memento - Département de lettres modernes - Université de Rouen

où les mortes reviennent à la vie, aspirées par le désir des amants de la beauté. La mort plane sur
toutes les intrigues, le souci de l’art est toujours présent dans l’écriture.
La jeunesse révoltée du drame romantique : Antony (1831) – Lorenzaccio (1834) – Ruy Blas (1838)
LMD21M3
Mme CARRIQUE
Lundi 14h00 – 16h00 et mardi 09h00 – 11h00
L’étude littéraire et dramaturgique de ces trois pièces de Dumas, Musset et Hugo permettra de
comprendre la teneur de la rupture esthétique, politique et morale qu’a représentée au XIX e siècle le
genre du drame romantique. Les trois jeunes héros criminels, nés sous la plume de trois jeunes
auteurs modernes au début de la Monarchie de Juillet, symbolisent chacun à leur façon
l’effervescence et l’aspiration à la nouveauté, alors sensible en France.
Une introduction détaillée d’histoire politique, littéraire et sociale du théâtre français au xix e siècle
exposera les enjeux historiques de cette modernité théâtrale du drame romantique, puissamment
incarnée par ces trois personnages impertinents, tourmentés et rebelles.
UE2 : LITTÉRATURE FRANÇAISE DU XVIII E SIÈCLE
Choisir un des quatre programmes suivants.
La modernité du roman au XVIII e siècle
LMD22M2
39
Mme ROUCAN
Lundi 09h00 – 11h00 et mardi 14h00 – 16h00
Les réflexions politiques et philosophiques des écrivains des Lumières se doublent d’interrogations
artistiques et personnelles, étroitement liées aux problématiques de la modernité et du changement,
ainsi qu’à la problématique de l’individualité et du droit au bonheur. Les auteurs qui échafaudent
des théories nouvelles sur la société et le gouvernement, sur l’homme et le monde, composent
également des romans d’un genre nouveau. J.-J. Rousseau avec Julie, ou la nouvelle Héloïse,
compose un roman d’amour épistolaire, sur fond d’idées philosophiques, et Diderot, avec Jacques le
fataliste, signe un roman résolument moderne, dans lequel il jette le doute sur les procédés
romanesques, et anticipe ainsi « L’Ère du soupçon » définie par Nathalie Sarraute en 1956.
Corpus :
Jean-Jacques ROUSSEAU, Julie ou la nouvelle Héloïse, tome 1, Gallimard, Folio classique, édition
d’Henri Coulet, 1992 (première et deuxième parties).
Denis DIDEROT, Jacques le fataliste et son maître, Gallimard, Folio, édition d’Yvon Belaval,
2006.
Rêveries du XVIII e siècle
LMD22M4
Mme ROUCAN
Lundi 11h00 – 13h00 et mardi 16h00 – 18h00
L’onirisme marque le XIXe siècle, mais est déjà très présent au siècle des Lumières. Le thème de la
rêverie s’inscrit dans la problématique de l’écriture de soi au sens large, du rapport à la nature et aux
sentiments.
Nous étudierons le deuxième récit autobiographique de J.-J. Rousseau, Les Rêveries du promeneur
solitaire, « appendice » des Confessions selon l’auteur, ainsi que les poèmes lyriques d’André
Chénier.
Corpus :
Jean-Jacques ROUSSEAU, Les Rêveries du promeneur solitaire, Flammarion, GF, 2012.
André CHÉNIER, Poésies, Gallimard, Poésie, édition Louis Becq de Fouquières, 1993.