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14 Le Régional 2-3 juin 2005 - No 278 A la découverte des terrasses… Cuisine italienne régionale - Spécialités pugliese PROFITEZ DE NOTRE TERRASSE ! Riviera Gastronomie Restaurant- Pizzeria Tél. 021 728 03 81 PARKING - AVENUE DU LÉMAN 87 - LAUSANNE Restaurant La Gare Cully Jean-Luc Vermorel et Géraldine Hénard Ouvert tous les jours sauf samedi midi et dimanche Terrasse ombragée 50 places - Parking devant restaurant 100 places Réservation: tél. 021 799 21 24 Un giratoire mal barré REGIONAL P 14 Date 03.06 N C M J L’été arrive au Café-Restaurant de Riex Au milieu des vignobles en passant par Riex, venez déguster les spécialités d’Amélie MENU D’ÉTÉ Champignons frais Salade de chèvre chaud Filets mignons Viande rouge de nos Monts ainsi que sa carte de desserts et ses merveilleux beignets aux pommes Ghislaine Magnin Ch. Corniche 24 - 1097 Riex Tél. 021/ 799 13 06 Fermé le lundi - Le mardi, ouvert dès 17 heures tél. 021 731 11 19 La Tour-de-Peilz • Le Conseil communal ne veut pas d’un giratoire à 1,8 million là où des feux coûteraient 120’000 fr. Renvoyée à sa copie, la Municipalité devra présenter un complément de préavis. R efusé, le crédit de 1,8 million de francs demandé par la Municipalité de La Tour-de-Peilz pour créer un giratoire visant à sécuriser le carrefour dangereux des avenues des Baumes et de Traménaz! C’est du moins ce que préconise la commission du Conseil communal chargée d’étudier ce projet. Mais avant que le législatif ne puisse se prononcer sur ce rapport défavorable, le syndic libéral Alain Matthey réagit: «Nous avons pu réunir des informations complémentaires importantes concernant les aspects financiers, je propose donc que la commission se réunisse une nouvelle fois». «Très très cher!» Si le Conseil communal ne conteste pas la nécessité de sécuriser ce carrefour, c’est le moyen préconisé - un giratoire - et surtout son coût - 1,8 million de fr. - qui ne passe pas. «Le giratoire n’est pas la bonne solution dans cet endroit en pente», affirme Roland Chervet (PDC indépendants), «car cela risque de fluidifier le trafic et de faire davantage de dégâts». L’élu milite pour la pose de feux de signalisation: «Une installation moderne avec détecteur permettrait de fluidifier le trafic, mais surtout, son coût sur un tel carrefour serait de l’ordre de 120’000 fr.». Pour le socialiste Jean-Yves Schmidhauser, la demande de l’exécutif de réunir une nouvelle fois la commission pour lui fournir ces éléments supplémentaires n’est pas satisfaisante: «Je propose que la Municipalité rédige un complément de préavis car ces informations importantes doivent être soumises à chacun, et pas seulement à la commission». Lui aussi socialiste, Jacques Vallotton appuie: «J’aimerai que dans ce préavis complémentaire, nous puissions avoir une comparaison avec d’autres solutions possibles, car à cet endroit précis, ça va coûter très très cher». «Incroyable» Si ça va coûter «très très cher», c’est La Tour-de-Peilz Venez découvrir Tous les jours de la semaine à midi, 5 assiettes du jour au choix et nos Filets de perches, frites, salade, à Fr. 18.- Viande garnie et salade à Fr. 16.- et Fr. 18.- Restaurant intime pour déjeuner d’affaires ou familiale Poissons et viandes de premier choix Cartes des vins avec plus de 120 choix Banquet jusqu’à 60 personnes parce qu’«il ne s’agit pas d’un simple giratoire», expliquait le syndic Alain Matthey lors de la présentation de ce préavis. «Il faudra élargir la route pour créer un trottoir de 80 mètres, refaire tout l’éclairage public, rénover les canalisations souterraines de gaz, eau et électricité et enfin, créer une piste cyclable». Au final, le législatif décide de renvoyer la Municipalité à sa copie en lui imposant de revenir avec un préavis plus précis. Ce qui ne manque pas d’irriter Frédéric Grognuz, municipal libéral des finances: «Je suis surpris que personne n’ait fait ces remarques quand nous avons voté ce préavis en 2003. C’est incroyable», répète par deux fois l’édile. SN Le cirque Stralight présente Crazy Street 18, spectacle mêlant cirque moderne, humour, émotions et acrobaties. Le régisseur Yves Dagenais et le chorégraphe Pierre-Paul Savoie proposent de descendre dans la rue pour apprécier et mettre en valeur la polyvalence des artistes: danse, théâtre, chant et numéros artistiques fusionnent et illustrent l’effort collectif d’invention. En guise de décor de piste, une rue qui pourrait être la vôtre, une rue qui fourmille de gens qui y passent, y repassent, y courent, y volent! Ils sont de tous les milieux, de toutes les couches de la société. Des hommes d’affaires, des sportifs, des amuseurs de rues, des ménagères des clochards et bien d’autres encore vont s’y côtoyer. Place des Terreaux le 7 juin à 20h et le 8 juin à 15h. Infos sur www.starlight-production.com. le vrai Malakoff Fondues, Spécialités vaudoises et aux morilles Potence Ardoise Exposition Martino Seiffert plan d’accès fermé le mardi et notre carte sur notre site http://lunionbournens.isuisse.com Vevey Le Charbon vous invite à découvrir de nouvelles saveurs estivales: Carpaccio d’espadon frais à la rucolla * * * Vitello Tonnato «Nobile» * * * Crevettes géantes flambées «Da Vinci» au gingembre et crème de coco Toutes les infos sur www.pizza-charbon.ch Mercredi-soir, toutes les pizzas à Fr. 15.- Av. de Chailly 13 - 1012 LAUSANNE - Tél. 021 652 07 93 Fermé le dimanche et le lundi soir Restaurant de la Piscine de Chexbres Pascal Bedoy - Tél. 021 946 20 58 Ouvert 7/7, cuisine non-stop Programme estival Sur réservation Tous les lundis soir - A gogo Cuisses de grenouilles à la Provençale Salade du buffet Fr. 28.- Tous les mardis soir - A gogo Moules marinières Pommes frites Fr. 22.selon arrivage Tous les mercredis soir Soirée découverte Tous les jeudis soir - A gogo Gambas entières flambées au cognac Fr. 32.- Tous les samedis soir Steak tartare, toast et beurre Fr. 23.- Permanences popistes - Le POP, parti ouvrier populaire, continue à ouvrir des permanences publiques dans toutes les régions du canton. Lieux de convivialité, de dépannage social, de discussion et de résistance, ces permanences inaugurent une autre manière de faire la politique. Après Lausanne, Renens, Nyon et Prilly, c’est au tour de Vevey d’inaugurer une permanence à la disposition des citoyens et des citoyennes. Elle sera tenue par le conseiller national Josef Zisyadis tous les vendredi de 16h à 17h30 à la rue de Fribourg 18. Ouverture le 27 mai. Rock français - Le Bar-Scène le Bout du Monde accueille ce week-end «Fred.K and friends», groupe de rock français énergique. Ces concerts seront l’occasion d’inaugurer sur sol helvétique leur nouvel album «Biplace», empreint d’un univers poétique et engagé, entre chansons intimistes teintées d’électro, mélodies samplées et rock plus rageur. Sur scène, instruments et machines se fondent, sans artifice, en une vague sonore tout en nuances délicates et accrocheuses. Vendredi 3 et samedi 4 juin, début des concerts à 21h30, entrée: 10.-., infos sur www.leboutdumonde.ch ou au 021 921 40 04. Récital d’orgue - Le prochain concert en l’Eglise St-Martin de Vevey sera un récital d’orgue par Marc Dubugnon. Au programme, Toccata adagio et fugue en do de J.S. Bach et deuxième sonate de A. Guilmant. Dimanche 5 juin à 20h. Parures royales - La prochaine exposition du Magasin du Monde de Vevey sera consacrée aux parures royales kuba et aux étoffes du Kasaï. Du royaume du même nom, l’art kuba est l’un des plus célèbres de la République démocratique du Congo. Il nous lègue les tapis kuba et les velours du Kasaï, en raphia naturel tissé main. De longue tradition, ces étoffes au graphisme coloré témoignent d’un savoir-faire ancestral et nécessitent un travail créateur de quelques mois à une année entière. L’étoffe kuba est un vêtement lié à un rang ou à une histoire, reconnaissance publique de la personne qui le porte, tandis que le velours du Kasaï est utilisé comme cadeau ou offrande funéraire et sert à payer une dot. Du 3 au 28 juin, vernissage vendredi 3 juin de 17h à 19h. Heures d’ouverture: mardi-vendredi 10h-18h - samedi: 10h- 17h. Contes - Samedi 4 juin, Nadia Leu racontera aux enfants «La Fée Lucienne pas si vilaine que ça» à l’Espace Guinguette, une histoire en vers et en rimes. Quel malheur, Lucienne la grande sœur se fait piquer la vedette par Lucette sa cadette. Trahie, comment va-t-elle s’y prendre reconquérir le cœur de son entourage? Ce thème parle beaucoup aux enfants, Nadia Leu les fera participer activement à l’histoire par des mimes de sentiments, d’émotions, d’animaux, etc. Portes à 14h, conterie dès 14h30. Entrée et goûter: 5.-. Infos sur www.guinguette.ch ou au 076 409 27 20. Metal Hardcore - A l’affiche du Rocking Chair mardi 7 juin, The last night on earth, avec: Lamb of god (us), Ciban (all), Unearth (us) et Every time I die (us). Portes à 20h, prix: 30.-, pélocations sur www.ticketcorner.ch. Récital d’orgue bis - Vendredi 3 juin à 20h15, l’Eglise Notre-Dame programme un récital d’orgue par Nicolas Viatte.
Billet de l’Union Pulliérane Du béton et des arbres: plaidoyer pour une politique d’urbanisation raisonnable D epuis le début du siècle dernier, Pully a connu un développement urbanistique continu. Ce processus s’est fait par vagues successives au gré des périodes de prospérité économique, et avec plus ou moins de bonheur en terme de qualité architecturale. D’une manière générale, le résultat est assez satisfaisant. Du bord du lac jusque dans les hauts, notre petite cité témoigne d’un étagement assez harmonieux de maisons individuelles et d’immeubles locatifs, même s’ils sont souvent noyés dans la verdure que ses habitants se sont affairés à planter. Il n’en demeure pas moins que le boom immobilier actuel nous incite à nuancer quelque peu ce constat de satisfaction, surtout si l’on veut conserver la surmédiatisée qualité de vie de Pully. Certes, il faut bien admettre que les terrains disponibles se font plus rares et que la demande très forte de ces dernières années incite à densifier l’occupation en gagnant en hauteur plutôt qu’en surface. Il est vrai aussi que les règlements en matière de construction ne laissent que peu de marge de manœuvre à nos autorités pour éviter quelques dérives regrettables que nous avons pu observer avec PUBLICITÉ inquiétude ces derniers temps. Nous souhaiterions inciter notre Municipalité à la plus grande vigilance et lui demander de ne pas céder sans combattre aux appétits de quelques bétonneurs compulsifs. Pour notre part, nous ne pouvons que regretter certaines initiatives immobilières de grande envergure de ces derniers mois qui pourraient laisser à penser que, par exemple, nous commençons à nous doter au bord du lac d’un nouveau mur de l’Atlantique! Enfin, nous aimerions encourager nos autorités à entamer (ou poursuivre) une réflexion de fond visant à faciliter sur le territoire de notre commune l’implantation d’un certain nombre d’entreprises du tertiaire, afin d’obtenir un équilibre souhaitable entre le caractère très résidentiel de Pully et le pôle de développement économique qu’elle ne doit cesser d’être. L’art de gouverner c’est celui de trouver les équilibres, c’est ce que conseille l’auteur Fra Cisco en paraphrasant les grands urbanistes qu’étaient les Romains: «Omnis in pondere et mensura» Isabelle Krenger Conseillère communale Billet UDC La nostalgie n’est plus ce qu’elle était J e me souviens de l’époque où la Poste suisse assurait les services de postes et télécommunications et le faisait bien, les usagers étaient satisfaits et tout allait pour le mieux. Jusqu’au jour où attirés par l’odeur de l’argent (Vespasien s’était trompé l’argent à une odeur, et les affairistes, eux, ne s’y trompent pas), certains milieux d’affaires à la recherche de nouveaux profits firent éclater cette vénérable institution et se partagèrent les parties rentables de sa dépouille. Il ne restait plus à la poste qu’à se convertir en supermarché pour amortir les dépenses inhérentes au port d’une lettre à 85 centimes au fin fond des Grisons, car rassurez-vous cette activité-là, aucune société privée ne la lui disputera. Passe encore qu’au sein de la communauté européenne, cette immense foire d’empoigne, les services publics furent démantelés par les requins de la finance au nom de la libre concurrence, mais il me semble que chez nous rien ne nous y obligeait. A moins que ce soit l’attrait de suivre l’exemple des autres dans la politique du pire. Le schéma est partout le même et a fait ses preuves, il commence par une campagne de dénigrement auprès de la population qui se laisse prendre, axée sur le manque d’efficacité et le défaut de rentabilité des services publics. Mais enfin! La notion de service public est à l’opposé de la rentabilité, un service public ne se doit pas d’être rentable mais utile car le jour ou ces services deviendront effectivement rentables, au détriment de leur qualité, nos impôts ne serviront plus qu’à payer nos dirigeants. Suisscom n’échappe pas à la règle et joue, pour sa part, sur la sensibilité nationale rattachée à son nom bien qu’il s’agisse d’une société privée dont les motivations sont les mêmes que celles de ses concurrents et dont il ne soit même pas avéré que la majorité de ses actionnaires soient suisses. Lilian Geoffroy UDC Pully Fiscalité Q uestion d’un lecteur: sachant que les frais relatifs aux pompes funèbres n’entrent pas dans la succession, est-il possible de les déduire dans la déclaration d’impôt et ceci malgré la répudiation de la succession? La Loi concernant le droit de mutation sur les transferts immobiliers et l’impôt sur les successions et donations (LMSD) précise à son article 28, lettre b, que «sont déduits de l’actif brut de la succession les frais funéraires usuels...» Les frais funéraires sont des dépenses en principe liées à une fortune dévolue pour cause de mort (succession), raison pour laquelle cette dépense ne peut entrer en déduction que pour la détermination de cet impôt. La loi sur les impôts directs cantonaux vaudois prévoit trois types de déductions pour le calcul du revenu imposable, soit: Politique Frais funéraires • Les déductions liées à un revenu (travail, immeubles et titres par exemple) • Les déductions générales (intérêts passifs, pensions alimentaires, etc.) • Les déductions sociales (logement, frais de garde, etc.) On constate donc que les frais des pompes funèbres n’entrent dans aucune de ces rubriques. Si en finalité, les héritiers ont tout de même dû prendre en charge tout ou partie de ces frais dès lors que la succession a été répudiée, ils pourront tout au plus tenir compte de leur quote-part en déduction de leur fortune imposable, pour autant que le montant était encore dû au 31 décembre de l’année pour laquelle ils établissent leur déclaration fiscale. Bernard Jahrmann Expert-comptable diplômé Fiduciaire Michel Favre SA, Lausanne REGIONAL P 15 Date 03.06 N C M J Billet radical Deux fois oui à l’ouverture L e 5 juin prochain, le peuple suisse devra se prononcer sur deux objets qui font couler beaucoup d’encre et autour desquels la polémique enfle sans cesse. Qu’il s’agisse des accords Schengen/Dublin ou du partenariat en faveur des homosexuels, un aspect commun caractérise ces deux questions: l’ouverture aux autres. Frontières d’états ou de la société, nous avons la chance de pouvoir prouver à cette occasion que nous sommes forts. Un pays épanoui, aisé, où il fait bon vivre se reconnaît aussi au courage de sa population, à son ouverture d’esprit et à sa tolérance. Certes, qui dit ouverture dit risque de s’exposer à prendre des coups. Mais Libre tribune Local d’injection D ans Non pas la politique de l’autruche, mais plutôt celle de l’arroseur arrosé. l’édition du 12-13 mai 2005, sous cette même rubrique, la présidente du parti socialiste d’ Epalinges s’en est prise à la très large majorité des conseillers communaux, dont l’unique tort est d’avoir refusé de transmettre à l’exécutif la motion qu’elle avait présentée à propos d’un local d’injection à Lausanne. Elle n’hésite pas à prêter à certains de ses pairs des intentions machiavéliques, puisqu’elle affirme, je cite «à moins que ça ne soit tout simplement que le reflet de l’ambition d’un certain nombre de conseillers, trop occupés par leur réussite politique et professionnelle». La vérité est bien différente. Tout d’abord, Mme Bovay a trompé le Conseil en laissant entendre que sa motion était le fruit d’une réflexion personnelle. Or, l’idée émane des socialistes lausannois, qui ont incité peut-on vraiment vivre tels des hérissons dans notre réduit national, alors que le monde autour de nous ne cesse d’évoluer et de se transformer? Nous devons participer à ce mouvement et y apporter notre contribution, forts de siècles de protection des minorités et d’ouverture aux autres. Défenseur de la responsabilité individuelle, de la tolérance et éloigné de tout extrémisme, le parti radical vous encourage à démontrer que ces valeurs restent celles d’une Suisse à laquelle nous sommes tous attachés et dans laquelle nous nous reconnaissons. Philippe Diesbach Président du parti radical de Pully-Paudex-Belmont leurs camarades des communes avoisinantes à intervenir dans chacun des législatifs de la région avec un texte identique. Cette démarche a rencontré un succès d’estime on ne peut plus mitigé, puisque, tout comme Epalinges, Pully a refusé d’entrer en matière dans sa séance du 11mai. Ensuite, on rappellera qu’il est d’usage, notamment au Grand Conseil, d’annoncer ses intérêts lorsqu’on intervient dans un domaine touchant de près son activité professionnelle. Active dans le domaine social, la présidente du parti socialiste d’Epalinges aurait dû s’inspirer de cette règle déontologique fondamentale. Le Conseil communal d’Epalinges n’a pas débattu longuement sur le fond. Devant le refus du canton, les autorités lausannoises ont toujours précisé qu’elles n’entendaient pas mettre en place une telle structure sans l’appui financier du canton, voire des communes de la région. Mme Bovay souhaitait que les autorités d’Epalinges fassent pression sur l’organe délibérant de la capitale, ainsi que sur les autorités cantonales, pour les amener à revoir leur position. Il s’agissait ainsi d’influencer un vote lausanno-lausannois. Si cette démarche avait abouti, les conseillers palinzards auraient créé un précédent dangereux sur le principe, mais aussi et surtout sur le plan financier. Lausanne n’est pas particulièrement économe sur le plan social; surtout lorsque d’autres collectivités publiques la co-financent. Or, il faut rappeler qu’Epalinges participe déjà à la lutte contre la toxicomanie par le biais de Lausanne Région. En outre, si le Grand Conseil adopte le projet de nouvelle péréquation tel que prévu par le Conseil d’Etat, ce ne sont pas moins de 30 millions que les autres communes redistribueront à Lausanne. II y a là également source de financement. La manne n’est-elle pas encore suffisante? Alors, Mme la présidente du parti socialiste d’Epalinges, qui est réellement mû par des ambitions politiques et professionnelles? Alain Monod Conseiller communal Le Régional 2-3 juin 2005 - No 278 Lettre de lecteurs PUBLICITÉ «Le plaisir de la nuit» Bd de Grancy 14, 1006 Lausanne - 021 617 39 40 M is 15 en cause par la commission d’enquête sur le surcoût de la rénovation des remontées mécaniques des Pléiades, Georges Charotton, premier coordinateur du projet, réagit. Enquête contestée A plusieurs reprises, votre journal a évoqué le projet d’équipements de remontées mécaniques aux Pléiades. Vos informations reflètent plus l’approche faite par l’un des plus virulents détracteurs de ce projet tant à l’octroi des crédits que par ses oppositions aux dossiers d’enquête publique. La commission intercommunale, à laquelle il appartenait, m’a gravement mis en cause sans jamais expliciter les limites de mon mandat ou donner des faits précis sur les manquements qui me sont reprochés. Malheureusement son rapport est entaché de multiples erreurs et je suis obligé de considérer comme superficiel l’examen qui a été conduit à mon encontre. Par une seule audition de deux heures environ, elle s’est autorisée à émettre des jugements non étayés, sans aucune vérification. Au minimum, elle aurait dû prendre la peine d’examiner dans mes bureaux les dossiers et pièces que j’ai établies et que j’aurai tenu à sa disposition si elle me l’avait demandé. Un fait, par exemple, c’est de laisser à penser que le coordinateur soussigné engage sa responsabilité sur le dépassement relevé entre les montants figurants au préavis 08/2001 et le coût prévisible des travaux fin 2004. Cette affirmation n’est pas acceptable puisque les montants du préavis ne résultent pas d’études accomplies sur mandat, par un professionnel qualifié et rétribué pour ces prestations. L’estimation des coûts figurant au préavis a été établi par le Comité pour le développement des Pléiades en mars 2000, antérieurement au mandat donné en mars 2002. Ce choix a été dicté par la volonté de ne pas engager les finances communales de St-Légier-La Chiésaz et Blonay avant la détermination, qui réclamait l’unanimité des Conseils communaux du district sur le financement des installations des remontées mécaniques aux Pléiades et à Jaman. Cette mise au point vient contredire votre sous-titre du 28-29 avril 2005 «Depuis dix ans les responsables successifs de ce projet ont accumulé violations des lois et des processus démocratiques...». Cette accusation est fausse, car à l’origine, en avril 1995, la réflexion sur le futur des activités aux Pléiades est le fait d’une initiative privée, réunissant quatre personnes actives dans le monde du ski, de son enseignement, de la formation d’une relève de compétition alpine ou nordique, du tourisme et des transports publics et ce depuis plusieurs décennies. Jusqu’en mars 2002, après l’acceptation du préavis, leur travail était bénévole et le resta après pour les membres du CoPil. Georges Charotton Ingénieur
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