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Partenariat académie de Paris - Comité Colbert

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Communiqué <strong>de</strong> presse<br />

<strong>Paris</strong>, le 31 janvier 2013<br />

Pour l'emploi <strong>de</strong>s jeunes : connaître les métiers du luxe<br />

Signature d’une nouvelle convention entre l’<strong>académie</strong> <strong>Paris</strong> et le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong><br />

L’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> et le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> s’associent pour mettre en lumière les métiers <strong>de</strong> la main qui<br />

font la notoriété mondiale du luxe français et favoriser l’orientation <strong>de</strong>s collégiens et lycéens vers les<br />

formations d’excellence pour ces métiers proposées par l’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong>.<br />

La situation est paradoxale. Aujourd’hui, les maisons du luxe françaises - dont la renommée dépend<br />

étroitement <strong>de</strong> l’excellence <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> la main - peinent à recruter <strong>de</strong>s jeunes alors qu’elles<br />

connaissent un fort développement économique sur tous les marchés internationaux.<br />

La convention <strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> - <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong><br />

Le 31 janvier l’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> et le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> signent une nouvelle convention. Il s’agit <strong>de</strong><br />

créer <strong>de</strong> nouvelles opportunités pour les élèves <strong>de</strong> rencontrer les artisans qui sont l’âme <strong>de</strong>s<br />

prestigieuses maisons membres du <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong>. Dialoguer en direct avec ces hommes et ces<br />

femmes <strong>de</strong> passion, c’est «toucher du doigt» la réalité <strong>de</strong> ces professions. On imagine sans peine que<br />

ces immersions éveillent <strong>de</strong>s vocations, ou du moins, ouvrent <strong>de</strong>s perspectives insoupçonnées.<br />

La première initiative, est <strong>de</strong> mettre en lumière les métiers <strong>de</strong> la joaillerie à l'occasion <strong>de</strong> l'exposition<br />

Van Cleef & Arpels L’Art <strong>de</strong> la Haute Joaillerie au musée <strong>de</strong>s Arts décoratifs.<br />

Une vingtaine <strong>de</strong> classes participe le 31 janvier à une journée organisée spécialement pour elles. Les<br />

élèves découvrent tout l’univers <strong>de</strong> la joaillerie : les métiers, les formations, les réalisations, à travers<br />

<strong>de</strong>s visites avec un médiateur <strong>de</strong>s Arts Décoratifs et un artisan <strong>de</strong> la maison Van Cleef & Arpels. Ils<br />

ont également l’occasion d’échanger sur l’engagement dans une formation joaillière d’excellence avec<br />

les élèves <strong>de</strong> l'école Boulle.<br />

Des métiers d’exigence et <strong>de</strong> passion<br />

Le secteur du luxe est basé sur <strong>de</strong>s savoir faire d'excellence, <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> la main exercés par <strong>de</strong>s<br />

professionnels passionnés. Ils sont joaillier, tailleur, céramiste, verrier, tapissier, etc. Ils se consacrent<br />

à la qualité, à l’unique, à l’exigence <strong>de</strong> la belle ouvrage. Ils apparaissent tels <strong>de</strong>s irréductibles du beau,<br />

à l’heure où l’uniformité affadit les productions.<br />

La transmission <strong>de</strong>s savoir-faire est essentielle pour perpétuer ces métiers. Les plus anciens,<br />

dépositaires <strong>de</strong> la mémoire <strong>de</strong> leur métier ont le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> partager avec les plus jeunes, leur savoir et<br />

leur expérience. Cette mission <strong>de</strong> formation intergénérationnelle est essentielle. Pas moins d’une<br />

dizaine d’années d’expérience en interne sont nécessaires pour <strong>de</strong>venir un professionnel d’excellence,<br />

et acquérir l’exigence nécessaire.


Des métiers d’innovation et d’avenir, <strong>de</strong>s emplois durables<br />

Au-<strong>de</strong>là du savoir-faire et <strong>de</strong> la très gran<strong>de</strong> maîtrise technique dont ils sont les garants, les artisans font<br />

preuve d’une capacité <strong>de</strong> créativité et d’innovation sans cesse renouvelée. Ces artisans <strong>de</strong> la main<br />

respectent la tradition et en même temps, ils savent s’en libérer pour explorer <strong>de</strong>s voies inédites.<br />

Les débouchés en termes d’emplois sont significatifs. La France est le premier exportateur mondial<br />

dans le luxe, secteur qui emploie plus <strong>de</strong> 37 500 personnes en France. Les perspectives <strong>de</strong><br />

développement international sont prometteuses, offrant ainsi aux jeunes <strong>de</strong>s emplois durables,<br />

valorisés et valorisants.<br />

« Choisir les métiers <strong>de</strong> la main, c’est opter pour une vie professionnelle valorisante qui s’inscrit dans<br />

la culture française <strong>de</strong>s savoir-faire et contribue au développement économique <strong>de</strong> notre pays et à son<br />

rayonnement dans le mon<strong>de</strong> » souligne Elisabeth Ponsolle <strong>de</strong>s Portes, déléguée générale du <strong>Comité</strong><br />

<strong>Colbert</strong><br />

« La renommée internationale <strong>de</strong>s métiers du luxe français s’est toujours appuyée sur <strong>de</strong>s formations<br />

<strong>de</strong> haute qualité dans une tradition que prolonge aujourd’hui celles <strong>de</strong> l’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> dans une<br />

très large diversité <strong>de</strong> spécialisations. Ces formations sont la preuve que la voie professionnelle est<br />

aussi une voie d’excellence avec <strong>de</strong>s filières porteuses en termes d’insertion professionnelle <strong>de</strong> nos<br />

élèves. » précise François Weil, recteur <strong>de</strong> l’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong>.<br />

Visuels sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

Contact <strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong><br />

Bureau <strong>de</strong> la communication<br />

Cabinet du recteur<br />

Elyse Perusseau<br />

+ 33 (0)1.40.46.20.25<br />

.sorbonne@ac-paris.fr<br />

Contact <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong><br />

Heymann - Renoult Associées<br />

Lucie Cazassus<br />

+ 33 (0)1 44 61 76 76<br />

.cazassus@heymann-renoult.com


<strong>Paris</strong>, ville attractive dans le domaine du <strong>de</strong>sign, <strong>de</strong> l’art et <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong> : première ville<br />

européenne dans le domaine <strong>de</strong> l’innovation et <strong>de</strong> la création<br />

• Les métiers d’art, environ 4 500 entreprises : travail du bois, bijouterie, textile, mo<strong>de</strong> et arts<br />

graphiques<br />

• Le <strong>de</strong>sign, 4 000 entreprises : 8 000 <strong>de</strong>signers et 16 000 emplois<br />

• La mo<strong>de</strong> : 1 500 entreprises et 11 500 emplois<br />

Trois quart <strong>de</strong>s entreprises françaises du luxe sont installées en Ile-<strong>de</strong>-France<br />

Ces artisans bien formés possè<strong>de</strong>nt un savoir- faire rare et ont une renommée internationale.<br />

Les secteurs du luxe, porteurs pour l’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong><br />

Les effectifs dans l’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> dans les secteurs du luxe et <strong>de</strong>s arts appliqués à la rentrée<br />

2012 :<br />

• 477 élèves* en ère année <strong>de</strong> CAP (en 1 et 2 ans) sur un effectif global <strong>de</strong> 1 309 élèves en lycées<br />

publics<br />

• 484 élèves* en ère année <strong>de</strong> baccalauréat professionnel sur un effectif global <strong>de</strong> 3 653 élèves en<br />

lycées publics<br />

• 778 élèves* en BTS (et assimilés) sur un effectif global <strong>de</strong> 5135 élèves en lycées publics<br />

Quelques chiffres <strong>de</strong> taux d’insertion<br />

Les élèves <strong>de</strong> CAP bijouterie-joaillerie connaissent un taux d’insertion <strong>de</strong> 87 %, ceux en CAP mo<strong>de</strong> et<br />

chapellerie un taux <strong>de</strong> 72 %. (Insertion à la sortie du diplôme 2011)<br />

Les élèves en DMA arts graphiques « gravure et illustration » ont <strong>de</strong>s taux d’insertion proches <strong>de</strong><br />

75%.<br />

Les élèves en BTS hôtellerie –art <strong>de</strong> la table et du service ont également une insertion facile, à la<br />

sortie du diplôme.<br />

D’autres diplômes présentent également une très bonne insertion comme les CAP sertisserie et<br />

joaillerie, CAP art <strong>de</strong> la bro<strong>de</strong>rie, bac pro métiers <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>, BTS <strong>de</strong>sign d’espace, diplôme <strong>de</strong>s<br />

métiers d’art arts <strong>de</strong> l’habitat et art du bijou et du joyau .<br />

Globalement, y compris dans les filières très spécialisées, l’insertion au niveau bac et bac+2 ans est<br />

meilleure qu’au niveau CAP, sauf pour certains diplômes très pointus :<br />

• CAP bro<strong>de</strong>rie<br />

• CAP joaillerie<br />

• CAP mo<strong>de</strong> et chapellerie<br />

• CAP art <strong>de</strong> la cuisine allégée et gastronomie


• CAP Maroquinerie<br />

• CAP Cuisine et restaurant<br />

• MC art <strong>de</strong> la cuisine et barman<br />

•<br />

* spécialités représentées par le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong><br />

Une richesse <strong>de</strong>s formations* du CAP à l’enseignement supérieur dans l’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong><br />

Ecole Boulle ( )<br />

- CAP bijouterie et joaillerie et diplôme <strong>de</strong>s métiers d’Art arts du bijou<br />

- CAP monteur en bronze LP <strong>de</strong> l’ameublement<br />

- Diplôme <strong>de</strong>s métiers d’art restauration <strong>de</strong> mobilier<br />

- Diplôme <strong>de</strong>s métiers d’art costumier réalisateur Bac + 2 BTS<br />

- Baccalauréat STD 2A Design et arts appliqués<br />

Ecole Duperré ( )<br />

- Diplôme <strong>de</strong>s métiers d’art céramique<br />

Ecole Estienne ( )<br />

- Diplôme <strong>de</strong>s métiers d’art gravure, dorure<br />

Ecole Arts appliqués <strong>de</strong> Serres ( )<br />

- Diplôme <strong>de</strong>s métiers d’art décor du mur<br />

CPGE ENS Cachan<br />

- Classe préparatoire aux gran<strong>de</strong>s écoles arts et création industrielle<br />

Lycée <strong>de</strong>s métiers Lucas <strong>de</strong> Néhou ( )<br />

- CAP arts et techniques du verre<br />

Lycée <strong>de</strong>s métiers Turquetil ( )<br />

- Formation complémentaire d’initiative locale peau fourrure<br />

Lycée <strong>de</strong>s métiers Dorian ( )<br />

- CAP souffleur <strong>de</strong> verre<br />

Lycée Poiret ( )<br />

- Diplôme <strong>de</strong>s métiers d’art costumier réalisateur<br />

Lycée Lemonnier ( )<br />

- Baccalauréat professionnel perruquier posticheur<br />

- Mention complémentaire styliste visagiste<br />

Lycée <strong>de</strong>s métiers Tirel ( )<br />

- Baccalauréat technologique hôtellerie<br />

Lycée <strong>de</strong>s métiers Feuillet ( )<br />

- CAP bro<strong>de</strong>rie, chapelier modiste, plumassière<br />

Lycée <strong>de</strong>s métiers Drouant ( )<br />

- Baccalauréat technologique hôtellerie<br />

- Bac Mention complémentaire art <strong>de</strong> la cuisine allégée et cuisine <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserts


Lycée <strong>de</strong>s métiers Belliard ( )<br />

- Bac Mention complémentaire art <strong>de</strong> la cuisine allégée et cuisine <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserts<br />

Lycée Vox ( )<br />

- Baccalauréat STD 2A Design et arts appliqués<br />

Lycée <strong>de</strong>s métiers Renoir ( )<br />

- Brevet <strong>de</strong> technicien <strong>de</strong>ssinateur en arts appliqués spécialité céramique<br />

- Baccalauréat STD 2A Design et arts appliqués<br />

Lycée <strong>de</strong>s métiers Guimard ( )<br />

- CAP tailleur <strong>de</strong> pierre<br />

-<br />

* spécialités représentées par le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> (liste non exhaustive)<br />

Zoom sur la DP3 dans l’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong><br />

L'option DP3 (découverte professionnelle 3 heures hebdomadaires) propose aux élèves <strong>de</strong>s classes <strong>de</strong> ème<br />

une approche du mon<strong>de</strong> professionnel par une découverte <strong>de</strong>s métiers, du fonctionnement <strong>de</strong><br />

l'entreprise et <strong>de</strong> son environnement économique et social. À ce titre, l'option participe au parcours <strong>de</strong><br />

découverte <strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>s formations (PDMF)<br />

Le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> et la DP3 dans l’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong><br />

Une convention <strong>de</strong> partenariat a été signée entre le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> et le Rectorat <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> en mai 2007.<br />

Depuis 6 ans, les métiers du luxe ont ouvert leurs portes aux collèges <strong>de</strong> l’<strong>académie</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong>. Avec au<br />

programme, <strong>de</strong>s visites <strong>de</strong> classes dans les ateliers <strong>de</strong>s maisons membres du <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> ainsi que<br />

<strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> professionnels du luxe dans les écoles permettant aux élèves d’être sensibilisés à<br />

ces métiers <strong>de</strong> « mains » trop souvent méconnus.<br />

Les élèves ont pu découvrir <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> renoms dans chacun <strong>de</strong>s 12 secteurs. A titre d’exemples ils<br />

ont pu se rendre dans les ateliers <strong>de</strong> Louis Vuitton, <strong>de</strong> Cartier, Hermès ou encore Puiforcat ainsi<br />

qu’aller à la rencontre <strong>de</strong>s personnels <strong>de</strong>s maisons Lenôtre, Le Meurice… De belles opportunités pour<br />

révéler <strong>de</strong>s vocations futures.


Les métiers du luxe, <strong>de</strong>s métiers d’avenir pour les jeunes<br />

Informer et valoriser<br />

Depuis sa création en 1954, le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> multiplie les actions <strong>de</strong> valorisation et d’information,<br />

afin <strong>de</strong> donner à voir et à comprendre les 130 métiers uniques et rares qui ont été recensés à l’intérieur<br />

<strong>de</strong>s maisons et qui constituent l’inestimable patrimoine immatériel du luxe français.<br />

Depuis plus <strong>de</strong> dix ans, le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> oriente plus spécifiquement cette politique du « faire<br />

savoir » vers les jeunes en âge <strong>de</strong> formuler <strong>de</strong>s choix professionnels en dévoilant <strong>de</strong> façon<br />

exceptionnelle l’atmosphère secrète <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> certaines gran<strong>de</strong>s maisons et en mettant en lumière<br />

<strong>de</strong>s artisans d’exception.<br />

Des métiers du XXIe siècle<br />

Les métiers du luxe constituent un patrimoine en mouvement à travers <strong>de</strong>s savoir-faire d’exception<br />

que chaque artisan fait vivre dans son atelier, préserve en le transmettant aux plus jeunes, renouvelle<br />

en repoussant ses limites à chaque innovation technologique ou créative.<br />

Le souci d’innovation est consubstanciel au luxe. Un produit qui n’est pas en adéquation parfaite avec<br />

son époque n’est pas un produit <strong>de</strong> luxe. Se contenter <strong>de</strong> reproduire <strong>de</strong>s gestes ancestraux, fussent-ils<br />

parfaits, c’est condamner un savoir-faire. La dynamique <strong>de</strong>s métiers <strong>de</strong> la main passe par la nécessité<br />

d’entretenir un lien constant avec l’évolution <strong>de</strong>s usages, <strong>de</strong>s formes, <strong>de</strong>s matériaux, <strong>de</strong>s techniques et<br />

<strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fabrication.<br />

Ce sont <strong>de</strong>s métiers qualifiés, porteurs <strong>de</strong> sens et <strong>de</strong> valeurs. Le sociologue américian Richard Sennett<br />

rappelle à cet égard, que « faire, c’est penser ». Alors que les nouvelles technologies remplacent<br />

l’homme dans certaines tâches, l’artisanat d’art constitue bel et bien une perspective d’avenir d’autant<br />

que le prestige <strong>de</strong>s maisons suscite un désir qui n’a pas d’équivalent pour ces métiers rares. Le <strong>Comité</strong><br />

<strong>Colbert</strong> est très attaché à sensibiliser la jeune génération au supplément d’âme qu’apportent ces<br />

métiers ancestraux.<br />

« Les jeunes sont très réceptifs et comprennent que réaliser, c’est se réaliser. Comme ils craignent<br />

d’être maltraités par le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise, ils apprécient que nos maisons soient loin <strong>de</strong>s logiques<br />

<strong>de</strong> rentabilité à court terme. La formation d’un jeune prend <strong>de</strong>s années, il <strong>de</strong>vient un trésor pour<br />

l’entreprise », souligne Elisabeth Ponsolle <strong>de</strong>s Portes, déléguée générale du <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong>.<br />

Une gran<strong>de</strong> diversité <strong>de</strong> métiers<br />

Le luxe représente un mon<strong>de</strong> insoupçonné <strong>de</strong> métiers spécifiques à découvrir. Ainsi, le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong><br />

abrite douze catégories <strong>de</strong> métiers (la couture, le cristal, la décoration, la céramique, l’édition,<br />

l’hospitalité, la gastronomie, l’orfèverie, le cuir, les matières précieuses, le parfum et la vigne) qui<br />

chacune regroupe un certain nombre <strong>de</strong> savoir-faire méconnus que le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> évalue à 130.<br />

Rien que dans les métiers du cristal par exemple, si verriers et graveurs sont relativement i<strong>de</strong>ntifiés, ce<br />

n’est pas le cas du boucheur, du choisisseur, du compositeur, du flotteur ou du tiseur. De même dans


les métiers <strong>de</strong> la céramique l’on entend davantage parler <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssinateurs et peintres que <strong>de</strong> tourneurs<br />

<strong>de</strong> creux, enfourneurs encastreurs, décalqueurs, brunisseurs ou poseurs <strong>de</strong> fond.<br />

A chacun sa chance<br />

Les recrutements sont en général très ouverts. Chacun a sa chance, du plus jeune à la personne en<br />

reconversion professionnelle. Les métiers du luxe sont accessibles dès le CAP, l’apprentissage au sein<br />

<strong>de</strong>s maisons étant le volet essentiel <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong>s artisans. On peut être recruté à 14 ans en<br />

cuisine avec un CAP et <strong>de</strong>venir un Chef prodige. Les exemples <strong>de</strong> ce type affluent. Les apprentis<br />

choisissent parfois <strong>de</strong> poursuivre <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s après quelques années <strong>de</strong> travail. Par la suite, la formation<br />

continue, à l’intérieur <strong>de</strong>s maisons, assure <strong>de</strong>s perspectives <strong>de</strong> progression tant dans les métiers que<br />

dans les salaires.<br />

Si on prend à titre d’exemple les métiers du cuir, on peut citer la maison Louis Vuitton où après une<br />

sélection qui s’appuie sur <strong>de</strong>s tests pratiques, <strong>de</strong>s évaluations d’aptitu<strong>de</strong> à l’apprentissage, et <strong>de</strong>s<br />

entretiens, les nouveaux embauchés sont formés en interne à la maroquinerie. Tout au long <strong>de</strong> leur<br />

carrière, les maroquiniers bénéficient <strong>de</strong> semaines <strong>de</strong> formation durant lesquelles ils perfectionnent<br />

leurs connaissances du métier, et intègrent <strong>de</strong>s innovations grâce aux nouveaux produits. Ils peuvent<br />

ainsi progresser, accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong> nouvelles fonctions. Certains sont <strong>de</strong>venus responsables d’atelier ou ont<br />

atteint un niveau d’expertise reconnu nationalement par les titres <strong>de</strong> Maître d’art ou <strong>de</strong> Chevalier dans<br />

l’ordre <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres.<br />

Des perspectives d’emploi<br />

Le luxe français est dans une logique <strong>de</strong> développement, soutenue par la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> internationale. Non<br />

seulement les emplois dans ce secteur sont épargnés par la crise, mais l’offre a même progressé entre<br />

2006 et 2011 (+10%). Ces <strong>de</strong>ux indicateurs disent combien ce sont <strong>de</strong>s métiers d’avenir. Ils ont un rôle<br />

stratégique pour le luxe qui a besoin d’artisans <strong>de</strong> qualité pour poursuivre sur sa lancée et confirmer sa<br />

singularité vis-à-vis <strong>de</strong> la concurrence.<br />

A titre d’exemple significatif, la maison Hermès a ainsi procédé à 400 recrutements en 2012. À la<br />

Manufacture <strong>de</strong> Sèvres, plus du tiers <strong>de</strong>s artisans ont été renouvelés dans les métiers <strong>de</strong> la production<br />

en dix ans. Le recrutement <strong>de</strong> jeunes se fait trois à cinq ans avant le départ à la retraite d’un artisan<br />

pour transmettre les savoir-faire : le luxe est précurseur <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> génération. Ces quelques<br />

données chiffrées confirment l’attractivité croissante <strong>de</strong> ces métiers à forte valeur ajoutée qui font<br />

appel à l’intelligence <strong>de</strong> l’œil et <strong>de</strong> la main.


Les métiers du luxe, <strong>de</strong>s artisans d’exception<br />

Qu’ils soient bro<strong>de</strong>urs, orfèvres, planeurs, verriers, malletiers ou céramistes, les artisans <strong>de</strong>s maisons<br />

du <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> sont détenteurs <strong>de</strong> savoir faire d’exception. Ils apparaissent comme <strong>de</strong>s<br />

irréductibles du beau à l’heure où l’uniformité affadit les productions.<br />

Engagé dans la valorisation <strong>de</strong>s métiers qui fon<strong>de</strong>nt la spécificité culturelle du luxe français, le <strong>Comité</strong><br />

<strong>Colbert</strong> est à l’initiative d’un décret en 2006 du ministère <strong>de</strong> la Culture qui permet aux artisans<br />

exerçant dans les ateliers <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> luxe françaises, d’être éligibles au titre <strong>de</strong> Maîtres d’art. Plus<br />

<strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s Maîtres d’art qui travaillent aujourd’hui dans ces maisons sont <strong>de</strong>s références pour<br />

leur savoir-faire. Dans le même esprit, le <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong> a sollicité le ministère <strong>de</strong> la Culture pour que<br />

certains artisans soient décorés <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>s Chevaliers <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres.<br />

C’est une reconnaissance essentielle car, sans le soutien <strong>de</strong>s maisons du luxe, beaucoup <strong>de</strong> ces métiers<br />

<strong>de</strong> la main auraient disparu. Par ce rôle <strong>de</strong> préservation et <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong>s savoir-faire, les maisons<br />

<strong>de</strong> luxe s’inscrivent en tant qu’industries culturelles dans le patrimoine national.<br />

Transmettre sa passion<br />

Ces nominations permettent d’ériger en modèles pour les jeunes générations, <strong>de</strong>s artisans d’exception<br />

qui au sein <strong>de</strong>s maisons, participent à la sauvegar<strong>de</strong>, à la promotion et à la transmission d’un précieux<br />

patrimoine culturel <strong>de</strong> savoir-faire. On peut penser que l’aura <strong>de</strong> ces professionnels hors-pairs, guidés<br />

par la passion, suscite <strong>de</strong>s vocations.<br />

La transmission <strong>de</strong>s savoir-faire est délicate. C’est une école <strong>de</strong> la patience, ainsi il faut dix ans pour<br />

<strong>de</strong>venir maître verrier dans une manufacture <strong>de</strong> cristal, parfois plus pour exceller. Chaque artisan est<br />

formé <strong>de</strong>s années durant, au contact <strong>de</strong> professionnels confirmés, qui expliquent et répètent les gestes.<br />

Tradition orale, mais aussi tradition <strong>de</strong> l’exemple, les métiers du luxe sont un patrimoine immatériel<br />

qu’il faut ressentir pour apprendre. Cela représente pour les maisons du <strong>Comité</strong> <strong>Colbert</strong>, un<br />

investissement majeur. À ce titre, les maisons du luxe jouent un rôle social et sociétal. En formant <strong>de</strong>s<br />

jeunes, elles contribuent <strong>de</strong> façon évi<strong>de</strong>nte à la préservation <strong>de</strong> la diversité culturelle à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s<br />

générations futures.<br />

Des hommes et <strong>de</strong>s femmes d’exception<br />

Passionné <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin et <strong>de</strong> sculpture, Stéphane Bonneau obtient un CAP <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>leur sur porcelaine. Entré chez<br />

Bernardaud <strong>de</strong>puis 18 ans, il est <strong>de</strong>venu responsable <strong>de</strong> l’atelier <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>lage. Son rôle est <strong>de</strong> superviser toute<br />

une équipe vouée à la mise au point <strong>de</strong> nouvelles formes, <strong>de</strong> veiller au bon fonctionnement <strong>de</strong> l’atelier et surtout<br />

<strong>de</strong> leur transmettre son savoir. Le mo<strong>de</strong>lage consiste à transposer en plâtre un projet <strong>de</strong>ssiné et <strong>de</strong> réaliser le<br />

moule initial qui va permettre sa fabrication en série. Son savoir-faire est auréolé <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux titres honorifiques :<br />

Meilleur Ouvrier <strong>de</strong> France et Maître d’art en 2010.<br />

Yves <strong>Paris</strong>se travaille <strong>de</strong>puis 1975 dans les ateliers <strong>de</strong> Baccarat. Sa maîtrise parfaite <strong>de</strong> la taille ouvragée et <strong>de</strong><br />

la gravure du cristal en fait l’interlocuteur privilégié <strong>de</strong>s créateurs les plus iconoclastes <strong>de</strong> Philippe Starck à<br />

Jaime Hayon. Son savoir-faire exceptionnel a été couronné par le diplôme <strong>de</strong> Meilleur Ouvrier <strong>de</strong> France et les<br />

titres <strong>de</strong> titre <strong>de</strong> Maître d’art et <strong>de</strong> Chevalier dans l’ordre <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres en 2012. Il transmet sa passion<br />

aux élèves du lycée Labroise à Sarrebourg et du Cerfav à Vannes le Chatel.


Martine Hou<strong>de</strong>t a reçu le titre <strong>de</strong> Maître d’art en 2006. Passionnée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin et <strong>de</strong> création, cette<br />

perfectionniste s’est tournée très jeune vers la couture, oeuvrant dans les maisons Cardin et Dior avant<br />

d’intégrer Chanel, y suivre un parcours exemplaire. Elle a gravi un à un les échelons pour <strong>de</strong>venir Première<br />

d’atelier flou haute couture et travailler aux côtés du directeur artistique, Karl Lagerfeld, pour donner vie à <strong>de</strong>s<br />

rêves les plus fous.<br />

Détenteur d’un simple BEPC, Michel Dufrenoy s’est formé à la maroquinerie dès l’âge <strong>de</strong> 16 ans. Entré chez<br />

Louis Vuitton en 1989, ce professionnel d’exception a appris à maîtriser toutes les étapes <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong>s<br />

bagages, <strong>de</strong> l’écrin à bijoux à la malle cabine. Sa longue expérience <strong>de</strong> maroquinier-malletier lui permet<br />

aujourd’hui <strong>de</strong> travailler les matières les plus variées, <strong>de</strong> la toile Monogram aux cuirs exotiques. Il a reçu les<br />

insignes <strong>de</strong> Chevalier <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres en 2006.<br />

Eric Popineau est entré chez Puiforcat en 1986. Il est l’un <strong>de</strong>s tout <strong>de</strong>rniers planeurs en haute orfèvrerie et<br />

réalise <strong>de</strong>s pièces <strong>de</strong> prestige. C’est l’un <strong>de</strong> ces fameux savoir-faire méconnus : cela consiste à former <strong>de</strong>s pièces<br />

au marteau à partir d’une feuille d’argent <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> épaisseur. On vient <strong>de</strong> lui remettre les insignes <strong>de</strong><br />

Chevalier <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres en 2012. Passsionné, Eric Popineau est un artisan complet qui<br />

maîtrise tous les aspects <strong>de</strong> l’art <strong>de</strong> l’orfèvre, ce qui fait <strong>de</strong> lui un élément clef <strong>de</strong> la transmission <strong>de</strong> ce métier<br />

aux générations futures. Une mission d’autant plus importante que le métier <strong>de</strong> planeur est <strong>de</strong>venu rare.<br />

Entré à l’Ecole <strong>de</strong> Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie à l’âge <strong>de</strong> 17 ans, Jean Bourdillat s’est formé auprès <strong>de</strong>s<br />

meilleurs ouvriers <strong>de</strong> France. Cet ouvrier-joaillier fait aujourd’hui preuve d’un savoir-faire exemplaire qui lui<br />

permet <strong>de</strong> travailler sur les objets les plus emblématiques <strong>de</strong> la maison Van Cleef & Arpels. Il participe au<br />

développement <strong>de</strong> nouvelles techniques. Il contribue notamment <strong>de</strong>puis 2006, au perfectionnement d’une<br />

nouvelle approche <strong>de</strong> serti mystérieux et repousse les limites <strong>de</strong> la complexité <strong>de</strong> certains bijoux. Il a reçu les<br />

insignes <strong>de</strong> Chevalier <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres en 2009.<br />

On lui doit les tentures et ri<strong>de</strong>aux <strong>de</strong> la reconstitution <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> Madame Récamier ainsi que<br />

l’extraordinaire lit <strong>de</strong> Madame Valtesse <strong>de</strong> la Bigne, exposé au Musée <strong>de</strong>s Arts décoratifs. Le tapissier Lionel<br />

Hück est expert en points <strong>de</strong> piquage, en bro<strong>de</strong>rie au fil d’or ou sur la restauration <strong>de</strong> tissus anciens. Doté d’un<br />

CAP <strong>de</strong> tapisserie garniture et <strong>de</strong> tapisserie d’ameublement spécialité couture, ce professionnel émérite a<br />

intégré l’atelier <strong>de</strong> tapisserie du Musée du Louvre en 1984. Après un passage au centre <strong>de</strong> restauration et <strong>de</strong>s<br />

recherches <strong>de</strong>s Musées <strong>de</strong> France, il est revenu au Louvre en 1993. Il a reçu le titre <strong>de</strong> Maître d’art en 2008.<br />

Ont également été nommés<br />

dans l’ordre <strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong>s Lettres<br />

Jean-Clau<strong>de</strong> Weinacker, responsable <strong>de</strong>s ateliers à chaud, BACCARAT<br />

François Pigou, joaillier, CARTIER<br />

Aicha Neddaf, modéliste, CHRISTIAN DIOR<br />

Jacques-Philippe Bedou, coupeur fourrure et cuir, CHRISTIAN DIOR (officier)<br />

Denis Caraty, céramiste, FAÏENCERIES DE GIEN<br />

Philippe Allart, maroquinier, HERMÈS<br />

Freddy Desclouds, sellier-maroquinier, HERMÈS<br />

Marie-Clau<strong>de</strong> Joyeux, piqueuse atelier sur mesure, JOHN LOBB<br />

Jean-Michel Poiraud, maroquinier, LOUIS VUITTON<br />

Gérard Oberhauser, verrier, SAINT-LOUIS<br />

Jacques Péters, chef <strong>de</strong> caves, CHAMPAGNE VEUVE CLICQUOT PONSARDIN<br />

Catherine Bouttaz, céramiste, responsable <strong>de</strong>s couleurs, SÈVRES-CITÉ DE LA CÉRAMIQUE<br />

Maître d’art<br />

Serge Vaneson, tailleur graveur sur cristaux, BACCARAT<br />

Christian Adrien, joaillier, CARTIER<br />

Raffaele Ilardo, tailleur Haute-Couture, CHRISTIAN DIOR<br />

Arnaud Philippe, maroquinier, HERMÈS<br />

Jean-Marie Delhoume, maroquinier, LOUIS VUITTON<br />

Patrice Cloud, céramiste d’art, SÈVRES-CITÉ DE LA CÉRAMIQUE


Les Arts Décoratifs et ses actions pour l’Éducation nationale<br />

Les musées <strong>de</strong>s Arts Décoratifs sont parmi les premiers en France à avoir créé un service dédié au<br />

public. Dès 1951, <strong>de</strong>s visites guidées et <strong>de</strong>s conférences sont conçues pour les enfants et pour les<br />

adultes afin <strong>de</strong> rendre les collections permanentes et les expositions temporaires accessibles au plus<br />

grand nombre.<br />

Fort <strong>de</strong> cette expérience, le département pédagogique et culturel a <strong>de</strong>puis, très largement enrichi son<br />

offre <strong>de</strong> visites thématiques, <strong>de</strong> conférences, d’ateliers ou <strong>de</strong> stages. Partager les savoirs dans les<br />

domaines <strong>de</strong>s arts décoratifs, du <strong>de</strong>sign, <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>, du textile, du graphisme est la mission première<br />

<strong>de</strong> ce département, intéressant tous les publics individuels ou en groupe, néophytes ou experts.<br />

Les Arts Décoratifs, sont pour la communauté éducative un lieu <strong>de</strong> ressources<br />

Association privée reconnue d’utilité publique, Les Arts Décoratifs ont <strong>de</strong>puis plus d’un siècle leur<br />

siège rue <strong>de</strong> Rivoli.<br />

Constitués du musée <strong>de</strong>s Arts décoratifs rue <strong>de</strong> Rivoli – qui comprend les collections d’arts décoratifs,<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>sign, <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> et le textile, <strong>de</strong> graphisme et <strong>de</strong> publicité - et du musée Nissim <strong>de</strong> Camondo rue <strong>de</strong><br />

Monceau - <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux lieux d’enseignement - l’école Camondo et les Ateliers du Carrousel – et d’une<br />

bibliothèque, Les Arts Décoratifs sont l’une <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>s institutions culturelles privées dans le<br />

paysage français.<br />

A la fin du XIXe siècle, elle est née <strong>de</strong> la volonté conjointe <strong>de</strong> créateurs, collectionneurs et industriels,<br />

soucieux d’appliquer les beaux-arts à l’industrie.<br />

Les collections recouvrent autour <strong>de</strong> l’art <strong>de</strong> vivre <strong>de</strong>s domaines aussi divers que le mobilier, le verre,<br />

la céramique, le papier peint, les jouets, les bijoux, la mo<strong>de</strong>, le textile ou encore la publicité, du Moyen<br />

âge à nos jours.<br />

La mission <strong>de</strong>s Arts Décoratifs est d’enrichir et <strong>de</strong> mettre en valeur ce patrimoine exceptionnel, par<br />

<strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> conservation, <strong>de</strong> restauration, et <strong>de</strong> présentation au public.<br />

La vocation d’origine <strong>de</strong>s Arts Décoratifs est toujours bien présente : encourager la création -<br />

promouvoir celle d’aujourd’hui et favoriser celle <strong>de</strong> <strong>de</strong>main – à travers l’enseignement, les<br />

expositions, la collaboration permanente avec les créateurs.<br />

Des actions variées et adaptées sont initiées par le service <strong>de</strong>s publics pour la communauté<br />

éducative<br />

La variété et l’étendue <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong>s arts décoratifs permettent au service <strong>de</strong>s publics et à l’action<br />

éducative en particulier, <strong>de</strong> faire valoir auprès <strong>de</strong>s enseignants, <strong>de</strong>s conseillers pédagogiques en art<br />

visuel ou <strong>de</strong>s documentalistes… les formidables ressources qui sont mises à leur disposition.<br />

Des actions spécifiques ont été imaginées et mises en place pour les sensibiliser ou répondre à leurs<br />

attentes.


Des « rencontres sur invitation » permettent aux enseignants <strong>de</strong> découvrir dès leur ouverture les<br />

expositions. Accompagné par un conférencier, plusieurs axes <strong>de</strong> lecture et d’appropriation sont<br />

proposés au cours d’une visite guidée d’une heure.<br />

Des animations pédagogiques sont organisées chaque mercredi pour les enseignants <strong>de</strong>s Académies<br />

<strong>de</strong> <strong>Paris</strong>, Créteil et Versailles, du <strong>de</strong>gré afin que leur soient présentés les musées et les collections à<br />

travers <strong>de</strong>s thématiques choisies.<br />

Les Arts Décoratifs organisent <strong>de</strong>s stages, inscrits au sein <strong>de</strong>s Plans Formation Académique, dans le<br />

cadre <strong>de</strong>s formations continues proposées par les Rectorats <strong>de</strong> <strong>Paris</strong>, Créteil et Versailles.<br />

Le service pédagogique est à l’écoute <strong>de</strong>s enseignants sur leur projet <strong>de</strong> classe en lien avec les<br />

programmes d’histoire <strong>de</strong> l’art.<br />

Un engagement particulier du service pédagogique et culturel envers les lycées d’enseignement<br />

technique et professionnel<br />

Entre 35 000 et 40 000 jeunes sont accueillis chaque année par le service pédagogique et culturel <strong>de</strong>s<br />

Arts Décoratifs, dont 80 % <strong>de</strong> public scolaire. La très gran<strong>de</strong> majorité d’entre eux concerne les classes<br />

du second <strong>de</strong>gré. 26% sont issus <strong>de</strong>s écoles professionnelles et lycées d’enseignement spécialisé.<br />

Profitant <strong>de</strong> la nature même <strong>de</strong>s œuvres qui renvoient aux savoir-faire et plus largement aux métiers<br />

d’art : céramiste, verrier, ébéniste, menuisier, <strong>de</strong>signer, styliste, bijoutier... Les Arts Décoratifs<br />

répon<strong>de</strong>nt plus que toute autre institution aux attentes <strong>de</strong> ces écoles.<br />

Le département pédagogique et culturel propose ainsi aux enseignants qui le souhaitent, <strong>de</strong> les<br />

accompagner dans l’élaboration d’un projet très spécifique : « Le musée appliqué » afin d’étendre les<br />

connaissances <strong>de</strong> leurs élèves dans le domaine <strong>de</strong>s arts décoratifs et <strong>de</strong>s filières associées.<br />

Une enseignante mise à disposition par le Rectorat <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> est l’interlocutrice <strong>de</strong>s enseignants <strong>de</strong>s<br />

lycées professionnels<br />

Attentive aux travaux sur les arts appliqués, l’action éducative s’emploie à répondre à toutes les<br />

sollicitations <strong>de</strong>s enseignants. Les thématiques abordées sont très vastes : historiques, stylistiques,<br />

techniques. Elles recouvrent largement la problématique liée à la question <strong>de</strong>s métiers et plus<br />

particulièrement les métiers d’art. Ces ateliers s’inscrivent dans une réelle volonté d’apprentissage, <strong>de</strong><br />

découverte du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s arts et <strong>de</strong> ses métiers aussi bien pour les élèves que pour les enseignants.<br />

.lesarts<strong>de</strong>coratifs.

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