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SORTIE LE 4 MARS - Intramuros

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INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:21 Page 1<br />

www.intramuroshebdo.com<br />

INTRAMUROS<br />

EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°333 / FÉVRIER 2009 / GRATUIT<br />

<strong>SORTIE</strong> <strong>LE</strong> 4 <strong>MARS</strong><br />

M ENSUEL


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:21 Page 2<br />

2/INTRAVIEW<br />

LIFE IS NO CABARET<br />

> Amanda Palmer<br />

Votre dernière visite ici,<br />

c’était avec votre groupe<br />

Dresden Dolls. Est-ce que<br />

c’est différent voire intimidant<br />

de monter sur scène<br />

seule aujourd’hui ?<br />

> Amanda Palmer : « Oh<br />

non! C’est très naturel au<br />

contraire! J’adore jouer avec<br />

Brian (Viglione, autre<br />

membre des Dresden Dolls,<br />

ndr), mais j’aime aussi jouer<br />

seule. Le rapport avec le public<br />

est plus intime. Au final,<br />

je me rends compte que je<br />

communique beaucoup plus.<br />

Je ne suis pas certaine que ce<br />

soit une bonne chose… Mais<br />

en définitive, je me sens<br />

beaucoup plus relax. »<br />

<strong>Intramuros</strong><br />

10 ans<br />

d’info passion<br />

Deux ans après son dernier passage toulousain,<br />

Amanda Palmer nous revient, sans sa moitié des<br />

Dresden Dolls, mais avec un album haut en couleurs, à<br />

la fois drôle et intime, “Who killed Amanda Palmer ?”<br />

Ce titre Twin Peaks-esque a éveillé notre curiosité,<br />

et si nous ne pouvons dire qui l’a tué, nous avons<br />

essayé de comprendre qui elle est.<br />

Voilà donc quelques pistes.<br />

Votre dernier album s’accompagne<br />

de vidéos qu’on<br />

trouve sur le Net et sera<br />

suivi d’un livre éponyme.<br />

C’est important pour vous<br />

de créer un univers au-delà<br />

de la musique ?<br />

« Ce n’est pas tellement que<br />

ce soit important, mais disons<br />

plutôt que c’est drôle. Je finis<br />

toujours par faire plus que ce qui était initialement prévu. Je me disperse facilement, j’aime toucher<br />

à tout, et c’est la raison pour laquelle j’adore ce travail, je peux me permettre ce genre<br />

d’incartades. »<br />

En 2006, nous avons interviewé Emilie Bera, membre de La Brigade, groupes de performers<br />

amateurs que vous invitiez a participé à vos concerts, est ce qu’on les retrouvera à<br />

vos côtés ?<br />

« Non, mais je serai accompagnée du Danger Ensemble, une troupe de théâtre australienne stupéfiante,<br />

très intense… »<br />

Justement, comment les avez-vous choisis, comment est venue l’idée de les inclure au<br />

spectacle ?<br />

« Steven, le metteur en scène du Danger Ensemble et moi, parlions depuis un certain temps de<br />

partir en tournée ensemble. Pour soutenir cet album sur scène, je voulais quelque chose de surprenant,<br />

il semblait donc que ce soit le bon moment. Quand certaines opportunités se présentent<br />

d’elles-mêmes, j’ai tendance à répondre le plus souvent par l’affirmative. Juste pour voir ce<br />

qui va se passer. Et ça rend la vie vraiment plus intéressante. »<br />

Lors de vos dernières tournées françaises, vous repreniez des artistes comme Jacques Brel<br />

ou Françoise Hardy. Y aura-t-il des nouvelles surprises cette fois-ci ?<br />

«Ilest possible que je travaille sur une chanson de Brel, mais je ne promets rien. J’aime la<br />

langue française, je la parlais étant petite, mes parents la parlent couramment et ma mère a<br />

vécu à Paris. »<br />

Quelles sont les meilleures et les pires choses concernant le fait d’être en tournée ?<br />

« Le mieux, c’est d’être connecté avec les gens. Pouvoir rencontrer les fans et les remercier.<br />

Avoir des conversations interminables et intéressantes avec des inconnus. Répandre de l’amour.<br />

Mais le pire c’est d’être coincé en dehors du temps et de l’espace, constamment en transit. Ca<br />

peut rendre fou après un certain temps. On se sent irréel. »<br />

> Propos recueillis par Emma Satyagraha<br />

• Mercredi 11 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-<br />

Agne, 05 62 24 09 50). Dernier album disponible chez Roadrunner/Warner<br />

Votre publicité dans<br />

<strong>Intramuros</strong> ?<br />

✆ 05 61 59 98 01


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:21 Page 3<br />

LA CHANCE AUX CHANSONS<br />

> “Détours de chant!” 2009<br />

En sept éditions, “Détours de chant!”, unique festival haut-garonnais dédié à<br />

la chanson piloté entre autres par le chanteur Hervé Suhubiette et le<br />

programmateur de la Salle Nougaro Philippe Courret, est devenu un<br />

incontournable du paysage culturel de Toulouse et de son agglomération.<br />

Né de la rencontre d’une salle (la Salle Nougaro) et d’une association<br />

(Voix Express) qui défend la chanson dans son sens le plus<br />

large et sous toutes ses formes, « sans frontières ni barrières »<br />

aime à rappeler Georges Mira membre de cette association, le festival<br />

“Détours de chant!”, huitième du nom, se déroulera cette année du 27<br />

février au 14 mars prochain. « La chanson, c’est tout ce qui porte mot<br />

sur musique et donc cela peut aussi parler anglais et être porté par des<br />

musiques qui font boum boum. » S’il donne sa place à toutes les formes<br />

d’expressions en matière de chanson, “Détours de chant!” mêle également<br />

pratiques amateurs et professionnelles, artistes émergents et célèbres<br />

avec une fonction<br />

“Découverte” qui s’affirme<br />

d’années en années<br />

avec pour cette huitième<br />

édition l’apparition d’un<br />

“Coup de pouce Détours<br />

de chant!”, opération permettant<br />

à un jeune artiste<br />

une visibilité sur deux éditions<br />

successives. Pour<br />

cette première, c’est<br />

Émilie Caddiou, déjà<br />

entendue l’an dernier en<br />

première partie de Garance,<br />

qui bénéficie de ce<br />

Wally<br />

premier coup de pouce.<br />

CRAZY HORSE<br />

> “La Guinguette Cavale”<br />

Largement plébiscité par un public de plus en plus nombreux,<br />

“Détours de chant!” multiplie désormais les lieux de diffusion.<br />

D’autres structures ont depuis deux-trois ans rejoint ce festival, qui au<br />

fil du temps, a quitté la Salle Nougaro, même si une grande partie des<br />

concerts s’y déroule encore, pour aller donner à voir et à entendre<br />

ailleurs : « Autour de la chanson à Toulouse, nous ne sommes pas les<br />

seuls. La Salle Nougaro est, avec Voix Express, à l’initiative de ce projet,<br />

certes, mais on n’a pas du tout envie de le garder pour nous. Du<br />

coup, cette ouverture vers d’autres salles permet de donner un coup<br />

de projecteur et un coup de chapeau à d’autres structures de diffusion<br />

et aux gens qui les animent et qui défendent, tout au long de l’année,<br />

les mêmes choses que nous. » Une fois encore, le programme de ce<br />

festival est riche et éclectique. Jugez plutôt : Dédé Minvielle accompagné<br />

par une pléiade de musiciens issus de la scène jazz en ouverture<br />

de cette huitième édition (vendredi 27 et samedi 28 février à la Salle<br />

Nougaro). Et puis, en vrac, Le Cirque des Mirages (le 3 mars à<br />

Odyssud), Sarcloret (du 3 au 6 mars au Bijou), Michèle Mühleman,<br />

Volo, Bruno Ruiz, L’Herbe Folle, Wally, Amélie-les-Crayons,<br />

Éric Lareine, Nicolas Bacchus, Grabowski… Liste non exhaustive.<br />

Et c’est tant mieux!<br />

> Jean-Philippe Birac<br />

• Festival “Détours de chant!”, du 27 février au 14 mars. Renseignements<br />

au 05 61 93 79 40 (Salle Nougaro), au 05 62 89 48 45 (ateliers Voix Express)<br />

ou sur le site www.detourdechant.com<br />

Quel cirque! De février à mars, la compagnie de théâtre Salam Toto bascule à<br />

La Grainerie et nous présente un spectacle mêlant cirque, danse et musique…<br />

mais surtout invitant à la rencontre de l’homme et du cheval.<br />

C’est un cabaret équestre. Fait de chevaux danseurs, de carrousels<br />

désarmants, d’improbables jongleurs. Il donne à voir et à<br />

rêver. Aux petits comme aux grands. Aux yeux écarquillés. Au<br />

souffle retenu. Au sourire grandissant. C’est un spectacle captivant. Bien<br />

attelé. Richement harnaché. Fermement sanglé Avec un maître au mors :<br />

l’équidé. Le slave, le roux, le pur-sang. Libre, sauteur, cabreur, joueur,<br />

mais toujours égal à l’homme, son partenaire de tous les instants.<br />

Tout ça va partir en guinguette! Vous êtes prévenu. La compagnie<br />

Salam Toto a longtemps cravaché pour pouvoir vous proposer<br />

cette aventure : équestre, gracieuse, musicale. C’est donc le cinquième<br />

spectacle d’une formation née en 1999 de la rencontre d’Eva Schakmundès,<br />

écuyère et danseuse et de Stéphane Laisné, comédien, constructeur<br />

et acrobate. Il met en piste quatre cavaliers, une danseuse-écuyère, deux<br />

clowns et deux musiciens caracolant autour de l’âne et du cheval.<br />

Au pas. Au trot. Au<br />

galop. Les solipèdes battent<br />

le fer, font virevolter<br />

le sable et mordre la<br />

poussière dans des chorégraphies<br />

nocturnes<br />

élégantes et épurées.<br />

Fougueux, exotiques,<br />

butés, burlesques, les<br />

plus originaux, les plus<br />

racés, nous racontent,<br />

chacun à leur manière,<br />

des histoires enchanteresses.<br />

En quelques<br />

tours de piste. Le danseur,<br />

le musicien, le jongleur,<br />

le cavalier n’a qu’à<br />

bien s’accrocher, il<br />

usera son doigté pour<br />

tenter de dompter l’animal,<br />

chacun de sa<br />

touche bien particulière.<br />

Un petit chapiteau de<br />

bois. Et tourne manège!<br />

Au son d’une virevoltante<br />

musique d’orchestre,<br />

la comédie humaine et la poésie chevaleresque ne feront qu’une. Une<br />

nouvelle fois, la Grainerie fait preuve d’audace. En accueillant la compagnie<br />

Commingeoise, elle témoigne du renouvellement continuel et de<br />

l’éternel pouvoir d’attraction du cirque. Elle donne un espace de créativité<br />

et contribue à fait vivre un art qui vient malheureusement tout juste<br />

de perdre l’un de ses piliers toulousains. Venez donc découvrir ce nouveau<br />

spectacle qui prendra place sous un mystérieux tonneau manège,<br />

en attendant l’ouverture des portes du nouveau domaine, en construction<br />

à Balma jusqu’à la fin de l’année 2009.<br />

> Élodie Pagès<br />

• “La Guinguette Cavale”, du 20 février au 15 mars à la Grainerie (sous chapiteau/parking<br />

Intermarché). Renseignements au 05 61 24 33 91 ou<br />

www.la-grainerie.net<br />

JOLIS RENDEZ-VOUS/3<br />

>ACTU<br />

• JANE REPORTÉE… Le concert de Jane Birkin, initialement<br />

prévu le 27 avril à la Halle aux Grains de Toulouse,<br />

est reporté à l’automne 2009 pour deux représentations<br />

dans les murs d’Odyssud (Blagnac). Les ventes<br />

des billets seront ouvertes à partir du mois de juin. Les<br />

possesseurs de billets pour la date d’avril peuvent se les<br />

faire rembourser dans le point de vente où ils les ont<br />

achetés. Plus de renseignements au 05 62 73 71 69.<br />

• LA GUITARE À LA FÊTE. La dix-septième édition<br />

du “Festival de guitare d’Aucamville et du canton<br />

nord” se tiendra du 25 au 28 mars. Au programme : des<br />

concerts avec Salvador Paterna, Souad Massi, L’Herbe<br />

Folle…, des expositions et des animations. Renseignements<br />

et programmation détaillée au 05 62 75 94 94 ou<br />

guitare.festival.online.fr<br />

• CONCERTS À VENIR. Le combo rock festif Les<br />

Fatals Picards sera dans les murs du Havana Café de<br />

Ramonville le vendredi 13 mars à 20h30 (renseignements<br />

au 05 62 88 34 94). La chanteuse Patricia Kaas se produira<br />

dans les murs du Casino Théâtre Barrière le mercredi<br />

11 mars à 20h30 (réservations au 05 62 73 44 77).<br />

L’inclassable Thomas Fersen présentera son nouvel<br />

album (“Trois petits tours”) à ses fans toulousains le<br />

jeudi 5 mars à 20h30 au Zénith de Toulouse (réservations<br />

au 05 34 31 10 00). Le duo malien Amadou &<br />

Mariam présentera son nouvel album “Welcom to<br />

Mali” le vendredi 20 mars, 20h30, au Bikini (renseignements<br />

au 05 62 24 09 50). Le chanteur désormais très<br />

hype Christophe sera sur la scène de la Halle aux<br />

Grains de Toulouse de mardi 24 mars à 20h30 (réservation<br />

vivement conseillée au 05 62 73 71 69). Les quatre<br />

turtablists hip-hop électro de Birdy Nam Nam seront<br />

de retour au Phare de Tournefeuille le jeudi 12 mars à<br />

20h00 ; ils y présenteront leur tout nouvel album<br />

“Manual for successful rioting” paru chez Sony/BMG<br />

(renseignements au 05 34 30 17 48). La Grande<br />

Sophie viendra présenter son nouvel album (“Des<br />

vagues et des ruisseaux” paru le 26 janvier chez AZ/Universal)<br />

le jeudi 30 avril au Bikini (réservations au 05 62<br />

24 09 50). On ne présente plus le fameux groupe<br />

d’Angers de rock alternatif La Ruda qui, après plus de<br />

dix ans de scène, fait toujours autant vibrer ses fans…<br />

qui pourront à nouveau l’apprécier live le mercredi 25<br />

mars à 20h30 au Café Rex de Toulouse (renseignements<br />

et réservations au 05 62 73 44 77). Non, ce n’est pas un<br />

poisson d’avril, le groupe de pop-rock phénomène<br />

Franz Ferdinand sera sur la scène du Bikini le mercredi<br />

1er avril à 20h30 (réservation vivement conseillée au<br />

05 62 24 09 50). Le groupe reggae chanson français Sinsemilia<br />

présentera son nouvel album (“En quête de<br />

sens…”, paru le 26 janvier chez Sony/BMG) le jeudi 2<br />

avril au Bikini (réservations au 05 62 24 09 50). La chanteuse<br />

Anaïs présentera son deuxième album le jeudi 26<br />

mars à la Grande Halle de l’Union (réservations au 05 62<br />

73 71 69). Le très apprécié Lenny Kravitz foulera lui<br />

aussi la scène du Zénith de Toulouse le mercredi 13 mai,<br />

20h00 (infos : 05 62 73 44 77). Le retour en territoire<br />

toulousain du groupe La Rue Kétanou se fera au Bikini<br />

le jeudi 26 mars à 20h30 (réservations au 05 62 24 09<br />

50). Le très apprécié Bénabar se produira au Zénith de<br />

Toulouse le mercredi 4 mars à 20h00 (réservations au<br />

05 62 73 44 77). Le chanteur du cru Francis Cabrel<br />

sera en concert dans la région en février pour deux<br />

dates : le mercredi 11 au Scénith d’Albi et le jeudi 12 à la<br />

salle Eurythmie de Montauban (renseignements et réservations<br />

au 05 62 73 44 77). Le rappeur-slameur Abd Al<br />

Malik se produira le samedi 11 avril à 20h00 au Phare de<br />

Tournefeuille (réservations au 05 34 30 17 48). NOFX,<br />

le plus légendaire des groupes punk rock californien, sera<br />

en concert au Phare de Tournefeuille le mercredi 22<br />

avril prochain (réservations au 05 34 30 17 48). Yuri<br />

Buenaventura sera dans les murs du Havana Café (2,<br />

boulevard des Crêtes, Ramonville, 05 62 88 34 94) le<br />

mardi 10 mars. Le grand groupe mythique espagnol chéri<br />

des Toulousains Ska-P est de retour avec un nouvel<br />

album (“Lagrimas y gozos”) qu’il présentera live à ses<br />

fans d’ici le samedi 2 mai au Phare de Tournefeuille<br />

(réservation conseillée au 05 34 30 17 48).<br />

• APPEL À CANDIDATURES. Gindou Cinéma<br />

est une structure de diffusion et d’aide à la production de<br />

films en région Midi-Pyrénées. Elle est située dans un<br />

petit village du Lot, Gindou. Depuis vingt-cinq ans, un festival<br />

international s’y déroule : les “Rencontres Cinéma<br />

de Gindou”. L’aide au court-métrage a depuis longtemps<br />

été une préoccupation de l’association. Outre la diffusion<br />

régulière de courts-métrages dans les salles du Lot et<br />

lors des “Rencontres Cinéma”, l’association apporte son<br />

soutien à la création de courts-métrages. Dans ce but,<br />

elle organise plusieurs appels à projets. Les aides mises<br />

en place pour l’année 2009 concernent :<br />

- l’aide à l’écriture de courts-métrages,<br />

- l’aide à la composition de musique originale pour les<br />

courts-métrages et les documentaires.<br />

Dates limites de dépôt des dossiers les 15 février et 15<br />

juillet. Renseignement et téléchargement de la fiche d’inscription<br />

: www.gindoucinema.org


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:21 Page 4<br />

4/CINÉMA<br />

> <strong>LE</strong>S <strong>SORTIE</strong>S<br />

MERCREDI 4 FÉVRIER<br />

> “L’étrange histoire de Benjamin Button”<br />

de David Fincher avec Brad Pitt, Cate<br />

Blanchett<br />

> “Trahison” de Jeffrey Nachmanoff avec<br />

Don Cheadle, Guy Pearce<br />

> “Volt, star malgré lui” de Chris Williams<br />

et Byron Howard<br />

> “Les Grands frères” de David Wain avec<br />

Seann William Scott, Paul Rudd<br />

> “Lucifer et moi” de Grand-Jouan avec<br />

Jean-François Balmer, Claude Chabrol<br />

> “Push” de Paul McGuigan avec Dakota Fanning,<br />

Camilla Belle<br />

> “LOL ® ” de Lisa Azuelos avec Sophie Marceau,<br />

Christa Theret<br />

> “L’Autre” de Patrick Mario Bernard et<br />

Pierre Trividic avec Dominique Blanc, Cyril<br />

Gueï<br />

> “Élève libre” de Joachim Lafosse avec Jonas<br />

Bloquet, Jonathan Zaccaï<br />

> “Des illusions” d’Étienne Faure avec Aurélien<br />

Wiik, Catherine Wilkening<br />

> “Of time and the city” de Terence Davies<br />

> “Picnic” d’Adrian Sitaru avec Adrian Titieni,<br />

Ioana Flora<br />

> “Puisque nous sommes nés” de Jean-<br />

Pierre Duret et Andréa Santana<br />

> “Morse” de Tomas Alfredson avec Kare<br />

Hedebrant, Lina Leandersson<br />

> “Un aller simple pour Maoré” d’Agnès<br />

Fouilleux<br />

> “Les Prédateurs” de Tony Scott avec<br />

Catherine Deneuve, David Bowie<br />

MERCREDI 11 FÉVRIER<br />

> “La légende de Despereaux” de Sam Fell<br />

et Robert Stevenhagen avec Emma Watson,<br />

Dustin Hoffman<br />

> “Ce que pensent les hommes” de Ken<br />

Kwapis avec Ginnifer Goodwin, Jennifer Aniston<br />

> “Eden à l’Ouest” de Costa-Gavras avec<br />

Ricardo Scamarcio, Eric Caravaca<br />

> “Doute” de John Patrick Shanley avec Meryl<br />

Streep, Philip Seymour Hoffman<br />

> “Meilleures ennemies” de Gary Winick<br />

avec Kate Hudson, Anne Hathaway<br />

> “Vendredi 13” de Marcus Nispel avec<br />

Jared Padalecki, Derek Mears<br />

> “Ricky” de François Ozon avec Alexandra<br />

Lamy, Sergi López<br />

> “Le Séminaire” de Charles Nemes avec<br />

Bruno Solo, Yvan Le Bolloc’h<br />

> “Brendan et le secret” de Kells de Tomm<br />

Moore<br />

> “La Petite fille de la terre noire” de<br />

Jeon Soo-il avec Yu Yun-Mi, Jo Yung-Jin<br />

> “Amours aveugles” de Juraj Lehotsky avec<br />

Peter Kolesár, Iveta Koprdová<br />

> “Tony Manero” de Pablo Larrain Matte<br />

avec Alfredo Castro, Amparo Noguera<br />

> “Gerboise Bleue” de Djamel Ouahab<br />

> “Les Brebis font de la résistance” de<br />

Catherine Pozzo Di Borgo<br />

À L’ENDROIT/À L’ENVERS<br />

> “L’étrange histoire de Benjamin Button”<br />

Pour son septième long-métrage, David Fincher adapte une nouvelle de F. Scott<br />

Fitzgerald pour un miracle de cinéma.<br />

> RETOUR VERS <strong>LE</strong><br />

FUTUR. « Curieux destin que le<br />

mien… » Ainsi commence<br />

“L’étrange histoire de Benjamin<br />

Button”, cet homme qui naquit à<br />

80 ans et vécut sa vie à l’envers,<br />

sans pouvoir arrêter le cours du<br />

temps. Il faut dire qu’il n’a pas de<br />

chance. Il naît à la fin de la première<br />

guerre mondiale avec un physique<br />

de poupon vieillard. Sa<br />

maman décède peu de temps<br />

Leçon de morale<br />

drolatique, film<br />

testamentaire, le<br />

nouveau Clint<br />

Eastwood forme<br />

un hommage<br />

emballant à la<br />

subtilité des<br />

sentiments<br />

humains.<br />

> LA CLASSE. Pour sa vingtneuvième<br />

réalisation, aidé au scénario<br />

par un nouveau venu Nick<br />

Schenk dont on devrait à coup<br />

sûr retrouver le nom bientôt,<br />

Clint Eastwood filme une comédie<br />

rusée et intelligente où la<br />

technique s’affiche irréprochable<br />

: montage, cadrage, plans,<br />

scénario, musique, jeu des acteurs,<br />

la musique écrite par le fils<br />

d’Eastwood, Cullum, ici tout est<br />

naturel, tout coule de source. La<br />

trame ? Elle va vite. Une Gran<br />

Torino 1972 flambant neuve,<br />

protégée par une bâche de plastique<br />

: voilà la seule joie et fierté<br />

de Walt Kowalski alias Clint<br />

Eastwood, un acariâtre retraité<br />

de l’industrie automobile, tout<br />

récemment devenu veuf. Ni ses<br />

deux fils, riches et conservateurs,<br />

ni sa petite-fille “piercée”, ni,<br />

pire encore, ses voisins Hmong<br />

après l’accouchement. Sous la colère,<br />

son papa se débarrasse de lui<br />

et l’abandonne sur les marches<br />

d’une maison de retraite, dirigée<br />

par une femme noire qui le prend<br />

sous son aile. Plus les années passent,<br />

plus son corps rajeunit.<br />

Jusqu’au jour où il rencontre celle<br />

qui deviendra l’amour de sa vie.<br />

Adaptation d’une nouvelle écrite<br />

par F. Scott Fitzgerald en 1921<br />

semblant pensée pour l’imagination<br />

VIEIL<strong>LE</strong> CANAIL<strong>LE</strong><br />

> “Gran Torino”<br />

(un peuple venu de différentes<br />

parties de l’Asie, dont le Laos et<br />

la Thaïlande, et qui aidèrent les<br />

combattants américains durant la<br />

guerre du Vietnam) ne sauraient<br />

lui arracher un sourire. Dans son<br />

quartier proche de l’abandon,<br />

dans une banlieue de Detroit,<br />

tout le monde le sait : mieux<br />

vaut laisser Kowalski tranquille.<br />

Lorsque les membres d’un gang,<br />

qui essaient de recruter de force<br />

Thao, le fils de ses voisins, viendront<br />

piétiner ses pelouses<br />

morbide et gothique d’un Tim<br />

Burton, David Fincher s’arme<br />

d’une mise en scène classique aux<br />

antipodes de son esthétique clinquante<br />

pour signer une étrangeté<br />

nostalgique et familiale. D’apparence<br />

conventionnelle, ce long-métrage<br />

de près de trois heures de récit<br />

épatant et qui balaie plus d’un<br />

demi-siècle d’histoire américaine<br />

du point de vue d’un personnage<br />

hors norme. Un puzzle qu’il faut<br />

amoureusement entretenues, ils<br />

en feront les frais. Walt deviendra<br />

petit à petit ami avec la famille,<br />

en particulier avec Sue (l’excellente<br />

Ahney Her), la sœur de<br />

Thao qui réussira à apprivoiser<br />

ce retraité aigri. Tout comme<br />

Thao. Walt deviendra vite une<br />

sorte de mentor, une figure paternelle<br />

auprès de l’adolescent.<br />

Mais le vétéran, toujours animé<br />

par des haines obscures et des<br />

violences trop longtemps refoulées,<br />

commettra un acte terrible<br />

recomposer, le tout mêlé à une<br />

histoire d’amour classique où les<br />

deux tourtereaux sont hantés par<br />

la question de l’âge, du temps, des<br />

possibilités de l’espèce humaine,<br />

de sa propension aux bonheurs et<br />

aux malheurs.<br />

> CHEF-D’ŒUVRE ? Alors au<br />

fait, pourquoi parler de bon film,<br />

voire de très bon film ? Certains<br />

reprocheront des longueurs,<br />

d’autres diront que Fincher s’est<br />

montré plus classique. Il faut alors<br />

ne pas remarquer la virtuosité,<br />

quel sens de la narration, l’attention<br />

du moindre détail. Un classicisme<br />

sans tape à l’œil qui fait<br />

preuve d’une certaine poésie et<br />

d’une rare émotion. Car le personnage<br />

a beau rajeunir et non pas<br />

vieillir, il est confronté aux mêmes<br />

joies et peines que tout un chacun.<br />

Fincher donne également la possibilité<br />

à tous les personnages secondaires,<br />

défendus par des pointures<br />

(Tilda Swinton, Elias Koteas<br />

ou Jason Fleyming) de vivre par<br />

leurs propres moyens. Au fait, préparez<br />

vos mouchoirs.<br />

> J. Z.<br />

• “L’étrange histoire de Benjamin Button”<br />

de David Fincher<br />

(USA/2008/2h35)<br />

avec Brad Pitt, Cate Blanchett<br />

(sortie le 4 février)<br />

contre les chenapans des gangs<br />

de rue. Et son geste irréfléchi<br />

sera la cause d’horribles représailles…<br />

> TESTAMENT. Dans “Gran<br />

Torino”, sorte de drame social<br />

tragi-comique, il y a le Tout Eastwood<br />

en 120 minutes tant l’acteur<br />

et réalisateur y travaille son<br />

savoir-faire technique, ses obsessions,<br />

ses fantasmes, sa psyché et<br />

celle de son pays. Yes We Can.<br />

Humour bourru, maladresses,<br />

égarements patriotiques, tares,<br />

tics, mais aussi amitié, sacrifice,<br />

douleurs intimes. “Gran Torino”<br />

est donc un hommage à la subtilité<br />

des sentiments humains mais<br />

aussi une œuvre testamentaire<br />

pleine de demi-teintes, d’errements,<br />

de doutes, un monde de<br />

principes, d’honneur, de loyauté<br />

et d’amour. Clint meut une histoire<br />

ordinaire en histoire extraordinaire,<br />

leçon de morale aux<br />

forts accents chrétiens. Faute,<br />

rédemption, une fable presque<br />

parodique et surtout excellent<br />

film populaire.<br />

> J. Z.<br />

• “Gran Torino” de Clint Eastwood<br />

(USA/2008/1h56)<br />

avec Clint Eastwood, Bee Vang, Geraldine<br />

Hughes<br />

(sortie le 25 février)


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 5<br />

<strong>Intramuros</strong><br />

10 ans<br />

d’info passion<br />

> <strong>LE</strong>S <strong>SORTIE</strong>S<br />

MERCREDI 11 FÉVRIER<br />

> “À cause d’un assassinat” d’Alan J. Pakula<br />

avec Warren Beatty, Hume Cronyn<br />

> “La folie des grandeurs” de Gérard Oury<br />

avec Louis De Funès, Yves Montand<br />

> “Le signe de Zorro” de Rouben Mamoulian<br />

avec Tyrone Power, Linda Darnell<br />

> “Le petit fugitif” de Morris Engel, Ray Ashley,<br />

Ruth Orkin avec Richie Andrusco, Richard<br />

Brewster<br />

MERCREDI 18 FÉVRIER<br />

> “La Panthère Rose 2” d’Harald Zwart<br />

avec Steve Martin, John Cleese<br />

> “Le Code a changé” de Danièle Thompson<br />

avec Karin Viard, Dany Boon<br />

> “Palace pour chiens” de Thor Freudenthal<br />

avec Don Cheadle, Emma Roberts<br />

> “The Wrestler” de Darren Aronofsky<br />

avec Mickey Rourke, Marisa Tomei<br />

> “Banlieue 13 ultimatum” de Patrick Alessandrin<br />

avec Cyril Raffaelli, David Belle<br />

> “35 Rhums” de Claire Denis avec Alex<br />

Descas, Mati Diop<br />

> “Ah! la libido” de Michèle Rosier avec<br />

Audrey Dana, Claude Degliame<br />

> “Donne-moi la main” de Pascal-Alex Vincent<br />

avec Victor Carril, Alexandre Carril<br />

> “Ferien, chronique d’un été” de Thomas<br />

Arslan avec Angela Winkler, Karoline Eichhorn<br />

> “Z32” d’Avi Mograbi<br />

> “Au diable Staline, vive les mariés!”<br />

d’Horatiu Malaele avec Alexandru Potocean,<br />

Luminita Gherghiu<br />

> “Herbe” de Matthieu Levain et Olivier<br />

Porte<br />

> “L’Esclave libre” de Raoul Walsh avec<br />

Clark Gable, Yvonne De Carlo<br />

> “Deux têtes folles” de Richard Quine avec<br />

Audrey Hepburn, William Holden<br />

MERCREDI 25 FÉVRIER<br />

> “Bellamy” de Claude Chabrol avec Gérard<br />

Depardieu, Clovis Cornillac<br />

> “Gran Torino” de Clint Eastwood avec<br />

Clint Eastwood, Bee Vang<br />

> “Miss Pettigrew” de Bharat Nalluri avec<br />

Frances McDormand, Amy Adams<br />

> “Underworld 3 : le soulèvement des<br />

Lycans” de Patrick Tatopoulos avec Rhona<br />

Mitra, Michael Sheen<br />

> “Cyprien” de David Charhon avec Elie<br />

Semoun, Catherine Deneuve<br />

> “Noise” de Henry Bean avec Tim Robbins,<br />

William Hurt<br />

> “Boy A” de John Crowley avec Andrew<br />

Garfield, Peter Mullan<br />

> “Gloss” d’Andrei Konchalovsky avec Yuliya<br />

Vysotskaya, Irina Rozanova<br />

> “Cocaine Cowboys” de Billy Corben avec<br />

Jon Roberts, Al Sunshine<br />

> “14 kilomètres” de Gerardo Olivares<br />

> “Nord paradis” de Christophe Lamotte<br />

> “Bouzkachi, le chant des steppes” de<br />

Jacques Debs<br />

LA VIE DES MORTS<br />

> “The Wrestler”<br />

> Kézako ? : Ayant connu la fortune et la<br />

gloire durant les années 1980 dans le circuit<br />

de la lutte professionnelle, Randy “The Ram”<br />

Robinson (Mickey Rourke) est maintenant réduit<br />

à travailler dans un supermarché et à<br />

vivre dans un parc de roulottes. Il continue de<br />

performer dans des soirées de lutte les weekends,<br />

mais c’est plus difficile à chaque fois<br />

pour lui de reprendre son souffle, il souffre de<br />

maux de dos, et il a souvent l’impression que<br />

son cœur va lâcher… Le quinquagénaire a par<br />

ailleurs l’air plutôt grotesque avec ses longs<br />

cheveux bleachés, son faux bronzage, ses<br />

muscles pompés aux stéroïdes et son visage<br />

tuméfié. Grotesque, mais pas ridicule…<br />

> Le détail qui tue : Après “The Fountain”,<br />

son chef-d’œuvre psychédélique aux<br />

ambitions aussi démesurées qu’admirables,<br />

Darren Aronofsky effectue un virage à 180<br />

degrés avec “The Wrestler”, drame intimiste,<br />

dépouillé et terre à terre, réalisé sans esbroufe<br />

mais avec beaucoup de finesse. Presque un<br />

film des frères Dardenne. L’expérience de<br />

“The Fountain” fut tellement éprouvante pour<br />

Darren Aronofsky (budget réduit à vingt millions<br />

de dollars, abandon de Brad Pitt et Cate<br />

Blanchett) qu’il a eu envie de travailler sur un<br />

projet moins onéreux et plus accessible. Ça<br />

donne donc “The Wrestler” dont l’intrigue<br />

repose sur un confetti. Et pourtant…<br />

CINÉMA/5<br />

La caméra sans fard de Darren Aronofsky suit un ancien catcheur cardiaque<br />

qui remet en jeu tout ce qui lui reste pour un dernier match contre son pire<br />

adversaire. Au risque d’y laisser la vie. Un film choc nourri par<br />

l’interprétation magistrale de Mickey Rourke.<br />

TROUB<strong>LE</strong> EVERYDAY<br />

> “Morse”<br />

> Kézako ? : Oskar est un adolescent fragile<br />

et marginal, totalement livré à lui-même et martyrisé<br />

par les garçons de sa classe. Pour tromper<br />

son ennui, il se réfugie au fond de la cour<br />

enneigée de son immeuble, et imagine des<br />

scènes de vengeance. Quand Eli s’installe avec<br />

son père sur le même palier que lui, Oskar<br />

trouve enfin quelqu’un avec qui se lier d’amitié.<br />

Ne sortant que la nuit, et en t-shirt malgré le<br />

froid glacial, la jeune fille ne manque pas de l’intriguer…<br />

et son arrivée dans cette banlieue de<br />

Stockolm coïncide avec une série de morts sanglantes<br />

et de disparitions mystérieuses. Il n’en<br />

faut pas plus à Oskar pour comprendre : Eli est<br />

un vampire. Leur complicité n’en pâtira pas, au<br />

contraire…<br />

> Le détail qui tue : Le réalisateur Tomas<br />

Alfredson a suivi un parcours peu conventionnel,<br />

fils de l’un des plus importants cinéastes<br />

suédois des années 60 à 80, Hans Alfredson —<br />

dont les films (“L’œuf s’est échappé”, “L’assassin<br />

naïf”) politiques, poétiques, naviguant entre absurde<br />

et symbolisme, sont toujours inédits en<br />

France — il a très jeune été acteur dans les<br />

films que son père a réalisé seul (“L’assassin<br />

naïf”), ou avec Tage Danielson (“La guerre des<br />

pommes”), il a dû passer par la case télé, à peu<br />

près inévitable en Scandinavie, puis il a réalisé un<br />

premier film en 1995, “Bert–Den siste oskulden”<br />

(“Bert–Le dernier innocent”), comédie,<br />

puis il a intégré un collectif d’acteurs, et réalisé<br />

avec eux un second film, en 2004, “Fyra nyanser<br />

av brunt” (“Quatre nuances de brun”), film déjà<br />

très sensible où l’on retrouve ses lents travellings<br />

captant au plus près les acteurs.<br />

> Et alors ? : Intitulé “Låt den rätte komma”<br />

qui signifie “Laisse entrer la bonne personne”,<br />

“Morse” est un film suédois qui suscite le<br />

trouble. Un langage cinématographique personnel,<br />

intime, largement psychanalytique, propulsé<br />

haut, très haut, par des acteurs d’une rare justesse.<br />

Une trame simple, l’histoire d’amour<br />

entre deux enfants marginalisés, l’un d’eux se<br />

révélant être un vampire, l’autre étant la tête de<br />

turc de quelques gamins agressifs et conformistes<br />

de sa classe. La force du film se situe<br />

> Et alors ? : D’abord, l’interprétation<br />

magistrale de Mickey Rourke ayant luimême<br />

connu de longues années de vaches<br />

maigres, celui qui fut la star de “9 1/2<br />

weeks” dans une autre vie n’est peut-être<br />

plus un sex-symbol, mais son destin se superpose<br />

à ce héros catcheur sur le retour.<br />

Une performance à la Brando où la vulnérabilité<br />

côtoie la violence de façon<br />

absolument bouleversante. Darren<br />

Aronofsky roule, lui, au réel<br />

et sa caméra épouse le destin<br />

de son looser. Pas une faute de<br />

goût ni un effet de manche pour<br />

entraver un récit qui va à l’essentiel.<br />

Et en rehaussant l’humour<br />

comme arme protectrice,<br />

le film se révèle déchirant, bouleversant.<br />

Mickey Rourke respire<br />

une telle tristesse et un tel<br />

sentiment d’échec que l’émotion<br />

explose à tout va. Le poids<br />

du corps déformé par les années,<br />

l’extinction de toute<br />

grâce, la terrifiante mortalité de<br />

la star bouleversent. Il y a chez<br />

lui cette énergie pathétique, au<br />

sens noble. Enfin Clint Mansell<br />

s’occupe une nouvelle fois de la<br />

bande-son, assez discrète, qui<br />

trouve son apothéose avec un<br />

morceau de Bruce Springsteen<br />

en générique de fin.<br />

> J. Z.<br />

• “The Wrestler” de Darren Aronofsky<br />

(USA/2008/1h45)<br />

avec Mickey Rourke, Marisa Tomei<br />

(sortie le 18 février)<br />

Le cinéma nordique se réveille avec ce film fort, troublant et ultrasensible.<br />

dans son absence de moralisme, son ambivalence<br />

sexuelle. À fleur de peau, la surface mêle<br />

imaginaire et réel, vie et mort, la neige, l’eau,<br />

l’air, le feu, les gros plans et les plans larges. La<br />

photographie expressionniste assure aux amateurs<br />

d’épouvante des scènes d’attaques de<br />

vampires et des effets spéciaux réussis, le tout<br />

se jouant des codes du thriller horrifique. Là où<br />

il y a du sang, il y a de la vie. Un remake US est<br />

déjà en route.<br />

> Jean Zeid<br />

• “Morse” de Tomas Alfredson (Suède/2008/1h54)<br />

avec Kare Hedebrant, Lina Leandersson, Per Ragnar,<br />

Henrik Dahl<br />

(sortie le 4 février)


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 6<br />

6/CINÉMA<br />

> ACTU<br />

5 FILMS INDISPENSAB<strong>LE</strong>S<br />

> “Che” de Steven Soderbergh<br />

Un diptyque ambient autour de Saint Che : de son<br />

triomphe cubain à son interminable martyre bolivien.<br />

Hypnotique.<br />

> “L’étrange histoire de Benjamin<br />

Button” de David Fincher<br />

Pour son septième long-métrage, David Fincher<br />

adapte une nouvelle de F. Scott Fitzgerald pour un<br />

miracle de cinéma.<br />

> “The Wrestler”<br />

de Darren Aronofsky<br />

La caméra sans fard de Darren Aronofsky suit un<br />

ancien catcheur cardiaque qui remet en jeu tout ce<br />

qui lui reste pour un dernier match contre son pire<br />

adversaire. Au risque d’y laisser la vie. Un film choc<br />

nourri par l’interprétation magistrale de Mickey<br />

Rourke.<br />

> “Gran Torino”<br />

de Clint Eastwood<br />

Leçon de morale drolatique, film testamentaire, le<br />

nouveau Clint Eastwood forme un hommage emballant<br />

à la subtilité des sentiments humains.<br />

> “Miss Pettigrew”<br />

de Bharat Nalluri<br />

Proche dans l’esprit de “L’impossible Monsieur<br />

Bébé” ou “La dame du vendredi”, “Miss Pettigrew”<br />

est une comédie bénie avec au menu comique de situation,<br />

intrigue romantique.<br />

LA SÉQUENCE DU SPECTATEUR<br />

> LUCHON NOUVEL<strong>LE</strong> MOUTURE. C’est<br />

sous le signe du renouveau que les organisateurs et<br />

les partenaires du festival de Luchon ont annoncé la<br />

prochaine édition du 4 au 8 février. Une nouvelle<br />

édition confiée à Serge Moati pour une durée de<br />

trois ans.<br />

> TRAVERSE VIDÉO 2009. Du 11 au 28<br />

mars, le festival “Traverse Vidéo” fête la douzième<br />

édition d’une manifestation d’art vidéo, de cinéma<br />

expérimental, de performances, d’installations, d’expositions,<br />

de projections, dans un parcours à travers<br />

Toulouse, des Abattoirs au Théâtre Garonne,<br />

de l’ESAV à la Chapelle des Carmélites, de l’Espace<br />

Croix-Baragnon à la librairie Ombres Blanches, du<br />

Goethe Institut au Centre Culturel Bellegarde, du<br />

Lycée des Arènes où se forment des BTS audiovisuel<br />

et d’arts appliqués à l’Université du Mirail. La<br />

thématique de cette année : Interstice et porosité.<br />

Traverse Vidéo accueillera plus d’une cinquantaine<br />

d’artistes : Régis Cotentin, Vincent Lévy, Gabriel<br />

Desplanques, Marie Sochor… Les artistes sont en<br />

contact direct avec un public qui bénéficie d’une<br />

gratuité bienvenue. Miam!<br />

> FESTIVAL ZOOM ARRIÈRE. Du 3 au 15<br />

mars, “Zoom arrière”, manifestation de la Cinémathèque<br />

de Toulouse consacrée au patrimoine cinématographique,<br />

à son histoire, sa restauration et à<br />

sa transmission au public d’aujourd’hui, sera présidé<br />

cette année par le réalisateur Jean-Pierre Jeunet. Le<br />

thème de cette année : Magie et cinéma. Plus de<br />

cinquante films sont programmés : Murnau, Ingram,<br />

L’Herbier, Clair, les frères Quay, Tim Burton, Terry<br />

Gilliam, Michel Gondry. Jean-Pierre Jeunet, encore<br />

lui, animera des master-class les 7 et 8 mars. La Cinémathèque<br />

qui consacrera une partie de son mois<br />

de février à un incontournable rendez-vous autour<br />

du nouveau cinéma français (1995-2005).<br />

JEU<br />

CQFV<br />

> Ce Qu'il Faut Voir (ou pas)<br />

Au cinéma, l’hiver<br />

perdure dans la<br />

complexité des<br />

sentiments.<br />

> “Miss Pettigrew” de Bharat<br />

Nalluri<br />

Proche dans l’esprit de “L’impossible<br />

Monsieur Bébé” ou “La dame du vendredi”,<br />

“Miss Pettigrew” est une comédie<br />

bénie avec au menu comique<br />

de situation, intrigue romantique, déroulement<br />

sur une ou deux journées<br />

et extrême rigueur rythmique. Audelà<br />

de ce tableau parfait, il y a le casting<br />

: Frances McDormand et Amy<br />

Adams, épatante en jeune femme délicieusement<br />

vénale et à la superficialité<br />

ambiguë. Londres, 1939. Guinevere<br />

Pettigrew, qui vient d’être congédiée<br />

““MMiissss PPeettttiiggrreeww”” ddee BBhhaarraatt NNaalllluurrii<br />

de son poste de gouvernante, devient<br />

la secrétaire « sociale » de Delysia Lafosse,<br />

une jeune actrice et chanteuse<br />

américaine. Au cours des prochaines<br />

vingt-quatre heures, Miss Pettigrew<br />

aidera sa patronne à y voir plus clair<br />

dans sa vie sentimentale, l’encourageant<br />

à choisir entre un propriétaire<br />

de club qui lui fournit son luxueux appartement,<br />

un jeune producteur qui<br />

pourrait enfin lui donner sa chance et<br />

un pianiste sans le sou éperdument<br />

amoureux d’elle. De son côté, Delysia<br />

s’emploie à rendre moins austère<br />

l’apparence de sa nouvelle employée,<br />

qui tape ainsi dans l’œil d’un séduisant<br />

designer d’âge mûr, sur le point<br />

d’épouser une intrigante directrice de<br />

salon de haute couture… Finesse,<br />

malice, une œuvre jouissive tout simplement.<br />

(sortie le 25 février)<br />

> “Volt, star malgré lui” de<br />

Chris Williams et Byron Howard<br />

Volt est la star d’une série télévisée<br />

où chaque épisode le voit sauver<br />

Penny, une petite actrice qui l’a adopté<br />

il y a quelques années. Toujours<br />

sur le qui-vive, prêt à affronter le danger<br />

le plus menaçant pour protéger sa<br />

belle, il fait preuve d’un courage hors<br />

normes. Mais quand les caméras s’ar-<br />

rêtent, le chien préféré d’Hollywood<br />

est persuadé que les méchants n’ont<br />

pas de repos et que ses supers pouvoirs<br />

sont réels. Lorsqu’il se retrouve<br />

par erreur à l’autre bout du pays, Volt<br />

va être confronté à l’expérience du<br />

monde réel et devra parcourir le pays<br />

à la recherche de Penny. Il fera la rencontre<br />

de Mittens, une chatte maline,<br />

terreur des pigeons et Rhino, son fan<br />

numéro 1 qui connaît toutes les péripéties<br />

télévisuelles du chien justicier<br />

par cœur. C’est le début d’une grande<br />

aventure, pleine de promesses et de<br />

dangers… Depuis la fusion entre<br />

Pixar et les studios Disney, John Lasseter,<br />

créateur de Pixar, a en quelque<br />

sorte pris le pouvoir et a apporté son<br />

génie dans les projets des deux firmes<br />

avec en point de mire, une volonté<br />

d’harmonie entre les deux géants.<br />

Producteur exécutif sur ce long-mé-<br />

trage d’animation, Lasseter reste fidèle<br />

à son incroyable maestria artistique<br />

tout en revalorisant Disney d’une<br />

nouvelle vision du héros. Ouarf.<br />

(sortie le 4 février)<br />

> “Élève libre” de Joachim<br />

Lafosse<br />

Quatrième film de Joachim Lafosse,<br />

“Élève libre” remet le couvert sur la<br />

transmission des limites et leur transgression.<br />

Jonas, un adolescent de 16<br />

ans, préfère le tennis à des études qui<br />

lui échappent, sauf qu’il se voit obligé,<br />

s’il rate ses examens, d’intégrer une<br />

école technique. Trois adultes bisexuels<br />

et homosexuels qui naviguent<br />

dans les plaisirs du libertinage lui proposent<br />

de l’aider à passer ses examens.<br />

Jonas a un autre souci, comment<br />

faire l’amour pour la première<br />

fois avec une fille ? Cette découverte<br />

du premier émoi sexuel se vit rapidement<br />

grâce à l’amour de Nathalie,<br />

une fille de son âge. Un âge où le<br />

collé-collé se fait rarement bien…<br />

Joachim Lafosse observe, sans les<br />

juger, ces abus sexuels pour un film<br />

qui évite la morale vis-à-vis d’un adolescent<br />

en quête de dépasser son<br />

adolescence. Cela rend l’œuvre dérangeante,<br />

le climat non dramatique,<br />

et produit en prime une grande intensité<br />

émotionnelle. Une complexité<br />

““VVoolltt,, ssttaarr mmaallggrrèè lluuii”” ddee CChhrriiss WWiilllliiaammss eett BByyrroonn HHoowwaarrdd<br />

des désirs alliée à une fluidité de la<br />

mise en scène pour un univers feutré<br />

à mille lieues du discours convenus.<br />

(sortie le 4 février)<br />

> “Le code a changé” de Danièle<br />

Thompson<br />

La quatrième réalisation de la cinéaste<br />

scénariste Danièle Thompson (“La<br />

bûche”, “Décalage horaire”, “Fauteuils<br />

d’orchestre”), forme une nouvelle<br />

tragi-comédie chorale entre<br />

douceur et amertume. “Le code a<br />

changé” poursuit ainsi le fil rouge de<br />

la comédie où le repas de famille laisse<br />

place au repas d’amis, tout aussi<br />

porteur de situations alambiquées et<br />

délicates mais aussi joyeuses et imprévisibles.<br />

Il y a ceux que l’on invite<br />

et qui ne viennent pas, ceux que l’on<br />

omet délibérément et qui s’imposent<br />

quand même, une mise à table en<br />

forme de cirque, critique joyeuse des<br />

conventions sociales entre la jeune<br />

avocate aux dents longues, l’épouse<br />

plus dévouée à son Dieu et à son<br />

amant de jockey qu’à son mari, le<br />

docteur qui n’en peut plus de compter<br />

les morts dans les rangs de sa section<br />

cancérologie d’un grand hôpital<br />

parisien, le cuisiniste débordant de<br />

passion ardente pour la maîtresse de<br />

maison qui n’a pas refusé une visite<br />

particulière plus approfondie de la<br />

nouvelle pièce à vivre. Le casting déchire<br />

bien sûr sa maman : Karin Viard,<br />

Dany Boon, Marina Foïs, Patrick<br />

Bruel, Emmanuelle Seigner, Christopher<br />

Thompson, Marina Hands, Patrick<br />

Chesnais, Blanca Li, Laurent<br />

Stocker, Pierre Arditi…<br />

(sortie le 18 février)<br />

> “Bellamy” de Claude Chabrol<br />

Comme chaque année à la belle saison,<br />

il y a le nouveau Chabrol qui apparaît<br />

sur grand écran. Il y a aussi le<br />

commissaire Paul Bellamy, le héros de<br />

ce nouveau long-métrage du maître<br />

français, Bellamy qui vient séjourner à<br />

Nîmes dans la maison de famille de sa<br />

femme Françoise et qui, elle, rêve de<br />

croisières au bout du monde. Paul ne<br />

peut se passer de Françoise mais il<br />

déteste les voyages. Un double pré-<br />

À l’occasion de la sortie du film<br />

mercredi 11 février<br />

““MMeeiilllleeuurreess EEnnnneemmiieess””<br />

un film de Gary Winick avec Kate Hudson, Anna Hathaway…<br />

<strong>Intramuros</strong> et 20th Century Fox France vous offrent* des cadeaux<br />

(tee-shirts, kits manucure, coupes de champagne)<br />

* offre limitée. Pour participer au jeu, merci d’envoyer un mail indiquant vos<br />

coordonnées téléphoniques c/o contact@intramuroshebdo.com<br />

<strong>Intramuros</strong><br />

10 ans<br />

d’info passion<br />

texte le cloue sur place : l’arrivée inopinée<br />

de Jacques son demi-frère,<br />

aventurier au petit pied, porté sur la<br />

bouteille ; et l’apparition d’un homme<br />

aux abois qui lui réclame sa protection.<br />

Dans son désir empathique<br />

d’aider les uns et les autres, si possible<br />

en restant sur place, Paul leur<br />

consacrera son temps et ses efforts.<br />

Sa curiosité naturelle à enquêter y<br />

trouvera son compte. Sa position de<br />

frère aîné lui donnera davantage de fil<br />

à retordre. L’homme aux abois dont<br />

Paul va s’occuper, c’est Noël Gentil,<br />

un quadragénaire effrayé qui se terre<br />

dans un motel des faubourgs. Endetté<br />

jusqu’au cou, dans l’impossibilité de<br />

payer les crédits de la maison où vit<br />

son épouse, il se ronge de ne pouvoir<br />

honorer la promesse faite à sa maîtresse<br />

de l’emmener au bout du<br />

monde. Noël Gentil craint la police. Il<br />

craint de se montrer. Il craint d’avoir<br />

tué. Qui ? Il ne dit pas. Cantonné dans<br />

l’angoisse et les approximations, il intéresse<br />

Bellamy au plus haut point…<br />

Enquête en solo, “Bellamy” forme un<br />

nouveau polar provincial avec au générique<br />

Gérard Depardieu, Jacques<br />

Gamblin, Clovis Cornillac, Marie<br />

Bunel. Que du bon…<br />

(sortie le 25 février)<br />

> “Ricky” de François Ozon<br />

Voilà le monstre, le monstre de François<br />

Ozon. Une femme (Alexandra<br />

Lamy), abandonnée par son ancien<br />

mari et vivant seule avec son enfant,<br />

travaille à la chaîne et tente comme<br />

elle peut de joindre les deux bouts.<br />

Un jour, son regard croise celui d’un<br />

homme (Sergi Lopez) qui œuvre dans<br />

la même usine et éveille chez elle des<br />

sentiments endormis depuis longtemps.<br />

Une pause cigarette, deuxtrois<br />

mots échangés sur un banc ensoleillé,<br />

une étreinte, un rendez-vous<br />

au restaurant… Très vite, ils ne se cachent<br />

plus et elle tombe enceinte de<br />

lui. L’enfant qui naîtra de cette union<br />

ne sera pas comme les autres… Une<br />

métaphore par le fantastique d’une<br />

maternité tourmentée en prenant des<br />

détours inattendus.<br />

(sortie le 4 février)<br />

> J. Z.


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 7<br />

<strong>Intramuros</strong><br />

10 ans<br />

d’info passion<br />

DE SIMP<strong>LE</strong>S REGARDS<br />

> Coline Lamy expose<br />

L’émotion d’un visage photographié mis en scène dans une peinture.<br />

Coline Lamy donne naissance alors à des portraits hors du temps qui<br />

se passent aisément de mots.<br />

«Ce qui<br />

m’intéresse, c’est<br />

l’humain, raconter des his-<br />

toires aussi […] des arrêts<br />

Formé à l’École d’Arts Appliqués, Gilbert Legrand<br />

est passé maître dans le détournement<br />

d’objets. Lassé de son train-train quotidien<br />

d’illustrateur sur ordinateur et à la suite d’une collaboration<br />

avec Milan Presse, ce sculpteur s’est découvert<br />

une nouvelle passion. Il se sert ainsi de toutes<br />

ces petites choses de notre vie quotidienne auxquelles<br />

nous n’accordons pas d’importance. Son but<br />

ultime est de trouver dans chacune d’entre elles une<br />

existence secrète. Grâce à du collage et de la peinture,<br />

cet artiste leur donne une seconde vie. Voilà<br />

comment des objets de rebut deviennent de véri-<br />

Autodidacte, Coline peint, dessine depuis ses 13<br />

ans. Sa première exposition a lieu dans un petit<br />

café en Dordogne, elle participe ensuite en<br />

2004 et 2005 au festival de Sarlat “Art en folie”, et depuis<br />

elle expose ses œuvres dans différents bars et restaurants<br />

toulousains. Ses portraits sont pour la plupart<br />

ceux d’enfants africains, elle utilise du pastel sec qu’elle<br />

applique à la main sur une surface peinte à la gouache.<br />

Cette artiste porte un intérêt tout particulier aux jeux<br />

d’ombres et de lumières qu’elle expérimente par les<br />

couleurs et leurs contrastes. Coline s’approprie des<br />

photographies, qu’elle pioche à droite à gauche, et leur<br />

donne une seconde réalité en intégrant sa propre vision<br />

des choses. Elle attribue à chacun de ses portraits une<br />

émotion particulière. L’expression de chaque visage se<br />

dessine autour du regard.<br />

sur image, des pauses dans le temps qui<br />

défile ». Sur le site Internet de Lunat, jeune<br />

artiste toulousaine. le curseur éclate en papillon<br />

et les mots se balancent comme une<br />

pendule qui ferait défiler le temps beaucoup<br />

moins vite, tout à coup. Serait-ce le rêve de<br />

Lunat ? Arrêter le temps ? C’est ce que<br />

semble nous raconter son œuvre, de ces productions<br />

depuis 2003 à celles présentées dans<br />

l’exposition “Comme un poisson hors de<br />

l’eau”. Dans cette exhibition, on retrouve une<br />

galerie de portraits de petits personnages<br />

burlesques, voire oniriques, pleins d’humour<br />

et de tendresse. Ces petits bonhommes sentent<br />

bon l’enfance, la boîte de biscuits et les<br />

robes à pois. En effet, Lunat réaborde, avec<br />

cette nouvelle galerie, une thématique qui lui<br />

est chère : celle de l’enfance. « Mlle Julie ne<br />

veut pas de réalisme, elle veut de la féerie », les œuvres de Lunat mêlent les<br />

techniques avec des écrits, des collages et un coup de crayon qui rappelle les<br />

bonhommes caricaturés par des yeux d’enfants. La jeune femme, ayant obtenu<br />

une maîtrise d’arts plastiques à 28 ans, fait également usage de médiums tels la<br />

photo ou la vidéo pour recréer des saynètes de l’enfance, avec l’évocation de<br />

lieux communs comme le loup, le vélo rouge.<br />

En fin de compte, il ne leur manque que la parole, à ces personnages.<br />

Et Lunat la leur rend en leur permettant d’exprimer leur ras-le-bol<br />

d’être contenus dans l’espace tableau. En effet, l’univers de l’artiste se situe<br />

ART DE LA RÉCUPÉRATION<br />

> Gilbert Legrand<br />

tables œuvres d’art. Vous pourrez entre autres découvrir<br />

les pulvérisateurs devenus de charmants petits<br />

cyclistes ou bien encore des fermetures éclair qui<br />

se transforment en petits crocodiles. Au final, cette<br />

belle petite série de sculptures nous permet de redécouvrir<br />

des objets sous une forme plus esthétique.<br />

• Du 24 février au 17 avril aux Ateliers d'Art (2, rue<br />

Croix Blanche à Blagnac, 05 61 71 76 65), entrée<br />

libre du lundi au jeudi de 9h00 à 12h00 et de 14h00<br />

à 19h00, le vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à<br />

16h00<br />

S’aventurer à analyser ses peintures serait<br />

une erreur, elle-même n’y voit pas l’intérêt. Peindre lui<br />

permet de se concentrer sur autre chose, d’oublier ce<br />

qu’il y a autour et de faire tout simplement ce qu’elle<br />

aime le plus. Il est intéressant de voir à quel point ce<br />

moment qu’elle décrit perdure dans le temps lorsque le<br />

spectateur fait face à ses portraits d’un réalisme parfois<br />

troublant. Cette rencontre s’inscrit dans une spontanéité<br />

qui relève de l’émotion et du ressenti et non de l’explication<br />

ou de la raison.<br />

> Kévin Le Manac’h<br />

• Du 4 au 31 février au restaurant la Cantine du Quartier<br />

(43, rue du Languedoc à Toulouse). Plus de plus : 06 87 66<br />

96 96 ou myspace.com/colamy<br />

“COMME UN POISSON HORS DE L’EAU”<br />

> Lunat redonne vie aux petites histoires<br />

Le Centre Culturel des Mazades se teinte aux vives couleurs de Lunat,<br />

artiste toulousaine qui présente ses deux nouvelles séries “Comme un poisson<br />

hors de l’eau” et “Petites histoires au fond de la cour”. Les personnages sont<br />

sympathiques, colorés, burlesques et drôlement bavards.<br />

Petite immersion dans l’univers d’une artiste joliment décalée.<br />

à mi-chemin entre fascination pour l’utopiste<br />

enfance et les peurs suscitées par le<br />

monde des adultes. Les personnages évoquent<br />

une souffrance, comme coincés dans<br />

leurs corps trop grands pour eux, comme<br />

étouffés par le cadre de leur société-tableau,<br />

fatigués de se retrouver là, entre<br />

quatre murs, seuls. Les personnages de<br />

Lunat, comme des Ubus modernes, incarnent<br />

la différence. Ils réintroduisent, d’une<br />

manière tout à fait contemporaine et décalée,<br />

tout ce qu’on a envie de voir en cette<br />

période hivernale, comme une bouffée d’air<br />

pur et de souvenirs avant l’avenir incertain.<br />

Lunat nous dépayse, tout comme elle nous<br />

re-situe ; l’enseignement est thérapeutique :<br />

le monde contemporain est vide de sens,<br />

pas les souvenirs. Le message est plein d’espoir,<br />

il est possible de réhumaniser le<br />

monde moderne en commençant par l’esprit,<br />

son travail nous invite à l’aventure individuelle.<br />

Artiste à la patte un peu rétro, un peu mélancolique mais terriblement<br />

actuelle, Lunat, la « raconteuse d’histoires » vous attend toute<br />

l’année à la galerie-atelier au nom évocateur Lulu Mirettes (28, rue Caraman<br />

à Toulouse). « Je n’[y] peins pas ce que je vois, je peins ce que je suis, ce<br />

que j’ai été et ce que je vais devenir… ».<br />

> Élisa Madiot-Ganier<br />

• Du 2 au 27 février au Centre Culturel des Mazades (10, avenue des Mazades,<br />

05 34 40 40 10)<br />

> ACTU<br />

EXPOSITIONS/7<br />

• BÉDÉDICACES. À l’occasion de la sortie du troisième<br />

tome de “Chez Francisque”, quelques semaines<br />

seulement après le cinquième tome du “Retour à la<br />

Terre”, une rencontre dédicace avec l’auteur Manu Larcenet,<br />

entouré de ses deux scénaristes Jean-Yves Ferri<br />

et Yan Lindingre, aura lieu à la librairie Ombres<br />

Blanches (50, rue Gambetta, métro Capitole, 05 34 45<br />

53 33) le samedi 7 février à partir de 15h00.<br />

• SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL. “Préventica”,<br />

le congrés-salon de référence en France pour<br />

la qualité de vie au travail, aura lieu les 4 et 5 février au<br />

Parc des Expositions de Toulouse. “Préventica”, ce sont<br />

380 exposants répartis en six pôles d’expertise : hygiène/propreté/dépollution,<br />

risques industriels, protection<br />

incendie et sécurité des bâtiments, manutention, levage/stockage/logistique,<br />

et BTP/sécurité des chantiers.<br />

Plus de renseignements c/o www.preventica.com<br />

• CONCERT-ENREGISTREMENT. Le groupe<br />

Le Rang du Fond (chanson-rock) sera en concert au Rio<br />

Grande à Montauban (3, rue Ferdinand Buisson, 05 63<br />

91 19 19) le 7 samedi février à 20h30 pour un enregistrement<br />

live suite à une résidence de trois jours. Seront<br />

aussi présents : Houba et les dee-jay’s Mister Incredible<br />

et Bubble Break.<br />

• PASSE TON BACH D’ABORD. L’Ensemble<br />

Baroque de Toulouse lance la nouvelle saison de “Cantates<br />

sans filet”. Une fois encore victime de son succès,<br />

ce projet se déroule dans un lieu plus vaste : l’Église<br />

Saint-Exupère près du Théâtre Sorano. “Cantates sans<br />

filet” est le projet fou que l’Ensemble Baroque de Toulouse<br />

a entrepris de réaliser depuis janvier 2007 et… si<br />

tout va bien, pour les 23 prochaines années (!). En effet,<br />

Jean-Sébastien Bach ayant écrit plus de 200 cantates,<br />

l’opération visant à en exécuter une par mois à Toulouse<br />

n’en est qu’à son commencement. Le principe le plus<br />

original reste le même : faire chanter le public avec les<br />

artistes professionnels. De cet impressionnant ensemble<br />

de 200 œuvres d’un très haut niveau de qualité musicale,<br />

la plus grande partie reste inconnue du public. Le<br />

premier objectif est donc de faire découvrir ces magnifiques<br />

cantates en offrant aux Toulousains ces « microconcerts<br />

» gratuitement le dimanche en fin d’après-midi<br />

(18h30). L’appellation “sans filet” souligne la prise de<br />

risque que ces musiciens tous professionnels ont choisi<br />

pour cette aventure : se réunir uniquement 1h30 avant<br />

le concert avec la partition travaillée. De nombreux partenariats<br />

sont mis en place afin que des publics différents<br />

puissent participer à ce projet (enfants, chorales<br />

amateurs, instrumentistes et chanteurs d’autres<br />

ensembles de la région…). Un exemplaire du choral<br />

final (le court « hymne » qui conclut la cantate) est également<br />

distribué à chaque auditeur du concert. Le<br />

public est alors libre de se joindre aux chanteurs et aux<br />

instrumentistes pour participer à son interprétation.<br />

Une répétition est donc organisée avec tout le public à<br />

18h30. La répétition “sans filet” de l’orchestre et du<br />

chœur de l’EBT, elle-même ouverte au public à 17h00,<br />

permet à chacun d’approfondir sa compréhension de<br />

l’œuvre. Prochains rendez-vous les dimanches 22<br />

février, 15 mars, 19 avril, 17 mai… Renseignements au<br />

05 61 52 73 13.<br />

• DE LIVRE ET DE VIN. La dixième édition des<br />

“Rencontres du Livre et du Vin” aura lieu les 24, 25 et<br />

26 avril prochains dans les murs de la salle polyvalente<br />

de Balma (entrée libre). Une édition qui accueillera plus<br />

de cinquante auteurs venus de tous les horizons qui<br />

interviendront au cours de débats, rencontres, lectures<br />

et café littéraires… des moments d’échanges précieux<br />

propres à satisfaire les appétits du public. Renseignements<br />

et programmation détaillée au 05 61 24 92 74.<br />

• UNE NAVETTE POUR <strong>LE</strong> CAZ’. Depuis le<br />

11 janvier, une navette gratuite est mise à disposition<br />

des Toulousains désireux de se rendre au Casino<br />

Théâtre Barrière, ce afin de pallier aux nombreuses<br />

demandes des clients de ses restaurants, de son théâtre,<br />

et de son espace jeu. Cette navette répondra ainsi aux<br />

attentes des Toulousains dépourvus de moyen de transport<br />

qui la réclamaient depuis plus d’un an, par téléphone,<br />

courrier, et mail. Elle leur permettra de venir déjeuner<br />

dans les deux restaurants, assister à un spectacle ou<br />

jouer aux machines à sous, tous les jours, y compris les<br />

dimanches et jours fériés, entre 10h00 et 19h00, avec<br />

un circuit de 30 minutes. Le bus fera son premier arrêt<br />

sur les allées Paul Feuga côté pair, quartier Saint-Michel,<br />

où il pourra ainsi récupérer les usagers de la Ligne B du<br />

réseau Tisséo, puis il se rendra ensuite Place Esquirol,<br />

où les usagers de la Ligne A auront la possibilité<br />

d’emprunter la navette. Ce sera également l’occasion<br />

pour les 275 salariés du Casino Théâtre Barrière de<br />

pouvoir enfin utiliser un transport commun, le temps<br />

que les services publics puissent organiser leur réseau<br />

de transports en commun.


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 8<br />

8/CHRONIQUE<br />

> ACTU VUE SUR <strong>LE</strong>S PLANCHES<br />

• WORLD CUISINE. Les associations Yemaya et<br />

Graines d’Amour organisent “Terres de rencontres”<br />

tous les premiers jeudis du mois le midi à l’espace culturel<br />

des 7 Deniers (47, route de Blagnac à Toulouse).<br />

Vous êtes conviés à venir rencontrer, partager et savourer<br />

un repas autour de la cuisine du Monde. Plus de renseignements<br />

au 05 61 48 39 88 ou 05 61 11 28 29.<br />

• DISQUES D’ICI. La Toulousaine Molly vient de<br />

faire paraître un nouvel E.P. deux titres plutôt réjouissant,<br />

on apprécie ici le titre chanté en français (“Ma colère”)<br />

qui démontre une chanteuse en pleine possession<br />

de son organe. Molly, c’est la rencontre des White<br />

Stripes avec Barbara, une danse entre Cat Power et Leonard<br />

Cohen, un baiser de PJ Harvey au goût Sonic<br />

Youth. Rock au ventre, mots en cascade… de la peinture<br />

au bout des doigts et des fleurs dans les cheveux. La<br />

chanteuse est désormais accompagnée de Nikko<br />

(Dolly/Manu) à la guitare et de Jo (Mary’s Child) à la batterie.<br />

Le disque est disponible sur toutes les plateformes<br />

de téléchargement. Contact Molly : 06 09 90 28 55. Le<br />

groupe LUFO a vu le jour en 2003 entre Toulouse et<br />

les Pyrénées. Issus d’horizons musicaux les plus divers,<br />

ses membres fondateurs proposent un électro-rock<br />

puissant, entre machines hypnotiques et percussions<br />

indus, guitares enragées et textes engagés. Le quintet<br />

vient de faire paraître un deuxième disque (maxi quatre<br />

titres) sur le label et distributeur poitevin Saurian<br />

Records. LUFO est aussi un groupe de scène qui attend<br />

toutes les propositions au 06 83 46 95 84 ou<br />

lufo@orange.fr<br />

• ÉCHANGE & PARTAGE. L’inauguration des<br />

“Jeudapéros” aura lieu le jeudi 5 février au Bar des<br />

Avions (3, place des Avions, quartier Rangueil, métro<br />

ligne B-Saouzelong), avec le trio L’Ouïe Fine (swing<br />

manouche et chanson française). La thématique du mois<br />

est : carburant naturel, biodégradable et recyclable<br />

100 % pur amour. Les “Jeudapéros”, ce sont des soirées<br />

thématiques, géniales et conviviales tous les premiers<br />

jeudis du mois à l’heure de l’apéro. Des soirées en deux<br />

temps et trois mouvements :<br />

- 19h00 : apéro,<br />

- 19h30 : ardoise surprise,<br />

- 20h30 : spectacle.<br />

Entrée libre, participation au chapeau. Ces soirées, organisées<br />

et animées par l’Assoc’pikant, sont des moments<br />

privilégiés d’échange et de partage : de petits plaisirs, de<br />

grands enthousiasmes, de délicats questionnements, de<br />

terribles doutes ou de légères convictions. Bref, de ces<br />

petits riens qui font le grand tout. Échange et partage<br />

aussi de connaissances, pour mettre en pratique une<br />

“transversalité active” et festive! En savoir plus ? : i.bouvier@wanadoo.fr<br />

et lyne.strouc@club-internet.fr<br />

• <strong>LE</strong> TOURISME TIENT SALONS. Les salons<br />

“Mahana” et “Destinations nature” feront l’événement<br />

les 27, 28 février et 1er mars au Parc des Expositions de<br />

Toulouse, une plutôt bonne nouvelle pour tous les<br />

globe-trotters, Robinsons modernes, amoureux d’aventures<br />

vertes et autres découvreurs d’horizons lointains<br />

de ce côté-ci de la Garonne. Ce sont plus de 22 000 visiteurs<br />

qui sont attendus pour cette nouvelle édition particulièrement<br />

tournée vers l’art du bien-être et de la gastronomie<br />

puisqu’elle met à l’honneur la plus flamboyante<br />

région du Sud-Ouest de la France, située à quelques battements<br />

d’ailes de la région Midi-Pyrénées : Les Landes.<br />

Le rose de Toulouse inondera le bleu de l’océan, l’Armagnac<br />

se mêlera aux effluves d’iode, et la nature généreuse<br />

de la belle Occitanie se parera des vertus apaisantes<br />

des forêts landaises de pins… Plus de plus au 04 42 18<br />

01 70 ou www.salonmahana.com<br />

• ANNULATION. Initialement prévu le 14 mars à<br />

20h30 au Théâtre du Casino Barrière de Toulouse, le<br />

concert de Georges Moustaki est annulé. L’artiste français,<br />

qui souffre des bronches, avait prévu en 2009 de se<br />

produire en France, Espagne, Suisse et Maroc afin de promouvoir<br />

son nouvel album “Solitaire” sorti en mai 2008.<br />

Moustaki, qui aura 75 ans en mai, « présente un état de<br />

santé incompatible avec la poursuite de son travail à<br />

savoir : effectuer ou participer à des concerts musicaux<br />

et ce pour une durée indéterminée », selon un certificat<br />

médical diffusé récemment. L’artiste souffre malheureusement<br />

d’une infection respiratoire. Cette annonce fait<br />

suite à des examens auxquels Georges Moustaki s’est<br />

soumis après avoir quitté prématurément la scène lors<br />

de deux concerts en Espagne en janvier, selon les organisateurs.<br />

Renseignements au 05 61 33 37 77, remboursement<br />

des billets dans les points de vente habituels.<br />

• FESTIVAL EN HAUTEUR. La septième édition<br />

du festival “De l’oxygène pour les oreilles” aura lieu du 3<br />

au 21 février à Ax-les-Thermes (09). À l’affiche cette<br />

année : Keziah Jones, The Gladiators, Lofofora, Oaistar,<br />

Psykup, Sidilarsen… Toute la programmation :<br />

www.premiere-pression.com<br />

> La Digue veut du renfort<br />

Privé de public, le Théâtre de La Digue cherche à financer le projet d’une<br />

“Maison des écritures du théâtre”.<br />

En l’absence de programmation, la diffusion de spectacles n’est plus<br />

d’actualité au Théâtre de La Digue faute de pouvoir y accueillir des<br />

spectateurs. On y poursuit toutefois de multiples activités destinées<br />

au public : une bibliothèque théâtrale et centre de documentation,<br />

l’édition de textes contemporains, la formation des futurs publics. Sa principale<br />

mission reste le soutien à la création par l’accompagnement des<br />

compagnies régionales, dont quatre d’entre elles sont associées au<br />

Théâtre pour plusieurs années. Mais La Digue doit aujourd’hui affronter<br />

une menace de baisse de son budget (lire encadré). Dominique Mercier,<br />

qui dirige le lieu depuis la date de sa création, il y a vingt ans, ne désespère<br />

pourtant pas de trouver le financement pour la création d’une “Maison<br />

des écritures du théâtre” au cœur de la ville. C’est autour de la bibliothèque<br />

déjà existante que se développera ce projet qui pourrait s’implanter<br />

sur le site de la Maison éclusière, ou dans l’enceinte de l’ancien hôpital<br />

de La Grave promis à un avenir artistique. Selon Dominique Mercier,<br />

l’exiguïté des locaux actuels de la bibliothèque rend nécessaire son implantation<br />

entre d’autres murs. Une “Maison des écritures du théâtre” serait<br />

une formidable opportunité pour développer par ailleurs de multiples<br />

activités destinées à défendre et encourager la circulation du livre de<br />

théâtre. L’occasion de rassembler sous un même toit les auteurs dramatiques,<br />

les éditeurs, les équipes artistiques et techniques, les médiateurs<br />

culturels, le public, les chercheurs… Ce nouvel espace comprendrait ainsi<br />

un auditorium, des résidences destinées aux auteurs, et des locaux pour<br />

l’installation d’une antenne des Éditions Théâtrales basées à Paris.<br />

« Pour moi, le théâtre est une globalité dont la représentation<br />

est l’aboutissement, mais c’est d’abord un auteur qui publie. La Digue a<br />

essayé de couvrir toutes les activités théâtrales, de l’écriture à la représentation<br />

», soutient Dominique Mercier. Ce dernier prend acte de «<br />

l’émiettement de la part du théâtre dans les programmations. Les établissements<br />

qui n’avaient que le théâtre comme grain à moudre accueillent<br />

aujourd’hui d’autres formes ». Dans un contexte régional où les arts du<br />

cirque et les arts de la rue sont fortement soutenus, il entend poursuivre<br />

son engagement en faveur des textes dramatiques. « J’ai le sentiment que<br />

nous nageons à contre-courant, mais c’est un signe de vivacité », se<br />

console-t-il avant de citer un vieux proverbe chinois : « Un poisson qui<br />

nage dans le sens du courant est un poisson mort ». Cette “Maison des<br />

écritures” serait une formidable opportunité pour La Digue puisqu’elle<br />

donnerait enfin une lisibilité à un travail d’action culturelle mené au quotidien<br />

dans une quasi-indifférence. Dominique Mercier constate ainsi : « La<br />

difficulté est de saisir la part de palpable de notre activité. Nous nous<br />

sommes engagés dans la sensibilisation des publics, mais pour les politiques<br />

cet investissement n’a aucun retour contrairement à l’impact fort<br />

et symbolique que représente la fréquentation de lieux comme le Théâtre<br />

du Capitole et le TNT. Or, nous croisons tous les jours des ados que<br />

nous formons et des enseignants que nous sensibilisons dans le public des<br />

spectacles contemporains au TNT ».<br />

• Théâtre de la Digue (3, rue de la Digue, 05 61 42 97 79)<br />

> Jérôme Gac<br />

TÊTE<br />

> Reynald Rivart<br />

DDoommiinniiqquuee MMeerrcciieerr ©© JJeeaann--LLuucc FFeeiixxaa<br />

> Budget<br />

- Le Théâtre de La Digue est financé par le Conseil régional Midi-<br />

Pyrénées, la Ville de Toulouse, le Ministère de la Culture et de la<br />

Communication/DRAC Midi-Pyrénées pour l’ensemble de ses<br />

missions.<br />

- Il bénéficie également de l’aide du Conseil général de la Haute-<br />

Garonne pour certaines actions de sensibilisation et de celle du<br />

Centre national du Livre pour le développement de sa bibliothèque<br />

théâtrale.<br />

- Le montant des ressources du Théâtre de La Digue au titre de<br />

l’année 2008 s’est réparti pour un total de 950 000 euros :<br />

Conseil régional, 47 % ; Ville de Toulouse, 33 % ; DRAC (Direction<br />

régionale des Affaires culturelles), 16 % ; autres (Conseil général,<br />

Centre national du Livre), 4 %. En 2009, le Conseil régional<br />

prévoit une nouvelle baisse de sa participation pour la seconde<br />

année consécutive, et la DRAC a décidé de supprimer son aide.<br />

L’acteur incarne Nijinski<br />

d’après les cahiers rédigés<br />

par le chorégraphe, sous la<br />

direction d’Alain Piallat.<br />

Il a brillé dans “Homme pour homme,<br />

l’Enfant d’éléphant”, de Brecht, mis en<br />

scène par Didier Carette au Sorano.<br />

Après avoir incarné la folie de Van Gogh<br />

à la Cave Poésie l’an passé sous la direction<br />

d’Alain Piallat, Reynald Rivart devient<br />

Nijinski dans la même salle dirigé<br />

par le même metteur en scène. Le spectacle<br />

est adapté des cahiers qui devaient<br />

constituer le livre que Nijinski voulait<br />

voir publier de son vivant, texte bouleversant<br />

révélant l’univers intime du danseur<br />

et chorégraphe révolutionnaire de<br />

“L’Après-midi d’un faune” et du “Sacre<br />

du printemps”.<br />

• “Le Journal de Nijinski”, jusqu’au 7 février<br />

(mardi à 21h30, du mercredi au samedi à<br />

19h30), à la Cave Poésie-René Gouzenne<br />

(71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 9<br />

EXHIBITIONS<br />

> “Fureur des corps”<br />

Au Théâtre Garonne, “In Extremis # 4” ouvre la porte aux élans du corps<br />

dans tous ses états.<br />

Autour des spectacles de Bruno Geslin et de Jean-Michel Rabeux,<br />

on découvrira les jeunes artistes réunis sous le label du collectif<br />

Trans, et le solo de la Toulousaine Lesli Barra. Au programme :<br />

théâtre, danse, performances, lectures, rencontres… Sélection.<br />

• Du 25 février au 1 er mars, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau,<br />

05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com)<br />

> “Le Corps furieux”<br />

Metteur en scène et auteur, Jean-Michel Rabeux revendique à travers l’éclectisme<br />

des textes — Copi, Marivaux ou Genet — un théâtre questionneur et<br />

décapant, toujours préoccupé par la représentation du lien intime corps-esprit.<br />

Fidèle du théâtre Garonne où il a déjà présenté “Déshabillage”, “Le sang<br />

des Atrides”, et “Emmène-moi au bout du monde”, il revient avec une nouvelle<br />

création dont il dit « C’est, à mon avis, un spectacle politique. Il y a huit<br />

“personnes” sur le plateau, SDF, misérables, vaincus par la vie, abîmés par la<br />

vie, hirsutes, sales, puants. Ce n’est pas vraiment par hasard, je suis scandalisé,<br />

politiquement. Je ne peux plus supporter ce que je vois chaque jour dans<br />

la rue ou le métro. Je n’ai plus envie de détourner mon regard de ces gens.<br />

Ils sont donc huit, vêtus d’oripeaux en couches successives, empilés, contre<br />

le froid, contre les autres. Leurs vêtements pourris, c’est leur prison. Mais<br />

nous sommes au théâtre, en les ôtant ils deviennent des dieux. Des dieux,<br />

c’est-à-dire des hommes qui ont pu se rejoindre eux-mêmes, faire d’euxmêmes<br />

des merveilles. Il ne s’agit pas de faire du naturalisme avec la misère,<br />

du “réalisme socialiste”, mais, grâce à la transposition théâtrale, de rendre<br />

leur dignité à des êtres humains. Il y a une grandeur, une folie magnifique<br />

dans le comportement de certains de ces femmes et de ces hommes exclus.<br />

Et il y a, en chacun de nous, un SDF qui se planque, terrorisé. »<br />

• Mercredi 25 et jeudi 26 février (20h00)<br />

> “NuitTransErotic”<br />

Une soirée imaginée par Jean-Michel Rabeux et le collectif Trans, dans les galeries<br />

du théâtre, sous la scène où circulait l’eau de l’ancienne station de<br />

pompage des eaux du fleuve. « On crée un sombre labyrinthe, où le spectateur<br />

erre librement, de “salons” en “salons”, d’une scène à une autre, d’une<br />

installation à une autre, une sorte de backroom artistique répandu dans tout<br />

le théâtre. Lieu de l’interdit, du secret, de la solitude. On est seul, au milieu<br />

d’inconnus, devant des mystères. Du théâtre, quoi! Sauf que là, on va et<br />

vient, on choisit, on évite, on fuit, on tremble, on trouble », promet Rabeux.<br />

• Vendredi 27 février (22h00)<br />

> “Un si funeste désir”<br />

« Un spectacle en deux parties, deux spectacles en un, avec d’abord “Les<br />

Charmilles”, tiré du premier chapitre du roman “Les Charmilles et les<br />

morts” de Jean-Michel Rabeux. À travers des souvenirs d’enfance passée auprès<br />

de corps amputés, ce texte nous révèle notre amour pour ce qu’il y a<br />

de mortel dans le vivant. Ensuite, “Le Mort” de Bataille est une fable érotique,<br />

le récit fragmenté d’une femme, Marie, qui se donne tout entière à une<br />

série de supplices et de plaisirs érotiques après la mort de son amant. Je<br />

mets en scène ces deux textes, ces funestes désirs, pour mettre en lumière<br />

des regards amoureux sur un corps saisi dans sa douleur et ses excès, pour<br />

chercher dans ses soubresauts ce qu’il porte en lui d’insondable et de divin »,<br />

explique Cédric Orain.<br />

• Vendredi 27 février (20h00)<br />

PARO<strong>LE</strong>S<br />

> “Kiss me quick”<br />

« Kiss Me Quick because tomorrow is so incertain », comme le chantait<br />

Elvis : « Embrasse-moi vite », avant qu’il ne soit trop tard, avant que ce<br />

monde jadis amoureux des corps ne les ait bientôt tous dévorés… À travers<br />

la voix de femmes d’âges différents, Bruno Geslin plonge au cœur d’une<br />

époque et dresse le portrait d’un monde en crise, qui inventa dans le même<br />

temps rock’n’roll, maccarthisme, contre-culture et pornographie de masse :<br />

« “Kiss me quick” est le destin croisé de trois femmes strip-teaseuses, de<br />

trois générations différentes dans l’Amérique des années soixante-dix. Trois<br />

biographies imaginaires, trois récits intimes entrelacés qui témoignent chacun<br />

à sa façon de la disparition d’un monde et de l’avènement d’un autre, celui<br />

des années soixante-dix. L’érotisme à cette période aux USA subit une profonde<br />

mutation, le corps devient une marchandise de consommation comme<br />

une autre, la brutalité des rapports et des attentes encourage une surenchère<br />

permanente de la part des danseuses. L’arrivée du cinéma pornographique<br />

et des peep-shows met un terme définitif à l’utopie vaguement poétique et<br />

décalée du strip-tease burlesque. Les strip-teaseuses désormais se dépersonnalisent,<br />

les corps se fragmentent, s’offrent, se louent aux services d’une société<br />

paradoxalement toujours plus pudibonde et chrétienne, mais qui s’extirpe<br />

de sa culpabilité par une recherche d’expériences de plus en plus extrêmes.<br />

L’imagination ne suffit plus, désormais il faut voir, tout voir. Le regard<br />

devient féroce, inquisiteur et la confrontation entre le public habillé et<br />

le corps nu de la strip-teaseuse prend des allures de mise à mort. À travers<br />

le récit de leur quotidien, de leur lutte pour survivre dans un monde souvent<br />

hostile, de leur courage à l’affronter, de leurs blessures aussi, sourd la voix<br />

d’une autre réalité, celle des anonymes, des marginaux et des laissés pour<br />

compte… À l’ombre du rêve américain le cauchemar est accessible à tous »,<br />

raconte le metteur en scène Bruno Geslin.<br />

• Samedi 28 février (20h00) et dimanche 1 er mars (18h00)<br />

““KKiissss mmee qquuiicckk””<br />

> Solange Oswald<br />

Avec Joël Fesel, elle met en scène “Europeana, Une brève histoire du XX è<br />

siècle”, l’“Objet nocturne” n° 20 du Groupe Merci.<br />

ous avons adapté le livre d’un poète tchèque, Patrik Ourednik, un parent de Kafka à n’en pas douter et qui a trouvé<br />

« Ncet effet d’étrangeté pour convoquer, à la manière provocante des Dadaïstes, le dernier siècle, dans toute sa cruauté<br />

et son absurdité. Pour mettre les spectateurs au cœur de l’expérience, nous allons les faire se pencher au bord d’une fosse, celle<br />

d’un objet forain appelé “Mur de la mort” : un cylindre de bois où des cascadeurs à moto tournaient sur les parois, en utilisant la<br />

force centrifuge. Le texte commence ainsi : « Les Américains qui ont débarqué en 1944 en Normandie étaient de vrais gaillards,<br />

ils mesuraient en moyenne 1m73 et si on avait pu les ranger bout à bout, plante des pieds contre crâne ils auraient mesuré 38 kilomètres…<br />

».<br />

• “Europeana, Une brève histoire du XX è siècle”, jusqu’au 7 février (du mardi au samedi à 19h00 & 21h00, dimanche à 16h00 & 18h00)<br />

au Petit Théâtre du TNT (1, rue Pierre-Baudis, 05 34 45 05 05, www.tnt-cite.com)<br />

THÉÂTRE & DANSE/9<br />

> ACTU<br />

• APPEL À AUTEURS. Le festival “ManifestO”,<br />

manifestation d’arts visuels dont la septième édition aura<br />

lieu du 17 septembre au 11 octobre 2009 à Toulouse,<br />

lance un appel à auteurs pour sa prochaine édition. En<br />

effet, “ManifestO” invite tout auteur souhaitant exposer<br />

son travail à lui proposer un dossier de présentation de<br />

son projet dans les catégories suivantes : photographie,<br />

installation, vidéo, mix-son associé à l’image et performances…<br />

Aucun thème n’est imposé, la cohérence d’un<br />

travail se suffisant à elle-même. Date limite de réception<br />

des dossiers : lundi 30 mars 2009. Résultat des sélections<br />

diffusé sur le Net et par courriel aux candidats : fin avril<br />

2009. La sélection des dossiers sera effectuée par un jury<br />

constitué de personnes représentatives du monde des<br />

arts et de l’image. Conditions, détails et renseignements<br />

c/o www.festival-manifesto.org<br />

•JAURÈS ET TOULOUSE… Le maire de Toulouse<br />

l’a annoncé lors de ses vœux : il a décidé que 2009 serait<br />

l’“Année Jaurès” à Toulouse. « Jaurès a vécu, enseigné,<br />

fait de la politique à Toulouse. Il a été adjoint au maire,<br />

délégué à l’instruction publique. Il a été professeur à la<br />

faculté de lettres. Il a publié dans “La Dépêche du Midi”<br />

plus d’un millier d’articles, dont un dernier quelques<br />

heures avant son assassinat le 31 juillet 1914 » a-t-il rappelé<br />

lors de son discours. « C’est pourquoi j’ai souhaité<br />

faire de 2009 l’“Année Jaurès” pour la ville de Toulouse.<br />

En célébrant le 150è anniversaire de sa naissance, le 3<br />

septembre 1859 à Castres, nous souhaitons montrer que<br />

sa pensée est plus que jamais vivante. Elle inspire toujours<br />

les gens de gauche et plus largement tous les humanistes.<br />

Comment ne pas y penser à l’heure où le Proche-<br />

Orient est de nouveau embrasé, lui, le pourfendeur de la<br />

guerre, qui a payé ses prises de position de sa vie. Lui<br />

qui, dans un discours à la jeunesse, déclarait : “Le courage,<br />

c’est de chercher la vérité et de la dire”. »<br />

• MONTAU…BOUGE. Ça se passera dans les murs<br />

de la salle de concert montalbanaise Le Rio Grande (3,<br />

rue Ferdinand Buisson, proche Gare SNCF) en février :<br />

“Le carnaval du Rio” le samedi 7 avec Le Rang du Fond<br />

(chanson punk), Houba (batucada samba rock) et un final<br />

de dee-jay’s réunissant Mister Incredible et Bubble Break.<br />

“Concer’Tôt” dub électro avec Iphaze le jeudi 12 à partir<br />

de 18h00 (gratuit). Les Wampas (rock fort français) le<br />

vendredi 20 février à 20h30. Rod Taylor + Positive Roots<br />

Band + Zion Foundation (plateau reggae-dub) le samedi<br />

28 février à 20h30. Wally (comique chansonnier) le jeudi<br />

12 mars à 20h30. The Commitments (rhythm’n’blues &<br />

soul music) le mercredi 25 mars à 20h30. Programmation<br />

détaillée et réservations : www.rio-grande.fr<br />

• IN DUB WE TRUST. Après Paris, Marseille et<br />

Rennes, les soirées Dub Station débarquent à Toulouse<br />

avec la première édition du “Toulouse Dub Station” le<br />

vendredi 13 mars, de 22h00 à l’aube au Bikini. À l’affiche :<br />

Channel One Sound System, Freedub Sound System, Ital<br />

Sound et en “warm-up les Toulousains Zongo Sounds<br />

meets Ackboo. Les amateurs retrouveront une programmation<br />

autour des plus grands sound-systems de la scène<br />

dub anglaise et européenne. L’originalité de cette soirée ?<br />

Les “sounds”qui se déplacent bien sûr avec leurs disques,<br />

dubplates et toasters, mais surtout à chaque édition, l’un<br />

d’eux vient avec sa propre sono et matériel de diffusion<br />

sonore, de conception 100 % artisanale. Une façon<br />

unique d’apprécier le son dub “live” : basses puissantes,<br />

effets psychédéliques en tous genres… expérience physique<br />

et musicale garantie! Fans de reggae, dub, électro<br />

et sensations fortes, cette soirée est faite pour vous! Plus<br />

de vibes au 05 61 31 04 03.<br />

• GUIDE DE SURVIE. L’association Fla-Kultur, originaire<br />

du Tarn-et-Garonne, vient d’éditer une petite brochure<br />

d’aide à la mobilité artistique amateur en Europe<br />

et une petite base de données des salles de concerts en<br />

Europe (musikipedia.tk). Ce guide a pour but d’aider la<br />

scène musicale à rentrer dans une dynamique de mobilité<br />

sous forme d’un kit de soixante pages disponible contre<br />

3 euros + port c/o Fla-Kultur, Bois Jourdan, 82340 Donzac<br />

; également en téléchargement c/o fla-kultur.org<br />

• NOUVEL AN RUSSE. L’association Toulouse-CEI<br />

organise la soirée “Kalinka” du nouvel an russe le samedi<br />

31 janvier, 20h30, à la salle des fêtes de Limayrac (22, rue<br />

Xavier Darasse à Toulouse). Au programme : musique,<br />

chants et danses slaves (animée par l’ensemble Russkashow),<br />

buffet russe à l’entracte (participation 26 euros,<br />

boissons comprises). Réservations au 05 61 21 18 74.<br />

• TREMPLIN WAHWAH (TOULOUSE 31). En<br />

vue d’un prochain concert à la salle du Cap, l’association<br />

musicale de l’Université Paul Sabatier lance un appel aux<br />

groupes de Midi-Pyrénées pour son tremplin musical du<br />

25 au 28 mars au Paul Associatif. Inscription jusqu’au 1er<br />

mars, informations sur le site www.myspace.com/wahwahups<br />

et 06 50 01 89 61.


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 10<br />

10/DANSE & MUSIQUE CLASSIQUE<br />

> ACTU<br />

•CULTURES D’ASIE. Le festival “Made in Asia”<br />

se tient actuellement à Toulouse jusqu’au 8 février.<br />

Cette manifestation dédiée aux cultures asiatiques<br />

continue à s’interroger sur l’Asie contemporaine, son<br />

évolution, ses transformations. Malgré les distances et<br />

les différences culturelles, les grandes problématiques<br />

auxquelles sont confrontées les sociétés d’Asie nous<br />

concernent plus que jamais. Plus de trente partenaires<br />

culturels de l’agglomération toulousaine se sont associés<br />

afin de partager avec le public spectacles, lectures,<br />

expositions, conférences, films et rencontres diverses<br />

à l’occasion du Nouvel An chinois. Pour cette deuxième<br />

édition, le festival se déclinera autour de trois<br />

grands thèmes : l’architecture et l’urbanisme, l’eau, les<br />

images d’Asie ; l’occasion de traverser cette année la<br />

Chine, le Japon, le Vietnam, la Mongolie et la Thaïlande.<br />

Renseignements et programmation au 06 09 89 09<br />

71 ou www.tchin-tchine.com<br />

• ARCHI<strong>LE</strong>CTURE. “Le Mirail Mémoire d’une<br />

ville, Histoire vécue du Mirail de sa conception à nos<br />

jours” est un ouvrage réalisé sous la direction de Stéphane<br />

Gruet, architecte, docteur en philosophie,<br />

rédacteur en chef de la revue “Poiésis”, enseignant à<br />

l’École d’Architecture de Toulouse et Rémi Papillault,<br />

architecte, urbaniste, enseignant à l’École d’Architecture<br />

de Toulouse ; « Une large fresque qui retrace<br />

l’histoire vécue d’une ville nouvelle d’exception, de sa<br />

conception à nos jours. Elle confronte, au travers de<br />

sa réalisation, les intentions premières des architectes<br />

à l’expérience vécue par ses habitants au fil des trentecinq<br />

premières années de son histoire. Toulouse-le<br />

Mirail, projet au retentissement international d’un<br />

« urbanisme au visage humain », fait « pour le bonheur<br />

des petits enfants », fut le fruit de longues années de<br />

travail d’architectes qui furent parmi les plus attentifs<br />

de leur époque aux dimensions humaines, sociales et<br />

temporelles de l’habitat. Le Mirail est, du fait des<br />

espoirs qu’il a fait naître, plus que toute autre ville<br />

nouvelle, emblématique de l’histoire des grands<br />

ensembles. Au fil du temps, en effet, le Mirail s’est<br />

trouvé relégué au rang des autres ZUP françaises dont<br />

il avait tant voulu se distinguer. Commencée dans<br />

l’enthousiasme, l’histoire s’achève sur un morceau de<br />

ville à l’évolution douloureuse. De cette histoire nous<br />

devons nous efforcer aujourd’hui de tirer des leçons<br />

afin de rendre à cette “ville nouvelle”, née comme<br />

dans un rêve, l’avenir auquel elle était promise. C’est<br />

ce à quoi veut contribuer ce livre. » (Édition<br />

AERA/Poiesis, 450 pages/30 euros). Disponible c/o<br />

Édition AERA/Poiesis : 5, rue Saint Pantaléon, 31000<br />

Toulouse, 05 61 21 61 19 (édition standard : 450<br />

pages/30 euros, édition reliée + un DVD contenant<br />

des images d’archives : 40 euros).<br />

• RENCONTRES DES CULTURES ALTER-<br />

NATIVES. La treizième édition du festival “Garorock”<br />

aura lieu à Marmande (47) les 3, 4 et 5 avril.<br />

Comme à son habitude, les programmateurs de cette<br />

manifestation énergique proposeront un cocktail artistique<br />

subtil et détonnant, mêlant étoiles en devenir et<br />

artistes internationalement reconnus parmi lesquels :<br />

Miss Kittin vs The Hacker, LKJ, Oaistar, Patrice, Dub<br />

Inc, Les Wampas, Arthur H, Assassin, Thomas<br />

Dutronc, Shantel, Aswad, Toots & the Maytals, Second<br />

Sex… Renseignements et réservations : 05 53 20 65<br />

59 ou www.garorock.com<br />

• DES JEUX ET DU CHAUD…COLAT. Voici<br />

un bon plan pour des dimanches après-midi frileux :<br />

des jeux et du chocolat chaud, en famille ou entre<br />

amis! Un dimanche après-midi par mois de 15h00 à<br />

19h00, l’association Tous en Jeu (ludothèque mobile)<br />

propose de belles rencontres ludiques dominicales.<br />

L’occasion de découvrir de nombreux jeux de société<br />

amusants et originaux autour de quelques parties<br />

endiablées. Une cinquantaine de jeux pour tous les<br />

goûts et tous les âges vous seront conseillés et expliqués<br />

par Stéphanie et Audrey. De cette mystérieuse<br />

malle jailliront des jeux de cartes, des jeux de plateau<br />

mêlés de bluff, de stratégie d’adresse et d’aventure…<br />

Prochains rendez-vous les 11 janvier et 8 février au<br />

P’tit Salon de la place Dupuy (33, rue des Frères Lion,<br />

métro François Verdier, 05 61 13 96 24).<br />

• NOUVEL<strong>LE</strong> GA<strong>LE</strong>RIE. La « galerie nouvelle<br />

génération résolument accessible à tous » “Tokade”<br />

vient d’ouvrir au 9, rue des Paradoux à Toulouse<br />

(métro Carmes). C’est Marika Jalade, maman de trois<br />

enfants, qui vient de relever ce nouveau défi en donnant<br />

naissance à ce lieu accueillant où les Toulousains<br />

pourront aborder l’art sous un angle bien différent.<br />

Une quinzaine d’artistes y dévoilent leurs univers<br />

autour d’une collection de petits formats. Ici, tout<br />

réside en un principe simple : cinq formats = cinq prix!<br />

Chaque pièce est unique et authentifiée par l’artiste.<br />

Du mardi au samedi de 11h00 à 13h30 et de 15h00 à<br />

19h00, plus de renseignements au 09 58 97 54 27.<br />

<strong>LE</strong> MONDE BOUGE<br />

> “C’est de la Danse Contemporaine”<br />

Plus que quelques jours pour mirer le festival international “C’est de la Danse<br />

Contemporaine”, cinquième édition pétrie de belles promesses, valeurs sûres et<br />

outsiders fringants.<br />

Sans doute l’incontournable de cette édition 2008 du festival<br />

“CDC”. Sasha Waltz confronte dans ces “Impromptus” (jeudi 5<br />

février à 19h30 et vendredi 6 février à 20h30 au TNT) son art<br />

des équilibres incertains au romantisme de Schubert. La chorégraphie,<br />

brillante et élégante, met en scène les tensions de corps résistant en<br />

permanence à l’hostilité d’un sol qui se dérobe sous eux. En explorant<br />

Schubert, elle rend visible et audible la puissance émotionnelle de ses<br />

compositions. Sept danseurs évoluent sur le décor, deux vastes plans inclinés<br />

qui font de chaque geste une victoire sur le déséquilibre. Au<br />

chant, Judith Simonis accompagne ce beau moment de mouvement « qui<br />

parle aux anges”. Physique et sensuel, “Morpholab 1” (mardi 3 février à<br />

19h00 au Studio du CDC) pose quant à lui la question de la représentation<br />

et de la vision partisane d’un événement. On voit quoi réellement ?<br />

Le phénomène exceptionnel comme accident, Philippe Combes sème le<br />

trouble, il triture la perception, donne de multiples interprétations, interroge<br />

les différentes vérités. Dans “Libido sciendi” de Pascal Rambert<br />

(vendredi 6 février à 21h30, studio du CDC, interdit aux -18 ans) tout<br />

commence, après déshabillage, par un long baiser du couple nu. L’enchaînement.<br />

L’enchevêtrement. L’unisson. La symétrie. La réciprocité.<br />

L’érotisme des cheveux. La douceur la violence, la tension le relâchement,<br />

la pudeur l’abandon… Avec ce “Libido sciendi” (que l’on peut<br />

traduire littéralement par “désir de connaître”), le chorégraphe Pascal<br />

Rambert reprend le ballet classique au point où le XIXè siècle l’avait<br />

laissé et zoome sur l’échange amoureux pour faire une pièce à part entière.<br />

Délicatesse et simplicité, ici, on n’a rien à cacher. Quant au<br />

“Gombrowiczshow” (mercredi 4 et jeudi 5 février à 20h00 au Théâtre<br />

Sorano) et après un Musset plaisamment critiqué, le tandem Sophie<br />

Perez et Xavier Boussiron entreprend l’œuvre de Witold Gombrowicz.<br />

L’auteur polonais, sa vie comme ses romans et pièces de théâtre constituent<br />

le matériau de ce show qu’ils viennent de mettre en scène à leur<br />

façon. Point d’ancrage, certains textes en particulier Les envoûtés, qui<br />

se présente comme un roman-feuilleton fantastique. Et c’est justement<br />

ce qui intéresse les deux artistes, ce jeu avec les formes populaires et<br />

les citations philosophiques.<br />

CLICHÉ > “Blanche Neige”<br />

© J.C. Carbonne<br />

> Jean Szurewsky<br />

Angelin Preljocaj signe un grand ballet<br />

romantique et contemporain sur les<br />

symphonies de Malher.<br />

Dans la lignée des grands ballets romantiques, le chorégraphe<br />

Angelin Preljocaj rompt avec ses dernières pièces<br />

abstraites en revisitant le conte de “Blanche Neige”. C’est un<br />

grand ballet narratif pour vingt-six danseurs, sur les plus belles<br />

pages des symphonies de Mahler, dans un univers scénographique<br />

baroque et merveilleux et des costumes de Jean-Paul<br />

Gaultier. Une tragédie féerique et contemporaine pour nous<br />

conter une fable intemporelle.<br />

• Du 27 février au 1 er mars, 21h00, à Odyssud (4, avenue du<br />

Parc, Blagnac, 05 61 71 75 10, www.odyssud.com)<br />

SUSAN ET EUGÈNE<br />

> Sokhiev et l’Orchestre du Capitole<br />

Deux temps forts de la saison de l’Orchestre du Capitole au programme ce mois-ci,<br />

avec Susan Graham et “Eugène Onéguine” dirigé par Tugan Sokhiev.<br />

L’Orchestre National du Capitole de Toulouse reçoit en février<br />

l’une des vedettes de la scène lyrique internationale, la<br />

mezzo-soprano américaine Susan Graham. Après son<br />

triomphe à la Halle aux Grains en 2004 dans “Werther”, de Massenet,<br />

puis dans “Shéhérazade”, de Ravel, sous la baguette de Tugan<br />

Sokhiev, Susan Graham témoigne de nouveau son attachement à la<br />

musique française en interprétant “Les Nuits d’été”, de Berlioz.<br />

Cette seconde rencontre avec le chef s’achèvera avec la “Symphonie<br />

en ré mineur” de César Franck. Autre temps fort de cette saison,<br />

“Eugène Onéguine” de Tchaïkovski, présenté en version de<br />

““GGoommbbrroowwiicczzsshhooww”” ©© LLaauurreenntt FFrriiqquueett<br />

• Festival International “C’est de la Danse Contemporaine”, jusqu’au 6 février<br />

à Toulouse. Programmation détaillée et renseignements : 05 61 59 98 78 ou<br />

www.cdctoulouse.com<br />

concert. Après “Iolanta” en 2007 et “La Dame de pique” en janvier<br />

2008, Tugan Sokhiev retrouve l’univers du compositeur russe qu’il<br />

connaît bien avec l’opéra le plus populaire de Russie inspiré par<br />

l’œuvre de Pouchkine. À leurs côtés, le baryton anglais Garry<br />

Magee dans le rôle-titre — que l’on a pu entendre dans “Iolanta”<br />

— et des solistes issus en partie du Théâtre Mariinski, avec le<br />

chœur basque espagnol Coro Easo.<br />

• “Les Nuits d’été”, le 6 février ; “Eugène Onéguine”, les 13 et 14 février,<br />

20h30, à la Halle aux Grains (place Dupuy, 05 61 63 13 13)


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 11<br />

PORTRAIT EN SIX TEMPS<br />

> Manu Galure<br />

Le jeune chanteur toulousain nous a longtemps proposé un spectacle en un seul<br />

acte, compilé dans un premier album, “Le meilleur des 20 ans de Manu Galure”.<br />

Pour saluer son audace, nous lui tirons un portrait en six temps, à sa mesure.<br />

> Un certain temps. C’est ce qu’il met pour arriver<br />

devant les portes du musée. Mine renfrognée.<br />

Chaussettes dépareillées. Des ongles sales crispés sur<br />

un mégot. Un blouson de cuir. Pas de moto. Pas même<br />

un peu d’allure, Manu Galure. Pourtant, il se fait grand.<br />

D’une grandeur nature. Et il possède cette insolente<br />

jeunesse qui vous autorise un regard détaché sur les<br />

choses de ce monde. Pour autant, il fait encore la différence<br />

entre un mammouth et un éléphant. Il connaît<br />

bien l’autruche et le caméléon. Il est savant quand aux<br />

mystères de la biologie, des mathématiques, de la logique<br />

ou de la physique quantique. Mais ce qu’il préfère<br />

à l’analyse c’est la littérature, et bien évidemment, la<br />

musique et la chanson.<br />

> Pas bien longtemps. Il n’a pas mis longtemps<br />

pour se faire un nom sur la scène toulousaine dédiée à<br />

la chanson française. Il n’a que 20 ans et des poussières<br />

et déjà, il multiplie les spectacles avec les Ptits<br />

T’hommes, avec son spectacle solo et sur les plateaux<br />

d’artistes. Seul ou avec son groupe de farfadets saltimbanques,<br />

il remporte prix et concours et se fait remarquer<br />

lors d’illustres premières parties. « C’est le jour où<br />

j’ai fait la première partie d’Higelin que j’ai signé mon contrat avec Kiui<br />

Production » confie-t-il. Un label dont son ami Nicolas Bacchus fait partie et qui a<br />

signé par la même occasion les Ptits T’hommes qui avaient fait leur début en autoproduction.<br />

Deux albums plus tard et deux invitations aux “Comptoirs des histoires”,<br />

les larrons en foire suivent Galure avec confiance. Et ils ont raison.<br />

> Le bon vieux temps. Parce que Manu n’en est pas à ses premiers amours<br />

troubadours et musicaux. Au collège, il avait déjà un groupe de musique, au Lycée,<br />

il dirigeait Zambo. C’est aussi à Saint-Sernin que se forme le groupe des Ptits<br />

T’hommes. En duo d’abord, Luc et Manu, les deux premières têtes brûlées écument<br />

les bars et les trottoirs. La scène ouverte du Bijou les lance. Puis il faut des<br />

chansons. Toujours plus de chansons. Manu se met donc à l’écriture. Et les deux<br />

compères se mettent en recherche de nouveaux musiciens. De deux membres, ils<br />

deviennent dix à part entière, sur scène ou derrière. Ensemble, ils travaillent le jeu<br />

théâtral, les costumes, le décor, la lumière. Ils créent cet univers si particulier fait<br />

d’histoires enchantées, d’anges protecteurs, d’arbres mystérieux et d’ogresse en<br />

pleur. Ils offrent un spectacle complet qu’ils présentent pour la première fois il y a<br />

deux ans au théâtre Jules-Julien. Et depuis, ils invitent les spectateurs à partager<br />

leur fabuleux imaginaire sur les scènes locales.<br />

> Entre temps. Manu aiguise sa plume. Les morceaux qu’il propose aux Ptits<br />

T’hommes sont de plus en plus aboutis. De son côté, il écrit des chansons qui sortent<br />

de l’univers du groupe. Retour à la scène ouverte au Bijou. Seul, la petite tête<br />

blonde et son piano. Et une nouvelle fois, le succès est au rendez-vous. Gai luron<br />

sur scène, il partage ses textes toujours originaux, souvent humoristiques avec le<br />

public, dans un spectacle convivial et interactif. Il est toujours à son aise, piano<br />

voix, guitare agile parfois, la réplique toujours fine et rondement tournée. « J’ai appris<br />

l’art de l’improvisation rapide grâce aux concerts de rue que l’on donnait à<br />

FERDINAND DOUMERC<br />

> Dix ans dans les vents<br />

Quel événement artistique a marqué votre parcours<br />

personnel à Toulouse au cours de ces dix<br />

dernières années ?<br />

> Ferdinand Doumerc : « La centaine de bœufs<br />

sans lendemain auxquels j’ai pu participer ou assister,<br />

dans des lieux mythiques comme le Père Peinard,<br />

le Bar de la Plage, le Mandala, l’Erich Coffe, le<br />

Galway Bay, le TXUS, la Loupiote… et où la musique<br />

se crée en temps réel entre des gens ne se<br />

connaissant pas forcément. La vraie magie…<br />

De quoi êtes-vous le plus fier au cours de ces<br />

années ?<br />

« Avoir réuni les membres de Pulcinella, et l’histoire<br />

qui a suivi cette rencontre : pas loin de 200<br />

concerts en France et à l’étranger, et de beaux<br />

moments en prévision pour 2009… »<br />

Avez-vous un souhait pour l’avenir ?<br />

« Que les gens sortent toujours plus pour voir toujours plus de spectacles.<br />

»<br />

Toulouse et sur les bords de mer avec un groupe baptisé les<br />

Cotons Tiges, parce qu’ils vous décrassent les oreilles. Dans la<br />

rue, les gens sont de passage, ils ne sont pas venus vous écouter.<br />

Pour leur faire tendre l’oreille, leur faire débourser un peu<br />

d’argent, il faut apprendre à leur parler… ». Aujourd’hui, un<br />

nouveau spectacle est en préparation. Il veut le présenter sous<br />

forme de trio, avec de plus singuliers instruments et un nouveau<br />

répertoire. À découvrir au mois d’avril…<br />

> Chaque chose en son temps. Voici donc Manu Galure,<br />

parfois chanteur entouré, souvent pourtant chanteur solitaire.<br />

Il a appris seul, à écrire et composer. Il a lu, écouté. Il<br />

s’est construit sa propre culture musicale. Si le musicien est né<br />

d’un talent certain, l’artiste a beaucoup travaillé. Et y emploie<br />

encore beaucoup de son temps. « Je peux passer des heures à<br />

mon bureau, tenter de construire une chanson, à partir d’un<br />

thème, ou d’une contrainte de style. Il ne faut pas croire que<br />

l’écriture d’une chanson vient d’une grâce providentielle qui<br />

vous arrive en un instant. » Cette vision chimérique de l’artiste,<br />

Manu Galure ne la défend pas. Il use de méthodes, de discipline,<br />

d’apprentissages techniques pour construire ce qu’il<br />

considère comme son œuvre d’art. Il dit aussi que la réussite<br />

dépend de la chance, en plus du talent, et du travail. Ce qui fait<br />

une étape supplémentaire avant de pouvoir vivre confortablement de sa passion.<br />

Et de ce côté-là, Manu Galure n’a pas à s’inquiéter. Il vit heureux de cette intermittence<br />

spectaculaire, qui lui a forgé une personnalité si particulière, et ce jeu de<br />

main si élégant, qu’il conserve à la vie comme à la scène.<br />

> Hors du temps. Il pourrait être un personnage d’Hugo, promenant hautde-forme<br />

sur les quais de la Seine, qu’il voit parfois lorsqu’il rejoint sa petite pièce<br />

dans le centre de la capitale. Mais pour l’instant, il se contente plus souvent des<br />

berges de dame Garonne, des repas plantureux de La Gouaille qui finissent en soirées<br />

arrosées et musicales. Aux places animées, il préfère les lieux plus reculés,<br />

voire les instants d’intimité, seul, ou en petite compagnie. Il partage volontiers ses<br />

lectures, ces livres qu’il dévore dans ses moments de solitude, ceux qui lui ont appris<br />

les mots, ceux qui ont changé son regard sur la vie. Il se dit particulièrement<br />

misanthrope, mais se révèle finalement disponible et tolérant. Citoyen militant, il<br />

est surtout un artiste bien engagé à défendre son travail et son talent. Il parle de lui<br />

avec la simplicité qui ne caractérise pas son personnage, d’une voix parfois mal assurée<br />

mais dans un sens toujours certain. Il s’ouvre sans trop de retenue mais se<br />

demande pourquoi les gens ont besoin de connaître le monstre. Celui qui se tient<br />

fier sur la scène, et qui ne devrait d’ailleurs s’exprimer qu’à travers elle. Et tirer sa<br />

révérence, une fois le rideau tombé.<br />

> Élodie Pagès<br />

• Manu Galure, en concert les 28 et 29 avril au Bijou. Plus de dates sur http://www.manugalure.com<br />

• Les Ptits T’hommes, le jeudi 12 février à la Salle du Cap, renseignements :<br />

http://www.lesptitsthommes.fr/<br />

• Les deux albums sont disponibles chez Kiui Prod/Mosaic Music<br />

<strong>Intramuros</strong><br />

10 ans<br />

d’info passion<br />

À 29 ans, Ferdinand Doumerc est un musicien tout terrain. L’homme a croisé ses saxophones ou sa flûte<br />

dans nombre de formations jazz (l’Égotiste Sorel, La Face Cachée des Sous-Bois, Curcuma…), on a pu également<br />

l’écouter dans Afincao, jouer du latin-rock avec Alter & Co. Actuellement il fait partie du Big Band 31<br />

et du Big Brass Band, il dirige un quartet qui porte son nom et participe activement à Pulcinella, formation<br />

toulousaine essentielle. On le retrouve aussi dans Stabat Akish (jazz fusion) et au sein de Dounshaq, groupe<br />

mixant funk, hip-hop et jazz. C’est vous dire si le jeune homme est occupé depuis un peu plus d’une dizaine<br />

d’années qu’il est en territoire toulousain. À l’occasion des dix ans d‘“<strong>Intramuros</strong>”, il répond aux questions<br />

qui seront soumises à plusieurs personnalités au cœur de l’année.<br />

Quel équipement culturel<br />

fait selon vous défaut à la<br />

ville ?<br />

« Une bonne salle de musiques<br />

actuelles en centre<br />

ville, de taille moyenne<br />

(200-300 places debout),<br />

avec une vraie scène et une<br />

programmation<br />

courageuse. »<br />

> Propos recueillis par<br />

Éric Roméra et Jean-Philippe<br />

Birac<br />

• Le stakhanoviste Ferdinand<br />

Doumerc se produira au sein de plusieurs de ses formations ce mois-ci à<br />

Toulouse : avec la création “La Huître” les 26 et 27 à la Salle Bleue/Espace<br />

Croix-Baragnon, avec Dounshaq le 7 février à La Mounède, avec Pulcinella<br />

le 10 février au Théâtre de Poche à l’ENAC–Centre Culturel Léonard de<br />

Vinci (détails dans les pages de ce numéro)<br />

> ACTU<br />

PORTRAIT/11<br />

• INITIATIVE. La jeune et branchée musique Maud<br />

vient d’ouvrir un tout nouveau salon de coiffure baptisé<br />

L’atelier de Maud au 64 de la rue Riquet à Toulouse.<br />

Vous pouvez découvrir les photos, tarifs et autres<br />

sur son site : www.myspace.com/latelierdemaud<br />

• APPEL À AUTEURS. Il est lancé aux chorégraphes,<br />

musiciens, danseurs, chanteurs, créateurs de<br />

mode, conteurs, photographes, plasticiens… qui désirent<br />

participer à la huitième édition du festival “Ravensare”<br />

qui se tiendra du 2 au 12 juillet 2009 à Toulouse.<br />

Les artistes sont conviés à ces rencontres d’été<br />

dédiées aux talents de demain. Conduit et défendu par<br />

Kassam Baïder, chorégraphe installé à Toulouse depuis<br />

1991, le festival “Ravensare”, véritable panorama de la<br />

culture émergente, sort de la confidentialité des<br />

artistes qui méritent une meilleure visibilité en offrant<br />

un espace d’expression et d’échange à la création<br />

contemporaine peu ou mal connue. Pour participer,<br />

les candidats doivent contacter le Service Communication<br />

de l’association Le Trait Bleu afin de retirer un<br />

formulaire d’inscription qui devra être retourné avant<br />

le 1 er février 2009, date de clôture de la présélection.<br />

Contact : Le Trait Bleu, 1 rue Joutx-Aigues, 31000<br />

Toulouse.<br />

• ASSOSS’ACTIVE EXTRA-MUROS. L’association<br />

La Presse à Réaction organise des apéros-lecture<br />

les premiers vendredis de chaque mois à Rabastens<br />

(Tarn). L’exercice en est très sympathique et enrichissant,<br />

et le public rabastinois de plus en plus friand de<br />

ce genre de soirée. Le principe : pour ces apéros-lecture,<br />

chaque participant amène un texte de son choix,<br />

de lui ou de son auteur préféré, et le partage avec les<br />

autres, en le lisant publiquement. Cette année, grande<br />

première, l’association invite un auteur à venir lire<br />

quelques extraits de ses textes ; à la fin de l’apéro-lecture,<br />

l’auteur dédicace ses livres qui sont en vente.<br />

Pour toute information complémentaire, contacter le<br />

05 63 40 37 82 (Christine).<br />

• SPECTAC<strong>LE</strong>S À VENIR. À la demande générale<br />

et fort de son succès, le spectacle “Bharati… il<br />

était une fois l’Inde” revient faire escale dans la<br />

Ville rose avec de nouveaux tableaux, de nouveaux<br />

décors, de nouvelles chansons et chorégraphies, le<br />

mardi 3 mars au Zénith de Toulouse à 20h30 (renseignements<br />

et réservations au 05 34 31 10 00). La tournée<br />

du méga spectacle sur glace “Holiday on ice”<br />

passera par le Zénith de Toulouse, les 19, 20, 21 et 22<br />

mars prochains. Les locations sont ouvertes au 05 34<br />

31 10 00. L’humoriste Gad Elmaleh donnera son<br />

spectacle “Papa est en haut” au Zénith de Toulouse les<br />

23 et 24 octobre 2009 à 20h30 ; les locations sont<br />

ouvertes chez les revendeurs habituels. Plus de renseignements<br />

au 05 61 40 47 66. L’hilarante Valérie<br />

Lemercier sera dans les murs du Zénith de Toulouse<br />

le samedi 28 mars prochain, réservation conseillée au<br />

05 62 73 71 69. “Les Étoiles de la Glace” seront<br />

sur la piste de la patinoire de Blagnac le vendredi 6<br />

mars à 20h30 pour leur nouveau spectacle sur le<br />

thème des plus belles comédies musicales : “Roméo &<br />

Juliette”, “Starmania”, “Notre Dame de Paris”, “Autant<br />

en Emporte le Vent”, “Fame”, “Hair”… par les champions<br />

français et internationaux du patinage ; des athlètes<br />

qui promettent frissons et émotions avec des<br />

jeux de lumières et qualité de son, digne des plus<br />

grands événements (réservations au 0 892 350 205).<br />

• AH… LA MODE DE CHEZ NOUS! Le festival<br />

de mode “La Nuit de la Mode et de la Création”,<br />

organisé par Passage à l’Art (5, grande rue Saint-Nicolas<br />

31300 Toulouse, 06 64 21 26 80) aura lieu à Toulouse<br />

les 18 et 19 avril 2009 à l’Auditorium Saint-Pierre<br />

des Cuisines. Un appel à candidature aux créateurs<br />

de mode et costumes est lancé par ses initiateurs. Le<br />

dossier de candidature est disponible c/o www.passagealart.com<br />

• CARRÉ CRÉATEURS. L’Espace Le Garage (13,<br />

rue Saint-Férréol, métro Jean-Jaurès/Matabiau) propose<br />

un showroom créateurs, design, artisanat, bijoux,<br />

photographies, peintures et gravures à la vente et en<br />

exposition. Des infos au 05 61 47 66 29.<br />

• SOIRÉES MUSICULINAIRES. “Les vendredis<br />

de Laurence” sont des soirées culinaires et musicales,<br />

proposées par www.voixdubresil.com, qui se tiennent<br />

tous les troisièmes vendredis du mois au restaurant Le<br />

Marché de Laurence (4, place Damloup à Toulouse). À<br />

tour de rôle, les groupes Com Açucar… Com Afeto<br />

et Alma Brasileira accompagnent les soirées un mois<br />

sur deux dans une ambiance tranquille, digne d’un<br />

agréable début de week-end avec la délicieuse cuisine<br />

du marché que Laurence propose. Réservation au 05<br />

61 99 24 09.


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 12<br />

12/JOLIS RENDEZ-VOUS<br />

> ACTU MEGAVOX<br />

• TA<strong>LE</strong>NTS À L’APPEL. Le concours d’affiche<br />

pour la “Semaine du Rock”, organisé par l’association<br />

rock toulousaine Progrès-son, est ouvert! Graphistes,<br />

plasticiens, coloristes… à vos souris, stylos, pinceaux…<br />

Règlement et détails sur www.progres-son.com<br />

• ART CONTEMPORAIN & COUTURE. Les<br />

étudiants d’ESIMODE veulent « en découdre » avec l’art<br />

contemporain à travers une exposition, en partenariat<br />

avec la Fondation pour l’art contemporain Caisse<br />

d’Épargne, jusqu’au 21 février à l’Espace Écureuil (3, place<br />

du Capitole à Toulouse, 05 62 30 23 30). “En découdre”<br />

est une exposition collective qui propose le mariage de<br />

l’art contemporain et de la mode. Ce projet rassemble<br />

les œuvres de nombreux artistes aux univers et cultures<br />

multiples et un travail proposé par les étudiants en première<br />

année “stylisme/créateur” d’ESIMODE (École<br />

Supérieure Internationale de la Mode). Aux côtés de Florence<br />

Garrabé, artiste plasticienne de la région toulousaine,<br />

et de leur professeur de stylisme Angélique Halo, le<br />

groupe de seize élèves volontaires, élabore avec imagination<br />

et minutie une œuvre globale, constituée des contributions<br />

de chacun, autour de la broderie machine et/ou<br />

main. Sur proposition de l’artiste, le thème des “plantes<br />

vénéneuses” a été retenu pour l’ambiguïté soulevée par<br />

leurs bienfaits et leur toxicité. Cette exposition rassemble<br />

toutes les œuvres et contributions des artistes<br />

participants et nous donnera à voir le monde contemporain<br />

au quotidien, dans lequel le fil et les tissus sont des<br />

matériaux omniprésents.<br />

•HIP-HOP FESTIVAL. La septième édition du festival<br />

international de hip-hop “Hip-hop ways” aura lieu<br />

du 28 février au 10 avril. 281 jeunes ont été auditionnés<br />

les 20 et 21 décembre 2008 à l’Espace Saint Cyprien de<br />

Toulouse. Douze compagnies amateurs ont retenu<br />

l’attention du jury dans trois catégories et présenteront<br />

leur spectacle en première partie de compagnies nationales<br />

ou internationales dans neuf villes de la région :<br />

Toulouse, Colomiers, Tournefeuille, Pamiers, Lavelanet,<br />

Lannemezan, Vaour, Montberon, Fleurance et<br />

Balma.Vous retrouverez des danseurs de break, des slameurs,<br />

des graffeurs nationaux et internationaux. Les<br />

amateurs côtoieront les grands noms du hip-hop.<br />

Quelques artistes au programme : Pokemon Crew, Diziz<br />

la Peste, Mémoire Vive, Compagnie De fakto, Compagnie<br />

Express, Compagnie Engrenage, Air Compagnie, Insa<br />

San… Le thème de l’édition 2009 “Sur les sentiers de la<br />

liberté” nous emmène auprès de ces hommes et de ces<br />

femmes qui ont combattu dans l’histoire de notre société<br />

pour les libertés, la liberté de penser, de vivre… d’être<br />

tout simplement. Plus de plus : hiphopways.com<br />

•LA TUI<strong>LE</strong>… Nous avons reçu le communiqué suivant<br />

de l’association Chèvrefeuille : « La commission de<br />

sécurité contre les risques d’incendie dans les ERP (établissements<br />

recevant du public) a effectué sa visite régulière<br />

de la péniche Chèvrefeuille le 2 décembre dernier.<br />

Elle a relevé un certain nombre de non-conformités et<br />

proposé au maire de Ramonville un avis défavorable à la<br />

poursuite de l’activité dans la salle polyvalente. En conséquence<br />

de quoi, Monsieur Lubac, Maire de Ramonville<br />

nous demande de limiter à 19 personnes le public admissible<br />

à bord du bateau. Nous avons donc annulé le<br />

concert du 13 décembre dernier et nous recherchons<br />

les solutions qui permettent d’éviter un arrêt brutal de la<br />

saison. Les travaux de mise en conformité demandés<br />

sont pour bon nombre d’entre eux réalisables à<br />

moindres frais et à brève échéance. D’autres, comme la<br />

modification de l’issue de secours, nécessitent de faire<br />

une étude et impliquent des délais raisonnables et la<br />

recherche de moyens financiers pour les réaliser. C’est la<br />

raison pour laquelle nous avons demandé à Monsieur le<br />

Maire de Ramonville une dérogation pour mener à son<br />

terme notre activité saisonnière. En effet, nous avons pris<br />

des engagements auprès de compagnies, de producteurs<br />

et d’associations culturelles jusqu’au 6 juin 2009. Des<br />

programmes sont édités, des achats d’espaces publicitaires<br />

commandés, des salariés sont également engagés<br />

pour cette période de programmation. La salle polyvalente<br />

de la péniche Chèvrefeuille est agréée en ERP<br />

depuis 1990. En près de 20 ans, elle a accueilli 500<br />

concerts, 2 500 artistes et 33 000 spectateurs sans le<br />

moindre incident. Le Chèvrefeuille est un lieu culturel<br />

bien implanté dans le secteur du spectacle vivant,<br />

œuvrant pour la promotion des artistes et disposant d’un<br />

accueil professionnel. Le Chèvrefeuille est un lieu identifié<br />

et reconnu dans le paysage culturel ramonvillois et<br />

toulousain qui a su tisser des liens forts et conviviaux<br />

avec la population locale. Le Chèvrefeuille est une entreprise<br />

d’économie sociale et solidaire pratiquant une politique<br />

tarifaire accessible au plus grand nombre. » (L’équipe<br />

du Chèvrefeuille dirigeants, salariés et bénévoles).<br />

• SCÈNE OUVERTE. Une scène ouverte “Verdine”<br />

sur le thème du jazz manouche aura lieu à la Brasserie<br />

des Minimes (65, avenue des Minimes) le vendredi 6<br />

> Alice Russel<br />

Trois ans après “My favourite letters”, l’explosive Alice Russell revient avec sa<br />

soul d’hier et d’aujourd’hui teintée de gospel et de hip-hop.<br />

VOIX UNIQUE<br />

> Mariana Ramos<br />

Si ses deux premiers disques l’ont fait connaître comme<br />

l’une des nouvelles voix prometteuses du Cap-Vert,<br />

Mariana Ramos s’affirme avec son troisième opus,<br />

à la fois libre et personnel.<br />

Mariana y a composé et écrit six nouvelles chansons sur les quinze<br />

titres proposés dont “Mornador”, le faiseur de morna, la<br />

morna désignant ces rythmes mélancoliques et nostalgiques qui<br />

ont assuré la notoriété de la musique cap-verdienne dans le monde entier.<br />

Pour le reste du répertoire, elle a fait appel aux compositeurs cap-verdiens<br />

contemporains : Téofilo Chantre, le célèbre chanteur et compositeur de<br />

Césaria Evora, avec qui Mariana s’acoquine pour un duo émouvant, Jorge<br />

Humberto le poète de Mindelo, Boy Gé Mendès à la musique cosmopolite,<br />

Toy de Bibia du groupe mythique de musique traditionnelle Voz de Cabo<br />

de Verde. Mais c’est avec la complicité de ses musiciens Lucien Zerrad (guitariste,<br />

arrangeur, réalisateur), Thierry Faure (pianiste, arrangeur), Valentino<br />

Ramos et Thierry Fanfant que Mariana peaufine « les couleurs » de cet<br />

album. Un choix pas si innocent. C’est ainsi qu’elle a innové en proposant<br />

un nouveau rythme, celui de la morna lente qui se rapproche du blues, avec<br />

en bonus, à la fin du disque, les versions traditionnelles qui en sont la sour-<br />

Née en Angleterre à Framlingham, dans le Suffolk, Alice Russell<br />

est une chanteuse au répertoire ancré soul, mais aussi savant<br />

mélange de jazz, funk 70’, blues, ou bien encore de délires électro<br />

funk. Inspirée par les plus grands de ce monde musical, tels que Stevie<br />

Wonder, Marvin Gaye ou encore Aretha Franklin, elle fait entendre<br />

sa voix sur scène avec une énergie détonante. Cette diva blanche, chanteuse<br />

du groupe Quantic soul Orchestra, est sortie de l’ombre en compilant<br />

la plupart de ses singles sur son premier opus en 2004, suivi par<br />

“My favourite letters” en 2005, sublime œuvre issue de sa collaboration<br />

avec TM Juke. Aujourd’hui, c’est son nouvel album “Pot of gold” (Differ-<br />

Ant), sur lequel figure une très belle version du tubesque “Crazy” de<br />

Gnarls Barkley interprété ici avec une certaine émotion. Un titre à la<br />

hauteur de ce disque absolument remarquable qui propulse définitivement<br />

Alice au pays des merveilles de la soul d’aujourd’hui et d’hier ; les<br />

tubes s’enchaînant sans problème de façon funky et sensuelle. Avec une<br />

voix puissante et expressive, colorée d’un lamento blues hautement addictif,<br />

Alice Russell rappelle les divas soul d’antan, avec une touche de<br />

modernité et un plus de caractère.<br />

•Samedi 28 février, 20h00, au Phare (32, route de Tarbes/Tournefeuille, 05<br />

34 30 17 48)<br />

ce. En plus des instruments<br />

traditionnels comme le cavaquinho,<br />

la plainte de la contrebasse<br />

et l’égrenage subtil des<br />

notes de piano imposent tout<br />

au long du disque un tempo<br />

jazzy. De sa voix suave, Mariana vous emmène dans son Cap Vert à elle,<br />

s’inspirant du zouk africain comme du rythme brésilien de la samba. Car<br />

Mariana est résolument citoyenne du monde, ouverte aux métissages, inspirée<br />

par une griffe musicale où la world music prend tout son sens. Cet<br />

album offre un large panorama de sons qui ont influencé Mariana et vers<br />

lesquels la musique cap-verdienne peut s’ouvrir.<br />

•Mardi 3 février, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05<br />

61 93 79 40)<br />

C’EST LA FÊTE AU DÉDÉ!<br />

> André Minvielle à la Salle Nougaro<br />

Ancien de la Compagnie Lubat, André Minvielle fait dans le vocal, façon survoltée<br />

et volcanique. Amateur d’onomatopées charnues, de syntaxe débridée,<br />

amoureux des mots et des langues, il tricote dans ses chaudrons magiques<br />

des compositions organiques et joyeuses où se mélangent musette, jazz,<br />

effluves de paso, de tango, de java, de hip-hop, d’Afrique… dans un bazar<br />

savamment organisé et jubilatoire.<br />

GGuuiillllaauummee RRiivviièèrree//OOddeessssaa<br />

<strong>Intramuros</strong><br />

10 ans<br />

d’info passion<br />

Dans ses albums, Dédé Minvielle chante la tolérance, le métissage,<br />

la diversité, le local et le global avec entrain et gourmandise. Sa<br />

poésie est dadaïste, son discours politique. Il combat la diction<br />

unique, slamme comme pas deux, rappe comme un malade. Sa voix<br />

rauque, son scat vertigineux, son accent rocailleux font merveille, accrochent<br />

l’oreille et dégourdissent les gambettes. Car qu’on se le dise une<br />

fois pour toutes : les chansons de Minvielle sont autant pour la tête que<br />

pour les jambes. C’est cet artiste multiple que fête le festival “Détours de<br />

Chant!” ce mois-ci, et c’est plutôt tant mieux!<br />

> Jean-Philippe Birac<br />

• Vendredi 27 février à 20h30 avec Emmanuel Bex, Fred Gastard, Alexandre<br />

Authelin, Mathias Mahler, Denis Charolles ; samedi 28 février à 17h30 avec<br />

Voix Express qui chante Minvielle et Nougaro ; samedi 28 février à 20h30 avec<br />

ses amis Dick Annegarn, Loic Lantoine, François Pierron, Lionel Suarez… à la<br />

Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93 79 40)


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 13<br />

Julien Clerc a passé le cap des quarante années<br />

de chanson l’an dernier avec la sortie<br />

d’un album, “Où s’en vont les avions ?” (Virgin/EMI),<br />

sur lequel figure la signature de Gérard<br />

Manset. Leur premier disque était sorti en mai<br />

68, le même jour et dans la même maison de<br />

disques, mais c’est la première fois que Manset<br />

écrit un texte pour le compositeur et interprète<br />

de “La Cavalerie” — publié en mai 1968. Benjamin<br />

Biolay, qui signe régulièrement des textes<br />

pour Julien Clerc, a produit ce dernier opus<br />

d’une élégante sobriété. Par souci d’authenticité,<br />

il a souhaité que le chanteur partage la vedette<br />

avec son piano, instrument sur lequel il compose<br />

depuis toujours des mélodies aussi belles que sophistiquées.<br />

Fait inédit jusqu’alors, il s’accompagne<br />

donc lui-même sur ces douze plages. Deux d’entre elles<br />

sont une curiosité puisque les auteurs, Carla Bruni pour “Déranger<br />

les pierres” et Maxime Le Forestier pour “Restons<br />

amants”, chantent leur propre version sur leur disque sorti<br />

JOLIS RENDEZ-VOUS/13<br />

SO<strong>LE</strong>IL D’HIVER<br />

> Julien Clerc<br />

Après le Casino de Paris, le chanteur à femmes fait une escale<br />

toulousaine au début d’une tournée marathon.<br />

“EL BUENO”<br />

quelques semaines plus tôt. Accompagné seulement<br />

par quatre musiciens, Julien quittera rarement<br />

son piano sur scène pour un tour de<br />

chant qui ne fera aucune concession à la vulgarité<br />

ambiante à l’œuvre chez beaucoup d’autres<br />

(Juliette, Bénabar, etc.). Avec son habituelle retenue<br />

et sa classe naturelle, il livrera une sélection<br />

de vingt-sept chansons parmi les 263 qui<br />

constituent à ce jour son répertoire. Et réconciliera<br />

comme toujours ses publics, celui du «<br />

club des patineurs » (cf. “Le Patineur”,1972) inconditionnels<br />

des vers de Roda-Gil, celui des<br />

succès populaires plus tardifs tels “Mélissa”<br />

(signé David Mc Neil), “Cœur de rocker” (Luc<br />

Plamondon), “Femmes… je vous aime” (Jean-<br />

Loup Dabadie)…<br />

> Jérôme Gac<br />

• Vendredi 6 février, 20h00, au Zénith de Toulouse (11, avenue<br />

Raymond Badiou)<br />

> Hommage à Don Antonio Machado<br />

Souvenez-vous de ces vers de Louis Aragon, dans Les Poètes :<br />

« Machado dort à Collioure. Trois pas suffirent hors d’Espagne.<br />

Que le ciel pour lui se fit plus lourd. Il s’assit dans cette campagne.<br />

Et ferma les yeux pour toujours. »<br />

Paco Ibanez a superbement chanté ses “Proverbios<br />

y cantares”. Don Antonio Machado reste<br />

l’un des plus grands poètes de tous les temps.<br />

Moins éclatante et audacieuse que celle de Lorca, mais<br />

empreinte d’une sagesse et d’une profondeur qui lui<br />

donne une portée égale à celle de Omar Khayyam<br />

(Perse) ou Umberto Saba (Italie), de Nazim Hikmet<br />

(Turquie) ou Francis Jammes (France), son œuvre interroge<br />

constamment les grands mystères de la vie humaine,<br />

dans une contemplation attentive des hommes<br />

et du monde. Ce poète du romancero et de l’âpreté<br />

paysanne, de la copla populaire et savante, est mort en<br />

exil, il y a soixante-dix ans, loin sa terre natale qu’il a<br />

passionnément chantée. Sans doute, en franchissant à<br />

pied, à bout de forces les Pyrénées, cet homme fier et<br />

libre pensait-il sans cesse à Soria, la petite ville du Nord de la Castille<br />

où il enseignait le Français, là où les terres nues et tristes sont « si<br />

tristes qu’elles ont une âme ». Le franquisme l’en avait chassé…<br />

Il fait partie des “Poètes du sacrifice” (vocable sous lequel<br />

les avait réunis leur compagnon Rafael Alberti) avec Lorca, tombé<br />

sous les balles phalangistes dans un ravin de Viznar (si magnifiquement<br />

chanté par mon ami Vicente Pradal) et Miguel Hernàndez, qui succom-<br />

C’est en janvier 2006 que Sly Johnson<br />

et Erik Truffaz ne se sont pas rencontrés.<br />

Il faisait froid dans les rues<br />

de Paris et lorsque l’ingénieur du son annonce<br />

à Erik la non-venue de Sly, il rentre à<br />

l’hôtel, furieux et déçu. Tout de même apaisé<br />

par toute cette neige qui blanchissait en silence<br />

les boulevards de la ville. La rencontre a<br />

bien lieu quelques mois plus tard dans le studio<br />

de Truffaz. Ancien du Saïan Supa Crew,<br />

Sly, son sens du tempo, sa culture musicale et<br />

la tessiture de sa voix confèrent au projet une créativité sans bornes.<br />

En un seul sourire et une seule prise de voix, il a dessiné tout l’avenir<br />

et le potentiel de leur collaboration. Le duo enregistre un album qui<br />

sort sur le label Blue Note. Les concerts s’articulent autour des com-<br />

ba à la tuberculose dans la prison “Reformatorio”<br />

d’Alicante. Habité d’une très haute idée de son pays,<br />

comme Miguel de Unamuno, Républicain de la première<br />

heure, viscéralement engagé aux côtés des<br />

combattants défendant cette république contre les<br />

fascistes, restant jusqu’au dernier moment à Madrid,<br />

puis à Valence, il est parti, au milieu de son peuple<br />

souffrant et vaincu, dans le désespoir de l’exode,<br />

chercher refuge hors d’Espagne et mourir à Collioure<br />

le 22 février 1939. J’ai voulu donner à entendre, avec<br />

Claire Pradal, dans sa belle langue, et Sylvie Canno, à<br />

la guitare, les mots de cet immense poète, indissociable<br />

de son idéal. Pour partager mon anthologie<br />

personnelle, ma Pléiade éblouissante. Mais aussi,<br />

parce que dans ce monde « menacé de tant de muselières<br />

», comme disait mon cher Léo Ferré, je suis persuadé qu’il est<br />

vital de faire circuler de la Beauté, qu’elle soit picturale, musicale ou<br />

poétique.<br />

> Elrik Fabre-Maigné<br />

Chevalier des Arts et Lettres<br />

• “Hommage à Don Antonio Machado”, lundi 23 février, 18h30, à l’Instituto<br />

Cervantes (31, rue des Chalets, 05 61 62 80 72). Entrée libre!<br />

RENCONTRE PROBAB<strong>LE</strong><br />

> Erik Truffaz & Sly Johnson<br />

La rencontre entre le jazzman Erik Truffaz et l’ancien du Saïan Supa<br />

Crew Sly donne une série de concerts qui s’articulent autour des titres<br />

de ces deux musiciens avec des séquences improvisées qui se glissent<br />

dans la dynamique de ces compositions.<br />

positions de ces deux musiciens avec des séquences<br />

improvisées qui se glissent dans la dynamique<br />

de ces titres. Philippe “Pipon” Garcia<br />

(qui les accompagne sur cette tournée) est un<br />

électron rythmique libre qui se balade autour<br />

de la planète Terre. Virevoltant du be-bop au<br />

hip-hop, du dub au dubstep, on le retrouve<br />

tour à tour aux côtés de Don Cherry, au sein<br />

du Collectif Mu, avec Gian Maria Testa, Manu<br />

Codjia… ou bien encore dans ses projets personnels<br />

tels que son solo Kpt’n Planet ou le<br />

groupe Cosmik Connection…<br />

• Mercredi 25 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue<br />

Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 14<br />

14/BOUQUIN’IDÉES<br />

> La sélection de livres d'<strong>Intramuros</strong><br />

De l’Islande à l’Italie chez Métailié, de Marseille à Montauban avec Jigal, une virée en Albanie et retour<br />

vers chez nous, de quoi voyager en attendant que la crise passe.<br />

> Une sélection de Michel Dargel<br />

> “Les vrais durs meurent<br />

aussi” de Maurice Gouiran<br />

(Éditions Jigal, 292<br />

pages/17 euros)<br />

En pleine forme, Narigou! Et<br />

Gouiran toujours aussi remonté!<br />

Contre toutes les injustices,<br />

toutes les humiliations. Il nous<br />

livre ici un polar qui part dans<br />

tous les sens, qui parle à tous nos<br />

sens. Par quoi commencer ? Le<br />

trésor des Nazis, au fond d’un lac<br />

autrichien ? Des légionnaires à la<br />

retraite assassinés ? Un homme<br />

qui hurle vengeance ? La tristesse<br />

des déracinés ? Les yeux d’Alexandra<br />

et les seins de Muriel ? Un<br />

pastis au Beau Bar, une bouille<br />

chez Biscottin ? Et la Madone de<br />

Botticelli, et ces deux inquiétants<br />

Administration, diffusion, promotion… la jeune fille est sur tous les fronts. Deux groupes à faire<br />

émerger, et elle y croit. Dur comme fer. Qu’elle croise, en même temps que ses doigts. Elle a<br />

fait ses armes en musicologie à la faculté du Mirail. Ses armes oui, mais son oreille s’est formée<br />

surtout sur le tas. Dans les cafés-concerts, les petites salles jazzy, au hasard du Bijou, au comptoir du<br />

Mandala… Lors de ses pérégrinations nocturnes et culturelles, elle a fait des rencontres. Elle a eu le<br />

coup de foudre amical et artistique pour deux groupes. L’un s’intitule Stabat Akish, l’autre Curcuma. Le<br />

premier se rapproche du jazz progressif, le deuxième du jazz africain. Exactement la mouvance dans laquelle<br />

la jeune femme a développé une sensibilité pointue et dans laquelle son engagement se fera sans<br />

limite. Car de ces nombreux échanges est née l’idée de construire. Isabelle Picard, Stéphane Gratteau<br />

et Maxime Delporte. Trois jeunes esprits motivés se sont donc dits prêts à se confier mutuellement<br />

leurs destins. La Vache Qui Ouït, hommage à l’une des chansons de Stabat Akish, a donc mijoté pendant<br />

un an avant de voir le jour en septembre, tout fraîchement. Quatre mois et toutes ses dents.<br />

malfrats vietnamiens ?<br />

Ami lecteur, procurezvous<br />

ce bouquin, vous<br />

allez vous ré(Ji)galer!<br />

> “Croisière<br />

Jaune” de Zolma<br />

(Éditions Jigal,<br />

208 pages/16<br />

euros)<br />

Enfin une fille! Pas l’auteur,<br />

qui est instit du<br />

côté d’Avignon, mais son<br />

héroïne, Lily, la privée<br />

qui tire le diable par la<br />

queue à Paname.<br />

Jusqu’au jour où. L’affaire<br />

du siècle! Il s’agit<br />

d’apporter à Madame les<br />

preuves que son mari la<br />

trompe. Ça paraît con<br />

comme ça, mais détrompez-vous,<br />

Zolma, nouvel<br />

entrant dans la Jigalaxie,<br />

a ficelé un polar rebondissant<br />

avec la juste dose<br />

de flics et de crapules, et<br />

si à l’arrivée, vous n’êtes<br />

pas amoureux de Lily,<br />

cette chronique se dé<br />

truira d’elle-même.<br />

> “La langue de ma mère”<br />

de René Chambon (Éditions<br />

Bénévent, 306<br />

pages/20 euros)<br />

Un farfelu que ce Chambon! Figurez-vous<br />

qu’il passe sa retraite à<br />

démontrer comment les Romains<br />

arrivaient, par la seule force humaine,<br />

à mettre en place les velums<br />

qui abritaient les spectateurs<br />

des théâtres antiques, maquette du<br />

Colisée à l’appui, s’il vous plaît. Et<br />

il écrit aussi. Son maître à penser ?<br />

Gabriel Chevalier, l’auteur de Clochemerle<br />

les Bains. Voilà donc “La<br />

langue de ma mère”, un livre de<br />

souvenirs. Souvenirs d’enfance<br />

pendant la guerre de 40 dans un<br />

village du Massif Central, souvenirs<br />

de grottes, de tir à la cara’, de petits<br />

chevaux entre un père bricoleur<br />

et une mère narcissique avec<br />

des mots qui se dégustent comme<br />

une poêlée de châtaignes, le soir<br />

au coin du feu.<br />

> “Vacance au pays<br />

perdu” de Philippe Ségur<br />

(Éditions Buchet/Castel,<br />

256 pages/18 euros)<br />

Pour montrer à sa femme qu’il en<br />

a encore, il décide de tout quitter<br />

(pour un moment) afin d’aller se<br />

frotter à l’authentique. Voilà donc<br />

ce graphiste végétarien, son<br />

meilleur ami et leurs cartes bleues<br />

partis pour l’Albanie où il doit<br />

bien rester des gens vrais. Dire<br />

qu’ils réussiront sans leur entreprise<br />

serait faux mais il doit bien<br />

leur rester un petit quelque chose<br />

de ce périple, sinon mieux vaut<br />

demeurer en sa chambre. C’est ce<br />

petit quelque chose que l’auteur<br />

vous invite à découvrir dans ce<br />

road-roman un brin picaresque, un<br />

rien désabusé.<br />

> “Le Dresseur d’insectes”<br />

d’Arni Thorarinnson (Éditions<br />

Métailié, 368<br />

pages/20 euros)<br />

Vous attendez un savant fou à la<br />

tête d’une armée d’insectes, prêt à<br />

anéantir la planète ? Vous n’y êtes<br />

pas. “The Trainer of insects”, c’est<br />

un titre des Kinks, groupe légende<br />

des années 60. Les Kinks, c’est la<br />

bande son de cet excellent noir qui<br />

nous vient d’Islande. Un journaliste<br />

qui a des valeurs, un flic pas facile à<br />

manier, des viols, des meurtres, de<br />

l’alcool et de la drogue mais aussi<br />

beaucoup de tendresse fragile voire<br />

même un peu d’amour avec, entre<br />

les lignes, les ravages de la mondialisation.<br />

Après la révélation Indridason,<br />

la confirmation Thorarinnson ?<br />

> “Derrière le paravent”<br />

de Loriano Macchiavelli<br />

(Éditions Métailié, 240<br />

pages/19 euros)<br />

Bologne, Italie, quartier/ghetto du<br />

Pilastro. Voiture de patrouille 28,<br />

un sergent brimé par son chef et<br />

souffrant de colite, son chauffeur<br />

ulcéreux. Un enfant tué. Sa mère<br />

folle de douleur. La loi du silence<br />

et d’autres affaires à traiter. Mais<br />

notre flic s’obstine. Avec les<br />

moyens du bord. Le courage du<br />

désespoir, la flamme de la révolte<br />

et l’idéal de justice. Quelques pains<br />

dans la gueule en prime. Un noir<br />

savoureux aux arômes de café qui<br />

se déguste à l’italiano, serré et<br />

d’une traite.<br />

JAZZ MUSIC SMI<strong>LE</strong><br />

> La Vache Qui Ouït<br />

Elle a 27 ans et elle vient de quitter le label Toulouse en Scène. Elle a 27 ans et une bonne oreille. De l’envie,<br />

de l’ambition. Une volonté de faire sa place. Et de faire éclater de nouveaux talents. Avec deux artistes, amis,<br />

compagnons de culture, Isabelle Picard a formé la Vache Qui Ouït, une association qui a pour but de<br />

promouvoir des artistes toulousains dans l’hexagone et hors de ses frontières.<br />

Curcuma<br />

Et il y a de quoi sourire. Car l’histoire est lancée et se laisse raconter.<br />

Les groupes tournent et s’exportent là où leur couleur musicale les emmène.<br />

Avec ses influences Gnawa et trois opus en poche, Curcuma se fait doucement<br />

happer par les festivals marseillais, poussant jusqu’au Maroc. Stabat Akish tente,<br />

lui, un périple plus hivernal. Ainsi, Isabelle a pour tache de leur trouver des<br />

dates dans les pays nordiques et de l’est grâce notamment au réseau AFIJMA.<br />

Forts de son premier album, Stabat Akish vient tout juste de signer chez Tzadik,<br />

un important label de jazz new-yorkais. De quoi montrer patte blanche<br />

pour trouver de nouveaux concerts et prouver le sérieux des membres de la<br />

structure. Mais si la Vache Qui Ouït a pour velléité de quitter l’arène toulousaine,<br />

elle n’en reste pas moins une association locale fondée par des talents qui<br />

ont plein pied dans la Ville rose. On peut donc retrouver « live » la musique<br />

qu’elle promeut sans aller jusqu’à faire de nombreux kilomètres…<br />

Que demander de plus à une association toute récente ? Si ses<br />

membres ne comptent plus les heures à œuvrer à ses faveurs, c’est qu’ils en attendent<br />

beaucoup. Pouvoir libérer des cachets afin de rémunérer ses membres<br />

actifs par exemple. « Il s’agit d’asseoir l’association autour des deux groupes, de<br />

pouvoir employer ceux qui sont pour le moment bénévoles avant de s’ouvrir à<br />

d’autres formations musicales » explique Isabelle Picard. La jeune fille mise donc fort sur le succès de<br />

son entreprise et malgré le temps qu’elle y consacre, elle se réjouit chaque jour de la confiance et du<br />

respect que lui accordent ses artistes. Elle apprend la gestion de la structure au jour le jour. Des amis<br />

aux conseils avisés l’entourent. Prochaine étape : recherche de mécènes et de partenariats en accord<br />

avec ses principes. En plaine toulousaine peut-être trouvera-t-elle ? Sauront-ils donc entendre la vache,<br />

pour continuer à lui donner le sourire ? Venez écouter en tout cas ce qu’elle vous donne à ouïr, ainsi<br />

c’est peut-être vous, qui ferez risette.<br />

> Élodie Pages<br />

• Contact : isabellepicardmusic@yahoo.fr<br />

• Curcuma en concert le vendredi 27 février, 21h00, à bord du Cri de la Mouette (Canal de Brienne/place Éraclès,<br />

05 62 30 05 28 (organisation Kalakuta Prod)


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 15<br />

CURIOSITÉ JAZZISTIQUE<br />

> La Huître<br />

La programmation de la Salle Bleue, concoctée par son directeur Alain Lacroix,<br />

nous propose ce mois-ci une curiosité : la confrontation de deux jeunes quartettes<br />

de jazz bien connus de ce côté-ci de la Garonne, aux univers très différents,<br />

pour une création commune baptisée La Huître. Une création déjà montrée<br />

cet été dans le cadre du festival “Toulouse d’Été”.<br />

Àma droite, Pulcinella, quartet né il y a<br />

cinq ans. Il se passe toujours quelque<br />

chose avec eux. Toute la force de cette<br />

formation vient des compositions très travaillées<br />

alliées à une texture sonore toujours étonnante,<br />

une palette instrumentale très variée, des<br />

timbres surprenants, des ambiances — jamais les<br />

mêmes — portées par une énergie incroyable. Il<br />

en résulte une musique vivante, poétique et toujours<br />

en mouvement. À ma gauche, le quartet du<br />

saxophoniste Émile Parisien : quatre musiciens<br />

qui se sont rencontrés pour les uns dans la classe<br />

de jazz du collège de Marciac, pour les autres au Conservatoire de Toulouse.<br />

Ensemble depuis environ quatre ans, ils s’appuient sur des idiomes musicaux<br />

différents, du free-jazz aux musiques improvisées en passant par la musique<br />

classique pour élaborer des compositions très écrites qui renvoient au<br />

meilleur du jazz libre des années 60 sur lequel se posent des effluves empruntés<br />

à la musique française du début du XX è siècle.<br />

« Ce projet a été impulsé par Alain Lacroix. C’est lui qui nous a<br />

proposé de monter un octette », raconte Ferdinand Doumerc, le saxophoniste<br />

de Pulcinella. « Nos univers musicaux respectifs sont très différents. La<br />

difficulté a été de nous trouver une identité commune car on ne voulait pas<br />

jouer la carte du duel entre deux quartettes mais bien constituer un octet-<br />

JAZZ SUR SON 31<br />

> Giovanni Mirabassi<br />

te. » Et dès le moment de la composition des<br />

morceaux, les problèmes apparaissent. Comment<br />

intégrer dans l’écriture deux batteries et deux<br />

contrebasses sans faire redite ? Comment différencier<br />

les uns des autres ? « On voulait aussi distinguer<br />

les sonorités. » Et donc certains musiciens<br />

se retrouvent à jouer des instruments qui ne sont<br />

pas les leurs habituellement. Jean-Marc Serpin, le<br />

contrebassiste de Pulcinella, joue de la basse électrique<br />

par exemple. Julien Touéry, le pianiste du<br />

quartet d’Émile Parisien, s’escrime aussi sur des<br />

claviers électriques. Il en résulte une variété sonore,<br />

une multiplicité de propositions musicales réjouissantes, entre morceaux<br />

frénétiques et urbains, incursions dans la musique concrète, compositions<br />

rock, réminiscence musette, musiques improvisées. Un répertoire riche et inventif<br />

qui vaut aussi pour le plaisir d’entendre jouer ensemble huit musiciens<br />

enthousiastes et pertinents dont deux batteurs explosifs — Frédéric Cavalin<br />

et Sylvain Darrifourcq — et deux saxophonistes brillantissimes, Émile Parisien<br />

et Ferdinand Doumerc. Largement conseillé!<br />

> Jean-Philippe Birac<br />

• Jeudi 26 et vendredi 27 février, 20h30, à la Salle Bleue/Espace Croix-Baragnon<br />

(24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60)<br />

Giovanni Mirabassi, né en Italie en 1970, prend ses premiers cours de piano<br />

vers l’âge de 16 ans. Mais depuis l’enfance il “bricole” en autodidacte sur le<br />

piano familial, celui sur lequel joue son père.<br />

C’est son premier professeur<br />

qui lui fait découvrir le jazz.<br />

Très vite il rencontre par<br />

son intermédiaire d’autres musiciens<br />

et commence à jouer en public. Cet<br />

apprentissage sur le tas convient parfaitement<br />

à ce boulimique de musique<br />

car cela lui permet de multiplier<br />

les rencontres. Il joue ainsi avec<br />

Chet Baker en 1987, avec Steve<br />

Grossman en 1988. Ces rencontres,<br />

ces collaborations, le persuadent que<br />

son avenir passe par le piano : « J’ai<br />

toujours voulu être pianiste, j’ai<br />

exercé plusieurs professions… Assureur, représentant de trousseaux de mariage,<br />

serveur, interprète, veilleur de nuit… J’ai aussi fait beaucoup d’autres<br />

musiques que la mienne, en accompagnant de la chanson, en enregistrant<br />

pour toutes sortes de disques, du zouk à la techno… » En 1992, il s’installe à<br />

Paris et commence à fréquenter les clubs de la capitale. Quatre ans plus<br />

tard, il grave son premier disque en compagnie du contrebassiste Pierre-Stéphane<br />

Michel. Le trompettiste Flavio Boltro vient y jouer sur deux titres.<br />

Depuis, il mène une carrière qui le voit enregistrer sa musique en solo ou en<br />

trio, jouer avec des cadors de la scène européenne tels Stefano di Battista,<br />

Michel Portal, Louis Moutin, Glen Ferris… mais aussi avec des tenants de la<br />

scène chanson hexagonale : Nicolas Reggiani, avec qui il enregistre un album<br />

consacré au répertoire de Léo Ferré, Agnès Bilh, qu’il accompagnera sur la<br />

scène du Bijou ce jeudi 5 février. Son jeu tout à la fois lyrique et romantique,<br />

fluide et éclatant. Il s’appuie sur un sens de la composition maîtrisé et une<br />

sensibilité de tous les instants. Le trio qui l’accompagne actuellement comprend<br />

l’immense Leon Parker à la batterie et Gianluca Renzi à la contrebasse.<br />

La même équipe avec laquelle il a, l’an dernier, enregistré l’excellent<br />

album “Terra furiosa” (Discograph). La première partie de ce concert sera<br />

assurée par le trio de Guillaume Destarac.<br />

> Jean-Philippe Birac<br />

•Mardi 24 février, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61<br />

93 79 40)<br />

ROCK DÉBRANCHÉ + FOLK<br />

> The Young Gods & Mariee Sioux<br />

Attention! C’est à un plateau musical des plus classieux que les amateurs de<br />

néo-folk doivent s’attendre ce mois-ci au Bikini!<br />

The Young Gods<br />

Depuis plus de vingt ans, The Young Gods<br />

n’a cessé de surprendre de par sa créativité<br />

et son innovation. Le trio suisse formé<br />

autour des premiers samplers, s’est aujourd’hui<br />

muni de guitares acoustiques et d’un sitar pour un<br />

show plus intimiste et chaleureux. En effet, nos<br />

dieux helvètes, accompagnés du guitariste Vincent<br />

Hänni, réinventent avec l’humilité qu’on leur connaît<br />

des titres comme “Our house”, “Charlotte” ou encore<br />

“I’m the drug”. Des sonorités folks blues<br />

étrangement psychédéliques qui promettent de<br />

nous faire voyager!<br />

Signée sur le label Grass Roots Records,<br />

amie d’enfance d’Alela Diane (elle a participé à son<br />

album et à sa tournée), Mariee Sioux incarne la relève<br />

de la scène indie-folk californienne avec brio. Son<br />

fabuleux premier disque “Faces in the rocks” recèle<br />

huit perles rares, composées d’arpèges subtils sur<br />

lesquels plane littéralement la voix de la jeune américaine,<br />

entre susurrements et incantations à la limite<br />

de la transe. Du grand art. Pour ouvrir la soirée,<br />

H-Burns et sa folk raffinée qui apportera la confirmation<br />

que la scène folk française cache de jolis trésors.<br />

Une élégance et une simplicité proches du<br />

grand Will Oldham (a.k.a. Bonnie “Prince” Billy).<br />

• Jeudi 19 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique<br />

du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24<br />

09 50)<br />

> ACTU<br />

EN SCÈNES/15<br />

février à partir de 19h00. Il s’agit d’un repas concert avec<br />

possibilité pour ceux qui le désirent de jouer sur scène.<br />

La soirée sera animée par Thierry “Zarca” Di Filippo (ex-<br />

Latcho Drom, ex-Axé Swing, guitariste de Swing 39). Il<br />

est conseillé de réserver au 05 61 23 97 75. Que vous<br />

soyez mélomanes, musiciens… ou tout simplement gastronomes,<br />

cette soirée est pour vous!<br />

• ANIMATION <strong>LE</strong>CTURE-ÉCRITURE. Le<br />

CLAP Midi-Pyrénées met en place cette année une animation<br />

lecture-écriture intitulée “Le Pied à l’encrier<br />

junior”. Son but est de développer le goût de lire et<br />

d’écrire, proposer aux enfants une animation ludique<br />

autour de l’écriture et valoriser à travers la publication et<br />

la lecture publique, leur créativité et leur expression écrite.<br />

Cette animation s’adresse aux jeunes de 8 à 13 ans,<br />

accueillis dans des structures de loisirs enfance jeunesse<br />

ou d’accompagnement à la scolarité, des structures<br />

d’éducation spécialisées, des MJC. “Lieux de vie” est le<br />

thème proposé cette année : « Ma ville, mon quartier,<br />

mon village, mon immeuble, mon école, à la bibliothèque,<br />

au club sportif, etc. » Autant de déclinaisons qui invitent<br />

à décrire, commenter, laisser courir son imagination à<br />

partir des lieux dans lesquels chacun vit. Cette animation<br />

est gratuite, le retour des textes doit se faire avant le 27<br />

février 2009. Pour participer, télécharger les documents<br />

nécessaires c/o www.clapmp.com. Contact CLAP Midi-<br />

Pyrénées : Thierry Bellanger au 05 62 27 50 48.<br />

• 2009 : ANNÉE NOUGARO! Né le 9 09 1929,<br />

Claude Nougaro aurait eu 80 ans en septembre prochain.<br />

L’association créée par Hélène Nougaro, sa<br />

femme, a décidé de faire de 2009 une année dédiée à<br />

Claude Nougaro. À partir de mars une série d’événements<br />

jalonneront l’année. C’est dans cet élan que paraîtront<br />

deux nouveautés discographiques : un coffret cinq<br />

CDs réunissant les 100 plus belles chansons en boîte<br />

métal édition limitée et un coffret deux DVDs édition<br />

limitée baptisé “L’enchanteur” d’une durée de 4h30 environ<br />

(sorties le 2 mars chez Universal Music France). Universal<br />

Music et Mercury éditent, pour la première fois en<br />

coffret deux DVD, l’anthologie des chansons et interviews<br />

filmées de Claude Nougaro, sur les grands plateaux<br />

de télévisions. Ce coffret réunit ses musiques des<br />

années 60 aux années 80 ainsi que des images choisies<br />

pour leur qualité artistique, leur charge émotionnelle et<br />

leur caractère exceptionnel. Inclus un livret détaillé avec<br />

ses repères biographiques… 81 titres et six interviews<br />

sélectionnés dans les archives INA, RTBF et TSR. Nombreux<br />

documents rares et inédits extraits des émissions<br />

comme “Âge tendre et tête de bois”, “Palmarès de la<br />

chanson”, “Plein feu sur Nougaro”, “Discorama”… Des<br />

duos avec Aznavour, Barbara, Sacha Distel, Al Jarreau,<br />

Guy Marchand…<br />

• ÇA JAZZ À SAINT-LYS. Le festival “Ça jazz à<br />

Saint-Lys”, qui fête cette année ses 10 ans, aura lieu les 6,<br />

7 et 8 février prochains. Dix années d’un succès grandissant,<br />

de jazz traditionnel (des années 1920 à 1950), dix<br />

années de partage humain avec un public fidélisé, dix<br />

années d’amitié et convivialité, dix années de pur bonheur!<br />

À Saint-Lys, “Les Nuits Jazz“ se sont définitivement<br />

inscrites dans une dynamique culturelle sans concession<br />

quant à la qualité et ouverte à un public très élargi. Le<br />

succès de ce festival et sa pérennité sont le fruit résultant<br />

d’une dynamique associative très engagée et l’aide financière<br />

de partenaires sensibilisés et généreux permettant<br />

d’offrir un véritable joyau à un public venu de tous horizons.<br />

La programmation 2009 propose à la fois tout ce<br />

qui est jazz traditionnel new orleans (années 20,40,<br />

swing, be-bop) et aussi, pour la première fois, une<br />

approche du jazz traditionnel très actuel, tel qu’il se joue<br />

à la Nouvelle Orléans aujourd’hui. Au menu : un florilège<br />

de musiciens et chefs d’orchestres hors pair, à la fois<br />

toulousains ou bordelais, parisiens et new orléanais dont<br />

Leroy Jones, <strong>LE</strong> cadeau d’anniversaire qui se produira les<br />

vendredi et samedi en exclusivité à Saint-Lys! À l’affiche<br />

également : Guillaume Nouaux Quintet, Marc Lafférière<br />

Quintet, Jambalaya, Tuxedo Big Band, Lea Souma & the<br />

Gospel Singers… Renseignements pratiques et programmation<br />

détaillée au 05 62 14 71 71.<br />

• VIDÉO SANS FRONTIÈRES. Les “Rencontres<br />

Traverse Vidéo” se tiendront du 11 au 28 mars en divers<br />

lieux de Toulouse. Au menu de cette édition 2009 : projections,<br />

rencontres, performances, installations, expositions…<br />

sur le thème “Interstice et porosité”. Plus de<br />

plus : www.traverse-video.org<br />

Retrouvez <strong>Intramuros</strong> sur le web :<br />

★<br />

www.intramuroshebdo.com<br />

Agenda des sorties, bons plans,<br />

actu de dernière minute, jeux…


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 16<br />

16/DANS <strong>LE</strong>S MURS<br />

> ACTU<br />

• STAGE MULTIMÉDIA. “Fresco Face” est un<br />

stage multimédia destiné aux jeunes de 11 à 17 ans initié<br />

par le bbb (Centre régional d’initiatives pour l’art<br />

contemporain) qui se tiendra du lundi 16 au vendredi 20<br />

février de 14h00 à 17h00. Un stage d’une semaine pour<br />

découvrir la création multimédia contemporaine, expérimenter<br />

et créer ses propres compositions audiovisuelles.<br />

À partir de la fresque numérique de Qubo Gas présentée<br />

à l’occasion de l’exposition “Tran-faires” et de votre<br />

imagination, vous animerez et sonoriserez votre propre<br />

univers graphique et créerez ainsi une animation vidéo.<br />

Renseignements et inscriptions au 05 61 13 37 14.<br />

• RECHERCHE PHOTOGRAPHES. Le Club<br />

Phot Fronton organise le salon “Fotograf’ @ Fronton”<br />

du 4 au 10 mai prochain dans l’Espace Culturel Gérard<br />

Philipe de Fronton. Il s’agit d’un salon exposition<br />

concours photographique ouvert à tous les photographes<br />

: professionnels et amateurs. Ce salon, dont le<br />

thème est libre, exposera des photos sur papiers ou<br />

similaires en noir&blanc et couleurs. Il est urgent de<br />

s’inscrire rapidement (avant le 15 mars) compte tenu du<br />

nombre de places limité! Comment s’inscrire à ce<br />

salon ? : le site www.fotograf-a-fronton.fr est ouvert,<br />

vous y trouverez tous les renseignements, règlements,<br />

bulletin d’inscription… Par courrier : Le règlement est<br />

disponible sur simple demande auprès du Club Photo<br />

Fronton, Mairie de Fronton, Esplanade Marcorelle,<br />

31620 Fronton. Le responsable/coordinateur Serge Deligny<br />

est joignable au 06 09 72 43 60.<br />

• NOUVEL<strong>LE</strong> MÉDIATHÈQUE. La Médiathèque<br />

d’Empalot a ouvert ses portes le 6 janvier. Organisée sur<br />

un vaste plateau proposant une offre diversifiée (12 000<br />

romans, 3 000 albums, 3 000 bandes dessinées et mangas,<br />

8 000 documentaires, une ludothèque, une salle<br />

multimédia, un espace pour les tout-petits, une salle<br />

d’animation… pour tous les âges), la nouvelle médiathèque<br />

toulousaine est un espace culturel de premier<br />

plan au cœur du quartier à proximité du métro. Plus<br />

d’informations au 05 61 25 57 46.<br />

• SOIRÉE CARITATIVE. L’association BK9 Foudation,<br />

créée en juin dernier par le joueur de rugby néozélandais<br />

du Stade Toulousain et des All Blacks Byron<br />

Kelleher, a pour mission d’aider des jeunes sportifs à<br />

devenir professionnels, à accomplir leurs rêves. Chaque<br />

année, BK9 choisira dix petits champions, leur accordera<br />

une bourse et leur permettra d’être encadrés par les<br />

meilleurs professionnels de leur discipline pendant deux<br />

ans, sans négliger leur scolarité. C’est au profit de la fondation<br />

BK9 que le Rotary Club Toulouse-Jacobins organise<br />

une vente aux enchères le mardi 24 février à l’Hôtel<br />

des Ventes Saint-Georges de Toulouse en présence de<br />

Byron Kelleher. Plus de renseignements : www.bk9.fr<br />

• RENDEZ-VOUS ENCHANTEURS. Depuis<br />

plus de quatre ans, les “Salons Lyriques”, organisés par<br />

l’association Voix, Musique et Illusion et son directeur<br />

artistique Pierre-Bernard Kempf, chantent et enchantent,<br />

le dernier dimanche de chaque mois au musée<br />

Paul-Dupuy (13, rue de la Pleau/rue Ozenne) à Toulouse.<br />

Des artistes confirmés ou en devenir, souvent attachés<br />

au Midi toulousain, interprètent les grands airs du<br />

répertoire lyrique, accompagnés par des pianistes réputés<br />

ou discrets mais toujours talentueux. Sans prétention,<br />

les Salons Lyriques n’en remplissent pas moins une<br />

mission artistique de qualité. C’est en solistes ou en<br />

duos que les soprani, alti, ténors, barytons et basses<br />

offrent les plus belles pages des opérettes, les “tubes”<br />

de l’opéra, des extraits d’oratorios, parfois lieder et<br />

mélodies, ou même du music-hall. Citons pour<br />

l’exemple un Salon Lyrique consacré au “Rigoletto” de<br />

Verdi, un autre à la voix de contre-ténor ou un hommage<br />

à Joséphine Baker. Généralement, ces concerts font<br />

l’objet d’une présentation par Claude Dubois qui offre<br />

des commentaires enrichissants quoique simples et<br />

ponctués d’anecdotes et de traits d’humour. Le succès<br />

des “Salons Lyriques” va en s’amplifiant. La cour du<br />

musée Paul-Dupuy en été, ou la salle du premier étage,<br />

sont toujours bondées. Il y a un public de fidèles amateurs<br />

renforcé par tous ceux qui trouvent là une possibilité<br />

de s’initier à l’art lyrique en toute simplicité, sans<br />

pompe ni cérémonie. C’est dire que les “Salons<br />

Lyriques” correspondent aussi à un besoin social. De<br />

plus, les récitals sont de véritables moments de partage<br />

car il n’y a pas de scène ni d’estrade et c’est dans une<br />

proximité qui crée l’intimité que se produisent les<br />

artistes. Prochains rendez-vous : dimanche 22 février,<br />

“Les basses à l’opéra” (Didier Pizzolitto, basse, Muriel<br />

Chauvin, soprano, Cyril Kubler, piano, Claude<br />

Dubois) ; dimanche 29 mars “Un duo, des duos…”<br />

(Françoise et Guy Luciani, Jean-Louis Duquesne au<br />

piano, Claude Dubois) ; dimanche 26 avril “De l’Estonie<br />

à la Catalogne-un piano et une voix” (Geneviève<br />

Duport, soprano, Lise Lienhard, piano)… Plus de renseignements<br />

au 05 61 25 05 73.<br />

> Musiques<br />

BINARY AUDIO MISFITS! (B.A.M.!)<br />

Genre : Hip-hop rock<br />

Appelé B.A.M.! par les intimes, cette formation est née<br />

d’une collaboration à distance via Internet, d’un continent<br />

à l’autre, du groupe de rock toulousain EXPérience<br />

et du collectif texan de hip-hop The Word Association,<br />

respectivement de Toulouse et de San Marcos au Texas.<br />

Les musiciens poursuivent leur aventure commune dans<br />

le cadre d’une tournée historique qui s’annonce comme<br />

la fusion séminale du hip-hop et du rock. À l’occasion de<br />

la naissance de Binary Audio Misfits!, Lieu-Commun<br />

accueillera les protagonistes de ce projet étonnant, où<br />

s’entrechoquent les cultures musicales et les références<br />

culturelles. Avant même la sortie d’un premier single<br />

(“Brain Drain Generation EP”, à paraître le 12 février<br />

prochain chez le label aveyronnais Dora Dorovitch),<br />

avant même la résidence de création qui se déroulera à<br />

la Cartonnerie de Reims, avant même le début d’une<br />

tournée qui amènera B.A.M! à sillonner les routes de<br />

France puis d’Amérique du Nord, Lieu-Commun invite<br />

Binary Audio Misfits!. Le groupe bicéphale ira à la rencontre<br />

du public : il présentera ses premiers morceaux<br />

et détaillera la démarche singulière qui a conduit à cette<br />

collaboration franco-américaine. The Word Association<br />

en profitera aussi pour proposer des performances<br />

inédites en France, entre rap old-school et hip-hop<br />

underground.<br />

• Vendredi 6 février, 19h00, à Lieu-Commun (23-25, rue<br />

d’Armagnac à Toulouse), pour une rencontre + mini-concert<br />

(entrée libre!). Mardi 24 février, 21h00, à bord du Cri de la<br />

Mouette (Canal de Brienne, place Héraclès, 05 62 30 05 28)<br />

COKO<br />

Genre : Chansons grinçantes et efficaces<br />

Ironiques et cruelles, décalées mais sensibles, intelligentes<br />

car engagées, toutes les chansons de Corentin<br />

“Coko” s’écoutent avec la même curiosité. Qu’on se le<br />

dise, Coko ne chante pas pour ne rien dire!<br />

• Du 3 au 7 février, 19h00, au Théâtre du Grand-Rond (23,<br />

rue des Potiers, 05 61 62 14 85). C’est gratuit!<br />

TOULOUSE AOC<br />

Genre : Chanson made in Tolosa<br />

Michèle Mühlemann, Hervé Suhubiette, Manu Galure et<br />

Guillaume Barraband, tous présents sur la compilation<br />

“Toulouse en chanson”, poursuivent l’aventure en se<br />

réunissant pour un tour de chant collectif. Ces Artisans<br />

Ordinaires de la Chanson nous proposent une création<br />

originale et sans cesse renouvelée : un tour de chant collectif<br />

qui met en avant chaque artiste dans son style et sa<br />

sensibilité mais qui s’appuie aussi sur la rencontre de<br />

chanteurs confirmés et de nouvelles voix fraîchement<br />

débarquées dans le paysage toulousain. Le but n’est pas<br />

de constituer un “plateau de promotion” où chacun<br />

vient faire un bout de son spectacle mais une véritable<br />

création avec résidence à la clé, écritures de chanson<br />

originales et échanges… Né de l’envie de se rencontrer,<br />

de se toucher, puis de s’enlacer musicalement, ce tour<br />

de chant collectif s’appuie sur la diversité des artistes et<br />

de leurs parcours respectifs.<br />

•Mardi 3 et mercredi 4 février, 21h00, au Bijou (123, avenue<br />

de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

MASSALA<br />

Genre : La saveur de l’Inde au parfum de jazz<br />

Massala crée un univers chorégraphique et musical à la<br />

croisée de la tradition indienne et du jazz. Avec la complicité<br />

d’Aldo Guinart à la flûte traversière et au saxophone<br />

soprano, Sabine Fernandez développe un langage<br />

gestuel et rythmique libéré de la narration mythologique.<br />

Sa danse s’associe tantôt à la rigueur codifiée du Bharata<br />

Natyam, tantôt à la légèreté sensuelle du style “Bollywood”.<br />

Massala a la saveur insolite d’un mélange d’épices<br />

savamment dosé… Une invitation à un doux voyage.<br />

• Samedi 28 février, 21h30, à bord de la péniche Chèvrefeuille<br />

(avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19 06 06)<br />

E<strong>LE</strong>CTRIC E<strong>LE</strong>CTRIC<br />

Genre : Rock positif<br />

Le duo strasbourgeois hyperactif Electric Electric nous<br />

invite à une danse épileptique, avec des instrumentaux<br />

d’un genre nouveau, sur la base d’un rock minimal, mécanique<br />

et apocalyptique, à la limite du métal. Les deux<br />

musiciens, guitariste et batteur, multiplient des boucles<br />

rythmiques et bruitistes qui électrisent les salles dans lesquelles<br />

ils se produisent. Le spectateur sort de l’une de<br />

leurs performances mi-secoué mi-amusé par un propos<br />

musical expérimental. Lequel déconstruit pièce par pièce<br />

les éléments d’un immense puzzle rock pour permettre<br />

au genre de se construire un futur possible.<br />

• Jeudi 19 février, 21h00, à bord du Cri de la Mouette (place<br />

Héraclès à Toulouse, 05 62 30 05 28)<br />

BENJAMIN FAUGLOIRE [PROJECT]<br />

Genre : Jazz pop, nu jazz<br />

Aux côtés de ses deux acolytes rencontrés au Centre<br />

des Musiques Didier Lockwood à Paris, ce pianiste nous<br />

invite à découvrir son premier album. À n’en pas douter,<br />

ce trio est à l’aube d’une très grande carrière, déjà bien<br />

entamée à l’été 2008 aux côtés des plus grands.<br />

• Jeudi 5 février, 21h00, au Madala (23, rue des Amidonniers,<br />

05 61 21 10 05)<br />

THE ROBOCOP KRAUS + MONTREAL ON<br />

FIRE<br />

Genre : Noisy rock<br />

Fort d’une expérience musicale collective de plus de dix<br />

ans, The Robocop Kraus propose un rock efficace et original<br />

influencé par Brian Eno, David Bowie, Pavement et<br />

autres Talking Heads. Formé en 2006 dans le sud de la<br />

France par des musiciens issus de la scène punk-hardcore<br />

toulousaine, c’est pourtant bien à Montréal que naissent<br />

les prémices de Montreal on Fire. Leurs références<br />

sont nombreuses mais Sonic Youth est bien présent…<br />

• Samedi 7 février, 22h00, à bord de la péniche Le Cri de la<br />

Mouette (place Héraclès, 05 62 30 05 28)<br />

L’ÉMIGRANTE<br />

Genre : Balade vocale en Méditerranée<br />

Dans ce spectacle, Nadine Rossello revisite avec grâce et<br />

de sa voix profonde l’univers des poètes portugais,<br />

espagnols, corses, italiens et grecs dans leurs cinq<br />

langues d’origine, nous transmettant une forte envie<br />

de briser les frontières. Voici une parenthèse poétique<br />

vocale et instrumentale, une pause voyageuse<br />

sur les rives de la Méditerranée, l’occasion de naviguer<br />

toutes voiles dehors.<br />

• Du 11 au 14 février, du mercredi au samedi à 21h00, à<br />

la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61<br />

23 62 00)<br />

DOUNSHAQ & LOS RASKAÏ<br />

Genre : Funk hip-hop enflammé<br />

Les basco-toulousains de Dounshaq et les Catalans de<br />

Los Raskaï donnent l’assaut à La Mounède le temps<br />

d’une soirée qu’on nous promet enflammée, sous l’effet<br />

du funk hip-hop déchaîné des premiers, percuté à la patchanka<br />

festive des seconds. Près de trois heures de<br />

concert pour danser, chanter, se lâcher… loin de toute<br />

morosité ambiante!<br />

• Samedi 7 février, 20h30, à La Mounède (1, rue Claude-<br />

Marie Perroud, 05 61 44 83 05). Dounshaq également en<br />

concert le vendredi 6 mars, 21h0, à l’Espace Bonnefoy (4, rue<br />

du Faubourg Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />

AGNÈS BILH<br />

Genre : Chanson bille en tête<br />

“La meilleure défense, c’est l’attaque” doit être la maxime<br />

favorite de cette artiste qui manie l’humour à merveille<br />

pour évoquer ce qui la chagrine et qui se jette dans<br />

son tour de chant bille en tête. Quand elle s’en prend à<br />

l’injustice, elle trempe sa plume dans l’acide pour servir<br />

la chanson sur un lit d’impertinences souriantes. Elle<br />

entre en scène pour déballer son sac et ne s’encombre<br />

pas des us et coutumes de la bonne société. Et quand<br />

elle veut dire des machins moches, elle n’a pas peur du<br />

pathos : elle envoie sans détour l’artillerie lourde de la<br />

poésie sincère. Puis, elle se fait chroniqueuse des<br />

déboires amoureux des trentenaires qui se croient originaux<br />

et là, le vecteur choisi est le kilo de plumes. Le tout<br />

est servi avec une énergie enthousiasmante.<br />

•Jeudi 5 février, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05<br />

61 42 95 07)<br />

<strong>LE</strong> FREE DU HASARD<br />

Genre : Jazz moderne et impro<br />

Le Free du Hasard, emblématique de la jeune scène toulousaine,<br />

visite le jazz moderne à travers l’improvisation<br />

et un répertoire original aux influences flamenca,<br />

fusion… Une belle découverte!<br />

• Vendredi 6 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />

05 61 21 10 05)<br />

FRANÇOIS GAILLARD<br />

Genre : Chansons sociales<br />

Il arrive de Lyon, traversant la scène à la rage, presque<br />

en nage quand son accordéon rouge souffle, vente et<br />

tempête, entre quelques pointes d’humour et d’autodérision.<br />

Des chansons, bourrées d’énergie communicative,<br />

de générosité et d’impertinence même.<br />

• Du 17 au 21 février, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue<br />

des Potiers, 05 61 62 14 85). C’est gratuit!<br />

“BATT<strong>LE</strong> OF THE BANDS” : THE ORIEN-<br />

TALS/<strong>LE</strong>S FIGUES DE BARBARIE<br />

Genre : Exotictock’n’roll<br />

C’est une soirée exceptionnelle à laquelle vous devez<br />

vous attendre. Exceptionnelle à plus d’un titre. Une soirée<br />

“Battle of the bands” comme on n’en a pas vu depuis<br />

des années. Peut-être les années twist ?! Époque révolue<br />

quand les groupes alors se massacraient à coups de Fender,<br />

de Vox et de Bontempi. Ce sera la première fois<br />

que ces deux formations se rencontrent sur une même<br />

scène, même si elles se croisent depuis des années sur<br />

les routes. Là, elles croiseront le fer pour une joute cin-<br />

glante. Au programme : amour, haine, provocation, défi,<br />

frisson, aventure, action, glamour, chaleur, bière, sang…<br />

digne d’un film Bollywood! D’ailleurs, c’est de la “soul<br />

Bollywood” que se revendique Les Figues de Barbarie,<br />

groupe séculaire de Toulouse qu’on n’a plus l’affront de<br />

présenter. Ils tenteront ce soir-là de décrocher le titre<br />

de “Number One”. Mais de leur côté, The Orientals, de<br />

Toulouse aussi, ne se laisseront pas marcher sur les<br />

babouches. Ils essaieront de prophétiser leur ville avec<br />

leur son inspiré, guitare violente noyée de space réverb,<br />

voix qui sent le sable chaud… attention les filles! Dépaysement<br />

sonore garanti (y’aura des surprises!).<br />

• Vendredi 6 février, 21h00, chez Samba Résille (38, rue<br />

Roquelaine, métro Jeanne d’Arc, 05 34 41 62 16)<br />

FANFARE P4<br />

Genre : Fanfare goût Bulgare avec de vrais morceaux<br />

de teuf dedans<br />

Empruntant à des répertoires traditionnels et populaires<br />

venus de Bulgarie, Macédoine, Grèce, Turquie, Klezmerie…<br />

les arrangements originaux des P4 défouraillent le<br />

style des Balkans avec humour et créativité tout en gardant<br />

la vivacité et le culot de cette musique. Sur scène, le<br />

phénomène P4 prend corps et âme grâce à l’énergie des<br />

dix musiciens et de la danseuse, laquelle apporte à la<br />

richesse des sons balkaniques la fougue de danses<br />

d’influences égyptiennes et indiennes. Musiques traditionnelles,<br />

prises de paroles improvisées, jazz et danse rentrent<br />

en ébullition, distillant une eau-de-vie fraîche et<br />

parfumée digne d’abreuver les grands bals populaires.<br />

Leurs allures para-rajasthanaises, déformées-réformées,<br />

évoquant l’origine militaire des fanfares, rappellent que la<br />

dérision reste un bon vaccin contre les clichés.<br />

• Samedi 21 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />

05 61 21 10 05)<br />

“PEDROÑERAS”, par INTERMEDIA 28<br />

Genre : Grand collage de sensations et de bruits<br />

Intermedia 28 est un groupe madrilène d’artistes qui travaillent<br />

sur la création collective en temps réel.<br />

“Pedroñeras” est un spectacle interactif qui change<br />

chaque fois qu’il se réalise ; une fête des sons, des couleurs,<br />

des images, des voix et musiques en constante<br />

évolution. Ce grand collage de sensations et bruits,<br />

mémoires et surprises, est traversé par la chaleur de<br />

juillet dans La Mancha, et par les voix et visages de ses<br />

anonymes protagonistes.<br />

• Samedi 21 février, 20h30, au Ring (151, route de Blagnac,<br />

05 34 51 34 66)<br />

GELDA & BONNEMAISON-FITTE<br />

Genre : Chansons usurpées<br />

Ce duo de chansons et projections en Super 8 n’est pas<br />

un tour de chant ni un ciné concert. Plutôt la rencontre<br />

fortuite d’un pianiste chanteur préparé à la sauce piano<br />

bar avec un fabriquant d’images collectionneur de King<br />

Kong en plastique, glaneur de films Super 8 amateurs<br />

trouvés au hasard de vides greniers. Ou quand les chansons<br />

du Répertoire revisité épousent enfin, après des<br />

décennies d’attente, leurs clips improbables…<br />

• Du 17 au 28 février, le mardi à 21h30, du mercredi au<br />

samedi à 19h30, à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue<br />

du Taur, 05 61 23 62 00)<br />

KESTETOP<br />

Genre : One man band rock folk blues<br />

Après plusieurs années passées à se frotter à des styles<br />

musicaux aussi divers que le rock, le blues ou le folk dans<br />

différents groupes, B-Naz nous emmène avec Kestetop,<br />

dans un univers singulier nous faisant voyager des<br />

contrées arides de l’ouest américain aux caves humides<br />

des clubs nord européens. Ce projet solo est basé sur<br />

du sampling en direct avec une guitare folk et des percussions.<br />

De ce fait, la musique de Kestetop prend tout<br />

son sens en live, faisant de ses concerts de véritables<br />

performances artistiques et visuelles qui dépassent le<br />

simple cadre musical.<br />

• Jeudi 5 février, 22h00, à bord du Cri de la Mouette (place<br />

Héraclès, 05 62 30 05 28)<br />

LA MARMAIL<strong>LE</strong><br />

Genre : Fanfare approximative<br />

La Marmaille est une formation aux accents cuivrés propulsée<br />

par une section basse/batterie énergique et électrisée.<br />

Cette fanfare atypique revisite des petites perles<br />

piochées dans des registres aussi divers que le jazz<br />

actuel, le ska, le surf, la musique des Balkans et le rock<br />

progressif…<br />

• Jeudi 12 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />

05 61 21 10 05)<br />

THE GLADIATORS<br />

Genre : Reggae de légende<br />

Gladiators sont dans l’arène depuis 1967, date à laquelle<br />

Albert Griffiths forme le groupe dont le nom lui a été<br />

suggéré dans un bus par un voyageur qui venait de voir le<br />

film “Ben Hur” : l’idée de ces hommes qui combattaient<br />

pour leur liberté séduit aussitôt le rasta. Aujourd’hui,<br />

Albert Griffiths coule des jours tranquilles à Saint Elizabeth,<br />

c’est son fils Al qui a repris le glaive et continue<br />

accompagné du backing band original.<br />

• Mercredi 11 février, 20h00, au Phare de Tournefeuille (32,<br />

route de Tarbes/Tournefeuille, 05 34 30 17 48)


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 17<br />

> Musiques<br />

“<strong>LE</strong>S ENFANTS TERRIB<strong>LE</strong>S”, Philip Glass<br />

Genre : Musique nouvelle/opéra<br />

C’est un véritable événement pour Odyssud que<br />

d’accueillir cet opéra de Philip Glass, figure de proue de<br />

la musique minimaliste répétitive américaine, aux côtés<br />

de Steve Reich et de John Adams. Celui qui s’est fait<br />

connaître notamment par le fameux “Einstein on the<br />

beach” (mis en scène par Bob Wilson), livre ici sa vision<br />

de l’un des chefs-d’œuvre de Jean Cocteau, “Les enfants<br />

terribles”. Sorte de tragédie enfantine, l’œuvre exacerbe<br />

les sentiments, les tensions entre les êtres, mais aussi<br />

l’amour fusionnel et l’humour incisif de la jeunesse. La<br />

force conjuguée de la musique hypnotique de Glass et de<br />

l’univers surréaliste de Cocteau, grand poète du verbe et<br />

de l’image, est admirablement rendue par la mise en<br />

scène. Le décor, l’incarnation des quatre chanteurs et la<br />

chorégraphie de leurs mouvements, et l’accompagnement<br />

des trois pianos électroniques créent un espace<br />

onirique et poétique particulièrement prenant.<br />

• Vendredi 6 février, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc,<br />

Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />

“<strong>LE</strong>ÇONS DE JAZZ N°4”<br />

Genre : Le scat<br />

À l’image des leçons de musique délivrées jusqu’à la saison<br />

dernière par Jean-François Zygel à la Salle Bleue, le<br />

Mandala a inauguré il y a un an une formule similaire à<br />

une différence près : l’intervenant n’est jamais le même.<br />

Par cette série de “Leçons de Jazz” l’association Mandala<br />

Bouge à l’initiative de cette programmation souhaite<br />

« susciter une attitude d’éveil musical et de curiosité et<br />

permettre une compréhension de l’essence même du<br />

jazz, de ses racines et de ses multiples champs d’exploration.<br />

» Après Hervé Suhubiette épaulé par le quartet Pulcinella,<br />

pour une leçon consacrée à Claude Nougaro, Stefan<br />

Oliva et les passerelles entre jazz et cinéma, Christian<br />

“Ton Ton” Salut déclinant les grands courants de la batterie<br />

jazz et de son évolution , il sera question ce mois-ci<br />

de scat et d’improvisations vocales. À la manœuvre<br />

Daniel Huck, joueur de sax et scatteur tout terrain, bopper<br />

hors pair, sa discographie s’étale sur une centaine<br />

d’albums. Après quarante ans de carrière, il reste le plus<br />

invraisemblable musicien de la scène française. (J.-P. B.)<br />

• Jeudi 26 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />

05 61 21 10 05)<br />

ÉRIC NEMO & STÉRÉOPOP ORCHESTRA<br />

Genre : Folk rock<br />

Personnage essentiel de la scène rock toulousaine, Éric<br />

Nemo est un auteur compositeur passionné. Multi-instrumentiste,<br />

il crée un univers singulier de folk, de rock<br />

où mélodie, pertinence et énergie sont portées par des<br />

guitares, harmonica, claviers et effets vintages, cordes,<br />

chœurs… Des textes sensibles et mordants à l’écriture<br />

pétillante dessinent un univers faussement naïf où se croisent<br />

chronique d’un instant, portrait insolite et historiette<br />

d’amour. Après ses expériences de groupes (Superpop,<br />

Rosemary’s Babies), Éric Nemo recentre son<br />

projet solo et fait paraître un premier disque en<br />

décembre 2003. 2007 voit arriver Seb Comet (ex-Bubblies)<br />

à la batterie et le travail sur un nouvel album peut<br />

redémarrer. Le combo rock au son inédit et à la formation<br />

atypique (chant/guitare/batterie) baptisé Éric<br />

Nemo & his Comet propose un set de chansons électriques,<br />

de popsongs au refrain imparable (pour ce<br />

spectacle, le duo accueillera des invités…).<br />

• Vendredi 27 février, 21h00, à l’Espace Bonnefoy (4, rue du<br />

Faubourg Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />

CLAUDE DELRIEU<br />

Genre : Chanson spectacle<br />

Seul en scène avec son accordéon et sa batterie,<br />

l’homme doute : il explore les confins de l’autodérision,<br />

s’offre en pâture aux railleries et en Machiavel de<br />

l’humour et de la poésie, vous guidera sur les chemins de<br />

la bonne humeur. Comme si la déprime la plus sombre<br />

engendrait un fou rire, comme si Beckett et Mistinguett<br />

se rejoignaient sur un divan freudien… Musicien émérite<br />

et passé par des expériences pour le moins complémen-<br />

DANS <strong>LE</strong>S MURS/17<br />

taires (conservatoire, un groupe de rock, dix ans de bal!),<br />

il présente un spectacle de haut niveau musical mais c’est<br />

le personnage farfelu qui marque le plus. Il offre à l’absurde<br />

ses lettres de noblesse et nous fait deviner l’envers<br />

de ses propos. Auteur, compositeur, interprète, Claude<br />

Delrieu met en scène son propre rôle comme pour<br />

prouver que chaque être est unique, que créer est une<br />

normalité, un devoir. Le spectacle est une visite guidée<br />

à l’intérieur d’un personnage, joies et peines mêlées, il<br />

ne juge jamais, il constate, il décrit ce qu’il voit avec ses<br />

yeux et c’est troublant. Authentique exagération, provocation<br />

détournée, humour décalé ou dérision réaliste<br />

sont les ingrédients de cette musique aux racines<br />

diverses et inattendues.<br />

•Mardi 10 et mercredi 11 février, 21h00, au Bijou (123, avenue<br />

de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

GECKO PALACE<br />

Genre : Folk rock/Toulouse<br />

Tantôt tourmentée, tantôt rageuse, la musique de<br />

Gecko Palace vous embarque dans d’improbables roadmovies<br />

où d’anciens hôtels qui se voulaient palaces sont<br />

tombés dans l’oubli. De vieux néons grésillants viendront<br />

juste vous rappeler que les propriétaires ne sont<br />

pas encore tout à fait morts… Gecko Palace distille son<br />

univers folk-rock’n’roll pur malt et ses tranches de vies<br />

souvent décalées.<br />

• Vendredi 6 février, 22h00, à bord du Cri de la Mouette<br />

(place Héraclès, 05 62 30 05 28)<br />

GOJIRA + TREPALIUM + DWAIL<br />

Genre : Plateau death metal<br />

Après un premier album autoproduit qui les a installés<br />

sur la scène française , deux autres qui ont confirmé le<br />

potentiel énorme du groupe, Gojira revient aujourd’hui<br />

avec le très attendu “The way of all flesh”, qui devrait<br />

asseoir leur excellente réputation et leur statut de référence<br />

internationale en matière de métal extrême. Sur<br />

scène, intensité, virtuosité et efficacité sont les maîtres<br />

mots. Le meilleur groupe de metal français se fait rare<br />

dans l’Hexagone, ne ratez donc pas sa venue au Bikini :<br />

claque magistrale garantie!<br />

• Samedi 7 février, 20h30, au Bikini Parc technologique du<br />

Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)<br />

ÉRIC LOTZ<br />

Genre : Piano solo<br />

Une clope, un verre, un piano : Éric Lotz se penche sur le<br />

clavier, il se balance, ferme les yeux et improvise. En<br />

transe. C’est un artiste avec un grand A, touché par la<br />

bonne fée de la musique dès le berceau.<br />

• Mercredi 18 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />

05 61 21 10 05)<br />

BRUNO CHEVILLON SOLO<br />

Genre : “Pier Paolo Pasolini ou la rage sublime”<br />

En moins de dix ans, Bruno Chevillon s’est imposé<br />

comme le plus grand contrebassiste français de sa génération.<br />

Son style et son intelligence en font un partenaire<br />

sûr et recherché. C’est à une confidence amoureuse que<br />

nous invite ici Bruno Chevillon, dévoilant l’intimité secrète,<br />

rare, entre un musicien et un poète, la rencontre passionnée<br />

entre la rusticité, la pulsation vibrante de la<br />

contrebasse et la douceur acidulée de la langue italienne<br />

transfigurée par le génie littéraire. Chuchotant mezzo<br />

voce la poésie si infiniment précieuse du cinéaste écrivain<br />

Pier Paolo Pasolini, révélant la musique pure du texte, et,<br />

au-delà, la tendresse, l’ironie, la violence d’un art écartelé<br />

entre la quête de forme idéale et le fantasme de l’engagement,<br />

le bassiste construit dans les interstices, les<br />

silences, sans jamais rien combler — joue avec le vide,<br />

l’inachevé, ne fixe rien du sens qui toujours échappe, et<br />

avec beaucoup de pudeur et de retenue impose son univers<br />

comme un prolongement de la chair des mots. Le<br />

concert sera précédé d’une lecture d’un texte de Pier<br />

Paolo Pasolini par le comédien Francis Azéma.<br />

•Dimanche 8 février, 17h30, au Théâtre du Pavé (34, rue<br />

Maran, métro Saint Agne-SNCF, 05 61 26 43 66) dans le<br />

cadre de “Jazz au Pavé”<br />

SUSANA AZQUINEZER<br />

Genre : Récits et musiques<br />

Susana Azquinezer, accompagnée à l’accordéon par<br />

Bernard Ariu, avec une grande sensibilité et une mise<br />

en scène minimaliste, nous raconte une tragédie humaine<br />

et historique à travers les récits croisés de trois<br />

générations.<br />

• Jeudi 5 février, 19h30, à l’Instituto Cervantes (31, rue des<br />

Chalets, 05 61 62 80 72)<br />

BUDAPEST FESTIVAL ORCHESTRA<br />

Genre : Musique authentique tzigane, improvisations,<br />

Liszt, Brahms, chants tziganes…<br />

L’orchestre est constitué par Iván Fischer et Zoltán<br />

Kocsis en 1983. Il se compose de la « crème des jeunes<br />

musiciens hongrois ». Leur objectif, outre d’intensifier<br />

les répétitions et d’exiger le meilleur des musiciens, est<br />

au départ de réaliser trois ou quatre concerts par an<br />

significatifs dans la vie musicale hongroise et de doter<br />

Budapest d’un nouvel orchestre symphonique de réputation<br />

internationale.<br />

• Mercredi 11 février, 20h30, à la Halle aux Grains (1, place<br />

Dupuy). Renseignements et réservations au 05 61 21 09 00)


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 18<br />

18/DANS <strong>LE</strong>S MURS<br />

> EXPOS<br />

> “Bulles d’art, Première!”, Philippe<br />

Roussel et Mickaël Marty<br />

abstraction<br />

Lieu superbe et design, la salle des ventes Saint-Aubin<br />

est détournée par la jeune galerie sans cimaises Bulles<br />

d’Art pour une exposition événement qui réunit deux<br />

artistes discrets mais à la création forte, riche et actuelle<br />

: Ohilippe Roussel et Mickaël Marty. Leurs créations<br />

s’harmonisent et se répondent autour du travail sur<br />

l’abstraction. Par un jeu de noir et de couleur, de<br />

matière et de transparence, ils créent tous deux le<br />

rythme. Chacun s’exprime avec son cœur et nous<br />

touche. Après le succès des papiers colorés exposés<br />

Place du Capitole, Philippe Roussel revient à Toulouse<br />

avec des nouvelles œuvres tout aussi captivantes. En<br />

jouant avec la poussière de marbre, il nous guide vers<br />

l’essentiel. Découvert à la sortie de l’école des Beaux-<br />

Arts de Toulouse par le galeriste Jöm Uhde, Mickaël<br />

Marty travaille la superposition et la transparence des<br />

couleurs pour obtenir la vibration de chaque toile et<br />

rendre l’expression du beau.<br />

• Du vendredi 20 au vendredi 27 février à l’Hôtel des Ventes<br />

Saint-Aubin (3, boulevard Michelet) du lundi au vendredi de<br />

9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 ; samedi et dimanche<br />

de 14h00 à 18h00<br />

> “Les maîtres de l’affiche (1890-1920)”<br />

art de l’affiche<br />

Au cours de la saison 2008/2009, le Centre de<br />

l’Affiche–Mairie de Toulouse célèbre son vingt-cinquième<br />

anniversaire. À cette occasion il présente les maîtres<br />

de l’affiche : une sélection des meilleures affiches<br />

acquises et conservées dans son fonds iconographique<br />

depuis sa création en 1983. Cette grande exposition,<br />

composée d’images des plus connues, assorties des<br />

signatures prestigieuses de l’art de l’affiche, se divise en<br />

trois volets présentés à partir du mois de septembre<br />

2008 jusqu’en août 2009.<br />

• Jusqu’au 13 mars au Centre de l’Affiche (58, allées<br />

Charles-de-Fitte, métro Saint-Cyprien, 05 61 59 24 64) du<br />

lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.<br />

Entrée gratuite<br />

> “Jachères urbaines et autres incivilités<br />

végétales”, Dominique Delpoux<br />

photographies<br />

Le regard avisé et curieux d’un photographe qui observe<br />

la place laissée à la nature au cœur de nos villes. Ce<br />

reportage d’une vingtaine de clichés montre, au travers<br />

de quelques détails parfois insignifiants, la vie et le développement<br />

des végétaux et leur effet sur l’urbanisme ou<br />

l’architecture dans notre quotidien.<br />

• Jusqu’au 18 février à bord de la Péniche Zambézi (Port<br />

Saint Sauveur à Toulouse, 05 62 73 73 62), entrée libre du<br />

lundi au vendredi (sauf le jeudi) de 9h00 à 12h00 et de<br />

14h00 à 17h00<br />

> “En découdre”<br />

textile et collectif<br />

Une exposition collective d’art contemporain qui réunit<br />

douze artistes qui exposent leurs œuvres conçues à<br />

partir du textile. Les artistes sélectionnés tentent, en<br />

explorant les possibilités plastiques de ce matériau, de<br />

coudre du rêve pour mieux en découdre avec la réalité.<br />

• Jusqu’au 21 février à l’Espace Écureuil (3, place du Capitole,<br />

05 62 30 23 30)<br />

> “Les racines ont des feuilles…”, Pascal<br />

Cribier<br />

paysagisme<br />

Le paysagiste Pascal Cribier plante son décor dans<br />

l’Espace EDF-Bazacle. Le visiteur plonge dans le fonds<br />

photographique de l’artiste, une immersion dans ses<br />

nombreuses réalisations : le jardin des Tuileries à Paris,<br />

celui de Woolton House en Grande-Bretagne, le jardin<br />

Le Plaisir à Aramon dans le Gard… ainsi que son jardin<br />

personnel de Haute-Normandie où, depuis 1982, il épie<br />

la nature et affine sa réflexion…<br />

• Jusqu’au 29 mars à l’Espace EDF-Bazacle (11, quai Saint-<br />

Pierre, 05 62 30 16 00) du mardi au dimanche de 14h00 à<br />

19h00, entrée libre<br />

> Thomas Bossard<br />

peintures<br />

Peintre, illustrateur, scénographe, Thomas Bossard a<br />

collaboré à de nombreuses créations d’opéras pour le<br />

Théâtre du Capitole à Toulouse ainsi que de pièces de<br />

théâtre. Depuis 2005, il se consacre à sa peinture. Certaines<br />

de ses toiles, gaies et désespérées, terrifiantes ou<br />

pleines d’humour, évoquant parfois un Watteau saisi par<br />

le tremblement métaphysique, évoquent un passage des<br />

“Ombres de la Caverne” (Platon, République, Livre<br />

VII) : « La lumière leur vient d’un feu allumé sur une<br />

hauteur, au loin derrière eux ; entre le feu et les prisonniers<br />

passe une route élevée : imagine que le long de<br />

cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons<br />

que les montreurs de marionnettes dressent<br />

devant eux et au-dessus desquelles ils font voir leurs<br />

merveilles. »<br />

• Jusqu’au 14 février à Altigone (place Jean Bellières/Saint-<br />

Orens de Gameville, 05 61 39 17 39), dans le cadre du<br />

quatorzième “Festival Nez Rouges”<br />

> Musique<br />

PULCINELLA<br />

Genre : Jazz délocalisé<br />

Pulcinella est un groupe composé de quatre musiciens<br />

toulousains, donnant à entendre un son tango, rock,<br />

jazz, free qui ne se laisse pas faire. Un brin de folie, de<br />

la poésie et de l’humour : chaque morceau raconte une<br />

histoire, n’hésite pas à s’appuyer sur de la mélodie, sur<br />

des harmonies. La personnalité des musiciens, la variété<br />

des timbres, et la richesse instrumentale, favorisent<br />

un son bien identifiable, surprenant, baroque, spontané,<br />

festif. Un penchant naturel pour l’improvisation ajoute<br />

au mouvement, à l’inventivité. L’ensemble est teinté<br />

d’un côté facétieux qui se voudrait à l’image du Polichinelle<br />

de la commedia dell’arte. Pulcinella a été désigné<br />

lauréat 2005 du label “Découverte” attribué par la<br />

Fédération des Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées,<br />

ainsi que lauréat 2007 du label “Jazz Migration”<br />

attribué par l’AFIJMA.<br />

• Mardi 10 février, 20h30, au Théâtre de Poche à<br />

l’ENAC–Centre Culturel Léonard de Vinci (7, avenue<br />

Edouard Belin, 05 62 17 45 00). Entrée libre dans la limite<br />

des places disponibles!<br />

NICO WAYNE TOUSSAINT<br />

Genre : Du blues, du blues, du blues…<br />

Doté d’une présence magnétique et d’une voix hors du<br />

commun, Nico Wayne Toussaint est aussi un harmoniciste<br />

hors pair. Sa passion pour le blues est diablement<br />

communicative et on est vite sous le charme. Son duo<br />

avec Michel Foizon est une pure merveille. L’émotion<br />

et l’élégance se conjuguent pour offrir ce que la<br />

musique a de meilleur. Né en France en 1973, il est l’un<br />

des rares à avoir créé, à partir du Chicago Blues, un<br />

style vocal et scénique totalement personnel, et son<br />

univers musical s’ouvre maintenant bien au-delà de la<br />

musique qui influença ses premières compositions.<br />

Wayne est le second prénom de Nico, le même que<br />

celui de son parrain qui est américain. Sa vie, d’ailleurs,<br />

a toujours été partagée entre la France et les États-<br />

Unis. Nico a séjourné souvent à Minneapolis et à Chicago<br />

et il enregistre et tourne régulièrement aux USA<br />

et au Canada avec son groupe ou des musiciens locaux.<br />

Ses concerts sont explosifs et il s’est construit à force<br />

de talent et d’énergie une solide réputation en France<br />

et dans de nombreux autres pays. Nico a un charisme<br />

exceptionnel sur scène, il progresse sans cesse dans<br />

ses compositions comme dans ses interprétations.<br />

• Jeudi 12 et vendredi 13 février, 21h00, au Bijou (123,<br />

avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

MURCOF & BERTRAND FRAYSSE aka<br />

dUX<br />

Genre : Sereines introductions ambient et beats<br />

techno réguliers flirtant avec l’electro-dub<br />

Fernando Corona alias Murcof a collaboré avec Francesco<br />

Tristano, Erik Truffaz, Talvin Singh, Ibrahim Maalouf<br />

et Christophe. Son dernier album en date est une<br />

commande du château de Versailles. Fernando Corona<br />

a déjà joué à la Cité de la Musique ou à l’auditorium<br />

Parco della Musica (Rome) aussi bien que dans des festivals<br />

prestigieux tels que Montreux Jazz ou Benicassim.<br />

Un temps proche des Boards of Canada et autres<br />

Keith Fullerton Whitman, sous le nom de dUX, le Toulousain<br />

Bertrand Fraysse s’affranchit aujourd’hui de<br />

l’écriture pour se tourner vers l’improvisation. Un<br />

moment de rêverie où s’entrechoquent acoustique et<br />

électronique : l’introduction idéale à la performance<br />

événement de Murcof.<br />

• Jeudi 5 février, 20h00, au Centre Culturel Bonnefoy (4,<br />

rue du Faubourg Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />

PHILIPPE LAUDET JAZZ ODYSSÉE<br />

Genre : Mélange de jazz et de compositions originales<br />

Philippe Laudet invite de jeunes musiciens toulousains à<br />

une aventure jazzistique dans laquelle il leur a composé<br />

des pièces sur mesure, leur laissant toute liberté pour<br />

improviser. Assis derrière son piano, une trompette en<br />

bandoulière, il les écoute ouvrir de nouvelles routes au<br />

milieu des étoiles…<br />

• Vendredi 6 février, 20h30, au Centre Culturel de Ramonville<br />

(place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)<br />

SOULFLY<br />

Genre : Speed métal<br />

“Conquer”, le sixième album de Soulfly paru chez Roadrunner,<br />

pourrait être l’équivalent musical du film “Braveheart”.<br />

Les chansons, comme les guerriers du film,<br />

dégagent une rage incroyable, avec des riffs trash, des<br />

rythmes tribaux et le chant reconnaissable entre mille<br />

du leader du groupe, Max Cavalera (ex-leader de<br />

Sepultura). Sur cet album, le groupe se déchaîne<br />

comme rarement auparavant et passe du speed métal<br />

au doom le plus sombre avec aisance. Produit par Max<br />

et Andy Sneap (Machine Head, Arch Enemy), cet album<br />

est très varié, d’après le chanteur : « Je voulais qu’il soit<br />

plus fort, plus violent, sans compromis. Ce que j’ai fait<br />

sur cet album était ce à quoi j’aspirais. C’est l’album<br />

que j’avais envie de faire depuis très longtemps ». Tout<br />

cela se confirme à l’écoute de brûlots tels que “Enemy<br />

Ghost” ou “Rough”. La tribu Soulfly est de retour sur<br />

le sentier de la guerre avec une tournée qui fera escale<br />

au Bikini pour des retrouvailles toujours très attendues<br />

avec le public toulousain.<br />

• Mercredi 18 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique<br />

du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62<br />

24 09 50)<br />

ÉMILIE CADIOU : LA MANGEUSE<br />

D’ACCORDÉON<br />

Genre : Chanson/Toulouse<br />

Le regard est profond, l’espièglerie est habilement protégée<br />

par une posture élégante. La chanteuse est musicienne<br />

et l’auteur est comédienne. Elle nous convie à un festin<br />

que l’on dégustera sans se taper sur les cuisses : il y a<br />

de la distance au plus profond des confessions intimes.<br />

L’humour omni-présent épice un propos doux amer qu’il<br />

convient de suivre avec attention. Vous l’aurez compris,<br />

il s’agit d’un travail d’orfèvre, d’une de ces perles que le<br />

spectacle offre parfois. Elle mange comme le Temps les<br />

petits soupirs des partitions caduques d’où les notes<br />

expirent. Diseuse de bonnes recettes acoustiques, elle<br />

nous met l’eau à la bouche et c’est la bouche en O et la<br />

tête inversée qu’elle attend son délice : un piano à bretelle<br />

à la sauce gribiche!<br />

•Jeudi 19 et vendredi 20 février, 21h00, au Bijou (123, avenue<br />

de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

NEXTSCENE<br />

Genre : Jazz groove<br />

Nextscene propose une musique aux multiples<br />

influences : jazz, rock, fusion, latine… Le groove étant la<br />

colonne vertébrale de leur répertoire. La part belle est<br />

faite à la basse et au duo batterie/percus pour un style<br />

typé et original.<br />

• Vendredi 27 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />

05 61 21 10 05)<br />

THE YOUNG GODS<br />

Genre : Version acoustique<br />

Depuis plus de vingt ans, The Young Gods n’a cessé de<br />

surprendre de par sa créativité et son innovation. Le trio<br />

suisse formé autour des premiers samplers, s’est<br />

aujourd’hui muni de guitares acoustiques et d’un sitar<br />

pour un show plus intimiste et chaleureux. En effet, nos<br />

dieux helvètes, accompagnés du guitariste Vincent Hänni,<br />

réinventent avec l’humilité qu’on leur connaît des titres<br />

comme “Our house”, “Charlotte” ou encore “I’m the<br />

drug”. Des sonorités folks blues étrangement psychédéliques<br />

qui promettent de nous faire voyager.<br />

• Jeudi 19 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique du<br />

Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)<br />

NICOLAS JU<strong>LE</strong>S<br />

Genre : Chanson/Poitiers<br />

« Voilà le duo le plus détonnant à l’ouest de la Volga<br />

depuis bien longtemps! On a déjà vanté les mérites du<br />

chanteur, sa maîtrise de l’équilibre sur une jambe, ses<br />

provocations hilarantes, son dandysme fièrement porté,<br />

son rock’n’roll littéraire, la beauté de sa voix mais il y a<br />

du nouveau : il s’est adjoint la complicité de l’homme de<br />

la situation. Monsieur le Batteur qui l’accompagne, que<br />

dis-je ? Qui le porte, le soulève comme un pilier en<br />

touche pour atteindre les sommets de l’art. Si, si! Venez<br />

assister à l’éloge de la décadence et la mise en orbite de<br />

la chanson française… » (Philippe Pagès)<br />

•Jeudi 26 et vendredi 27 février, 21h00, au Bijou (123, avenue<br />

de Muret, 05 61 42 95 07)<br />

<strong>LE</strong>S FILS DU VENT<br />

Genre : Jazz ethno manouche<br />

Créé en 2005, Les Fils du Vent est un trio manouche<br />

atypique aux morceaux détonants. Une formation pleine<br />

de poésie, de surprises sonores… un trio de jazz<br />

manouche singulier! Une musique des mélanges, de couleurs,<br />

de cultures, de rencontres et de voyages, à découvrir<br />

sans modération!<br />

• Jeudi 5 et vendredi 6 février, 21h00, au Chapeau Rouge<br />

(56, allées Charles de Fitte, métro Saint Cyprien-République,<br />

05 61 22 27 77)<br />

ALAIN BASHUNG<br />

Genre : Monument de la chanson française<br />

Avec son nouvel album “Bleu pétrole”, rarement<br />

Bashung a paru si heureux d’être là. À vrai dire, depuis<br />

dix ans, il n’avait certainement pas offert son chant aux<br />

mélodies avec une telle plénitude. « Pendant longtemps,<br />

j’ai chanté des choses très centrées sur l’intime, sur le<br />

sentiment, le rapport à soi-même. Cette fois-ci, je voulais<br />

poser un regard plus ouvert sur le monde ou sur<br />

les choses de l’actualité, livrer mes sentiments sur<br />

l’époque que nous vivons. » La tournée devrait dévoiler<br />

cette nouvelle facette tout en faisant la part belle<br />

aux classiques de ce grand monsieur de la chanson. À<br />

vérifier live et vivant!<br />

• Jeudi 26 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique du<br />

Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)<br />

LAÏKA FATIEN<br />

Genre : Jazz vocal<br />

Le jazz est le lieu où l’expression personnelle de Laïka<br />

Fatien prend toute son ampleur. C’est en vocaliste et<br />

leader d’un quintet qu’elle affirme sa musique. Après<br />

“Look at me now ”, Laïka Fatien revient avec un magnifique<br />

album au travers duquel renaît l’une des plus<br />

grandes chanteuses de jazz de tous les temps, Billie Holiday,<br />

dont on célébrera le cinquantenaire de sa disparition<br />

en 2009. Se réappropriant quelques mélodies sublimes<br />

chantées par Lady Day, et en y ajoutant sa touche singulière,<br />

Laïka Fatien dit la priorité et la profondeur de son<br />

attachement au jazz et de l’écho si intime et particulier<br />

qu’il trouve en elle.<br />

• Samedi 7 février, 21h00, à l’Auditorium Jean Cayrou de<br />

Colomiers (renseignements et réservations au 05 61 15<br />

23 82)<br />

> Théâtre<br />

“GOMBROWICZSHOW”, de Sophie Perez<br />

et Xavier Boussiron<br />

Genre : Vaste allusion<br />

« On se fout de l’expérimental, du rock, du pluridisciplinaire,<br />

du pseudo-nouveau, de la suprématie de la bêtise<br />

décomplexée, du théâtre moderne “à sa mémère”. Faire<br />

de la parodie n’est pas une obligation. Par contre, en<br />

tirer partie exige que les choses vous habitent fondamentalement.<br />

Sans parodie pas de tragédie, sans tragédie<br />

pas de théâtre… “Gombrowiczshow” se présente<br />

comme un essai, une chronique, une vaste allusion. Bref,<br />

une revue ayant pour étrange mission de distraire ses<br />

semblables… » Six comédiens en costumes d’époque,<br />

accompagnés d’un orchestre, s’agglutinent les uns aux<br />

autres. Ils se présentent, trépignent, défilent, font les<br />

malins. Les rituels familiaux et la tyrannie de la descendance<br />

sont décortiqués sans concession, au rythme<br />

d’une ambiance “jazz swing” apparemment décontractée…<br />

• Mercredi 4 et jeudi 5 février, 20h00, au Théâtre Sorano<br />

(35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16) dans le cadre du<br />

festival “C’est de la danse contemporaine”<br />

“<strong>LE</strong> TRIBUN”, de Mauricio Kagel, réalisation<br />

et jeu : Patrice Condé et Luc Lévêque<br />

Genre : Théâtre musical<br />

« Qui ne se sent pas libre chez nous ? Qu’il se dénonce…<br />

Qu’il se dénonce librement! dénoncer! » D’emblée,<br />

dès ses premières œuvres des années 50, les idées et la<br />

musique de Mauricio Kagel (1931-2008) imposent une<br />

singularité. Ses pièces reposent le plus souvent sur l’analyse<br />

rigoureuse des propriétés d’un phénomène sonore<br />

associé à une dimension de présentation spectaculaire,<br />

hors les hiérarchies habituelles de leur perception. Cet<br />

intérêt pour les marges de la production sonore, le<br />

théâtre et le cinéma se manifestent dans un ensemble<br />

d’œuvres dites de théâtre instrumental ou encore musical,<br />

où gestes, lumières, musique et voix sont très rigoureusement<br />

associés, composés, puis plus tard par la création<br />

du “Hörspiel”, pièce d’écoute radiophonique<br />

(susceptible parfois de réalisations scéniques). Il s’exerce,<br />

au gré d’une fantaisie toujours renouvelée, à débusquer<br />

de l’intérieur, les oublis et impostures de la grande<br />

musique occidentale, faisant résonner en de savants<br />

dérèglements, d’étranges et inouïes propriétés des<br />

sons et des instruments ; puisant volontiers, pour<br />

l’exemplarité de la démonstration, dans un vaste refoulé<br />

musical : traditions extra-européennes, pratiques<br />

amateurs du chant et de l’instrument, musiques militaires<br />

ou de cirque ou bien délibérément non éduquées,<br />

défaillantes…<br />

• Les 11, 12 et 13 février, 20h30, au Ring (151, route de<br />

Blagnac, 05 34 51 34 66)<br />

“VENT DIVIN”, par la Compagnie Ultrabutane,<br />

avec David Jonquières<br />

Genre : Saga Pearlharburlesque<br />

Rien ne sera épargné à Bob L’Américain, à Mishimoto le<br />

Japonais et à Guntar l’Allemand dans le tournage de ce<br />

film en V.O. retraçant la Guerre du Pacifique revue et<br />

corrigée façon cartoon azimuté. C’est une véritable performance<br />

d’acteur que nous livre ce solo burlesque,<br />

puisque David Jonquières incarne tous les protagonistes<br />

(près d’un million de combattants tout de même!) d’une<br />

saga mimée tambour battant où la guerre devient le terrain<br />

de jeu de petits hommes qui se croient tous plus<br />

forts les uns que les autres. Bande son et bruitages avec<br />

la bouche, effets spéciaux avec les bras et les jambes,<br />

décors dans ta tête… “Vent Divin” fait partie de ces<br />

spectacles nés dans la rue, nourris de cette urgence à<br />

capter le passant et façonnés par l’impitoyable contrainte<br />

de constamment captiver un auditoire sous peine de le<br />

voir aller voir ailleurs. Né dans la rue mais prenant toute<br />

sa dimension en salle tant la performance de David Jonquières<br />

est époustouflante. Si l’on rit en continu durant<br />

une heure (ce qui est particulièrement épuisant!), “Vent<br />

Divin” est aussi un véritable voyage dans le passé, l’histoire<br />

d’une guerre comme on ne l’a jamais vue, racontée et<br />

revisitée sans aucune concession…<br />

•Du 10 au 21 février, 21h00, au Théâtre du Grand-Rond<br />

(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />

“UN PETIT JEU SANS CONSÉQUENCE”,<br />

de Jean Dell et Gérald Sibleyras, mise en<br />

scène de Pierre Matras<br />

Genre : Deux femmes/trois hommes : six possibilités<br />

Cinq jeunes gens qui se cherchent et finiront par se


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trouver. Mais dans quel ordre! Une pièce d’une férocité<br />

irrésistible sur les attirances et les rapports amoureux.<br />

Et plus les personnages se perdent, plus le public,<br />

lui, s’y retrouve! Un cocktail explosif où l’humour,<br />

l’amour et la séduction se livrent au hasard pour un<br />

petit jeu… aux lourdes conséquences. Ce quadrille<br />

amoureux sera mené tambour battant par Pierre<br />

Matras, metteur en scène. On lui doit aussi “Lynda et<br />

Alphonse”, “Tailleur pour dames”, “Les Trois mousquetaires”<br />

et “Un Fil là la patte”.<br />

• Jusqu’au 7 février, 20h30 (les dimanches à 15h30), au<br />

Moulin de Roques-sur-Garonne (14, boulevard de la<br />

Gare/Roques-sur-Garonne, 05 62 20 41 10)<br />

“DÉMONS”, de Lars Norén, par Quad &<br />

Compagnie<br />

Genre : Auteur suédois vivant<br />

« Frank, Katarina, Jenna et Tomas, les quatre personnages<br />

de “Démons”, se battent et se démènent parce<br />

qu’ils désirent quelque chose de plus grand. Et c’est<br />

au cœur d’un salon, d’une chambre ou d’un ring de<br />

boxe que nous demandons à l’autre d’apaiser les<br />

peines présentes, les lointains démons… Tout ce<br />

silence qu’il faudrait au cœur pour entendre… Et<br />

pourquoi pas ? J’aimerais que les gens qui viendront<br />

au théâtre se retournent… » (Nathalie Nauzes)<br />

• Du 25 au 28 février (le 25 à 18h30 et les 26, 27 et<br />

28 à 20h30) à la MJC Roguet (9, rue de Gascogne, 05<br />

61 77 26 00)<br />

“MARIE-GLAWDYS & MAX-PAUL EXPÉ-<br />

RIENCE”, par la Compagnie Le Bestiaire à<br />

Pampilles<br />

Genre : Théâtre burlesque musical et déganté<br />

Il y en aura pour tout un chacun : des rires, des larmes,<br />

de la fantaisie, un feu d’artifice, de la sciure, des choses<br />

obscures, de la magie, des éléphants, de la sueur, des<br />

drames conjugaux, des rites ancestraux… Vous allez<br />

assister à une farandole d’effets spéciaux, d’émotions<br />

brutes et sensationnelles! Marie-Glawdys et Max-Paul<br />

forment un couple de nobles empruntés et en perpétuel<br />

décalage avec la réalité. Pour vivre, ils se donnent en<br />

spectacle et c’est tant mieux. Elle est étrange, il est<br />

bizarre. La folie qu’ils essaient de contenir dès leur<br />

entrée en scène va se révéler petit à petit sous vos<br />

yeux, jusqu’à atteindre pour notre plus grand plaisir un<br />

délire incontrôlable! Ils campent leurs personnages avec<br />

une grande précision et avec un humour frais et extravagant<br />

dont on ne se lasse pas. Ainsi, Sigrid Perdulas et<br />

Alexandre Bordier, que vous aviez peut-être connus<br />

dans la compagnie Les Épis Noirs, débarquent de Toulouse…<br />

Un rien singuliers, leur prestation ne manquera<br />

pas de vous perturber!<br />

• Mardi 24 février, 21h00, au Théâtre de Poche de l’ENAC-<br />

Centre Culturel Léonard de Vinci (7, avenue Edouard Belin,<br />

05 62 17 45 00). Entrée libre et gratuite dans la limite des<br />

places disponibles!<br />

“VOYAGE DANS LA LUNE”, d’après “Les<br />

états et empires de la Lune” de Cyrano<br />

de Bergerac, adaptation et mise en scène<br />

de Jean-Paul Plot, par le Tara Théâtre<br />

Genre : Théâtre de marionnettes tout public à partir<br />

de 6 ans<br />

Le Tara Théâtre nous invite à suivre les tribulations de<br />

ce personnage haut en couleur dans son “Voyage dans<br />

la Lune”. Cette fable philosophique, écrite dans une<br />

époque où la fascination pour les sciences bouscule les<br />

dogmes, ouvre un univers imaginaire qui évoque à la fois<br />

sciences astronomiques et mythologie céleste. Elle se<br />

prête à merveille à l’adaptation théâtrale qui y puise une<br />

dimension burlesque. Une quête joyeuse sur les pas de<br />

la connaissance et de la liberté. L’aventure commence<br />

dans une auberge, au XVII è siècle. Trois cadets de Gascogne<br />

chantent et « refont » le monde sous le regard<br />

bienveillant de la Pleine Lune. Voilà que le jeune et fougueux<br />

Cyrano les défie : il va grimper sur l’astre! Pari<br />

tenu, il embarque pour un périple lunaire. Enoch le prophète,<br />

Quetzal le démon, des Pierres qui philosophent,<br />

des Lunariens et des Centaures, vont sérieusement le<br />

« bousculer »… Saura-t-il rester l’Homme Libre de penser<br />

et d’agir, qui en fait un des personnages les plus<br />

aimés de notre littérature ?<br />

• Ven 6 février, à 14h30 et 20h30, au Nouveau Théâtre<br />

Jules-Julien (6, avenue des Écoles J.-Julien, 05 61 25 79 92)<br />

“L’OPÉRETTE IMAGINAIRE”, de Valère<br />

Novarina, par la Compagnie Air de Lune,<br />

mise en scène de Marie Ballet et Jean Bellorini<br />

Genre : Enjoué et enjôleur<br />

La Compagnie Air de Lune célèbre les noces des mots<br />

et des notes. Le résultat est éclatant! La jeune troupe,<br />

sous la houlette des metteurs en scène Marie Ballet et<br />

Jean Bellorini, s’empare d’un acte de “L’Opérette imagi-<br />

DANS <strong>LE</strong>S MURS/19<br />

naire” de Valère Novarina”. Le spectacle fait rage dans<br />

une langue en constante éruption alternant des scènes<br />

de jeu et des parties chantées où se mêlent chansons<br />

et musiques religieuses. D’un côté l’opérette traditionnelle<br />

et la chanson française, de l’autre l’“Alléluia” du<br />

“Messie” de Haendel, l’“Ave Verum” de Mozart, l’“Ave<br />

Maria” de Schubert, “La Passion selon Saint-Jean” de<br />

Bach”… Dans ce music-hall déjanté, le flot des mots<br />

devient une matière vivante, un bain de sons où les<br />

comédiens chanteurs plongent avec délice et s’ébattent<br />

allègrement.<br />

• Mercredi 25 et jeudi 26 février à 19h30, vendredi 27 à<br />

20h30, au TNT (1, rue Pierre Baudis, 05 34 45 05 05)<br />

“VOIR DES ANGES ET JULIA!…”, inspirée<br />

d’une nouvelle de Miguel de Unamuno, de<br />

Michel Coulet, par La Fabula Théâtre<br />

Genre : Création originale<br />

31 décembre 1936 : Miguel de Unamuno meurt aux côtés<br />

d’un phalangiste. Le sujet de sa nouvelle, qui a inspiré la<br />

présente pièce, n’en sera pourtant pas la Guerre civile<br />

d’Espagne, mais plutôt dans quel monde est-on ? Victorino<br />

et Rosetta, afin d’éviter la prison, vendent Julia leur<br />

fille, la plus belle de Renada, à Angel Gomez un homme<br />

riche aux origines plébéiennes, de retour de Cuba et du<br />

Mexique. On y raconte une quête trouble du bonheur et<br />

de l’argent, un romancero de passion, de rire, de douleur,<br />

de manipulation amoureuse. Michel Coulet inscrit sa<br />

tragi-comédie dans un théâtre à la fois réaliste, grotesque,<br />

baroque, dans lequel le mélodrame n’est pas absent.<br />

L’auteur nous fait partager avec humour et truculence le<br />

destin d’individus ordinaires poussés à tous les dérapages.<br />

• Du 23 au 28 février, 20h00, au Théâtre Saint-Exupère (rue<br />

Cantayre à Blagnac). Renseignements au 05 61 71 75 15<br />

“<strong>LE</strong>S BONNES”, de Jean Genet, mise en<br />

scène de Michel Mathieu, par le Théâtre 2<br />

l’Acte<br />

Genre : Recréation<br />

En 1981, Michel Mathieu monte avec succès “Les<br />

Bonnes”, un huis clos infernal tramé par Jean Genet à<br />

partir d’un fait divers sanglant et scandaleux, le<br />

meurtre d’une maîtresse par ses domestiques dociles :<br />

les sœurs Papin. Vingt-huit ans après, Claire, Solange<br />

et Madame, incarnées par les mêmes actrices,<br />

rejouent “l’office funèbre”…<br />

•Du 3 au 6 février, 20h30, au Théâtre Garonne (1, avenue<br />

du Château d’Eau, 05 62 48 56 56)<br />

“<strong>LE</strong>S GRANDES VACANCES DE MADAME<br />

ZITA”, par la Compagnie L’Arbre à<br />

Plumes, avec Béatrice Forêt<br />

Genre : Poésie des steppes lointaines<br />

Pour une fois qu’elle venait au spectacle… À la faveur<br />

d’un incident technique, Madame Zita se voit propulsée<br />

sous les feux de la rampe. Regrets d’hier, passions<br />

d’aujourd’hui, elle se confie à ses compagnons d’infortune.<br />

Cette dame d’un âge certain, a le cœur qui palpite<br />

comme jamais à 20 ans… et cela lui donne des ailes. Ah<br />

jeunesse! Elle se démène… au point de prendre ses<br />

désirs pour des réalités. Entre chorale, quai de gare et<br />

pharmacie, difficile de tracer la ligne rouge. Madame Zita<br />

y perd son latin, son russe, et pire encore, ses bonnes<br />

résolutions. Et si, une fois, rien qu’une fois, elle pouvait<br />

atteindre son rêve ? En filigrane des aventures de cette<br />

grande amoureuse non repentie, c’est la poésie des<br />

steppes lointaines qui pointe son nez : une inaccessible<br />

étoile hante le quotidien modeste de Madame Zita…<br />

• Vendredi 27 et samedi 28 février, 20h30, au Théâtre du<br />

Chien Blanc (26, rue Compans, 05 62 16 24 59)<br />

“ÉMILIE PIQUEBŒUF OU LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN<br />

DEDANS”, par la Compagnie du Petit<br />

Matin, avec Charlotte Garet<br />

Genre : Solo tout public à partir de 12 ans<br />

Elle a plus de questionnements que si elle avait 1 000 ans.<br />

Son téléphone portable, plein de conversations, cache<br />

moins de confidences que son cerveau en ébullition. Elle<br />

est une pyramide où ses priorités s’égrènent à un rythme<br />

rapide. À la recherche d’un équilibre, libre, seule dans sa<br />

chambre, elle parle et slame, chante et murmure, danse<br />

et fait silence. Émilie est en terminale. Elle vient d’avoir<br />

17 ans… Sous le scalpel du regard adolescent, cette<br />

pièce ne s’adresse pas seulement à un public jeune mais à<br />

tous ceux qui dansent au grand bal familial.<br />

• Le 1 er février à 17h00 et du 3 au 7 février à 21h00 au<br />

Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

“<strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI”, par la Compagnie<br />

Jean Séraphin<br />

Genre : Une recherche de l’amour humain et spirituel<br />

Au cours de l’hiver 1918-1919, Nijinski rédige en<br />

quelques semaines les quatre cahiers qui doivent constituer<br />

« le livre » qu’il veut voir publié de son vivant « en<br />

beaucoup de milliers d’exemplaires » et qui sera une<br />

« source d’enseignement pour l’humanité ». “Un grand<br />

livre sur le sentiment”, c’est sans doute le titre qu’il<br />

aurait choisi s’il avait pu le publier. À travers l’auto-analyse<br />

parlée, où fantasmes, souvenirs et associations libres<br />

se déploient dans l’écriture, le texte, conforme mot à<br />

mot aux “Cahiers de Nijinski, témoigne de ce que<br />

l’homme et l’artiste ont voulu laisser à l’humanité : une<br />

recherche de l’amour humain et spirituel.<br />

• Jusqu’au 7 février, les mardis à 21h30, du mercredi au<br />

samedi à 19h30, à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue<br />

du Taur, 05 61 23 62 00)


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20/DANS <strong>LE</strong>S MURS<br />

> Théâtre<br />

“LA FONTAINE OU <strong>LE</strong> CONTEUR<br />

EXTRAVAGANT”, par Jean-Louis<br />

Manceau<br />

Genre : le théâtre l’après-midi, c’est bien<br />

aussi!<br />

Les animaux ont-ils une âme ? Prudent, La<br />

Fontaine s’abstient de répondre mais transfigure<br />

les bêtes en hommes et inversement. Il<br />

nous laisse quelque deux cent quarante fables<br />

dont certaines s’inscrivent dans notre intime<br />

culture… Monsieur de La Fontaine (ou son<br />

double), qui dîne en solitaire sur une table de<br />

banquet, nous donne à entendre quelquesunes<br />

de ses morales.<br />

• Vendredi 27 février, 14h30, au Chapeau Rouge<br />

(56, allées Charles de Fitte, métro Saint Cyprien-<br />

République, 05 61 22 27 77)<br />

“MANOUCHE PAS TOUCHE”, par la<br />

Compagnie Les Piqueurs de Glingue,<br />

avec Louis-Marie Audubert, Eve<br />

Rouvière, François Puyalto<br />

Genre : Gadjo Dilo (accessible aux adolescents)<br />

Pour se faire accepter par la communauté tsigane<br />

de sa fiancée Lady, Joao, le sédentaire, doit<br />

surmonter malentendus et épreuves initiatiques<br />

qui finissent par le rendre « plus manouche<br />

qu’un manouche ». La pièce évoque, à travers le<br />

parcours amoureux du couple et d’autres<br />

petites histoires aux personnages truculents, la<br />

rencontre entre le monde des sédentaires et<br />

celui des gens du voyage. L’auteur épingle —<br />

avec humour — les préjugés que les uns portent<br />

sur les autres, et réciproquement. Un humour<br />

qui s’appuie toujours sur une profonde humanité<br />

: toute histoire d’amour étant l’union de deux<br />

différences… chacun pourra s’y reconnaître! À<br />

travers de petites histoires décalées entrecoupées<br />

de musique, la compagnie des Piqueurs de<br />

Glingues nous propose une immersion drôle et<br />

poétique dans l’univers des gens du voyage.<br />

• Du 24 au 28 février, 21h00, au Théâtre du<br />

Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />

“LA COSMÉTIQUE DE L’ENNEMI”,<br />

d’Amélie Nothomb, par la compagnie<br />

amateur du Théâtre des<br />

Anneaux<br />

Genre : Drôle d’endroit pour drôle de rencontre<br />

Jérôme Angust, homme d’affaires rencontre un<br />

singulier personnage en la personne de Textor<br />

Texel, dans un hall d’aéroport. D’abord incrédule,<br />

puis mettant toute son énergie à manifester<br />

un effrayant déni, l’inexorable vérité se révélera<br />

à lui-même juste avant son anéantissement.<br />

• Du 10 au 14 février, 21h00, au Théâtre du Pont-<br />

Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

“CHAT ET SOURIS”, de Ray<br />

Cooney, mise en scène de Jean-Luc<br />

Moreau et Anne Poirrier-Busson,<br />

avec Francis Perrin, Jean-Luc<br />

Moreau, Cécile Magnet…<br />

Genre : Comédie moderne<br />

Tout va bien pour Jean Martin, chauffeur de taxi,<br />

marié depuis vingt ans à Mathilde, à Montreuil…<br />

et en même temps à Charlotte à Ivry! Jean Martin<br />

a deux adorables enfants, un garçon et une<br />

fille nés de mères différentes : Alix à Montreuil<br />

et Guillaume à Ivry. La vie est belle. Son secret<br />

est bien gardé. Jusqu’au jour où ces deux ados<br />

découvrent que sur Internet, on peut faire des<br />

rencontres… À partir de ce moment, tout se<br />

complique. Les mensonges les plus fantaisistes<br />

entraînent des quiproquos et des rebondissements<br />

qui transforment le père de famille, sa<br />

femme et ses enfants en diablotins montés sur<br />

ressort… Détente et rires garantis!<br />

• Mardi 17 février, 20h30, au Casino Théâtre Barrière<br />

(île du Ramier/18, chemin de la Loge, 05 61<br />

33 37 77). renseignements et réservations au 05<br />

62 73 44 77<br />

“JEAN & BÉATRICE”, par la Compagnie<br />

Le Périscope<br />

Genre : Texte à la fois drôle, sincère et<br />

émouvant<br />

Dans son appartement au trente-troisième<br />

étage d’une tour, Béatrice attend l’homme qui la<br />

délivrera de sa solitude. Elle fait passer une<br />

annonce promettant une récompense substantielle<br />

à l’homme qui saura l’intéresser, l’émouvoir<br />

et la séduire. Jean, un chasseur de primes<br />

expérimenté, se soumet aux trois épreuves par<br />

appât du gain. Mais Béatrice hausse les<br />

enchères : il s’agit en fait d’inventer l’amour.<br />

L’appartement se transforme en piège, la rencontre<br />

devient un duel. Chaque tentative est<br />

une sorte de théâtre vérité. Suffirait-il de croire<br />

à l’amour pour le faire exister ? Ce texte à la<br />

fois drôle, sincère et émouvant a déjà été joué<br />

de nombreuses fois en France et notamment à<br />

Paris ou au festival d’Avignon, le voici pour la<br />

première fois à Toulouse.<br />

• Du 3 au 14 février, 21h00, au Fil à Plomb (30,<br />

rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77)<br />

“HELIOTROPOLKA”, de et avec<br />

Nathalie Vinot, mise en scène de<br />

Christian Brazier<br />

Genre : Spectacle solo qui entremêle clown,<br />

chant, poésie et absurde avec jubilation<br />

Au commencement une étoffe rouge puis une<br />

voix derrière, des mots étranges, un sabir foutraque<br />

et soudainement tombée des nues, une<br />

drôle de créature apparaît, Abigaël Vésicule,<br />

c’est son nom oui. Des mains bavardes, un corps<br />

exubérant, une langue inventive, résolument<br />

féminine, elle raconte ses vies et morts successives.<br />

Petite guerrière échappée d’un futur<br />

moyenâgeux, elle nous entraîne dans la quête<br />

mystérieuse et frénétique de son en dedans,<br />

mais oui car personne rien nous dire sur utérus<br />

intergalactique!<br />

• Jusqu’au 6 février, 20h30 (relâche le 1° février), au<br />

Vent des Signes (6, impasse de Varsovie 31300 Toulouse,<br />

05 61 42 10 70)<br />

“<strong>LE</strong> RÔDEUR”, d’Enzo Cormann,<br />

par le Théâtre de la Tortue<br />

Genre : Une perle inattendue<br />

Dans cette introspection de la folie ordinaire,<br />

seul un rapace semble relier le rôdeur à la vie…<br />

Le metteur en scène insuffle l’idée d’un transfert<br />

de personnalité entre cet homme et l’animal,<br />

permettant au personnage de retrouver ses instincts<br />

les plus primitifs.<br />

• Jusqu’au 1 er février, mardi, mercredi, jeudi et vendredi<br />

à 20h30, samedi à 21h00, dimanche à<br />

16h00, à la MJC Roguet (9, rue de Gascogne, 05 61<br />

77 26 00)<br />

“SCRAPS TV. 4. 5. 6 & 7.”, par le<br />

collectif Carmen Blaix<br />

Genre : Création collective (installation performance/théâtre<br />

vidéo)<br />

Scraps : restes, déchets. Scraps of truth : une<br />

once de vérité. Organisée en deux parties,<br />

chaque soirée débutera au Hangar à 20h00 par<br />

les “Scraps 4, 5 et 6” et se terminera à l’espace<br />

d’art contemporain Lieu-Commun par “Scraps<br />

7–explosion/implosion finale”. Conçu en sept<br />

volets, le projet “Scraps TV” retranscrit les<br />

armes et l’ambition de la télévision en actes scéniques.<br />

Chaque volet questionne un aspect précis<br />

de la forme et du discours télévisuels, en<br />

usant des mêmes outils, décalés et amplifiés.<br />

•Jeudi 12, vendredi 13 et samedi 14 février, 20h00,<br />

au théâtre Le Hangar (11, rue des Cheminots, quartier<br />

Bonnefoy, 05 61 48 38 29) puis à Lieu-Commun/Espace<br />

d’Art Contemporain (23-25, rue<br />

d’Armagnac, à 5 mn à pied du Hangar, 05 61 23<br />

80 57)<br />

> Danse<br />

“PRESS”, de Pierre Rigal, par la<br />

Compagnie Dernière Minute<br />

Genre : Performance chorégraphique<br />

Créée au Gate Theater de Londres en février<br />

2008 à l’issue d’une résidence à Garonne, cette<br />

performance chorégraphique met en scène un<br />

inquiétant dandy, mannequin polymorphe mû<br />

par l’enchaînement standardisé de ses propres<br />

automatismes, mais aussi par les rouages de son<br />

étroit espace vital. Absurde, drôle et angoissant,<br />

Pierre Rigal met sous presse la menaçante banalité<br />

de l’homme contemporain.<br />

• Jusqu’au 7 février, mardi 3, mercredi 4, jeudi 5,<br />

vendredi 6 et samedi 7 à 20h00, au Théâtre Garonne<br />

(1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 56 56)<br />

“EN P<strong>LE</strong>IN CŒUR”, par la Compagnie<br />

Les [Fu]rieuses, avec William<br />

Albors et Brigitte Fischer<br />

Genre : Lutte pour la tolérance et la liberté<br />

L’enfermement est au cœur de cette pièce, un<br />

témoignage contre l’injustice, pour l’égalité de<br />

tous les êtres humains, une lutte pour la tolérance<br />

et la liberté… Un homme dans une cellule,<br />

interné dans un hôpital psychiatrique.<br />

Comme souvent en psychiatrie, on est aux<br />

limites floues du soin et de la sanction, comme<br />

la folie est aux limites floues de la souffrance et<br />

de la faute. Un homme dans une cellule, prisonnier<br />

d’opinion du fait de ses convictions politiques,<br />

ou religieuses ou pour toute autre raison<br />

de conscience, de son origine ethnique, de sa<br />

couleur, de sa langue, de son origine sociale, de<br />

sa nationalité, de sa situation économique… ou<br />

de toute autre situation et qui n’a pas usé de<br />

violence ni incité à la violence ou à la haine…<br />

Interné ou détenu, un rapprochement qu’a<br />

voulu faire la chorégraphe. À l’heure de la mondialisation<br />

et des mobilités croissantes, l’enfermement<br />

et la rétention ne cessent paradoxalement<br />

de se développer. Notre “planète<br />

nomade” marquée par l’ouverture des frontières<br />

serait-elle aussi une planète de lieux clos,<br />

de personnes rivées à un espace délimité, de<br />

fermetures et de murs ?<br />

• Jusqu’au 7 février, 20h00 (relâche dimanche et<br />

lundi), au Théâtre du Pavé (34, rue Maran, 05 62<br />

26 43 66)<br />

“DeSrives”, par la Compagnie Ballet<br />

Actuel<br />

Genre : Création/pièce pour sept danseurs<br />

“DeSrives” forme, avec les pièces précédentes<br />

“Là” (2005) et “Bleu 119” (2007), un triptyque<br />

chorégraphique composé autour d’une même<br />

pulsion, celle d’un retour au corps, à une pensée<br />

plus organique. Sur une musique originale de<br />

David Dilliès, Nathalie Bard propose, à travers<br />

une chorégraphie pour sept danseurs, d’explorer<br />

cet état d’abandon où le corps prend le pas sur<br />

la raison. Parfois il faut accepter de se perdre<br />

pour découvrir de nouvelles Rives…<br />

• Le 11 février à 19h00, les 12 et 13 février à<br />

21h00, à l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines (12,<br />

place Saint-Pierre, 05 61 22 31 05). Réservations au<br />

05 61 23 36 82)<br />

“ODISEA FLAMENCA”, par la Compagnie<br />

Fani Fuster Flamenco<br />

Genre : Ffamenco de toujours et d’aujourd’hui<br />

Odisea flamenca, nous parle de la genèse du flamenco,<br />

de la première réunion, celle où l’on<br />

interroge les origines, où l’on recherche l’essence,<br />

l’énergie du flamenco. Chant, guitare, percus-<br />

sions, la danseuse attend que naisse le flamenco<br />

autour d’elle pour nous raconter l’histoire, le<br />

long voyage en terres flamencas. Tour à tour<br />

ordonnée, hésitante, chaotique, brutale, profonde<br />

mais aussi libérée et apaisée, la parole flamenca<br />

est donnée à chacun des interprètes, créant<br />

un flux permanent d’échanges et de transformations.<br />

Véritable mosaïque vivante de cultures,<br />

émotions et virtuosités, Odisea flamenca présente<br />

un flamenco épuré, incandescent, le flamenco<br />

de toujours et d’aujourd’hui.<br />

• Samedi 28 février, 20h30, Centre Culturel Le Moulin<br />

(14, avenue de la Gare à Roques-sur-Garonne, 05<br />

62 20 41 10)<br />

> Spectacles<br />

“UN BANC TOUT SIMP<strong>LE</strong>MENT”,<br />

par la Compagnie Et toi d’Abord/Le<br />

Lido/La Grainerie<br />

Genre : Le Lido et la Grainerie font leur<br />

cirque!<br />

Un spectacle de cirque actuel où la performance<br />

acrobatique se met au service d’une invitation à<br />

la rencontre. Au départ, deux hommes très différents.<br />

Ils se connaissent mais on n’en sait pas<br />

plus. Et un banc rouge. Un lieu petit, étroit, à<br />

partager. Chacun y trouve sa place avec l’autre.<br />

Les limites sont bien définies. Chacun chez soi.<br />

Les gestes, les actions et les espaces s’emmêlent.<br />

Toi chez moi et moi chez toi. Une réelle invitation.<br />

Une invitation à la jonglerie, terrain<br />

d’expression commune où chacun donne ses<br />

mots et trouve sa place, même le banc. Invitation<br />

pour le public à partager cette scène, il n’est pas<br />

là en juge mais en ami, en complice. C’est un<br />

bout de vie où le temps s’oublie pour faire place<br />

à la simplicité. Pour la cinquième fois, le Lido fait<br />

son cirque au Grand-Rond, en cette compagnie,<br />

cette année de la Grainerie avec ce spectacle qui<br />

vous captivera dès son entame, pour ne plus<br />

vous lâcher, et, tous les soirs, une première partie<br />

assurée par les élèves du Lido qui vous proposeront<br />

numéros et performances.<br />

•Du 3 au 7 février, 21h00, au Théâtre du Grand-<br />

Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />

“TRISKEL”, par le Cirque Fusion<br />

Genre : Cirque pas banal<br />

Dans un univers poétique et fantastique, une<br />

étrange tribu de créatures et de personnages<br />

surnaturels nous fait voyager au cœur d’un pays<br />

où musiques du monde et danses folkloriques<br />

rencontrent prouesses exceptionnelles et émotions<br />

puissantes. Issu des anciens contes irlandais,<br />

“Triskel” embrasse toute la richesse des arts traditionnels<br />

celtes.<br />

• Vendredi 6 février, 21h00, à Altigone (place Jean<br />

Bellières/Saint-Orens de Gameville, 05 61 39 17 39)<br />

dans le cadre du festival “Nez Rouges”<br />

“BRIC À BRAC D’IMPROVISA-<br />

TION”, par La Brique de Toulouse<br />

Genre : Improvis’action<br />

Comme tous les premiers lundis du mois, la<br />

troupe de la Brique de Toulouse sélectionne ses


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 21<br />

meilleurs improvisateurs pour passer une soirée de<br />

rires et de bonne humeur avec vous. Autour d’une<br />

quinzaine de saynètes créées de toutes parts d’après<br />

vos propositions, ce spectacle unique en son genre<br />

se construit de lui-même, surprenant même les<br />

acteurs qui le jouent. Laissez-vous tenter, même le<br />

prix vous fera rire!<br />

• Lundi 2 février, 21h30, au café-théâtre le 57 (57, bd<br />

des Minimes, 05 34 40 88 93)<br />

INTERMEDIA 28 présente “Pedroñeras”<br />

Genre : Performance électroacoustique, images et<br />

improvisation<br />

“Pedroñeras” est un véritable festin de sons, couleurs,<br />

images, voix et musiques en constante évolution tout<br />

au long de ses 45 minutes de durée… Un “Grand collage”<br />

de sensations et de bruits, de mémoire et de<br />

surprises empreintes de la chaleur du mois de juillet<br />

dans la Mancha ainsi que les voix et visages de ses<br />

nombreux protagonistes anonymes. INTERMEDIA 28<br />

est un trio d’artistes (Wade Matthews, Adam Lubroth<br />

& Julio Camarena) vivant à Madrid impliqués dans la<br />

création collective en temps réel. Ils utilisent une<br />

grande variété de médias : photographie, vidéo, électronique,<br />

musique acoustique et électroacoustique,<br />

fields recording, objets, etc., afin de créer des performances<br />

à chaque fois inouïes et uniques.<br />

• Samedi 21 février, 20h30, au Ring (151, route de Blagnac,<br />

05 34 51 34 66)<br />

“<strong>LE</strong>S CONTES D’HOFFMANN”, d’Offenbach<br />

Genre : Opéra fantastique<br />

Pour son ultime chef-d’œuvre, Offenbach compose un<br />

véritable opéra. Parmi les nombreuses versions de<br />

l’œuvre, Olivier Desbordes a choisi la première qui<br />

rétablit les dialogues parlés, reconstitués à partir des<br />

quatre contes d’E.T.A. Hoffmann et où une seule<br />

soprano incarne les quatre rôles féminins ; ici la formidable<br />

Isabelle Philippe. Offenbach s’est largement<br />

inspiré des contes et en maints endroits, on peut relever<br />

la résurgence de souvenirs personnels liés à sa<br />

propre initiation à la création. Intensité dramatique,<br />

romantisme et goût du fantastique sont au service du<br />

drame d’Hoffmann, qui n’est pas de tomber amoureux<br />

à chaque fois d’une femme qui se moque de lui, mais<br />

au contraire de poursuivre sans cesse la même…<br />

• Les 23 et 24 février, 20h30, à Odyssud (4, avenue du<br />

Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />

“EXTRA”, par le Cirque Phœnix et les<br />

Étoiles des Cirques du Monde<br />

Genre : Énorme spectacle de cirque et de 3D<br />

Relief!<br />

Au programme : les étoiles des cirques de Pékin,<br />

Moscou, Afrique, France et Cuba. Il s'agit, pour la<br />

majeure partie, de numéros ou d'artistes primés dans<br />

les festivals prestigieux du monde entier. De plus, y<br />

est intégré la technologie 3D Relief à la mise en<br />

scène. À cet effet, le Cirque Phenix fournira des<br />

lunettes 3D à tous les spectateurs, elles leur permettront<br />

d'évoluer avec les artistes dans un univers féerique<br />

d'images virtuelles qui accompagneront les<br />

magnifiques numéros de cirque réels. Tout alors<br />

devient possible. “Extra”, l'abeille virtuelle, guide le<br />

spectateur dans un périple autour de l'histoire du<br />

Monde. Un voyage en quatre tableaux avec des<br />

numéros de cirque moderne illustrant l'Afrique,<br />

l'Amérique Centrale, l'Europe et l'Asie. Ces somptueux<br />

numéros sont accompagnés de scènes en 3D<br />

Relief. Ainsi le serpent, l'éléphant ou le lion, mais<br />

aussi des personnages imaginaires comme le dragon<br />

et le Minotaure seront réunis dans ce spectacle destiné<br />

à toutes les générations.<br />

• Mercredi 4 février, 20h30, au Zénith de Toulouse<br />

(réservations au 05 62 20 24 11)<br />

<strong>LE</strong> CABARET DES ACROSTICHES<br />

Genre : Folie et passion<br />

Si vous avez raté un des spectacles des Acrostiches,<br />

cette soirée est pour vous! Et si vous avez la chance<br />

de les avoir tous vus, alors venez goûter à nouveau<br />

aux meilleurs morceaux! En effet, le Cabaret des<br />

Acrostiches enchaîne les numéros qui ont fait leur<br />

réputation — et quelle réputation! — avec la verve, la<br />

truculence, la folie et la passion qu’on leur connaît.<br />

Avec en prime un artiste invité dont la présence infléchira<br />

le choix des numéros. Mais chut!... la surprise<br />

est au rendez-vous.<br />

• Samedi 7 février, 21h00, à Altigone (place Jean Bellières/Saint-Orens<br />

de Gameville, 05 61 39 17 39) dans le<br />

cadre du festival “Nez Rouges”<br />

“HIER J’AI COLLÉ DES TIMBRES ET<br />

ÉCRIT DES ADRESSES À LA MAIN”, par<br />

la Café Klash Collectif<br />

Genre : Cirque danse à partir de 7 ans (création)<br />

Ce spectacle est inspiré d’un recueil de lettres écrites<br />

à des poilus morts avant même de les avoir reçues.<br />

Chaque enveloppe portait au verso la mention “Tué”<br />

ou “Disparu”. Une portait l’inscription “Fusillé”. Quelle<br />

est la destination du courrier lorsque son destinataire<br />

n’est plus là pour le recevoir ? Que deviennent<br />

ces histoires en suspens… ces nouvelles avortées ?…<br />

• Mardi 4 février, 20h30, au Centre Culturel de Ramonville<br />

(place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)<br />

“LA PRINCESSE ET <strong>LE</strong> CROQUENOTES”, de<br />

et avec Corinne Calmels et Nicolas Guybianchi,<br />

par la Compagnie Les Amis de<br />

Monsieur<br />

Genre : Soirée spéciale Saint-Valentin<br />

Entre délire et poésie, les comédiens de la compagnie<br />

Les Amis de Monsieur puisent à pleine main, à pleine<br />

voix, dans le “matériau Brassens”, pour restituer ses<br />

chansons, dans un contexte décalé. On en ressort le<br />

cœur plein du pétillement de la vie, la tête remplie de<br />

chansons, l’âme un peu plus riche d’humanité. C’est<br />

d’abord une histoire de rencontre, deux personnages, à<br />

la fois touchants et drôles, qui vont mener à bien un projet<br />

qui leur tombe du ciel… et les oblige à prendre des<br />

risques, à s’apprivoiser, à se découvrir. Les chansons de<br />

Brassens sont autant de prétextes à la relation, les relations<br />

des personnages sont autant de prétextes à rendre<br />

hommage à Brassens.<br />

• Samedi 14 février, 20h30, au Théâtre du Chien Blanc (26,<br />

rue Compans, 05 62 16 24 59) sur réservation<br />

Mr JEAN<br />

Genre : Visniec version clown<br />

Pour ceux qui auraient déjà vu Madame Jeanne, voici sa<br />

version masculine interprétée par Hassan Tess. M. Jean<br />

raconte des histoires de l’auteur roumain Matei Visniec<br />

tirées de “Théâtre décomposé ou l’homme-poubelle” :<br />

un humour singulier, une dose de grotesque…<br />

• Du 10 au 14 février, 19h00, au Théâtre du Grand-Rond<br />

(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85). C’est gratuit!<br />

“ROMANTICA”<br />

Genre : Cabaret comique<br />

Romantica, la plus grande étoile du fameux Cabaret<br />

Zigue Zigue accompagnée par son fidèle pianiste Adrien<br />

Roguet de la Tourette, ressuscitent l’esprit fantasque et<br />

rieur qui a su hanter toute la Bigorre durant plus de vingt<br />

ans. Un spectacle à réveiller les morts où les zygomatiques<br />

travaillent à embellir la façade. Venez goûter aux<br />

vertiges de ce show à la française, vous tomberez sous le<br />

charme… Une création de Pascale Rémi (Royal De Luxe,<br />

Ilopie…), et Jean-Philippe Carde (Le Bain, Zingabe…).<br />

• Samedi 7 février, 22h00, à Amanita Muscaria (3, rue Viguerie,<br />

05 61 99 30 49)<br />

“INSOUMISSION”, avec Islam Abad, par la<br />

Compagnie Figaro & Co<br />

Genre : Opéra slam<br />

Gilles Ramade (metteur en scène directeur de la troupe<br />

Figaro & Co) reprend l’histoire du fait divers tragique<br />

impliquant deux adolescents : Lui, caïd de banlieue, Elle,<br />

jeune femme insoumise amoureuse de sa liberté, victimes<br />

de leur orgueil prenant une forme démesurée.<br />

Après le succès de l’opéra rock “Sergeant Pepper’s”,<br />

Islam Abad (lauréat Prix de la Jeunesse au 61è Festival<br />

de Cannes) nous revient dans un nouveau premier rôle<br />

masculin poignant incarnant un personnage à la psychologie<br />

éprouvante. Une histoire maudite ponctuée par des<br />

interventions en danse hip-hop, des musiciens classiques<br />

et des instrumentistes traditionnels. “Insoumission” s’inscrit<br />

parfaitement dans cette tradition lyrique et tragique<br />

d’une femme que son goût de liberté conduit à la mort.<br />

• Vendredi 27 et samedi 28 février, 20h30, au Théâtre Musical<br />

de Pibrac (rue Principale, 05 61 07 12 11)<br />

> P’tits bouts<br />

“<strong>LE</strong> PETIT ROI”, par la Compagnie L’atelier<br />

des Songes, avec Aurélie Gourvès et<br />

Délia Sartor<br />

Genre : Théâtre de marionnettes à partir de 6 ans<br />

Le visage triste, de grands yeux écarquillés, le petit roi<br />

n’ose pas s’opposer au ministre qui hante son royaume<br />

et prend des décisions tyranniques. “La dame aux rêves”<br />

chaque matin, fait les lits du palais. En secouant les draps,<br />

elle ramasse les rêves. Au cœur de la forêt, entre<br />

l’ombre et la lumière, le petit roi s’éveillera au respect de<br />

ses désirs et de son être tout entier. Mélange de jeu de<br />

marionnette et de personnages : le petit roi (un pantin<br />

d’un mètre de haut environ) croise les marionnettes du<br />

ministre et de la sorcière qui sont déformées par sa perception<br />

: un ennemi immense, une sorcière surnaturelle.<br />

Une galerie de personnages, le général, l’elfe des bois, le<br />

crieur public, la nourrice, apparaissent dans un jeu burlesque<br />

et viennent compléter la panoplie d’un royaume<br />

haut en couleurs…<br />

• Du 3 au 14 février, 15h00, au Théâtre du Grand-Rond (23,<br />

rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />

“LOULOU”, par le Théâtre Chamboulé<br />

Genre : Spectacle burlesque d’ombres et de<br />

marionnettes pour les 3-6 ans<br />

Il était une fois un lapin qui n’avait jamais vu de<br />

loup… Et Loulou, un jeune loup, qui ignorait<br />

tout des lapins. Une innocente amitié s’installe<br />

entre eux, libre de tout préjugé et de toute<br />

peur. Le moment venu, elle sera assez forte<br />

pour survivre à la terrible différence qui les<br />

sépare. Le spectacle “Loulou” pose avec humour<br />

et tendresse les questions de l’amitié et de la différence…<br />

à la croisée du quotidien et de la poésie,<br />

de la simplicité et du symbolique.<br />

• Vendredi 20 février, à 10h00 et 15h00, à l’Espace<br />

Bonnefoy (4, rue du Fg Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />

“PIROUETTE GALIPETTE”, par la Compagnie<br />

Des Mains Des Pieds, etc…<br />

Genre : Spectacle de marionnettes pour les 3-8<br />

ans<br />

Deux comédiennes, cinq marionnettes dans un<br />

décor coloré, autour d’un texte pétillant et de<br />

quelques ritournelles… Lilas et Lolotte jouent au<br />

jeu de “Galipette”, un jeu inventé, avec une<br />

marionnette qui leur ressemble : Galipette aime<br />

rire, chanter, virevolter et tournebouler en compagnie<br />

de ses amis, un petit poisson peureux, un<br />

bon gros nuage allergique et une théière très<br />

vieille Angleterre… Seulement voilà… il y en a<br />

une, Mademoiselle Piedjaloux, qui ne les supporte<br />

pas… D’ailleurs, elle ne supporte rien, ni personne…<br />

Celle-ci échafaude un plan afin d’isoler chacun<br />

chez soi et rompre les amitiés. Réussira-t-elle<br />

à diviser les amis, afin de faire régner… Im-mo-bili-té-si-len-ce-et-repos<br />

? Mais, dans l’univers de<br />

Lilas et Lolotte, rien n’est joué d’avance! Disputes<br />

et réconciliations, rires et mauvaise foi influencent<br />

le cours de l’histoire, sans compter la complicité<br />

du public.<br />

• Les 16, 17 et 18 février, à 11h00 et 15h30, au Théâtre<br />

du Chien Blanc (26, rue Compans, 05 62 16 24 59)<br />

“POUCE!”, par la Compagnie Marche<br />

ou Rêve, avec Marie Paule Gesta et<br />

Sébastien Osmont<br />

Genre : Spectacle burlesque à l’univers musical (à<br />

partir de 5 ans)<br />

Au cours d’une guerre interminable, deux soldats<br />

sont livrés à eux-mêmes. Ils se connaissent bien, ont<br />

leurs habitudes, leurs rituels. Ils sont réunis par une<br />

peur commune : celle de l’ennemi. Un personnage<br />

sanguinaire, qui empoisonne et brûle les villages, du<br />

moins c’est ce que leur a raconté leur chef. Petit à<br />

petit, les soldats — héros vont s’interroger sur cet<br />

autre mystérieux : a-t-il aussi une maman ? Est-ce<br />

qu’il aime aussi les œufs au petit-déjeuner ? Est-ce<br />

qu’il en a assez, lui aussi, de la guerre ? Une plongée<br />

au cœur des souvenirs, des espoirs, des craintes,<br />

des rires de ces deux soldats.<br />

• Du 17 au 21 février et les 25, 28 février et 4 et 7<br />

mars, 15h00, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des<br />

Potiers, 05 61 62 14 85)<br />

“MERCI DE RIEN”, par la Compagnie<br />

En Vrac<br />

Genre : Cabaret ambulant à partir de 5 ans<br />

Le nouveau spectacle de la Compagnie en Vrac, mis<br />

en scène par Laura Herts, est arrivé! Ces trois voyageurs<br />

venus de pays lointains sillonnent les routes<br />

du globe pour nous faire oublier les petits tracas du<br />

quotidien. Leur cabaret ambulant nous entraîne dans<br />

un univers étrange et décalé, où folie et poésie font<br />

bon ménage. Tour à tour musiciens, danseurs de<br />

revue ou acrobates, ils nous embarquent dans un<br />

déluge de gags et de catastrophes en tout genre. Un<br />

spectacle qui vous fera dire « Merci! ».<br />

• Mardi 3 février, à 10h00 et 14h30, mercredi 4 à<br />

15h00, à Altigone (place Jean Bellières/Saint-Orens de<br />

Gameville, 05 61 39 17 39) dans le cadre du festival<br />

“Nez Rouges”<br />

DANS <strong>LE</strong>S MURS/21<br />

> EXPOS<br />

> “Extensions urbaines, la suite dans les<br />

idées”<br />

collective<br />

Entre 2005 et 2008, le CAUE en partenariat avec<br />

l’APUMP et l’AMF a initié avec six communes du département<br />

de la Haute-Garonne une expérimentation intitulée<br />

“Quelques sites pour une ville à réinventer, une invitation<br />

à la qualité urbaine”. Cette démarche visait à<br />

soutenir et promouvoir des opérations de qualité qui<br />

associent aménageurs, concepteurs et collectivités<br />

publiques dans le respect du développement durable, en<br />

cherchant en particulier à assurer la continuité urbaine, la<br />

diversité des modes de logements, la complémentarité<br />

des fonctions urbaines, la qualité des espaces publics et<br />

de l’habitat. Cette exposition aborde ces différents<br />

thèmes au travers des réponses des dix-neuf équipes pluridisciplinaires<br />

engagées dans les six concours d’idées<br />

organisés pendant ces trois ans par le CAUE.<br />

• Jusqu’au 7 mars au Centre Méridional de l’Architecture et<br />

de la Ville (5, rue Saint Pantaléon, métro Capitole, 05 61 21<br />

61 19)<br />

> Norbert Blazy/Marielle Duffet/Mathilde<br />

Teuntz<br />

exposition collective de photographies<br />

Norbert Blazy (“Voilage”) : La vie comme un voilage<br />

lisse, étendue, transparente. Un long fleuve tranquille.<br />

Voilage, recouvrement de nos peaux ou “découvrement”<br />

de nous-mêmes. Voilage, voile. Vogue la vie avec l’âge.<br />

Marielle Duffet (“Jours d’ailleurs”) : C’est le regard porté<br />

sur des instants fugaces, de brefs moments du quotidien,<br />

en voyage dans des contrées proches ou lointaines…<br />

C’est le bonheur de saisir de l’œil un éclat de lumière, un<br />

pan de tissu coloré ou encore une scène simple de la vie,<br />

un jour d’ailleurs parmi tous les autres. Une cuisine de<br />

rue, une théière rutilante, un rite minuscule, une minute<br />

de repos accrochent mon œil pour un plaisir toujours<br />

plus neuf et vif.<br />

Mathilde Teuntz (“Matières métropolitaines”) : « J’ai réalisé<br />

ces photographies lors d’une visite du chantier de la<br />

ligne B du métro de Toulouse en 2004. Tuyaux, métal et<br />

béton sont des modèles que j’ai trouvé intéressants en<br />

prenant le temps de les observer. Voici ma vision des<br />

travaux du métro, j’espère que le chantier vu sous cet<br />

angle vous interpellera vous aussi. »<br />

• Jusqu’au 14 février à l’Atelier-Expo V. et Y. Zofer (23, rue du<br />

Dix Avril, métro Marengo-SNCF)<br />

> “La Ville Botanique”<br />

musée naturaliste<br />

L’exposition “La Ville Botanique” propose une étude<br />

botanique et zoologique de la ville. Celle-ci révèle les<br />

dizaines d’espèces d’abribus, fleurs d’asphalte et autres<br />

végétaux inattendus qui fleurissent l’espace urbain. On y<br />

découvre également la faune (oiseaux mécaniques, grues<br />

à l’ouette…) et les insectes qui se déploient dans ce biotope<br />

inventé par l’Homme. Ce musée naturaliste se veut<br />

exhaustif et présente l’ensemble des éléments constituant<br />

cet univers qui nous est si familier : de la météo<br />

des villes à un mobilier urbain adapté à la contemplation<br />

d’une nature citadine, domestiquée et hygiénique. À travers<br />

herbiers, planches d’illustrations, coffrets et divers<br />

autres supports, l’exposition présente une partie des<br />

recherches en cours menées par l’exploratrice de rues<br />

et urbotaniste Lullie. La Ville Botanique pose un autre<br />

regard sur la cité, celui d’une jardinière des pavés, dans<br />

une poésie urbaine à l’esprit humoristique et décalé.<br />

• Jusqu’au 27 février au Centre d’Initiative Culturelle et<br />

Citoyenne de Samba Résille (38, rue Roquelaine, métro Jeanne<br />

d’Arc, 05 34 41 62 16), du lundi au vendredi de 10h00 à<br />

19h00, entrée libre, tout public à partir de 10 ans<br />

> “Pause”, Jur Domingo, Julien Vittecoq,<br />

Nicolas Arnould<br />

install’actions<br />

“Pause” est une série de performances, d’installations<br />

plastiques et sonores et de photographies proposées par<br />

Jur Domingo, Julien Vittecoq, metteurs en scène et chorégraphes,<br />

et Nicolas Arnould, compositeur. Artistes<br />

associés au projet : Éric Fassa, scénographe et créateur<br />

lumière, Joël Fesel, plasticien, Jean-Baptiste Papailhau,<br />

dessinateur/animation vidéo.<br />

• Jusqu’au 11 avril à l’Espace Croix-Baragnon/Espace III &<br />

Galerie (24, rue Croix-Baragnon, métro Esquirol) du mardi au<br />

samedi de 12h00 à 19h00<br />

> “Trans-Faires”<br />

Le multimédia ou l’art de l’infiltration<br />

En ce début d’année, le bbb, centre régional d’initiatives<br />

pour l’art contemporain, réaffirme son engagement dans<br />

la création multimédia en programmant une manifestation<br />

d’envergure : les “Trans-Faires”. Cette exposition de<br />

pointe s’inscrit parmi les changements majeurs de notre<br />

société (phénomène You Tube, peer to peer, technosurveillance)<br />

et questionne, au travers des technologies<br />

modernes de télécommunication, l’égalité d’accès à la<br />

culture. Les artistes du collectif Qubo Gas et HeHe, le<br />

duo Maria Barthélémy et René Sultra ainsi que Nicolas<br />

Maigret explorent l’incroyable diversité de cet art, qui<br />

loin de se borner à la seule utilisation de l’ordinateur,<br />

permet d’établir de surprenantes passerelles avec les<br />

autres disciplines artistiques et développe des expériences<br />

sensorielles originales et inédites.<br />

•Du 3 février au 4 avril au bbb (96, rue Michel-Ange, 05 61<br />

13 37 14)


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22/DANS <strong>LE</strong>S MURS<br />

> EXPOS<br />

> “Supervision L.A.”, Olivier Mirguet<br />

photographie<br />

Le Château d’Eau présente la série “Supervision L.A.”<br />

du photographe Olivier Mirguet qui vit et travaille à<br />

Los Angeles. Il capte, dans ce travail réalisé en 2008,<br />

les tension de la ville la nuit, dans une thématique de la<br />

fiction américaine où tout peut basculer d’un moment<br />

à l’autre…<br />

• Du 4 février au 22 mars à la Galerie du Château d’Eau (1,<br />

place Laganne, 05 61 77 09 40)<br />

> “Possession, j’ai toujours aimé les journaux<br />

de petites annonces”, Anne Girard<br />

mots et images<br />

Des catalogues. Des petites images de maisons,<br />

d’espaces vides, ou meublés, des points de vue imprenables…<br />

Une iconographie. Une écriture. Si visibles<br />

qu’on n’y prêterait presque pas attention. Quel matériau<br />

plus banal, en apparence, qu’un catalogue gratuit<br />

d’annonces de ventes immobilières ? Cet ordinaire<br />

qu’on ne voit pas est la base de la présente exposition<br />

qui mêle mots et images à travers des formes différentes…<br />

Le temps est présent dans cette accumulation<br />

d’images, présentée comme un parcours, une promenade,<br />

comme un film, comme une narration<br />

incomplète. Il est présent dans l’effacement de certaines<br />

images sur supports bon marché.<br />

• Jusqu’au 7 mars au Centre Méridional de l’Architecture et<br />

de la Ville (5, rue Saint Pantaléon, métro Capitole, 05 61<br />

21 61 19)<br />

> Marjorie Rue (Toulouse) & Nina Reumaux<br />

(Nîmes)<br />

broderies, dessins et photos<br />

Marjorie Rue passe ses journées devant les téléfilms de<br />

M6 en brodant ou dessinant. Malgré ses airs de mamie,<br />

Mademoiselle Rue ne fait pas des abécédaires mais<br />

donne plutôt un ton ironique à ce médium en abordant<br />

des thèmes de sa génération, tel que NTM ou the<br />

power of RMI… mais en rendant aussi hommage à nos<br />

tristes défunts, Carlos, Derrick... Elle utilise aussi ses<br />

feutres, sa plume et son encre pour créer des paysages<br />

inspirés par Mario Bros, telle une adolescente dessine<br />

son chanteur préféré ou son amoureux. Le travail de<br />

Marjorie Rue laisse un goût aigre doux, une douce<br />

absurdité qui témoigne d’un quotidien. Diplômée des<br />

beaux arts de Nîmes, elle se rend bien compte que garder<br />

des enfants qui font la sieste laissent beaucoup de<br />

temps à la création.<br />

Le travail de Nina Reumaux s’articule entre le dessin et<br />

la photographie, observation, captation, qui laisse la<br />

plus grande place au sensible et à l’improvisation. Une<br />

démarche poétique qui tend à souligner la valeur graphique,<br />

parfois symbolique de volumes, d’espaces…<br />

Nina et Marjorie ont déjà travaillé en binôme sur une<br />

série de dessins grand format à quatre mains et sur<br />

l’édition “Dessiner c’est très bien” (Nunu Éditions).<br />

• Du 3 au 28 février à la Médiathèque Associative Les<br />

Musicophages (6, rue de la Bourse, métro Esquirol, 05 61<br />

21 71 50)<br />

> “Wide Wide Space”, Henri-Fred Techer<br />

monographie<br />

Première exposition monographique de Henri-Fred<br />

Techer, jeune artistes qui ont investi les espace de<br />

Lieu-Commun uniquement à l’aide de lumières, créant<br />

ainsi de nouvelles dimensions. Une exposition où<br />

l’économie de moyens contraste avec la multiplicité<br />

des sensations provoquées.<br />

• Jusqu’au 28 mars à Lieu-Commun (25, rue d’Armagnac,<br />

05 61 23 80 57) du mercredi au samedi de 12h00 à<br />

19h00<br />

> Régis Gal & Christopher Warren<br />

acrylique sur toiles, papier, toile et résine,<br />

vitraux, raku<br />

Régis Gal travaille sur la main, les mouvements variés<br />

qu’elle peut prendre liés à des signifiants du quotidien :<br />

montrer du doigt, pincer, prendre… Sur la toile, c’est<br />

soit la main toute entière qui est dessinée et colorée,<br />

soit seulement une partie qui laisse à penser que la main<br />

existe au-delà de la toile.<br />

« La figure humaine et les effets du temps sont les<br />

thèmes principaux de mon travail, thèmes que je tente<br />

de traiter de façon simple et directe, et toujours en rapport<br />

étroit avec l’esprit et l’attention issus de la méditation.<br />

» (Christopher Warren)<br />

• Du 7 février au 6 mars à la Galrie Daniel Vignal (5, rue<br />

Perchepinte, 06 59 40 62 01) du mardi au samedi de<br />

14h00 à 19h00<br />

> “Tête à tête”, Jean-Paul Héraud<br />

autoportraits<br />

Rien, dans la peinture de Héraud, n’est l’abstrait de la<br />

trace : tout s’y consume en des nécessités concrètes, en<br />

des réalités charbonnées et brûlantes, si bien que ce<br />

travail ne fait abstraction que de ce qui n’est pas lui. Ce<br />

faisant, le véritable concret, lui, se fait être de plus en<br />

plus véritable et consumé de haut en bas, de bas en<br />

haut, dans sa longueur et dans son lé.<br />

• Du 3 février au 5 mars à l’Espace Bonnefoy (4, rue du<br />

Faubourg Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />

> P’tits Bouts<br />

“L’AMOUR DES TROIS ORANGES”, par la<br />

Compagnie Chergui Théâtre<br />

Genre : Théâtre et conte à partir de 5 ans<br />

Près d’une fontaine, un “jongleur” raconte l’histoire<br />

extraordinaire du prince Joan. Ayant subi la malédiction<br />

d’une vieille sorcière, le brave prince devra rencontrer le<br />

mystérieux amour des trois oranges. Un long périple<br />

s’ouvre devant lui… chemins d’embûches et de surprenantes<br />

rencontres : les filles du soleil, la mère de la lune,<br />

le vent en personne, un ours gigantesque, des portes<br />

infranchissables, un puits profond, des sorcières… des<br />

courses effrénées… Mais où se trouve donc L’amour<br />

des trois Oranges ? Quel voyage! À boire!<br />

• Les 11, 12, 13 et 14 février, 15h00, au Théâtre du Pont-<br />

Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

“PIC ET PIQUE ET COLÉRAME”, par la<br />

Compagnie du Théâtre du Grand Vent<br />

Genre : Marionnettes et chansonnettes pour les 3-8<br />

ans<br />

Et ta grand-mère, elle n’avait pas un peu de jaune dans le<br />

pompon ? C’est la question que se posent Pic et Pique,<br />

pompons bleus, parents de Colérame, pompon jaune.<br />

Mais en mer, l’aventure est là! Il suffira que Colérame se<br />

jette à l’eau… Une histoire de famille drôle et énigmatique<br />

soulignée par une mise en scène poétique incluant<br />

marionnettes et chansonnettes.<br />

• Les 19, 20 et 21 février, à 11h et 15h30, au Théâtre du<br />

Chien Blanc (26, rue Compans, 05 62 16 24 59)<br />

“RÊVE D’OISEAU”<br />

Genre : Spectacle d’ombres pour les enfants de 1 à 5<br />

ans<br />

Il était une fois, deux fois, trois fois, quatre fois… un<br />

arbre. Dans cet arbre, un nid. Dans ce nid, un œuf. Et<br />

dans cet œuf… un petit être prêt à sortir et à grandir<br />

pour voler dans le ciel comme ses semblables… Mais<br />

voilà Hippopo qui fait du tam-tam, du tintamarre, qui fait<br />

trembler les arbres… L’histoire peut naître et avec elle<br />

bien d’autres choses vont éclore : la vie, l’affection qui<br />

surgissent parfois dans des situations improbables avec<br />

l’aide de nos rêves…<br />

• Mercredi 5 et samedi 8 mars, à 10h30 et 16h00, au<br />

Centre Culturel des Minimes (place du Marché aux Cochons,<br />

05 61 22 51 77)<br />

“CA<strong>LE</strong>MBREDAINE”, de et par Yves Proal<br />

(chant, guitare) et Patrice Paul (chant,<br />

accordéon)<br />

Genre : Spectacle de chansons pour enfants<br />

Un spectacle qui fait vivre les marionnettes, parler les<br />

poissons et chanter les enfants. Tel un équilibriste sur les<br />

mots, Yves Proal a confectionné avec son complice Patrice<br />

Paul un spectacle à la dimension des enfants, petit et<br />

illimité, réel et imaginaire. Avec un souci de poésie dans<br />

l’écriture et de pédagogie dans la formule, les chansons<br />

originales de ce chanteur incitent les jeunes spectateurs à<br />

écouter des mini-contes, participer à des fables, chanter<br />

des chansons ou marquer le rythme des récits ; un respect<br />

de la sensibilité enfantine et une attention à ses exigences<br />

font de ce spectacle un régal pour petits… et<br />

pour ceux qui ont su le rester.<br />

• Mardi 10 février, à 10h00 et 17h00, au Centre Culturel des<br />

Minimes (6, rue du Caillou Gris, 05 61 22 51 77)<br />

“CÔTÉ JARDIN, CÔTÉ COU<strong>LE</strong>UR”, par la<br />

Compagnie Lilly Prune<br />

Genre : Théâtre musical pour enfants de 0 à 6 ans<br />

Jules le jardinier découvre que les couleurs ont disparu<br />

: tout est gris! Qui l’aidera à redonner des couleurs à<br />

sa vie ? Lilly, peintre poète ? La grenouille farceuse et<br />

coquette ? Le tournesol chatouilleur ? La tomate qui<br />

voulait être une rose ou Alfred le perroquet joueur ? La<br />

rencontre tout en couleur de la musique et la poésie.<br />

• Samedi 14 février, à 11h00, 16h00 et 17h00, au<br />

Centre Culturel des Minimes (place du Marché aux<br />

Cochons, 05 61 22 51 77)<br />

“CARNET DE VOYAGES”, par la Compagnie<br />

Paradis-Éprouvette<br />

Genre : Théâtre d’images et musique tout public à partir<br />

de 8 ans<br />

Mise en scène nomade et surprenante de cinq voyages et<br />

autant de raisons de se dépayser! Voyageur volontaire<br />

sur la route de la soie, Marco Polo part à la découverte<br />

de l’inconnu. Rimbaud dans ses fureurs, rêve d’une<br />

mer… C’est bien de la Mer Rouge! Nabil, élève de CM1,<br />

est assis sous un abribus quand soudain son esprit<br />

s’envole… Rose, jeune camerounaise “sans papiers” fuit<br />

vers des jours qu’elle espère meilleurs… Par les chemins<br />

buissonniers de la poésie un comédien conte, un musicien<br />

joue en direct : bouzouki, bendir, cloches, violon,<br />

derbouka, oud… Illustré par le dessinateur, Arno, ce<br />

théâtre d’images s’associe aux marionnettes et chants<br />

des “marcheurs” comme au “théâtre d’objets” bricolé<br />

par des rêveurs passionnés.<br />

• Les 17, 18, 19, 20 et 21 février, à 10h00 et 15h00, au<br />

Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />

> Humour<br />

“DEMAISON S’ENVO<strong>LE</strong>”, avec François-<br />

Xavier Demaison, de Samuel Le Bihan,<br />

François-Xavier Demaison…<br />

Genre : One-man-show virevoltant et rocambolesque<br />

Virevoltant avec une virtuosité confondante d’un personnage<br />

à l’autre, Demaison propose un one-manshow<br />

quasi autobiographique! Celui qui a incarné<br />

Coluche au cinéma campe avec drôlerie et talent une<br />

multitude de personnages qui racontent l’histoire de sa<br />

propre reconversion professionnelle : celle d’un fiscaliste<br />

de New York qui décide après l’électrochoc du 11<br />

septembre 2001 de devenir acteur. Il donne ainsi vie<br />

aussi bien à un boxeur bourru au cœur tendre, une<br />

petite amie caractérielle, une grand-mère russe ex-danseuse<br />

du Bolchoï, un boss américain ventripotent…<br />

qu’à Bitou, star incontestable du show, qui n’est autre<br />

qu’un castor…<br />

• Du 2 au 4 février, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc,<br />

Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />

“<strong>LE</strong>S AMAZONES”, de Jean-Marie Chevret,<br />

mise en scène de Gérard Pinter<br />

Genre : Comédie à cinq personnages<br />

Trois joyeuses célibataires de 40 ans, un peu égratignées<br />

de la vie, cohabitent pour oublier les affres de<br />

leur cœur en jachère. Martine vient d’être abandonnée<br />

par Jean-Paul après vingt ans de mariage. Annie vient<br />

d’être licenciée du Club Med après vingt ans de service<br />

et Micky court après le mec idéal depuis vingt ans. Que<br />

du bonheur. Mais qu’à cela ne tienne, à elles la vie de<br />

bohème! Jusqu’au jour où débarque Guillaume, un bel<br />

étalon de 27 ans que sa fiancée vient de larguer et…<br />

qui va vite, sans les voir venir, devenir la proie d’un frénétique<br />

safari sous l’œil ahuri de Loïc, leur voisin gay!<br />

• Du 3 février au 28 mars, du mardi au vendredi à 21h00,<br />

le samedi à 20h00 et 22h30, au café-théâtre Les 3T (40,<br />

rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)<br />

“SPEED DATING”, avec Géraldine Lamy<br />

et Marc Duranteau<br />

Genre : 7 rendez-vous! 7 minutes! 7 heures de cauchemar!<br />

Michel, 38 ans, une vie bien organisée, atteint de TOC<br />

(troubles obsessionnels du comportement) et célibatai-<br />

re depuis… toujours! Barbara, 36 ans, avocate d’affaire,<br />

elle a privilégié sa vie professionnelle à sa vie sentimentale.<br />

Elle est célibataire et toujours surbookée! Ils vont<br />

se rencontrer lors d’une soirée de speed dating… Ils<br />

ont sept minutes pour faire connaissance, mais leur<br />

rencontre va se prolonger à leur plus grand désespoir<br />

et pour le plus grand plaisir du spectateur.<br />

•Jusqu’au 14 mars, du mercredi au samedi à 21h30,<br />

au café-théâtre Le 57 (57, boulevard des Minimes, 05<br />

34 40 88 93)<br />

ÉRIC ANTOINE<br />

Genre : Incroyable et génialement drôle<br />

Artiste bluffant, hors norme à plus d’un titre, comédien-humoriste-illusionniste-agitateur<br />

d’idées et de<br />

spectateurs, ce grand déconneur à l’air de savant fou<br />

(2m07!), entraîne, avec fous rires, le public dans un<br />

monde parallèle, où il fait bon se glisser… Avec un<br />

drôle et savant mélange interactif, de magie, stand-up,<br />

et musique, il brise les conventions et insuffle aux<br />

spectateurs, une énergie libératrice… qui les rapproche<br />

de leur propre “désir de folie”!<br />

• Vendredi 6 février, 21h00, au TMP (Rue Principale à<br />

Pibrac, 05 61 07 12 11)<br />

“COUP<strong>LE</strong> EN DÉLIRE”, de et avec Véronique<br />

Delille et Jean-Philippe Lallemande<br />

Genre : Les aventures amoureuses d’un duo énergique<br />

et hilarant!<br />

Les tribulations euphoriques d’un couple de choc qui<br />

s’est pourtant trouvé mais qui n’en finit pas de se<br />

chercher. De la rencontre dans un jardin public à<br />

l’accouchement dans le salon, en passant par le premier<br />

rendez-vous, ce spectacle, mené à cent à<br />

l’heure, met en scène un jeune couple moderne, Jean-<br />

Phi et Véro, avec qui tout prend des proportions<br />

démesurées.<br />

• Du 4 février au 7 mars, du mardi au samedi à 20h00,<br />

au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72<br />

06 36)<br />

“ADAM & JULIETTE”, par la Compagnie<br />

Loco Théâtre Création<br />

Genre : Spectacle pour tous ou le rire et l’émotion<br />

se côtoient dans une farandole de notes rose bonbon<br />

Mesdames et Messieurs, savez-vous quelle est la plus<br />

vieille histoire du monde ? Celle qui permet depuis la<br />

nuit des temps de faire tourner la terre et qui par là<br />

même fait tourner bien des têtes ? Eh bien la plus<br />

vieille histoire du monde c’est une histoire d’amour!<br />

À travers la genèse d’un couple, Adam et Juliette,<br />

redécouvrons la poésie et l’humour de ces chansons<br />

et ces textes qui ont ravi le cœur des amoureux du<br />

monde entier.<br />

• Du 17 février au 7 mars, tous les soirs du mardi au<br />

samedi à 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05<br />

62 30 99 77)<br />

“HOMME SWEET HOMME”, de et avec<br />

Adrien Benech<br />

Genre : Humour corrosif<br />

D’emblée, le spectateur est happé, propulsé dans<br />

l’univers corrosif mais néanmoins hilarant de son<br />

auteur et interprète. Après être l’involontaire<br />

témoin d’un mariage qui vire au naufrage sous la<br />

houlette d’un père blanc aux méthodes peu orthodoxes,<br />

le public est confronté à la folie de professeurs<br />

plus vrais que nature à une “première fois”<br />

d’anthologie, ou encore à un américain sous l’emprise<br />

d’étranges pulsions…<br />

• Jusqu’au 14 mars, les vendredis et samedis à 20h00, au<br />

café-théâtre Le 57 (57, boulevard des Minimes, 05 34 40<br />

61 31)<br />

“<strong>LE</strong> CLAN DES DIVORCÉES”, d’Alil Vardar<br />

Genre : Le succès toulousain!<br />

Cette comédie irrésistible met en scène trois femmes<br />

divorcées qui partagent un appartement : une aristocrate,<br />

une british délurée et la “rurale”. Un bijou<br />

drôle à souhait présenté par de solides comédiens et<br />

diennes ; spectacle-antidote à la morosité, à consommer<br />

et à prescrire sans modération!<br />

• Jusqu’à fin mars, du mardi au samedi à 21h30, au Café-<br />

Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36)


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 23<br />

LUNDI 2<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Humour DEMAISON S'ENVO<strong>LE</strong> François-Xavier<br />

Demaison à Odyssud Blagnac (21h)<br />

• Solo de clown intergalactique HELIOTROPOLKA<br />

mise en scène Christian Brazier au théâtre le Vent des<br />

signes (20h30)<br />

DIVERS<br />

• Le rendez-vous des VIDEOPHAGES projections au<br />

Pavillon sauvage (20h)<br />

MARDI 3<br />

MUSIQUE<br />

• Musique du monde : MARIANA RAMOS (20h30/Salle<br />

Nougaro)<br />

• Musique de chambre : TRIO DALI (Espace Croix-<br />

Baragnon)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival "C'est de la danse contemporaine"<br />

MORPHOLAB1 Philippe Combes au CDC (19h)<br />

• La Cie Dernière minute présente PRESS de et avec<br />

Pierre Rigal (20h ) + <strong>LE</strong>S BONNES de Jean Genet mise<br />

en scène Michel Mathieu (20h30) au théâtre Garonne<br />

• La Cie Et toi d'abord présente UN BANC TOUT<br />

SIMP<strong>LE</strong>MENT de Thomas Laffite et Jérémy Olivier au<br />

théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• Humour DEMAISON S'ENVO<strong>LE</strong> François-Xavier<br />

Demaison à Odyssud Blagnac (21h)<br />

• Solo de clown intergalactique HELIOTROPOLKA<br />

mise en scène Christian Brazier au théâtre le Vent des<br />

signes (20h30)<br />

• <strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI mise en scène Alain Piallat<br />

à la Cave poésie (21h30)<br />

• La Cie Petit matin présente EMILIE PIQUEBOEUF OU<br />

LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN DEDANS mise en scène Bruno<br />

Abadie au TPN (21h)<br />

• Les [fu]rieuses présentent EN P<strong>LE</strong>IN COEUR de<br />

Brigitte Fischer au théâtre du Pavé (20h)<br />

• EUROPEANA, UNE BREVE HISTOIRE DU XXE<br />

SIEC<strong>LE</strong> Patrick Ourednik au TNT (19h/21h)<br />

• Humour <strong>LE</strong> CLAN DES DIVORCEES au café-théâtre<br />

Les Minimes (21h30)<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

DIVERS<br />

• Les Rugissant(e)s "Stabat Mater Furiosa" lectrice<br />

Françoise Delile-Manière à la Cave poésie (19h30)<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle COKO au théâtre du Grand Rond<br />

(18h30)<br />

MERCREDI 4<br />

MUSIQUE<br />

• Blues funk : KEZIAH JONES (20h30/Le Bikini)<br />

• Festival Check the rhyme : LORDS OF THE<br />

UNDERGROUND + THE ALKAHOLIKS + PARIS +<br />

JERU THA DAMAJA + THE BEATNUTS (20h/Le<br />

Phare)<br />

• Vee jaying : VANESSA DUBOIS (19h/Centre culturel<br />

Alban Minville)<br />

• Jam session : TON TON (21h/Le Mandala)<br />

• "Le feu italien... et la douceure française" :<br />

AMANDINE BEYER & L'ASSEMB<strong>LE</strong>E DES<br />

HONNESTES CURIEUX (20h30/Musée des Augustins)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Cirque Phenix EXTRA ! par les Etoiles des Cirques du<br />

Monde au Zénith (20h30)<br />

• Festival "C'est de la danse contemporaine"<br />

GOMBROWICZSHOW de Sophie Perez et Xavier<br />

Boussiron au théâtre Sorano (20h)<br />

• La Cie Dernière minute présente PRESS de et avec<br />

Pierre Rigal (20h ) + <strong>LE</strong>S BONNES de Jean Genet mise<br />

en scène Michel Mathieu (20h30) au théâtre Garonne<br />

• Solo de clown intergalactique HELIOTROPOLKA<br />

mise en scène Christian Brazier au théâtre le Vent des<br />

signes (20h30)<br />

• Humour DEMAISON S'ENVO<strong>LE</strong> François-Xavier<br />

Demaison à Odyssud Blagnac (21h)<br />

• La Cie Et toi d'abord présente UN BANC TOUT<br />

SIMP<strong>LE</strong>MENT de Thomas Laffite et Jérémy Olivier au<br />

théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• <strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI mise en scène Alain Piallat<br />

à la Cave poésie (19h30)<br />

• La Cie Petit matin présente EMILIE PIQUEBOEUF OU<br />

LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN DEDANS mise en scène Bruno<br />

Abadie au TPN (21h)<br />

• Festival Nez Rouges Cie En Vrac présente MERCI DE<br />

RIEN à Altigone St Orens (15h)<br />

• Les [fu]rieuses présentent EN P<strong>LE</strong>IN COEUR de<br />

Brigitte Fischer au théâtre du Pavé (20h)<br />

• UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE mise en scène<br />

de Pierre Matras au Moulin de Roques/Garonne<br />

(20h30)<br />

• Comédie sucidaire, humour noir TOCANTE - UN<br />

CADEAU EMPOISONNE de et avec Pouhiou à la salle<br />

Chapou<br />

• EUROPEANA, UNE BREVE HISTOIRE DU XXE<br />

SIEC<strong>LE</strong> Patrick Ourednik au TNT (19h/21h)<br />

• <strong>LE</strong>S IMPROS NON«AB<strong>LE</strong>S aux Marins d'Eau Douce<br />

(21h30)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au<br />

café-théâtre Le 57 (21h30)<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• Le Tof théâtre présente BISTOURI au centre culturel<br />

Ramonville (19h) dès 7 ans<br />

• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />

• La Cie Rends toi conte présente FORGEURS<br />

D'HISTOIRES au centre animation Lalande (15h) dès 6<br />

ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle COKO au théâtre du Grand Rond<br />

(18h30)<br />

JEUDI 5<br />

MUSIQUE<br />

• Musique du monde : EUGENIE URSCH SOLO<br />

M<br />

ENSUEL<br />

INTRAMUROS<br />

est édité par la Sarl de presse<br />

O.M.G. productions - éditions<br />

(20h30/Espace Croix-Baragnon)<br />

• Ska punk world: SPACE JAHOURT + LA SCANA<br />

DEL DOMINGO + JABUL GORBA (20h30/Salle du<br />

Cap)<br />

• Classique ; ENSEMB<strong>LE</strong> ORCHESTRAL DE<br />

TOULOUSE ET CHOEUR DE L'UNIVERSITE<br />

direction Louis Massot (21h/Eglise de Pibrac)<br />

• Reggae : YANISS ODUA + STRAIKA D (20h/Le<br />

Phare)<br />

• Rock folk : KESTEKOP (22h/Le Cri de la mouette)<br />

• Jazz : BENJAMIN FAUGLOIRE (21h/Le Mandala)<br />

• Jazz ethno manouche : <strong>LE</strong>S FILS DU VENT (21h/Le<br />

Chapeau rouge)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival "C'est de la danse contemporaine"<br />

IMPROMPTUS Sasha Waltz au TNT (19h30) + <strong>LE</strong> CRI<br />

Nacera Belaza & COCA COLA DREAMS Luvyen<br />

Mederos au CDC (19h) + GOMBROWICZSHOW de<br />

Sophie Perez et Xavier Boussiron au théâtre Sorano<br />

(20h)<br />

• La Cie Dernière minute présente PRESS de et avec<br />

Pierre Rigal (20h ) + <strong>LE</strong>S BONNES de Jean Genet mise<br />

en scène Michel Mathieu (20h30) au théâtre Garonne<br />

• UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE mise en scène<br />

de Pierre Matras au Moulin de Roques/Garonne<br />

(20h30)<br />

• La Cie Et toi d'abord présente UN BANC TOUT<br />

SIMP<strong>LE</strong>MENT de Thomas Laffite et Jérémy Olivier au<br />

théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• <strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI mise en scène Alain Piallat<br />

à la Cave poésie (19h30)<br />

• EUROPEANA, UNE BREVE HISTOIRE DU XXE<br />

SIEC<strong>LE</strong> Patrick Ourednik au TNT (19h/21h)<br />

• Solo de clown intergalactique HELIOTROPOLKA<br />

mise en scène Christian Brazier au théâtre le Vent des<br />

signes (20h30)<br />

• Les [fu]rieuses présentent EN P<strong>LE</strong>IN COEUR de<br />

Brigitte Fischer au théâtre du Pavé (20h)<br />

• La Cie Petit matin présente EMILIE PIQUEBOEUF OU<br />

LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN DEDANS mise en scène Bruno<br />

Abadie au TPN (21h)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au<br />

café-théâtre Le 57 (21h30)<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Bachibouzouk présente <strong>LE</strong> CHAPOTEAU au<br />

centre d'animation des Chamois (10h/15h30) dès 6 mois<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle COKO au théâtre du Grand Rond<br />

(18h30)<br />

• La Pause musicale DEMEREAU PERRENOUD<br />

DUSCOMBS à la salle du SÈnÈchal (12h30)<br />

• Apéro-concert cool jazz avec BOUBAKEUR & CO au<br />

El deseo cafÈ<br />

VENDREDI 6<br />

MUSIQUE<br />

• Musique du monde : EUGENIE URSCH SOLO<br />

(20h30/Espace Croix-Baragnon)<br />

• Soirée Bollywood : <strong>LE</strong>S FIGUES DE BARBARIE + THE<br />

ORIENTALS (21h/Samba Résille)<br />

• Jazz ethno manouche : <strong>LE</strong>S FILS DU VENT (21h/Le<br />

Chapeau rouge)<br />

• Pull Up : CLAN D'INSTINCT + MISTA REBEL LION<br />

+ DJ NO.NO + DJ LYRYC + DJ RESIDENT<br />

LOVEBOAT (22h/Le Loveboat)<br />

• Jazz Odyssée : PHILIPPE LAUDET (20h30/Centre<br />

culturel Ramonville)<br />

• Folk rock : GECKO PALACE + <strong>LE</strong> SKE<strong>LE</strong>TON BAND<br />

(22h/Le Cri de la mouette)<br />

• JULIEN C<strong>LE</strong>RC (Le Zénith)<br />

• Free jazz : <strong>LE</strong> FREE DU HAZARD (21h/Le Mandala)<br />

• Classique : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITO<strong>LE</strong><br />

direction "Berlioz, Franck" Turgan Sokhiev (20h30/La<br />

Halle aux grains)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Festival "C'est de la danse contemporaine"<br />

IMPROMPTUS Sasha Waltz au TNT (19h30) +<br />

FOREVER OVERHEAD Lisbeth Gruwez à La Fabrique<br />

(18h30) + LIBIDO SCIENDI Pascal Rambert au CDC<br />

(21h30)<br />

• La Cie Dernière minute présente PRESS de et avec<br />

Pierre Rigal (20h ) + <strong>LE</strong>S BONNES de Jean Genet mise<br />

en scène Michel Mathieu (20h30) au théâtre Garonne<br />

• La Cie Et toi d'abord présente UN BANC TOUT<br />

SIMP<strong>LE</strong>MENT de Thomas Laffite et Jérémy Olivier au<br />

théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• Musique Nouvelle opéra <strong>LE</strong>S ENFANTS TERRIB<strong>LE</strong>S<br />

Philip Glass à Odyssud Blagnac (21h)<br />

• EUROPEANA, UNE BREVE HISTOIRE DU XXE<br />

SIEC<strong>LE</strong> Patrick Ourednik au TNT (19h/21h)<br />

• Les [fu]rieuses présentent EN P<strong>LE</strong>IN COEUR de<br />

Brigitte Fischer au théâtre du Pavé (20h)<br />

• Festival Nez Rouges cirque fusion TRISKEL à Altigone<br />

St Orens (21h)<br />

• <strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI mise en scène Alain Piallat<br />

à la Cave poésie (19h30)<br />

• UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE mise en scène<br />

de Pierre Matras au Moulin de Roques/Garonne<br />

(20h30)<br />

• Cabaret scène ouverte à Archipel (20h30)<br />

• Solo de clown intergalactique HELIOTROPOLKA<br />

mise en scène Christian Brazier au théâtre le Vent des<br />

signes (20h30)<br />

• La Cie Petit matin présente EMILIE PIQUEBOEUF OU<br />

LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN DEDANS mise en scène Bruno<br />

Abadie au TPN (21h)<br />

• La Cie Des mots dits présente PETITS<br />

ARRANGEMENTS A DEUX au théâtre de la Violette<br />

(20h30)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• HOMME SWEET HOMME par Adrien Benech (20h) +<br />

SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau<br />

(21h30) au café-théâtre Le 57<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle COKO au théâtre du Grand Rond<br />

(18h30)<br />

Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : contact@intramuroshebdo.com<br />

Adresse postale : B.P. 93120, 31026 Toulouse Cedex<br />

Internet : www.intramuroshebdo.com<br />

Pour nous rendre visite : 6 bis, place Lange (quartier La Grave)<br />

Directeur de publication Éric Roméra<br />

Rédacteur en chef Éric Roméra<br />

Cinéma Jean Szurewsky (jean.zeid@wanadoo.fr)<br />

Musique Jean-Philippe Birac (jp.birac@wanadoo.fr), Michel Castro (contact@intramuroshebdo.com)<br />

Théâtre Jérôme Gac (jeromegac.artblog.fr)<br />

Relecture/corrections : Michel Dargel<br />

Collaborateurs Nicolas Daumont, Master Roy, Jean-Luc Feixa, Élodie Pages, Emma Satyagraha,<br />

Marina Pech, Kévin Le Manac’h, Elisa Madiot-Ganier, Elrik Fabre-Maigné<br />

Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 (frederica@intramuroshebdo.com) ou 06 13 76 20<br />

18<br />

Flashage Exegraph/Toulouse - Impression Rotimpres/Aiguaviva - made in CEE<br />

Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551<br />

Abonnement : 1 an = 15 euros (formule d'abonnement sur demande)<br />

<strong>Intramuros</strong> est édité sans subventions - Ne pas jeter sur la voie publique<br />

• Apéro-concert cool jazz avec BLUE AZUL au El deseo<br />

café<br />

• Trio jazz MYSTI à la médiathèque Lespinasse (20h30)<br />

SAMEDI 7<br />

MUSIQUE<br />

• Death metal : GOJIRA (20h30/Le Bikini)<br />

• Noisy rock : THE ROBOCOP KRAUS + MONTREAL<br />

ON FIRE (22h/Le Cri de la mouette)<br />

• Funk hip-hop, patchanka : DOUNSHAQ + LOS<br />

RASKAÔ (20h30/La Mounède)<br />

• Jazz vocal : LAKA FATIEN (21h/Auditorium Jean<br />

Cayrou Colomiers)<br />

• Chanson rock : <strong>LE</strong> RANG DU FOND + HOUBA<br />

(20h30/Le Rio Grande Montauban)<br />

• Hommage à Joe Zawinul : LAST REPORT (21h/Le<br />

Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Dernière minute présente PRESS de et avec<br />

Pierre Rigal (20h ) au théâtre Garonne (20h)<br />

• La Cie Et toi d'abord présente UN BANC TOUT<br />

SIMP<strong>LE</strong>MENT de Thomas Laffite et Jérémy Olivier au<br />

théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• Les [fu]rieuses présentent EN P<strong>LE</strong>IN COEUR de<br />

Brigitte Fischer au théâtre du Pavé (20h)<br />

• EUROPEANA, UNE BREVE HISTOIRE DU XXE<br />

SIEC<strong>LE</strong> Patrick Ourednik au TNT (19h/21h)<br />

• Festival Nez Rouges <strong>LE</strong> CABARET DES<br />

ACROSTICHES à Altigone St Orens (21h)<br />

• <strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI mise en scène Alain Piallat<br />

à la Cave poésie (19h30)<br />

• UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE mise en scène<br />

de Pierre Matras au Moulin de Roques/Garonne<br />

(20h30)<br />

• La Cie Petit matin présente EMILIE PIQUEBOEUF OU<br />

LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN DEDANS mise en scène Bruno<br />

Abadie au TPN (21h)<br />

• La Cie De l'olive présente <strong>LE</strong> BERET DE LA TORTUE<br />

au théâtre de la Violette (20h30)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• HOMME SWEET HOMME par Adrien Benech (20h) +<br />

SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau<br />

(21h30) au café-théâtre Le 57<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle COKO au théâtre du Grand Rond<br />

(20h/22h30)<br />

• Ska punk RAMOON STOMPERS + HEAD FISH +<br />

<strong>LE</strong>S ALLUMES DU POUCE Chez Paul (20h30)<br />

DIMANCHE 8<br />

MUSIQUE<br />

• Un pavé dans le jazz : BRUNO CHEVILLON SOLO<br />

"Pier Paolo Pasolini ou la rage sublime" (17h30)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie La boîte à sardine présente PETITES MISERES,<br />

GRANDES PEURS (15h) + La Cie La réplique présente<br />

UNE PETITE DOU<strong>LE</strong>UR (18h) au théâtre de la Violette<br />

LUNDI 9<br />

DIVERS<br />

• NUIT DE LA P<strong>LE</strong>INE LUNE à la Cave poésie (20h30)<br />

MARDI 10<br />

MUSIQUE<br />

• Musique de chambre : JONAS VITAUD (18h30/Espace<br />

Croix-Baragnon)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />

scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Amateur du Théâtre des Anneaux présente LA<br />

COSMETIQUE DE L'ENNEMI d'Amélie Nothomb au<br />

TPN (21h)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />

• CA<strong>LE</strong>MBREDAINE Yves Proal et Patrice Paul au<br />

centre culturel des Minimes (10h/17h) de 3 à 6 ans et<br />

(14h) de 6 à 12 ans<br />

DIVERS<br />

• Les Rugissant(e)s "Cousu de fil noir" d'Eric Durnez<br />

lectrice Cécile Guillot à la Cave poésie (19h30)<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle M.JEAN au théâtre du Grand Rond<br />

(18h30)<br />

MERCREDI 11<br />

MUSIQUE<br />

• Cabaret rock : AMANDA PALMER & THE DANGER<br />

ENSEMB<strong>LE</strong> (20h30/Le Bikini)<br />

• Balade vocale en Méditerranée : L'EMIGRANTE<br />

(21h/La Cave poésie)<br />

• BUDAPEST FESTIVAL ORCHESTRA direction Ivan<br />

Fisher (20h30/La Halle aux grains)<br />

• Reggae : THE GLADIATORS + VIBES PROMOTOR<br />

(20h/Le Phare)<br />

• Jazz Bop : FALL IN BOP (21h/Le Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />

scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Amateur du Théâtre des Anneaux présente LA<br />

COSMETIQUE DE L'ENNEMI d'Amélie Nothomb au<br />

TPN (21h)<br />

• <strong>LE</strong> TRIBUN pour orateur politique, marches militaires<br />

et haut-parleurs réalisation et jeu Patrick Condé et Luc<br />

Lévêque au Ring (20h30)<br />

• Récital théâtre le Théâtre Fugue présente MA SOIREE<br />

PRIVEE au théâtre de Poche (21h)<br />

• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la Violette<br />

(20h45)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au<br />

café-théâtre Le 57 (21h30)<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />

• "ECOUTE L'OCEAN", à thème écologique au centre<br />

culturel des Minimes (10h30/14h/16h) dès 6 ans<br />

• La Cie Chergui Théâtre mise en scène Jean-Michel<br />

Hernandez présente PETITS CONTES EN CAGE (10h)<br />

de 2 à 5 ans + L'AMOUR DES TROIS ORANGES (15h)<br />

dès 5 ans au TPN<br />

• La Cie Tranthinam présente ECOUTE L'OCEAN au<br />

centre culturel des Minimes (10h30/14h/16h) dès 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle M.JEAN au théâtre du Grand Rond<br />

(18h30)<br />

JEUDI 12<br />

MUSIQUE<br />

• Musique du monde : CARNET NOMADE (21h/Samba<br />

RÈsille)<br />

• Punk & folklore : OPIUM DU PEUP<strong>LE</strong> + THE BOOZE<br />

+ SWEETBUD (20h30/Le Bikini)<br />

• Balade vocale en Méditerranée : L'EMIGRANTE<br />

(21h/La Cave poésie)<br />

• Chanson swing hiphop : SYNCOPERA + BANKAL<br />

CREW + <strong>LE</strong>S PTITS T'HOMMES (20h30/Salle du Cap)<br />

• Chanson rock : AMOUL SOLO (22h/Le Cri de la<br />

mouette)<br />

• Post fanfare : MARMAIL<strong>LE</strong> (21h/Le Mandala)<br />

• Chanson : FRANCIS CABREL (20h30/Eurythmie<br />

Montauban)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />

scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Amateur du Théâtre des Anneaux présente LA<br />

COSMETIQUE DE L'ENNEMI d'Amélie Nothomb au<br />

TPN (21h)<br />

• <strong>LE</strong> TRIBUN pour orateur politique, marches militaires<br />

et haut-parleurs réalisation et jeu Patrick Condé et Luc<br />

Lévêque au Ring (20h30)<br />

• Récital théâtre le Théâtre Fugue présente MA SOIREE<br />

PRIVEE au théâtre de Poche (21h)<br />

• Collectif Carmen Blaix SCRAPS TV. 4. 5. 6& 7 au<br />

théâtre du Hangar (20h)<br />

• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la Violette<br />

(20h45)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au<br />

café-théâtre Le 57 (21h30)<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />

• La Cie Chergui Théâtre mise en scène Jean-Michel<br />

Hernandez présente PETITS CONTES EN CAGE (10h)<br />

de 2 à 5 ans + L'AMOUR DES TROIS ORANGES (15h)<br />

dès 5 ans au TPN<br />

• La Cie Etincelles présente <strong>LE</strong>ON, P'TIT LION au<br />

centre animation Soupetard (15h) de 3 à 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle M.JEAN au théâtre du Grand Rond<br />

(18h30)<br />

• Apéro-concert musique brésilienne populaire avec<br />

JOANDRE CAMARGO au El deseo café<br />

• La Pause musicale DIANA BARONI à la salle du<br />

Sénéchal (12h30)<br />

• Concert'tôt dub electro IPHASE au Rio Montauban<br />

(18h)<br />

VENDREDI 13<br />

MUSIQUE<br />

• Balade vocale en Méditerranée : L'EMIGRANTE<br />

(21h/La Cave poésie)<br />

• klezmer et tangos : GOLONDRINA (El deseo cafe)<br />

• Reggae : MACALOU (22h/Le Cri de la mouette)<br />

• Jazz : SYLVAIN DEL CAMPO 4TET (21h/Le Mandala)<br />

• Classique rap : <strong>LE</strong> CONSERVATOIRE ET <strong>LE</strong> FLOW<br />

D'INFO (21h/Centre Henri Desbals)<br />

• Classique : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITO<strong>LE</strong><br />

"Tchaïkovski" direction Turgan Sokhiev (20h30/La Halle<br />

aux grains)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />

scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Amateur du Théâtre des Anneaux présente LA<br />

COSMETIQUE DE L'ENNEMI d'Amélie Nothomb au<br />

TPN (21h)<br />

• <strong>LE</strong> TRIBUN pour orateur politique, marches militaires<br />

et haut-parleurs réalisation et jeu Patrick Condé et Luc<br />

Lévêque au Ring (20h30)<br />

• Récital théâtre le Théâtre Fugue présente MA SOIREE<br />

PRIVEE au théâtre de Poche (21h)<br />

• Collectif Carmen Blaix SCRAPS TV. 4. 5. 6& 7 au<br />

théâtre du Hangar (20h)<br />

• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la Violette<br />

(20h45)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• HOMME SWEET HOMME par Adrien Benech (20h) +<br />

SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau<br />

(21h30) au café-théâtre Le 57<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />

• La Cie Chergui Théâtre mise en scène Jean-Michel<br />

Hernandez présente PETITS CONTES EN CAGE (10h)<br />

de 2 à 5 ans + L'AMOUR DES TROIS ORANGES (15h)<br />

dès 5 ans au TPN<br />

• La Cie Etincelles présente <strong>LE</strong>ON, P'TIT LION au<br />

centre animation Soupetard (10h/18h)<br />

GRATOS<br />

23/AGENDA DES <strong>SORTIE</strong>S<br />

• Apéro-spectacle M.JEAN au théâtre du Grand Rond<br />

(18h30)<br />

SAMEDI 14<br />

MUSIQUE<br />

• Balade vocale en Méditerranée : L'EMIGRANTE<br />

(21h/La Cave poésie)<br />

• Rock folk : TAXI BROUSS' (22h/Le Cri de la mouette)<br />

• Jazz : TU DANSES ? (21h/Le Mandala)<br />

• Classique : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITO<strong>LE</strong><br />

"TchaÔkovski" direction Turgan Sokhiev (20h30/La<br />

Halle aux grains)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />

scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Amateur du Théâtre des Anneaux présente LA<br />

COSMETIQUE DE L'ENNEMI d'Amélie Nothomb au<br />

TPN (21h)<br />

• Récital théâtre le Théâtre Fugue présente MA SOIREE<br />

PRIVEE au théâtre de Poche (21h)<br />

• LA BOUCHE P<strong>LE</strong>INE... SUR L'AMOUR au théâtre du<br />

Pavé<br />

• Collectif Carmen Blaix SCRAPS TV. 4. 5. 6& 7 au<br />

théâtre du Hangar (20h)<br />

• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la Violette<br />

(20h45)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• HOMME SWEET HOMME par Adrien Benech (20h) +<br />

SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau<br />

(21h30) au café-théâtre Le 57<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

DIVERS<br />

• Soirée de carnaval déguisée! Exotic Fiesta Naval #8 au<br />

Bikini (23h)<br />

• Soirée Fuck Valentine Day, mix indie pop soul 60's<br />

electro au Larsen Lupin<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />

• La Cie Chergui Théâtre mise en scène Jean-Michel<br />

Hernandez présente PETITS CONTES EN CAGE (10h)<br />

de 2 à 5 ans + L'AMOUR DES TROIS ORANGES (15h)<br />

dès 5 ans au TPN<br />

• La Cie Lilly Prune présente COTE JARDIN, COTE<br />

COU<strong>LE</strong>UR au centre culturel des Minimes<br />

(11h/16h/17h) de 0 à 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle M. JEAN au théâtre du Grand Rond<br />

(18h30)<br />

DIMANCHE 15<br />

MUSIQUE<br />

• Métal extrême : KRONOS + ZUBROWSKA +<br />

MISTAKEN E<strong>LE</strong>MENT + HERESIC SYNOPSIS<br />

(20h30/Havana café)<br />

LUNDI 16<br />

MUSIQUE<br />

• Friends : TURNER CODY + guests + mix (20h/Le<br />

Saint des seins)<br />

MARDI 17<br />

MUSIQUE<br />

• Musique de chambre : ADAM LALOUM<br />

(18h30/Espace Croix-Baragnon)<br />

• Chansons usurpées : GELDA & BONNEMAISON-<br />

FITTE (21h30/La Cave poésie)<br />

• Friends : FRANK & WALTERS + guest + mix (21h/Le<br />

Saint des seins)<br />

• Pop rock : OASIS + FREE PEACE (20h/Le Zénith)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />

scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Paradis-éprouvette présente CARNET DE<br />

VOYAGES au TPN (21h)<br />

• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au théâtre du<br />

Fil à plomb (21h)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />

Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Marche ou rêve présente POUCE ! au théâtre<br />

du Grand Rond (15h) dès 5 ans<br />

• La Cie Paradis-éprouvette présente CARNET DE<br />

VOYAGES au TPN (10h/15h) dès 8 ans<br />

DIVERS<br />

• Les Rugissant(e)s "Chez les fous" d'Albert Londres<br />

lectrice Muriel Benazeraf à la Cave poésie (19h30)<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle FRANCOIS GAILLARD au théâtre<br />

du Grand Rond (18h30)<br />

MERCREDI 18<br />

MUSIQUE<br />

• Metal : SOULFLY (20h30/Le Bikini)<br />

• Chansons usurpées : GELDA & BONNEMAISON-<br />

FITTE (19h30/La Cave poésie)<br />

• Pop rock : PLUG IN (22h/Le Cri de la mouette)<br />

• Piano solo : ERIC LOTZ (21h/Le Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />

scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Ombres et visages présente <strong>LE</strong> BON DIEU<br />

S'APPEL<strong>LE</strong> PAS DE CHANCE... au théâtre de Poche<br />

(21h)<br />

• La Cie Paradis-Èprouvette présente CARNET DE<br />

VOYAGES au TPN (21h)<br />

• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la Violette<br />

(20h45)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />

DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />

• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au théâtre du<br />

Fil à plomb (21h)<br />

• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au<br />

café-théâtre Le 57 (21h30)<br />

suite page 24 ><br />

> Sur la grille >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 24<br />

24/AGENDA DES <strong>SORTIE</strong>S<br />

MERCREDI 18<br />

• <strong>LE</strong>S IMPROS NON«AB<strong>LE</strong>S aux Marins d'Eau<br />

Douce (21h30)<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />

Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Marche ou rêve présente POUCE ! au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 5 ans<br />

• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />

CARNET DE VOYAGES au TPN (10h/15h)<br />

dès 8 ans<br />

• La Cie Les voyageurs immobiles présente ET<br />

<strong>LE</strong>S NUAGES DORMENT SUR MES<br />

PAUPIERES au Chapeau rouge (10h/15h) dès 8<br />

ans<br />

• La Cie L'Ombrine et le Fantascope<br />

présentent REVE D'OISEAU au centre<br />

d'animation de la Reynerie (10h/11h/15h30)<br />

dès 1 an<br />

• La Cie Etincelle présente ELIE ET <strong>LE</strong> LOUP<br />

au centre culturel des Minimes (10h/16h30)<br />

• INUK, CONTES ARCTIQUES Dominique<br />

Rousseau au centre culturel Bellegarde<br />

(10h/16h) dès 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle FRANCOIS GAILLARD au<br />

théâtre du Grand Rond (18h30)<br />

JEUDI 19<br />

MUSIQUE<br />

• Unplugged indus : THE YOUNG GODS en<br />

acoustique (20h30/Le Bikini)<br />

• Folk internationale : EMILY JANE WHITE +<br />

LONELY DRIFTER KAREN (21h/Samba<br />

Résille)<br />

• Rock : E<strong>LE</strong>CTRIC E<strong>LE</strong>CTRIC (22h/Le Cri de<br />

la mouette)<br />

• IMPROVISATIONS E<strong>LE</strong>CTRONIQUES #1<br />

(21h/Le Mandala)<br />

• Chansons usurpées : GELDA &<br />

BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />

poésie)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN<br />

mise en scène Cécile Bernot au théâtre du<br />

Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Ombres et visages présente <strong>LE</strong> BON<br />

DIEU S'APPEL<strong>LE</strong> PAS DE CHANCE... au<br />

théâtre de Poche (21h)<br />

• La Cie Paradis-Èprouvette présente<br />

CARNET DE VOYAGES au TPN (21h)<br />

• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la<br />

Violette (20h45)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />

CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />

Les Minimes<br />

• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />

théâtre du Fil à plomb (21h)<br />

• SPEED DATING mise en scène Marc<br />

Duranteau au café-théâtre Le 57 (21h30)<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />

Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Marche ou rêve présente POUCE ! au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 5 ans<br />

• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />

CARNET DE VOYAGES au TPN (10h/15h)<br />

dès 8 ans<br />

• La Cie Les voyageurs immobiles présente ET<br />

<strong>LE</strong>S NUAGES DORMENT SUR MES<br />

PAUPIERES au Chapeau rouge (10h/15h) dès 8<br />

ans<br />

• La Cie Douyou Démone présente T'ES BETE<br />

OU TU L'FAIS EXPRES ? au centre culturel<br />

des Minimes (10h30/15h)<br />

• Les Troubl'Amours présentent<br />

BOUSTROPHEDON au centre culturel Henri<br />

Desbals (15h) dès 6 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle FRANCOIS GAILLARD au<br />

théâtre du Grand Rond (18h30)<br />

• Apéro-concert cool jazz avec BOUBAKEUR<br />

& CO au El deseo café<br />

• La Pause musicale JURIE LAFITTE à la salle<br />

du Sénéchal (12h30)<br />

VENDREDI 20<br />

MUSIQUE<br />

• Boom Tzigane #8 : SHAYKE<strong>LE</strong>N + LA<br />

KUMPANIA BEATS (21h/Pavillons sauvages)<br />

• Flamenco : CANDELA (El deseo cafe)<br />

• Chansons usurpées : GELDA &<br />

BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />

poésie)<br />

• Rythm'n'pop : THE FLAT WAL<strong>LE</strong>TS (22h/Le<br />

Cri de la mouette)<br />

• Chanson tzigane : LOLI PABAœ (21h/Le<br />

Mandala)<br />

• Rock : <strong>LE</strong>S WAMPAS (20h30/Rio<br />

Montauban)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />

présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />

chapiteaux de Balma (20h30)<br />

• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN<br />

mise en scène Cécile Bernot au théâtre du<br />

Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Ombres et visages présente <strong>LE</strong> BON<br />

DIEU S'APPEL<strong>LE</strong> PAS DE CHANCE... au<br />

théâtre de Poche (21h)<br />

• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />

CARNET DE VOYAGES au TPN (21h)<br />

• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la<br />

Violette (20h45)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />

CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />

Les Minimes<br />

• La Cie Les Piqueurs de glingues présente<br />

MANOUCHE PAS TOUCHE ! au centre<br />

culturel Alban minville (21h)<br />

• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />

théâtre du Fil à plomb (21h)<br />

• HOMME SWEET HOMME par Adrien<br />

Benech (20h) + SPEED DATING mise en<br />

scène Marc Duranteau (21h30) au café-théâtre<br />

Le 57<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />

Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Marche ou rêve présente POUCE ! au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 5 ans<br />

• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />

CARNET DE VOYAGES au TPN (10h/15h)<br />

dès 8 ans<br />

• La Cie Les voyageurs immobiles présente ET<br />

<strong>LE</strong>S NUAGES DORMENT SUR MES<br />

PAUPIERES au Chapeau rouge (10h/15h) dès 8<br />

ans<br />

DIVERS<br />

• Arcalt présente CINEBOOM Ciné<br />

Rencontres & Boules à Facettes à Samba<br />

Résille (20h30)<br />

SAMEDI 21<br />

MUSIQUE<br />

• Electro/jungle/breakbeat/drum'n'bass :<br />

PLAY!GROUND#7 (23h/Le Bikini)<br />

• Disco house : FEVER (22h/Le Cri de la<br />

mouette)<br />

• Fanfare balkanique : LA FANFARE P4<br />

(21h/Le Mandala)<br />

• Chansons usurpées : GELDA &<br />

BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />

poésie)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />

présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />

chapiteaux de Balma (20h30)<br />

• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN<br />

mise en scène Cécile Bernot au théâtre du<br />

Grand Rond (21h)<br />

• La Cie Ombres et visages présente <strong>LE</strong> BON<br />

DIEU S'APPEL<strong>LE</strong> PAS DE CHANCE... au<br />

théâtre de Poche (21h)<br />

• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />

CARNET DE VOYAGES au TPN (21h)<br />

• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la<br />

Violette (20h45)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />

CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />

Les Minimes<br />

• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />

théâtre du Fil à plomb (21h)<br />

• HOMME SWEET HOMME par Adrien<br />

Benech (20h) + SPEED DATING mise en<br />

scène Marc Duranteau (21h30) au café-théâtre<br />

Le 57<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />

Gérard Pinter au café-théâtre des 3T<br />

(20h/22h30)<br />

P'TITS BOUTS<br />

• La Cie Marche ou rêve présente POUCE ! au<br />

théâtre du Grand Rond (15h) dès 5 ans<br />

• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />

CARNET DE VOYAGES au TPN (10h/15h)<br />

dès 8 ans<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle FRANCOIS GAILLARD au<br />

théâtre du Grand Rond (18h30)<br />

DIMANCHE 22<br />

MUSIQUE<br />

• Salons Lyriques : <strong>LE</strong>S BASSES A L'OPERA<br />

direction artistique Pierre-Bernard Kempf<br />

(Musée Paul-Dupuy)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />

présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />

chapiteaux de Balma (16h30)<br />

GRATOS<br />

• CANTATES SANS FI<strong>LE</strong>T par l'Ensemble<br />

Baroque de Toulouse direction Michel Brun à<br />

l'église St-Exupère (18h30)<br />

• Opérette LA MASCOTTEd'Edmond Audran<br />

au casion Barrière (15h)<br />

LUNDI 23<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />

Coulet à Odyssud Blagnac (20h)<br />

GRATOS<br />

• Hommage à Don Antonio Machado à<br />

l'Instituto Cervantes (18h30)<br />

MARDI 24<br />

MUSIQUE<br />

• Musique française : CARTE BLANCHE AU<br />

CONSERVATOIRE DE TOULOUSE<br />

(18h30/Espace Croix-Baragnon)<br />

• Jazz : GIOVANNI MIRABASSI TRIO +<br />

GUILLAUME DESTARAC TRIO (20h30/Salle<br />

Nougaro)<br />

• Rock punk garage : THE HATEPINKS + <strong>LE</strong>S<br />

JOLIS (19h30/L'Autan)<br />

• Rock : WARM TOY MACHINE + BLACK<br />

DIAMOND HEAVIES + SSM (20h30/Le Saint<br />

des seins)<br />

• Hip hop rock : BINARY AUDIO MISFITS<br />

(21h/Le Crie de la mouette)<br />

• Chansons usurpées : GELDA &<br />

BONNEMAISON-FITTE (21h30/La Cave<br />

poésie)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• La Cie Les Piqueurs de glingue présente<br />

MANOUCHE PAS TOUCHE ! mise en scène<br />

Xavier Czapla au théâtre du Grand Rond<br />

(21h)<br />

• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />

Coulet à Odyssud Blagnac (20h)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente VISITES +<br />

VIO<strong>LE</strong>T de John Fosse au théâtre du Pavé<br />

(20h)<br />

• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />

théâtre du Fil à plomb (21h)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />

CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />

Les Minimes<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />

Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

MERCREDI 25<br />

MUSIQUE<br />

• Jazz : ERIK TRUFFAZ & SLY JOHNSON<br />

presentent "The fly" feat. Philippe 'Pipon'<br />

Garcia (20h30/Le Bikini)<br />

• Chansons : <strong>LE</strong>S MALPOLIS (21h/Salle Ernest<br />

Renan)<br />

• Chansons usurpées : GELDA &<br />

BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />

poésie)<br />

• Glam rock : GUTTERCAT & THE<br />

MILKMEN + <strong>LE</strong>S SPURTS (22h/Le Cri de la<br />

mouette)<br />

• Fabrique de son en temps rÈel : GRAND<br />

TOZ (21h/Le Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• IN EXTREMIS #4 "Le Corps furieux" par<br />

Jean-Michel Rabeux au théâtre Garonne (20h)<br />

• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />

présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />

chapiteaux de Balma (14h30)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente VISITES +<br />

VIO<strong>LE</strong>T de John Fosse au théâtre du Pavé<br />

(20h)<br />

• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />

Coulet à Odyssud Blagnac (20h)<br />

• La Cie Les Piqueurs de glingue présente<br />

MANOUCHE PAS TOUCHE ! mise en scène<br />

Xavier Czapla au théâtre du Grand Rond<br />

(21h)<br />

• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />

théâtre du Fil à plomb (21h)<br />

•Quad & Cie présente DÉMONS de Lars<br />

Norén à la Mjc Roguet (18h30)<br />

• L'OPERETTE, UN ACTE DE L'OPERETTE<br />

IMAGINAIRE ValËre Novarina au TNT<br />

(19h30)<br />

• LA FONTAINE OU <strong>LE</strong> CONTEUR<br />

EXTRAVAGANT mise en scène Patrick<br />

Guinand au Chapeau rouge (15h) dès 12 ans<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />

CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />

Les Minimes<br />

• SPEED DATING mise en scène Marc<br />

Duranteau au café-théâtre Le 57 (21h30)<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />

Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle CARRIERA FLAMENCA au<br />

théâtre du Grand Rond (18h30)<br />

JEUDI 26<br />

MUSIQUE<br />

• Jazz : PULCINELLA ET <strong>LE</strong> QUARTET EMI<strong>LE</strong><br />

PARISIEN (20h30/Espace Croix-Baragnon)<br />

• Chanson : ALAIN BASHUNG (20h30/Le<br />

Bikini)<br />

• Chanson : MR CHOUF + ERIC TOULIS<br />

(21h/Centre culturel Henri Desbals)<br />

• Chansons usurpées : GELDA &<br />

BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />

poésie)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• IN EXTREMIS #4 "Le Corps furieux" par<br />

Jean-Michel Rabeux au théâtre Garonne (20h)<br />

• La Cie Les Piqueurs de glingue présente<br />

MANOUCHE PAS TOUCHE ! mise en scène<br />

Xavier Czapla au théâtre du Grand Rond<br />

(21h)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente VISITES +<br />

VIO<strong>LE</strong>T de John Fosse au théâtre du Pavé<br />

(20h)<br />

• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />

Coulet à Odyssud Blagnac (20h)<br />

• L'OPERETTE, UN ACTE DE L'OPERETTE<br />

IMAGINAIRE Valère Novarina au TNT<br />

(19h30)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />

CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />

Les Minimes<br />

• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />

théâtre du Fil à plomb (21h)<br />

• CHAT ET SOURIS au casino Barrière<br />

(20h30)<br />

• SPEED DATING mise en scène Marc<br />

Duranteau au café-théâtre Le 57 (21h30)<br />

•Quad & Cie présente DÉMONS de Lars<br />

Norén à la Mjc Roguet (20h30)<br />

• Cirque la Cie Le bout du nez présente CAFE<br />

CLOWN au Local (20h30)<br />

• LA FONTAINE OU <strong>LE</strong> CONTEUR<br />

EXTRAVAGANT mise en scène Patrick<br />

Guinand au Chapeau rouge (10h/14h30) dès<br />

12 ans<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />

Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle CARRIERA FLAMENCA au<br />

théâtre du Grand Rond (18h30)<br />

• Apéro-concert chanson française avec<br />

NOUNOURS & CO au El deseo café<br />

• La Pause musicale MADISON FANTASIA à<br />

la salle du Sénéchal (12h30)<br />

VENDREDI 27<br />

MUSIQUE<br />

• Jazz : PULCINELLA ET <strong>LE</strong> QUARTET EMI<strong>LE</strong><br />

PARISIEN (20h30/Espace Croix-Baragnon)<br />

• 8è Festival Détours de chant ! : ANDRE<br />

MINVIEL<strong>LE</strong> (20h30/Salle Nougaro)<br />

• Hommage à Lionel Hampton : DANY<br />

DORIZ TRIO (21h/Hôtel Mercure)<br />

• Jazz swing : TI QUARTET (El deseo cafe)<br />

• Musique brésilienne : CASA DE CHORO<br />

(21h/Samba Résille)<br />

• Folk rock : ERIC NEMO (21h/Espace<br />

Bonnefoy)<br />

• Chansons usurpées : GELDA &<br />

BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />

poésie)<br />

• Soirée Kalakuta : LIVE + DALAKUTA<br />

SE<strong>LE</strong>CTORS (22h/Le Cri de la mouette)<br />

• Trio jazz : MYSTI (Cabar'rieu Cornebarrieu)<br />

• Jazz groove : NEXT SCENE (21h/Le<br />

Mandala)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />

présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />

chapiteaux de Balma (20h30)<br />

• La Cie Les Piqueurs de glingue présente<br />

MANOUCHE PAS TOUCHE ! mise en scène<br />

Xavier Czapla au théâtre du Grand Rond<br />

(21h)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente VISITES +<br />

VIO<strong>LE</strong>T de John Fosse au théâtre du Pavé<br />

(20h)<br />

• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />

Coulet (20h) + Danse BLANCHE NEIGE<br />

Preljocaj (21h) à Odyssud Blagnac<br />

• L'OPERETTE, UN ACTE DE L'OPERETTE<br />

IMAGINAIRE ValËre Novarina au TNT<br />

(20h30)<br />

• Cie Figaro&Co présente ISLAM ABAD<br />

DANS INSOUMISSION mise en scène Gilles<br />

Ramade au Théâtre Musical de Pibrac (20h30)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />

CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />

Les Minimes<br />

•Quad & Cie présente DÉMONS de Lars<br />

Norén à la Mjc Roguet (20h30)<br />

• SQUARE DANCE George Balanchine +<br />

CAPRICE DU DESTIN Patrick Delcroix +<br />

BRAHMS-SCHOENBERG QUARTET George<br />

Balanchine à la Halle aux grains (20h)<br />

• HOMME SWEET HOMME par Adrien<br />

Benech (20h) + SPEED DATING mise en<br />

scène Marc Duranteau (21h30) au café-théâtre<br />

Le 57<br />

• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />

théâtre du Fil à plomb (21h)<br />

• BUL<strong>LE</strong>S D'IMPROVISATION au théâtre du<br />

Chien Blanc (20h30)<br />

• Cirque la Cie Le bout du nez présente CAFE<br />

CLOWN au Local (20h30)<br />

• LA FONTAINE OU <strong>LE</strong> CONTEUR<br />

EXTRAVAGANT mise en scène Patrick<br />

Guinand au Chapeau rouge (10h/14h30) dès<br />

12 ans<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />

Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />

GRATOS<br />

• Apéro-spectacle CARRIERA FLAMENCA au<br />

théâtre du Grand Rond (18h30)<br />

SAMEDI 28<br />

MUSIQUE<br />

• 8è Festival Détours de chant ! : VOIX<br />

EXPRESS (17h30) + ANDRE MINVIEL<strong>LE</strong><br />

(20h30) à la salle Nougaro<br />

• Hommage à Lionel Hampton : DANY<br />

DORIZ TRIO (21h/Hôtel Mercure)<br />

• Chansons usurpées : GELDA &<br />

BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />

poésie)<br />

• La tradition indienne et du jazz : MASSALA<br />

(21h30/Péniche Chèvrefeuille Ramonville)<br />

• Soul pop : ALICE RUSSELL (20h/Le Phare)<br />

• Indie rock : THE RED LIPS + THE<br />

GLASSBERRIES (22h/Le Cri de la mouette)<br />

• Soul funk old school : JOE'S FUNKY<br />

BUSINESS (21h/Le Mandala)<br />

• Reggae : ROD TAYLOR + POSITIVE<br />

ROOTS BAND + ZION FOUNDATION<br />

(20h30/Rio Montauban)<br />

THÉÂTRE/DANSE<br />

• IN EXTREMIS #4 "Kiss me quick" par Bruno<br />

Geslin au théâtre Garonne (20h)<br />

• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />

présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />

chapiteaux de Balma (20h30)<br />

• La Cie Les Piqueurs de glingue présente<br />

MANOUCHE PAS TOUCHE ! mise en scène<br />

Xavier Czapla au théâtre du Grand Rond<br />

(21h)<br />

• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />

Coulet (20h) + Danse BLANCHE NEIGE<br />

Preljocaj (21h) à Odyssud Blagnac<br />

• Danse la Cie Fani Fuster Flamenco présente<br />

ODISEA FLAMENCA au Moulin de<br />

Roques/Garonne (20h30)<br />

•Quad & Cie présente DÉMONS de Lars<br />

Norén à la Mjc Roguet (20h30)<br />

• Cie Figaro&Co présente ISLAM ABAD<br />

DANS INSOUMISSION mise en scène Gilles<br />

Ramade au Théâtre Musical de Pibrac (20h30)<br />

• La Cie Les Vagabonds présente VISITES +<br />

VIO<strong>LE</strong>T de John Fosse au théâtre du Pavé<br />

(20h)<br />

• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />

CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />

Les Minimes<br />

• HOMME SWEET HOMME par Adrien<br />

Benech (20h) + SPEED DATING mise en<br />

scène Marc Duranteau (21h30) au café-théâtre<br />

Le 57<br />

• MATCH D'IMPRO TOULOUSE VS NIORT<br />

à la MJC Pont des Demoiselles (20h30)<br />

• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />

Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)

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