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Hors série n°2

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<strong>Hors</strong> <strong>série</strong> <strong>n°2</strong> - Mai 2010<br />

et de toutes les musiques<br />

Infos<br />

Portraits<br />

Concerts et festivals<br />

www.echo62.com


2<br />

Le 29 mars dernier, à Paris,<br />

tous les acteurs du monde culturel<br />

s’étaient réunis pour signifier<br />

leurs nombreuses<br />

inquiétudes face à la réforme<br />

territoriale engagée par le<br />

Gouvernement. Le même jour,<br />

Dominique Dupilet présidait la<br />

commission permanente du<br />

Conseil général du Pas-de-<br />

Calais qui concrétisait l’ouverture<br />

d’une nouvelle célébration<br />

en Pas-de-Calais : l’année de<br />

toutes les musiques (et de la<br />

danse). « Malgré les difficultés<br />

et interrogations liées à la<br />

réforme territoriale, à la suppression<br />

de la taxe professionnelle,<br />

à l’avenir de la<br />

clause générale de compétences,<br />

nous avons voté le<br />

23 mars un budget de résistance<br />

où nos politiques volontaristes<br />

continuent et rem-<br />

ANNÉE 2010<br />

Le Département<br />

« fête toutes les musiques »<br />

L’Écho du Pas-de-Calais s’est<br />

penché sur « 2010, l’Année de<br />

toutes les musiques en Pas-de-<br />

Calais » en compagnie de Dominique<br />

Dupilet, le président du Conseil général<br />

du Pas-de-Calais.<br />

- Le Pas-de-Calais est un département<br />

très musical! C'est une évidence?<br />

D. Dupilet: Oui. Le Pas-de-Calais est un département<br />

très riche musicalement et depuis<br />

fort longtemps. N'oublions pas par<br />

exemple qu'Arras a vu naître Adam de la<br />

Halle et Jehan Bodel. Que nous possédons<br />

un très riche patrimoine musical, avec un<br />

nombre important d'orgues classés… Et<br />

que nous partageons avec notre voisin le<br />

Nord, la palme nationale de la pratique musicale<br />

au sein des harmonies et des chorales.<br />

Au fil du temps, nos traditions se<br />

sont enrichies des cultures étrangères et<br />

notre pratique musicale a pris des couleurs<br />

et des intonations nouvelles. Nous fêtons<br />

aujourd'hui toutes les musiques, parce<br />

qu'aucune n'est supérieure à une autre…<br />

- De Contrepoints 62 au Pas-de-Calais<br />

Music Tour en passant par le Midsummer<br />

festival ou Coups de Vents, l’implication,<br />

le soutien du conseil général varient<br />

énormément. Quel est le « fil rouge » qui<br />

guide vos choix?<br />

Notre fil rouge, c'est notre souhait d'aborder<br />

tous les styles musicaux, de toucher<br />

tous les publics et tous les territoires, sans<br />

en exclure aucun. Nous souhaitons que<br />

chacun, pendant cette année entièrement<br />

dédiée à la musique, puisse découvrir les<br />

musiques qu'il ne connaît pas et faire<br />

aimer les musiques qu'il apprécie. Ces<br />

choix nous les avons arrêtés avec Thérèse<br />

Guilbert, à qui j'ai confié la vice-présidence<br />

à la culture. Le comité de pilotage de l'Année<br />

de toutes les musiques qu'elle préside<br />

est chargé de les mettre en œuvre à travers<br />

toutes les manifestations programmées.<br />

- Que se passerait-il pour tous les acteurs<br />

du monde culturel si la clause générale<br />

de compétences était remise en cause?<br />

Cette clause générale de compétences<br />

plissent leur double rôle de<br />

développement social et<br />

d’épanouissement » rappelait<br />

le président.<br />

Après avoir célébré la Pologne<br />

en 2007, le centenaire de l’exploit<br />

de Louis Blériot en 2009,<br />

le Département a choisi, en<br />

2010, de fêter toutes les musiques.<br />

« Nous avons une telle<br />

richesse musicale que nous<br />

nous devions de lui dédier une<br />

année ! » Qui plus est, en ces<br />

temps de crise, de renonciation<br />

parfois : « il est indispensable<br />

souligne le président<br />

Dupilet, de soutenir la culture,<br />

ses multiples facettes, de promouvoir<br />

l’accès à la culture<br />

du plus grand nombre, de<br />

soutenir son rayonnement sur<br />

tous les territoires, et de veiller<br />

à cultiver traditions et modernité<br />

».<br />

Un fourmillement<br />

Voilà donc la philosophie qui a<br />

présidé à la création d’une programmation<br />

variée, de qualité<br />

et proposée sur tout le territoire<br />

départemental. Thérèse Guilbert,<br />

vice-présidente du conseil<br />

général chargée de la culture<br />

trouve que cette initiative tombe<br />

à pic: « Nous avons tous be-<br />

nous permet aujourd'hui de soutenir et de<br />

financer des politiques qui ne relèvent pas<br />

de nos compétences obligatoires. Si cette<br />

clause était remise en cause, les Départements<br />

n'auraient plus la possibilité de s'investir<br />

dans la culture, le sport. Ces<br />

activités aujourd'hui fortement encouragées<br />

par le Conseil général seraient<br />

mises en danger. Concrètement, cela signifierait<br />

par exemple l'impossibilité de<br />

programmer l'ensemble de l'Année de<br />

toutes les musiques. Cela remettrait en<br />

cause également notre soutien au monde<br />

associatif.<br />

En revanche, si le combat que nous menons<br />

aujourd'hui contre la réforme en<br />

cours permettait sa pérennité, alors nous<br />

serions en mesure de poursuivre les efforts<br />

consentis dans ces domaines par le<br />

Département depuis plus de 30 ans<br />

maintenant. En période de crise, on a<br />

malheureusement trop souvent tendance<br />

à réduire les dépenses liées à la culture.<br />

C'est une lourde erreur, car la culture est<br />

une source vitale d'épanouissement.<br />

La musique pour s’évader<br />

Thérèse Guilbert, vice-présidente<br />

du Département du Pas-de-Calais,<br />

chargée de la culture.<br />

Photo CG 62<br />

soin de nous évader. Et quoi de<br />

mieux que la musique et la<br />

danse pour y parvenir. Au<br />

conseil général, nous l’avons<br />

compris depuis longtemps et<br />

cette célébration n’est pas seulement<br />

un coup pour faire parler<br />

de nous! Nous accompagnons<br />

régulièrement 300 sociétés<br />

musicales, 77 écoles de<br />

musique, le réseau des chorales,<br />

les festivals de musique…<br />

et nous sommes<br />

présents à toutes les étapes de<br />

l’apprentissage. » C’est ce fourmillement<br />

que le Département<br />

souhaite mettre en avant. Justement,<br />

le leitmotiv est la valorisation<br />

de « toutes les<br />

pratiques musicales », au<br />

champ et à la ville. Dominique<br />

Dupilet: « Nos neuf territoires<br />

ont leur spécificité et leurs talents<br />

qu’ils soient slameurs,<br />

Dominique Dupilet,<br />

président du Département du Pas-de-Calais.<br />

- Questions plus personnelles… On<br />

connaît votre passion pour l’opérette et<br />

les orgues, mais dans tous les autres<br />

registres, quels sont vos musiciens, vos<br />

chanteurs préférés ? Où serez-vous le<br />

21 juin, jour de la fête de la musique?<br />

Je suis également très sensible aux musiques<br />

slaves de type violon-violoncelle…<br />

mais toutes les musiques jouent<br />

un rôle essentiel dans ma vie et je n'imagine<br />

pas pouvoir m'en passer. Le<br />

21 juin ? Dans la rue sans doute ou dans<br />

une salle de concert… partout où un orchestre,<br />

un groupe, un musicien se produiront.<br />

rockeurs, membres d’harmonie,<br />

danseurs de hip-hop, flûtistes,<br />

accordéonistes, discjockeys…<br />

Nous vous invitons<br />

à les découvrir. » Plus d’une<br />

centaine d’événements organisés<br />

ou soutenus par le conseil<br />

général sont programmés, sans<br />

compter les rendez-vous habituels<br />

que sont Contrepoints 62,<br />

Coups de Vents, le Pas-de-<br />

Calais Music Tour… Une centaine<br />

de dates et des moments<br />

forts à l’image du Midsummer<br />

Festival au Centre culturel de<br />

l’Entente cordiale à Condette du<br />

11 au 27 juin, ou du spectacle<br />

pyrotechnique exceptionnel qui<br />

se prépare à Barlin, toujours en<br />

juin, sous l’intitulé The Royal Fireworks.<br />

Rendez-vous sur<br />

http://www.musiques62.fr<br />

Photo CG 62


L’Écho<br />

donne le la<br />

Forcément incomplet et non exhaustif. Exercice périlleux que de se pencher sur<br />

« toutes les musiques du Pas-de-Calais » en 32 pages! Il y a de quoi remplir un dictionnaire.<br />

Ce département possède une grande culture musicale populaire, liée notamment<br />

aux fanfares et harmonies. Aujourd’hui, il affiche une grande vitalité dans les<br />

univers du rock, de la chanson, du classique… Sur tous les territoires, de la Côte<br />

d’Opale à l’Arrageois, les musiques sont omniprésentes portées par une foule d’artistes,<br />

relayées par une multitude d’associations, de municipalités. Et, si le voisin nordiste<br />

avec sa « grande scène » lilloise a pu naguère faire de l’ombre, aujourd’hui le<br />

Pas-de-Calais joue dans la même cour. Main Square festival à Arras, festival de la<br />

Côte d’Opale, festival les Enchanteurs autour de Lens peuvent se targuer d’un rayonnement<br />

national voire international.<br />

Le Pas-de-Calais chante, le Pas-de-Calais danse, il joue de la guitare, du violon, de<br />

l’accordéon, de la batterie, du tuba, du djembé, du ukulélé… Il mélange hardiment les<br />

genres. Les airs polonais, les chansons patoisantes, les chants kabyles, le blues, le<br />

slam, le rap enrichissent son « répertoire ». Alors ce tour d’horizon que nous vous<br />

proposons, les choix de la rédaction feront forcément réagir: « mais il manque ceci,<br />

vous avez oublié celui-là! » La suite au prochain numéro? Pourquoi pas. Chaque<br />

mois dans L’Écho du Pas-de-Calais, les musiques trouvent naturellement une place<br />

confortable et sur www.echo62.com l’été de toutes les musiques sera chaud.<br />

Hénin-Liétard et Minet<br />

Un petit jeu sympathique : trouver des villes<br />

du Pas-de-Calais citées dans des chansons !<br />

Arras vient immédiatement à l’esprit « Avec<br />

l'ami Bidasse, on ne se quitte jamais, attendu<br />

qu’on est tous deux natifs d'Arras-se, chef-lieu du Pas-de-Calais ! » Personne<br />

ne songerait à Hénin-Liétard, mis à part quelques spécialistes des<br />

Charlots. Rinaldi, Sarrus et consorts ont enregistré cet « Hénin-Liétard » (chanson<br />

nostalgique !) en 1973, face B du 45 tours « Paroles, paroles, joli motard ».<br />

« Je repense à ma campagne et le cafard m’envahit. Hénin-Liétard, village adoré<br />

je n’aurais jamais dû te quitter… » Hénin-Liétard où Bernard Wantier vit le jour<br />

en 1953. Bernard Wantier ? Le véritable patronyme de Bernard Minet, musicien<br />

de bal qui devint l’un des Musclés, membre inamovible du Club Dorothée ; le<br />

chanteur de « Bioman », numéro 8 au Top 50 en 1988. Une dizaine d’albums,<br />

en solo ou avec les Musclés ! Bernard Minet fait encore de la scène, il est « le<br />

chanteur des Héros ». La petite histoire ne dit pas s’il croise encore de temps<br />

en temps François Corbier, autre héros du Club Dorothée mais aussi poète, auteur-compositeur<br />

(il s’est produit à l’Abattoir à Lillers) et excellent guitariste. Sa<br />

nouvelle guitare a d’ailleurs été fabriquée dans le Pas-de-Calais, chez Benoît de<br />

Bretagne à Bernieulles.<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

Renaud et Oscar<br />

« Y v’nait du pays où habite la<br />

pluie, où quand y a du soleil<br />

c’est un mauvais présage, c’est qu’i va pleuvoir<br />

c’est qu’i va faire gris. Il était chtimi jusqu’au bout des nuages… » Oscar est l’une des plus<br />

belles chansons de Renaud, sans doute l’artiste le plus connu de la francophonie. Oscar est un<br />

hommage au grand-père maternel du chanteur, Oscar Mérieux, né en 1899 à Courrières dans<br />

le Pas-de-Calais. Mineur avant d'être ouvrier chez Renault à Paris, Oscar accueillait souvent<br />

Renaud chez lui en vacances… Acteur dans Germinal, Renaud a toujours rappelé son attachement<br />

à notre région. En 1993 sortait l’album Renaud cante el’Nord où « le mec à la chetron<br />

sauvage » reprenait des titres signés Edmond Tanière, Simon Colliez, Guy Dubois… Tous<br />

du Pas-de-Calais.<br />

De Calais à Torcy<br />

Toutes les musiques se jouent, s’écoutent, se font dans le<br />

Pas-de-Calais grâce notamment aux scènes nationales, aux<br />

centres culturels (liés par conventions avec le conseil général<br />

du Pas-de-Calais): le Channel à Calais, le centre culturel<br />

Gérard-Philipe à Calais, le centre culturel Georges-Brassens<br />

à Saint-Martin-Boulogne, le Rollmops à Boulogne-sur-Mer,<br />

le Musicaire à Calais, le Théâtre d’Arras, le Baladin à Torcy,<br />

Rock en Stock, Sillons de culture, le Centre de musique ancienne<br />

à Auxi-le-Château, Droit de Cité, Culture Commune, le<br />

centre Arc-en-Ciel de Liévin, la Maison des Arts et de la Communication<br />

à Sallaumines, le centre culturel Ronny-Coutteure<br />

à Grenay, la Comédie de Béthune, l’Abattoir à Lillers, Lyriade<br />

62, Multiphonie, la Comédie de l’Aa, le centre culturel Daniel-<br />

Balavoine à Arques. Sans oublier les conservatoires de Boulogne-sur-Mer,<br />

Saint-Omer, Calais, Arras, Béthune et<br />

Bruay-la-Buissière. www.musiques62.fr<br />

3<br />

Les Échos du Pas-de-Calais<br />

BP 139 – 5, place Jean-Jaurès<br />

62194 Lillers Cedex<br />

Tél. 0321543575 – Fax 0321543489<br />

http://www.echo62.com<br />

contact@echo62.com<br />

Directeur de publication: Roland Huguet<br />

Directeur de la rédaction: Jean-Yves Vincent<br />

Rédacteurs en chef: Philippe Vincent-Chaissac,<br />

Christian Defrance<br />

Rédacteur : Bernard Queste<br />

Rédactrice-graphiste: Magali Crombez<br />

Ont également participé: A. Top, Jérôme<br />

Pouille, Angélique Marien, Rémi Vimont<br />

Secrétaire de rédaction: Claude Henneton<br />

Directeur cmmercial: Fabien Rollin<br />

Photo de couverture: Maxxo - Photo J. Pouille<br />

Les textes des publicités<br />

sont rédigés sous la responsabilité<br />

des annonceurs et n’engagent en aucun<br />

cas L’Écho du Pas-de-Calais<br />

Ce numéro a été imprimé<br />

à 623 171 exemplaires<br />

Impression Léonce Déprez, Ruitz


4 CALAISIS<br />

Photo B. Queste<br />

La présence d’un piano au domicile<br />

familial lui a permis de se familiariser<br />

très jeune (à sept ans)<br />

avec cet instrument, avant de rencontrer<br />

un pianiste anglais, ami de<br />

la famille, qui lui a vraiment donné<br />

envie de travailler cet art. « J’ai<br />

donc poursuivi ma formation au<br />

conservatoire de Calais (ancienne<br />

école de musique et de danse),<br />

avec comme professeur de piano<br />

et orgue François Bocquelet, puis<br />

au lycée Sophie-Berthelot en option<br />

musique avec Pierre Hautecoeur<br />

et Jean-Michel Boron »<br />

précise Jean-Bernard Dagbert qui<br />

En bref… par Christian Defrance<br />

Oli est l’un des créateurs il y a plus<br />

de dix ans de W-Fenec, « un webzine<br />

rock, métal et indus’, alternatif<br />

et indépendant ». Bref, il traite de<br />

la sphère rock dans toute sa largeur<br />

avec des chroniques, des interviews,<br />

des reportages live. « Le fenec » est<br />

incontournable dans le monde du<br />

rock: http://www.w-fenec.org/<br />

« Nous plaidons pour de la musique avec décibels<br />

à développement durable »: le Channel à Calais<br />

propose une fête de la musique « retrouvant l’esprit<br />

de 1981 » le lundi 21 juin à partir de 18 h (40<br />

minutes, 3 euros). « Joue qui le souhaite, de<br />

l’amateur débutant au professionnel confirmé ».<br />

a obtenu la mention honorable de<br />

l’Académie des Sciences, Lettres<br />

et Arts d’Arras en 2001 et 2002,<br />

en composition.<br />

Sa passion pour la composition a<br />

vraiment éclaté vers ses 14-15<br />

ans, puis il a écrit de A à Z un<br />

spectacle pour chœur et claviers.<br />

Lors du premier concert, en 2000,<br />

dans une église provisoire de Calais,<br />

le prêtre, séduit comme l’auditoire,<br />

a donné rendez-vous aux<br />

auditeurs pour l’été suivant avec<br />

Jean-Bernard et son spectacle à<br />

l’église Notre-Dame, en cours de<br />

rénovation. Le début de la gloire<br />

Jean-Bernard Dagbert,<br />

le new age à portée de main<br />

peut-être pas, la reconnaissance<br />

du travail accompli certainement.<br />

Le bon accueil reçu par des projets<br />

comme « Atlantique Nord »<br />

(retransmission d’images marines<br />

à travers la musique), puis « Solaris<br />

», le conforte dans la voie qu’il<br />

a choisie.<br />

Une situation qui ravit le jeune<br />

homme pour qui « l’objectif premier<br />

est de donner des concerts,<br />

d’être en contact avec le public »,<br />

se décidant seulement à enregistrer<br />

un premier CD (il y en aura<br />

huit autres), quasiment sous la<br />

pression de son entourage. Mais<br />

en privilégiant toujours la scène<br />

pour interpréter ses compositions,<br />

lui qui n’apprécie que très peu la<br />

musique assistée par ordinateur.<br />

« Je reste avec mes claviers, mes<br />

touches, j’ai un peu de mal à me<br />

faire à l’outil informatique », dit-il<br />

ajoutant que « de toute façon, ce<br />

n’est pas l’ordinateur qui fait le<br />

musicien et je veux garder la main<br />

sur la création ». La partie technique,<br />

il la laisse volontiers à son<br />

frère Jean-Philippe qui se verrait<br />

bien dans une carrière d’ingénieur<br />

du son.<br />

Bernard Queste<br />

W-Fenec W-Fenec<br />

Lockwood Lockwood<br />

Le Channel<br />

Didier Lockwood est « LE » violoniste de jazz français,<br />

né à Calais en 1956. Didier et son frère Francis,<br />

pianiste, sont passés par le conservatoire calaisien<br />

avant de s’exprimer aux quatre coins de la planète. Sans<br />

oublier le Pas-de-Calais! Didier Lockwood a enregistré<br />

avec l’Orchestre symphonique du Pas-de-Calais un album<br />

« unique » soutenu par le conseil général. Didier et 73 musiciens<br />

(issus des conservatoires de Calais, Boulogne-sur-Mer et Saint-<br />

Omer) ont enregistré « Suite concertante pour violon et orchestre » de Jean-Philippe<br />

Vanbeselaere. Didier Lockwood et l’Orchestre symphonique du Pas-de-Calais seront<br />

en concert les 3 et 4 décembre, à Montigny-en-Gohelle et Dainville.<br />

Photo P. Vincent-Chaissac<br />

François François Lucas Lucas<br />

« À Bouquehault, y faut mettre un<br />

manteau quand tu sors de t’baraque.<br />

N’oublies pas de mettre un p’tit capieau du mois d’mai jusque<br />

Pâques. Et si tu vas faire un tour au mont Gardin, n’y vas pas en maillot de bain. Tu vas t’choper<br />

une chiffarnée j’t’aurai prévenu, alors viens pas t’plaindre, si t’éternues », clame la voix rocailleuse<br />

de François Lucas. Auteur-compositeur-interprète et coiffeur, François Ligniert alias<br />

François Lucas est « l’artiste » de Bouquehault. http://www.youtube.com/francoislucas2<br />

Dans son appartement, à quelques dizaines de mètres de la<br />

grande plage calaisienne, les claviers et l’appareillage musical<br />

ont envahi la pièce principale. « J’adore ce que je fais en tant<br />

que chargé de communication d’un ensemble scolaire de Calais mais<br />

si plus tard je pouvais vivre de ma musique, ce serait vraiment un<br />

rêve réalisé » dit clairement Jean-Bernard Dagbert, jeune<br />

compositeur, pianiste et claviériste calaisien de style ambient, new<br />

age, relaxation.<br />

Discographie: Solaris Meeting<br />

with the Sun (2004), Rive Droite<br />

(2004), Huit siècles et quatre ans<br />

Notre-Dame histoire d’un lieu<br />

(2004), Utopie (2005), 2005 Seghers<br />

Seconde vie (2005), Rising<br />

Spirit project (2006), Solaris<br />

Meeting with the Sun (2009) nouvelle<br />

version.<br />

Contact<br />

J.-B. Dagbert, tél. 06 25 07 66 13<br />

Courriel: jbdagbert@sfr.fr<br />

http://www.jeanbernarddagbert.com<br />

http://www.myspace.com/jpdagbert<br />

Calaizik<br />

Studio<br />

Les membres du groupe calaisien<br />

Amsterdam Square, Régis Guillot et<br />

Stéfan Codvel, ont créé le Centre de<br />

musiques actuelles du Calaisis: Calaizik<br />

Studio. Ils accueillent les musiciens<br />

pour des formations et accompagnements<br />

sur des thèmes tels que: « organiser<br />

ses répétitions et savoir utiliser<br />

le matériel », « son premier concert et<br />

sa préparation artistique », « s’autoproduire<br />

en MAO (musique assistée<br />

par ordinateur) et faire connaître sa<br />

musique »… Ils proposent aussi des<br />

cours de guitare ou de chant à domicile<br />

ainsi qu’un studio mobile d’enregistrement<br />

pour les artistes du<br />

Calaisis. Contact: 06 08 31 39 91,<br />

www.myspace.com/calaizikstudio


Gilles Bally,<br />

Rock around the clock<br />

« I<br />

l y a toujours un coin qui me rappelle », chante Eddy<br />

Mitchell ! Gilles Bally se rappellera toujours de la<br />

maison de la rue du Sud à Audruicq, où il est né en 1951,<br />

où il a grandi. De la fenêtre de sa chambre, il avait une vue<br />

imprenable sur les « Jardins du Rosendaël », l’ancienne guinguette<br />

qui accueillait les bals populaires et surtout les groupes « semant »<br />

la bonne parole des sixties sur la petite scène et sur le plancher !<br />

Gilles, adolescent, a fréquenté<br />

assidûment ces lieux, donnant<br />

un coup de main de temps en<br />

temps comme un vrai roadie, et<br />

regardant surtout durant des<br />

heures ces musiciens qui faisaient<br />

rock’n’roller les « Jardins<br />

du Rosendaël ». Il y a applaudi<br />

Eddy Mitchell justement,<br />

Jacques Dutronc mais aussi les<br />

Castors, un groupe dunkerquois,<br />

Mule Station, les Vikings de Boulogne-sur-Mer<br />

ou les Polaris!<br />

Inoubliables années… refaisant<br />

surface juste avant le passage au<br />

nouveau millénaire. À la fin de<br />

l’année 1998, Gilles Bally, installé<br />

désormais à Watten et travaillant<br />

Guy<br />

Feuillye<br />

« Les groupes locaux étaient légion et les<br />

lieux pour les voir étaient nombreux! Les<br />

Vikings, Strangers, Coasters ou Bourgeois<br />

de Calais! On allait rêver en les<br />

voyant à l'Escale, au Chat Noir, à l'Espérance<br />

ou encore au Diabolic »: guitariste<br />

et chanteur de Heavy Moonshine (où l’on<br />

retrouvait d’ailleurs un certain Francis<br />

Lockwood), Century, Guy Feuillye<br />

évoque la douce insouciance des années<br />

60 dans son blog: http://heavymoonshine.blogspot.com<br />

Jonipirate Jonipirate<br />

dans la sidérurgie, a créé un site<br />

internet pour présenter sa collection<br />

de cartes postales sur Audruicq,<br />

au milieu desquelles<br />

vinrent naturellement se glisser,<br />

« en twistant », les années<br />

soixante. Gilles a collecté puis<br />

rassemblé des documents sur<br />

tous les groupes et artistes, de<br />

rock ou de variété, croisés aux<br />

Jardins du Rosendaël et ailleurs.<br />

« Je voulais raconter leur histoire,<br />

une espèce de livre ouvert.<br />

» Recherches sur la Toile,<br />

contacts avec d’anciens musiciens,<br />

bouche-à-oreille: Gilles<br />

Bally a constitué une très riche<br />

base de données sur les sixties<br />

Autrefois membre de Beethoven’s, le Boulonnais Joël<br />

Painset est aujourd’hui Jonipirate. Il écrit, compose, enregistre. « Le monde est flou, le<br />

monde est fou », chante-t-il! À découvrir sur http://www.myspace.com/jonipate<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais 5<br />

dans le Nord - Pas-de-Calais.<br />

Sans sectarisme, en mélangeant<br />

les genres, des Bourgeois de Calais<br />

aux Sunlights avec leurs<br />

« Roses blanches » en passant<br />

par René Joly et sa « Chimène »;<br />

évoquant aussi les plus modestes,<br />

ceux « qui ont sorti un<br />

petit 45 tours dans un coin ou<br />

animé seulement quelques<br />

bals! »<br />

Un site ouvert<br />

En mettant en ligne ce site, Gilles<br />

Bally a vu juste: les années 60 et<br />

70 sont revenues à la mode, le<br />

nouveau millénaire salue les copains.<br />

La tournée « Âge tendre et<br />

têtes de bois » remplit les salles<br />

et remplit les cœurs de nostalgie.<br />

À l’heure du téléchargement implacable,<br />

de la musique jetable,<br />

les idoles sont indéboulonnables!<br />

Elles ont tellement marqué<br />

les esprits que nous sommes<br />

tous prêts à faire fi de leurs kilos<br />

superflus, de leurs rides et de<br />

leurs refrains souvent proches<br />

du néant. À Watten, le webmestre<br />

au cœur de rocker poursuit sa<br />

mission. Il déborde sur les années<br />

80, déniche des affiches,<br />

des photos, des tickets de<br />

concerts. « Mon site est un gros<br />

cahier de souvenirs », même si<br />

Gilles assure « être de son temps<br />

Avec « un bon manager », les Bourgeois de Calais<br />

auraient pu concurrencer les Chats Sauvages<br />

ou les Chaussettes Noires! Tout près de<br />

l’Angleterre, les frères Lachèvre (Pierre et<br />

Claude), leur cousin Patrick Legros et leur ami<br />

d’enfance Jean Guiguet sont saisis dès 1958<br />

par la fièvre du rock’n’roll. Avec le chanteur<br />

André Vasseur-Gérald (de Boulogne-sur-<br />

Mer), ils participent en 1961 au festival Rock across the Channel à Calais, assurent<br />

les premières parties de Gene Vincent (notre photo), des Shadows! Télés, bals, disques,<br />

tournées, trophées: les Bourgeois de Calais « montent le son » avec Jeff Parker, leur nouveau chanteur,<br />

un Anglais. Tout va très vite, trop vite peut-être. Dernier 45 tours en 1966, les Bourgeois de Calais<br />

se séparent. Claude Lachèvre, Patrick Legros deviennent les Fleurs de Pavot avec Jacques<br />

Gressier, Joël Parmentier, Jean-Pierre Castelain. Les Bourgeois se reforment en 1987 lors d’un mariage,<br />

sortent un CD en 1995 et remontent sur scène, de Calais à… l’Olympia (en 2007).<br />

Photo Christian Defrance<br />

et ne pas sombrer dans cette<br />

nostalgie ». Un énorme travail de<br />

mémoire a d'ores et déjà été accompli<br />

par ce collectionneur<br />

consciencieux qui étudie à la<br />

loupe ces années 60 qui, à Audruicq<br />

comme dans toute la<br />

France, ont poussé notre société<br />

à amorcer un virage. Sur fond de<br />

musique rock et pop. Une petite<br />

révolution dont les « enfants et<br />

petits-enfants » sont invités à<br />

remplir les pages blanches du<br />

« livre ouvert ».<br />

Christian Defrance<br />

Contact<br />

http://home.nordnet.fr/~gbally/60<br />

_s/indexw.html<br />

J.P. Castelain<br />

J.P. Castelain<br />

Bourgeois Bourgeois de de Calais Calais<br />

Il fut le guitariste solo des Bourgeois de Calais,<br />

il a tourné avec Michel Polnareff, Philippe Lavil<br />

avant de sortir des albums très originaux dans<br />

les années 70 et au début des années 80. Né à<br />

Arques en 1946, Jean-Pierre Castelain a écrit<br />

des musiques pour Françoise Hardy entre autres<br />

avant de faire de la pub, de monter un studio<br />

à Genève. Un incroyable parcours. Et un<br />

retour en 2004 avec le CD « Citoyen du<br />

monde ». L’Écho du Pas-de-Calais l’a « retrouvé<br />

» en 2004: http://www.echo62.com/<br />

article.asp?num_art=815<br />

René Joly<br />

« René Joly est le chanteur le plus secret qui<br />

soit », lit-on dans le numéro 100 de Salut les copains en décembre 1970. Avec « Chimène » sortie<br />

en 1969, cet artiste originaire de Blériot-Plage - élève des Beaux-Arts à Calais et ancien batteur<br />

des Coasters - a connu un succès phénoménal. Écrit avec Gérard Manset, ce tube collera<br />

éternellement à la peau de René Joly. En 1983, Didier Barbelivien lui a écrit « Saravah »… qui<br />

n’arrivera pas à la cheville de « Chimène ». René Joly est resté l’artiste le plus secret qui soit!


6<br />

Gowy n’a jamais cessé d’écrire<br />

et de composer, faisant fi des<br />

mauvais coups du sort ou d’un<br />

évident manque de reconnaissance<br />

médiatique et de la part du<br />

grand public. Pas vraiment underground<br />

pourtant, le guitariste<br />

sait faire du bruit… pour se faire<br />

entendre! Son parcours est<br />

étonnant, il a par exemple attendu<br />

longtemps avant de sortir<br />

un album susceptible de secouer<br />

le cocotier du rock. « Essential<br />

tracks » a vu le jour en octobre<br />

2007, autoproduit, enregistré et<br />

mixé au Gowy’s studio. Textes et<br />

musiques signés Gowy évidemment.<br />

Gowy avec son groupe!<br />

Car Grégory François est toujours<br />

bien entouré, en l’occurrence<br />

pour ce disque par<br />

BOULONNAIS<br />

Vous avez dit Bowie ? Non, Gowy ! À Boulogne, tout le monde<br />

connaît Gowy, un pilier de rock, un dingue des guitares. Fils de<br />

guitariste, Grégory François commence <strong>série</strong>usement à<br />

s’intéresser à l’instrument de prédilection du père à seize ans, vers la<br />

fin des années 80. Préférant très vite fréquenter les bals et les bars<br />

plutôt que les amphis et les bibliothèques. Accumulant, au fil d’une<br />

décennie, les rencontres, les expériences musicales. Jamais tout<br />

seul dans son coin, Gowy est devenu une sorte de « guitare héros »<br />

de la Côte d’Opale.<br />

En bref… par Christian Defrance<br />

Marcel<br />

Photo J.P.<br />

Jean-Philippe Ramette, professeur<br />

au conservatoire de Boulogne,<br />

aux claviers, Yan Gérardin<br />

à la basse, Mike Rajamahendra à<br />

la batterie. Gowy le répète inlassablement,<br />

son album est « une<br />

mixture qui a bouilli dans une<br />

marmite zappaïenne et faite à<br />

base de rock, de métal, de reggae,<br />

avec une pincée de samples<br />

prog! » S’il est résolument un<br />

petit-fils de Jimi Hendrix, un fils<br />

de Van Halen, un cousin de<br />

Steve Vai, Gowy affectionne des<br />

styles très différents et revendique<br />

des « influences conflictuelles<br />

»… « Essential tracks »<br />

résume bien « le brassage des<br />

genres », d’autant que la plupart<br />

des quatorze titres ont été composés<br />

« sur la longueur ». Gowy<br />

Une intense effervescence musicale règne à Boulogne-sur-Mer<br />

et dans son agglomération. Le rock<br />

y a la pêche! Intramurock en est à sa 10 e édition,<br />

une vraie couveuse de groupes… avec une compilation,<br />

des stages de formation et un festival du<br />

29 au 31 octobre. La scène musicale boulonnaise<br />

est hyperactive; on parle d’une cinquantaine<br />

de groupes pour 100 000 habitants! Des<br />

Putas Lovers et leur ska endiablé aux Mopiquen<br />

en passant par les Margats Gîtés, les Rabobicheurs, The Bells,<br />

François Gauthier… tous héritiers quelque part de Marcel et son Orchestre dont l’aventure<br />

a demarré à Boulogne avec « quatre copains de lycée très très punks commettant<br />

régulièrement des attentats fantaisistes » et donnant un premier concert en 1986.<br />

Un Festival<br />

Intramurock<br />

Intramurock<br />

Rock, jazz, chanson sont les principaux ingrédients du Festival de<br />

la Côte d’Opale cher à Patrick Dréhan et Jack Lang: 34 e édition du<br />

8 au 25 juillet 2010 avec entre autres Isabelle Mayereau, Rickie Lee<br />

Jones, Calogero, Dominique A, Daniel Lanois (un événement!). Le<br />

programme complet sur http://www.festival-cotedopale.fr<br />

a sorti de ses tiroirs quelques<br />

pièces qui ne méritaient pas de<br />

finir sous la poussière… Brassage<br />

des genres et culture des<br />

mots. L’artiste ne se contente<br />

pas de faire parler ses guitares;<br />

il a des choses à dire avec un<br />

vrai parti pris humaniste. Des<br />

messages clairs et « contestataires<br />

» L’album - que le petit<br />

monde de la guitare a adoré - n’a<br />

pas entamé l’énergie du musicien.<br />

Sa soif de « mélange des<br />

genres » est inextinguible.<br />

Quand Grégory François ne<br />

tourne pas avec le Gowy’s band,<br />

Avec Gowy,<br />

yes we go !<br />

Gowy compose, écrit, joue ! Il donne des cours et des concerts (le 19 juin au Touquet pour la fête de la musique).<br />

il s’acoquine avec Gérard Butcher<br />

(autre « héros musical » du<br />

Boulonnais) pour former les GG,<br />

duo qui marie la guitare électrique<br />

et la guitare flamenca. Ou alors, il<br />

explore les trésors de la chanson<br />

française en compagnie de Jean-<br />

Philippe: ils se font appeler les<br />

Joyeux Bouchers et proposent<br />

une « cure de désintoxication auditive<br />

». Les GG, les Joyeux Bouchers<br />

et Reggatta: un trio guitare,<br />

basse, batterie qui rend hommage<br />

à Police. Message dans une<br />

bouteille? Gowy n’a pas le temps<br />

de s’ennuyer; il a toujours envie<br />

L’esprit L’esprit<br />

boulonnais<br />

Bien sûr, il n’y a pas que le rock à Boulogne;<br />

tous les courants musicaux ont pignon sur rue.<br />

On peut citer Marc Gosselin, son Petit Orphéon<br />

et Cap Trad. « Nous voulons redonner à la musique<br />

son rôle de proximité, de dialogue avec<br />

l’autre », explique Marc. Encore un autre registre<br />

avec le bagad An Alarc’h. Christian Latry,<br />

ses sonneurs, batteurs et joueurs de bombardes<br />

font forte impression avec leurs airs<br />

écossais, leurs mélodies irlandaises. Le rock,<br />

le ska, le bagad, le bar artistique témoignent de<br />

la grande « ouverture d’esprit » boulonnaise ».<br />

de rêver, de bouleverser. Il s’implique<br />

dans le festival Boul’Rock à<br />

Wimereux, dans l’association<br />

Kredibl’s Records pour donner un<br />

coup de pouce aux artistes locaux.<br />

Il « gowyse » et c’est beau,<br />

oui !<br />

Chr. D.<br />

Tôt ou t’Art<br />

Il y a des groupes, des festivals (n’oublions pas le<br />

Poulpaphone), un studio et des « lieux »: le théâtre<br />

municipal, les Pipots, l’Espace de la Faïencerie, la<br />

scène éphémère du Magic Mirrors sur le parvis de<br />

Nausicaa lors du Festival de la Côte d’Opale, ou encore<br />

le Tôt ou t’Art, bar artistique de la rue Faidherbe,<br />

créé en 2007 par Barbara et Céline. Plus de 70 artistes<br />

sont déjà passés au Tôt ou t’Art: d’Amsterdam<br />

Square à When smoke shimmers en passant par<br />

Luna Lost emmené par Anne L. et Guick qui « hantait<br />

» jadis les soirées de la Côte d’Opale avec Rue<br />

Tabac Gars. Tôt ou tard, d’autres artistes s’y exprimeront:<br />

www.letotoutart.com<br />

Studio du Bras d’Or<br />

Contact<br />

De la « Crêperie » de Montreuil-<br />

sur-Mer à Desvres, toutes les<br />

dates du Gowy’s band, des GG,<br />

des Joyeux Bouchers et de Regatta<br />

sur http://www.myspace.com/<br />

gowyspace<br />

Photo Rémi Vimont<br />

boulonnais Tôt ou t’Art<br />

Ça bouge, ça pogote, ça joue et ça enregistre dans le Boulonnais… Le studio du Bras d’Or est né en 1984, lancé par<br />

Bruno Dupont, musicien dans l’âme (actuellement au sein de Clair Obscur) avant d’être ingénieur du son. Le Bras<br />

d’Or - cheville ouvrière d’Intramurock - a vu passer moult bandes de pêcheurs de sons mais aussi Nicolas Peyrac!


Àforce d’entendre leurs ritournelles, on les oublie! Ingrate surdité, le patrimoine<br />

campanaire régional regroupe un tiers des carillons français. Le Pas-de-Calais<br />

possède à lui seul le plus grand nombre de cloches classées au titre des Monuments<br />

Historiques. Bienvenue chez les Ch’tis l’a mis à l’honneur et le film aura eu le mérite de<br />

rappeler que le carillon est un instrument de musique!<br />

On recense ainsi une quinzaine d’instruments<br />

dans le Pas-de-Calais: carillons traditionnels<br />

à clavier ou carillons<br />

automatiques, électrifiés… à Béthune, Carvin,<br />

Harnes, Hesdin, Aire-sur-la-Lys, Aix-<br />

Noulette, Arques, Arras, Auxi-le-Château,<br />

Bapaume, Brebières, Desvres, Lestrem,<br />

Montreuil-sur-Mer, Saint-Omer, Outreau,<br />

Pont-à-Vendin. L’électronique a transformé<br />

les répertoires. À Aire-sur-la-Lys, le beffroi<br />

sonne à l'heure: La fillette aux chansons;<br />

au premier quart: Il pleut Bergère; à la<br />

demie: La muette de Portici; aux trois<br />

quarts: Le chant des Girondins. Et ce de<br />

8 h à 22 h! À Desvres, on se motive au travail<br />

à 9 h avec Debout les gars; à 12 h: La<br />

Cantine; à 18 h: La Chanson des 7 nains;<br />

à 20 h: Le P’tit Quinquin… et les samedis,<br />

dimanches et jours fériés: Vive les vacances<br />

et Dors min p’tit quinquin. Dans la<br />

pure tradition, la Chanson du pays d’Artois<br />

rythme la vie béthunoise; Montreuil-sur-<br />

Mer a choisi une mélodie bretonnante en<br />

l’honneur des Corps Saints déposés dans<br />

Format: 210 x 285 mm - 156 pages<br />

ISBN: 978-2-916853-02-4<br />

Prix: 12 €; frais de port: 4 €<br />

BP 139 - 62190 Lillers - tél. 03 21 54 35 75<br />

le trésor de l’église abbatiale Saint-Saulve;<br />

le beffroi d’Arras égrène la Chanson de<br />

Jacqueline et gros Colas: « Iras-tu vir l’fête<br />

d'Arras, disot Jacqueline à Ch gros<br />

Colas… Té sais bien que j’n’y manquerai<br />

pas. Pour eune si belle fête, ej viens d’faire<br />

emplette, j’m’a akaté un biau capiau car el<br />

mien, y étot rempli d’tros… »<br />

Au fil des années, la ritournelle s’est enrichie<br />

de quelque 600 couplets commentant<br />

la chute de Napoléon, la plantation de l'arbre<br />

de la Liberté, les débuts du chemin de<br />

fer, la Grande Guerre…<br />

Hesdin chante Dins l’cuin d’min fu, écrit<br />

par Alfred Demont sur une musique de<br />

Charles Lagniez, organiste à Saint-Pol.<br />

« Dins l’cuin d’min fu, j’a cair à m’mette.<br />

Titine, em’femme, all’dit comm’cho, à<br />

ch’ti qui vient, qu’ch’est l’plach’ d’ech<br />

maîte, et gn’o parsonn’ qui s’y mettro<br />

! » Et au refrain, en bissant les deux<br />

derniers vers : « M’cayelle aveuqu’ ses<br />

pieds tortus, on l’laich’ toudis dins l’cuin<br />

d’min fu ».<br />

Compositeurs et fondeurs<br />

Dans le département, la musique de carillon<br />

a aussi eu ses compositeurs et ses fondeurs.<br />

Saint-Omer a été à la fin du XVI e siècle,<br />

le berceau de la famille Heuwin qui a<br />

compté une dizaine de fondeurs de cloches,<br />

mais aussi de Jean Blampain qui a encloché<br />

le carillon de Bergues. À Frévent, on trouve<br />

trace des Gorliet et il subsisterait dans la région<br />

une trentaine de cloches provenant de<br />

leurs fonderies. Un livre « Répertoire pour<br />

le carillon » a été composé par A. J. B. Dupont,<br />

organiste de l’abbaye de Saint-Bertin<br />

De la musique à l’ethnologie<br />

Bien connu des Boulonnais, Michel Lefèvre est un collecteur<br />

de mémoire, un « musico-ethnologue », en clair un<br />

homme d’écoute qui a passé des heures, magnéto sur la<br />

table, à recueillir les airs de musique, les chansons ; à<br />

éplucher les cahiers de chansons des anciens et à jouer<br />

le rat de bibliothèques et d’archives. Il a fait un véritable<br />

travail de fourmi avec quelque cinq cents titres retrouvés<br />

dans le Boulonnais.<br />

Une vie de passion que l’âge venu, il a entrepris de restituer<br />

en publiant des livres mêlant partitions et paroles,<br />

des contes ou en participant à des<br />

enregistrements de CD.<br />

La passion du collectage lui est venue très tôt, curieusement<br />

via l’espéranto qui lui a permis d’avoir des<br />

correspondants dans les pays de l’Est, notamment un<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

Les cloches tintinnabulent<br />

dans le Pas-de-Calais<br />

Les 14 cantatrices sont les cloches du carillon dont le râtelier se situe au 5 e niveau du beffroi d’Aire-surla-Lys.<br />

Poids total du carillon : 2 500 kg ! La plus petite cloche pèse 26 kg, la plus imposante 260.<br />

7<br />

à Saint-Omer en 1785. Terminons avec<br />

Legay, chantre de l’Artois: « Écoute, ô mon<br />

cœur, écoute la harpe du vent de chez nous,<br />

du pays d'Artois. C'est un très vieux air des<br />

bords de la Scarpe qui chante aujourd'hui<br />

tout comme autrefois » qui illustre bien<br />

l’âme des carillons.<br />

J.-Y. Vincent<br />

Contact<br />

Tous les carillons sur: http://asso.nordnet.fr/<br />

arpac/region/inventaire/<br />

Source : Beffrois et carillons<br />

région Nord - Pas-de-Calais - ASSECARM.<br />

En bref… parJ.Y. Vincent<br />

musicien ukrainien dont le métier était le collectage. « Je rêvais<br />

de faire la même chose », avoue M. Lefèvre. Il attendra l’âge de<br />

la retraite pour s’y mettre à plein-temps, ce qui ne l’a pas empêché<br />

dans chacune des villes où son métier l’a conduit de se passionner<br />

pour le folklore, « Un folklore auquel on n’avait pas<br />

encore donné une intonation péjorative »… Peut-être pas une<br />

science mais au moins une discipline rigoureuse : Michel Lefèvre<br />

note scrupuleusement les musiques trouvées et les sources. Né<br />

à Montreuil, Michel Lefèvre a vécu à Boulogne et n’a rien perdu<br />

de son patois. Il fut même l’inventeur en son temps d’une école<br />

et d’une méthode d’écriture : « Il faut que chaque lettre corresponde<br />

à un son et qu’on supprime les lettres parasites ».<br />

« Phare » par exemple s’écrit « Far » et L’Écho du Pas-de-<br />

Calais : l’éko d s’ Pas-de-Calais… où l’on peut d’ailleurs commander<br />

« Chantons le Boulonnais ».<br />

Photo Christian Defrance


8<br />

MONTREUILLOIS<br />

L’ensemble Diapason,<br />

un chœur grand comme ça !<br />

Photo Diapason<br />

Sous sa direction, la diversité n’en est pas<br />

moins à l’affiche puisque les choristes<br />

montreuillois ont eu l’occasion d’aborder<br />

des œuvres classiques, sacrées ou profanes,<br />

rares et souvent difficiles. Le Requiem<br />

de Mozart, la Création de Haydn, le<br />

Requiem aeternam de Lotti, le Magnificat<br />

primo tuono de Monteverdi ou même Nesciens<br />

mater, de Jean Mouton (en réalité<br />

Jean de Houllingue, né à Samer en 1459),<br />

ne sont pas des pièces réputées parmi les<br />

plus accessibles. Ni d’ailleurs la musique de<br />

la Renaissance que les choristes interprèteront<br />

dans le cadre des joutes musicales<br />

du 490 e anniversaire du Camp du Drap d’or,<br />

le 5 juin à 20 h 30 à l’abbatiale de Montreuil<br />

avec l’ensemble musical et vocal Musica<br />

En bref… par Bernard Queste<br />

Concerts insolites<br />

Flicta, puis le dimanche 13 juin à 17 h, à<br />

Licques. Récemment, Diapason s’est aussi<br />

essayé avec succès à un autre genre, la musique<br />

de film. De quoi séduire un nouveau<br />

public. Cette exigence et cette polyvalence<br />

artistiques motivent les choristes qui ont<br />

sans cesse le souci du perfectionnement,<br />

« par exemple en participant aux cours de<br />

solfège chanté de Nadège de Kersabiec qui<br />

aident beaucoup ceux qui ne connaissent<br />

pas la musique, à progresser » explique Michel<br />

Senard en rappelant aussi la création à<br />

l’automne dernier du chœur des enfants qui<br />

rassemble des enfants de 6 à 12 ans. Pour<br />

répondre à la demande de parents, un<br />

deuxième chœur d’enfants ouvrira à la rentrée<br />

prochaine sur la commune du Touquet.<br />

Un quai de gare, une usine désaffectée, une grange, une cour de<br />

ferme, le jardin d’un particulier, un hall d’hôpital… Des « Concerts insolites<br />

», c’est ce que le conseil général propose aux chœurs et chorales<br />

du Pas-de-Calais (y compris celles des collèges), invités à se<br />

produire jusqu’au 31 mars 2011 dans ces endroits inhabituels. Le<br />

Chœur de l’Estracelles de Beuvry, le 29 mai à 11h au foyer des personnes<br />

âgées de Beuvry ; Chorale du collège d’Ardres, le 4 juin à 14h<br />

à la maison de retraite d’Ardres ; Viva la Vida de Quiéry-la-Motte le 24<br />

juin à 21h au cinéma Cinéville d’Hénin-Beaumont…<br />

www.musiques62.fr<br />

Ailleurs et dans la bonne humeur<br />

Lors de ses prestations, Diapason est<br />

souvent accompagné par d’autres ensembles<br />

comme Lyriade 62 ou le Chœur<br />

régional de Flandre, ou encore l’Orchestre<br />

de la Morinie comme le 24 avril dernier à<br />

la cathédrale d’Arras pour accompagner<br />

quelques chanteurs lyriques dont la soprano<br />

Sylvie François et le ténor Yves<br />

Vandenbussche. Les choristes, qui savent<br />

déjà qu’ils iront chanter en Allemagne<br />

en 2011, aimeraient aussi se<br />

produire un peu à l’extérieur du Pas-de-<br />

Calais, « pas trop loin, dans le Nord et<br />

dans la Somme, ça serait bien » dit Michel<br />

Senard qui se réjouit de réunir au<br />

sein de l’ensemble Diapason des per-<br />

L’Éducation Nationale<br />

n’est pas<br />

en reste dans le<br />

domaine de la pratique<br />

vocale. En<br />

mars dernier, lors d’une<br />

cérémonie à Meurchin,<br />

l’inspecteur d’académie du Pas-de-Calais, Yannick Tenne,<br />

et plusieurs partenaires ont à cet effet signé une charte départementale<br />

de développement du chant choral et des<br />

pratiques vocales pour encourager les établissements scolaires<br />

à promouvoir cette activité « véritable ouverture vers<br />

les pratiques culturelles », a souligné l’inspecteur.<br />

Photo B. Queste<br />

Depuis trente-sept ans, l’ensemble choral Diapason<br />

(Polyphonia à sa création en 1973) rayonne sur<br />

une grande partie de la Côte d’Opale, dans un<br />

répertoire essentiellement classique qu’il s’efforce de<br />

diffuser partout dans le secteur, aussi bien à l’abbatiale<br />

de Montreuil-sur-Mer, à la cathédrale d’Arras, au palais<br />

de l’Europe du Touquet que dans les plus petits villages<br />

du secteur. Avec une prédilection pour des concerts<br />

dans les églises « où l’acoustique est vraiment<br />

meilleure que dans une salle où la sonorité est plus<br />

sèche » précise le président Michel Senard. C’est<br />

d’autant plus vrai que les œuvres de Mozart, Haydn,<br />

Charpentier, Vivaldi, Lotti… réclament un tel<br />

environnement pour donner leur pleine mesure. Le chef<br />

de chœur, en l’occurrence Nadège de Kersabiec depuis<br />

1998, médaille d’or de direction de chœur, musicologue<br />

reconnue, ne dira pas le contraire.<br />

sonnes de tous les milieux dans une excellente<br />

ambiance « car il ne faut pas<br />

croire qu’avec un répertoire essentiellement<br />

classique, nous ne nous amusons<br />

pas. Il y a une cohésion, une solidarité,<br />

un bon esprit, nous ne sommes pas du<br />

tout guindés… ». Qu’on se le dise!<br />

Bernard Queste<br />

Contact<br />

Ensemble choral Diapason,<br />

Michel Senard, tél. 03 21 81 03 57<br />

chorale-diapason@orange.fr<br />

http://chorale-diapason.blogspot.com<br />

Répétitions le mercredi de 19h15 à 21h30,<br />

à la chapelle de l’Orphelinat,<br />

rue du Paon à Montreuil-sur-Mer.<br />

Chanter Chanter à à l’école l’école<br />

Multiphonie<br />

Basée dans le Pas-Calais, l’association régionale Multiphonie<br />

regroupe de nombreux ensembles vocaux<br />

amateurs. Dans le département, plus d’une trentaine<br />

de chorales adhérent à cette association afin de permettre<br />

à leurs adhérents de parfaire leur formation<br />

dans un esprit d’échange et d’ouverture. Cours de<br />

chants et stages (negro spirituals, musique de la Renaissance,<br />

jazz vocal, musiques d’aujourd’hui…),<br />

prêts de pianos, commandes de partitions, ateliers<br />

avec des solistes ou des orchestres… font partie des<br />

prestations proposées.<br />

www.multiphonie.ovh.org - tél. 03 21 95 59 57


Cette année encore les organisateurs<br />

- la ville de Berck et Ginger<br />

productions -, promettent une affiche<br />

des plus alléchante pour ce<br />

festival 2010 « qui dans son ensemble<br />

apportera un vrai renouveau<br />

avec plus de stands et<br />

d’animations, des artistes exclusifs<br />

venant tout droit des USA<br />

pour une bonne part, une piste<br />

line dance encore plus grande et<br />

la présence de la chorégraphe<br />

Kate Sala pour animer les intermèdes<br />

entres les groupes » assure<br />

le patron de Ginger<br />

productions, Philippe Tassart.<br />

Avec aussi l’aménagement d’un<br />

village amérindien reconstitué et,<br />

Baladin Baladin<br />

Samedi 19 juin, fête de la musique sur la place de<br />

Gouy-Saint-André; et une semaine plus tard sur la<br />

place de la Paix à Rang-du-Fliers avec cinq petits<br />

gars d’Attin, les Elfes du Nord. Ce groupe de rock<br />

acoustique, tendance Merzhin et Louise Attaque,<br />

tourne beaucoup depuis une dizaine d’années et<br />

vient de sortir son album « Something’Elfe ».<br />

http://www.myspace.com/leselfesdunord<br />

pour les enfants, de nombreuses<br />

animations.<br />

La programmation 2010<br />

Ouverture des portes le samedi 3<br />

juillet dès 11 heures, avec au fil de<br />

la journée les prestations de quatre<br />

grosses pointures country.<br />

Jackson Mackay (http://www.myspace.com/jacksonmackay),<br />

est le<br />

frenchy countryman qui écume<br />

les scènes depuis 1997, puisant<br />

son inspiration dans la pop-rock.<br />

L’Américaine Van Preston (USA)<br />

sera en exclusivité à Berck<br />

(www.vanpreston.com); elle est<br />

née en Arkansas où elle compose<br />

depuis l’âge de 9 ans.<br />

Carl and the Rhythm all stars<br />

(http://www.myspace.com/rhythmallstars)<br />

est un groupe de la region<br />

parisienne formé en 2002,<br />

dans la mouvance rockabilly des<br />

années cinquante. Leur deuxième<br />

album a été enregistré aux États-<br />

Unis où ils ont effectué une tournée.<br />

Dream Liners (http://dreamliners.myzik.eu/)<br />

est également<br />

un groupe français qui se tourne<br />

de plus en plus vers la « new<br />

country US » très appréciée dans<br />

les festivals. Et ça continue le dimanche<br />

4 juillet avec Rayburn<br />

Anthony (http://www.rayburnanthony.com),<br />

un chanteur originaire<br />

du Tennessee, à la voix<br />

Des meubles pendus au plafond, de délicieuses crêpes,<br />

des concerts chaleureux: nous sommes au Baladin, à Torcy<br />

dans une autre belle vallée, celle de la Créquoise. Depuis des années,<br />

cet estaminet accueille des artistes venus d’horizons divers et variés, en toute convivialité. Gageons<br />

qu’il y aura du peuple au Baladin le samedi 5 juin pour écouter et applaudir une légende<br />

du rock nordiste, Christophe Marquilly. L’ex-chanteur et guitariste des Stocks « bluesera » en<br />

compagnie des Outsliders. Toujours au Baladin, une étonnante et charismatique chanteuse audomaroise,<br />

Sandrine Vahié, à l’aise dans tous les répertoires, est à découvrir le samedi 26 juin.<br />

Elfes Elfes<br />

du du Nord Nord<br />

Berck Country Rock Festival<br />

Un début d’été toujours plus rythmé<br />

Le 9 e Berck Country Rock Festival va une nouvelle fois réunir, le premier week-end de juillet, la foule<br />

des danseurs et amateurs country du nord de la France, de Belgique et d’ailleurs dans une grande<br />

communion musicale et festive. Ça se passera comme de coutume sur le site du Bois-Magnier, idéal<br />

pour accueillir plusieurs milliers de spectateurs, comme à chaque édition de ce rendez-vous devenu<br />

forcément traditionnel. Car l’événement est de taille. De grande taille même puisqu’il concentre sur deux<br />

jours tout ce qui touche à la country, donnant à la station balnéaire du sud de la Côte d’Opale un vrai<br />

parfum d’outre-Atlantique. Guitares, santiags, chapeaux de cow-boy seront de sortie.<br />

Le festival Rock en Stock,<br />

né à Étaples, a acquis ses<br />

lettres de noblesse à la<br />

force du militantisme associatif. Sa 12 e édition, les<br />

31 juillet et 1 er août sur le nouveau site du parc du<br />

Valigot réunira un sacré plateau: The Residents, Ilis,<br />

Omar Perry, Eiffel, Pigalle, Sinsemilia ou encore<br />

Elmer Food Beat! Les Elmer Food Beat de « Daniela »<br />

et de « le plastique c’est fantastique »… Frangin de<br />

Rock en Stock, le Montreuil Reggae Festival aura lieu<br />

le samedi 25 septembre dans la salle de sport de<br />

Montreuil-sur-Mer.<br />

www.rockenstock.org<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

proche de celle de Johnny Cash.<br />

Il a enregistré ses premiers<br />

disques sous le mythique label<br />

Sun Records.<br />

Sara Petite, encore une exclusivité,<br />

(www.sarapetite.com) est<br />

une chanteuse et guitariste country<br />

moderne originaire de Sunner<br />

(Washington).<br />

L’Américaine Brigitte Demeyer<br />

(http://www.myspace.com/brigittedemeyer)<br />

est souvent comparée<br />

à Sheryl Crow, la star de<br />

la country.<br />

Ranch house favorites (www.danceranch.com),<br />

une bande de<br />

Hollandais, toujours vêtus dans<br />

le style western, qui ont su<br />

Trouble Trouble Fait’ Fait’<br />

9<br />

s’emparer de l’esprit des fifties<br />

et des sixties, du bluegrass et<br />

du hillbilly.<br />

Enfin, samedi et dimanche, une<br />

des plus grandes chorégraphes<br />

d'Europe, la Britannique Kate<br />

Sala, donnera des cours de line<br />

dance chaque fin de matinée.<br />

La danse en ligne est très en<br />

vogue, les clubs sont nombreux…<br />

On veillera à ne pas se<br />

marcher sur les pieds à Berck !<br />

B. Q.<br />

Nouvel album aussi - « Comet Camden » - pour Trouble Fait’, groupe postpunk<br />

basé au Touquet… Depuis 1986, Jicé Letter et Babeth H. marchent sur<br />

les traces de Cure, des Stranglers, de Joy Division, de Siouxsie…<br />

http://www.myspace.com/<br />

troublefait<br />

Rock Rock en en Stock Stock<br />

Photo J. Pouille<br />

Contact<br />

Tél. 03 21 09 50 00 (Office de tou-<br />

risme de Berck); 08 92 70 42 04<br />

En bref… par Ch. Defrance<br />

Benoît<br />

de Bretagne<br />

La vallée de la Course on ne le dira jamais<br />

assez est l’un des plus charmants endroits<br />

du Pas-de-Calais… Où l’on ne vit pas au<br />

pas de course ! Pour rien au monde,<br />

Benoît de Bretagne ne voudrait quitter<br />

Bernieulles le village où il a créé son atelier<br />

de luthier en 2002 après avoir fréquenté de<br />

prestigieuses écoles de lutherie en Angleterre.<br />

Il est l’ami, l’artisan, le conseiller de<br />

grands noms de la guitare (Thomas Dutronc,<br />

Biréli Lagrène, etc.).


10<br />

AUDOMAROIS<br />

Jean-Philippe Vanbeselaere,<br />

un compositeur éclectique<br />

Composer pour son plaisir, pour un cercle d’amis partageant sa passion de la musique,<br />

sans songer un instant à faire publier ses créations, telle était la démarche de Jean-<br />

Philippe Vanbeselaere jusqu’en 1999. D’un naturel peu exubérant, il n’osait franchir le<br />

pas. « Tout cela restait dans les tiroirs, c’était quelquefois joué en petit comité, pas plus »,<br />

dit-il aujourd’hui en souriant. Et puis, il s’est enfin décidé à contacter une maison d’édition.<br />

Et pas n’importe laquelle, l’une des plus prestigieuses, Robert Martin.<br />

« Trois jours plus tard je recevais un appel<br />

du directeur me disant que ça lui plaisait<br />

beaucoup et qu’il y avait quelque chose à<br />

creuser. Et tout s’est rapidement enchaîné<br />

», se souvient le compositeur aujourd’hui<br />

joué en France et à l’étranger dans<br />

des styles très différents, depuis le classique<br />

pour les orchestres symphoniques et<br />

les harmonies en passant par la variété, le<br />

jazz et même des musiques de film. « Je ne<br />

veux pas être cantonné dans un seul genre,<br />

je tiens à garder ma liberté de composition<br />

» affirme le musicien audomarois.<br />

« J’ai commencé par écrire pour des orchestres<br />

d’harmonie et c’est comme ça que<br />

j’ai remporté le 2 e prix du concours Coups<br />

de vents organisé dans le cadre de Lille<br />

2004 capitale de la culture ». Depuis, les<br />

sollicitations se sont succédé avec des<br />

compositions jouées par des ensembles<br />

prestigieux comme l’Orchestre national de<br />

France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre<br />

symphonique de Philadelphie, celui de<br />

En bref… par Christian Defrance<br />

Shanghai, en Australie, aux États-Unis, en<br />

Pologne, en Russie, au Japon… et régulièrement<br />

diffusées sur les ondes.<br />

Renommée internationale<br />

Pour autant, Jean-Philippe Vanbeselaere<br />

demeure lucide car selon lui « on ne vit pas<br />

de ça, sauf à être dans le milieu du showbiz<br />

en permanence ». Composer reste une activité<br />

de loisirs qu’il pratique sur son temps<br />

libre, « pas du tout dans un esprit mercantile.<br />

Je fais les choses <strong>série</strong>usement, sans<br />

me prendre au <strong>série</strong>ux ». Ne serait-il pas un<br />

peu trop modeste ? Car tout de même, il<br />

s’est hissé à un niveau international en une<br />

dizaine d’années seulement, côtoyant les<br />

plus grands, même si l’un de ses plus beaux<br />

souvenirs est sa participation au disque de<br />

Didier Lockwood et de l’Orchestre symphonique<br />

du Pas-de-Calais pour lequel il a composé<br />

la « Suite concertante pour violon et<br />

orchestre », interprété sous la direction de<br />

Jean-Robert Lay.<br />

Orchestre Orchestre de de la la Morinie Morinie<br />

Né en 1979 à Saint-Omer – qui possédait jadis deux orchestres symphoniques – sous la baguette de Max Méreaux,<br />

l’Orchestre de la Morinie a constamment proposé « avec des hauts et des bas, plus ou moins de bonheur » une<br />

autre offre musicale. C’était, c’est encore le « pendant » classique des orchestres d’harmonie, traditionnellement très<br />

implantés dans notre région. Parfaitement structuré depuis 1997, subventionné par la ville de Saint-Omer, bénéficiant<br />

de l’aide à la diffusion du conseil général du Pas-de-Calais, cet orchestre atypique – le seul du département – à géométrie<br />

variable s’adonne à la vulgarisation « au sens noble du terme », depuis 1990. Amener la musique en milieu rural<br />

(concerts à Heuringhem, Guînes, Ardres…), travailler avec le lycée Ribot de Saint-Omer, intégrer en son sein les élèves<br />

de 3e cycle des écoles de musique de Saint-Omer ou Arques, inviter des chorales, des solistes renommés:<br />

telles sont les composantes de la mission que se donne l’Orchestre de la Morinie.<br />

Musiques en jardins<br />

Musiques en jardins: un concept original à Aire-sur-la-Lys où une fois par an, des particuliers<br />

ouvrent les grilles de leur jardin à des musiciens et à toutes les personnes souhaitant assister à<br />

un concert. Les programmes sont éclectiques, de la découverte de la musique classique à la<br />

musique celtique en swinguant par le jazz. La 12 e édition fleurira les 26, 27 et 28 août prochains.<br />

Ancré dans l’Audomarois<br />

Né à Saint-Omer, Jean-Philippe Vanbeselaere<br />

a étudié la musique et le violon à<br />

l’école nationale de Saint-Omer puis a<br />

poursuivi sa formation et approfondi le<br />

saxophone au conservatoire national de<br />

Lille, ainsi que l’orchestration et la direction<br />

à l’école nationale de Tourcoing. En<br />

1998, il a obtenu le diplôme d’État de direction<br />

(dominante orchestre d’harmonie)<br />

délivré par le ministère de la Culture, ainsi<br />

que le diplôme de composition de musiques<br />

de films de l’École normale de musique<br />

de Paris. Aujourd’hui, après avoir<br />

été conseiller aux études et responsable<br />

Orgue Orgue<br />

mécanique mécanique<br />

La musique peut être mécanique! Rendezvous<br />

à Dennlys Parc, le parc d’attractions implanté<br />

à Dennebrœucq pour s’extasier devant<br />

un magnifique orgue mécanique Decap, datant<br />

de 1942 et restauré en 2004.<br />

du département orchestres et musiques<br />

de chambre au conservatoire de Saint-<br />

Omer où il est toujours professeur, il est<br />

directeur de l’école de musique municipale<br />

de Saint-Martin-au-Laërt et de l’orchestre<br />

d’harmonie.<br />

Des activités professionnelles qu’il ne mélange<br />

pas avec la composition puisque<br />

c’est exclusivement sur son temps libre<br />

qu’il laisse libre cours à son inspiration.<br />

Bernard Queste<br />

Contact<br />

Tél. 06 82 22 15 04<br />

jph.vanbeselaere@free.fr<br />

http://jeanphilippe-vanbeselaere.com<br />

RDL<br />

Photo B. Queste<br />

Impossible d’évoquer les musiques<br />

sans allumer la radio! Écouter la radio<br />

- surtout depuis la libération de la<br />

bande FM en 1981 - est sans doute la<br />

première de nos pratiques musicales.<br />

Dans l’Audomarois, radio rime avec<br />

RDL dont l’antenne s’élève à Racquinghem.<br />

Aux dédicaces gnangnans<br />

des premières années, aux directs<br />

réalisés « chez Tonia » à Inghem avec<br />

les artistes régionaux, ont succédé<br />

des émissions construites, toujours<br />

tournées vers la proximité, la chanson<br />

française et l’accordéon avec l’infatigable<br />

Michel Pruvot et sa centaine de<br />

galas chaque année.


La Marseillaise ou l’Audomaroise ?<br />

Le jour de gloire est arrivé… pour Jean-Baptiste Grisons ? Né à Lens en 1746,<br />

maître de chapelle à la cathédrale de Saint-Omer de 1775 à 1787, Grisons serait<br />

le véritable compositeur de l’air de notre hymne national ! Et Rouget de Lisle un<br />

plagiaire ? « L’affaire » revient régulièrement sur le tapis ; on en a même causé sur<br />

Europe 1 dans l’émission de Laurent Ruquier : Serge Llado, grand spécialiste des<br />

plagiats, proposant aux auditeurs l’écoute d’un extrait d’un oratorio composé en 1787<br />

par Grisons, Esther, correspond de façon troublante à la mélodie de notre Marseillaise.<br />

L’histoire a retenu qu’en avril 1792, durant<br />

la nuit du 25 au 26, un jeune capitaine du<br />

génie en garnison à Strasbourg, violoniste<br />

amateur et poète à ses heures, « créa » le<br />

Chant de guerre pour l’Armée du Rhin,<br />

dédié au maréchal Luckner. Un chant révolutionnaire,<br />

imprimé sans nom d’auteur<br />

à Strasbourg; interprété le 25 juin 1792<br />

lors d’un banquet civique à Marseille. Distribué<br />

aux fédérés marseillais « montant »<br />

aux Tuileries à Paris, ce chant fut appelé la<br />

« Marseillaise ».<br />

Dès 1885, un avocat parisien remettait en<br />

cause la paternité de l’hymne même si un<br />

décret de la Convention datant de 1795<br />

certifiait que « l’Hymne des Marseillais<br />

était bien de Rouget de Lisle ». Arthur<br />

Loth faisant référence à Esther, manuscrit<br />

découvert à Saint-Omer par Charles Vervoitte,<br />

maître de chapelle. L’avocat possé-<br />

Photo J.P.<br />

dait la partition originale et mettait en<br />

exergue la scène 3 du 3 e acte… « copiée »<br />

par Rouget de Lisle ? Et Charles Loth, un<br />

véritable détective, affirmait que l’officier<br />

Rouget de Lisle avait effectué un séjour à<br />

Saint-Omer et qu’il aurait pu entendre cet<br />

air au cours d’un office à la cathédrale. Il<br />

aurait pu également l’entendre à Paris,<br />

chez Madame de Montesson où venait régulièrement<br />

le compositeur Monsigny,<br />

ami de Grisons… Des thèses évidemment<br />

soumises à la critique, l’historien Georges<br />

Coolen se demandant en 1938 pourquoi<br />

Grisons - décédé dans la misère à Saint-<br />

Omer en juin 1815 - n’avait pas revendiqué<br />

la paternité de la Marseillaise ? La<br />

peur de la guillotine ? Ou alors, le maître<br />

de chapelle avait peut-être lui aussi commis<br />

un plagiat ?<br />

Un écrivain suisse prétend que Mozart se-<br />

Un p’tit Aire ?<br />

Saint-Omer et l’Audomarois connaissent la musique…<br />

classique mais savent aussi se mettre au diapason des<br />

rythmes plus modernes. À Aire-sur-la-Lys avec « Quand<br />

l’art prend l’Aire », durant une soirée - en avril - les artistes<br />

se produisent dans les rues et les bistrots. Aire qui<br />

n’en manque pas avec l’association Vibrations « qui permet<br />

à de nombreux jeunes de ne pas sombrer complètement dans la<br />

délinquance en leur offrant l’opportunité de s’exprimer par le biais de cet art noble, bien que<br />

bruyant, qu’est la musique rock, reggae, pop, metal, funk! » Vibrations est dans tous les coups<br />

(Quand l’art prend l’Aire, Fête de la jeunesse à Lillers, etc.) et a déjà vu passer plus de cinquante<br />

groupes. Pour faire de la musique plutôt que de faire l’andouille! Fête de l’andouille, un « monument<br />

» airois où sont passées toutes les vedettes et où l’on retrouvera le 5 septembre 2010,<br />

Jean-Pierre Mader, Quentin Mosimann et Helmut Fritz « ça m’énerve ».<br />

Frédéric Frédéric Lodéon Lodéon<br />

Autre personnalité<br />

attachée à la<br />

ville de Saint-Omer, Frédéric Lodéon, violoncelliste, animateur de radio (France<br />

Inter), présentateur des « Victoires de la musique classique ». M. Lodéon père,<br />

André, décédé en 2008, fut dans les années soixante le directeur de l’école de musique<br />

de Saint-Omer avant de rejoindre Grenoble. André Lodéon compta parmi ses<br />

élèves Max Méreaux, né en 1946, compositeur et chantre de la musicothérapie.<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

rait le véritable « géniteur » de la Marseillaise:<br />

il suffirait de bien tendre l’oreille sur<br />

le deuxième mouvement du 25 e concerto<br />

pour piano. Et si ce n’est pas Mozart,<br />

pourquoi pas Ignace Pleyel ou le Strasbourgeois<br />

Jean-Frédéric Edelmann qui a<br />

composé en 1782 un oratorio intitulé Es-<br />

Pas loin de là, à Ecques, poussent de belles<br />

graines de musicos! Grosse densité musicale avec<br />

par exemple Ednomel: rock festif, chanson réaliste,<br />

java déjantée et un nouvel album six titres en mai,<br />

« La marche des cochers ».<br />

http://www.myspace.com/ednomel<br />

Énervés ou calmés, le Gibolin, bar musical<br />

situé rue Carnot à Saint-Omer ou le<br />

Phare café, rue de Dunkerque accueillent<br />

les jeunes groupes de la région. Tels les Mâles Heureux,<br />

de Wardrecques. Ces cinq Mâles proposent<br />

un « rock à texte entre la Mano Negra et le rock des<br />

seventies. Leur terrain de jeu préféré est la scène ».<br />

Ils ont autoproduit un album en 2007, « Par la fenêtre<br />

» et fêteront la musique le 18 juin à Campagne-lès-Wardrecques<br />

(salle des fêtes, 21 h 30).<br />

11<br />

ther - tiens donc! - dont on n’a jamais pu<br />

retrouver le manuscrit. Un match Strasbourg<br />

- Saint-Omer qui ferait une bonne<br />

finale de coupe de France de football…<br />

avec des bataillons de supporters chantant<br />

la Marseillaise!<br />

Chr. D.<br />

Ecqu’ouvertes<br />

Ednomel Ednomel<br />

Ecqu’ouvertes<br />

À Ecques encore, l’association L’Alternative<br />

et Johan Bertin ont lancé en 2004 le<br />

festival d’Ecqu’ouvertes dont la 7 e édition<br />

déroulera son ambiance festive et<br />

psychédélique en octobre… La commune<br />

voisine de Roquetoire a vécu en<br />

mars dernier son tremplin Musiczac studio.<br />

Roquetoire dont est originaire l’un des « raffinés ravagés<br />

» d’Arsène Lupunk Trio.<br />

Mâles<br />

Heureux Éric Morena<br />

Éric Morena<br />

« Oh mon bateau… oh oh oh! » Un tube de<br />

l’année 1987 que nous avons tous fredonné.<br />

Succès fracassant pour un interprète étonnant,<br />

Éric Morena, né en octobre 1951 à<br />

Saint-Omer! Un passionné d’opérette qui a<br />

connu des hauts et des bas dans sa carrière…<br />

Son bateau n’a pas complètement disparu de<br />

la circulation, on l’a vu voguer en mars dernier<br />

du côté de Thun-l’Évêque dans le Nord. Pas<br />

surprenant pour un ancien séminariste.


12<br />

TERNOIS<br />

Au cœur du Ternois, à Monchy-Breton, petit village d’un peu<br />

plus de 400 habitants, un bistrot fait de la résistance. Chez<br />

Tartous et Compagnie, pas d’internet, pas de courriel, pas de<br />

jeux électroniques (tout juste un bon vieux flipper), des tables et<br />

des chaises en bois style années 50/60. On y vient pourtant de<br />

toute la région Nord – Pas-de-Calais, tout simplement pour une<br />

ambiance particulière, un art de vivre dans la tradition et dans son<br />

temps, et pour la qualité des spectacles proposés.<br />

Tartous et Compagnie,<br />

café d’villache, scène branchée<br />

C’est à Fabienne, la tenancière du<br />

lieu que l’on doit cette renommée<br />

construite en moins de quinze<br />

ans. Elle a repris le café en 1996,<br />

imitant en cela sa mère, Cécile, qui<br />

avait elle-même succédé à sa<br />

grand-mère Madeleine… ça dure<br />

depuis 105 ans. « Je suis un peu<br />

comme Obélix. Je suis née ici, à<br />

quelques mètres du comptoir. Le<br />

café, je suis tombée dedans<br />

quand j’étais petite alors je ne<br />

pouvais vraiment pas faire autre<br />

chose » raconte-t-elle. D’autant<br />

plus qu’à ses yeux, un bistrot de<br />

village « c’est une âme, un lieu de<br />

rencontres et d’échanges ».<br />

Du neuf, dans le respect<br />

de la tradition<br />

Pas étonnant donc si dans le<br />

concert des cafés où la musique est<br />

reine, Tartous et Compagnie est un<br />

Samuel Samuel Leroy Leroy<br />

peu à part. Dès le début, Fabienne a<br />

souhaité y respecter la vie du village<br />

avec la tradition des parties de<br />

cartes, du p’tit verre de rouge dans<br />

l’après-midi, des réunions du club<br />

de foot ou des anciens combattants…<br />

tout en souhaitant promouvoir<br />

la culture (musique,<br />

contes, expos…) en milieu rural.<br />

Un pari audacieux à l’époque, mais<br />

qui a porté ses fruits.<br />

Une discussion avec un ami ayant<br />

ses entrées dans le monde musical<br />

et en août 1996 Steat Head, un<br />

groupe occupant les premières<br />

places du top 50 de la musique<br />

ska, assurait le premier concert.<br />

D’autres, nombreux, ont suivi avec<br />

des pointures du blues ou du rock<br />

comme l’Australien Jerry Joe<br />

Weise, en son temps guitariste<br />

d’Eric Clapton, Vincent Absil, du<br />

groupe Imago, Terry Lee Hale, le<br />

Intenable Samuel Leroy, rencontré au printemps 2005 à Ivergny, un petit<br />

village du Ternois… Il revenait directement de Paris: nuit blanche après un<br />

concert donné au Sentier des Halles. Les années ont passé. Le Ternois, Paris, un petit détour<br />

dans le pays de la Lys, retour récent à Saint-Pol-sur-Ternoise et des concerts dans<br />

toute la France, en Suisse aussi. Tout petit déjà, Samuel voulait être chanteur. Contre<br />

vents et marées, il a tenu le coup. Parce qu’il est persévérant, parce qu’il a du talent.<br />

Deux albums, quatre cents chansons à son actif. Il nous donne régulièrement de ses<br />

nouvelles: « J’ai chanté en Avignon le 30 avril au théâtre du Chien qui fume. Le même<br />

jour, vers 6 heures du matin, je chantais au wagon-bar de l'iDTGV Lille-Avignon, et le<br />

lendemain dans le sens Avignon-Lille vers 22 heures. Sympa comme concept! Je<br />

viens d'écrire cinq textes pour un chanteur camerounais qui prépare son premier<br />

album. » Intenable. Samuel a également écrit, composé, arrangé, réalisé l'album de<br />

Coline Rimot dans un style très "chanson française" avec des textes socio-humanistes.<br />

La voix et l'univers de Coline Rimot se rapprochent d'une Barbara ou d'une Juliette<br />

Gréco. Seul ou avec Coline, Samuel Leroy ne chômera pas cet été, suivez-le sur<br />

http://www.myspace.com/leroysamuel<br />

folk singer de Seattle ou encore<br />

Lance et Dora, ces deux musiciens<br />

de blues-rock américains<br />

qui sillonnent le monde en camping-car.<br />

« Avec de tels artistes,<br />

j’ai pu me faire repérer et recevoir<br />

des gens habitués aux<br />

scènes importantes. Au début,<br />

ils étaient surpris de se retrouver<br />

dans un bistrot avec<br />

quelques dizaines d’auditeurs.<br />

Il y avait comme un petit malaise,<br />

mais grâce aux petits plats<br />

du coin qu’on leur proposait et<br />

à la bonne ambiance, ils se sont<br />

imprégnés du lieu et beaucoup<br />

sont revenus plusieurs fois ».<br />

Et les groupes régionaux français<br />

(pas uniquement du Pas-de-<br />

Calais ou du Nord) ont rejoint la<br />

programmation puisque la minuscule,<br />

mais pas ridicule, scène<br />

de Tartous et Compagnie a reçu<br />

Biébar Biébar<br />

les Bretons de La Gâpette et de<br />

Lombric Alambic, Dominique<br />

Grange… ainsi que les régionaux<br />

pur jus tels Jef Kino, le groupe<br />

Toto Biclo, de Bruay, ou encore<br />

Les Osiaws et Arsène Lupunk<br />

Trio, de Lille.<br />

Une parenthèse et ça repart<br />

Une programmation qui a été<br />

mise entre parenthèses en 2009,<br />

le temps pour Fabienne de lutter<br />

contre un foutu cancer avec<br />

l’énergie et l’originalité qu’on lui<br />

connaît. Aujourd’hui, la voilà repartie<br />

avec un enthousiasme<br />

toujours aussi grand pour faire<br />

vivre son cher café de village devenu,<br />

le premier jeudi de chaque<br />

mois à 19 h, une base avancée<br />

de l’émission de France Inter<br />

« Là-bas si j’y suis », avec à<br />

chaque fois d’interminables dis-<br />

En bref… par Christian Defrance<br />

Photo B. Queste<br />

cussions sur le monde, la société,<br />

les injustices, l’avenir des<br />

campagnes… la vie quoi !<br />

Sans oublier deux dates incontournables<br />

qui lui tiennent à cœur:<br />

le 21 juin avec la fête de la musique<br />

sous la forme d’une scène<br />

ouverte et le 25 septembre, le festival<br />

des Transes de Marie<br />

Grauette, rendez-vous annuel des<br />

artistes (musiciens, sculpteurs,<br />

peintres, conteurs…) dans un<br />

mélange des genres pour le<br />

moins original. On n’a pas fini<br />

d’entendre parler de Tartous et<br />

Compagnie dans le Ternois et bien<br />

plus loin. On peut compter sur Fabienne<br />

et ses amis!<br />

B. Queste<br />

Contact<br />

Café Tartous et Compagnie,<br />

2 rue du 8-Mai à Monchy-Breton<br />

Tél. 03 21 03 16 19<br />

Il a assuré la première<br />

partie de Luke à<br />

Marseille, celle de<br />

Gaëtan Roussel (Louise Attaque) à Lille (Aéronef);<br />

il sortira son premier album, « La nuit terroriste<br />

» mixé par Ian Caple (« Fantaisie<br />

militaire » de Bashung) au début de l’année<br />

2011 : Biébar - Alexandre Barbier - originaire de<br />

Saint-Pol-sur-Ternoise est un « grand espoir de la<br />

chanson française ». Un artisan délicat et introspectif<br />

d’une folk-pop solitaire, acoustique et précieuse. Biébar,<br />

un peu plus de vingt ans, a participé l’an dernier à une demi-finale du Pas-de-Calais Music Tour.<br />

http://www.myspace.com/biebarmusic<br />

Biébar - Photo J.P.


Le Pas-de-Calais, terre de musiciens et<br />

compositeurs. Difficile d’y croire pour qui ne<br />

connaît pas l’histoire du milieu musical. Aucun<br />

nom ne vient en effet immédiatement à l’esprit du<br />

grand public. Ils sont pourtant nombreux les<br />

créateurs de mélodies, poèmes symphoniques,<br />

opéras et autres interprètes qui sont nés ou ont vécu<br />

dans notre département. En voici une petite sélection.<br />

Monsigny<br />

Le plus connu est peut-être Pierre Alexandre Monsigny<br />

(Fauquembergues 1729 – Paris 1817), qui a<br />

suivi des études musicales à Saint-Omer et considéré<br />

comme l’un des créateurs de l’opéra comique.<br />

Il en a commis une douzaine (« Rose et Colas », « Le<br />

cadi dupé », « Le roi et le fermier », « Le déserteur<br />

»…), ainsi qu’un ballet « Aline, reine de Golconde<br />

», avant d’être obligé d’abandonner la<br />

composition, victime d’un début de cécité à 48 ans.<br />

Monsigny, dont le collège de Fauquembergues porte<br />

le nom, « possédait un sens naturel de<br />

l’invention mélodique et une sensi-<br />

bilité dans l’expression dramatique »<br />

souligne la notice de Domaine musiques<br />

à son propos.<br />

Pierre Pierre de de<br />

Manchicourt<br />

Manchicourt<br />

Dans un registre<br />

différent, celui des orgues,<br />

Pierre de Manchicourt (Béthune<br />

1510 – Madrid 1564), choriste à la<br />

cathédrale d’Arras dès 1525, puis<br />

maître de chapelle à la cathédrale de<br />

Hervé<br />

Tournai, a édité un recueil de 28 chansons. Il est aussi l’auteur de<br />

messes, motets, madrigaux. Revenu à Arras comme chanoine, il est<br />

cité par Rabelais dans son énumération de musique du Quart Livre. Il<br />

meurt à Madrid alors qu’il y dirige la chapelle flamande de Philippe II.<br />

Un concours d’orgue lui est consacré à Béthune.<br />

Jehan Jehan<br />

Titelouze Titelouze<br />

Né dans une ville faisant<br />

alors partie des Pays-Bas, le compositeur Jehan Titelouze<br />

(Saint-Omer 1563 – Rouen 1633), part pour<br />

Rouen où il devient organiste de l’église Saint-Jean en<br />

1585, puis du grand orgue de Notre-Dame en 1588.<br />

Chanoine en 1610, il acquiert une grande réputation tant<br />

en exécution qu’en composition, publiant deux recueils<br />

de musique d’orgue traduisant l’influence des organistes<br />

anglais et des polyphonistes flamands.<br />

Compositeurs et musiciens<br />

du temps jadis<br />

Guilmant<br />

Du côté de Boulogne-sur-Mer, comment ne pas citer<br />

Alexandre Guilmant (Boulogne-sur-Mer 1837 – Meudon<br />

1911), compositeur et organiste (son père est Bapaume peut s’enorgueillir d’avoir vu naître Léon Vas-<br />

maître de chapelle de l’église Saint-Nicolas). Nommé seur (Bapaume 1844 – Royan 1937) compositeur qui,<br />

à seulement 16 ans organiste de l’église Saint-Joseph, envoyé à Paris à l’École de musique classique et reli-<br />

puis à 20 ans de l’église Saint-Nicolas, il part ensuite gieuse, y est notamment formé par Camille Saint-Saëns.<br />

étudier à Bruxelles avant d’être nommé titulaire du Compositeur de musique sacrée, qu’il fait interpréter à<br />

grand orgue de la Trinité à Paris. Lors de tournées, il Notre-Dame de Versailles dont il est titulaire, il écrit aussi<br />

fait découvrir Bach au public français ainsi que Cou- une trentaine d’opérettes légères, dont « La timbale d’arperin,<br />

Clérambault, d’Aquin, fonde la Schola Cantorum<br />

en 1894 et compose des œuvres pour orgue,<br />

gent », son premier grand succès.<br />

sonates,<br />

motets…<br />

messes,<br />

Autre figure ayant marqué le<br />

Pas-de-Calais, Florimond<br />

Ronger, dit Hervé (Houdain 1825 – Paris 1892), né<br />

à Houdain donc où son père était brigadier de<br />

gendarmerie, monté à Paris dès l’adolescence,<br />

y devenant titulaire de l’orgue de Saint-<br />

Eustache tout en composant pour la variété.<br />

Il est pour sa part reconnu comme l’un des<br />

pères de l’opérette, titre qu’il dispute d’ailleurs<br />

à son ami Jacques Offenbach avec lequel il a<br />

joué une reprise de « Orphée aux enfers ». Sa plus<br />

célèbre composition reste « Mam’zelle Nitouche » en<br />

1883, loin devant « L’œil crevé », « Chilpéric » ou encore<br />

« Le petit Faust ».<br />

Antoine Antoine<br />

Busnois Busnois<br />

Un siècle auparavant, Antoine Busnois, en réalité Anthoine De Busne<br />

(Busnes vers 1425 -1480) est un musicien et poète actif à la cour<br />

de France vers 1450 et titulaire de plusieurs charges ecclésiastiques<br />

quand Charles le Téméraire l’appelle auprès de lui vers<br />

1467. Il devient ensuite chapelain de la chapelle ducale et reste<br />

au service de Marguerite de Bourgogne la fille de son protecteur,<br />

à la mort de celui-ci.<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

Vervoitte<br />

Charles Vervoitte (Aire-sur-la-Lys 1819 – Passy<br />

1884) a été maître de chapelle à Boulogne-sur-<br />

Mer, Rouen, Saint-Roch puis Notre-Dame de<br />

Paris. Inspecteur de la musique religieuse délégué<br />

du ministre de l’Instruction publique et des<br />

Cultes, il est l’auteur des Archives des Cathédrales<br />

et a été longtemps président-directeur de<br />

la Société académique de musique sacrée.<br />

Lemaire<br />

Né en 1842 à Aire-sur-la-Lys, Alfred<br />

Jean-Baptiste Lemaire<br />

fréquenta le Conservatoire<br />

de musique de Paris puis<br />

s’engagea comme musicien<br />

dans le 1 er Régiment<br />

des Voltigeurs de la Garde.<br />

En 1868, il fut envoyé en<br />

Perse pour y organiser et<br />

instruire des musiques militaires<br />

sur le modèle des<br />

musiques françaises. Alfred<br />

Lemaire put ainsi organiser<br />

dix-huit musiques.<br />

Voulant perpétuer l’œuvre à<br />

laquelle il s’était voué, il fonda en 1875 une école de chefs de musique<br />

au collège impérial de Téhéran y enseignant tous les instruments à vent,<br />

le piano, le solfège, l'harmonie, etc. Alfred Lemaire s’éteignit en 1910.<br />

Léon Vasseur<br />

Firzel<br />

La capitale du Ternois a<br />

donné naissance à Zéphir<br />

Joëts dit Firzel (Saint-Polsur-Ternoise<br />

1895 – 1948),<br />

compositeur, conteur, chanteur,<br />

fantaisiste très connu<br />

entre les deux guerres. Après<br />

une carrière locale, il monte<br />

à Paris en 1919 sous le nom<br />

de Zéphir, qu’il garde cinq ans<br />

avant de devenir Firzel et d’être applaudi<br />

dans de nombreux cabarets<br />

parisiens (l’Olympia, l’Alhambra,<br />

l’Empire, Bobino…) et à l’étranger. Il<br />

a enregistré près de 70 disques. Il est<br />

toujours resté fidèle à Saint-Pol, où il<br />

revenait souvent et où il est mort à 52<br />

ans, au 4 rue des Carmes.<br />

Etc…<br />

On citera encore<br />

Jean De Houllingue<br />

dit Jean Mouton (Samer 1459 – Saint-<br />

Quentin 1522), grand compositeur de<br />

son temps cité par différents auteurs<br />

comme Ronsard ou Rabelais dans son<br />

« Quart livre » en 1552; Pierrequin de<br />

la Coupelle, ménestrel du XIII e siècle,<br />

probablement originaire de Coupelle-<br />

Vieille près de Fruges, renommé dans<br />

les concours du Puy d’amour d’Arras;<br />

Antoine de Févin (1470 – 1511 ou<br />

1512), issu d’une famille de petite noblesse de Febvin-Palfart, qui fut chanteur et prieur au service de Louis<br />

XII et surnommé le compositeur d’Orléans; Jehan de Renty, trouvère du XIII e siècle, originaire du village<br />

dont il porte le nom, qui concourut lui aussi au Puy d’amour d’Arras mais sans succès.<br />

13


14<br />

ARRAGEOIS<br />

Né du côté de Mazingarbe, scolarisé à<br />

Arras, Joël Legagneur est un enfant du<br />

Pas-de-Calais. Son premier métier, technicien<br />

lumière sur des spectacles, après<br />

deux ans de formation à l’Hippodrome de<br />

Douai, l’a conduit pendant quinze ans sur<br />

les routes de France et d’ailleurs, notamment<br />

auprès de la troupe du Lido, mais<br />

aussi avec le regretté Alain Bashung, et<br />

Noir Désir jusqu’en 2003. Une vie d’intermittent<br />

du spectacle, huit mois par an<br />

sur les routes avec uniquement des gens<br />

du métier, « qui ne permet pas d’exister<br />

socialement car on n’est jamais là » ditil.<br />

« Il y a quelques années je me suis dit<br />

que je ne ferai pas ça jusqu’à 70 ans et le<br />

hasard m’a amené à visiter, avec un ami,<br />

l’atelier du luthier Maurice Dupont. J’y ai<br />

découvert quelque chose que j’aimerais<br />

faire, un vrai coup de cœur » précise<br />

Joël.<br />

Fin 2003, il trouve une formation dans<br />

l’atelier de Claude Fouquet, près de Béziers,<br />

lui-même venu à la lutherie sur le<br />

tard. Alors qu’il n’a aucune notion de me-<br />

Jowinn, le luthier venu de la lumière<br />

Pour ceux qui veulent tout savoir, Jowinn n’est pas un nom dû au hasard. Vous<br />

prenez Joël, puis Legagneur, vous mélangez et vous traduisez en anglais pour<br />

obtenir cette contraction qui donne à l’atelier d’Étaing une résonnance venue<br />

d’ailleurs. L’homme de l’art a pourtant bien les pieds sur terre, lui qui a connu les<br />

coulisses des feux de la rampe, avant de fabriquer « des boîtes à musique »<br />

comme il dit. Explication à la portée de tous.<br />

En bref… par Christian Defrance<br />

nuiserie ni d’ébénisterie, ça se passe plutôt<br />

pas mal, si bien qu’en 2005 il crée sa<br />

petite entreprise et aménage son atelier à<br />

Étaing (canton de Vitry-en-Artois).<br />

C’est là que depuis cinq ans, Joël Legagneur<br />

œuvre dans le domaine de la lutherie.<br />

Certes, son activité est plus<br />

tournée vers la restauration de guitares<br />

que la fabrication pure et simple. « Du<br />

jour où j’ai ouvert, ça s’est su dans le milieu<br />

musical de la région arrageoise où<br />

j’avais de nombreux contacts et les gens<br />

sont venus me voir pour faire réparer<br />

leur guitare, qu’elle soit acoustique ou<br />

électrique, et même des mandolines »<br />

constate le luthier qui effectue le réglage,<br />

le nettoyage, répare une table d’harmonie<br />

fendue ou des touches décollées.<br />

« J’ai surtout affaire à des musiciens<br />

avertis ou des passionnés qui savent<br />

qu’un instrument ça s’entretient, ça nécessite<br />

une révision de temps en temps »<br />

explique Joël.<br />

Côté fabrication, il n’y a rien de mystérieux<br />

dans son savoir-faire. « Je mets en<br />

Main Main Square Square Festival Festival<br />

Photo B. Queste<br />

- C’est déjà complet pour le 2 juillet! Grâce aux Black Eyed Peas, à Jamiroquai, à Vitalic,<br />

à David Guetta… le Main Square Festival 2010 démarre sur les chapeaux de<br />

roues. Un festival qui déménage, au sens figuré, et au sens propre puisque ce grand<br />

rendez-vous musical ne se déroulera plus sur la Grand-Place d’Arras mais à quelques<br />

centaines de mètres de là, sur le site de la Citadelle. Une Citadelle prête à accueillir des<br />

régiments de spectateurs: capacité estimée à 35000 personnes contre 25000 pour la<br />

Grand-Place. Samedi 3 juillet, début des réjouissances à 12 heures. Avec un sacré défilé<br />

de stars sur scène: Julian Casablancas (le chanteur des Strockes), Pearl Jam, Ben<br />

Harper and Relentless 7, M (un Mathieu Chédid qui a emballé le Zénith lillois en février<br />

dernier), Phoenix (le groupe de Versailles qui cartonne aux États-Unis), Coheed & Cambria,<br />

Wolfmother… Grosse artillerie pour la Citadelle le dimanche 4 juillet avec Rammstein<br />

(et ses effets pyrotechniques), Pink (chanteuse américaine dont le i se transforme parfois en point d’exclamation!),<br />

Gossip (Beth Ditto retrouve Arras…), Stereophonics (groupe anglais qui remplit des stades), Yeasayer<br />

(groupe de rock expérimental de Brooklyn), Florence & The Machine (Florence Welch et ses fringues<br />

bizarres)… Et un gros coup le 9 juillet avec la venue de Prince: les places sont chères, au propre comme au<br />

figuré! http://www.mainsquarefestival.fr - http://www.echo62.com<br />

application ce que j’ai appris chez Claude<br />

Fouquet en réalisant moi-même des outils<br />

et des gabarits qui me servent ensuite<br />

à chaque création », explique-t-il.<br />

Ce qui n’empêche que sans être du sur<br />

mesure, chaque guitare a sa personnalité,<br />

selon le bois choisi (cèdre ou épicéa<br />

pour la table, palissandre ou acajou pour<br />

les éclisses, érable pour la caisse…),<br />

selon sa destination (folk, jazz, classique…).<br />

« Il faut être à l’écoute de<br />

chaque client ». Mais la forme d’une guitare<br />

acoustique ne change pas beaucoup,<br />

plutôt la décoration. La guitare électrique<br />

Photo J. P.<br />

laisse beaucoup plus de liberté au niveau<br />

du dessin et de la créativité. « On peut se<br />

lâcher plus facilement, mais il faut tout<br />

de même respecter quelques règles, notamment<br />

ergonomiques » estime l’artisan<br />

luthier d’Étaing qui a gardé une autre<br />

corde à son arc puisque, à travers son<br />

entreprise, il continue à l’occasion<br />

d’éclairer quelques scènes de la région,<br />

« avec des gens que je connais ».<br />

B. Q.<br />

Contact<br />

Jowinn - 5 rue de la Mairie à Étaing<br />

Tél. 03 21 07 18 1 - guitarejowinn@free.fr<br />

Musique<br />

en Roue libre<br />

- Temps fort des actions de Musique en Roue libre, le festival<br />

« Les Inouïes » se déroulera du 15 au 28 août… avec la<br />

présence le 15 août d’Ivry Gitlis, l’un des plus grands violonistes<br />

du XX e siècle. Ce virtuose est également l’un des musiciens<br />

les plus populaires de notre temps. C’est justement<br />

autour de ce terme de « populaire » que s’articulera la thématique<br />

du festival 2010, cherchant à déceler l’influence de<br />

la musique dite « populaire » dans la musique dite « savante<br />

», ce qui promet une déclinaison éclectique et surprenante.<br />

« Les Inouïes » recevront ainsi Alexandros Markeas, compositeur<br />

grec, en lien avec le compositeur hongrois Béla Bartók, tous deux influencés<br />

par les mélodies populaires de leur pays. Après ce 15 août exceptionnel au<br />

théâtre d’Arras, le festival reprendra le 20 août pour une aventure d’une semaine<br />

à travers les racines orales de la musique écrite.<br />

http://www.musiqueenrouelibre.fr


Bernard Flinois et ses harpes gaéliques<br />

Bernard Flinois pourrait facilement passer pour un original. En réalité c’est un passionné de harpe gaélique,<br />

instrument ancien qu’il contribue à faire (re)connaître, en le fabriquant, en en jouant. Autrefois membre<br />

d’une troupe médiévale, il en avait un peu assez de figurer les chevaliers ou les combattants lors de<br />

reconstitutions. « J’ai souhaité un personnage plus approfondi et j’ai rencontré une compagnie de ménestrandie<br />

qui utilisait des luths et une harpe de troubadour. C’est comme ça que j’ai essayé, en jouant à l’oreille, en la<br />

plaçant naturellement sur mon épaule gauche comme une clairseach en Irlande ou clarsach, en Écosse ».<br />

Un véritable coup de foudre pour cet instrument dont il ne<br />

reste plus à travers le monde que trois exemplaires d’origine,<br />

un en Irlande et deux en Écosse. Intarissable, Bernard<br />

Flinois, dans sa maison de Oisy-le-Verger, se régale<br />

en expliquant comment il s’est documenté sur le sujet,<br />

comment il a effectué trois stages auprès de Violaine<br />

Mayor en Bretagne pour apprendre les techniques médiévales<br />

redécouvertes il y a une vingtaine d’années.<br />

Comment il s’est décidé à fabriquer lui-même son instrument<br />

en respectant la tradition de la harpe gaélique «très<br />

particulière car elle permet beaucoup plus de résonnance<br />

et de prolongation des sons. La caisse doit être fabriquée<br />

à partir d’une seule pièce de bois, du saule de préférence,<br />

pour supporter une tension des cordes jusqu’à 800 kg »<br />

précise Bernard qui évoque aussi l’if ou le charme pour<br />

réaliser la colonne, le merisier, le frêne ou l’érable pour le<br />

col de cygne.<br />

Cinquième création<br />

Sa première harpe, il l’a fabriquée à partir d’une pièce de<br />

saule, en profitant des conseils du facteur de harpes breton<br />

Denis Brevet. « J’ai eu de la chance, je n’ai pas commis<br />

de grosse erreur », dit modestement le harpiste qui en<br />

est à son cinquième instrument (il lui faut plus d’un an pour<br />

chaque exemplaire), toujours pour son usage personnel,<br />

Rock à Arras Deep Forest Libertrio<br />

Main Square Festival et Faites de la<br />

chanson sont de beaux arbres<br />

mais ils ne cachent pas la<br />

forêt musicale arrageoise!<br />

Toutes les<br />

« essences » sont<br />

présentes dans la<br />

cité de l’Ami Bidasse,<br />

de la power<br />

pop d’Atlantys au<br />

post rock d’Eepocampe<br />

en passant par<br />

le blues de Karavage.<br />

Dead Rats, E-Doll, etc.<br />

Une multitude de groupes…<br />

qui peuvent donner libre cours à leur<br />

inspiration au Pharos, au Baobab K’fé, au Blue Devils,<br />

à l’Équinoxe, au Couleur Café, au Baroque, aux<br />

Deux Frères, au Lieu, au Baroque…<br />

pour l’instant. Il avoue tout de même<br />

avoir manqué l’expérience consistant à<br />

placer une harpe dans la tourbe pendant<br />

neuf mois « pour rendre le bois imputrescible<br />

du fait d’un début de minéralisation<br />

et permettre à la silicate de se<br />

déposer dans les fibres du bois, ce qui<br />

donne un son différent à l’instrument.<br />

Je n’avais pas toutes les données, le bois<br />

s’est oxydé, j’ai échoué ». Pas de quoi décourager<br />

ce perfectionniste, apportant quelques<br />

innovations sur ses instruments, sans pour<br />

autant s’éloigner des grands principes<br />

originaux de la harpe gaélique qu’il défend<br />

inlassablement. Ne vient-il pas<br />

d’adhérer à l’association Telenn Barz (harpe des bardes en<br />

breton) créée par Violaine Alfaric et Christian Devaux, destinée<br />

à promouvoir et sauvegarder la harpe gaélique.<br />

Autodidacte, Bernard laisse le soin à son compère flûtiste<br />

Ludovic Lagache (ils forment le duo Criddh-Heart) d’interpréter<br />

les musiques avant de le rejoindre à la harpe<br />

gaélique, se fiant à l’oreille. Grâce au bouche-à-oreille<br />

Criddh-Heart a été sollicité pour se produire dans des<br />

cafés ou de petites salles de la région, des églises , des<br />

chapelles… Comme l’église de Oisy-le-Verger où Bernard<br />

Michel Sanchez, le compositeur de Deep Forest, a planté<br />

ses consoles de studio à Hendecourt-lès-Cagnicourt où<br />

il a pu satisfaire sa gourmandise de musiques en sortant<br />

deux albums sompteux (http://www.michelsanchez.com).<br />

Son alter ego Éric Mouquet posa<br />

lui aussi un temps ses claviers dans le Pas-de-<br />

Calais; il poursuit aujourd’hui l’aventure Deep Forest<br />

en solo et présidera le 15 mai le 9e concours<br />

de la chanson française de Douai.<br />

Photo J. P.<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

Comme à la radio<br />

MusiKampus est le festival de musiques actuelles organisé par des étudiants de<br />

l’université d’Artois; le CEMM, le centre d’enseignement des musiques modernes;<br />

PFM la radio associative qui donne le ton.<br />

Saint-Nicolas-lès-Arras est fier de son Blues festival au mois de septembre. Radio<br />

Scarpe Sensée, autre radio associative, basée à Vitry-en-Artois, est constamment<br />

à l’écoute et à « l’émission » de toutes les musiques.<br />

Un petit mot sur Libertrio,<br />

le groupe « new<br />

tango, new musette » cher<br />

à Bernard Sergeant qui a vendu des instruments de musique<br />

trente années durant à Arras et traîné ses guitares avec quantité<br />

de groupes de<br />

rock, orchestres de<br />

bal, chanteurs.<br />

15<br />

Flinois teste chacune de ses harpes. Le premier CD de<br />

Criddh-Heart, « Hahaiah-Kommanda, la harpe de colère »,<br />

sortira à l’automne prochain avec treize plages racontant<br />

la journée imaginaire d’un barde.<br />

B. Q.<br />

Contact<br />

Tél. 03 21 59 35 65 - criddh@gmail.com<br />

http://criddh-heart.e-monsite.com<br />

Omar Omar<br />

Yagoubi Yagoubi<br />

Au Moulin du Roy à Rémy, Omar Yagoubi<br />

« Algérien et Polonais, Français de<br />

terre et de culture, compositeur et pianiste,<br />

entre Bach et Nougaro » brasse les<br />

cartes musicales. Des haïku musicaux,<br />

un Hymne à Wazemmes, une Valse de la<br />

Sensée. Omar prépare également un livre<br />

sur son étonnant parcours et ses trente<br />

ans de carrière depuis la rencontre avec<br />

Aldo Ciccolini.<br />

Photo B. Queste


16<br />

LA CARTE<br />

Boulognesur-Mer<br />

Montreuil-sur-Mer<br />

Calais<br />

Le Channel<br />

Centre culturel Gérard-Philipe<br />

Le Musicaire<br />

Le Rollmops<br />

Lyriade 62<br />

Boul’Rock<br />

Espace culturel Georges-Brassens<br />

Festival de la Côte d’Opale<br />

Festival d’Hardelot<br />

Midsummer Festival<br />

Saint-Omer<br />

Rock en Stock<br />

Berck Country Rock Festival<br />

Le Baladin<br />

Comédie<br />

Bé<br />

Saint-Po<br />

Sillons d<br />

Centre d<br />

Tartous


L’Abattoir<br />

de Béthune<br />

hune Rétro<br />

Le Poche<br />

Pour moi, la première musique a dû s’élever aux premiers âges, de la voix d’une maman berçant son bébé. Elle n’est pas forcément née avec<br />

les hommes, la musique, nous connaissons des animaux qui en produisent, pas seulement les canaris.<br />

Année de toutes les musiques, elles sont très nombreuses et sans prétendre à l’exhaustivité citons la musique vocale, instrumentale, mécanique,<br />

d’église, de chambre, sacrée, descriptive, chiffrée, de chiens et de chats, champêtre, des saints innocents… sans oublier le tam-tam!<br />

La musique, architecture des sons, art de combiner ceux-ci d’une manière agréable à l’oreille, souvent à l’aide d’un instrument.<br />

De la clarinette à la musette, du basson à la guitare, de l’harmonium à l’orgue en passant par la cithare, le banjo, la harpe et le clavecin,<br />

j’en ai dénombré facilement 83, d’autres existent. Bien que professeur de mathématiques, j’ai enseigné la musique en<br />

classe de 3 e une année, ce qui explique cette modeste érudition. Comme beaucoup, j’ai pu constater que l’écriture la plus<br />

connue de la musique, notre solfège, était appréciée… très modérément par les élèves, et pourtant! Je termine ma<br />

« musiquette » qui ne prétend pas être une « mélodie » en évoquant le plaisir de chanter seul, pas forcément sous<br />

Comédie de l’Aa<br />

Centre culturel Daniel-Balavoine<br />

Multiphonie<br />

Musiques en Jardins<br />

l-sur-Ternoise<br />

e Culture<br />

e musique ancienne<br />

et Compagnie<br />

la douche, et celui qui transporte et élève, de s’unir à d’autres pour fêter un événement, apporter sa voix à<br />

un groupe, une chorale.<br />

Une pensée enfin pour nos harmonies municipales si nombreuses et appréciées dans notre département,<br />

ambassadrices de cet art que nous fêtons.<br />

La musique, notre deuxième langage, catalyseur de nos sentiments!<br />

Béthune Centre Arc-en-Ciel<br />

Espace Ronny-Coutteure<br />

Maison de l’Art et de la Communication<br />

Lens Culture Commune<br />

Hénin-Beaumont<br />

Droit de Cité<br />

Escapade<br />

Arras<br />

Théâtre d’Arras<br />

Faites de la Chanson<br />

Main Square Festival<br />

Les Inouïes<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

Année de toutes les musiques… ou musique toutes les années !<br />

17<br />

Roland Huguet,<br />

Président de l’association<br />

Les Échos du Pas-de-Calais


18<br />

ARTOIS<br />

Jean Castanet,<br />

Dans l’univers musical départemental, Jean Castanet est une<br />

référence. À la tête de l’Orchestre symphonique de Bruay-la-<br />

Buissière, une formation composée exclusivement d’amateurs<br />

et quasiment unique dans le Pas-de-Calais, il cumule plusieurs<br />

autres fonctions, à la fois musicales et administratives. Un métier<br />

qui n’est pas de tout repos pour cet homme qui s’est retrouvé<br />

baguette en main devant les musiciens dès l’âge de 20 ans, après<br />

comme il dit « être tombé dans la marmite » dès l’enfance.<br />

C’est son professeur de clarinette<br />

du conservatoire de Lille où il<br />

avait déjà obtenu un premier prix<br />

qui lui dit un jour: « Tu vas diriger,<br />

tu verras ça va te faire du<br />

bien ». Jean Castanet s’est alors<br />

retrouvé à la direction de l’harmonie<br />

de Marquillies, avec répétitions<br />

et concerts, tout en jouant<br />

dans l’orchestre de l’Opéra de<br />

Lille au théâtre Sébastopol à l’orchestre<br />

de chambre du conservatoire<br />

de Lille… Une situation<br />

« formatrice » qui a perduré seize<br />

mois, jusqu’au moment où il lui a<br />

fallu faire un choix, les emplois du<br />

temps étant difficilement compatibles.<br />

Peu de temps après, à 22<br />

ans, Jean Castanet a été sollicité<br />

pour prendre la direction de<br />

l’école de musique et de l’harmonie<br />

de Lomme, une ville du Nord<br />

de 30000 habitants. Une offre intéressante<br />

qu’il ne pouvait refuser.<br />

Cinq ans plus tard, en 1979,<br />

En bref… par Christian Defrance<br />

le voici également à la direction<br />

de l’harmonie Fanien de Lillers,<br />

une formation avec laquelle il répète<br />

toujours chaque vendredi<br />

soir à la salle Sainte-Cécile, la<br />

bien nommée.<br />

Et puis, en 1986, une opportunité<br />

professionnelle à plein-temps<br />

s’offre à lui du côté de Bruay-en-<br />

Artois, en passe de devenir<br />

Bruay-la-Buissière. L’année de<br />

ses 34 ans, il prend ainsi la succession<br />

d’Abel Legrand dans le<br />

fauteuil de direction de l’école de<br />

musique municipale bruaysienne<br />

et de chef de l’Orchestre symphonique,<br />

de l’Harmonie municipale<br />

et de l’Accordéon-club.<br />

Aujourd’hui, alors qu’il dirige toujours<br />

ces trois formations, il est<br />

aux commandes d’un conservatoire<br />

de 887 élèves (dont environ<br />

500 musiciens, les autres étant<br />

inscrits en danse ou en arts plastiques)<br />

et 40 professeurs. Un éta-<br />

La La Piposa Piposa<br />

blissement désigné école de musique<br />

ressource par le conseil général<br />

du Pas-de-Calais, « c’est-àdire<br />

qu’à moyen terme les écoles<br />

de musique du territoire Artois<br />

pourront ici participer à des<br />

conférences pédagogiques ou<br />

des stages de formation continue<br />

pour les professeurs. On pourra<br />

aussi y organiser les examens de<br />

fin de cycles ».<br />

Un rêve réalisé<br />

Pour Jean Castanet, devenir chef<br />

d’orchestre c’était un rêve d’enfant<br />

et d’adolescent. « À l’époque<br />

où j’ai embrassé la carrière, on<br />

était un peu obligé de diriger<br />

l’école de musique et les formations<br />

dans une commune. C’est<br />

peut-être un peu moins vrai aujourd’hui<br />

», dit-il, sans cacher<br />

qu’à celle de directeur de conservatoire,<br />

beaucoup plus administrative,<br />

il préfère nettement sa<br />

mission de chef d’orchestre.<br />

Pour lui, la direction d’orchestre<br />

c’est pour moitié une affaire de<br />

relations humaines et pour le<br />

reste de qualités musicales. « Il<br />

faut d’abord être un bon instrumentiste,<br />

avoir une bonne culture<br />

musicale, maîtriser parfaitement<br />

l’analyse et l’écriture… mais<br />

aussi avoir joué dans un bon orchestre<br />

et ainsi côtoyer de<br />

grands chefs ».<br />

« C’est tout de même un métier<br />

difficile. Pas toujours évident<br />

vous savez de faire répéter ensemble<br />

soixante-dix personnes »,<br />

précise Jean Castanet qui affirme<br />

ne faire aucune différence entre<br />

les formations, « car on doit tou-<br />

jours travailler et bien connaître<br />

le répertoire pour que les répétitions<br />

soient efficaces. Humainement,<br />

il faut à la fois avoir de<br />

l’autorité et faire preuve de psychologie<br />

car chaque musicien a<br />

sa personnalité. Une fois qu’on a<br />

réussi à se faire admettre, tout va<br />

bien ». Et il faut croire que depuis<br />

ces quelques décennies passées<br />

à Bruay et à Lillers, l’homme a été<br />

admis et reconnu comme un<br />

grand chef d’orchestre. Dans les<br />

deux villes, les musiciens lui sont<br />

fidèles. Le doute n’est pas permis,<br />

c’est bien lui le chef!<br />

B. Q.<br />

Contact<br />

Conservatoire municipal de Bruayla-Buissière,<br />

10 rue Marmottan,<br />

BP 9, 62701 Bruay-la-Buissière<br />

Tél. 03 21 53 20 65<br />

Artistes Artistes patoisants patoisants<br />

Au début du mois d’avril se tenait à Sailly-sur-<br />

Il serait injuste, trop injuste de ne pas laisser « canter » les artistes patoisants…<br />

la-Lys la 26 N’avez-vous jamais entendu des lycéens qu’on imagine branchés sur le ska ou le punk<br />

entonner « I mingeot des tomates, des tomates, des tomates. Eul’ pauv’ garchon i<br />

savot bien qu’i’étot marqué par le destin… » La chanson d’Edmond Tanière, né à Fouquières-lès-Lens<br />

en 1937 et décédé en 1991, a franchi les barricades générationnelles.<br />

Edmond Tanière repris par Renaud dans l’album « Renaud cante el’Nord ». Un<br />

disque où l’on retrouve aussi Simon Colliez. Simon, le bon ouvrier de la chanson patoisante:<br />

27 ans de carrière, 18 CD! Simple et authentique, touchant et sincère.<br />

« Simon, il fait tout… tout seul » répétait Renaud. Studio à la maison. Composition<br />

bien sûr. Promotion. Exception de taille: l’écriture est souvent partagée avec Guy Dubois,<br />

Bertrand Cocq. Son nouvel album « Les géants de mon pays ».<br />

e fête de la Piposa, association créée<br />

en 1984 par Bernard Boulanger avec un objectif ambitieux: « le rétablissement de la pratique des<br />

instruments traditionnels et de la danse en pays de l'Allœu ». Le Pas-de-Calais a son cercle folk<br />

ou trad qui s’est dessiné avec des groupes comme Marie Grauette ou Chantefoire. La « tradition »<br />

se perpétue avec les Plantouflards par exemple, groupe qui s’est formé au sein des ateliers de la<br />

Piposa et vole de ses propres ailes depuis 2006.<br />

Ajoutons que la revue nationale Trad Magazine est née à Robecq, sous l’impulsion de Roland<br />

Delassus.<br />

Spectable.com<br />

passion de chef<br />

Quelle gageure que de brosser le portrait de « toutes les musiques dans le Pas-de-Calais »! Des centaines<br />

et des centaines d’artistes: amateurs, professionnels, intermittents du spectacle… Il faut parfois se laisser guider par le hasard… et la Toile. Le site www.spectable.com - répertoire<br />

des acteurs et associations culturels francophones - nous présente ainsi le Béthunois Antoine Foster, né Antoine Jacquin, brillant saxophoniste qui a travaillé avec Michel Legrand, William<br />

Sheller…; qui se transforme régulièrement en « saxophoniste house dans les plus grandes discothèques d’Europe » et qui rejoint de temps en temps le groupe béthunois Clin d’Œil.<br />

Photo Georges Kupczyk


Sylvain Duhautois<br />

et sa discomobile<br />

Sa passion de l’animation musicale lui est<br />

venue tout petit. « Je m’installais à la fenêtre<br />

de la maison de mes parents, juste en<br />

face de la salle des fêtes de Ferfay, et je<br />

voyais les animateurs qui déballaient leur<br />

matériel pour les bals et les thés dansants.<br />

Ça m’a toujours intéressé et j’ai acheté ma<br />

première grosse platine en 1996 » raconte<br />

Sylvain qui animait au début juste quelques<br />

soirées entre copains pour le plaisir, loin de<br />

s’imaginer en faire sa deuxième activité, à<br />

côté de son travail en imprimerie, et de<br />

tourner dans tout le Pas-de-Calais, le Nord<br />

et même la Picardie.<br />

Rapidement le bouche-à-oreille a en effet<br />

permis à Sylvain Duhautois de développer<br />

Festival<br />

Nomad<br />

Depuis 2008, le festival Nomad<br />

de Bruay-la-Buissière, organisé<br />

par l’association Yassa et Cie,<br />

s’attache à faire découvrir les talents<br />

de la région et d’ailleurs, la<br />

musique d’ici et d’ailleurs. C’est aussi la rencontre des associations humanitaires, sociales et culturelles de la région. Pour<br />

la troisième édition, les 29 et 30 mai 2010, place du Rietz et salle Georges-Hurtrel (Labuissière), l’affiche est encore une fois<br />

prometteuse puisque les folies burlesques des Romain Michel (troupe de cirque, théâtre et musique), côtoieront la salsa endiablée<br />

de Yemaya la Banda, la musique bretonne du bagad An Enez (émanation de l’Amicale des Bretons du Nord à Lille) et<br />

la tradition polonaise de Kapela Wiosna (groupe folklorique de Méricourt). Sans oublier le village associatif où seront proposées<br />

des animations sur des thèmes comme les cultures du monde, le commerce équitable, l’économie sociale et solidaire,<br />

l’écologie… Quant à la nouveauté de cette édition : le premier tremplin Nomad, il mettra aux prises, le 29 mai à partir<br />

de 20 h, cinq groupes de la région : Toto Biclo, Tum Tum Tree, Afro Wild Zombies, Les Brin’chieux et Noumène Tobar.<br />

Samedi 29 mai après-midi avec les Romain Michel, en-<br />

trée 1€ ; samedi soir pour le tremplin, entrée 5 € ; dimanche<br />

30 mai toute la journée avec le bagad An<br />

Enez, Yemaya la Banda et Kapela Wiosna, entrée 1€.<br />

Rens. www.nomad-festival.com<br />

son activité de discomobile, si bien qu’aujourd’hui,<br />

il n’a pratiquement plus une date<br />

libre avant fin octobre. « Je ne peux même<br />

pas prendre de vacances car tous mes<br />

week-ends sont retenus, surtout avec les<br />

mariages en été » assure-t-il avec la fierté<br />

de quelqu’un qui envisage un jour de vivre<br />

de cette activité. Fort de son matériel sans<br />

cesse perfectionné, avec de nouveaux éléments<br />

tous les deux ans, il est fin prêt à relever<br />

le défi… d’ici quelques années<br />

peut-être? Déjà il fait partie de la Fédération<br />

des entreprises de production, d’animation,<br />

de sonorisation, d’éclairage et du spectacle<br />

(FEPASES), gage de professionnalisme<br />

selon lui.<br />

Basilic Basilic etc. etc.<br />

Béthune Rétro - du 26 au 30 août - est la<br />

grand’messe du rock, du blues, du rockabilly,<br />

bien soutenue par l’Oxford café dont la programmation<br />

est toujours musclée. N’oublions<br />

pas le Satellite, école de musiques actuelles<br />

(pop, rock, métal, hip hop) et<br />

local de répétition pour les<br />

groupes du Béthunois.<br />

19<br />

Béthune a elle aussi la fibre musicale et ça ne date pas d’aujourd’hui<br />

! Les plus anciens se souviennent des Burns, de Jacky<br />

James, de Marie-Lore ; les plus jeunes ne jurent que par Basilic, les stars de<br />

l’émission X Factor, General Lee et leur hardcore ou Pat’Bol (« L’amour-propre et le cœur net », son nouvel<br />

album). Si le théâtre municipal s’offre les têtes d’affiche (Murat, Sheller, Mickey 3D), le Poche avec sa<br />

cave voûtée en brique est devenu incontournable pour découvrir les nouveaux talents ou déguster dans une<br />

ambiance très soft Kent, Didier Super ou Cœur de pirate... Sans oublier le Quilit-Quilit.<br />

Versus Versus café café<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

Tous les styles… même le sien<br />

Du point de vue musical et animation, le DJ<br />

de Ferfay propose tous les styles car dit-il<br />

« on doit avant tout satisfaire les clients,<br />

respecter leurs choix musicaux ». Aussi,<br />

comme la grande majorité de ses confrères<br />

dispose-t-il d’une base de musiques des<br />

plus variées, depuis les valses, tangos, polkas,<br />

le musette, les années 80 (très demandées<br />

pour le disco), la techno, la house…<br />

pour tous les goûts, pour toutes les générations.<br />

Mariage, soirée à thème, fête d’entreprise,<br />

bal populaire, anniversaire… à<br />

chaque fois il faut s’adapter, « y compris à<br />

la configuration de la salle car on n’utilise<br />

pas le même matériel » précise Sylvain Du-<br />

À deux pas de Béthune - Essars - le Versus<br />

café « permet à tous de s'exprimer artistiquement<br />

: des murs pour exposer, un écran pour projeter, une scène pour<br />

jouer de la zik ». The Appleseeds ou les Q.u.a.c.k.s sont devenus des habitués<br />

Photo S. Duhautois<br />

Coupe du Monde de football 98, victoire de la France<br />

le 12 juillet. Le lendemain, à Ferfay, l’animateur<br />

prévu pour le bal populaire est indisponible. Ni une<br />

ni deux, le maire fait appel au jeune Sylvain Duhautois, 20<br />

ans, dont il sait les compétences aux commandes des<br />

platines. Ainsi a démarré la carrière de disc-jockey de<br />

Sylvain Duhautois. Douze ans plus tard, le bouche-àoreille<br />

a joué. Au point que TF1 l’a contacté voici quelques<br />

semaines pour participer à un casting… De là à se<br />

prendre pour David Guetta, il n’y a qu’un pas que le jeune<br />

homme ne veut surtout pas franchir. Il garde les pieds<br />

sur terre, sachant bien qu’il est un exemple parmi tant<br />

d’autres dans une région où les discomobiles sont légion.<br />

hautois qui assure à lui seul l’animation musicale,<br />

les effets de lumière et même les petits<br />

jeux d’ambiance (pas trop longs pour ne<br />

pas la casser cette ambiance justement),<br />

jusqu’au bout de la nuit parfois. Parallèlement,<br />

le jeune homme se fait aussi son programme<br />

personnel dans un petit studio<br />

aménagé chez lui. Il y crée ses propres titres<br />

en MAO (musique assistée par ordinateur)<br />

dans le style house… « mais c’est très<br />

dur, j’aimerais bien travailler avec un professeur<br />

de musique » avoue-t-il. B. Q.<br />

Contact<br />

Sylvain Duhautois production,<br />

1 bis rue Salengro, Ferfay - Tél. 03 21 66 22 31<br />

sylvain.duhautois@orange.fr<br />

Béthune Rétro


20<br />

Ingénieur du son: un vrai métier,<br />

avec de multiples facettes…<br />

techniques et il faut parfois mettre<br />

les mains dans le cambouis,<br />

relationnelles, commerciales, artistiques.<br />

Une chose est sûre,<br />

« c’est pas seulement fun » sourit<br />

Raphaëlle, 30 ans, installée<br />

devant sa console - conçue en<br />

Angleterre il y a vingt-huit ans! -<br />

au sous-sol de sa maison, avenue<br />

de la République à Billy-<br />

Montigny. « Je ne suis rien sans<br />

les musiciens. En me mettant<br />

sur une même longueur<br />

d’ondes, je les aide à arriver à<br />

bon port. » Jolie formule pour<br />

évoquer la réalisation d’un<br />

album, cette « prise de son » qui<br />

a toujours obsédé Raphaëlle.<br />

« Je veux faire ça depuis long-<br />

LENS-LIÉVIN<br />

Le noize maker studio<br />

Raphaëlle s’ingénie à donner du son<br />

Sa philosophie : « Nous sommes tous là pour faire du bruit ! »<br />

Pour se souvenir aussi que le bruit n’est pas toujours - loin de<br />

là - une sensation auditive désagréable ! Avec sa clarinette il y<br />

a quelques années quand elle fréquentait l’école de musique de Billy-<br />

Montigny, avec sa console analogique « 24 pistes » aujourd’hui,<br />

Raphaëlle Duquesnoy ébruite des nouvelles musicales ! Ingénieur du<br />

son indépendant, elle a créé « à la maison » un studio d’enregistrement,<br />

de mixage et de mastering. Son nom : « le noize maker studio ».<br />

Pour continuer à faire du bruit.<br />

En bref… par Christian Defrance<br />

temps! » Elle a commencé dès<br />

le lycée en sonorisant les<br />

concerts d’un tas de groupes.<br />

Après un bac littéraire, un peu de<br />

droit, un job dans une webradio<br />

parisienne, Raphaëlle a suivi une<br />

formation de deux ans dans une<br />

grande école de son, SAE à<br />

Paris. Avec un objectif clair et<br />

net: « petit à petit, monter mon<br />

studio! » En ne perdant pas de<br />

vue que l’industrie du disque est<br />

en phase de mutation: le téléchargement<br />

règne en maître, le<br />

vinyle revient, la scène est vitale<br />

pour les artistes. Raphaëlle a<br />

franchi le pas il y a deux ans,<br />

épaulée par une boutique de<br />

gestion lensoise. Elle a activé ses<br />

réseaux puis s’est mise au boulot<br />

« vite et bien ». C’est la règle<br />

André André Hornez Hornez<br />

d’or de la nouvelle économie<br />

musicale. Avec sa console, la miraculeuse<br />

carte son; avec internet<br />

« qui a changé la donne ». Et<br />

avec une large ouverture d’esprit.<br />

« Je ne veux surtout pas<br />

d’une étiquette ». Le noize maker<br />

studio touche à tous les styles:<br />

la pop du Lensois Gunther Carnaval,<br />

les mélodies enivrantes<br />

des Boulonnais de Lémito, les<br />

chansons de la Lilloise Amélie, le<br />

folk de Louis Aguilar, le boogie<br />

ch’ti de Jacques Lempicki, etc.<br />

Cartophile,<br />

généalogiste, férue<br />

d’histoire locale, fidèle collaboratrice de la revue Gauheria, la Lensoise et Loosoise Ginette Haÿ a effectué<br />

des recherches sur la « renaissance de Lens » de 1918 à 1932, sur le boxeur Georges Carpentier,<br />

sur le photographe Joseph Quentin… ou encore sur le parolier André Hornez. Né à Lens en 1905,<br />

André Hornez a écrit un millier de chansons! Il fut dans les années quarante le « père » des plus grands<br />

succès de la chanson française. Ses premiers textes furent interprétés par Ray Ventura et ses Collégiens<br />

en 1936 et 1937… Nous avons tous un jour ou l’autre, quel que soit notre âge, fredonné ou entendu fredonner:<br />

« Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux? Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête? On peut<br />

également citer l’incroyable « Ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine »! En 1936 également, Tino Rossi et sa voix de velours<br />

ensorcelaient le public avec « Tant qu’il y aura des étoiles ». Les artistes les plus en vogue de l’après-guerre ont eu recours aux<br />

paroles tendres, romantiques, décalées d’André Hornez: Lucienne Boyer, Joséphine Baker, Marie Bizet, Yves Montand, André<br />

Claveau, etc. En 1948, la pétulante Suzy Delair obtint un énorme succès en chantant « Avec son tralala ». La carrière du parolier<br />

lensois croisa ensuite la route de Line Renaud, celle d’Eddie Constantine. Chansons de films, chansons d’opérettes: les créations<br />

d’André Hornez - décédé en 1989 - sont devenues des « immortelles de la chanson française ».<br />

Raphaëlle a également mis en<br />

boîte le nouvel album - « du rock<br />

à texte » - de Degadezoo. « Il<br />

faut avant toute chose qu’il y ait<br />

un feeling entre les musiciens et<br />

moi! » Raphaëlle Duquesnoy ne<br />

reste pas enfermée dans son<br />

sous-sol; « j’aime aussi beaucoup<br />

le live ». Elle collabore régulièrement<br />

avec la Malterie ou<br />

la Péniche à Lille, avec des festivals;<br />

elle « met en son » les<br />

concerts des Peru Peru. Entre<br />

autres. Cette passionnée de mu-<br />

siques caresse le projet de créer<br />

son petit label (le noize maker<br />

factory) et d’enregistrer avec ses<br />

artistes favoris, une compilation<br />

autour du cultissime orgue Farfisa<br />

des années 70! Un orgue<br />

qui possède un son unique. De<br />

quoi faire du joli bruit.<br />

Chr. Defrance<br />

Contact<br />

contact@lenoizemaker.com<br />

Mobile : 06 82 27 17 90<br />

Studio : 09 51 39 61 48<br />

Jimi Jimi Hendrix Hendrix<br />

Le 5 mars 1967, Jimi Hendrix se produisait<br />

dans une petite salle de Loison-sous-Lens,<br />

le Twenty. Un événement qui ne serait jamais<br />

remonté à la surface de ce XXI e siècle sans la<br />

persévérance de Pierre Failly et Francis Gallet,<br />

deux fous de guitare. Avec l’association Blue<br />

Box, ils eurent la bonne idée de monter un festival<br />

à Loison-sous-Lens, « Éclats de blues et<br />

de rock ». Mais le manque de moyens les a<br />

poussés à abandonner la partie en 2010… Dommage<br />

alors que vient de sortir un « nouvel » album de Jimi Hendrix<br />

(décédé en septembre 1970). Par contre, avec Blue<br />

Box Prod’, basée à Courcelles-lès-Lens, Pierre Failly organise<br />

des concerts et des festivals. Dans sa galerie d’artistes<br />

figure le Jordy de « dur dur d’être bébé » qui a mis<br />

du rock dans son biberon.<br />

Photo Ch. Defrance


Music’a’Plus,<br />

une aile protectrice<br />

pour les artistes<br />

Est-ce vraiment un hasard si l’association Music’a’Plus s’est posée à Avion, à<br />

l’espace culturel. Pas vraiment puisque parmi ses créateurs on retrouve Michel<br />

Nowak, le directeur de l’harmonie et de l’école de musique de la commune. Tout<br />

est en effet parti d’une idée simple. Quatre clarinettistes de ses amis ont décidé fin<br />

2005 de créer un quartet pour montrer ce dont ils étaient capables et ont donné leur<br />

premier concert en janvier 2006, en l’église Saint-Pierre d’Avion. Dans la foulée de ce<br />

succès, ils se sont retrouvés à Besançon pour animer une soirée lors d’un congrès<br />

bancaire. D’autres sollicitations ont vite suivi.<br />

Rapidement il a donc fallu trouver un<br />

statut pour les Sans prise de bec, ainsi<br />

qu’ils s’étaient nommés, non sans humour.<br />

Ni une ni deux, Patrick Becquet,<br />

président de la délégation de Lens des<br />

sociétés musicales, les soutient et fonde<br />

l’association Music’a’Plus, qu’il préside<br />

depuis le début. « L’objectif était de libérer<br />

les musiciens des contraintes administratives<br />

» explique M. Becquet qui<br />

rapidement a vu une autre demande arriver.<br />

Michel Nowak a en effet souhaité créer et<br />

diriger un orchestre d’anches avec des<br />

professeurs et musiciens de haut niveau<br />

de la région. « Calamus, c’est le nom du<br />

Music’a’Plus<br />

Cécile Macris<br />

roseau dont on fabrique les anches, est à<br />

notre connaissance le seul de ce type en<br />

France après la disparition de l’Orchestre<br />

d’anches de Paris » précise le président<br />

en mettant en évidence la capacité de ces<br />

pros à « monter un programme en très<br />

peu de répétitions », et insistant sur le<br />

parrainage de célébrités comme Guy Dangain<br />

ou Daniel Gremelle, deux instrumentistes<br />

internationaux originaires du<br />

Pas-de-Calais (Sains-en-Gohelle et Hénin-<br />

Beaumont).<br />

Puis, au fil de ces dernières années, l’association<br />

a accueilli en son sein Cécile<br />

Macris, chanteuse lyrique et de variétés<br />

« à la voix exceptionnelle » selon Patrick<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

Le quatuor Sans prise de bec<br />

Becquet, les Flûtes de l’Artois, quatuor<br />

créé en 2007 par quatre professeurs, Accordé<br />

à Vent, groupe d’accordéons (à dominante<br />

féminine) issu de l’école de<br />

musique d’Avion et enfin Drôles de<br />

Lames, un duo féminin d’accordéonistes<br />

qui ont uni leurs talents en 2005, Carine<br />

Vigni et Claude Chevalier.<br />

« Faites votre musique, on s’occupe de la<br />

partie administrative, c’est ce que nous<br />

avons dit à ces artistes qui cherchaient<br />

avant tout une structure pouvant les libérer<br />

des démarches parfois assez lourdes<br />

pour les contrats, les factures… » souligne<br />

Patrick Becquet en rappelant que<br />

chacun se débrouille pour trouver ses en-<br />

L’association Music’a’Plus regroupe actuellement six ensem- Une comédie musicale sera le point fort des « Gohelliades 2010 ». Produite par la<br />

bles, chacun dans un style différent. Sans prise de bec quar- municipalité de Loos-en-Gohelle, « Graines de Germinal » est un hommage aux<br />

tet : les quatre clarinettistes (Philippe Davroult, Luc Delozien, familles venues de Pologne, du Maghreb, d’Italie pour travailler dans le bassin mi-<br />

Nicolas Lepagnot et Élise Paillart), rejoints quelquefois par Ninier. Un spectacle ambitieux (une centaine d’intervenants) dont le livret a été écrit<br />

colas Decroix, font parler d’eux dans la région et jusqu’à par Xavier Lacouture, Cécile Orsennat et José Ambre ; la musique composée par<br />

l’étranger. Concerts classiques ou modernes, animations, Guillaume Defrance et Xavier Lacouture. « Graines de Germinal » sera présentée<br />

messes… sont à leur répertoire.<br />

au public les 21, 22 et 23 mai à partir de 21 h 30 sur le site emblématique du 11/19.<br />

Les Flûtes de l’Artois : Christine Couture, Catherine Kowandy,<br />

Catherine Solecki et Sylvie Willerval, toutes musi-<br />

Tarif unique : 2 euros, rens. 03 21 69 88 77<br />

ciennes de haut niveau, proposent un répertoire allant du baroque aux musiques de<br />

films en utilisant le piccolo, la flûte en ut et la flûte alto. Contact : 06 62 03 71 46.<br />

Drôles de Lames : on retrouve Carine Vigni, qui a participé depuis l’âge de 12 ans à<br />

de nombreux festivals nationaux et internationaux, associée ici à Claude Chevalier qui a côtoyé Azzola, Galliano… -<br />

Calamus : l’orchestre d’anches du Nord - Pas-de-Calais, unique en son genre, réunit depuis 2007 des clarinettistes et saxophonistes<br />

sous la direction de Michel Nowak dans un répertoire allant du classique à la musique sud-américaine en passant<br />

par le jazz. Joël Fernande, ancien directeur de l’orchestre du 43 e RI de Lille se joint souvent à eux.<br />

Accordé à Vent : ce groupe défend avec brio l’accordéon et ne manque pas de projets pour 2010, dont la sortie d’un CD<br />

en fin d’année. Il est dirigé par Carine Vigni. contact@accorde-a-vent.fr<br />

Cécile Macris : côté lyrique, la chanteuse affectionne particulièrement le chant sacré, baroque et le classique. Version<br />

chanson, avec son album « En vers et contre pieds », elle emmène les auditeurs dans son monde rempli d’émotions.<br />

www.cecilemacris.com<br />

Graînes de Germinal<br />

Bar Bar de de l’Écluse l’Écluse<br />

21<br />

gagements même si « au sein de Music’a’Plus<br />

tout le monde joue le jeu en faisant<br />

la promotion des uns et des autres ».<br />

Six formations sous une même aile protectrice,<br />

pour le président de l’association<br />

ça n’ira pas beaucoup plus loin, même si<br />

la porte reste ouverte. Mais pas question<br />

de devenir une entreprise de spectacle.<br />

B. Q.<br />

Contact<br />

Music’a’Plus : Luc Delozien au 06 10 68 69<br />

27, contact@musicaplus.fr ou Patrick Becquet,<br />

président, au 03 21 58 56 65 ou<br />

06 61 56 94 66, becquet.patrick@wanadoo.fr<br />

www.musicaplus.fr<br />

Autre comédie musicale, signée Jef Kino, « Le Bar de<br />

l’Écluse » tourne depuis quelques mois dans le Nord et le<br />

Pas-de-Calais. Quelque part entre le nord de la France, les<br />

mines, le ch’ti et Broadway, ce « Bar de l’Écluse » fait aussi<br />

bien référence aux comédies musicales américaines qu’aux<br />

comédies musicales françaises des années soixante-dix.<br />

Poussez la porte du « Bar » le dimanche 13 juin à 15 h à l’Espace<br />

culturel Ronny-Coutteure à Grenay.<br />

Photo Music’a’Plus


22<br />

L’apparition d’une musique populaire<br />

est également liée à l’essor<br />

des instruments à vent, avec<br />

les inventions d’Adolphe Sax.<br />

Vers 1900, harmonies et fanfares<br />

connaissent « une formidable<br />

expansion », leur mission<br />

essentielle restant protocolaire.<br />

Les deux guerres ont renforcé<br />

leur présence dans les commémorations,<br />

retraites aux flambeaux,<br />

etc. Au-delà du 14-Juillet<br />

et de la Marseillaise, harmonies<br />

et fanfares jouent aujourd’hui un<br />

grand rôle éducatif. Les harmonies<br />

ont des liens très forts avec<br />

les écoles de musique qui fournissent<br />

une partie des effectifs.<br />

En renouvelant les répertoires,<br />

HÉNIN-CARVIN<br />

Harmonie de Montigny-en-Gohelle<br />

Le Brésil, les 120 ans...<br />

Harmonies et fanfares. Intimement liées à l’histoire contemporaine<br />

du Nord - Pas-de-Calais. Piliers de la vie musicale et<br />

de la vie associative. Véritables viviers de talents. Foyers de<br />

mixité sociale où se côtoient des ouvriers, des cadres, des<br />

fonctionnaires, des agriculteurs. Instruments d’épanouissement et<br />

de médiation culturels. Héritières des orphéons, nos harmonies<br />

et fanfares perpétuent une tradition qui remonte au début du<br />

XIX e siècle « quand la musique n’était écoutée et pratiquée que<br />

par un petit nombre de privilégiés ».<br />

En bref… par Christian Defrance<br />

Cuivres<br />

Une nouvelle édition du festival<br />

« les Rutilants» se déroulera<br />

au mois de juin sur le site du 9/9<br />

bis à Oignies. Dédiée aux orchestres<br />

à vent, cette manifestation permet de<br />

faire découvrir et d’apprécier les différents<br />

genres de musique : de la banda au jazz, de<br />

l’harmonie au brass band... « Un orchestre<br />

est dit brass band lorsqu'il est composé uniquement<br />

d'instruments de la famille des cuivres,<br />

ainsi que de percussions », dit le dico !<br />

Le brass band est le « héros » du festival «<br />

Éclats de cuivres » dont les concerts et les<br />

animations se répandront dans la cité de Libercourt<br />

du 27 au 30 mai.<br />

en ne se contentant plus des<br />

airs militaires, nos harmonies et<br />

fanfares parviennent à secouer<br />

les traditions, à séduire les<br />

jeunes.<br />

L’harmonie municipale de Montigny-en-Gohelle<br />

illustre parfaitement<br />

cette évolution. Fondée<br />

en 1890 par les « Gais Lurons »<br />

- une bande de joyeux drilles -,<br />

décimée lors de la Grande<br />

Guerre, elle fut remise sur pied<br />

en 1920. Elle participa à de<br />

nombreux festivals, et s’impliqua<br />

activement dans la vie musicale<br />

d’une cité qui comptait<br />

dans les années 30 cinq sociétés<br />

musicales! À nouveau touchée<br />

par la deuxième guerre<br />

Photo DR<br />

mondiale, l’harmonie municipale<br />

retrouva tout son éclat dans les<br />

années 60. À partir de 1986,<br />

l’aspect formation fut dissocié<br />

avec la création par la municipalité<br />

d’une école de musique.<br />

L’harmonie de Montigny-en-<br />

Gohelle a connu au cours des<br />

dernières décennies une « cure<br />

de jouvence » et gravi tous les<br />

échelons de la « hiérarchie musicale<br />

». Depuis cinq ans, elle est<br />

classée en honneur, le plus haut<br />

niveau et figure parmi les dix<br />

meilleures sociétés musicales<br />

Courrières Courrières<br />

régionales. La majorité des musiciens<br />

actuels sont âgés de 12<br />

à 25 ans… Des jeunes qui n’oublieront<br />

pas de sitôt leur escapade<br />

musicale du mois d’avril<br />

2009. En effet, soutenue par la<br />

Région et par la communauté<br />

d’agglomération d’Hénin-Carvin,<br />

l’harmonie de Montigny-en-<br />

Gohelle a porté les couleurs de<br />

la région Nord – Pas-de-Calais<br />

lors de la cérémonie d’ouverture<br />

de l’année de la France au Brésil,<br />

à Ouro Preto, cité emblématique<br />

du Minas Gerais, classée au pa-<br />

trimoine mondial de l’Unesco.<br />

Une formidable aventure - musicale<br />

et humaine tout simplement<br />

- pour soixante musiciens, racontée<br />

dans les moindres détails<br />

sur un blog http://harmonie.montigny.blog.free.fr/<br />

Les musiciens retrouveront leur<br />

public le 29 mai à l’occasion<br />

d’un concert de printemps,<br />

quelques semaines avant de<br />

fêter – les 20 et 21 juin – les 120<br />

ans de leur phalange.<br />

Chr. D.<br />

Hilariter : joyeusement, en latin ! Un véritable mot d’ordre pour l’harmonie<br />

Hilariter de Courrières, qui fut d’abord en 1879 la fanfare de<br />

l’usine du Pont de Courrières. Très éprouvée par la Grande Guerre (quinze musiciens morts pour<br />

la France), la fanfare Hilariter perdit tout son « patrimoine » lors de l’incendie de la ville en mai 1940. En 1979,<br />

cuivres et bois se « mirent en ménage » pour former l’harmonie Hilariter qui<br />

Shed Shed<br />

Marc Van-Damme et Cédric Grané ont formé Shed<br />

à Carvin en 1999, rejoints l’année suivante par la chanteuse<br />

Marion Desruelles. Mélangeant les univers acoustique et<br />

électronique, Shed est devenu en quelques années une référence<br />

dans le monde de la « french électronique pop<br />

music ». Le trio a aligné des concerts, des albums et des remixes<br />

encore des remixes ! Shed mène également un projet<br />

paralèlle avec le DJ Terry Mendez, baptisé Darius,<br />

évoluant dans un style électro-house. Leur boutique en ligne<br />

est très alléchante. http://www.shed.fr/<br />

participa à de nombreux concours, confirmant régulièrement son niveau<br />

très relevé. Elle est aujourd’hui dirigée par Christophe Duhem.<br />

Toujours à Courrières, une seconde société musicale porte allègrement ses<br />

175 ans. L’harmonie L’Union fait la force possède un riche passé à l’origine<br />

duquel on retrouve une « musique des pompiers ». En 1872, les musiciens<br />

se désolidarisent des soldats du feu et prennent comme nom la devise belge<br />

« L’Union fait la force ». Résistant aux soubresauts de l’histoire, la phalange<br />

se retrouve avec une centaine d’exécutants en 1949 et remporte une longue<br />

<strong>série</strong> de prix… En 1973, elle est filmée pour l’émission « Les musiciens d’un<br />

soir ». Les 14, 15 et 16 mai prochains, Hilariter fêtera joyeusement son 175 e<br />

anniversaire en compagnie de l’harmonie de Oignies et de l’Orchestre du<br />

Conservatoire de Douai.<br />

Photo Harmonie Montigny


Pas-de-Calais Music Tour<br />

Les belles échappées<br />

Le Pas-de-Calais Music Tour du<br />

conseil général du Pas-de-Calais<br />

sillonnera cette année encore les<br />

territoires du Département. Les<br />

membres du jury ont eu la lourde tâche<br />

de sélectionner les groupes dans les<br />

différentes catégories. Oui lourde tâche,<br />

le nombre des candidatures étant<br />

légèrement supérieur à celui de l’année<br />

dernière, soit 137 !<br />

Première étape de ce Pas-de-Calais Music<br />

Tour le dimanche 23 mai à l'Escapade<br />

d’Hénin-Beaumont pour la finale « métal »<br />

avec les chaotiques Black Bomb A pour<br />

clôturer la soirée.<br />

Puis Saint-Omer et la salle Vauban accueilleront<br />

le samedi 29 mai la finale « reggae-ska-festif<br />

» et en « vedettes » Rod<br />

Taylor & The Positiv Roots Band. Le vendredi<br />

4 juin, le tremplin sera à Hesdin, salle<br />

du Manège pour mettre sur le devant de la<br />

scène les finalistes dans la catégorie<br />

« chanson-slam ». Ils seront accompagnés<br />

par l’excellent Benoît Dorémus.<br />

Le lendemain, samedi 5 juin, Calais sera à<br />

la fête pour la finale « électro ». Le centre<br />

culturel Gérard-Philipe revêtira ses habits<br />

electro-pop avec les joyeux garnements de<br />

We Are Enfant Terrible, juste avant une<br />

« after-party » mixée par Laurent Delarive-<br />

Gauche accompagné du VJ (vidéo jockey)<br />

Pitch Visualive…<br />

Le week-end suivant, le samedi 12 juin, la<br />

catégorie « jazz-blues » et ses finalistes seront<br />

à l'honneur à Anzin-Saint-Aubin. La<br />

soirée se terminera avec Marcus Malone,<br />

célèbre bluesman.<br />

Un son résolument « pop-rock » résonnera<br />

We We are are enfant enfant terrible terrible<br />

Prenez un synthétiseur flambant neuf, ajoutez<br />

une jolie voix, une bonne dose de gratte électrique<br />

et de grosse batterie, saupoudrez le tout<br />

de musique 8 bits via la fameuse Nintendo DS, et<br />

vous obtenez un mélange qui étonne et détonne :<br />

We are enfant terrible, jeune groupe d’électro<br />

rock hallucinant. Les trois joyeux drilles sortent<br />

leur véritable premier album à la rentrée de septembre…<br />

Ils sont méconnus du grand public, mais se sont déjà<br />

forgé un nom dans le monde de l’électro, à leur vitesse,<br />

c’est-à-dire proche du mégabyte. Hyperactifs dans la blogosphère,<br />

la magie d’Internet les propulse sur le devant<br />

de la scène… et sur scène tout court.<br />

Été 2008, formation du groupe. Clo la chanteuse novice<br />

originaire du Pas-de-Calais (Allouagne), diplômée de<br />

sciences po Lille passée par New York et Paris, Thomas,<br />

le guitariste un peu geek sur les bords et Cyril, le batteur<br />

déjanté franchement génial. Ils enregistrent des sons<br />

qu’ils balancent sur leur Myspace. Premier contact, la<br />

manageuse des Peaches ! Elle leur propose la première<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

à la Faïencerie de Boulogne-sur-Mer le dimanche<br />

13 juin et viendra clôturer la <strong>série</strong><br />

de finales du tremplin. Les énergiques Kid<br />

Bombardos fermeront la marche!<br />

L’arrivée du Tour!<br />

Les gagnants de chaque catégorie - six<br />

groupes ou artistes au total - se produiront<br />

partie de celle qui bosse avec Iggy Pop, en octobre, dans<br />

une salle de renom : le Showcase à Paris et ses 1 500<br />

personnes. Clotilde raconte : « on devait faire notre première<br />

date à Lille au Sonic, mais l’endroit a brûlé ! J’entends<br />

encore le patron du Showcase nous demander<br />

comment nous fonctionnions d’habitude. Le problème<br />

c’est qu’il n’y en avait pas de “d’habitude”, on n’avait<br />

rien dit ». Cette première est une réussite, les trois acolytes<br />

prennent énormément de plaisir et décident d’y aller<br />

à fond. Depuis c’est plus de soixante concerts, à Brighton<br />

notamment, première partie des Ting Tings, leur référence<br />

musicale, devant 4 000 personnes…<br />

23<br />

le dimanche 27 juin en fin d’après-midi au<br />

parc de la Fossette à Barlin pour la grande<br />

fête dont la tête d’affiche sera Caravan Palace!<br />

La roulotte musicale du groupe<br />

d’electro-jazz manouche s'arrêtera à Barlin<br />

pour faire s'agiter gaiement le public sur<br />

son swing endiablé. La première partie<br />

sera assurée par General Elektriks.<br />

Les finalistes du tremplin départemental<br />

ÉLECTRO : Automatiq - Dead Astropilots - Ultramatic - Spaceship Operatorz<br />

METAL-HARDCORE : Arkanan - Unstable - Tri[Balles] - Astimos<br />

POP-ROCK : Ufych Sormeer - The Litchi Brothers - Eepocampe - Zoe<br />

CHANSON-SLAM : 127 fascinations - Noumène Tobar - Trois roues sous un parapluie - Joe et la Machine<br />

REGGAE-SKA-FESTIF : B-Siders - El Maestro - Natural Misfits - Arokana<br />

JAZZ-BLUES-IMPRO : Noom - Manra - Checha - Karavage<br />

En bref… par A. Top<br />

Tournée en Chine<br />

Repéré par le rédacteur en chef des Inrocks, We<br />

are enfant terrible est programmé sur le festival<br />

des Inrocks fin 2008 en « after » et s’envole ensuite<br />

vers la Chine, six concerts, en janvier<br />

2009, à Shanghaï, Pékin et Hong-Kong notamment.<br />

Clotilde chante en anglais des textes qui<br />

parlent d’amour – mais de façon imagée – des<br />

réseaux sociaux, des rapports humains qui se<br />

déshumanisent peu à peu.<br />

Vienne, Salzbourg, Rome, Londres, Bruxelles,<br />

Barcelone, Amsterdam, Eindhoven, Zurich et<br />

même la Russie… des dates en France aussi, Paris,<br />

Troyes, Lyon, Lille… et enfin le Pas-de-Calais au début<br />

du mois de juin, à Calais.<br />

Pour préparer leur premier (vrai) album, Clo, Thomas et<br />

Cyril donnent dans le minutieux, réglant leur son au décibel<br />

près, avec plus ou moins de « crunch ». Ils viennent<br />

de signer pour un gros label étranger qui devrait les distribuer<br />

dans le monde entier en septembre.<br />

WAET tournera en Amérique du Nord du 10 au 23 juin.<br />

Puis direction les Eurockéennes de Belfort le 4 juillet,<br />

entre deux passages à Lille le 1er juillet et le 31 août.<br />

http://www.myspace.com/weareenfantterrible<br />

Photo A. Top<br />

Photos L’Écho du Pas-de-Calais


24<br />

Exercice difficile que de « photographier<br />

» les chanteurs du Pasde-Calais.<br />

Beaucoup y sont nés, y<br />

ont grandi avant de tenter l’aventure<br />

parisienne; car cet art dit mineur<br />

– vaste débat – ne s’est<br />

longtemps épanoui que dans les<br />

cabarets, caves et théâtres de la<br />

capitale. Un cabaret comme La<br />

Rose rouge où débuta en 1949<br />

une « fille de Béthune », Monique<br />

Morelli, petite-fille d’Augustin Dubois,<br />

compositeur né à Saint-Venant.<br />

Elle interpréta les plus<br />

grands poètes, d’Aragon à Mac<br />

Orlan en passant par Carco; puis<br />

créa son propre cabaret Le Père<br />

Ubu où se produisirent Brigitte<br />

Fontaine, Colette Magny. Elle est<br />

décédée en 1993; sa voix reste<br />

l’une des plus poignantes de la<br />

chanson.<br />

Fille de Boulogne-sur-Mer, Léo<br />

Marjane débuta dans les années<br />

trente et créa en 1942 « Je suis<br />

seule ce soir ». Une chanson éternelle.<br />

Et comment ne pas remonter<br />

un peu plus loin dans le temps<br />

CHANSON 62<br />

Écoutez la chanson<br />

du pays d’Artois<br />

«Une chanson c’est trois fois rien une chanson… Du champagne, un frisson. Ce n’est qu’un point<br />

dans l’infini. Un petit bout de mélodie que l’on invente sur un piano et qu’on habille avec des mots.<br />

C’est un prénom sur une page, un jour un mois juste une image et dans le fleuve d’aujourd’hui…<br />

C’est sûrement toute ma vie. Mais dis-moi c’que nous ferions s’il n’y avait plus de chansons ! » Qui dit<br />

mieux que Charles Dumont la place considérable qu’occupe la chanson « française » dans notre culture,<br />

dans notre vie quotidienne. Chanson à texte, chanson populaire. Brel, Brassens, Ferré, Ferrat, Nougaro,<br />

Barbara, Goldman… Des milliers d’auteurs, compositeurs, interprètes, ou les trois à la fois. D’hier et<br />

d’aujourd’hui, de Brest à Sète, de Toulouse au… Pas-de-Calais.<br />

pour retrouver Marcel Legay, né à<br />

Ruitz en 1851, « chansonnier »,<br />

auteur de la « Chanson du pays<br />

d’Artois »: « Enfant à l'âme inasservie,<br />

jadis entraîné loin de toi,<br />

sol natal je revois ma vie près<br />

d'un berceau sous l'humble toit.<br />

Et dans mes soirs de rêverie s'en<br />

va vers mon cœur attristé, l'écho<br />

de tes berges fleuries et mon<br />

hiver est un été. Écoute, ô mon<br />

cœur, écoute la harpe du vent de<br />

chez nous, du pays d'Artois. C'est<br />

un très vieux air des bords de la<br />

Scarpe qui chante aujourd'hui<br />

tout comme autrefois. » S’il avait<br />

vécu cent ans plus tard, Marcel<br />

Legay se serait sans aucun doute<br />

retrouvé sur le plateau de Discorama,<br />

l’émission qui enchanta les<br />

dimanches des téléspectateurs,<br />

présentée par Denise Glaser, née à<br />

Arras en 1920 et décédée, oubliée<br />

de tous, en 1983. Oui, mission<br />

presque impossible que de dresser<br />

une liste de chanteurs liés, attachés<br />

au Pas-de-Calais. Notre<br />

sélection est arbitraire et s’appuie<br />

Faites de la chanson<br />

sur trois fois rien. Un frisson.<br />

Un prénom. Une<br />

bière à défaut de<br />

champagne! On vit<br />

surgir dans les années<br />

80 une nouvelle<br />

chanson<br />

française, portée par<br />

Alain Souchon, Louis<br />

Chédid, etc. Jean-Luc<br />

Lécaillé, né en 1956 à<br />

Achicourt, sortit deux albums<br />

très inspirés. Très nouvelle<br />

chanson française. Il a laissé<br />

les notes de côté en 1989; se<br />

contentant désormais de jouer<br />

avec les mots.<br />

Après avoir chanté pour les petits,<br />

l’institutrice Françoise Kucheida,<br />

originaire de Marles-les-Mines,<br />

s’est tournée vers les grands, interprétant<br />

à merveille Pierre Barouh,<br />

Romain Didier, Allain<br />

Leprest. De Paris à Liévin, de Prévert<br />

au patois, Françoise est<br />

« notre grande Dame » de la<br />

chanson. Jean-Louis Blaire n’a jamais<br />

cessé de chanter depuis<br />

F. Kucheida - Photo JérômePouille<br />

trente<br />

ans. Il a débuté à<br />

la célèbre Marmite à Arras avant<br />

de tourner en France, en Belgique,<br />

en Allemagne. Son nouvel album<br />

« À nos vies » (2008) « reflète sa<br />

passion du verbe et de la vie ».<br />

L’arrivée des radios libres après<br />

l’avènement de la Gauche au pouvoir<br />

avait donné des ailes aux<br />

chanteurs. Pour beaucoup, il n’y<br />

eut qu’un petit 45 tours avant de<br />

s’en aller. Nous vîmes le débarquement<br />

des patoisants, des romantiques.<br />

C’est ça aussi la<br />

chanson… Si ces radios libres ont<br />

Kino - Photo Jérôme Pouille<br />

perdu leur souffle francophone, les<br />

autoroutes de la communication et<br />

myspace donnent heureusement<br />

des nouvelles des « survivants »<br />

comme l’Arrageois Daniel Slowik<br />

et son incroyable voix, comme<br />

Goun, Jean-François Auclair, Jean<br />

Bodart… En 2010, les héritiers de<br />

Marcel Legay et de Monique Morelli<br />

tentent de résister aux dures<br />

lois du showbiz, du téléchargement,<br />

de la mondialisation musicale.<br />

Ils s’appellent Jef Kino (né à<br />

Auchel), Gil Novelo, Usmar (Calais),<br />

Françoise Hautfenne (Oisyle-Verger),<br />

Lucile (Boulogne-sur-<br />

Mer), Ellinor, Waïla, Khâro, Cactus<br />

in Love, etc. Mais que ferionsnous<br />

s’il n’y avait plus de chansons?<br />

Chr. Defrance<br />

« La variété, au sens noble et premier du terme. » Tel est le slogan de l’association Di Dou Da qui<br />

réunit des amoureux de la chanson et du spectacle vivant. Slogan appliqué à la lettre lors du festival<br />

Faites de la chanson qui réunit toutes les générations d’artistes pour toutes les générations de publics.<br />

Chaque année depuis 2005, pendant plus d’une semaine autour de la fête de la musique (21 juin), talents originaux, chanteurs amateurs et spectateurs<br />

se partagent les scènes du Casino, du théâtre à l’italienne et de l’Hôtel de Guînes, dans le cœur historique de la ville d'Arras. Il y a là la nouvelle<br />

chanson, la scène émergente, mais aussi la scène immergée. Celle dont on ne parle pas assez. Celle qui chante toujours, la chanson des<br />

racines. « C’est la mission et l’honneur du festival de programmer toutes les générations de la chanson, sans être esclave des modes ».<br />

Au programme de la 6 e édition: Clarika le samedi 19 juin; Romain Didier et l’orchestre à cordes du conservatoire d’Arras le dimanche 20 juin; Véronique<br />

Pestel le mardi 22 juin; Mémo le mercredi 23 juin; Chanson Plus Bifluorée le jeudi 24 juin; Hervé Akrich le vendredi 25 juin; Liz Cherhal<br />

et Alexis HK le samedi 26 juin; Hommage à Jean Ferrat présenté par Jofroi le dimanche 27 juin… Et durant toute la semaine: stages de chant,<br />

master class, scènes ouvertes, premières parties Chant’amateur, concerts gratuits en plein air…<br />

Passeport festival: 15 euros, donnant droit à 50 % de réduction sur l’ensemble des spectacles (10 seulement, jusqu’au 15 mai).<br />

Réservations: théâtre d’Arras 03 21 71 66 16 - www.didouda.net - contact@didouda.net


Thierry René,<br />

virtuose de l’électronique musicale<br />

Tout jeune déjà, Thierry René adorait « trifouiller » les vieux postes à lampes de son<br />

grand-père ou bien se plonger dans le corps d’un ampli. Sa passion pour<br />

l’électronique ne date pas d’hier et ne l’a jamais quitté. Ni celle d’ailleurs pour la<br />

musique, la guitare en particulier, qu’il a pratiquée au sein de quelques groupes régionaux.<br />

Aussi quand il a décidé de quitter France Télécom où il travaillait depuis vingt-cinq ans sur<br />

la région lilloise, il avait son idée en tête : créer son entreprise en réunissant ses deux<br />

hobbies, alors même qu’il effectuait déjà des réparations d’instruments pour ses copains.<br />

Ainsi est née en 2007, à Auchel, commune<br />

où il avait passé sa jeunesse, la société<br />

ARTEM 59-62 (atelier de réparation de<br />

toute électronique musicale). Pas du tout<br />

certain il y a trois ans que cela marcherait,<br />

Thierry René est conscient aujourd’hui de<br />

s’être inséré dans une véritable niche. Au<br />

point qu’une bonne partie du logement<br />

qu’il occupe derrière l’ancienne gendarmerie<br />

de sa ville natale déborde de guitares<br />

électriques, basses, tables de mixage, synthétiseurs,<br />

claviers, amplis… « J’ai mis<br />

environ un an avant de pouvoir vivre de<br />

ma société. Au départ, j’ai activé mon réseau<br />

de connaissances dans le milieu musical<br />

et rapidement le bouche à oreille a<br />

fonctionné » précise l’Auchellois qui travaille<br />

avec trois types de clientèles: les particuliers<br />

(musiciens amateurs, collectionneurs),<br />

les magasins de musique pour lesquels<br />

il assure les réparations (et même le<br />

service après-vente sur plusieurs marques<br />

réputées), les professionnels, c’est-à-dire<br />

des artistes dont certains très connus ou<br />

des « back liners » (préparation/maintenance<br />

pour les musiciens en tournée). Pour<br />

cette dernière catégorie, Thierry René doit<br />

faire preuve d’une réactivité quasi immédiate.<br />

Pas question de les laisser tomber à<br />

la veille d’un concert. Surtout quand il s’agit<br />

de pointures nationales voire internationales,<br />

« dont je ne révélerai pas les noms »<br />

assure-t-il, secret professionnel oblige.<br />

En terrain connu<br />

« Quand j’ai ouvert Artem en 2007, il y<br />

avait déjà du monde sur la place, mais j’ai<br />

réussi à m’imposer petit à petit. Sans<br />

doute parce que je suis musicien et que je<br />

comprends facilement ce que mes clients<br />

souhaitent en matière de son, parce qu’ils<br />

peuvent mettre un visage sur leur interlocuteur.<br />

Je tiens aussi à respecter une certaine<br />

éthique en pratiquant des prix<br />

raisonnables. Je sais que c’est dur pour<br />

les musiciens débutants, ils n’ont pas<br />

Les musiciens de la région qui rallient encore la capitale pour trouver<br />

leur bonheur devraient peut-être jeter un œil du côté de Nœux-les-<br />

Mines. Il se peut que l’instrument rêvé orne les allées d’Espace sono<br />

musique. Fort de presque quinze années d’expérience, l’enseigne aux<br />

dix employés propose outre une large gamme d’instruments, un service<br />

après-vente de qualité, celui que l’on ne trouve pas forcément<br />

sur le Net.<br />

L’histoire d’ESM commence en 1996 à Bully-les-Mines. Cristophe Pawliszko,<br />

professeur d’accordéon, décide de lancer une boutique de musique,<br />

sur 50 m 2 dans le but de fournir ses élèves en instruments.<br />

Depuis, l’enseigne a évolué, grandi, pour en 2007 s’installer en bonne<br />

place sur la zone commerciale de Loisinord à Nœux-les-Mines. Un espace<br />

de 1 500 m 2 dédié à la musique, toutes les musiques en général,<br />

la guitare, la batterie, le piano en particulier, mais aussi le home studio<br />

(musique assistée par ordinateur) et la sonorisation. Mirka Pawliszko,<br />

présidente de la SAS, explique ce qui fait la particularité d’une entreprise<br />

beaucoup d’argent » précise Thierry qui reconnaît<br />

que son précédent emploi lui a permis<br />

de « garder le contact avec les<br />

nouvelles technologies ». Que ce soit un<br />

ampli des années 60 ou un appareil dernier<br />

cri, rien ne lui fait peur. Et qu’importe la<br />

marque. En quelques années, il a déjà réparé<br />

des choses aussi diverses qu’un jukebox,<br />

un orgue d’église, des accordéons<br />

électrifiés, des amplis pour des passionnés…<br />

Et pas de problème pour trouver les<br />

pièces « un réseau de spécialistes fabriquent<br />

des pièces à l’identique. Merci In-<br />

ESM, l’entreprise qui monte crescendo<br />

Photo A. Top<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

25<br />

Photo B. Queste<br />

ternet! ». Il arrive aussi que les murs du<br />

logement qu’il occupe tremblent. C’est<br />

qu’après chaque réparation, Thierry doit<br />

essayer l’instrument ou l’appareil… à fond.<br />

Quand il part une journée complète pour sa<br />

tournée des magasins, ses voisins doivent<br />

pousser un petit « ouf! » de soulagement.<br />

Ça ne les empêche pas de bien s’entendre.<br />

Bernard Queste<br />

Contact<br />

ARTEM - Atelier de réparation de toute<br />

électronique musicale : tél. 03 21 52 31 70<br />

www.artem5962.com<br />

En bref… par A. Top<br />

s’adressant à un large public et qui ne se contente pas de vendre des<br />

instruments: « Nous nous adressons aussi bien aux amateurs qu’aux<br />

professionnels. Notre clientèle va du musicien débutant au plus expérimenté,<br />

étant donné que nous proposons du matériel premier prix<br />

comme du très haut de gamme. Nous travaillons également sur la sonorisation<br />

des Nuits secrètes à Maubeuge, de l’Aéronef parfois, du<br />

théâtre d’Arras, de Béthune avec Culture commune ou encore avec<br />

Marcel et son orchestre ».<br />

Autre atout non négligeable: le service. Les vendeurs savent de quoi ils<br />

parlent puisque tous sont musiciens et en cas de problème, le client<br />

peut revenir au magasin pour demander conseil. Mirka insiste sur ce<br />

point, démontrant ainsi que ses produits ne sont pas plus onéreux que<br />

ceux achetés sur la Toile: « Ici il est inutile de renvoyer au vendeur<br />

pour une malfaçon ou tout autre souci de ce genre. Si à première vue<br />

on peut paraître un peu cher, il s’avère qu’au final, le service aprèsvente<br />

nous rend très compétitifs ».


26<br />

Après Paris, New York, Barcelone,<br />

Amsterdam, le maître catalan posera<br />

sa viole de gambe au château<br />

d’Hardelot, à Condette, le jeudi 17<br />

juin à 20h30. Au programme de<br />

la soirée « In nomine » avec des<br />

œuvres de Henry Purcell, William<br />

Byrd et Anthony Holborne. Le<br />

gambiste aura à ses côtés la formation<br />

Hespèrion XXI pour laquelle<br />

musique ancienne, musique<br />

de la Renaissance et musique baroque<br />

n’ont aucun secret.<br />

La trompette annonce<br />

La première édition du « Midsummer<br />

Festival » se déroulera<br />

du 11 au 27 juin, dans un théâtre<br />

élisabéthain éphémère – en toile<br />

et en bois – installé au pied des<br />

remparts du château d’Hardelot,<br />

l’emblématique Centre culturel de<br />

l’Entente cordiale, pour des représentations<br />

de « semi plein-air »<br />

exceptionnelles. La Tour Vagabonde<br />

est à la fois un théâtre et<br />

une œuvre d’art à part entière,<br />

unique en Europe probablement.<br />

C’est une réinterprétation du<br />

Globe Theater de Londres. Plus<br />

petite et plus intime, elle offre la<br />

possibilité de réexaminer, à travers<br />

l’expérimentation, les ingrédients<br />

essentiels des pièces<br />

shakespeariennes, et comment<br />

celles-ci peuvent être interprétées<br />

de nos jours. L’espace est intime<br />

et encourage une relation particulière<br />

avec le public. Une communication<br />

directe entre le plateau et<br />

la salle, et vice versa. La structure<br />

de la Tour crée de nombreux espaces<br />

différents qui obligent à<br />

CENTRE CULTUREL DE L’ENTENTE CORDIALE<br />

Au château d’Hardelot<br />

Songes et songs de nuits d’été<br />

Gambiste. À ne pas confondre avec cambiste! Le second joue avec les devises, les marchés, les banques;<br />

le premier joue avec les cordes de la viole de gambe. Jordi Savall est un gambiste, un virtuose de la viole<br />

de gambe: « cet instrument d’un raffinement au-delà duquel il n’y a que le silence ». Depuis plus de<br />

trente ans, ce concertiste catalan, pédagogue, chercheur, fait connaître au monde entier des merveilles<br />

musicales « abandonnées dans l’obscurité et l’indifférence ». Ce « Christophe Colomb de la musique » a<br />

marqué les esprits en 1991 avec la musique du film Tous les matins du monde plongeant le grand public dans<br />

la musique baroque. Jordi Savall sera l’invité exceptionnel du « Midsummer Festival », l’un des grands<br />

événements de « L’année de toutes les musiques en Pas-de-Calais » orchestrée par le conseil général.<br />

considérer l’espace dans sa globalité<br />

et à ne pas se limiter à la<br />

scène. Le festival permettra à des<br />

ensembles français, britanniques<br />

« de croiser leurs regards sur les<br />

cultures musicales des deux<br />

pays, du répertoire de musique<br />

ancienne aux créations contemporaines<br />

».<br />

Au temps de Shakespeare, la<br />

trompette annonçait, depuis les<br />

fenêtres du théâtre, le début de la<br />

représentation. Le vendredi 11<br />

juin à 20h30, c’est la trompette<br />

du célèbre Crispian Steele-Perkins<br />

qui annoncera l’ouverture du festival.<br />

La soprano Lorna Anderson<br />

et le plus british des ensembles<br />

baroques anglais, The King’s<br />

Consort, le tout dirigé par l’illustre<br />

Robert King, offriront un « joyeux<br />

programme »: « Sing, the trumpet<br />

» autour de Haendel, Purcell,<br />

Bach. Henry Purcell (1659-1695),<br />

le plus grand compositeur anglais,<br />

sera « omniprésent » cet<br />

été. Georg Friedrich Haendel<br />

(1685-1759) est né en Allemagne<br />

mais il a été naturalisé anglais.<br />

Purcell encore et Matthew Locke<br />

(1622-1677) seront les « étoiles »<br />

du samedi 12 juin, à 20h30, avec<br />

l’ensemble La Rêveuse (Julie<br />

Hassler, soprano, et sept musiciens):<br />

« The theatre of musick »<br />

est un voyage dans le temps, avec<br />

une sélection des plus belles<br />

compositions de musique pour<br />

les théâtres londoniens… Quand<br />

après l’austérité du règne puritain,<br />

une nouvelle période faste pour le<br />

théâtre commençait avec le retour<br />

du roi Charles II.<br />

Spiritualité et ferveur<br />

Les « Suites anglaises » et<br />

« Suites françaises » de Bach seront<br />

sur le devant de la scène le<br />

dimanche 13 juin à 15 h avec Benjamin<br />

Alard, 25 ans, claveciniste<br />

doué et talentueux. À 17h30,<br />

après le thé of course, place au<br />

Trio Arte (violon, alto, violoncelle)<br />

et à Dana Ciocarlie, une pianiste<br />

formée à l’école roumaine, interprétant<br />

des œuvres de Frank<br />

Bridge (1879-1941) un post-romantique;<br />

de William Walton<br />

(1902-1983) « l’enfant terrible de<br />

la musique anglaise »; et de Serge<br />

Penard, jeune compositeur français<br />

dont la « Phantaisie » sera<br />

une création mondiale.<br />

« French & English songs » permettront<br />

le vendredi 18 juin à<br />

20h30 de « confronter et réunir<br />

des grands noms français et anglais<br />

de la musique pour voix et<br />

piano de la fin du XIX e siècle à nos<br />

jours »: Fauré, Britten, Vaughan<br />

Williams, Hersant, Poulenc, Debussy,<br />

etc. La musique anglaise<br />

retrouve vers la fin du XIX e siècle<br />

l’éclat qu’elle avait connu pendant<br />

sa brillante période renaissance.<br />

Héritière des grands improvisateurs<br />

romantiques, l’école française<br />

du XX e siècle se réapproprie<br />

l’ancien « plain-chant » et les mélodies<br />

grégoriennes. L’alternance<br />

de ces courants met également en<br />

évidence « une » musique sacrée<br />

des églises catholiques et anglicanes.<br />

Spiritualité et ferveur seront<br />

à l’unisson avec le chœur de<br />

chambre Sequenza 9.3 dirigé par<br />

Catherine Simonpietri.<br />

Jordi Savall, gambiste virtuose.<br />

Songe d’une nuit d’été<br />

Le jeune claveciniste américain,<br />

Kenneth Weiss abordera des œuvres<br />

de Richardson, Morley, Bull,<br />

Picci, Byrd, Tomkins, Munday le<br />

samedi 19 juin à 17 h. Et à 20h30,<br />

The Consort project présentera<br />

« The Twelve Months », douze<br />

fantaisies de Christopher Simpson<br />

(1610-1669).<br />

Nouveau récital de Kenneth Weiss<br />

le dimanche 20 juin à 15 h, avant<br />

« Le Tour du monde de Sir Francis<br />

Drake » à 17h30. L’ensemble<br />

Fretwork a passé commande au<br />

compositeur britannique Orlando<br />

Gough pour créer un voyage sonore<br />

qui cartographierait l’exploit<br />

de Drake. La musique du XVI e siècle<br />

datant d’avant le départ de<br />

Drake est tissée de manière homogène<br />

avec la musique contemporaine<br />

dans une œuvre de<br />

soixante-dix minutes.<br />

Shakespeare « visitera » le Mid-<br />

Photo D.R.<br />

summer Festival les jeudi 24 et<br />

vendredi 25 juin, à 20h30, et le<br />

samedi 26 juin à 17h30, avec<br />

« Le songe d’une nuit d’été » par<br />

le Théâtre de l’Écrou, mise en<br />

scène de Pip Simmons.<br />

L'ensemble Alia Mens qui réunit<br />

des chanteurs et des instrumentistes<br />

pratiquant les instruments<br />

d'époque (viole de gambe, clavecin,<br />

théorbe) offrira « Purcell<br />

dream » le samedi 26 juin à 15 h.<br />

« Airs, mélodies & songs » raviront<br />

les mélomanes le dimanche<br />

27 juin à 16 h; Dame Felicity Lott<br />

et Isabelle Moretti s’amusant,<br />

avec un programme original pour<br />

voix et harpe, à explorer un siècle<br />

de chant poétique, de Rossini<br />

à Britten en passant par des<br />

pages majeures de la mélodie<br />

française.<br />

À 17h30, le Trio Wanderer et le<br />

baryton Wolfgang Holzmair feront<br />

« chanter » Haydn et Beethoven.


Le clou du Midsummer Festival sera planté « hors les murs du château d’Hardelot »! Le samedi 26 juin,<br />

le parc de la Fossette à Barlin sera, à partir de 22 h, le théâtre de « The Royal Fireworks »: un événement<br />

mondial à ne rater sous aucun prétexte! Deux dates seulement en France.<br />

Quatre-vingts musiciens, une heure et demie de musiques grandioses, un émerveillement total. Le programme<br />

rassemble deux des œuvres baroques les plus célèbres dans le monde. En ouverture, le plus fameux<br />

mouvement du Te Deum de Marc-Antoine Charpentier qui rappelle tout le faste de Versailles et de<br />

Louis XIV. Un véritable « choc musical » avec le Concert Spirituel sous la houlette d’Hervé Niquet. Le Concert<br />

Spirituel est un ensemble spécialisé dans l’interprétation de la musique sacrée française.<br />

Au cœur du concert, les magiciens de la pyrotechnie s’allieront au Concert Spirituel pour enchanter les<br />

spectateurs avec Music for the Royal Fireworks et Water Music de Haendel.<br />

Music for the Royal Fireworks a été composé en 1749 pour les festivités en l’honneur du traité d’Aix-la-<br />

Chapelle. Le roi George II avait demandé à Haendel une musique festive pour accompagner un grand feu<br />

d’artifice sur la Tamise.<br />

Coups de vents<br />

un concours international bien orchestré<br />

Du 10 au 14 juillet, il rassemblera quelque 300<br />

concerts, animations, aubades, sérénades, parades…<br />

en plein air ou en salles. Le festival et<br />

concours international Coups de vents s’annonce<br />

en cette année 2010 comme le rendez-vous mondial<br />

de la création pour les harmonies et le carrefour<br />

de rencontres, de métissages, d’échanges et<br />

de découvertes concentrés sur la ville de Boulognesur-Mer<br />

et quelques autres sites de la Côte d’Opale,<br />

ainsi que durant quatre jours à Lens au cœur du<br />

Photo CG 62<br />

bassin minier, véritable vivier d’harmonies. Pour le<br />

public, ce sera l’occasion d’apprécier une musique<br />

nouvelle et populaire.<br />

Parmi les dates à retenir, le 10 juillet à Lens et Marquise,<br />

les 10 et 11 juillet le week-end festival avec<br />

orchestres à Lens, les 12 et 13 juillet des parades<br />

et animations dans les rues de Lens, le 14 juillet<br />

des orchestres et feux d’artifice à Boulogne-sur-<br />

Mer et Lens. Et aussi des événements sur Outreau,<br />

Marquise…<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

Haendel et feux d’artifice royaux<br />

Un « événement mondial » à Barlin<br />

Contrepoints 62<br />

fait chanter les orgues<br />

27<br />

Dans le calendrier international<br />

des festivals d’orgues,<br />

Contrepoints 62 s’est assuré<br />

en quelques années une<br />

place de choix. Le Pas-de-<br />

Calais dispose il est vrai de<br />

remarquables instruments,<br />

historiques ou récents (du<br />

XVIIe jusqu’à 2008), qui font le bonheur des spécialistes parmi les plus<br />

réputés fidèles au rendez-vous. L’édition 2010 du festival affiche déjà six<br />

dates de concert, du 17 septembre au 3 octobre: 17 septembre à 20h,<br />

cathédrale de Saint-Omer; 18 septembre à 17h et 20h, cathédrale de<br />

Saint-Omer; 19 septembre à 17h30, église Saint-Vaast de Béthune;<br />

23 septembre à 20h, église de Tournehem; 24 septembre à 20h, cathédrale<br />

de Boulogne-sur-Mer; 25 septembre à 15h et 17h, église de<br />

Nielles-lès-Ardres.<br />

Concours d’orgue<br />

Pierre de Manchicourt<br />

Du 16 au 19 septembre, Béthune accueillera le troisième concours<br />

d’orgue Pierre de Manchicourt destiné à découvrir et promouvoir de<br />

jeunes organistes, dans le cadre de Contrepoints 62. Dédié à Pierre de<br />

Manchicourt, polyphoniste né à Béthune vers 1510, il est ouvert aux<br />

jeunes organistes âgés de 27 ans au plus à la date des épreuves. Il se<br />

tiendra sur l’orgue Freytag-Tricoteaux (2001) de l’église Saint-Vaast de<br />

Béthune. Inscriptions jusqu’au 8 juillet sur le site de l’année de toutes les<br />

musiques www.musiques62.fr rubrique reportages, spectacles et festivals<br />

ou sur le site de l’association Orgues en Béthunois http://orguebethune.free.fr,<br />

partenaire du conseil général du Pas-de-Calais et de la ville<br />

pour l’organisation du concours. Contact : Bernard Hédin, directeur du<br />

concours, tél. 06 64 93 32 20 - bernard_hedin@hotmail.com<br />

Photo S. Jarry


28<br />

AGENDA<br />

Berck-sur-Mer<br />

Samedi 15 mai – 20h, musée Opale<br />

Sud, dans le cadre du festival Musica<br />

Nigella 2010, « Kindertotenlieder »<br />

avec au programme Ravel, Wagner,<br />

Némoto, Berlioz, Ducloux, Malher.<br />

Rens./rés. 03 21 81 08 63<br />

euphonie@noos.fr<br />

Béthune<br />

Samedi 15 mai – 20h30, le Poche,<br />

concert du Beffy Big Band. Entrée 6€.<br />

Rens. 03 21 64 37 37<br />

Calais<br />

Samedi 15 mai – 21h30, au Davydson,<br />

8 bd Clémenceau, concert du<br />

groupe calaisien Amsterdam Square.<br />

Estrée-Blanche<br />

Samedi 15 mai – 20h, salle des<br />

fêtes, festival de la délégation Val de<br />

Lys des sociétés musicales.<br />

Étaples<br />

Samedi 15 mai – salle de la Corderie,<br />

concert-spectacle avec la participation<br />

des Bons z’enfants d’Étaples<br />

et d’orchestres allemands de<br />

Huckeswagen.<br />

Rens. 03 21 89 61 72<br />

Frévent<br />

Samedi 15 mai – 20h30, salle polyvalente,<br />

concert de l’harmonie municipale.<br />

Entrée 5€ (gratuit pour les<br />

moins de 12 ans).<br />

Lens<br />

Samedi 15 mai – DJ Zebra et l’harmonie<br />

de Lens, « Un monde en fanfare<br />

», 19h30 au stade Bollaert et 23h<br />

sur le site du Louvre Lens.<br />

Neuville-Saint-Vaast<br />

Samedi 15 mai – 20h, salle des<br />

fêtes, concert de printemps de l’harmonie<br />

municipale.<br />

Rang-du-Fliers<br />

Samedi 15 mai – 20h30, salle le<br />

Fliers, comédie musicale par la compagnie<br />

Éole.<br />

Rens. 03 21 84 34 00<br />

Saint-Pol-sur-Ternoise<br />

Samedi 15 mai – 20h30, salle des<br />

fêtes, ambiance cabaret avec la Musique<br />

municipale. Entrée 3€.<br />

Wizernes<br />

Samedi 15 mai – salle des fêtes,<br />

concert de printemps de l’harmoniebatterie<br />

municipale.<br />

Rens. 03 21 88 99 72<br />

Bully-les-Mines<br />

Dimanche 16 mai – 16h, espace<br />

François-Mitterrand, concert de<br />

l’harmonie municipale (120 e anniversaire),<br />

du SPDB quartet (Sans<br />

prise de bec) et de l’ensemble Accordé<br />

à vent.<br />

Rens./rés. 03 21 44 18 00<br />

Outreau<br />

Dimanche 16 mai – 16h, église<br />

Saint-Wandrille, concert de La Clef<br />

des chants. Gratuit.<br />

Tigny-Noyelle<br />

Dimanche 16 mai – 11h, salons<br />

Musica Nigella, « Sonate à Kreutzer »<br />

avec au programme Beethoven, De<br />

Falla, Janacek; à 15h, salons Musica<br />

Nigella, « Nuit transfigurée » avec au<br />

programme Shoenberg, Emmanuel,<br />

Ravel, Messiaen, Britten.<br />

Rens./rés. 03 21 81 08 63<br />

euphonie@noos.fr<br />

Arras<br />

Mardi 18 mai – 15h, au casino, « Il<br />

était une fois les comédies musicales<br />

» par la compagnie Trabucco<br />

dans un spectacle chanté et dansé en<br />

direct sur la légende des comédies<br />

musicales internationales, de Broadway<br />

à Paris. Entrée 26,80€.<br />

Arras<br />

Mardi 18 mai – 20h30, médiathèque<br />

du Palais Saint-Vaast, soirée Harmonica<br />

Jazz. Accès libre.<br />

Boulogne-sur-Mer<br />

Vendredi 21 mai – 21h, espace de<br />

la Faïencerie, concert de la Nuit zébrée<br />

de Radio Nova. Gratuit sur invitation.<br />

Hénin-Beaumont<br />

Vendredi 21 mai – 20h30, à l’Escapade,<br />

Larsen Metal Festival avec Heretic<br />

Process, groupe d’Hénin-<br />

Beaumont, Net Fast Core, vainqueur<br />

du Pas-de-Calais Music Tour 2009,<br />

Weares Eagles Dare, de Toulouse.<br />

Entrée 10€, 8€ ou 7€ (pass deux<br />

jours 12€).<br />

Rens. 03 21 20 06 48<br />

Izel-lez-Hameau<br />

Vendredi 21 mai – 20h, salle culturelle,<br />

concert de Danikil, groupe de<br />

neuf musiciens de reggae français<br />

aux paroles engagées et aux mélodies<br />

roots.<br />

Lens<br />

Vendredi 21 mai – 20h30, Le Colisée,<br />

concert du quatuor Corps à<br />

cordes. Entrée 22,60€ (tarif réduit<br />

17€).<br />

Rens. 03 21 28 37 41<br />

Liévin<br />

Vendredi 21 mai – stade couvert régional,<br />

concert des groupes Karelia<br />

et Scorpions.<br />

Loos-en-Gohelle<br />

Vendredi, 21, samedi 22, dimanche<br />

23 mai – 21h30, gradins en<br />

plein air, site du 11/19, comédie musicale<br />

« Graines de Germinal » de<br />

Xavier Lacouture (hommage aux familles<br />

venues de Pologne, du Maghreb,<br />

d’Italie… pour travailler dans<br />

le bassin minier), présentée dans le<br />

cadre des Gohelliades 2010. Tarif<br />

unique 2€.<br />

Rens./rés. Service culturel<br />

de la mairie, 03 21 69 88 77<br />

Rang-du-Fliers<br />

Vendredi 21 mai – 20h30, salle Micheline-Ostermeyer,<br />

concert de printemps<br />

de l’harmonie l’Indépendante.<br />

Rens. 03 21 84 22 60<br />

Arras<br />

Samedi 22 mai – 15h, médiathèque<br />

du Palais Saint-Vaast, l’univers de<br />

Robert Schuman à travers la 2 ème Sonate<br />

pour piano par Emmanuelle<br />

Huart. Accès libre.<br />

Béthune<br />

Samedi 22 mai – 20h45, Le Poche,<br />

concert de My Little Mississipi. Entrée<br />

à partir de 6,80€.<br />

Rens. 03 21 64 37 37<br />

Coulogne<br />

Samedi 22 mai – salle des fêtes,<br />

concert de printemps de la société<br />

Sainte Cécile.<br />

Hénin-Beaumont<br />

Samedi 22 mai – 20h30, à l’Escapade,<br />

Larsen Metal Festival avec<br />

Danforth puis le célèbre groupe hollandais<br />

Born From Pain, fer de lance<br />

du métal hard core européen. Entrée<br />

10€, 8€ ou 7€ (pass 2 jours 12€).<br />

Saint-Pol-sur-Ternoise<br />

Samedi 22 mai – 20h30, église<br />

Saint-Paul, concert avec l’orchestre<br />

Amadeus.<br />

Rens./rés. en mairie 03 21 47 00 10<br />

Torcy<br />

Samedi 22 mai – au Baladin,<br />

concert jazz swing avec Claude Tissandier.<br />

Entrée 5€.<br />

Rens. 03 21 90 62 51<br />

Oignies<br />

Dimanche 23 mai – 17h, concert de<br />

l’harmonie et de la batterie-fanfare de<br />

Liévin.<br />

Saint-Omer<br />

Dimanche 23 mai – 16 h, salle Vauban,<br />

chœur de jeunes Ars Nova de<br />

Salta (Argentine) et chœur des<br />

jeunes du CRD. Entrée 10€ et 7€.<br />

Rens./rés. 03 21 38 55 24<br />

Saint-Omer<br />

Mercredi 26 mai – 23h, au pianobar<br />

Lordship, 11 rue du Comte du<br />

Luxembourg, concert du groupe calaisien<br />

Amsterdam Square.<br />

Liévin<br />

Jeudi 27 mai – 20h30, centre Arcen-Ciel,<br />

dans le cadre des « Jeudis<br />

de Françoise », concert de Yvon la<br />

Tulipe et Kent.<br />

Rens. 03 21 44 85 10<br />

« Kent c’est quelqu’un de bien. Un<br />

ami à qui l’on tient, le cœur à portée<br />

de main, ses chansons toujours à<br />

portée de cœur. Mais Kent ce n’est<br />

pas juste quelqu’un de bien, c’est<br />

un poète. De la vie et de la ville.<br />

Un peu de Prévert ajouté aux couleurs<br />

de la fin du vingtième siècle.<br />

Kent est un artiste, maniant les<br />

arts pas tristes. Sans décorum, les<br />

cheveux ébouriffés, le sourire évident.<br />

Kent fut un rockeur, il a<br />

gardé de beaux gestes et de beaux<br />

restes. Ramassant entre les lignes<br />

des chansons « starshootées » -<br />

remember, Kent Cockenstock était<br />

le leader de Starshooter! – du<br />

grain à moudre pour son « Panorama<br />

». « Un panorama n’est pas<br />

un best of, c’est le meilleur de<br />

soi », dit-il. Panorama de presque<br />

trente années de carrière qui<br />

« tourne » en France. » (Chr. Defrance)<br />

Olhain<br />

Jeudi 27 mai, vendredi 28 mai et<br />

samedi 29 mai – 20h, le cirque<br />

« Traces » au parc départemental,<br />

mélange de tradition circassienne, de<br />

culture urbaine, de danse contemporaine.<br />

Arras<br />

Vendredi 28 mai – 20h30, au Casino,<br />

festival d’accordéon, concert de<br />

Libertrio « Du vent dans les cordes »<br />

avec la participation de Di Dou Da et<br />

de A Tout Temps Danse.<br />

Rens. 03 21 51 26 95<br />

Billy-Montigny<br />

Vendredi 28 mai – 20h, au café<br />

Loco, 21 rue du 8-Mai, soirée 100%<br />

métal avec Clinically Died, Agressive<br />

Fondness… Entrée gratuite.<br />

Boulogne-sur-Mer<br />

Vendredi 28 mai – 20h30, théâtre<br />

Monsigny, « Le Bonheur des uns »<br />

par les musiciens du quatuor Debussy<br />

et les comédiens de la Fédération.<br />

Rens./rés 03 21 87 37 15<br />

Calais<br />

Vendredi 28 mai – 20h30, centre<br />

culturel Gérard-Philipe, concert de<br />

Casey et ROCé (rap et hip hop).<br />

Rens. 03 21 46 90 47<br />

Liévin<br />

Vendredi 28 mai – 20h, salle du cinéma<br />

Condorcet, rue Ampère, face<br />

au centre sportif Georges-Carpentier,<br />

prestations de groupes de musiques<br />

actuelles.<br />

Rens. 03 21 70 34 28<br />

Loos-en-Gohelle<br />

Vendredi 28 mai – 20h, salle Varet,<br />

soirée chorales avec la Lohézienne,<br />

la Clé des Chants, les chorales de<br />

l’école Basly et du collège Cassin.<br />

Marles-les-Mines<br />

Vendredi 28 mai – 21h, Maison<br />

pour tous rue de Bayonne, bal folk<br />

avec le groupe Amuséon.<br />

Saint-Omer<br />

Vendredi 28 mai – 20h30, salle Vauban,<br />

Chorus Line, classe de modern<br />

jazz et ensemble de cuivres.<br />

Rens. 03 21 38 55 24<br />

Ardres<br />

Samedi 29 mai – 20h30, chapelle<br />

des Carmes, concert de Jean-Bernard<br />

Dagbert, compositeur interprète<br />

pour la sortie de son album « Solaris<br />

– Meeting with the Sun ».<br />

Rens./rés. 06 35 45 57 53<br />

Arras<br />

Samedi 29 mai – 15h, au Casino,<br />

festival d’accordéon, concert de Michel<br />

Pruvot « Sur un air d’accordéon<br />

» avec la participation de Jo<br />

Sony, Gaëlle Vinckier, Lorenzo et<br />

Kévin Legrand.<br />

Rens. 03 21 51 26 95<br />

Audruicq<br />

Samedi 29 mai – 20h30, salle du<br />

Cosec, concert de printemps de<br />

l’harmonie municipale.<br />

Boulogne-sur-Mer<br />

Samedi 29 mai – 20h30, église<br />

Saint-Michel, concert du groupe<br />

Skoed et son spectacle Tro Iliz (musique<br />

celtique sur des arrangements<br />

électro-harmoniques). Entrée 8€<br />

(billets sur place).<br />

Rens. 06 77 93 17 37<br />

ou contact@termaji.fr.<br />

Calonne-Ricouart<br />

Samedi 29 mai – 20h30, concert du<br />

quatuor Accrosax.<br />

Carvin<br />

Samedi 29 mai – 20h, église Saint-<br />

Martin, concert de l’ensemble choral<br />

et du grand chœur Multiphonie (200<br />

choristes), avec des œuvres de<br />

Brahms et Mendelssohn. À l’orgue,<br />

Sylvain Heili.<br />

Rens. 03 21 52 53 96<br />

Fouquières-lès-Lens<br />

Samedi 29 mai – 20h, salle des<br />

fêtes, concert de l’harmonie municipale.<br />

Norrent-Fontes<br />

Samedi 29 mai – 20h, salle polyvalente,<br />

chant choral et musique celtique<br />

avec la chorale de<br />

Norrent-Fontes À la claire fontaine et<br />

le groupe celtique de Busnes. Entrée<br />

gratuite.<br />

Noyelles-Godault<br />

Samedi 29 mai – 22h30, Les Trois<br />

brasseurs, concert de Red Light Band<br />

dans des reprises pop-rock des années<br />

60 à nos jours. Entrée gratuite.


Il y a 20 ans déjà que la volonté<br />

de la municipalité de Liévin de<br />

proposer à sa population un projet<br />

culturel fort se concrétisait par<br />

l’ouverture d’Arc-en-Ciel.<br />

« C’était un pari sur l’avenir. Pari<br />

réussi puisqu’aujourd’hui, le centre<br />

culturel Arc-en-Ciel a trouvé<br />

sa place dans le paysage culturel.<br />

Soutenu par la confiance des<br />

institutionnels et des réseaux nationaux<br />

et internationaux auxquels<br />

il appartient, il porte des<br />

esthétiques aussi variées que le<br />

théâtre, le jeune public, les arts<br />

plastiques, la musique, la chanson<br />

française et anime de nombreuses<br />

actions de développement<br />

culturel dans notre ville, pour un<br />

véritable service public de la culture<br />

», souligne le député-maire<br />

Jean-Pierre Kucheida. Quoi de<br />

mieux pour un anniversaire que<br />

Noyelles-sous-Lens<br />

Samedi 29 mai – centre culturel<br />

Évasion, bal folk avec Orage sur la<br />

plaine.<br />

Saint-Martin-au-Laërt<br />

Samedi 29 mai – 18h, salle des<br />

fêtes, concert des Rubettes pour<br />

Cœur toujours. Entrée 25€<br />

Rés. 03 21 98 60 00<br />

Coulogne<br />

Dimanche 30 mai – Concours d’accordéon<br />

organisé par la commune et<br />

l’Accordéon-Club.<br />

Vendin-le-Vieil<br />

Jeudi 3 juin – 20h, chalet des sports,<br />

concert de l’Orchestre national de<br />

Lille avec au programme des œuvres<br />

de Mendelssohn, Malipiero, Haydn,<br />

Beethoven.<br />

Rens. 03 21 77 37 00<br />

Boulogne-sur-Mer<br />

Vendredi 4 juin – 22h30, au Central<br />

Bar, 22 Grand-Rue, concert Hu-b.<br />

acoustique, reprises de pop-rock en<br />

guitare et voix. Entrée gratuite.<br />

Bruay-la-Buissière<br />

Vendredi 4 juin – 20h30, Le Temple,<br />

concert du groupe Courir les rues.<br />

Rens. 03 21 64 56 25<br />

Calais<br />

Vendredi 4 juin – église Notre-<br />

d’inviter le grand public à souffler<br />

les bougies ! À cette occasion,<br />

8 concerts seront organisés dans<br />

8 cafés de la ville et un bus emmènera<br />

les mélomanes de<br />

concert en concert, de 20 h 30 à<br />

minuit. Le tout étant gratuit : on<br />

ne fait pas payer les invités à son<br />

anniversaire…<br />

Les Mauvaises Langues au Café<br />

Le Ménestrel (Quartier Saint-<br />

Amé) : Les Mauvaises Langues<br />

perpétuent la tradition d’un rock<br />

intelligent où l’énergie musicale<br />

sert la qualité littéraire de leurs<br />

textes. Un groupe à la sincérité<br />

déroutante qui n’en finit pas de<br />

faire des adeptes.<br />

http://www.myspace.com/<br />

lesmauvaiseslangues<br />

Les Taupes 50 au Café La Cravache<br />

d’Or (Quartier Riaumont) :<br />

ce duo féminin disco acoustique<br />

décalé, revisite la disco internationale<br />

des années 70, ainsi que<br />

des tubes du top 50 des années<br />

80 ; un répertoire plutôt inattendu<br />

à l’accordéon.<br />

http://www.myspace.com/<br />

lestaupes50<br />

Dame, dans le cadre du 490 ème anniversaire<br />

du Camp du Drap d’or,<br />

concert la Capilla flamenca et la Caccia<br />

(livre de chants d’Henri VIII).<br />

Calais<br />

Vendredi 4 juin – 20h30, centre<br />

culturel Gérard-Philipe, concert<br />

High Tone et Molécule (dub, hip<br />

hop, électro).<br />

Rens. 03 21 46 90 47<br />

Le Touquet<br />

Vendredi 4 juin – 18h, hôtel de<br />

ville, Les heures musicales avec<br />

Marie-Catherine Honvaut, chanteuse<br />

lyrique. Entrée 7€.<br />

Rens. 03 21 06 72 00<br />

Ardres<br />

Samedi 5 juin – église, concert de<br />

l’ensemble vocal la Chapelle du<br />

Hainaut dans le cadre du 490 ème<br />

anniversaire du Camp du Drap<br />

d’or.<br />

Auchy-lès-Hesdin<br />

Samedi 5 juin – 20h, église abbatiale,<br />

prestation de cinq chorales et<br />

de l’orchestre de chambre de<br />

Campagne-lès-Hesdin à l’occasion<br />

du festival de la délégation de<br />

Saint-Pol des sociétés musicales.<br />

Auxi-le-Château<br />

Samedi 5 juin – 20 h, salle polyvalente,<br />

rue du Cheval, concert de<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

Liévin : samedi 29 mai, tournée des Grands Ducs pour les 20 ans d’Arc-en-Ciel<br />

Blewjob au Café L’Olympique<br />

(centre-ville) : pensant que l’on<br />

peut à la fois aimer AC/DC, Wham<br />

et Lio, le groupe Blewjob décida<br />

de secouer ce savoureux jus de<br />

box afin d’amuser ses fans de 7 à<br />

77 ans.<br />

http://www.myspace.com/blewjob<br />

Le Tire-Laine « Barbarie Karaoké<br />

» au Café L’Auberge liévinoise<br />

(Rond-point de la Piscine) :<br />

se réapproprier l’orgue de Barbarie,<br />

c’est le pari fou des musiciens<br />

du Tire-Laine. Un orchestre<br />

complice se joint à ce drôle de<br />

spectacle et c’est au son des accordéons,<br />

des guitares manouches,<br />

d’une contrebasse et<br />

d’une clarinette que les musiciens<br />

prennent de temps à autre<br />

le relais des chanteurs au rythme<br />

de valses, tangos et musettes.<br />

http://www.tire-laine.com<br />

Jef Kino au Café Aux Marionnettes<br />

(Quartier Les Marionnettes)<br />

: on ne présente plus Jef<br />

Kino, auteur, compositeur, interprète,<br />

6 albums au compteur...<br />

Alors qu’il vient de sortir un<br />

album live avec l’Orchestre<br />

l’Orchestre national de Lille, avec au<br />

programme des œuvres de Mendelssohn,<br />

Malipiero, Haydn, Beethoven.<br />

Entrée 15€ (enfants 7€).<br />

Rens. 03 21 04 02 03<br />

Avesnes-le-Comte<br />

Samedi 5 juin – festival d’accordéon<br />

à la salle Mitterrand.<br />

Longuenesse<br />

Samedi 5 juin – 21h, plateau des<br />

Bruyères, concert du groupe<br />

Voodo Wild, trio qui explore le<br />

vaste univers de Jimi Hendrix.<br />

Montreuil-sur-Mer<br />

Samedi 5 juin – 20h30, abbatiale<br />

Saint-Saulve, concert de l’ensemble<br />

Diapason sur des œuvres de la Renaissance,<br />

joutes sacrées et conférence<br />

sur la musique, dans le cadre<br />

du 490 ème anniversaire du Camp du<br />

Drap d’or.<br />

Rens. 03 21 06 04 27<br />

Auchy-lès-Hesdin<br />

Dimanche 6 juin – 10h30 à<br />

16h30, sur le site de l’ancienne filature,<br />

festival de la délégation de<br />

Saint-Pol des sociétés musicales<br />

et 170 ème anniversaire de la Société<br />

musicale d’Auchy.<br />

Guînes<br />

Dimanche 6 juin – église Saint-<br />

Pierre-es-Liens, concert d’Astrée,<br />

d’Harmonie de Mons qui résume<br />

ses 12 ans de carrière, il sortira<br />

un nouvel album fin 2010 avec de<br />

nouvelles chansons. « La Tournée<br />

des Grands Ducs » sera l’occasion<br />

de les écouter en formation<br />

réduite avec Rémy Charlet au<br />

piano et Laurent Mollat à la percussion...<br />

http://www.myspace.com/jefkino<br />

Mémo au Café Le Select (centreville)<br />

: avec Mémo, la chanson<br />

se fait chrono. Sur des airs<br />

d’hier, elle distille l’écume des<br />

sentiments, les petits bobos de<br />

la vie, juste ce qu’il faut de vaporeux<br />

pour donner l’envie d’y<br />

croire encore…<br />

http://www.myspace.com/<br />

memochanson<br />

La Belle Équipe et Françoise Kucheida<br />

au Café L’Ancre Bleue<br />

(centre-ville) : émanant de l’harmonie<br />

de Liévin, ce groupe<br />

d’amis musiciens vous propose<br />

de faire un voyage dans le temps<br />

et de redécouvrir les mélodies et<br />

airs populaires qui ont fait danser<br />

des générations de Français...<br />

Françoise Kucheida : certains<br />

musique à danser, dans le cadre du<br />

490 ème anniversaire du Camp du<br />

Drap d’or.<br />

Lens<br />

Mardi 8 juin – 20h30, Le Colisée,<br />

l’harmonie de Lens, sous la direction<br />

de Michel Corenflos, interprète les<br />

grands airs d’opéra. Entrée 8,70€<br />

(réduit 6,60€).<br />

Rens. 03 21 28 37 41<br />

Liévin<br />

Mardi 8 juin – 10h30 et 21h30, centre<br />

Arc-en-Ciel, concert Musaique<br />

Octuor professionnel.<br />

Rens. 03 21 44 85 10<br />

Grenay<br />

Mercredi 9 juin – 19 h, espace<br />

Ronny-Coutteure, cinésandwichs –<br />

cinéconcert avec en première partie<br />

film vidéo sur l’atelier de slam des<br />

jeunes du CAJ puis la prestation du<br />

pianiste Florent Basar. Gratuit sur réservation.<br />

Rens. 03 21 45 69 50<br />

Hénin-Beaumont<br />

Jeudi 10 juin – 19h30, à l’Escapade,<br />

soirée « Slam me fait rire » avec la<br />

Générale de l’imaginaire et ses meilleurs<br />

rieurs, puis Dgiz, entre hip hop<br />

décalé et flows débridés.<br />

Berck-sur-Mer<br />

Vendredi 11 juin - salle Fiolet,<br />

29<br />

l’appellent « La Voix du Nord »,<br />

parce qu’au-delà d’une présence<br />

très forte, tant dans la vie que sur<br />

la scène, ce qui caractérise cette<br />

interprète intemporelle, c’est sa<br />

voix. Elle contient une sorte de<br />

concentré de toutes nos émotions,<br />

et quand une phrase passe<br />

par ce filet si particulier, elle se<br />

retrouve toute habillée du charme<br />

d’une autre poésie, colorée de<br />

toute la gouaille expressionniste<br />

des Damia ou Fréhel…<br />

Mister Mojo au Café Le Briquet du<br />

Chevalet (Loos-en-Gohelle) : créé<br />

en 2001, Mister Mojo réunit cinq<br />

musiciens adeptes du blues-rock.<br />

Leur credo, un maximum de feeling<br />

pour des prestations live chaleureuses.<br />

Avec une formation<br />

basse/batterie, guitares et harmonica,<br />

le groupe revisite à sa<br />

manière de grands standards du<br />

blues et du rock.<br />

http://www.myspace.com/<br />

mistermojolive<br />

Rens 03 21 44 85 10<br />

info@arcenciel-lievin.fr<br />

www.arcenciel-lievin.fr<br />

concert du Club musical berckois.<br />

Rens. 03 21 09 15 46<br />

Billy-Montigny<br />

Vendredi 11 juin – 20h, café Loco,<br />

concert rock avec Deytees et Stil<br />

Grey. Gratuit.<br />

Marck-en-Calaisis<br />

Vendredi 11 juin – 20h30, Maison<br />

des Islandais des Hemmes, Ch’ti<br />

Lyrics.<br />

Offekerque<br />

Vendredi 11 juin – 19h, église,<br />

concert du Duo Spirale. Entrée gratuite.<br />

Rens. 03 21 00 83 83<br />

Arques<br />

Samedi 12 juin – 21h, sur la<br />

Grand’Place, Fête de la musique<br />

avec Jean-Pierre Mader, Début de<br />

soirée, Jean-Luc Lahaye. Entrée<br />

gratuite.<br />

Rens. 03 21 12 62 30<br />

Frévent<br />

Samedi 12 juin – 19h30, salle polyvalente,<br />

rue Jules-Ferry, concert<br />

death metal avec Loudblast, Wild<br />

Karnivor, etc.<br />

Haillicourt<br />

Samedi 12 juin – 20h, concert de<br />

gala de l’orchestre d’anches Calamus.


30<br />

AGENDA<br />

Saint-Martin-au-Laërt<br />

Samedi 12 juin – 20h30, salle des<br />

fêtes, concert d’été de l’école municipale<br />

de musique.<br />

Rens. 03 21 98 81 77<br />

Béthune<br />

Dimanche 13 juin – 17h, salon<br />

d’honneur de la mairie, dans le cadre<br />

des Musicales de l’hôtel de ville, Cyrille<br />

Dubois, ténor et Tristan Raes,<br />

piano. Au programme Brahms, Wolf,<br />

Fauré, Poulenc, Debussy, Albeniz.<br />

Entrée libre.<br />

Hardelot<br />

Dimanche 13 juin – 20h30, église,<br />

concert tzigane.<br />

Rens./rés. 03 21 83 51 02<br />

Licques<br />

Dimanche 13 juin – 17h, joutes vocales<br />

du 490 ème anniversaire du<br />

Camp du Drap d’or, concert de l’ensemble<br />

choral Diapason de Montreuil<br />

dans un programme<br />

Renaissance.<br />

Marck-en-Calaisis<br />

Dimanche 13 juin – au CMSL,<br />

concert avec 100 accordéonistes, organisé<br />

par Les Amis de l’accordéon.<br />

Montreuil-sur-Mer<br />

Dimanche 13 juin – abbatiale Saint-<br />

Saulve, concert du quatuor Philéas<br />

(musique de chambre).<br />

Rens. 03 21 06 04 27<br />

Saint-Omer<br />

Dimance 13 juin – 16h, cathédrale,<br />

audition de l’orgue, et à 19h, récital<br />

par l’ensemble Sithius.<br />

Guînes<br />

Lundi 14 juin – église Saint-Pierrees-Liens,<br />

concert de Luc Arbogast,<br />

contre-ténor mezzo-soprano, dans le<br />

cadre du 490 ème anniversaire du<br />

Camp du Drap d’or.<br />

Saint-Omer<br />

Mercredi 16 juin – 20h, cathédrale,<br />

concert des chorales Les Baladins,<br />

sous la direction de Silke Jean et de<br />

La Jeune France, chœur d’hommes<br />

de Dunkerque sous la direction d’Olivier<br />

François.<br />

Montreuil-sur-Mer<br />

Jeudi 17 juin – au théâtre, spectacle<br />

de l’école de musique.<br />

Courrières<br />

Vendredi 18 juin – 19h, café de la<br />

Mairie, rue Louis-Breton, concert de<br />

S.K.O.R. spécial Metallica. Gratuit.<br />

Heuringhem<br />

Vendredi 18 juin – concert de la<br />

Fête de la Musique avec Duo<br />

Véro, variété internationale et<br />

chansons de cabaret.<br />

Neuville-Saint-Vaast<br />

Vendredi 18 juin – 20h30, podium<br />

de la Fête de la Musique,<br />

concert des Dinosaures avec des<br />

reprises des Doors, Eric Clapton,<br />

Jimi Hendrix…<br />

Arras<br />

Du 19 au 27 juin – théâtre à l’italienne,<br />

hôtel de Guînes, Casino,<br />

festival « Faites de la chanson »<br />

avec Di Dou Da. Chanteurs amateurs<br />

et spectateurs se partagent<br />

la scène.<br />

Programmation sur www.didouda.net<br />

Alquines<br />

Samedi 19 juin – 21 h, sur la Place,<br />

Fête de la musique et bal populaire<br />

en plein air (musette, années 80,<br />

techno).<br />

Rens. 06 10 95 97 24<br />

Berck-sur-Mer<br />

Samedi 19 juin – 22h30, salle Fiolet,<br />

bal de la Fête de la Musique et<br />

animations.<br />

Rens. 03 21 89 90 15<br />

Fruges<br />

Samedi 19 juin – 20h30, espace<br />

culturel Francis-Sagot, Fête de la<br />

Musique avec le groupe Compromis.<br />

Hardelot<br />

Samedi 19 juin – 16h, place de<br />

Bournonville et place de la Concorde,<br />

concert de Denise Allen band, rock<br />

& blues.<br />

Rens./rés. 03 21 83 51 02<br />

Le Touquet<br />

Samedi 19 juin – 22h30, rue Saint-<br />

Jean, concert du groupe Voodoo<br />

Wild. Gratuit.<br />

Locon<br />

Samedi 19 juin – dès 19h30, place<br />

de l’Europe, Fête de la Musique.<br />

Saint-Étienne-au-Mont<br />

Samedi 19 juin – 14h et 16h, forêt et<br />

dunes d’Écault, Les Imaginaires, balades<br />

musicales en plein air avec<br />

Eden 62 et les musiciens du Petit Orphéon<br />

qui flirteront avec les sons de<br />

dame Nature.<br />

Rens. 03 21 33 29 30<br />

Saint-Omer<br />

Samedi 19 juin – 11h, musée de<br />

l’hôtel Sandelin, concert de la classe<br />

préprofessionnelle du CRD. Entrée<br />

gratuite.<br />

Rens. 03 21 38 00 94<br />

Saint-Pol-sur-Ternoise<br />

Samedi 19 juin – à partir de<br />

15h30, Fête de la Musique en centre-ville,<br />

dans les cafés, brasseries,<br />

restaurants, concerts de<br />

groupes locaux et régionaux (tous<br />

styles).<br />

Hardelot<br />

Dimanche 20 juin – 16h, place de<br />

Bournonville et place de la Concorde,<br />

concert de The Little Big Band, soul,<br />

funk et jazz.<br />

Rens./rés. 03 21 83 51 02<br />

Le Portel<br />

Dimanche 20 juin – dans les rues de<br />

la ville, Fête de la Musique avec l’association<br />

Culturellement rock.<br />

Rens. 03 21 87 73 76<br />

Calais<br />

Lundi 21 juin – à partir de 18h, au<br />

Channel, « Faites de la musique »,<br />

ouvert à tous.<br />

Rens. 03 21 46 77 00<br />

Esquerdes<br />

Lundi 21 juin – salle des fêtes, Fête<br />

de la Musique.<br />

Rens. 03 21 93 25 16<br />

Grenay<br />

Lundi 21 juin – 19h30, espace<br />

Ronny-Coutteure, Fête de la Musique<br />

avec carte blanche à des groupes régionaux<br />

invités par l’association locale<br />

All United pour une soirée<br />

résolument jeune et branchée. Gratuit<br />

sur réservation.<br />

Rens. 03 21 45 69 50<br />

Noyelles-Godault<br />

Lundi 21 juin – 20h, centre culturel<br />

Matisse, Fête de la Musique, ensemble<br />

N’euro Jazz Band, groupe dans la<br />

plus pure tradition du jazz band. Gratuit.<br />

Saint-Omer<br />

Lundi 21 juin – Fête de la Musique.<br />

Rens. 03 21 88 85 55<br />

Calais<br />

Du 22 juin au 10 juillet – exposition<br />

à la médiathèque (16, rue du Pont-<br />

Lottin) « Aux origines de la musique<br />

électronique » : quinze panneaux où<br />

l’on retrouve Bartok, Boulez, la new<br />

wave, le krautrock allemand, les synthés…<br />

Rens. 03 21 46 20 48<br />

La Capelle-lès-Boulogne<br />

Mardi 22 juin – 20h, église, concert<br />

de Lyriade 62 avec les enfants de<br />

l’école primaire.<br />

Rens./rés. 03 21 32 70 13<br />

Bapaume<br />

Vendredi 25 juin – 20h30, l’harmonie<br />

vous ouvre ses portes.<br />

Rens. http://www.harmoniebapaume.fr/<br />

Calais<br />

Vendredi 25 juin – 20h, auditorium<br />

Didier-Lockwood, conservatoire de<br />

Calais, concert Noces-Bayna par l’artiste<br />

irakien Fawzy Al-aiedi, voyage<br />

musical entre les chansons du répertoire<br />

régional français et les créations<br />

de l’artiste réunissant oud et<br />

cornemuse.<br />

Liévin<br />

Vendredi 25 juin - 20h, salle du cinéma<br />

Condorcet, rue Ampère, face<br />

au centre sportif Georges-Carpentier,<br />

prestations de groupes de musiques<br />

actuelles.<br />

Rens. 03 21 70 34 28<br />

Arras<br />

Samedi 26 juin – 20h30, cour<br />

d’honneur de l’abbaye Saint-Vaast<br />

(au Casino en cas d’intempéries),<br />

concert de l’Orchestre national de<br />

Lille. Au programme Milhaud, Ravel,<br />

Berlioz, Beethoven.<br />

Rens. 03 21 71 66 16<br />

Liévin<br />

Samedi 26 juin – 14h à 18h, centre<br />

Arc-en-Ciel, gala de fin d’année de<br />

l’école municipale de musique Benoît-Berthélémy.<br />

Marck-en-Calaisis<br />

Samedi 26 juin – 20h30, église du<br />

Fort-Vert, concert de l’Union musicale.<br />

Rang-du-Fliers<br />

Samedi 26 juin – 18h30, Fête de la<br />

Musique avec concert de plusieurs<br />

groupes locaux.<br />

Rens. 03 21 84 34 00<br />

Bapaume<br />

Dimanche 27 juin – 16h, concert « J<br />

comme Jackson ».<br />

Berck-sur-Mer<br />

Samedi 3 et dimanche 4 juillet –<br />

sur le site du Bois Magnier, 9 ème<br />

Berck Country Rock Festival.<br />

Rens. 03 21 09 88 44<br />

Lens<br />

Du 3 juillet au 29 août – chaque samedi<br />

après-midi, dans les rues de la<br />

ville, concerts d’artistes en devenir.<br />

Le Touquet<br />

Mercredi 7 juillet – 18h, hôtel Bristol,<br />

Les mercredis du jazz avec David<br />

Fackeure, Jazz en biguine.<br />

Desvres<br />

Jeudi 8 juillet – halle des sports,<br />

concert d’Élodie Frégé et Isabelle<br />

Mayereau.<br />

Boulogne-sur-Mer<br />

Vendredi 9 juillet – palais des<br />

Sports, concert de Mike Hibrahim et<br />

Calogero Acoustique.<br />

Ardres<br />

Samedi 10 juillet – 20h30, église,<br />

dans le cadre des festivités de Belle<br />

Roze, concert de la chorale de Tour-<br />

nehem et d’une chorale anglaise<br />

dans le Requiem de Fauré et le Gloria<br />

de Vivaldi.<br />

Étaples<br />

Samedi 10 juillet – 11h à 13h, sur le<br />

port, apéritif-concert « Les Musicales<br />

de Maréïs », avec dégustation de fumaisons<br />

de poisson et un verre de<br />

vin blanc. Tarif 2,50 €. Rens. 03 21<br />

09 56 94. Même programme les samedis<br />

16, 23 et 30 juillet, 6, 13, 20 et<br />

27 août.<br />

Berck-sur-Mer<br />

Samedi 10 juillet – salle Fiolet, Festival<br />

des musiques du monde avec<br />

Opal’Mandingue.<br />

Rens. 03 21 84 80 92<br />

Hardelot<br />

Samedi 10 juillet – 19h, Swings<br />

Hot, place de la Concorde, groupe de<br />

jazz manouche.<br />

Rens. 03 21 83 51 02<br />

Boulogne-sur-Mer<br />

Dimanche 11 juillet – concert de<br />

Delbi lors des championnats de<br />

France de course en ligne de canoë.<br />

Romain Delebarre « Delbi » et Nicolas<br />

Lefèvre ont monté le groupe<br />

de chanson française Lulu qui a<br />

tourné plusieurs années et enregistré<br />

deux albums. À partir de 2000, il<br />

monte le groupe de rue « Les Tchobellos<br />

» avec lequel il apprendra une<br />

autre forme de spectacle dans d’autres<br />

conditions et voyagera en Europe<br />

de l’est. Petit à petit, Delbi a<br />

souhaité se produire seul sur scène,<br />

dans un registre musical bien différent<br />

mais beaucoup plus proche de<br />

ses origines. En solo, armé de divers<br />

bidouillages techniques, instruments<br />

variés, voix troublante et<br />

troublée, il compose en live un univers<br />

folk aux accents blues. Les ballades<br />

douces et ardentes virent au<br />

rock teinté de groove, puissant et<br />

sans concession !<br />

Hardelot<br />

Mardi 13 juillet – 20h30, place de la<br />

Concorde, soirée disco années 80 en<br />

plein air.<br />

Rens. 03 21 83 51 02<br />

Liévin<br />

Mardi 13 juillet – centre de loisirs<br />

du Val de Souchez, concert de Renan<br />

Luce.<br />

Rens. 03 21 44 85 10<br />

Le Touquet<br />

Mercredi 14 juillet – 20h, Palais de<br />

l’Europe, concert du pianiste américain<br />

Brad Mehldau dont les influences<br />

jazz et classique ont séduit<br />

tous les critiques.<br />

Hardelot<br />

Samedi 17 juillet – 19h, place de


Bournonville, concert de Caminos,<br />

groupe de musique sud-américaine.<br />

Rens. 03 21 83 51 02<br />

Hardelot<br />

Du 20 juillet au 11 août – 37 e Festival<br />

de musique; le 20 juillet Orchestre<br />

de Biélorussie (20€) ; le 29 juillet<br />

Pink Turtle (jazz – 25€) ; le 4 août<br />

Orchestre de la Nouvelle Europe,<br />

« Les Folies Concertantes » ; le 5<br />

août Pierre Hantaï (clavecin,Bach) ;<br />

le 6 août Pierre Hantaï et son frère<br />

Jérôme à la viole de Gambe (20€ le<br />

concert, 30€ les deux) ; le 11 août<br />

Philippe Cassard et François Chaplin,<br />

concert avec deux pianos « autour<br />

de Chopin » ; le 12 août Philippe<br />

Cassard, concert Schuman, Brahms,<br />

Debussy (20€ le concert, 30€ les<br />

deux).<br />

Le Touquet<br />

Mercredi 21 juillet – 18h, Manoir<br />

hôtel, Les mercredis du jazz avec<br />

Jazz Band Hardelot.<br />

Le Touquet<br />

Vendredi 23 juillet – 17h, hôtel<br />

de ville, Les heures musicales<br />

avec piano et clarinette par<br />

Louise Folliot et Amaury Breyne.<br />

Entrée 7€.<br />

Rens. 03 21 06 72 00<br />

Hardelot<br />

Samedi 24 juillet – 19h, place de<br />

la Concorde, concert de Beijo Do<br />

Sol, bossa nova.<br />

Rens. 03 21 83 51 02<br />

Le Touquet<br />

Mercredi 28 juillet – 18h, hôtel<br />

Holiday Inn Resort, Les mercredis<br />

du jazz avec Fabien Mary Quartet.<br />

Étaples/Le Touquet<br />

Samedi 31 juillet et dimanche 1 er<br />

août – parc de plein air du Valigot,<br />

12 ème festival Rock en Stock. Le<br />

samedi : Eiffel, Sinsemilia, Elmer<br />

Food Beat, Omar Perry, Wille and<br />

the Bandits, Ilis, Feathers, Tête 2<br />

mule, The Residents... Le dimanche<br />

: le Bal des enragés, Pigalle,<br />

Ultra Vomit, Crucified<br />

Barbara, Crackmind, Juniper<br />

Du 21 au 29 août, plus de 50<br />

concerts dans toute la ville (au<br />

palais des Congrès, à l’hippodrome,<br />

au centre équestre, au<br />

musée, chez l’habitant, dans les<br />

hôtels, pour les tout-petits…) et<br />

aussi quelques concerts délocalisés<br />

à Berck, Montreuil, Étaples,<br />

Hardelot. Rens./rés. 03 21<br />

06 72 00, http://www.letouquet.com/pianosfolies<br />

Nova, Terence Granchester, Lys,<br />

Sanctuaire… Marché artisanal et<br />

camping sur place. Pass 1 jour 25 €,<br />

pass 2 jours 38 €.<br />

Rens. www.rockenstock.org<br />

Le Touquet<br />

Mercredi 4 août – 18h, hôtel<br />

Westminster, Les mercredis du<br />

jazz avec du jazz manouche par le<br />

groupe Zaïti Swing.<br />

Hardelot<br />

Samedi 7 août – 17h, centre de<br />

la station, concert de Macadam<br />

Piano, musique déambulatoire.<br />

Le Touquet<br />

Mercredi 11 août – 18 h, Grand<br />

hôtel Mercure, Les mercredis du jazz<br />

avec Virginie Teychéné en quartet.<br />

Hardelot<br />

Samedi 14 août - 20h30, place de la<br />

Concorde, soirée disco années 80 en<br />

plein air.<br />

Rens. 03 21 83 51 02<br />

Hardelot<br />

Dimanche 15 août – 20h30, église<br />

Saint-Augustin, concert dans le<br />

cadre des Estivales avec les Grandes<br />

voix cosaques de l’ensemble polyphonique<br />

russe Kouban.<br />

Rens. 03 21 83 51 02<br />

Liévin<br />

Dimanche 15 août – centre Arc-en-<br />

Ciel, concert Abba Fever.<br />

Rens. 03 21 44 85 10<br />

Le Touquet<br />

Mercredi 18 août – 18h, Café de la<br />

Forêt, Les mercredis du jazz avec Renaud<br />

Patigny.<br />

Hardelot<br />

Samedi 21 août – 19h, place de la<br />

Concorde, concert de Alonzidon, musique<br />

des Caraïbes et cubaine.<br />

Rens. 03 21 83 51 02<br />

Aire-sur-la-Lys<br />

Jeudi 26, vendredi 27, samedi 28<br />

août – 18h30, dans le jardin de particuliers,<br />

12 ème édition de Musiques<br />

en Jardins, concerts de musique<br />

classique. Entrée gratuite.<br />

Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />

Le Touquet : les Pianos Folies<br />

Samedi 21 août – 19h à 6h,<br />

Nuit du piano, avec des artistes<br />

en concert sans interruption (Viviana<br />

Sofronitzki, Alexandre Tharaud,<br />

Marie-Claude Pietragalla,<br />

Varduhi Yeritsyan, Bruno Mantovani,<br />

Tigran Hamasyan, le duo<br />

Darius Milhaud).<br />

Dimanche 22 août – 20h30, palais<br />

des Congrès, Guillaume<br />

Coppola.<br />

Lillers<br />

Vendredi 27, samedi 28, dimanche<br />

29 août – fête de la Jeunesse.<br />

Le Touquet<br />

Samedi 28 août – Dans les rues<br />

de la station, un rendez-vous devenu<br />

incontournable pour les<br />

jeunes dans une ambiance d’Ibiza,<br />

avec des DJ aux quatre coins de la<br />

ville, des animations dans les bars,<br />

les restaurants…<br />

Rens. 03 21 06 72 00<br />

Béthune<br />

Du 27 au 28 août – Béthune Rétro,<br />

festival des années 50, 60 et 70 avec<br />

concerts dans les bars, sur la Grand-<br />

Place, au Poche…<br />

Rens. 03 21 63 00 00<br />

Aire-sur-la-Lys<br />

Dimanche 5 septembre – place de<br />

l’Hôtel de ville, 49 ème festival de l’Andouille<br />

avec au programme Jean-<br />

Pierre Mader (« Disparue »,<br />

« Macumba »), Helmut Fritz (« Ça<br />

m’énerve »), Quentin Mosimann,<br />

lauréat de la Star Academy 7.<br />

Arras<br />

Les 10 et 11 septembre – Festival<br />

blues. Le vendredi avec Rocking<br />

Chair, Brocken Back Daay et Khrisna<br />

Black Eagle (10€) ; le samedi avec<br />

Old Roger, Back to the Roots et Cisco<br />

Herzhaft Quartet (10€).<br />

Rens./rés. 06 09 41 62 35<br />

ou 06 30 17 66 33<br />

Wimereux<br />

Les 10 et 11 septembre – 3 e édition<br />

du festival Boul’Rock avec le 10 : Parasoul,<br />

Les Pussydelics et à 22 h le<br />

groupe Amphitryon dans la salle<br />

Jean-Pierre-Butel, rue du Château; le<br />

11 : Shunt, Jean Fontanille et Gnô.<br />

Rens. 03 21 99 14 95<br />

Le Touquet<br />

Vendredi 10 septembre – 17h, hôtel<br />

de ville, Les heures musicales avec<br />

duo piano saxophone par Frédéric<br />

Grange et Bernadette Burgos. 7€.<br />

Rens. 03 21 06 72 00<br />

Savy-Berlette<br />

Samedi 18 septembre – festival<br />

rock à la salle polyvalente.<br />

Lundi 23 août – 20h30, palais<br />

des Congrès, Brigitte Engerer et<br />

Boris Berezovsky.<br />

Mardi 24 août – 20h30, palais<br />

des Congrès, Viviana Sofronitzki<br />

et Sergueï Istomin, artiste d’origine<br />

russe installé dans le Pasde-Calais<br />

(lire sur echo62.com<br />

« http://www.echo62.com/article.asp?num_art=1537<br />

»).<br />

Mercredi 25 août – 20h30, pa-<br />

Oye-Plage<br />

Lundi 20 septembre – concert de<br />

l’Orchestre national de Lille organisé<br />

par la communauté de communes<br />

de la région d’Audruicq.<br />

Lillers<br />

Vendredi 24, samedi 25 septembre<br />

– l’Abattoir, Julos Beaucarne.<br />

Simple, rêveur, amoureux<br />

des mots à la voix si particulière,<br />

Julos Beaucarne, est et restera<br />

un grand nom de la chanson<br />

francophone qui a su mettre en<br />

musique des textes de Victor<br />

Hugo, Guillaume Apollinaire,<br />

Charles Baudelaire, Paul Verlaine<br />

ou Paul Éluard. À vingt ans… depuis<br />

54 ans, Julos Beaucarne n’a<br />

rien perdu de sa verve. Rien<br />

perdu non plus de son engagement<br />

en faveur de l’écologie.<br />

Celui qui a dit que la révolution<br />

passerait par le vélo [camarade],<br />

que la terre était fragile comme<br />

un œuf, s’érige en défenseur de<br />

l’eau, un bien menacé, « notre<br />

bien le plus précieux ». Julos<br />

continue à s’employer pour réussir<br />

à changer notre regard sur le<br />

monde à l’avenir si sombre.<br />

Rens. www.abattoirlillers.fr/concerts<br />

Oye-Plage<br />

Dimanche 26 septembre – salle<br />

Jean-Crinon, bourse aux instruments<br />

de musique organisée par<br />

l’OMA.<br />

Béthune<br />

Vendredi 15 octobre – 20h30, Le<br />

Poche, concert de Léoparleur,<br />

groupe à textes privilégiant l’usage<br />

du français.<br />

Rens. 03 21 64 37 37<br />

Le Touquet<br />

Vendredi 15 octobre – 17h, hôtel<br />

de ville, Les heures musicales avec<br />

piano violoncelle par Sofiane Pamart<br />

et Maïa Collette. Entrée 7€.<br />

Rens. 03 21 06 72 00<br />

Le Portel<br />

Samedi 16 octobre – salle Yves-<br />

Montand, concert avec Les Touffes<br />

Krétiennes.<br />

31<br />

lais des Congrès, Mikhail Rudy.<br />

Jeudi 26 août – 20h30, palais<br />

des Congrès, soirée jazz avec The<br />

Glenn Ambassadors Big band.<br />

Vendredi 27 août – 20h30,<br />

palais des Congrès, soirée des<br />

lauréats des concours internationaux.<br />

Dimanche 29 août – 20h30, palais<br />

des Congrès, Vadim Rudenko.<br />

Liévin<br />

Mardi 19 octobre – 20h30, stade<br />

couvert régional, concert Celtics<br />

Legends.<br />

Courrières<br />

Vendredi 22 octobre – 20h30,<br />

salle des fêtes, l’ensemble N’euro<br />

Jazz Band. Entrée 5€.<br />

Rens. 03 21 20 35 52<br />

Liévin<br />

Dimanche 24 octobre – 14h, foyer<br />

municipal, festival d’accordéonistes<br />

organisé par la Symphonie<br />

ouvrière des accordéonistes liévinois.<br />

Hardelot<br />

Samedi 30 octobre – 20h30, place<br />

Cordonnier, concert « Totalement<br />

Beatles ».<br />

Rens. 03 21 83 51 02<br />

Saint-Folquin<br />

Samedi 13 novembre – concert<br />

de la Sainte-Cécile.<br />

Oye-Plage<br />

Samedi 27 novembre – salle<br />

Jean-Crinon, concert organisé par<br />

l’harmonie Avenir.<br />

Boulogne-sur-Mer<br />

Mercredi 8 décembre – 21 h, espace<br />

de la Faïencerie, concert de<br />

Sergent Garcia.<br />

Le Touquet<br />

Vendredi 10 décembre – 17h,<br />

hôtel de ville, Les heures musicales<br />

avec un récital de piano<br />

par Anne Cusin Panit. Entrée<br />

7€.<br />

Rens. 03 21 06 72 00<br />

Leforest<br />

Samedi 11 décembre – salle<br />

Bernard-Pivot, concert de Chloé<br />

Lacan, accordéoniste de la Crevette<br />

d’Acier, dans son spectacle<br />

solo « Plaisirs solitaires ».<br />

Arras<br />

Dimanche 12 décembre – 20h,<br />

au Casino, concert Celtics Legends.

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