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SROR / Luxembourg N° 02/2013 Le Porte-Voix Page 10 Février 2013 19 mars 2013 – Dîner-Conférence Avec le Med Col BEM Pierre NEIRINCKX, Directeur de l'Hôpital Militaire Reine Astrid de Bruxelles (NOH). Notre dîner-conférence Une conférence du Med Col BEM Pierre Neirinckx : " L'Hôpital Militaire Reine Astrid, ses activités thérapeutiques et de recherches dans le cadre des opérations extérieures " . Endroit : Camp Général Bastin Présentation de la conférence : Le mardi 19 mars, au cours de notre dîner-conférence, Le Med Col BEM P. Neirinckx prendra la parole. En tant que Directeur de l’Hôpital Militaire Reine Astrid (HMRA), il était l’orateur idéal pour nous parler de cette institution, de ses activités thérapeutiques et de recherche en appui des opérations extérieures de nos forces armées. Chacun d’entre nous connaît dans les grandes lignes les missions de l’hôpital: appui médical aux opérations sur les différents théâtres, préparation des troupes (sélection, maintien et restauration de l’aptitude médicale, instruction du personnel médical) et l’aide à la nation (centre des brûlés, urgences et médecine des catastrophes etc…) Cependant l’HMRA a subi de profondes mutations depuis sa création au début des années 80 en raison notamment de la suppression du service militaire. D’hôpital général, il est devenu un hôpital spécialisé et développe une expertise dans des domaines médicaux militaires : Centre des Brûlés, Médecine d’Urgence et de Catastrophe, Chirurgie Orthopédique et Revalidation Médicale, Médecine Infectieuse, Médecine Hyper- et Hypobare, Santé Mentale, Médecine d’Expertise. Ce seront là les thèmes principaux évoqués durant cette conférence. Horaire : 10h30 : Accueil au Club Callemeyn (avec café) 11h00 : Conférence (Club Callemeyn) 12h15 : Apéritif au Club Callemeyn 13h00 : Repas dans le Complexe HORECA Après le repas, le Bar Callemeyn reste à notre disposition jusque 17h00. Le menu : Escalopée de Lotte au Gingembre, Quenelle de Riz blanc ˠˠˠˠˠ Filet mignon parfumé à la Gueuze et aux Raisins, Roulade de Chicons de la Botte du Hainaut, Ecrasée de Pommes de Terre aux Herbes ˠˠˠˠˠ Assiette de Mignardises 01 mai 2013 – Balade Gourmande d'Etalle Le prix : 29,- € (Boissons comprises) Réservation et paiement : Votre inscription : Avant le 07 mars auprès de Patrick Demeester par téléphone (063.581359) ou par courriel (patrick.demeester@skynet.be). Votre paiement : Avant le 07 mars, versement de 29,- € par personne sur le compte du Cercle Luxembourg/SROR (Voir page 1). Si vous avez des problèmes de transport, n'hésitez pas à contacter Patrick Demeester qui vous proposera une solution. Invités extérieurs : Les membres invitant à cette activité des personnes extérieures sont priés de faire connaître à Patrick Demeester les noms, prénoms, et plaque d’immatriculation des véhicules de leurs invités. Cette année encore Guy Verhoeven coordonnera la Balade Gourmande d'Etalle, une activité très agréable à laquelle participent quelques-uns de nos membres. Voici les données qu'il nous a fournies : Date : 01 mai 2013 Point de départ : Centre Sportif d'Etalle Participation aux frais : 40, - € Inscription : Chez Guy Verhoeven par téléphone au plus tard pour le 15 mars (Tel N°063.444610) Paiement : Sur le compte du Cercle Luxembourg (Voir page 1) au plus tard pour le 20 mars.
SROR / Luxembourg N° 02/2013 Le Porte-Voix Page 11 Février 2013 Contribution des membres – Guibert Verschueren LE TUMULTE D’AMBOISE (2). Rappel. A la fin de la première partie du récit, Catherine de Médicis et le duc de Guise, en faisant brûler en place de Grève le réformé Ann du Bourg, ont fourni au clan des réformés l’indispensable prétexte pour passer à la rébellion ouverte. Un complot en gestation. Au début de l’année 1560, le clan des réformés décide d’agir. Le but de la rébellion est quadruple : évincer du pouvoir le clan des catholiques ; remplacer le roi catholique François II, âgé de 15 ans, par Henry, un prince protestant âgé de 7 ans ; confier sa régence à sa mère Jeanne d’Albret ; renvoyer Catherine avec tous ses enfants en Italie ! Celle-ci a flairé le danger. Elle tente d’apaiser les haines en demandant aux de Guise de promulguer une amnistie pour tous les protestants arrêtés pour fait de religion sauf en cas de complot armé. Trop tard, la sédition a déjà été lancée par les bourbons avec l’accord ferme de Coligny et tacite de Montmorency ! Pour Antoine de Bourbon, le pourvoyeur de fonds et Louis de Condé, le cerveau et le chef du complot, sa réalisation doit avoir l’apparence d’une rébellion organisée, mise en place et dirigée par un homme de paille placé à la tête des forces armées extérieures à la cour. Cet homme c’est La Renaudie, un faussaire condamné par les de Guise et qui veut se venger. Sa mission : recruter des troupes armées et les concentrer autour de Blois, lieu de résidence de la cour ; y pénétrer par surprise et, profitant de la confusion, mettre ses troupes armées à la disposition des véritables meneurs. En France, des réformés mécontents prêts à se venger ne manquent pas mais, pour accroître ses chances de succès, La Renaudie engage aussi des mercenaires allemands et hollandais. Un recrutement qui nécessite de nombreux contacts pas toujours entourés de l’indispensable discrétion. Dès lors, des informations, de plus en plus précises, arrivent aux oreilles de Catherine de Médicis et du duc de Guise ! La réaction du lieutenant-général du royaume. Comme Blois est difficile à défendre, il fait déménager toute la cour vers le château d’Amboise dont une partie est adossée à la Loire. Il fait venir des troupes royales et met la ville d’Amboise en état de siège. Quant à la résidence royale, il en fait murer toutes les issues sauf une minutieusement gardée. Voilà Condé et Coligny, les meneurs de l’intérieur, pris au piège ! Forcément informés des plans échafaudés par le duc de Guise pour faire échec aux troupes de La Renaudie, ils ne peuvent rien faire pour l’en informer. Au début du mois de mars, le duc de Guise envoie des patrouilles battre la campagne environnante. Elles en ramènent des paysans effrayés qui lui signalent que dans l’un ou l’autre château il y a de nombreux gentilshommes armés lesquels, selon des rumeurs, doivent être rejoints par beaucoup d’autres. Les patrouilles ratissent désormais plus large. Ainsi arrêtent-elles une troupe armée et le baron Castelnau, un parent de Coligny. Interrogé, celui-ci renie avec aplomb cette parenté soudain encombrante et dangereuse pour sa propre vie. Un reniement qui n’empêche nullement la suspicion de se maintenir à son égard. Le château d'Amboise tel qu'il était à l'époque Godefroi de Barri Seigneur de la Renaudie (Suite en page 12)
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