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IMAGERIE DES PAPILLOMES INVERSÉS NASO-SINUSIENS.

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<strong>IMAGERIE</strong> <strong>DES</strong> <strong>PAPILLOMES</strong><br />

<strong>INVERSÉS</strong> INVERS <strong>NASO</strong>-<strong>SINUSIENS</strong><br />

<strong>NASO</strong> <strong>SINUSIENS</strong>.<br />

Confrontation radio-chirurgicale.<br />

radio chirurgicale. À propos de 10 cas<br />

B Miled, Miled,<br />

K Nouira, S Baccar, Baccar,<br />

S Kharrat, Kharrat,<br />

E Menif, Menif,<br />

S Sahtout, Sahtout,<br />

M Ben Massaoud, Massaoud,<br />

I Turki, Turki,<br />

S Hachicha, Hachicha,<br />

R Slim<br />

Services de radiologie et d’ORL. Hôpital La Rabta. Tunis. Tunisie


INTRODUCTION<br />

Le papillome inversé invers (PI) est une tumeur épith pithéliale liale<br />

bénigne nigne qui prend naissance à partir des fosses<br />

nasales et des sinus para-nasaux para nasaux. .<br />

Il présente pr sente un aspect histologique typique caractéris caract risé<br />

par une invagination de l’é l’épith<br />

pithélium lium stratifié stratifi dans le<br />

stroma sous-jacent. sous jacent.<br />

Son incidence est estimé estim entre 0,5 et 4% de toutes les<br />

tumeurs naso-sinusiennes<br />

naso sinusiennes.<br />

Sa prévalence pr valence n’est n est que de 0,5 à 1,5 nouveaux cas<br />

pour 100000 habitants.


MATÉRIELS<br />

MAT RIELS ET MÉTHO<strong>DES</strong><br />

M THO<strong>DES</strong><br />

10 patients : 8 hommes et 2 femmes.<br />

Âge : entre 31 et 91 ans (âge moyen de<br />

62,7ans 62, 7ans). ).<br />

Motifs de consultation<br />

– Obstruction nasale unilatérale unilat rale chez les 10 patients<br />

(50 % à droite et 50 % à gauche).<br />

– Rhinorrhée Rhinorrh chez 3 patients.<br />

– Épistaxis pistaxis chez 2 patients.<br />

– Anosmie gauche chez un patient.


MATÉRIELS<br />

MAT RIELS ET MÉTHO<strong>DES</strong><br />

M THO<strong>DES</strong><br />

Rhinoscopie antérieure ant rieure<br />

– La tumeur était tait unilatérale unilat rale chez 9 patients.<br />

– Sa forme était tait polylobée polylob e chez 9 patients.<br />

– Une biopsie a été réalis alisée e chez tous les patients (ce<br />

qui a permis la confirmation histologique du<br />

diagnostic de PI).<br />

– Le PI était tait associé associ à un carcinome basaloïde basalo de de la<br />

fosse nasale chez un patient.


MATÉRIELS<br />

MAT RIELS ET MÉTHO<strong>DES</strong><br />

M THO<strong>DES</strong><br />

Imagerie<br />

– Dix tomodensitométries tomodensitom tries (TDM ( TDM) ) du massif facial.<br />

Les examens comportaient des coupes axiales et<br />

coronales de 3 mm d’é d’épaisseur<br />

paisseur sans et après apr s<br />

injection intra-veineuse<br />

intra veineuse de produit de contraste.<br />

– Deux imageries par résonance r sonance magnétique magn tique (IRM)<br />

du massif facial comportant des séquences s quences en<br />

pondération pond ration T2, T2,<br />

T1 sans et après apr s injection de<br />

Gadolinium et des séquences s quences après apr s saturation de la<br />

graisse ont été utilisées. utilis es.


MATÉRIELS<br />

MAT RIELS ET MÉTHO<strong>DES</strong><br />

M THO<strong>DES</strong><br />

Évaluation valuation des résultats r :<br />

sultats : La relecture des examens<br />

radiologiques (TDM ( TDM et IRM) a été réalis alisée e par deux<br />

radiologues confirmés. confirm s. Ils ont précis pr cisé, , conformément<br />

conform ment à un<br />

formulaire préé préétabli<br />

tabli :<br />

1. Les caractéristiques caract ristiques morphologiques de la tumeur :<br />

– La forme: lobulée, lobul e, plane ou arrondie.<br />

– La taille.<br />

– La densité densit spontanée. spontan e.<br />

– La prise de contraste: faible ou intense, homogène homog ne ou hétérog h rogène. ne.<br />

2. L’origine origine de la tumeur<br />

3. L’extension extension de la tumeur<br />

4. La présence pr sence de calcifications<br />

5. Les phénom ph nomènes nes inflammatoires<br />

6. Les modifications osseuses : lyse, condensation, déviation, d viation,<br />

amincissement.


Caractéristiques Caract ristiques morphologiques<br />

– Les papillomes inversés invers s (PI) étaient taient polylobés polylob chez 9 patients/10 aussi<br />

bien en TDM qu’en qu en IRM. IRM.<br />

Ce caractère caract re n’a n a pas été trouvé trouv chez un patient<br />

porteur d’une d une volumineuse lésion l sion comblant la quasi-totalit quasi totalité de la fosse<br />

nasale, du sinus maxillaire, du rhinopharynx et des cellules ethmo ethmoïdales<br />

dales où o<br />

il n’y n y avait pas d’interface d interface air-tumeur air tumeur. . À la rhinoscopie antérieure ant rieure et à<br />

l’exploration exploration per-op per opératoire ratoire, , la tumeur était tait polylobée. polylob e.<br />

– À la TDM: TDM<br />

La tumeur était tait spontanément<br />

spontan ment isodense par rapport aux muscles de la face<br />

chez 9 patients/10 et hypodense chez 1 patient/10.<br />

Après Apr s injection, le rehaussement était tait<br />

– faible dans 86 % des cas<br />

– intense dans 14 % des cas<br />

– homogène homog ne dans 43 % des cas<br />

– hétérog rogène ne dans 57 % des cas<br />

RÉSULTATS SULTATS<br />

– A l’IRM l IRM, , Les PI étaient taient en hypersignal T2 et en iso-signal iso signal T1 par rapport<br />

aux muscles et se rehaussaient par le produit de contraste.


Coupe axiale TDM après apr s injection de produit de<br />

contraste. Lésion L sion tissulaire de la fosse nasale droite<br />

étendue tendue au sinus maxillaire et au rhnipharynx.<br />

rhnipharynx.


Coupe axiale TDM après injection de produit de contraste.<br />

Comblement de la fosse nasale gauche étendu au<br />

rhinopharynx. Noter le caractère polylobé du comblement<br />

(flèches).


Coupe coronale TDM après apr s injection de produit de contraste.<br />

Comblement tissulaire du méat m at moyen gauche associé associ à un<br />

comblement rétentionnel tentionnel du sinus maxillaire gauche.


RÉSULTATS SULTATS<br />

Le point de départ d part des PI<br />

– 8 papillomes inversés/11 invers s/11 (tenant compte du PI bilatéral) bilat ral)<br />

prenaient naissance du méat m at moyen. Cette origine a été<br />

diagnostiquée diagnostiqu e dans 7 cas/8 à la TDM et dans 2 cas/2 à<br />

l’IRM IRM. .<br />

– Les deux radiologues ont diagnostiqué diagnostiqu une origine au niveau<br />

d’une une cellule ethmoïdale ethmo dale antérieure ant rieure d’un d un papillome inversé invers<br />

alors que l’exploration<br />

l exploration per-op per opératoire ratoire l’a a trouvée trouv e au niveau<br />

du méat m at moyen.<br />

– Les autres papillomes inversés invers s prenaient naissance au niveau<br />

du cornet inférieur inf rieur dans 2 cas et de la paroi postérieure post rieure du<br />

sinus maxillaire dans 1 cas. Une origine du cornet inférieur inf rieur a<br />

été correctement diagnostiquée<br />

diagnostiqu e à la TDM. TDM.<br />

Les deux autres<br />

ont été méconnues. connues.


Patients<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

8<br />

9<br />

10<br />

TDM<br />

Méat moyen<br />

Méat moyen<br />

Méat moyen<br />

A droite :<br />

Cellules éthmoïdale antérieure<br />

A gauche :<br />

méat moyen<br />

Dos du cornet inférieur<br />

Méat moyen<br />

Méat moyen<br />

Méta moyen<br />

Méat moyen<br />

Méat moyen<br />

IRM<br />

Méat moyen<br />

Méat moyen<br />

confrontation radio-chirurgicale de l’origine des papillomes inversés<br />

Exploration<br />

peropératoire<br />

Partie postérieure du sinus<br />

maxillaire<br />

Méat moyen<br />

Méat moyen<br />

A droite :<br />

méat moyen<br />

A gauche :<br />

Méat moyen<br />

Cornet inférieur<br />

Méat moyen<br />

Méat moyen<br />

Tête du cornet inférieur<br />

Méat moyen<br />

Méat moyen


Extension tumorale<br />

RÉSULTATS SULTATS<br />

– Elle a été bien évalu valuée e par la TDM dans 72% des<br />

cas (8 cas /11). La TDM a méconnu m connu une extension<br />

aux cellules ethmoïdales ethmo dales dans 2 cas, au sinus<br />

maxillaire dans 2 cas et une extension orbitaire<br />

dans un cas.<br />

– L’IRM IRM est plus précise pr cise quant à l’extension extension<br />

tumorale. Elle a permis de mieux étudier tudier<br />

l’extension extension aux cavités cavit s nasosinusiennes dans les<br />

deux cas où o elle a été réalis alisée. e. Elle a cependant<br />

méconnu connu l’extension l extension orbitaire.


Extension tumorale<br />

RÉSULTATS SULTATS<br />

– La méconnaissance m connaissance de ces extensions pourrait être<br />

expliquée expliqu e par les difficultés difficult s à dissocier la tumeur<br />

de la rétention r tention associée. associ e.<br />

– En effet, une rétention r tention purulente a été retrouvé retrouv<br />

chez tous les patients. Le siège si ge de cette rétention r tention<br />

était: tait:<br />

Les cellules ethmoïdales ethmo dales : 70%<br />

Le sinus frontal : 40 %<br />

Le sinus sphéno sph noïdal dal : 30 %


Extension tumorale<br />

RÉSULTATS SULTATS<br />

– L’IRM IRM a permis le diagnostic de cette rétention r tention<br />

purulente dans 100 % des cas et dans toutes les<br />

localisations. Le signal rétentionnel tentionnel était tait toujours<br />

plus hyper-intense<br />

hyper intense en T2 que le PI. PI<br />

– La TDM réalis alisée e sans injection de PDC n’a a pas<br />

reconnu une rétention r tention sphéno sph noïdale dale chez un patient.


1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

8<br />

9<br />

10<br />

TDM<br />

FN, C eth, RP<br />

FN, SM, C eth de façon fa on<br />

unilatérale, unilat rale, RP<br />

FN, C eth, RP<br />

À droite : FN, C eth+SF eth+SF<br />

À gauche: FN, C eth, eth,<br />

RP<br />

FN, RP<br />

FN,SM, C eth, RP<br />

FN,SM, RP<br />

FN<br />

FN, C eth, RP<br />

FN, RP<br />

IRM<br />

FN, SM, C eth de façon fa on<br />

bilatérale, bilat rale, RP<br />

FN,SM, C eth, RP<br />

Exploration chirurgicale<br />

FN, SM, C eth, RP<br />

Orbite, Orbite,<br />

FN, SM, C eth de façon fa on bilatérale bilat<br />

FN, C eth, RP<br />

À droite : FN, C eth+SF eth+SF<br />

À gauche: FN, C eth, eth,<br />

RP<br />

FN, RP<br />

FN,SM, C eth, RP<br />

FN,SM, RP<br />

FN<br />

FN, C eth, RP<br />

FN, SM, C eth, RP<br />

rale, , RP<br />

Confrontation radio-chirurgicale de l’extension tumorale. FN : Fosses nasales ; C eth: Cellules ethmoïdales ; SF:<br />

Sinus frontal ; SM : Sinus maxillaire; RP : Rhinopharynx. En couleur les extensions méconnues par l’imagerie.


Coupes coronales en séquences pondérées T2 passant par le massif facial. Comblement en<br />

hypersignal T2 de la fosse nasale et du sinus maxillaire droits étendu aux cellules ethmoïdales.<br />

Le signal du PI est différent de celui de la rétention au niveau des cellules ethmoïdales qui se<br />

rapproche de celui du LCR (flèches).


La taille des PI<br />

– La taille des PI variait de 4 à 11 cm de grand axe (grand<br />

axe moyen de 7,2 cm)<br />

Les calcifications<br />

– Des calcifications étaient taient présentes pr sentes dans deux cas. Leurs<br />

formes étaient taient grossières grossi res chez un patient et punctiformes<br />

chez le deuxième. deuxi me.<br />

– L’IRM IRM n’a n a pas reconnu ces calcifications chez un des<br />

patients.<br />

La lyse osseuse<br />

RÉSULTATS SULTATS<br />

– Une lyse osseuse a été retrouvée retrouv e dans 7 cas. Elle a été<br />

reconnue dans 63% des cas à la TDM. TDM.


Coupe axiale TDM passant par les sinus maxillaires.<br />

Comblement de la fosse nasale gauche étendu au rhinopharynx<br />

siège de calcifications (flèches).


Coupe axiale TDM. Comblement de la fosse nasale droite<br />

étendu au sinus maxillaire avec lyse de sa paroi postérolatérale<br />

(flèche).


A B<br />

Coupes TDM axiale (A) et coronale (B) en fenêtre osseuse centrées sur le<br />

massif facial. Comblement de la fosse nasale et du sinus maxillaire gauches<br />

avec irrégularités de l’apophyse ptérygoïde (flèche) et amincissement du<br />

palais osseux homolaréraux (tête de flèche).


RÉSULTATS SULTATS<br />

Le PI associé associ à un carcinome basaloïde basalo de des FN<br />

– Survenu chez une patiente âgée âg e de 91 ans. Il était tait<br />

spontanément<br />

spontan ment hypodense, hypodense,<br />

non calcifié, calcifi , se rehaussait<br />

de façon fa on faible et hétérog h rogène ne après apr s injection de PDC. PDC<br />

– La lésion l sion comblait la fosse nasale droite, arrivait en<br />

arrière arri re à la choane sans extension rhinopharyngée,<br />

rhinopharyng e,<br />

sinusienne, orbitaire ou intra-crânienne<br />

intra crânienne.<br />

– Il était tait associé associ à une lyse de l’os l os propre du nez.<br />

– Cette association PI/tumeur maligne n’a n a pas été<br />

suspectée suspect e à l’imagerie imagerie


DISCUSSION<br />

Les PI naso-sinusiens<br />

naso sinusiens représentent repr sentent des tumeurs épith pithéliales liales rares,<br />

d’étio tio-pathog pathogénie nie mal élucid lucidée. e. Il semble qu’un qu un virus de type<br />

Papillomavirus soit en cause.<br />

Les PI prennent naissance dans la majorité majorit des cas à partir de la<br />

paroi nasale latérale, lat rale, le plus souvent au niveau du méat m at moyen.<br />

A la TDM, TDM,<br />

la tumeur est la plupart du temps homogène, homog ne, isodense<br />

aux muscles des régions r gions profondes de la face, se rehaussant de<br />

façon fa on discrète discr te et hétérog h rogène ne après apr s injection.<br />

En IRM, l’aspect l aspect le plus fréquent fr quent est celui d’une d une masse en<br />

hypersignal T2 et en hyposignal T1 se rehaussant de façon fa on faible<br />

et hétérog h rogène ne après apr s injection de Gadolinium. Cette tumeur ne<br />

présente pr sente aucune spécificit sp cificité la différenciant diff renciant des tumeurs malignes<br />

naso-sinusiennes<br />

naso sinusiennes. .


DISCUSSION<br />

L’extension extension tumorale se fait vers :<br />

– Les sinus para-nasaux<br />

para nasaux. Les cellules ethmoïdales ethmo dales et le sinus<br />

maxillaire sont le plus souvent atteints. L’atteinte L atteinte des sinus<br />

frontaux et sphéno sph noïdal dal est plus rare.<br />

– Le rhinopharynx. rhinopharynx.<br />

Celui-ci Celui ci est fréquemment fr quemment atteint en cas de<br />

tumeur de grande taille.<br />

– L’orbite orbite. . L’atteinte L atteinte de l’orbite l orbite est exceptionnelle. Elle a été<br />

retrouvée retrouv e chez un de nos patients et méconnue m connue à l’imagerie. imagerie. Elle<br />

se fait par une lyse de la lame papyracée. papyrac e. Pour Elner et al, al,<br />

l’extension extension orbitaire serait en rapport avec une tumeur à potentiel<br />

malin élev levé et localement agressive.<br />

– La base du crâne. crâne.<br />

L’atteinte L atteinte de la base du crâne est<br />

exceptionnelle (0 à 2%). Elle se fait à travers une lyse de la lame<br />

criblée cribl e de l’ethmo l ethmoïde de ou à partir des sinus frontaux. L’IRM, L IRM, grâce<br />

à sa résolution r solution spatiale et à ces reconstructions sagittales et<br />

coronales est l’examen l examen de choix pour rechercher une extension<br />

intracrânienne.


DISCUSSION<br />

Les calcifications peuvent être vues de façon fa on<br />

occasionnelle. Elles sont mieux visibles en TDM. TDM.<br />

Les remaniements osseux surviennent au fur et à mesure<br />

que la tumeur augmente de taille. Ils prédominent pr dominent au<br />

niveau de la paroi nasale latérale, lat rale, des cornets et de la<br />

paroi inférieure inf rieure de l’ethmo l ethmoïde. de. Le septum nasal reste<br />

longtemps conservé conserv jusqu’à jusqu’à<br />

un stade avancé avanc de la<br />

pathologie.


DISCUSSION<br />

Les phénom ph nomènes nes inflammatoires associés associ s aux PI sont fréquents. fr quents. Leur<br />

diagnostic est relativement aisé ais dans la plupart des cas en IRM. IRM.<br />

Ils se<br />

traduisent par un hyposignal T1 et un hypersignal T2 intense (plus<br />

hyper-intense<br />

hyper intense que le PI). Cependant, un contenu riche en protéines prot ines<br />

des sécr s crétions tions naso-sinusiennes<br />

naso sinusiennes peut modifier le signal de ces<br />

phénom ph nomènes nes inflammatoires et les rendre non discernables de la<br />

tumeur sous-jacente. sous jacente. L’injection L injection de Gadolinium permet dans ce cas<br />

de différencier diff rencier le signal tissulaire du PI de la rétention r tention qui ne se<br />

rehausse pas par le produit de contraste. La TDM différencie diff rencie moins<br />

bien les PI de la rétention r tention associée associ e même après apr s injection de PDC. PDC.<br />

Chez deux de nos patients, le comblement des sinus maxillaires et et<br />

des cellules ethmoïdales ethmo dales en TDM a été considéré consid à tord comme<br />

rétentionnel tentionnel et ce malgré malgr l’injection injection de produit de contraste.


DISCUSSION<br />

L’association des PI avec des tumeurs malignes est rapportée dans 0<br />

à 53 % des cas dans la littérature surtout chez les sujets âgés. La<br />

présence du papillomavirus 16 semble être le facteur de risque<br />

majeur. Les carcinomes épidermoïdes représentent les tumeurs<br />

malignes les plus fréquemment associées. Malheureusement,<br />

plusieurs études ont montré que cette association n’a pas de<br />

traduction à l’imagerie. Dans une étude portant sur 10 patients<br />

explorés par IRM pour PI, Yousem et al insistent sur l’absence de<br />

signe IRM permettant de différencier les PI des tumeurs malignes<br />

naso-sinusiennes. Chez notre patiente n°8, aucune anomalie<br />

radiologique ne suggérait la présence d’un carcinome basaloïde<br />

associé. Cette association synchrone ou métachrone du PI avec les<br />

tumeurs malignes ainsi que le taux de récurrence estimé entre 0 et<br />

78% selon les séries imposent une exérèse complète de la lésion et<br />

une surveillance post-opératoire à des intervalles réguliers.


CONCLUSION<br />

Le couple TDM et IRM permettent d’é d’évoquer<br />

voquer le diagnostic<br />

de papillome inversé invers naso-sinusien<br />

naso sinusien devant une masse<br />

unilatérale unilat rale de la fosse nasale, survenant chez un sujet âgé, âg ,<br />

atteignant le sinus maxillaire, les cellules ethmoïdales ethmo dales et le<br />

rhinopharynx.<br />

L’IRM IRM est supérieure sup rieure à la TDM pour le diagnostic de<br />

l’origine, origine, de l’extension l extension des PI et pour reconnaître reconna tre les<br />

phénom ph nomènes nes inflammatoires associés. associ s.<br />

La TDM est néanmoins n anmoins supérieure sup rieure à l’IRM IRM pour reconnaître reconna tre<br />

les calcifications tumorales et les modifications osseuses<br />

associées. associ es.


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