SORTIE LE 4 MARS - Intramuros
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INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:21 Page 1<br />
www.intramuroshebdo.com<br />
INTRAMUROS<br />
EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°333 / FÉVRIER 2009 / GRATUIT<br />
<strong>SORTIE</strong> <strong>LE</strong> 4 <strong>MARS</strong><br />
M ENSUEL
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:21 Page 2<br />
2/INTRAVIEW<br />
LIFE IS NO CABARET<br />
> Amanda Palmer<br />
Votre dernière visite ici,<br />
c’était avec votre groupe<br />
Dresden Dolls. Est-ce que<br />
c’est différent voire intimidant<br />
de monter sur scène<br />
seule aujourd’hui ?<br />
> Amanda Palmer : « Oh<br />
non! C’est très naturel au<br />
contraire! J’adore jouer avec<br />
Brian (Viglione, autre<br />
membre des Dresden Dolls,<br />
ndr), mais j’aime aussi jouer<br />
seule. Le rapport avec le public<br />
est plus intime. Au final,<br />
je me rends compte que je<br />
communique beaucoup plus.<br />
Je ne suis pas certaine que ce<br />
soit une bonne chose… Mais<br />
en définitive, je me sens<br />
beaucoup plus relax. »<br />
<strong>Intramuros</strong><br />
10 ans<br />
d’info passion<br />
Deux ans après son dernier passage toulousain,<br />
Amanda Palmer nous revient, sans sa moitié des<br />
Dresden Dolls, mais avec un album haut en couleurs, à<br />
la fois drôle et intime, “Who killed Amanda Palmer ?”<br />
Ce titre Twin Peaks-esque a éveillé notre curiosité,<br />
et si nous ne pouvons dire qui l’a tué, nous avons<br />
essayé de comprendre qui elle est.<br />
Voilà donc quelques pistes.<br />
Votre dernier album s’accompagne<br />
de vidéos qu’on<br />
trouve sur le Net et sera<br />
suivi d’un livre éponyme.<br />
C’est important pour vous<br />
de créer un univers au-delà<br />
de la musique ?<br />
« Ce n’est pas tellement que<br />
ce soit important, mais disons<br />
plutôt que c’est drôle. Je finis<br />
toujours par faire plus que ce qui était initialement prévu. Je me disperse facilement, j’aime toucher<br />
à tout, et c’est la raison pour laquelle j’adore ce travail, je peux me permettre ce genre<br />
d’incartades. »<br />
En 2006, nous avons interviewé Emilie Bera, membre de La Brigade, groupes de performers<br />
amateurs que vous invitiez a participé à vos concerts, est ce qu’on les retrouvera à<br />
vos côtés ?<br />
« Non, mais je serai accompagnée du Danger Ensemble, une troupe de théâtre australienne stupéfiante,<br />
très intense… »<br />
Justement, comment les avez-vous choisis, comment est venue l’idée de les inclure au<br />
spectacle ?<br />
« Steven, le metteur en scène du Danger Ensemble et moi, parlions depuis un certain temps de<br />
partir en tournée ensemble. Pour soutenir cet album sur scène, je voulais quelque chose de surprenant,<br />
il semblait donc que ce soit le bon moment. Quand certaines opportunités se présentent<br />
d’elles-mêmes, j’ai tendance à répondre le plus souvent par l’affirmative. Juste pour voir ce<br />
qui va se passer. Et ça rend la vie vraiment plus intéressante. »<br />
Lors de vos dernières tournées françaises, vous repreniez des artistes comme Jacques Brel<br />
ou Françoise Hardy. Y aura-t-il des nouvelles surprises cette fois-ci ?<br />
«Ilest possible que je travaille sur une chanson de Brel, mais je ne promets rien. J’aime la<br />
langue française, je la parlais étant petite, mes parents la parlent couramment et ma mère a<br />
vécu à Paris. »<br />
Quelles sont les meilleures et les pires choses concernant le fait d’être en tournée ?<br />
« Le mieux, c’est d’être connecté avec les gens. Pouvoir rencontrer les fans et les remercier.<br />
Avoir des conversations interminables et intéressantes avec des inconnus. Répandre de l’amour.<br />
Mais le pire c’est d’être coincé en dehors du temps et de l’espace, constamment en transit. Ca<br />
peut rendre fou après un certain temps. On se sent irréel. »<br />
> Propos recueillis par Emma Satyagraha<br />
• Mercredi 11 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-<br />
Agne, 05 62 24 09 50). Dernier album disponible chez Roadrunner/Warner<br />
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✆ 05 61 59 98 01
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:21 Page 3<br />
LA CHANCE AUX CHANSONS<br />
> “Détours de chant!” 2009<br />
En sept éditions, “Détours de chant!”, unique festival haut-garonnais dédié à<br />
la chanson piloté entre autres par le chanteur Hervé Suhubiette et le<br />
programmateur de la Salle Nougaro Philippe Courret, est devenu un<br />
incontournable du paysage culturel de Toulouse et de son agglomération.<br />
Né de la rencontre d’une salle (la Salle Nougaro) et d’une association<br />
(Voix Express) qui défend la chanson dans son sens le plus<br />
large et sous toutes ses formes, « sans frontières ni barrières »<br />
aime à rappeler Georges Mira membre de cette association, le festival<br />
“Détours de chant!”, huitième du nom, se déroulera cette année du 27<br />
février au 14 mars prochain. « La chanson, c’est tout ce qui porte mot<br />
sur musique et donc cela peut aussi parler anglais et être porté par des<br />
musiques qui font boum boum. » S’il donne sa place à toutes les formes<br />
d’expressions en matière de chanson, “Détours de chant!” mêle également<br />
pratiques amateurs et professionnelles, artistes émergents et célèbres<br />
avec une fonction<br />
“Découverte” qui s’affirme<br />
d’années en années<br />
avec pour cette huitième<br />
édition l’apparition d’un<br />
“Coup de pouce Détours<br />
de chant!”, opération permettant<br />
à un jeune artiste<br />
une visibilité sur deux éditions<br />
successives. Pour<br />
cette première, c’est<br />
Émilie Caddiou, déjà<br />
entendue l’an dernier en<br />
première partie de Garance,<br />
qui bénéficie de ce<br />
Wally<br />
premier coup de pouce.<br />
CRAZY HORSE<br />
> “La Guinguette Cavale”<br />
Largement plébiscité par un public de plus en plus nombreux,<br />
“Détours de chant!” multiplie désormais les lieux de diffusion.<br />
D’autres structures ont depuis deux-trois ans rejoint ce festival, qui au<br />
fil du temps, a quitté la Salle Nougaro, même si une grande partie des<br />
concerts s’y déroule encore, pour aller donner à voir et à entendre<br />
ailleurs : « Autour de la chanson à Toulouse, nous ne sommes pas les<br />
seuls. La Salle Nougaro est, avec Voix Express, à l’initiative de ce projet,<br />
certes, mais on n’a pas du tout envie de le garder pour nous. Du<br />
coup, cette ouverture vers d’autres salles permet de donner un coup<br />
de projecteur et un coup de chapeau à d’autres structures de diffusion<br />
et aux gens qui les animent et qui défendent, tout au long de l’année,<br />
les mêmes choses que nous. » Une fois encore, le programme de ce<br />
festival est riche et éclectique. Jugez plutôt : Dédé Minvielle accompagné<br />
par une pléiade de musiciens issus de la scène jazz en ouverture<br />
de cette huitième édition (vendredi 27 et samedi 28 février à la Salle<br />
Nougaro). Et puis, en vrac, Le Cirque des Mirages (le 3 mars à<br />
Odyssud), Sarcloret (du 3 au 6 mars au Bijou), Michèle Mühleman,<br />
Volo, Bruno Ruiz, L’Herbe Folle, Wally, Amélie-les-Crayons,<br />
Éric Lareine, Nicolas Bacchus, Grabowski… Liste non exhaustive.<br />
Et c’est tant mieux!<br />
> Jean-Philippe Birac<br />
• Festival “Détours de chant!”, du 27 février au 14 mars. Renseignements<br />
au 05 61 93 79 40 (Salle Nougaro), au 05 62 89 48 45 (ateliers Voix Express)<br />
ou sur le site www.detourdechant.com<br />
Quel cirque! De février à mars, la compagnie de théâtre Salam Toto bascule à<br />
La Grainerie et nous présente un spectacle mêlant cirque, danse et musique…<br />
mais surtout invitant à la rencontre de l’homme et du cheval.<br />
C’est un cabaret équestre. Fait de chevaux danseurs, de carrousels<br />
désarmants, d’improbables jongleurs. Il donne à voir et à<br />
rêver. Aux petits comme aux grands. Aux yeux écarquillés. Au<br />
souffle retenu. Au sourire grandissant. C’est un spectacle captivant. Bien<br />
attelé. Richement harnaché. Fermement sanglé Avec un maître au mors :<br />
l’équidé. Le slave, le roux, le pur-sang. Libre, sauteur, cabreur, joueur,<br />
mais toujours égal à l’homme, son partenaire de tous les instants.<br />
Tout ça va partir en guinguette! Vous êtes prévenu. La compagnie<br />
Salam Toto a longtemps cravaché pour pouvoir vous proposer<br />
cette aventure : équestre, gracieuse, musicale. C’est donc le cinquième<br />
spectacle d’une formation née en 1999 de la rencontre d’Eva Schakmundès,<br />
écuyère et danseuse et de Stéphane Laisné, comédien, constructeur<br />
et acrobate. Il met en piste quatre cavaliers, une danseuse-écuyère, deux<br />
clowns et deux musiciens caracolant autour de l’âne et du cheval.<br />
Au pas. Au trot. Au<br />
galop. Les solipèdes battent<br />
le fer, font virevolter<br />
le sable et mordre la<br />
poussière dans des chorégraphies<br />
nocturnes<br />
élégantes et épurées.<br />
Fougueux, exotiques,<br />
butés, burlesques, les<br />
plus originaux, les plus<br />
racés, nous racontent,<br />
chacun à leur manière,<br />
des histoires enchanteresses.<br />
En quelques<br />
tours de piste. Le danseur,<br />
le musicien, le jongleur,<br />
le cavalier n’a qu’à<br />
bien s’accrocher, il<br />
usera son doigté pour<br />
tenter de dompter l’animal,<br />
chacun de sa<br />
touche bien particulière.<br />
Un petit chapiteau de<br />
bois. Et tourne manège!<br />
Au son d’une virevoltante<br />
musique d’orchestre,<br />
la comédie humaine et la poésie chevaleresque ne feront qu’une. Une<br />
nouvelle fois, la Grainerie fait preuve d’audace. En accueillant la compagnie<br />
Commingeoise, elle témoigne du renouvellement continuel et de<br />
l’éternel pouvoir d’attraction du cirque. Elle donne un espace de créativité<br />
et contribue à fait vivre un art qui vient malheureusement tout juste<br />
de perdre l’un de ses piliers toulousains. Venez donc découvrir ce nouveau<br />
spectacle qui prendra place sous un mystérieux tonneau manège,<br />
en attendant l’ouverture des portes du nouveau domaine, en construction<br />
à Balma jusqu’à la fin de l’année 2009.<br />
> Élodie Pagès<br />
• “La Guinguette Cavale”, du 20 février au 15 mars à la Grainerie (sous chapiteau/parking<br />
Intermarché). Renseignements au 05 61 24 33 91 ou<br />
www.la-grainerie.net<br />
JOLIS RENDEZ-VOUS/3<br />
>ACTU<br />
• JANE REPORTÉE… Le concert de Jane Birkin, initialement<br />
prévu le 27 avril à la Halle aux Grains de Toulouse,<br />
est reporté à l’automne 2009 pour deux représentations<br />
dans les murs d’Odyssud (Blagnac). Les ventes<br />
des billets seront ouvertes à partir du mois de juin. Les<br />
possesseurs de billets pour la date d’avril peuvent se les<br />
faire rembourser dans le point de vente où ils les ont<br />
achetés. Plus de renseignements au 05 62 73 71 69.<br />
• LA GUITARE À LA FÊTE. La dix-septième édition<br />
du “Festival de guitare d’Aucamville et du canton<br />
nord” se tiendra du 25 au 28 mars. Au programme : des<br />
concerts avec Salvador Paterna, Souad Massi, L’Herbe<br />
Folle…, des expositions et des animations. Renseignements<br />
et programmation détaillée au 05 62 75 94 94 ou<br />
guitare.festival.online.fr<br />
• CONCERTS À VENIR. Le combo rock festif Les<br />
Fatals Picards sera dans les murs du Havana Café de<br />
Ramonville le vendredi 13 mars à 20h30 (renseignements<br />
au 05 62 88 34 94). La chanteuse Patricia Kaas se produira<br />
dans les murs du Casino Théâtre Barrière le mercredi<br />
11 mars à 20h30 (réservations au 05 62 73 44 77).<br />
L’inclassable Thomas Fersen présentera son nouvel<br />
album (“Trois petits tours”) à ses fans toulousains le<br />
jeudi 5 mars à 20h30 au Zénith de Toulouse (réservations<br />
au 05 34 31 10 00). Le duo malien Amadou &<br />
Mariam présentera son nouvel album “Welcom to<br />
Mali” le vendredi 20 mars, 20h30, au Bikini (renseignements<br />
au 05 62 24 09 50). Le chanteur désormais très<br />
hype Christophe sera sur la scène de la Halle aux<br />
Grains de Toulouse de mardi 24 mars à 20h30 (réservation<br />
vivement conseillée au 05 62 73 71 69). Les quatre<br />
turtablists hip-hop électro de Birdy Nam Nam seront<br />
de retour au Phare de Tournefeuille le jeudi 12 mars à<br />
20h00 ; ils y présenteront leur tout nouvel album<br />
“Manual for successful rioting” paru chez Sony/BMG<br />
(renseignements au 05 34 30 17 48). La Grande<br />
Sophie viendra présenter son nouvel album (“Des<br />
vagues et des ruisseaux” paru le 26 janvier chez AZ/Universal)<br />
le jeudi 30 avril au Bikini (réservations au 05 62<br />
24 09 50). On ne présente plus le fameux groupe<br />
d’Angers de rock alternatif La Ruda qui, après plus de<br />
dix ans de scène, fait toujours autant vibrer ses fans…<br />
qui pourront à nouveau l’apprécier live le mercredi 25<br />
mars à 20h30 au Café Rex de Toulouse (renseignements<br />
et réservations au 05 62 73 44 77). Non, ce n’est pas un<br />
poisson d’avril, le groupe de pop-rock phénomène<br />
Franz Ferdinand sera sur la scène du Bikini le mercredi<br />
1er avril à 20h30 (réservation vivement conseillée au<br />
05 62 24 09 50). Le groupe reggae chanson français Sinsemilia<br />
présentera son nouvel album (“En quête de<br />
sens…”, paru le 26 janvier chez Sony/BMG) le jeudi 2<br />
avril au Bikini (réservations au 05 62 24 09 50). La chanteuse<br />
Anaïs présentera son deuxième album le jeudi 26<br />
mars à la Grande Halle de l’Union (réservations au 05 62<br />
73 71 69). Le très apprécié Lenny Kravitz foulera lui<br />
aussi la scène du Zénith de Toulouse le mercredi 13 mai,<br />
20h00 (infos : 05 62 73 44 77). Le retour en territoire<br />
toulousain du groupe La Rue Kétanou se fera au Bikini<br />
le jeudi 26 mars à 20h30 (réservations au 05 62 24 09<br />
50). Le très apprécié Bénabar se produira au Zénith de<br />
Toulouse le mercredi 4 mars à 20h00 (réservations au<br />
05 62 73 44 77). Le chanteur du cru Francis Cabrel<br />
sera en concert dans la région en février pour deux<br />
dates : le mercredi 11 au Scénith d’Albi et le jeudi 12 à la<br />
salle Eurythmie de Montauban (renseignements et réservations<br />
au 05 62 73 44 77). Le rappeur-slameur Abd Al<br />
Malik se produira le samedi 11 avril à 20h00 au Phare de<br />
Tournefeuille (réservations au 05 34 30 17 48). NOFX,<br />
le plus légendaire des groupes punk rock californien, sera<br />
en concert au Phare de Tournefeuille le mercredi 22<br />
avril prochain (réservations au 05 34 30 17 48). Yuri<br />
Buenaventura sera dans les murs du Havana Café (2,<br />
boulevard des Crêtes, Ramonville, 05 62 88 34 94) le<br />
mardi 10 mars. Le grand groupe mythique espagnol chéri<br />
des Toulousains Ska-P est de retour avec un nouvel<br />
album (“Lagrimas y gozos”) qu’il présentera live à ses<br />
fans d’ici le samedi 2 mai au Phare de Tournefeuille<br />
(réservation conseillée au 05 34 30 17 48).<br />
• APPEL À CANDIDATURES. Gindou Cinéma<br />
est une structure de diffusion et d’aide à la production de<br />
films en région Midi-Pyrénées. Elle est située dans un<br />
petit village du Lot, Gindou. Depuis vingt-cinq ans, un festival<br />
international s’y déroule : les “Rencontres Cinéma<br />
de Gindou”. L’aide au court-métrage a depuis longtemps<br />
été une préoccupation de l’association. Outre la diffusion<br />
régulière de courts-métrages dans les salles du Lot et<br />
lors des “Rencontres Cinéma”, l’association apporte son<br />
soutien à la création de courts-métrages. Dans ce but,<br />
elle organise plusieurs appels à projets. Les aides mises<br />
en place pour l’année 2009 concernent :<br />
- l’aide à l’écriture de courts-métrages,<br />
- l’aide à la composition de musique originale pour les<br />
courts-métrages et les documentaires.<br />
Dates limites de dépôt des dossiers les 15 février et 15<br />
juillet. Renseignement et téléchargement de la fiche d’inscription<br />
: www.gindoucinema.org
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:21 Page 4<br />
4/CINÉMA<br />
> <strong>LE</strong>S <strong>SORTIE</strong>S<br />
MERCREDI 4 FÉVRIER<br />
> “L’étrange histoire de Benjamin Button”<br />
de David Fincher avec Brad Pitt, Cate<br />
Blanchett<br />
> “Trahison” de Jeffrey Nachmanoff avec<br />
Don Cheadle, Guy Pearce<br />
> “Volt, star malgré lui” de Chris Williams<br />
et Byron Howard<br />
> “Les Grands frères” de David Wain avec<br />
Seann William Scott, Paul Rudd<br />
> “Lucifer et moi” de Grand-Jouan avec<br />
Jean-François Balmer, Claude Chabrol<br />
> “Push” de Paul McGuigan avec Dakota Fanning,<br />
Camilla Belle<br />
> “LOL ® ” de Lisa Azuelos avec Sophie Marceau,<br />
Christa Theret<br />
> “L’Autre” de Patrick Mario Bernard et<br />
Pierre Trividic avec Dominique Blanc, Cyril<br />
Gueï<br />
> “Élève libre” de Joachim Lafosse avec Jonas<br />
Bloquet, Jonathan Zaccaï<br />
> “Des illusions” d’Étienne Faure avec Aurélien<br />
Wiik, Catherine Wilkening<br />
> “Of time and the city” de Terence Davies<br />
> “Picnic” d’Adrian Sitaru avec Adrian Titieni,<br />
Ioana Flora<br />
> “Puisque nous sommes nés” de Jean-<br />
Pierre Duret et Andréa Santana<br />
> “Morse” de Tomas Alfredson avec Kare<br />
Hedebrant, Lina Leandersson<br />
> “Un aller simple pour Maoré” d’Agnès<br />
Fouilleux<br />
> “Les Prédateurs” de Tony Scott avec<br />
Catherine Deneuve, David Bowie<br />
MERCREDI 11 FÉVRIER<br />
> “La légende de Despereaux” de Sam Fell<br />
et Robert Stevenhagen avec Emma Watson,<br />
Dustin Hoffman<br />
> “Ce que pensent les hommes” de Ken<br />
Kwapis avec Ginnifer Goodwin, Jennifer Aniston<br />
> “Eden à l’Ouest” de Costa-Gavras avec<br />
Ricardo Scamarcio, Eric Caravaca<br />
> “Doute” de John Patrick Shanley avec Meryl<br />
Streep, Philip Seymour Hoffman<br />
> “Meilleures ennemies” de Gary Winick<br />
avec Kate Hudson, Anne Hathaway<br />
> “Vendredi 13” de Marcus Nispel avec<br />
Jared Padalecki, Derek Mears<br />
> “Ricky” de François Ozon avec Alexandra<br />
Lamy, Sergi López<br />
> “Le Séminaire” de Charles Nemes avec<br />
Bruno Solo, Yvan Le Bolloc’h<br />
> “Brendan et le secret” de Kells de Tomm<br />
Moore<br />
> “La Petite fille de la terre noire” de<br />
Jeon Soo-il avec Yu Yun-Mi, Jo Yung-Jin<br />
> “Amours aveugles” de Juraj Lehotsky avec<br />
Peter Kolesár, Iveta Koprdová<br />
> “Tony Manero” de Pablo Larrain Matte<br />
avec Alfredo Castro, Amparo Noguera<br />
> “Gerboise Bleue” de Djamel Ouahab<br />
> “Les Brebis font de la résistance” de<br />
Catherine Pozzo Di Borgo<br />
À L’ENDROIT/À L’ENVERS<br />
> “L’étrange histoire de Benjamin Button”<br />
Pour son septième long-métrage, David Fincher adapte une nouvelle de F. Scott<br />
Fitzgerald pour un miracle de cinéma.<br />
> RETOUR VERS <strong>LE</strong><br />
FUTUR. « Curieux destin que le<br />
mien… » Ainsi commence<br />
“L’étrange histoire de Benjamin<br />
Button”, cet homme qui naquit à<br />
80 ans et vécut sa vie à l’envers,<br />
sans pouvoir arrêter le cours du<br />
temps. Il faut dire qu’il n’a pas de<br />
chance. Il naît à la fin de la première<br />
guerre mondiale avec un physique<br />
de poupon vieillard. Sa<br />
maman décède peu de temps<br />
Leçon de morale<br />
drolatique, film<br />
testamentaire, le<br />
nouveau Clint<br />
Eastwood forme<br />
un hommage<br />
emballant à la<br />
subtilité des<br />
sentiments<br />
humains.<br />
> LA CLASSE. Pour sa vingtneuvième<br />
réalisation, aidé au scénario<br />
par un nouveau venu Nick<br />
Schenk dont on devrait à coup<br />
sûr retrouver le nom bientôt,<br />
Clint Eastwood filme une comédie<br />
rusée et intelligente où la<br />
technique s’affiche irréprochable<br />
: montage, cadrage, plans,<br />
scénario, musique, jeu des acteurs,<br />
la musique écrite par le fils<br />
d’Eastwood, Cullum, ici tout est<br />
naturel, tout coule de source. La<br />
trame ? Elle va vite. Une Gran<br />
Torino 1972 flambant neuve,<br />
protégée par une bâche de plastique<br />
: voilà la seule joie et fierté<br />
de Walt Kowalski alias Clint<br />
Eastwood, un acariâtre retraité<br />
de l’industrie automobile, tout<br />
récemment devenu veuf. Ni ses<br />
deux fils, riches et conservateurs,<br />
ni sa petite-fille “piercée”, ni,<br />
pire encore, ses voisins Hmong<br />
après l’accouchement. Sous la colère,<br />
son papa se débarrasse de lui<br />
et l’abandonne sur les marches<br />
d’une maison de retraite, dirigée<br />
par une femme noire qui le prend<br />
sous son aile. Plus les années passent,<br />
plus son corps rajeunit.<br />
Jusqu’au jour où il rencontre celle<br />
qui deviendra l’amour de sa vie.<br />
Adaptation d’une nouvelle écrite<br />
par F. Scott Fitzgerald en 1921<br />
semblant pensée pour l’imagination<br />
VIEIL<strong>LE</strong> CANAIL<strong>LE</strong><br />
> “Gran Torino”<br />
(un peuple venu de différentes<br />
parties de l’Asie, dont le Laos et<br />
la Thaïlande, et qui aidèrent les<br />
combattants américains durant la<br />
guerre du Vietnam) ne sauraient<br />
lui arracher un sourire. Dans son<br />
quartier proche de l’abandon,<br />
dans une banlieue de Detroit,<br />
tout le monde le sait : mieux<br />
vaut laisser Kowalski tranquille.<br />
Lorsque les membres d’un gang,<br />
qui essaient de recruter de force<br />
Thao, le fils de ses voisins, viendront<br />
piétiner ses pelouses<br />
morbide et gothique d’un Tim<br />
Burton, David Fincher s’arme<br />
d’une mise en scène classique aux<br />
antipodes de son esthétique clinquante<br />
pour signer une étrangeté<br />
nostalgique et familiale. D’apparence<br />
conventionnelle, ce long-métrage<br />
de près de trois heures de récit<br />
épatant et qui balaie plus d’un<br />
demi-siècle d’histoire américaine<br />
du point de vue d’un personnage<br />
hors norme. Un puzzle qu’il faut<br />
amoureusement entretenues, ils<br />
en feront les frais. Walt deviendra<br />
petit à petit ami avec la famille,<br />
en particulier avec Sue (l’excellente<br />
Ahney Her), la sœur de<br />
Thao qui réussira à apprivoiser<br />
ce retraité aigri. Tout comme<br />
Thao. Walt deviendra vite une<br />
sorte de mentor, une figure paternelle<br />
auprès de l’adolescent.<br />
Mais le vétéran, toujours animé<br />
par des haines obscures et des<br />
violences trop longtemps refoulées,<br />
commettra un acte terrible<br />
recomposer, le tout mêlé à une<br />
histoire d’amour classique où les<br />
deux tourtereaux sont hantés par<br />
la question de l’âge, du temps, des<br />
possibilités de l’espèce humaine,<br />
de sa propension aux bonheurs et<br />
aux malheurs.<br />
> CHEF-D’ŒUVRE ? Alors au<br />
fait, pourquoi parler de bon film,<br />
voire de très bon film ? Certains<br />
reprocheront des longueurs,<br />
d’autres diront que Fincher s’est<br />
montré plus classique. Il faut alors<br />
ne pas remarquer la virtuosité,<br />
quel sens de la narration, l’attention<br />
du moindre détail. Un classicisme<br />
sans tape à l’œil qui fait<br />
preuve d’une certaine poésie et<br />
d’une rare émotion. Car le personnage<br />
a beau rajeunir et non pas<br />
vieillir, il est confronté aux mêmes<br />
joies et peines que tout un chacun.<br />
Fincher donne également la possibilité<br />
à tous les personnages secondaires,<br />
défendus par des pointures<br />
(Tilda Swinton, Elias Koteas<br />
ou Jason Fleyming) de vivre par<br />
leurs propres moyens. Au fait, préparez<br />
vos mouchoirs.<br />
> J. Z.<br />
• “L’étrange histoire de Benjamin Button”<br />
de David Fincher<br />
(USA/2008/2h35)<br />
avec Brad Pitt, Cate Blanchett<br />
(sortie le 4 février)<br />
contre les chenapans des gangs<br />
de rue. Et son geste irréfléchi<br />
sera la cause d’horribles représailles…<br />
> TESTAMENT. Dans “Gran<br />
Torino”, sorte de drame social<br />
tragi-comique, il y a le Tout Eastwood<br />
en 120 minutes tant l’acteur<br />
et réalisateur y travaille son<br />
savoir-faire technique, ses obsessions,<br />
ses fantasmes, sa psyché et<br />
celle de son pays. Yes We Can.<br />
Humour bourru, maladresses,<br />
égarements patriotiques, tares,<br />
tics, mais aussi amitié, sacrifice,<br />
douleurs intimes. “Gran Torino”<br />
est donc un hommage à la subtilité<br />
des sentiments humains mais<br />
aussi une œuvre testamentaire<br />
pleine de demi-teintes, d’errements,<br />
de doutes, un monde de<br />
principes, d’honneur, de loyauté<br />
et d’amour. Clint meut une histoire<br />
ordinaire en histoire extraordinaire,<br />
leçon de morale aux<br />
forts accents chrétiens. Faute,<br />
rédemption, une fable presque<br />
parodique et surtout excellent<br />
film populaire.<br />
> J. Z.<br />
• “Gran Torino” de Clint Eastwood<br />
(USA/2008/1h56)<br />
avec Clint Eastwood, Bee Vang, Geraldine<br />
Hughes<br />
(sortie le 25 février)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 5<br />
<strong>Intramuros</strong><br />
10 ans<br />
d’info passion<br />
> <strong>LE</strong>S <strong>SORTIE</strong>S<br />
MERCREDI 11 FÉVRIER<br />
> “À cause d’un assassinat” d’Alan J. Pakula<br />
avec Warren Beatty, Hume Cronyn<br />
> “La folie des grandeurs” de Gérard Oury<br />
avec Louis De Funès, Yves Montand<br />
> “Le signe de Zorro” de Rouben Mamoulian<br />
avec Tyrone Power, Linda Darnell<br />
> “Le petit fugitif” de Morris Engel, Ray Ashley,<br />
Ruth Orkin avec Richie Andrusco, Richard<br />
Brewster<br />
MERCREDI 18 FÉVRIER<br />
> “La Panthère Rose 2” d’Harald Zwart<br />
avec Steve Martin, John Cleese<br />
> “Le Code a changé” de Danièle Thompson<br />
avec Karin Viard, Dany Boon<br />
> “Palace pour chiens” de Thor Freudenthal<br />
avec Don Cheadle, Emma Roberts<br />
> “The Wrestler” de Darren Aronofsky<br />
avec Mickey Rourke, Marisa Tomei<br />
> “Banlieue 13 ultimatum” de Patrick Alessandrin<br />
avec Cyril Raffaelli, David Belle<br />
> “35 Rhums” de Claire Denis avec Alex<br />
Descas, Mati Diop<br />
> “Ah! la libido” de Michèle Rosier avec<br />
Audrey Dana, Claude Degliame<br />
> “Donne-moi la main” de Pascal-Alex Vincent<br />
avec Victor Carril, Alexandre Carril<br />
> “Ferien, chronique d’un été” de Thomas<br />
Arslan avec Angela Winkler, Karoline Eichhorn<br />
> “Z32” d’Avi Mograbi<br />
> “Au diable Staline, vive les mariés!”<br />
d’Horatiu Malaele avec Alexandru Potocean,<br />
Luminita Gherghiu<br />
> “Herbe” de Matthieu Levain et Olivier<br />
Porte<br />
> “L’Esclave libre” de Raoul Walsh avec<br />
Clark Gable, Yvonne De Carlo<br />
> “Deux têtes folles” de Richard Quine avec<br />
Audrey Hepburn, William Holden<br />
MERCREDI 25 FÉVRIER<br />
> “Bellamy” de Claude Chabrol avec Gérard<br />
Depardieu, Clovis Cornillac<br />
> “Gran Torino” de Clint Eastwood avec<br />
Clint Eastwood, Bee Vang<br />
> “Miss Pettigrew” de Bharat Nalluri avec<br />
Frances McDormand, Amy Adams<br />
> “Underworld 3 : le soulèvement des<br />
Lycans” de Patrick Tatopoulos avec Rhona<br />
Mitra, Michael Sheen<br />
> “Cyprien” de David Charhon avec Elie<br />
Semoun, Catherine Deneuve<br />
> “Noise” de Henry Bean avec Tim Robbins,<br />
William Hurt<br />
> “Boy A” de John Crowley avec Andrew<br />
Garfield, Peter Mullan<br />
> “Gloss” d’Andrei Konchalovsky avec Yuliya<br />
Vysotskaya, Irina Rozanova<br />
> “Cocaine Cowboys” de Billy Corben avec<br />
Jon Roberts, Al Sunshine<br />
> “14 kilomètres” de Gerardo Olivares<br />
> “Nord paradis” de Christophe Lamotte<br />
> “Bouzkachi, le chant des steppes” de<br />
Jacques Debs<br />
LA VIE DES MORTS<br />
> “The Wrestler”<br />
> Kézako ? : Ayant connu la fortune et la<br />
gloire durant les années 1980 dans le circuit<br />
de la lutte professionnelle, Randy “The Ram”<br />
Robinson (Mickey Rourke) est maintenant réduit<br />
à travailler dans un supermarché et à<br />
vivre dans un parc de roulottes. Il continue de<br />
performer dans des soirées de lutte les weekends,<br />
mais c’est plus difficile à chaque fois<br />
pour lui de reprendre son souffle, il souffre de<br />
maux de dos, et il a souvent l’impression que<br />
son cœur va lâcher… Le quinquagénaire a par<br />
ailleurs l’air plutôt grotesque avec ses longs<br />
cheveux bleachés, son faux bronzage, ses<br />
muscles pompés aux stéroïdes et son visage<br />
tuméfié. Grotesque, mais pas ridicule…<br />
> Le détail qui tue : Après “The Fountain”,<br />
son chef-d’œuvre psychédélique aux<br />
ambitions aussi démesurées qu’admirables,<br />
Darren Aronofsky effectue un virage à 180<br />
degrés avec “The Wrestler”, drame intimiste,<br />
dépouillé et terre à terre, réalisé sans esbroufe<br />
mais avec beaucoup de finesse. Presque un<br />
film des frères Dardenne. L’expérience de<br />
“The Fountain” fut tellement éprouvante pour<br />
Darren Aronofsky (budget réduit à vingt millions<br />
de dollars, abandon de Brad Pitt et Cate<br />
Blanchett) qu’il a eu envie de travailler sur un<br />
projet moins onéreux et plus accessible. Ça<br />
donne donc “The Wrestler” dont l’intrigue<br />
repose sur un confetti. Et pourtant…<br />
CINÉMA/5<br />
La caméra sans fard de Darren Aronofsky suit un ancien catcheur cardiaque<br />
qui remet en jeu tout ce qui lui reste pour un dernier match contre son pire<br />
adversaire. Au risque d’y laisser la vie. Un film choc nourri par<br />
l’interprétation magistrale de Mickey Rourke.<br />
TROUB<strong>LE</strong> EVERYDAY<br />
> “Morse”<br />
> Kézako ? : Oskar est un adolescent fragile<br />
et marginal, totalement livré à lui-même et martyrisé<br />
par les garçons de sa classe. Pour tromper<br />
son ennui, il se réfugie au fond de la cour<br />
enneigée de son immeuble, et imagine des<br />
scènes de vengeance. Quand Eli s’installe avec<br />
son père sur le même palier que lui, Oskar<br />
trouve enfin quelqu’un avec qui se lier d’amitié.<br />
Ne sortant que la nuit, et en t-shirt malgré le<br />
froid glacial, la jeune fille ne manque pas de l’intriguer…<br />
et son arrivée dans cette banlieue de<br />
Stockolm coïncide avec une série de morts sanglantes<br />
et de disparitions mystérieuses. Il n’en<br />
faut pas plus à Oskar pour comprendre : Eli est<br />
un vampire. Leur complicité n’en pâtira pas, au<br />
contraire…<br />
> Le détail qui tue : Le réalisateur Tomas<br />
Alfredson a suivi un parcours peu conventionnel,<br />
fils de l’un des plus importants cinéastes<br />
suédois des années 60 à 80, Hans Alfredson —<br />
dont les films (“L’œuf s’est échappé”, “L’assassin<br />
naïf”) politiques, poétiques, naviguant entre absurde<br />
et symbolisme, sont toujours inédits en<br />
France — il a très jeune été acteur dans les<br />
films que son père a réalisé seul (“L’assassin<br />
naïf”), ou avec Tage Danielson (“La guerre des<br />
pommes”), il a dû passer par la case télé, à peu<br />
près inévitable en Scandinavie, puis il a réalisé un<br />
premier film en 1995, “Bert–Den siste oskulden”<br />
(“Bert–Le dernier innocent”), comédie,<br />
puis il a intégré un collectif d’acteurs, et réalisé<br />
avec eux un second film, en 2004, “Fyra nyanser<br />
av brunt” (“Quatre nuances de brun”), film déjà<br />
très sensible où l’on retrouve ses lents travellings<br />
captant au plus près les acteurs.<br />
> Et alors ? : Intitulé “Låt den rätte komma”<br />
qui signifie “Laisse entrer la bonne personne”,<br />
“Morse” est un film suédois qui suscite le<br />
trouble. Un langage cinématographique personnel,<br />
intime, largement psychanalytique, propulsé<br />
haut, très haut, par des acteurs d’une rare justesse.<br />
Une trame simple, l’histoire d’amour<br />
entre deux enfants marginalisés, l’un d’eux se<br />
révélant être un vampire, l’autre étant la tête de<br />
turc de quelques gamins agressifs et conformistes<br />
de sa classe. La force du film se situe<br />
> Et alors ? : D’abord, l’interprétation<br />
magistrale de Mickey Rourke ayant luimême<br />
connu de longues années de vaches<br />
maigres, celui qui fut la star de “9 1/2<br />
weeks” dans une autre vie n’est peut-être<br />
plus un sex-symbol, mais son destin se superpose<br />
à ce héros catcheur sur le retour.<br />
Une performance à la Brando où la vulnérabilité<br />
côtoie la violence de façon<br />
absolument bouleversante. Darren<br />
Aronofsky roule, lui, au réel<br />
et sa caméra épouse le destin<br />
de son looser. Pas une faute de<br />
goût ni un effet de manche pour<br />
entraver un récit qui va à l’essentiel.<br />
Et en rehaussant l’humour<br />
comme arme protectrice,<br />
le film se révèle déchirant, bouleversant.<br />
Mickey Rourke respire<br />
une telle tristesse et un tel<br />
sentiment d’échec que l’émotion<br />
explose à tout va. Le poids<br />
du corps déformé par les années,<br />
l’extinction de toute<br />
grâce, la terrifiante mortalité de<br />
la star bouleversent. Il y a chez<br />
lui cette énergie pathétique, au<br />
sens noble. Enfin Clint Mansell<br />
s’occupe une nouvelle fois de la<br />
bande-son, assez discrète, qui<br />
trouve son apothéose avec un<br />
morceau de Bruce Springsteen<br />
en générique de fin.<br />
> J. Z.<br />
• “The Wrestler” de Darren Aronofsky<br />
(USA/2008/1h45)<br />
avec Mickey Rourke, Marisa Tomei<br />
(sortie le 18 février)<br />
Le cinéma nordique se réveille avec ce film fort, troublant et ultrasensible.<br />
dans son absence de moralisme, son ambivalence<br />
sexuelle. À fleur de peau, la surface mêle<br />
imaginaire et réel, vie et mort, la neige, l’eau,<br />
l’air, le feu, les gros plans et les plans larges. La<br />
photographie expressionniste assure aux amateurs<br />
d’épouvante des scènes d’attaques de<br />
vampires et des effets spéciaux réussis, le tout<br />
se jouant des codes du thriller horrifique. Là où<br />
il y a du sang, il y a de la vie. Un remake US est<br />
déjà en route.<br />
> Jean Zeid<br />
• “Morse” de Tomas Alfredson (Suède/2008/1h54)<br />
avec Kare Hedebrant, Lina Leandersson, Per Ragnar,<br />
Henrik Dahl<br />
(sortie le 4 février)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 6<br />
6/CINÉMA<br />
> ACTU<br />
5 FILMS INDISPENSAB<strong>LE</strong>S<br />
> “Che” de Steven Soderbergh<br />
Un diptyque ambient autour de Saint Che : de son<br />
triomphe cubain à son interminable martyre bolivien.<br />
Hypnotique.<br />
> “L’étrange histoire de Benjamin<br />
Button” de David Fincher<br />
Pour son septième long-métrage, David Fincher<br />
adapte une nouvelle de F. Scott Fitzgerald pour un<br />
miracle de cinéma.<br />
> “The Wrestler”<br />
de Darren Aronofsky<br />
La caméra sans fard de Darren Aronofsky suit un<br />
ancien catcheur cardiaque qui remet en jeu tout ce<br />
qui lui reste pour un dernier match contre son pire<br />
adversaire. Au risque d’y laisser la vie. Un film choc<br />
nourri par l’interprétation magistrale de Mickey<br />
Rourke.<br />
> “Gran Torino”<br />
de Clint Eastwood<br />
Leçon de morale drolatique, film testamentaire, le<br />
nouveau Clint Eastwood forme un hommage emballant<br />
à la subtilité des sentiments humains.<br />
> “Miss Pettigrew”<br />
de Bharat Nalluri<br />
Proche dans l’esprit de “L’impossible Monsieur<br />
Bébé” ou “La dame du vendredi”, “Miss Pettigrew”<br />
est une comédie bénie avec au menu comique de situation,<br />
intrigue romantique.<br />
LA SÉQUENCE DU SPECTATEUR<br />
> LUCHON NOUVEL<strong>LE</strong> MOUTURE. C’est<br />
sous le signe du renouveau que les organisateurs et<br />
les partenaires du festival de Luchon ont annoncé la<br />
prochaine édition du 4 au 8 février. Une nouvelle<br />
édition confiée à Serge Moati pour une durée de<br />
trois ans.<br />
> TRAVERSE VIDÉO 2009. Du 11 au 28<br />
mars, le festival “Traverse Vidéo” fête la douzième<br />
édition d’une manifestation d’art vidéo, de cinéma<br />
expérimental, de performances, d’installations, d’expositions,<br />
de projections, dans un parcours à travers<br />
Toulouse, des Abattoirs au Théâtre Garonne,<br />
de l’ESAV à la Chapelle des Carmélites, de l’Espace<br />
Croix-Baragnon à la librairie Ombres Blanches, du<br />
Goethe Institut au Centre Culturel Bellegarde, du<br />
Lycée des Arènes où se forment des BTS audiovisuel<br />
et d’arts appliqués à l’Université du Mirail. La<br />
thématique de cette année : Interstice et porosité.<br />
Traverse Vidéo accueillera plus d’une cinquantaine<br />
d’artistes : Régis Cotentin, Vincent Lévy, Gabriel<br />
Desplanques, Marie Sochor… Les artistes sont en<br />
contact direct avec un public qui bénéficie d’une<br />
gratuité bienvenue. Miam!<br />
> FESTIVAL ZOOM ARRIÈRE. Du 3 au 15<br />
mars, “Zoom arrière”, manifestation de la Cinémathèque<br />
de Toulouse consacrée au patrimoine cinématographique,<br />
à son histoire, sa restauration et à<br />
sa transmission au public d’aujourd’hui, sera présidé<br />
cette année par le réalisateur Jean-Pierre Jeunet. Le<br />
thème de cette année : Magie et cinéma. Plus de<br />
cinquante films sont programmés : Murnau, Ingram,<br />
L’Herbier, Clair, les frères Quay, Tim Burton, Terry<br />
Gilliam, Michel Gondry. Jean-Pierre Jeunet, encore<br />
lui, animera des master-class les 7 et 8 mars. La Cinémathèque<br />
qui consacrera une partie de son mois<br />
de février à un incontournable rendez-vous autour<br />
du nouveau cinéma français (1995-2005).<br />
JEU<br />
CQFV<br />
> Ce Qu'il Faut Voir (ou pas)<br />
Au cinéma, l’hiver<br />
perdure dans la<br />
complexité des<br />
sentiments.<br />
> “Miss Pettigrew” de Bharat<br />
Nalluri<br />
Proche dans l’esprit de “L’impossible<br />
Monsieur Bébé” ou “La dame du vendredi”,<br />
“Miss Pettigrew” est une comédie<br />
bénie avec au menu comique<br />
de situation, intrigue romantique, déroulement<br />
sur une ou deux journées<br />
et extrême rigueur rythmique. Audelà<br />
de ce tableau parfait, il y a le casting<br />
: Frances McDormand et Amy<br />
Adams, épatante en jeune femme délicieusement<br />
vénale et à la superficialité<br />
ambiguë. Londres, 1939. Guinevere<br />
Pettigrew, qui vient d’être congédiée<br />
““MMiissss PPeettttiiggrreeww”” ddee BBhhaarraatt NNaalllluurrii<br />
de son poste de gouvernante, devient<br />
la secrétaire « sociale » de Delysia Lafosse,<br />
une jeune actrice et chanteuse<br />
américaine. Au cours des prochaines<br />
vingt-quatre heures, Miss Pettigrew<br />
aidera sa patronne à y voir plus clair<br />
dans sa vie sentimentale, l’encourageant<br />
à choisir entre un propriétaire<br />
de club qui lui fournit son luxueux appartement,<br />
un jeune producteur qui<br />
pourrait enfin lui donner sa chance et<br />
un pianiste sans le sou éperdument<br />
amoureux d’elle. De son côté, Delysia<br />
s’emploie à rendre moins austère<br />
l’apparence de sa nouvelle employée,<br />
qui tape ainsi dans l’œil d’un séduisant<br />
designer d’âge mûr, sur le point<br />
d’épouser une intrigante directrice de<br />
salon de haute couture… Finesse,<br />
malice, une œuvre jouissive tout simplement.<br />
(sortie le 25 février)<br />
> “Volt, star malgré lui” de<br />
Chris Williams et Byron Howard<br />
Volt est la star d’une série télévisée<br />
où chaque épisode le voit sauver<br />
Penny, une petite actrice qui l’a adopté<br />
il y a quelques années. Toujours<br />
sur le qui-vive, prêt à affronter le danger<br />
le plus menaçant pour protéger sa<br />
belle, il fait preuve d’un courage hors<br />
normes. Mais quand les caméras s’ar-<br />
rêtent, le chien préféré d’Hollywood<br />
est persuadé que les méchants n’ont<br />
pas de repos et que ses supers pouvoirs<br />
sont réels. Lorsqu’il se retrouve<br />
par erreur à l’autre bout du pays, Volt<br />
va être confronté à l’expérience du<br />
monde réel et devra parcourir le pays<br />
à la recherche de Penny. Il fera la rencontre<br />
de Mittens, une chatte maline,<br />
terreur des pigeons et Rhino, son fan<br />
numéro 1 qui connaît toutes les péripéties<br />
télévisuelles du chien justicier<br />
par cœur. C’est le début d’une grande<br />
aventure, pleine de promesses et de<br />
dangers… Depuis la fusion entre<br />
Pixar et les studios Disney, John Lasseter,<br />
créateur de Pixar, a en quelque<br />
sorte pris le pouvoir et a apporté son<br />
génie dans les projets des deux firmes<br />
avec en point de mire, une volonté<br />
d’harmonie entre les deux géants.<br />
Producteur exécutif sur ce long-mé-<br />
trage d’animation, Lasseter reste fidèle<br />
à son incroyable maestria artistique<br />
tout en revalorisant Disney d’une<br />
nouvelle vision du héros. Ouarf.<br />
(sortie le 4 février)<br />
> “Élève libre” de Joachim<br />
Lafosse<br />
Quatrième film de Joachim Lafosse,<br />
“Élève libre” remet le couvert sur la<br />
transmission des limites et leur transgression.<br />
Jonas, un adolescent de 16<br />
ans, préfère le tennis à des études qui<br />
lui échappent, sauf qu’il se voit obligé,<br />
s’il rate ses examens, d’intégrer une<br />
école technique. Trois adultes bisexuels<br />
et homosexuels qui naviguent<br />
dans les plaisirs du libertinage lui proposent<br />
de l’aider à passer ses examens.<br />
Jonas a un autre souci, comment<br />
faire l’amour pour la première<br />
fois avec une fille ? Cette découverte<br />
du premier émoi sexuel se vit rapidement<br />
grâce à l’amour de Nathalie,<br />
une fille de son âge. Un âge où le<br />
collé-collé se fait rarement bien…<br />
Joachim Lafosse observe, sans les<br />
juger, ces abus sexuels pour un film<br />
qui évite la morale vis-à-vis d’un adolescent<br />
en quête de dépasser son<br />
adolescence. Cela rend l’œuvre dérangeante,<br />
le climat non dramatique,<br />
et produit en prime une grande intensité<br />
émotionnelle. Une complexité<br />
““VVoolltt,, ssttaarr mmaallggrrèè lluuii”” ddee CChhrriiss WWiilllliiaammss eett BByyrroonn HHoowwaarrdd<br />
des désirs alliée à une fluidité de la<br />
mise en scène pour un univers feutré<br />
à mille lieues du discours convenus.<br />
(sortie le 4 février)<br />
> “Le code a changé” de Danièle<br />
Thompson<br />
La quatrième réalisation de la cinéaste<br />
scénariste Danièle Thompson (“La<br />
bûche”, “Décalage horaire”, “Fauteuils<br />
d’orchestre”), forme une nouvelle<br />
tragi-comédie chorale entre<br />
douceur et amertume. “Le code a<br />
changé” poursuit ainsi le fil rouge de<br />
la comédie où le repas de famille laisse<br />
place au repas d’amis, tout aussi<br />
porteur de situations alambiquées et<br />
délicates mais aussi joyeuses et imprévisibles.<br />
Il y a ceux que l’on invite<br />
et qui ne viennent pas, ceux que l’on<br />
omet délibérément et qui s’imposent<br />
quand même, une mise à table en<br />
forme de cirque, critique joyeuse des<br />
conventions sociales entre la jeune<br />
avocate aux dents longues, l’épouse<br />
plus dévouée à son Dieu et à son<br />
amant de jockey qu’à son mari, le<br />
docteur qui n’en peut plus de compter<br />
les morts dans les rangs de sa section<br />
cancérologie d’un grand hôpital<br />
parisien, le cuisiniste débordant de<br />
passion ardente pour la maîtresse de<br />
maison qui n’a pas refusé une visite<br />
particulière plus approfondie de la<br />
nouvelle pièce à vivre. Le casting déchire<br />
bien sûr sa maman : Karin Viard,<br />
Dany Boon, Marina Foïs, Patrick<br />
Bruel, Emmanuelle Seigner, Christopher<br />
Thompson, Marina Hands, Patrick<br />
Chesnais, Blanca Li, Laurent<br />
Stocker, Pierre Arditi…<br />
(sortie le 18 février)<br />
> “Bellamy” de Claude Chabrol<br />
Comme chaque année à la belle saison,<br />
il y a le nouveau Chabrol qui apparaît<br />
sur grand écran. Il y a aussi le<br />
commissaire Paul Bellamy, le héros de<br />
ce nouveau long-métrage du maître<br />
français, Bellamy qui vient séjourner à<br />
Nîmes dans la maison de famille de sa<br />
femme Françoise et qui, elle, rêve de<br />
croisières au bout du monde. Paul ne<br />
peut se passer de Françoise mais il<br />
déteste les voyages. Un double pré-<br />
À l’occasion de la sortie du film<br />
mercredi 11 février<br />
““MMeeiilllleeuurreess EEnnnneemmiieess””<br />
un film de Gary Winick avec Kate Hudson, Anna Hathaway…<br />
<strong>Intramuros</strong> et 20th Century Fox France vous offrent* des cadeaux<br />
(tee-shirts, kits manucure, coupes de champagne)<br />
* offre limitée. Pour participer au jeu, merci d’envoyer un mail indiquant vos<br />
coordonnées téléphoniques c/o contact@intramuroshebdo.com<br />
<strong>Intramuros</strong><br />
10 ans<br />
d’info passion<br />
texte le cloue sur place : l’arrivée inopinée<br />
de Jacques son demi-frère,<br />
aventurier au petit pied, porté sur la<br />
bouteille ; et l’apparition d’un homme<br />
aux abois qui lui réclame sa protection.<br />
Dans son désir empathique<br />
d’aider les uns et les autres, si possible<br />
en restant sur place, Paul leur<br />
consacrera son temps et ses efforts.<br />
Sa curiosité naturelle à enquêter y<br />
trouvera son compte. Sa position de<br />
frère aîné lui donnera davantage de fil<br />
à retordre. L’homme aux abois dont<br />
Paul va s’occuper, c’est Noël Gentil,<br />
un quadragénaire effrayé qui se terre<br />
dans un motel des faubourgs. Endetté<br />
jusqu’au cou, dans l’impossibilité de<br />
payer les crédits de la maison où vit<br />
son épouse, il se ronge de ne pouvoir<br />
honorer la promesse faite à sa maîtresse<br />
de l’emmener au bout du<br />
monde. Noël Gentil craint la police. Il<br />
craint de se montrer. Il craint d’avoir<br />
tué. Qui ? Il ne dit pas. Cantonné dans<br />
l’angoisse et les approximations, il intéresse<br />
Bellamy au plus haut point…<br />
Enquête en solo, “Bellamy” forme un<br />
nouveau polar provincial avec au générique<br />
Gérard Depardieu, Jacques<br />
Gamblin, Clovis Cornillac, Marie<br />
Bunel. Que du bon…<br />
(sortie le 25 février)<br />
> “Ricky” de François Ozon<br />
Voilà le monstre, le monstre de François<br />
Ozon. Une femme (Alexandra<br />
Lamy), abandonnée par son ancien<br />
mari et vivant seule avec son enfant,<br />
travaille à la chaîne et tente comme<br />
elle peut de joindre les deux bouts.<br />
Un jour, son regard croise celui d’un<br />
homme (Sergi Lopez) qui œuvre dans<br />
la même usine et éveille chez elle des<br />
sentiments endormis depuis longtemps.<br />
Une pause cigarette, deuxtrois<br />
mots échangés sur un banc ensoleillé,<br />
une étreinte, un rendez-vous<br />
au restaurant… Très vite, ils ne se cachent<br />
plus et elle tombe enceinte de<br />
lui. L’enfant qui naîtra de cette union<br />
ne sera pas comme les autres… Une<br />
métaphore par le fantastique d’une<br />
maternité tourmentée en prenant des<br />
détours inattendus.<br />
(sortie le 4 février)<br />
> J. Z.
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 7<br />
<strong>Intramuros</strong><br />
10 ans<br />
d’info passion<br />
DE SIMP<strong>LE</strong>S REGARDS<br />
> Coline Lamy expose<br />
L’émotion d’un visage photographié mis en scène dans une peinture.<br />
Coline Lamy donne naissance alors à des portraits hors du temps qui<br />
se passent aisément de mots.<br />
«Ce qui<br />
m’intéresse, c’est<br />
l’humain, raconter des his-<br />
toires aussi […] des arrêts<br />
Formé à l’École d’Arts Appliqués, Gilbert Legrand<br />
est passé maître dans le détournement<br />
d’objets. Lassé de son train-train quotidien<br />
d’illustrateur sur ordinateur et à la suite d’une collaboration<br />
avec Milan Presse, ce sculpteur s’est découvert<br />
une nouvelle passion. Il se sert ainsi de toutes<br />
ces petites choses de notre vie quotidienne auxquelles<br />
nous n’accordons pas d’importance. Son but<br />
ultime est de trouver dans chacune d’entre elles une<br />
existence secrète. Grâce à du collage et de la peinture,<br />
cet artiste leur donne une seconde vie. Voilà<br />
comment des objets de rebut deviennent de véri-<br />
Autodidacte, Coline peint, dessine depuis ses 13<br />
ans. Sa première exposition a lieu dans un petit<br />
café en Dordogne, elle participe ensuite en<br />
2004 et 2005 au festival de Sarlat “Art en folie”, et depuis<br />
elle expose ses œuvres dans différents bars et restaurants<br />
toulousains. Ses portraits sont pour la plupart<br />
ceux d’enfants africains, elle utilise du pastel sec qu’elle<br />
applique à la main sur une surface peinte à la gouache.<br />
Cette artiste porte un intérêt tout particulier aux jeux<br />
d’ombres et de lumières qu’elle expérimente par les<br />
couleurs et leurs contrastes. Coline s’approprie des<br />
photographies, qu’elle pioche à droite à gauche, et leur<br />
donne une seconde réalité en intégrant sa propre vision<br />
des choses. Elle attribue à chacun de ses portraits une<br />
émotion particulière. L’expression de chaque visage se<br />
dessine autour du regard.<br />
sur image, des pauses dans le temps qui<br />
défile ». Sur le site Internet de Lunat, jeune<br />
artiste toulousaine. le curseur éclate en papillon<br />
et les mots se balancent comme une<br />
pendule qui ferait défiler le temps beaucoup<br />
moins vite, tout à coup. Serait-ce le rêve de<br />
Lunat ? Arrêter le temps ? C’est ce que<br />
semble nous raconter son œuvre, de ces productions<br />
depuis 2003 à celles présentées dans<br />
l’exposition “Comme un poisson hors de<br />
l’eau”. Dans cette exhibition, on retrouve une<br />
galerie de portraits de petits personnages<br />
burlesques, voire oniriques, pleins d’humour<br />
et de tendresse. Ces petits bonhommes sentent<br />
bon l’enfance, la boîte de biscuits et les<br />
robes à pois. En effet, Lunat réaborde, avec<br />
cette nouvelle galerie, une thématique qui lui<br />
est chère : celle de l’enfance. « Mlle Julie ne<br />
veut pas de réalisme, elle veut de la féerie », les œuvres de Lunat mêlent les<br />
techniques avec des écrits, des collages et un coup de crayon qui rappelle les<br />
bonhommes caricaturés par des yeux d’enfants. La jeune femme, ayant obtenu<br />
une maîtrise d’arts plastiques à 28 ans, fait également usage de médiums tels la<br />
photo ou la vidéo pour recréer des saynètes de l’enfance, avec l’évocation de<br />
lieux communs comme le loup, le vélo rouge.<br />
En fin de compte, il ne leur manque que la parole, à ces personnages.<br />
Et Lunat la leur rend en leur permettant d’exprimer leur ras-le-bol<br />
d’être contenus dans l’espace tableau. En effet, l’univers de l’artiste se situe<br />
ART DE LA RÉCUPÉRATION<br />
> Gilbert Legrand<br />
tables œuvres d’art. Vous pourrez entre autres découvrir<br />
les pulvérisateurs devenus de charmants petits<br />
cyclistes ou bien encore des fermetures éclair qui<br />
se transforment en petits crocodiles. Au final, cette<br />
belle petite série de sculptures nous permet de redécouvrir<br />
des objets sous une forme plus esthétique.<br />
• Du 24 février au 17 avril aux Ateliers d'Art (2, rue<br />
Croix Blanche à Blagnac, 05 61 71 76 65), entrée<br />
libre du lundi au jeudi de 9h00 à 12h00 et de 14h00<br />
à 19h00, le vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à<br />
16h00<br />
S’aventurer à analyser ses peintures serait<br />
une erreur, elle-même n’y voit pas l’intérêt. Peindre lui<br />
permet de se concentrer sur autre chose, d’oublier ce<br />
qu’il y a autour et de faire tout simplement ce qu’elle<br />
aime le plus. Il est intéressant de voir à quel point ce<br />
moment qu’elle décrit perdure dans le temps lorsque le<br />
spectateur fait face à ses portraits d’un réalisme parfois<br />
troublant. Cette rencontre s’inscrit dans une spontanéité<br />
qui relève de l’émotion et du ressenti et non de l’explication<br />
ou de la raison.<br />
> Kévin Le Manac’h<br />
• Du 4 au 31 février au restaurant la Cantine du Quartier<br />
(43, rue du Languedoc à Toulouse). Plus de plus : 06 87 66<br />
96 96 ou myspace.com/colamy<br />
“COMME UN POISSON HORS DE L’EAU”<br />
> Lunat redonne vie aux petites histoires<br />
Le Centre Culturel des Mazades se teinte aux vives couleurs de Lunat,<br />
artiste toulousaine qui présente ses deux nouvelles séries “Comme un poisson<br />
hors de l’eau” et “Petites histoires au fond de la cour”. Les personnages sont<br />
sympathiques, colorés, burlesques et drôlement bavards.<br />
Petite immersion dans l’univers d’une artiste joliment décalée.<br />
à mi-chemin entre fascination pour l’utopiste<br />
enfance et les peurs suscitées par le<br />
monde des adultes. Les personnages évoquent<br />
une souffrance, comme coincés dans<br />
leurs corps trop grands pour eux, comme<br />
étouffés par le cadre de leur société-tableau,<br />
fatigués de se retrouver là, entre<br />
quatre murs, seuls. Les personnages de<br />
Lunat, comme des Ubus modernes, incarnent<br />
la différence. Ils réintroduisent, d’une<br />
manière tout à fait contemporaine et décalée,<br />
tout ce qu’on a envie de voir en cette<br />
période hivernale, comme une bouffée d’air<br />
pur et de souvenirs avant l’avenir incertain.<br />
Lunat nous dépayse, tout comme elle nous<br />
re-situe ; l’enseignement est thérapeutique :<br />
le monde contemporain est vide de sens,<br />
pas les souvenirs. Le message est plein d’espoir,<br />
il est possible de réhumaniser le<br />
monde moderne en commençant par l’esprit,<br />
son travail nous invite à l’aventure individuelle.<br />
Artiste à la patte un peu rétro, un peu mélancolique mais terriblement<br />
actuelle, Lunat, la « raconteuse d’histoires » vous attend toute<br />
l’année à la galerie-atelier au nom évocateur Lulu Mirettes (28, rue Caraman<br />
à Toulouse). « Je n’[y] peins pas ce que je vois, je peins ce que je suis, ce<br />
que j’ai été et ce que je vais devenir… ».<br />
> Élisa Madiot-Ganier<br />
• Du 2 au 27 février au Centre Culturel des Mazades (10, avenue des Mazades,<br />
05 34 40 40 10)<br />
> ACTU<br />
EXPOSITIONS/7<br />
• BÉDÉDICACES. À l’occasion de la sortie du troisième<br />
tome de “Chez Francisque”, quelques semaines<br />
seulement après le cinquième tome du “Retour à la<br />
Terre”, une rencontre dédicace avec l’auteur Manu Larcenet,<br />
entouré de ses deux scénaristes Jean-Yves Ferri<br />
et Yan Lindingre, aura lieu à la librairie Ombres<br />
Blanches (50, rue Gambetta, métro Capitole, 05 34 45<br />
53 33) le samedi 7 février à partir de 15h00.<br />
• SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL. “Préventica”,<br />
le congrés-salon de référence en France pour<br />
la qualité de vie au travail, aura lieu les 4 et 5 février au<br />
Parc des Expositions de Toulouse. “Préventica”, ce sont<br />
380 exposants répartis en six pôles d’expertise : hygiène/propreté/dépollution,<br />
risques industriels, protection<br />
incendie et sécurité des bâtiments, manutention, levage/stockage/logistique,<br />
et BTP/sécurité des chantiers.<br />
Plus de renseignements c/o www.preventica.com<br />
• CONCERT-ENREGISTREMENT. Le groupe<br />
Le Rang du Fond (chanson-rock) sera en concert au Rio<br />
Grande à Montauban (3, rue Ferdinand Buisson, 05 63<br />
91 19 19) le 7 samedi février à 20h30 pour un enregistrement<br />
live suite à une résidence de trois jours. Seront<br />
aussi présents : Houba et les dee-jay’s Mister Incredible<br />
et Bubble Break.<br />
• PASSE TON BACH D’ABORD. L’Ensemble<br />
Baroque de Toulouse lance la nouvelle saison de “Cantates<br />
sans filet”. Une fois encore victime de son succès,<br />
ce projet se déroule dans un lieu plus vaste : l’Église<br />
Saint-Exupère près du Théâtre Sorano. “Cantates sans<br />
filet” est le projet fou que l’Ensemble Baroque de Toulouse<br />
a entrepris de réaliser depuis janvier 2007 et… si<br />
tout va bien, pour les 23 prochaines années (!). En effet,<br />
Jean-Sébastien Bach ayant écrit plus de 200 cantates,<br />
l’opération visant à en exécuter une par mois à Toulouse<br />
n’en est qu’à son commencement. Le principe le plus<br />
original reste le même : faire chanter le public avec les<br />
artistes professionnels. De cet impressionnant ensemble<br />
de 200 œuvres d’un très haut niveau de qualité musicale,<br />
la plus grande partie reste inconnue du public. Le<br />
premier objectif est donc de faire découvrir ces magnifiques<br />
cantates en offrant aux Toulousains ces « microconcerts<br />
» gratuitement le dimanche en fin d’après-midi<br />
(18h30). L’appellation “sans filet” souligne la prise de<br />
risque que ces musiciens tous professionnels ont choisi<br />
pour cette aventure : se réunir uniquement 1h30 avant<br />
le concert avec la partition travaillée. De nombreux partenariats<br />
sont mis en place afin que des publics différents<br />
puissent participer à ce projet (enfants, chorales<br />
amateurs, instrumentistes et chanteurs d’autres<br />
ensembles de la région…). Un exemplaire du choral<br />
final (le court « hymne » qui conclut la cantate) est également<br />
distribué à chaque auditeur du concert. Le<br />
public est alors libre de se joindre aux chanteurs et aux<br />
instrumentistes pour participer à son interprétation.<br />
Une répétition est donc organisée avec tout le public à<br />
18h30. La répétition “sans filet” de l’orchestre et du<br />
chœur de l’EBT, elle-même ouverte au public à 17h00,<br />
permet à chacun d’approfondir sa compréhension de<br />
l’œuvre. Prochains rendez-vous les dimanches 22<br />
février, 15 mars, 19 avril, 17 mai… Renseignements au<br />
05 61 52 73 13.<br />
• DE LIVRE ET DE VIN. La dixième édition des<br />
“Rencontres du Livre et du Vin” aura lieu les 24, 25 et<br />
26 avril prochains dans les murs de la salle polyvalente<br />
de Balma (entrée libre). Une édition qui accueillera plus<br />
de cinquante auteurs venus de tous les horizons qui<br />
interviendront au cours de débats, rencontres, lectures<br />
et café littéraires… des moments d’échanges précieux<br />
propres à satisfaire les appétits du public. Renseignements<br />
et programmation détaillée au 05 61 24 92 74.<br />
• UNE NAVETTE POUR <strong>LE</strong> CAZ’. Depuis le<br />
11 janvier, une navette gratuite est mise à disposition<br />
des Toulousains désireux de se rendre au Casino<br />
Théâtre Barrière, ce afin de pallier aux nombreuses<br />
demandes des clients de ses restaurants, de son théâtre,<br />
et de son espace jeu. Cette navette répondra ainsi aux<br />
attentes des Toulousains dépourvus de moyen de transport<br />
qui la réclamaient depuis plus d’un an, par téléphone,<br />
courrier, et mail. Elle leur permettra de venir déjeuner<br />
dans les deux restaurants, assister à un spectacle ou<br />
jouer aux machines à sous, tous les jours, y compris les<br />
dimanches et jours fériés, entre 10h00 et 19h00, avec<br />
un circuit de 30 minutes. Le bus fera son premier arrêt<br />
sur les allées Paul Feuga côté pair, quartier Saint-Michel,<br />
où il pourra ainsi récupérer les usagers de la Ligne B du<br />
réseau Tisséo, puis il se rendra ensuite Place Esquirol,<br />
où les usagers de la Ligne A auront la possibilité<br />
d’emprunter la navette. Ce sera également l’occasion<br />
pour les 275 salariés du Casino Théâtre Barrière de<br />
pouvoir enfin utiliser un transport commun, le temps<br />
que les services publics puissent organiser leur réseau<br />
de transports en commun.
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 8<br />
8/CHRONIQUE<br />
> ACTU VUE SUR <strong>LE</strong>S PLANCHES<br />
• WORLD CUISINE. Les associations Yemaya et<br />
Graines d’Amour organisent “Terres de rencontres”<br />
tous les premiers jeudis du mois le midi à l’espace culturel<br />
des 7 Deniers (47, route de Blagnac à Toulouse).<br />
Vous êtes conviés à venir rencontrer, partager et savourer<br />
un repas autour de la cuisine du Monde. Plus de renseignements<br />
au 05 61 48 39 88 ou 05 61 11 28 29.<br />
• DISQUES D’ICI. La Toulousaine Molly vient de<br />
faire paraître un nouvel E.P. deux titres plutôt réjouissant,<br />
on apprécie ici le titre chanté en français (“Ma colère”)<br />
qui démontre une chanteuse en pleine possession<br />
de son organe. Molly, c’est la rencontre des White<br />
Stripes avec Barbara, une danse entre Cat Power et Leonard<br />
Cohen, un baiser de PJ Harvey au goût Sonic<br />
Youth. Rock au ventre, mots en cascade… de la peinture<br />
au bout des doigts et des fleurs dans les cheveux. La<br />
chanteuse est désormais accompagnée de Nikko<br />
(Dolly/Manu) à la guitare et de Jo (Mary’s Child) à la batterie.<br />
Le disque est disponible sur toutes les plateformes<br />
de téléchargement. Contact Molly : 06 09 90 28 55. Le<br />
groupe LUFO a vu le jour en 2003 entre Toulouse et<br />
les Pyrénées. Issus d’horizons musicaux les plus divers,<br />
ses membres fondateurs proposent un électro-rock<br />
puissant, entre machines hypnotiques et percussions<br />
indus, guitares enragées et textes engagés. Le quintet<br />
vient de faire paraître un deuxième disque (maxi quatre<br />
titres) sur le label et distributeur poitevin Saurian<br />
Records. LUFO est aussi un groupe de scène qui attend<br />
toutes les propositions au 06 83 46 95 84 ou<br />
lufo@orange.fr<br />
• ÉCHANGE & PARTAGE. L’inauguration des<br />
“Jeudapéros” aura lieu le jeudi 5 février au Bar des<br />
Avions (3, place des Avions, quartier Rangueil, métro<br />
ligne B-Saouzelong), avec le trio L’Ouïe Fine (swing<br />
manouche et chanson française). La thématique du mois<br />
est : carburant naturel, biodégradable et recyclable<br />
100 % pur amour. Les “Jeudapéros”, ce sont des soirées<br />
thématiques, géniales et conviviales tous les premiers<br />
jeudis du mois à l’heure de l’apéro. Des soirées en deux<br />
temps et trois mouvements :<br />
- 19h00 : apéro,<br />
- 19h30 : ardoise surprise,<br />
- 20h30 : spectacle.<br />
Entrée libre, participation au chapeau. Ces soirées, organisées<br />
et animées par l’Assoc’pikant, sont des moments<br />
privilégiés d’échange et de partage : de petits plaisirs, de<br />
grands enthousiasmes, de délicats questionnements, de<br />
terribles doutes ou de légères convictions. Bref, de ces<br />
petits riens qui font le grand tout. Échange et partage<br />
aussi de connaissances, pour mettre en pratique une<br />
“transversalité active” et festive! En savoir plus ? : i.bouvier@wanadoo.fr<br />
et lyne.strouc@club-internet.fr<br />
• <strong>LE</strong> TOURISME TIENT SALONS. Les salons<br />
“Mahana” et “Destinations nature” feront l’événement<br />
les 27, 28 février et 1er mars au Parc des Expositions de<br />
Toulouse, une plutôt bonne nouvelle pour tous les<br />
globe-trotters, Robinsons modernes, amoureux d’aventures<br />
vertes et autres découvreurs d’horizons lointains<br />
de ce côté-ci de la Garonne. Ce sont plus de 22 000 visiteurs<br />
qui sont attendus pour cette nouvelle édition particulièrement<br />
tournée vers l’art du bien-être et de la gastronomie<br />
puisqu’elle met à l’honneur la plus flamboyante<br />
région du Sud-Ouest de la France, située à quelques battements<br />
d’ailes de la région Midi-Pyrénées : Les Landes.<br />
Le rose de Toulouse inondera le bleu de l’océan, l’Armagnac<br />
se mêlera aux effluves d’iode, et la nature généreuse<br />
de la belle Occitanie se parera des vertus apaisantes<br />
des forêts landaises de pins… Plus de plus au 04 42 18<br />
01 70 ou www.salonmahana.com<br />
• ANNULATION. Initialement prévu le 14 mars à<br />
20h30 au Théâtre du Casino Barrière de Toulouse, le<br />
concert de Georges Moustaki est annulé. L’artiste français,<br />
qui souffre des bronches, avait prévu en 2009 de se<br />
produire en France, Espagne, Suisse et Maroc afin de promouvoir<br />
son nouvel album “Solitaire” sorti en mai 2008.<br />
Moustaki, qui aura 75 ans en mai, « présente un état de<br />
santé incompatible avec la poursuite de son travail à<br />
savoir : effectuer ou participer à des concerts musicaux<br />
et ce pour une durée indéterminée », selon un certificat<br />
médical diffusé récemment. L’artiste souffre malheureusement<br />
d’une infection respiratoire. Cette annonce fait<br />
suite à des examens auxquels Georges Moustaki s’est<br />
soumis après avoir quitté prématurément la scène lors<br />
de deux concerts en Espagne en janvier, selon les organisateurs.<br />
Renseignements au 05 61 33 37 77, remboursement<br />
des billets dans les points de vente habituels.<br />
• FESTIVAL EN HAUTEUR. La septième édition<br />
du festival “De l’oxygène pour les oreilles” aura lieu du 3<br />
au 21 février à Ax-les-Thermes (09). À l’affiche cette<br />
année : Keziah Jones, The Gladiators, Lofofora, Oaistar,<br />
Psykup, Sidilarsen… Toute la programmation :<br />
www.premiere-pression.com<br />
> La Digue veut du renfort<br />
Privé de public, le Théâtre de La Digue cherche à financer le projet d’une<br />
“Maison des écritures du théâtre”.<br />
En l’absence de programmation, la diffusion de spectacles n’est plus<br />
d’actualité au Théâtre de La Digue faute de pouvoir y accueillir des<br />
spectateurs. On y poursuit toutefois de multiples activités destinées<br />
au public : une bibliothèque théâtrale et centre de documentation,<br />
l’édition de textes contemporains, la formation des futurs publics. Sa principale<br />
mission reste le soutien à la création par l’accompagnement des<br />
compagnies régionales, dont quatre d’entre elles sont associées au<br />
Théâtre pour plusieurs années. Mais La Digue doit aujourd’hui affronter<br />
une menace de baisse de son budget (lire encadré). Dominique Mercier,<br />
qui dirige le lieu depuis la date de sa création, il y a vingt ans, ne désespère<br />
pourtant pas de trouver le financement pour la création d’une “Maison<br />
des écritures du théâtre” au cœur de la ville. C’est autour de la bibliothèque<br />
déjà existante que se développera ce projet qui pourrait s’implanter<br />
sur le site de la Maison éclusière, ou dans l’enceinte de l’ancien hôpital<br />
de La Grave promis à un avenir artistique. Selon Dominique Mercier,<br />
l’exiguïté des locaux actuels de la bibliothèque rend nécessaire son implantation<br />
entre d’autres murs. Une “Maison des écritures du théâtre” serait<br />
une formidable opportunité pour développer par ailleurs de multiples<br />
activités destinées à défendre et encourager la circulation du livre de<br />
théâtre. L’occasion de rassembler sous un même toit les auteurs dramatiques,<br />
les éditeurs, les équipes artistiques et techniques, les médiateurs<br />
culturels, le public, les chercheurs… Ce nouvel espace comprendrait ainsi<br />
un auditorium, des résidences destinées aux auteurs, et des locaux pour<br />
l’installation d’une antenne des Éditions Théâtrales basées à Paris.<br />
« Pour moi, le théâtre est une globalité dont la représentation<br />
est l’aboutissement, mais c’est d’abord un auteur qui publie. La Digue a<br />
essayé de couvrir toutes les activités théâtrales, de l’écriture à la représentation<br />
», soutient Dominique Mercier. Ce dernier prend acte de «<br />
l’émiettement de la part du théâtre dans les programmations. Les établissements<br />
qui n’avaient que le théâtre comme grain à moudre accueillent<br />
aujourd’hui d’autres formes ». Dans un contexte régional où les arts du<br />
cirque et les arts de la rue sont fortement soutenus, il entend poursuivre<br />
son engagement en faveur des textes dramatiques. « J’ai le sentiment que<br />
nous nageons à contre-courant, mais c’est un signe de vivacité », se<br />
console-t-il avant de citer un vieux proverbe chinois : « Un poisson qui<br />
nage dans le sens du courant est un poisson mort ». Cette “Maison des<br />
écritures” serait une formidable opportunité pour La Digue puisqu’elle<br />
donnerait enfin une lisibilité à un travail d’action culturelle mené au quotidien<br />
dans une quasi-indifférence. Dominique Mercier constate ainsi : « La<br />
difficulté est de saisir la part de palpable de notre activité. Nous nous<br />
sommes engagés dans la sensibilisation des publics, mais pour les politiques<br />
cet investissement n’a aucun retour contrairement à l’impact fort<br />
et symbolique que représente la fréquentation de lieux comme le Théâtre<br />
du Capitole et le TNT. Or, nous croisons tous les jours des ados que<br />
nous formons et des enseignants que nous sensibilisons dans le public des<br />
spectacles contemporains au TNT ».<br />
• Théâtre de la Digue (3, rue de la Digue, 05 61 42 97 79)<br />
> Jérôme Gac<br />
TÊTE<br />
> Reynald Rivart<br />
DDoommiinniiqquuee MMeerrcciieerr ©© JJeeaann--LLuucc FFeeiixxaa<br />
> Budget<br />
- Le Théâtre de La Digue est financé par le Conseil régional Midi-<br />
Pyrénées, la Ville de Toulouse, le Ministère de la Culture et de la<br />
Communication/DRAC Midi-Pyrénées pour l’ensemble de ses<br />
missions.<br />
- Il bénéficie également de l’aide du Conseil général de la Haute-<br />
Garonne pour certaines actions de sensibilisation et de celle du<br />
Centre national du Livre pour le développement de sa bibliothèque<br />
théâtrale.<br />
- Le montant des ressources du Théâtre de La Digue au titre de<br />
l’année 2008 s’est réparti pour un total de 950 000 euros :<br />
Conseil régional, 47 % ; Ville de Toulouse, 33 % ; DRAC (Direction<br />
régionale des Affaires culturelles), 16 % ; autres (Conseil général,<br />
Centre national du Livre), 4 %. En 2009, le Conseil régional<br />
prévoit une nouvelle baisse de sa participation pour la seconde<br />
année consécutive, et la DRAC a décidé de supprimer son aide.<br />
L’acteur incarne Nijinski<br />
d’après les cahiers rédigés<br />
par le chorégraphe, sous la<br />
direction d’Alain Piallat.<br />
Il a brillé dans “Homme pour homme,<br />
l’Enfant d’éléphant”, de Brecht, mis en<br />
scène par Didier Carette au Sorano.<br />
Après avoir incarné la folie de Van Gogh<br />
à la Cave Poésie l’an passé sous la direction<br />
d’Alain Piallat, Reynald Rivart devient<br />
Nijinski dans la même salle dirigé<br />
par le même metteur en scène. Le spectacle<br />
est adapté des cahiers qui devaient<br />
constituer le livre que Nijinski voulait<br />
voir publier de son vivant, texte bouleversant<br />
révélant l’univers intime du danseur<br />
et chorégraphe révolutionnaire de<br />
“L’Après-midi d’un faune” et du “Sacre<br />
du printemps”.<br />
• “Le Journal de Nijinski”, jusqu’au 7 février<br />
(mardi à 21h30, du mercredi au samedi à<br />
19h30), à la Cave Poésie-René Gouzenne<br />
(71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 9<br />
EXHIBITIONS<br />
> “Fureur des corps”<br />
Au Théâtre Garonne, “In Extremis # 4” ouvre la porte aux élans du corps<br />
dans tous ses états.<br />
Autour des spectacles de Bruno Geslin et de Jean-Michel Rabeux,<br />
on découvrira les jeunes artistes réunis sous le label du collectif<br />
Trans, et le solo de la Toulousaine Lesli Barra. Au programme :<br />
théâtre, danse, performances, lectures, rencontres… Sélection.<br />
• Du 25 février au 1 er mars, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau,<br />
05 62 48 54 77, www.theatregaronne.com)<br />
> “Le Corps furieux”<br />
Metteur en scène et auteur, Jean-Michel Rabeux revendique à travers l’éclectisme<br />
des textes — Copi, Marivaux ou Genet — un théâtre questionneur et<br />
décapant, toujours préoccupé par la représentation du lien intime corps-esprit.<br />
Fidèle du théâtre Garonne où il a déjà présenté “Déshabillage”, “Le sang<br />
des Atrides”, et “Emmène-moi au bout du monde”, il revient avec une nouvelle<br />
création dont il dit « C’est, à mon avis, un spectacle politique. Il y a huit<br />
“personnes” sur le plateau, SDF, misérables, vaincus par la vie, abîmés par la<br />
vie, hirsutes, sales, puants. Ce n’est pas vraiment par hasard, je suis scandalisé,<br />
politiquement. Je ne peux plus supporter ce que je vois chaque jour dans<br />
la rue ou le métro. Je n’ai plus envie de détourner mon regard de ces gens.<br />
Ils sont donc huit, vêtus d’oripeaux en couches successives, empilés, contre<br />
le froid, contre les autres. Leurs vêtements pourris, c’est leur prison. Mais<br />
nous sommes au théâtre, en les ôtant ils deviennent des dieux. Des dieux,<br />
c’est-à-dire des hommes qui ont pu se rejoindre eux-mêmes, faire d’euxmêmes<br />
des merveilles. Il ne s’agit pas de faire du naturalisme avec la misère,<br />
du “réalisme socialiste”, mais, grâce à la transposition théâtrale, de rendre<br />
leur dignité à des êtres humains. Il y a une grandeur, une folie magnifique<br />
dans le comportement de certains de ces femmes et de ces hommes exclus.<br />
Et il y a, en chacun de nous, un SDF qui se planque, terrorisé. »<br />
• Mercredi 25 et jeudi 26 février (20h00)<br />
> “NuitTransErotic”<br />
Une soirée imaginée par Jean-Michel Rabeux et le collectif Trans, dans les galeries<br />
du théâtre, sous la scène où circulait l’eau de l’ancienne station de<br />
pompage des eaux du fleuve. « On crée un sombre labyrinthe, où le spectateur<br />
erre librement, de “salons” en “salons”, d’une scène à une autre, d’une<br />
installation à une autre, une sorte de backroom artistique répandu dans tout<br />
le théâtre. Lieu de l’interdit, du secret, de la solitude. On est seul, au milieu<br />
d’inconnus, devant des mystères. Du théâtre, quoi! Sauf que là, on va et<br />
vient, on choisit, on évite, on fuit, on tremble, on trouble », promet Rabeux.<br />
• Vendredi 27 février (22h00)<br />
> “Un si funeste désir”<br />
« Un spectacle en deux parties, deux spectacles en un, avec d’abord “Les<br />
Charmilles”, tiré du premier chapitre du roman “Les Charmilles et les<br />
morts” de Jean-Michel Rabeux. À travers des souvenirs d’enfance passée auprès<br />
de corps amputés, ce texte nous révèle notre amour pour ce qu’il y a<br />
de mortel dans le vivant. Ensuite, “Le Mort” de Bataille est une fable érotique,<br />
le récit fragmenté d’une femme, Marie, qui se donne tout entière à une<br />
série de supplices et de plaisirs érotiques après la mort de son amant. Je<br />
mets en scène ces deux textes, ces funestes désirs, pour mettre en lumière<br />
des regards amoureux sur un corps saisi dans sa douleur et ses excès, pour<br />
chercher dans ses soubresauts ce qu’il porte en lui d’insondable et de divin »,<br />
explique Cédric Orain.<br />
• Vendredi 27 février (20h00)<br />
PARO<strong>LE</strong>S<br />
> “Kiss me quick”<br />
« Kiss Me Quick because tomorrow is so incertain », comme le chantait<br />
Elvis : « Embrasse-moi vite », avant qu’il ne soit trop tard, avant que ce<br />
monde jadis amoureux des corps ne les ait bientôt tous dévorés… À travers<br />
la voix de femmes d’âges différents, Bruno Geslin plonge au cœur d’une<br />
époque et dresse le portrait d’un monde en crise, qui inventa dans le même<br />
temps rock’n’roll, maccarthisme, contre-culture et pornographie de masse :<br />
« “Kiss me quick” est le destin croisé de trois femmes strip-teaseuses, de<br />
trois générations différentes dans l’Amérique des années soixante-dix. Trois<br />
biographies imaginaires, trois récits intimes entrelacés qui témoignent chacun<br />
à sa façon de la disparition d’un monde et de l’avènement d’un autre, celui<br />
des années soixante-dix. L’érotisme à cette période aux USA subit une profonde<br />
mutation, le corps devient une marchandise de consommation comme<br />
une autre, la brutalité des rapports et des attentes encourage une surenchère<br />
permanente de la part des danseuses. L’arrivée du cinéma pornographique<br />
et des peep-shows met un terme définitif à l’utopie vaguement poétique et<br />
décalée du strip-tease burlesque. Les strip-teaseuses désormais se dépersonnalisent,<br />
les corps se fragmentent, s’offrent, se louent aux services d’une société<br />
paradoxalement toujours plus pudibonde et chrétienne, mais qui s’extirpe<br />
de sa culpabilité par une recherche d’expériences de plus en plus extrêmes.<br />
L’imagination ne suffit plus, désormais il faut voir, tout voir. Le regard<br />
devient féroce, inquisiteur et la confrontation entre le public habillé et<br />
le corps nu de la strip-teaseuse prend des allures de mise à mort. À travers<br />
le récit de leur quotidien, de leur lutte pour survivre dans un monde souvent<br />
hostile, de leur courage à l’affronter, de leurs blessures aussi, sourd la voix<br />
d’une autre réalité, celle des anonymes, des marginaux et des laissés pour<br />
compte… À l’ombre du rêve américain le cauchemar est accessible à tous »,<br />
raconte le metteur en scène Bruno Geslin.<br />
• Samedi 28 février (20h00) et dimanche 1 er mars (18h00)<br />
““KKiissss mmee qquuiicckk””<br />
> Solange Oswald<br />
Avec Joël Fesel, elle met en scène “Europeana, Une brève histoire du XX è<br />
siècle”, l’“Objet nocturne” n° 20 du Groupe Merci.<br />
ous avons adapté le livre d’un poète tchèque, Patrik Ourednik, un parent de Kafka à n’en pas douter et qui a trouvé<br />
« Ncet effet d’étrangeté pour convoquer, à la manière provocante des Dadaïstes, le dernier siècle, dans toute sa cruauté<br />
et son absurdité. Pour mettre les spectateurs au cœur de l’expérience, nous allons les faire se pencher au bord d’une fosse, celle<br />
d’un objet forain appelé “Mur de la mort” : un cylindre de bois où des cascadeurs à moto tournaient sur les parois, en utilisant la<br />
force centrifuge. Le texte commence ainsi : « Les Américains qui ont débarqué en 1944 en Normandie étaient de vrais gaillards,<br />
ils mesuraient en moyenne 1m73 et si on avait pu les ranger bout à bout, plante des pieds contre crâne ils auraient mesuré 38 kilomètres…<br />
».<br />
• “Europeana, Une brève histoire du XX è siècle”, jusqu’au 7 février (du mardi au samedi à 19h00 & 21h00, dimanche à 16h00 & 18h00)<br />
au Petit Théâtre du TNT (1, rue Pierre-Baudis, 05 34 45 05 05, www.tnt-cite.com)<br />
THÉÂTRE & DANSE/9<br />
> ACTU<br />
• APPEL À AUTEURS. Le festival “ManifestO”,<br />
manifestation d’arts visuels dont la septième édition aura<br />
lieu du 17 septembre au 11 octobre 2009 à Toulouse,<br />
lance un appel à auteurs pour sa prochaine édition. En<br />
effet, “ManifestO” invite tout auteur souhaitant exposer<br />
son travail à lui proposer un dossier de présentation de<br />
son projet dans les catégories suivantes : photographie,<br />
installation, vidéo, mix-son associé à l’image et performances…<br />
Aucun thème n’est imposé, la cohérence d’un<br />
travail se suffisant à elle-même. Date limite de réception<br />
des dossiers : lundi 30 mars 2009. Résultat des sélections<br />
diffusé sur le Net et par courriel aux candidats : fin avril<br />
2009. La sélection des dossiers sera effectuée par un jury<br />
constitué de personnes représentatives du monde des<br />
arts et de l’image. Conditions, détails et renseignements<br />
c/o www.festival-manifesto.org<br />
•JAURÈS ET TOULOUSE… Le maire de Toulouse<br />
l’a annoncé lors de ses vœux : il a décidé que 2009 serait<br />
l’“Année Jaurès” à Toulouse. « Jaurès a vécu, enseigné,<br />
fait de la politique à Toulouse. Il a été adjoint au maire,<br />
délégué à l’instruction publique. Il a été professeur à la<br />
faculté de lettres. Il a publié dans “La Dépêche du Midi”<br />
plus d’un millier d’articles, dont un dernier quelques<br />
heures avant son assassinat le 31 juillet 1914 » a-t-il rappelé<br />
lors de son discours. « C’est pourquoi j’ai souhaité<br />
faire de 2009 l’“Année Jaurès” pour la ville de Toulouse.<br />
En célébrant le 150è anniversaire de sa naissance, le 3<br />
septembre 1859 à Castres, nous souhaitons montrer que<br />
sa pensée est plus que jamais vivante. Elle inspire toujours<br />
les gens de gauche et plus largement tous les humanistes.<br />
Comment ne pas y penser à l’heure où le Proche-<br />
Orient est de nouveau embrasé, lui, le pourfendeur de la<br />
guerre, qui a payé ses prises de position de sa vie. Lui<br />
qui, dans un discours à la jeunesse, déclarait : “Le courage,<br />
c’est de chercher la vérité et de la dire”. »<br />
• MONTAU…BOUGE. Ça se passera dans les murs<br />
de la salle de concert montalbanaise Le Rio Grande (3,<br />
rue Ferdinand Buisson, proche Gare SNCF) en février :<br />
“Le carnaval du Rio” le samedi 7 avec Le Rang du Fond<br />
(chanson punk), Houba (batucada samba rock) et un final<br />
de dee-jay’s réunissant Mister Incredible et Bubble Break.<br />
“Concer’Tôt” dub électro avec Iphaze le jeudi 12 à partir<br />
de 18h00 (gratuit). Les Wampas (rock fort français) le<br />
vendredi 20 février à 20h30. Rod Taylor + Positive Roots<br />
Band + Zion Foundation (plateau reggae-dub) le samedi<br />
28 février à 20h30. Wally (comique chansonnier) le jeudi<br />
12 mars à 20h30. The Commitments (rhythm’n’blues &<br />
soul music) le mercredi 25 mars à 20h30. Programmation<br />
détaillée et réservations : www.rio-grande.fr<br />
• IN DUB WE TRUST. Après Paris, Marseille et<br />
Rennes, les soirées Dub Station débarquent à Toulouse<br />
avec la première édition du “Toulouse Dub Station” le<br />
vendredi 13 mars, de 22h00 à l’aube au Bikini. À l’affiche :<br />
Channel One Sound System, Freedub Sound System, Ital<br />
Sound et en “warm-up les Toulousains Zongo Sounds<br />
meets Ackboo. Les amateurs retrouveront une programmation<br />
autour des plus grands sound-systems de la scène<br />
dub anglaise et européenne. L’originalité de cette soirée ?<br />
Les “sounds”qui se déplacent bien sûr avec leurs disques,<br />
dubplates et toasters, mais surtout à chaque édition, l’un<br />
d’eux vient avec sa propre sono et matériel de diffusion<br />
sonore, de conception 100 % artisanale. Une façon<br />
unique d’apprécier le son dub “live” : basses puissantes,<br />
effets psychédéliques en tous genres… expérience physique<br />
et musicale garantie! Fans de reggae, dub, électro<br />
et sensations fortes, cette soirée est faite pour vous! Plus<br />
de vibes au 05 61 31 04 03.<br />
• GUIDE DE SURVIE. L’association Fla-Kultur, originaire<br />
du Tarn-et-Garonne, vient d’éditer une petite brochure<br />
d’aide à la mobilité artistique amateur en Europe<br />
et une petite base de données des salles de concerts en<br />
Europe (musikipedia.tk). Ce guide a pour but d’aider la<br />
scène musicale à rentrer dans une dynamique de mobilité<br />
sous forme d’un kit de soixante pages disponible contre<br />
3 euros + port c/o Fla-Kultur, Bois Jourdan, 82340 Donzac<br />
; également en téléchargement c/o fla-kultur.org<br />
• NOUVEL AN RUSSE. L’association Toulouse-CEI<br />
organise la soirée “Kalinka” du nouvel an russe le samedi<br />
31 janvier, 20h30, à la salle des fêtes de Limayrac (22, rue<br />
Xavier Darasse à Toulouse). Au programme : musique,<br />
chants et danses slaves (animée par l’ensemble Russkashow),<br />
buffet russe à l’entracte (participation 26 euros,<br />
boissons comprises). Réservations au 05 61 21 18 74.<br />
• TREMPLIN WAHWAH (TOULOUSE 31). En<br />
vue d’un prochain concert à la salle du Cap, l’association<br />
musicale de l’Université Paul Sabatier lance un appel aux<br />
groupes de Midi-Pyrénées pour son tremplin musical du<br />
25 au 28 mars au Paul Associatif. Inscription jusqu’au 1er<br />
mars, informations sur le site www.myspace.com/wahwahups<br />
et 06 50 01 89 61.
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 10<br />
10/DANSE & MUSIQUE CLASSIQUE<br />
> ACTU<br />
•CULTURES D’ASIE. Le festival “Made in Asia”<br />
se tient actuellement à Toulouse jusqu’au 8 février.<br />
Cette manifestation dédiée aux cultures asiatiques<br />
continue à s’interroger sur l’Asie contemporaine, son<br />
évolution, ses transformations. Malgré les distances et<br />
les différences culturelles, les grandes problématiques<br />
auxquelles sont confrontées les sociétés d’Asie nous<br />
concernent plus que jamais. Plus de trente partenaires<br />
culturels de l’agglomération toulousaine se sont associés<br />
afin de partager avec le public spectacles, lectures,<br />
expositions, conférences, films et rencontres diverses<br />
à l’occasion du Nouvel An chinois. Pour cette deuxième<br />
édition, le festival se déclinera autour de trois<br />
grands thèmes : l’architecture et l’urbanisme, l’eau, les<br />
images d’Asie ; l’occasion de traverser cette année la<br />
Chine, le Japon, le Vietnam, la Mongolie et la Thaïlande.<br />
Renseignements et programmation au 06 09 89 09<br />
71 ou www.tchin-tchine.com<br />
• ARCHI<strong>LE</strong>CTURE. “Le Mirail Mémoire d’une<br />
ville, Histoire vécue du Mirail de sa conception à nos<br />
jours” est un ouvrage réalisé sous la direction de Stéphane<br />
Gruet, architecte, docteur en philosophie,<br />
rédacteur en chef de la revue “Poiésis”, enseignant à<br />
l’École d’Architecture de Toulouse et Rémi Papillault,<br />
architecte, urbaniste, enseignant à l’École d’Architecture<br />
de Toulouse ; « Une large fresque qui retrace<br />
l’histoire vécue d’une ville nouvelle d’exception, de sa<br />
conception à nos jours. Elle confronte, au travers de<br />
sa réalisation, les intentions premières des architectes<br />
à l’expérience vécue par ses habitants au fil des trentecinq<br />
premières années de son histoire. Toulouse-le<br />
Mirail, projet au retentissement international d’un<br />
« urbanisme au visage humain », fait « pour le bonheur<br />
des petits enfants », fut le fruit de longues années de<br />
travail d’architectes qui furent parmi les plus attentifs<br />
de leur époque aux dimensions humaines, sociales et<br />
temporelles de l’habitat. Le Mirail est, du fait des<br />
espoirs qu’il a fait naître, plus que toute autre ville<br />
nouvelle, emblématique de l’histoire des grands<br />
ensembles. Au fil du temps, en effet, le Mirail s’est<br />
trouvé relégué au rang des autres ZUP françaises dont<br />
il avait tant voulu se distinguer. Commencée dans<br />
l’enthousiasme, l’histoire s’achève sur un morceau de<br />
ville à l’évolution douloureuse. De cette histoire nous<br />
devons nous efforcer aujourd’hui de tirer des leçons<br />
afin de rendre à cette “ville nouvelle”, née comme<br />
dans un rêve, l’avenir auquel elle était promise. C’est<br />
ce à quoi veut contribuer ce livre. » (Édition<br />
AERA/Poiesis, 450 pages/30 euros). Disponible c/o<br />
Édition AERA/Poiesis : 5, rue Saint Pantaléon, 31000<br />
Toulouse, 05 61 21 61 19 (édition standard : 450<br />
pages/30 euros, édition reliée + un DVD contenant<br />
des images d’archives : 40 euros).<br />
• RENCONTRES DES CULTURES ALTER-<br />
NATIVES. La treizième édition du festival “Garorock”<br />
aura lieu à Marmande (47) les 3, 4 et 5 avril.<br />
Comme à son habitude, les programmateurs de cette<br />
manifestation énergique proposeront un cocktail artistique<br />
subtil et détonnant, mêlant étoiles en devenir et<br />
artistes internationalement reconnus parmi lesquels :<br />
Miss Kittin vs The Hacker, LKJ, Oaistar, Patrice, Dub<br />
Inc, Les Wampas, Arthur H, Assassin, Thomas<br />
Dutronc, Shantel, Aswad, Toots & the Maytals, Second<br />
Sex… Renseignements et réservations : 05 53 20 65<br />
59 ou www.garorock.com<br />
• DES JEUX ET DU CHAUD…COLAT. Voici<br />
un bon plan pour des dimanches après-midi frileux :<br />
des jeux et du chocolat chaud, en famille ou entre<br />
amis! Un dimanche après-midi par mois de 15h00 à<br />
19h00, l’association Tous en Jeu (ludothèque mobile)<br />
propose de belles rencontres ludiques dominicales.<br />
L’occasion de découvrir de nombreux jeux de société<br />
amusants et originaux autour de quelques parties<br />
endiablées. Une cinquantaine de jeux pour tous les<br />
goûts et tous les âges vous seront conseillés et expliqués<br />
par Stéphanie et Audrey. De cette mystérieuse<br />
malle jailliront des jeux de cartes, des jeux de plateau<br />
mêlés de bluff, de stratégie d’adresse et d’aventure…<br />
Prochains rendez-vous les 11 janvier et 8 février au<br />
P’tit Salon de la place Dupuy (33, rue des Frères Lion,<br />
métro François Verdier, 05 61 13 96 24).<br />
• NOUVEL<strong>LE</strong> GA<strong>LE</strong>RIE. La « galerie nouvelle<br />
génération résolument accessible à tous » “Tokade”<br />
vient d’ouvrir au 9, rue des Paradoux à Toulouse<br />
(métro Carmes). C’est Marika Jalade, maman de trois<br />
enfants, qui vient de relever ce nouveau défi en donnant<br />
naissance à ce lieu accueillant où les Toulousains<br />
pourront aborder l’art sous un angle bien différent.<br />
Une quinzaine d’artistes y dévoilent leurs univers<br />
autour d’une collection de petits formats. Ici, tout<br />
réside en un principe simple : cinq formats = cinq prix!<br />
Chaque pièce est unique et authentifiée par l’artiste.<br />
Du mardi au samedi de 11h00 à 13h30 et de 15h00 à<br />
19h00, plus de renseignements au 09 58 97 54 27.<br />
<strong>LE</strong> MONDE BOUGE<br />
> “C’est de la Danse Contemporaine”<br />
Plus que quelques jours pour mirer le festival international “C’est de la Danse<br />
Contemporaine”, cinquième édition pétrie de belles promesses, valeurs sûres et<br />
outsiders fringants.<br />
Sans doute l’incontournable de cette édition 2008 du festival<br />
“CDC”. Sasha Waltz confronte dans ces “Impromptus” (jeudi 5<br />
février à 19h30 et vendredi 6 février à 20h30 au TNT) son art<br />
des équilibres incertains au romantisme de Schubert. La chorégraphie,<br />
brillante et élégante, met en scène les tensions de corps résistant en<br />
permanence à l’hostilité d’un sol qui se dérobe sous eux. En explorant<br />
Schubert, elle rend visible et audible la puissance émotionnelle de ses<br />
compositions. Sept danseurs évoluent sur le décor, deux vastes plans inclinés<br />
qui font de chaque geste une victoire sur le déséquilibre. Au<br />
chant, Judith Simonis accompagne ce beau moment de mouvement « qui<br />
parle aux anges”. Physique et sensuel, “Morpholab 1” (mardi 3 février à<br />
19h00 au Studio du CDC) pose quant à lui la question de la représentation<br />
et de la vision partisane d’un événement. On voit quoi réellement ?<br />
Le phénomène exceptionnel comme accident, Philippe Combes sème le<br />
trouble, il triture la perception, donne de multiples interprétations, interroge<br />
les différentes vérités. Dans “Libido sciendi” de Pascal Rambert<br />
(vendredi 6 février à 21h30, studio du CDC, interdit aux -18 ans) tout<br />
commence, après déshabillage, par un long baiser du couple nu. L’enchaînement.<br />
L’enchevêtrement. L’unisson. La symétrie. La réciprocité.<br />
L’érotisme des cheveux. La douceur la violence, la tension le relâchement,<br />
la pudeur l’abandon… Avec ce “Libido sciendi” (que l’on peut<br />
traduire littéralement par “désir de connaître”), le chorégraphe Pascal<br />
Rambert reprend le ballet classique au point où le XIXè siècle l’avait<br />
laissé et zoome sur l’échange amoureux pour faire une pièce à part entière.<br />
Délicatesse et simplicité, ici, on n’a rien à cacher. Quant au<br />
“Gombrowiczshow” (mercredi 4 et jeudi 5 février à 20h00 au Théâtre<br />
Sorano) et après un Musset plaisamment critiqué, le tandem Sophie<br />
Perez et Xavier Boussiron entreprend l’œuvre de Witold Gombrowicz.<br />
L’auteur polonais, sa vie comme ses romans et pièces de théâtre constituent<br />
le matériau de ce show qu’ils viennent de mettre en scène à leur<br />
façon. Point d’ancrage, certains textes en particulier Les envoûtés, qui<br />
se présente comme un roman-feuilleton fantastique. Et c’est justement<br />
ce qui intéresse les deux artistes, ce jeu avec les formes populaires et<br />
les citations philosophiques.<br />
CLICHÉ > “Blanche Neige”<br />
© J.C. Carbonne<br />
> Jean Szurewsky<br />
Angelin Preljocaj signe un grand ballet<br />
romantique et contemporain sur les<br />
symphonies de Malher.<br />
Dans la lignée des grands ballets romantiques, le chorégraphe<br />
Angelin Preljocaj rompt avec ses dernières pièces<br />
abstraites en revisitant le conte de “Blanche Neige”. C’est un<br />
grand ballet narratif pour vingt-six danseurs, sur les plus belles<br />
pages des symphonies de Mahler, dans un univers scénographique<br />
baroque et merveilleux et des costumes de Jean-Paul<br />
Gaultier. Une tragédie féerique et contemporaine pour nous<br />
conter une fable intemporelle.<br />
• Du 27 février au 1 er mars, 21h00, à Odyssud (4, avenue du<br />
Parc, Blagnac, 05 61 71 75 10, www.odyssud.com)<br />
SUSAN ET EUGÈNE<br />
> Sokhiev et l’Orchestre du Capitole<br />
Deux temps forts de la saison de l’Orchestre du Capitole au programme ce mois-ci,<br />
avec Susan Graham et “Eugène Onéguine” dirigé par Tugan Sokhiev.<br />
L’Orchestre National du Capitole de Toulouse reçoit en février<br />
l’une des vedettes de la scène lyrique internationale, la<br />
mezzo-soprano américaine Susan Graham. Après son<br />
triomphe à la Halle aux Grains en 2004 dans “Werther”, de Massenet,<br />
puis dans “Shéhérazade”, de Ravel, sous la baguette de Tugan<br />
Sokhiev, Susan Graham témoigne de nouveau son attachement à la<br />
musique française en interprétant “Les Nuits d’été”, de Berlioz.<br />
Cette seconde rencontre avec le chef s’achèvera avec la “Symphonie<br />
en ré mineur” de César Franck. Autre temps fort de cette saison,<br />
“Eugène Onéguine” de Tchaïkovski, présenté en version de<br />
““GGoommbbrroowwiicczzsshhooww”” ©© LLaauurreenntt FFrriiqquueett<br />
• Festival International “C’est de la Danse Contemporaine”, jusqu’au 6 février<br />
à Toulouse. Programmation détaillée et renseignements : 05 61 59 98 78 ou<br />
www.cdctoulouse.com<br />
concert. Après “Iolanta” en 2007 et “La Dame de pique” en janvier<br />
2008, Tugan Sokhiev retrouve l’univers du compositeur russe qu’il<br />
connaît bien avec l’opéra le plus populaire de Russie inspiré par<br />
l’œuvre de Pouchkine. À leurs côtés, le baryton anglais Garry<br />
Magee dans le rôle-titre — que l’on a pu entendre dans “Iolanta”<br />
— et des solistes issus en partie du Théâtre Mariinski, avec le<br />
chœur basque espagnol Coro Easo.<br />
• “Les Nuits d’été”, le 6 février ; “Eugène Onéguine”, les 13 et 14 février,<br />
20h30, à la Halle aux Grains (place Dupuy, 05 61 63 13 13)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 11<br />
PORTRAIT EN SIX TEMPS<br />
> Manu Galure<br />
Le jeune chanteur toulousain nous a longtemps proposé un spectacle en un seul<br />
acte, compilé dans un premier album, “Le meilleur des 20 ans de Manu Galure”.<br />
Pour saluer son audace, nous lui tirons un portrait en six temps, à sa mesure.<br />
> Un certain temps. C’est ce qu’il met pour arriver<br />
devant les portes du musée. Mine renfrognée.<br />
Chaussettes dépareillées. Des ongles sales crispés sur<br />
un mégot. Un blouson de cuir. Pas de moto. Pas même<br />
un peu d’allure, Manu Galure. Pourtant, il se fait grand.<br />
D’une grandeur nature. Et il possède cette insolente<br />
jeunesse qui vous autorise un regard détaché sur les<br />
choses de ce monde. Pour autant, il fait encore la différence<br />
entre un mammouth et un éléphant. Il connaît<br />
bien l’autruche et le caméléon. Il est savant quand aux<br />
mystères de la biologie, des mathématiques, de la logique<br />
ou de la physique quantique. Mais ce qu’il préfère<br />
à l’analyse c’est la littérature, et bien évidemment, la<br />
musique et la chanson.<br />
> Pas bien longtemps. Il n’a pas mis longtemps<br />
pour se faire un nom sur la scène toulousaine dédiée à<br />
la chanson française. Il n’a que 20 ans et des poussières<br />
et déjà, il multiplie les spectacles avec les Ptits<br />
T’hommes, avec son spectacle solo et sur les plateaux<br />
d’artistes. Seul ou avec son groupe de farfadets saltimbanques,<br />
il remporte prix et concours et se fait remarquer<br />
lors d’illustres premières parties. « C’est le jour où<br />
j’ai fait la première partie d’Higelin que j’ai signé mon contrat avec Kiui<br />
Production » confie-t-il. Un label dont son ami Nicolas Bacchus fait partie et qui a<br />
signé par la même occasion les Ptits T’hommes qui avaient fait leur début en autoproduction.<br />
Deux albums plus tard et deux invitations aux “Comptoirs des histoires”,<br />
les larrons en foire suivent Galure avec confiance. Et ils ont raison.<br />
> Le bon vieux temps. Parce que Manu n’en est pas à ses premiers amours<br />
troubadours et musicaux. Au collège, il avait déjà un groupe de musique, au Lycée,<br />
il dirigeait Zambo. C’est aussi à Saint-Sernin que se forme le groupe des Ptits<br />
T’hommes. En duo d’abord, Luc et Manu, les deux premières têtes brûlées écument<br />
les bars et les trottoirs. La scène ouverte du Bijou les lance. Puis il faut des<br />
chansons. Toujours plus de chansons. Manu se met donc à l’écriture. Et les deux<br />
compères se mettent en recherche de nouveaux musiciens. De deux membres, ils<br />
deviennent dix à part entière, sur scène ou derrière. Ensemble, ils travaillent le jeu<br />
théâtral, les costumes, le décor, la lumière. Ils créent cet univers si particulier fait<br />
d’histoires enchantées, d’anges protecteurs, d’arbres mystérieux et d’ogresse en<br />
pleur. Ils offrent un spectacle complet qu’ils présentent pour la première fois il y a<br />
deux ans au théâtre Jules-Julien. Et depuis, ils invitent les spectateurs à partager<br />
leur fabuleux imaginaire sur les scènes locales.<br />
> Entre temps. Manu aiguise sa plume. Les morceaux qu’il propose aux Ptits<br />
T’hommes sont de plus en plus aboutis. De son côté, il écrit des chansons qui sortent<br />
de l’univers du groupe. Retour à la scène ouverte au Bijou. Seul, la petite tête<br />
blonde et son piano. Et une nouvelle fois, le succès est au rendez-vous. Gai luron<br />
sur scène, il partage ses textes toujours originaux, souvent humoristiques avec le<br />
public, dans un spectacle convivial et interactif. Il est toujours à son aise, piano<br />
voix, guitare agile parfois, la réplique toujours fine et rondement tournée. « J’ai appris<br />
l’art de l’improvisation rapide grâce aux concerts de rue que l’on donnait à<br />
FERDINAND DOUMERC<br />
> Dix ans dans les vents<br />
Quel événement artistique a marqué votre parcours<br />
personnel à Toulouse au cours de ces dix<br />
dernières années ?<br />
> Ferdinand Doumerc : « La centaine de bœufs<br />
sans lendemain auxquels j’ai pu participer ou assister,<br />
dans des lieux mythiques comme le Père Peinard,<br />
le Bar de la Plage, le Mandala, l’Erich Coffe, le<br />
Galway Bay, le TXUS, la Loupiote… et où la musique<br />
se crée en temps réel entre des gens ne se<br />
connaissant pas forcément. La vraie magie…<br />
De quoi êtes-vous le plus fier au cours de ces<br />
années ?<br />
« Avoir réuni les membres de Pulcinella, et l’histoire<br />
qui a suivi cette rencontre : pas loin de 200<br />
concerts en France et à l’étranger, et de beaux<br />
moments en prévision pour 2009… »<br />
Avez-vous un souhait pour l’avenir ?<br />
« Que les gens sortent toujours plus pour voir toujours plus de spectacles.<br />
»<br />
Toulouse et sur les bords de mer avec un groupe baptisé les<br />
Cotons Tiges, parce qu’ils vous décrassent les oreilles. Dans la<br />
rue, les gens sont de passage, ils ne sont pas venus vous écouter.<br />
Pour leur faire tendre l’oreille, leur faire débourser un peu<br />
d’argent, il faut apprendre à leur parler… ». Aujourd’hui, un<br />
nouveau spectacle est en préparation. Il veut le présenter sous<br />
forme de trio, avec de plus singuliers instruments et un nouveau<br />
répertoire. À découvrir au mois d’avril…<br />
> Chaque chose en son temps. Voici donc Manu Galure,<br />
parfois chanteur entouré, souvent pourtant chanteur solitaire.<br />
Il a appris seul, à écrire et composer. Il a lu, écouté. Il<br />
s’est construit sa propre culture musicale. Si le musicien est né<br />
d’un talent certain, l’artiste a beaucoup travaillé. Et y emploie<br />
encore beaucoup de son temps. « Je peux passer des heures à<br />
mon bureau, tenter de construire une chanson, à partir d’un<br />
thème, ou d’une contrainte de style. Il ne faut pas croire que<br />
l’écriture d’une chanson vient d’une grâce providentielle qui<br />
vous arrive en un instant. » Cette vision chimérique de l’artiste,<br />
Manu Galure ne la défend pas. Il use de méthodes, de discipline,<br />
d’apprentissages techniques pour construire ce qu’il<br />
considère comme son œuvre d’art. Il dit aussi que la réussite<br />
dépend de la chance, en plus du talent, et du travail. Ce qui fait<br />
une étape supplémentaire avant de pouvoir vivre confortablement de sa passion.<br />
Et de ce côté-là, Manu Galure n’a pas à s’inquiéter. Il vit heureux de cette intermittence<br />
spectaculaire, qui lui a forgé une personnalité si particulière, et ce jeu de<br />
main si élégant, qu’il conserve à la vie comme à la scène.<br />
> Hors du temps. Il pourrait être un personnage d’Hugo, promenant hautde-forme<br />
sur les quais de la Seine, qu’il voit parfois lorsqu’il rejoint sa petite pièce<br />
dans le centre de la capitale. Mais pour l’instant, il se contente plus souvent des<br />
berges de dame Garonne, des repas plantureux de La Gouaille qui finissent en soirées<br />
arrosées et musicales. Aux places animées, il préfère les lieux plus reculés,<br />
voire les instants d’intimité, seul, ou en petite compagnie. Il partage volontiers ses<br />
lectures, ces livres qu’il dévore dans ses moments de solitude, ceux qui lui ont appris<br />
les mots, ceux qui ont changé son regard sur la vie. Il se dit particulièrement<br />
misanthrope, mais se révèle finalement disponible et tolérant. Citoyen militant, il<br />
est surtout un artiste bien engagé à défendre son travail et son talent. Il parle de lui<br />
avec la simplicité qui ne caractérise pas son personnage, d’une voix parfois mal assurée<br />
mais dans un sens toujours certain. Il s’ouvre sans trop de retenue mais se<br />
demande pourquoi les gens ont besoin de connaître le monstre. Celui qui se tient<br />
fier sur la scène, et qui ne devrait d’ailleurs s’exprimer qu’à travers elle. Et tirer sa<br />
révérence, une fois le rideau tombé.<br />
> Élodie Pagès<br />
• Manu Galure, en concert les 28 et 29 avril au Bijou. Plus de dates sur http://www.manugalure.com<br />
• Les Ptits T’hommes, le jeudi 12 février à la Salle du Cap, renseignements :<br />
http://www.lesptitsthommes.fr/<br />
• Les deux albums sont disponibles chez Kiui Prod/Mosaic Music<br />
<strong>Intramuros</strong><br />
10 ans<br />
d’info passion<br />
À 29 ans, Ferdinand Doumerc est un musicien tout terrain. L’homme a croisé ses saxophones ou sa flûte<br />
dans nombre de formations jazz (l’Égotiste Sorel, La Face Cachée des Sous-Bois, Curcuma…), on a pu également<br />
l’écouter dans Afincao, jouer du latin-rock avec Alter & Co. Actuellement il fait partie du Big Band 31<br />
et du Big Brass Band, il dirige un quartet qui porte son nom et participe activement à Pulcinella, formation<br />
toulousaine essentielle. On le retrouve aussi dans Stabat Akish (jazz fusion) et au sein de Dounshaq, groupe<br />
mixant funk, hip-hop et jazz. C’est vous dire si le jeune homme est occupé depuis un peu plus d’une dizaine<br />
d’années qu’il est en territoire toulousain. À l’occasion des dix ans d‘“<strong>Intramuros</strong>”, il répond aux questions<br />
qui seront soumises à plusieurs personnalités au cœur de l’année.<br />
Quel équipement culturel<br />
fait selon vous défaut à la<br />
ville ?<br />
« Une bonne salle de musiques<br />
actuelles en centre<br />
ville, de taille moyenne<br />
(200-300 places debout),<br />
avec une vraie scène et une<br />
programmation<br />
courageuse. »<br />
> Propos recueillis par<br />
Éric Roméra et Jean-Philippe<br />
Birac<br />
• Le stakhanoviste Ferdinand<br />
Doumerc se produira au sein de plusieurs de ses formations ce mois-ci à<br />
Toulouse : avec la création “La Huître” les 26 et 27 à la Salle Bleue/Espace<br />
Croix-Baragnon, avec Dounshaq le 7 février à La Mounède, avec Pulcinella<br />
le 10 février au Théâtre de Poche à l’ENAC–Centre Culturel Léonard de<br />
Vinci (détails dans les pages de ce numéro)<br />
> ACTU<br />
PORTRAIT/11<br />
• INITIATIVE. La jeune et branchée musique Maud<br />
vient d’ouvrir un tout nouveau salon de coiffure baptisé<br />
L’atelier de Maud au 64 de la rue Riquet à Toulouse.<br />
Vous pouvez découvrir les photos, tarifs et autres<br />
sur son site : www.myspace.com/latelierdemaud<br />
• APPEL À AUTEURS. Il est lancé aux chorégraphes,<br />
musiciens, danseurs, chanteurs, créateurs de<br />
mode, conteurs, photographes, plasticiens… qui désirent<br />
participer à la huitième édition du festival “Ravensare”<br />
qui se tiendra du 2 au 12 juillet 2009 à Toulouse.<br />
Les artistes sont conviés à ces rencontres d’été<br />
dédiées aux talents de demain. Conduit et défendu par<br />
Kassam Baïder, chorégraphe installé à Toulouse depuis<br />
1991, le festival “Ravensare”, véritable panorama de la<br />
culture émergente, sort de la confidentialité des<br />
artistes qui méritent une meilleure visibilité en offrant<br />
un espace d’expression et d’échange à la création<br />
contemporaine peu ou mal connue. Pour participer,<br />
les candidats doivent contacter le Service Communication<br />
de l’association Le Trait Bleu afin de retirer un<br />
formulaire d’inscription qui devra être retourné avant<br />
le 1 er février 2009, date de clôture de la présélection.<br />
Contact : Le Trait Bleu, 1 rue Joutx-Aigues, 31000<br />
Toulouse.<br />
• ASSOSS’ACTIVE EXTRA-MUROS. L’association<br />
La Presse à Réaction organise des apéros-lecture<br />
les premiers vendredis de chaque mois à Rabastens<br />
(Tarn). L’exercice en est très sympathique et enrichissant,<br />
et le public rabastinois de plus en plus friand de<br />
ce genre de soirée. Le principe : pour ces apéros-lecture,<br />
chaque participant amène un texte de son choix,<br />
de lui ou de son auteur préféré, et le partage avec les<br />
autres, en le lisant publiquement. Cette année, grande<br />
première, l’association invite un auteur à venir lire<br />
quelques extraits de ses textes ; à la fin de l’apéro-lecture,<br />
l’auteur dédicace ses livres qui sont en vente.<br />
Pour toute information complémentaire, contacter le<br />
05 63 40 37 82 (Christine).<br />
• SPECTAC<strong>LE</strong>S À VENIR. À la demande générale<br />
et fort de son succès, le spectacle “Bharati… il<br />
était une fois l’Inde” revient faire escale dans la<br />
Ville rose avec de nouveaux tableaux, de nouveaux<br />
décors, de nouvelles chansons et chorégraphies, le<br />
mardi 3 mars au Zénith de Toulouse à 20h30 (renseignements<br />
et réservations au 05 34 31 10 00). La tournée<br />
du méga spectacle sur glace “Holiday on ice”<br />
passera par le Zénith de Toulouse, les 19, 20, 21 et 22<br />
mars prochains. Les locations sont ouvertes au 05 34<br />
31 10 00. L’humoriste Gad Elmaleh donnera son<br />
spectacle “Papa est en haut” au Zénith de Toulouse les<br />
23 et 24 octobre 2009 à 20h30 ; les locations sont<br />
ouvertes chez les revendeurs habituels. Plus de renseignements<br />
au 05 61 40 47 66. L’hilarante Valérie<br />
Lemercier sera dans les murs du Zénith de Toulouse<br />
le samedi 28 mars prochain, réservation conseillée au<br />
05 62 73 71 69. “Les Étoiles de la Glace” seront<br />
sur la piste de la patinoire de Blagnac le vendredi 6<br />
mars à 20h30 pour leur nouveau spectacle sur le<br />
thème des plus belles comédies musicales : “Roméo &<br />
Juliette”, “Starmania”, “Notre Dame de Paris”, “Autant<br />
en Emporte le Vent”, “Fame”, “Hair”… par les champions<br />
français et internationaux du patinage ; des athlètes<br />
qui promettent frissons et émotions avec des<br />
jeux de lumières et qualité de son, digne des plus<br />
grands événements (réservations au 0 892 350 205).<br />
• AH… LA MODE DE CHEZ NOUS! Le festival<br />
de mode “La Nuit de la Mode et de la Création”,<br />
organisé par Passage à l’Art (5, grande rue Saint-Nicolas<br />
31300 Toulouse, 06 64 21 26 80) aura lieu à Toulouse<br />
les 18 et 19 avril 2009 à l’Auditorium Saint-Pierre<br />
des Cuisines. Un appel à candidature aux créateurs<br />
de mode et costumes est lancé par ses initiateurs. Le<br />
dossier de candidature est disponible c/o www.passagealart.com<br />
• CARRÉ CRÉATEURS. L’Espace Le Garage (13,<br />
rue Saint-Férréol, métro Jean-Jaurès/Matabiau) propose<br />
un showroom créateurs, design, artisanat, bijoux,<br />
photographies, peintures et gravures à la vente et en<br />
exposition. Des infos au 05 61 47 66 29.<br />
• SOIRÉES MUSICULINAIRES. “Les vendredis<br />
de Laurence” sont des soirées culinaires et musicales,<br />
proposées par www.voixdubresil.com, qui se tiennent<br />
tous les troisièmes vendredis du mois au restaurant Le<br />
Marché de Laurence (4, place Damloup à Toulouse). À<br />
tour de rôle, les groupes Com Açucar… Com Afeto<br />
et Alma Brasileira accompagnent les soirées un mois<br />
sur deux dans une ambiance tranquille, digne d’un<br />
agréable début de week-end avec la délicieuse cuisine<br />
du marché que Laurence propose. Réservation au 05<br />
61 99 24 09.
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 12<br />
12/JOLIS RENDEZ-VOUS<br />
> ACTU MEGAVOX<br />
• TA<strong>LE</strong>NTS À L’APPEL. Le concours d’affiche<br />
pour la “Semaine du Rock”, organisé par l’association<br />
rock toulousaine Progrès-son, est ouvert! Graphistes,<br />
plasticiens, coloristes… à vos souris, stylos, pinceaux…<br />
Règlement et détails sur www.progres-son.com<br />
• ART CONTEMPORAIN & COUTURE. Les<br />
étudiants d’ESIMODE veulent « en découdre » avec l’art<br />
contemporain à travers une exposition, en partenariat<br />
avec la Fondation pour l’art contemporain Caisse<br />
d’Épargne, jusqu’au 21 février à l’Espace Écureuil (3, place<br />
du Capitole à Toulouse, 05 62 30 23 30). “En découdre”<br />
est une exposition collective qui propose le mariage de<br />
l’art contemporain et de la mode. Ce projet rassemble<br />
les œuvres de nombreux artistes aux univers et cultures<br />
multiples et un travail proposé par les étudiants en première<br />
année “stylisme/créateur” d’ESIMODE (École<br />
Supérieure Internationale de la Mode). Aux côtés de Florence<br />
Garrabé, artiste plasticienne de la région toulousaine,<br />
et de leur professeur de stylisme Angélique Halo, le<br />
groupe de seize élèves volontaires, élabore avec imagination<br />
et minutie une œuvre globale, constituée des contributions<br />
de chacun, autour de la broderie machine et/ou<br />
main. Sur proposition de l’artiste, le thème des “plantes<br />
vénéneuses” a été retenu pour l’ambiguïté soulevée par<br />
leurs bienfaits et leur toxicité. Cette exposition rassemble<br />
toutes les œuvres et contributions des artistes<br />
participants et nous donnera à voir le monde contemporain<br />
au quotidien, dans lequel le fil et les tissus sont des<br />
matériaux omniprésents.<br />
•HIP-HOP FESTIVAL. La septième édition du festival<br />
international de hip-hop “Hip-hop ways” aura lieu<br />
du 28 février au 10 avril. 281 jeunes ont été auditionnés<br />
les 20 et 21 décembre 2008 à l’Espace Saint Cyprien de<br />
Toulouse. Douze compagnies amateurs ont retenu<br />
l’attention du jury dans trois catégories et présenteront<br />
leur spectacle en première partie de compagnies nationales<br />
ou internationales dans neuf villes de la région :<br />
Toulouse, Colomiers, Tournefeuille, Pamiers, Lavelanet,<br />
Lannemezan, Vaour, Montberon, Fleurance et<br />
Balma.Vous retrouverez des danseurs de break, des slameurs,<br />
des graffeurs nationaux et internationaux. Les<br />
amateurs côtoieront les grands noms du hip-hop.<br />
Quelques artistes au programme : Pokemon Crew, Diziz<br />
la Peste, Mémoire Vive, Compagnie De fakto, Compagnie<br />
Express, Compagnie Engrenage, Air Compagnie, Insa<br />
San… Le thème de l’édition 2009 “Sur les sentiers de la<br />
liberté” nous emmène auprès de ces hommes et de ces<br />
femmes qui ont combattu dans l’histoire de notre société<br />
pour les libertés, la liberté de penser, de vivre… d’être<br />
tout simplement. Plus de plus : hiphopways.com<br />
•LA TUI<strong>LE</strong>… Nous avons reçu le communiqué suivant<br />
de l’association Chèvrefeuille : « La commission de<br />
sécurité contre les risques d’incendie dans les ERP (établissements<br />
recevant du public) a effectué sa visite régulière<br />
de la péniche Chèvrefeuille le 2 décembre dernier.<br />
Elle a relevé un certain nombre de non-conformités et<br />
proposé au maire de Ramonville un avis défavorable à la<br />
poursuite de l’activité dans la salle polyvalente. En conséquence<br />
de quoi, Monsieur Lubac, Maire de Ramonville<br />
nous demande de limiter à 19 personnes le public admissible<br />
à bord du bateau. Nous avons donc annulé le<br />
concert du 13 décembre dernier et nous recherchons<br />
les solutions qui permettent d’éviter un arrêt brutal de la<br />
saison. Les travaux de mise en conformité demandés<br />
sont pour bon nombre d’entre eux réalisables à<br />
moindres frais et à brève échéance. D’autres, comme la<br />
modification de l’issue de secours, nécessitent de faire<br />
une étude et impliquent des délais raisonnables et la<br />
recherche de moyens financiers pour les réaliser. C’est la<br />
raison pour laquelle nous avons demandé à Monsieur le<br />
Maire de Ramonville une dérogation pour mener à son<br />
terme notre activité saisonnière. En effet, nous avons pris<br />
des engagements auprès de compagnies, de producteurs<br />
et d’associations culturelles jusqu’au 6 juin 2009. Des<br />
programmes sont édités, des achats d’espaces publicitaires<br />
commandés, des salariés sont également engagés<br />
pour cette période de programmation. La salle polyvalente<br />
de la péniche Chèvrefeuille est agréée en ERP<br />
depuis 1990. En près de 20 ans, elle a accueilli 500<br />
concerts, 2 500 artistes et 33 000 spectateurs sans le<br />
moindre incident. Le Chèvrefeuille est un lieu culturel<br />
bien implanté dans le secteur du spectacle vivant,<br />
œuvrant pour la promotion des artistes et disposant d’un<br />
accueil professionnel. Le Chèvrefeuille est un lieu identifié<br />
et reconnu dans le paysage culturel ramonvillois et<br />
toulousain qui a su tisser des liens forts et conviviaux<br />
avec la population locale. Le Chèvrefeuille est une entreprise<br />
d’économie sociale et solidaire pratiquant une politique<br />
tarifaire accessible au plus grand nombre. » (L’équipe<br />
du Chèvrefeuille dirigeants, salariés et bénévoles).<br />
• SCÈNE OUVERTE. Une scène ouverte “Verdine”<br />
sur le thème du jazz manouche aura lieu à la Brasserie<br />
des Minimes (65, avenue des Minimes) le vendredi 6<br />
> Alice Russel<br />
Trois ans après “My favourite letters”, l’explosive Alice Russell revient avec sa<br />
soul d’hier et d’aujourd’hui teintée de gospel et de hip-hop.<br />
VOIX UNIQUE<br />
> Mariana Ramos<br />
Si ses deux premiers disques l’ont fait connaître comme<br />
l’une des nouvelles voix prometteuses du Cap-Vert,<br />
Mariana Ramos s’affirme avec son troisième opus,<br />
à la fois libre et personnel.<br />
Mariana y a composé et écrit six nouvelles chansons sur les quinze<br />
titres proposés dont “Mornador”, le faiseur de morna, la<br />
morna désignant ces rythmes mélancoliques et nostalgiques qui<br />
ont assuré la notoriété de la musique cap-verdienne dans le monde entier.<br />
Pour le reste du répertoire, elle a fait appel aux compositeurs cap-verdiens<br />
contemporains : Téofilo Chantre, le célèbre chanteur et compositeur de<br />
Césaria Evora, avec qui Mariana s’acoquine pour un duo émouvant, Jorge<br />
Humberto le poète de Mindelo, Boy Gé Mendès à la musique cosmopolite,<br />
Toy de Bibia du groupe mythique de musique traditionnelle Voz de Cabo<br />
de Verde. Mais c’est avec la complicité de ses musiciens Lucien Zerrad (guitariste,<br />
arrangeur, réalisateur), Thierry Faure (pianiste, arrangeur), Valentino<br />
Ramos et Thierry Fanfant que Mariana peaufine « les couleurs » de cet<br />
album. Un choix pas si innocent. C’est ainsi qu’elle a innové en proposant<br />
un nouveau rythme, celui de la morna lente qui se rapproche du blues, avec<br />
en bonus, à la fin du disque, les versions traditionnelles qui en sont la sour-<br />
Née en Angleterre à Framlingham, dans le Suffolk, Alice Russell<br />
est une chanteuse au répertoire ancré soul, mais aussi savant<br />
mélange de jazz, funk 70’, blues, ou bien encore de délires électro<br />
funk. Inspirée par les plus grands de ce monde musical, tels que Stevie<br />
Wonder, Marvin Gaye ou encore Aretha Franklin, elle fait entendre<br />
sa voix sur scène avec une énergie détonante. Cette diva blanche, chanteuse<br />
du groupe Quantic soul Orchestra, est sortie de l’ombre en compilant<br />
la plupart de ses singles sur son premier opus en 2004, suivi par<br />
“My favourite letters” en 2005, sublime œuvre issue de sa collaboration<br />
avec TM Juke. Aujourd’hui, c’est son nouvel album “Pot of gold” (Differ-<br />
Ant), sur lequel figure une très belle version du tubesque “Crazy” de<br />
Gnarls Barkley interprété ici avec une certaine émotion. Un titre à la<br />
hauteur de ce disque absolument remarquable qui propulse définitivement<br />
Alice au pays des merveilles de la soul d’aujourd’hui et d’hier ; les<br />
tubes s’enchaînant sans problème de façon funky et sensuelle. Avec une<br />
voix puissante et expressive, colorée d’un lamento blues hautement addictif,<br />
Alice Russell rappelle les divas soul d’antan, avec une touche de<br />
modernité et un plus de caractère.<br />
•Samedi 28 février, 20h00, au Phare (32, route de Tarbes/Tournefeuille, 05<br />
34 30 17 48)<br />
ce. En plus des instruments<br />
traditionnels comme le cavaquinho,<br />
la plainte de la contrebasse<br />
et l’égrenage subtil des<br />
notes de piano imposent tout<br />
au long du disque un tempo<br />
jazzy. De sa voix suave, Mariana vous emmène dans son Cap Vert à elle,<br />
s’inspirant du zouk africain comme du rythme brésilien de la samba. Car<br />
Mariana est résolument citoyenne du monde, ouverte aux métissages, inspirée<br />
par une griffe musicale où la world music prend tout son sens. Cet<br />
album offre un large panorama de sons qui ont influencé Mariana et vers<br />
lesquels la musique cap-verdienne peut s’ouvrir.<br />
•Mardi 3 février, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05<br />
61 93 79 40)<br />
C’EST LA FÊTE AU DÉDÉ!<br />
> André Minvielle à la Salle Nougaro<br />
Ancien de la Compagnie Lubat, André Minvielle fait dans le vocal, façon survoltée<br />
et volcanique. Amateur d’onomatopées charnues, de syntaxe débridée,<br />
amoureux des mots et des langues, il tricote dans ses chaudrons magiques<br />
des compositions organiques et joyeuses où se mélangent musette, jazz,<br />
effluves de paso, de tango, de java, de hip-hop, d’Afrique… dans un bazar<br />
savamment organisé et jubilatoire.<br />
GGuuiillllaauummee RRiivviièèrree//OOddeessssaa<br />
<strong>Intramuros</strong><br />
10 ans<br />
d’info passion<br />
Dans ses albums, Dédé Minvielle chante la tolérance, le métissage,<br />
la diversité, le local et le global avec entrain et gourmandise. Sa<br />
poésie est dadaïste, son discours politique. Il combat la diction<br />
unique, slamme comme pas deux, rappe comme un malade. Sa voix<br />
rauque, son scat vertigineux, son accent rocailleux font merveille, accrochent<br />
l’oreille et dégourdissent les gambettes. Car qu’on se le dise une<br />
fois pour toutes : les chansons de Minvielle sont autant pour la tête que<br />
pour les jambes. C’est cet artiste multiple que fête le festival “Détours de<br />
Chant!” ce mois-ci, et c’est plutôt tant mieux!<br />
> Jean-Philippe Birac<br />
• Vendredi 27 février à 20h30 avec Emmanuel Bex, Fred Gastard, Alexandre<br />
Authelin, Mathias Mahler, Denis Charolles ; samedi 28 février à 17h30 avec<br />
Voix Express qui chante Minvielle et Nougaro ; samedi 28 février à 20h30 avec<br />
ses amis Dick Annegarn, Loic Lantoine, François Pierron, Lionel Suarez… à la<br />
Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93 79 40)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 13<br />
Julien Clerc a passé le cap des quarante années<br />
de chanson l’an dernier avec la sortie<br />
d’un album, “Où s’en vont les avions ?” (Virgin/EMI),<br />
sur lequel figure la signature de Gérard<br />
Manset. Leur premier disque était sorti en mai<br />
68, le même jour et dans la même maison de<br />
disques, mais c’est la première fois que Manset<br />
écrit un texte pour le compositeur et interprète<br />
de “La Cavalerie” — publié en mai 1968. Benjamin<br />
Biolay, qui signe régulièrement des textes<br />
pour Julien Clerc, a produit ce dernier opus<br />
d’une élégante sobriété. Par souci d’authenticité,<br />
il a souhaité que le chanteur partage la vedette<br />
avec son piano, instrument sur lequel il compose<br />
depuis toujours des mélodies aussi belles que sophistiquées.<br />
Fait inédit jusqu’alors, il s’accompagne<br />
donc lui-même sur ces douze plages. Deux d’entre elles<br />
sont une curiosité puisque les auteurs, Carla Bruni pour “Déranger<br />
les pierres” et Maxime Le Forestier pour “Restons<br />
amants”, chantent leur propre version sur leur disque sorti<br />
JOLIS RENDEZ-VOUS/13<br />
SO<strong>LE</strong>IL D’HIVER<br />
> Julien Clerc<br />
Après le Casino de Paris, le chanteur à femmes fait une escale<br />
toulousaine au début d’une tournée marathon.<br />
“EL BUENO”<br />
quelques semaines plus tôt. Accompagné seulement<br />
par quatre musiciens, Julien quittera rarement<br />
son piano sur scène pour un tour de<br />
chant qui ne fera aucune concession à la vulgarité<br />
ambiante à l’œuvre chez beaucoup d’autres<br />
(Juliette, Bénabar, etc.). Avec son habituelle retenue<br />
et sa classe naturelle, il livrera une sélection<br />
de vingt-sept chansons parmi les 263 qui<br />
constituent à ce jour son répertoire. Et réconciliera<br />
comme toujours ses publics, celui du «<br />
club des patineurs » (cf. “Le Patineur”,1972) inconditionnels<br />
des vers de Roda-Gil, celui des<br />
succès populaires plus tardifs tels “Mélissa”<br />
(signé David Mc Neil), “Cœur de rocker” (Luc<br />
Plamondon), “Femmes… je vous aime” (Jean-<br />
Loup Dabadie)…<br />
> Jérôme Gac<br />
• Vendredi 6 février, 20h00, au Zénith de Toulouse (11, avenue<br />
Raymond Badiou)<br />
> Hommage à Don Antonio Machado<br />
Souvenez-vous de ces vers de Louis Aragon, dans Les Poètes :<br />
« Machado dort à Collioure. Trois pas suffirent hors d’Espagne.<br />
Que le ciel pour lui se fit plus lourd. Il s’assit dans cette campagne.<br />
Et ferma les yeux pour toujours. »<br />
Paco Ibanez a superbement chanté ses “Proverbios<br />
y cantares”. Don Antonio Machado reste<br />
l’un des plus grands poètes de tous les temps.<br />
Moins éclatante et audacieuse que celle de Lorca, mais<br />
empreinte d’une sagesse et d’une profondeur qui lui<br />
donne une portée égale à celle de Omar Khayyam<br />
(Perse) ou Umberto Saba (Italie), de Nazim Hikmet<br />
(Turquie) ou Francis Jammes (France), son œuvre interroge<br />
constamment les grands mystères de la vie humaine,<br />
dans une contemplation attentive des hommes<br />
et du monde. Ce poète du romancero et de l’âpreté<br />
paysanne, de la copla populaire et savante, est mort en<br />
exil, il y a soixante-dix ans, loin sa terre natale qu’il a<br />
passionnément chantée. Sans doute, en franchissant à<br />
pied, à bout de forces les Pyrénées, cet homme fier et<br />
libre pensait-il sans cesse à Soria, la petite ville du Nord de la Castille<br />
où il enseignait le Français, là où les terres nues et tristes sont « si<br />
tristes qu’elles ont une âme ». Le franquisme l’en avait chassé…<br />
Il fait partie des “Poètes du sacrifice” (vocable sous lequel<br />
les avait réunis leur compagnon Rafael Alberti) avec Lorca, tombé<br />
sous les balles phalangistes dans un ravin de Viznar (si magnifiquement<br />
chanté par mon ami Vicente Pradal) et Miguel Hernàndez, qui succom-<br />
C’est en janvier 2006 que Sly Johnson<br />
et Erik Truffaz ne se sont pas rencontrés.<br />
Il faisait froid dans les rues<br />
de Paris et lorsque l’ingénieur du son annonce<br />
à Erik la non-venue de Sly, il rentre à<br />
l’hôtel, furieux et déçu. Tout de même apaisé<br />
par toute cette neige qui blanchissait en silence<br />
les boulevards de la ville. La rencontre a<br />
bien lieu quelques mois plus tard dans le studio<br />
de Truffaz. Ancien du Saïan Supa Crew,<br />
Sly, son sens du tempo, sa culture musicale et<br />
la tessiture de sa voix confèrent au projet une créativité sans bornes.<br />
En un seul sourire et une seule prise de voix, il a dessiné tout l’avenir<br />
et le potentiel de leur collaboration. Le duo enregistre un album qui<br />
sort sur le label Blue Note. Les concerts s’articulent autour des com-<br />
ba à la tuberculose dans la prison “Reformatorio”<br />
d’Alicante. Habité d’une très haute idée de son pays,<br />
comme Miguel de Unamuno, Républicain de la première<br />
heure, viscéralement engagé aux côtés des<br />
combattants défendant cette république contre les<br />
fascistes, restant jusqu’au dernier moment à Madrid,<br />
puis à Valence, il est parti, au milieu de son peuple<br />
souffrant et vaincu, dans le désespoir de l’exode,<br />
chercher refuge hors d’Espagne et mourir à Collioure<br />
le 22 février 1939. J’ai voulu donner à entendre, avec<br />
Claire Pradal, dans sa belle langue, et Sylvie Canno, à<br />
la guitare, les mots de cet immense poète, indissociable<br />
de son idéal. Pour partager mon anthologie<br />
personnelle, ma Pléiade éblouissante. Mais aussi,<br />
parce que dans ce monde « menacé de tant de muselières<br />
», comme disait mon cher Léo Ferré, je suis persuadé qu’il est<br />
vital de faire circuler de la Beauté, qu’elle soit picturale, musicale ou<br />
poétique.<br />
> Elrik Fabre-Maigné<br />
Chevalier des Arts et Lettres<br />
• “Hommage à Don Antonio Machado”, lundi 23 février, 18h30, à l’Instituto<br />
Cervantes (31, rue des Chalets, 05 61 62 80 72). Entrée libre!<br />
RENCONTRE PROBAB<strong>LE</strong><br />
> Erik Truffaz & Sly Johnson<br />
La rencontre entre le jazzman Erik Truffaz et l’ancien du Saïan Supa<br />
Crew Sly donne une série de concerts qui s’articulent autour des titres<br />
de ces deux musiciens avec des séquences improvisées qui se glissent<br />
dans la dynamique de ces compositions.<br />
positions de ces deux musiciens avec des séquences<br />
improvisées qui se glissent dans la dynamique<br />
de ces titres. Philippe “Pipon” Garcia<br />
(qui les accompagne sur cette tournée) est un<br />
électron rythmique libre qui se balade autour<br />
de la planète Terre. Virevoltant du be-bop au<br />
hip-hop, du dub au dubstep, on le retrouve<br />
tour à tour aux côtés de Don Cherry, au sein<br />
du Collectif Mu, avec Gian Maria Testa, Manu<br />
Codjia… ou bien encore dans ses projets personnels<br />
tels que son solo Kpt’n Planet ou le<br />
groupe Cosmik Connection…<br />
• Mercredi 25 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique du Canal/rue<br />
Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 14<br />
14/BOUQUIN’IDÉES<br />
> La sélection de livres d'<strong>Intramuros</strong><br />
De l’Islande à l’Italie chez Métailié, de Marseille à Montauban avec Jigal, une virée en Albanie et retour<br />
vers chez nous, de quoi voyager en attendant que la crise passe.<br />
> Une sélection de Michel Dargel<br />
> “Les vrais durs meurent<br />
aussi” de Maurice Gouiran<br />
(Éditions Jigal, 292<br />
pages/17 euros)<br />
En pleine forme, Narigou! Et<br />
Gouiran toujours aussi remonté!<br />
Contre toutes les injustices,<br />
toutes les humiliations. Il nous<br />
livre ici un polar qui part dans<br />
tous les sens, qui parle à tous nos<br />
sens. Par quoi commencer ? Le<br />
trésor des Nazis, au fond d’un lac<br />
autrichien ? Des légionnaires à la<br />
retraite assassinés ? Un homme<br />
qui hurle vengeance ? La tristesse<br />
des déracinés ? Les yeux d’Alexandra<br />
et les seins de Muriel ? Un<br />
pastis au Beau Bar, une bouille<br />
chez Biscottin ? Et la Madone de<br />
Botticelli, et ces deux inquiétants<br />
Administration, diffusion, promotion… la jeune fille est sur tous les fronts. Deux groupes à faire<br />
émerger, et elle y croit. Dur comme fer. Qu’elle croise, en même temps que ses doigts. Elle a<br />
fait ses armes en musicologie à la faculté du Mirail. Ses armes oui, mais son oreille s’est formée<br />
surtout sur le tas. Dans les cafés-concerts, les petites salles jazzy, au hasard du Bijou, au comptoir du<br />
Mandala… Lors de ses pérégrinations nocturnes et culturelles, elle a fait des rencontres. Elle a eu le<br />
coup de foudre amical et artistique pour deux groupes. L’un s’intitule Stabat Akish, l’autre Curcuma. Le<br />
premier se rapproche du jazz progressif, le deuxième du jazz africain. Exactement la mouvance dans laquelle<br />
la jeune femme a développé une sensibilité pointue et dans laquelle son engagement se fera sans<br />
limite. Car de ces nombreux échanges est née l’idée de construire. Isabelle Picard, Stéphane Gratteau<br />
et Maxime Delporte. Trois jeunes esprits motivés se sont donc dits prêts à se confier mutuellement<br />
leurs destins. La Vache Qui Ouït, hommage à l’une des chansons de Stabat Akish, a donc mijoté pendant<br />
un an avant de voir le jour en septembre, tout fraîchement. Quatre mois et toutes ses dents.<br />
malfrats vietnamiens ?<br />
Ami lecteur, procurezvous<br />
ce bouquin, vous<br />
allez vous ré(Ji)galer!<br />
> “Croisière<br />
Jaune” de Zolma<br />
(Éditions Jigal,<br />
208 pages/16<br />
euros)<br />
Enfin une fille! Pas l’auteur,<br />
qui est instit du<br />
côté d’Avignon, mais son<br />
héroïne, Lily, la privée<br />
qui tire le diable par la<br />
queue à Paname.<br />
Jusqu’au jour où. L’affaire<br />
du siècle! Il s’agit<br />
d’apporter à Madame les<br />
preuves que son mari la<br />
trompe. Ça paraît con<br />
comme ça, mais détrompez-vous,<br />
Zolma, nouvel<br />
entrant dans la Jigalaxie,<br />
a ficelé un polar rebondissant<br />
avec la juste dose<br />
de flics et de crapules, et<br />
si à l’arrivée, vous n’êtes<br />
pas amoureux de Lily,<br />
cette chronique se dé<br />
truira d’elle-même.<br />
> “La langue de ma mère”<br />
de René Chambon (Éditions<br />
Bénévent, 306<br />
pages/20 euros)<br />
Un farfelu que ce Chambon! Figurez-vous<br />
qu’il passe sa retraite à<br />
démontrer comment les Romains<br />
arrivaient, par la seule force humaine,<br />
à mettre en place les velums<br />
qui abritaient les spectateurs<br />
des théâtres antiques, maquette du<br />
Colisée à l’appui, s’il vous plaît. Et<br />
il écrit aussi. Son maître à penser ?<br />
Gabriel Chevalier, l’auteur de Clochemerle<br />
les Bains. Voilà donc “La<br />
langue de ma mère”, un livre de<br />
souvenirs. Souvenirs d’enfance<br />
pendant la guerre de 40 dans un<br />
village du Massif Central, souvenirs<br />
de grottes, de tir à la cara’, de petits<br />
chevaux entre un père bricoleur<br />
et une mère narcissique avec<br />
des mots qui se dégustent comme<br />
une poêlée de châtaignes, le soir<br />
au coin du feu.<br />
> “Vacance au pays<br />
perdu” de Philippe Ségur<br />
(Éditions Buchet/Castel,<br />
256 pages/18 euros)<br />
Pour montrer à sa femme qu’il en<br />
a encore, il décide de tout quitter<br />
(pour un moment) afin d’aller se<br />
frotter à l’authentique. Voilà donc<br />
ce graphiste végétarien, son<br />
meilleur ami et leurs cartes bleues<br />
partis pour l’Albanie où il doit<br />
bien rester des gens vrais. Dire<br />
qu’ils réussiront sans leur entreprise<br />
serait faux mais il doit bien<br />
leur rester un petit quelque chose<br />
de ce périple, sinon mieux vaut<br />
demeurer en sa chambre. C’est ce<br />
petit quelque chose que l’auteur<br />
vous invite à découvrir dans ce<br />
road-roman un brin picaresque, un<br />
rien désabusé.<br />
> “Le Dresseur d’insectes”<br />
d’Arni Thorarinnson (Éditions<br />
Métailié, 368<br />
pages/20 euros)<br />
Vous attendez un savant fou à la<br />
tête d’une armée d’insectes, prêt à<br />
anéantir la planète ? Vous n’y êtes<br />
pas. “The Trainer of insects”, c’est<br />
un titre des Kinks, groupe légende<br />
des années 60. Les Kinks, c’est la<br />
bande son de cet excellent noir qui<br />
nous vient d’Islande. Un journaliste<br />
qui a des valeurs, un flic pas facile à<br />
manier, des viols, des meurtres, de<br />
l’alcool et de la drogue mais aussi<br />
beaucoup de tendresse fragile voire<br />
même un peu d’amour avec, entre<br />
les lignes, les ravages de la mondialisation.<br />
Après la révélation Indridason,<br />
la confirmation Thorarinnson ?<br />
> “Derrière le paravent”<br />
de Loriano Macchiavelli<br />
(Éditions Métailié, 240<br />
pages/19 euros)<br />
Bologne, Italie, quartier/ghetto du<br />
Pilastro. Voiture de patrouille 28,<br />
un sergent brimé par son chef et<br />
souffrant de colite, son chauffeur<br />
ulcéreux. Un enfant tué. Sa mère<br />
folle de douleur. La loi du silence<br />
et d’autres affaires à traiter. Mais<br />
notre flic s’obstine. Avec les<br />
moyens du bord. Le courage du<br />
désespoir, la flamme de la révolte<br />
et l’idéal de justice. Quelques pains<br />
dans la gueule en prime. Un noir<br />
savoureux aux arômes de café qui<br />
se déguste à l’italiano, serré et<br />
d’une traite.<br />
JAZZ MUSIC SMI<strong>LE</strong><br />
> La Vache Qui Ouït<br />
Elle a 27 ans et elle vient de quitter le label Toulouse en Scène. Elle a 27 ans et une bonne oreille. De l’envie,<br />
de l’ambition. Une volonté de faire sa place. Et de faire éclater de nouveaux talents. Avec deux artistes, amis,<br />
compagnons de culture, Isabelle Picard a formé la Vache Qui Ouït, une association qui a pour but de<br />
promouvoir des artistes toulousains dans l’hexagone et hors de ses frontières.<br />
Curcuma<br />
Et il y a de quoi sourire. Car l’histoire est lancée et se laisse raconter.<br />
Les groupes tournent et s’exportent là où leur couleur musicale les emmène.<br />
Avec ses influences Gnawa et trois opus en poche, Curcuma se fait doucement<br />
happer par les festivals marseillais, poussant jusqu’au Maroc. Stabat Akish tente,<br />
lui, un périple plus hivernal. Ainsi, Isabelle a pour tache de leur trouver des<br />
dates dans les pays nordiques et de l’est grâce notamment au réseau AFIJMA.<br />
Forts de son premier album, Stabat Akish vient tout juste de signer chez Tzadik,<br />
un important label de jazz new-yorkais. De quoi montrer patte blanche<br />
pour trouver de nouveaux concerts et prouver le sérieux des membres de la<br />
structure. Mais si la Vache Qui Ouït a pour velléité de quitter l’arène toulousaine,<br />
elle n’en reste pas moins une association locale fondée par des talents qui<br />
ont plein pied dans la Ville rose. On peut donc retrouver « live » la musique<br />
qu’elle promeut sans aller jusqu’à faire de nombreux kilomètres…<br />
Que demander de plus à une association toute récente ? Si ses<br />
membres ne comptent plus les heures à œuvrer à ses faveurs, c’est qu’ils en attendent<br />
beaucoup. Pouvoir libérer des cachets afin de rémunérer ses membres<br />
actifs par exemple. « Il s’agit d’asseoir l’association autour des deux groupes, de<br />
pouvoir employer ceux qui sont pour le moment bénévoles avant de s’ouvrir à<br />
d’autres formations musicales » explique Isabelle Picard. La jeune fille mise donc fort sur le succès de<br />
son entreprise et malgré le temps qu’elle y consacre, elle se réjouit chaque jour de la confiance et du<br />
respect que lui accordent ses artistes. Elle apprend la gestion de la structure au jour le jour. Des amis<br />
aux conseils avisés l’entourent. Prochaine étape : recherche de mécènes et de partenariats en accord<br />
avec ses principes. En plaine toulousaine peut-être trouvera-t-elle ? Sauront-ils donc entendre la vache,<br />
pour continuer à lui donner le sourire ? Venez écouter en tout cas ce qu’elle vous donne à ouïr, ainsi<br />
c’est peut-être vous, qui ferez risette.<br />
> Élodie Pages<br />
• Contact : isabellepicardmusic@yahoo.fr<br />
• Curcuma en concert le vendredi 27 février, 21h00, à bord du Cri de la Mouette (Canal de Brienne/place Éraclès,<br />
05 62 30 05 28 (organisation Kalakuta Prod)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 15<br />
CURIOSITÉ JAZZISTIQUE<br />
> La Huître<br />
La programmation de la Salle Bleue, concoctée par son directeur Alain Lacroix,<br />
nous propose ce mois-ci une curiosité : la confrontation de deux jeunes quartettes<br />
de jazz bien connus de ce côté-ci de la Garonne, aux univers très différents,<br />
pour une création commune baptisée La Huître. Une création déjà montrée<br />
cet été dans le cadre du festival “Toulouse d’Été”.<br />
Àma droite, Pulcinella, quartet né il y a<br />
cinq ans. Il se passe toujours quelque<br />
chose avec eux. Toute la force de cette<br />
formation vient des compositions très travaillées<br />
alliées à une texture sonore toujours étonnante,<br />
une palette instrumentale très variée, des<br />
timbres surprenants, des ambiances — jamais les<br />
mêmes — portées par une énergie incroyable. Il<br />
en résulte une musique vivante, poétique et toujours<br />
en mouvement. À ma gauche, le quartet du<br />
saxophoniste Émile Parisien : quatre musiciens<br />
qui se sont rencontrés pour les uns dans la classe<br />
de jazz du collège de Marciac, pour les autres au Conservatoire de Toulouse.<br />
Ensemble depuis environ quatre ans, ils s’appuient sur des idiomes musicaux<br />
différents, du free-jazz aux musiques improvisées en passant par la musique<br />
classique pour élaborer des compositions très écrites qui renvoient au<br />
meilleur du jazz libre des années 60 sur lequel se posent des effluves empruntés<br />
à la musique française du début du XX è siècle.<br />
« Ce projet a été impulsé par Alain Lacroix. C’est lui qui nous a<br />
proposé de monter un octette », raconte Ferdinand Doumerc, le saxophoniste<br />
de Pulcinella. « Nos univers musicaux respectifs sont très différents. La<br />
difficulté a été de nous trouver une identité commune car on ne voulait pas<br />
jouer la carte du duel entre deux quartettes mais bien constituer un octet-<br />
JAZZ SUR SON 31<br />
> Giovanni Mirabassi<br />
te. » Et dès le moment de la composition des<br />
morceaux, les problèmes apparaissent. Comment<br />
intégrer dans l’écriture deux batteries et deux<br />
contrebasses sans faire redite ? Comment différencier<br />
les uns des autres ? « On voulait aussi distinguer<br />
les sonorités. » Et donc certains musiciens<br />
se retrouvent à jouer des instruments qui ne sont<br />
pas les leurs habituellement. Jean-Marc Serpin, le<br />
contrebassiste de Pulcinella, joue de la basse électrique<br />
par exemple. Julien Touéry, le pianiste du<br />
quartet d’Émile Parisien, s’escrime aussi sur des<br />
claviers électriques. Il en résulte une variété sonore,<br />
une multiplicité de propositions musicales réjouissantes, entre morceaux<br />
frénétiques et urbains, incursions dans la musique concrète, compositions<br />
rock, réminiscence musette, musiques improvisées. Un répertoire riche et inventif<br />
qui vaut aussi pour le plaisir d’entendre jouer ensemble huit musiciens<br />
enthousiastes et pertinents dont deux batteurs explosifs — Frédéric Cavalin<br />
et Sylvain Darrifourcq — et deux saxophonistes brillantissimes, Émile Parisien<br />
et Ferdinand Doumerc. Largement conseillé!<br />
> Jean-Philippe Birac<br />
• Jeudi 26 et vendredi 27 février, 20h30, à la Salle Bleue/Espace Croix-Baragnon<br />
(24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60)<br />
Giovanni Mirabassi, né en Italie en 1970, prend ses premiers cours de piano<br />
vers l’âge de 16 ans. Mais depuis l’enfance il “bricole” en autodidacte sur le<br />
piano familial, celui sur lequel joue son père.<br />
C’est son premier professeur<br />
qui lui fait découvrir le jazz.<br />
Très vite il rencontre par<br />
son intermédiaire d’autres musiciens<br />
et commence à jouer en public. Cet<br />
apprentissage sur le tas convient parfaitement<br />
à ce boulimique de musique<br />
car cela lui permet de multiplier<br />
les rencontres. Il joue ainsi avec<br />
Chet Baker en 1987, avec Steve<br />
Grossman en 1988. Ces rencontres,<br />
ces collaborations, le persuadent que<br />
son avenir passe par le piano : « J’ai<br />
toujours voulu être pianiste, j’ai<br />
exercé plusieurs professions… Assureur, représentant de trousseaux de mariage,<br />
serveur, interprète, veilleur de nuit… J’ai aussi fait beaucoup d’autres<br />
musiques que la mienne, en accompagnant de la chanson, en enregistrant<br />
pour toutes sortes de disques, du zouk à la techno… » En 1992, il s’installe à<br />
Paris et commence à fréquenter les clubs de la capitale. Quatre ans plus<br />
tard, il grave son premier disque en compagnie du contrebassiste Pierre-Stéphane<br />
Michel. Le trompettiste Flavio Boltro vient y jouer sur deux titres.<br />
Depuis, il mène une carrière qui le voit enregistrer sa musique en solo ou en<br />
trio, jouer avec des cadors de la scène européenne tels Stefano di Battista,<br />
Michel Portal, Louis Moutin, Glen Ferris… mais aussi avec des tenants de la<br />
scène chanson hexagonale : Nicolas Reggiani, avec qui il enregistre un album<br />
consacré au répertoire de Léo Ferré, Agnès Bilh, qu’il accompagnera sur la<br />
scène du Bijou ce jeudi 5 février. Son jeu tout à la fois lyrique et romantique,<br />
fluide et éclatant. Il s’appuie sur un sens de la composition maîtrisé et une<br />
sensibilité de tous les instants. Le trio qui l’accompagne actuellement comprend<br />
l’immense Leon Parker à la batterie et Gianluca Renzi à la contrebasse.<br />
La même équipe avec laquelle il a, l’an dernier, enregistré l’excellent<br />
album “Terra furiosa” (Discograph). La première partie de ce concert sera<br />
assurée par le trio de Guillaume Destarac.<br />
> Jean-Philippe Birac<br />
•Mardi 24 février, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61<br />
93 79 40)<br />
ROCK DÉBRANCHÉ + FOLK<br />
> The Young Gods & Mariee Sioux<br />
Attention! C’est à un plateau musical des plus classieux que les amateurs de<br />
néo-folk doivent s’attendre ce mois-ci au Bikini!<br />
The Young Gods<br />
Depuis plus de vingt ans, The Young Gods<br />
n’a cessé de surprendre de par sa créativité<br />
et son innovation. Le trio suisse formé<br />
autour des premiers samplers, s’est aujourd’hui<br />
muni de guitares acoustiques et d’un sitar pour un<br />
show plus intimiste et chaleureux. En effet, nos<br />
dieux helvètes, accompagnés du guitariste Vincent<br />
Hänni, réinventent avec l’humilité qu’on leur connaît<br />
des titres comme “Our house”, “Charlotte” ou encore<br />
“I’m the drug”. Des sonorités folks blues<br />
étrangement psychédéliques qui promettent de<br />
nous faire voyager!<br />
Signée sur le label Grass Roots Records,<br />
amie d’enfance d’Alela Diane (elle a participé à son<br />
album et à sa tournée), Mariee Sioux incarne la relève<br />
de la scène indie-folk californienne avec brio. Son<br />
fabuleux premier disque “Faces in the rocks” recèle<br />
huit perles rares, composées d’arpèges subtils sur<br />
lesquels plane littéralement la voix de la jeune américaine,<br />
entre susurrements et incantations à la limite<br />
de la transe. Du grand art. Pour ouvrir la soirée,<br />
H-Burns et sa folk raffinée qui apportera la confirmation<br />
que la scène folk française cache de jolis trésors.<br />
Une élégance et une simplicité proches du<br />
grand Will Oldham (a.k.a. Bonnie “Prince” Billy).<br />
• Jeudi 19 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique<br />
du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24<br />
09 50)<br />
> ACTU<br />
EN SCÈNES/15<br />
février à partir de 19h00. Il s’agit d’un repas concert avec<br />
possibilité pour ceux qui le désirent de jouer sur scène.<br />
La soirée sera animée par Thierry “Zarca” Di Filippo (ex-<br />
Latcho Drom, ex-Axé Swing, guitariste de Swing 39). Il<br />
est conseillé de réserver au 05 61 23 97 75. Que vous<br />
soyez mélomanes, musiciens… ou tout simplement gastronomes,<br />
cette soirée est pour vous!<br />
• ANIMATION <strong>LE</strong>CTURE-ÉCRITURE. Le<br />
CLAP Midi-Pyrénées met en place cette année une animation<br />
lecture-écriture intitulée “Le Pied à l’encrier<br />
junior”. Son but est de développer le goût de lire et<br />
d’écrire, proposer aux enfants une animation ludique<br />
autour de l’écriture et valoriser à travers la publication et<br />
la lecture publique, leur créativité et leur expression écrite.<br />
Cette animation s’adresse aux jeunes de 8 à 13 ans,<br />
accueillis dans des structures de loisirs enfance jeunesse<br />
ou d’accompagnement à la scolarité, des structures<br />
d’éducation spécialisées, des MJC. “Lieux de vie” est le<br />
thème proposé cette année : « Ma ville, mon quartier,<br />
mon village, mon immeuble, mon école, à la bibliothèque,<br />
au club sportif, etc. » Autant de déclinaisons qui invitent<br />
à décrire, commenter, laisser courir son imagination à<br />
partir des lieux dans lesquels chacun vit. Cette animation<br />
est gratuite, le retour des textes doit se faire avant le 27<br />
février 2009. Pour participer, télécharger les documents<br />
nécessaires c/o www.clapmp.com. Contact CLAP Midi-<br />
Pyrénées : Thierry Bellanger au 05 62 27 50 48.<br />
• 2009 : ANNÉE NOUGARO! Né le 9 09 1929,<br />
Claude Nougaro aurait eu 80 ans en septembre prochain.<br />
L’association créée par Hélène Nougaro, sa<br />
femme, a décidé de faire de 2009 une année dédiée à<br />
Claude Nougaro. À partir de mars une série d’événements<br />
jalonneront l’année. C’est dans cet élan que paraîtront<br />
deux nouveautés discographiques : un coffret cinq<br />
CDs réunissant les 100 plus belles chansons en boîte<br />
métal édition limitée et un coffret deux DVDs édition<br />
limitée baptisé “L’enchanteur” d’une durée de 4h30 environ<br />
(sorties le 2 mars chez Universal Music France). Universal<br />
Music et Mercury éditent, pour la première fois en<br />
coffret deux DVD, l’anthologie des chansons et interviews<br />
filmées de Claude Nougaro, sur les grands plateaux<br />
de télévisions. Ce coffret réunit ses musiques des<br />
années 60 aux années 80 ainsi que des images choisies<br />
pour leur qualité artistique, leur charge émotionnelle et<br />
leur caractère exceptionnel. Inclus un livret détaillé avec<br />
ses repères biographiques… 81 titres et six interviews<br />
sélectionnés dans les archives INA, RTBF et TSR. Nombreux<br />
documents rares et inédits extraits des émissions<br />
comme “Âge tendre et tête de bois”, “Palmarès de la<br />
chanson”, “Plein feu sur Nougaro”, “Discorama”… Des<br />
duos avec Aznavour, Barbara, Sacha Distel, Al Jarreau,<br />
Guy Marchand…<br />
• ÇA JAZZ À SAINT-LYS. Le festival “Ça jazz à<br />
Saint-Lys”, qui fête cette année ses 10 ans, aura lieu les 6,<br />
7 et 8 février prochains. Dix années d’un succès grandissant,<br />
de jazz traditionnel (des années 1920 à 1950), dix<br />
années de partage humain avec un public fidélisé, dix<br />
années d’amitié et convivialité, dix années de pur bonheur!<br />
À Saint-Lys, “Les Nuits Jazz“ se sont définitivement<br />
inscrites dans une dynamique culturelle sans concession<br />
quant à la qualité et ouverte à un public très élargi. Le<br />
succès de ce festival et sa pérennité sont le fruit résultant<br />
d’une dynamique associative très engagée et l’aide financière<br />
de partenaires sensibilisés et généreux permettant<br />
d’offrir un véritable joyau à un public venu de tous horizons.<br />
La programmation 2009 propose à la fois tout ce<br />
qui est jazz traditionnel new orleans (années 20,40,<br />
swing, be-bop) et aussi, pour la première fois, une<br />
approche du jazz traditionnel très actuel, tel qu’il se joue<br />
à la Nouvelle Orléans aujourd’hui. Au menu : un florilège<br />
de musiciens et chefs d’orchestres hors pair, à la fois<br />
toulousains ou bordelais, parisiens et new orléanais dont<br />
Leroy Jones, <strong>LE</strong> cadeau d’anniversaire qui se produira les<br />
vendredi et samedi en exclusivité à Saint-Lys! À l’affiche<br />
également : Guillaume Nouaux Quintet, Marc Lafférière<br />
Quintet, Jambalaya, Tuxedo Big Band, Lea Souma & the<br />
Gospel Singers… Renseignements pratiques et programmation<br />
détaillée au 05 62 14 71 71.<br />
• VIDÉO SANS FRONTIÈRES. Les “Rencontres<br />
Traverse Vidéo” se tiendront du 11 au 28 mars en divers<br />
lieux de Toulouse. Au menu de cette édition 2009 : projections,<br />
rencontres, performances, installations, expositions…<br />
sur le thème “Interstice et porosité”. Plus de<br />
plus : www.traverse-video.org<br />
Retrouvez <strong>Intramuros</strong> sur le web :<br />
★<br />
www.intramuroshebdo.com<br />
Agenda des sorties, bons plans,<br />
actu de dernière minute, jeux…
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 16<br />
16/DANS <strong>LE</strong>S MURS<br />
> ACTU<br />
• STAGE MULTIMÉDIA. “Fresco Face” est un<br />
stage multimédia destiné aux jeunes de 11 à 17 ans initié<br />
par le bbb (Centre régional d’initiatives pour l’art<br />
contemporain) qui se tiendra du lundi 16 au vendredi 20<br />
février de 14h00 à 17h00. Un stage d’une semaine pour<br />
découvrir la création multimédia contemporaine, expérimenter<br />
et créer ses propres compositions audiovisuelles.<br />
À partir de la fresque numérique de Qubo Gas présentée<br />
à l’occasion de l’exposition “Tran-faires” et de votre<br />
imagination, vous animerez et sonoriserez votre propre<br />
univers graphique et créerez ainsi une animation vidéo.<br />
Renseignements et inscriptions au 05 61 13 37 14.<br />
• RECHERCHE PHOTOGRAPHES. Le Club<br />
Phot Fronton organise le salon “Fotograf’ @ Fronton”<br />
du 4 au 10 mai prochain dans l’Espace Culturel Gérard<br />
Philipe de Fronton. Il s’agit d’un salon exposition<br />
concours photographique ouvert à tous les photographes<br />
: professionnels et amateurs. Ce salon, dont le<br />
thème est libre, exposera des photos sur papiers ou<br />
similaires en noir&blanc et couleurs. Il est urgent de<br />
s’inscrire rapidement (avant le 15 mars) compte tenu du<br />
nombre de places limité! Comment s’inscrire à ce<br />
salon ? : le site www.fotograf-a-fronton.fr est ouvert,<br />
vous y trouverez tous les renseignements, règlements,<br />
bulletin d’inscription… Par courrier : Le règlement est<br />
disponible sur simple demande auprès du Club Photo<br />
Fronton, Mairie de Fronton, Esplanade Marcorelle,<br />
31620 Fronton. Le responsable/coordinateur Serge Deligny<br />
est joignable au 06 09 72 43 60.<br />
• NOUVEL<strong>LE</strong> MÉDIATHÈQUE. La Médiathèque<br />
d’Empalot a ouvert ses portes le 6 janvier. Organisée sur<br />
un vaste plateau proposant une offre diversifiée (12 000<br />
romans, 3 000 albums, 3 000 bandes dessinées et mangas,<br />
8 000 documentaires, une ludothèque, une salle<br />
multimédia, un espace pour les tout-petits, une salle<br />
d’animation… pour tous les âges), la nouvelle médiathèque<br />
toulousaine est un espace culturel de premier<br />
plan au cœur du quartier à proximité du métro. Plus<br />
d’informations au 05 61 25 57 46.<br />
• SOIRÉE CARITATIVE. L’association BK9 Foudation,<br />
créée en juin dernier par le joueur de rugby néozélandais<br />
du Stade Toulousain et des All Blacks Byron<br />
Kelleher, a pour mission d’aider des jeunes sportifs à<br />
devenir professionnels, à accomplir leurs rêves. Chaque<br />
année, BK9 choisira dix petits champions, leur accordera<br />
une bourse et leur permettra d’être encadrés par les<br />
meilleurs professionnels de leur discipline pendant deux<br />
ans, sans négliger leur scolarité. C’est au profit de la fondation<br />
BK9 que le Rotary Club Toulouse-Jacobins organise<br />
une vente aux enchères le mardi 24 février à l’Hôtel<br />
des Ventes Saint-Georges de Toulouse en présence de<br />
Byron Kelleher. Plus de renseignements : www.bk9.fr<br />
• RENDEZ-VOUS ENCHANTEURS. Depuis<br />
plus de quatre ans, les “Salons Lyriques”, organisés par<br />
l’association Voix, Musique et Illusion et son directeur<br />
artistique Pierre-Bernard Kempf, chantent et enchantent,<br />
le dernier dimanche de chaque mois au musée<br />
Paul-Dupuy (13, rue de la Pleau/rue Ozenne) à Toulouse.<br />
Des artistes confirmés ou en devenir, souvent attachés<br />
au Midi toulousain, interprètent les grands airs du<br />
répertoire lyrique, accompagnés par des pianistes réputés<br />
ou discrets mais toujours talentueux. Sans prétention,<br />
les Salons Lyriques n’en remplissent pas moins une<br />
mission artistique de qualité. C’est en solistes ou en<br />
duos que les soprani, alti, ténors, barytons et basses<br />
offrent les plus belles pages des opérettes, les “tubes”<br />
de l’opéra, des extraits d’oratorios, parfois lieder et<br />
mélodies, ou même du music-hall. Citons pour<br />
l’exemple un Salon Lyrique consacré au “Rigoletto” de<br />
Verdi, un autre à la voix de contre-ténor ou un hommage<br />
à Joséphine Baker. Généralement, ces concerts font<br />
l’objet d’une présentation par Claude Dubois qui offre<br />
des commentaires enrichissants quoique simples et<br />
ponctués d’anecdotes et de traits d’humour. Le succès<br />
des “Salons Lyriques” va en s’amplifiant. La cour du<br />
musée Paul-Dupuy en été, ou la salle du premier étage,<br />
sont toujours bondées. Il y a un public de fidèles amateurs<br />
renforcé par tous ceux qui trouvent là une possibilité<br />
de s’initier à l’art lyrique en toute simplicité, sans<br />
pompe ni cérémonie. C’est dire que les “Salons<br />
Lyriques” correspondent aussi à un besoin social. De<br />
plus, les récitals sont de véritables moments de partage<br />
car il n’y a pas de scène ni d’estrade et c’est dans une<br />
proximité qui crée l’intimité que se produisent les<br />
artistes. Prochains rendez-vous : dimanche 22 février,<br />
“Les basses à l’opéra” (Didier Pizzolitto, basse, Muriel<br />
Chauvin, soprano, Cyril Kubler, piano, Claude<br />
Dubois) ; dimanche 29 mars “Un duo, des duos…”<br />
(Françoise et Guy Luciani, Jean-Louis Duquesne au<br />
piano, Claude Dubois) ; dimanche 26 avril “De l’Estonie<br />
à la Catalogne-un piano et une voix” (Geneviève<br />
Duport, soprano, Lise Lienhard, piano)… Plus de renseignements<br />
au 05 61 25 05 73.<br />
> Musiques<br />
BINARY AUDIO MISFITS! (B.A.M.!)<br />
Genre : Hip-hop rock<br />
Appelé B.A.M.! par les intimes, cette formation est née<br />
d’une collaboration à distance via Internet, d’un continent<br />
à l’autre, du groupe de rock toulousain EXPérience<br />
et du collectif texan de hip-hop The Word Association,<br />
respectivement de Toulouse et de San Marcos au Texas.<br />
Les musiciens poursuivent leur aventure commune dans<br />
le cadre d’une tournée historique qui s’annonce comme<br />
la fusion séminale du hip-hop et du rock. À l’occasion de<br />
la naissance de Binary Audio Misfits!, Lieu-Commun<br />
accueillera les protagonistes de ce projet étonnant, où<br />
s’entrechoquent les cultures musicales et les références<br />
culturelles. Avant même la sortie d’un premier single<br />
(“Brain Drain Generation EP”, à paraître le 12 février<br />
prochain chez le label aveyronnais Dora Dorovitch),<br />
avant même la résidence de création qui se déroulera à<br />
la Cartonnerie de Reims, avant même le début d’une<br />
tournée qui amènera B.A.M! à sillonner les routes de<br />
France puis d’Amérique du Nord, Lieu-Commun invite<br />
Binary Audio Misfits!. Le groupe bicéphale ira à la rencontre<br />
du public : il présentera ses premiers morceaux<br />
et détaillera la démarche singulière qui a conduit à cette<br />
collaboration franco-américaine. The Word Association<br />
en profitera aussi pour proposer des performances<br />
inédites en France, entre rap old-school et hip-hop<br />
underground.<br />
• Vendredi 6 février, 19h00, à Lieu-Commun (23-25, rue<br />
d’Armagnac à Toulouse), pour une rencontre + mini-concert<br />
(entrée libre!). Mardi 24 février, 21h00, à bord du Cri de la<br />
Mouette (Canal de Brienne, place Héraclès, 05 62 30 05 28)<br />
COKO<br />
Genre : Chansons grinçantes et efficaces<br />
Ironiques et cruelles, décalées mais sensibles, intelligentes<br />
car engagées, toutes les chansons de Corentin<br />
“Coko” s’écoutent avec la même curiosité. Qu’on se le<br />
dise, Coko ne chante pas pour ne rien dire!<br />
• Du 3 au 7 février, 19h00, au Théâtre du Grand-Rond (23,<br />
rue des Potiers, 05 61 62 14 85). C’est gratuit!<br />
TOULOUSE AOC<br />
Genre : Chanson made in Tolosa<br />
Michèle Mühlemann, Hervé Suhubiette, Manu Galure et<br />
Guillaume Barraband, tous présents sur la compilation<br />
“Toulouse en chanson”, poursuivent l’aventure en se<br />
réunissant pour un tour de chant collectif. Ces Artisans<br />
Ordinaires de la Chanson nous proposent une création<br />
originale et sans cesse renouvelée : un tour de chant collectif<br />
qui met en avant chaque artiste dans son style et sa<br />
sensibilité mais qui s’appuie aussi sur la rencontre de<br />
chanteurs confirmés et de nouvelles voix fraîchement<br />
débarquées dans le paysage toulousain. Le but n’est pas<br />
de constituer un “plateau de promotion” où chacun<br />
vient faire un bout de son spectacle mais une véritable<br />
création avec résidence à la clé, écritures de chanson<br />
originales et échanges… Né de l’envie de se rencontrer,<br />
de se toucher, puis de s’enlacer musicalement, ce tour<br />
de chant collectif s’appuie sur la diversité des artistes et<br />
de leurs parcours respectifs.<br />
•Mardi 3 et mercredi 4 février, 21h00, au Bijou (123, avenue<br />
de Muret, 05 61 42 95 07)<br />
MASSALA<br />
Genre : La saveur de l’Inde au parfum de jazz<br />
Massala crée un univers chorégraphique et musical à la<br />
croisée de la tradition indienne et du jazz. Avec la complicité<br />
d’Aldo Guinart à la flûte traversière et au saxophone<br />
soprano, Sabine Fernandez développe un langage<br />
gestuel et rythmique libéré de la narration mythologique.<br />
Sa danse s’associe tantôt à la rigueur codifiée du Bharata<br />
Natyam, tantôt à la légèreté sensuelle du style “Bollywood”.<br />
Massala a la saveur insolite d’un mélange d’épices<br />
savamment dosé… Une invitation à un doux voyage.<br />
• Samedi 28 février, 21h30, à bord de la péniche Chèvrefeuille<br />
(avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19 06 06)<br />
E<strong>LE</strong>CTRIC E<strong>LE</strong>CTRIC<br />
Genre : Rock positif<br />
Le duo strasbourgeois hyperactif Electric Electric nous<br />
invite à une danse épileptique, avec des instrumentaux<br />
d’un genre nouveau, sur la base d’un rock minimal, mécanique<br />
et apocalyptique, à la limite du métal. Les deux<br />
musiciens, guitariste et batteur, multiplient des boucles<br />
rythmiques et bruitistes qui électrisent les salles dans lesquelles<br />
ils se produisent. Le spectateur sort de l’une de<br />
leurs performances mi-secoué mi-amusé par un propos<br />
musical expérimental. Lequel déconstruit pièce par pièce<br />
les éléments d’un immense puzzle rock pour permettre<br />
au genre de se construire un futur possible.<br />
• Jeudi 19 février, 21h00, à bord du Cri de la Mouette (place<br />
Héraclès à Toulouse, 05 62 30 05 28)<br />
BENJAMIN FAUGLOIRE [PROJECT]<br />
Genre : Jazz pop, nu jazz<br />
Aux côtés de ses deux acolytes rencontrés au Centre<br />
des Musiques Didier Lockwood à Paris, ce pianiste nous<br />
invite à découvrir son premier album. À n’en pas douter,<br />
ce trio est à l’aube d’une très grande carrière, déjà bien<br />
entamée à l’été 2008 aux côtés des plus grands.<br />
• Jeudi 5 février, 21h00, au Madala (23, rue des Amidonniers,<br />
05 61 21 10 05)<br />
THE ROBOCOP KRAUS + MONTREAL ON<br />
FIRE<br />
Genre : Noisy rock<br />
Fort d’une expérience musicale collective de plus de dix<br />
ans, The Robocop Kraus propose un rock efficace et original<br />
influencé par Brian Eno, David Bowie, Pavement et<br />
autres Talking Heads. Formé en 2006 dans le sud de la<br />
France par des musiciens issus de la scène punk-hardcore<br />
toulousaine, c’est pourtant bien à Montréal que naissent<br />
les prémices de Montreal on Fire. Leurs références<br />
sont nombreuses mais Sonic Youth est bien présent…<br />
• Samedi 7 février, 22h00, à bord de la péniche Le Cri de la<br />
Mouette (place Héraclès, 05 62 30 05 28)<br />
L’ÉMIGRANTE<br />
Genre : Balade vocale en Méditerranée<br />
Dans ce spectacle, Nadine Rossello revisite avec grâce et<br />
de sa voix profonde l’univers des poètes portugais,<br />
espagnols, corses, italiens et grecs dans leurs cinq<br />
langues d’origine, nous transmettant une forte envie<br />
de briser les frontières. Voici une parenthèse poétique<br />
vocale et instrumentale, une pause voyageuse<br />
sur les rives de la Méditerranée, l’occasion de naviguer<br />
toutes voiles dehors.<br />
• Du 11 au 14 février, du mercredi au samedi à 21h00, à<br />
la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue du Taur, 05 61<br />
23 62 00)<br />
DOUNSHAQ & LOS RASKAÏ<br />
Genre : Funk hip-hop enflammé<br />
Les basco-toulousains de Dounshaq et les Catalans de<br />
Los Raskaï donnent l’assaut à La Mounède le temps<br />
d’une soirée qu’on nous promet enflammée, sous l’effet<br />
du funk hip-hop déchaîné des premiers, percuté à la patchanka<br />
festive des seconds. Près de trois heures de<br />
concert pour danser, chanter, se lâcher… loin de toute<br />
morosité ambiante!<br />
• Samedi 7 février, 20h30, à La Mounède (1, rue Claude-<br />
Marie Perroud, 05 61 44 83 05). Dounshaq également en<br />
concert le vendredi 6 mars, 21h0, à l’Espace Bonnefoy (4, rue<br />
du Faubourg Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />
AGNÈS BILH<br />
Genre : Chanson bille en tête<br />
“La meilleure défense, c’est l’attaque” doit être la maxime<br />
favorite de cette artiste qui manie l’humour à merveille<br />
pour évoquer ce qui la chagrine et qui se jette dans<br />
son tour de chant bille en tête. Quand elle s’en prend à<br />
l’injustice, elle trempe sa plume dans l’acide pour servir<br />
la chanson sur un lit d’impertinences souriantes. Elle<br />
entre en scène pour déballer son sac et ne s’encombre<br />
pas des us et coutumes de la bonne société. Et quand<br />
elle veut dire des machins moches, elle n’a pas peur du<br />
pathos : elle envoie sans détour l’artillerie lourde de la<br />
poésie sincère. Puis, elle se fait chroniqueuse des<br />
déboires amoureux des trentenaires qui se croient originaux<br />
et là, le vecteur choisi est le kilo de plumes. Le tout<br />
est servi avec une énergie enthousiasmante.<br />
•Jeudi 5 février, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05<br />
61 42 95 07)<br />
<strong>LE</strong> FREE DU HASARD<br />
Genre : Jazz moderne et impro<br />
Le Free du Hasard, emblématique de la jeune scène toulousaine,<br />
visite le jazz moderne à travers l’improvisation<br />
et un répertoire original aux influences flamenca,<br />
fusion… Une belle découverte!<br />
• Vendredi 6 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />
05 61 21 10 05)<br />
FRANÇOIS GAILLARD<br />
Genre : Chansons sociales<br />
Il arrive de Lyon, traversant la scène à la rage, presque<br />
en nage quand son accordéon rouge souffle, vente et<br />
tempête, entre quelques pointes d’humour et d’autodérision.<br />
Des chansons, bourrées d’énergie communicative,<br />
de générosité et d’impertinence même.<br />
• Du 17 au 21 février, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue<br />
des Potiers, 05 61 62 14 85). C’est gratuit!<br />
“BATT<strong>LE</strong> OF THE BANDS” : THE ORIEN-<br />
TALS/<strong>LE</strong>S FIGUES DE BARBARIE<br />
Genre : Exotictock’n’roll<br />
C’est une soirée exceptionnelle à laquelle vous devez<br />
vous attendre. Exceptionnelle à plus d’un titre. Une soirée<br />
“Battle of the bands” comme on n’en a pas vu depuis<br />
des années. Peut-être les années twist ?! Époque révolue<br />
quand les groupes alors se massacraient à coups de Fender,<br />
de Vox et de Bontempi. Ce sera la première fois<br />
que ces deux formations se rencontrent sur une même<br />
scène, même si elles se croisent depuis des années sur<br />
les routes. Là, elles croiseront le fer pour une joute cin-<br />
glante. Au programme : amour, haine, provocation, défi,<br />
frisson, aventure, action, glamour, chaleur, bière, sang…<br />
digne d’un film Bollywood! D’ailleurs, c’est de la “soul<br />
Bollywood” que se revendique Les Figues de Barbarie,<br />
groupe séculaire de Toulouse qu’on n’a plus l’affront de<br />
présenter. Ils tenteront ce soir-là de décrocher le titre<br />
de “Number One”. Mais de leur côté, The Orientals, de<br />
Toulouse aussi, ne se laisseront pas marcher sur les<br />
babouches. Ils essaieront de prophétiser leur ville avec<br />
leur son inspiré, guitare violente noyée de space réverb,<br />
voix qui sent le sable chaud… attention les filles! Dépaysement<br />
sonore garanti (y’aura des surprises!).<br />
• Vendredi 6 février, 21h00, chez Samba Résille (38, rue<br />
Roquelaine, métro Jeanne d’Arc, 05 34 41 62 16)<br />
FANFARE P4<br />
Genre : Fanfare goût Bulgare avec de vrais morceaux<br />
de teuf dedans<br />
Empruntant à des répertoires traditionnels et populaires<br />
venus de Bulgarie, Macédoine, Grèce, Turquie, Klezmerie…<br />
les arrangements originaux des P4 défouraillent le<br />
style des Balkans avec humour et créativité tout en gardant<br />
la vivacité et le culot de cette musique. Sur scène, le<br />
phénomène P4 prend corps et âme grâce à l’énergie des<br />
dix musiciens et de la danseuse, laquelle apporte à la<br />
richesse des sons balkaniques la fougue de danses<br />
d’influences égyptiennes et indiennes. Musiques traditionnelles,<br />
prises de paroles improvisées, jazz et danse rentrent<br />
en ébullition, distillant une eau-de-vie fraîche et<br />
parfumée digne d’abreuver les grands bals populaires.<br />
Leurs allures para-rajasthanaises, déformées-réformées,<br />
évoquant l’origine militaire des fanfares, rappellent que la<br />
dérision reste un bon vaccin contre les clichés.<br />
• Samedi 21 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />
05 61 21 10 05)<br />
“PEDROÑERAS”, par INTERMEDIA 28<br />
Genre : Grand collage de sensations et de bruits<br />
Intermedia 28 est un groupe madrilène d’artistes qui travaillent<br />
sur la création collective en temps réel.<br />
“Pedroñeras” est un spectacle interactif qui change<br />
chaque fois qu’il se réalise ; une fête des sons, des couleurs,<br />
des images, des voix et musiques en constante<br />
évolution. Ce grand collage de sensations et bruits,<br />
mémoires et surprises, est traversé par la chaleur de<br />
juillet dans La Mancha, et par les voix et visages de ses<br />
anonymes protagonistes.<br />
• Samedi 21 février, 20h30, au Ring (151, route de Blagnac,<br />
05 34 51 34 66)<br />
GELDA & BONNEMAISON-FITTE<br />
Genre : Chansons usurpées<br />
Ce duo de chansons et projections en Super 8 n’est pas<br />
un tour de chant ni un ciné concert. Plutôt la rencontre<br />
fortuite d’un pianiste chanteur préparé à la sauce piano<br />
bar avec un fabriquant d’images collectionneur de King<br />
Kong en plastique, glaneur de films Super 8 amateurs<br />
trouvés au hasard de vides greniers. Ou quand les chansons<br />
du Répertoire revisité épousent enfin, après des<br />
décennies d’attente, leurs clips improbables…<br />
• Du 17 au 28 février, le mardi à 21h30, du mercredi au<br />
samedi à 19h30, à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue<br />
du Taur, 05 61 23 62 00)<br />
KESTETOP<br />
Genre : One man band rock folk blues<br />
Après plusieurs années passées à se frotter à des styles<br />
musicaux aussi divers que le rock, le blues ou le folk dans<br />
différents groupes, B-Naz nous emmène avec Kestetop,<br />
dans un univers singulier nous faisant voyager des<br />
contrées arides de l’ouest américain aux caves humides<br />
des clubs nord européens. Ce projet solo est basé sur<br />
du sampling en direct avec une guitare folk et des percussions.<br />
De ce fait, la musique de Kestetop prend tout<br />
son sens en live, faisant de ses concerts de véritables<br />
performances artistiques et visuelles qui dépassent le<br />
simple cadre musical.<br />
• Jeudi 5 février, 22h00, à bord du Cri de la Mouette (place<br />
Héraclès, 05 62 30 05 28)<br />
LA MARMAIL<strong>LE</strong><br />
Genre : Fanfare approximative<br />
La Marmaille est une formation aux accents cuivrés propulsée<br />
par une section basse/batterie énergique et électrisée.<br />
Cette fanfare atypique revisite des petites perles<br />
piochées dans des registres aussi divers que le jazz<br />
actuel, le ska, le surf, la musique des Balkans et le rock<br />
progressif…<br />
• Jeudi 12 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />
05 61 21 10 05)<br />
THE GLADIATORS<br />
Genre : Reggae de légende<br />
Gladiators sont dans l’arène depuis 1967, date à laquelle<br />
Albert Griffiths forme le groupe dont le nom lui a été<br />
suggéré dans un bus par un voyageur qui venait de voir le<br />
film “Ben Hur” : l’idée de ces hommes qui combattaient<br />
pour leur liberté séduit aussitôt le rasta. Aujourd’hui,<br />
Albert Griffiths coule des jours tranquilles à Saint Elizabeth,<br />
c’est son fils Al qui a repris le glaive et continue<br />
accompagné du backing band original.<br />
• Mercredi 11 février, 20h00, au Phare de Tournefeuille (32,<br />
route de Tarbes/Tournefeuille, 05 34 30 17 48)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 17<br />
> Musiques<br />
“<strong>LE</strong>S ENFANTS TERRIB<strong>LE</strong>S”, Philip Glass<br />
Genre : Musique nouvelle/opéra<br />
C’est un véritable événement pour Odyssud que<br />
d’accueillir cet opéra de Philip Glass, figure de proue de<br />
la musique minimaliste répétitive américaine, aux côtés<br />
de Steve Reich et de John Adams. Celui qui s’est fait<br />
connaître notamment par le fameux “Einstein on the<br />
beach” (mis en scène par Bob Wilson), livre ici sa vision<br />
de l’un des chefs-d’œuvre de Jean Cocteau, “Les enfants<br />
terribles”. Sorte de tragédie enfantine, l’œuvre exacerbe<br />
les sentiments, les tensions entre les êtres, mais aussi<br />
l’amour fusionnel et l’humour incisif de la jeunesse. La<br />
force conjuguée de la musique hypnotique de Glass et de<br />
l’univers surréaliste de Cocteau, grand poète du verbe et<br />
de l’image, est admirablement rendue par la mise en<br />
scène. Le décor, l’incarnation des quatre chanteurs et la<br />
chorégraphie de leurs mouvements, et l’accompagnement<br />
des trois pianos électroniques créent un espace<br />
onirique et poétique particulièrement prenant.<br />
• Vendredi 6 février, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc,<br />
Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />
“<strong>LE</strong>ÇONS DE JAZZ N°4”<br />
Genre : Le scat<br />
À l’image des leçons de musique délivrées jusqu’à la saison<br />
dernière par Jean-François Zygel à la Salle Bleue, le<br />
Mandala a inauguré il y a un an une formule similaire à<br />
une différence près : l’intervenant n’est jamais le même.<br />
Par cette série de “Leçons de Jazz” l’association Mandala<br />
Bouge à l’initiative de cette programmation souhaite<br />
« susciter une attitude d’éveil musical et de curiosité et<br />
permettre une compréhension de l’essence même du<br />
jazz, de ses racines et de ses multiples champs d’exploration.<br />
» Après Hervé Suhubiette épaulé par le quartet Pulcinella,<br />
pour une leçon consacrée à Claude Nougaro, Stefan<br />
Oliva et les passerelles entre jazz et cinéma, Christian<br />
“Ton Ton” Salut déclinant les grands courants de la batterie<br />
jazz et de son évolution , il sera question ce mois-ci<br />
de scat et d’improvisations vocales. À la manœuvre<br />
Daniel Huck, joueur de sax et scatteur tout terrain, bopper<br />
hors pair, sa discographie s’étale sur une centaine<br />
d’albums. Après quarante ans de carrière, il reste le plus<br />
invraisemblable musicien de la scène française. (J.-P. B.)<br />
• Jeudi 26 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />
05 61 21 10 05)<br />
ÉRIC NEMO & STÉRÉOPOP ORCHESTRA<br />
Genre : Folk rock<br />
Personnage essentiel de la scène rock toulousaine, Éric<br />
Nemo est un auteur compositeur passionné. Multi-instrumentiste,<br />
il crée un univers singulier de folk, de rock<br />
où mélodie, pertinence et énergie sont portées par des<br />
guitares, harmonica, claviers et effets vintages, cordes,<br />
chœurs… Des textes sensibles et mordants à l’écriture<br />
pétillante dessinent un univers faussement naïf où se croisent<br />
chronique d’un instant, portrait insolite et historiette<br />
d’amour. Après ses expériences de groupes (Superpop,<br />
Rosemary’s Babies), Éric Nemo recentre son<br />
projet solo et fait paraître un premier disque en<br />
décembre 2003. 2007 voit arriver Seb Comet (ex-Bubblies)<br />
à la batterie et le travail sur un nouvel album peut<br />
redémarrer. Le combo rock au son inédit et à la formation<br />
atypique (chant/guitare/batterie) baptisé Éric<br />
Nemo & his Comet propose un set de chansons électriques,<br />
de popsongs au refrain imparable (pour ce<br />
spectacle, le duo accueillera des invités…).<br />
• Vendredi 27 février, 21h00, à l’Espace Bonnefoy (4, rue du<br />
Faubourg Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />
CLAUDE DELRIEU<br />
Genre : Chanson spectacle<br />
Seul en scène avec son accordéon et sa batterie,<br />
l’homme doute : il explore les confins de l’autodérision,<br />
s’offre en pâture aux railleries et en Machiavel de<br />
l’humour et de la poésie, vous guidera sur les chemins de<br />
la bonne humeur. Comme si la déprime la plus sombre<br />
engendrait un fou rire, comme si Beckett et Mistinguett<br />
se rejoignaient sur un divan freudien… Musicien émérite<br />
et passé par des expériences pour le moins complémen-<br />
DANS <strong>LE</strong>S MURS/17<br />
taires (conservatoire, un groupe de rock, dix ans de bal!),<br />
il présente un spectacle de haut niveau musical mais c’est<br />
le personnage farfelu qui marque le plus. Il offre à l’absurde<br />
ses lettres de noblesse et nous fait deviner l’envers<br />
de ses propos. Auteur, compositeur, interprète, Claude<br />
Delrieu met en scène son propre rôle comme pour<br />
prouver que chaque être est unique, que créer est une<br />
normalité, un devoir. Le spectacle est une visite guidée<br />
à l’intérieur d’un personnage, joies et peines mêlées, il<br />
ne juge jamais, il constate, il décrit ce qu’il voit avec ses<br />
yeux et c’est troublant. Authentique exagération, provocation<br />
détournée, humour décalé ou dérision réaliste<br />
sont les ingrédients de cette musique aux racines<br />
diverses et inattendues.<br />
•Mardi 10 et mercredi 11 février, 21h00, au Bijou (123, avenue<br />
de Muret, 05 61 42 95 07)<br />
GECKO PALACE<br />
Genre : Folk rock/Toulouse<br />
Tantôt tourmentée, tantôt rageuse, la musique de<br />
Gecko Palace vous embarque dans d’improbables roadmovies<br />
où d’anciens hôtels qui se voulaient palaces sont<br />
tombés dans l’oubli. De vieux néons grésillants viendront<br />
juste vous rappeler que les propriétaires ne sont<br />
pas encore tout à fait morts… Gecko Palace distille son<br />
univers folk-rock’n’roll pur malt et ses tranches de vies<br />
souvent décalées.<br />
• Vendredi 6 février, 22h00, à bord du Cri de la Mouette<br />
(place Héraclès, 05 62 30 05 28)<br />
GOJIRA + TREPALIUM + DWAIL<br />
Genre : Plateau death metal<br />
Après un premier album autoproduit qui les a installés<br />
sur la scène française , deux autres qui ont confirmé le<br />
potentiel énorme du groupe, Gojira revient aujourd’hui<br />
avec le très attendu “The way of all flesh”, qui devrait<br />
asseoir leur excellente réputation et leur statut de référence<br />
internationale en matière de métal extrême. Sur<br />
scène, intensité, virtuosité et efficacité sont les maîtres<br />
mots. Le meilleur groupe de metal français se fait rare<br />
dans l’Hexagone, ne ratez donc pas sa venue au Bikini :<br />
claque magistrale garantie!<br />
• Samedi 7 février, 20h30, au Bikini Parc technologique du<br />
Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)<br />
ÉRIC LOTZ<br />
Genre : Piano solo<br />
Une clope, un verre, un piano : Éric Lotz se penche sur le<br />
clavier, il se balance, ferme les yeux et improvise. En<br />
transe. C’est un artiste avec un grand A, touché par la<br />
bonne fée de la musique dès le berceau.<br />
• Mercredi 18 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />
05 61 21 10 05)<br />
BRUNO CHEVILLON SOLO<br />
Genre : “Pier Paolo Pasolini ou la rage sublime”<br />
En moins de dix ans, Bruno Chevillon s’est imposé<br />
comme le plus grand contrebassiste français de sa génération.<br />
Son style et son intelligence en font un partenaire<br />
sûr et recherché. C’est à une confidence amoureuse que<br />
nous invite ici Bruno Chevillon, dévoilant l’intimité secrète,<br />
rare, entre un musicien et un poète, la rencontre passionnée<br />
entre la rusticité, la pulsation vibrante de la<br />
contrebasse et la douceur acidulée de la langue italienne<br />
transfigurée par le génie littéraire. Chuchotant mezzo<br />
voce la poésie si infiniment précieuse du cinéaste écrivain<br />
Pier Paolo Pasolini, révélant la musique pure du texte, et,<br />
au-delà, la tendresse, l’ironie, la violence d’un art écartelé<br />
entre la quête de forme idéale et le fantasme de l’engagement,<br />
le bassiste construit dans les interstices, les<br />
silences, sans jamais rien combler — joue avec le vide,<br />
l’inachevé, ne fixe rien du sens qui toujours échappe, et<br />
avec beaucoup de pudeur et de retenue impose son univers<br />
comme un prolongement de la chair des mots. Le<br />
concert sera précédé d’une lecture d’un texte de Pier<br />
Paolo Pasolini par le comédien Francis Azéma.<br />
•Dimanche 8 février, 17h30, au Théâtre du Pavé (34, rue<br />
Maran, métro Saint Agne-SNCF, 05 61 26 43 66) dans le<br />
cadre de “Jazz au Pavé”<br />
SUSANA AZQUINEZER<br />
Genre : Récits et musiques<br />
Susana Azquinezer, accompagnée à l’accordéon par<br />
Bernard Ariu, avec une grande sensibilité et une mise<br />
en scène minimaliste, nous raconte une tragédie humaine<br />
et historique à travers les récits croisés de trois<br />
générations.<br />
• Jeudi 5 février, 19h30, à l’Instituto Cervantes (31, rue des<br />
Chalets, 05 61 62 80 72)<br />
BUDAPEST FESTIVAL ORCHESTRA<br />
Genre : Musique authentique tzigane, improvisations,<br />
Liszt, Brahms, chants tziganes…<br />
L’orchestre est constitué par Iván Fischer et Zoltán<br />
Kocsis en 1983. Il se compose de la « crème des jeunes<br />
musiciens hongrois ». Leur objectif, outre d’intensifier<br />
les répétitions et d’exiger le meilleur des musiciens, est<br />
au départ de réaliser trois ou quatre concerts par an<br />
significatifs dans la vie musicale hongroise et de doter<br />
Budapest d’un nouvel orchestre symphonique de réputation<br />
internationale.<br />
• Mercredi 11 février, 20h30, à la Halle aux Grains (1, place<br />
Dupuy). Renseignements et réservations au 05 61 21 09 00)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 18<br />
18/DANS <strong>LE</strong>S MURS<br />
> EXPOS<br />
> “Bulles d’art, Première!”, Philippe<br />
Roussel et Mickaël Marty<br />
abstraction<br />
Lieu superbe et design, la salle des ventes Saint-Aubin<br />
est détournée par la jeune galerie sans cimaises Bulles<br />
d’Art pour une exposition événement qui réunit deux<br />
artistes discrets mais à la création forte, riche et actuelle<br />
: Ohilippe Roussel et Mickaël Marty. Leurs créations<br />
s’harmonisent et se répondent autour du travail sur<br />
l’abstraction. Par un jeu de noir et de couleur, de<br />
matière et de transparence, ils créent tous deux le<br />
rythme. Chacun s’exprime avec son cœur et nous<br />
touche. Après le succès des papiers colorés exposés<br />
Place du Capitole, Philippe Roussel revient à Toulouse<br />
avec des nouvelles œuvres tout aussi captivantes. En<br />
jouant avec la poussière de marbre, il nous guide vers<br />
l’essentiel. Découvert à la sortie de l’école des Beaux-<br />
Arts de Toulouse par le galeriste Jöm Uhde, Mickaël<br />
Marty travaille la superposition et la transparence des<br />
couleurs pour obtenir la vibration de chaque toile et<br />
rendre l’expression du beau.<br />
• Du vendredi 20 au vendredi 27 février à l’Hôtel des Ventes<br />
Saint-Aubin (3, boulevard Michelet) du lundi au vendredi de<br />
9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 ; samedi et dimanche<br />
de 14h00 à 18h00<br />
> “Les maîtres de l’affiche (1890-1920)”<br />
art de l’affiche<br />
Au cours de la saison 2008/2009, le Centre de<br />
l’Affiche–Mairie de Toulouse célèbre son vingt-cinquième<br />
anniversaire. À cette occasion il présente les maîtres<br />
de l’affiche : une sélection des meilleures affiches<br />
acquises et conservées dans son fonds iconographique<br />
depuis sa création en 1983. Cette grande exposition,<br />
composée d’images des plus connues, assorties des<br />
signatures prestigieuses de l’art de l’affiche, se divise en<br />
trois volets présentés à partir du mois de septembre<br />
2008 jusqu’en août 2009.<br />
• Jusqu’au 13 mars au Centre de l’Affiche (58, allées<br />
Charles-de-Fitte, métro Saint-Cyprien, 05 61 59 24 64) du<br />
lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.<br />
Entrée gratuite<br />
> “Jachères urbaines et autres incivilités<br />
végétales”, Dominique Delpoux<br />
photographies<br />
Le regard avisé et curieux d’un photographe qui observe<br />
la place laissée à la nature au cœur de nos villes. Ce<br />
reportage d’une vingtaine de clichés montre, au travers<br />
de quelques détails parfois insignifiants, la vie et le développement<br />
des végétaux et leur effet sur l’urbanisme ou<br />
l’architecture dans notre quotidien.<br />
• Jusqu’au 18 février à bord de la Péniche Zambézi (Port<br />
Saint Sauveur à Toulouse, 05 62 73 73 62), entrée libre du<br />
lundi au vendredi (sauf le jeudi) de 9h00 à 12h00 et de<br />
14h00 à 17h00<br />
> “En découdre”<br />
textile et collectif<br />
Une exposition collective d’art contemporain qui réunit<br />
douze artistes qui exposent leurs œuvres conçues à<br />
partir du textile. Les artistes sélectionnés tentent, en<br />
explorant les possibilités plastiques de ce matériau, de<br />
coudre du rêve pour mieux en découdre avec la réalité.<br />
• Jusqu’au 21 février à l’Espace Écureuil (3, place du Capitole,<br />
05 62 30 23 30)<br />
> “Les racines ont des feuilles…”, Pascal<br />
Cribier<br />
paysagisme<br />
Le paysagiste Pascal Cribier plante son décor dans<br />
l’Espace EDF-Bazacle. Le visiteur plonge dans le fonds<br />
photographique de l’artiste, une immersion dans ses<br />
nombreuses réalisations : le jardin des Tuileries à Paris,<br />
celui de Woolton House en Grande-Bretagne, le jardin<br />
Le Plaisir à Aramon dans le Gard… ainsi que son jardin<br />
personnel de Haute-Normandie où, depuis 1982, il épie<br />
la nature et affine sa réflexion…<br />
• Jusqu’au 29 mars à l’Espace EDF-Bazacle (11, quai Saint-<br />
Pierre, 05 62 30 16 00) du mardi au dimanche de 14h00 à<br />
19h00, entrée libre<br />
> Thomas Bossard<br />
peintures<br />
Peintre, illustrateur, scénographe, Thomas Bossard a<br />
collaboré à de nombreuses créations d’opéras pour le<br />
Théâtre du Capitole à Toulouse ainsi que de pièces de<br />
théâtre. Depuis 2005, il se consacre à sa peinture. Certaines<br />
de ses toiles, gaies et désespérées, terrifiantes ou<br />
pleines d’humour, évoquant parfois un Watteau saisi par<br />
le tremblement métaphysique, évoquent un passage des<br />
“Ombres de la Caverne” (Platon, République, Livre<br />
VII) : « La lumière leur vient d’un feu allumé sur une<br />
hauteur, au loin derrière eux ; entre le feu et les prisonniers<br />
passe une route élevée : imagine que le long de<br />
cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons<br />
que les montreurs de marionnettes dressent<br />
devant eux et au-dessus desquelles ils font voir leurs<br />
merveilles. »<br />
• Jusqu’au 14 février à Altigone (place Jean Bellières/Saint-<br />
Orens de Gameville, 05 61 39 17 39), dans le cadre du<br />
quatorzième “Festival Nez Rouges”<br />
> Musique<br />
PULCINELLA<br />
Genre : Jazz délocalisé<br />
Pulcinella est un groupe composé de quatre musiciens<br />
toulousains, donnant à entendre un son tango, rock,<br />
jazz, free qui ne se laisse pas faire. Un brin de folie, de<br />
la poésie et de l’humour : chaque morceau raconte une<br />
histoire, n’hésite pas à s’appuyer sur de la mélodie, sur<br />
des harmonies. La personnalité des musiciens, la variété<br />
des timbres, et la richesse instrumentale, favorisent<br />
un son bien identifiable, surprenant, baroque, spontané,<br />
festif. Un penchant naturel pour l’improvisation ajoute<br />
au mouvement, à l’inventivité. L’ensemble est teinté<br />
d’un côté facétieux qui se voudrait à l’image du Polichinelle<br />
de la commedia dell’arte. Pulcinella a été désigné<br />
lauréat 2005 du label “Découverte” attribué par la<br />
Fédération des Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées,<br />
ainsi que lauréat 2007 du label “Jazz Migration”<br />
attribué par l’AFIJMA.<br />
• Mardi 10 février, 20h30, au Théâtre de Poche à<br />
l’ENAC–Centre Culturel Léonard de Vinci (7, avenue<br />
Edouard Belin, 05 62 17 45 00). Entrée libre dans la limite<br />
des places disponibles!<br />
NICO WAYNE TOUSSAINT<br />
Genre : Du blues, du blues, du blues…<br />
Doté d’une présence magnétique et d’une voix hors du<br />
commun, Nico Wayne Toussaint est aussi un harmoniciste<br />
hors pair. Sa passion pour le blues est diablement<br />
communicative et on est vite sous le charme. Son duo<br />
avec Michel Foizon est une pure merveille. L’émotion<br />
et l’élégance se conjuguent pour offrir ce que la<br />
musique a de meilleur. Né en France en 1973, il est l’un<br />
des rares à avoir créé, à partir du Chicago Blues, un<br />
style vocal et scénique totalement personnel, et son<br />
univers musical s’ouvre maintenant bien au-delà de la<br />
musique qui influença ses premières compositions.<br />
Wayne est le second prénom de Nico, le même que<br />
celui de son parrain qui est américain. Sa vie, d’ailleurs,<br />
a toujours été partagée entre la France et les États-<br />
Unis. Nico a séjourné souvent à Minneapolis et à Chicago<br />
et il enregistre et tourne régulièrement aux USA<br />
et au Canada avec son groupe ou des musiciens locaux.<br />
Ses concerts sont explosifs et il s’est construit à force<br />
de talent et d’énergie une solide réputation en France<br />
et dans de nombreux autres pays. Nico a un charisme<br />
exceptionnel sur scène, il progresse sans cesse dans<br />
ses compositions comme dans ses interprétations.<br />
• Jeudi 12 et vendredi 13 février, 21h00, au Bijou (123,<br />
avenue de Muret, 05 61 42 95 07)<br />
MURCOF & BERTRAND FRAYSSE aka<br />
dUX<br />
Genre : Sereines introductions ambient et beats<br />
techno réguliers flirtant avec l’electro-dub<br />
Fernando Corona alias Murcof a collaboré avec Francesco<br />
Tristano, Erik Truffaz, Talvin Singh, Ibrahim Maalouf<br />
et Christophe. Son dernier album en date est une<br />
commande du château de Versailles. Fernando Corona<br />
a déjà joué à la Cité de la Musique ou à l’auditorium<br />
Parco della Musica (Rome) aussi bien que dans des festivals<br />
prestigieux tels que Montreux Jazz ou Benicassim.<br />
Un temps proche des Boards of Canada et autres<br />
Keith Fullerton Whitman, sous le nom de dUX, le Toulousain<br />
Bertrand Fraysse s’affranchit aujourd’hui de<br />
l’écriture pour se tourner vers l’improvisation. Un<br />
moment de rêverie où s’entrechoquent acoustique et<br />
électronique : l’introduction idéale à la performance<br />
événement de Murcof.<br />
• Jeudi 5 février, 20h00, au Centre Culturel Bonnefoy (4,<br />
rue du Faubourg Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />
PHILIPPE LAUDET JAZZ ODYSSÉE<br />
Genre : Mélange de jazz et de compositions originales<br />
Philippe Laudet invite de jeunes musiciens toulousains à<br />
une aventure jazzistique dans laquelle il leur a composé<br />
des pièces sur mesure, leur laissant toute liberté pour<br />
improviser. Assis derrière son piano, une trompette en<br />
bandoulière, il les écoute ouvrir de nouvelles routes au<br />
milieu des étoiles…<br />
• Vendredi 6 février, 20h30, au Centre Culturel de Ramonville<br />
(place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)<br />
SOULFLY<br />
Genre : Speed métal<br />
“Conquer”, le sixième album de Soulfly paru chez Roadrunner,<br />
pourrait être l’équivalent musical du film “Braveheart”.<br />
Les chansons, comme les guerriers du film,<br />
dégagent une rage incroyable, avec des riffs trash, des<br />
rythmes tribaux et le chant reconnaissable entre mille<br />
du leader du groupe, Max Cavalera (ex-leader de<br />
Sepultura). Sur cet album, le groupe se déchaîne<br />
comme rarement auparavant et passe du speed métal<br />
au doom le plus sombre avec aisance. Produit par Max<br />
et Andy Sneap (Machine Head, Arch Enemy), cet album<br />
est très varié, d’après le chanteur : « Je voulais qu’il soit<br />
plus fort, plus violent, sans compromis. Ce que j’ai fait<br />
sur cet album était ce à quoi j’aspirais. C’est l’album<br />
que j’avais envie de faire depuis très longtemps ». Tout<br />
cela se confirme à l’écoute de brûlots tels que “Enemy<br />
Ghost” ou “Rough”. La tribu Soulfly est de retour sur<br />
le sentier de la guerre avec une tournée qui fera escale<br />
au Bikini pour des retrouvailles toujours très attendues<br />
avec le public toulousain.<br />
• Mercredi 18 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique<br />
du Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62<br />
24 09 50)<br />
ÉMILIE CADIOU : LA MANGEUSE<br />
D’ACCORDÉON<br />
Genre : Chanson/Toulouse<br />
Le regard est profond, l’espièglerie est habilement protégée<br />
par une posture élégante. La chanteuse est musicienne<br />
et l’auteur est comédienne. Elle nous convie à un festin<br />
que l’on dégustera sans se taper sur les cuisses : il y a<br />
de la distance au plus profond des confessions intimes.<br />
L’humour omni-présent épice un propos doux amer qu’il<br />
convient de suivre avec attention. Vous l’aurez compris,<br />
il s’agit d’un travail d’orfèvre, d’une de ces perles que le<br />
spectacle offre parfois. Elle mange comme le Temps les<br />
petits soupirs des partitions caduques d’où les notes<br />
expirent. Diseuse de bonnes recettes acoustiques, elle<br />
nous met l’eau à la bouche et c’est la bouche en O et la<br />
tête inversée qu’elle attend son délice : un piano à bretelle<br />
à la sauce gribiche!<br />
•Jeudi 19 et vendredi 20 février, 21h00, au Bijou (123, avenue<br />
de Muret, 05 61 42 95 07)<br />
NEXTSCENE<br />
Genre : Jazz groove<br />
Nextscene propose une musique aux multiples<br />
influences : jazz, rock, fusion, latine… Le groove étant la<br />
colonne vertébrale de leur répertoire. La part belle est<br />
faite à la basse et au duo batterie/percus pour un style<br />
typé et original.<br />
• Vendredi 27 février, 21h00, au Mandala (23, rue des Amidonniers,<br />
05 61 21 10 05)<br />
THE YOUNG GODS<br />
Genre : Version acoustique<br />
Depuis plus de vingt ans, The Young Gods n’a cessé de<br />
surprendre de par sa créativité et son innovation. Le trio<br />
suisse formé autour des premiers samplers, s’est<br />
aujourd’hui muni de guitares acoustiques et d’un sitar<br />
pour un show plus intimiste et chaleureux. En effet, nos<br />
dieux helvètes, accompagnés du guitariste Vincent Hänni,<br />
réinventent avec l’humilité qu’on leur connaît des titres<br />
comme “Our house”, “Charlotte” ou encore “I’m the<br />
drug”. Des sonorités folks blues étrangement psychédéliques<br />
qui promettent de nous faire voyager.<br />
• Jeudi 19 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique du<br />
Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)<br />
NICOLAS JU<strong>LE</strong>S<br />
Genre : Chanson/Poitiers<br />
« Voilà le duo le plus détonnant à l’ouest de la Volga<br />
depuis bien longtemps! On a déjà vanté les mérites du<br />
chanteur, sa maîtrise de l’équilibre sur une jambe, ses<br />
provocations hilarantes, son dandysme fièrement porté,<br />
son rock’n’roll littéraire, la beauté de sa voix mais il y a<br />
du nouveau : il s’est adjoint la complicité de l’homme de<br />
la situation. Monsieur le Batteur qui l’accompagne, que<br />
dis-je ? Qui le porte, le soulève comme un pilier en<br />
touche pour atteindre les sommets de l’art. Si, si! Venez<br />
assister à l’éloge de la décadence et la mise en orbite de<br />
la chanson française… » (Philippe Pagès)<br />
•Jeudi 26 et vendredi 27 février, 21h00, au Bijou (123, avenue<br />
de Muret, 05 61 42 95 07)<br />
<strong>LE</strong>S FILS DU VENT<br />
Genre : Jazz ethno manouche<br />
Créé en 2005, Les Fils du Vent est un trio manouche<br />
atypique aux morceaux détonants. Une formation pleine<br />
de poésie, de surprises sonores… un trio de jazz<br />
manouche singulier! Une musique des mélanges, de couleurs,<br />
de cultures, de rencontres et de voyages, à découvrir<br />
sans modération!<br />
• Jeudi 5 et vendredi 6 février, 21h00, au Chapeau Rouge<br />
(56, allées Charles de Fitte, métro Saint Cyprien-République,<br />
05 61 22 27 77)<br />
ALAIN BASHUNG<br />
Genre : Monument de la chanson française<br />
Avec son nouvel album “Bleu pétrole”, rarement<br />
Bashung a paru si heureux d’être là. À vrai dire, depuis<br />
dix ans, il n’avait certainement pas offert son chant aux<br />
mélodies avec une telle plénitude. « Pendant longtemps,<br />
j’ai chanté des choses très centrées sur l’intime, sur le<br />
sentiment, le rapport à soi-même. Cette fois-ci, je voulais<br />
poser un regard plus ouvert sur le monde ou sur<br />
les choses de l’actualité, livrer mes sentiments sur<br />
l’époque que nous vivons. » La tournée devrait dévoiler<br />
cette nouvelle facette tout en faisant la part belle<br />
aux classiques de ce grand monsieur de la chanson. À<br />
vérifier live et vivant!<br />
• Jeudi 26 février, 20h30, au Bikini (Parc technologique du<br />
Canal/rue Hermès, Ramonville-Saint-Agne, 05 62 24 09 50)<br />
LAÏKA FATIEN<br />
Genre : Jazz vocal<br />
Le jazz est le lieu où l’expression personnelle de Laïka<br />
Fatien prend toute son ampleur. C’est en vocaliste et<br />
leader d’un quintet qu’elle affirme sa musique. Après<br />
“Look at me now ”, Laïka Fatien revient avec un magnifique<br />
album au travers duquel renaît l’une des plus<br />
grandes chanteuses de jazz de tous les temps, Billie Holiday,<br />
dont on célébrera le cinquantenaire de sa disparition<br />
en 2009. Se réappropriant quelques mélodies sublimes<br />
chantées par Lady Day, et en y ajoutant sa touche singulière,<br />
Laïka Fatien dit la priorité et la profondeur de son<br />
attachement au jazz et de l’écho si intime et particulier<br />
qu’il trouve en elle.<br />
• Samedi 7 février, 21h00, à l’Auditorium Jean Cayrou de<br />
Colomiers (renseignements et réservations au 05 61 15<br />
23 82)<br />
> Théâtre<br />
“GOMBROWICZSHOW”, de Sophie Perez<br />
et Xavier Boussiron<br />
Genre : Vaste allusion<br />
« On se fout de l’expérimental, du rock, du pluridisciplinaire,<br />
du pseudo-nouveau, de la suprématie de la bêtise<br />
décomplexée, du théâtre moderne “à sa mémère”. Faire<br />
de la parodie n’est pas une obligation. Par contre, en<br />
tirer partie exige que les choses vous habitent fondamentalement.<br />
Sans parodie pas de tragédie, sans tragédie<br />
pas de théâtre… “Gombrowiczshow” se présente<br />
comme un essai, une chronique, une vaste allusion. Bref,<br />
une revue ayant pour étrange mission de distraire ses<br />
semblables… » Six comédiens en costumes d’époque,<br />
accompagnés d’un orchestre, s’agglutinent les uns aux<br />
autres. Ils se présentent, trépignent, défilent, font les<br />
malins. Les rituels familiaux et la tyrannie de la descendance<br />
sont décortiqués sans concession, au rythme<br />
d’une ambiance “jazz swing” apparemment décontractée…<br />
• Mercredi 4 et jeudi 5 février, 20h00, au Théâtre Sorano<br />
(35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16) dans le cadre du<br />
festival “C’est de la danse contemporaine”<br />
“<strong>LE</strong> TRIBUN”, de Mauricio Kagel, réalisation<br />
et jeu : Patrice Condé et Luc Lévêque<br />
Genre : Théâtre musical<br />
« Qui ne se sent pas libre chez nous ? Qu’il se dénonce…<br />
Qu’il se dénonce librement! dénoncer! » D’emblée,<br />
dès ses premières œuvres des années 50, les idées et la<br />
musique de Mauricio Kagel (1931-2008) imposent une<br />
singularité. Ses pièces reposent le plus souvent sur l’analyse<br />
rigoureuse des propriétés d’un phénomène sonore<br />
associé à une dimension de présentation spectaculaire,<br />
hors les hiérarchies habituelles de leur perception. Cet<br />
intérêt pour les marges de la production sonore, le<br />
théâtre et le cinéma se manifestent dans un ensemble<br />
d’œuvres dites de théâtre instrumental ou encore musical,<br />
où gestes, lumières, musique et voix sont très rigoureusement<br />
associés, composés, puis plus tard par la création<br />
du “Hörspiel”, pièce d’écoute radiophonique<br />
(susceptible parfois de réalisations scéniques). Il s’exerce,<br />
au gré d’une fantaisie toujours renouvelée, à débusquer<br />
de l’intérieur, les oublis et impostures de la grande<br />
musique occidentale, faisant résonner en de savants<br />
dérèglements, d’étranges et inouïes propriétés des<br />
sons et des instruments ; puisant volontiers, pour<br />
l’exemplarité de la démonstration, dans un vaste refoulé<br />
musical : traditions extra-européennes, pratiques<br />
amateurs du chant et de l’instrument, musiques militaires<br />
ou de cirque ou bien délibérément non éduquées,<br />
défaillantes…<br />
• Les 11, 12 et 13 février, 20h30, au Ring (151, route de<br />
Blagnac, 05 34 51 34 66)<br />
“VENT DIVIN”, par la Compagnie Ultrabutane,<br />
avec David Jonquières<br />
Genre : Saga Pearlharburlesque<br />
Rien ne sera épargné à Bob L’Américain, à Mishimoto le<br />
Japonais et à Guntar l’Allemand dans le tournage de ce<br />
film en V.O. retraçant la Guerre du Pacifique revue et<br />
corrigée façon cartoon azimuté. C’est une véritable performance<br />
d’acteur que nous livre ce solo burlesque,<br />
puisque David Jonquières incarne tous les protagonistes<br />
(près d’un million de combattants tout de même!) d’une<br />
saga mimée tambour battant où la guerre devient le terrain<br />
de jeu de petits hommes qui se croient tous plus<br />
forts les uns que les autres. Bande son et bruitages avec<br />
la bouche, effets spéciaux avec les bras et les jambes,<br />
décors dans ta tête… “Vent Divin” fait partie de ces<br />
spectacles nés dans la rue, nourris de cette urgence à<br />
capter le passant et façonnés par l’impitoyable contrainte<br />
de constamment captiver un auditoire sous peine de le<br />
voir aller voir ailleurs. Né dans la rue mais prenant toute<br />
sa dimension en salle tant la performance de David Jonquières<br />
est époustouflante. Si l’on rit en continu durant<br />
une heure (ce qui est particulièrement épuisant!), “Vent<br />
Divin” est aussi un véritable voyage dans le passé, l’histoire<br />
d’une guerre comme on ne l’a jamais vue, racontée et<br />
revisitée sans aucune concession…<br />
•Du 10 au 21 février, 21h00, au Théâtre du Grand-Rond<br />
(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />
“UN PETIT JEU SANS CONSÉQUENCE”,<br />
de Jean Dell et Gérald Sibleyras, mise en<br />
scène de Pierre Matras<br />
Genre : Deux femmes/trois hommes : six possibilités<br />
Cinq jeunes gens qui se cherchent et finiront par se
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trouver. Mais dans quel ordre! Une pièce d’une férocité<br />
irrésistible sur les attirances et les rapports amoureux.<br />
Et plus les personnages se perdent, plus le public,<br />
lui, s’y retrouve! Un cocktail explosif où l’humour,<br />
l’amour et la séduction se livrent au hasard pour un<br />
petit jeu… aux lourdes conséquences. Ce quadrille<br />
amoureux sera mené tambour battant par Pierre<br />
Matras, metteur en scène. On lui doit aussi “Lynda et<br />
Alphonse”, “Tailleur pour dames”, “Les Trois mousquetaires”<br />
et “Un Fil là la patte”.<br />
• Jusqu’au 7 février, 20h30 (les dimanches à 15h30), au<br />
Moulin de Roques-sur-Garonne (14, boulevard de la<br />
Gare/Roques-sur-Garonne, 05 62 20 41 10)<br />
“DÉMONS”, de Lars Norén, par Quad &<br />
Compagnie<br />
Genre : Auteur suédois vivant<br />
« Frank, Katarina, Jenna et Tomas, les quatre personnages<br />
de “Démons”, se battent et se démènent parce<br />
qu’ils désirent quelque chose de plus grand. Et c’est<br />
au cœur d’un salon, d’une chambre ou d’un ring de<br />
boxe que nous demandons à l’autre d’apaiser les<br />
peines présentes, les lointains démons… Tout ce<br />
silence qu’il faudrait au cœur pour entendre… Et<br />
pourquoi pas ? J’aimerais que les gens qui viendront<br />
au théâtre se retournent… » (Nathalie Nauzes)<br />
• Du 25 au 28 février (le 25 à 18h30 et les 26, 27 et<br />
28 à 20h30) à la MJC Roguet (9, rue de Gascogne, 05<br />
61 77 26 00)<br />
“MARIE-GLAWDYS & MAX-PAUL EXPÉ-<br />
RIENCE”, par la Compagnie Le Bestiaire à<br />
Pampilles<br />
Genre : Théâtre burlesque musical et déganté<br />
Il y en aura pour tout un chacun : des rires, des larmes,<br />
de la fantaisie, un feu d’artifice, de la sciure, des choses<br />
obscures, de la magie, des éléphants, de la sueur, des<br />
drames conjugaux, des rites ancestraux… Vous allez<br />
assister à une farandole d’effets spéciaux, d’émotions<br />
brutes et sensationnelles! Marie-Glawdys et Max-Paul<br />
forment un couple de nobles empruntés et en perpétuel<br />
décalage avec la réalité. Pour vivre, ils se donnent en<br />
spectacle et c’est tant mieux. Elle est étrange, il est<br />
bizarre. La folie qu’ils essaient de contenir dès leur<br />
entrée en scène va se révéler petit à petit sous vos<br />
yeux, jusqu’à atteindre pour notre plus grand plaisir un<br />
délire incontrôlable! Ils campent leurs personnages avec<br />
une grande précision et avec un humour frais et extravagant<br />
dont on ne se lasse pas. Ainsi, Sigrid Perdulas et<br />
Alexandre Bordier, que vous aviez peut-être connus<br />
dans la compagnie Les Épis Noirs, débarquent de Toulouse…<br />
Un rien singuliers, leur prestation ne manquera<br />
pas de vous perturber!<br />
• Mardi 24 février, 21h00, au Théâtre de Poche de l’ENAC-<br />
Centre Culturel Léonard de Vinci (7, avenue Edouard Belin,<br />
05 62 17 45 00). Entrée libre et gratuite dans la limite des<br />
places disponibles!<br />
“VOYAGE DANS LA LUNE”, d’après “Les<br />
états et empires de la Lune” de Cyrano<br />
de Bergerac, adaptation et mise en scène<br />
de Jean-Paul Plot, par le Tara Théâtre<br />
Genre : Théâtre de marionnettes tout public à partir<br />
de 6 ans<br />
Le Tara Théâtre nous invite à suivre les tribulations de<br />
ce personnage haut en couleur dans son “Voyage dans<br />
la Lune”. Cette fable philosophique, écrite dans une<br />
époque où la fascination pour les sciences bouscule les<br />
dogmes, ouvre un univers imaginaire qui évoque à la fois<br />
sciences astronomiques et mythologie céleste. Elle se<br />
prête à merveille à l’adaptation théâtrale qui y puise une<br />
dimension burlesque. Une quête joyeuse sur les pas de<br />
la connaissance et de la liberté. L’aventure commence<br />
dans une auberge, au XVII è siècle. Trois cadets de Gascogne<br />
chantent et « refont » le monde sous le regard<br />
bienveillant de la Pleine Lune. Voilà que le jeune et fougueux<br />
Cyrano les défie : il va grimper sur l’astre! Pari<br />
tenu, il embarque pour un périple lunaire. Enoch le prophète,<br />
Quetzal le démon, des Pierres qui philosophent,<br />
des Lunariens et des Centaures, vont sérieusement le<br />
« bousculer »… Saura-t-il rester l’Homme Libre de penser<br />
et d’agir, qui en fait un des personnages les plus<br />
aimés de notre littérature ?<br />
• Ven 6 février, à 14h30 et 20h30, au Nouveau Théâtre<br />
Jules-Julien (6, avenue des Écoles J.-Julien, 05 61 25 79 92)<br />
“L’OPÉRETTE IMAGINAIRE”, de Valère<br />
Novarina, par la Compagnie Air de Lune,<br />
mise en scène de Marie Ballet et Jean Bellorini<br />
Genre : Enjoué et enjôleur<br />
La Compagnie Air de Lune célèbre les noces des mots<br />
et des notes. Le résultat est éclatant! La jeune troupe,<br />
sous la houlette des metteurs en scène Marie Ballet et<br />
Jean Bellorini, s’empare d’un acte de “L’Opérette imagi-<br />
DANS <strong>LE</strong>S MURS/19<br />
naire” de Valère Novarina”. Le spectacle fait rage dans<br />
une langue en constante éruption alternant des scènes<br />
de jeu et des parties chantées où se mêlent chansons<br />
et musiques religieuses. D’un côté l’opérette traditionnelle<br />
et la chanson française, de l’autre l’“Alléluia” du<br />
“Messie” de Haendel, l’“Ave Verum” de Mozart, l’“Ave<br />
Maria” de Schubert, “La Passion selon Saint-Jean” de<br />
Bach”… Dans ce music-hall déjanté, le flot des mots<br />
devient une matière vivante, un bain de sons où les<br />
comédiens chanteurs plongent avec délice et s’ébattent<br />
allègrement.<br />
• Mercredi 25 et jeudi 26 février à 19h30, vendredi 27 à<br />
20h30, au TNT (1, rue Pierre Baudis, 05 34 45 05 05)<br />
“VOIR DES ANGES ET JULIA!…”, inspirée<br />
d’une nouvelle de Miguel de Unamuno, de<br />
Michel Coulet, par La Fabula Théâtre<br />
Genre : Création originale<br />
31 décembre 1936 : Miguel de Unamuno meurt aux côtés<br />
d’un phalangiste. Le sujet de sa nouvelle, qui a inspiré la<br />
présente pièce, n’en sera pourtant pas la Guerre civile<br />
d’Espagne, mais plutôt dans quel monde est-on ? Victorino<br />
et Rosetta, afin d’éviter la prison, vendent Julia leur<br />
fille, la plus belle de Renada, à Angel Gomez un homme<br />
riche aux origines plébéiennes, de retour de Cuba et du<br />
Mexique. On y raconte une quête trouble du bonheur et<br />
de l’argent, un romancero de passion, de rire, de douleur,<br />
de manipulation amoureuse. Michel Coulet inscrit sa<br />
tragi-comédie dans un théâtre à la fois réaliste, grotesque,<br />
baroque, dans lequel le mélodrame n’est pas absent.<br />
L’auteur nous fait partager avec humour et truculence le<br />
destin d’individus ordinaires poussés à tous les dérapages.<br />
• Du 23 au 28 février, 20h00, au Théâtre Saint-Exupère (rue<br />
Cantayre à Blagnac). Renseignements au 05 61 71 75 15<br />
“<strong>LE</strong>S BONNES”, de Jean Genet, mise en<br />
scène de Michel Mathieu, par le Théâtre 2<br />
l’Acte<br />
Genre : Recréation<br />
En 1981, Michel Mathieu monte avec succès “Les<br />
Bonnes”, un huis clos infernal tramé par Jean Genet à<br />
partir d’un fait divers sanglant et scandaleux, le<br />
meurtre d’une maîtresse par ses domestiques dociles :<br />
les sœurs Papin. Vingt-huit ans après, Claire, Solange<br />
et Madame, incarnées par les mêmes actrices,<br />
rejouent “l’office funèbre”…<br />
•Du 3 au 6 février, 20h30, au Théâtre Garonne (1, avenue<br />
du Château d’Eau, 05 62 48 56 56)<br />
“<strong>LE</strong>S GRANDES VACANCES DE MADAME<br />
ZITA”, par la Compagnie L’Arbre à<br />
Plumes, avec Béatrice Forêt<br />
Genre : Poésie des steppes lointaines<br />
Pour une fois qu’elle venait au spectacle… À la faveur<br />
d’un incident technique, Madame Zita se voit propulsée<br />
sous les feux de la rampe. Regrets d’hier, passions<br />
d’aujourd’hui, elle se confie à ses compagnons d’infortune.<br />
Cette dame d’un âge certain, a le cœur qui palpite<br />
comme jamais à 20 ans… et cela lui donne des ailes. Ah<br />
jeunesse! Elle se démène… au point de prendre ses<br />
désirs pour des réalités. Entre chorale, quai de gare et<br />
pharmacie, difficile de tracer la ligne rouge. Madame Zita<br />
y perd son latin, son russe, et pire encore, ses bonnes<br />
résolutions. Et si, une fois, rien qu’une fois, elle pouvait<br />
atteindre son rêve ? En filigrane des aventures de cette<br />
grande amoureuse non repentie, c’est la poésie des<br />
steppes lointaines qui pointe son nez : une inaccessible<br />
étoile hante le quotidien modeste de Madame Zita…<br />
• Vendredi 27 et samedi 28 février, 20h30, au Théâtre du<br />
Chien Blanc (26, rue Compans, 05 62 16 24 59)<br />
“ÉMILIE PIQUEBŒUF OU LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN<br />
DEDANS”, par la Compagnie du Petit<br />
Matin, avec Charlotte Garet<br />
Genre : Solo tout public à partir de 12 ans<br />
Elle a plus de questionnements que si elle avait 1 000 ans.<br />
Son téléphone portable, plein de conversations, cache<br />
moins de confidences que son cerveau en ébullition. Elle<br />
est une pyramide où ses priorités s’égrènent à un rythme<br />
rapide. À la recherche d’un équilibre, libre, seule dans sa<br />
chambre, elle parle et slame, chante et murmure, danse<br />
et fait silence. Émilie est en terminale. Elle vient d’avoir<br />
17 ans… Sous le scalpel du regard adolescent, cette<br />
pièce ne s’adresse pas seulement à un public jeune mais à<br />
tous ceux qui dansent au grand bal familial.<br />
• Le 1 er février à 17h00 et du 3 au 7 février à 21h00 au<br />
Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
“<strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI”, par la Compagnie<br />
Jean Séraphin<br />
Genre : Une recherche de l’amour humain et spirituel<br />
Au cours de l’hiver 1918-1919, Nijinski rédige en<br />
quelques semaines les quatre cahiers qui doivent constituer<br />
« le livre » qu’il veut voir publié de son vivant « en<br />
beaucoup de milliers d’exemplaires » et qui sera une<br />
« source d’enseignement pour l’humanité ». “Un grand<br />
livre sur le sentiment”, c’est sans doute le titre qu’il<br />
aurait choisi s’il avait pu le publier. À travers l’auto-analyse<br />
parlée, où fantasmes, souvenirs et associations libres<br />
se déploient dans l’écriture, le texte, conforme mot à<br />
mot aux “Cahiers de Nijinski, témoigne de ce que<br />
l’homme et l’artiste ont voulu laisser à l’humanité : une<br />
recherche de l’amour humain et spirituel.<br />
• Jusqu’au 7 février, les mardis à 21h30, du mercredi au<br />
samedi à 19h30, à la Cave Poésie-René Gouzenne (71, rue<br />
du Taur, 05 61 23 62 00)
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20/DANS <strong>LE</strong>S MURS<br />
> Théâtre<br />
“LA FONTAINE OU <strong>LE</strong> CONTEUR<br />
EXTRAVAGANT”, par Jean-Louis<br />
Manceau<br />
Genre : le théâtre l’après-midi, c’est bien<br />
aussi!<br />
Les animaux ont-ils une âme ? Prudent, La<br />
Fontaine s’abstient de répondre mais transfigure<br />
les bêtes en hommes et inversement. Il<br />
nous laisse quelque deux cent quarante fables<br />
dont certaines s’inscrivent dans notre intime<br />
culture… Monsieur de La Fontaine (ou son<br />
double), qui dîne en solitaire sur une table de<br />
banquet, nous donne à entendre quelquesunes<br />
de ses morales.<br />
• Vendredi 27 février, 14h30, au Chapeau Rouge<br />
(56, allées Charles de Fitte, métro Saint Cyprien-<br />
République, 05 61 22 27 77)<br />
“MANOUCHE PAS TOUCHE”, par la<br />
Compagnie Les Piqueurs de Glingue,<br />
avec Louis-Marie Audubert, Eve<br />
Rouvière, François Puyalto<br />
Genre : Gadjo Dilo (accessible aux adolescents)<br />
Pour se faire accepter par la communauté tsigane<br />
de sa fiancée Lady, Joao, le sédentaire, doit<br />
surmonter malentendus et épreuves initiatiques<br />
qui finissent par le rendre « plus manouche<br />
qu’un manouche ». La pièce évoque, à travers le<br />
parcours amoureux du couple et d’autres<br />
petites histoires aux personnages truculents, la<br />
rencontre entre le monde des sédentaires et<br />
celui des gens du voyage. L’auteur épingle —<br />
avec humour — les préjugés que les uns portent<br />
sur les autres, et réciproquement. Un humour<br />
qui s’appuie toujours sur une profonde humanité<br />
: toute histoire d’amour étant l’union de deux<br />
différences… chacun pourra s’y reconnaître! À<br />
travers de petites histoires décalées entrecoupées<br />
de musique, la compagnie des Piqueurs de<br />
Glingues nous propose une immersion drôle et<br />
poétique dans l’univers des gens du voyage.<br />
• Du 24 au 28 février, 21h00, au Théâtre du<br />
Grand-Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />
“LA COSMÉTIQUE DE L’ENNEMI”,<br />
d’Amélie Nothomb, par la compagnie<br />
amateur du Théâtre des<br />
Anneaux<br />
Genre : Drôle d’endroit pour drôle de rencontre<br />
Jérôme Angust, homme d’affaires rencontre un<br />
singulier personnage en la personne de Textor<br />
Texel, dans un hall d’aéroport. D’abord incrédule,<br />
puis mettant toute son énergie à manifester<br />
un effrayant déni, l’inexorable vérité se révélera<br />
à lui-même juste avant son anéantissement.<br />
• Du 10 au 14 février, 21h00, au Théâtre du Pont-<br />
Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
“CHAT ET SOURIS”, de Ray<br />
Cooney, mise en scène de Jean-Luc<br />
Moreau et Anne Poirrier-Busson,<br />
avec Francis Perrin, Jean-Luc<br />
Moreau, Cécile Magnet…<br />
Genre : Comédie moderne<br />
Tout va bien pour Jean Martin, chauffeur de taxi,<br />
marié depuis vingt ans à Mathilde, à Montreuil…<br />
et en même temps à Charlotte à Ivry! Jean Martin<br />
a deux adorables enfants, un garçon et une<br />
fille nés de mères différentes : Alix à Montreuil<br />
et Guillaume à Ivry. La vie est belle. Son secret<br />
est bien gardé. Jusqu’au jour où ces deux ados<br />
découvrent que sur Internet, on peut faire des<br />
rencontres… À partir de ce moment, tout se<br />
complique. Les mensonges les plus fantaisistes<br />
entraînent des quiproquos et des rebondissements<br />
qui transforment le père de famille, sa<br />
femme et ses enfants en diablotins montés sur<br />
ressort… Détente et rires garantis!<br />
• Mardi 17 février, 20h30, au Casino Théâtre Barrière<br />
(île du Ramier/18, chemin de la Loge, 05 61<br />
33 37 77). renseignements et réservations au 05<br />
62 73 44 77<br />
“JEAN & BÉATRICE”, par la Compagnie<br />
Le Périscope<br />
Genre : Texte à la fois drôle, sincère et<br />
émouvant<br />
Dans son appartement au trente-troisième<br />
étage d’une tour, Béatrice attend l’homme qui la<br />
délivrera de sa solitude. Elle fait passer une<br />
annonce promettant une récompense substantielle<br />
à l’homme qui saura l’intéresser, l’émouvoir<br />
et la séduire. Jean, un chasseur de primes<br />
expérimenté, se soumet aux trois épreuves par<br />
appât du gain. Mais Béatrice hausse les<br />
enchères : il s’agit en fait d’inventer l’amour.<br />
L’appartement se transforme en piège, la rencontre<br />
devient un duel. Chaque tentative est<br />
une sorte de théâtre vérité. Suffirait-il de croire<br />
à l’amour pour le faire exister ? Ce texte à la<br />
fois drôle, sincère et émouvant a déjà été joué<br />
de nombreuses fois en France et notamment à<br />
Paris ou au festival d’Avignon, le voici pour la<br />
première fois à Toulouse.<br />
• Du 3 au 14 février, 21h00, au Fil à Plomb (30,<br />
rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77)<br />
“HELIOTROPOLKA”, de et avec<br />
Nathalie Vinot, mise en scène de<br />
Christian Brazier<br />
Genre : Spectacle solo qui entremêle clown,<br />
chant, poésie et absurde avec jubilation<br />
Au commencement une étoffe rouge puis une<br />
voix derrière, des mots étranges, un sabir foutraque<br />
et soudainement tombée des nues, une<br />
drôle de créature apparaît, Abigaël Vésicule,<br />
c’est son nom oui. Des mains bavardes, un corps<br />
exubérant, une langue inventive, résolument<br />
féminine, elle raconte ses vies et morts successives.<br />
Petite guerrière échappée d’un futur<br />
moyenâgeux, elle nous entraîne dans la quête<br />
mystérieuse et frénétique de son en dedans,<br />
mais oui car personne rien nous dire sur utérus<br />
intergalactique!<br />
• Jusqu’au 6 février, 20h30 (relâche le 1° février), au<br />
Vent des Signes (6, impasse de Varsovie 31300 Toulouse,<br />
05 61 42 10 70)<br />
“<strong>LE</strong> RÔDEUR”, d’Enzo Cormann,<br />
par le Théâtre de la Tortue<br />
Genre : Une perle inattendue<br />
Dans cette introspection de la folie ordinaire,<br />
seul un rapace semble relier le rôdeur à la vie…<br />
Le metteur en scène insuffle l’idée d’un transfert<br />
de personnalité entre cet homme et l’animal,<br />
permettant au personnage de retrouver ses instincts<br />
les plus primitifs.<br />
• Jusqu’au 1 er février, mardi, mercredi, jeudi et vendredi<br />
à 20h30, samedi à 21h00, dimanche à<br />
16h00, à la MJC Roguet (9, rue de Gascogne, 05 61<br />
77 26 00)<br />
“SCRAPS TV. 4. 5. 6 & 7.”, par le<br />
collectif Carmen Blaix<br />
Genre : Création collective (installation performance/théâtre<br />
vidéo)<br />
Scraps : restes, déchets. Scraps of truth : une<br />
once de vérité. Organisée en deux parties,<br />
chaque soirée débutera au Hangar à 20h00 par<br />
les “Scraps 4, 5 et 6” et se terminera à l’espace<br />
d’art contemporain Lieu-Commun par “Scraps<br />
7–explosion/implosion finale”. Conçu en sept<br />
volets, le projet “Scraps TV” retranscrit les<br />
armes et l’ambition de la télévision en actes scéniques.<br />
Chaque volet questionne un aspect précis<br />
de la forme et du discours télévisuels, en<br />
usant des mêmes outils, décalés et amplifiés.<br />
•Jeudi 12, vendredi 13 et samedi 14 février, 20h00,<br />
au théâtre Le Hangar (11, rue des Cheminots, quartier<br />
Bonnefoy, 05 61 48 38 29) puis à Lieu-Commun/Espace<br />
d’Art Contemporain (23-25, rue<br />
d’Armagnac, à 5 mn à pied du Hangar, 05 61 23<br />
80 57)<br />
> Danse<br />
“PRESS”, de Pierre Rigal, par la<br />
Compagnie Dernière Minute<br />
Genre : Performance chorégraphique<br />
Créée au Gate Theater de Londres en février<br />
2008 à l’issue d’une résidence à Garonne, cette<br />
performance chorégraphique met en scène un<br />
inquiétant dandy, mannequin polymorphe mû<br />
par l’enchaînement standardisé de ses propres<br />
automatismes, mais aussi par les rouages de son<br />
étroit espace vital. Absurde, drôle et angoissant,<br />
Pierre Rigal met sous presse la menaçante banalité<br />
de l’homme contemporain.<br />
• Jusqu’au 7 février, mardi 3, mercredi 4, jeudi 5,<br />
vendredi 6 et samedi 7 à 20h00, au Théâtre Garonne<br />
(1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 56 56)<br />
“EN P<strong>LE</strong>IN CŒUR”, par la Compagnie<br />
Les [Fu]rieuses, avec William<br />
Albors et Brigitte Fischer<br />
Genre : Lutte pour la tolérance et la liberté<br />
L’enfermement est au cœur de cette pièce, un<br />
témoignage contre l’injustice, pour l’égalité de<br />
tous les êtres humains, une lutte pour la tolérance<br />
et la liberté… Un homme dans une cellule,<br />
interné dans un hôpital psychiatrique.<br />
Comme souvent en psychiatrie, on est aux<br />
limites floues du soin et de la sanction, comme<br />
la folie est aux limites floues de la souffrance et<br />
de la faute. Un homme dans une cellule, prisonnier<br />
d’opinion du fait de ses convictions politiques,<br />
ou religieuses ou pour toute autre raison<br />
de conscience, de son origine ethnique, de sa<br />
couleur, de sa langue, de son origine sociale, de<br />
sa nationalité, de sa situation économique… ou<br />
de toute autre situation et qui n’a pas usé de<br />
violence ni incité à la violence ou à la haine…<br />
Interné ou détenu, un rapprochement qu’a<br />
voulu faire la chorégraphe. À l’heure de la mondialisation<br />
et des mobilités croissantes, l’enfermement<br />
et la rétention ne cessent paradoxalement<br />
de se développer. Notre “planète<br />
nomade” marquée par l’ouverture des frontières<br />
serait-elle aussi une planète de lieux clos,<br />
de personnes rivées à un espace délimité, de<br />
fermetures et de murs ?<br />
• Jusqu’au 7 février, 20h00 (relâche dimanche et<br />
lundi), au Théâtre du Pavé (34, rue Maran, 05 62<br />
26 43 66)<br />
“DeSrives”, par la Compagnie Ballet<br />
Actuel<br />
Genre : Création/pièce pour sept danseurs<br />
“DeSrives” forme, avec les pièces précédentes<br />
“Là” (2005) et “Bleu 119” (2007), un triptyque<br />
chorégraphique composé autour d’une même<br />
pulsion, celle d’un retour au corps, à une pensée<br />
plus organique. Sur une musique originale de<br />
David Dilliès, Nathalie Bard propose, à travers<br />
une chorégraphie pour sept danseurs, d’explorer<br />
cet état d’abandon où le corps prend le pas sur<br />
la raison. Parfois il faut accepter de se perdre<br />
pour découvrir de nouvelles Rives…<br />
• Le 11 février à 19h00, les 12 et 13 février à<br />
21h00, à l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines (12,<br />
place Saint-Pierre, 05 61 22 31 05). Réservations au<br />
05 61 23 36 82)<br />
“ODISEA FLAMENCA”, par la Compagnie<br />
Fani Fuster Flamenco<br />
Genre : Ffamenco de toujours et d’aujourd’hui<br />
Odisea flamenca, nous parle de la genèse du flamenco,<br />
de la première réunion, celle où l’on<br />
interroge les origines, où l’on recherche l’essence,<br />
l’énergie du flamenco. Chant, guitare, percus-<br />
sions, la danseuse attend que naisse le flamenco<br />
autour d’elle pour nous raconter l’histoire, le<br />
long voyage en terres flamencas. Tour à tour<br />
ordonnée, hésitante, chaotique, brutale, profonde<br />
mais aussi libérée et apaisée, la parole flamenca<br />
est donnée à chacun des interprètes, créant<br />
un flux permanent d’échanges et de transformations.<br />
Véritable mosaïque vivante de cultures,<br />
émotions et virtuosités, Odisea flamenca présente<br />
un flamenco épuré, incandescent, le flamenco<br />
de toujours et d’aujourd’hui.<br />
• Samedi 28 février, 20h30, Centre Culturel Le Moulin<br />
(14, avenue de la Gare à Roques-sur-Garonne, 05<br />
62 20 41 10)<br />
> Spectacles<br />
“UN BANC TOUT SIMP<strong>LE</strong>MENT”,<br />
par la Compagnie Et toi d’Abord/Le<br />
Lido/La Grainerie<br />
Genre : Le Lido et la Grainerie font leur<br />
cirque!<br />
Un spectacle de cirque actuel où la performance<br />
acrobatique se met au service d’une invitation à<br />
la rencontre. Au départ, deux hommes très différents.<br />
Ils se connaissent mais on n’en sait pas<br />
plus. Et un banc rouge. Un lieu petit, étroit, à<br />
partager. Chacun y trouve sa place avec l’autre.<br />
Les limites sont bien définies. Chacun chez soi.<br />
Les gestes, les actions et les espaces s’emmêlent.<br />
Toi chez moi et moi chez toi. Une réelle invitation.<br />
Une invitation à la jonglerie, terrain<br />
d’expression commune où chacun donne ses<br />
mots et trouve sa place, même le banc. Invitation<br />
pour le public à partager cette scène, il n’est pas<br />
là en juge mais en ami, en complice. C’est un<br />
bout de vie où le temps s’oublie pour faire place<br />
à la simplicité. Pour la cinquième fois, le Lido fait<br />
son cirque au Grand-Rond, en cette compagnie,<br />
cette année de la Grainerie avec ce spectacle qui<br />
vous captivera dès son entame, pour ne plus<br />
vous lâcher, et, tous les soirs, une première partie<br />
assurée par les élèves du Lido qui vous proposeront<br />
numéros et performances.<br />
•Du 3 au 7 février, 21h00, au Théâtre du Grand-<br />
Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />
“TRISKEL”, par le Cirque Fusion<br />
Genre : Cirque pas banal<br />
Dans un univers poétique et fantastique, une<br />
étrange tribu de créatures et de personnages<br />
surnaturels nous fait voyager au cœur d’un pays<br />
où musiques du monde et danses folkloriques<br />
rencontrent prouesses exceptionnelles et émotions<br />
puissantes. Issu des anciens contes irlandais,<br />
“Triskel” embrasse toute la richesse des arts traditionnels<br />
celtes.<br />
• Vendredi 6 février, 21h00, à Altigone (place Jean<br />
Bellières/Saint-Orens de Gameville, 05 61 39 17 39)<br />
dans le cadre du festival “Nez Rouges”<br />
“BRIC À BRAC D’IMPROVISA-<br />
TION”, par La Brique de Toulouse<br />
Genre : Improvis’action<br />
Comme tous les premiers lundis du mois, la<br />
troupe de la Brique de Toulouse sélectionne ses
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 21<br />
meilleurs improvisateurs pour passer une soirée de<br />
rires et de bonne humeur avec vous. Autour d’une<br />
quinzaine de saynètes créées de toutes parts d’après<br />
vos propositions, ce spectacle unique en son genre<br />
se construit de lui-même, surprenant même les<br />
acteurs qui le jouent. Laissez-vous tenter, même le<br />
prix vous fera rire!<br />
• Lundi 2 février, 21h30, au café-théâtre le 57 (57, bd<br />
des Minimes, 05 34 40 88 93)<br />
INTERMEDIA 28 présente “Pedroñeras”<br />
Genre : Performance électroacoustique, images et<br />
improvisation<br />
“Pedroñeras” est un véritable festin de sons, couleurs,<br />
images, voix et musiques en constante évolution tout<br />
au long de ses 45 minutes de durée… Un “Grand collage”<br />
de sensations et de bruits, de mémoire et de<br />
surprises empreintes de la chaleur du mois de juillet<br />
dans la Mancha ainsi que les voix et visages de ses<br />
nombreux protagonistes anonymes. INTERMEDIA 28<br />
est un trio d’artistes (Wade Matthews, Adam Lubroth<br />
& Julio Camarena) vivant à Madrid impliqués dans la<br />
création collective en temps réel. Ils utilisent une<br />
grande variété de médias : photographie, vidéo, électronique,<br />
musique acoustique et électroacoustique,<br />
fields recording, objets, etc., afin de créer des performances<br />
à chaque fois inouïes et uniques.<br />
• Samedi 21 février, 20h30, au Ring (151, route de Blagnac,<br />
05 34 51 34 66)<br />
“<strong>LE</strong>S CONTES D’HOFFMANN”, d’Offenbach<br />
Genre : Opéra fantastique<br />
Pour son ultime chef-d’œuvre, Offenbach compose un<br />
véritable opéra. Parmi les nombreuses versions de<br />
l’œuvre, Olivier Desbordes a choisi la première qui<br />
rétablit les dialogues parlés, reconstitués à partir des<br />
quatre contes d’E.T.A. Hoffmann et où une seule<br />
soprano incarne les quatre rôles féminins ; ici la formidable<br />
Isabelle Philippe. Offenbach s’est largement<br />
inspiré des contes et en maints endroits, on peut relever<br />
la résurgence de souvenirs personnels liés à sa<br />
propre initiation à la création. Intensité dramatique,<br />
romantisme et goût du fantastique sont au service du<br />
drame d’Hoffmann, qui n’est pas de tomber amoureux<br />
à chaque fois d’une femme qui se moque de lui, mais<br />
au contraire de poursuivre sans cesse la même…<br />
• Les 23 et 24 février, 20h30, à Odyssud (4, avenue du<br />
Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />
“EXTRA”, par le Cirque Phœnix et les<br />
Étoiles des Cirques du Monde<br />
Genre : Énorme spectacle de cirque et de 3D<br />
Relief!<br />
Au programme : les étoiles des cirques de Pékin,<br />
Moscou, Afrique, France et Cuba. Il s'agit, pour la<br />
majeure partie, de numéros ou d'artistes primés dans<br />
les festivals prestigieux du monde entier. De plus, y<br />
est intégré la technologie 3D Relief à la mise en<br />
scène. À cet effet, le Cirque Phenix fournira des<br />
lunettes 3D à tous les spectateurs, elles leur permettront<br />
d'évoluer avec les artistes dans un univers féerique<br />
d'images virtuelles qui accompagneront les<br />
magnifiques numéros de cirque réels. Tout alors<br />
devient possible. “Extra”, l'abeille virtuelle, guide le<br />
spectateur dans un périple autour de l'histoire du<br />
Monde. Un voyage en quatre tableaux avec des<br />
numéros de cirque moderne illustrant l'Afrique,<br />
l'Amérique Centrale, l'Europe et l'Asie. Ces somptueux<br />
numéros sont accompagnés de scènes en 3D<br />
Relief. Ainsi le serpent, l'éléphant ou le lion, mais<br />
aussi des personnages imaginaires comme le dragon<br />
et le Minotaure seront réunis dans ce spectacle destiné<br />
à toutes les générations.<br />
• Mercredi 4 février, 20h30, au Zénith de Toulouse<br />
(réservations au 05 62 20 24 11)<br />
<strong>LE</strong> CABARET DES ACROSTICHES<br />
Genre : Folie et passion<br />
Si vous avez raté un des spectacles des Acrostiches,<br />
cette soirée est pour vous! Et si vous avez la chance<br />
de les avoir tous vus, alors venez goûter à nouveau<br />
aux meilleurs morceaux! En effet, le Cabaret des<br />
Acrostiches enchaîne les numéros qui ont fait leur<br />
réputation — et quelle réputation! — avec la verve, la<br />
truculence, la folie et la passion qu’on leur connaît.<br />
Avec en prime un artiste invité dont la présence infléchira<br />
le choix des numéros. Mais chut!... la surprise<br />
est au rendez-vous.<br />
• Samedi 7 février, 21h00, à Altigone (place Jean Bellières/Saint-Orens<br />
de Gameville, 05 61 39 17 39) dans le<br />
cadre du festival “Nez Rouges”<br />
“HIER J’AI COLLÉ DES TIMBRES ET<br />
ÉCRIT DES ADRESSES À LA MAIN”, par<br />
la Café Klash Collectif<br />
Genre : Cirque danse à partir de 7 ans (création)<br />
Ce spectacle est inspiré d’un recueil de lettres écrites<br />
à des poilus morts avant même de les avoir reçues.<br />
Chaque enveloppe portait au verso la mention “Tué”<br />
ou “Disparu”. Une portait l’inscription “Fusillé”. Quelle<br />
est la destination du courrier lorsque son destinataire<br />
n’est plus là pour le recevoir ? Que deviennent<br />
ces histoires en suspens… ces nouvelles avortées ?…<br />
• Mardi 4 février, 20h30, au Centre Culturel de Ramonville<br />
(place Jean Jaurès, 05 61 73 00 48)<br />
“LA PRINCESSE ET <strong>LE</strong> CROQUENOTES”, de<br />
et avec Corinne Calmels et Nicolas Guybianchi,<br />
par la Compagnie Les Amis de<br />
Monsieur<br />
Genre : Soirée spéciale Saint-Valentin<br />
Entre délire et poésie, les comédiens de la compagnie<br />
Les Amis de Monsieur puisent à pleine main, à pleine<br />
voix, dans le “matériau Brassens”, pour restituer ses<br />
chansons, dans un contexte décalé. On en ressort le<br />
cœur plein du pétillement de la vie, la tête remplie de<br />
chansons, l’âme un peu plus riche d’humanité. C’est<br />
d’abord une histoire de rencontre, deux personnages, à<br />
la fois touchants et drôles, qui vont mener à bien un projet<br />
qui leur tombe du ciel… et les oblige à prendre des<br />
risques, à s’apprivoiser, à se découvrir. Les chansons de<br />
Brassens sont autant de prétextes à la relation, les relations<br />
des personnages sont autant de prétextes à rendre<br />
hommage à Brassens.<br />
• Samedi 14 février, 20h30, au Théâtre du Chien Blanc (26,<br />
rue Compans, 05 62 16 24 59) sur réservation<br />
Mr JEAN<br />
Genre : Visniec version clown<br />
Pour ceux qui auraient déjà vu Madame Jeanne, voici sa<br />
version masculine interprétée par Hassan Tess. M. Jean<br />
raconte des histoires de l’auteur roumain Matei Visniec<br />
tirées de “Théâtre décomposé ou l’homme-poubelle” :<br />
un humour singulier, une dose de grotesque…<br />
• Du 10 au 14 février, 19h00, au Théâtre du Grand-Rond<br />
(23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85). C’est gratuit!<br />
“ROMANTICA”<br />
Genre : Cabaret comique<br />
Romantica, la plus grande étoile du fameux Cabaret<br />
Zigue Zigue accompagnée par son fidèle pianiste Adrien<br />
Roguet de la Tourette, ressuscitent l’esprit fantasque et<br />
rieur qui a su hanter toute la Bigorre durant plus de vingt<br />
ans. Un spectacle à réveiller les morts où les zygomatiques<br />
travaillent à embellir la façade. Venez goûter aux<br />
vertiges de ce show à la française, vous tomberez sous le<br />
charme… Une création de Pascale Rémi (Royal De Luxe,<br />
Ilopie…), et Jean-Philippe Carde (Le Bain, Zingabe…).<br />
• Samedi 7 février, 22h00, à Amanita Muscaria (3, rue Viguerie,<br />
05 61 99 30 49)<br />
“INSOUMISSION”, avec Islam Abad, par la<br />
Compagnie Figaro & Co<br />
Genre : Opéra slam<br />
Gilles Ramade (metteur en scène directeur de la troupe<br />
Figaro & Co) reprend l’histoire du fait divers tragique<br />
impliquant deux adolescents : Lui, caïd de banlieue, Elle,<br />
jeune femme insoumise amoureuse de sa liberté, victimes<br />
de leur orgueil prenant une forme démesurée.<br />
Après le succès de l’opéra rock “Sergeant Pepper’s”,<br />
Islam Abad (lauréat Prix de la Jeunesse au 61è Festival<br />
de Cannes) nous revient dans un nouveau premier rôle<br />
masculin poignant incarnant un personnage à la psychologie<br />
éprouvante. Une histoire maudite ponctuée par des<br />
interventions en danse hip-hop, des musiciens classiques<br />
et des instrumentistes traditionnels. “Insoumission” s’inscrit<br />
parfaitement dans cette tradition lyrique et tragique<br />
d’une femme que son goût de liberté conduit à la mort.<br />
• Vendredi 27 et samedi 28 février, 20h30, au Théâtre Musical<br />
de Pibrac (rue Principale, 05 61 07 12 11)<br />
> P’tits bouts<br />
“<strong>LE</strong> PETIT ROI”, par la Compagnie L’atelier<br />
des Songes, avec Aurélie Gourvès et<br />
Délia Sartor<br />
Genre : Théâtre de marionnettes à partir de 6 ans<br />
Le visage triste, de grands yeux écarquillés, le petit roi<br />
n’ose pas s’opposer au ministre qui hante son royaume<br />
et prend des décisions tyranniques. “La dame aux rêves”<br />
chaque matin, fait les lits du palais. En secouant les draps,<br />
elle ramasse les rêves. Au cœur de la forêt, entre<br />
l’ombre et la lumière, le petit roi s’éveillera au respect de<br />
ses désirs et de son être tout entier. Mélange de jeu de<br />
marionnette et de personnages : le petit roi (un pantin<br />
d’un mètre de haut environ) croise les marionnettes du<br />
ministre et de la sorcière qui sont déformées par sa perception<br />
: un ennemi immense, une sorcière surnaturelle.<br />
Une galerie de personnages, le général, l’elfe des bois, le<br />
crieur public, la nourrice, apparaissent dans un jeu burlesque<br />
et viennent compléter la panoplie d’un royaume<br />
haut en couleurs…<br />
• Du 3 au 14 février, 15h00, au Théâtre du Grand-Rond (23,<br />
rue des Potiers, 05 61 62 14 85)<br />
“LOULOU”, par le Théâtre Chamboulé<br />
Genre : Spectacle burlesque d’ombres et de<br />
marionnettes pour les 3-6 ans<br />
Il était une fois un lapin qui n’avait jamais vu de<br />
loup… Et Loulou, un jeune loup, qui ignorait<br />
tout des lapins. Une innocente amitié s’installe<br />
entre eux, libre de tout préjugé et de toute<br />
peur. Le moment venu, elle sera assez forte<br />
pour survivre à la terrible différence qui les<br />
sépare. Le spectacle “Loulou” pose avec humour<br />
et tendresse les questions de l’amitié et de la différence…<br />
à la croisée du quotidien et de la poésie,<br />
de la simplicité et du symbolique.<br />
• Vendredi 20 février, à 10h00 et 15h00, à l’Espace<br />
Bonnefoy (4, rue du Fg Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />
“PIROUETTE GALIPETTE”, par la Compagnie<br />
Des Mains Des Pieds, etc…<br />
Genre : Spectacle de marionnettes pour les 3-8<br />
ans<br />
Deux comédiennes, cinq marionnettes dans un<br />
décor coloré, autour d’un texte pétillant et de<br />
quelques ritournelles… Lilas et Lolotte jouent au<br />
jeu de “Galipette”, un jeu inventé, avec une<br />
marionnette qui leur ressemble : Galipette aime<br />
rire, chanter, virevolter et tournebouler en compagnie<br />
de ses amis, un petit poisson peureux, un<br />
bon gros nuage allergique et une théière très<br />
vieille Angleterre… Seulement voilà… il y en a<br />
une, Mademoiselle Piedjaloux, qui ne les supporte<br />
pas… D’ailleurs, elle ne supporte rien, ni personne…<br />
Celle-ci échafaude un plan afin d’isoler chacun<br />
chez soi et rompre les amitiés. Réussira-t-elle<br />
à diviser les amis, afin de faire régner… Im-mo-bili-té-si-len-ce-et-repos<br />
? Mais, dans l’univers de<br />
Lilas et Lolotte, rien n’est joué d’avance! Disputes<br />
et réconciliations, rires et mauvaise foi influencent<br />
le cours de l’histoire, sans compter la complicité<br />
du public.<br />
• Les 16, 17 et 18 février, à 11h00 et 15h30, au Théâtre<br />
du Chien Blanc (26, rue Compans, 05 62 16 24 59)<br />
“POUCE!”, par la Compagnie Marche<br />
ou Rêve, avec Marie Paule Gesta et<br />
Sébastien Osmont<br />
Genre : Spectacle burlesque à l’univers musical (à<br />
partir de 5 ans)<br />
Au cours d’une guerre interminable, deux soldats<br />
sont livrés à eux-mêmes. Ils se connaissent bien, ont<br />
leurs habitudes, leurs rituels. Ils sont réunis par une<br />
peur commune : celle de l’ennemi. Un personnage<br />
sanguinaire, qui empoisonne et brûle les villages, du<br />
moins c’est ce que leur a raconté leur chef. Petit à<br />
petit, les soldats — héros vont s’interroger sur cet<br />
autre mystérieux : a-t-il aussi une maman ? Est-ce<br />
qu’il aime aussi les œufs au petit-déjeuner ? Est-ce<br />
qu’il en a assez, lui aussi, de la guerre ? Une plongée<br />
au cœur des souvenirs, des espoirs, des craintes,<br />
des rires de ces deux soldats.<br />
• Du 17 au 21 février et les 25, 28 février et 4 et 7<br />
mars, 15h00, au Théâtre du Grand-Rond (23, rue des<br />
Potiers, 05 61 62 14 85)<br />
“MERCI DE RIEN”, par la Compagnie<br />
En Vrac<br />
Genre : Cabaret ambulant à partir de 5 ans<br />
Le nouveau spectacle de la Compagnie en Vrac, mis<br />
en scène par Laura Herts, est arrivé! Ces trois voyageurs<br />
venus de pays lointains sillonnent les routes<br />
du globe pour nous faire oublier les petits tracas du<br />
quotidien. Leur cabaret ambulant nous entraîne dans<br />
un univers étrange et décalé, où folie et poésie font<br />
bon ménage. Tour à tour musiciens, danseurs de<br />
revue ou acrobates, ils nous embarquent dans un<br />
déluge de gags et de catastrophes en tout genre. Un<br />
spectacle qui vous fera dire « Merci! ».<br />
• Mardi 3 février, à 10h00 et 14h30, mercredi 4 à<br />
15h00, à Altigone (place Jean Bellières/Saint-Orens de<br />
Gameville, 05 61 39 17 39) dans le cadre du festival<br />
“Nez Rouges”<br />
DANS <strong>LE</strong>S MURS/21<br />
> EXPOS<br />
> “Extensions urbaines, la suite dans les<br />
idées”<br />
collective<br />
Entre 2005 et 2008, le CAUE en partenariat avec<br />
l’APUMP et l’AMF a initié avec six communes du département<br />
de la Haute-Garonne une expérimentation intitulée<br />
“Quelques sites pour une ville à réinventer, une invitation<br />
à la qualité urbaine”. Cette démarche visait à<br />
soutenir et promouvoir des opérations de qualité qui<br />
associent aménageurs, concepteurs et collectivités<br />
publiques dans le respect du développement durable, en<br />
cherchant en particulier à assurer la continuité urbaine, la<br />
diversité des modes de logements, la complémentarité<br />
des fonctions urbaines, la qualité des espaces publics et<br />
de l’habitat. Cette exposition aborde ces différents<br />
thèmes au travers des réponses des dix-neuf équipes pluridisciplinaires<br />
engagées dans les six concours d’idées<br />
organisés pendant ces trois ans par le CAUE.<br />
• Jusqu’au 7 mars au Centre Méridional de l’Architecture et<br />
de la Ville (5, rue Saint Pantaléon, métro Capitole, 05 61 21<br />
61 19)<br />
> Norbert Blazy/Marielle Duffet/Mathilde<br />
Teuntz<br />
exposition collective de photographies<br />
Norbert Blazy (“Voilage”) : La vie comme un voilage<br />
lisse, étendue, transparente. Un long fleuve tranquille.<br />
Voilage, recouvrement de nos peaux ou “découvrement”<br />
de nous-mêmes. Voilage, voile. Vogue la vie avec l’âge.<br />
Marielle Duffet (“Jours d’ailleurs”) : C’est le regard porté<br />
sur des instants fugaces, de brefs moments du quotidien,<br />
en voyage dans des contrées proches ou lointaines…<br />
C’est le bonheur de saisir de l’œil un éclat de lumière, un<br />
pan de tissu coloré ou encore une scène simple de la vie,<br />
un jour d’ailleurs parmi tous les autres. Une cuisine de<br />
rue, une théière rutilante, un rite minuscule, une minute<br />
de repos accrochent mon œil pour un plaisir toujours<br />
plus neuf et vif.<br />
Mathilde Teuntz (“Matières métropolitaines”) : « J’ai réalisé<br />
ces photographies lors d’une visite du chantier de la<br />
ligne B du métro de Toulouse en 2004. Tuyaux, métal et<br />
béton sont des modèles que j’ai trouvé intéressants en<br />
prenant le temps de les observer. Voici ma vision des<br />
travaux du métro, j’espère que le chantier vu sous cet<br />
angle vous interpellera vous aussi. »<br />
• Jusqu’au 14 février à l’Atelier-Expo V. et Y. Zofer (23, rue du<br />
Dix Avril, métro Marengo-SNCF)<br />
> “La Ville Botanique”<br />
musée naturaliste<br />
L’exposition “La Ville Botanique” propose une étude<br />
botanique et zoologique de la ville. Celle-ci révèle les<br />
dizaines d’espèces d’abribus, fleurs d’asphalte et autres<br />
végétaux inattendus qui fleurissent l’espace urbain. On y<br />
découvre également la faune (oiseaux mécaniques, grues<br />
à l’ouette…) et les insectes qui se déploient dans ce biotope<br />
inventé par l’Homme. Ce musée naturaliste se veut<br />
exhaustif et présente l’ensemble des éléments constituant<br />
cet univers qui nous est si familier : de la météo<br />
des villes à un mobilier urbain adapté à la contemplation<br />
d’une nature citadine, domestiquée et hygiénique. À travers<br />
herbiers, planches d’illustrations, coffrets et divers<br />
autres supports, l’exposition présente une partie des<br />
recherches en cours menées par l’exploratrice de rues<br />
et urbotaniste Lullie. La Ville Botanique pose un autre<br />
regard sur la cité, celui d’une jardinière des pavés, dans<br />
une poésie urbaine à l’esprit humoristique et décalé.<br />
• Jusqu’au 27 février au Centre d’Initiative Culturelle et<br />
Citoyenne de Samba Résille (38, rue Roquelaine, métro Jeanne<br />
d’Arc, 05 34 41 62 16), du lundi au vendredi de 10h00 à<br />
19h00, entrée libre, tout public à partir de 10 ans<br />
> “Pause”, Jur Domingo, Julien Vittecoq,<br />
Nicolas Arnould<br />
install’actions<br />
“Pause” est une série de performances, d’installations<br />
plastiques et sonores et de photographies proposées par<br />
Jur Domingo, Julien Vittecoq, metteurs en scène et chorégraphes,<br />
et Nicolas Arnould, compositeur. Artistes<br />
associés au projet : Éric Fassa, scénographe et créateur<br />
lumière, Joël Fesel, plasticien, Jean-Baptiste Papailhau,<br />
dessinateur/animation vidéo.<br />
• Jusqu’au 11 avril à l’Espace Croix-Baragnon/Espace III &<br />
Galerie (24, rue Croix-Baragnon, métro Esquirol) du mardi au<br />
samedi de 12h00 à 19h00<br />
> “Trans-Faires”<br />
Le multimédia ou l’art de l’infiltration<br />
En ce début d’année, le bbb, centre régional d’initiatives<br />
pour l’art contemporain, réaffirme son engagement dans<br />
la création multimédia en programmant une manifestation<br />
d’envergure : les “Trans-Faires”. Cette exposition de<br />
pointe s’inscrit parmi les changements majeurs de notre<br />
société (phénomène You Tube, peer to peer, technosurveillance)<br />
et questionne, au travers des technologies<br />
modernes de télécommunication, l’égalité d’accès à la<br />
culture. Les artistes du collectif Qubo Gas et HeHe, le<br />
duo Maria Barthélémy et René Sultra ainsi que Nicolas<br />
Maigret explorent l’incroyable diversité de cet art, qui<br />
loin de se borner à la seule utilisation de l’ordinateur,<br />
permet d’établir de surprenantes passerelles avec les<br />
autres disciplines artistiques et développe des expériences<br />
sensorielles originales et inédites.<br />
•Du 3 février au 4 avril au bbb (96, rue Michel-Ange, 05 61<br />
13 37 14)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 22<br />
22/DANS <strong>LE</strong>S MURS<br />
> EXPOS<br />
> “Supervision L.A.”, Olivier Mirguet<br />
photographie<br />
Le Château d’Eau présente la série “Supervision L.A.”<br />
du photographe Olivier Mirguet qui vit et travaille à<br />
Los Angeles. Il capte, dans ce travail réalisé en 2008,<br />
les tension de la ville la nuit, dans une thématique de la<br />
fiction américaine où tout peut basculer d’un moment<br />
à l’autre…<br />
• Du 4 février au 22 mars à la Galerie du Château d’Eau (1,<br />
place Laganne, 05 61 77 09 40)<br />
> “Possession, j’ai toujours aimé les journaux<br />
de petites annonces”, Anne Girard<br />
mots et images<br />
Des catalogues. Des petites images de maisons,<br />
d’espaces vides, ou meublés, des points de vue imprenables…<br />
Une iconographie. Une écriture. Si visibles<br />
qu’on n’y prêterait presque pas attention. Quel matériau<br />
plus banal, en apparence, qu’un catalogue gratuit<br />
d’annonces de ventes immobilières ? Cet ordinaire<br />
qu’on ne voit pas est la base de la présente exposition<br />
qui mêle mots et images à travers des formes différentes…<br />
Le temps est présent dans cette accumulation<br />
d’images, présentée comme un parcours, une promenade,<br />
comme un film, comme une narration<br />
incomplète. Il est présent dans l’effacement de certaines<br />
images sur supports bon marché.<br />
• Jusqu’au 7 mars au Centre Méridional de l’Architecture et<br />
de la Ville (5, rue Saint Pantaléon, métro Capitole, 05 61<br />
21 61 19)<br />
> Marjorie Rue (Toulouse) & Nina Reumaux<br />
(Nîmes)<br />
broderies, dessins et photos<br />
Marjorie Rue passe ses journées devant les téléfilms de<br />
M6 en brodant ou dessinant. Malgré ses airs de mamie,<br />
Mademoiselle Rue ne fait pas des abécédaires mais<br />
donne plutôt un ton ironique à ce médium en abordant<br />
des thèmes de sa génération, tel que NTM ou the<br />
power of RMI… mais en rendant aussi hommage à nos<br />
tristes défunts, Carlos, Derrick... Elle utilise aussi ses<br />
feutres, sa plume et son encre pour créer des paysages<br />
inspirés par Mario Bros, telle une adolescente dessine<br />
son chanteur préféré ou son amoureux. Le travail de<br />
Marjorie Rue laisse un goût aigre doux, une douce<br />
absurdité qui témoigne d’un quotidien. Diplômée des<br />
beaux arts de Nîmes, elle se rend bien compte que garder<br />
des enfants qui font la sieste laissent beaucoup de<br />
temps à la création.<br />
Le travail de Nina Reumaux s’articule entre le dessin et<br />
la photographie, observation, captation, qui laisse la<br />
plus grande place au sensible et à l’improvisation. Une<br />
démarche poétique qui tend à souligner la valeur graphique,<br />
parfois symbolique de volumes, d’espaces…<br />
Nina et Marjorie ont déjà travaillé en binôme sur une<br />
série de dessins grand format à quatre mains et sur<br />
l’édition “Dessiner c’est très bien” (Nunu Éditions).<br />
• Du 3 au 28 février à la Médiathèque Associative Les<br />
Musicophages (6, rue de la Bourse, métro Esquirol, 05 61<br />
21 71 50)<br />
> “Wide Wide Space”, Henri-Fred Techer<br />
monographie<br />
Première exposition monographique de Henri-Fred<br />
Techer, jeune artistes qui ont investi les espace de<br />
Lieu-Commun uniquement à l’aide de lumières, créant<br />
ainsi de nouvelles dimensions. Une exposition où<br />
l’économie de moyens contraste avec la multiplicité<br />
des sensations provoquées.<br />
• Jusqu’au 28 mars à Lieu-Commun (25, rue d’Armagnac,<br />
05 61 23 80 57) du mercredi au samedi de 12h00 à<br />
19h00<br />
> Régis Gal & Christopher Warren<br />
acrylique sur toiles, papier, toile et résine,<br />
vitraux, raku<br />
Régis Gal travaille sur la main, les mouvements variés<br />
qu’elle peut prendre liés à des signifiants du quotidien :<br />
montrer du doigt, pincer, prendre… Sur la toile, c’est<br />
soit la main toute entière qui est dessinée et colorée,<br />
soit seulement une partie qui laisse à penser que la main<br />
existe au-delà de la toile.<br />
« La figure humaine et les effets du temps sont les<br />
thèmes principaux de mon travail, thèmes que je tente<br />
de traiter de façon simple et directe, et toujours en rapport<br />
étroit avec l’esprit et l’attention issus de la méditation.<br />
» (Christopher Warren)<br />
• Du 7 février au 6 mars à la Galrie Daniel Vignal (5, rue<br />
Perchepinte, 06 59 40 62 01) du mardi au samedi de<br />
14h00 à 19h00<br />
> “Tête à tête”, Jean-Paul Héraud<br />
autoportraits<br />
Rien, dans la peinture de Héraud, n’est l’abstrait de la<br />
trace : tout s’y consume en des nécessités concrètes, en<br />
des réalités charbonnées et brûlantes, si bien que ce<br />
travail ne fait abstraction que de ce qui n’est pas lui. Ce<br />
faisant, le véritable concret, lui, se fait être de plus en<br />
plus véritable et consumé de haut en bas, de bas en<br />
haut, dans sa longueur et dans son lé.<br />
• Du 3 février au 5 mars à l’Espace Bonnefoy (4, rue du<br />
Faubourg Bonnefoy, 05 61 61 82 40)<br />
> P’tits Bouts<br />
“L’AMOUR DES TROIS ORANGES”, par la<br />
Compagnie Chergui Théâtre<br />
Genre : Théâtre et conte à partir de 5 ans<br />
Près d’une fontaine, un “jongleur” raconte l’histoire<br />
extraordinaire du prince Joan. Ayant subi la malédiction<br />
d’une vieille sorcière, le brave prince devra rencontrer le<br />
mystérieux amour des trois oranges. Un long périple<br />
s’ouvre devant lui… chemins d’embûches et de surprenantes<br />
rencontres : les filles du soleil, la mère de la lune,<br />
le vent en personne, un ours gigantesque, des portes<br />
infranchissables, un puits profond, des sorcières… des<br />
courses effrénées… Mais où se trouve donc L’amour<br />
des trois Oranges ? Quel voyage! À boire!<br />
• Les 11, 12, 13 et 14 février, 15h00, au Théâtre du Pont-<br />
Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
“PIC ET PIQUE ET COLÉRAME”, par la<br />
Compagnie du Théâtre du Grand Vent<br />
Genre : Marionnettes et chansonnettes pour les 3-8<br />
ans<br />
Et ta grand-mère, elle n’avait pas un peu de jaune dans le<br />
pompon ? C’est la question que se posent Pic et Pique,<br />
pompons bleus, parents de Colérame, pompon jaune.<br />
Mais en mer, l’aventure est là! Il suffira que Colérame se<br />
jette à l’eau… Une histoire de famille drôle et énigmatique<br />
soulignée par une mise en scène poétique incluant<br />
marionnettes et chansonnettes.<br />
• Les 19, 20 et 21 février, à 11h et 15h30, au Théâtre du<br />
Chien Blanc (26, rue Compans, 05 62 16 24 59)<br />
“RÊVE D’OISEAU”<br />
Genre : Spectacle d’ombres pour les enfants de 1 à 5<br />
ans<br />
Il était une fois, deux fois, trois fois, quatre fois… un<br />
arbre. Dans cet arbre, un nid. Dans ce nid, un œuf. Et<br />
dans cet œuf… un petit être prêt à sortir et à grandir<br />
pour voler dans le ciel comme ses semblables… Mais<br />
voilà Hippopo qui fait du tam-tam, du tintamarre, qui fait<br />
trembler les arbres… L’histoire peut naître et avec elle<br />
bien d’autres choses vont éclore : la vie, l’affection qui<br />
surgissent parfois dans des situations improbables avec<br />
l’aide de nos rêves…<br />
• Mercredi 5 et samedi 8 mars, à 10h30 et 16h00, au<br />
Centre Culturel des Minimes (place du Marché aux Cochons,<br />
05 61 22 51 77)<br />
“CA<strong>LE</strong>MBREDAINE”, de et par Yves Proal<br />
(chant, guitare) et Patrice Paul (chant,<br />
accordéon)<br />
Genre : Spectacle de chansons pour enfants<br />
Un spectacle qui fait vivre les marionnettes, parler les<br />
poissons et chanter les enfants. Tel un équilibriste sur les<br />
mots, Yves Proal a confectionné avec son complice Patrice<br />
Paul un spectacle à la dimension des enfants, petit et<br />
illimité, réel et imaginaire. Avec un souci de poésie dans<br />
l’écriture et de pédagogie dans la formule, les chansons<br />
originales de ce chanteur incitent les jeunes spectateurs à<br />
écouter des mini-contes, participer à des fables, chanter<br />
des chansons ou marquer le rythme des récits ; un respect<br />
de la sensibilité enfantine et une attention à ses exigences<br />
font de ce spectacle un régal pour petits… et<br />
pour ceux qui ont su le rester.<br />
• Mardi 10 février, à 10h00 et 17h00, au Centre Culturel des<br />
Minimes (6, rue du Caillou Gris, 05 61 22 51 77)<br />
“CÔTÉ JARDIN, CÔTÉ COU<strong>LE</strong>UR”, par la<br />
Compagnie Lilly Prune<br />
Genre : Théâtre musical pour enfants de 0 à 6 ans<br />
Jules le jardinier découvre que les couleurs ont disparu<br />
: tout est gris! Qui l’aidera à redonner des couleurs à<br />
sa vie ? Lilly, peintre poète ? La grenouille farceuse et<br />
coquette ? Le tournesol chatouilleur ? La tomate qui<br />
voulait être une rose ou Alfred le perroquet joueur ? La<br />
rencontre tout en couleur de la musique et la poésie.<br />
• Samedi 14 février, à 11h00, 16h00 et 17h00, au<br />
Centre Culturel des Minimes (place du Marché aux<br />
Cochons, 05 61 22 51 77)<br />
“CARNET DE VOYAGES”, par la Compagnie<br />
Paradis-Éprouvette<br />
Genre : Théâtre d’images et musique tout public à partir<br />
de 8 ans<br />
Mise en scène nomade et surprenante de cinq voyages et<br />
autant de raisons de se dépayser! Voyageur volontaire<br />
sur la route de la soie, Marco Polo part à la découverte<br />
de l’inconnu. Rimbaud dans ses fureurs, rêve d’une<br />
mer… C’est bien de la Mer Rouge! Nabil, élève de CM1,<br />
est assis sous un abribus quand soudain son esprit<br />
s’envole… Rose, jeune camerounaise “sans papiers” fuit<br />
vers des jours qu’elle espère meilleurs… Par les chemins<br />
buissonniers de la poésie un comédien conte, un musicien<br />
joue en direct : bouzouki, bendir, cloches, violon,<br />
derbouka, oud… Illustré par le dessinateur, Arno, ce<br />
théâtre d’images s’associe aux marionnettes et chants<br />
des “marcheurs” comme au “théâtre d’objets” bricolé<br />
par des rêveurs passionnés.<br />
• Les 17, 18, 19, 20 et 21 février, à 10h00 et 15h00, au<br />
Théâtre du Pont-Neuf (8, place Arzac, 05 62 21 51 78)<br />
> Humour<br />
“DEMAISON S’ENVO<strong>LE</strong>”, avec François-<br />
Xavier Demaison, de Samuel Le Bihan,<br />
François-Xavier Demaison…<br />
Genre : One-man-show virevoltant et rocambolesque<br />
Virevoltant avec une virtuosité confondante d’un personnage<br />
à l’autre, Demaison propose un one-manshow<br />
quasi autobiographique! Celui qui a incarné<br />
Coluche au cinéma campe avec drôlerie et talent une<br />
multitude de personnages qui racontent l’histoire de sa<br />
propre reconversion professionnelle : celle d’un fiscaliste<br />
de New York qui décide après l’électrochoc du 11<br />
septembre 2001 de devenir acteur. Il donne ainsi vie<br />
aussi bien à un boxeur bourru au cœur tendre, une<br />
petite amie caractérielle, une grand-mère russe ex-danseuse<br />
du Bolchoï, un boss américain ventripotent…<br />
qu’à Bitou, star incontestable du show, qui n’est autre<br />
qu’un castor…<br />
• Du 2 au 4 février, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc,<br />
Blagnac, 05 61 71 75 15)<br />
“<strong>LE</strong>S AMAZONES”, de Jean-Marie Chevret,<br />
mise en scène de Gérard Pinter<br />
Genre : Comédie à cinq personnages<br />
Trois joyeuses célibataires de 40 ans, un peu égratignées<br />
de la vie, cohabitent pour oublier les affres de<br />
leur cœur en jachère. Martine vient d’être abandonnée<br />
par Jean-Paul après vingt ans de mariage. Annie vient<br />
d’être licenciée du Club Med après vingt ans de service<br />
et Micky court après le mec idéal depuis vingt ans. Que<br />
du bonheur. Mais qu’à cela ne tienne, à elles la vie de<br />
bohème! Jusqu’au jour où débarque Guillaume, un bel<br />
étalon de 27 ans que sa fiancée vient de larguer et…<br />
qui va vite, sans les voir venir, devenir la proie d’un frénétique<br />
safari sous l’œil ahuri de Loïc, leur voisin gay!<br />
• Du 3 février au 28 mars, du mardi au vendredi à 21h00,<br />
le samedi à 20h00 et 22h30, au café-théâtre Les 3T (40,<br />
rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)<br />
“SPEED DATING”, avec Géraldine Lamy<br />
et Marc Duranteau<br />
Genre : 7 rendez-vous! 7 minutes! 7 heures de cauchemar!<br />
Michel, 38 ans, une vie bien organisée, atteint de TOC<br />
(troubles obsessionnels du comportement) et célibatai-<br />
re depuis… toujours! Barbara, 36 ans, avocate d’affaire,<br />
elle a privilégié sa vie professionnelle à sa vie sentimentale.<br />
Elle est célibataire et toujours surbookée! Ils vont<br />
se rencontrer lors d’une soirée de speed dating… Ils<br />
ont sept minutes pour faire connaissance, mais leur<br />
rencontre va se prolonger à leur plus grand désespoir<br />
et pour le plus grand plaisir du spectateur.<br />
•Jusqu’au 14 mars, du mercredi au samedi à 21h30,<br />
au café-théâtre Le 57 (57, boulevard des Minimes, 05<br />
34 40 88 93)<br />
ÉRIC ANTOINE<br />
Genre : Incroyable et génialement drôle<br />
Artiste bluffant, hors norme à plus d’un titre, comédien-humoriste-illusionniste-agitateur<br />
d’idées et de<br />
spectateurs, ce grand déconneur à l’air de savant fou<br />
(2m07!), entraîne, avec fous rires, le public dans un<br />
monde parallèle, où il fait bon se glisser… Avec un<br />
drôle et savant mélange interactif, de magie, stand-up,<br />
et musique, il brise les conventions et insuffle aux<br />
spectateurs, une énergie libératrice… qui les rapproche<br />
de leur propre “désir de folie”!<br />
• Vendredi 6 février, 21h00, au TMP (Rue Principale à<br />
Pibrac, 05 61 07 12 11)<br />
“COUP<strong>LE</strong> EN DÉLIRE”, de et avec Véronique<br />
Delille et Jean-Philippe Lallemande<br />
Genre : Les aventures amoureuses d’un duo énergique<br />
et hilarant!<br />
Les tribulations euphoriques d’un couple de choc qui<br />
s’est pourtant trouvé mais qui n’en finit pas de se<br />
chercher. De la rencontre dans un jardin public à<br />
l’accouchement dans le salon, en passant par le premier<br />
rendez-vous, ce spectacle, mené à cent à<br />
l’heure, met en scène un jeune couple moderne, Jean-<br />
Phi et Véro, avec qui tout prend des proportions<br />
démesurées.<br />
• Du 4 février au 7 mars, du mardi au samedi à 20h00,<br />
au Café-Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72<br />
06 36)<br />
“ADAM & JULIETTE”, par la Compagnie<br />
Loco Théâtre Création<br />
Genre : Spectacle pour tous ou le rire et l’émotion<br />
se côtoient dans une farandole de notes rose bonbon<br />
Mesdames et Messieurs, savez-vous quelle est la plus<br />
vieille histoire du monde ? Celle qui permet depuis la<br />
nuit des temps de faire tourner la terre et qui par là<br />
même fait tourner bien des têtes ? Eh bien la plus<br />
vieille histoire du monde c’est une histoire d’amour!<br />
À travers la genèse d’un couple, Adam et Juliette,<br />
redécouvrons la poésie et l’humour de ces chansons<br />
et ces textes qui ont ravi le cœur des amoureux du<br />
monde entier.<br />
• Du 17 février au 7 mars, tous les soirs du mardi au<br />
samedi à 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05<br />
62 30 99 77)<br />
“HOMME SWEET HOMME”, de et avec<br />
Adrien Benech<br />
Genre : Humour corrosif<br />
D’emblée, le spectateur est happé, propulsé dans<br />
l’univers corrosif mais néanmoins hilarant de son<br />
auteur et interprète. Après être l’involontaire<br />
témoin d’un mariage qui vire au naufrage sous la<br />
houlette d’un père blanc aux méthodes peu orthodoxes,<br />
le public est confronté à la folie de professeurs<br />
plus vrais que nature à une “première fois”<br />
d’anthologie, ou encore à un américain sous l’emprise<br />
d’étranges pulsions…<br />
• Jusqu’au 14 mars, les vendredis et samedis à 20h00, au<br />
café-théâtre Le 57 (57, boulevard des Minimes, 05 34 40<br />
61 31)<br />
“<strong>LE</strong> CLAN DES DIVORCÉES”, d’Alil Vardar<br />
Genre : Le succès toulousain!<br />
Cette comédie irrésistible met en scène trois femmes<br />
divorcées qui partagent un appartement : une aristocrate,<br />
une british délurée et la “rurale”. Un bijou<br />
drôle à souhait présenté par de solides comédiens et<br />
diennes ; spectacle-antidote à la morosité, à consommer<br />
et à prescrire sans modération!<br />
• Jusqu’à fin mars, du mardi au samedi à 21h30, au Café-<br />
Théâtre Les Minimes (6, rue Gélibert, 05 62 72 06 36)
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 23<br />
LUNDI 2<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Humour DEMAISON S'ENVO<strong>LE</strong> François-Xavier<br />
Demaison à Odyssud Blagnac (21h)<br />
• Solo de clown intergalactique HELIOTROPOLKA<br />
mise en scène Christian Brazier au théâtre le Vent des<br />
signes (20h30)<br />
DIVERS<br />
• Le rendez-vous des VIDEOPHAGES projections au<br />
Pavillon sauvage (20h)<br />
MARDI 3<br />
MUSIQUE<br />
• Musique du monde : MARIANA RAMOS (20h30/Salle<br />
Nougaro)<br />
• Musique de chambre : TRIO DALI (Espace Croix-<br />
Baragnon)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Festival "C'est de la danse contemporaine"<br />
MORPHOLAB1 Philippe Combes au CDC (19h)<br />
• La Cie Dernière minute présente PRESS de et avec<br />
Pierre Rigal (20h ) + <strong>LE</strong>S BONNES de Jean Genet mise<br />
en scène Michel Mathieu (20h30) au théâtre Garonne<br />
• La Cie Et toi d'abord présente UN BANC TOUT<br />
SIMP<strong>LE</strong>MENT de Thomas Laffite et Jérémy Olivier au<br />
théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• Humour DEMAISON S'ENVO<strong>LE</strong> François-Xavier<br />
Demaison à Odyssud Blagnac (21h)<br />
• Solo de clown intergalactique HELIOTROPOLKA<br />
mise en scène Christian Brazier au théâtre le Vent des<br />
signes (20h30)<br />
• <strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI mise en scène Alain Piallat<br />
à la Cave poésie (21h30)<br />
• La Cie Petit matin présente EMILIE PIQUEBOEUF OU<br />
LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN DEDANS mise en scène Bruno<br />
Abadie au TPN (21h)<br />
• Les [fu]rieuses présentent EN P<strong>LE</strong>IN COEUR de<br />
Brigitte Fischer au théâtre du Pavé (20h)<br />
• EUROPEANA, UNE BREVE HISTOIRE DU XXE<br />
SIEC<strong>LE</strong> Patrick Ourednik au TNT (19h/21h)<br />
• Humour <strong>LE</strong> CLAN DES DIVORCEES au café-théâtre<br />
Les Minimes (21h30)<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
DIVERS<br />
• Les Rugissant(e)s "Stabat Mater Furiosa" lectrice<br />
Françoise Delile-Manière à la Cave poésie (19h30)<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle COKO au théâtre du Grand Rond<br />
(18h30)<br />
MERCREDI 4<br />
MUSIQUE<br />
• Blues funk : KEZIAH JONES (20h30/Le Bikini)<br />
• Festival Check the rhyme : LORDS OF THE<br />
UNDERGROUND + THE ALKAHOLIKS + PARIS +<br />
JERU THA DAMAJA + THE BEATNUTS (20h/Le<br />
Phare)<br />
• Vee jaying : VANESSA DUBOIS (19h/Centre culturel<br />
Alban Minville)<br />
• Jam session : TON TON (21h/Le Mandala)<br />
• "Le feu italien... et la douceure française" :<br />
AMANDINE BEYER & L'ASSEMB<strong>LE</strong>E DES<br />
HONNESTES CURIEUX (20h30/Musée des Augustins)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Cirque Phenix EXTRA ! par les Etoiles des Cirques du<br />
Monde au Zénith (20h30)<br />
• Festival "C'est de la danse contemporaine"<br />
GOMBROWICZSHOW de Sophie Perez et Xavier<br />
Boussiron au théâtre Sorano (20h)<br />
• La Cie Dernière minute présente PRESS de et avec<br />
Pierre Rigal (20h ) + <strong>LE</strong>S BONNES de Jean Genet mise<br />
en scène Michel Mathieu (20h30) au théâtre Garonne<br />
• Solo de clown intergalactique HELIOTROPOLKA<br />
mise en scène Christian Brazier au théâtre le Vent des<br />
signes (20h30)<br />
• Humour DEMAISON S'ENVO<strong>LE</strong> François-Xavier<br />
Demaison à Odyssud Blagnac (21h)<br />
• La Cie Et toi d'abord présente UN BANC TOUT<br />
SIMP<strong>LE</strong>MENT de Thomas Laffite et Jérémy Olivier au<br />
théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• <strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI mise en scène Alain Piallat<br />
à la Cave poésie (19h30)<br />
• La Cie Petit matin présente EMILIE PIQUEBOEUF OU<br />
LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN DEDANS mise en scène Bruno<br />
Abadie au TPN (21h)<br />
• Festival Nez Rouges Cie En Vrac présente MERCI DE<br />
RIEN à Altigone St Orens (15h)<br />
• Les [fu]rieuses présentent EN P<strong>LE</strong>IN COEUR de<br />
Brigitte Fischer au théâtre du Pavé (20h)<br />
• UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE mise en scène<br />
de Pierre Matras au Moulin de Roques/Garonne<br />
(20h30)<br />
• Comédie sucidaire, humour noir TOCANTE - UN<br />
CADEAU EMPOISONNE de et avec Pouhiou à la salle<br />
Chapou<br />
• EUROPEANA, UNE BREVE HISTOIRE DU XXE<br />
SIEC<strong>LE</strong> Patrick Ourednik au TNT (19h/21h)<br />
• <strong>LE</strong>S IMPROS NON«AB<strong>LE</strong>S aux Marins d'Eau Douce<br />
(21h30)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au<br />
café-théâtre Le 57 (21h30)<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• Le Tof théâtre présente BISTOURI au centre culturel<br />
Ramonville (19h) dès 7 ans<br />
• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />
• La Cie Rends toi conte présente FORGEURS<br />
D'HISTOIRES au centre animation Lalande (15h) dès 6<br />
ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle COKO au théâtre du Grand Rond<br />
(18h30)<br />
JEUDI 5<br />
MUSIQUE<br />
• Musique du monde : EUGENIE URSCH SOLO<br />
M<br />
ENSUEL<br />
INTRAMUROS<br />
est édité par la Sarl de presse<br />
O.M.G. productions - éditions<br />
(20h30/Espace Croix-Baragnon)<br />
• Ska punk world: SPACE JAHOURT + LA SCANA<br />
DEL DOMINGO + JABUL GORBA (20h30/Salle du<br />
Cap)<br />
• Classique ; ENSEMB<strong>LE</strong> ORCHESTRAL DE<br />
TOULOUSE ET CHOEUR DE L'UNIVERSITE<br />
direction Louis Massot (21h/Eglise de Pibrac)<br />
• Reggae : YANISS ODUA + STRAIKA D (20h/Le<br />
Phare)<br />
• Rock folk : KESTEKOP (22h/Le Cri de la mouette)<br />
• Jazz : BENJAMIN FAUGLOIRE (21h/Le Mandala)<br />
• Jazz ethno manouche : <strong>LE</strong>S FILS DU VENT (21h/Le<br />
Chapeau rouge)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Festival "C'est de la danse contemporaine"<br />
IMPROMPTUS Sasha Waltz au TNT (19h30) + <strong>LE</strong> CRI<br />
Nacera Belaza & COCA COLA DREAMS Luvyen<br />
Mederos au CDC (19h) + GOMBROWICZSHOW de<br />
Sophie Perez et Xavier Boussiron au théâtre Sorano<br />
(20h)<br />
• La Cie Dernière minute présente PRESS de et avec<br />
Pierre Rigal (20h ) + <strong>LE</strong>S BONNES de Jean Genet mise<br />
en scène Michel Mathieu (20h30) au théâtre Garonne<br />
• UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE mise en scène<br />
de Pierre Matras au Moulin de Roques/Garonne<br />
(20h30)<br />
• La Cie Et toi d'abord présente UN BANC TOUT<br />
SIMP<strong>LE</strong>MENT de Thomas Laffite et Jérémy Olivier au<br />
théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• <strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI mise en scène Alain Piallat<br />
à la Cave poésie (19h30)<br />
• EUROPEANA, UNE BREVE HISTOIRE DU XXE<br />
SIEC<strong>LE</strong> Patrick Ourednik au TNT (19h/21h)<br />
• Solo de clown intergalactique HELIOTROPOLKA<br />
mise en scène Christian Brazier au théâtre le Vent des<br />
signes (20h30)<br />
• Les [fu]rieuses présentent EN P<strong>LE</strong>IN COEUR de<br />
Brigitte Fischer au théâtre du Pavé (20h)<br />
• La Cie Petit matin présente EMILIE PIQUEBOEUF OU<br />
LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN DEDANS mise en scène Bruno<br />
Abadie au TPN (21h)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au<br />
café-théâtre Le 57 (21h30)<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Bachibouzouk présente <strong>LE</strong> CHAPOTEAU au<br />
centre d'animation des Chamois (10h/15h30) dès 6 mois<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle COKO au théâtre du Grand Rond<br />
(18h30)<br />
• La Pause musicale DEMEREAU PERRENOUD<br />
DUSCOMBS à la salle du SÈnÈchal (12h30)<br />
• Apéro-concert cool jazz avec BOUBAKEUR & CO au<br />
El deseo cafÈ<br />
VENDREDI 6<br />
MUSIQUE<br />
• Musique du monde : EUGENIE URSCH SOLO<br />
(20h30/Espace Croix-Baragnon)<br />
• Soirée Bollywood : <strong>LE</strong>S FIGUES DE BARBARIE + THE<br />
ORIENTALS (21h/Samba Résille)<br />
• Jazz ethno manouche : <strong>LE</strong>S FILS DU VENT (21h/Le<br />
Chapeau rouge)<br />
• Pull Up : CLAN D'INSTINCT + MISTA REBEL LION<br />
+ DJ NO.NO + DJ LYRYC + DJ RESIDENT<br />
LOVEBOAT (22h/Le Loveboat)<br />
• Jazz Odyssée : PHILIPPE LAUDET (20h30/Centre<br />
culturel Ramonville)<br />
• Folk rock : GECKO PALACE + <strong>LE</strong> SKE<strong>LE</strong>TON BAND<br />
(22h/Le Cri de la mouette)<br />
• JULIEN C<strong>LE</strong>RC (Le Zénith)<br />
• Free jazz : <strong>LE</strong> FREE DU HAZARD (21h/Le Mandala)<br />
• Classique : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITO<strong>LE</strong><br />
direction "Berlioz, Franck" Turgan Sokhiev (20h30/La<br />
Halle aux grains)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Festival "C'est de la danse contemporaine"<br />
IMPROMPTUS Sasha Waltz au TNT (19h30) +<br />
FOREVER OVERHEAD Lisbeth Gruwez à La Fabrique<br />
(18h30) + LIBIDO SCIENDI Pascal Rambert au CDC<br />
(21h30)<br />
• La Cie Dernière minute présente PRESS de et avec<br />
Pierre Rigal (20h ) + <strong>LE</strong>S BONNES de Jean Genet mise<br />
en scène Michel Mathieu (20h30) au théâtre Garonne<br />
• La Cie Et toi d'abord présente UN BANC TOUT<br />
SIMP<strong>LE</strong>MENT de Thomas Laffite et Jérémy Olivier au<br />
théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• Musique Nouvelle opéra <strong>LE</strong>S ENFANTS TERRIB<strong>LE</strong>S<br />
Philip Glass à Odyssud Blagnac (21h)<br />
• EUROPEANA, UNE BREVE HISTOIRE DU XXE<br />
SIEC<strong>LE</strong> Patrick Ourednik au TNT (19h/21h)<br />
• Les [fu]rieuses présentent EN P<strong>LE</strong>IN COEUR de<br />
Brigitte Fischer au théâtre du Pavé (20h)<br />
• Festival Nez Rouges cirque fusion TRISKEL à Altigone<br />
St Orens (21h)<br />
• <strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI mise en scène Alain Piallat<br />
à la Cave poésie (19h30)<br />
• UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE mise en scène<br />
de Pierre Matras au Moulin de Roques/Garonne<br />
(20h30)<br />
• Cabaret scène ouverte à Archipel (20h30)<br />
• Solo de clown intergalactique HELIOTROPOLKA<br />
mise en scène Christian Brazier au théâtre le Vent des<br />
signes (20h30)<br />
• La Cie Petit matin présente EMILIE PIQUEBOEUF OU<br />
LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN DEDANS mise en scène Bruno<br />
Abadie au TPN (21h)<br />
• La Cie Des mots dits présente PETITS<br />
ARRANGEMENTS A DEUX au théâtre de la Violette<br />
(20h30)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• HOMME SWEET HOMME par Adrien Benech (20h) +<br />
SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau<br />
(21h30) au café-théâtre Le 57<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle COKO au théâtre du Grand Rond<br />
(18h30)<br />
Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : contact@intramuroshebdo.com<br />
Adresse postale : B.P. 93120, 31026 Toulouse Cedex<br />
Internet : www.intramuroshebdo.com<br />
Pour nous rendre visite : 6 bis, place Lange (quartier La Grave)<br />
Directeur de publication Éric Roméra<br />
Rédacteur en chef Éric Roméra<br />
Cinéma Jean Szurewsky (jean.zeid@wanadoo.fr)<br />
Musique Jean-Philippe Birac (jp.birac@wanadoo.fr), Michel Castro (contact@intramuroshebdo.com)<br />
Théâtre Jérôme Gac (jeromegac.artblog.fr)<br />
Relecture/corrections : Michel Dargel<br />
Collaborateurs Nicolas Daumont, Master Roy, Jean-Luc Feixa, Élodie Pages, Emma Satyagraha,<br />
Marina Pech, Kévin Le Manac’h, Elisa Madiot-Ganier, Elrik Fabre-Maigné<br />
Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 (frederica@intramuroshebdo.com) ou 06 13 76 20<br />
18<br />
Flashage Exegraph/Toulouse - Impression Rotimpres/Aiguaviva - made in CEE<br />
Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551<br />
Abonnement : 1 an = 15 euros (formule d'abonnement sur demande)<br />
<strong>Intramuros</strong> est édité sans subventions - Ne pas jeter sur la voie publique<br />
• Apéro-concert cool jazz avec BLUE AZUL au El deseo<br />
café<br />
• Trio jazz MYSTI à la médiathèque Lespinasse (20h30)<br />
SAMEDI 7<br />
MUSIQUE<br />
• Death metal : GOJIRA (20h30/Le Bikini)<br />
• Noisy rock : THE ROBOCOP KRAUS + MONTREAL<br />
ON FIRE (22h/Le Cri de la mouette)<br />
• Funk hip-hop, patchanka : DOUNSHAQ + LOS<br />
RASKAÔ (20h30/La Mounède)<br />
• Jazz vocal : LAKA FATIEN (21h/Auditorium Jean<br />
Cayrou Colomiers)<br />
• Chanson rock : <strong>LE</strong> RANG DU FOND + HOUBA<br />
(20h30/Le Rio Grande Montauban)<br />
• Hommage à Joe Zawinul : LAST REPORT (21h/Le<br />
Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Dernière minute présente PRESS de et avec<br />
Pierre Rigal (20h ) au théâtre Garonne (20h)<br />
• La Cie Et toi d'abord présente UN BANC TOUT<br />
SIMP<strong>LE</strong>MENT de Thomas Laffite et Jérémy Olivier au<br />
théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• Les [fu]rieuses présentent EN P<strong>LE</strong>IN COEUR de<br />
Brigitte Fischer au théâtre du Pavé (20h)<br />
• EUROPEANA, UNE BREVE HISTOIRE DU XXE<br />
SIEC<strong>LE</strong> Patrick Ourednik au TNT (19h/21h)<br />
• Festival Nez Rouges <strong>LE</strong> CABARET DES<br />
ACROSTICHES à Altigone St Orens (21h)<br />
• <strong>LE</strong> JOURNAL DE NIJINSKI mise en scène Alain Piallat<br />
à la Cave poésie (19h30)<br />
• UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE mise en scène<br />
de Pierre Matras au Moulin de Roques/Garonne<br />
(20h30)<br />
• La Cie Petit matin présente EMILIE PIQUEBOEUF OU<br />
LA VIE EN P<strong>LE</strong>IN DEDANS mise en scène Bruno<br />
Abadie au TPN (21h)<br />
• La Cie De l'olive présente <strong>LE</strong> BERET DE LA TORTUE<br />
au théâtre de la Violette (20h30)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• HOMME SWEET HOMME par Adrien Benech (20h) +<br />
SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau<br />
(21h30) au café-théâtre Le 57<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle COKO au théâtre du Grand Rond<br />
(20h/22h30)<br />
• Ska punk RAMOON STOMPERS + HEAD FISH +<br />
<strong>LE</strong>S ALLUMES DU POUCE Chez Paul (20h30)<br />
DIMANCHE 8<br />
MUSIQUE<br />
• Un pavé dans le jazz : BRUNO CHEVILLON SOLO<br />
"Pier Paolo Pasolini ou la rage sublime" (17h30)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie La boîte à sardine présente PETITES MISERES,<br />
GRANDES PEURS (15h) + La Cie La réplique présente<br />
UNE PETITE DOU<strong>LE</strong>UR (18h) au théâtre de la Violette<br />
LUNDI 9<br />
DIVERS<br />
• NUIT DE LA P<strong>LE</strong>INE LUNE à la Cave poésie (20h30)<br />
MARDI 10<br />
MUSIQUE<br />
• Musique de chambre : JONAS VITAUD (18h30/Espace<br />
Croix-Baragnon)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />
scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Amateur du Théâtre des Anneaux présente LA<br />
COSMETIQUE DE L'ENNEMI d'Amélie Nothomb au<br />
TPN (21h)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />
• CA<strong>LE</strong>MBREDAINE Yves Proal et Patrice Paul au<br />
centre culturel des Minimes (10h/17h) de 3 à 6 ans et<br />
(14h) de 6 à 12 ans<br />
DIVERS<br />
• Les Rugissant(e)s "Cousu de fil noir" d'Eric Durnez<br />
lectrice Cécile Guillot à la Cave poésie (19h30)<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle M.JEAN au théâtre du Grand Rond<br />
(18h30)<br />
MERCREDI 11<br />
MUSIQUE<br />
• Cabaret rock : AMANDA PALMER & THE DANGER<br />
ENSEMB<strong>LE</strong> (20h30/Le Bikini)<br />
• Balade vocale en Méditerranée : L'EMIGRANTE<br />
(21h/La Cave poésie)<br />
• BUDAPEST FESTIVAL ORCHESTRA direction Ivan<br />
Fisher (20h30/La Halle aux grains)<br />
• Reggae : THE GLADIATORS + VIBES PROMOTOR<br />
(20h/Le Phare)<br />
• Jazz Bop : FALL IN BOP (21h/Le Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />
scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Amateur du Théâtre des Anneaux présente LA<br />
COSMETIQUE DE L'ENNEMI d'Amélie Nothomb au<br />
TPN (21h)<br />
• <strong>LE</strong> TRIBUN pour orateur politique, marches militaires<br />
et haut-parleurs réalisation et jeu Patrick Condé et Luc<br />
Lévêque au Ring (20h30)<br />
• Récital théâtre le Théâtre Fugue présente MA SOIREE<br />
PRIVEE au théâtre de Poche (21h)<br />
• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la Violette<br />
(20h45)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au<br />
café-théâtre Le 57 (21h30)<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />
• "ECOUTE L'OCEAN", à thème écologique au centre<br />
culturel des Minimes (10h30/14h/16h) dès 6 ans<br />
• La Cie Chergui Théâtre mise en scène Jean-Michel<br />
Hernandez présente PETITS CONTES EN CAGE (10h)<br />
de 2 à 5 ans + L'AMOUR DES TROIS ORANGES (15h)<br />
dès 5 ans au TPN<br />
• La Cie Tranthinam présente ECOUTE L'OCEAN au<br />
centre culturel des Minimes (10h30/14h/16h) dès 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle M.JEAN au théâtre du Grand Rond<br />
(18h30)<br />
JEUDI 12<br />
MUSIQUE<br />
• Musique du monde : CARNET NOMADE (21h/Samba<br />
RÈsille)<br />
• Punk & folklore : OPIUM DU PEUP<strong>LE</strong> + THE BOOZE<br />
+ SWEETBUD (20h30/Le Bikini)<br />
• Balade vocale en Méditerranée : L'EMIGRANTE<br />
(21h/La Cave poésie)<br />
• Chanson swing hiphop : SYNCOPERA + BANKAL<br />
CREW + <strong>LE</strong>S PTITS T'HOMMES (20h30/Salle du Cap)<br />
• Chanson rock : AMOUL SOLO (22h/Le Cri de la<br />
mouette)<br />
• Post fanfare : MARMAIL<strong>LE</strong> (21h/Le Mandala)<br />
• Chanson : FRANCIS CABREL (20h30/Eurythmie<br />
Montauban)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />
scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Amateur du Théâtre des Anneaux présente LA<br />
COSMETIQUE DE L'ENNEMI d'Amélie Nothomb au<br />
TPN (21h)<br />
• <strong>LE</strong> TRIBUN pour orateur politique, marches militaires<br />
et haut-parleurs réalisation et jeu Patrick Condé et Luc<br />
Lévêque au Ring (20h30)<br />
• Récital théâtre le Théâtre Fugue présente MA SOIREE<br />
PRIVEE au théâtre de Poche (21h)<br />
• Collectif Carmen Blaix SCRAPS TV. 4. 5. 6& 7 au<br />
théâtre du Hangar (20h)<br />
• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la Violette<br />
(20h45)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au<br />
café-théâtre Le 57 (21h30)<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />
• La Cie Chergui Théâtre mise en scène Jean-Michel<br />
Hernandez présente PETITS CONTES EN CAGE (10h)<br />
de 2 à 5 ans + L'AMOUR DES TROIS ORANGES (15h)<br />
dès 5 ans au TPN<br />
• La Cie Etincelles présente <strong>LE</strong>ON, P'TIT LION au<br />
centre animation Soupetard (15h) de 3 à 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle M.JEAN au théâtre du Grand Rond<br />
(18h30)<br />
• Apéro-concert musique brésilienne populaire avec<br />
JOANDRE CAMARGO au El deseo café<br />
• La Pause musicale DIANA BARONI à la salle du<br />
Sénéchal (12h30)<br />
• Concert'tôt dub electro IPHASE au Rio Montauban<br />
(18h)<br />
VENDREDI 13<br />
MUSIQUE<br />
• Balade vocale en Méditerranée : L'EMIGRANTE<br />
(21h/La Cave poésie)<br />
• klezmer et tangos : GOLONDRINA (El deseo cafe)<br />
• Reggae : MACALOU (22h/Le Cri de la mouette)<br />
• Jazz : SYLVAIN DEL CAMPO 4TET (21h/Le Mandala)<br />
• Classique rap : <strong>LE</strong> CONSERVATOIRE ET <strong>LE</strong> FLOW<br />
D'INFO (21h/Centre Henri Desbals)<br />
• Classique : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITO<strong>LE</strong><br />
"Tchaïkovski" direction Turgan Sokhiev (20h30/La Halle<br />
aux grains)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />
scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Amateur du Théâtre des Anneaux présente LA<br />
COSMETIQUE DE L'ENNEMI d'Amélie Nothomb au<br />
TPN (21h)<br />
• <strong>LE</strong> TRIBUN pour orateur politique, marches militaires<br />
et haut-parleurs réalisation et jeu Patrick Condé et Luc<br />
Lévêque au Ring (20h30)<br />
• Récital théâtre le Théâtre Fugue présente MA SOIREE<br />
PRIVEE au théâtre de Poche (21h)<br />
• Collectif Carmen Blaix SCRAPS TV. 4. 5. 6& 7 au<br />
théâtre du Hangar (20h)<br />
• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la Violette<br />
(20h45)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• HOMME SWEET HOMME par Adrien Benech (20h) +<br />
SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau<br />
(21h30) au café-théâtre Le 57<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />
• La Cie Chergui Théâtre mise en scène Jean-Michel<br />
Hernandez présente PETITS CONTES EN CAGE (10h)<br />
de 2 à 5 ans + L'AMOUR DES TROIS ORANGES (15h)<br />
dès 5 ans au TPN<br />
• La Cie Etincelles présente <strong>LE</strong>ON, P'TIT LION au<br />
centre animation Soupetard (10h/18h)<br />
GRATOS<br />
23/AGENDA DES <strong>SORTIE</strong>S<br />
• Apéro-spectacle M.JEAN au théâtre du Grand Rond<br />
(18h30)<br />
SAMEDI 14<br />
MUSIQUE<br />
• Balade vocale en Méditerranée : L'EMIGRANTE<br />
(21h/La Cave poésie)<br />
• Rock folk : TAXI BROUSS' (22h/Le Cri de la mouette)<br />
• Jazz : TU DANSES ? (21h/Le Mandala)<br />
• Classique : ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITO<strong>LE</strong><br />
"TchaÔkovski" direction Turgan Sokhiev (20h30/La<br />
Halle aux grains)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />
scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Amateur du Théâtre des Anneaux présente LA<br />
COSMETIQUE DE L'ENNEMI d'Amélie Nothomb au<br />
TPN (21h)<br />
• Récital théâtre le Théâtre Fugue présente MA SOIREE<br />
PRIVEE au théâtre de Poche (21h)<br />
• LA BOUCHE P<strong>LE</strong>INE... SUR L'AMOUR au théâtre du<br />
Pavé<br />
• Collectif Carmen Blaix SCRAPS TV. 4. 5. 6& 7 au<br />
théâtre du Hangar (20h)<br />
• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la Violette<br />
(20h45)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• HOMME SWEET HOMME par Adrien Benech (20h) +<br />
SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau<br />
(21h30) au café-théâtre Le 57<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
DIVERS<br />
• Soirée de carnaval déguisée! Exotic Fiesta Naval #8 au<br />
Bikini (23h)<br />
• Soirée Fuck Valentine Day, mix indie pop soul 60's<br />
electro au Larsen Lupin<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie L'Atelier des songes présente <strong>LE</strong> PETIT ROI au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 6 ans<br />
• La Cie Chergui Théâtre mise en scène Jean-Michel<br />
Hernandez présente PETITS CONTES EN CAGE (10h)<br />
de 2 à 5 ans + L'AMOUR DES TROIS ORANGES (15h)<br />
dès 5 ans au TPN<br />
• La Cie Lilly Prune présente COTE JARDIN, COTE<br />
COU<strong>LE</strong>UR au centre culturel des Minimes<br />
(11h/16h/17h) de 0 à 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle M. JEAN au théâtre du Grand Rond<br />
(18h30)<br />
DIMANCHE 15<br />
MUSIQUE<br />
• Métal extrême : KRONOS + ZUBROWSKA +<br />
MISTAKEN E<strong>LE</strong>MENT + HERESIC SYNOPSIS<br />
(20h30/Havana café)<br />
LUNDI 16<br />
MUSIQUE<br />
• Friends : TURNER CODY + guests + mix (20h/Le<br />
Saint des seins)<br />
MARDI 17<br />
MUSIQUE<br />
• Musique de chambre : ADAM LALOUM<br />
(18h30/Espace Croix-Baragnon)<br />
• Chansons usurpées : GELDA & BONNEMAISON-<br />
FITTE (21h30/La Cave poésie)<br />
• Friends : FRANK & WALTERS + guest + mix (21h/Le<br />
Saint des seins)<br />
• Pop rock : OASIS + FREE PEACE (20h/Le Zénith)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />
scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Paradis-éprouvette présente CARNET DE<br />
VOYAGES au TPN (21h)<br />
• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au théâtre du<br />
Fil à plomb (21h)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène Gérard<br />
Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Marche ou rêve présente POUCE ! au théâtre<br />
du Grand Rond (15h) dès 5 ans<br />
• La Cie Paradis-éprouvette présente CARNET DE<br />
VOYAGES au TPN (10h/15h) dès 8 ans<br />
DIVERS<br />
• Les Rugissant(e)s "Chez les fous" d'Albert Londres<br />
lectrice Muriel Benazeraf à la Cave poésie (19h30)<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle FRANCOIS GAILLARD au théâtre<br />
du Grand Rond (18h30)<br />
MERCREDI 18<br />
MUSIQUE<br />
• Metal : SOULFLY (20h30/Le Bikini)<br />
• Chansons usurpées : GELDA & BONNEMAISON-<br />
FITTE (19h30/La Cave poésie)<br />
• Pop rock : PLUG IN (22h/Le Cri de la mouette)<br />
• Piano solo : ERIC LOTZ (21h/Le Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN mise en<br />
scène Cécile Bernot au théâtre du Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Ombres et visages présente <strong>LE</strong> BON DIEU<br />
S'APPEL<strong>LE</strong> PAS DE CHANCE... au théâtre de Poche<br />
(21h)<br />
• La Cie Paradis-Èprouvette présente CARNET DE<br />
VOYAGES au TPN (21h)<br />
• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la Violette<br />
(20h45)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong> CLAN DES<br />
DIVORCEES (21h30) au café-théâtre Les Minimes<br />
• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au théâtre du<br />
Fil à plomb (21h)<br />
• SPEED DATING mise en scène Marc Duranteau au<br />
café-théâtre Le 57 (21h30)<br />
suite page 24 ><br />
> Sur la grille >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
INTRAMUROS #332/24p 28/01/09 17:22 Page 24<br />
24/AGENDA DES <strong>SORTIE</strong>S<br />
MERCREDI 18<br />
• <strong>LE</strong>S IMPROS NON«AB<strong>LE</strong>S aux Marins d'Eau<br />
Douce (21h30)<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />
Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Marche ou rêve présente POUCE ! au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 5 ans<br />
• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />
CARNET DE VOYAGES au TPN (10h/15h)<br />
dès 8 ans<br />
• La Cie Les voyageurs immobiles présente ET<br />
<strong>LE</strong>S NUAGES DORMENT SUR MES<br />
PAUPIERES au Chapeau rouge (10h/15h) dès 8<br />
ans<br />
• La Cie L'Ombrine et le Fantascope<br />
présentent REVE D'OISEAU au centre<br />
d'animation de la Reynerie (10h/11h/15h30)<br />
dès 1 an<br />
• La Cie Etincelle présente ELIE ET <strong>LE</strong> LOUP<br />
au centre culturel des Minimes (10h/16h30)<br />
• INUK, CONTES ARCTIQUES Dominique<br />
Rousseau au centre culturel Bellegarde<br />
(10h/16h) dès 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle FRANCOIS GAILLARD au<br />
théâtre du Grand Rond (18h30)<br />
JEUDI 19<br />
MUSIQUE<br />
• Unplugged indus : THE YOUNG GODS en<br />
acoustique (20h30/Le Bikini)<br />
• Folk internationale : EMILY JANE WHITE +<br />
LONELY DRIFTER KAREN (21h/Samba<br />
Résille)<br />
• Rock : E<strong>LE</strong>CTRIC E<strong>LE</strong>CTRIC (22h/Le Cri de<br />
la mouette)<br />
• IMPROVISATIONS E<strong>LE</strong>CTRONIQUES #1<br />
(21h/Le Mandala)<br />
• Chansons usurpées : GELDA &<br />
BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />
poésie)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN<br />
mise en scène Cécile Bernot au théâtre du<br />
Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Ombres et visages présente <strong>LE</strong> BON<br />
DIEU S'APPEL<strong>LE</strong> PAS DE CHANCE... au<br />
théâtre de Poche (21h)<br />
• La Cie Paradis-Èprouvette présente<br />
CARNET DE VOYAGES au TPN (21h)<br />
• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la<br />
Violette (20h45)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />
CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />
Les Minimes<br />
• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />
théâtre du Fil à plomb (21h)<br />
• SPEED DATING mise en scène Marc<br />
Duranteau au café-théâtre Le 57 (21h30)<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />
Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Marche ou rêve présente POUCE ! au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 5 ans<br />
• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />
CARNET DE VOYAGES au TPN (10h/15h)<br />
dès 8 ans<br />
• La Cie Les voyageurs immobiles présente ET<br />
<strong>LE</strong>S NUAGES DORMENT SUR MES<br />
PAUPIERES au Chapeau rouge (10h/15h) dès 8<br />
ans<br />
• La Cie Douyou Démone présente T'ES BETE<br />
OU TU L'FAIS EXPRES ? au centre culturel<br />
des Minimes (10h30/15h)<br />
• Les Troubl'Amours présentent<br />
BOUSTROPHEDON au centre culturel Henri<br />
Desbals (15h) dès 6 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle FRANCOIS GAILLARD au<br />
théâtre du Grand Rond (18h30)<br />
• Apéro-concert cool jazz avec BOUBAKEUR<br />
& CO au El deseo café<br />
• La Pause musicale JURIE LAFITTE à la salle<br />
du Sénéchal (12h30)<br />
VENDREDI 20<br />
MUSIQUE<br />
• Boom Tzigane #8 : SHAYKE<strong>LE</strong>N + LA<br />
KUMPANIA BEATS (21h/Pavillons sauvages)<br />
• Flamenco : CANDELA (El deseo cafe)<br />
• Chansons usurpées : GELDA &<br />
BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />
poésie)<br />
• Rythm'n'pop : THE FLAT WAL<strong>LE</strong>TS (22h/Le<br />
Cri de la mouette)<br />
• Chanson tzigane : LOLI PABAœ (21h/Le<br />
Mandala)<br />
• Rock : <strong>LE</strong>S WAMPAS (20h30/Rio<br />
Montauban)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />
présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />
chapiteaux de Balma (20h30)<br />
• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN<br />
mise en scène Cécile Bernot au théâtre du<br />
Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Ombres et visages présente <strong>LE</strong> BON<br />
DIEU S'APPEL<strong>LE</strong> PAS DE CHANCE... au<br />
théâtre de Poche (21h)<br />
• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />
CARNET DE VOYAGES au TPN (21h)<br />
• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la<br />
Violette (20h45)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />
CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />
Les Minimes<br />
• La Cie Les Piqueurs de glingues présente<br />
MANOUCHE PAS TOUCHE ! au centre<br />
culturel Alban minville (21h)<br />
• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />
théâtre du Fil à plomb (21h)<br />
• HOMME SWEET HOMME par Adrien<br />
Benech (20h) + SPEED DATING mise en<br />
scène Marc Duranteau (21h30) au café-théâtre<br />
Le 57<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />
Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Marche ou rêve présente POUCE ! au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 5 ans<br />
• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />
CARNET DE VOYAGES au TPN (10h/15h)<br />
dès 8 ans<br />
• La Cie Les voyageurs immobiles présente ET<br />
<strong>LE</strong>S NUAGES DORMENT SUR MES<br />
PAUPIERES au Chapeau rouge (10h/15h) dès 8<br />
ans<br />
DIVERS<br />
• Arcalt présente CINEBOOM Ciné<br />
Rencontres & Boules à Facettes à Samba<br />
Résille (20h30)<br />
SAMEDI 21<br />
MUSIQUE<br />
• Electro/jungle/breakbeat/drum'n'bass :<br />
PLAY!GROUND#7 (23h/Le Bikini)<br />
• Disco house : FEVER (22h/Le Cri de la<br />
mouette)<br />
• Fanfare balkanique : LA FANFARE P4<br />
(21h/Le Mandala)<br />
• Chansons usurpées : GELDA &<br />
BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />
poésie)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />
présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />
chapiteaux de Balma (20h30)<br />
• La Cie Ultrabutane présente VENT DIVIN<br />
mise en scène Cécile Bernot au théâtre du<br />
Grand Rond (21h)<br />
• La Cie Ombres et visages présente <strong>LE</strong> BON<br />
DIEU S'APPEL<strong>LE</strong> PAS DE CHANCE... au<br />
théâtre de Poche (21h)<br />
• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />
CARNET DE VOYAGES au TPN (21h)<br />
• KARL MARX <strong>LE</strong> RETOUR au théâtre de la<br />
Violette (20h45)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />
CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />
Les Minimes<br />
• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />
théâtre du Fil à plomb (21h)<br />
• HOMME SWEET HOMME par Adrien<br />
Benech (20h) + SPEED DATING mise en<br />
scène Marc Duranteau (21h30) au café-théâtre<br />
Le 57<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />
Gérard Pinter au café-théâtre des 3T<br />
(20h/22h30)<br />
P'TITS BOUTS<br />
• La Cie Marche ou rêve présente POUCE ! au<br />
théâtre du Grand Rond (15h) dès 5 ans<br />
• La Cie Paradis-éprouvette présente<br />
CARNET DE VOYAGES au TPN (10h/15h)<br />
dès 8 ans<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle FRANCOIS GAILLARD au<br />
théâtre du Grand Rond (18h30)<br />
DIMANCHE 22<br />
MUSIQUE<br />
• Salons Lyriques : <strong>LE</strong>S BASSES A L'OPERA<br />
direction artistique Pierre-Bernard Kempf<br />
(Musée Paul-Dupuy)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />
présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />
chapiteaux de Balma (16h30)<br />
GRATOS<br />
• CANTATES SANS FI<strong>LE</strong>T par l'Ensemble<br />
Baroque de Toulouse direction Michel Brun à<br />
l'église St-Exupère (18h30)<br />
• Opérette LA MASCOTTEd'Edmond Audran<br />
au casion Barrière (15h)<br />
LUNDI 23<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />
Coulet à Odyssud Blagnac (20h)<br />
GRATOS<br />
• Hommage à Don Antonio Machado à<br />
l'Instituto Cervantes (18h30)<br />
MARDI 24<br />
MUSIQUE<br />
• Musique française : CARTE BLANCHE AU<br />
CONSERVATOIRE DE TOULOUSE<br />
(18h30/Espace Croix-Baragnon)<br />
• Jazz : GIOVANNI MIRABASSI TRIO +<br />
GUILLAUME DESTARAC TRIO (20h30/Salle<br />
Nougaro)<br />
• Rock punk garage : THE HATEPINKS + <strong>LE</strong>S<br />
JOLIS (19h30/L'Autan)<br />
• Rock : WARM TOY MACHINE + BLACK<br />
DIAMOND HEAVIES + SSM (20h30/Le Saint<br />
des seins)<br />
• Hip hop rock : BINARY AUDIO MISFITS<br />
(21h/Le Crie de la mouette)<br />
• Chansons usurpées : GELDA &<br />
BONNEMAISON-FITTE (21h30/La Cave<br />
poésie)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• La Cie Les Piqueurs de glingue présente<br />
MANOUCHE PAS TOUCHE ! mise en scène<br />
Xavier Czapla au théâtre du Grand Rond<br />
(21h)<br />
• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />
Coulet à Odyssud Blagnac (20h)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente VISITES +<br />
VIO<strong>LE</strong>T de John Fosse au théâtre du Pavé<br />
(20h)<br />
• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />
théâtre du Fil à plomb (21h)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />
CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />
Les Minimes<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />
Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
MERCREDI 25<br />
MUSIQUE<br />
• Jazz : ERIK TRUFFAZ & SLY JOHNSON<br />
presentent "The fly" feat. Philippe 'Pipon'<br />
Garcia (20h30/Le Bikini)<br />
• Chansons : <strong>LE</strong>S MALPOLIS (21h/Salle Ernest<br />
Renan)<br />
• Chansons usurpées : GELDA &<br />
BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />
poésie)<br />
• Glam rock : GUTTERCAT & THE<br />
MILKMEN + <strong>LE</strong>S SPURTS (22h/Le Cri de la<br />
mouette)<br />
• Fabrique de son en temps rÈel : GRAND<br />
TOZ (21h/Le Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• IN EXTREMIS #4 "Le Corps furieux" par<br />
Jean-Michel Rabeux au théâtre Garonne (20h)<br />
• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />
présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />
chapiteaux de Balma (14h30)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente VISITES +<br />
VIO<strong>LE</strong>T de John Fosse au théâtre du Pavé<br />
(20h)<br />
• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />
Coulet à Odyssud Blagnac (20h)<br />
• La Cie Les Piqueurs de glingue présente<br />
MANOUCHE PAS TOUCHE ! mise en scène<br />
Xavier Czapla au théâtre du Grand Rond<br />
(21h)<br />
• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />
théâtre du Fil à plomb (21h)<br />
•Quad & Cie présente DÉMONS de Lars<br />
Norén à la Mjc Roguet (18h30)<br />
• L'OPERETTE, UN ACTE DE L'OPERETTE<br />
IMAGINAIRE ValËre Novarina au TNT<br />
(19h30)<br />
• LA FONTAINE OU <strong>LE</strong> CONTEUR<br />
EXTRAVAGANT mise en scène Patrick<br />
Guinand au Chapeau rouge (15h) dès 12 ans<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />
CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />
Les Minimes<br />
• SPEED DATING mise en scène Marc<br />
Duranteau au café-théâtre Le 57 (21h30)<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />
Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle CARRIERA FLAMENCA au<br />
théâtre du Grand Rond (18h30)<br />
JEUDI 26<br />
MUSIQUE<br />
• Jazz : PULCINELLA ET <strong>LE</strong> QUARTET EMI<strong>LE</strong><br />
PARISIEN (20h30/Espace Croix-Baragnon)<br />
• Chanson : ALAIN BASHUNG (20h30/Le<br />
Bikini)<br />
• Chanson : MR CHOUF + ERIC TOULIS<br />
(21h/Centre culturel Henri Desbals)<br />
• Chansons usurpées : GELDA &<br />
BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />
poésie)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• IN EXTREMIS #4 "Le Corps furieux" par<br />
Jean-Michel Rabeux au théâtre Garonne (20h)<br />
• La Cie Les Piqueurs de glingue présente<br />
MANOUCHE PAS TOUCHE ! mise en scène<br />
Xavier Czapla au théâtre du Grand Rond<br />
(21h)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente VISITES +<br />
VIO<strong>LE</strong>T de John Fosse au théâtre du Pavé<br />
(20h)<br />
• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />
Coulet à Odyssud Blagnac (20h)<br />
• L'OPERETTE, UN ACTE DE L'OPERETTE<br />
IMAGINAIRE Valère Novarina au TNT<br />
(19h30)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />
CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />
Les Minimes<br />
• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />
théâtre du Fil à plomb (21h)<br />
• CHAT ET SOURIS au casino Barrière<br />
(20h30)<br />
• SPEED DATING mise en scène Marc<br />
Duranteau au café-théâtre Le 57 (21h30)<br />
•Quad & Cie présente DÉMONS de Lars<br />
Norén à la Mjc Roguet (20h30)<br />
• Cirque la Cie Le bout du nez présente CAFE<br />
CLOWN au Local (20h30)<br />
• LA FONTAINE OU <strong>LE</strong> CONTEUR<br />
EXTRAVAGANT mise en scène Patrick<br />
Guinand au Chapeau rouge (10h/14h30) dès<br />
12 ans<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />
Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle CARRIERA FLAMENCA au<br />
théâtre du Grand Rond (18h30)<br />
• Apéro-concert chanson française avec<br />
NOUNOURS & CO au El deseo café<br />
• La Pause musicale MADISON FANTASIA à<br />
la salle du Sénéchal (12h30)<br />
VENDREDI 27<br />
MUSIQUE<br />
• Jazz : PULCINELLA ET <strong>LE</strong> QUARTET EMI<strong>LE</strong><br />
PARISIEN (20h30/Espace Croix-Baragnon)<br />
• 8è Festival Détours de chant ! : ANDRE<br />
MINVIEL<strong>LE</strong> (20h30/Salle Nougaro)<br />
• Hommage à Lionel Hampton : DANY<br />
DORIZ TRIO (21h/Hôtel Mercure)<br />
• Jazz swing : TI QUARTET (El deseo cafe)<br />
• Musique brésilienne : CASA DE CHORO<br />
(21h/Samba Résille)<br />
• Folk rock : ERIC NEMO (21h/Espace<br />
Bonnefoy)<br />
• Chansons usurpées : GELDA &<br />
BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />
poésie)<br />
• Soirée Kalakuta : LIVE + DALAKUTA<br />
SE<strong>LE</strong>CTORS (22h/Le Cri de la mouette)<br />
• Trio jazz : MYSTI (Cabar'rieu Cornebarrieu)<br />
• Jazz groove : NEXT SCENE (21h/Le<br />
Mandala)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />
présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />
chapiteaux de Balma (20h30)<br />
• La Cie Les Piqueurs de glingue présente<br />
MANOUCHE PAS TOUCHE ! mise en scène<br />
Xavier Czapla au théâtre du Grand Rond<br />
(21h)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente VISITES +<br />
VIO<strong>LE</strong>T de John Fosse au théâtre du Pavé<br />
(20h)<br />
• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />
Coulet (20h) + Danse BLANCHE NEIGE<br />
Preljocaj (21h) à Odyssud Blagnac<br />
• L'OPERETTE, UN ACTE DE L'OPERETTE<br />
IMAGINAIRE ValËre Novarina au TNT<br />
(20h30)<br />
• Cie Figaro&Co présente ISLAM ABAD<br />
DANS INSOUMISSION mise en scène Gilles<br />
Ramade au Théâtre Musical de Pibrac (20h30)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />
CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />
Les Minimes<br />
•Quad & Cie présente DÉMONS de Lars<br />
Norén à la Mjc Roguet (20h30)<br />
• SQUARE DANCE George Balanchine +<br />
CAPRICE DU DESTIN Patrick Delcroix +<br />
BRAHMS-SCHOENBERG QUARTET George<br />
Balanchine à la Halle aux grains (20h)<br />
• HOMME SWEET HOMME par Adrien<br />
Benech (20h) + SPEED DATING mise en<br />
scène Marc Duranteau (21h30) au café-théâtre<br />
Le 57<br />
• Comédie chantée ADAM & JULIETTE au<br />
théâtre du Fil à plomb (21h)<br />
• BUL<strong>LE</strong>S D'IMPROVISATION au théâtre du<br />
Chien Blanc (20h30)<br />
• Cirque la Cie Le bout du nez présente CAFE<br />
CLOWN au Local (20h30)<br />
• LA FONTAINE OU <strong>LE</strong> CONTEUR<br />
EXTRAVAGANT mise en scène Patrick<br />
Guinand au Chapeau rouge (10h/14h30) dès<br />
12 ans<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />
Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)<br />
GRATOS<br />
• Apéro-spectacle CARRIERA FLAMENCA au<br />
théâtre du Grand Rond (18h30)<br />
SAMEDI 28<br />
MUSIQUE<br />
• 8è Festival Détours de chant ! : VOIX<br />
EXPRESS (17h30) + ANDRE MINVIEL<strong>LE</strong><br />
(20h30) à la salle Nougaro<br />
• Hommage à Lionel Hampton : DANY<br />
DORIZ TRIO (21h/Hôtel Mercure)<br />
• Chansons usurpées : GELDA &<br />
BONNEMAISON-FITTE (19h30/La Cave<br />
poésie)<br />
• La tradition indienne et du jazz : MASSALA<br />
(21h30/Péniche Chèvrefeuille Ramonville)<br />
• Soul pop : ALICE RUSSELL (20h/Le Phare)<br />
• Indie rock : THE RED LIPS + THE<br />
GLASSBERRIES (22h/Le Cri de la mouette)<br />
• Soul funk old school : JOE'S FUNKY<br />
BUSINESS (21h/Le Mandala)<br />
• Reggae : ROD TAYLOR + POSITIVE<br />
ROOTS BAND + ZION FOUNDATION<br />
(20h30/Rio Montauban)<br />
THÉÂTRE/DANSE<br />
• IN EXTREMIS #4 "Kiss me quick" par Bruno<br />
Geslin au théâtre Garonne (20h)<br />
• Salam Toto théâtre de cheval et d'aventures<br />
présente LA GUINGUETTE CAVA<strong>LE</strong> espace<br />
chapiteaux de Balma (20h30)<br />
• La Cie Les Piqueurs de glingue présente<br />
MANOUCHE PAS TOUCHE ! mise en scène<br />
Xavier Czapla au théâtre du Grand Rond<br />
(21h)<br />
• VOIR DES ANGES ET JULIA ...! de Michel<br />
Coulet (20h) + Danse BLANCHE NEIGE<br />
Preljocaj (21h) à Odyssud Blagnac<br />
• Danse la Cie Fani Fuster Flamenco présente<br />
ODISEA FLAMENCA au Moulin de<br />
Roques/Garonne (20h30)<br />
•Quad & Cie présente DÉMONS de Lars<br />
Norén à la Mjc Roguet (20h30)<br />
• Cie Figaro&Co présente ISLAM ABAD<br />
DANS INSOUMISSION mise en scène Gilles<br />
Ramade au Théâtre Musical de Pibrac (20h30)<br />
• La Cie Les Vagabonds présente VISITES +<br />
VIO<strong>LE</strong>T de John Fosse au théâtre du Pavé<br />
(20h)<br />
• Humour COUP<strong>LE</strong> EN DELIRE (20h) + <strong>LE</strong><br />
CLAN DES DIVORCEES (21h30) au caféthéâtre<br />
Les Minimes<br />
• HOMME SWEET HOMME par Adrien<br />
Benech (20h) + SPEED DATING mise en<br />
scène Marc Duranteau (21h30) au café-théâtre<br />
Le 57<br />
• MATCH D'IMPRO TOULOUSE VS NIORT<br />
à la MJC Pont des Demoiselles (20h30)<br />
• Humour <strong>LE</strong>S AMAZONES mise en scène<br />
Gérard Pinter au café-théâtre des 3T (21h)