Le seul magazine au Québec dédié uniquement ... - La Zone de Boxe
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Anthony Bonsante contre Adonis Stevenson : une fin <strong>de</strong> combat hors <strong>de</strong><br />
l’ordinaire. (Photo Etienne Fournier)<br />
Magazine <strong>La</strong> <strong>Zone</strong> <strong>de</strong> <strong>Boxe</strong> 7 ième année – numéro 34<br />
1er août 2008 : Adonis Stevenson<br />
contre Anthony Bonsante<br />
On connaît tous la puissance <strong>de</strong><br />
Superman et personne ne doute <strong>de</strong> sa<br />
capacité à mettre ses adversaires hors <strong>de</strong><br />
combat d’un <strong>seul</strong> coup <strong>de</strong> poing. Cela<br />
peut expliquer pourquoi Gerry Bolen a<br />
mis fin <strong>au</strong> combat avant d’avoir terminé<br />
son compte <strong>de</strong> dix alors que Bonsante<br />
gisait <strong>au</strong> sol, vraisemblablement<br />
inconscient. Stevenson venait <strong>de</strong> placer<br />
dès le début du combat un soli<strong>de</strong> direct<br />
du g<strong>au</strong>che <strong>au</strong> menton <strong>de</strong> Bonsante et ce<br />
<strong>de</strong>rnier ne donnait <strong>au</strong>cun signe d’être en<br />
mesure <strong>de</strong> continuer. Toutefois, il appert<br />
qu’il s’agissait d’une quelconque tactique<br />
<strong>de</strong> la part <strong>de</strong> l’ancien participant <strong>de</strong><br />
l’émission The Conten<strong>de</strong>r et qu’il n’était<br />
pas réellement ébranlé. Il croyait avoir<br />
droit à un compte <strong>de</strong> huit <strong>au</strong> minimum<br />
avant que l’arbitre ne puisse mettre fin <strong>au</strong> combat et il a décidé <strong>de</strong> rester étendu <strong>au</strong> sol et les yeux fermés un petit peu<br />
trop longtemps <strong>au</strong> goût <strong>de</strong> Bolen, qui déclara Stevenson gagnant. L’Américain s’est relevé vigoureusement presque<br />
instantanément après l’arrêt du combat. <strong>Le</strong>s téléspectateurs <strong>de</strong> la chaîne ESPN2, sur laquelle le combat faisait office <strong>de</strong><br />
finale, ont eu droit <strong>au</strong> déchaînement <strong>de</strong> la colère <strong>de</strong> Bonsante envers le p<strong>au</strong>vre Bolen, qui répliquait qu’il le croyait<br />
réellement blessé. <strong>La</strong> décision ne fut évi<strong>de</strong>mment pas renversée malgré la capacité <strong>de</strong> continuer du perdant, et<br />
Stevenson l’emporta par K.-O. à 46 secon<strong>de</strong>s du premier round.<br />
23 novembre 2001 : Richard Grant contre James Butler<br />
Protect yourself at all times. Richard Grant ignorait que cette phrase<br />
pouvait se terminer ainsi : «même une fois le combat terminé». Dans une<br />
<strong>de</strong>s scènes les plus disgracieuses <strong>de</strong> la boxe mo<strong>de</strong>rne, James Butler a<br />
asséné un violent coup <strong>de</strong> poing à Richard Grant alors que ce <strong>de</strong>rnier allait<br />
lui donner la traditionnelle accola<strong>de</strong> d’après-combat. Michael Buffer venait<br />
<strong>de</strong> confirmer la victoire <strong>de</strong> Grant par décision unanime sur Butler lorsque<br />
l’inci<strong>de</strong>nt s’est produit. En bon gagnant, Richard Grant s’est approché <strong>de</strong><br />
Butler pour lui serrer la main et ce <strong>de</strong>rnier en profita pour l’envoyer <strong>au</strong><br />
pays <strong>de</strong>s rêves d’une main droite dont le gant avait été enlevé. <strong>Le</strong> p<strong>au</strong>vre<br />
Grant en fut quitte pour une dislocation <strong>de</strong> la mâchoire ainsi que plusieurs<br />
points <strong>de</strong> suture sur la langue. Butler fut quant à lui arrêté et purgea<br />
quatre mois <strong>de</strong> prison. Ce ne fut toutefois pas les <strong>de</strong>rniers démêlés avec la<br />
justice pour celui qu’on surnomme « Harlem Hammer » : il purge<br />
présentement une peine <strong>de</strong> 29 ans <strong>de</strong> prison pour le meurtre <strong>de</strong> Sam<br />
Kellerman, frère du célèbre analyste, qu’il tua à coups <strong>de</strong> marte<strong>au</strong> –<br />
ironiquement – malgré qu’ils étaient amis <strong>de</strong>puis une dizaine d’années et<br />
que Kellerman hébergeait Butler à son appartement…<br />
James Butler, un m<strong>au</strong>vais perdant.<br />
(Photo boxrec.com)