vrais dévoreurs de verbe pour ce train fantôme<br />

libérateur. Car c’est bien de cela dont il s’agit, libérer les multiples<br />

existences qui résident en soi, en nous, et dans cette<br />

fuite ou cette fugue syncopée, lâcher le monstre. Pour ce<br />

nouveau Minotaure, on a repensé le labyrinthe. Géométrie en<br />

mouvement, en couleur et vidéo, le vagabondage de l’actrice<br />

construit l’espace, tout autant que l’espace mutant la transforme.<br />

Mais pas de panique, dans ce jeu de métamorphoses<br />

l’actrice tient bon son fil d’Ariane.<br />

• Du jeudi au dimanche 10 <strong>février</strong>, 17h00, au Ring<br />

(151, route de Blagnac, 05 34 51 34 66)<br />

> “TENNESSEE WILLIAMS SHORT STORIES”,<br />

d’Agathe Mélinand<br />

Genre : Quatre nouvelles de Tennessee Williams<br />

En 2011, Agathe Mélinand créait au TNT quatre “Short stories”<br />

de Tennessee Williams. Le spectacle était un voyage entre<br />

images et musiques dans la langue de l'immense dramaturge<br />

américain. Quatre nouvelles, quatre univers colorés ou en noir<br />

et blanc, drôles, tendres ou déchirants. Il est repris ici pour<br />

quelques représentations.<br />

• Les 29, 30, 31 janvier et les 1er , 2, 5, 6, 7, 8, 9 <strong>février</strong> à 20h00, le<br />

3 <strong>février</strong> à 16h00, au TNT (1, rue Pierre Baudis, métro Jean Jaurès<br />

ou François Verdier, 05 34 45 05 05)<br />

© D.R.<br />

Fatoumata Diawara<br />

à la Salle Nougaro


“PAS UN JOUR SANS UNE LIGNE”, de Philippe<br />

Léotard, par la Compagnie Beaudrain de Paroi,<br />

mise en scène, adaptation et chant par Jean-<br />

Pierre Beauredon<br />

Genre : Écrits durs<br />

« Choisir ses textes c'est tenter de toucher l'impossible, mesurer<br />

avec respect la profondeur des abîmes, semer avec distance<br />

son besoin d'amour, ses sentiments fracassés. Philippe Léotard<br />

sait faire passer dans son écriture ses passions et ses coups de<br />

colère à grand renfort d'humour vitriolé ou de tendresse<br />

cachée, triturant le langage à sa guise pour composer une véritable<br />

création littéraire. » (Jean-Pierre Beauredon)<br />

• Du 5 au 9 <strong>février</strong>, 19h30, à la Cave Poésie-René Gouzenne<br />

(71, rue du Taur, métro Capitole ou Jeanne d’Arc, 05 61 23 62 00)<br />

> “LA MALADIE DE LA FAMILLE M.”, de Fausto<br />

Paravidino<br />

Genre : Révélateur de l’âme humaine<br />

La famille M., composée de Luigi le père, Marta et Maria les<br />

deux filles, et Gianni le fils cadet, vit à la périphérie d'une petite<br />

ville, au bord d'une route nationale. Luigi a perdu sa femme<br />

et sa mémoire s'altère. Gianni ne sait pas quoi faire de ses dix<br />

doigts et Maria, elle, se demande si son Fulvio l'aime vraiment<br />

ou s'il ne lui préfère pas son meilleur copain Fabrizio. De quiproquos<br />

amoureux en mésaventures tragi-comiques, ce petit<br />

monde en pleine perte de repères et de valeurs évolue sous<br />

le regard d'un médecin qui veille à la santé physique et psychique<br />

de chacun. Particulièrement attaché à la famille M.<br />

depuis la mort de madame M., il dresse un tableau général,<br />

plein de tendresse, de désabusement et d'humour de ce qu'il<br />

nomme la « maladie de la famille M. ». En 2008, le Collectif<br />

Drao présentait au TNT la pièce de Fausto Paravidino “Nature<br />

morte dans un fossé”. En 2011, le dramaturge italien a mis<br />

en scène, pour la Comédie-Française, sa pièce “La Maladie de<br />

la Famille M.”. On retrouve dans la distribution Marie-Sophie<br />

Ferdane, la Lady Macbeth de Laurent Pelly…<br />

• Samedi 16 <strong>février</strong>, 20h30, au TNT<br />

(1, rue Pierre Baudis, métro Jean Jaurès, 05 34 45 05 05)<br />

© Cathy Brisset<br />

“Pas un jour sans une ligne”, Jean-<br />

Pierre Beauredon à la Cave Poésie<br />

> “MACBETT”, d'après Eugène Ionesco, par la<br />

Compagnie de 9 à 11, adaptation et mise en<br />

scène de Jean-Paul Bibé, avec Julie Omaly,<br />

Monique Roudié, Jean-Paul Bibé, Alain Férriol,<br />

Frédéric Dutilh…<br />

Genre : Un classique sinon rien!<br />

L’Archiduc Duncan règne sur son archiduché en despote<br />

absolu et couard. Macbett et Banco, ses deux principaux seigneurs<br />

(ou saigneurs ?) de guerre veillent sur sa sécurité. Mais<br />

deux sorcières envoûtent Macbett et lui font comprendre<br />

qu’être Duncan à la place de Duncan, c’est mieux. Le changement,<br />

c’est maintenant. D’accord, mais une fois qu’on a les<br />

titres, les terres, l’argent et la femme de l’archichef, qu’est-ce<br />

qu’on fait avec la culpabilité ? Et puis tout ce sang sur les<br />

mains, ça part comment ?<br />

• Les 7, 8 et 9 <strong>février</strong>, 20h30, au Théâtre du Chien Blanc<br />

(26, rue du Général Compans, 05 62 16 24 59)<br />

> “CENT VINGT TROIS”, par la Compagnie Oui<br />

Bizarre, mise en scène d’Isabelle Luccioni<br />

Genre : Création<br />

Où est-ce ? On ne sait pas. Comment est-on arrivé là et<br />

pourquoi ? On l’ignore… On sait juste qu’il y a eu un événement<br />

exceptionnel. Mais qui sont-ils ? Ils sont trois, des<br />

veilleurs, des météores, des explorateurs, des comédiens en<br />

panne de réplique ?… Bizarre. Sont-ils seulement réels, ou<br />

les rêves de leurs rêves ? Des ombres somme toute.<br />

Or ça cherche, ça cherche un passage, ça cherche à rattraper<br />

son souvenir, ça cherche le pourquoi, et alors l’issue…<br />

Trois personnages sur la scène, une très jeune fille et deux<br />

hommes à l’âge déjà bien avancé, tous trois perdus, emmêlés<br />

parfois dans des situations burlesques qui finissent par nous<br />

les rendre attachants, proches de nous. Jusqu’au moment où<br />

l’étrange événement qui les a rassemblés nous est nommé,<br />

s’ensuit alors une sorte de mélopée à trois voix, une chanson<br />

vertigineuse…<br />

• Du mardi 29 janvier au samedi 2 <strong>février</strong>, 20h30, au Ring<br />

(151, route de Blagnac, 05 34 51 34 66)<br />

DANSES POPULAIRES RUSSES<br />

BALLET MOÏSSEÏEV<br />

70 DANSEURS / 14 BALLETS<br />

8 Δ 10 FÉVRIER<br />

THÉÂTRE / MANGA<br />

QUARTIER LOINTAIN<br />

ADAPTÉ DU MANGA DE JIRO TANIGUCHI<br />

21 - 22 FÉVRIER<br />

CHANSON<br />

LES GRANDES BOUCHES<br />

TROIS VOIX ENSEMBLE<br />

17 MARS<br />

© D.R.<br />

“La vie devant soi” à l’Usine de Tournefeuille<br />

> “LOST (REPLAY)”, de Gérard Watkins<br />

Genre : L’illusoire et le merveilleux<br />

Trois anges rebelles, échoués du Paradis dans un immeuble à<br />

Paris, se lancent un défi : toucher par la grâce du désir un<br />

homme et une femme mélancoliques : « Des gens qui ne savent<br />

plus qui ils sont. Qui ne savent plus ce que les mots disent. Qui<br />

ne savent plus ce qu’ils disent avec les mots. » Shakespeariens<br />

en diable, ces anges — sans papiers! — enchantent les<br />

décombres par leurs jeux imprévisibles et une langue déraisonnable.<br />

Auteur et metteur en scène, acteur au cinéma et au<br />

théâtre, Gérard Watkins pose un regard distancié et aimant sur<br />

une réalité amère transfigurée par l’écriture. Au cœur du projet<br />

: une équipe fidèle et un casting de rêve (Anne Alvaro, Nathalie<br />

Richard, Gaël Baron, Fabien Orcier, Antoine Mathieu…).<br />

• Mardi 19, mercredi 20 et jeudi 21 <strong>février</strong> à 20h00, vendredi 22<br />

à 20h30, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d'Eau, métro<br />

Saint-Cyprien/République, 05 62 48 56 56)<br />

> “QUARTIER LOINTAIN”, d’après Jiro Taniguchi,<br />

par la Compagnie SST<br />

Genre : Adaptation d’un chef-d’œuvre du manga<br />

Comme rarement en matière de manga, “Quartier lointain”<br />

est une expérience de vie. Il nous livre une enfance que nous<br />

n’avons pas vécue et dont pourtant il nous rend nostalgique…<br />

C’est l’histoire d’un homme qui passe à côté de son<br />

existence sans s’en apercevoir. Un jour, alors qu’il est dans le<br />

train, il se retrouve face à sa propre enfance, et à la disparition<br />

mystérieuse de son père. Le manga de Taniguchi est l’un des<br />

chefs-d’œuvre du genre : un récit tendre qui nous réapprend<br />

la bienveillance. Adapter à la scène ce beau manga est le pari<br />

réussi par le jeune et talentueux Dorian Rossel, dans une<br />

vision qui laisse place à l’imaginaire. La sobriété et la délicatesse<br />

des dessins imposent un climat intime que l’impeccable<br />

troupe de comédiens amène avec une magnifique légèreté : un<br />

travail de scénographie et de mise en scène subtil et précis,<br />

un riche univers visuel portent l’émotion à son paroxysme.<br />

• Du 21 au 23 <strong>février</strong>, 20h30, à Odyssud<br />

(4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />

CIRQUE / THÉÂTRE VISUEL<br />

ZIMMERMANN<br />

& DE PERROT<br />

HANS WAS HEIRI<br />

13 Δ 16 FÉVRIER<br />

05 61 71 75 15<br />

© Christophe Raynaud de Lage<br />

FÉVRIER/DANS LES MURS/15<br />

> “LA VIE DEVANT SOI”, par la Compagnie Les<br />

Chiennes Nationales, d’après Émile Ajar<br />

(Romain Gary), avec Maïa Ricaud et Nathalie<br />

Pagnac<br />

Genre : Théâtre en espace public (à partir de 12 ans)<br />

“La Vie devant soi”, c'est l'histoire d'amour d’un petit garçon<br />

arabe et d’une vieille femme juive. En adaptant ce roman<br />

récompensé du prix Goncourt en 1975, Nathalie Pagnac et<br />

Maïa Ricaud nous invitent à suivre Momo qui grandit dans le<br />

Belleville des arabes, des juifs, des noirs et des prostituées.<br />

Elles offrent au public l'occasion de participer au spectacle<br />

par leur présence au sein même du dispositif. L'espace de jeu<br />

devient instantanément le décor du récit, à savoir l'appartement<br />

de Madame Rosa, véritable orphelinat clandestin pour «<br />

enfants de putes »…<br />

• Vendredi 8 et samedi 9 <strong>février</strong>, 20h00, à l’Usine (6, impasse Marcel<br />

Paul-Z.I. Pahin, à Tournefeuille, 05 61 07 45 18). Gratuit sur<br />

réservation : reservations@lusine.net<br />

> “LES SEPT JOURS DE SIMON LABROSSE”, par<br />

le Théâtre de l’Échappée Belle<br />

Genre : Finalisation de création (à partir de 14 ans)<br />

Vide affectif, vide professionnel, il les connaît, Simon est remplisseur<br />

de ses propres vides! Aujourd’hui, il a décidé de<br />

mettre sa vie en scène et vous invite à venir y assister. Pour<br />

jouer les autres rôles que le sien, il a trouvé Nathalie qui<br />

prend des cours de fonctions vitales et adore sa vie intérieure<br />

intense, et il a fait appel à son amie Léo qui, blessée par la<br />

chute d’une brique, est handicapée du bonheur, incapable de<br />

prononcer des mots positifs. Si Dieu a, paraît-il, créé le monde<br />

en sept jours, sept jours suffiront bien à Simon pour recréer<br />

sa propre vie, pas cette vie ordinaire sur fond d’huissiers et de<br />

propriétaires en colère, mais celle où il trouvera enfin sa place<br />

en vous étant utile. Il semble monté sur ressort pour inventer<br />

des métiers toujours plus humainement indispensables…<br />

• Du mardi 29 au jeudi 31 janvier à 19h30, vendredi 1er et samedi<br />

2 <strong>février</strong> à 21h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, métro<br />

Saint-Cyprien/République, 05 62 21 51 78)<br />

“La maladie de la famille M.” au TNT<br />

suite page 16 ><br />

RÉSERVEZ EN LIGNE !<br />

ODYSSUD.COM<br />

ET AUSSI… 05 61 71 75 10<br />

Design graphique ¬ Bornstein & Sponchiado | Mise en page ¬ Place Publique | Licences : 1/1037469, 1037470, 1037471, 1037472, 2/1037473, 3/1037474


16/DANS LES MURS/FÉVRIER<br />

> EXPOS<br />

> “Japonisme”, Ruth Gurvich et Kouzo<br />

Takeuchi<br />

porcelaine<br />

L’Espace Croix-Baragnon accueille, dans le cadre du<br />

festival “Made in Asia”, les œuvres des artistes Ruth<br />

Gurvich et Kouzo Takeuchi, ainsi que les réalisations<br />

des adhérents de l’atelier Terre de Croix-Baragnon,<br />

produits des trois stages conduits à l’atelier par Ruth<br />

Gurvich. Les adhérents de l’atelier, animé par Cécilia<br />

Olabarrieta, travailleront pendant l’année avec Ruth<br />

Gurvich, pour l’exposition, autour de la forme, de<br />

l’ornementation dans la céramique japonaise, source<br />

d’inspiration et d’interprétation.<br />

• Jusqu’au 2 mars à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue<br />

Croix-Baragnon, métro Esquirol ou François Verdier, 05 62<br />

27 60 60)<br />

> “Cit’Imagine… une ville”<br />

enfance et urbanisme<br />

Nous sommes invités à découvrir une ville, “Cit’Imagine”,<br />

à travers la richesse des univers graphiques de<br />

la littérature jeunesse proposés aux enfants d’hier et<br />

d’aujourd’hui. Cette exposition a pour objectif de<br />

montrer comment, grâce au livre, l’enfant intègre ou<br />

investit les codes de son environnement urbain. Il<br />

s’agit de susciter une balade esthétique et sensible<br />

dans les “cités” imaginaires, fantastiques, oniriques,<br />

réelles… dépeintes dans la littérature jeunesse. La<br />

ville est un espace à apprivoiser, le lieu par excellence<br />

du vivre ensemble. Chaque visiteur peut déambuler<br />

dans les différentes thématiques de la ville : le<br />

“Cité Sonore”, la “Cité Jouée”, la “Cité Mouvante”…<br />

en divers lieux de la Ville rose.<br />

• Jusqu’au 24 <strong>février</strong> dans les bibliothèques Duranti, José<br />

Cabanis, Izards et Saint-Cyprien (renseignements :<br />

www.bibliotheque.toulouse.fr)<br />

> “S’asseoir en ville”, Philippe Guionie<br />

photographie<br />

Au premier regard, les images sont joyeuses, sensuelles<br />

; vous remarquez des fessiers bien calés, sur<br />

des sièges opportuns, plots heureusement détournés,<br />

épaules prêtes pour la parade, etc. Philippe<br />

Guionie photographie souvent des assis, seuls, en<br />

retrait, sur la frange entre terre et eau ou dans l’intimité<br />

protégée du square. Diversité des solitudes,<br />

recherchées, imposées, incertaines, répétées, ni<br />

tristes ni sereines. Le corps posé, seul et au centre<br />

de l’image, dit alors la matière qui les accueille et sa<br />

possible hospitalité, le métal, le bois, la pierre du<br />

banc, le ciment du bord de canal. Le banc public<br />

reprend sa place légitime et resplendit de son vide. À<br />

Toulouse comme ailleurs. Historien de formation,<br />

Philippe Guionie revendique une photographie documentaire<br />

autour des thèmes de la mémoire et des<br />

constructions identitaires. Son mode principal de<br />

figuration est le portrait. Son postulat photographique<br />

: poser des visages sur des mémoires<br />

humaines qui n’en ont pas, en associant souvent photographies<br />

et enregistrements sonores. Philippe<br />

Guionie écrit en photographie une histoire humaine<br />

et l’inscrit dans le temps, celui de la mémoire partagée<br />

et celui du temps présent.<br />

• Jusqu’au 16 mars, du mardi au samedi de 13h00 à<br />

19h00, au Centre Méridional de l'Architecture et de la Ville<br />

(5, rue Saint-Pantaléon, métro Capitole, 05 61 23 30 49)<br />

> Laure Vieusse & Fabienne Le Corvaisier<br />

acrylique et pastel<br />

Le plaisir de créer, de dire autre autrement qu'avec<br />

des mots : c’est peut-être ce qui rapproche le plus<br />

Laure Vieusse et Fabienne le Corvaisier. Leur art,<br />

figuratif mais pas pour autant réaliste, montre en<br />

général des êtres humains fragiles — et en même<br />

temps animés d’un mouvement essentiel que nourrit<br />

l’énergie de l’espérance. Pourtant la réalité ainsi illustrée<br />

va au-delà des apparences : ce que l’on verrait si<br />

l’on acceptait de voir au-delà des apparences et des<br />

illusions. Dans ce monde où l’Homme vit avec luimême<br />

et les autres Hommes, Laure peint l’infinie<br />

gamme de nos émotions, Fabienne représente notre<br />

vie au sein d’un univers que nous avons la difficile<br />

tâche de penser. Si Laure et Fabienne ont deux<br />

palettes, deux techniques différentes (l’acrylique pour<br />

Laure, le pastel pour Fabienne), toutes les deux appliquent<br />

la matière carrément avec les doigts sur la<br />

toile ou le papier, pour trouver un contact direct<br />

avec ce qu’elles créent, au plus près du support et du<br />

sujet. Laure et Fabienne ont déjà exposé ensemble à<br />

deux reprises, et sont heureuses de mêler à nouveau<br />

leurs créations au centre ville de Toulouse, et de les<br />

rendre accessibles pour une découverte — redécouverte<br />

—, dialogue et émotions.<br />

• Du 11 au 17 <strong>février</strong>, de 11h00 à 19h00, à la Galerie<br />

de l’Écharpe (18, rue Peyrolières, métro Esquirol, 05 61<br />

21 72 98)<br />

> “L’ÉTRANGER”, d’après le roman d’Albert<br />

Camus, mise en scène de Stéphane Batlle, avec<br />

Laurent Collombert<br />

Genre : Stranger in the life<br />

En janvier 1955, dernière interview d’Albert Camus : « J’ai<br />

résumé “L’Étranger”, il y a longtemps, par une phrase dont je<br />

reconnais qu’elle est très paradoxale : Dans notre société tout<br />

homme qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère risque<br />

d’être condamné à mort. Je voulais dire seulement que le héros<br />

du livre est condamné parce qu’il ne joue pas le jeu. En ce<br />

sens, il est étranger à la société où il vit, où il erre, en marge,<br />

dans les faubourgs de la vie privée, solitaire, sensuelle. Pourquoi<br />

? : La réponse est simple : il refuse de mentir. Le célèbre<br />

roman d’Albert Camus met en scène un personnage narrateur,<br />

Meursault. Il reçoit un télégramme lui annonçant que sa<br />

mère vient de mourir. Meursault n’éprouve rien. Après l'enterrement,<br />

il décide d'aller nager, et rencontre une femme. Meursault<br />

n’éprouve rien. Plus tard, il marchera seul sur la plage. Il<br />

sort de sa poche un revolver et tue un homme, d'un coup de<br />

revolver, puis encore de quatre autres coups. Meursault<br />

n’éprouve rien. Mais tout cela est certainement inimaginable<br />

aujourd’hui… Liberté, révolte et passion est la devise d’Albert<br />

Camus. L’art du comédien n’en supporte aucune autre.<br />

Comme le personnage du roman, un acteur sur un plateau «<br />

accepte les choses telles qu’elles sont et ne voit pas l’intérêt<br />

de mentir aux autres ou à lui-même ». Pour cette nouvelle<br />

création du Grenier de Toulouse, Laurent Collombert ira seul<br />

à la rencontre de cet homme étrange, nu et assassin.<br />

• Du 25 <strong>février</strong> au 2 mars, du lundi au samedi à 20h30,<br />

au Grenier Théâtre (14, impasse Gramont, 05 61 48 21 00)<br />

> “EAU MA MUSE”, par la Compagnie Être, dit<br />

par IsabelleTossan et Yvan Picault<br />

Genre : Dialogue avec trois poètes (Rimbaud, Baudelaire et<br />

Nougaro)<br />

Entre la terre et le ciel, “L’albatros” de Baudelaire passe…<br />

Soudain, de l’appel avide porté par “Le chant du désert” de<br />

Claude Nougaro, surgit l’illumination hallucinée du poème “Le<br />

bateau ivre” d’Arthur Rimbaud. Qu’il soit pavé de verbes ou<br />

de notes, de rimes ou de portées, de souffles ou de soupirs, le<br />

chemin tracé par le musicien et la comédienne nous porte<br />

vers le même port. Magie blanche qui porte à l’enivrement des<br />

âmes, la poésie s’illumine sous l’effet caressant des notes. Tantôt<br />

s’y fracassant et tantôt s’y laissant bercer, elle se fait vague<br />

à l’âme ou tonitruante. Seul l’imaginaire est ici convoqué.<br />

• Vendredi 8 <strong>février</strong>, 19h00, au café-restaurant Le Vélo Sentimental<br />

à Toulouse (Maison du Vélo, face à la Gare Matabiau, 05 34 42<br />

92 51). Participation libre!<br />

> “LE MÉDECIN MALGRÉ LUI”, par la Compagnie<br />

du Petit Matin, mise en scène de Bruno<br />

Abadie<br />

Genre : Du Molière pour tous! (spectacle familial)<br />

Martine, femme de Sganarelle, se venge de son mari en<br />

imaginant un stratagème qui le fera passer pour un éminent<br />

savant. Ce dernier, devenu médecin malgré lui, se<br />

retrouve chez Géronte dont la fille souffre d’une étrange<br />

maladie. Comment Sganarelle va-t-il se sortir de cette<br />

situation ? Ici, le texte intégral est présenté dans l’idée de<br />

toujours jouer sur plusieurs niveaux de lecture, afin de<br />

séduire autant les plus jeunes que les adultes. L’idée a été<br />

de construire une comédie familiale en donnant à<br />

entendre le texte autrement et en le rendant accessible<br />

aux plus jeunes grâce à un traitement ludique et loufoque<br />

et une mise en scène pleine de rythme et d’énergie, mais<br />

jamais gratuite ou démagogique.<br />

• Jusqu’au 2 <strong>février</strong>, du mardi au samedi à 21h00, les mercredis<br />

et samedis à 15h30, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne,<br />

métro Compans Caffarelli ou Jeanne d’Arc, 05 62 30 99 77)<br />

> “LES LUEURS DE LA RUE CUVIER, PIERRE ET<br />

MARIE CURIE”, par la Compagnie Théâtre<br />

Extensible et Prodigima Collectif, mise en<br />

scène de Yohan Bret<br />

Genre : Ciné théâtre familial (à partir de 9 ans)<br />

Paris s’éveille ce 24 <strong>février</strong> 1898. Le jour se lève aussi dans<br />

un petit laboratoire désuet, avec ses glouglous et ses sifflements.<br />

L’aube brumeuse voit poindre une Mme Curie à la<br />

porte de l’Académie des Sciences. Bienvenue dans l’atelier<br />

des “Lueurs de la rue Cuvier”! Au fin fond de ce Paris qui<br />

vit au rythme des Expositions Universelles, chemine le<br />

sentier semé d’embûches qui mène à la vérité. Pour une<br />

femme scientifique qui vient de Pologne commence le<br />

merveilleux processus de la recherche. Outre ses découvertes<br />

de la radioactivité, du polonium et du radium, Marie<br />

Curie a été la seule femme à recevoir deux prix Nobel et<br />

à enseigner à la Sorbonne. Une réussite liée au soutien<br />

indéfectible de son époux Pierre. C’est à travers un dernier<br />

hommage, une rétrospective post-mortem qu’aurait<br />

pu rédiger la journaliste américaine Miss Meloney, liée<br />

d’amitié à Marie Curie, que nous parcourons ici leur vie.<br />

Une pièce originale mêlant cinéma et théâtre, où les<br />

comédiens jouent en interaction avec la vidéo.<br />

• Vendredi 15 <strong>février</strong>, 21h00, au Théâtre Musical de Pibrac<br />

(40, rue Principale à Pibrac, 05 61 07 12 11)<br />

© D.R.<br />

> Théâtre<br />

“Quadrille” au Casino Théâtre Barrière<br />

> “LES BELLES SŒURS”, par la Compagnie<br />

Cœur & Jardin, mise en scène de Francis Azéma<br />

Genre : Comédie familiale hilarante<br />

Voici trois belles-sœurs n'ayant rien en commun, si ce n'est<br />

que leurs époux sont frères. Il y a la bourgeoise snob aux<br />

vêtements griffés. Elle est mariée au frère aîné, un dentiste à<br />

la très bonne réputation. Il y a l'intello désabusée, le verbe<br />

acerbe et le verre facile. Elle est l'épouse du cadet, l'avocat à<br />

succès, plein d'assurance mais lâche. Et il y a enfin la nunuche,<br />

bonne fille mais agaçante. C'est la femme du dernier, au physique<br />

moins avantageux que ses frères, et qui dirige une boîte<br />

d'informatique. Et puis… il y a l'invitée surprise qui fait exploser<br />

tous les non-dits et les fantasmes. Une véritable bombe,<br />

qui affole les hommes et horrifie les femmes…<br />

• Du 31 janvier au 2 <strong>février</strong>, 20h30, à la Salle Nougaro<br />

(20, chemin de Garric, 05 61 93 79 40)<br />

> “DREYFUS/DEVOS”, avec Jean-Claude Dreyfus<br />

Genre : Hommage à Raymond Devos<br />

Jean-Claude Dreyfus, magicien, jongleur, musicien, chanteur, rend<br />

un vibrant, sensible et magique hommage sans interdits à Raymond<br />

Devos. Quitter ce monde en trois dimensions pour<br />

entrer dans celui sans dimension aucune…<br />

• Vendredi 1er et samedi 2 <strong>février</strong>, 20h30, à la Comédie de<br />

Toulouse (16, rue Saint Germier, métro Compans-Caffarelli,<br />

0899 19 91 91/1,35€ l’appel + 0,35 mn)<br />

> “LA CHAMBRE DE G.H.”, par la Théâtre 2<br />

l’Acte, mise en scène de Michel Mathieu<br />

Genre : Objet de théâtre inquiétant<br />

« Une femme et un cafard enfermés dans une chambre ».<br />

Tête-à-tête amoureux ? Corps à corps gore ? Ou peut-être le<br />

récit d’une transformation, ou comment un sentiment de<br />

répulsion et d’horreur devient sublimation de soi… nouvelle<br />

naissance. Et cette naissance est une liberté totale, exaltante,<br />

effrayante. Clarisse Lispector est un célèbre auteur brésilien<br />

dont l’écriture n’est pas faite de cet exotisme d’exportation<br />

pour imaginaire européen, elle invente, par la combinaison de<br />

ses phrases, subtiles et rigoureuses, le point de départ d’un<br />

puzzle de l’âme. Le combat de l’actrice, Carol Larruy, avec les<br />

mots de ce texte, donne un spectacle qui est un monde<br />

enchevêtré de sensations contradictoires, de bruits intérieurs<br />

particulièrement intimes, une jungle de puissants soubresauts<br />

chimiques dans laquelle on entre fasciné et dont on ne peut se<br />

décrocher. Clarisse Lispector possède le mot comme hameçon.<br />

Ainsi s’est faite l’alchimie entre le personnage et l’actrice<br />

qui après avoir absorbé la langue nous la redonne crachée,<br />

volontairement abrupte, d’une façon étrangement minérale.<br />

• Du lundi 18 au samedi 23 <strong>février</strong>, 20h30, au Ring<br />

(151, route de Blagnac, 05 34 51 34 66)<br />

> “L’INATTENDU”, de Fabrice Melquiot, par la<br />

Compagnie Figaro & Co<br />

Genre : Message d’espoir et de vie<br />

L’amant de Liane est mort une nuit sur le fleuve. Il était noir,<br />

elle est blanche, Ils vivaient tous les deux un amour passionné,<br />

dans un cocon qu’ils s’étaient construit à l’écart du<br />

monde extérieur, raciste et cruel. Liane est seule à présent.<br />

Au dehors, les miliciens font la guerre et la rumeur du fleuve<br />

gronde. Liane est terrassée, elle vit l'absence comme elle<br />

peut… comme elle veut… comme elle peut… Le matin,<br />

quand elle se réveille, apparaissent sur le parquet de sa<br />

chambre, comme par magie, des flacons de verre de couleurs<br />

différentes. Lorsqu’elle les respire, elle y trouve un souvenir<br />

d'elle et de son amant disparu. Un jour, c'est son avenir qu'elle<br />

respire et une invitation à affronter le monde, oublier sa<br />

peine et réussir à faire son deuil…<br />

• Jusqu’au samedi 2 <strong>février</strong>, 21h00, au Théâtre du Grand-Rond<br />

(23, rue des Potiers, métro François Verdier, 05 61 62 14 85)<br />

> “MONSIEUR TOÑO”, de et avec Anne-Marie<br />

Camus<br />

Genre : Solo théâtre<br />

Depuis sa loge de concierge, Janine voit défiler le monde et<br />

ses locataires. Elle tourne avec lui, danse avec eux, parle de<br />

ses familiers, témoigne de leur univers : l'Espagne républicaine,<br />

la vie ordinaire, Nazim Hikmet le poète. Elle s'enthousiasme,<br />

s'interroge, nous éclaire…<br />

• Les 14, 15 et 16 <strong>février</strong>, 20h30, au Théâtre du Chien Blanc<br />

(26, rue du Général Compans, 05 62 16 24 59)<br />

> “ROSEL OU LA DESCENTE AUX ENFERS”,<br />

d’Harald Müeller, par la Compagnie Théâtre 2<br />

l’Acte<br />

Genre : Périple tragique<br />

Le texte d’Harald Müeller, dramaturge et romancier germanique,<br />

met en scène une femme qui s’adresse à une ancienne<br />

amie de lycée à laquelle elle a donné rendez-vous dans un<br />

restaurant chic. Au départ rien de plus banal, mais au fil du<br />

discours s’ouvre un paysage semé de déconvenues en catastrophes<br />

intimes… parallèlement de verre en verre on dérive<br />

de place en place et du restaurant cossu on finit par se<br />

retrouver au bord d’une bretelle d’autoroute…<br />

• Du 26 <strong>février</strong> au 9 mars, du mardi au samedi à 19h30, le jeudi<br />

28 à 21h00, à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur,<br />

métro Capitole ou Jeanne d’Arc, 05 61 23 62 00)<br />

© D.R.<br />

“Dreyfus/Devos” à la Comédie de Toulouse<br />

> “QUADRILLE”, de Sacha Guitry, mise en<br />

scène de Bernard Murat, avec François Berléand,<br />

Pascal Arbillot, Florence Pernel…<br />

Genre : Boulevard comique<br />

C’est précisément au moment où Philippe de Morannes<br />

(François Berléand), rédacteur en chef d’un grand quotidien,<br />

se décide à la demander en mariage après six ans de vie commune,<br />

que Paulette Nanteuil (Pascale Arbillot), la célèbre<br />

comédienne, tombe dans les bras du sublime acteur vedette<br />

d’Hollywood, Carl Herickson (François Vincentelli). Furieux,<br />

Philippe se vengerait volontiers avec Claudine (Florence Pernel),<br />

sa ravissante consœur et meilleure amie de Paulette…<br />

Mais la demoiselle est méfiante, alors… Le quadrille est lancé<br />

et les quatre partenaires de ce chassé-croisé amoureux n’ont<br />

plus qu’а rentrer dans la danse!<br />

• Mardi 12 <strong>février</strong>, 20h30, au Casino Théâtre Barrière<br />

(île du Ramier/18, chemin de la Loge). Renseignements<br />

et réservations au 05 62 73 44 77<br />

> “MANUEL DE L’AMOUR MODERNE”, par le<br />

Théâtre au Présent, mise en scène de Lydie<br />

Parisse et Yves Gourmelon<br />

Genre : Fiction qui n’en est à peine une<br />

Il fut une époque où les mairies distribuaient des consignes<br />

aux jeunes mariés avant leurs épousailles pour prévoir la<br />

catastrophe de la nuit de noces, souvent commencée par un<br />

viol… Voici donc le bon Docteur Vir rendant visite à un<br />

couple de jeunes mariés des années 60, tous deux ouvriers<br />

dans un petit village de cette France que l’on dit profonde. Et<br />

de développer devant les tourtereaux son traité de bonne<br />

conduite et de sexologie pratique. Quel sera l’effet du prêche<br />

hygiénique sur le cobaye, c’est ce que nous découvrirons vingt<br />

ans plus tard, sous le magistère d’un certain Giscard. Cette fiction<br />

en est à peine une, elle s’appuie sur une base documentaire<br />

: les discours de médecins, de psychologues et de sexologues<br />

des années 50-60… Ce baby-boom là n’avait pas<br />

encore intégré Sigmund Freud, comme le démontre notre bon<br />

docteur, empêtré à réconcilier ces deux inconciliables que<br />

sont le mariage et l’amour. Sur la table en Formica ® de la cuisine<br />

viennent s’échouer les réflexions pragmatiques, les bons<br />

sentiments, les slogans de la propagande politique et les<br />

maximes paternalistes ou moralisatrices… mais sous la table<br />

gît la violence sociale et l’ombre de la guerre.<br />

• Du jeudi 28 <strong>février</strong> au samedi 2 mars, 20h30, au Ring<br />

(151, route de Blagnac, 05 34 51 34 66)<br />

> “DES SOURIS ET DES HOMMES”, par le<br />

Théâtre du Beau Fixe<br />

Genre : Théâtre amateur néanmoins à mater<br />

Les comédiens amateurs du Théâtre du Beau Fixe, formés<br />

au théâtre Jules-Julien, présentent une adaptation théâtrale<br />

de l’œuvre phare de Steinbeck. C’est l’histoire de Lennie,<br />

sympathique colosse inconscient, et de Georges, deux<br />

migrants liés par une solide amitié, sillonnant les routes de<br />

Californie des années 30 à la recherche d’un travail. Leur<br />

but : accumuler un pécule pour accomplir leurs rêves…<br />

Qui ne connaît pas cette cruelle trajectoire ? Mêler de<br />

telles doses de tendresse à tant de noirceur, voilà probablement<br />

le génie de ce roman. Le nomadisme forcé des deux<br />

travailleurs est au cœur des problématiques réalistes visées<br />

par Steinbeck. La résistance ne peut reposer que sur le fantasme,<br />

la projection rêveuse d’un avenir digne et humain.<br />

• Mardi 5 <strong>février</strong>, 20h30, au Centre Culturel de Ramonville<br />

(place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)<br />

> Danse<br />

> “DERNIER TANGO”, par la Compagnie Alter<br />

& Co, mise en scène de Marie-Cécile Fourès<br />

Genre : À partir de 12 ans<br />

Un univers de tango, de duos, de duels… où se mêlent<br />

l'amour et le champagne à la fraise. Cinq tableaux, quatre<br />

années où s'emmêlent l'amour et le passé…<br />

• Du mercredi 13 au samedi 16 <strong>février</strong>, 20h30, au Théâtre de<br />

Poche (10, rue d'El Alamein, 05 61 48 25 52)<br />

> “SINGLE ROOM”, par la Compagnie Ballet<br />

Actuel, chorégraphie de Nathalie Bard<br />

Genre : Danse contemporaine<br />

Un banc pour combler l’attente, un lieu propice au partage de<br />

la solitude où six interprètes, porteurs des traces de leurs histoires<br />

individuelles, s’attacheront à construire une épopée collective.<br />

“Single Room” est un espace singulier qui démultiplie les<br />

rencontres, fortuites ou espérées, aléatoires ou provoquées,<br />

jusqu’à basculer dans un « mélange des corps », dernier rempart<br />

à toute forme d’individualisme. Plus que jamais, dans ce<br />

spectacle, Nathalie Bard nous parle de son attachement à l’individu<br />

et à l’énergie corporelle des sentiments : « Je voudrais me<br />

perdre de vue, ne plus parler de moi-même pour que mes<br />

œuvres puissent résister et combattre à ma place. »<br />

• Vendredi 22 <strong>février</strong>, 21h00, au Théâtre Paul Éluard de Cugnaux<br />

(renseignements au 05 61 76 88 99)<br />

© D.R.<br />

“Rosel ou la descente aux enfers”<br />

à la Cave Poésie-René Gouzenne


“OFFRANDES”, par la Compagnie Myriam<br />

Naisy<br />

Genre : Chorégraphies et installations plastiques<br />

Cette performance est composée d’offrandes, déposées<br />

là, à l’intention de Marie Madeleine, Francis Bacon, Maria<br />

Callas, Antoine de Saint-Exupéry et Jimi Hendrix. Conçu<br />

pour des salles d’expositions et délaissant le rapport frontal,<br />

ce spectacle introduit une relation d’intimité entre les<br />

spectateurs, disposés tout autour, et les danseurs qui évoluent<br />

dans des installations scénographiques. De cette<br />

confrontation avec un espace limité, naît un vocabulaire du<br />

“gros plan”. Textures, matières, volumes, univers musicaux<br />

et corps exposés se juxtaposent. Métaphores dansées,<br />

pour évoquer entre art plastique et chorégraphie les parcours<br />

singuliers, mystérieux ou émouvants de figures<br />

emblématiques. La Compagnie L’Hélice crée spécialement<br />

pour la ville de Muret une “Offrande” supplémentaire :<br />

“Offrande à Clément Ader”. Ce visionnaire, cet inventeur<br />

passionné par l’envol et sa courbe universelle inspire à<br />

Myriam Naisy une délicate esquisse, un souffle, une sustentation<br />

chorégraphique. Des entrelacs de chants d’oiseaux<br />

et ronflements de moteurs accompagnent les spirales<br />

d’un corps qui glisse sur un tapis jonché d’avions en<br />

papier. Ces miniatures chorégraphiques sont un remerciement<br />

pour ces dons exceptionnels qu’ils nous ont légués.<br />

Une façon de les saluer à travers le temps. Tisser un lien<br />

entre ce que nous sommes aujourd’hui et ce qui nous a<br />

construits, habités, bouleversés, fait rêver et grandir.<br />

• Vendredi 15 et samedi 16 <strong>février</strong>, 20h30 au Théâtre Municipal/Salle<br />

Satgé de Muret (place Léon Blum/parc Clément Ader,<br />

05 61 51 91 59)<br />

> “QUEBRADA, LA CASSURE”, par la Compagnie<br />

Aqui Macorina, d’après une idée originale<br />

de Marina Carranza, mise en scène<br />

Karine Monneau, avec Marina Carranza<br />

Genre : Tango-théâtre<br />

Quebrada c’est : Une chaîne de montagnes remarquable<br />

du nord de l’Argentine, classée Patrimoine Mondial de<br />

l’Humanité ; un des premiers pas de tango ; en espagnol, un<br />

adjectif désignant la fracture, la cassure. Partie des différents<br />

sens de “Quebrada”, la Compagnie Aqui Macorina<br />

explore par la danse tango et le théâtre tous les contours<br />

et détours de ce mot, assez riche pour produire rire, violence,<br />

plaisir, dégoût, complicité et étrangeté. Ce spectacle<br />

est une réflexion sur les origines, les clichés liés au tango.<br />

Son évolution aujourd’hui. Il parle également des moments<br />

de cassure, celle que l’homme ressent lorsqu’il tente de<br />

s’adapter à ce qui l’environne, aux autres, à leurs regards.<br />

Cette cassure se traduit tout au long du spectacle dans le<br />

corps de l’interprète et dans le rythme du spectacle.<br />

• Du 12 au 16 <strong>février</strong>, du mardi au samedi à 19h30, le jeudi<br />

14 à 21h00, à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur,<br />

métro Capitole ou Jeanne d’Arc, 05 61 23 62 00)<br />

> BALLET MOÏSSEÏEV<br />

Genre : 75 danseurs dans l’incroyable diversité des<br />

danses populaires russes<br />

Après plus de cinquante ans de tournées dans le monde<br />

entier et un retour triomphal à Paris l’hiver dernier, la<br />

Compagnie Moïsseïev vient nous éblouir avec les œuvres<br />

majeures de son immense répertoire. Fondée par Igor<br />

Moïsseïev en 1937, cette compagnie unique en son genre<br />

est la mémoire vivante et le porte-étendard de l’incroyable<br />

richesse des danses populaires de toutes les<br />

Russies et de quelques autres pays. Générosité, don de<br />

soi, énergie et qualité de réalisation exceptionnelle sont<br />

les caractéristiques reconnues de cette compagnie de 75<br />

danseurs. Nul doute que le brio des ensembles, les<br />

époustouflantes performances des solistes et l’enthousiasme<br />

contagieux de ces danseurs sauront nous transporter<br />

par-delà les frontières.<br />

• Vendredi 8 <strong>février</strong> à 20h30, samedi 9 à 15h00 et 20h30,<br />

dimanche 10 à 15h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac,<br />

05 61 71 75 15)<br />

> “RENDEZ-VOUS”, par la Compagnie Ballet<br />

Actuel, chorégraphié par Nathalie Bard<br />

Genre : Mélange des corps<br />

L’écriture chorégraphique de cette pièce s’attache à placer<br />

en son centre l’individu et le formidable paradoxe sur<br />

lequel il se construit : fragilité organique et puissance<br />

éphémère. Six interprètes placés dans une thématique<br />

concrète et dans un espace de rendez-vous, tentent d’outrepasser<br />

la réalité de ce jeu de rôle afin de révéler, audelà<br />

de la forme et du personnage, une « intensité d’être<br />

». Un banc pour combler l’attente ou provoquer les rencontres,<br />

un lieu propice au partage de la solitude où les six<br />

interprètes, porteurs des traces de leurs histoires individuelles,<br />

s’attachent à construire une épopée collective.<br />

“Rendez-vous” est un espace singulier qui démultiplie les<br />

rencontres, fortuites ou espérées, aléatoires ou provoquées,<br />

jusqu’à les assembler dans un seul et même puzzle.<br />

Rendant compte de la diversité des individus, “Rendezvous”<br />

bascule progressivement dans un « mélange des<br />

corps » symbolique, comme un dernier rempart à toute<br />

forme d’individualisme.<br />

• Les 27 et 28 <strong>février</strong>, 21h00, à l’Auditorium Saint-Pierre des<br />

Cuisines (12, place Saint-Pierre, 05 61 22 31 05). Réservations<br />

: info@balletactuel.com<br />

© D.R.<br />

“Rendez-vous” à l’Auditorium<br />

Saint-Pierre des Cuisines<br />

> “CIRKAFRIKA, LES ÉTOILES DU CIRQUE<br />

AFRICAIN”, par le Cirque Phenix<br />

Genre : Multicirculture<br />

C’est un triptyque qui mêle le répertoire millénaire du cirque<br />

de Pékin, la maîtrise technique du cirque de Moscou à la dextérité<br />

et la joie de vivre des artistes africains qu’il nous sera<br />

donné de découvrir ici. Des centaines de costumes colorés,<br />

véritables invitations à la célébration, mais aussi danse, chants,<br />

instruments traditionnels et contemporains, nous guideront<br />

deux heures durant dans ce périple autour du thème de la<br />

découverte de l’Afrique Cinquante artistes, musiciens, danseurs,<br />

acrobates, contorsionnistes, diabolos, jonglerie aux massues,<br />

numéros de chapeaux, portés acrobatiques, numéro de<br />

claquettes, numéro de gum boots, jonglerie aux bols, numéro<br />

de cerceaux, balles aux rebonds, icariens, antipodistes…<br />

• Dimanche 17 <strong>février</strong>, 17h00, au Zénith de Toulouse<br />

(11, avenue Raymond Badiou). Réservations dans les points<br />

habituels et www.bmorganisation.fr<br />

> “HISTOIRE(S) D’AMOUR”, d’Arnaud Cathrine,<br />

avec Arnaud Cathrine, Barbara Carlotti,<br />

Jeanne Cherhal, Florent Marchet…<br />

Genre : Spectacle littéraire et musical<br />

À partir de nouvelles écrites ces dernières années et traitant<br />

de l’amour (ses élans, ses contrariétés, ses impossibilités),<br />

Arnaud Cathrine invite quelques musiciens et interprètes<br />

complices à venir lire à son côté mais également à chanter, en<br />

solo et en duo, des titres issus de leur propre répertoire<br />

musical. Tour à tour lecteurs, chanteurs et instrumentistes,<br />

Arnaud Cathrine et ses invités dessineront donc une cartographie<br />

des histoires d’amour qui traversent son écriture et<br />

la jeune garde de la chanson française.<br />

• Samedi 2 <strong>février</strong>, 20h00, au Théâtre Sorano<br />

(35, allées Jules-Guesde, métro Palais de Justice, 05 81 91 79 19)<br />

> “HANS WAS HEIRI”, par Zimmermann & de<br />

Perrot<br />

Genre : Cirque/Théâtre visuel<br />

Nouvel opus renversant pour les suisses Zimmermann & de<br />

Perrot qui, avec “Hans was Heiri” (littéralement “Jean comme<br />

Henri”) nous offrent leur regard facétieux, aiguisé et décalé<br />

sur la condition humaine. Avec espièglerie et humour, entourés<br />

de cinq artistes venus du cirque, de la danse ou du chant,<br />

ils cherchent à percer une énigme : la vie ne serait-elle que<br />

l’échec de notre ambition à devenir des individus uniques ?<br />

Le questionnement est mené dans un décor invraisemblable :<br />

une grande roue scindée en quatre studios habités par une<br />

galerie de personnages loufoques : le prof de yoga, le distrait,<br />

la grande précieuse, le rustaud… Métaphore du monde<br />

contemporain où tout bouge : la roue tourne, ils se retrouvent<br />

sans dessus dessous, mêlant acrobaties, chorégraphies.<br />

Le tout sous la musique de de Perrot installé aux platines et<br />

les mimes de Zimmermann, sorte de Buster Keaton d’aujourd’hui.<br />

C’est créatif, extravagant et admirablement mené!<br />

• Du 13 au 16 <strong>février</strong>, 20h30, à Odyssud<br />

(4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />

> “SEMIANYKI”<br />

Genre : Portrait d’une famille frappadingue (cirque)<br />

Décoiffante, la troupe Semianyki de Saint-Petersbourg! Ces<br />

magnifiques clowns et mimes russes parcourent le monde en<br />

imaginant des spectacles plus dévastateurs les uns que les<br />

autres. Avec “Semianyki”, ovationné en 2006 à Odyssud, ils nous<br />

plongent dans la vie d’une famille frappadingue, où le père<br />

alcoolique menace de partir, où la mère enceinte menace d’accoucher,<br />

et où une armée de marmots déjantés et créatifs<br />

menacent à leur tour de trucider père et mère pour exister!<br />

Une lutte incessante pour le pouvoir qui permet d’offrir un<br />

portrait délirant d’une Russie d’hier et d’aujourd’hui. Les différents<br />

styles du mime français, de la commedia dell’arte italienne<br />

et du clown populaire russe se fondent en un savant équilibre.<br />

Doté d’une délicieuse sensibilité russe et d’une grande bouffonnerie,<br />

leur humour corrosif fait mouche!<br />

• Du 30 janvier 2 <strong>février</strong> à 20h30, le 3 <strong>février</strong> à 15h00,<br />

à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />

> “SCOOBY-DOO! 2, LE MYSTÈRE DE LA PYRA-<br />

MIDE”<br />

Genre : Spectacle pour tous les âges<br />

Scooby-Doo revient sur scène avec toute son équipe pour une<br />

nouvelle aventure encore plus palpitante : “Scooby-Doo et le<br />

mystère de la pyramide”. Scooby-Doo, Sammy, Fred, Vera et<br />

Daphné arrivent en Égypte où ils vont devoir résoudre un épineux<br />

mystère, celui de la pyramide du Pharaon Hatchepsout<br />

1er . Facile ? Non, car les momies s'en mêlent et Scooby-Doo et<br />

ses amis vont devoir affronter la colère du pharaon qui transforme<br />

tous ceux qui osent l'approcher en statues de pierre! Un<br />

nouveau spectacle familial plein d'action, de suspense et d'humour.<br />

Au menu : des chansons, des chorégraphies, des cascades,<br />

des décors impressionnants… Frissons de rire et éclats de<br />

trouille, c'est ce qui vous attend dans ses nouvelles aventures!<br />

• Dimanche 10 <strong>février</strong> à 14h30 et 17h30, au Casino Théâtre Barrière<br />

(île du Ramier/18, chemin de la Loge, 05 61 33 37 77)<br />

© D.R.<br />

> Spectacles<br />

“Scooby-Doo! 2” au Casino Théâtre Barrière<br />

> CHARLES PENNEQUIN<br />

Genre : Poésie-action<br />

Charles Pennequin n’existe pas, il n’est pas là. Vous croyez le<br />

voir mais quand vous le voyez vous ne voyez pas Charles<br />

Pennequin. Pour voir Charles Pennequin, il faut le croiser en<br />

dedans. Charles Pennequin n’a pas d’existence à proprement<br />

parler, il n’est pas réel comme on l’entend. On n’entend pas<br />

le mot réel de la même oreille que Charles Pennequin, car il<br />

pense qu’il n’y a pas plus réel que le poème dans lequel<br />

Charles Pennequin existe. Il n’y a pas plus de réalité que dans<br />

le poème de Charles Pennequin. Charles Pennequin est<br />

vivant, absolument vivant (c’est-à-dire dans la merde). « La<br />

poésie de Charles Pennequin, c'est 24 images/secondes, mais<br />

ce n'est pas du cinéma, c'est la vie… Une existence mise en<br />

scène, en un drame saugrenu, de la naissance majuscule à l'ultime<br />

point final ». La scansion et l'humour caractérisent la<br />

poésie révoltée de Charles Pennequin. Les mots frappent<br />

fort, la langue devient vertige, le verbe intempestif jusqu'à<br />

faire éclater de rire le tragique de notre temps.<br />

• Vendredi 15 et samedi 16 <strong>février</strong>, 21h00, au théâtre Le Hangar<br />

(11, rue des Cheminots, 05 61 48 38 29)<br />

> “BRIC À BRAC D’IMPROVISATION”, par La<br />

Brique de Toulouse<br />

Genre : Improvis’action<br />

Au gré des thèmes et des envies du public, la crème des<br />

acteurs de La Brique de Toulouse enchaîne les situations et<br />

les personnages pour nous faire vivre des histoires absolument<br />

uniques et totalement improvisées!<br />

• Les mercredis 6 et 20 <strong>février</strong>, 20h30, à la Comédie de Toulouse<br />

(16, rue Saint Germier, métro Compans-Caffarelli, 0899 19 91<br />

91/1,35€ l’appel + 0,35 mn)<br />

> “STARS 80”<br />

Genre : Nostalgie<br />

Les amateurs du genre vont revivre les moments forts de leurs<br />

années variétés et sorties à la “Chunga” à travers un grand<br />

show live qui réunit des notoriétés telles que Jean-Luc Lahaye,<br />

Sabrina, Patrick Hernandez, Émile & Images, Cookie Dingler,<br />

Caroline Loeb, Jean-Pierre Mader… et bien d’autres encore.<br />

• Vendredi 22 <strong>février</strong>, 20h00, au Zénith de Toulouse<br />

(11, avenue Raymond Badiou). Renseignements et réservations<br />

au 05 34 31 10 00<br />

> “EMMÈNE-MOI”, par Les Pagnozoo<br />

Genre : Cirque équestre<br />

“Emmène-moi” est un périple imaginaire entre poésie gestuelle,<br />

émotion et rêve troublant. Les voltigeurs, acrobates, trapézistes,<br />

musiciens, écuyers et autres fous vous invitent à partager<br />

leurs chevauchées improbables. Les protagonistes de cette<br />

odyssée moderne se jouent de leurs neuf étalons comme on<br />

apprivoiserait la foudre, une tempête ou les tressaillements de<br />

la terre. Les cœurs palpitent au rythme des voltiges, s’emballent<br />

face à ces chevauchées improbables et s’apaisent à l’arrivée de<br />

la femme-chapiteau.<br />

• Du 22 <strong>février</strong> au 10 mars, les vendredis et samedis à 20h00,<br />

les mercredis, jeudis et dimanches à 17h30, à La Grainerie<br />

(61, rue Saint Jean/Balma, métro Balma-Gramont, 05 61 24 92 02)<br />

> “DISNEY SUR GLACE, LE VOYAGE IMAGINAI-<br />

RE”<br />

Genre : Magie sur patins<br />

La troupe de Disney sur Glace revient enchanter petits et<br />

grands avec ce spectacle où vous embarquerez avec Mickey,<br />

Minnie et tous les autres personnages de chez Disney dont<br />

Donald, Dingo… et Daisy bien sûr! “Le Voyage Imaginaire” vous<br />

amènera dans la jungle pour un safari avec Simba et Nala…<br />

Vous parcourrez le royaume sous-marin d’Ariel et Sébastien…<br />

Vous vous envolerez dans le ciel étoilé avec Peter Pan et la Fée<br />

Clochette… Chaque moment du spectacle vous émerveillera<br />

grâce à la magie de la musique et ses spectaculaires décors!<br />

• Vendredi 1er <strong>février</strong> à 19h30, samedi 2 <strong>février</strong> à 14h00 et<br />

17h30, dimanche 3 <strong>février</strong> à 10h30 et 14h00, au Zénith de Toulouse<br />

(11, avenue Raymond Badiou). Renseignements et réservations<br />

au 05 61 54 52 31 (www.bmorganisation.fr)<br />

> “JIM ET JANIS”, mise en scène et direction<br />

musicale de Gilles Ramade<br />

Genre : Comédie rock<br />

Après Pink Floyd (“The Wall”), Queen (“Night at the Opera”),<br />

les Beatles (“Sergent Pepper's”), Gilles Ramade nous invite à<br />

une nouvelle aventure “Rockambolesque”, en signant ici la rencontre<br />

de deux monstres sacrés du rock : Jim Morrison et Janis<br />

Joplin. Ici, nous sommes spectateurs privilégiés d’une séance<br />

d’enregistrement dans un studio des années 70 plus vrai que<br />

nature. Les artistes qui viennent y enregistrer ne sont rien<br />

d’autre que Jim Morrison et Janis Joplin. Nous voilà transportés<br />

en juillet 69. La bouillonnante Janis Joplin se retrouve en prise<br />

avec un Jim Morrison incontrôlable, un preneur de son débordé<br />

par la situation et un groupe de musiciens disons… psychédéliques!<br />

De “Piece of my heart” à “The end”… un spectacle<br />

hors norme où se mêlent rock, cinéma et comédie.<br />

• Vendredi 15 et samedi 16 <strong>février</strong>, 20h30, à la Comédie de Toulouse<br />

(16, rue Saint Germier, métro Compans-Caffarelli, 0899 19<br />

91 91/1,35€ l’appel + 0,35 mn). Samedi 23 <strong>février</strong>, 20h00, au<br />

TMP (40, rue Principale à Pibrac, 05 61 07 46 63)<br />

© D.R.<br />

Charles Pennequin au Hangar<br />

FÉVRIER/DANS LES MURS/17<br />

suite page 18 ><br />

> EXPOS<br />

> “Solid light works”, Anthony McCall<br />

appropriation du lieu<br />

Né en Angleterre en 1946, Anthony McCall a développé<br />

à partir du début des années 1970 un travail au<br />

croisement de l'art minimal, de l'art conceptuel, de la<br />

performance et du cinéma, aujourd'hui considéré<br />

comme central dans le développement de l'art de ces<br />

trente dernières années. Invité à investir Les Abattoirs,<br />

Anthony McCall propose de reconfigurer l'architecture<br />

du bâtiment en y installant une série de «<br />

films de lumières solides » selon un parcours spécifiquement<br />

pensé par l'artiste. C'est en effet par le bas,<br />

en commençant dans ses sous-sols, que le spectateur<br />

est invité à visiter une exposition qui, tout en renouvelant<br />

l'approche sensible du bâtiment, permet à<br />

Anthony McCall de construire un environnement<br />

unique. Composé à partir de six pièces récentes, il<br />

propose pour la première fois en France un échange<br />

entre ses œuvres horizontales et verticales.<br />

• Du 22 <strong>février</strong> au 5 mai, du mercredi au vendredi de<br />

10h00 à 18h00, le samedi et le dimanche de 11h00 à<br />

19h00, au musée Les Abattoirs (76, allées Charles de<br />

Fitte, métro Saint-Cyprien/République, 05 62 48 58 00)<br />

> “Au commencement était le blues”<br />

histoire musicale<br />

Tirée du livre d’Alan Lomax, “Le pays où naquit le<br />

blues” (paru aux Éditions Les Fondeurs de Briques),<br />

cette exposition est un road-movie à travers le sud<br />

des États-Unis des années 1940 aux années 1970.<br />

Quatre décennies de collectage de musique et de<br />

témoignage pour le compte de la Bibliothèque du<br />

Congrés des USA ont donné cette somme dont l’exposition<br />

se veut un fidèle reflet.<br />

• Jusqu’au 10 <strong>février</strong> à la Médiathèque José Cabanis<br />

(1, allée Jacques Chaban-Delmas, métro Marengo/SNCF,<br />

05 62 27 40 00). Rencontre avec le traducteur de l’ouvrage<br />

Jacques Vassal le jeudi 17 janvier à 18h00 ; lecture<br />

musicale d’Alan Lomax le samedi 19 janvier à 17h00<br />

(plus d’infos : www.bibliothèque.toulouse.fr)<br />

> Collectif de la Main Gauche<br />

gravures<br />

Le Collectif de la Main Gauche est composé de cinq<br />

graveurs issus d'horizons variés : Ariane Boisson de<br />

Chazournes, Miguel Aldana, Bilitis Farreny, Ekin<br />

Kirimkan et Nathalie Tousnakhoff. L'Atelier de la<br />

Main Gauche est à la fois leur lieu de pratique de la<br />

gravure et lieu d'expositions régulières. Ce mois-ci,<br />

ils y exposent leurs dernières estampes : eaux-fortes,<br />

manière noire, chine collé, etc.<br />

• Jusqu’au 18 <strong>février</strong>, de 10h00 à 18h00 (tous les jours<br />

sauf dimanches) à l’Atelier de la Main Gauche<br />

(29, grande rue Saint-Nicolas, métro Saint-Cyprien/République,<br />

09 50 18 61 32)<br />

> Hugues Renck<br />

peinture<br />

La couleur, la lumière, la nuance sont le formol dans<br />

lequel le peintre plonge ses émotions pour les<br />

conserver et les rendre immuables. Dans l’univers<br />

pictural d'Hugues Renck, on trouve des arbres et<br />

des forêts tourmentés, des villes nichées dans des<br />

paysages de concrétions calcaires, de poétiques<br />

hommes-fleurs aux visages masqués et figés, de chatoyants<br />

et insolites paysages ainsi que des scènes de<br />

vie où les personnages évoluent dans un environnement<br />

stylisé aux couleurs denses et vives. Sa peinture<br />

bien que figurative et parfois narrative ne<br />

cherche pas à montrer le monde tel qu’il est, il<br />

passe par le filtre de sa sensibilité et de son imaginaire.<br />

Cette fois ci, et à la demande d’Altigone,<br />

Hugues Renck nous dévoile sa vision du cirque et<br />

plus généralement du spectacle vivant.<br />

• Jusqu’au 23 <strong>février</strong> à Altigone<br />

(place Jean Bellières/Saint-Orens de Gameville,<br />

05 61 39 17 39) dans le cadre du festival “Nez Rouges”<br />

> “Fondre, battre, briser”<br />

collective<br />

Les quatre artistes réunis ici ont en commun d’utiliser<br />

des procédés de destruction pour faire œuvre.<br />

Il s’agit souvent d’une action qui crée des œuvres<br />

relevant de l’installation, de la sculpture, ou encore<br />

de la vidéo. Chaque artiste met en place un geste<br />

caractéristique et récurrent. Tandis qu’Anita Molinero<br />

fond des objets en plastique, Baptiste Debombourg<br />

brise des matériaux en bois. Florian Pugnaire<br />

et David Raffini détruisent des objets manufacturés<br />

dont les films retracent l’histoire. Fascination de<br />

l’objet transformé, interrogation sur ce qui s’est<br />

passé : le spectateur est invité à affronter l’idée de<br />

la fin, le motif de la ruine.<br />

• Jusqu’au 20 avril au Centre d’Art/Le Pavillon Blanc à<br />

Colomiers (1, place Alex Raymond, 05 61 63 50 00,<br />

www.pavillonblanc-colomiers.fr)


18/DANS LES MURS/FÉVRIER<br />

> EXPOS<br />

> “Dreamland”<br />

art et architecture<br />

Cette exposition réunit des œuvres de la collection<br />

des Abattoirs d'artistes majeurs de l'histoire de l'art<br />

contemporain et également d'artistes actuels très<br />

présents sur la scène internationale. Une exposition<br />

d'œuvres prestigieuses qui représentent l'espace<br />

construit, qui révèlent l'espace rêvé.<br />

• Jusqu’au 9 mars à l’Espace Paul Éluard de Cugnaux<br />

(2, rue du Pré-Vicinal, 05 61 76 88 99)<br />

> “La poétique des ruines”, Annie<br />

Favier<br />

entre vestiges archéologiques et art contemporain<br />

Cette exposition convoque passé et présent en<br />

mettant en regard des huiles sur toile, kraft et<br />

papier de l’artiste haute-garonnaise Annie Favier<br />

avec des fragments sculptés sortis des réserves du<br />

musée. Si, depuis le Quattrocento « les ruines sont<br />

des restes qui se sont vus assigner une dignité symbolique<br />

et esthétique », selon le mot de Michel<br />

Makarius, il ne s’agit en rien ici d’une promenade<br />

didactique ou bucolique. À travers le spectre de ses<br />

œuvres, ce ne sont ni les ruines en tant qu’objets de<br />

savoir, ni une réflexion morale sur « la sagesse des<br />

temps passés » qu’Annie Favier entend donner à<br />

voir. Miroir reflétant la projection culturelle de l’observateur,<br />

la ruine incarne l’image d’une actualité<br />

disloquée, éparse. Sous les traits du peintre, l’enchevêtrement<br />

de débris traduit l’accélération de la<br />

cadence événementielle, la suspension du sens de<br />

l’histoire et l’isolement — paradoxal, à l’heure des<br />

hautes technologies de communication — de l’individu<br />

dans le corps social. De ce chaos, pourtant, naît<br />

l’expérience du beau. Trois cents ans après la naissance<br />

de Denis Diderot (1713), père de la « poétique<br />

des ruines », l’installation invite l’observateur à<br />

méditer sur les temporalités d’humanités fragmentaires<br />

et fragmentées, mais aussi à retrouver, au gré<br />

d’une visite, l’essence d’être en un espace-temps qui<br />

se joue de la mesure des chronographes.<br />

• Jusqu’au 3 mars au Musée Saint-Raymond/musée des<br />

Antiques de Toulouse (1 ter, place Saint-Sernin, métro<br />

Jeanne d’Arc, 05 61 22 31 44)<br />

> “Star de la pub”<br />

animaux et publicité<br />

Le Centre de l’Affiche a choisi de placer l’animal au<br />

cœur de sa saison culturelle 2012/2013, une thématique<br />

déclinée à travers trois expositions dont la<br />

deuxième se déroule à partir de la fin du mois et<br />

s’intitule “Animal, star de la pub”. Dans ce deuxième<br />

volet, l’animal devient l’emblème d’une marque qu’il<br />

représente au fil du temps et des campagnes publicitaires.<br />

Sans avoir de relation directe avec le produit<br />

qu’il incarne, il lui est pourtant fidèlement associé, tel<br />

une mascotte. S’il peut sembler fantaisiste, ce choix<br />

n’est cependant pas anodin, car l’animal vient apporter<br />

ses qualités au produit, allant parfois jusqu’à le<br />

personnifier. Ainsi, le chien, qui incarne la fidélité, est<br />

choisi pour représenter les qualités de la retransmission<br />

des gramophones Pathé Marconi, lesquels ont<br />

pour slogan “La voix de son maître”. Pour sa part,<br />

l’ours bleu de Butagaz donne vie à la bouteille de gaz<br />

dont il adopte à la fois la silhouette et la couleur. La<br />

même image d’un animal ambassadeur d’une marque<br />

rassure quant aux propriétés du produit, mais son<br />

évolution physique montre que l’ancienneté n’est pas<br />

synonyme de désuétude. Aussi, l’apparence de l’animal<br />

se modifie subrepticement au cours des années<br />

pour montrer que la marque a su pérenniser son<br />

savoir-faire, gage de qualité, sans pour autant rester<br />

figée dans le temps et donc se démoder…<br />

• Jusqu’au 15 mars, du lundi au vendredi de 9h00 à<br />

2h00 et de 14h00 à 18h00, au Centre de l’Affiche<br />

(58, allées Charles-de-Fitte, métro Saint-Cyprien/République,<br />

05 81 91 79 17). Entrée gratuite!<br />

> “Incident de parcours”<br />

collective et éclectique<br />

Ici sont présentés les travaux de nature plastique,<br />

graphique, des volumes, des peintures, des dessins…<br />

d’étudiants en dernière année de BTS communication<br />

visuelle, design de mode et design d’espace<br />

de l’École supérieure d’arts et médias Studio<br />

M de Toulouse. Pliure, interruption, trou, déchirure…<br />

la régularité de la trame, le rythme… peuvent<br />

être perturbés par une erreur, un accroc… bref, un<br />

incident de parcours, tel le morceau de salade au<br />

milieu du sourire, le trou dans les mailles d’un<br />

pull… l’anomalie en fait! Le terme de parcours, bien<br />

entendu, implique un voyage, un déplacement… une<br />

aventure en somme. Il s’agit de rendre de façon graphique,<br />

plastique, cette anomalie du régulier que<br />

l’on aura peut-être même provoquée.<br />

• Du 2 <strong>février</strong> au 9 mars, du mardi au vendredi de<br />

14h00 à 18h30, le samedi de 9h30 à 13h30, au Centre<br />

Culturel Le Moulin (14, boulevard de la Gare/Roques-sur-<br />

Garonne, 05 62 20 41 10)<br />

> P’tits bouts<br />

> “LES ZAVENTURES DE JULES LE ZERTE”,<br />

d’après l’ouvrage de Claude Ponti “Sur l’île des<br />

Zertes”, par la Compagnie Les Francs Glaçons<br />

Genre : Marionnette manipulation à vue (dès 6 ans)<br />

Sur une île pas si déserte que ça, vivent des êtres au corps<br />

aussi cubique que leur tête est ovale : le Martabaff, aussi marteau<br />

que le Trou est glouton, Diouc le clou, aussi anglais que<br />

le Couvtouïour est bête et une brique, aussi muette qu'un<br />

poisson pané. Sur l'île des Zertes, Jules vivra des histoires<br />

d'amitié insolites, des histoires d'amour perdues et retrouvées<br />

et des courses poursuites trépidantes. Ce spectacle de<br />

marionnettes, drôle et en chansons, est une création. Il a été<br />

joué en sortie de résidence à Ax-les-Thermes et sera joué au<br />

Chapeau Rouge en public pour la première fois.<br />

• Mercredi 27 et jeudi 28 <strong>février</strong>, vendredi 1er mars, à 10h00 et<br />

15h00, au Chapeau Rouge (56, allées Charles de Fitte, métro Saint-<br />

Cyprien/République, 05 61 22 27 77)<br />

> “AM STRAM GRAM”, par Géraldine Borghi,<br />

scénographie et mise en scène de Camille Chalain<br />

Genre : Solo de danse contemporaine (à partir de 3 ans)<br />

“Am stram gram”, c’est comme trois petits pas, trois petites<br />

notes, une formule qui claque, sautille et s’égrène. Une sorte<br />

d’incantation magique à la fois un peu rude et très malicieuse.<br />

Le choix, voilà le cœur de ce spectacle : plusieurs portes de différentes<br />

tailles définissent l’espace scénique afin de donner<br />

corps aux possibilités qui se jouent. Elles permettent de naviguer<br />

dans un univers onirique et de matérialiser les contraintes<br />

d’un corps rempli de doutes. “Am stram gram”, c’est aussi<br />

comme trois noms de lieux inconnus rencontrés au fil d’un<br />

voyage… Enfin, c’est un décompte pour se donner du courage<br />

avant de se jeter à l’eau, s’affirmer et faire son chemin.<br />

• Mercredi 20 et samedi 23 <strong>février</strong> à 15h00, puis du mardi 26<br />

<strong>février</strong> au samedi 2 mars à 15h00, au Théâtre du Pont-Neuf (8,<br />

place Arzac, métro Saint-Cyprien/République, 05 62 21 51 78)<br />

> “L’EAU, LA PRINCESSE ET LE SERPENT”<br />

Genre : Conte et musique (à partir de 3 ans)<br />

Un jour, dans un royaume riche et peuplé, l’eau vient à manquer.<br />

La princesse folle de rage, accuse son père. Elle prend cela pour<br />

une punition. En effet, elle gaspille de le précieux liquide. Quand<br />

elle découvre que l’eau est devenue rare, la princesse décide<br />

d’accomplir un voyage initiatique : aller au bout du monde, jusqu’à<br />

l’œil de la mer pour rapporter la larme guérisseuse.<br />

• Du 6 au 23 <strong>février</strong> puis du 26 <strong>février</strong> au 2 mars, les mercredis<br />

et samedis à 15h30, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, métro<br />

Compans Caffarelli ou Jeanne d’Arc, 05 62 30 99 77)<br />

> “VA”, d'après le livre "Va" de Suzy Chic et<br />

Monique Touvay, par la Compagnie L'Ombrine<br />

et le Fantascope<br />

Genre : Théâtre d'ombres (de 3 à 6 ans)<br />

« Les arbres, c’est pratique, ça ne change pas de place. » C’est<br />

ce que se dit Lô, un petit bonhomme tranquille dont le plus<br />

grand plaisir est de voir sortir de terre les jeunes pousses,<br />

jusqu’au jour où… Piqué au vif par une ortie qui vient de<br />

sortir de terre, Lô va partir sur le chemin pour apprendre à<br />

connaître et à apprivoiser la nouvelle émotion qui envahit<br />

son jeune cœur. Il rencontrera plusieurs animaux qui lui renverront<br />

son émotion, chacun à leur façon. Un récit initiatique<br />

qui nous parle de la colère de façon positive, la colère « belle<br />

et terrible comme l’orage ».<br />

• Du 26 <strong>février</strong> au 2 mars, à 10h30 et 15h30, au Théâtre du<br />

Chien Blanc (26, rue du Général Compans, 05 62 16 24 59)<br />

> “CITÉ”, par la Compagnie Le Clan des Songes<br />

Genre : Fantaisie (à partir de 3 ans)<br />

Après “La Nuit s'en va le jour” et “Fragile” accueillis au TNT en<br />

avril 2011, la compagnie Le Clan des Songes conclut sa trilogie<br />

pour le jeune public avec une fantaisie sur le thème de l'univers<br />

urbain en inventant un spectacle où les sons et les images sont<br />

en osmose pour créer la magie d'une déambulation imaginaire.<br />

Dans la ville et son formidable répertoire de formes, de lignes,<br />

de couleurs, de lumière, déambule le personnage de “Cité”. Le<br />

petit humain solitaire est fasciné par la liberté du soleil qui suit<br />

son cours là-haut. Échappant à toute contrainte, ce personnage,<br />

figurine vulnérable, lève les yeux vers l'immense kaléidoscope<br />

de la ville qui lui paraît immense. Il semble narguer les fenêtres,<br />

rectangles de couleur pouvant s'agrandir et se fermer comme<br />

des diaphragmes, et jouer avec les blocs géométriques enracinés<br />

au sol. Dans ce vaste espace, lumières, formes, couleurs, ont<br />

perdu toute consistance réelle et se transforment en matière<br />

dans les vagabondages de sa pensée. La ville est ici suggérée par<br />

un décor non réaliste, inspiré par l'univers de la peinture d'Evsa<br />

Model, peintre new-yorkais contemporain, dont les œuvres<br />

sont des grands aplats de couleurs vives et des formes géométriques.<br />

Le parti pris est de laisser le champ libre à l'imaginaire<br />

du spectateur dans une esthétique minimaliste et épurée où la<br />

musique est essentielle pour nous dire l'âme des personnages.<br />

• Mercredi 13, samedi 16, dimanche 17 et mardi 20 <strong>février</strong>, à<br />

15h30 et 17h30, au TNT (1, rue Pierre Baudis, métro Jean Jaurès<br />

ou François Verdier, 05 34 45 05 05)<br />

© D.R.<br />

“Cité” au TNT<br />

© D.R.<br />

> “LE SACRE”, par la Cie Hop! Hop! Hop!<br />

Genre : Théâtre en famille (dès 8 ans)<br />

“Le Sacre” dégomme à grands coups de poupées de chiffons<br />

les vies bien tranquilles des princesses de contes de<br />

fées. Christine Le Berre, seule en scène, se moque gentiment<br />

des princesses, de leurs belles robes, de leurs longs<br />

cheveux qu’elles coiffent inlassablement… Les princesses<br />

sont moins lisses, ont du caractère, voire sont carrément<br />

décalées, n’hésitant pas à finir les fonds de verres ou à<br />

piquer des sous dans la caisse… Christine le Berre, avec<br />

cette pièce sans parole, a plus envie de s’adresser au petit<br />

enfant en chacun de nous et donc à l’inconscient universel<br />

qui porte tous les symboles et les mythes ancestraux.<br />

• Vendredi 15 <strong>février</strong>, 19h30, au Centre Culturel de Ramonville<br />

(place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)<br />

> “LE PETIT CHAPERON ROUGE”, par la<br />

Compagnie Divergences<br />

Genre : Frissons garantis… (danse à partir de 5 ans)<br />

Encore un Chaperon Rouge ? Oui, mais celui-là, il est en<br />

survêt! Cette flamboyante version explore la peur à l’aide<br />

de lampes torches et de bruits bizarres. Capuche rouge<br />

contre capuche noire, la présence animale des deux danseurs<br />

fascine et crée une intense jubilation. Nous sommes<br />

immergés dans le plaisir de faire peur et d’avoir peur.<br />

Chair fraîche ou créature velue, ce sont avant tout deux<br />

êtres qui évoluent dans une histoire de corps plus que de<br />

crocs. Peu à peu, la peur originelle de l’autre fait place à<br />

une relation hypnotique. Le ludique fraye avec l’effrayant.<br />

On frémit, on se pourlèche les babines… on jubile!<br />

• Mercredi 13 et samedi 16 <strong>février</strong>, 17h00, au Petit Théâtre<br />

Saint-Exupère (5, rue Cantayre à Blagnac, 05 61 15 73 34)<br />

> “FIL DE FAIRE”, par la Cie À Suivre, de<br />

Pierre Dumur, avec Jean-Marc Hovsépian<br />

Genre : Spectacle pour tous (à partir de 2 ans)<br />

Il faut repeindre la pièce. Il a tout apporté : un échafaudage,<br />

une bâche, des pots de peintures, des pinceaux, des éponges,<br />

des cordes… Bref, un beau chantier en perspective. Mais,<br />

patatras! Le peintre se prend les pieds dans la bâche, les pinceaux<br />

volent, les éponges changent de couleur, la bâche se<br />

transforme en décors, l’échafaudage éclate et devient tour<br />

de piste! Ce tourbillon burlesque entraîne notre bricoleur<br />

vers l’univers du cirque : personnage maladroit et emprunté.<br />

Il se révèle acrobate, jongleur et magicien. Pris à son propre<br />

jeu, il va même se fabriquer pour les besoins d’un numéro,<br />

un partenaire en corde armée : manipulation et jeux d’acteur<br />

tisseront une véritable relation entre ces deux personnages.<br />

Peu de paroles, des onomatopées et de la musique<br />

ponctuent ce spectacle sensible et visuel, sorte de rencontre<br />

d’un Pinocchio avec le Cirque de Calder.<br />

• Samedi 9 <strong>février</strong>, 16h00, au Théâtre Municipal de Muret<br />

(place Léon Blum/parc Clément Ader, 05 61 51 91 59)<br />

> “LES INCROYABLES AVENTURES DE DOÑA<br />

QUICHOTTE”, d’après Miguel de Cervantès,<br />

par la Compagnie Lézard de la Scène<br />

Genre : Le conte est bon<br />

Un conte plein de surprises, ode enthousiaste à l’originalité<br />

et à la rêverie raconté par une drôle de conteuse qui se<br />

prend pour Don Quichotte, un peu râleuse, un peu crasseuse,<br />

mais amusante et attachante. Doña Quichotte, c’est<br />

le nom qu’elle a choisi pour vivre sa vie d’aventures ;<br />

comme le héros de son roman préféré s’était choisi un<br />

nom de chevalier pour parcourir la Mancha en quête d’action<br />

et d’émotions. La voilà qui erre seule dans le monde<br />

moderne des ruelles de son quartier qu’elle illumine et fait<br />

vivre au gré de ses rencontres et de ses histoires, avec son<br />

étonnante bicyclette. Enfin, pas si seule, car son Sancho à<br />

elle, c’est le spectateur, qu’elle prend à partie, avec qui elle<br />

joue, et qu’elle emporte dans son enthousiasme de rêveuse.<br />

Il y aura aussi tous ceux qu’elle rencontrera, en les réinventant,<br />

en les incluant dans son monde, pour en faire les<br />

personnages de sa drôle d’histoire. Celle d’un Don Quichotte<br />

au féminin débarquant dans le monde d’aujourd’hui<br />

pour y mener tambour battant ses propres aventures.<br />

• Samedi 9 <strong>février</strong> à 10h30 et 15h30 (à partir de 5 ans),<br />

samedi 16 <strong>février</strong> à 10h30 et 15h30 (à partir de 9 ans)<br />

au Centre Culturel Le Moulin (14, avenue de la Gare à<br />

Roques-sur-Garonne, 05 62 20 41 10)<br />

> “L’EXTENSIBLE VOYAGE D’EVÉA”,<br />

par la Compagnie Carré Blanc<br />

Genre : Danse (dès 2 ans)<br />

Un regard espiègle et tendre sur la puissance imaginative<br />

et créatrice de l’enfant. Un espace se forme, se déforme,<br />

un monde élastique apparaît. De contorsions en distorsions,<br />

de rebonds en suspensions, deux danseurs nous<br />

entraînent dans un univers improbable, où les objets s’étirent<br />

et rebondissent aux sons des percussions. Comme<br />

tous les enfants, Evéa s’invente des mondes à partir de<br />

trois fois rien, capable de s’investir sans retenue dans différents<br />

univers chimériques, ces “rêves tangibles” qui servent<br />

de socle à sa propre construction.<br />

• Mercredi 20 <strong>février</strong>, à 10h30 et 17h00, au Centre Culturel<br />

de Ramonville (place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48).<br />

• Mercredi 6 <strong>février</strong>, 10h00, au Petit Théâtre Saint-Exupère<br />

de Blagnac (rue François Cantayre, 05 61 15 73 34)<br />

“Les zaventures de Jules le Zerte” au Chapeau Rouge<br />

> Humour<br />

> “PETITS MENSONGES ENTRE AMIS”, par<br />

la Compagnie Rue du Théâtre<br />

Genre : Tous les coups sont permis!<br />

La rencontre explosive de deux trios d’ami(e)s. Six façons<br />

de mentir… Et vous, quelle est la vôtre… de vérité ? Qui<br />

n’a jamais arrangé la vérité pour ne pas faire de peine à<br />

autrui ? Manipulations, mensonges, secrets… ici, tous les<br />

coups sont permis! On ne va pas tout de même se dire<br />

toute la vérité… pas entre amis!<br />

• Vendredi 22 et samedi 23 <strong>février</strong>, 20h30, à la Comédie de<br />

Toulouse (16, rue Saint Germier, métro Compans-Caffarelli,<br />

0899 19 91 91/1,35€ l’appel + 0,35 mn)<br />

> “LA GUERRE DES SEXES”<br />

Genre : Comédie coquine (à partir de 14 ans)<br />

Après cinq ans de vie commune, rien ne va plus pour<br />

Pierre et Anne-Laure! Pierre est un adulte qui refuse de<br />

grandir et de rentrer dans le système. Brillant écrivain, il<br />

prend un peu trop son temps, il glande. Sa journée type :<br />

Miel Pop’s, site porno et poker en ligne. Anne-Laure, la<br />

trentaine flamboyante, est une avocate au tempérament<br />

de working girl. Aujourd’hui, elle décide de reprendre sa<br />

vie en main. Épaulée par sa meilleure amie, Isabelle, sexologue,<br />

elle veut notamment redonner un nouveau souffle<br />

à son couple. Elle va utiliser toutes les cartes dont elle<br />

dispose pour reconstruire leur relation sur l’amour et la<br />

complicité et avec beaucoup d’humour…<br />

• Jusqu’au 2 <strong>février</strong>, du mardi au samedi à 21h30,<br />

au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert,<br />

métro Les Minimes/Claude Nougaro, 05 62 72 06 36)<br />

> MATHIEU MADÉNIAN<br />

Genre : One man chaud<br />

Dans un spectacle hilarant, mis en scène par Kader<br />

Aoun, Mathieu Madénian nous livre sa vision du monde<br />

et en profite pour se venger des petites et des grandes<br />

humiliations de la vie. Allez découvrir le seul homme<br />

qui a réussi, en 1h30 de rire, à fédérer contre lui son<br />

ex, ses parents, sa grand-mère, Benoit XVI, la Ligue des<br />

Droits de l’Homme, le Kop de Boulogne, le Dalaï Lama,<br />

l’association des ex de Carla Bruni, le coiffeur visagiste<br />

de Franck Ribéry, le père de Jean Sarkozy, le labrador<br />

de Gilbert Montagné et la moitié de la communauté<br />

gay de Kaboul…<br />

• Samedi 9 <strong>février</strong>, 21h00, au Hall Comminges de Colomiers<br />

(renseignements et réservation 05 61 15 23 82)<br />

> “ROMÉO HAIT JULIETTE”, une comédie<br />

écrite et mise en scène par Gilles Ramade,<br />

avec Anna Ramade, Christophe Seval, Djamel<br />

Mehnane et Gilles Ramade<br />

Genre : On y rit aux larmes<br />

Gilles Ramade nous a habitués à ses ovnis artistiques. Il<br />

s'amuse ici à détourner la célèbre pièce de Shakespeare<br />

en une comédie burlesque hors norme.<br />

• Jeudi 14 <strong>février</strong>, 20h00, à la Comédie de Toulouse<br />

(16, rue Saint Germier, métro Compans-Caffarelli,<br />

0899 19 91 91/1,35€ l’appel + 0,35 mn)<br />

> “LE GAI MARIAGE”, de Gérard Bitton et<br />

Michel Munz<br />

Genre : Hilarant et diaboliquement rythmé<br />

Henri de Sacy, Don Juan invétéré, apprend qu'il hérite<br />

d'un million d'euros de sa vieille tante, à condition qu'il se<br />

marie dans l'année. Comme Henri refuse de déroger à<br />

son amour de toutes les femmes, son ami Norbert, avocat,<br />

lui propose d'épouser un homme. Ainsi il respecterait<br />

les dernières volontés de sa tante sans perdre sa liberté.<br />

Séduit, Henri décide de proposer ce contrat insolite à<br />

son copain Dodo, célibataire et sans travail. Mais ce<br />

mariage pour le meilleur va vite tourner au cauchemar…<br />

• Jusqu’au 2 <strong>février</strong>, les jeudis, vendredis et samedis à 21h00 ;<br />

puis du 5 au 27 <strong>février</strong> les mardis et mercredis à 21h00,<br />

au 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)<br />

> “COUPLE MODE D’EMPLOI”, mise en<br />

scène de Nathalie Hardouin, avec Jules<br />

Rippert et Rémi Sébastien<br />

Genre : Scènes de ménage<br />

Ils croquent avec délire toutes les scènes de la vie de<br />

couple. Allez découvrir toutes ces petites phrases que les<br />

homes rêveraient d’entendre… les courses au supermarché…<br />

la soirée télévision… les soldes et le sexe…<br />

Toutes les scènes de la vie de couple revues par un duo<br />

explosif et bouillonnant.<br />

• Jeudi 14 <strong>février</strong>, 21h30, à la Comédie de Toulouse<br />

(16, rue Saint Germier, métro Compans-Caffarelli,<br />

0899 19 91 91/1,35€ l’appel + 0,35 mn)<br />

© D.R.<br />

Mathieu Madénian à Colomiers<br />

> É. R. & D. P.


© D.R.<br />

Préparation jazz<br />

> Initiative H<br />

Composé de cadors issus du milieu jazz toulousain,<br />

Initiative H donne à entendre un jazz impérial,<br />

impétueux et monumental à l’image de l’Amérique<br />

grandiloquente dont il semble s’inspirer. © D.R.<br />

Lorsque David Haudrechy décide de se lancer, en janvier 2012, dans<br />

la grande aventure du big band, il a dans l’oreille le son particulier<br />

d’Initiative H. Le son d’un orchestre de solistes dans lequel chacun<br />

a une place déterminante, le son d’une génération de musiciens trentenaires<br />

qui partagent les mêmes références culturelles, notamment celle<br />

du jazz, nourries d’orientations éclectiques. Tous font partie de multiples<br />

formations mais se retrouvent dans ce projet audacieux autour d’une<br />

esthétique héritée du rock et des répétitifs américains, d’un langage<br />

nourri d’électro à la sauce Lily Boulanger. Petit orchestre ou grand grou-<br />

Devenue un repère incontournable pour la scène musicale toulousaine, La<br />

Dynamo accueillera bientôt quatre groupes aux allures rock et peut-être<br />

un peu déjantées. En effet, les Parisiens de Noktambules (rock alternatif)<br />

prendront d’assaut les lieux en soufflant une tornade de mots liés à l’espoir, aux<br />

injustices, aux communautés. Puis ils confieront grattes et platines aux Toulousains<br />

de Bruit qui Court (rock indé), The Tanks (indie rock) et DJ Lacabre (Motown<br />

© D.R.<br />

Blues jazz<br />

Rock d’ici<br />

> Bruit qui Court<br />

Les amateurs de rock franc du collier,<br />

de celui qui pique là ou ça gratte, vont<br />

se ruer pour découvrir le plateau<br />

indé qui leur est proposé.<br />

groove latino old school). Une soirée qui s’annonce donc rythmée tant par des<br />

courants alternatifs (indie, funky, old school…), que par des messages forts et réalistes,<br />

et par une bonne dose de bonheur toute en ondes sonores. Et il y en aura<br />

également pour les yeux avec une exposition baptisée “Autobiographie incomplète<br />

et romancée d’un chanteur méconnu (mais néanmoins talentueux)” ou la vie<br />

d’un groupe indépendant à travers les textes de Nicolas Lafforgue et les illustrations<br />

de Marion Meard. Que demande le peuple ?<br />

> Marina Pech<br />

• Vendredi 1 er mars, 20h00, à La Dynamo (6, rue Amélie, métro Jean-Jaurès).<br />

Plus de renseignements : www.brtqc.com<br />

pe (deux trompettes, deux trombones, trois anches, piano, guitare,<br />

basse, batterie, percussions), Initiative H se présente comme un “small<br />

band” animé par l’énergie particulière d’un grand projet collectif. Les<br />

musiciens relèvent ensemble le défi d’une création ambitieuse autour<br />

d’une musique totalement originale, d’une expérience sonore et sensorielle<br />

composée par David Haudrechy.<br />

• Vendredi 8 <strong>février</strong>, 20h00, à Saint-Pierre des Cuisines<br />

(12, place Saint-Pierre à Toulouse)<br />

> Blink & the Mediums<br />

La rencontre de cinq musicens foisonnants<br />

aux univers singuliers.<br />

D'un côté le groupe londonien Blink, fruit des improbables mélanges d'influences<br />

et de cultures qui caractérisent la mégalopole anglaise, dont les trois protagonistes<br />

partagent le même goût pour l'irrévérencieux et le décloisonnement<br />

des styles. De l'autre côté de la Manche The Mediums, trio d'instruments « du milieu<br />

», ou deux saxophones ténor et un violoncelle s'emmêlent, à l'initiative de Vincent<br />

Courtois, dans l'univers poétique des cabarets ésotériques et autres cabinets de curiosités.<br />

Pour le saxophoniste Robin Fincker, la complémentarité des deux trios est apparue<br />

comme une évidence et une rencontre entre ces cinq musiciens foisonnants s'est<br />

imposée. Blink & the Mediums est une création sans tête, au paysage sonore polymorphe,<br />

mêlant les ciels changeants de la lande anglaise aux couleurs vives des<br />

baraques foraines. Le groupe fête ici sa sortie d’album.<br />

• Les 21 et 22 <strong>février</strong>, 20h30, à la Salle Bleue/Espace Croix-Baragnon<br />

(24, rue Croix-Baragnon, métro Esquirol ou François Verdier, 05 62 27 60 60)<br />

Les textes gorgés de vrais morceaux de vie sont portés par des<br />

arrangements acoustiques à base de clavier Rhodes, de guitare<br />

manouche, de contrebasse et de tipijâze, percussion originale au<br />

son caractéristique. S’installer dans l’univers musical d’Anagallis, c’est<br />

© D.R.<br />

Swing & pop<br />

> Anagallis<br />

Le groupe toulousain Anagallis<br />

propose un road movie musical<br />

alternant influences swing et pop.<br />

prendre le temps d’une ballade pour mieux rebondir sur un swing<br />

haletant ; écouter une bossa tranquillement sur le périph’ pour finalement<br />

décider de faire une virée pour une soirée rock à Wembley.<br />

Les textes originaux portés par la voix de Sappho Marlhiac, tantôt<br />

légers tantôt profonds, nous livrent leurs secrets ; parfois drôles,<br />

voire engagés, ils sont toujours empreints de poésie. Anagallis est une<br />

délicieuse sucrerie aux goûts swing manouche et pop, saupoudrée de<br />

touches latines et arabo-andalouses. À découvrir!<br />

• Vendredi 15 <strong>février</strong>, 21h00, au Centre Culturel Henri-Desbals<br />

(128, rue Henri Desbals, métro Bagatelle, 05 34 46 83 25)<br />

ESPACE DÉCOUVERTES/19<br />

> EXPOS<br />

> “Chercher la bête”, Joel Bassous,<br />

Alexandre Montourcy, Mégalo, Marc Le<br />

Dizet et Mp<br />

collective<br />

La Galerie Lulu Mirettes accueille cinq artistes réunis<br />

sous la thématique "Chercher la bête" : imagerie terrifiante<br />

ou surprenante (installation, photographie,<br />

dessin, sculpture, peinture)… un questionnement<br />

plastique sur l'humain.<br />

• Jusqu’au samedi 9 mars à la Galerie Lulu Mirettes (28,<br />

rue Caraman, métro François Verdier, 05 81 60 60 75)<br />

> “Personne(s)… installation pour un<br />

théâtre immobile”, Bérangère Vantusso<br />

et Marguerite Bordat<br />

installation<br />

« Depuis 2006, je crée des spectacles où se<br />

côtoient acteurs et marionnettes hyperréalistes,<br />

tous étant finalement des fausses personnes. Pendant<br />

les répétitions, j'évoque souvent le principe du<br />

roman-photo, indiquant par là qu'une scène sera<br />

traitée de manière strictement immobile, le texte<br />

venant se poser sur une image fixe. C'est alors au<br />

spectateur d'investir l'espace du jeu théâtral en imaginant<br />

les liens entre les corps et les paroles. C'est<br />

ce principe de roman-photo que le dispositif de<br />

Personne(s) propose au visiteur : des personnages<br />

immobiles, mis en scène et reliés les uns aux autres<br />

par des textes enregistrés et diffusés. Je vais donc<br />

investir plusieurs lieux du TNT — dont le Studio —<br />

avec une vingtaine de marionnettes hyperréalistes<br />

issues des dernières créations de ma compagnie.<br />

Enfants, vieillards, adolescents seront installés de<br />

façon à créer des tableaux en trois dimensions. Les<br />

spectateurs/visiteurs pourront pénétrer dans ces<br />

tableaux, prendre le temps de les observer, d'écouter<br />

les textes, de construire les relations entre les<br />

personnages. Les textes diffusés seront des extraits<br />

de pièces de théâtre, de romans, d'essais ou de<br />

films. Ils seront interprétés par les acteurs de l'Atelier<br />

Volant. “Personne(s)” met en scène un théâtre<br />

de figures immobiles, qui existe avant tout dans la<br />

conscience du spectateur. Un théâtre avec personne(s).<br />

» (Bérangère Vantusso)<br />

• Jusqu’au 28 <strong>février</strong> dans tout le théâtre TNT<br />

(1, rue Pierre Baudis, métro Jean Jaurès ou<br />

François Verdier, 05 34 45 05 05)<br />

> “Flagrants d’écrits”, Alain Potignon<br />

photographie<br />

Cette exposition est une double réflexion sur le<br />

roman noir comme littérature à part entière et sur<br />

les genres artistiques que sont la nature morte et le<br />

portrait. Les photographies se présentent sous<br />

forme de diptyques avec d’une part les portraits de<br />

grands auteurs de romans policiers surpris dans des<br />

lieux emblématiques et d’autre part la mise en scène<br />

de la destruction littérale de l’un de leurs livres. Pour<br />

cela, le photographe fait subir aux livres le même<br />

traitement meurtrier que celui réservé par les<br />

auteurs à leurs personnages.<br />

• Jusqu’au 9 <strong>février</strong> à l’Espace Paul Éluard de Cugnaux<br />

(2, rue du Pré Vicinal, 05 61 76 88 90)<br />

> “Publicspace”<br />

urbanisme<br />

En 2000, le Centre de Culture Contemporaine de<br />

Barcelone crée le Prix européen de l’espace public<br />

urbain avec pour objectif la valorisation et le développement<br />

des espaces publics, hauts lieux de la vie<br />

collective et lieux des échanges par excellence. Dans<br />

le cadre de cette compétition organisée tous les<br />

deux ans par sept institutions européennes, les candidats<br />

proposent des projets de réaménagement de<br />

l’espace public autour d’une réflexion sur l’accessibilité,<br />

la conservation, le développement durable et la<br />

mise en valeur des espaces urbains afin d’offrir au<br />

plus grand nombre un nouveau regard sur la ville. À<br />

Toulouse, ville où la question de l’espace public est<br />

l’une des préoccupations majeures, le CAUE 31 invite<br />

les citoyens, protagonistes absolus de l’espace<br />

public, à venir découvrir l’exposition créée par le<br />

C.C.C.B. autour des projets issus du prix 2012. Loin<br />

de se cantonner à une lecture littérale des réalisations<br />

architecturales, cette exposition, à travers la<br />

diversité des supports (plans, conférences, entretiens,<br />

panneaux, livres…) cherche plus largement à<br />

questionner la nature politique et le sens collectif qui<br />

constituent le cœur et l’essence même du concept<br />

d’espace public. Les espaces archives et vidéos montrent<br />

la grande diversité des projets proposés ainsi<br />

que l’évolution du prix, témoignage du processus de<br />

réhabilitation de l’espace public en œuvre dans les<br />

villes européennes depuis une quinzaine d’années.<br />

• Jusqu’au 16 mars, du mardi au samedi de 13h00 à<br />

19h00, au CMAV (5, rue Saint-Pantaléon, métro Capitole,<br />

05 61 23 30 49)


2012 J 2013<br />

JAZZ<br />

/ MUSIQUE DU MONDE /<br />

CHANSON / HUMOUR<br />

/ JEUNE PUBLIC /<br />

THÉÂTRE<br />

Salle Nougaro<br />

sallenougaro.com<br />

FEVRIER<br />

Mercredi 13<br />

Portico Quartet<br />

(Jazz)<br />

MARS<br />

Mercredi 20<br />

Amsterdam<br />

Klermer Band<br />

(Musique du monde)<br />

Vendredi 22<br />

Robin McKelle<br />

& The Flytones<br />

(Jazz)<br />

avril<br />

Jeudi 4<br />

Eric Bibb<br />

& Habib Koité<br />

(Blues)<br />

Mercredi 20<br />

Fatoumata<br />

Diawara<br />

(Musique du monde)<br />

Mardi 26<br />

Les doigts<br />

de l’homme<br />

(Jazz)<br />

Vendredi 29<br />

Arthur H<br />

(Lecture musicale)<br />

Concert de<br />

Chano Dominguez<br />

reporté au 4 <strong>février</strong><br />

Et bien d’autres sur<br />

www.sallenougaro.com<br />

Création : studio graphique ogham - N° de licences : 1-1059549 2-1059550 3-1059551<br />

20/INTRA-MUROS<br />

> Agenda des sorties<br />

VENDREDI 1er MUSIQUE<br />

• Festival Détours de Chant : ÉMILY LOIZEAU & WLADI-<br />

MIR ANSELME (20h30/Théâtre des Mazades) + L’HERBE<br />

FOLLE (21h/Chapeau Rouge) + LOUIS VILLE (21h30/Le<br />

Bijou) + BENJAMIN PAULIN & HYPERCLEAN (21h/Espace<br />

Bonnefoy)<br />

• 16è Festival Cuba Hoy : TANGO MON AMOUR par la<br />

Cie Octavio de la Roza à l’Escale (20h30) à Tournefeuille<br />

• Musique indienne : ALDAVIJAH (21h30/Le Mandala)<br />

• Jazz New Orleans : CALAMITY WASHBOARD BAND<br />

(19h30/La Cave Poésie)<br />

• Festival Fuck Les Mayas…On est encore là : SALUT C<br />

COOL + GOD FRANCOIS + GROUPE SUPER + GROU-<br />

PE GENIAL (20h/La Dynamo)<br />

• Chansons populaires : MICHEL RESPALOIN & LE<br />

SONORE ÉQUESTRE (21h/Théâtre de la Violette)<br />

• Rock : MERCI MARLÈNE (Ô Bohem)<br />

• Chanson : CAMILLE SIMERAY & SAM BURGUIÈRE “Barbara,<br />

du bout des lèvres” (21h/Théâtre Paul Éluard à<br />

Cugnaux)<br />

• Dub sound system : DUB INVADERS + O.B.F. + PANDA<br />

DUB (22h/Le Bikini)<br />

• Cumbia : LOCOSON + DJ SASSO + DJ TRISTAN<br />

(22h/Le Cri de la Mouette)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• LES SEPT JOURS DE SIMON LABROSSE par la Théâtre<br />

de l’Échappée Belle au Théâtre du Pont Neuf (21h)<br />

• SHORT STORIES d’Agathe Mélinand (20h) + LE<br />

RETOUR de Luc Bondy (20h30) au TNT<br />

• Cirque SEMIANYKI à Odyssud (20h30)<br />

• LES BELLES SŒURS par la Cie Coeur & Jardin à la salle<br />

Nougaro (20h30)<br />

• L’INATTENDU par la Cie Figaro & Co au Théâtre du<br />

Grand Rond (21h)<br />

• Opéra ALBERT HERRING au Théâtre du Capitole (20h)<br />

• LE MÉDECIN MALGRÉ LUI par la Cie Du Petit Matin au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• JEAN-CLAUDE DREYFUS hommage à Raymond Devos<br />

à la Comédie de Toulouse (20h30)<br />

• LA CONSERVERIE DE VIEUX par la Cie La Grosse<br />

Situation au centre culturel de Ramonville (20h30)<br />

• HAROUN one man show au Théâtre de Poche (20h30)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de Bruno Bachot<br />

& Alain Jeanbart au café-théâtre Les Minimes (20h)<br />

• LE GAI MARIAGE (21h) + LES MONOLOGUES DU<br />

VAGIN (19h) + AMOUR ET CHIPOLATAS (21h) + ON<br />

EST TOUS PORTÉS SUR LA QUESTION (21h) au café<br />

théatre les 3T<br />

P’TITS BOUTS<br />

• DYSNEY SUR GLACE “Le Voyage Imaginaire” au Zénith<br />

(19h30)<br />

• CENT VINGT TROIS par la Cie Oui Bizarre au Théâtre<br />

Le Ring (20h30) dès 8 ans<br />

• Humour et magie LE GRAND WILLY & SON STAGIAI-<br />

RE au café-théâtre Les Minimes (20h30) dès 6 ans<br />

• Pantomime anglais JACK AND THE BEANSTALK au TMP<br />

à Pibrac (20h30)<br />

GRATOS<br />

• Festival Cuba Hoy : Ouverture du Bistrot de l’Escale<br />

(19h) & Ouverture du Port de Rencontres concerts avec<br />

LA BANDITA + EL GATO NEGRO au Gymnase du Château<br />

(19h) à Tournefeuille<br />

• Apéro-spectacle MONSIEUR TRISTAN : ONE MAN LIVE<br />

au Théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• SAÏD NIFEUR acoustique, chanson française, reggae à La<br />

Maison Blanche (20h)<br />

• BEM GELADA quartet do Brasil au Cherche Ardeur<br />

(20h)<br />

• Boudoir Moderne présente « Rave in the Cave » au<br />

Connexion Live (20h)<br />

• Chants Italien GRUPPO INCANTO au centre animation<br />

Lalande (21h)<br />

SAMEDI 2<br />

MUSIQUE<br />

• Festival Détours de Chant : ORLANDO + MANU<br />

GALURE + DALELE + CAROLE PETIT + STRANGE<br />

ENQUÊTE + GUILLAUME BARRABAND + HERVÉ<br />

SUHUBIETTE + LUCAS LEMAUFF + LES CHŒURS DE<br />

VOIX EXPRESS (19h/Espace Bonnefoy)<br />

• 16è Festival Cuba Hoy : Concert cumbia LA TORMENTA<br />

au Gymnase du Château (20h30) & Concert Latin Jazz<br />

PHILIPPE BADEN POWELL à l’Escale (20h30) & FIESTA<br />

TROPICALE (19h à 22h) + CONGA LIBRE (22h) + After<br />

MANO A MANO CUBAIN & MANO A MANO TROPI-<br />

CAL au Phare à Tournefeuille<br />

• Variété : LA GRANDE SOPHIE (20h30/Salle Alizé à<br />

Muret)<br />

• Jazz vocal : SYLVIA HOWARD & PAT GIRAUD TRIO<br />

(21h/Hôtel Mercure)<br />

• Funk soul : IAN WRIGHT (21h/Connexion Live)<br />

• Dancefloors : LENNY DEE + THE SPEED FREAK +<br />

HELLFISH + HEDFLUX + SNOTROCKET + K12…<br />

(23h/L’Inox)<br />

• Electro : SUPER + GROUPE GÉNIAL (20h/La Dynamo)<br />

• Jazz : FOLKLORE (21h30/Le Mandala)<br />

• Reggae : KER ROOTS + MAKG (22h/Le Cri de la<br />

Mouette)<br />

• Chansons populaires : MICHEL RESPALOIN & LE<br />

SONORE ÉQUESTRE (21h/Théâtre de la Violette)<br />

• Jazz New Orleans : CALAMITY WASHBOARD BAND<br />

(19h30/La Cave Poésie)<br />

• Musique poésie : ALEM SURRE-GARCIA & GUILLAUME<br />

LOPEZ “ Palancas, Viatge en musicas e dansas entre Tolosa<br />

e Triana » (20h30/COMDT)<br />

• Afro-caraïbe : LE GRAND N’DOLÉ (21h30/Amanita<br />

Muscaria)<br />

• Electro : KAVINSKY + DJ PONE + OSTBLOCK-<br />

SCHLAMPEN + DIFUZION + FAMILLE ELECTRO<br />

(23h/Le Bikini)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Cirque : SEMIANYKI à Odyssud (20h30)<br />

• SHORT STORIES d’Agathe Mélinand (20h) + LE<br />

RETOUR de Luc Bondy (20h30) au TNT<br />

• LES BELLES SŒURS par la Cie Coeur & Jardin à la salle<br />

Nougaro (20h30)<br />

• LES SEPT JOURS DE SIMON LABROSSE par la Théâtre<br />

de l’Échappée Belle au Théâtre du Pont Neuf (21h)<br />

• Spectacle littéraire et musical HISTOIRE(S) D’AMOUR<br />

Arnaud Cathrine invite Jeanne Cherhal, Barbara Carlotti,<br />

Valérie Leullio, Florent Marchet & Charlotte Mildray au<br />

Théâtre Sorano (20h)<br />

• L’AVARE par L’Esquisse à Altigone St Orens (21h)<br />

• L’INATTENDU par la Cie Figaro & Co au Théâtre du<br />

Grand Rond (21h)<br />

• LE MÉDECIN MALGRÉ LUI par la Cie Du Petit Matin au<br />

>>>> <strong>février</strong> 2013<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• JEAN-CLAUDE DREYFUS hommage à Raymond Devos<br />

à la Comédie de Toulouse (20h30)<br />

• HAROUN one man show au Théâtre de Poche (20h30)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de Bruno Bachot<br />

& Alain Jeanbart au café-théâtre Les Minimes (20h)<br />

• LE GAI MARIAGE (21h) + LES MONOLOGUES DU<br />

VAGIN (19h) + AMOUR ET CHIPOLATAS (21h) + ON<br />

EST TOUS PORTÉS SUR LA QUESTION (21h) au café<br />

théatre les 3T<br />

P’TITS BOUTS<br />

• 16è Festival Cuba Hoy : LAMES DE PIRATES par la Cie au<br />

P’tit Goût de Pomme à l’Escale (15h) dès 3 ans à Tournefeuille<br />

• DYSNEY SUR GLACE “Le Voyage Imaginaire” au Zénith<br />

(14h&17h30)<br />

• FRANÇOIS HADJI-LAZARO & PIGALLE « Ma tata, mon<br />

pingouin, Gérard et les autres… » au Rio Grande à Montauban<br />

(17h) de 5 à 10 ans<br />

• BLANCHE par la Cie Théâtre Folavril au Théâtre du<br />

Grand Rond (15h)<br />

• CENT VINGT TROIS par la Cie Oui Bizarre au Théâtre<br />

Le Ring (20h30) dès 8 ans<br />

• Humour et magie LE GRAND WILLY & SON STAGIAI-<br />

RE au café-théâtre Les Minimes (20h30) dès 6 ans<br />

• Pantomime anglais JACK AND THE BEANSTALK au TMP<br />

à Pibrac (15h/20h30)<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle MONSIEUR TRISTAN : ONE MAN LIVE<br />

au Théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• LA CEIBA cumbias, merengue, forros et latin jazz au<br />

Cherche Ardeur (20h)<br />

DIMANCHE 3<br />

MUSIQUE<br />

• Jazz vocal : SYLVIA HOWARD & PAT GIRAUD TRIO<br />

(17h/Hôtel Mercure)<br />

• Punk metal : COILGUNS DIMITREE CATHARS (20h/La<br />

Dynamo)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• 16è Festival Cuba Hoy : Concert & bal avec CARLOS<br />

VALVERDE et LE FORRO PIFADO (20h30&21h30) +<br />

Spectacle de danse brésilliennes (21h15) au Gymnase du<br />

Château à Tournefeuille<br />

• SHORT STORIES d’Agathe Mélinand au TNT (16h)<br />

• Opéra ALBERT HERRING au Théâtre du Capitole (20h)<br />

• Opérette SANG VIENNOIS au Casino Théâtre Barrière<br />

(15h)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• DYSNEY SUR GLACE “Le Voyage Imaginaire” au Zénith<br />

(10h30&14h)<br />

• 16è Festival Cuba Hoy : Danse ATRAVESSANDO par la<br />

Cie Ona Tourna à l’Escale (17h) à Tournefeuille dès 8 ans<br />

GRATOS<br />

• Festival Made in Asia : LETTRES D’IWO JIMA de Clint<br />

Eastwood à la Médiathèque José Cabanis (15h)<br />

LUNDI 4<br />

MUSIQUE<br />

• Jazz : CHANO DOMINGUEZ (20h30/Salle Nougaro)<br />

MARDI 5<br />

MUSIQUE<br />

• Piano : FRANÇOIS DUMONT “Mendelssohn, Schubert,<br />

Liszt, Fauré » (18h30/Espace Croix-Baragnon)<br />

• Récital : BEJUN MEHTA (20h/Théâtre du Capitole)<br />

• Voyage au Coeur de l’univers de Tom Waits : WRONG<br />

SIDE (21h/Le Bijou)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Danse : MICRO de Pierre Rigal au Théâtre Sorano<br />

(20h)<br />

• SHORT STORIES d’Agathe Mélinand au TNT (20h)<br />

• LE DÉBUT DE LA FIN par Richard Berry à Odyssud<br />

(20h30)<br />

• LES AMOURS INUTILES par la Cie MaMuse et Cie<br />

de l’Inutile au Théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• DÉMONSTRATIONS DU BALLET DU CAPITOLE à<br />

l’Auditorium St Pierre des Cuisines (20h)<br />

• Spectacle musical PAS UN JOUR SANS UNE LIGNE<br />

par la Cie Beaudrain de Paroi à La Cave Poésie (19h30)<br />

• DES SOURIS ET DES HOMMES par Théâtre du Beau<br />

Fixe au centre culturel de Ramonville (20h30)<br />

• LE JOYEUX BAZAR Le Bric à Brac de L’impro au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de Bruno<br />

Bachot & Alain Jeanbart au café-théâtre Les Minimes<br />

(20h)<br />

• J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES (21h) +<br />

HOMME/FEMME MODE D’EMPLOI ! LA FILLE (21h)<br />

au café théatre les 3T<br />

P’TITS BOUTS<br />

• BLANCHE NEIGE par Pascale Bravo Cie à la salle<br />

Ernest Renan (20h) dès 5 ans<br />

GRATOS<br />

• Festival Nez Rouge : QUE NERVIOUS! musique et<br />

cirque à Altigone St Orens (19h)<br />

• A mi madre le gustan las mujeres d’ Inés París et Daniela<br />

Fejerman<br />

à l’Institut Cervantes (18h30)<br />

• Apéro-spectacle LUCIEN LA MAUVAIZ GRAINE festif<br />

au Théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• VENTS D’HALEINE trio vocal au Cherche Ardeur<br />

(20h)<br />

• Scène ouverte Jazz Manouche autour de Sylvain Peyrières<br />

à la Maison Blanche (19h30)<br />

MERCREDI 6<br />

MUSIQUE<br />

• Voyage au Cœur de l’univers de Tom Waits : WRONG<br />

SIDE (21h/Le Bijou)<br />

• Hip-hop : MONSIEUR NOV + LAYLOW X SIR’KLO<br />

(20h30/La Dynamo)<br />

• Chanson : GAROU (20h30/Casino Théâtre Barrière)<br />

TURNTABLISM FABULEUX<br />

> C2C<br />

C2C (ex-Coups2Cross) naît<br />

en 1998 de la réunion des<br />

quatre dee-jay’s français<br />

Greem, Atom, Pfel et 20Syl. Ce<br />

quatuor utilise ses platines<br />

comme de véritables instruments.<br />

Acteur d’un mouvement<br />

émergeant appelé “scratch<br />

music” (ou turntablism), ce<br />

collectif fonctionne dans une<br />

perpétuelle recherche de sons<br />

originaux et sait tirer profit de<br />

sa maîtrise technique pour<br />

mettre en avant une omniprésente musicalité qui fait leur identité. Après avoir remporté<br />

durant quatre années consécutives les DMC par équipe de 2003 à 2006, C2C (prononcez<br />

“sitoussi”) a effectué de nombreux lives un peu partout dans le monde. En live, les<br />

membres de C2C mélangent les styles et les genres musicaux grâce à une dextérité et<br />

une technique de scratching hors normes. Leur premier album fait actuellement un carton<br />

il il y a fort à parier qu’ils n’auront aucun problème à remplir le Zénith toulousain.<br />

© D.R.<br />

• Jeudi 21 <strong>février</strong>, 20h30, au Zénith de Toulouse (11, avenue Raymond Badiou).<br />

Renseignements et réservations au 05 62 73 44 77<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Danse : MICRO de Pierre Rigal au Théâtre Sorano (20h)<br />

• SHORT STORIES d’Agathe Mélinand au TNT (20h)<br />

• Festival Nez Rouge : UNE VILLE EN VIE par Simili Circus<br />

à Altigone St Orens (15h)<br />

• LES AMOURS INUTILES par la Cie MaMuse et Cie de<br />

l’Inutile au Théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• Spectacle musical PAS UN JOUR SANS UNE LIGNE par<br />

la Cie Beaudrain de Paroi à La Cave Poésie (19h30)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au Grenier Théâtre<br />

(20h30)<br />

• LE JOYEUX BAZAR Le Bric à Brac de L’impro au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• BRIC À BRAC D’IMPRO par la Brique à la Comédie de<br />

Toulouse (20h30)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de Bruno Bachot<br />

& Alain Jeanbart au café-théâtre Les Minimes (20h)<br />

• J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES (21h) +<br />

HOMME/FEMME MODE D’EMPLOI! LE GARS (21h) au<br />

café théatre les 3T<br />

P’TITS BOUTS<br />

• L’EXTENSIBLE VOYAGE D’ÉVÉA par Carré Blanc Cie La<br />

Grosse Situation au Petit Théâtre St-Exupère à Blagnac<br />

(10h) de 1 à 5 ans<br />

• SMASHED de Sean Gandini Kati Ylä- Hokkala Gandini<br />

Jugglingau TNT (14h30&19h30) dès 6 ans<br />

• BLANCHE par la Cie Théâtre Folavril au Théâtre du<br />

Grand Rond (15h)<br />

• Conte et musique L’EAU, LA PRINCESSE ET LE SER-<br />

PENT d’Amid Beriouni au Théâtre Le Fil à Plomb (15h30)<br />

dès 3 ans<br />

• BLANCHE NEIGE par Pascale Bravo Cie à la salle Ernest<br />

Renan (20h) dès 5 ans<br />

DIVERS<br />

• Pochettes-surprises JEAN-FRANÇOIS ZYGEL invite<br />

DIMITRI NAÏDITCH à l’Espace Croix-Baragnon<br />

(15h30/18h30/21h)<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle LUCIEN LA MAUVAIZ GRAINE festif<br />

au Théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• THÉÂTRE D’IMPRO MUSICALE au Cherche Ardeur<br />

(20h)<br />

• Mixed by GONESTHEDJ & CHIKY BOOM au<br />

Connexion Live (21h)<br />

JEUDI 7<br />

MUSIQUE<br />

• Chanson : GINKGOA (21h/Le Bijou)<br />

• Rock : LETZ ZEP (Casino Théâtre Barrière)<br />

• Hip hop trap : Djs YOBJECT, TAKINE & PZYON<br />

(22h/Connexion Live)<br />

• JAM SESSION (21h30/Le Mandala)<br />

• Rock : POLAR BRIGADE + SPAG (22h/Le Cri de la<br />

Mouette)<br />

• Rock funk hip-hop : JAHLEN + LA TAIFA + INPUT’ES +<br />

WEC FAMILY + LES TONTONS FUNKEURS (20h/Le<br />

Bikini)<br />

• Reggae : EBO TAYLOR & OPADAJAN (20h/La Dynamo)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival Made in Asia : Danse BAL EN CHINE par la Cie<br />

Caterina & Carlotta Sagna au Théâtre Garonne (20h30)<br />

• Danse MICRO de Pierre Rigal au Théâtre Sorano (20h)<br />

• SHORT STORIES d’Agathe Mélinand au TNT (20h)<br />

• LES AMOURS INUTILES par la Cie MaMuse et Cie de<br />

l’Inutile au Théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• Spectacle musical PAS UN JOUR SANS UNE LIGNE par<br />

la Cie Beaudrain de Paroi à La Cave Poésie (19h30)


• ET SUZY VAGABONDE par la Cie Cox<br />

Igru au Ring (20h30)<br />

• LE JOYEUX BAZAR Le Bric à Brac de<br />

L’impro au Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• LA PRINCESSE DE CLEVES Théâtre de la<br />

Violette (19h)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au<br />

Grenier Théâtre (20h30)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de<br />

Bruno Bachot & Alain Jeanbart au caféthéâtre<br />

Les Minimes (20h)<br />

• LES MONOLOGUES DU VAGIN (19h) +<br />

AMOUR ET CHIPOLATAS (21h) + ON<br />

EST TOUS PORTÉS SUR LA QUESTION<br />

(21h) au café théatre les 3T<br />

• MACBETT par la Cie de 9 à 11 au<br />

Théâtre du Chien Blanc (20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• SMASHED de Sean Gandini Kati Ylä-<br />

Hokkala Gandini Jugglingau TNT<br />

(14h30&19h30) dès 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Pause musicale : WRONG SIDE un voyage<br />

au Coeur de l’univers de Tom Waits à la<br />

Salle du Sénéchal (12h30)<br />

• Polars d’hiver : Restitution parcours lecture<br />

publique MYSTÈRE ET BD par Sébastien<br />

Amouroux (18h30) + Lecture L’ARME DU<br />

CRIME À VOIX HAUTE par Danielle Catala<br />

(20h) à la bibliothèque Espace Paul Éluard<br />

à Cugnaux<br />

• Apéro-spectacle LUCIEN LA MAUVAIZ<br />

GRAINE festif au Théâtre du Grand Rond<br />

(19h)<br />

• BY THE WAY folk pop au Cherche<br />

Ardeur (20h)<br />

VENDREDI 8<br />

MUSIQUE<br />

• Chanson : GINKGOA (21h/Le Bijou)<br />

• Folk rock : HANDCRAFTED SOUL<br />

(20h30/La Dynamo)<br />

• Big band : INITIATIVE H (Saint-Pierre<br />

des Cuisines)<br />

• Musiques slaves, tziganes : RODINKA<br />

(21h30/Le Mandala)<br />

• Pop : STOCKLHOM SYNDROM + I ME<br />

MINE + KESSELING (22h/Le Cri de la<br />

Mouette)<br />

• Electro : VITALIC + WE ARE ENFANT<br />

TERRIBLE (21h/Le Bikini)<br />

• Virée latino-américaine : CANEY<br />

(20h30/Centre culturel à Ramonville)<br />

• Soul funk rhythm’n blues : LOGILO &<br />

SUPERSOUL BROTHERS + ORANGE<br />

BUD (21h/Rio Grande à Montauban)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival Made in Asia : Danse BAL EN<br />

CHINE par la Cie Caterina & Carlotta<br />

Sagna (20h30) + SPIEL par Emmanuelle<br />

Huynh et Akira Kasai (20h) au Théâtre<br />

Garonne<br />

• Danse MICRO de Pierre Rigal au Théâtre<br />

Sorano (20h)<br />

• SHORT STORIES d’Agathe Mélinand au<br />

TNT (20h)<br />

• Danse BALLET MOÏSSEÏEV à Odyssud<br />

(20h30)<br />

• Festival Nez Rouge : PLEIN TUBE ! par<br />

Les Cousins à Altigone St Orens (21h)<br />

• LES AMOURS INUTILES par la Cie<br />

MaMuse et Cie de l’Inutile au Théâtre du<br />

Grand Rond (21h)<br />

• Spectacle musical PAS UN JOUR SANS<br />

UNE LIGNE par la Cie Beaudrain de Paroi<br />

à La Cave Poésie (19h30)<br />

• ET SUZY VAGABONDE par la Cie Cox<br />

Igru au Ring (20h30)<br />

• EAU MA MUSE par la Cie Être au Vélo<br />

Sentimental (19h)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au<br />

Grenier Théâtre (20h30)<br />

• EXIL par la Cie du Petit Matin au centre<br />

culturel Henri-Desbals (21h)<br />

• PARLE-MOI D’AMOUR par la Cie Histoire<br />

d’En Rire au Théâtre de Poche (20h30)<br />

• LE JOYEUX BAZAR Le Bric à Brac de<br />

L’impro au Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• STATIONNEMENT ALTERNÉ par la Cie<br />

les Emul’Sifon Théâtre de la Violette<br />

(20h30)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de<br />

Bruno Bachot & Alain Jeanbart au caféthéâtre<br />

Les Minimes (20h)<br />

• LES MONOLOGUES DU VAGIN (19h) +<br />

AMOUR ET CHIPOLATAS (21h) + ON<br />

EST TOUS PORTÉS SUR LA QUESTION<br />

(21h) au café théatre les 3T<br />

• MACBETT par la Cie de 9 à 11 au<br />

Théâtre du Chien Blanc (20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• SMASHED de Sean Gandini Kati Ylä-<br />

Hokkala Gandini Jugglingau TNT<br />

(14h30&19h30) dès 6 ans<br />

• Humour et magie LE GRAND WILLY &<br />

SON STAGIAIRE au café-théâtre Les<br />

Minimes (20h30) dès 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Polars d’hiver : Conférence-débat L’ARME<br />

ET LA FIGURE DU TUEUR EN SÉRIE par<br />

Michel Chandelier (18h30) à la bibliothèque<br />

Espace Paul Éluard à Cugnaux<br />

• LA VIE DEVANT SOI par la Cie Les<br />

Chiennes Nationales à l’Usine Tournefeuille<br />

(20h)<br />

• Apéro-spectacle LUCIEN LA MAUVAIZ<br />

GRAINE festif au Théâtre du Grand Rond<br />

(19h)<br />

• Jazz LORENZO NACCARATO TRIO à<br />

l’Impro (19h)<br />

• FUZZ JAZZ ORCHESTRA au Cherche<br />

Ardeur (20h)<br />

• Fucklite inc. présente : Live Burnsfield<br />

(Fucklite inc.) : Dj Fab From Toulouse<br />

(Fucklite inc.) Vs Roland (Live drums) au<br />

Connexion Live (22h)<br />

SAMEDI 9<br />

MUSIQUE<br />

• Un pavé dans le jazz : ERIKM & MICHEL<br />

DONEDA + BENJAMIN GLIBERT &<br />

AUDREY GINESTET (21h/Théâtre du<br />

Pavé)<br />

• Les Balètis du PAPET : PAPET J + LORD<br />

BITUM + MINISTERI DEL RIDDIM (20h/La<br />

Dynamo)<br />

• Rap electro : GUACHAFITA invite GATO<br />

PRETO (20h/Connexion Live (22h)<br />

• Drum’n’bass : PENDULUM DJ SET +<br />

VERSE + CULTURE SHOCK + RIDO<br />

+SKS + KICKS (23h/Le Bikini)<br />

• Reggae : THE JAHRDINIANS + HIGH-<br />

LIGHTS (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Jazz world eletro : VINYLES&CO<br />

(21h30/Le Mandala)<br />

• Swing & jazz manouche : MYSTERRE<br />

TRIO (20h30/Salle Little Pub à Verdun sur<br />

Garonne)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival Made in Asia : SPIEL par Emmanuelle<br />

Huynh et Akira Kasai au Théâtre<br />

Garonne (20h)<br />

• Danse BALLET MOÏSSEÏEV à Odyssud<br />

(15h&20h30)<br />

• SHORT STORIES d’Agathe Mélinand au<br />

TNT (20h)<br />

• Danse MICRO de Pierre Rigal au Théâtre<br />

Sorano (20h)<br />

• Festival Nez Rouge : FRANZ, PIANISTE<br />

ET CLOWN DE CONCERT par Les Nouveaux<br />

Nez & Cie à Altigone St Orens (21h)<br />

• LES AMOURS INUTILES par la Cie<br />

MaMuse et Cie de l’Inutile au Théâtre du<br />

Grand Rond (21h)<br />

• ET SUZY VAGABONDE par la Cie Cox<br />

Igru au Ring (20h30)<br />

• Spectacle musical PAS UN JOUR SANS<br />

UNE LIGNE par la Cie Beaudrain de Paroi<br />

à La Cave Poésie (19h30)<br />

• COUP DOUBLE par la Cie Rhapsodie au<br />

Théâtre de Poche (20h30)<br />

• LE JOYEUX BAZAR Le Bric à Brac de<br />

L’impro au Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• One man show MATHIEU MADÉNIAN<br />

au Hall Comminges à Colomiers (21h)<br />

• AU COMMENCEMENT ET APRÈS de<br />

Jean-Luc Priane au Théâtre de la Violette<br />

(20h30)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au<br />

Grenier Théâtre (20h30)<br />

Les Minimes (20h)<br />

• LES MONOLOGUES DU VAGIN (19h) +<br />

AMOUR ET CHIPOLATAS (21h) + ON<br />

EST TOUS PORTÉS SUR LA QUESTION<br />

(21h) au café théatre les 3T<br />

• MACBETT par la Cie de 9 à 11 au<br />

Théâtre du Chien Blanc (20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• BLANCHE par la Cie Théâtre Folavril au<br />

Théâtre du Grand Rond (15h)<br />

• Conte et musique L’EAU, LA PRINCESSE<br />

ET LE SERPENT d’Amid Beriouni au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) dès 3 ans<br />

• Humour et magie : LE GRAND WILLY &<br />

SON STAGIAIRE au café-théâtre Les<br />

Minimes (20h30) dès 6 ans<br />

MEGABASS PROJECT<br />

> Dub Invaders<br />

© D. R.<br />

• FIL DE FAIRE par la Cie À Suivre au<br />

Théâtre Municipal de Muret (16h) dès 2<br />

ans<br />

• LES INCROYABLES AVENTURES DE<br />

DOÑA QUICHOTTE au centre culturel<br />

Le Moulin à Roques-sur-Garonne (10h30)<br />

dès 5 ans & (15h30) dès 9 ans<br />

GRATOS<br />

• Festival Made in Asia : Conférence<br />

“Quelques idées recues sur la fascination<br />

du Japon” à la Médiathèque José Cabanis<br />

(15h)<br />

• LE GUEULOIR DE POCHE lecture<br />

publique de pieces inédites d’auteurs<br />

contemporains de la region au Théâtre de<br />

Poche (16h)<br />

• Apéro-spectacle LUCIEN LA MAUVAIZ<br />

GRAINE festif au Théâtre du Grand Rond<br />

(19h)<br />

• Jazz : LORENZO NACCARATO TRIO à<br />

l’Impro (19h)<br />

• MAHARAJAZZ standards a tendance bop<br />

et jazz actuel au Cherche Ardeur (20h)<br />

• LA VIE DEVANT SOI par la Cie Les<br />

Chiennes Nationales à l’Usine Tournefeuille<br />

(20h)<br />

DIMANCHE 10<br />

MUSIQUE<br />

• Indie rock electro punk : THE SPINTO<br />

BAND + KILTER KAPPERS<br />

(20h/Connexion Live (22h)<br />

FÉVRIER/AGENDA DES SORTIES/21<br />

• Rock : THE JON SPENCER BLUES<br />

EXPLOSION + MAGNETIX (20h/Le Bikini)<br />

• Pop rock : METZ (20h/La Dynamo)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Danse : BALLET MOÏSSEÏEV à Odyssud<br />

(15h)<br />

• Festival Nez Rouge : FAR WEST par la<br />

Cie Yllana à Altigone St Orens (16h)<br />

• ET SUZY VAGABONDE par la Cie Cox<br />

Igru au Ring (17h)<br />

• TROIS PIÈCES COURTES par la Cie la<br />

Machine à Rêve au Théâtre de Poche (17h)<br />

• DIE PROBE par le Théâtre des Anneaux<br />

au Théâtre de la Violette (18h)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• Spectacle musical : “SCOOBY DOO 2, Le<br />

mystère de la pyramide” au Casino Théâtre<br />

Barrière (14h30&17h30)<br />

LUNDI 11<br />

MUSIQUE<br />

• Hip-hop : APOLLO BROWN & GUILTY<br />

SIMPSON + I2C + GROSSO MODO<br />

(20h/La Dynamo)<br />

• Metal : KORPIKLAANI + METSATOLL<br />

(23h/Le Bikini)<br />

MARDI 12<br />

MUSIQUE<br />

• Chanson : LA MAISON TELLIER (21h/Le<br />

Bijou)<br />

• Hip hop connexion : CLYDE + I2C + SHI-<br />

NOBEEZ (20h/La Dynamo)<br />

• Carte blanche : CONSERVATOIRE DE<br />

TOULOUSE (18h30/Espace Croix-Baragnon)<br />

• Chanson rock festive : AMOUL SOLO<br />

(20h/Connexion Live)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• QUADRILLE de Bernard Murat au Casino<br />

Théâtre Barrière (20h30)<br />

• CITÉ par la Cie Le Clan des songes au<br />

TNT (10h&14h30)<br />

• LES AMOURS INUTILES par la Cie<br />

MaMuse et Cie de l’Inutile au Théâtre du<br />

Grand Rond (21h)<br />

• Tango-Théâtre QUEBRADA, LA CASSU-<br />

RE par la Cie Aqui Macorina à La Cave Poésie<br />

(19h30)<br />

• COUPLE EN PANNE par la Cie Graine<br />

d’auteur au Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• PROJET D’OCCUPATION au Théâtre du<br />

Pavé (21h)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de<br />

Bruno Bachot & Alain Jeanbart au caféthéâtre<br />

Les Minimes (20h)<br />

• J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS<br />

FAITES (21h) + HOMME/FEMME MODE<br />

D’EMPLOI ! LA FILLE (21h) au café théatre<br />

les 3T<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle NOSOTROS PODEMOS<br />

EL MUNDO folk égosillé, du rock murmuré,<br />

clown au Théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• FRED TEISSEIRE duo jazz aux accents<br />

rock au Cherche Ardeur (20h)<br />

• Scène ouverte Jazz Manouche autour de<br />

Sylvain Peyrières à la Maison Blanche<br />

(19h30)<br />

MERCREDI 13<br />

MUSIQUE<br />

• Jazz : PORTICO QUARTET (20h30/Salle<br />

Nougaro)<br />

• Chanson : LA MAISON TELLIER (21h/Le<br />

Bijou)<br />

• Musique des Balkans electro & chanson<br />

poilante : LA CARAVANE PASSE +<br />

MICHEL KROME (20h30/La Dynamo)<br />

• Récital : BÉNABAR (20h30/Casino<br />

Les membres d’High Tone, groupe phare<br />

et indissociable de la “Bass Culture” à la<br />

française, ont décidé de mettre en orbite<br />

le projet “Dub Invaders #2” avec une<br />

nouvelle galette (un double LP) et une<br />

tournée en sound system. Le disque,<br />

catalyseur des side-projects d’High Tone<br />

est paru en décembre 2012, il réunit des<br />

titres des cinq têtes pensantes du groupe<br />

(Fabasstone, Aku-Fen, Natural High, Twelve,<br />

Roots’n Future Hi-Fi) et de leur<br />

vidéaste (Led Piperz), dévoilant chacun à<br />

leur manière des esthétiques personnelles<br />

autour du dub.<br />

• Vendredi 1 er <strong>février</strong>, 22h00, au Bikini (Parc<br />

technologique du Canal/rue Hermès,<br />

Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)<br />

Théâtre Barrière)<br />

• Rockuduro : THROES AND THE SHINE<br />

(20h/Connexion Live)<br />

• Electro punk noise : CRYSTAL CASTLES<br />

(20h30/Le Bikini)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• LA MALADIE DE LA FAMILLE M. de<br />

Fausto Paravidino (19h30) + CITÉ par la<br />

Cie Le Clan des songes (14h&17h30) au<br />

TNT<br />

• Cirque : ZIMMERMANN & DE PERROT<br />

“Hans was heiri” à Odyssud (20h30)<br />

• Festival Nez Rouge : COURS TOUJOURS<br />

par la Cie Prise de Pied à Altigone St Orens<br />

(15h)<br />

• LES AMOURS INUTILES par la Cie<br />

MaMuse et Cie de l’Inutile au Théâtre du<br />

Grand Rond (21h)<br />

• Tango-Théâtre QUEBRADA, LA CASSU-<br />

RE par la Cie Aqui Macorina à La Cave Poésie<br />

(19h30)<br />

• COUPLE EN PANNE par la Cie Graine<br />

d’auteur au Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• FIVE WOMEN au Théâtre de la Violette<br />

(21h)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au<br />

Grenier Théâtre (20h30)<br />

• DERNIER TANGO par la Cie Alter Echos<br />

au Théâtre de Poche (20h30)<br />

• PROJET D’OCCUPATION au Théâtre du<br />

Pavé (21h)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de<br />

Bruno Bachot & Alain Jeanbart au caféthéâtre<br />

Les Minimes (20h)<br />

• J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS<br />

FAITES (21h) + HOMME/FEMME MODE<br />

D’EMPLOI ! LE GARS (21h) au café théatre<br />

les 3T<br />

• LYNDA ET ALPHONSE de Pierre Matras<br />

à L’Escale de Tournefeuille (20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• LE PETIT CHAPERON ROUGE par la<br />

Cie Divergences à Odyssud (17h)<br />

• SUR LES FLOTS par la Cie Les Petits<br />

Chemins au Théâtre du Grand Rond (15h)<br />

dès 3 ans<br />

• Conte et musique : L’EAU, LA PRINCESSE<br />

ET LE SERPENT d’Amid Beriouni au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) dès 3 ans<br />

• PINOCCHIO par la Cie Créa à la salle<br />

Ernest Renan (10h30) dès 3 ans<br />

GRATOS<br />

• Présentation du livre “Carlos Barral le<br />

poète. La nature et la mer, miroirs du<br />

moi” de Pierre Thiollière à l’Institut Cervantes<br />

(18h30)<br />

• Apéro-spectacle : NOSOTROS PODE-<br />

MOS EL MUNDO folk égosillé, du rock<br />

murmuré, clown au Théâtre du Grand<br />

Rond (19h)<br />

• Scène ouverte Spoken Word RAJEL<br />

Fusion Libre à La Maison Blanche (19h30)<br />

• SCÈNE OUVERTE au Cherche Ardeur<br />

(20h)<br />

JEUDI 14<br />

MUSIQUE<br />

• Chants de lutte de la République espagnole<br />

: EL COMUNERO (20h30/Espace<br />

Croix-Baragnon)<br />

• Chanson : CAROLE PETIT (21h/Le Bijou)<br />

• Soirée Latinodocs : GRIFOLKLOR + AL<br />

POBRE + DJ JEANNOT YEAHMAN<br />

(22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Reggae ragga : RAGGASONIC + BIM<br />

BAM PROD + BASTARD PROD (20h/Le<br />

Bikini)<br />

• Amour 4 Ever : I WAS A TEENAGE<br />

ALIEN + BLUECHERRY CLUB (19h30/La<br />

Dynamo)<br />

• Airs solidaires : LA FINE ÉQUIPE +<br />

TREMPLIN (20h/Connexion Live)<br />

• Leçon de jazz : NICOLAS GARDEL “La<br />

trompette et le jazz” (21h30/Le Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival Made in Asia : Danse DUST PARK<br />

par Yuta Ishikawa & LES OBJETS PERDUS<br />

par Yuko Yamada à l’Espace Bonnefoy (21h)<br />

• Cirque : ZIMMERMANN & DE PERROT<br />

“Hans was heiri” à Odyssud (20h30)<br />

• LA MALADIE DE LA FAMILLE M. de<br />

Fausto Paravidino (19h30) + CITÉ par la<br />

Cie Le Clan des songes (14h&14h30) au<br />

TNT<br />

• L’ATELIER VOLANT par Valère Novarina<br />

au Théâtre Garonne (20h)<br />

• LES AMOURS INUTILES par la Cie<br />

MaMuse et Cie de l’Inutile au Théâtre du<br />

Grand Rond (21h)<br />

• Patrick Abéjean lit “Les habits neufs de<br />

l’empereur” d’Andersen (19h30) + Tango-<br />

Théâtre QUEBRADA, LA CASSURE par<br />

la Cie Aqui Macorina (21h) à La Cave Poésie<br />

(19h30)<br />

• DERNIER TANGO par la Cie Alter Echos<br />

au Théâtre de Poche (20h30)<br />

• ROMÉO HAIT JULIETTE de Gilles Ramade<br />

(20h) + COUPLE MODE D’EMPLOI<br />

(21h30) à La Comédie<br />

• COUPLE EN PANNE par la Cie Graine<br />

d’auteur au Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• FIVE WOMEN au Théâtre de la Violette<br />

(21h)<br />

• PROJET D’OCCUPATION au Théâtre du<br />

Pavé (21h)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au<br />

Grenier Théâtre (20h30)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de<br />

Bruno Bachot & Alain Jeanbart au caféthéâtre<br />

Les Minimes (20h)<br />

• LES MONOLOGUES DU VAGIN (19h) +<br />

AMOUR ET CHIPOLATAS (21h) + ON<br />

EST TOUS PORTÉS SUR LA QUESTION<br />

(21h) au café théatre les 3T<br />

• MONSIEUR TOÑO de Charles Gimat au<br />

Théâtre du Chien Blanc (20h30)<br />

• LYNDA ET ALPHONSE de Pierre Matras<br />

à L’Escale de Tournefeuille (20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• AU PAYS DES ZURBAINS par la Cie<br />

Empreintes au centre culturel Alban Minville<br />

(9h30) dès 5 ans<br />

GRATOS<br />

• Festival Made in Asia : En amont… Rencontre<br />

dansée avec Yuko Yamada à la salle<br />

du Cap (12h30) + “L’eau après Fukushima”<br />

par R. Scoccimarro au Muséum (18h30)<br />

• Pause musicale : FLORIAN DEMON-<br />

SANT solo d’accordéon à la Salle du Sénéchal<br />

(12h30)<br />

• Apéro-spectacle : NOSOTROS PODE-<br />

MOS EL MUNDO folk égosillé, du rock<br />

murmuré, clown au Théâtre du Grand<br />

Rond (19h)<br />

VENDREDI 15<br />

MUSIQUE<br />

• Festival Made in Asia : DUO MIEKO<br />

MIYAZAKI & GUO GAN (20h30/Salle<br />

Nougaro)<br />

• Chants de lutte de la République espagnole<br />

: EL COMUNERO (20h30/Espace<br />

Croix-Baragnon)<br />

• Chanson : CAROLE PETIT (21h/Le Bijou)<br />

• Jazz : ALEXIS BARO (21h30/Le Mandala)<br />

• Punk metal : LENTO + LAHIUS + GOAT<br />

RIVER (20h/La Dynamo)<br />

• In Bikini Dura Electro #4 : BREAKBOT +<br />

LIFELIKE + CHEROKEE + DSL + SOPHO-<br />

NIC (23h/Le Bikini)<br />

• Hip-hop funk rock : MP 1.2 + DON<br />

CHOA (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Trad’ et moderne : ELECTRO BAMAKO<br />

(21h/Centre Alban Minville)<br />

• Swing pop : ANAGALLIS (21h/Centre culturel<br />

Henri-Desbals)<br />

• Jazz-pop, groove, funk : CELMA, PLANAS,<br />

TOURNIER TRIO (21h/Salle Ernest Renan)<br />

• Soirée métal : DWAIL + THE ARRS +<br />

NAÏVE (21h/Rio Grande à Montauban)<br />

• Soirée Rice & Beans : JENNIFER CARDI-<br />

NI (21h/Connexion Live)<br />

suite de l’agenda<br />

en page 22 ><br />

Crédit photographique : Camille Chalain<br />

JEUNE PUBLIC<br />

À partir de 3 ans<br />

Danse contemporaine<br />

THEATRE DU PONT NEUF<br />

Compagnie FILAO<br />

AM STRAM GRAM<br />

20 FÉV<br />

02 MARS<br />

ESPACE DE CREATION<br />

THEATRE DU PONT NEUF 8 PLACE ARZAC - 31300 TOULOUSE<br />

www.theatredupontneuf.fr<br />

05 62 21 51 78<br />

Le Théâtre du Pont Neuf est soutenu par la Ville de Toulouse, la Région Midi-Pyrénées et le Conseil Général Haute Garonne et la SACD // Licences d’entrepreneur de spectacles : N°1 : 1-1032551 / N°2 : 2-1032552 et N°3 : 3-1032553


22/AGENDA DES SORTIES/FÉVRIER<br />

VENDREDI 15<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• LA MALADIE DE LA FAMILLE M. de Fausto Paravidino<br />

(20h30) + CITÉ par la Cie Le Clan des songes<br />

(14h&17h30) au TNT<br />

• Cirque ZIMMERMANN & DE PERROT “Hans was<br />

heiri” à Odyssud (20h30)<br />

• L’ATELIER VOLANT par Valère Novarina au Théâtre<br />

Garonne (20h30)<br />

• Festival Nez Rouge : GOMA GOM par la Cie Chapertons<br />

à Altigone St Orens (21h)<br />

• LES AMOURS INUTILES par la Cie MaMuse et Cie<br />

de l’Inutile au Théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• Tango-Théâtre : QUEBRADA, LA CASSURE par la<br />

Cie Aqui Macorina à La Cave Poésie (19h30)<br />

• OFFRANDES par la Cie Myriam Naisy au Théâtre<br />

Municipal de Muret (20h30)<br />

• Poésie-action : CHARLES PENNEQUIN au Théâtre<br />

Le Hangar (21h)<br />

• DERNIER TANGO par la Cie Alter Echos au Théâtre<br />

de Poche (20h30)<br />

• Comédie musicale rock : JIM & JANIS “Hors limite”<br />

de Gilles Ramade à La Comédie (20h30)<br />

• FIVE WOMEN au Théâtre de la Violette (21h)<br />

• PROJET D’OCCUPATION au Théâtre du Pavé (21h)<br />

• Théâtre d’objets LE SACRE par la Cie hop ! hop !<br />

hop ! au centre culturel de Ramonville (19h30)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au Grenier<br />

Théâtre (20h30)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de Bruno<br />

Bachot & Alain Jeanbart au café-théâtre Les Minimes<br />

(20h)<br />

• LES MONOLOGUES DU VAGIN (19h) + AMOUR<br />

ET CHIPOLATAS (21h) + ON EST TOUS PORTÉS<br />

SUR LA QUESTION (21h) au café théatre les 3T<br />

• MONSIEUR TOÑO de Charles Gimat au Théâtre du<br />

Chien Blanc (20h30)<br />

• LYNDA ET ALPHONSE de Pierre Matras à L’Escale<br />

de Tournefeuille (20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• Humour et magie LE GRAND WILLY & SON STA-<br />

GIAIRE au café-théâtre Les Minimes (20h30) dès 6 ans<br />

• Ciné-théâtre LES LUEURS DE LA RUE CUVIER<br />

PIERRE & MARIE CURIE au TMP à Pibrac (21h) dès<br />

9 ans<br />

• TCHAÏKOVSKY, L’ÂME DE LA MUSIQUE RUSSE<br />

par l’Orchestre de Chambre de Toulouse au Chapeau<br />

Rouge (14h30&15h30) dès 6 ans<br />

• TOUT CONTRE LÉO par la Cie du Dagor à l’Espace<br />

Job (14h30&20h30) dès 9 ans<br />

• IL Y AVAIT FOULE AU MANOIR par la Cie Les<br />

Amis de Monsieur au centre d’animation de Lalande<br />

(15h) dès 10 ans<br />

GRATOS<br />

• Made in Asia : “Fukushima – Récit d’un désastre” de<br />

Michaël Ferrier à la Librairie Ombres Blanches (18h)<br />

• Apéro-spectacle : NOSOTROS PODEMOS EL<br />

MUNDO folk égosillé, du rock murmuré, clown au<br />

Théâtre du Grand Rond (19h)<br />

SAMEDI 16<br />

MUSIQUE<br />

• Variété : MICHEL SARDOU (20h30/Le Zénith)<br />

• Musique des Balkans : COLLECTIF VRACK<br />

(21h30/Le Mandala)<br />

• Pop-rock : I ME MINE + CAMÉRA (21h/Salle Ernest<br />

Renan)<br />

• Funk : L'AMI FUNKY + SI GROOVY (22h/Le Cri de<br />

la Mouette)<br />

• Toulouse Dub Club 7 : MAD PROFESSOR + EARL<br />

16 + MINIMAN + ITAL SOUND (22h/Le Bikini)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival Made in Asia : Danse THÉÂTRE DES OPÉ-<br />

RATIONS par Pierre Rigal au Théâtre Sorano (20h)<br />

• LA MALADIE DE LA FAMILLE M. de Fausto Paravidino<br />

(20h30) + CITÉ par la Cie Le Clan des songes<br />

(15h30&17h30) au TNT<br />

• L’ATELIER VOLANT par Valère Novarina au Théâtre<br />

Garonne (20h30)<br />

• Cirque ZIMMERMANN & DE PERROT “Hans was<br />

heiri” à Odyssud (20h30)<br />

• Festival Nez Rouge : CABARET OBLIQUE par<br />

Cirk’Oblique et L’Herbe Folle à Altigone St Orens<br />

(21h)<br />

• LES AMOURS INUTILES par la Cie MaMuse et Cie<br />

de l’Inutile au Théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• OFFRANDES par la Cie Myriam Naisy au Théâtre<br />

Municipal de Muret (20h30)<br />

• Opéra L’ENFANT ET LES SORTILÈGES au Théâtre<br />

du Capitole (20h)<br />

PERFORMANCE MUSICALE<br />

> Electro Bamako<br />

Electro Bamako est<br />

un projet initié en 2001<br />

par Marc Minelli et<br />

Mamani Keita, un pont<br />

entre l’Afrique et l’excentriciténew-yorkaise,<br />

ou quand la poésie<br />

des Kamele’n Gonis<br />

traditionnels rencontre<br />

boucles électro et<br />

drums’n’bass. À la<br />

manière des Congotronics<br />

ou des projets de<br />

Damon Albarn, le guitariste-réalisateur<br />

Marc<br />

Minelli continue son exploration à la recherche de la fusion idéale entre musique<br />

africaine et musique moderne amplifiée. Le résultat est une musique novatrice et<br />

visionnaire. D'une “world music” d'usage presque courant, le trio est passé à un son<br />

électro-rock chanté en bambara, la démesure new-yorkaise côtoyant ici la poésie<br />

des kamele n'gonis traditionnels. Pas de trace de lounge attitude dans ce projet,<br />

juste un mélange très électrique mené par trois musiciens dont on sent qu'ils ont dû<br />

écouter Talking Heads et MC5 toute leur vie, ce qui pour certains d'entre eux n'est<br />

pas loin d'être le cas! Un nouvel album éponyme doit paraître le 25 <strong>février</strong> chez<br />

Celluloïd/Rue Stendhal, c’est ce disque que l’on pourra découvrir en version live!<br />

© D. R.<br />

• Vendredi 15 <strong>février</strong>, 21h00, au Centre Culturel Alban Minville<br />

(1, place Martin Luther King, métro Bellefontaine, 05 61 43 60 20)<br />

• DERNIER TANGO par la Cie Alter Echos au Théâtre<br />

de Poche (20h30)<br />

• Poésie-action CHARLES PENNEQUIN au Théâtre<br />

Le Hangar (21h)<br />

• Tango-Théâtre QUEBRADA, LA CASSURE par la<br />

Cie Aqui Macorina à La Cave Poésie (19h30)<br />

• COUPLE EN PANNE par la Cie Graine d’auteur au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• Comédie rock JIM & JANIS “Hors limite” de Gilles<br />

Ramade à La Comédie (20h30)<br />

• A NUEIT HE VINT ANS spectacle en langue gasconne<br />

par La Novem au COMDT (20h30)<br />

• FIVE WOMEN au Théâtre de la Violette (21h)<br />

• PROJET D’OCCUPATION au Théâtre du Pavé (21h)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au Grenier<br />

Théâtre (20h30)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de Bruno<br />

Bachot & Alain Jeanbart au café-théâtre Les Minimes<br />

(20h)<br />

• LES MONOLOGUES DU VAGIN (19h) + AMOUR<br />

ET CHIPOLATAS (21h) + ON EST TOUS PORTÉS<br />

SUR LA QUESTION (21h) au café théatre les 3T<br />

• MONSIEUR TOÑO de Charles Gimat au Théâtre du<br />

Chien Blanc (20h30)<br />

• LYNDA ET ALPHONSE de Pierre Matras à L’Escale<br />

de Tournefeuille (20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• SUR LES FLOTS par la Cie Les Petits Chemins au<br />

Théâtre du Grand Rond (15h) dès 3 ans<br />

• Conte et musique L’EAU, LA PRINCESSE ET LE<br />

SERPENT d’Amid Beriouni au Théâtre Le Fil à Plomb<br />

(15h30) dès 3 ans<br />

• Humour et magie LE GRAND WILLY & SON STA-<br />

GIAIRE au café-théâtre Les Minimes (20h30) dès 6 ans<br />

• LES INCROYABLES AVENTURES DE DOÑA QUI-<br />

CHOTTE au centre culturel Le Moulin à Roques-sur-<br />

Garonne (10h30) dès 5 ans & (15h30) dès 9 ans<br />

• RUE DE LA POMME par la Cie La Volière auditorium<br />

Jean Cayrou à Colomiers (17h) dès 6 ans<br />

• CARNET DE CHINE par Création Collective au<br />

Théâtre des Mazades (17h) dès 10 ans<br />

• IL Y AVAIT FOULE AU MANOIR par la Cie Les Amis<br />

de Monsieur au centre d’animation de Lalande (15h)<br />

dès 10 ans<br />

GRATOS<br />

• Dédicace de l’illustrateur Serge Birault pour son<br />

livre “Corpus Delicti” au Gibert Musique (15h)<br />

• Apéro-spectacle NOSOTROS PODEMOS EL<br />

MUNDO folk égosillé, du rock murmuré, clown au<br />

est édité par la Sarl de presse<br />

O.M.G. Productions - Éditions<br />

Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : contact@intratoulouse.com<br />

Adresse postale : B.P. 93120, 31026 Toulouse Cedex<br />

Internet : www.intratoulouse.com<br />

Pour nous rendre visite : 13, rue Villeneuve (quartier Saint-Cyprien/Ravelin)<br />

Directrice de publication Frédérica Bourgeois<br />

Rédacteur en chef Éric Roméra<br />

Théâtre Jérôme Gac - Livre/relecture & correction : Michel Dargel<br />

Collaborateurs/trices Jean-Philippe Birac, Michel Castro, Marina Pech,<br />

Élodie Pages, Marielle Sicre Galy, Master Roy, Céline Porhel, Sarah Authesserre<br />

Publicité Frédérica Bourgeois 06 13 76 20 18 (intranenette@yahoo.fr)<br />

Prépresse O.M.G. - Impression Imprintsa/Barcelone - made in CEE<br />

Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551<br />

Dépôt légal Espagne B-39120-2009<br />

Abonnement : 1 an = 15 euros (formule d'abonnement sur demande)<br />

<strong>Intramuros</strong> est édité sans subventions<br />

Ne pas jeter sur la voie publique<br />

<strong>Intramuros</strong> adhère à Ecofolio pour le recyclage des papiers<br />

> Sur la grille >>><br />

Théâtre du Grand Rond (19h)<br />

• Soirée speciale GREASE au Connexion Live<br />

DIMANCHE 17<br />

MUSIQUE<br />

• Hip-hop : DJ PREMIER (20h/La Dynamo)<br />

• Pop rock variété : CALI + LAURA CAHEN (19h/Le<br />

Bikini)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival Made in Asia : Danse THÉÂTRE DES OPÉ-<br />

RATIONS par Pierre Rigal au Théâtre Sorano (16h)<br />

• LA MALADIE DE LA FAMILLE M. de Fausto Paravidino<br />

(16h30) + CITÉ par la Cie Le Clan des songes<br />

(15h30&17h30) au TNT<br />

• Opéra : L’ENFANT ET LES SORTILÈGES au Théâtre<br />

du Capitole (17h)<br />

• CIRKAFRIKA “Les Étoiles du Cirque Africain au<br />

Zénith (17h)<br />

• Danse : LE LAC DES CYGNES au Casino Théâtre<br />

Barrière (18h)<br />

• COUPLE EN PANNE par la Cie Graine d’auteur au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (17h)<br />

• FIVE WOMEN au Théâtre de la Violette (18h)<br />

• LE TOUR DU MONDE A380 au café-théâtre Les<br />

Minimes (16h)<br />

• LYNDA ET ALPHONSE de Pierre Matras à L’Escale<br />

de Tournefeuille (16h)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• Danse LE VOYAGE D’ÉVÉA par la Cie Michèle Dhallu<br />

au Théâtre Paul Éluard à Cugnaux (17h) dès 3 ans<br />

GRATOS<br />

• Made in Asia : Cycle Fukushima projection L’ÎLE NUE<br />

de Kaneto Shindô au Muséum (15h)<br />

LUNDI 18<br />

MUSIQUE<br />

• Chanson : LES TROIS ACCORDS (20h30/La Dynamo)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• LA CHAMBRE DE G.H. par le Théâtre 2 l’Acte au<br />

Ring (20h30)<br />

MARDI 19<br />

MUSIQUE<br />

• Piano : PHILIPPE CASSARD (18h30/Espace Croix-<br />

Baragnon)<br />

• Samples-fusions, electro-jazz : SOMI DUB (21h/Salle<br />

Ernest Renan)<br />

• Indie rock darkwave : MOTORAMA + THE KVB<br />

(Connexion Live)<br />

• Pop rock : GREDIN LE FOURBE (20h/La Dynamo)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• LOST de Gerard Watkins au Théâtre Garonne (20h)<br />

• LA FAUSSE SUIVANTE par le Collectif FAR au<br />

Théâtre Jules Julien (20h)<br />

• CITÉ par la Cie Le Clan des songes au TNT<br />

(10h&14h30)<br />

• LES SURVIVANTS par la Cie Danse des signes au<br />

Théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• SERENITY MIX par Patricia Huchot-Boissier, photographe,<br />

vidéaste, Jacme Gaudas, écrivain, brailleur &<br />

Elisa Trocmé, clarinettes à La Cave Poésie (19h30)<br />

• LA CHAMBRE DE G.H. par le Théâtre 2 l’Acte au<br />

Ring (20h30)<br />

• Humour VINCENT MOSCATO au Casino Théâtre<br />

Barrière (20h30)<br />

• COUPLE EN PANNE par la Cie Graine d’auteur au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de Bruno<br />

Bachot & Alain Jeanbart au café-théâtre Les Minimes<br />

(20h)<br />

• J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES (21h) +<br />

HOMME/FEMME MODE D’EMPLOI ! LA FILLE (21h)<br />

au café théatre les 3T<br />

P’TITS BOUTS<br />

• CENT VINGT-TROIS par la Cie Oui, Bizarre au<br />

Théâtre du Pavé (20h) dès 8 ans<br />

• DU RIFIFI DANS LES SALSIFIS par la Cie Des Jours<br />

Heureux au centre culturel des Minimes (10h,<br />

14h30&16h) dès 3 ans<br />

• L’ÎLE TURBIN par Comme une Cie au centre culturel<br />

Bellegarde (10h30) dès 7 ans<br />

• En français et en occitan MINIMATGE E<br />

CONTOTS par le Collectif Çà J à la salle Ernest<br />

Renan (15h) dès 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle DES ALGUES DANS LE PRESSE-<br />

CITRON par la Cie DéVISSez vErS Ça au Théâtre du<br />

Grand Rond (19h)<br />

• CONSENSUS MOU impro théâtrale au Cherche<br />

Ardeur (20h)<br />

• Scène ouverte Jazz Manouche autour de Sylvain Peyrières<br />

à la Maison Blanche (19h30)<br />

MERCREDI 20<br />

MUSIQUE<br />

• Musique du monde : FATOUMATA DIAWARA<br />

(20h30/Salle Nougaro)<br />

• Chanson : KAAS CHANTE PIAF + OLIVIER<br />

LAURENT (20h30/Le Zénith)<br />

• Un pavé dans le jazz : CLAUDE TCHAMIT-<br />

CHIAN SOLO (Lieu Commun)<br />

• Pop rock : ZUCCHINI DRIVE (20h/La Dynamo)<br />

• Contrebasse impro-jazz : CLAUDE TCHAMIT-<br />

CHIAN SOLO (19h30/Lieu Commun)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• LOST de Gerard Watkins au Théâtre Garonne (20h)<br />

• LA FAUSSE SUIVANTE par le Collectif FAR au<br />

Théâtre Jules Julien (20h)<br />

• CITÉ par la Cie Le Clan des songes au TNT<br />

(15h30&17h30)<br />

• LES SURVIVANTS par la Cie Danse des signes au<br />

Théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au Grenier<br />

Théâtre (20h30)<br />

• COUPLE EN PANNE par la Cie Graine d’auteur au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• SERENITY MIX par Patricia Huchot-Boissier, photographe,<br />

vidéaste, Jacme Gaudas, écrivain, brailleur &<br />

Elisa Trocmé, clarinettes à La Cave Poésie (19h30)<br />

• LA CHAMBRE DE G.H. par le Théâtre 2 l’Acte au<br />

Ring (20h30)<br />

• Humour VINCENT MOSCATO au Casino Théâtre<br />

Barrière (20h30)<br />

• LE JOURNAL D’UN FOU par la Cie La Francesca<br />

au Théâtre de Poche (20h30)<br />

• BRIC À BRAC D’IMPRO par la Brique à la Comédie<br />

de Toulouse (20h30)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de Bruno<br />

Bachot & Alain Jeanbart au café-théâtre Les Minimes<br />

(20h)<br />

• J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS FAITES (21h) +<br />

HOMME/FEMME MODE D’EMPLOI ! LE GARS (21h)<br />

au café théatre les 3T<br />

• LYNDA ET ALPHONSE de Pierre Matras à L’Escale<br />

de Tournefeuille (20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• AM STRAM GRAM par la Cie Filao au Théâtre du<br />

Pont Neuf (15h) dès 3 ans<br />

• SUR LES FLOTS par la Cie Les Petits Chemins au<br />

Théâtre du Grand Rond (15h) dès 3 ans<br />

• Conte et musique L’EAU, LA PRINCESSE ET LE<br />

SERPENT d’Amid Beriouni au Théâtre Le Fil à Plomb<br />

(15h30) dès 3 ans<br />

• CENT VINGT-TROIS par la Cie Oui, Bizarre au<br />

Théâtre du Pavé (20h) dès 8 ans<br />

• L’EXTENSIBLE VOYAGE D’ÉVÉA par Carré Blanc<br />

Cie La Grosse Situation au centre culturel de Ramonville<br />

(10h30&17h) dès 2 ans<br />

• L’ÎLE TURBIN par Comme une Cie au centre culturel<br />

Bellegarde (10h30) dès 7 ans<br />

DIVERS<br />

• Lectures Mauvaises Herbes “À la rencontre de<br />

Ximena Escalante” à l’espace Croix-Baragnon (20h30)<br />

GRATOS<br />

• Festival Made in Asia : Ciné-conte “La forêt au Japon”<br />

à la Médiathèque José Cabanis (15h)<br />

• Tres días con la familia de Mar Coll à l’Institut Cervantes<br />

(18h30)<br />

• ENTRE CHIEN & LOUP duo Cyril Pigout et Corie<br />

au centre culturel Alban Minville (18h30)<br />

• Apéro-spectacle DES ALGUES DANS LE PRESSE-<br />

CITRON par la Cie DéVISSez vErS Ça au Théâtre du<br />

Grand Rond (19h)<br />

• CLAIR DE LUNE quintet jazz au Cherche Ardeur<br />

(20h)<br />

JEUDI 21<br />

MUSIQUE<br />

• Blue jazz : BLINK AND THE MEDIUMS (21h/Espace<br />

Croix-Baragnon)<br />

• Musiques slaves : RODINKA (21h/Le Bijou)<br />

• Flamenco : CARRIERA NOVA (21h30/Le Mandala)<br />

• Voix et accordéon : DVA (19h30/Le Concorde)<br />

• Pop rock : ELEKTRIC GEISHA (20h/La Dynamo)<br />

• Rock cold wave : FANCY DRESS CONTEST + MY<br />

IMAGINARY LOVES + CLONE CLOWNS (22h/Le<br />

Cri de la Mouette)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival Made in Asia : QUARTIER LOINTAIN par la<br />

Cie STT à Odyssud (20h30)<br />

• LA FAUSSE SUIVANTE par le Collectif FAR au<br />

Théâtre Jules Julien (14h30)<br />

• LOST de Gerard Watkins au Théâtre Garonne (20h)<br />

• POUR LOUIS DE FUNÈS par Arène Théâtre à la Mjc<br />

Roguet (20h30)<br />

• LES SURVIVANTS par la Cie Danse des signes au<br />

Théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• BALLET DU CAPITOLE “Rythmes de danse” à la<br />

Halle aux Grains (20h)<br />

• Danse POSSIBILITÉS ET PAVANE par la Cie Inattendue(s)<br />

+ PAVANE par la Cie La Collective au Théâtre<br />

Le Vent des Signes (20h30)<br />

• LA CHAMBRE DE G.H. par le Théâtre 2 l’Acte au<br />

Ring (20h30)<br />

• SERENITY MIX par Patricia Huchot-Boissier, photographe,<br />

vidéaste, Jacme Gaudas, écrivain, brailleur &<br />

Elisa Trocmé, clarinettes à La Cave Poésie (19h30)<br />

• Flamenco STÉPHANIE FUSTER à l’Espace St<br />

Cyprien (21h)<br />

• LE JOURNAL D’UN FOU par la Cie La Francesca<br />

au Théâtre de Poche (20h30)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au Grenier<br />

Théâtre (20h30)<br />

• COUPLE EN PANNE par la Cie Graine d’auteur au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• Humour VINCENT MOSCATO au Casino Théâtre<br />

Barrière (20h30)<br />

• LE SATYRE par la Cie Mesdames A au Théâtre de la<br />

Violette (21h)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de Bruno<br />

Bachot & Alain Jeanbart au café-théâtre Les Minimes<br />

(20h)<br />

• LES MONOLOGUES DU VAGIN (19h) + AMOUR<br />

ET CHIPOLATAS (21h) + ON EST TOUS PORTÉS<br />

SUR LA QUESTION (21h) au café théatre les 3T<br />

• LYNDA ET ALPHONSE de Pierre Matras à L’Escale<br />

de Tournefeuille (20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• CENT VINGT-TROIS par la Cie Oui, Bizarre au<br />

Théâtre du Pavé (20h) dès 8 ans<br />

• Danse ZZZ’INSECTES par la Cie CMN l’Hélice au<br />

centre culturel Alban Minville (10h) dès 8 ans<br />

GRATOS<br />

• Made in Asia : Cycle Fukushima “Blessures atomiques<br />

de Hiroshima à Fukushima” de Marc Petitjean projection<br />

suivie d’un débat au Muséum (18h30)<br />

• Pause musicale : HELIOS FERNANDEZ TRIO jazz<br />

manouche à la Salle du Sénéchal (12h30)<br />

• Rencontre avec Imma Jansana architecte “La ville<br />

tournée vers l’espace public. Un prix, un projet” à<br />

l’Institut Cervantes (19h)<br />

• Apéro-spectacle DES ALGUES DANS LE PRESSE-<br />

CITRON par la Cie DéVISSez vErS Ça au Théâtre du<br />

Grand Rond (19h)<br />

• J.O. LARQUIER en solo revisite ses chansons et flirte<br />

avec la biguine au Cherche Ardeur (20h)<br />

• CARLOS VALVERDE ET LE FORRÓ PIFADO<br />

Apéro-bal dansant à La Maison Blanche (21h)<br />

VENDREDI 22<br />

MUSIQUE<br />

• Blue jazz : BLINK AND THE MEDIUMS (21h/Espace<br />

Croix-Baragnon)<br />

• Musiques slaves : RODINKA (21h/Le Bijou)<br />

• Tournée : STARS 80 (20h/Le Zénith)<br />

• Jazz : 20 ANS HIP JAZZ TRIO (21h30/Le Mandala)<br />

• Les Curiosités du Bikini vol.14 : LESCOP + ALINE +<br />

LES FILLES ET LES GAR9ONS (20h/Le Bikini)<br />

• Voix et accordéon : DVA (20h30/La Porte de la<br />

Fontaine)<br />

• Rock : EIFFEL + LE 4NOIR (21h/Rio Grande à Montauban)<br />

• Reggae : THE BANYANS (20h/La Dynamo)<br />

• Mandingue Groove : YELENA + PAPE DU BOUROU<br />

(22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Rock : MERCI MARLÈNE (Le Petit Voisin)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival Made in Asia : QUARTIER LOINTAIN par la<br />

Cie STT à Odyssud (20h30)<br />

• LA FAUSSE SUIVANTE par le Collectif FAR au<br />

Théâtre Jules Julien (20h)<br />

• LOST de Gerard Watkins au Théâtre Garonne<br />

(20h30)<br />

• POUR LOUIS DE FUNÈS par Arène Théâtre à la Mjc<br />

Roguet (20h30)<br />

• LES SURVIVANTS par la Cie Danse des signes au<br />

Théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• Danse POSSIBILITÉS ET PAVANE par la Cie Inattendue(s)<br />

+ PAVANE par la Cie La Collective au Théâtre<br />

Le Vent des Signes (20h30)<br />

• BALLET DU CAPITOLE “Rythmes de danse” à la<br />

Halle aux Grains (20h)<br />

• ZZZ’INSECTES par la Cie CMN l’Hélice au centre<br />

culturel Alban Minville (21h)<br />

• PAGNOZOO CIRQUE ÉQUESTRE, EMMÈNE-MOI<br />

à la Grainerie (20h)<br />

• SERENITY MIX par Patricia Huchot-Boissier, photographe,<br />

vidéaste, Jacme Gaudas, écrivain, brailleur &<br />

Elisa Trocmé, clarinettes à La Cave Poésie (19h30)<br />

• LA CHAMBRE DE G.H. par le Théâtre 2 l’Acte au<br />

Ring (20h30)•<br />

Comédie ON CHOISIT PAS SA FAMILLE de Jean-<br />

Christophe Barc au TMP à Pibrac (21h)<br />

• Danse SINGLE ROOM par la Cie Ballet Actuel au<br />

Théâtre Paul Éluard à Cugnaux (21h)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au Grenier<br />

Théâtre (20h30)<br />

• SODOME MA DOUCE par la Cie Nansouk au<br />

centre culturel des Mazades (20h30)<br />

• Cabaret burlesque ROMANTICA par la Cie Zigue<br />

Zigue au centre culturel Henri-Desbals (21h)<br />

• LE JOURNAL D’UN FOU par la Cie La Francesca<br />

au Théâtre de Poche (20h30)<br />

• MOTOBÉCANE par Bernard Crombey à Altigone St<br />

Orens (21h)<br />

• COUPLE EN PANNE par la Cie Graine d’auteur au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (21h)<br />

• PETITS MENSONGES ENTRE AMIS par la Cie Rue<br />

du Théâtre à la Comédie de Toulouse (20h30)<br />

• LE SATYRE par la Cie Mesdames A au Théâtre de la<br />

Violette (21h)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS de Bruno<br />

Bachot & Alain Jeanbart au café-théâtre Les Minimes<br />

(20h)<br />

• LES MONOLOGUES DU VAGIN (19h) + AMOUR<br />

ET CHIPOLATAS (21h) + ON EST TOUS PORTÉS<br />

SUR LA QUESTION (21h) au café théatre les 3T<br />

• LYNDA ET ALPHONSE de Pierre Matras à L’Escale<br />

de Tournefeuille (20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• CENT VINGT-TROIS par la Cie Oui, Bizarre au<br />

Théâtre du Pavé (20h) dès 8 ans<br />

• Humour et magie LE GRAND WILLY & SON STA-<br />

GIAIRE au café-théâtre Les Minimes (20h30) dès 6 ans<br />

• SI LOIN SI HAUT ! par la Cie Rouges les Anges à<br />

l’Espace Bonnefoy (10h&15h) dès 3 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle : DES ALGUES DANS LE PRESSE-<br />

CITRON, Cie DéVISSez vErS Ça au Grand Rond (19h)<br />

• SEXTA FEIRA samba pagoda au Cherche Ardeur<br />

(20h)


SAMEDI 23<br />

MUSIQUE<br />

• Funk, pop, jazz et electro : THE HEAD-<br />

BANGERS (La Dynamo)<br />

• Musique du monde : NAVIOL<br />

(21h/Salle Ernest-Renan)<br />

• Techno : La Factory #3 : PAUL RITCH<br />

+ MATADOR + SUPERLATE + JULIEN<br />

SF (23h/Le Bikini)<br />

• Funk : SEXTANT DAWA DELUXE<br />

(20h/La Dynamo)<br />

• Funk : ANNACRUIZE + SUNBURST<br />

(22h/Le Cri de la Mouette)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• POUR LOUIS DE FUNÈS par Arène<br />

Théâtre à la Mjc Roguet (20h30)<br />

• LES SURVIVANTS par la Cie Danse<br />

des signes au Théâtre du Grand Rond<br />

(21h)<br />

• Danse POSSIBILITÉS ET PAVANE par<br />

la Cie Inattendue(s) + PAVANE par la<br />

Cie La Collective au Théâtre Le Vent des<br />

Signes (20h30)<br />

• BALLET DU CAPITOLE “Rythmes de<br />

danse” à la Halle aux Grains (15h&20h)<br />

• LA CHAMBRE DE G.H. par le Théâtre<br />

2 l’Acte au Ring (20h30)<br />

• SERENITY MIX par Patricia Huchot-<br />

Boissier, photographe, vidéaste, Jacme<br />

Gaudas, écrivain, brailleur & Elisa Trocmé,<br />

clarinettes à La Cave Poésie (19h30)<br />

• 3ème NUIT UNDERGROUND + JIM<br />

ET JANIS “Hors limite” par Figaro & Co<br />

Flying rock opera Circus au TMP de<br />

Pibrac (20h)<br />

• PAGNOZOO CIRQUE ÉQUESTRE,<br />

EMMÈNE-MOI à la Grainerie (20h)<br />

• Spectacle musical TANGO PASION au<br />

Casino Théâtre Barrière (20h30)<br />

• L’ÉTRANGER par Stéphane Battle au<br />

Grenier Théâtre (20h30)<br />

• LE JOURNAL D’UN FOU par la Cie<br />

La Francesca au Théâtre de Poche<br />

(20h30)<br />

• COUPLE EN PANNE par la Cie Graine<br />

d’auteur au Théâtre Le Fil à Plomb<br />

(21h)<br />

• PETITS MENSONGES ENTRE AMIS<br />

par la Cie Rue du Théâtre à la Comédie<br />

de Toulouse (20h30)<br />

• LE SATYRE par la Cie Mesdames A au<br />

Théâtre de la Violette (21h)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS<br />

de Bruno Bachot & Alain Jeanbart au<br />

café-théâtre Les Minimes (20h)<br />

• LES MONOLOGUES DU VAGIN (19h)<br />

+ AMOUR ET CHIPOLATAS (21h) +<br />

ON EST TOUS PORTÉS SUR LA QUES-<br />

TION (21h) au café théatre les 3T<br />

• LYNDA ET ALPHONSE de Pierre<br />

Matras à L’Escale de Tournefeuille<br />

(20h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• AM STRAM GRAM par la Cie Filao au<br />

Théâtre du Pont Neuf (15h) dès 3 ans<br />

• SUR LES FLOTS par la Cie Les Petits<br />

Chemins au Théâtre du Grand Rond<br />

(15h) dès 3 ans<br />

• Conte et musique L’EAU, LA PRIN-<br />

CESSE ET LE SERPENT d’Amid Beriouni<br />

au Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) dès 3<br />

ans<br />

• CENT VINGT-TROIS par la Cie Oui,<br />

Bizarre au Pavé (20h) dès 8 ans<br />

• Humour et magie LE GRAND WILLY<br />

& SON STAGIAIRE au café-théâtre Les<br />

Minimes (20h30) dès 6 ans<br />

• L’ARBRE ET L’ENFANT par la Cie<br />

Marie K Luna au centre culturel des<br />

Minimes (10h&15h30) dès 3 ans<br />

• SI LOIN SI HAUT ! par la Cie Rouges<br />

les Anges à l’Espace Bonnefoy (10h&15h)<br />

dès 3 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle DES ALGUES DANS<br />

LE PRESSE-CITRON par la Cie DéVIS-<br />

Sez vErS Ça au Théâtre du Grand Rond<br />

(19h)<br />

• FRED TEISSEIRE jazz rock au Cherche<br />

Ardeur (20h)<br />

DIMANCHE 24<br />

MUSIQUE<br />

• Reggae : THE SKINTS + ORANGE<br />

STREET (20h/La Dynamo)<br />

• Classique : ROBERTO ALAGNA<br />

(17h/Le Zénith)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• BALLET DU CAPITOLE “Rythmes de<br />

danse” à la Halle aux Grains (15h)<br />

• PAGNOZOO CIRQUE ÉQUESTRE,<br />

EMMÈNE-MOI à la Grainerie (17h30)<br />

• MISSION FLORIMONT au café<br />

théatre les 3T (16h30)<br />

P’TITS BOUTS<br />

• AU CŒUR DU SILENCE par la Cie<br />

Conte en corps au centre culturel Alban<br />

Minville (10h&11h) de 1 à 5 ans<br />

FÉVRIER/AGENDA DES SORTIES/23<br />

GRATOS<br />

• Voix et accordéon : DVA au Cactus<br />

(19h)<br />

LUNDI 25<br />

MUSIQUE<br />

• Funky groove : MYSTIC SOUL TRAIN<br />

+ DIRTY SOUTH CREW + MISTER<br />

TEAM (20h/Connexion Live)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• MISSION FLORIMONT au café<br />

théatre les 3T (21h)<br />

DIVERS<br />

• NUIT DE LA PLEINE LUNE scène<br />

ouverte à la Cave Poésie (20h30)<br />

MARDI 26<br />

MUSIQUE<br />

• Mélodies et airs d’opéras : ANAÏS<br />

CONSTANS & NINO PAVLENICHVILI<br />

« Mendelssohn, Fauré, Massenet, Gounod,<br />

Bellini » (18h30/Espace Croix-Baragnon)<br />

• Soirée Festival Cinélatino : GUACHA-<br />

FITA (21h/Connexion Live)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• CRIMA SOÛTRA par l’Atelier Réveil<br />

Trompette au Théâtre du Grand Rond<br />

(21h)<br />

• ROSEL OÙ LA DESCENTE AUX<br />

ENFERS par la Cie Théâtre 2 l’Acte à La<br />

Cave Poésie (19h30)<br />

• Musique et poésie LE ROMANCERO<br />

DE L’AIR ET DE LA TERRE par la Cie<br />

Chergui Théâtre au Théâtre Le Fil à<br />

Plomb (21h)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS<br />

de Bruno Bachot & Alain Jeanbart au<br />

café-théâtre Les Minimes (20h)<br />

CHANSON PAS PAREILLE<br />

> La Maison Tellier<br />

© D. R.<br />

• Mardi 12 et mercredi 13 <strong>février</strong>, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

• J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS<br />

FAITES (21h) + HOMME/FEMME MODE<br />

D’EMPLOI ! LA FILLE (21h) au café<br />

théatre les 3T<br />

P’TITS BOUTS<br />

• AM STRAM GRAM par la Cie Filao au<br />

Théâtre du Pont Neuf (15h) dès 3 ans<br />

• SUR LES FLOTS par la Cie Les Petits<br />

Chemins au Théâtre du Grand Rond<br />

(11h&15h) dès 3 ans<br />

• Conte et musique L’EAU, LA PRIN-<br />

CESSE ET LE SERPENT d’Amid Beriouni<br />

au Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) dès 3<br />

ans<br />

• VA par la Cie l’Ombrine et le fantascope<br />

au Théâtre du Chien Blanc<br />

(10h30&15h30) de 3 à 6 ans<br />

• LA COMMODE À HISTOIRES : VISITE<br />

AU CIRQUE CIRCUS au centre culturel<br />

des Minimes (10h,11h&17h) dès 3 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle TRISTAN & YVETTE<br />

par la Cie Okazou au Théâtre du Grand<br />

Rond (19h)<br />

• SOUS LES NUAGES chansons folk<br />

rock au Cherche Ardeur (20h)<br />

• Scène ouverte Jazz Manouche autour<br />

de Sylvain Peyrières à la Maison Blanche<br />

(19h30)<br />

MERCREDI 27<br />

MUSIQUE<br />

• Chanson : ÉRIC TOULIS (21h/Le Bijou)<br />

• Reggae : POSITIV ROOTS BAND +<br />

BOB WASA + ROD TAYLOR<br />

(20h/Connexion Live)<br />

• Pop rock : LES TOUFFES KRETIENNES<br />

(20h/La Dynamo)<br />

• Pop Rock : THE CRAZY MINDS +<br />

WAYS OF GLORY + THE DAY DREA-<br />

MERS (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

• Rock : MERCI MARLÈNE (La Petite<br />

Gouaille)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• CRIMA SOÛTRA par l’Atelier Réveil<br />

Trompette au Théâtre du Grand Rond<br />

(21h)<br />

• RENDEZ-VOUS par Ballet Actuel à<br />

l’Auditorium St Pierre des Cuisines<br />

(21h)<br />

• ROSEL OU LA DESCENTE AUX<br />

ENFERS par la Cie Théâtre 2 l’Acte à La<br />

Cave Poésie (19h30)<br />

• PAGNOZOO CIRQUE ÉQUESTRE,<br />

EMMÈNE-MOI à la Grainerie (17h »à)<br />

• Musique et poésie LE ROMANCERO<br />

DE L’AIR ET DE LA TERRE par la Cie<br />

Chergui Théâtre au Théâtre Le Fil à<br />

Plomb (21h)<br />

• ATELIER ÉMOTION par Zanni Cie au<br />

Théâtre de Poche (20h30)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS<br />

de Bruno Bachot & Alain Jeanbart au<br />

café-théâtre Les Minimes (20h)<br />

• J’AIME BEAUCOUP CE QUE VOUS<br />

FAITES (21h) + HOMME/FEMME MODE<br />

D’EMPLOI ! LE GARS (21h) au café<br />

théatre les 3T<br />

P’TITS BOUTS<br />

• Marionnette manipulation LES ZAVEN-<br />

TURES DE JULES LE ZERTE par Les<br />

Francs Glaçons au Chapeau Rouge<br />

(10h&15h) dés 5 ans<br />

• AM STRAM GRAM par la Ci Filao au<br />

Théâtre du Pont Neuf (15h) dès 3 ans<br />

• SUR LES FLOTS par la Cie Les Petits<br />

Chemins au Théâtre du Grand Rond<br />

(11h&15h) dès 3 ans<br />

• Les Mercredisent : Poèmes et Nouvelles<br />

sur les CHATS de Gianni Rodari à la Cave<br />

Poésie (16h) de 7 à 12 ans<br />

• Conte et musique L’EAU, LA PRINCES-<br />

SE ET LE SERPENT d’Amid Beriouni au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) dès 3 ans<br />

• VA par la Cie l’Ombrine et le fantascope<br />

au Théâtre du Chien Blanc<br />

(10h30&15h30) de 3 à 6 ans<br />

• LE BRUIT DES COULEURS par la Cie<br />

les voyageurs immobiles au centre culturel<br />

des Mazades (9h30, 11h&16h) dès 1 an<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle TRISTAN & YVETTE<br />

par la Cie Okazou au Théâtre du Grand<br />

Rond (19h)<br />

• L’AMICALE POCHTRONNE trio vocal<br />

et guitare au Cherche Ardeur (20h)<br />

• Voix et accordéon : DVA au Recantou<br />

(19h)<br />

JEUDI 28<br />

MUSIQUE<br />

• Funk : SHAOLIN TEMPLE DEFENDERS<br />

+ CHARLIES ALL STAR (20h/La Dynamo)<br />

• Jazz rock experimental : KADINSKI<br />

EFFECT (21h30/Le Mandala)<br />

• Tribute Pink Floyd spéciale SYD BAR-<br />

RETT (20h/Connexion Live)<br />

• Rock : EN ATTENDANT SEPTEMBRE<br />

La Maison Tellier, lieu d'accueil<br />

de belle facture depuis 2005, prépare<br />

son quatrième album pour<br />

le printemps prochain, période<br />

faste où les chansons éclosent<br />

comme autant de fleurs sauvages<br />

dans de verts pâturages. En<br />

attendant, Helmut et Raoul Tellier,<br />

les deux frères aînés du<br />

groupe, viennent nous présenter<br />

quelques nouveaux morceaux,<br />

armés de guitares, banjo et<br />

autres claviers. Quelques classiques<br />

revisités du groupe auront<br />

aussi la part belle lors de ces<br />

concerts acoustiques qu’ils donneront<br />

dans les murs du Bijou.<br />

Une tournée à deux, éphémère<br />

et unique, alors profitez-en pour<br />

aller les voir de (très) prés.<br />

+ ASHES and PUPPETS + REPOS<br />

D'HALLOM (22h/Le Cri de la Mouette)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• RENDEZ-VOUS par Ballet Actuel à<br />

l’Auditorium St Pierre des Cuisines (21h)<br />

• CRIMA SOÛTRA par l’Atelier Réveil<br />

Trompette au Théâtre du Grand Rond<br />

(21h)<br />

• Lecture Alain Daffos lit « L’Ingénieux<br />

Hidalgo Don Quichotte de la Manche »<br />

de Cervantes (19h30) + ROSEL OU LA<br />

DESCENTE AUX ENFERS par la Cie<br />

Théâtre 2 l’Acte (21h) à La Cave Poésie<br />

• MANUEL DE L’AMOUR MODERNE<br />

par le Théâtre au Présent (20h30)<br />

• PAGNOZOO CIRQUE ÉQUESTRE,<br />

EMMÈNE-MOI à la Grainerie (17h30)<br />

• Musique et poésie LE ROMANCERO<br />

DE L’AIR ET DE LA TERRE par la Cie<br />

Chergui Théâtre au Théâtre Le Fil à<br />

Plomb (21h)<br />

• ATELIER ÉMOTION par Zanni Cie au<br />

Théâtre de Poche (20h30)<br />

• LE SATYRE par la Cie Mesdames A au<br />

Théâtre de la Violette (21h)<br />

• TALONS AIGUILLES ET CRAMPONS<br />

de Bruno Bachot & Alain Jeanbart au<br />

café-théâtre Les Minimes (20h)<br />

• LES MONOLOGUES DU VAGIN (19h)<br />

+ AMOUR ET CHIPOLATAS (21h) +<br />

ON EST TOUS PORTÉS SUR LA QUES-<br />

TION (21h) au café théatre les 3T<br />

P’TITS BOUTS<br />

• AM STRAM GRAM par la Cie Filao au<br />

Théâtre du Pont Neuf (15h) dès 3 ans<br />

• Marionnette manipulation LES<br />

ZAVENTURES DE JULES LE ZERTE par<br />

Les Francs Glaçons au Chapeau Rouge<br />

(10h&15h) dès 5 ans<br />

• SUR LES FLOTS par la Cie Les Petits<br />

Chemins au Théâtre du Grand Rond<br />

(11h&15h) dès 3 ans<br />

• Conte et musique L’EAU, LA PRINCES-<br />

SE ET LE SERPENT d’Amid Beriouni au<br />

Théâtre Le Fil à Plomb (15h30) dès 3 ans<br />

• VA par la Cie l’Ombrine et le fantascope<br />

au Théâtre du Chien Blanc<br />

(10h30&15h30) de 3 à 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Pause musicale : JULIEN MARTINEAU<br />

DOMINGO MUJICA duo mandolin alto<br />

à la Salle du Sénéchal (12h30)<br />

• Apéro-spectacle TRISTAN & YVETTE<br />

par la Cie Okazou au Théâtre du Grand<br />

Rond (19h)<br />

• PETIT SOLO musique entêtante, un<br />

brun givré toujours de qualité au<br />

Cherche Ardeur (20h)<br />

prochain<br />

numéro :<br />

le 27<br />

<strong>février</strong><br />

<strong>février</strong><br />

© D.R.<br />

A ECOUTER<br />

05 FRANÇOIS DUMONT, PIANO<br />

Les Mardis / Barcarolles de Mendelssohn, Schubert, Liszt, Fauré…<br />

06 JEAN-FRANÇOIS ZYGEL INVITE DIMITRI NAÏDITCH,<br />

pianiste globe-trotter<br />

Pochettes-surprises<br />

12 CARTE BLANCHE AU CONSERVATOIRE DE TOULOUSE<br />

Les Mardis / Autour de la barcarolle<br />

14 & 15 THOMAS JIMENEZ<br />

Au Diwan du monde<br />

El Comunero, chants de lutte de la République espagnole<br />

19 PHILIPPE CASSARD, PIANO<br />

Notes du traducteur<br />

« Autour de la Barcarolle en fa dièse majeur, op. 60 »<br />

Chopin<br />

20 A LA RENCONTRE DE XIMENA ESCALANTE<br />

Lectures Mauvaises Herbes<br />

21 & 22 BLINK AND THE MEDIUMS<br />

Blue Jazz / 46°N – 52°N - Les cinquante parallèles<br />

Grande-Bretagne / France<br />

26 ANAÏS CONSTANS, SOPRANO<br />

NINO PAVLENICHVILI, PIANO<br />

Les Mardis / Mélodies et airs d’opéras<br />

Mendelssohn, Fauré, Massenet, Gounod, Bellini…<br />

A VOIR<br />

JUSQU’AU 2 MARS JAPONISME - GALERIE<br />

Ruth Gurvich et l’atelier Terre de CXB / Kouzo Takeuchi<br />

Dans le cadre de Made in Asia en collaboration avec l’Espace Bertin Poirée<br />

Espace Croix-Baragnon<br />

24 rue Croix-Baragnon<br />

31000 Toulouse<br />

05.62.27.60.60


Ses hommes<br />

> Céline Nogueira<br />

Comédienne et<br />

metteuse en scène,<br />

elle publie le texte de<br />

son solo "Noli me<br />

tangere", notamment<br />

interprété à La Cave<br />

Poésie-René<br />

Gouzenne.<br />

«<br />

Un pamphlet sensoriel<br />

sur le désir et contre<br />

l'abus… », dit-elle à<br />

propos du texte aujourd’hui édité (1),<br />

qu’elle a interprété en solo sur plusieurs<br />

scènes toulousaines. Céline<br />

Nogueira a rédigé "Noli me tangere. Ne<br />

me touche pas" par bribes : « Pendant<br />

deux ans, j’ai écrit en patchwork, et je<br />

me suis rendue compte que cette parole<br />

pourrait être vue et entendue ».<br />

Entre 2007 et 2009, elle l’a joué successivement<br />

au TNT, au Ring, à La Cave<br />

Poésie. Dans ce récit autofictionnel, elle<br />

s'attache à décrire les tourments d'une<br />

femme aux prises avec les hommes de<br />

sa vie. Les souvenirs émergent par fragments<br />

désordonnés. Une parole douce,<br />

sensuelle et parfois âpre surgit, témoignage<br />

d'une existence en crise. Elle s’y<br />

dévoile à cœur ouvert. « Au départ, ce<br />

qui me semblait primer étaient les<br />

moments de relation et de jubilation, les<br />

sens. À la fin, le passage sur l’abus est<br />

arrivé sans que ce soit prémédité, mais<br />

il était sous-entendu depuis le début ».<br />

Le livre est dédié à son fils.<br />

Cette récente maternité l’oblige à<br />

laisser un temps de côté ses activité<br />

de formatrice en France pour le<br />

Studio Stella Adler de New York. Une<br />

école d’acteurs dont elle a d’abord<br />

été l’élève avant d’y enseigner. « J’y<br />

suis allée sur les conseils d’une<br />

connaissance. Mais je ne l’aurais<br />

jamais fait si j’avais su que Marlon<br />

Brando, Philip Seymour Hoffman et<br />

Benicio Del Toro y étaient passés. Le<br />

directeur de l’école me disait que le<br />

talent c’est 90 % de travail, c’est ce<br />

qui m’a plu. J’y ai été l’élève de Philip<br />

Seymour Hoffman — qui venait de<br />

tourner "Magnolia" — et de Yoshi<br />

Oida (2) ». De retour de New York,<br />

elle a monté la pièce de Sarah Kane<br />

"L’Amour de Phèdre", dans une mise<br />

en scène qualifiée par ses soins de<br />

Concert-danse<br />

> “Micro”<br />

Dans un contexte de<br />

crise pour l’industrie<br />

du disque, “Micro”<br />

propose de mener une<br />

réflexion sur le format<br />

concert rock dont la<br />

mise en scène n’a pas<br />

vraiment évolué et<br />

reste globalement<br />

assez académique.<br />

Micro : Souvent utilisé comme apocope (microphone, microscope,<br />

micro-informatique…), signifie petit. Plus largement,<br />

peut évoquer l'intime, l'intérieur, l'invisible. Il est le diminutif<br />

de microphone, objet permettant d'amplifier les sons et les voix.<br />

“Micro” est une expérience énergique qui tente d'appréhender les<br />

différentes poésies du concert rock et qui, à travers la physicalité<br />

des performers, fait entendre mais aussi fait voir la musique. C'est<br />

en partant de différentes contraintes de mouvement et d'espace<br />

que Pierre Rigal fait composer une musique ludique, romantique,<br />

rageuse ou angoissante à ses partenaires musiciens-acteurs-danseurs.<br />

Cette musique dite "pré-post-rock" devient le fruit de cette<br />

énergie déployée et Pierre Rigal, comme une sorte d’Alice dans ses<br />

merveilles, en devient l'opérateur physique. “Micro” est une sorte<br />

de concert physique, un opéra microscopique qui met en scène des<br />

créatures pré-musicales. Elles surgissent peu à peu d’un paysage instrumental<br />

mouvant. L’électricité, comme une hémoglobine sonore,<br />

envahit l’espace et connecte les éléments entre eux. Dans un corps<br />

EFFETS & GESTES/24<br />

« trash metal », au Théâtre Le<br />

Colombier à Cordes-sur-Ciel et au<br />

Théâtre des Mazades. « J’étais fraîche<br />

et conquérante, je n’avais aucun<br />

compte à rendre. Puisque personne<br />

ne m’attendait, je pouvais tout<br />

faire… », se souvient-elle. Comme<br />

un avertissement.<br />

> Jérôme Gac<br />

• Lecture par l’auteure, jeudi 4 avril,<br />

19h00, à la librairie Oh Les Beaux Jours<br />

(20, rue Sainte-Ursule, 05 61 29 89 27),<br />

(1) Éditions Indigo,<br />

(2) Rencontre avec l'acteur Yoshi Oida,<br />

mercredi 20 <strong>février</strong>, 19h30, à la<br />

Cinémathèque de Toulouse (69, rue du<br />

Taur, 05 62 30 30 11)<br />

à corps charnel avec les instruments, ces monstres<br />

absurdes se transforment peu à peu et cherchent, comme<br />

des chiens en chasse, les sons dont ils pourront se nourrir.<br />

L’énergie adolescente du rock rattrape peu à peu les<br />

étranges bêtes de scène. Convulsive, drôle ou démoniaque,<br />

la transe les emporte dans un voyage qui flirte avec les<br />

frontières musicales. Sur leur chemin, elles croiseront<br />

quelques douces ballades pour les apaiser et retarder leur<br />

survoltage définitif. Leur mythologie est terre à terre,<br />

brute, technique ou organique mais aussi pleine d'humour<br />

et de poésie. Micro raconte comment corps et musique<br />

interagissent, comment les vibrations de l'air et celles de la<br />

chair se connectent. L'être humain est un animal musical, le<br />

rocker est un monstre musical.<br />

• Du 5 au 9 <strong>février</strong>, du mardi au samedi à 20h00, au Théâtre Sorano<br />

(35, allées Jules-Guesde, métro Palais de Justice, 05 81 91 79 19)<br />

© D.R.<br />

© Nation Group/Suggin Jung

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