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SOCIETE<br />
HARDWARE GAMES<br />
ARTS<br />
VOYAGE<br />
DVD<br />
CINEMA<br />
CD<br />
CONCERTS MUSIQUE<br />
MANGA<br />
BD<br />
LIVRES<br />
GAMOTAKS <strong>01</strong><br />
Stop suicide<br />
Jean Jacques Goldman<br />
Festival de Locarno<br />
Europa Park<br />
Zazie dans le métro
Alain
Edito<br />
Bienvenue à toutes et à tous pour ce premier numéro de <strong>Murmures</strong>, nouvelle formule. Certains<br />
d’entre vous connaissaient déjà le magazine dans son ancienne mouture, mais il est temps<br />
de passer aux choses plus sérieuses, alors considérez ce magazine comme quelque chose de<br />
nouveau et d’unique !<br />
Comme vous le remarquerez en feuilletant ces pages, il s’agit d’un magazine généraliste sur<br />
le monde du divertissement. Cela peut être considéré comme un suicide de ne pas être plus<br />
spécialisé, mais nous pensons que le divertissement est un sujet suffisamment large pour en<br />
parler sous toutes ses coutures. De nombreux sujets viendront s’ajouter au fil du temps.<br />
Concernant le contenu, il est important de préciser que notre but est de réellement soutenir les<br />
artistes suisses, que cela soit en musique, cinéma, théâtre ou sous toute autre forme d’art. C’est<br />
pourquoi nous laisserons de nombreuses pages à ces artistes-là, souvent méconnus.<br />
Bien sûr, étant un premier numéro, il ne peut pas être parfait, textes trop courts, fautes ici et<br />
là, etc. Nous ne demandons qu’à évoluer et à nous améliorer, qui peut prétendre être parfait ?<br />
Surtout pas nous… Merci d’avance de votre indulgence et de votre soutien !<br />
Dès le prochain numéro, le nombre de pages augmentera, le graphisme s’étoffera, la qualité<br />
des articles grandira, le contenu se diversifiera. Nous avons besoin pour cela de votre aide en<br />
nous faisant part de vos commentaires sur ce numéro, c’est seulement grâce à vous que nous<br />
pourrons nous améliorer réellement…<br />
Le magazine étant gratuit, vous devez vous demander à quoi cela peut bien servir de s’abonner ?<br />
Voilà quelques bonnes raisons : recevoir le magazine en bon état par la poste et ne pas passer<br />
à côté d’un numéro, recevoir des cadeaux de bienvenue, avoir la possibilité de participer à des<br />
dizaines de concours pour gagner des dvd’s, cd’s, tickets de concerts, invitations de cinéma,<br />
t-shirts et encore beaucoup d’autres choses… De plus, en vous abonnant, vous soutenez la<br />
presse indépendante helvétique et nous aidez à continuer notre aventure et cela pour une somme<br />
modique.<br />
Voilà, je pense que le plus important est dit… ah non, bonne lecture et à novembre prochain !<br />
[David Margraf]<br />
<strong>Murmures</strong> <strong>Magazine</strong> vérsion 2.<strong>01</strong><br />
n o Septembre > Octobre 2003<br />
Helvetic’Arts / <strong>Murmures</strong><br />
Case Postale 176<br />
CH ñ 1219 Le Lignon<br />
++41 22/796 23 61<br />
info@murmures.info<br />
www.murmures.info<br />
Compte Postal > 17-407699-2<br />
Impression > Atar à Vernier<br />
Directeur de Publication > David Margraf<br />
Directeur adjoint > Claude Talaber<br />
Rédacteur en Chef > David Margraf<br />
Responsable Publicité > David Margraf<br />
Conception / Mise en page > Gieri Cosson<br />
9ieri@teatime.ch<br />
Couverture > Gieri Cosson (Emma)<br />
Corrections > Katia Bernard, Layla Ben Salem<br />
Website > Sabine Papadopoulos, Chris Kallias<br />
Rédacteurs & Collaborateurs<br />
Katia Bernard, Yamine Guettari, Nathalie Najm,<br />
Joelle Michaud, Pierre Galmiche, Vincent Rosatti,<br />
Christian Couturier, Dany, Christian Inderbitzin,<br />
Andrea Gaggioli, Christian & Christel Hamm,<br />
Francisco Ryes, Sébastien Bandellier, Jonathan<br />
Henault, Alexandre Cecilia, Franck Potvin, Bertrand<br />
Cavaleri, Alexandre Iordachescu, Agnès Denvir,<br />
Fabio Bonavita, Marion Klotz, Christel Deshaie, David<br />
Saudan, Mathilde Declerc, Julie Bordenave, Mélanie<br />
Battistini, Sébastien Chatillon, Boris Henry, Karine<br />
Schott, Layla Ben Salem.<br />
Remerciements<br />
Warner/Michel, Sony/Elis-Michel, EMI/<br />
Olivier-Katia-Nadège-Carlo, Universal/<br />
Grégoire-Alex, Disques Office/Julien,<br />
Musikvertieb/Andrea-Sharon-Felix,<br />
Free&Virgin/Alexandra-Stefan, Good<br />
News/Ralph, PTR/David, Caribana, Buena<br />
Vista/Heidi-Eveline, Rainbow Vidéo/Adrian,<br />
TTP Films/Mirela, Warner Home/Cecile,<br />
Universal/Monika, Dinifan/Pascal,<br />
Impuls/Annick, Festival de Locarno, Europa<br />
Park/Janine, Théâtre du Loup, Waldmeier/<br />
Jean-Pierre, ABC/Francisco-Stefan, Ubi-<br />
Soft/Yannick-Cédric, Gamecity/Tino-Simon,<br />
Sony/Zafer, Thali/Stefan, Dynamic/Philippe,<br />
Kaze/Gersende, Bulle Dog, Delcourt,<br />
Tonkam, Glénat, Humanoïdes/Karla,<br />
Casterman, Dargaud, Albin Michel, Vivendi/<br />
Corinne, Fleuve Noir/Estelle, Rivages,<br />
Infolio, etc. Un grand merci également à<br />
Daniel Rosselat et Philippe Duvanel de<br />
Paléo qui nous ont beaucoup aidé et sans<br />
qui ce numéro ne pourrait pas être entre vos<br />
mains. Et pour terminer, merci infiniment à<br />
toutes les personnes qui nous ont soutenues<br />
d’une manière ou d’une autre, que ce soit<br />
en s’abonnant ou autre. Merci, ce numéro<br />
vous est dédié !!<br />
SOCIETE 02 Stop suicide<br />
CONCERTS 03<br />
MUSIQUE 04-07 Goldman > Indochine<br />
Aston Villa > Zebda > Earth W & F > Anouk > Delieutraz<br />
CD 08-09<br />
CINEMA 10-11 Lugano Festival<br />
DVD 14-15<br />
VOYAGE 16 Europa Park<br />
ARTS 17 Andy Warhol > Zazie dans le métro<br />
GAMES 18-22<br />
HARDWARE 24 G5 > Atari pad > GC doc<br />
MANGA 25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES 30-31<br />
1
SOCIETE 02<br />
stop<br />
suicide<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
2<br />
Ils viennent en aide aux gens, bénévolement, et osent dénoncer<br />
les tabous de notre société… Rencontre avec Florian et Jérôme.<br />
Pouvez-vous vous présenter ?<br />
Je m’appelle Jérôme Clément, j’ai dix-neuf ans,<br />
je fais partie de l’assoc’ depuis deux ans, je suis<br />
responsable du groupe de réflexion ‘Société’.<br />
Florian, je suis co-fondateur et actuellement<br />
secrétaire général de Stop Suicide.<br />
Parlez-nous du but de l’association, de son<br />
histoire…<br />
Florian > L’histoire a commencé par le suicide d’un<br />
ami au collège. La première chose que nous avons<br />
faite est une marche silencieuse dans la rue. Comme<br />
elle a eu beaucoup de succès, on s’est dit qu’il fallait<br />
aller un peu plus loin et on a créé l’association. Elle<br />
a trois axes principaux d’action : le premier est un<br />
axe politique. On exige des positions claires de la<br />
part des politiciens. Le deuxième axe est celui de la<br />
‘culture de jeunes’. Nous pensons qu’il faut arrêter<br />
de dire aux jeunes ce qu’ils doivent faire, qu’il faut<br />
les laisser dire ce qu’ils veulent faire et comment<br />
ils veulent le faire. Le troisième axe est celui de la<br />
prévention primaire. On a mis sur pied un groupe<br />
de parole informel, quelque chose qui marche sur<br />
un système que j’appellerais ‘politique anarchiste’<br />
car on ne fixe pas de règles. On fait aussi un groupe<br />
de sensibilisation d’écoute ; car l’écoute n’est pas<br />
seulement décrocher le téléphone, se taire pendant<br />
deux heures et raccrocher quand c’est fini…<br />
Comment une personne qui se sent mal vient<br />
vers vous ?<br />
Florian > Bon, nous ne sommes pas des jeunes qui<br />
écoutent les autres. Nous, on a plutôt tendance à<br />
guider vers les spécialistes. Peut-être en profiter<br />
pour donner deux numéros : la Main Tendue, le<br />
143. L’autre numéro important ici à Genève est le<br />
numéro Help spécifique pour les problèmes liés au<br />
suicide des jeunes, c’est le 022 382 42 42.<br />
Mais en fait c’est quoi le suicide ?<br />
Jérôme > Il y a des cas de suicide très différents.<br />
J’avais entendu l’histoire d’un couple qui avait<br />
décidé de se suicider lorsqu’il aurait atteint le<br />
bonheur maximum. Dans ce cas-là, on peut dire<br />
que le suicide est un oui à la vie. Mais je crois<br />
qu’il y a aussi une autre facette du suicide qui est<br />
le reflet d’un mal-être, un refus de la vie. Une des<br />
remarques qu’on nous fait souvent est ‘pourquoi<br />
Stop Suicide ? Le suicide c’est une liberté’. Je<br />
crois que l’association n’a jamais combattu un<br />
suicide qui était le reflet de la liberté. Mais je pense<br />
qu’on se sent concerné quand c’est le reflet d’un<br />
mal-être.<br />
Combien de jeunes se suicident par année ?<br />
Florian > En Suisse, le suicide est la première<br />
cause de mortalité des quinze à vingt-quatre ans.<br />
On compte à peu près cent cinquante suicides<br />
par année. Ce qui fait environ un suicide tous les<br />
deux jours et demi… Genève a le plus haut taux<br />
de suicides de Suisse, soit environ trente-cinq à<br />
quarante par année, toujours dans la même classe<br />
d’âge. Par contre, il y a une nette diminution depuis<br />
l’ouverture de l’Unité de crise pour adolescents, qui<br />
est le 022 382 42 42, et l’Unité de prévention du<br />
suicide. Par rapport à l’Europe, la Suisse a le plus<br />
haut pourcentage de suicides chez les jeunes.<br />
Pourquoi cette tranche d’âge se suicide ?<br />
Florian > On a pu constater quelque chose :<br />
les jeunes et les vieux se suicident beaucoup,<br />
par contre entre deux, c’est plus calme. En fait,<br />
ces deux classes sont des classes qu’on rejette.<br />
Mais parallèlement, le suicide devient de plus<br />
en plus jeune, c’est extrêmement flagrant sur les<br />
statistiques en Suisse ; maintenant, des suicides<br />
de moins de quatorze ans, il y en a entre cinq et<br />
six. Mais il y a aussi de plus en plus de vieux qui<br />
se suicident car ce sont deux classes d’âge qu’on<br />
exclut. Donc, on en revient au facteur d’exclusion.<br />
On en revient à la problématique de Transit puisque<br />
non seulement il ne faut pas être jeune mais en plus<br />
il ne faut pas écouter telle musique mais toujours<br />
bien correspondre au moule que la société nous<br />
impose !<br />
Pourquoi le suicide est-il tabou ?<br />
Jérôme > Quand on parle du suicide qui est non<br />
à la vie, on montre explicitement qu’il y a quelque<br />
chose qui ne va pas. Je crois réellement qu’on est<br />
dans la société du bonheur, on est dans la société<br />
où tout le monde doit être heureux et bien… car<br />
il n’y a que le bonheur qui est productif et qui<br />
rapporte. Et je pense que quelqu’un qui a des<br />
problèmes, qui se sent mal, n’est pas productif.<br />
Mais notre société a toujours refusé de voir le malêtre<br />
et donc par là-même d’accepter le suicide en<br />
tant que reflet du mal-être.<br />
Est-ce qu’on peut considérer que les jeux vidéo<br />
et la musique influencent le comportement ?<br />
Jérôme > Là encore, je crois que dix mille<br />
personnes pourraient écouter une chanson de<br />
Kurt Cobain et complètement perdre les pédales.<br />
Ce n’est pas vraiment l’élément qui est important<br />
mais surtout la manière dont la personne va le<br />
percevoir. Un joueur chevronné pourra aller très<br />
bien pour autant qu’il fait la différence entre le réel<br />
et le virtuel.<br />
Florian > Le vrai risque est l’exclusion. Car on peut<br />
commencer en disant : ‘tu es fragile alors je te retire<br />
ceci, puis cela, je t’interdis de voir telle chose…’,<br />
bref il y a une frustration et une mise à l’écart.<br />
Un rêve, un désir ?<br />
Jérôme > Notre véritable souhait serait que Stop<br />
Suicide disparaisse car les gens n’en auraient plus<br />
besoin.<br />
[VinChe]<br />
www.stopsuicide.ch<br />
CONCERTS LIVE<br />
Jean-Louis AUBERT<br />
Paléo festival / 25 juillet 2003<br />
Programmé en ouverture de la grande Scène,<br />
Jean-Louis a eu la difficile tâche de chauffer<br />
un public encore clairsemé. Il débute son set<br />
calmement avant de balancer un ‘Entends-moi’<br />
dont le refrain sera repris en chœur par tout le<br />
public. Jean-Louis charme, amuse et hypnotise un<br />
public tout dévoué à sa cause. Alternant des titres<br />
de son répertoire et de Téléphone, il finira son set<br />
sur ‘Voilà c’est Fini’, ayant fait passer un excellent<br />
moment au public.<br />
[Indy]<br />
CLAWFINGER, X-Tra<br />
Abart Zürich / 19 Octobre 2003<br />
Voilà un rendez-vous à ne pas manquer pour tous<br />
les fans de crossover ! Ce représentant de cette<br />
scène et inventeur du rap-metal est de retour en<br />
Suisse après quelques concerts cet été. Clawfinger<br />
sera enfin à nouveau chez nous pour deux dates<br />
qui font partie de la tournée promo de leur dernier<br />
album «Zeros and Heros». Donc, si vous voulez<br />
sautiller avec nos six sympathiques Suédois et<br />
vous amuser pendant un de leur fameux concerts,<br />
ne manquez pas au rendez-vous au Rocking Chair<br />
de Vevey le 18 octobre et a l’ Abart de Zürich le 19<br />
octobre.<br />
[Andrea Gaggioli]<br />
MUSE<br />
Genève Arena / septembre 2003<br />
En ce mois de septembre 2003, un album est<br />
d’ores et déjà très attendu. Muse sort en effet<br />
son troisième album studio ‘Absolution’. Si tout<br />
le monde n’accroche pas forcément à la voix<br />
haut perchée de Matthew Bellami, le talent de<br />
composition du trio n’a jamais été remis en<br />
question et ce n’est pas avec ‘Absolution’ que cela<br />
va changer. Pour s’en convaincre, rendez-vous<br />
le 2 novembre à l’Arena de Genève et le 11 à<br />
Wettingen, car s’il y a bien un endroit où Muse a<br />
fait ses preuves, c’est bien sur une scène.<br />
[Anna K.]<br />
CONCOURS FREE&VIRGIN (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des places pour les concerts de Muse,<br />
Stereophonics et Clawfinger en envoyant un mail à<br />
concours@murmures.info avec la mention ‘Concours<br />
Free & Virgin’ en objet. Remerciements à Free&Virgin<br />
Photos : Laurent Remazeilles<br />
REM<br />
Nyon / 27 juillet 2003<br />
Ce concert marquait à la fois la fin de la tournée<br />
européenne de REM et la fin de l’édition 2003<br />
du Paléo. C’est donc après les traditionnels feux<br />
d’artifice que REM déboula sur scène pour un<br />
concert d’anthologie qui dépassa facilement deux<br />
heures. Le trio gratifia le public romand d’un best<br />
of live tirant de l’ensemble de son impressionnant<br />
répertoire des standards repris en chœur par la<br />
foule ; il lui proposa même quelques inédits que<br />
les fans auront hâte de retrouver sur le prochain<br />
cd du groupe.<br />
[Christian]<br />
ALIEN ANT FARM, ANTI-FLAG,<br />
DIE HAPPY, LAGWAGON, SUM 41,<br />
PLACEBO & METALLICA<br />
Constance / 16 août 2003<br />
L’édition 2003 du Festival Rock Am See<br />
commença tôt l’après-midi par les concerts<br />
de quatre formations pseudo punks qui nous<br />
livrèrent des shows très répétitifs et sans réelles<br />
surprises sous un soleil de plomb. En début de<br />
soirée, Placebo leur succéda devant une audience<br />
très peu réceptive à leur musique, puis laissa<br />
la place aux stars incontestées de la journée.<br />
Metallica livra un concert de très bonne facture<br />
qui fut malheureusement desservi par une sono<br />
désastreuse.<br />
[Christian]<br />
STEREOPHONICS<br />
Zürich / 17 octobre 2003<br />
Propulsé en heavy rotation sur les chaînes<br />
musicales à la sortie du sublime single ‘Mr.<br />
Writer’ tiré de leur précédent album ‘Just Enough<br />
Education To Perform’, les Stereophonics<br />
viendront présenter leur quatrième long format<br />
intitulé ‘Word Gets Around’ au public suisse.<br />
Loin de la complainte tortueuse qui a assis leur<br />
renommée, le trio développe sur scène un show<br />
électrique très rock’n’roll qu’il a rodé tout le long<br />
de l’été sur les scènes des festivals européens.<br />
[Christian]<br />
CONCOURS EVANESCENCE (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des places pour le concert d’Evanescence<br />
le 13 octobre à Zürich en envoyant un mail à<br />
concours@murmures.info avec la mention ‘Concours<br />
Evanescence’ en objet. Remerciements à Good News<br />
3<br />
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
concerts<br />
live<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
partagée par toute l’équipe.<br />
« Open discs », DVD offert, CD illisible sur un<br />
Interview Astonvilla > Caribana Festival Votre troisième album est un live acoustique que<br />
ordinateur… ? Le système « non lisible sur PC »<br />
C’est au Caribana Festival que j’ai rencontré vous avez autoproduit.<br />
Alex > Question stupide (et revendiquée comme apparaît être un frein à la vente d’un album et<br />
Fred, le chanteur du groupe Astonvilla. Trois > C’était prévu ainsi, on avait déjà tout préparé, on<br />
telle) : Quel est ton moment préféré dans le donc entretient la copie, tout simplement parce<br />
albums studio, un live acoustique récompensé voulait le produire nous-mêmes. Aujourd’hui, nous<br />
GOLDMAN<br />
spectacle ?<br />
JJG > J’adorais la transition de « petite fille » à<br />
« encore un matin »<br />
Alex > Depuis quelques années, tu écris<br />
que de plus en plus de gens écoutent leurs CDs<br />
sur leur ordinateur…<br />
JJG > Il s’agit d’un réel problème qui concerne<br />
les droits d’auteurs donc la vie des créateurs.<br />
aux Victoires de la musique, catégorie meilleure<br />
découverte ; après six ans d’existence…<br />
Pourtant, c’est simplement assis sur l’herbe à<br />
l’ombre des arbres, une bière à la main, qu’a eu<br />
en sommes à notre troisième maison de disque et<br />
on espère que ce sera la bonne.<br />
Qui compose principalement les morceaux ?<br />
> C’est la meilleure idée qui prime, la musique<br />
beaucoup pour les autres. Beaucoup plus que tu En Afrique, à l’Est, la création est menacée par<br />
lieu cette très sympathique interview.<br />
vient de partout, les textes, j’aime bien m’en<br />
ne l’as fait jusqu’à présent. Pourquoi ?<br />
le piratage généralisé. Je sais que c’est grave et<br />
occuper, mais quand il y a page blanche c’est : ‘hé<br />
« Je fais des concerts pour plaire aux gens »… JJG > Je refuse énormément. Je le fais désormais<br />
par amitié essentiellement.<br />
qu’il faut agir. Comment ? Je l’ignore. C’est au<br />
législateur de décider.<br />
Vos deux premiers disques ne s’étaient pas bien<br />
vendus, mais depuis c’est la montée en flèche.<br />
les copains ! Vous n’avez pas des idées ?’ Le défi<br />
consiste à faire sonner toutes les subtilités de la<br />
Goldman Je pensais que ce serait difficile. Et d’ailleurs<br />
on ne m’avait rien promis. Tout a eu l’air si<br />
simple… Pourtant, Jean-Jacques Goldman est<br />
par nature un homme qui se confie peu. Son<br />
statut d’artiste établi et ses relations houleuses<br />
avec la presse, qui l’a trahit de nombreuses fois,<br />
n’ont pas arrangé les choses… C’est presque<br />
amicalement (un mot qui lui va si bien) que<br />
Jean-Jacques a accepté de répondre à mes<br />
questions… Amicalement oui, quelle autre raison<br />
sinon ? Il n’avait rien à. Il a accepté. Simplement,<br />
sans question ni contrainte. Pourquoi chercher à<br />
en savoir plus ? JJG était déjà un homme juste<br />
avant d’être chanteur… Le reste n’a aucune<br />
importance… Merci pour ce très beau cadeau…<br />
Alex > Tu as parfois écrit sous pseudo pour les<br />
raisons que tu as maintes fois expliqué. Pourquoi<br />
aujourd’hui signes-tu toutes tes chansons de ton<br />
nom ? Tu dois te retrouver confronté au problème<br />
que tu as toujours voulu éviter en utilisant des<br />
pseudos non ?<br />
JJG > Non ! Parce qu’une chanson écrite par moi<br />
est moins un événement désormais.<br />
Alex > Dans le dernier « Fréquenstar », tu as<br />
avoué à Laurent Boyer ne plus écouter de<br />
musique en dehors de celle que tu faisais pour<br />
toi ou pour les autres. Ou trouves-tu donc tes<br />
sources d’inspiration, toi qui t’es beaucoup nourri<br />
des autres ?<br />
JJG > A la radio parfois pour les arrangements, les<br />
sons, en lisant et en vivant pour les textes.<br />
Alex > Tu sais qu’il existe un marché parallèle<br />
où il est possible de se procurer contre des<br />
sommes souvent astronomiques des disques<br />
« collectors ». Certains artistes inondent ce<br />
marché (Mylène Farmer), d’autres (comme toi)<br />
pas. On trouve quand même quelques raretés<br />
goldmanienne : Red Mountain Gospellers à près<br />
de 4000 Francs, Alpha Ralpha à 700 FF, « love<br />
me away » à 500 FF. Ta réaction ?<br />
JJG > Ca ne me concerne pas, je n’agit pas en<br />
fonction de ce phénomène.<br />
Alex > Patrick Juvet a dit de toi la chose suivante :<br />
« Il est bienveillant lorsqu’il vous remet les<br />
pendules à l’heure. Un jour, il m’a dit : «tu es le<br />
seul en France à savoir faire de la dance music,<br />
profites-en ». Quel reproche pourrais-tu faire<br />
> Cela a effectivement bien changé, ça va beaucoup<br />
mieux !!<br />
Vous avez un public qui vous suit fidèlement<br />
depuis vos débuts. Cela prend du temps pour se<br />
faire connaître.<br />
> On ne peut pas dire que nous soyons un groupe<br />
préfabriqué, nous tournons depuis presque<br />
huit ans, donc évidemment nous sommes plus<br />
crédibles. Les médias ont une grande influence sur<br />
la promotion d’un groupe, ils peuvent donner envie<br />
au public de venir aux concerts ou d’acheter les<br />
disques de tel ou tel groupe. Vous avez une super<br />
radio, Couleur 3. C’est une radio qui n’a pas peur<br />
de passer des groupes inconnus, c’est d’ailleurs la<br />
première radio à avoir passé une de nos chansons,<br />
même avant la France. Depuis le départ, le public<br />
langue française. Je suis particulièrement sensible<br />
aux sons, le son de la voix, des mots, comment les<br />
imbriquer avec la musique, au détriment parfois du<br />
sens. Les textes peuvent être prétexte.<br />
Dernière question, pourquoi Astonvilla ?<br />
> C’est un jeu de mot, c’est parce que Aston vit<br />
là ! (rire) Non, c’est une connerie... Aston vit la vie<br />
rêvée parce qu’on réalise nos rêves de mômes.<br />
Franchement, ça sonne bien, non ? Et c’est le pied<br />
de nez aux Anglais ! En plus, même quand on est<br />
en repos, c’est l’équipe de foot qui bosse pour<br />
nous, elle nous fait de la pub ! Ils sont tellement<br />
cool qu’ils nous ont même invité, et on est passé<br />
en ‘prime time’ sur les chaînes anglaises, tout le<br />
monde a vu le groupe ‘exotique’, la classe non !?<br />
[Francisco Ryes]<br />
Astonvilla<br />
Indochine<br />
Alexandre Cécilia > Depuis la fin des années 80,<br />
depuis l’album « Traces », tu accordes beaucoup<br />
d’importance au visuel faisant de chaque album<br />
presque un objet d’art. Pourquoi ?<br />
JJG > Pourquoi pas ? Les CD sont trop petits pour<br />
qu’une photo s’exprime vraiment. Lorsqu’on a la<br />
possibilité (par une certaine garantie de quantités),<br />
pourquoi ne pas faire aussi du contenant un objet<br />
particulier ? Le déclic a donc été la banalisation,<br />
standardisation du format CD.<br />
Alex > Tu viens de publier un nouvel album live<br />
qui est encore une fois double. Pourquoi avoir<br />
parfois refusé de publier l’intégralité d’un concert<br />
(88 et 91) ?<br />
JJG > Je ne me souviens pas bien. Probablement,<br />
je ne trouvais pas d’intérêt hors du moment du<br />
concert, à certaines versions ou passages parlés.<br />
Alex > Sur France 2 récemment, tu avouais<br />
réécouter parfois les bandes des tournées<br />
précédentes : 84-85 en particulier qui jusqu’alors<br />
n’ont jamais été commercialisées (sauf « veiller<br />
tard en juillet »). Pourrait-on s’attendre de ta<br />
part à un coffret live à la Cabrel (« d’une ombre<br />
à l’autre ») ou à la Springsteen (« live 75-85 ») en<br />
forme de best of live ?<br />
JJG > Non, je ne parle que des disques parus, je n’ai<br />
pas de bandes perso ! Pour moi, le best of live est<br />
à construire parmi ce qui a été publié. Je ne pense<br />
pas qu’il y ait des inédits très intéressants…<br />
Alex > Sur ton nouvel album, « un tour<br />
ensemble », on trouve des titres que tu n’avais<br />
pas joués depuis longtemps. C’est la cas de<br />
« petite fille » ou « encore un matin ». Mais tous<br />
les titres de cet album ont déjà été joués lors des<br />
tournées précédentes. Comment s’effectue le<br />
choix des titres à interpréter et surtout pourquoi<br />
ne prends-tu pas plus de risque ? A quand une<br />
intro de concert avec « j’aimerais quand même »<br />
ou « A l’envers » ?<br />
JJG > Je ne sais pas. Je fais des concerts pour<br />
plaire aux gens. Je choisis les titres aussi pour ça.<br />
Il est vrai que les désirs des « connaisseurs » sont<br />
différents de ceux de la majorité du public.<br />
Alex > Lors des répétitions, tu as joué « pas<br />
l’indifférence » que tu as remplacé ensuite par<br />
« Né en 17 ». Pourquoi ?<br />
JJG > On a essayé une fois sur deux, et « né<br />
en 17 » nous a semblé apporter plus que « pas<br />
Alex > Quel regard portes-tu sur la chanson<br />
française actuelle : Fersen, Sanseverino,<br />
Têté… ?<br />
JJG > Je ne connais pas trop. J’ai l’impression<br />
qu’on revient un peu aux années 60 : les « yéyés »<br />
un peu niais et les sérieux » un peu austères. Mais<br />
il y a des exceptions. Mais une fois de plus je ne<br />
suis pas ça de très près…<br />
Alex > Pour quel artiste aimerais-tu écrire hors<br />
mis Aretha ?<br />
JJG. Ni Aretha ni personne ! Non, je n’ai pas de<br />
rêve ni de souhait particulier.<br />
Alex > Avec Internet et les réseaux Peer-to-peer,<br />
il est de plus en plus facile de se procurer des<br />
albums en téléchargement gratuit. L’industrie du<br />
disque déploie des moyens considérables pour<br />
combattre ça. En parallèle, une étude américaine<br />
montre que les gens qui téléchargent le plus de<br />
musique sont aussi ceux qui en achètent le plus.<br />
Quelle est ton opinion sur ce sujet ? Par là même,<br />
que penses-tu des techniques de lutte contre la<br />
piraterie développées par les majors : système<br />
objectivement à cette interview ?<br />
JJG > Je ne suis pas un bon procureur ni un bon<br />
juge. Il n’y a pas de mauvaises questions, juste de<br />
mauvaises réponses…<br />
[Alexandre CECILIA]<br />
www.sonymusic.fr/jeanjacquesgoldman<br />
suisse nous a suivi, dommage qu’il n’y ait pas<br />
l’équivalant de Couleur 3 en France, ils essayent<br />
mais ils n’y arrivent pas.<br />
INDOCHINE Interview<br />
Après avoir longtemps disparu des ondes, le<br />
groupe de rock français revient en force avec<br />
son nouvel album « Paradize ». Ils étaient le 19<br />
novembre passé à l’Arena de Genève; Nicola<br />
n’étant pas très en forme, nous avons bavardé<br />
avec les deux dernières recrues du groupe, Oli<br />
de Sat (guitares et claviers) et Boris (guitares).<br />
Est-ce que c’est le renouveau d’Indochine, c’est<br />
le groupe définitif ?<br />
Oli > Quand on voit les critiques après les concerts,<br />
tout le monde est d’accord pour dire que c’est le<br />
bon line-up, qu’Indochine n’a jamais été aussi<br />
fort sur scène. Mais c’est parce que les Zéniths<br />
sont pleins, parce que les médias s’intéressent à<br />
Indochine.<br />
Vous pensez que la nouvelle génération de fans<br />
connaît l’ancien Indochine?<br />
Boris > Sur scène des fois, mes yeux se baladent<br />
au premier rang et j’ai vu une scène que je ne suis<br />
pas prêt d’oublier : il y avait une mère et sa fille,<br />
la mère devait avoir à tout casser trente-cinq ans,<br />
elle connaissait tous les vieux titres par cœur, elle<br />
les chantait, et sa gamine la regardait, cela ne lui<br />
disait rien. Mais dès qu’on attaquait Dancetaria<br />
(« Paradize » n’était pas encore sorti à cette<br />
époque), la mère là se taisait et la fille chantait…<br />
Donc voilà ce qui se passe.<br />
Est- ce qu’il y a, à votre avis, un regain d’intérêt<br />
de la part du public pour les années 80 ou est-ce<br />
ASTONVILLA<br />
que Indochine s’est débarrassé de son image de<br />
groupe des années 80 ?<br />
Oli > Effectivement, il y a un regain d’intérêt mais ce<br />
n’est pas un coup commercial : même si cet album<br />
n’avait fait que 100’000, on continuerait. La maison<br />
de disques, quand on a fait cet album, y croyait<br />
mais ne pensait pas vendre 700’000 albums.<br />
Boris > Et en plus, ce qui se passe maintenant,<br />
je suis sûr que c’est une résultante de tous ces<br />
concerts, le truc est revenu par la scène.<br />
C’est la scène qui a sauvé le groupe ?<br />
Boris > La scène nous a ouvert un nombre de<br />
portes incroyable dans la mesure où on pouvait<br />
s’apercevoir que le public était là quoi qu’il arrive.<br />
Oli > Mais c’est vrai que, quand je voyais les<br />
gens sortir des concerts, ils se prenaient tous<br />
une claque. Et là aussi quand on voit tous ceux<br />
qui sortent, il y en a encore qui nous disent « ah<br />
mais je ne savais pas du tout qu’il y avait autant de<br />
guitares dans Indochine » parce qu’ils s’imagent<br />
encore « Tes Yeux Noirs », ou parce qu’ils se<br />
souviennent de « L’Aventurier » et pensent qu’entre<br />
les deux il n’y a rien eu.<br />
Cette interview à été faite en compagnie de José<br />
(Radio Framboise) et de Nic Ulmi (Tribune de<br />
Genève)<br />
[David Margraf & Katia Bernard]<br />
www.indo.fr<br />
4<br />
l’indifférence », impression subjective mais<br />
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6<br />
Feat Al Mac Kay / Interview > Caribana<br />
Festival -Vendredi 13 juin 2003<br />
Les titans de la Funk Disco nous ont<br />
fait l’immense plaisir de s’arrêter dans<br />
notre helvétique contrée pour un concert<br />
mémorable. Même s’il ne s’agissait pas de<br />
la formation initiale mais de sa descendance,<br />
l’ambiance était torride. La foule s’est<br />
trémoussée inlassablement aux rythmes des<br />
tubes interplanétaires tels que “Let’s Groove<br />
Tonight” ou “Shinning Star”. Trente ans<br />
plus tard, on retrouve toujours la force des<br />
éléments, l’énergie de la terre, du vent et du<br />
feu. C’est à l’issue du concert que j’ai eu la<br />
grande joie de rencontrer Al Mc Kay, l’un des<br />
pionniers de ceux que l’on nomme à juste titre<br />
‘The Elements’.<br />
Comment ça se passe avec la nouvelle<br />
formation ?<br />
> Après un long break, j’ai rejoint à nouveau le<br />
groupe en 1991. J’adorais la formation initiale des<br />
Caribana Festival<br />
samedi 14 juin 2003 / par Nat<br />
En ce troisième jour de festival, le climat<br />
est splendide, quasi tropical, tant et si bien<br />
que Caraïbana serait le terme approprié en<br />
la circonstance. Et si la température est très<br />
chaude, l’ambiance aussi. Les Toulousains<br />
‘motivés’ de Zebda ne dérogent pas à la règle,<br />
ils vont littéralement enflammer l’audience<br />
avec une énergie impressionnante. Nous<br />
avons rencontré Magid le jour avant le<br />
concert.<br />
70’s, mais aujourd’hui j’ai un groupe plus jeune qui<br />
adore cette musique et qui la joue avec autant de<br />
passion ! Je suis le plus vieux.<br />
Le sage !?(rire) Après avoir sillonné le globe<br />
durant de nombreuses années, te sens-tu<br />
toujours aussi motivé et passionné qu’au début ?<br />
Ne ressens-tu jamais la routine ou la fatigue ?<br />
> Non... il est vrai qu’il m’arrive parfois d’être un<br />
peu fatigué mais c’est très rare. Comme pour tout le<br />
monde tu as les bons et les mauvais jours, mais je<br />
suis ravi, le groupe est fantastique et on se tire vers<br />
le haut les uns et les autres. J’adore cette musique,<br />
c’est ma vie, si j’arrêtais, je me sentirais hors jeu.<br />
Partout où nous allons, les gens sont encore<br />
présents, merci à eux !<br />
En tant qu’artiste, quand on a reçu six “Grammy”,<br />
quatre “Music Awards”, qu’on a vendu des<br />
millions d’albums et qu’on a sa propre étoile<br />
sur le “Wilshire Boulevard” de quoi rêve-t-on<br />
encore ?(Rire)<br />
> Je pense que tu dois être toujours inventif, te<br />
renouveler. En ce qui me concerne, la musique me<br />
garde jeune, elle me fait avancer, je ne me lasse<br />
Vous êtes sept, Comment ça se passe au niveau<br />
de la composition des morceaux, qui amène les<br />
idées?<br />
> C’est une grosse bouillabaisse, tu jettes tout<br />
dans la marmite ! C’est un bouillonnement d’idées,<br />
chacun vient avec les siennes et nous faisons nos<br />
choix en étant équitables.<br />
Peux-tu m’expliquer le titre de votre dernier<br />
album : ‘Utopie d’occase’ ?<br />
> L’utopie est cette chose à laquelle on aspire,<br />
c’est ce monde meilleur dans lequel les gens ne<br />
souffriraient ni de la faim, ni de la maladie ou du<br />
manque d’éducation. L’Occase, c’est un moyen de<br />
casser l’utopie, de dire puisqu’on ne peut croire au<br />
jamais de ce que je fais et ça, c’est déjà un rêve.<br />
J’adore ça !<br />
Que penses-tu de la nouvelle génération<br />
d’artistes qui font des remixes avec vos<br />
chansons ?<br />
> J’ai entendu un certain nombre de samples,<br />
particuliérement chez des rappeurs, je trouve ça<br />
génial ! Le rap est une forme d’art.<br />
Y a-t-il des artistes avec lesquels tu aimerais<br />
collaborer ?<br />
> J’aimerais bien travailler avec Beyoncé, la<br />
chanteuse leader des “Destiny Child”. Elle va<br />
devenir une des plus grandes chanteuses, c’est<br />
la future star ! Elle a seulement 21 ans et elle est<br />
incroyable.<br />
Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes<br />
groupes ?<br />
Vivez vos rêves ! Croyez en vous quoi que les<br />
autres en pensent. Il faut persister quoi qu’il arrive,<br />
donner le meilleur de soi-mÍme, peu importe le<br />
temps qu’il faut. Un jour, ça finit par arriver et les<br />
portes s’ouvrent enfin devant vous !<br />
[Nat]<br />
rêve d’un monde meilleur, croyons en un tout petit<br />
rêve, celui d’améliorer le sort d’un quartier, d’un tout<br />
petit espace où il y aurait des micro-expériences de<br />
solidarité. A défaut de changer le monde, faisons-le<br />
au moins à plus petite échelle.<br />
C’est ce que vous avez essayé de faire avec votre<br />
association «Motivés» ?<br />
> On a voulu tenter une expérience alternative qui<br />
porte sur les valeurs de la gauche sans être affiliée<br />
aux partis existants, en lançant un mouvement<br />
citoyen dans la région de Toulouse lors des<br />
élections municipales et beaucoup de jeunes<br />
ont voté pour nous. Mais concrètement, va-t-on<br />
pouvoir alléger le centre-ville de son infernale<br />
circulation, améliorer le sort des quartiers, résoudre<br />
le problème du chômage ? Il est évident que l’on ne<br />
résoudra pas tous ces problèmes complexes.<br />
Vous avez dit que vous étiez l’arbre qui cachait<br />
la forêt en parlant de la jeunesse issue de<br />
l’immigration en France. Ne pensez-vous pas<br />
être tout de même un exemple ?<br />
> C’est un bon exemple que des personnes issues<br />
de l’immigration réussissent, que ce soit dans la<br />
chanson ou dans le sport, mais ça ne reste que<br />
des exemples. Il faut pouvoir avoir le privilège et<br />
la chance que nous avons eus pour réussir… La<br />
recette générale, c’est l’échec, la réussite est de<br />
l’ordre de 3 pour 1000...<br />
Revenons à une des rares choses positives qui<br />
nous restent : la musique. Ce soir, qu’est-ce qui<br />
nous attend ?<br />
> L’ensemble des quatre albums. Pour cette tournée<br />
on va mettre le feu ! Il faut que les gens repartent<br />
avec des ailes dans le dos !<br />
CONCOURS MICKEY 3D (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des places pour le concert de Mickey 3D<br />
le 8 octobre à l’Usine de Genève en envoyant un<br />
mail à concours@murmures.info avec la mention<br />
‘Concours Mickey 3D’ en objet. Remerciements à<br />
PTR<br />
Photo > Christian Lutz<br />
Mathieu Delieutraz, ex-membre fondateur du<br />
groupe genevois Vai-Mo, vient de sortir un<br />
premier album autoproduit sous son nom.<br />
Ce talentueux guitariste compositeur, qui<br />
joue de nombreux instruments de musique,<br />
a invité différents musiciens de la région<br />
à se joindre à lui sur son disque afin de<br />
l’enrichir encore. ‘Domestique’ est un album<br />
touchant et émouvant. La pureté du son et la<br />
qualité musicale sont surprenantes. Il vous<br />
transporte agréablement, vous emmène en<br />
voyage…<br />
CONCOURS ANOUK (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des albums d’Anouk, d’Asian Dub Fondation<br />
(signés), des t-shirts de Jane’s Addiction ou encore<br />
beaucoup d’autres surprises en envoyant un mail à<br />
concours@murmures.info avec la mention ‘Concours<br />
Anouk’ en objet. Remerciements à EMI Suisse<br />
C’est une Anouk tout en rondeurs (bébé<br />
en route oblige) que nous retrouvons dans<br />
les backstages divinement frais du Gurten<br />
Festival. Une heure plus tôt, elle se produisait<br />
sur la grande scène, sous un soleil de plomb,<br />
avec un dynamisme et un enthousiasme<br />
surhumain, tant la chaleur y était écrasante.<br />
Et ce ne sont pas les litres d’eau distribués<br />
généreusement par le staff qui changeront<br />
quelque chose. Place à la ravissante et<br />
souriante Hollandaise.<br />
Pour parler du dernier album, «Graduated Fool»,<br />
la première impression est que cet album a une<br />
approche plus metal que les précédents. Il n’est<br />
globalement pas plus agressif, mais plus metal.<br />
Qu’en penses-tu ?<br />
> En fait, je ne sais pas d’où ça vient. Je suis entrée<br />
en studio et c’était supposé être un magnifique<br />
album avec beaucoup de ballades. Et voilà le<br />
résultat ! En studio, il est devenu plus hard et<br />
encore plus et finalement j’en suis contente aussi.<br />
C’était notre approche sur le moment. Maintenant,<br />
je suis en train d’écrire pour un nouvel album<br />
que j’espère sortir l’année prochaine. Ça sera un<br />
compromis de ce que j’ai fait avant. Un album un<br />
peu calme. Tu sais, j’aime tous les styles. J’aimerais<br />
faire un album blues, un album jazz.<br />
Tu as d’ailleurs sorti un album appelé «Lost<br />
Tracks» (ndlr : distribué en Hollande seulement)<br />
qui contient des versions reggae, des morceaux<br />
acoustiques. Que peux-tu me dire de cet<br />
album ?<br />
Comment est née ta musique ?<br />
> Après avoir joué avec Vai-Mo et Antoine<br />
Bellwald, j’ai enregistré mes propres compositions<br />
uniquement sur une guitare classique. Travaillant<br />
et composant seul, mes morceaux devaient<br />
souvent pouvoir être joués avec cette seule guitare,<br />
je me suis alors vite rendu compte que cette<br />
instrumentation très réduite me donnait une grande<br />
liberté musicale.<br />
Que raconte ta musique ?<br />
> C’est à ceux qui l’écoutent de le dire.<br />
Moi, ça m’évoque le voyage.<br />
> Oui en effet, le mot voyage, qui est d’ailleurs<br />
souvent associé aux images, revient souvent lors<br />
de l’écoute du disque. En ce qui me concerne,<br />
j’associerais volontiers ma musique à un film.<br />
Tu aimerais composer pour un film ?<br />
> Oui ! D’ailleurs, c’est une annonce !<br />
Comment s’est passé l’enregistrement ? Tu n’as<br />
pas enregistré en studio mais en appartement.<br />
> Oui, sur un 8 pistes chez moi à Genève ainsi<br />
qu’à Barcelone ; ensuite un invité par morceau est<br />
venu ponctuer un titre à sa guise ; la pochette est<br />
elle aussi faite « maison » ; seul le mixage a été<br />
effectué en studio, faute de moyens techniques.<br />
Comment définirais-tu ta musique ?<br />
> Je ne sais pas… c’est un peu de flamenco<br />
personnalisé, un peu de musette, un peu de<br />
musique de film, mais il n’y a pas de film…<br />
> Sur mes tournées, je fais souvent des versions<br />
totalement différentes de mes morceaux originaux<br />
et j’ai remarqué que les gens étaient positifs à<br />
ce genre de chose. Ils aiment beaucoup et ça<br />
m’arrangeait bien puisque j’aime tous ces styles<br />
différents. Je me trouve chanceuse parce que<br />
tout le monde ne peut pas se permettre ça. J’ai<br />
beaucoup de chance en Hollande et en Allemagne<br />
parce qu’ils aiment particulièrement bien que je<br />
fasse ça.<br />
Sur cet album, il y a aussi un duo avec Sarah<br />
Bettens (K’s Choice) sur une magnifique reprise<br />
de Live. Comment est-ce arrivé ?<br />
> Elle est étonnante et c’est la personne la plus<br />
douce que je connaisse ! On s’était rencontré<br />
plusieurs fois sur des festivals. Je l’ai appelée et<br />
lui ai demandé si elle voulait chanter un duo avec<br />
moi. J’ai toujours voulu reprendre cette chanson<br />
de Live «I Alone». Nos voix se complétaient à<br />
merveille.<br />
As-tu été aux Etats-Unis ?<br />
> Oui absolument ! Ils ne passent pas les filles<br />
qui jouent du rock à la radio, alors tu es obligée<br />
de montrer tes nichons. Un succès rapide dépend<br />
beaucoup du pays d’où tu viens. D’ailleurs tu<br />
n’entends jamais de truc qui vienne de Suisse<br />
par exemple. C’est injuste, mais pourtant ce que<br />
j’entends de Hollande est souvent bien meilleur<br />
que ce qui vient des USA !<br />
[Anna K.]<br />
www.anouk.com<br />
Quels sont tes projets ? Des dates de concerts<br />
en vue ?<br />
> Mon projet est une déclinaison « live » de<br />
l’album « Domestique », qui à la base n’était pas<br />
prévue. Elle se fera sous le nom d’ OLEA puisque<br />
ma collaboration avec Blaise Caillet (guitare) sur<br />
un des titres de « Domestique » nous a amenés<br />
à former un duo à part entière ; Cyril Bauraud<br />
(accordéon) et Pascal Jean (percussions) seront<br />
aussi présents. Le répertoire comportera des titres<br />
de « Domestique » arrangés de manière plus live<br />
et moins intimistes que sur le disque, ainsi que des<br />
nouvelles compositions. Nous allons les enregistrer<br />
et démarcher pour se produire sur scène.<br />
[Nat]<br />
Où peut-on se procurer «Domestique» ?<br />
Chez Sounds Records (8, av.du Mail, Genève) Sur<br />
internet à l’adresse suivante<br />
mathieu_delieutraz@hotmail.com<br />
> A suivre…<br />
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ARMENS<br />
Sans Contrefaçon Le Live<br />
Columbia<br />
Armens nous revient avec<br />
un live enregistré chez eux, à<br />
Lorient, lieu idéal pour leur<br />
rock celtique. Une fois n’est<br />
pas coutume, une reprise ‘studio’ de Mme Farmer (d’où<br />
le titre de l’album) ouvre les feux. Le concert commence<br />
ensuite dans la bonne humeur. Mélodies positives,<br />
refrains entêtants, le tout sent bon la bière brune.<br />
Armens se montre proche de son public et plus rock que<br />
sur ses albums studio. Sur la longueur, l’album devient<br />
un peu répétitif mais il démontre l’énergie et la simplicité<br />
de ce groupe. Et ça fait plaisir d’écouter un live qui ne<br />
sent pas exagérément les retouches…[bandel]<br />
FREEBASE CORPORATION<br />
Shared Vibes<br />
autoproduction<br />
Le collectif genevois Freebase<br />
Corporation nous prouve irréfutablement<br />
que l’herbe n’est<br />
guère plus verte chez le voisin<br />
en signant un excellent album ‘home made’ aux intenses<br />
vibrations sonores, émanant d’horizons fort multiples.<br />
Subtile alliage de sons électroniques et acoustiques,<br />
enfreignant le mur des genres et des rythmes, délecté<br />
de Jazz, empreint de drum’n’bass, tantôt déchaîné tantôt<br />
serein et décidément groove. Outre les ingrédients de<br />
la formation initiale - basse, batterie, clavier, trompette,<br />
chant et platines - les affranchis s’offrent en prime des<br />
invités inspirés pour épicer la galette. [Nat]<br />
SKA-P<br />
Que Corra La Voz!!<br />
BMG<br />
Un journaliste en mal de<br />
prise de tête martelait que les<br />
groupes étaient tous engagés<br />
politiquement. Cela me semble<br />
plus que lumineux avec Ska-P. Le cinquième album<br />
des ska-punks espagnols est un recueil de pamphlets<br />
politiques ou sociaux mis en musique, qui revendiquent<br />
leurs positions sur la société de consommation, la peine<br />
de mort, le conflit Israêl-Palestine, la libéralisation des<br />
drogues. Mais peu importe que l’on adhère ou non au<br />
discours; la musique est riche et entraînante et ça fout<br />
une pêche du diable ! A Ècouter de toute urgence !<br />
[Bertrand Cavaleri]<br />
JANE’S ADDICTION<br />
Strays<br />
Capitol/EMI<br />
Plus de 20 ans après la<br />
formation du groupe et 12<br />
ans (!) après leur dernier et<br />
second album, Jane’s Addiction renaît de ses cendres<br />
tel un phœnix flamboyant. Lassé de Porno For Pyros,<br />
Perry Farrel est resté ce lutin halluciné, transportant<br />
l’auditeur en pleine épopée dramatique du seul son<br />
de sa voix d’ange déchu. Dave Navarro est toujours<br />
ce soliste appliqué qui n’oublie pourtant jamais d’être<br />
accessible, et l’on pense furieusement à la grande<br />
scène californienne de l’époque où les Janes côtoyaient<br />
allègrement les Red Hot et The Cult. (Mary) Jane’s<br />
Addiction parvient à faire ainsi le joint entre 1987 et<br />
2003, et il se pourrait bien que ça fasse un tabac. J’peux<br />
tirer une latte? [Jarod]<br />
LUKA BLOOM<br />
Amsterdam<br />
Skip / Cod Music<br />
Je me rappellerai toujours<br />
le jour où j’ai découvert<br />
Luka Bloom au festival Rock<br />
Oz’Arènes. J’allais me chercher<br />
une bière sans me soucier de ce qui se passait sur la<br />
grande scène. Mes oreilles ont rapidement été captivées<br />
par ce qui s’y passait et j’en ai oublié ma bière ! Depuis<br />
je suis amoureux de sa musique et de sa simplicité.<br />
Cet album live représente sa musique et son univers,<br />
un homme et une guitare acoustique, pas besoin de<br />
plus. Chacun de ses albums est représenté ainsi que<br />
des reprises de Dylan et Marley. Un pur moment de<br />
bonheur ! [David Margraf]<br />
MUGISON<br />
Lonely Mountain<br />
Accidental Records<br />
Derrière un packaging magnifique,<br />
se cache une merveille<br />
de la musique. Mugison réalise<br />
avec ce ‘Lonely Mountain’, un<br />
somptueux recueil musical : un métissage entre une<br />
musique organique et la subtilité déroutante de l’électronique.<br />
C’est très fin, doux et planant. Ce disque nous<br />
emmène au top de leur montagne fictive, où se trouve<br />
un monde unique, une atmosphère divine. Cet album est<br />
magique. Une légère décadence parfaitement orchestrée<br />
apporte à l’album une touche abstraite qui nous plonge<br />
dans un univers original. Somptueux. [Franck Potvin]<br />
JENNIFER TERRAN<br />
The musician<br />
Grizelda records / Rounder<br />
Le nouvel album de Jennifer<br />
Terran, sobrement intitulé « the<br />
musician », est tour à tour<br />
grave, douloureux ou torturé.<br />
Cet album décline en 13 chansons incontournables les<br />
peines et les blessures de l’âme humaine et l’absolue<br />
nécessité de vivre une vie qui nous ressemble, même s’il<br />
faut en payer le prix fort. Parce qu’il y a nécessairement<br />
une part de solitude pour qui sait la mériter… Bien que<br />
reconnue internationalement, Jennifer Terran reste à<br />
l’image de sa musique : indépendante, sensible et fragile,<br />
en marge de tous les courants musicaux. C’est sur son<br />
propre label qu’elle publie ses chansons qui racontent<br />
toutes, à leur manière, une seule et même histoire<br />
d’amour tout en rappelant les valeurs fondamentales de la<br />
vie. Une grande artiste qui sera très bientôt en concert en<br />
Europe. www.jenniferterran.com [Alexandre Cécilia]<br />
POLAR<br />
Somatic<br />
Musikvertrieb<br />
‘Somatic’ est le troisième<br />
album, toujours très intimiste<br />
mais toutefois plus lumineux<br />
que les précédents, du<br />
Genevois d’origine irlandaise Polar. Il nous fait pénétrer<br />
dans un univers très particulier, à la fois sensible et<br />
troublant. Au travers des chansons, la douceur de sa<br />
voix, bien que trahissant une âme tourmentée, se fait<br />
ressentir comme un apaisement. Sa musique, souvent<br />
qualifiée de pop urbaine ou encore d’électro-pop, mêle<br />
astucieusement acoustique et électronique et cet album<br />
se veut introspectif et sincère. Ames sensibles ne pas<br />
s’abstenir. [Nat]<br />
DEEP PURPLE<br />
Bananas<br />
EMI<br />
Après avoir perdu Ritchie Blackmore<br />
il y a quelques années,<br />
voici le groupe amputé de John<br />
Lord. Mais comme ce fut le cas<br />
après le départ de leur guitariste avec ‘Purpendicular’, le<br />
groupe semble avoir eu un sursaut d’orgueil pour sortir<br />
un bon album après le départ de leur claviériste. Le<br />
groupe s’en tire bien sur ce ‘Bananas’ et des chansons<br />
telles que le rock blusy ‘House Of Pain’ ou le boggie<br />
‘Razzle Dazzle’ sont efficaces même si elles ne resteront<br />
pas comme les plus grands morceaux du pourpre<br />
profond. A noter également les très belles mélodies de<br />
‘Never A Word’ et ‘Walk On’. [Indy]<br />
MANÁ<br />
Revolución de Amor<br />
Warner<br />
Pas encore très connu sur<br />
notre continent, ce groupe<br />
mexicain a déjà largement<br />
fait ses preuves en Amérique,<br />
Sud et Nord. Leur dernier album, ‘Revolución de<br />
Amor’, allie ballades et rythmes latino et est comme<br />
toujours très engagé en faveur de l’environnement, des<br />
droits humains, des minorités ethniques, etc (‘Pobre<br />
Juan’, ‘Fe’). Deux grands noms parmi les musiciens<br />
invités : Carlos Santana sur ‘Justicia, Tierra y Libertad’<br />
(Maná a déjà travaillé et même tourné avec Santana) et<br />
Zucchero (Eres mi Religión). En bref, un bon moment de<br />
musique![Katia Bernard]<br />
LUNIK<br />
Weather<br />
EMI<br />
Définitivement libérés de leur<br />
influence trip hop, les Bernois<br />
de Lunik s’affirment comme<br />
les dignes représentants<br />
helvétiques d’une pop electro intimiste, parfois joyeuse,<br />
et s’éloignent complètement de l’éternelle comparaison<br />
avec Portishead. Jaël et ses acolytes ont décidé de faire<br />
la pluie et le beau temps et le seul objectif qu’ils se sont<br />
fixé est le plaisir. Pop légère à l’image de ‘Go On’, Lunik<br />
avance et trace son propre chemin fait de mélodies<br />
sympathiques et n’hésite pas à laisser transparaître<br />
une fierté nationale qui se reflète sur une pochette<br />
montagneuse. [Anna K.]<br />
CD CD<br />
HEATHER NOVA<br />
Storm<br />
Sony<br />
La jolie petite Heather Nova<br />
refait parler d’elle avec un<br />
nouvel album magnifique, tout<br />
en douceur, en sensibilité. Avec<br />
un titre pareil, on aurait pu s’attendre à un déferlement<br />
de notes (‘Storm’ veut dire ‘tempête’), or c’est tout le<br />
contraire. Chez Heather Nova, ce sont les paroles qui<br />
parlent d’elles-mêmes et qui dégagent une certaine<br />
puissance. A l’écoute de ‘One Day In June’, ‘Storm’ ou<br />
encore ‘Let Me Be Your Light’, des morceaux touchants<br />
au possible, on se laisse emporter. Encore une<br />
musicienne qui pense qu’avec une guitare acoustique<br />
et des mélodies simples, on peut faire des miracles.<br />
[Anna K.]<br />
Le Seigneur Des Anneaux<br />
Les Deux Tours<br />
Howard Shore<br />
Puissante et pleine d’action.<br />
La structure du disque est<br />
différente puisque nous ne<br />
CONCOURS SKIN<br />
suivons plus un seul voyage<br />
(réservé aux abonnés)<br />
mais trois. On découvre de nouveaux thémes, dont<br />
Gagnez l’albums de skin,<br />
celui du Rohan. “Gollum’s Song” est aussi une perle<br />
en envoyant un mail à<br />
rehaussée díune voix divine. Les chœurs et les cuivres<br />
concours@murmures.info<br />
sont à leur maximum et une touche d’originalité est<br />
avec la mention ‘Concours<br />
apportée avec l’usage d’un instrument norvègien, le<br />
skin’ en objet.<br />
Hardangerfiddla, et l’alliance du marimba et du basson<br />
dans ‘Threebeard’. [Yamine Guettari]<br />
CONCOURS DISQUES OFFICE (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des albums de Miro, Swatch Together, French<br />
Carribean ou bien d’autres en envoyant un mail à<br />
concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Disques<br />
Office’ en objet. Remerciements à Disques Office<br />
Tears of the Sun<br />
Hans Zimmer<br />
On attend forcément toujours<br />
beaucoup du compositeur du<br />
“Roi Lion”, de “The Rock” et<br />
surtout de “Gladiator”. Mais<br />
force est de constater que ce<br />
dernier effort est un peu décevant. Le film se déroulant<br />
au Nigéria, une touche (ethnique) local a été apportée,<br />
ce qui donne de l’originalité et du caractère à cette BO.<br />
La musique est notoirement calme pour un film de<br />
guerre, à part quelques envolées un peu plus musclées<br />
dans “Yekeleni part.2 / Carnage”. On a même tendance<br />
à quelque peu s’ennuyer, ce jusqu’aux trois dernières<br />
pistes qui remontent le niveau grâce entre autres à un<br />
adagio entêtant aboutissant sur une forte partie de la<br />
section à cordes dans “The Jablonsky Variations of a<br />
theme by HZ”. Cette BO est correcte, sans plus, mais<br />
elle ravira tout de même les fans de Zimmer.<br />
[Yamine Guettari]<br />
Darkness Falls<br />
Brian Tyler<br />
Dès la première piste on se<br />
dit que ce Brian Tyler, plutôt<br />
cantonné dans le passé aux<br />
séries B horrifiques, ne va pas<br />
tarder à monter en catégorie<br />
A, tant cette BO est efficace dès la première écoute.<br />
Complétement dans la tradition des scores de films<br />
d’horreur, elle parvient pourtant à se démarquer par des<br />
orchestrations vibrantes qui font monter l’adrénaline<br />
( grâce à un usage immodéré des cors et des cuivres).<br />
Les tracks atmosphériques enrichies de cordes, piano et<br />
xylophone alternent avec les piéces plus grandiloquentes<br />
à rythmes syncopés. On mettra particuliérement en<br />
avant le dernier morceau “End Titles”, une suite de sept<br />
minutes qui montre tout le potentiel de ce compositeur à<br />
suivre et qui à elle seul vaut l’achat de cette BO.<br />
[Yamine Guettari]<br />
The Emperor’s Club<br />
James Newton Howard<br />
Ce film, pas encore sorti<br />
dans nos contrées, ressemble<br />
définitivement au “Cercle des<br />
Poétes Disparus”. Et il en va<br />
aussi de sa musique, rappelant<br />
fort celle de Maurice Jarre. Howard, plutôt original<br />
dans ses travaux soutenant des films d’action tels que<br />
“Signs” ou “Vertical Limit”, a ici complétement plongé<br />
dans les clichés des BO de drame hollywoodien. Le tout<br />
est fort bien composé et orchestré, et le “Main Title”<br />
est même assez sympathique, mais tout cela manque,<br />
comme le film, d’originalité. Pas de thèmes forts et<br />
mémorisables, mais plutôt des morceaux très ramassés<br />
qui ne rassasient pas l’auditeur et qui font de cette BO<br />
un travail correct mais peu intéressant. L’exemple même<br />
d’un score qui s’est mis au niveau du film qu’il soutient,<br />
sans chercher à le dépasser. [Yamine Guettari]<br />
9<br />
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
Festival<br />
Locarno<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
10<br />
Locarno 2003. Un festival qui, traditionnellement, ose prendre des risques, défendre des auteurs peu connus et des<br />
tentatives cinématographiques moins conventionnelles. Voilà pour le cadre.<br />
Action ! L’édition 2003 était composée de plusieurs programmes et compétitions. Tout d’abord, la compétition internationale, la colonne vertébrale du festival.<br />
Ensuite (l’ordre ne constitue pas ici une hiérarchie), les Léopards de Demain et la compétition suisse, les cinéastes du présent, la compétition vidéo, des<br />
rétrospectives scandinaves et enfin un magnifique programme autour du jazz dans le cinéma dont je n’ai pas vu un seul film et que je tairai courageusement.<br />
Le grand prix – le Léopard d’Or - a été accordé au film « Kamosh Pani », premier long métrage de fiction de la réalisatrice américano-pakistanaise Sabiha<br />
Sumar. Le film raconte, à travers la destinée d’une mère et de son fils vivant dans un petit village du Pendjab pakistanais, la réalité d’une société pakistanaise de<br />
plus en plus empreinte de religiosité. Avec le deuxième film primé, « Maria », du roumain Catalin Netzer, se confirment le souci et l’empreinte d’Irène Bignardi<br />
(directrice artistique du festival) pour un cinéma social, en prise directe avec la réalité des plus démunis et laissés pour compte. « Maria » raconte l’histoire<br />
d’une jeune Roumaine, mère de nombreux enfants, qui tombe dans la spirale de la pauvreté, de la prostitution, de l’humiliation pour enfin se relever et mourir.<br />
Les deux films sont inspirés de faits réels et renvoient à une certaine mode – ou un retour – à un cinéma engagé, humaniste, qui déchire son cremaster. Quand<br />
on rajoute le troisième prix, « Gori Vatra » du serbo-bosniaque Pjer Zalica, film qui raconte la difficile guérison des atroces plaies laissées par la guerre en<br />
ex-Yougoslavie, on comprend que l’heure est aux choses sérieuses dans le monde du cinéma d’auteur, qu’il faut réveiller les consciences et prendre une moue<br />
grave.<br />
Et ces films méritent certainement leur prix, ils représentent des regards pertinents et profonds sur la réalité qu’ils explorent. Mais personnellement, je préfère<br />
la poésie d’un film comme « Onna riha tsuhi no koi » (traduit par « La coiffeuse » …), du réalisateur japonais Masahiro Kobayashi, qui signe une histoire<br />
d’amour triangulaire et obsessionnelle.<br />
« La Coiffeuse » est un film audacieux et étrange, bien plus engagé à mon avis que les<br />
films auxquels on colle cette étiquette. Jouant avec des angles fixes en plongée, (non sans<br />
rappeler les caméras de loft-story) ou avec des plans très larges, mettant souvent une distance<br />
inhabituelle entre la caméra et le sujet filmé, Kobayashi déroute, joue avec nos attentes et teint<br />
ce film d’étranges notes de solitude et de froideur. Kobayashi est en fait un extraterrestre qui<br />
utilise le cinéma pour faire des recherches fondamentales sur les interactions quantiques entre<br />
les humains.<br />
Changement de bobine : place maintenant au jeune cinéma suisse, réuni sous la bannière des Léopards de Demain et présent également dans la compétition<br />
vidéo. Les Romands étaient bien présents dans cette édition : le Léopard de Demain a été décerné à Frédéric Mermoud pour « l’Escalier », film parlant avec<br />
sensibilité de la phase merdique de l’adolescence. Une belle mention pour « Viandes » de Bruno Deville, une autre pour l’intelligent (et pas prémonitoire, on<br />
l’espère) « Schenglet » de Laurent Nègre. Il y en a bien d’autres et ceci confirme cela : les jeunes réas romands se bougent le cul malgré le contexte économique<br />
très morose. Et c’est qui le prix de la compétition vidéo ? « Ixième, journal d’un prisonnier » de Pierre-Yves Borgeaud et Stéphane Blok, avec Céline Bolomey,<br />
qui signe encore un beau rôle: « c’est un film fait avec beaucoup de spontanéité et d’intuition, plus une belle part d’impro ». Dommage, je me suis endormi à la<br />
projection. Les Suisses-allemands ont aussi présenté des beaux films.<br />
Pour être ‘politically correct’ je devrais mentionner plein d’autres films, parler du prix Rezzonico remis à une grande productrice suisse, Ruth Waldburger, féliciter<br />
l’Office Fédéral de la Culture - section cinéma - pour sa minable augmentation de 3,7 millions annuels, féliciter son chef, l’ARF et le GARP d’avoir réussi, à<br />
coup de manœuvres politiques habiles, d’empêcher toute discussion autour de l’ambitieux projet ImageSuisse, …mais entre nous : si j’étais ‘politically correct’,<br />
croyez-vous que j’écrirais pour <strong>Murmures</strong> ?<br />
Votre infidèle serviteur [Lord Achescu]<br />
LOCARNO FESTIVAL<br />
CONCOURS WALT DISNEY (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des DVD du ‘Roi Lion’ (édition spéciale / 2<br />
DVD) et du ‘Livre de la Jungle 2’ en envoyant un mail à<br />
concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Walt<br />
Disney’ en objet. Remerciements à Buena Vista<br />
INTERVIEW > Ruxandra Zenide<br />
Lord Achescu > Ruxandra Zenide, vous êtes<br />
née en 1975 en Roumanie, arrivée en 1989<br />
en Suisse, vous avez fait HEI à Genève, puis<br />
vous glissez tout à coup dans l’irrespect le<br />
plus total d’un métier respectable et décidez<br />
d’apprendre le cinéma, d’abord à New York et<br />
ensuite à Prague - au fameux FAMU - où vous<br />
réalisez « Dust », récompensé à Locarno et<br />
à Clermont-Ferrand en 2002. Et cette année<br />
vous récidivez et présentez « Green Oaks » à<br />
Locarno…<br />
Ruxandra Zenide > Oui… Mais quand même…<br />
A New York, je voulais absolument « faire » un<br />
film, j’étais impatiente. Mais j’ai compris qu’il<br />
fallait d’abord apprendre, car le cinéma est aussi un<br />
métier qui s’apprend… pas si accessible qu’il en a<br />
l’air. J’ai fait « Dust » car j’avais besoin d’une carte<br />
de visite, c’est un film que j’ai auto-produit.<br />
Vous avez bénéficié dès le départ d’une<br />
excellente équipe…<br />
> J’ai mis de côté mon orgueil artistique et laissé<br />
les compétences de chacun s’exprimer ; un film est<br />
un vrai travail d’équipe. Je pense que le réalisateur<br />
a davantage un rôle « d’architecte », il/elle est un<br />
vecteur de direction.<br />
Oui, un dictateur… Parlons de votre dernier<br />
film, « Green Oaks ». C’est un moyen métrage,<br />
plus « réaliste » que « Dust » dans le choix et le<br />
traitement du sujet.<br />
> Il raconte l’histoire d’un couple suisse qui vient<br />
adopter une fille dans un orphelinat en Roumanie.<br />
La petite fille a un frère, qui ne veut l’abandonner<br />
sous aucun prétexte et qui va s’enfuir avec elle<br />
dans la forêt pour la protéger. C’est un film dont<br />
le dénouement pose la question du sacrifice.<br />
L’orphelinat représente un microcosme de la<br />
société des enfants dans un monde d’adultes<br />
corrompus. Le frère et sa petite sœur vivent dans<br />
un univers émotionnel et non pas matériel, ils sont<br />
encore innocents. En tant qu’orphelins, ils sont « la<br />
famille » l’un pour l’autre : appartenance, racines,<br />
refuge... qui se transposent aussi en éléments<br />
visuels dans le film. L’adoption est à priori un acte<br />
généreux. Mais dans le contexte du film cela n’est<br />
plus si clair… Deux cultures, avec leurs propres<br />
besoins et priorités se dessinent.<br />
Chocolat suisse ou racines ?<br />
> Le geste du frère agit comme un double<br />
révélateur : de l’égoïsme des adultes d’une part et<br />
de l’écart entre la vie et la bureaucratie d’autre part.<br />
C’est très cool, Ruxandra, je me réjouis de voir<br />
votre prochain long métrage; «Ryna».<br />
CONCOURS SPIDERMAN (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des DVD du film‘Spiderman’ et des t-shirts en<br />
envoyant un mail à concours@murmures.info avec la<br />
mention ‘Concours Spiderman’ en objet.<br />
Remerciements à Disques Office<br />
INTERVIEW > Vincent Pluss<br />
Lord Achescu > Vincent Pluss,<br />
réalisateur, producteur, né en 1969 (année<br />
cinématographique), auteur de « On Dirait le<br />
Sud », prix du meilleur film suisse à Soleure<br />
en 2003. A cela il faut ajouter le lancement<br />
du mouvement doegmeli, la réalisation<br />
de plusieurs courts (« L’heure du loup »<br />
et « Tout est bien ») ainsi que des films<br />
sur la danse, tels que « Moebius Strip » et<br />
« GreenHouse Infect », présentés cette année<br />
à Locarno.<br />
Qu’ai-je oublié ?<br />
Vincent Pluss > Euh… deux films doegmolis…je<br />
voulais en faire des longs métrages mais je n’ai pas<br />
dépassé les 45 min. J’ai été frustré et j’ai fait « On<br />
dirait le Sud ».<br />
C’est logique, en effet. Je suis surpris par cette<br />
alternance dans ton travail entre des films de<br />
fiction et des films sur la danse. Il s’agit de deux<br />
langages différents, non ?<br />
> Le travail avec les films sur la danse est pour moi<br />
un travail essentiel. Inscrits dans un espace nonverbal,<br />
ils se construisent uniquement à travers des<br />
mouvements, des corps et des regards ; la base de<br />
tout film en fait. D’autre part, il y a avec ces films<br />
une liberté que l’on ne peut pas se donner en<br />
fiction : la fiction est bourrée de conventions.<br />
A quel moment tu m’as dit que tu travailles sur un<br />
nouveau court ?<br />
> Je sais plus. Mais c’est un film entièrement tourné<br />
en hélico. C’est l’histoire d’un type qui fait chier les<br />
pique-niqueurs avec son hélico et les poursuit. En<br />
fait, c’est un vendeur de porte à porte.<br />
Logique. Comment t’est venue l’idée ?<br />
> J’avais un pote qui avait un hélico. Mais<br />
il n’a pas de webcam. Il me fallait donc une<br />
histoire qui justifie le fait que la caméra<br />
bouge beaucoup. Et puis il y a une chute<br />
que je ne dirais pas. C’est mon premier film<br />
efficace. 8 minutes… peut-être 7.<br />
Tiens, ça me fait penser à la caméra qui<br />
bouge un max dans « On dirait le sud ». Je<br />
crois que j’ai bu trop de rouge.<br />
>Un film est aussi une expérience<br />
physiologique. Une caméra qui bouge a sa<br />
propre charge émotionnelle, c’est un élément<br />
du langage que je mets en place. Cela fait partie<br />
d’une démarche qui consiste à laisser « d’autres<br />
espaces » pouvant être investis physiquement<br />
et émotionnellement par le spectateur. C’est une<br />
logique que je poursuis parfois inconsciemment.<br />
Subir ou Agir. Je crois que j’ai vraiment bu trop<br />
de rouge. Eh, salut Yves-Robert !<br />
Yves-Robert Piszar > Je peux me joindre à vous ?<br />
Oui, oui…<br />
Vincent > je voulais qu’on parle un peu de<br />
l’engagement politique dans le cinéma.<br />
C’est indissociable. Je ne fais pas un cinéma<br />
« politique ». Mais je crois que le combat<br />
social et politique est indissociable du cinéma<br />
indépendant. C’est une question de survie…<br />
Particulièrement en Suisse.<br />
Y-R P > Vous faites chier les gars. Je me tire à<br />
l’intérieur, j’ai vu trois nanas super.<br />
Tu prends encore un coup de rouge Vincent ?<br />
Qu’est ce que tu entends par « surtout en<br />
Suisse » ?<br />
> Comme il n’y a pas d’industrie cinématographique<br />
en Suisse, on souffre cruellement du manque de<br />
moyens et cela favorise l’immobilisme et la peur de<br />
certains à remettre en cause le peu d’acquis qu’on<br />
a. « Certains ». Par exemple, les associations<br />
professionnelles et les structures nationales. Ou<br />
encore les producteurs établis, qui face au manque<br />
de moyens, bétonnent leurs arrières et coupent<br />
les ponts avec la relève. Quand on a quelque<br />
chose à défendre, il faut oser la confrontation.<br />
D’autre part, celle-ci doit être constructive. Le<br />
problème aujourd’hui est plutôt l’inverse : on tait<br />
les problèmes ; cela crée des brèches, des camps et<br />
des positions antagonistes inavouées, sous couvert<br />
de consensus. C’est notre rôle de faire bouger les<br />
choses, de toute façon on n’a rien à perdre.<br />
«*&@#$§!!!...»<br />
Gueuler, c’est bien. Un coup de rouge ?<br />
CONCOURS DÉRAPAGE INCONTROLÉ (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des DVD du film‘Dérapage Incontrôlé’ en envoyant un mail<br />
à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Dérapage<br />
Incontrôlé’ en objet. Remerciements à Rainbow Vidéo<br />
11<br />
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
Festival<br />
Locarno<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
Ciné news<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
12<br />
> Dirty Pretty Things Stephen Frears<br />
Pour son dernier film, Frears met en scène et donne la parole à ceux qu’on ne veut ni voir ni écouter, en bref<br />
qu’il est plus aisé d’oublier. L’intrigue s’appuie sur l’étrange découverte d’un cœur humain noyé au fond d’une<br />
cuvette de chambre d’hôtel. C’est sous les yeux d’Okwe, personnage en transit, que se dévoile peu à peu la face<br />
cachée de l’iceberg. Ce qui démarre comme une fable surréaliste se révèle être le compte-rendu lucide d’une<br />
amère réalité bien souvent mise de coté. ‘Dirty Pretty Things’ lève le voile sur le quotidien de ces clandestins<br />
fraîchement débarqués, des rêves de bonheur à l’occidentale plein la tête, rapidement ternis par la symphonie<br />
du silence qui les manipule. Le cinéaste orchestre donc avec talent le ballet murmuré de ceux qu’on ne voit<br />
pas mais qu’on devine. C’est sans tomber dans le confortable schéma du rapport bourreau/victime que Frears<br />
signe ici la formidable mise en lumière d’une histoire sombre servie par des acteurs qui saisissent avec justesse les réels enjeux du sujet. En bref un film nécessaire,<br />
qui s’attache plus à exposer les problèmes qu’à désigner des coupables, difficile à raconter ; plus à vivre qu’à voir. [M K]<br />
> Identity James Mangold<br />
Dix inconnus se retrouvent dans un motel miteux suite à un violent orage. Peu à peu le soulagement d’avoir<br />
trouvé refuge fait place à la peur alors que, une à une, les personnes de ce groupe bigarré trouvent une mort<br />
atroce. Les choses ne sont pas toujours telles qu’elles en ont l’air et les derniers occupants du motel se rendent<br />
compte que pour survivre, il va leur falloir découvrir le sombre secret qui les a réuni... Ce thriller psychologique<br />
de style hitchcockien est un tour de force pour le réalisateur James Mangold (Cop Land, Girl Interrupted, Kate<br />
& Leopold) qui, en diversifiant ses talents, signe ici un vrai petit chef d’œuvre du genre. Suspense et sueurs<br />
froides sont au rendez-vous grâce à un scénario très bien foutu et qui nous garde en haleine jusqu’à la dernière<br />
seconde, mais surtout grâce au jeu fantastique des acteurs. Un casting superbe avec en tête un John Cusack<br />
incroyable dans ce qui est probablement son meilleur rôle à ce jour, ainsi que Ray Liotta tout bonnement excellent, sans oublier Amanda Peet et Rebecca DeMornay.<br />
Ambiance glauque, revirements de situation à rendre le spectateur fou jusqu’à l’apothéose finale. Du grand art ! [Agnès Denvir]<br />
> Pirate des Caraïbes<br />
la malédiction du Black Pearl Luis Mandoki<br />
Cela faisait longtemps qu’Hollywood ne s’était pas risqué dans le genre du film de pirates, sans doute les<br />
studios avaient-ils été échaudés par le flop totalement immérité de l’excellent “L’Ile aux Pirates” avec Geena<br />
Davis en corsaire à poigne. Si on se remémore aussi le très bon “Pirates” de Polanski, on peut pourtant penser<br />
que le sujet est propice à un film alliant grand spectacle, aventure et humour. Et bien vous trouverez dans ce<br />
film tout ça et même plus. Dans la mer des Caraïbes, au XVIIe siécle, le Capitaine Jack Sparrow (Johnny Depp),<br />
un flibustier gentleman, voit sa vie idyllique basculer le jour où son second, le capitaine Barbossa, lui vole son bateau, le Black Pearl. Leurs chemins se croisent<br />
quelques temps plus tard lorsque Barbossa attaque Port Royal, enlevant au passage la très belle fille du gouverneur, Elizabeth Swann. L’ami d’enfance de celle-ci,<br />
Will Turner (Orlando Bloom), se joint à Jack pour se lancer aux trousses du capitaine. Mais Will ignore qu’une terrible malédiction frappe Barbossa et ses pirates...<br />
Autant le dire tout de suite, le film vaut rien que par la présence de Johnny Depp, hilarant ! Son entrée à Port Royal vaut le détour et sa composition de pirates shooté<br />
au rhum est parfaite. On passe un grand moment entre bagarres à l’épée, traquenards et traits d’humour, alors en avant moussaillons ! [Yamine Guettari]<br />
> SeaBiscuit Gary Ross<br />
En pleine période de Grande Dépression, l’Amérique voit émerger un cheval de course hors du commun.<br />
Aucunement prédestiné au goût de la victoire, épaulé de trois compères atypiques, l’étalon Seabiscuit va<br />
pourtant déchaîner les foules… L’ascension de ce laissé pour compte, Seabiscuit, amènera la presse de<br />
l’époque à se prendre de passion pour cet animal paresseux mais capable de foudroyantes accélérations.<br />
Les journaux font leur une de ses succès – éclipsant Hitler ou Mussolini – et mettent en lumière l’aventure<br />
extraordinaire d’un cheval incarnant la revanche de tous ceux qui ne devaient pas gagner. Et ils sont nombreux<br />
en ces temps difficiles. Fascinant en jockey borgne, Tobey Maguire évolue dans un univers particulier lui<br />
permettant de laisser parler sa fougue. Quant au duo Jeff Bridges et Chris Cooper, il vient idéalement compléter<br />
une pléthore de rôles attachants. Titanesque travail de reconstitution historique, ce nouveau métrage de Gary Ross séduit par les oppositions qu’il parvient à mettre<br />
en scène. On sent à tout instant la passion déborder de cette fresque attachante. Une belle surprise pour la rentrée. [Par Fabio Bonavita]<br />
CONCOURS IDENTITY (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des invitations pour le film‘Identity’<br />
et des t-shirts en envoyant un mail à<br />
concours@murmures.info avec la mention ‘Concours<br />
Identity’ en objet. Remerciements à Buena Vista<br />
CONCOURS SEABISCUIT (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez le livre + la bande originale du film ‘Seabiscuit’<br />
en premier prix en envoyant une carte postale à<br />
<strong>Murmures</strong>, Concours Sea Biscuit, CP176, 1219 Le<br />
Lignon. En second prix, nous offrons des t-shirts du<br />
film également. Remerciements à TTP Films<br />
Grand Concours Warner Home<br />
Gagnez des coffrets dvd Charlie<br />
Chaplin ainsi que des copies<br />
de ‘Crève Smoochy Crève !’ en<br />
envoyant une carte postale à<br />
Helvetic’Arts, CP176,<br />
1219 Le Lignon<br />
(concours réservé aux abonnés<br />
de <strong>Murmures</strong> <strong>Magazine</strong>)<br />
13<br />
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
14<br />
Inspecteur Gadget 2 de Alex Zamm (Walt Disney<br />
Pictures)<br />
Langues: Français, anglais, néerlandais<br />
Bonus : commentaires audio, jeu, making-of des<br />
gadgets, bêtisier, scènes coupées.<br />
Le contenu : Le pire ennemi de l’inspecteur s’échappe<br />
de prison.<br />
Notre avis : Moins drôle que le dessin animé mais<br />
divertissant.<br />
Mafia Blues 2 la rechute ! de Harold Ramis (Warner<br />
Bros)<br />
Langues : Anglais, français, italien<br />
Bonus : Coulisses du tournage, commentaires audio<br />
Le contenu : Pour sortir de prison, Paul Vitti simule<br />
la folie et est placé sous la garde de Ben Sobel, son<br />
thérapeute.<br />
Notre avis : Très drôle, comme le premier.<br />
Le Gourou et les femmes de Daisy von Scherler<br />
Mayer (Universal)<br />
Langues : Anglais, français<br />
Bonus : versions commentées, scènes supprimées,<br />
vidéo clip, photos<br />
Le contenu : Ramu Gupta quitte Dehli pour devenir<br />
une star de cinéma à New York. Il deviendra le<br />
Gourou du sexe !<br />
Notre avis : Comédie divertissante<br />
Daredevil De Mark Steven Johnson (20th Century<br />
Fox)<br />
Langues : 5.1, Français, Anglais.<br />
Bonus : commentaires audio et texte<br />
Le contenu : Aveugle suite à un accident<br />
biochimique, Matt Murdock développe ses autres<br />
sens et devient un justicier masqué.<br />
Notre avis : Personnages insipides. Un film sans<br />
intérêt.<br />
Blessures secrètes de Michael Caton-Jones<br />
(Warner)<br />
Langues : 2.0, Français, Anglais, Allemand.<br />
Bonus : Bande annonce<br />
Le contenu : Après le remariage de sa mère, Toby<br />
réalise que son beau-père est un homme irascible<br />
et violent.<br />
Notre avis : Rencontre entre un débutant (Di<br />
Caprio) et une star confirmée (De Niro).<br />
La Vérité sur Charlie de Jonathan Demme (Universal)<br />
Langues : 5.1 : Français, Anglais, …<br />
Bonus : rien à noter<br />
Le contenu : Reggie apprend que peu de temps avant<br />
sa mort son mari avait détourné six millions de<br />
dollars ; elle n’échappera pas à son passé…<br />
Notre avis : Course poursuite folle, un bon casting, à<br />
voir !<br />
L’homme du train de Patrice Leconte (Pathé)<br />
Langues : Français.<br />
Le contenu : La rencontre de deux hommes<br />
totalement opposés, un aventurier et un pantouflard,<br />
qui réalisent que chacun rêvait de la vie de l’autre.<br />
Notre avis : Hallyday et Rochefort forment un duo<br />
émouvant. A l’arrivée, un très joli film.<br />
La tour infernale de John Guillerman (Warner Bros)<br />
Langues : Français, anglais, italien<br />
Bonus : Aucun<br />
Le contenu : Le soir de l’inauguration d’une tour<br />
de verre et d’acier, un incendie se déclare et la<br />
panique se propage. Des centaines de personnes<br />
sont piégées.<br />
Notre avis : Un classique du film catastrophe<br />
8 Mile de Curtis Hanson (Universal)<br />
Langues : Anglais, français<br />
Bonus : Making-of, duels de hip-hop, clip<br />
Le contenu : Pour Rabbit, le hip-hop est le seul moyen de<br />
s’en sortir et de réussir dans le Détroit de 1995.<br />
Notre avis : Belle performance d’Eminem qui nous prouve<br />
qu’il est aussi un acteur talentueux.<br />
L’Incroyable Hulk (Buena Vista)<br />
Langues : Français, Anglais, …<br />
Bonus : ‘Qui est Peter David’ et ‘Stan Lee vous<br />
parle’, Episode de 1966.<br />
Le contenu : Course désespérée entre Hulk et son<br />
alter-ego David Banner qui essaye de garder le<br />
contrôle sur lui-même.<br />
Notre avis : Encore un film animé qui ressort grâce<br />
aux versions cinéma.<br />
La mort de l’incroyable Hulk de Bill Bixby<br />
(20th Century Fox)<br />
Langues: Anglais, français, allemand, italien,<br />
espagnol<br />
Bonus : rien à se mettre sous la dent<br />
Le contenu : David Banner tente de se libérer de<br />
son alter ego monstrueux. Il aura des choix à faire.<br />
Notre avis : Pour les nostalgiques de la série<br />
DVD Sex Fans des Sixties de Geoffrey Rush<br />
(20th Century Fox)<br />
Insomnia de Christopher Nolan (Warner Bros)<br />
Langues: Anglais, français, allemand<br />
La Bataille de Varsovie de Peter Batty (Hachette)<br />
Langues : Français<br />
Le Livre de la Jungle 2 (Walt Disney)<br />
Langues : 5.1 : Français, Anglais, …<br />
DVD<br />
Langues: Anglais, français<br />
Bonus : Coulisses du tournage, scène inédite,<br />
Bonus : rien à signaler<br />
Bonus : Making of, clips, jeu, karaoké, …<br />
Bonus : Commentaires audio, Outtakes, HBO Special<br />
interviews, reportages<br />
Le contenu : Ce documentaire retrace les terribles<br />
Le contenu : Retrouvez tous les personnages<br />
Le contenu : Groupies de rock dans les années 60,<br />
Le contenu : Un flic commet une bourde lors d’une<br />
événements qui ont mené à la destruction<br />
dont Mowgli, Baloo, Kaa, etc. pour une nouvelle<br />
deux copines ont suivi des chemins différents depuis.<br />
enquête ; le tueur l’a vu et lui propose un marché…<br />
méthodique de Varsovie par l’armée allemande<br />
aventure pleine de péripéties.<br />
Difficiles retrouvailles.<br />
Notre avis : thriller original et captivant, bons acteurs.<br />
durant la Seconde Guerre Mondiale.<br />
Notre avis : La suite n’est pas aussi bien mais<br />
Notre avis : Comédie rock’n’roll et drôle !<br />
Notre avis : Un document dur mais intéressant<br />
divertissante<br />
CONCOURS DAREDEVIL (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des DVD du film‘Daredevil’ en envoyant un mail à<br />
concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Daredevil’ en objet.<br />
Remerciements à Videophon<br />
Hart’s War – Mission Evasion de Gregory Hoblit<br />
(MGM)<br />
Langues : 5.1 : Français, Anglais, …<br />
Bonus : Dix scènes coupées, commentaires,<br />
photos<br />
Le contenu : Tommy est fait prisonnier et se<br />
retrouve dans un camp où il compte bien faire<br />
respecter la justice…<br />
Notre avis : Un combat au sein d’un camp de<br />
prisonniers. Bon film.<br />
Le Seigneur Des Anneaux – Les Deux Tours<br />
de Peter Jackson (Metropolitan)<br />
Langues : 5.1, Français, Anglais.<br />
Bonus : Très nombreux.<br />
Le contenu : Suite de la trilogie inspirée du roman de<br />
Tolkien.<br />
Notre avis : Excellentissime adaptation du chef-d’œuvre<br />
littéraire qui vous permettra de patienter jusqu’à ce que<br />
le troisième volet sorte en salle cet hiver.<br />
Fashion Victime de Andy Tennant (Touchstone)<br />
Langues : 5.1 : Français, Anglais, …<br />
Bonus : Commentaires, scènes coupées, fin originale,<br />
…<br />
Le contenu : Melanie doit retourner dans son Alabama<br />
natal pour divorcer de son mari, mais tout ne se<br />
passera pas comme prévu…<br />
Notre avis : Une comédie romantique très divertissante<br />
CONCOURS FASHION VICTIME & X-MEN (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des DVD du film‘Fashion Victime’ et du film animé ‘X-Men : La Légende de Wolverine’ en<br />
envoyant un mail à concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Fashion Victime & X-Men’ en<br />
objet. Remerciements à Buena Vista<br />
Animatrix de Andy & Larry Wachowski (Warner)<br />
Langues : 5.1, Français, Anglais.<br />
Bonus : Makings-of, commentaires audio,<br />
biographies…<br />
Le contenu : Sept réalisateurs de renommée<br />
internationale sont ici réunis pour neuf courtsmétrages<br />
animés prenant place dans l’univers de<br />
Matrix.<br />
Notre avis : Indispensable pour les fans de la trilogie<br />
ainsi que pour tout amateur de dessin animé. Une<br />
réussite à la fois technique et scénaristique.<br />
X-Men : La Légende de Wolverine<br />
(Buena Vista)<br />
Langues : Français, Anglais, Espagnol<br />
Bonus : ‘Qui est Chris Claremont’ et ‘Stan Lee<br />
vous parle’<br />
Le contenu : Un visage familier surgi du passé<br />
mystérieux de Wolverine entraîne les super-héros<br />
dans une guerre sans merci.<br />
Notre avis : Une version animée des aventures des<br />
X-Men<br />
15<br />
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
Europa<br />
Park<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
16<br />
> Une journée à Europa Park<br />
Ce jour-là, nous nous sommes levés à 5h30 pour arriver vers les 10 heures devant Europa Park, le plus grand parc<br />
d’attractions d’Allemagne. On se gare et première surprise : le passage piéton menant du parking au parc est recouvert de<br />
panneaux solaires et on peut lire des explications sur l’énergie solaire en avançant. Ecolo, le parc !<br />
Enfin, nous sommes devant les caisses ; je jette inopinément un coup d’œil au plan du parc en attendant<br />
nos billets. Quelle n’est pas ma surprise en découvrant que ce qui, dans mes souvenirs de gamine, était<br />
un petit parc avec quelques attractions est devenu un géant du genre ! Créé en 1975, il s’est agrandi au fil<br />
des années et s’étend aujourd’hui sur 65 hectares (à faire à pied ! J’en suis déjà fatiguée…) ; il offre plus de<br />
cent attractions et spectacles (ouf, on pourra s’asseoir !) intégrés dans l’architecture typique de chacun des<br />
onze pays représentés, et plus de trente restaurants et snacks ; pour ceux qui préfèrent dormir sur place, deux<br />
hôtels quatre étoiles ont même été ajoutés au quartier espagnol et un troisième est en construction. Courage,<br />
quand faut y aller faut y aller ! Après les caisses, on passe dans la Deutsche Allee, une rue avec galerie<br />
commerçante, boutiques, cafés, information, etc, et on arrive dans le quartier italien où on découvre<br />
une piazza décorée de belles statues à la Michel-Ange, un cabaret de variétés et un château hanté qu’on<br />
visite : très bien fait, faut le dire. On enchaîne avec le quartier français et sa boulangerie qui sent bon,<br />
son bistrot et surtout ses attractions; mais Eurosat, le grand huit à l’intérieur de la sphère argentée<br />
géante, fait aujourd’hui pale figure aux côtés du tout nouveau Silver Star : ce monstre d’acier - le plus<br />
rapide grand huit d’Europe - est haut de 70m et atteint une vitesse de pointe de 130 Km/h ; la première<br />
descente est inclinée à 70% ! Faut aimer… Autant dire que je suis sortie de là complètement décoiffée et<br />
secouée mais ô combien ravie ! Une vraie pilote de formule 1 ! Je calme mes esprits dans l’autre nouvelle<br />
attraction du quartier : le cinéma 4D. Dans la veine écolo déjà notée à l’entrée, le film, en collaboration<br />
avec le WWF, raconte les merveilles de la nature. Très beau. On continue notre bonhomme<br />
de chemin et on atterrit chez nous, en Suisse ; ça sent bon la raclette et les petits chalets<br />
en bois font très vrais. C’est là que gît le fameux Bob suisse, une attraction ma foi bien<br />
sympathique (quoique, après le Silver Star, c’est maigrichon…) et le Matterhorn Blitz.<br />
C’est là aussi qu’on peut faire une pause en admirant le spectacle de patinage sur glace<br />
(rafraîchissant lors de canicule). Changement radical de décor et nous voilà en Grèce, tout<br />
est blanc et bleu et on se croirait à la mer, sentiment renforcé par les litres d’eau que nous<br />
voyons s’écraser sur les pauvres inconscients assis sur le Poséidon : après une partie<br />
normale, ce grand huit plonge dans un tunnel, ressort de l’obscurité et plonge dans l’eau !<br />
C’est aussi en Grèce que sévit la Malédiction de Cassandre, un truc à vous donner le mal de<br />
mer: après s’être s’installé dans une petite maison, on sent que le plancher bouge légèrement<br />
et bien vite, on s’aperçoit que le décor pivote et que le plancher est à tour de rôle plancher<br />
et plafond ! Affreux… En titubant, on rejoint le quartier russe où se dressent les trois tours<br />
à miroirs du Euro Mir ; on s’installe sur des nacelles qui pivotent sur elles-mêmes ! Après<br />
des zigzags entre les tours (très très hautes…), on plonge à 80 km/h, de face<br />
ou de dos à la descente, ça dépend des fois ! On se balade dans le quartier pour<br />
regarder les artisans à l’ouvrage : souffleurs de verre et sculpteurs sur bois nous<br />
présentent leur chef d’œuvre. La journée est déjà bien avancée et il nous reste<br />
encore tant à faire ! Il faut dire que le parc enregistre jusqu’à 35 000 entrées par<br />
jour en haute saison, donc on fait des files à n’en pas finir. On a quand même le<br />
temps de visiter les derniers quartiers, de descendre les rapides du Tyrol en tronc<br />
d’arbres, de casser la croûte aux Pays-Bas et d’assister, en Espagne, au superbe<br />
show dans l’arène : un spectacle équestre intitulé « la conquête de l’épée magique »<br />
très inspiré du Seigneur des Anneaux. Très réussi. A vingt heure, on doit déjà sortir<br />
du parc ; entre attractions, flânerie dans les différents quartiers, spectacles et pauses<br />
café, on n’a pas vu le temps passé. Mais qu’est-ce qu’on se sent bien d’avoir passé<br />
cette journée sans soucis, sans stress, on en a oublié nos problèmes quotidiens et<br />
on a l’impression d’avoir voyagé ! Vivement la saison d’Halloween quand le parc<br />
sera décoré de 120 000 citrouilles, de centaines de plants de maïs et<br />
de bottes de foin, de squelettes et que les allées seront illuminées de<br />
kilomètres de feux follets ! Idem pour Noël quand le parc devient tout<br />
simplement magique, avec ses sapins de Noël, son marché, ses shows,<br />
sa patinoire… Excursion à conseiller à tous, en famille ou entre amis,<br />
c’est le « Spass ohne Grenzen » garanti ! [Katia Bernard]<br />
www.europapark.ch<br />
CONCOURS EUROPA PARK (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des invitations à Europa Park (2 par gagnant) en<br />
envoyant une carte postale drôle à <strong>Murmures</strong>, Concours<br />
Europa Park, CP176, 1219 Le Lignon<br />
Remerciements à Europa Park<br />
Le Grimaldi Forum de Monaco<br />
présentait cet été l’exposition « Super<br />
Warhol » confiée à l’Italien Germano<br />
Celant<br />
Andy Warhol déclarait dans un de ses écrits « Sizing is a form of thinking ». C’est dans cet<br />
état d’esprit que Germano Celant a mis l’accent sur les oeuvres monumentales de l’artiste,<br />
œuvres dépassant parfois les dix mètres de long. Pour accomplir un projet d’une telle<br />
envergure, il a utilisé les quatre mille mètres carrés du Grimaldi Forum, exposant une part<br />
méconnue de l’œuvre de l’artiste ; l’exposition offre une vision inédite de sa recherche des<br />
années 60 à 1986.<br />
Né à Pittsburgh, Warhol est issu du milieu publicitaire américain et de l’art commercial de l’époque. Son œuvre consiste à transformer le système commercial des<br />
années 60 en art. Considéré comme le roi du Pop Art, il emprunte des éléments de la culture populaire américaine (Marilyn Monroe, la Statue de la Liberté), les<br />
transfert dans la sphère artistique et en fait des icônes, devenues, plus tard, de gigantesques papiers peints. Les parties centrale et finale de l’exposition sont dédiées<br />
à la multiplication à l’infini de ces motifs, qui envahissent les parois.<br />
Andy Warhol recycle et reproduit la même image dans ses sérigraphies afin de banaliser les produits de masse<br />
de cette culture de masse.<br />
Insatiable producteur, Warhol faisait usage de tous les médias possibles. L’exposition présente agréablement<br />
bien les différents langages par lesquels il s’exprime. La photographie, sa référence depuis le début de sa<br />
carrière, est ici exposée sous forme d’autoportraits. Puis on retrouve le cinéma devenu sa passion. Il s’exprime<br />
également par la vidéo, la presse « <strong>Magazine</strong>s Interview » ou encore par la télévision (Andy Warhol’s TV). Une<br />
richesse et une multiplicité qui tournent autour de Warhol, à l’origine du mythe de la Factory (son atelier).<br />
Cet artiste, qui passait son temps à banaliser les symboles américains est devenu lui-même un symbole, celui<br />
de l’art populaire. [Christel Deshaie]<br />
www.grimaldiforum.com<br />
Zazie dans le métro<br />
Théâtre du Loup<br />
Les années 50, au cœur de Paris. Gabriel est dans la foule qui attend sur le quai de<br />
gare : sa nièce débarque chez lui pour le week-end et il vient la récupérer. Zazie est<br />
une mouflette précoce pour ses douze ans; elle ne mâche pas ses mots, surtout les<br />
gros, et a un léger penchant pour l’impertinence; c’est qu’elle aimerait bien qu’on<br />
lui explique ce qu’est un hormosessuel !<br />
Son séjour commence mal : Zazie rêve de s’en aller voiturer dans l’métro, mais il<br />
y a gréve; elle fait une fugue, tombe sur un satyre à qui elle raconte des histoires<br />
à dormir debout; il lui achète une paire de bloudjeans mais veut les lui reprendre<br />
et elle le soupçonne d’être flic. La deuxième partie de l’histoire s’emballe à un<br />
rythme fou : Zazie et son tonton Gabriel vont vivre toutes sortes de péripéties,<br />
accompagnés des potes de Gabriel et d’un groupe de touristes rencontrés en<br />
chemin.<br />
La piéce, mise en scène par Eric Jeanmonod, dure plus de 2 heures mais on<br />
ne s’ennuie pas. L’histoire se déroule dans plusieurs lieux différents: marchés,<br />
bistrots, monuments célébres, etc. Pour les décors, tout tourne autour du<br />
bistrot de la bande et de l’appartement de Gabriel au-dessus : pour créer<br />
d’autres endroits, on utilise un cyclorama fait de croquis de 6 métres de haut,<br />
des toiles en trompe-l’œil et même la réalité virtuelle. De plus, un narrateur<br />
aide à la mise en scéne : il commente l’action, la résume et incarne même<br />
certains personnages-minute.<br />
Cette sympathique comédie tout public fait rire par sa fraîcheur, ses folles<br />
aventures, ses personnages rigolos, mais surtout par son langage : resté très<br />
proche du roman de Raymond Queneau (1959), le scénario déborde de la<br />
langue parlée du Paris populaire et a gardé telles quelles l’inventivité verbale<br />
et les trouvailles phonétiques de l’auteur, qui sont souvent projetées sur le<br />
rideau pour ne pas priver les spectateurs de ces petits plaisirs de lecteur.<br />
A voir ! [Katia]<br />
Andy<br />
Warhol<br />
Zazie<br />
dans le<br />
métro<br />
17<br />
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
18<br />
PC > Warcraft 3 > Frozen Throne Vivendi<br />
Tada ! l’add-on le plus attendu du moment déboule dans les bacs ! Une attente éternelle qui prend fin pour le plus grand bonheur des<br />
fans, tant Blizzard a assuré pour nous offrir une extension qui vaille la peine.<br />
Illidan est parvenu à s’échapper et menace de nouveau le monde. Pour débuter, on prendra les elfes et il va y avoir du sport car avec cet<br />
add-on c’est un peu une nouvelle partie de l’histoire d’Azeroth qui se dévoile au cours des 26 missions qui vous conduiront des elfes<br />
de la nuit à l’Alliance Humaine. D’un point de vue réalisation, rien à redire. Cela aurait été dur de se retrouver devant un mauvais titre<br />
ici. Trois campagnes vous attendent, reprenant l’histoire (brièvement) présentée plus haut. De plus, une campagne supplémentaire vous<br />
permettra d’entrer dans le rôle d’un demi-orc. Pour les nouveautés on a : une nouvelle race côté Illidan, les Nagas (créatures marines,<br />
mais pas jouables en multijoueur), une tripotée de nouveaux sorts, de nouvelles armes et de nouvelles unités ou d’améliorations des<br />
unités préexistantes. On continue avec la venue d’un héros supplémentaire pour chacune des races, tous appréciables aussi bien en<br />
terme de gameplay que d’esthétisme et, si un seul héros par faction peut sembler peu, la différence se ressent néanmoins, en tout<br />
cas chez les elfes qui gagnent un personnage très puissant. Agréable également la possibilité d’utiliser des navires de transport ou<br />
de combat, même si les affrontements demeurent simplistes, mais on ne va pas cracher dessus, c’est toujours ça de pris ! A noter<br />
qu’ici, la construction de bases monstrueuses et la levée d’armées de grande envergure sont laissées de côté (en solo), remplacées par<br />
l’exploration et la baston au coin de l’arbre. [VinChe]<br />
Config minimum > Pentium II 400 Mhz, 128 Mo de RAM, carte 3D 8 Mo, Win 98/Me/2000/XP<br />
www.blizzard.com/war3x/<br />
PC > Dragon’s Lair Ubi Soft<br />
Le nom de Dragon’s Lair vous évoque sûrement quelque chose, que vous y ayez joué ou non. Ce jeu fut une référence de par sa qualité<br />
à l’époque qui lui valu donc d’être transposé sur de nombreuses plates-formes. Une fois de plus, Dirk, notre chevalier, va devoir se<br />
bouger pour secourir Daphné qui (comme Peach) a la mauvaise habitude d’être kidnappée par un gros dragon vert. C’est donc à travers<br />
cet alibi que nous sommes propulsés dans un jeu d’action/plate-forme entièrement en 3D. Ici, les salles s’enchaînent les unes derrière<br />
les autres avec, à la clef, énigme ou baston pour aller de l’avant.<br />
Lors de l’installation du soft, en regardant les visuels de la boîte, je sens comme un mauvais sentiment : les graphismes font un peu<br />
dépassés avec leur aspect cubique. Par contre, les personnages sont passés au cel shading (c’est un rendu 3D qui donne à l’affichage<br />
un aspect cartoon). Le temps passe et arrive le moment de la première partie ! Si les décors sont bien cubiques, l’animation du perso est<br />
bonne et finalement on se fait à l’esthétique du jeu. Au départ, je me dis que c’est trop facile mais en avançant, je me rends compte que<br />
cela devient moins évident… à cause de la maniabilité et des angles de caméra. On n’arrête pas de se brouter lamentablement et de voir<br />
une page « Game Over » des plus agaçantes (heureusement qu’il y a des continus infinis). Les combats se résument à de la meulerie<br />
quand on arrive à synchroniser tous les mouvements et les énigmes n’ont rien de bien prise de tête. La durée de vie est vraiment longue<br />
à cause des nombreuses salles à traverser, mais la maniabilité n’arrange rien. Donc, en résumé, ce n’est pas foncièrement un mauvais<br />
jeu, c’est juste qu’il peut très rapidement énerver les moins patients et qu’il ne présente rien d’exceptionnel… [VinChe]<br />
Config minimum > P2 300 Mhz, 64 Mo de Ram, carte 16 Mo<br />
www.dragonslair3d.com<br />
Amateur de jeu bourrin, dans le bon sens du terme bien sûr, Chaos Legion est fait pour vous ! De plus, le néophyte en manque de défouloir y trouvera aussi un<br />
PC bon exutoire à sa colère !<br />
PS2<br />
PC > X2 THE THREAT “PREVIEW” Egosoft / Koch Media<br />
Que tous les fans de simulateur spatial se réjouissent! En effet, Egosoft annonce la sortie de X2 The Threat pour le 29<br />
octobre. Cette simulation spatiale permettra une grande liberté de jeu, puisqu’il sera possible d’incarner un chasseur de<br />
primes, un vil pirate, un habile négociant ou évidemment un savant mélange de toutes ces professions. Un scénario<br />
comportant plusieurs missions à accomplir est présent, mais il est nullement nécessaire de le suivre.<br />
L’univers de X2 The Threat semble de taille tout à fait respectable et promet de nombreuses heures d’exploration. De plus,<br />
une septantaine de vaisseaux différents est disponible, la gamme s’étend du simple navire taxi au cuirassé le plus redoutable.<br />
Les graphismes de l’environnement en trois dimensions sont d’apparence soignée, bien que le design en général soit un peu<br />
particulier. Néanmoins, ce qui est primordial dans ce type de jeu, c’est la maniabilité et la liberté accordée au joueur. Hélas,<br />
comme la démo jouable n’est pas encore disponible, il est pour l’instant impossible de dire ce qu’il en est. Toutefois, une<br />
démo déroulante est disponible sur le site d’Egosoft. A noter que X2 The Threat n’est pas qu’un simple simulateur de combat<br />
spatial. Il comporte un aspect économique dynamique. Ainsi, il est possible de posséder ses propres usines et stations<br />
orbitales afin de bâtir un véritable empire commercial. Bref, les possibilités du jeu paraissent vraiment nombreuses et c’est<br />
avec une impatience certaine que X2 The Threat est attendu. Encore quelques jours de patience ! [Christian Couturier]<br />
www.x2thethreat.com<br />
CONCOURS GAMECITY (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des t-shirts Matrix, des lampes de<br />
poche V-Rally3, des calculatrices Monopoly et<br />
bien d’autres prix en envoyant une carte postale<br />
à <strong>Murmures</strong>, Concours Gamecity, CP176, 1219<br />
Le Lignon. Remerciements à Gamecity<br />
PS2 > CLOCK TOWER 3 Capcom<br />
Si pour vous la peur rime avec bonheur, alors aucun doute, Clock Tower 3 vous rendra heureux. Le troisième volet de la série est<br />
définitivement orienté survival-horror et promet bien des surprises au joueur.<br />
Tout commence par une belle journée ; Alyssa, une jeune adolescente dans un pensionnat, reçoit une étrange lettre de sa mère. De retour<br />
chez elle pour les vacances, notre héroïne, en cherchant sa mère dans la gigantesque demeure familiale, traverse une faille temporelle et<br />
par ce biais remonte le temps. Elle apprend que ses aïeuls ont été assassinés par des serial-killer. Afin de découvrir la sombre histoire<br />
de ses ancêtres, elle doit mener sa propre enquête. Cependant, la chose ne sera pas facile car les tueurs sanguinaires rôdent dans la<br />
chaumière…Pour faire face à ces monstres, la frêle jeune fille ne dispose que de ses jambes pour fuir et de son intelligence pour se<br />
cacher. Ce choix de Capcom est judicieux car cela augmente encore la terreur du joueur lors des rencontres avec les tueurs ! A noter<br />
que la barre de vie n’existe pas dans Clock Tower 3, elle est remplacée par une jauge de panique. Une fois celle-ci pleine, Alyssa devient<br />
totalement incontrôlable ! Au niveau visuel, le jeu n’est pas des plus beaux du genre, mais il reste tout de même correct. Le silence<br />
angoissant de la bande son est par moment insupportable parce qu’il vient subtilement renforcer l’ambiance oppressante de certaines<br />
scènes. Les seuls reproches majeurs à faire à Clock Tower 3 sont le manque d’interaction avec les décors et la progression linéaire du<br />
scénario. [Christian Couturier]<br />
www.capcom.co.jp/ct3/<br />
PS2 > Virtua Fighter 4 > Evolution Sega<br />
Virtua Fighter fait partie de ces jeux qui ont longtemps divisé les joueurs. On peut ainsi dire que jusqu’au troisième épisode, son<br />
austérité graphique face à la concurrence et son maniement difficile (il faut des heures et des heures pour bien maîtriser un personnage)<br />
le cantonnaient, en France tout du moins, à un noyau de fans durs et hermétiques aux bourrinages intensifs dispensés par les Tekken<br />
et autres Dead Or Alive. Le quatrième épisode a permis à Sega de changer la donne grâce à une réalisation léchée et un gameplay qui<br />
affirme définitivement son statut de jeu ultra technique. Quid de cet « update » ?<br />
Tout d’abord, deux nouveaux personnages font leur apparition, et autant avouer qu’ils ont bien la classe, surtout Goh avec son allure de<br />
judoka zombie ! Brad est lui aussi très intéressant et plus facilement maîtrisable avec ses techniques de muay-thaï rapides et destructrices.<br />
A l’image du moine shaolin Leï-Fei, il s’avère un choix judicieux pour le débutant qui découvre la série. Mais ce n’est pas tout. Les connaisseurs remarqueront que<br />
les anciens persos ont été légèrement remaniés, tout comme les graphismes. Finis les scintillements à outrance qui laminaient les yeux. La gestion de l’éclairage<br />
est elle aussi grandement améliorée et confère enfin à la version console du titre une splendeur certaine. L’animation est très rapide (en 60 Hz), fluide et sans faille ;<br />
la précision des coups est très correcte (on est loin des errances d’un Tekken). En bref : c’est le bonheur total ! Les nerds en auront qui plus est pour leur argent<br />
grâce au mode Quest, qui propose d’écumer les salles d’arcade japonaises pour affronter les joueurs locaux dans un challenge de longue haleine et à la difficulté<br />
remarquablement dosée. Voilà un soft au potentiel de plaisir vidéo-ludique immense, mais qu’il va falloir mériter. [Yasha]<br />
PS2 > CHAOS LEGION Sony<br />
Le héros, Sieg Wahrheit, et son ami Victor Delacroix vivent un drame : l’enlèvement de leur amie Siela Rivière<br />
par le vil démon Azrail. Après ce tragique événement, Victor rejoint les forces du mal et par conséquent<br />
son ex-ami doit le combattre. Heureusement, Sieg n’est pas seul dans son combat. Il est aidé par les<br />
Legion, des âmes perdues qui se matérialisent sous différentes formes à condition de posséder les<br />
bons fragments d’invocation. Chaque Legion a des caractéristiques propres et gagne de l’expérience<br />
au fils des combats ; à la fin du niveau, celle-ci pourra être convertie afin d’optimiser la puissance<br />
de la Legion. A première vue, la manipulation du personnage principal et des Legion peut<br />
paraître complexe. Mais comme l’ergonomie des commandes est bien pensée, la grande<br />
majorité des joueurs n’aura aucune difficulté à manier le vaillant Sieg. Graphiquement,<br />
l’environnement gothique est agréable à l’œil et le style « Giger » des ennemis rend<br />
le tout vraiment sympa. Un grand nombre d’unités sont affichées simultanément<br />
et cela provoque des belles confrontations ! Et tout ça, sans que la console<br />
rame ! Au niveau des oreilles, outre les classiques bruitages de métal et de chair<br />
perforée, une musique entraînante vient stimuler le joueur. Chaos Legion<br />
est vraiment un jeu sympathique, certes un tant soit peu répétitif,<br />
mais néanmoins très distrayant. Bref, à conseiller à tous les gens en<br />
manque de destruction ! [Christian Couturier]<br />
www.capcom-europe.com/chaoslegion/<br />
CONCOURS THALI (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des démo de Splinter Cell pour PS2, des tapis<br />
de souris Warcraft 3 : Frozen Throne, des porte-clefs<br />
et bien d’autres prix en envoyant une carte postale<br />
à <strong>Murmures</strong>, Concours Gamecity, CP176, 1219 Le<br />
Lignon. Remerciements à Thali<br />
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SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
X BOX<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
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XBOX > MACE GRIFFIN BOUNTY HUNTER Warthog / Vivendi Universal Games<br />
Dans un futur relativement proche, l’humanité a colonisé l’espace et les multinationales sont plus puissantes que jamais. C’est dans cet univers que Mace Griffin,<br />
un commandant d’une escouade d’intervention, est accusé et condamné pour un crime qu’il n’a pas commis. Après avoir purgé sa peine, il est bien décidé à faire<br />
payer les gens qui se sont arrangés pour qu’il soit le bouc émissaire idéal. C’est ainsi qu’il s’engage dans la guilde des chasseurs de primes, unique moyen à ses<br />
yeux pour retrouver ses ennemis et se venger.<br />
Sous ce scénario d’une originalité rare se cache un FPS (first personal shooter) sidéral avec des phases de combat en vaisseau spatial. Les graphismes restituent<br />
bien l’ambiance sombre et métallique des stations orbitales et des sites industriels. La musique certes un peu répétitive est de bonne qualité et les doublages sont<br />
corrects. Malheureusement, le problème dans Mace Griffin Bounty Hunter, c’est le manque d’autodétermination. Pour un soi-disant chasseur de primes indépendant,<br />
Mace se voit fermement dirigé par l’organisation. A aucun moment, notre commandant vengeur peut choisir ses missions. A cela s’additionne une progression plus<br />
que linéaire et qui laisse aucune marge de manœuvre. Heureusement que les séquences de combat spatial viennent briser cette monotonie. De plus, quelque soucis<br />
d’intelligence artificielle décrédibilisent certains assauts (les gardes qui ne réagissent pas lorsque leurs camardes s’effondrent à leurs pieds…). A relever également<br />
l’absence de mode multijoueur qui pourtant aurait été un plus non négligeable. [Christian Couturier]<br />
www.bountyhunter-games.com/<br />
XBOX > OTOGI From Software / Sega<br />
L’histoire des jeux vidéo nous apprend que les titres les plus vendus et les plus médiatisés ne sont pas forcément des chefd’œuvres...Comme<br />
le phénix qui renaît de ses cendres, From Software revient nous surprendre et le fait avec grande classe en nous<br />
offrant un titre qui fera parler de lui.<br />
Le personnage principal se nomme Raikou; son nom fait référence à l'historique Minamotono-raikou qui, selon la légende du XIIème<br />
siècle, tua le démon Shutendoji. L’atmosphère d'Otogi est sombre et donne la sensation d'être en enfer, tant on ressent la présence du<br />
mal. Le mode de combat est efficace et en même temps élégant. Au début du jeu, vous aurez uniquement deux attaques différentes et<br />
votre fidèle katana pour les effectuer, mais en avançant dans les niveaux vous pourrez acquérir nouvelles armes, armures et magie pour<br />
vaincre vos ennemis. Raikou ne peut pas voler, mais la vitesse d'exécution avec laquelle il effectue ses combos lui permet de rester en<br />
l'air sans difficulté. Dans ce jeu, vous avez la possibilité de détruire tout ce qui se trouve sur votre chemin. Action et frissons; voilà ce<br />
qui fait de ce jeu une nouvelle expérience à ne pas manquer. La bande sonore du jeu est captivante. Musique traditionnelle japonaise mais avec des morceaux<br />
recherchés qui ne pourront jamais ennuyer l'auditeur. Côté technique, Otogi affiche moult effets spéciaux et par conséquent, est un vrai régal pour les yeux. Pour<br />
conclure, Otogi est un titre qu'il faut absolument avoir. Il lie l’artistique à un jeu d'action vraiment réfléchi. Le jeu plaira sûrement à un très large public ! Alors<br />
n'attendez plus....agissez ! [Naruto]<br />
www.sega.com<br />
XBOX > MIDNIGHT CLUB 2 Rockstar / Take 2 Interactive<br />
La nuit tombe, les rues se vident ; des rugissements féroces se font entendre. Pas de doute possible, ce bruit ne peut qu’être l’œuvre des<br />
protagonistes de Midnight Club 2, c’est-à-dire des amateurs de courses automobiles en terrain urbain. Ces compétitions sont bien sûr<br />
clandestines et réservées à un certain milieu dont vous faites désormais partie.<br />
Une fois votre profil créé, vous pouvez débuter votre carrière, au volant de « cocotte » (votre première voiture, ne vous fiez pas à son<br />
nom, elle roule bien). Sont évidemment au rendez-vous un mode arcade, permettant de débloquer de nouveaux circuits et de nouvelles<br />
voitures, un mode deux joueurs (écran splitté en deux), et un mode connexion via Xbox Live pour jouer sur la toile. Les courses que<br />
vous allez disputer se dérouleront dans trois grandes villes : Los Angeles, Paris et Tokyo. Graphiquement parlant, les villes sont bien<br />
modélisées. Vu que la plupart des courses se passe de nuit, vous aurez droit à plusieurs effets de lumière assez sympas. Le moteur<br />
graphique réussit à afficher un nombre conséquent de polygones à l’écran<br />
tout en gardant le jeu fluide. Nous reprocherons quand même un manque<br />
de détails dans la réalisation des voitures. La maniabilité est tout ce qu’il y a de plus basique, on<br />
accélère, on freine et on tourne, de l’arcade, quoi. Les effets sonores restent corrects sans aller<br />
chercher trop loin. La bande son se compose essentiellement de morceaux de techno qui collent assez<br />
bien au style de jeu. Sans être le chef d’œuvre de l’année, Midnight club 2 reste un bon jeu de course.<br />
Les fans de la série vont à coup sûr s'y retrouver. [Naruto]<br />
www.rockstargames.com/midnightclub2/<br />
CONCOURS STUNTMAN (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez un box Stuntman avec un CD, un t-shirt et divers autres<br />
accessoires en envoyant une carte postale à <strong>Murmures</strong>, Concours<br />
Stuntman, CP176, 1219 Le Lignon. En second prix, nous vous<br />
offrons des porte-clefs Terminator 3. Remerciements à Gamecity<br />
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SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
22<br />
GC > The Legend Of Zelda >The Windwaker Nintendo<br />
La première chose qui frappe le joueur, c’est le nouveau ton graphique<br />
conféré à la série par Miyamoto. On est en effet face à un véritable<br />
dessin animé interactif, le jeu recourant au très hype procédé du<br />
Cel Shading. Les personnages du jeu bénéficient d’animations<br />
démentielles et expriment diverses émotions d’une manière très<br />
naturelle et délicieusement cartoon. Un choix certes parfois critiqué<br />
mais qui saura à coup sûr séduire le plus grand nombre.<br />
Si le gameplay demeure très fidèle à celui d’Occarina Of Time (d’ailleurs fourni en<br />
bonus avec l’édition limitée du jeu), le système de progression évoque fortement<br />
celui du très bon Skies Of Arcadia de Sega. Dès le début, vous entrerez en<br />
possession d’un bateau et partirez naviguer librement à la découverte des très<br />
nombreuses îles qui composent la carte du jeu. Il est ainsi rapidement possible<br />
de dévier du scénario principal pour se consacrer à de multiples quêtes annexes<br />
plus ou moins importantes, mais très sympathiques. Les environnements sont<br />
quant à eux très variés et le level-design est une fois de plus un exemple de<br />
maîtrise. Niveau son, rien à redire non plus, le tout est remarquablement emballé<br />
et on retrouve même un remix du thème original de la série en intro ! Pour le<br />
reste, rien de bien neuf, il faut bien le reconnaître. La trame du jeu vous fait aller<br />
de donjon en donjon, où il vous faudra dénicher compas, boussole, nouvel item<br />
et clé du Boss, puis foutre une raclée à ce dernier et ainsi de suite. L’ensemble<br />
s’avère d’ailleurs très facile d’accès. Pas vraiment préjudiciable puisque Zelda se<br />
révèle suffisamment long et prenant pour ne pas nécessiter une difficulté élevée.<br />
Il faut dire que Nintendo connaît désormais son affaire sur le bout des doigts<br />
et que ce soft en représente pour l’instant ni plus ni moins que l’aboutissement<br />
ultime. [Yasha]<br />
GC > Wario world Nintendo<br />
Voilà le retour de Wario et de son monde de plate-forme pour un tout premier épisode sur GC, mais aura-t-il suffisamment d’atouts dans son jeu pour mettre K.O.<br />
‘Mario sunshine’, maître incontesté du genre?<br />
GC > OUTLAW GOLF Hypnotix / TDK Mediactive<br />
C’est sans trop de surprise que l’on retrouve Wario dans un jeu de plate-forme tout ce qu’il y a de plus classique.<br />
Huit niveaux seront à parcourir en tout sens afin de trouver tous les items nécessaires à votre progression. En<br />
effet, afin de vous permettre de progresser au niveau suivant, il vous faudra trouver un certain nombre d’objets<br />
disséminés à droite et à gauche de chaque monde. C’est intéressant car cela évite que le jeu ne se termine trop<br />
vite, mais cela peut se révéler vite crispant. En effet, le système de sauvegarde ne se déclenchant qu’après avoir<br />
fini un niveau, vous en serez quitte pour refaire votre recherche en entier si par malheur vous avez dû interrompre<br />
votre partie en cours de route. Dans la rubrique ‘cool’, on peut noter que Wario a la faculté de prendre un ennemi<br />
à bout de bras et de s’en servir comme arme en le faisant tourner comme une toupie ; Wario a<br />
Le golf, vous connaissez ? Ce sport réputé sérieux et propre sur soi est réinterprété par les studios Hypnotix. En effet, Outlaw<br />
Golf se positionne dans la catégorie jeu de sport qui ne se prend pas trop au sérieux.<br />
Le ton est donné dès la sélection des sportifs, puisque vous avez le choix entre une bimbo, un bellâtre hispanique ou encore<br />
un DJ dans le vent. Chaque personnage a un caddy, c’est-à-dire un larbin qui lui porte ses clubs. A première vue, le caddy<br />
semble juste un détail insignifiant, mais détrompez-vous ! Car dans Outlaw Golf, il est possible de se passer les nerfs sur<br />
son fidèle assistant ! Hélas, l’impression de fun s’évapore rapidement. Le fait de pouvoir tabasser son caddy qu’à certaines<br />
conditions et le système pour le faire (il suffit d’appuyer au bon moment sur une zone précise d’une barre qui défile) font<br />
tomber l’enthousiasme. A cela s’ajoute le manque total d’interactivité<br />
avec les décors ; les balles traversent les spectateurs sans que rien ne se passe ! La réalisation graphique en<br />
général n’est pas exceptionnelle, certes les terrains de golf sont bien faits, mais le reste aurait pu être plus<br />
soigné. Les effets sonores, principalement les commentaires, sont sympas et renforcent le style décalé de<br />
Outlaw Golf. Le gameplay est simple et intuitif : idéal pour ce type de jeu ! Finalement, Outlaw Golf aurait pu<br />
être un jeu incroyablement loufoque et totalement parodique. Cependant, il semble que les développeurs n’ont<br />
pas osé aller jusqu’au bout de leur concept. Cela est fort dommage et laisse le joueur sur sa faim. [Christian<br />
Couturier]<br />
www.simonsays.com/ssimkt/outlawgolf/<br />
GBA > Zelda > A link to the past Nintendo<br />
Config conseillée : 4 cartouches et 4 GBA<br />
Sortez les mouchoirs, The Legend of Zelda : A Link to the Past déboule sur GBA pour le bonheur des anciens qui ont découvert cette<br />
bombe sur la défunte SNES. Les autres vont pouvoir se rattraper avec cette nouvelle version!<br />
Jouable en solo, ce soft offre cependant une vaste quête en deux parties qui se déroule alternativement dans deux versions d’Hyrule :<br />
le monde de la lumière et le monde des ténèbres. Il faudra combattre Agahnim, un sorcier maléfique, retrouver de précieux médaillons et la légendaire épée<br />
Excalibur. Le sauvetage de princesses est aussi de mise ! La progression est comme toujours basée sur les combats et la résolution d’énigmes.<br />
Capcom a effectué le portage sur la GBA, les mêmes graphismes que sur Super Nes ont été conservés. D’un point de vue sonore, quelques cris ont été rajoutés<br />
pour Link, sinon on retrouve les mêmes thèmes qu’à l’origine.<br />
Cela aurait été dommage d’avoir uniquement un bête portage, ainsi la cartouche se garnit d’une seconde quête intitulée Four Swords, qui a la propriété de se<br />
jouer en coopération jusqu’à quatre joueurs. Il vous faudra quatre GBA ainsi que quatre cartouches et d’un câble link. Chaque joueur se retrouve alors dans la<br />
peau d’un Link (le héros cette fois) et évolue de façon indépendante sur son propre écran. Il faut alors résoudre une série de casse-têtes (générés aléatoirement<br />
par la console). Ainsi, même s’il est tout à fait possible de jouer à deux ou à trois, on découvrira en mode quatre joueurs des énigmes qui sollicitent la présence<br />
des quatre protagonistes ! Le vainqueur sera celui qui aura collecté le plus de rupees, donc en dehors de cette entraide, tout le monde sa tape dessus pour être le<br />
premier au coffre…<br />
Il y a encore d’autres surprises, mais ce qu’il faut retenir, c’est que c’est un soft à redécouvrire pour ces multiples facettes ! [VinChe]<br />
www.zelda.com/gba/index.html<br />
GBA > Medal of Honor Ubi Soft<br />
Voir un soft tel que Medal Of Honor sur GBA, hum…. J’la sens pas trop. Non pas qu’on ne puisse faire de portage correct d’un FPS sur<br />
ce type de plate-forme ( Ecks VS Sever 2 est un bon jeu dans le style, ce qui veut dire que ce n’est point impossible !) mais simplement<br />
parce que j’ai ouï dire des choses pas très positives sur ce jeu.<br />
Pour ce qui est de la trame : vous êtes plongés en pleine seconde guerre mondiale. Vous incarnez une résistante, Manon, et votre<br />
mission est de briser les plans du troisième Reich. Le hic est que si le contexte est plaisant, tout le reste du titre est simplement immonde, pour rester simple. Ce<br />
qui marque tout d’abord, c’est l’aspect graphique : des pixels gros comme des camions ! C’est vraiment pas beau ; de plus, il n’y a pas grand-chose à afficher !<br />
Je comprends pas, c’est d’une lenteur, d’une lourdeur. Enfin, rien de très positif pour ce point-là de la réalisation. Du côté ambiance sonore, les thèmes musicaux<br />
sont plutôt bons, à l’inverse les bruitages sont assez inaudibles. Pour les plus courageux, sachez qu’il existe dix-sept niveaux à parcourir en trois modes de<br />
difficulté. Les niveaux sont assez intéressants et la difficulté est bien proportionnée.<br />
GC également la possibilité d’aspirer, grâce à sa bouche de méchant pas beau, toutes les pièces<br />
éparpillées autour de lui. Les monstres de fin de niveau sont également intéressants car<br />
de taille respectable, et même s’ils restent assez faciles à détruire, ils sont tout de même<br />
d’un niveau un peu supérieur à ceux qu’on rencontre tout au long de la partie. Il est<br />
malheureusement regrettable que le jeu se termine aussi rapidement et qu’au final, Wario<br />
soit assez lourd à manier et ce malgré ses mouvements précis et rapides. [Indy]<br />
Mais il ne suffira pas de tirer partout, de temps en temps il faudra se faire un peu plus discret et essayer de passer discretos. Ces petites touches permettent au<br />
joueur (courageux) de ne pas trop s’ennuyer des habituelles missions de « flingage. ». Dernière précision : le mode multi-joueurs, permet à plusieurs joueurs<br />
(quatre max) de s’opposer dans plusieurs maps mais il vous faut un cable link ainsi que quatre cartouches pour pouvoir profiter de ces parties à plusieurs.<br />
[VinChe]<br />
www.dsigames.com/modules.php?name=DSI-Games-Medalofhonor<br />
GBA<br />
GBA > Pokémon > Version Rubis/Saphir Nintendo<br />
Concept efficace et de multiples nouveautés, voilà ce qui fait la richesse de Pokémon<br />
inépuisable. Ces premiers épisodes GBA ne sont certes pas révolutionnaires, mais<br />
ils combleront de bonheur les habitués de la série…<br />
Peu de place / beaucoup de choses à dire = condensé ! Le principe reste le même : on est face à un RPG<br />
axé sur l’aspect collection. Cette fois, la chasse aux Pokémons se déroule dans le monde de Hoenn. D’un<br />
point de vue réalisation, les graphismes restent toujours aussi naïfs et gardent l’interface agréablement<br />
claire. On retrouve la plupart des musiques et bruitages de la série, tandis que le système de jeu est<br />
toujours aussi efficace avec des combats au tour par tour plus tactiques que jamais. Si l’on retrouve quelques<br />
têtes connues, la plupart sont inédites et on découvre de nouveaux Pokémons légendaires propres à<br />
chacune des versions > Groudon pour la version Rubis et Kyogre pour la version Saphir<br />
Nouveautés : faire des matches en deux contre deux durant<br />
l’aventure (aussi via le mode quatre joueurs en link) ;<br />
l’apparition de concours d’intelligence, de robustesse, de grâce, de<br />
sang-froid et de beauté pour tester vos bêtes. On évalue l’influence<br />
de chaque rival auprès du public, puis on se lance dans des duels où il faut choisir<br />
les attaques qui risquent de plaire aux juges. C’est plus fin que cela en a l’air et<br />
pas facile de faire progresser ces Pokémons. Donc au final, on a un bon jeu qui n’exploite pas<br />
véritablement les capacités de la petite portable. Mais on ne peut qu’admettre que Nintendo a déniché un concept intéressant<br />
qui vaudra la chandelle tant que les développeurs trouveront les bonnes idées pour le renouveler. [VinChe]<br />
http://www.pokemon.nintendo.fr/<br />
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SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
Hardware<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
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> Gameboy Player<br />
Vous en aviez rêvé, Nintendo l’a fait. A vous les joies des jeux Game Boy et Game Boy Advance sur votre Game Cube préférée.<br />
L’adaptateur se présente sous la forme d’un socle dans lequel vient s’incruster la Game cube via un de ses ports série ;<br />
deux visses permettent à l’ensemble de ne faire qu’un. Les jeux s’enfichent dans ce socle d’une manière des plus aisée, et<br />
c’est un mini-disc mis dans la Game cube qui permet à celle-ci de se prendre pour une GBA. Visuellement, les jeux ne<br />
seront pas en plein écran, mais seront entourés d’une marge dont vous pourrez définir la couleur. Evidemment, il ne faut<br />
s’attendre à un miracle et cet adaptateur ne peut que se contenter de lire les cartouches telles quelles. Graphiquement,<br />
vous risquez d’être un peu déçu vu que, si sur GBA les personnages et décors paraissent lissés et fins, passés sur<br />
votre téléviseur, ils vous sembleront plus carrés. Mais bon, ce n’est pas mauvais et vous aurez un peu l’impression de<br />
vous retrouver devant votre bonne vieille super Nintendo. Là où le bas blesse un peu, c’est sur un jeu comme ‹Mario<br />
Kart› par exemple : l’animation et la maniabilité qui étaient très bonnes sur GBA deviennent très brusques et votre bolide<br />
difficilement contrôlable suite au passage sur grand écran. Mais c’est avec des jeux dernier cri comme ‹Castlevania Aria of<br />
Sorrow› que l’investissement dans cet adaptateur prendra toute sa valeur. Jouer à un jeu tel que celui-ci sur grand écran fait<br />
prendre une toute autre dimension à ce soft déjà excellent sur GBA. [Indy]<br />
> Atari pad<br />
Marrant cette manette sortie d’un autre âge, la tenir dans la main c’est faire un voyage dans le temps de pratiquement vingt ans en arrière. En<br />
ces temps reculés, Atari tenait le haut du pavé des loisirs vidéoludiques et c’est donc des jeux tirés de cette aire préhistorique qui accompagnent<br />
la sortie de cette manette. Et encore, quand je dis ‘accompagnent’ je suis loin de la vérité car la manette intègre directement ces jeux. En effet, l’originalité de la chose<br />
c’est que les jeux sont dans la manette, donc pas besoin de console : vous la branchez sur le téléviseur et c’est tout. Maintenant, il ne faut pas espérer des miracles<br />
de cet objet. Les dix soft intégrés à la stick de joie étaient peut-être ce qui se faisait de mieux il y a vingt ans, mais maintenant ils font figure de parent pauvre. Le<br />
but de la plupart de ceux-ci est uniquement de récolter le plus de points possibles, pas d’histoire et pas ou peu de renouvellement dans l’action. De même, au<br />
niveau graphisme, on est en plein dans l’aire des gros carrés censés représenter un preux chevalier, un vaisseau spatial, des acrobates et autres. On a même droit<br />
à des bugs d’affichage. Quand aux bruitages, ils deviennent très vite horripilants, les buzz et autres pong et bing sont autant d’épreuves pour les nerfs. Maintenant,<br />
tout n’est pas négatif, et c’est quand même avec un sourire en coin qu’on joue au bon vieux ‘Centipede’ ou ‘Missile Command’. L’idée de cette manette est bonne,<br />
simplement pour en profiter pleinement, il ne faut pas avoir joué à un Zelda dernier cri juste avant. [Indy]<br />
> Macintosh G5, ils arrivent !<br />
Les nouveaux power Macintosh sont arrivés, et ils étaient attendus au vu de la course au mega-hertz des concurrents. Le G5 est enfin là, et c’est<br />
une bête de course, grâce, entre autres, à son nouveau processeur 64 bits.<br />
D’un point de vue technique, les processeurs 64 bits savent gérer beaucoup plus de mémoire que les actuels 32 bits. De 4 Go de mémoire, la RAM passerait à<br />
18,44 millions de To (2 puissance 64) ! Pour les professionnels (de la vidéo, des arts graphiques, des bases de données…), la mise à disposition de cet espacemémoire<br />
quasi illimité permettrait une accélération sans précédent. Citons encore des jeux vidéo plus perfectionnés, et le fait que monter une vidéo deviendra un<br />
jeu d’enfant.<br />
Le fait qu’Intel ne se soit pas encore lancé dans la<br />
bataille est un signe supplémentaire. Le fondeur,<br />
qui vend huit processeurs sur dix équipant les<br />
PC, est resté à l’étape 64 bits pour serveurs.<br />
Une faille dans laquelle s’est engouffré AMD, qui<br />
espère disputer sa suprématie au numéro un grâce<br />
à son Athlon 64. Ces Power Mac sont dotés d’un<br />
processeur 1,6 Ghz à deux processeurs 2 Ghz G5,<br />
de 256 Mo à 512 Mo de Ram , disque dur 80 Go à<br />
160 Go, USB 2, firewire 400 et 800, Nvidia GeForce<br />
FX 5200 et ATI Radeon9600, AGP 8X Pro, entrée et<br />
sortie audio optiques/numériques et analogiques,<br />
prise casque sur la façade. Wi-Fi et Bluetooth en<br />
option. Les trois sont équipés du nouveau graveur<br />
cd et dvd x 4(SuperDrive). [Playaman]<br />
> Ah ! My Goddess, Le Film kaze<br />
Comme son nom le laisse entendre, Ah !My goddess, le film fait suite aux cinq épisodes de la série du même nom et nous permet de<br />
retrouver Keichi, un jeune homme plutôt ordinaire, qui a souhaité que Belldandy, une jolie déesse avec qui il file le parfait amour, reste<br />
à ses côtés à tout jamais. Ils vivent paisiblement avec Urd et Skuld, les deux sœurs de la déesse, lorsque réapparaît l’ancien précepteur<br />
de Belldandy, dégradé et chassé du paradis : Celestine. La déesse perd la mémoire, s’éloigne de Keichi, pendant que Celestine met la<br />
Terre en danger… Tout comme la série, Ah ! My Goddess, le film se présente comme un shojo (projet destiné surtout aux filles) de très<br />
bonne qualité. Il y est beaucoup question d’amour et personne n’échappera aux jolies leçons de vie qui invitent à croire en son avenir.<br />
Au delà de ce côté inévitablement niais, on ne peut que saluer la qualité de la réalisation de ce film, et il faut dire que la magie opère ;<br />
peut-être serez-vous étonnés de croire un peu plus en la vie, une fois le film terminé. [Mathilde Declercq]<br />
> Neon Genesis Evangelion dynamic visions<br />
En l’an 2000, un premier impact se fait violemment ressentir au pôle Nord, faisant ainsi fondre la glace et monter dangereusement le<br />
niveau de l’eau. Cette catastrophe changea radicalement le climat terrien et modifia l’axe de la terre, mais la plus lourde conséquence fut<br />
la guerre civile qui éclata peu après. Des années plus tard, nous retrouvons le jeune Shinji, futur pilote de l’ Eva <strong>01</strong>... Ce premier volume<br />
jette bien les bases de la série. L’introduction des différents personnages se fait tout tranquillement pour bien nous plonger dedans.<br />
Evangelion se distingue des autres séries de SF à gros robots surarmés par une approche plus fine où les combats ne représentent<br />
qu’un moyen de nous montrer la psychologie de Shinji et de ses partenaires, de nous présenter, dans un contexte original, la complexité<br />
et les contradictions de l’être humain. [VinChe]<br />
Durée > 130 mn / Format video > 4/3 / Zone > 2 (europe) / Langues > japonais stereo ; français stereo ; espagnol stereo / Sous-titre(s)<br />
> français, portugais et espagnol<br />
> Armitage III Vol.1 & 2 Kaze<br />
L’an 2179. Fuyant un passé douloureux, le détective Ross Sylibus s’est fait transférer à la police de Mars, qui a été “terraformée”. Il se<br />
retrouve dans une société en pleine crise économique et dont les bouc-émissaires choisis par le peuple en colère sont les robots. Sa<br />
premiére affaire sera d’enquêter sur les meurtres en série de robots de troisième génération (les Third), virtuellement impossibles à<br />
distinguer des humains. Pour tout compliquer, on lui adjoint la jeune Naomi Armitage, qui se trouvera être elle même une Third. Un bon<br />
anime cyber-punk au scénario solide et à la réalisation irréprochable. Nécessaire ! [Yamine Guettari]<br />
> DNA 2 Vol.4 Kaze<br />
Dans le futur, la terre est menacée de surpopulation par l’innombrable descendance du Méga Playboy. Líagent Karine est envoyée dans<br />
le passé pour neutraliser Junta, jeune-homme timide allergique aux filles (il vomit dès que ça devient “chaud”), avant qu’il ne devienne<br />
le Méga-Playboy. Mais rien ne se passe comme prévu, puisqu’elle va être responsable de sa transformation... Le manga comicosentimentalo-fantastique<br />
de Katsura est adaptée dans cette OAV avec soin. On n’aime ou n’aime pas les aventures délirantes aspergées<br />
d’eau de rose de Junta, Ami et Karine, mais cette série se situe tout de même au-dessus du panier. [Yamine Guettari]<br />
> Escaflowne Vol.1 Visions 1 à 4 Dynamic Vision<br />
Hitomi Kanzaki est une jeune lycéenne timide passionnée de tarots. Un jour, elle commence à avoir des visions de combats moyenâgeux<br />
fantastiques et sa vie bascule lorsqu’une de ses visions, un jeune guerrier et le dragon qu’il combat, se matérialise en plein cours<br />
de sport. Elle va être mélée malgré elle à la destinée de cet univers alors que son tarot annonce de grands périls... L’histoire mélange<br />
allégrement heroïc-fantasy et exosquelettes à la Evangelion, apportant une certaine originalité. La qualité des dessins, de l’animation et<br />
de la BO est excellente, le seul détail me dérangeant étant l’esthétique particulière des nez (mais je chipote). Bref une excellente série, qui<br />
conviendra autant à l’amateur de manga qu’au néophyte qui veut découvrir le monde de l’anime japonais. [Yamine Guettari]<br />
> Hellsing Vol.1&2 Order 1 à 7 Dynamic Vision<br />
La fondation Hellsing combat en Angleterre les vampires depuis des générations. A sa tête l’ultime héritiàre, la jeune Integra qui méne<br />
d’une main de fer ses troupes composées de militaires triés sur le volet et d’un très vieux et très puissant vampire nommé Alucard, passé<br />
dans le camp humain. Au cours d’une opération, la policière Victoria est mordue par Alucard pour la sauver et devient un vampire intégré<br />
dans la fondation. Hellsing devra faire face à un nouveau péril mortel : des vampires crées par l’homme à l’aide de puces implantées dans<br />
le cerveau. Sans compter avec l’ordre Iscariote du Vatican qui a juré leur perte. L’esthétique est superbe : glauque, morbide souvent très<br />
gore. L’action est soutenue et le personnage d’Alucard retient l’attention à lui tout seul. Un excellent anime d’horreur. [Yamine Guettari]<br />
CONCOURS EL HAZARD (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez le premier volume en DVD de la série animée «El Hazard»<br />
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25<br />
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
Manga DVD<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
Manga BD<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
26<br />
Le nouvel Angyo<br />
Onshi vol.1&2<br />
Youn In-Wan & Yang Kyung-Il / Pika<br />
Un jour, le royaume de Jushin disparut, et avec lui les<br />
Angyo Onshi, serviteurs de l’empereur qui parcouraient<br />
le pays pour en aider les habitants. Cependant, l’un<br />
d’entre eux, Mun Su, survécut. Il erre désormais,<br />
souffrant de troubles respiratoires étranges et possédant<br />
la faculté de lever une armée de soldats morts-vivants.<br />
Premier Manwa chez Pika (manga coréen), Shin Angyo<br />
Onshi s’inspire de diverses légendes coréennes et<br />
japonaises pour bâtir ses récits, apportant par là même<br />
un certain souffle d’originalité point désagréable. Le<br />
personnage de Mun Su est particulièrement réussi, avec<br />
son caractère solitaire, imprévisible, et ses pouvoirs<br />
hors du commun. Un titre à découvrir pour les amateurs<br />
d’aventure/ action, qui devraient sans peine se délecter<br />
du dessin très soigné et de la narration pour l’instant<br />
simple mais des plus claires, avec une belle part de<br />
mystère sous-jacent. [Yasha]<br />
Bleach vol.1<br />
Tite Kubo / Glénat<br />
Lycéen de 15 ans peu ordinaire, Ichigo possède la<br />
faculté de voir les esprits, en plus d’un goût certain pour<br />
la castagne. Lorsqu’il rencontre Rukia, une shinigami<br />
dont la tâche est de renvoyer au ciel les âmes perdues,<br />
il doit devenir malgré lui chasseur de fantômes (ici<br />
appelés ‘hollows’) pour protéger sa famille. Bleach est le<br />
nouveau titre Shonen de Glénat, le spécialiste français<br />
en la matière. Ce premier tome, comme d’habitude,<br />
permet de présenter les grandes lignes de l’aventure et<br />
d’introduire les diverses ‘règles’ qui régiront l’action tout<br />
au long de la série. Si le concept et l’histoire n’ont rien<br />
de franchement novateur, le graphisme agréable, la mise<br />
en scène efficace et l’humour savamment distillé ont de<br />
quoi séduire le lecteur qui ne veut pas se prendre la tête.<br />
Si votre porte-monnaie est un peu léger, préférez tout de<br />
même à Bleach des titres tels que Hunter X Hunter ou<br />
Naruto. [Yasha]<br />
TAJIKARAO<br />
L’ESPRIT DE MON VILLAGE<br />
Vol.1<br />
Jimpachi Möri / Kanji Yoshikai / Delcourt<br />
Hameau isolé dans les montagnes, le village de<br />
Yamagami résiste à la modernité en vénérant l’esprit<br />
Tajikarao, garant des bonnes cultures de riz dont<br />
dépend le village. Cet autarcie provoque une fuite des<br />
jeunes et il ne reste désormais que des vieillards. Mais<br />
le retour díun enfant du pays criblé de dettes qui suscite<br />
la convoitise de dangereux yakuzas va bouleverser le<br />
morne train-train. Et lorsque, en plus, Tajikarao se<br />
réveille de manière inattendue à l’arrivée de deux jeunes<br />
aspirants rock-stars, c’est le chamboulement assuré.<br />
Devant cette irruption violente de la vie moderne,<br />
comment vont réagir les habitants de Yamagami ? Peuton<br />
vivre en vase clos éternellement ? Ce manga pose<br />
les questions de manière intéressante et on a hâte d’en<br />
connaître la suite. [Julie Bordenave]<br />
Coq de combat<br />
vol.1, 2 & 3<br />
Izo Hashimoto & Akio Tanaka / Delcourt/ Akata<br />
Condamné à une lourde peine d’emprisonnement pour<br />
le meurtre de ses parents, le jeune Ryo Narushima<br />
débarque à la prison pour jeunes délinquants<br />
d’Ajigasaki. Sous une apparence frêle et timide, Ryo<br />
cache en son fort intérieur une volonté d’acier et des<br />
aptitudes au combat insoupçonnées. Complètement<br />
dépassé par les évènements, il va petit à petit apprendre<br />
à devenir plus solide encore que les barreaux qui le<br />
retiennent, pour finalement se confronter au monde de<br />
la rue… Titre ‘de baston’ d’une violence rare, Coq de<br />
Combat prend le parti de s’ancrer dans une réalité qui<br />
dérange, à savoir le malaise grandissant dont souffrent<br />
les jeunes générations japonaises. Ainsi, si Ryo a<br />
littéralement pété les plombs, il va rechercher le salut<br />
dans son apprentissage du karaté, véritable exutoire<br />
lui permettant de survivre dans un environnement plus<br />
qu’hostile. Un manga dur, scotchant et joliment mis en<br />
scène. [Yasha]<br />
Vagabond vol.15<br />
Takehiko Inoué / Tonkam<br />
Adapté du roman à succès d’Eiji Yoshikawa,<br />
‘Myamoto Musashi’, Vagabond raconte le long et dur<br />
apprentissage du jeune Takezo, taillé dans la pierre et<br />
animé par une hargne féroce résultant d’une enfance<br />
chaotique vécue dans la violence et la haine. Ce long<br />
périple se passe dans le Japon du XVIIème siècle et voit<br />
Takezo, qui finit par se faire appeler Miyamoto Musashi,<br />
partir à la recherche de la parfaite maîtrise du sabre<br />
mais également à la découverte de son moi profond.<br />
Ce quinzième volume retrace l’enfance du personnage<br />
de Kojiro, dont l’identité sera plus tard usurpée par<br />
Matahachi, l’ami d’enfance de Takezo. Le graphisme est<br />
toujours remarquable de maîtrise et de détail, et le travail<br />
réalisé par Tonkam sur cette série est tout bonnement<br />
remarquable. Un titre très fort et plus poétique que les<br />
habituelles séries de Ronin. [Yasha]<br />
STRAIN Vol. 4 & 5<br />
Akuma<br />
Dans le quatrième tome de la série Strain, les alliances<br />
se renversent. Le héros Mayo, allié à ses anciens<br />
ennemis Angel le flic ripoux et Muroto la Yakuza,<br />
rencontre son frère qui lui demande de tuer Zi Ming<br />
Sai le puissant homme d’affaires/mafieux chinois qui<br />
veut faire main basse sur le groupe Kusaka. Contre<br />
toute attente Mayo accepte pour sauver l’héritage de<br />
sa nièce Shion. On découvre dans ce tome le passé<br />
et les liens complexes qui unissent les frères ennemis<br />
et qui vont finir par se pardonner dans l’adversité pour<br />
combattre cet ennemi commun (un peu invraisemblable<br />
mais bon... ). Shion, réfugiée au Japon auprès de Soyo<br />
Jin le grand-père de Mayo qui n’est autre qu’un des<br />
plus influents parrains à la retraite du Japon, va dans le<br />
tome final retourner en Malaisie avec des hommes pour<br />
sauver son oncle dont elle est amoureuse. Une grosse<br />
surprise est révélée sur les origines de Shunichiro<br />
Kusaka. Et un combat homérique permettra à chacun de<br />
trouver sa juste place. Une série culte sans aucun doute !<br />
[Yamine Guettari]<br />
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SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
Corto Maltese<br />
Les Celtiques<br />
Hugo Pratt / Casterman<br />
L’édition en couleur des Celtiques reprend les<br />
quatre aventures déjà parues en noir et blanc,<br />
où il est question de révolution irlandaise, de<br />
magie celtique, autant que de contre-espionnage.<br />
Corto, toujours entre songe et réalité, rencontre<br />
des femmes plus troublantes les unes que les<br />
autres…mais n’est-ce pas la même sous d’autres<br />
apparences ? Un monde de légendes, où se<br />
croisent Merlin, Viviane, Morgane, Banshee et<br />
bien d’autres… Féerique. Une préface avec des<br />
illustrations de Pratt et des documents d’époque<br />
vient situer le contexte et donne des explications<br />
précieuses. [Lamel]<br />
La Cour Secréte des<br />
Arcanes<br />
Olivier Delacroix / Casterman<br />
Cette B.D. relate le making-of du dessin animé<br />
mettant en scéne le légendaire héros de Hugo<br />
Pratt, Corto Maltese, d’ailleurs récemment sorti en<br />
DVD. Olivier Delcroix, le monsieur B.D. du Figaro<br />
littéraire, y montre l’oeuvre des passionnés qui,<br />
avec un petit budget, ont su retranscrire fidélement<br />
le monde de Pratt. En le feuilletant, on y découvre<br />
une galerie de portraits trés colorée des différents<br />
personnages, le travail sur les décors, la bandeson,<br />
les effets spéciaux, etc. Un travail soigné,<br />
abondamment illustré, principalement pour les fans<br />
de Corto Maltese mais pas uniquement. [Seb666]<br />
de Mic Mac Adam<br />
T.2 Le roi barbare<br />
Benn & Brunschwig / Dargaud<br />
Dans le marais écossais isolé de Hillkirk vit un<br />
peuple oublié tout droit sorti des légendes celtes.<br />
Mic Mac Adam, dont les parents ont disparu à<br />
Hillkirk, y enquête aprés avoir été prévenu qu’ils<br />
pourraient être encore en vie. C’est alors que<br />
des hommes du marais font irruption au manoir<br />
où sont réfugiés des soldats anglais et Mic. Ils<br />
viennent parlementer et l’un d’eux dit être le frère de<br />
Mic... L’univers de cette bédé est assez magique et<br />
l’intrigue bien construite, seul point noir le langage<br />
“style yoda” du peuple des marais : fatigant à la<br />
longue. [Lamel]<br />
Le Gardien de l’Aube<br />
Mc Cay, Tome 3<br />
Smolderen et Bramanti / Delcourt<br />
Winsor McCay, le créateur de Little Nemo, se retrouve<br />
obligé de raconter ce qui s’est passé lors du dîner chez<br />
le professeur Hinton au cours duquel il a expérimenté<br />
corps et âme la quatrième dimension. Le fait même<br />
d’évoquer ces souvenirs singuliers est un moment fort.<br />
Situé en une soirée et une nuit, cet album est un huis<br />
clos émotionnel magistralement orchestré : la tension<br />
est constante et merveilleusement bien rendue par les<br />
contrastes particulièrement tranchés du dessin de Jean-<br />
Philippe Bramanti. [Boris Henry]<br />
Ric Hochet<br />
Le Nombre Maudit<br />
Tibet & A.P. Duchateau / Le Lombard<br />
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé le commissaire,<br />
Ledru, Nadine et Ric et sa Porsche jaune. L’histoire<br />
commence mal, Ric se faisant tuer dans les premières<br />
pages, mais tout ceci n’est que le coup monté d’un<br />
mystérieux assassin appelé ‘666’. Celui-ci se sert de BD<br />
pour perturber notre enquêteur, ce qui fait que souvent<br />
on ne sait pas si on lit l’histoire en elle-même ou une BD<br />
postée par le mystérieux assassin. S’en suit toute une<br />
série de rebondissements haletants et on se surprend<br />
à avoir dévoré la BD en un rien de temps et à trépigner<br />
déjà d’impatience en attendant la suite. [Indy]<br />
MILLE VISAGES<br />
T.1 à 3<br />
Males & Thirault / Humanoïdes Associés<br />
Année 1842. Quinn, jeune chirurgien anglais prodige,<br />
a pour mentor le professeur Sean Laney qui a des<br />
pratiques secrétes plus que douteuses : il tente de<br />
redonner vie à la chair morte. Quinn, impliqué dans<br />
ces pratiques, s’exile en Amérique, dans les plaines du<br />
Dakota, terre des Sioux. Mais que craint donc Quinn,<br />
même banni loin du Vieux continent ? Quelle est cette<br />
force invisible mais palpable, que les Sioux baptisent<br />
ëmille visages, qui líencercle de plus en plus ? Les<br />
flash-back bien placÈés et l’originalité de l’histoire vous<br />
tiendront sans peine en haleine. [Seb666]<br />
32 Décembre<br />
Enki Bilal / Les Humanoïdes Associés<br />
Suite de la nouvelle trilogie débutée par ‘le sommeil du<br />
monstre’, 32 décembre découpe son intrigue suivant<br />
les points de vue des trois personnages clé : Nike,<br />
Amir et Leyla. Le scénario semble dévier un peu de son<br />
axe politique pour s’attacher plus particulièrement à<br />
son caractère SF, mais on se gardera de tout jugement<br />
hâtif avant de connaître le fin mot de l’histoire. Car si<br />
la narration est claire et précise, il n’est pas évident<br />
de lier tous les événements survenus jusqu’alors.<br />
Certaines intentions de Bilal transparaissent tout de<br />
même avec plus ou moins d’évidence, tandis que son<br />
trait se ‘brouille’ pour une expression plus brute et<br />
toujours unique. [Yasha]<br />
La Mémoire Volée<br />
Fog, Tome 5<br />
Seiter et Bonin / Casterman, collection ‘Ligne rouge’<br />
Deux cadavres découverts en Écosse et une<br />
jeune femme amnésique sauvée des griffes d’un<br />
entrepreneur esclavagiste à Londres ; quel lien unit<br />
les deux affaires ? Miss Launceston et ses amis<br />
journalistes et policiers mènent l’enquête. Comme<br />
les précédents, ce cinquième tome de Fog élabore<br />
brillamment une atmosphère sombre faite de Grande-<br />
Bretagne victorienne, de brume, de personnages<br />
énigmatiques et de crimes atroces. Une fois encore,<br />
cette aventure est portée par la créativité et l’élégance<br />
du trait de Bonin. [Boris Henry]<br />
Le Messager<br />
1 – La Sainte Lance<br />
Mig et Richez / Grand Angle / Bamboo/Dargaud<br />
A Jérusalem, un archéologue juif découvre une tombe<br />
qui pourrait être celle de Jacques le Mineur, frère<br />
présumé du Christ. Mais cette découverte met en<br />
péril le dogme de la Vierge Marie et donc les bases<br />
de l’Eglise catholique. Monseigneur Echébal, à la tête<br />
de l’Oeuvre, ne l’entend pas de cette oreille. A New<br />
York, père Gabriel, un prêtre du Bronx aux méthodes<br />
musclées, reçoit une invitation à la Maison-Blanche<br />
pour la visite du Pape. Une bédé à l’intrigue prenante,<br />
sur fond d’Histoire et de complot, qui vaut la peine<br />
rien que pour le père Gabriel, ange rédempteur version<br />
Rambo. [Lamel]<br />
La Légende<br />
De Robin Des Bois<br />
Manu Larcenet / Dargaud, collection ‘Poisson Pilote’<br />
Il est vieux, laid, évolue dans la forêt de Rambouillet<br />
où il tue les touristes et, en plus, il perd la tête et<br />
oublie régulièrement qu’il vole aux riches pour donner<br />
aux pauvres ! Mais si le sieur Robin est gravement<br />
atteint, il en va de même du shérif de Nottingham et de<br />
Tarzan auquel ce dernier fait appel. Avec cette relecture<br />
du mythe de Robin des Bois, Manu Larcenet s’en<br />
donne à cœur joie et, à la manière des Monty Python,<br />
multiplie les anachronismes et autres décalages. Si cet<br />
album n’est pas son chef-d’œuvre, il vaut largement le<br />
détour. [Boris Henry]<br />
Souriez<br />
vous êtes radié<br />
Ness / L’Echo des Savanes / Albin Michel<br />
Une bande de RMIstes voguant du bistrot et de l’apéro<br />
au bureau de l’ANPE et à son réceptionniste sadique,<br />
voilà le décor planté. La recherche d’un emploi est un<br />
vrai parcours du combattant, une épreuve réunissant<br />
des ingrédients aussi divers qu’introuvables. Des<br />
délires les plus improbables du scénariste aux vérités<br />
d’une banalité salvatrice, c’est autour du comptoir que<br />
l’on refait le monde. Dans un univers bien ‘France<br />
d’en bas’, l’humour grinçant de l’auteur n’épargne<br />
personne. Parlant de chômage, de galère et de petites<br />
débrouilles, cette bédé est un miroir satirique de notre<br />
société. [Lamel]<br />
Les Technopères<br />
tome 5 : la Secte des<br />
Techno-évêques<br />
Jodorowsky, Janjetov, Beltran / Les Humanoïdes Associés<br />
Les pérégrinations cosmiques d’Albino, Suprême<br />
Technopère, se poursuivent. Toujours dans l’univers<br />
délirant dérivé de l’Incal, on découvre un peu plus<br />
du lourd passé d’Albino et de sa famille. Ce coupci,<br />
il nous conte son homérique combat contre<br />
les Techno-évêques et leur lourd secret qui va<br />
l’horrifier... Toujours aussi particulier esthétiquement<br />
et scénaristiquement, on doit convenir que Jodrowsky<br />
commence à se répéter même si la série reste d’un très<br />
bon niveau : on attend plus de créativité de “Jojo” !<br />
[Yamine Guettari]<br />
BD<br />
Les Profs 5<br />
Chute des cours<br />
Picca et Erroc / Bamboo<br />
“Les Profs”, c’est des séries de gags délirants<br />
sur “les seuls vrais aventuriers modernes”, ceux<br />
qui osent affronter des lycéens sauvages, mais<br />
pas méchants. C’est la rentrée et l’heure pour les<br />
parents de livrer leurs monstres à des enseignants<br />
bien plus terrorisés à l’idée de devoir expliquer leur<br />
programme aux géniteurs que de commencer leur<br />
cours. On sent une observation accrue du corps<br />
enseignant par les auteurs, qui doivent aussi être<br />
parents d’élèves. Aucun n’y échappe, le fumiste, la<br />
stressée, la sexy, le passionné, le sadique, la peau<br />
de vache. [Lamel]<br />
LES ABIMES DU TEMPS<br />
Rodolphe & Mounier / Albin-Michel<br />
Jack Foster, un cadre new-yorkais ordinaire, voit<br />
sa vie basculer lorsque des visions vont l’assaillir<br />
quotidiennement. Elles le transportent au début du<br />
XX° siècle où il devient alors John Wilcroft et se<br />
trouve mystérieusement attiré par un sinistre entrepôt,<br />
dans lequel il découvre Mary, sa femme, pendue….<br />
Pourquoi Jack a-t-il de telles résurgences du passé<br />
? Pourquoi entre-t-il dans la peau d’un homme dont<br />
il ne connaît rien et qui a disparu il y a un siècle ?<br />
Une aventure fantastique avec un suspense réel et un<br />
graphisme accrocheur, qui réserve de nombreux coups<br />
de théâtre. A découvrir ! [Seb666]<br />
CONCOURS EL NINO (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez les tomes 1 et 2 de la bédé ‘El Nino’ (Perrissin &<br />
Pavlovic) en envoyant un mail à concours@murmures.info<br />
Lovecraft<br />
La Couleur<br />
Tombée du Ciel<br />
Horacio Lalia / Albin Michel<br />
Pari audacieux que d’illustrer en BD les écrits<br />
d’épouvante de Lovecraft. Grand fan du second<br />
précurseur de l’épouvante moderne aprés Poe, j’avais<br />
des doutes sur la réussite du projet. Cependant, c’est<br />
une bonne surprise que ces adaptations car Lalia<br />
a opté pour un noir et blanc au trait caricatural et<br />
malsain qui rend justice aux cauchemars du maître.<br />
La narration est plus directe et moins fouillée que les<br />
nouvelles originales pour garder du rythme mais cela<br />
reste assez fidéle à l’esprit général des oeuvres. A<br />
ranger à côté des oeuvres complétes de H.P.L.<br />
[Yamine Guettari]<br />
Tabloïd<br />
Baladi / Collection Sang / Atrabile<br />
Tabloïd ou le danger de la presse people, lorsque<br />
notre héros malgré lui découvre un exemplaire de Star<br />
People oubliÈ sur un banc. Il s’empare avec honte du<br />
magazine, le glisse dans sa veste et rentre chez lui.<br />
Et le voilà pris au piége : il rit, il bave, il se délecte BD<br />
des aventures des stars sur papier glacé. Maintenant<br />
qu’il est trop tard, comment se débarrasser de cette<br />
accoutumance ? L’auteur suisse de cette bÈdÈ n’en<br />
est pas à son premier essai et son dessin en noir et<br />
blanc au trait tortueux, un peu comme le pauvre esprit<br />
du héros, sert cette histoire bien dans l’air du temps.<br />
[Lamel]<br />
CONCOURS GILLES HAMESH (réservé aux abonnés)<br />
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& Durandur - collection Styx) en envoyant un mail à<br />
avec la mention ‘Concours El Nino’ en objet.<br />
concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Gilles<br />
28<br />
Remerciements aux Humanoïdes Associés<br />
Hamesh’ en objet. Remerciements aux Humanoïdes Associés<br />
29<br />
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
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In Tenebris<br />
Maxime Chattam / Michel Lafon<br />
Dès le début, le lecteur se retrouve plongé dans une<br />
ambiance pour le moins étrange. Une femme est<br />
retrouvée nue et scalpée, devenue folle à la suite d’on ne<br />
sait quels traitements. Annabel O’Donnel mène l’enquête<br />
et se retrouve face à une énorme affaire. Des dizaines de<br />
personnes portées disparues ont été photographiées,<br />
le visage transformé par la terreur. Sont-elles encore<br />
en vie ? Où sont-elles retenues, et surtout par qui et<br />
dans quel but ? Rapidement se profile l’évidence que<br />
les méfaits ne sont pas dus à une personne seule, mais<br />
plutôt à un petit groupe. Maxime Chattam nous emmène<br />
ici à la limite de la folie, de la cruauté… du mal incarné.<br />
Un thriller palpitant que je conseille vivement, mais<br />
attention, âmes trop sensibles, s’abstenir. [Layla]<br />
La Compagnie<br />
Des Glaces<br />
Nouvelle Epoque<br />
(vol. 10 à 15)<br />
G-J ARNAUD / Fleuve Noir / Science-fiction<br />
Pour la suite de cette saga, attendez-vous à un<br />
redoublement de coups de théâtre ! Charlster et<br />
pérasque se sont alliés pour replonger la Terre dans<br />
la glaciation, aidés par les ordinateurs d’Alta qui, en<br />
deux mille ans, sont devenus autonomes et “vivants”.<br />
Les colons de Flatty descendus sur Terre envoient<br />
Movane la télépathe espionner Tharbin, le chef du<br />
Consortium des Bonzes, pour retrouver la navette qui<br />
leur permettrait de rentrer chez eux. Liensun est lancé<br />
par son père Lien Rag dans la course à la présidence<br />
des Kerguelen. Kurty, accompagné de Fleur, retrouve la<br />
trace de la locomotive pirate de son père et tente de la<br />
renflouer. Les aiguilleurs tentent un retour en force mais<br />
Lien Rag se dresse à nouveau contre eux, aidé par son<br />
cousin et les commandos de choc des Simone. Ces cinq<br />
volumes se dévorent à grande vitesse, alors qu’attendezvous<br />
? [Yamine Guettari]<br />
Les Conseillers<br />
et les Rois 1 à 3<br />
Elaine Cunningham / Fleuve Noir<br />
Matteo suit une formation pour devenir conseiller des<br />
rois et des nobles. Son rang lui interdit d’avoir recours<br />
à la magie et ce pouvoir pourrait bien lui coûter la vie.<br />
Après l’exécution de l’un de ses camarades, cette règle<br />
n’aura plus tant d’importance et il va suivre Tzigone,<br />
une aventurière. Un combat sans fin va les confronter à<br />
Mars La Rouge<br />
T1& T2<br />
Kim Stanley Robinson / Pocket<br />
Kim Stanley Robinson nous raconte la conquête de<br />
Mars en mélant science, psychologie, sociologie<br />
et politique. Dans cette première partie, nous<br />
suivrons la vie des cent premiers, les premiers<br />
colons de Mars. Tout commence à bord de l’Arès,<br />
le vaisseau-spatial où les cent vont passer de longs<br />
mois à attendre líarrivée sur la planéte rouge. Un<br />
des points les plus intéressant de ce livre est le<br />
changement de point de vue du narrateur. En effet,<br />
à chaque chapitre, on se retrouve dans la peau<br />
d’un nouveau personnage, ce qui permet d’avoir<br />
une vue díensemble très intéressante par rapport<br />
à líhistoire. Si vous aimez la real science-fiction,<br />
la science-fiction réaliste, précipitez-vous sur cette<br />
trilogie, la suite (Mars La Verte et Mars La Bleue)<br />
existant déjà en grand format. [Lil]<br />
Glenravenne,<br />
Les Pouvoirs<br />
Perdus<br />
M. Bradley & H. Lisle / Rendez-Vous Ailleurs<br />
‘La Glenravenne, un pays magique où tout est<br />
possible…’. Jayjay et Sophie, amie d’enfance, ont<br />
une vie sentimentale à pleurer. Sophie ne se remet<br />
pas de la mort de sa fille et Jayjay apprend que<br />
son mari est gay et qu’il est avec elle seulement<br />
pour avoir un enfant. Les deux amies partent pour<br />
faire le point à Glenravenne, lieu magique qui leur<br />
réservera beaucoup de surprises et une grande<br />
aventure. Un roman assez bien ficelé sans être<br />
d’une originalité débordante. Si vous êtes fans de<br />
Marion Zimmer Bradley, vous aurez plaisir à lire<br />
ces pages grâce à son style qui lui est propre.<br />
Quelques longueurs, mais la fin en dernière ligne<br />
droite vous scotchera à votre livre. Un livre de<br />
fantasy à découvrir. [David Margraf]<br />
Warcraft tome 1 & 2<br />
R. Knaak & C. Golden / Fleuve Noir<br />
La terre d’Azeroth était peuplée de créatures<br />
extraordinaires, humains, elfes, nains qui vivaient<br />
en parfaite harmonie jusqu’au jour où la Légion de<br />
Feu, l’armée des démons, est venue conquérir ces<br />
terres. Orcs, dragons, goblins et trolls vont mettre<br />
tout en œuvre pour prendre possession d’Azeroth.<br />
Après le jeu et la bédé, voici venu le temps de la<br />
version littéraire de Warcraft, en voilà une surprise !<br />
Le Talisman<br />
Des Territoires<br />
T2 Territoires<br />
Stephen King & Peter Straub / Robert Laffont<br />
Dans un bled du Wisconsin nommé French<br />
Landing, un dangereux serial-killer nommé<br />
le Pêcheur séquestre, massacre et dévore des<br />
enfants. Dépassée, la police locale fait appel à<br />
Hollywood, un flic californien qui est venu dans<br />
ce coin paumé passer sa retraite. Ce flic n’est<br />
autre que Jack Sawyer qui, il y a vingt ans, avait<br />
parcouru les Territoires pour sauver sa mère. Ce<br />
monde, Jack l’a oublié mais le Pêcheur va l’aider à<br />
retrouver la mémoire... Enfin la suite au Talisman<br />
Des Territoires, et l’attente est récompensée ! King a<br />
choisi de relier le monde des Territoires à celui de<br />
la Tour Sombre et ça nous laisse espérer une suite<br />
à la quête de Roland... Quant au terrifiant Pêcheur,<br />
il est inspirée du légendaire serial-killer Albert Fish<br />
et ça donne un côté réel glaçant. Du grand King !<br />
[Lil]<br />
Seth Colton<br />
Le troisième fléau<br />
Philip Kramer / Roman Plon<br />
Seth Colton, enfant surdoué maîtrisant un nombre<br />
incroyable de langues et génie des mathématiques et<br />
de la physique, est le bras armé d’une organisation<br />
secrète, le Comité, composée de cinq hommes,<br />
aussi doués dans leur domaine les uns que les<br />
autres, que ce soit la biologie ou l’informatique,<br />
unis pour combattre les nouvelles menaces<br />
émanant des excès possibles de la technologie.<br />
Sa première enquête nous emmène dans l’univers<br />
inquiétant des manipulations biologiques; en<br />
plusieurs endroits de la planète, la terre est devenue<br />
totalement stérile; Seth devra découvrir qui est le<br />
mystérieux Ivan, génie de la bio-technologie, et<br />
quels sont ses sinistres desseins. Un bon thriller<br />
plein de rebondissements.<br />
[Katia Bernard]<br />
Windows<br />
on the World<br />
Frédéric Beigbeder / Grasset<br />
Nouvel opus du dandy provocateur, le roman Windows<br />
on the world s’attaque à un événement surmédiatisé: les<br />
attentats du 11 septembre. Mélant autobiographie et<br />
fiction, il parvient pourtant à se démarquer de la masse<br />
de livres sur le sujet. Utilisant une structure bi-polaire,<br />
l’auteur écrit depuis la Tour Montparnasse alors que<br />
Histoire<br />
de la musique<br />
Marie-Claire Beltrando Patier / Larousse<br />
Cet ouvrage de plus de 1200 pages (pages de<br />
bible) est consacré à la musique occidentale,<br />
du chant grégorien à la musique baroque,<br />
du romantisme à la musique contempoaine.<br />
Chronologique, il offre des définitions, des<br />
résumés des divers courants musicaux à travers<br />
les siècles, des approches des compositeurs<br />
(sans donner de longues biographies). Bien<br />
qu’intéressant, cet ouvrage vise cependant plutôt<br />
les musicologues et les passionnés de musique<br />
que les non initiés. J’ai quand même pu apprécier<br />
la partie sur la musique médiévale, surtout pour<br />
les explications sur les troubadours, les cadres<br />
historiques, les aspects sociaux. Ne comptez pas<br />
y trouver un répertoire de la musique moderne; à<br />
part quelques petites définitions du rap, du grunge<br />
et de la pop musique, l’accent est mis sur les styles<br />
plus classiques.<br />
[Katia Bernard]<br />
Jeux de mots;<br />
Archéologie du<br />
français.<br />
Laurent Flutsch, Bernadette Gross et Sylvie Délèze<br />
Infolio<br />
Accompagnant l’exposition du même nom du<br />
Musée romain de Lausanne (jusqu’au 2 novembre<br />
2003), ce petit livre intéressant et facile à lire<br />
propose au lecteur de découvrir, d’une manière<br />
mi-ludique mi-sérieuse, les mots étrangers qui se<br />
cachent dans le français et d’en connaître l’origine.<br />
Après avoir décrit l’évolution du français depuis<br />
ses origines, les auteurs montrent comment le<br />
français s’est enrichi de mots nouveaux piqués ici<br />
et là ; des dessins et des petits textes littéraires<br />
marrants contenant un maximum de mots<br />
d’origine commune égayent le tout. En bref, ‘Jeux<br />
de mots’ est une manière sympathique de montrer<br />
que la langue s’enrichit par le brassage. Comme la<br />
culture. [Katia Bernard]<br />
Black Flag<br />
Valerio Evangelisti / Rivages Fantasy<br />
Valerio Evangelisti nous livre ici un roman que<br />
je qualifierais de déroutant. Après le prologue<br />
qui relate le bombardement d’une ville façon 11<br />
septembre, on se retrouve en pleine guerre de<br />
Sécession ; on découvre Pantera, un sorcierpistolero,<br />
qui a été engagé pour tuer un étrange<br />
homme-loup et qui se retrouve sous le drapeau<br />
d’une bande de rebelles confédérés aux méthodes<br />
Kiva, tueuse de mages, qui fera tout pour les éliminer !<br />
Dès le départ j’ai peur d’être déçu par une énième<br />
le personnage principal s’essouffle avec ses enfants<br />
brutales; une autre histoire se développe en<br />
Livres Livres<br />
‘Certains possèdent la magie à la naissance. D’autres,<br />
adaptation. Ma peur n’est qu’à moitié justifiée, ces<br />
dans une tour du World Trade Center. Poursuivant sa<br />
parallèle : on est en 2999, le monde est devenu<br />
non.’ ! Voilà la première phrase que je lis sur le dos<br />
romans ne sont ni mauvais ni exceptionnels et ceux<br />
quête de désobéissance, Frédéric Beigbeder parvient à<br />
un gigantesque hôpital psychiatrique où il n’existe<br />
du premier volet de cette trilogie. Cela commence<br />
qui aiment le monde de Warcraft et qui aiment la<br />
déjouer habilement une éventuelle overdose. Et comme<br />
plus aucun rapport humain normal. Dans chacune<br />
bien, j’aime… Une trilogie qui se laisse lire et où<br />
fantasy devraient y trouver leur compte. A noter<br />
on ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé ce jour-<br />
de ces deux histoires parallèles, il se passe des<br />
les personnages ne sont pas aussi lisses que dans<br />
que dans la même série sortiront également des<br />
là, l’écrivain préfére construire un jeu de miroir en<br />
choses plus que troublantes et la violence y est<br />
beaucoup d’ouvrages de fantasy. Tout n’est pas ce qu’on<br />
romans inspirés par les jeux Starcraft et Diablo.<br />
inventant tout en confrontant les événements avec sa<br />
toujours très présente. Quel est le lien entre les<br />
croit être. A lire. [David Margraf]<br />
[David Margraf]<br />
propre existence. Percutant. [Fabio Bonavita]<br />
deux? Intéressant. [Katia Bernard]<br />
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SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
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SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
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Une entrée pour le concert de Jane’s<br />
Addiction<br />
à Zürich,<br />
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Un album d’Ozzy Osbourne “Down to Earth”<br />
ou autre.<br />
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4 5 6<br />
L’album live du songwriter irlandais Luka<br />
Bloom<br />
à Amsterdam.<br />
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L’album live de Pearl Jam à State College,<br />
Pennsylvanie aux USA.<br />
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avec des morceaux lives.<br />
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Remerciements à PTR
Mother Kingdom<br />
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«Sleeping Subway» Album, bientôt dans les bacs!<br />
17.10.03 CH Genève @ Undertown (Rocktober Festival)<br />
22.11.03 CH Martigny @ Sunset (avec Dextra)<br />
31.<strong>01</strong>.04 CH Genève @ Fnac (tbc - Showcase)<br />
05.02.04 CH Genève @ Usine (tbc - Vernissage ‘Sleeping Subway’)<br />
03.03.04 CH Lausanne @ Bleu Lezard (tbc)<br />
05.03.04 FR Angers @ Fnac (tbc - Showcase)<br />
05.03.04 FR Angers @ Radio G! (tbc - Radioshow)<br />
06.03.04 FR Angers @ Chabada (tbc)<br />
07.05.04 FR Loisin @ Les Nuits du Metal (tbc)<br />
28.08.04 CH Lausanne @ Colombe Festival (tbc)<br />
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JANE’S ADDICTION<br />
12 octobre 2003<br />
X-Tra Limmathaus<br />
Zürich<br />
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022 / 796 23 61<br />
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MUSE<br />
20 novembre 2003<br />
Sportzentrum Tägerhard,<br />
Wettingen