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<strong>Hors</strong> <strong>série</strong> <strong>n°2</strong> - Mai 2010<br />
et de toutes les musiques<br />
Infos<br />
Portraits<br />
Concerts et festivals<br />
www.echo62.com
2<br />
Le 29 mars dernier, à Paris,<br />
tous les acteurs du monde culturel<br />
s’étaient réunis pour signifier<br />
leurs nombreuses<br />
inquiétudes face à la réforme<br />
territoriale engagée par le<br />
Gouvernement. Le même jour,<br />
Dominique Dupilet présidait la<br />
commission permanente du<br />
Conseil général du Pas-de-<br />
Calais qui concrétisait l’ouverture<br />
d’une nouvelle célébration<br />
en Pas-de-Calais : l’année de<br />
toutes les musiques (et de la<br />
danse). « Malgré les difficultés<br />
et interrogations liées à la<br />
réforme territoriale, à la suppression<br />
de la taxe professionnelle,<br />
à l’avenir de la<br />
clause générale de compétences,<br />
nous avons voté le<br />
23 mars un budget de résistance<br />
où nos politiques volontaristes<br />
continuent et rem-<br />
ANNÉE 2010<br />
Le Département<br />
« fête toutes les musiques »<br />
L’Écho du Pas-de-Calais s’est<br />
penché sur « 2010, l’Année de<br />
toutes les musiques en Pas-de-<br />
Calais » en compagnie de Dominique<br />
Dupilet, le président du Conseil général<br />
du Pas-de-Calais.<br />
- Le Pas-de-Calais est un département<br />
très musical! C'est une évidence?<br />
D. Dupilet: Oui. Le Pas-de-Calais est un département<br />
très riche musicalement et depuis<br />
fort longtemps. N'oublions pas par<br />
exemple qu'Arras a vu naître Adam de la<br />
Halle et Jehan Bodel. Que nous possédons<br />
un très riche patrimoine musical, avec un<br />
nombre important d'orgues classés… Et<br />
que nous partageons avec notre voisin le<br />
Nord, la palme nationale de la pratique musicale<br />
au sein des harmonies et des chorales.<br />
Au fil du temps, nos traditions se<br />
sont enrichies des cultures étrangères et<br />
notre pratique musicale a pris des couleurs<br />
et des intonations nouvelles. Nous fêtons<br />
aujourd'hui toutes les musiques, parce<br />
qu'aucune n'est supérieure à une autre…<br />
- De Contrepoints 62 au Pas-de-Calais<br />
Music Tour en passant par le Midsummer<br />
festival ou Coups de Vents, l’implication,<br />
le soutien du conseil général varient<br />
énormément. Quel est le « fil rouge » qui<br />
guide vos choix?<br />
Notre fil rouge, c'est notre souhait d'aborder<br />
tous les styles musicaux, de toucher<br />
tous les publics et tous les territoires, sans<br />
en exclure aucun. Nous souhaitons que<br />
chacun, pendant cette année entièrement<br />
dédiée à la musique, puisse découvrir les<br />
musiques qu'il ne connaît pas et faire<br />
aimer les musiques qu'il apprécie. Ces<br />
choix nous les avons arrêtés avec Thérèse<br />
Guilbert, à qui j'ai confié la vice-présidence<br />
à la culture. Le comité de pilotage de l'Année<br />
de toutes les musiques qu'elle préside<br />
est chargé de les mettre en œuvre à travers<br />
toutes les manifestations programmées.<br />
- Que se passerait-il pour tous les acteurs<br />
du monde culturel si la clause générale<br />
de compétences était remise en cause?<br />
Cette clause générale de compétences<br />
plissent leur double rôle de<br />
développement social et<br />
d’épanouissement » rappelait<br />
le président.<br />
Après avoir célébré la Pologne<br />
en 2007, le centenaire de l’exploit<br />
de Louis Blériot en 2009,<br />
le Département a choisi, en<br />
2010, de fêter toutes les musiques.<br />
« Nous avons une telle<br />
richesse musicale que nous<br />
nous devions de lui dédier une<br />
année ! » Qui plus est, en ces<br />
temps de crise, de renonciation<br />
parfois : « il est indispensable<br />
souligne le président<br />
Dupilet, de soutenir la culture,<br />
ses multiples facettes, de promouvoir<br />
l’accès à la culture<br />
du plus grand nombre, de<br />
soutenir son rayonnement sur<br />
tous les territoires, et de veiller<br />
à cultiver traditions et modernité<br />
».<br />
Un fourmillement<br />
Voilà donc la philosophie qui a<br />
présidé à la création d’une programmation<br />
variée, de qualité<br />
et proposée sur tout le territoire<br />
départemental. Thérèse Guilbert,<br />
vice-présidente du conseil<br />
général chargée de la culture<br />
trouve que cette initiative tombe<br />
à pic: « Nous avons tous be-<br />
nous permet aujourd'hui de soutenir et de<br />
financer des politiques qui ne relèvent pas<br />
de nos compétences obligatoires. Si cette<br />
clause était remise en cause, les Départements<br />
n'auraient plus la possibilité de s'investir<br />
dans la culture, le sport. Ces<br />
activités aujourd'hui fortement encouragées<br />
par le Conseil général seraient<br />
mises en danger. Concrètement, cela signifierait<br />
par exemple l'impossibilité de<br />
programmer l'ensemble de l'Année de<br />
toutes les musiques. Cela remettrait en<br />
cause également notre soutien au monde<br />
associatif.<br />
En revanche, si le combat que nous menons<br />
aujourd'hui contre la réforme en<br />
cours permettait sa pérennité, alors nous<br />
serions en mesure de poursuivre les efforts<br />
consentis dans ces domaines par le<br />
Département depuis plus de 30 ans<br />
maintenant. En période de crise, on a<br />
malheureusement trop souvent tendance<br />
à réduire les dépenses liées à la culture.<br />
C'est une lourde erreur, car la culture est<br />
une source vitale d'épanouissement.<br />
La musique pour s’évader<br />
Thérèse Guilbert, vice-présidente<br />
du Département du Pas-de-Calais,<br />
chargée de la culture.<br />
Photo CG 62<br />
soin de nous évader. Et quoi de<br />
mieux que la musique et la<br />
danse pour y parvenir. Au<br />
conseil général, nous l’avons<br />
compris depuis longtemps et<br />
cette célébration n’est pas seulement<br />
un coup pour faire parler<br />
de nous! Nous accompagnons<br />
régulièrement 300 sociétés<br />
musicales, 77 écoles de<br />
musique, le réseau des chorales,<br />
les festivals de musique…<br />
et nous sommes<br />
présents à toutes les étapes de<br />
l’apprentissage. » C’est ce fourmillement<br />
que le Département<br />
souhaite mettre en avant. Justement,<br />
le leitmotiv est la valorisation<br />
de « toutes les<br />
pratiques musicales », au<br />
champ et à la ville. Dominique<br />
Dupilet: « Nos neuf territoires<br />
ont leur spécificité et leurs talents<br />
qu’ils soient slameurs,<br />
Dominique Dupilet,<br />
président du Département du Pas-de-Calais.<br />
- Questions plus personnelles… On<br />
connaît votre passion pour l’opérette et<br />
les orgues, mais dans tous les autres<br />
registres, quels sont vos musiciens, vos<br />
chanteurs préférés ? Où serez-vous le<br />
21 juin, jour de la fête de la musique?<br />
Je suis également très sensible aux musiques<br />
slaves de type violon-violoncelle…<br />
mais toutes les musiques jouent<br />
un rôle essentiel dans ma vie et je n'imagine<br />
pas pouvoir m'en passer. Le<br />
21 juin ? Dans la rue sans doute ou dans<br />
une salle de concert… partout où un orchestre,<br />
un groupe, un musicien se produiront.<br />
rockeurs, membres d’harmonie,<br />
danseurs de hip-hop, flûtistes,<br />
accordéonistes, discjockeys…<br />
Nous vous invitons<br />
à les découvrir. » Plus d’une<br />
centaine d’événements organisés<br />
ou soutenus par le conseil<br />
général sont programmés, sans<br />
compter les rendez-vous habituels<br />
que sont Contrepoints 62,<br />
Coups de Vents, le Pas-de-<br />
Calais Music Tour… Une centaine<br />
de dates et des moments<br />
forts à l’image du Midsummer<br />
Festival au Centre culturel de<br />
l’Entente cordiale à Condette du<br />
11 au 27 juin, ou du spectacle<br />
pyrotechnique exceptionnel qui<br />
se prépare à Barlin, toujours en<br />
juin, sous l’intitulé The Royal Fireworks.<br />
Rendez-vous sur<br />
http://www.musiques62.fr<br />
Photo CG 62
L’Écho<br />
donne le la<br />
Forcément incomplet et non exhaustif. Exercice périlleux que de se pencher sur<br />
« toutes les musiques du Pas-de-Calais » en 32 pages! Il y a de quoi remplir un dictionnaire.<br />
Ce département possède une grande culture musicale populaire, liée notamment<br />
aux fanfares et harmonies. Aujourd’hui, il affiche une grande vitalité dans les<br />
univers du rock, de la chanson, du classique… Sur tous les territoires, de la Côte<br />
d’Opale à l’Arrageois, les musiques sont omniprésentes portées par une foule d’artistes,<br />
relayées par une multitude d’associations, de municipalités. Et, si le voisin nordiste<br />
avec sa « grande scène » lilloise a pu naguère faire de l’ombre, aujourd’hui le<br />
Pas-de-Calais joue dans la même cour. Main Square festival à Arras, festival de la<br />
Côte d’Opale, festival les Enchanteurs autour de Lens peuvent se targuer d’un rayonnement<br />
national voire international.<br />
Le Pas-de-Calais chante, le Pas-de-Calais danse, il joue de la guitare, du violon, de<br />
l’accordéon, de la batterie, du tuba, du djembé, du ukulélé… Il mélange hardiment les<br />
genres. Les airs polonais, les chansons patoisantes, les chants kabyles, le blues, le<br />
slam, le rap enrichissent son « répertoire ». Alors ce tour d’horizon que nous vous<br />
proposons, les choix de la rédaction feront forcément réagir: « mais il manque ceci,<br />
vous avez oublié celui-là! » La suite au prochain numéro? Pourquoi pas. Chaque<br />
mois dans L’Écho du Pas-de-Calais, les musiques trouvent naturellement une place<br />
confortable et sur www.echo62.com l’été de toutes les musiques sera chaud.<br />
Hénin-Liétard et Minet<br />
Un petit jeu sympathique : trouver des villes<br />
du Pas-de-Calais citées dans des chansons !<br />
Arras vient immédiatement à l’esprit « Avec<br />
l'ami Bidasse, on ne se quitte jamais, attendu<br />
qu’on est tous deux natifs d'Arras-se, chef-lieu du Pas-de-Calais ! » Personne<br />
ne songerait à Hénin-Liétard, mis à part quelques spécialistes des<br />
Charlots. Rinaldi, Sarrus et consorts ont enregistré cet « Hénin-Liétard » (chanson<br />
nostalgique !) en 1973, face B du 45 tours « Paroles, paroles, joli motard ».<br />
« Je repense à ma campagne et le cafard m’envahit. Hénin-Liétard, village adoré<br />
je n’aurais jamais dû te quitter… » Hénin-Liétard où Bernard Wantier vit le jour<br />
en 1953. Bernard Wantier ? Le véritable patronyme de Bernard Minet, musicien<br />
de bal qui devint l’un des Musclés, membre inamovible du Club Dorothée ; le<br />
chanteur de « Bioman », numéro 8 au Top 50 en 1988. Une dizaine d’albums,<br />
en solo ou avec les Musclés ! Bernard Minet fait encore de la scène, il est « le<br />
chanteur des Héros ». La petite histoire ne dit pas s’il croise encore de temps<br />
en temps François Corbier, autre héros du Club Dorothée mais aussi poète, auteur-compositeur<br />
(il s’est produit à l’Abattoir à Lillers) et excellent guitariste. Sa<br />
nouvelle guitare a d’ailleurs été fabriquée dans le Pas-de-Calais, chez Benoît de<br />
Bretagne à Bernieulles.<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
Renaud et Oscar<br />
« Y v’nait du pays où habite la<br />
pluie, où quand y a du soleil<br />
c’est un mauvais présage, c’est qu’i va pleuvoir<br />
c’est qu’i va faire gris. Il était chtimi jusqu’au bout des nuages… » Oscar est l’une des plus<br />
belles chansons de Renaud, sans doute l’artiste le plus connu de la francophonie. Oscar est un<br />
hommage au grand-père maternel du chanteur, Oscar Mérieux, né en 1899 à Courrières dans<br />
le Pas-de-Calais. Mineur avant d'être ouvrier chez Renault à Paris, Oscar accueillait souvent<br />
Renaud chez lui en vacances… Acteur dans Germinal, Renaud a toujours rappelé son attachement<br />
à notre région. En 1993 sortait l’album Renaud cante el’Nord où « le mec à la chetron<br />
sauvage » reprenait des titres signés Edmond Tanière, Simon Colliez, Guy Dubois… Tous<br />
du Pas-de-Calais.<br />
De Calais à Torcy<br />
Toutes les musiques se jouent, s’écoutent, se font dans le<br />
Pas-de-Calais grâce notamment aux scènes nationales, aux<br />
centres culturels (liés par conventions avec le conseil général<br />
du Pas-de-Calais): le Channel à Calais, le centre culturel<br />
Gérard-Philipe à Calais, le centre culturel Georges-Brassens<br />
à Saint-Martin-Boulogne, le Rollmops à Boulogne-sur-Mer,<br />
le Musicaire à Calais, le Théâtre d’Arras, le Baladin à Torcy,<br />
Rock en Stock, Sillons de culture, le Centre de musique ancienne<br />
à Auxi-le-Château, Droit de Cité, Culture Commune, le<br />
centre Arc-en-Ciel de Liévin, la Maison des Arts et de la Communication<br />
à Sallaumines, le centre culturel Ronny-Coutteure<br />
à Grenay, la Comédie de Béthune, l’Abattoir à Lillers, Lyriade<br />
62, Multiphonie, la Comédie de l’Aa, le centre culturel Daniel-<br />
Balavoine à Arques. Sans oublier les conservatoires de Boulogne-sur-Mer,<br />
Saint-Omer, Calais, Arras, Béthune et<br />
Bruay-la-Buissière. www.musiques62.fr<br />
3<br />
Les Échos du Pas-de-Calais<br />
BP 139 – 5, place Jean-Jaurès<br />
62194 Lillers Cedex<br />
Tél. 0321543575 – Fax 0321543489<br />
http://www.echo62.com<br />
contact@echo62.com<br />
Directeur de publication: Roland Huguet<br />
Directeur de la rédaction: Jean-Yves Vincent<br />
Rédacteurs en chef: Philippe Vincent-Chaissac,<br />
Christian Defrance<br />
Rédacteur : Bernard Queste<br />
Rédactrice-graphiste: Magali Crombez<br />
Ont également participé: A. Top, Jérôme<br />
Pouille, Angélique Marien, Rémi Vimont<br />
Secrétaire de rédaction: Claude Henneton<br />
Directeur cmmercial: Fabien Rollin<br />
Photo de couverture: Maxxo - Photo J. Pouille<br />
Les textes des publicités<br />
sont rédigés sous la responsabilité<br />
des annonceurs et n’engagent en aucun<br />
cas L’Écho du Pas-de-Calais<br />
Ce numéro a été imprimé<br />
à 623 171 exemplaires<br />
Impression Léonce Déprez, Ruitz
4 CALAISIS<br />
Photo B. Queste<br />
La présence d’un piano au domicile<br />
familial lui a permis de se familiariser<br />
très jeune (à sept ans)<br />
avec cet instrument, avant de rencontrer<br />
un pianiste anglais, ami de<br />
la famille, qui lui a vraiment donné<br />
envie de travailler cet art. « J’ai<br />
donc poursuivi ma formation au<br />
conservatoire de Calais (ancienne<br />
école de musique et de danse),<br />
avec comme professeur de piano<br />
et orgue François Bocquelet, puis<br />
au lycée Sophie-Berthelot en option<br />
musique avec Pierre Hautecoeur<br />
et Jean-Michel Boron »<br />
précise Jean-Bernard Dagbert qui<br />
En bref… par Christian Defrance<br />
Oli est l’un des créateurs il y a plus<br />
de dix ans de W-Fenec, « un webzine<br />
rock, métal et indus’, alternatif<br />
et indépendant ». Bref, il traite de<br />
la sphère rock dans toute sa largeur<br />
avec des chroniques, des interviews,<br />
des reportages live. « Le fenec » est<br />
incontournable dans le monde du<br />
rock: http://www.w-fenec.org/<br />
« Nous plaidons pour de la musique avec décibels<br />
à développement durable »: le Channel à Calais<br />
propose une fête de la musique « retrouvant l’esprit<br />
de 1981 » le lundi 21 juin à partir de 18 h (40<br />
minutes, 3 euros). « Joue qui le souhaite, de<br />
l’amateur débutant au professionnel confirmé ».<br />
a obtenu la mention honorable de<br />
l’Académie des Sciences, Lettres<br />
et Arts d’Arras en 2001 et 2002,<br />
en composition.<br />
Sa passion pour la composition a<br />
vraiment éclaté vers ses 14-15<br />
ans, puis il a écrit de A à Z un<br />
spectacle pour chœur et claviers.<br />
Lors du premier concert, en 2000,<br />
dans une église provisoire de Calais,<br />
le prêtre, séduit comme l’auditoire,<br />
a donné rendez-vous aux<br />
auditeurs pour l’été suivant avec<br />
Jean-Bernard et son spectacle à<br />
l’église Notre-Dame, en cours de<br />
rénovation. Le début de la gloire<br />
Jean-Bernard Dagbert,<br />
le new age à portée de main<br />
peut-être pas, la reconnaissance<br />
du travail accompli certainement.<br />
Le bon accueil reçu par des projets<br />
comme « Atlantique Nord »<br />
(retransmission d’images marines<br />
à travers la musique), puis « Solaris<br />
», le conforte dans la voie qu’il<br />
a choisie.<br />
Une situation qui ravit le jeune<br />
homme pour qui « l’objectif premier<br />
est de donner des concerts,<br />
d’être en contact avec le public »,<br />
se décidant seulement à enregistrer<br />
un premier CD (il y en aura<br />
huit autres), quasiment sous la<br />
pression de son entourage. Mais<br />
en privilégiant toujours la scène<br />
pour interpréter ses compositions,<br />
lui qui n’apprécie que très peu la<br />
musique assistée par ordinateur.<br />
« Je reste avec mes claviers, mes<br />
touches, j’ai un peu de mal à me<br />
faire à l’outil informatique », dit-il<br />
ajoutant que « de toute façon, ce<br />
n’est pas l’ordinateur qui fait le<br />
musicien et je veux garder la main<br />
sur la création ». La partie technique,<br />
il la laisse volontiers à son<br />
frère Jean-Philippe qui se verrait<br />
bien dans une carrière d’ingénieur<br />
du son.<br />
Bernard Queste<br />
W-Fenec W-Fenec<br />
Lockwood Lockwood<br />
Le Channel<br />
Didier Lockwood est « LE » violoniste de jazz français,<br />
né à Calais en 1956. Didier et son frère Francis,<br />
pianiste, sont passés par le conservatoire calaisien<br />
avant de s’exprimer aux quatre coins de la planète. Sans<br />
oublier le Pas-de-Calais! Didier Lockwood a enregistré<br />
avec l’Orchestre symphonique du Pas-de-Calais un album<br />
« unique » soutenu par le conseil général. Didier et 73 musiciens<br />
(issus des conservatoires de Calais, Boulogne-sur-Mer et Saint-<br />
Omer) ont enregistré « Suite concertante pour violon et orchestre » de Jean-Philippe<br />
Vanbeselaere. Didier Lockwood et l’Orchestre symphonique du Pas-de-Calais seront<br />
en concert les 3 et 4 décembre, à Montigny-en-Gohelle et Dainville.<br />
Photo P. Vincent-Chaissac<br />
François François Lucas Lucas<br />
« À Bouquehault, y faut mettre un<br />
manteau quand tu sors de t’baraque.<br />
N’oublies pas de mettre un p’tit capieau du mois d’mai jusque<br />
Pâques. Et si tu vas faire un tour au mont Gardin, n’y vas pas en maillot de bain. Tu vas t’choper<br />
une chiffarnée j’t’aurai prévenu, alors viens pas t’plaindre, si t’éternues », clame la voix rocailleuse<br />
de François Lucas. Auteur-compositeur-interprète et coiffeur, François Ligniert alias<br />
François Lucas est « l’artiste » de Bouquehault. http://www.youtube.com/francoislucas2<br />
Dans son appartement, à quelques dizaines de mètres de la<br />
grande plage calaisienne, les claviers et l’appareillage musical<br />
ont envahi la pièce principale. « J’adore ce que je fais en tant<br />
que chargé de communication d’un ensemble scolaire de Calais mais<br />
si plus tard je pouvais vivre de ma musique, ce serait vraiment un<br />
rêve réalisé » dit clairement Jean-Bernard Dagbert, jeune<br />
compositeur, pianiste et claviériste calaisien de style ambient, new<br />
age, relaxation.<br />
Discographie: Solaris Meeting<br />
with the Sun (2004), Rive Droite<br />
(2004), Huit siècles et quatre ans<br />
Notre-Dame histoire d’un lieu<br />
(2004), Utopie (2005), 2005 Seghers<br />
Seconde vie (2005), Rising<br />
Spirit project (2006), Solaris<br />
Meeting with the Sun (2009) nouvelle<br />
version.<br />
Contact<br />
J.-B. Dagbert, tél. 06 25 07 66 13<br />
Courriel: jbdagbert@sfr.fr<br />
http://www.jeanbernarddagbert.com<br />
http://www.myspace.com/jpdagbert<br />
Calaizik<br />
Studio<br />
Les membres du groupe calaisien<br />
Amsterdam Square, Régis Guillot et<br />
Stéfan Codvel, ont créé le Centre de<br />
musiques actuelles du Calaisis: Calaizik<br />
Studio. Ils accueillent les musiciens<br />
pour des formations et accompagnements<br />
sur des thèmes tels que: « organiser<br />
ses répétitions et savoir utiliser<br />
le matériel », « son premier concert et<br />
sa préparation artistique », « s’autoproduire<br />
en MAO (musique assistée<br />
par ordinateur) et faire connaître sa<br />
musique »… Ils proposent aussi des<br />
cours de guitare ou de chant à domicile<br />
ainsi qu’un studio mobile d’enregistrement<br />
pour les artistes du<br />
Calaisis. Contact: 06 08 31 39 91,<br />
www.myspace.com/calaizikstudio
Gilles Bally,<br />
Rock around the clock<br />
« I<br />
l y a toujours un coin qui me rappelle », chante Eddy<br />
Mitchell ! Gilles Bally se rappellera toujours de la<br />
maison de la rue du Sud à Audruicq, où il est né en 1951,<br />
où il a grandi. De la fenêtre de sa chambre, il avait une vue<br />
imprenable sur les « Jardins du Rosendaël », l’ancienne guinguette<br />
qui accueillait les bals populaires et surtout les groupes « semant »<br />
la bonne parole des sixties sur la petite scène et sur le plancher !<br />
Gilles, adolescent, a fréquenté<br />
assidûment ces lieux, donnant<br />
un coup de main de temps en<br />
temps comme un vrai roadie, et<br />
regardant surtout durant des<br />
heures ces musiciens qui faisaient<br />
rock’n’roller les « Jardins<br />
du Rosendaël ». Il y a applaudi<br />
Eddy Mitchell justement,<br />
Jacques Dutronc mais aussi les<br />
Castors, un groupe dunkerquois,<br />
Mule Station, les Vikings de Boulogne-sur-Mer<br />
ou les Polaris!<br />
Inoubliables années… refaisant<br />
surface juste avant le passage au<br />
nouveau millénaire. À la fin de<br />
l’année 1998, Gilles Bally, installé<br />
désormais à Watten et travaillant<br />
Guy<br />
Feuillye<br />
« Les groupes locaux étaient légion et les<br />
lieux pour les voir étaient nombreux! Les<br />
Vikings, Strangers, Coasters ou Bourgeois<br />
de Calais! On allait rêver en les<br />
voyant à l'Escale, au Chat Noir, à l'Espérance<br />
ou encore au Diabolic »: guitariste<br />
et chanteur de Heavy Moonshine (où l’on<br />
retrouvait d’ailleurs un certain Francis<br />
Lockwood), Century, Guy Feuillye<br />
évoque la douce insouciance des années<br />
60 dans son blog: http://heavymoonshine.blogspot.com<br />
Jonipirate Jonipirate<br />
dans la sidérurgie, a créé un site<br />
internet pour présenter sa collection<br />
de cartes postales sur Audruicq,<br />
au milieu desquelles<br />
vinrent naturellement se glisser,<br />
« en twistant », les années<br />
soixante. Gilles a collecté puis<br />
rassemblé des documents sur<br />
tous les groupes et artistes, de<br />
rock ou de variété, croisés aux<br />
Jardins du Rosendaël et ailleurs.<br />
« Je voulais raconter leur histoire,<br />
une espèce de livre ouvert.<br />
» Recherches sur la Toile,<br />
contacts avec d’anciens musiciens,<br />
bouche-à-oreille: Gilles<br />
Bally a constitué une très riche<br />
base de données sur les sixties<br />
Autrefois membre de Beethoven’s, le Boulonnais Joël<br />
Painset est aujourd’hui Jonipirate. Il écrit, compose, enregistre. « Le monde est flou, le<br />
monde est fou », chante-t-il! À découvrir sur http://www.myspace.com/jonipate<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais 5<br />
dans le Nord - Pas-de-Calais.<br />
Sans sectarisme, en mélangeant<br />
les genres, des Bourgeois de Calais<br />
aux Sunlights avec leurs<br />
« Roses blanches » en passant<br />
par René Joly et sa « Chimène »;<br />
évoquant aussi les plus modestes,<br />
ceux « qui ont sorti un<br />
petit 45 tours dans un coin ou<br />
animé seulement quelques<br />
bals! »<br />
Un site ouvert<br />
En mettant en ligne ce site, Gilles<br />
Bally a vu juste: les années 60 et<br />
70 sont revenues à la mode, le<br />
nouveau millénaire salue les copains.<br />
La tournée « Âge tendre et<br />
têtes de bois » remplit les salles<br />
et remplit les cœurs de nostalgie.<br />
À l’heure du téléchargement implacable,<br />
de la musique jetable,<br />
les idoles sont indéboulonnables!<br />
Elles ont tellement marqué<br />
les esprits que nous sommes<br />
tous prêts à faire fi de leurs kilos<br />
superflus, de leurs rides et de<br />
leurs refrains souvent proches<br />
du néant. À Watten, le webmestre<br />
au cœur de rocker poursuit sa<br />
mission. Il déborde sur les années<br />
80, déniche des affiches,<br />
des photos, des tickets de<br />
concerts. « Mon site est un gros<br />
cahier de souvenirs », même si<br />
Gilles assure « être de son temps<br />
Avec « un bon manager », les Bourgeois de Calais<br />
auraient pu concurrencer les Chats Sauvages<br />
ou les Chaussettes Noires! Tout près de<br />
l’Angleterre, les frères Lachèvre (Pierre et<br />
Claude), leur cousin Patrick Legros et leur ami<br />
d’enfance Jean Guiguet sont saisis dès 1958<br />
par la fièvre du rock’n’roll. Avec le chanteur<br />
André Vasseur-Gérald (de Boulogne-sur-<br />
Mer), ils participent en 1961 au festival Rock across the Channel à Calais, assurent<br />
les premières parties de Gene Vincent (notre photo), des Shadows! Télés, bals, disques,<br />
tournées, trophées: les Bourgeois de Calais « montent le son » avec Jeff Parker, leur nouveau chanteur,<br />
un Anglais. Tout va très vite, trop vite peut-être. Dernier 45 tours en 1966, les Bourgeois de Calais<br />
se séparent. Claude Lachèvre, Patrick Legros deviennent les Fleurs de Pavot avec Jacques<br />
Gressier, Joël Parmentier, Jean-Pierre Castelain. Les Bourgeois se reforment en 1987 lors d’un mariage,<br />
sortent un CD en 1995 et remontent sur scène, de Calais à… l’Olympia (en 2007).<br />
Photo Christian Defrance<br />
et ne pas sombrer dans cette<br />
nostalgie ». Un énorme travail de<br />
mémoire a d'ores et déjà été accompli<br />
par ce collectionneur<br />
consciencieux qui étudie à la<br />
loupe ces années 60 qui, à Audruicq<br />
comme dans toute la<br />
France, ont poussé notre société<br />
à amorcer un virage. Sur fond de<br />
musique rock et pop. Une petite<br />
révolution dont les « enfants et<br />
petits-enfants » sont invités à<br />
remplir les pages blanches du<br />
« livre ouvert ».<br />
Christian Defrance<br />
Contact<br />
http://home.nordnet.fr/~gbally/60<br />
_s/indexw.html<br />
J.P. Castelain<br />
J.P. Castelain<br />
Bourgeois Bourgeois de de Calais Calais<br />
Il fut le guitariste solo des Bourgeois de Calais,<br />
il a tourné avec Michel Polnareff, Philippe Lavil<br />
avant de sortir des albums très originaux dans<br />
les années 70 et au début des années 80. Né à<br />
Arques en 1946, Jean-Pierre Castelain a écrit<br />
des musiques pour Françoise Hardy entre autres<br />
avant de faire de la pub, de monter un studio<br />
à Genève. Un incroyable parcours. Et un<br />
retour en 2004 avec le CD « Citoyen du<br />
monde ». L’Écho du Pas-de-Calais l’a « retrouvé<br />
» en 2004: http://www.echo62.com/<br />
article.asp?num_art=815<br />
René Joly<br />
« René Joly est le chanteur le plus secret qui<br />
soit », lit-on dans le numéro 100 de Salut les copains en décembre 1970. Avec « Chimène » sortie<br />
en 1969, cet artiste originaire de Blériot-Plage - élève des Beaux-Arts à Calais et ancien batteur<br />
des Coasters - a connu un succès phénoménal. Écrit avec Gérard Manset, ce tube collera<br />
éternellement à la peau de René Joly. En 1983, Didier Barbelivien lui a écrit « Saravah »… qui<br />
n’arrivera pas à la cheville de « Chimène ». René Joly est resté l’artiste le plus secret qui soit!
6<br />
Gowy n’a jamais cessé d’écrire<br />
et de composer, faisant fi des<br />
mauvais coups du sort ou d’un<br />
évident manque de reconnaissance<br />
médiatique et de la part du<br />
grand public. Pas vraiment underground<br />
pourtant, le guitariste<br />
sait faire du bruit… pour se faire<br />
entendre! Son parcours est<br />
étonnant, il a par exemple attendu<br />
longtemps avant de sortir<br />
un album susceptible de secouer<br />
le cocotier du rock. « Essential<br />
tracks » a vu le jour en octobre<br />
2007, autoproduit, enregistré et<br />
mixé au Gowy’s studio. Textes et<br />
musiques signés Gowy évidemment.<br />
Gowy avec son groupe!<br />
Car Grégory François est toujours<br />
bien entouré, en l’occurrence<br />
pour ce disque par<br />
BOULONNAIS<br />
Vous avez dit Bowie ? Non, Gowy ! À Boulogne, tout le monde<br />
connaît Gowy, un pilier de rock, un dingue des guitares. Fils de<br />
guitariste, Grégory François commence <strong>série</strong>usement à<br />
s’intéresser à l’instrument de prédilection du père à seize ans, vers la<br />
fin des années 80. Préférant très vite fréquenter les bals et les bars<br />
plutôt que les amphis et les bibliothèques. Accumulant, au fil d’une<br />
décennie, les rencontres, les expériences musicales. Jamais tout<br />
seul dans son coin, Gowy est devenu une sorte de « guitare héros »<br />
de la Côte d’Opale.<br />
En bref… par Christian Defrance<br />
Marcel<br />
Photo J.P.<br />
Jean-Philippe Ramette, professeur<br />
au conservatoire de Boulogne,<br />
aux claviers, Yan Gérardin<br />
à la basse, Mike Rajamahendra à<br />
la batterie. Gowy le répète inlassablement,<br />
son album est « une<br />
mixture qui a bouilli dans une<br />
marmite zappaïenne et faite à<br />
base de rock, de métal, de reggae,<br />
avec une pincée de samples<br />
prog! » S’il est résolument un<br />
petit-fils de Jimi Hendrix, un fils<br />
de Van Halen, un cousin de<br />
Steve Vai, Gowy affectionne des<br />
styles très différents et revendique<br />
des « influences conflictuelles<br />
»… « Essential tracks »<br />
résume bien « le brassage des<br />
genres », d’autant que la plupart<br />
des quatorze titres ont été composés<br />
« sur la longueur ». Gowy<br />
Une intense effervescence musicale règne à Boulogne-sur-Mer<br />
et dans son agglomération. Le rock<br />
y a la pêche! Intramurock en est à sa 10 e édition,<br />
une vraie couveuse de groupes… avec une compilation,<br />
des stages de formation et un festival du<br />
29 au 31 octobre. La scène musicale boulonnaise<br />
est hyperactive; on parle d’une cinquantaine<br />
de groupes pour 100 000 habitants! Des<br />
Putas Lovers et leur ska endiablé aux Mopiquen<br />
en passant par les Margats Gîtés, les Rabobicheurs, The Bells,<br />
François Gauthier… tous héritiers quelque part de Marcel et son Orchestre dont l’aventure<br />
a demarré à Boulogne avec « quatre copains de lycée très très punks commettant<br />
régulièrement des attentats fantaisistes » et donnant un premier concert en 1986.<br />
Un Festival<br />
Intramurock<br />
Intramurock<br />
Rock, jazz, chanson sont les principaux ingrédients du Festival de<br />
la Côte d’Opale cher à Patrick Dréhan et Jack Lang: 34 e édition du<br />
8 au 25 juillet 2010 avec entre autres Isabelle Mayereau, Rickie Lee<br />
Jones, Calogero, Dominique A, Daniel Lanois (un événement!). Le<br />
programme complet sur http://www.festival-cotedopale.fr<br />
a sorti de ses tiroirs quelques<br />
pièces qui ne méritaient pas de<br />
finir sous la poussière… Brassage<br />
des genres et culture des<br />
mots. L’artiste ne se contente<br />
pas de faire parler ses guitares;<br />
il a des choses à dire avec un<br />
vrai parti pris humaniste. Des<br />
messages clairs et « contestataires<br />
» L’album - que le petit<br />
monde de la guitare a adoré - n’a<br />
pas entamé l’énergie du musicien.<br />
Sa soif de « mélange des<br />
genres » est inextinguible.<br />
Quand Grégory François ne<br />
tourne pas avec le Gowy’s band,<br />
Avec Gowy,<br />
yes we go !<br />
Gowy compose, écrit, joue ! Il donne des cours et des concerts (le 19 juin au Touquet pour la fête de la musique).<br />
il s’acoquine avec Gérard Butcher<br />
(autre « héros musical » du<br />
Boulonnais) pour former les GG,<br />
duo qui marie la guitare électrique<br />
et la guitare flamenca. Ou alors, il<br />
explore les trésors de la chanson<br />
française en compagnie de Jean-<br />
Philippe: ils se font appeler les<br />
Joyeux Bouchers et proposent<br />
une « cure de désintoxication auditive<br />
». Les GG, les Joyeux Bouchers<br />
et Reggatta: un trio guitare,<br />
basse, batterie qui rend hommage<br />
à Police. Message dans une<br />
bouteille? Gowy n’a pas le temps<br />
de s’ennuyer; il a toujours envie<br />
L’esprit L’esprit<br />
boulonnais<br />
Bien sûr, il n’y a pas que le rock à Boulogne;<br />
tous les courants musicaux ont pignon sur rue.<br />
On peut citer Marc Gosselin, son Petit Orphéon<br />
et Cap Trad. « Nous voulons redonner à la musique<br />
son rôle de proximité, de dialogue avec<br />
l’autre », explique Marc. Encore un autre registre<br />
avec le bagad An Alarc’h. Christian Latry,<br />
ses sonneurs, batteurs et joueurs de bombardes<br />
font forte impression avec leurs airs<br />
écossais, leurs mélodies irlandaises. Le rock,<br />
le ska, le bagad, le bar artistique témoignent de<br />
la grande « ouverture d’esprit » boulonnaise ».<br />
de rêver, de bouleverser. Il s’implique<br />
dans le festival Boul’Rock à<br />
Wimereux, dans l’association<br />
Kredibl’s Records pour donner un<br />
coup de pouce aux artistes locaux.<br />
Il « gowyse » et c’est beau,<br />
oui !<br />
Chr. D.<br />
Tôt ou t’Art<br />
Il y a des groupes, des festivals (n’oublions pas le<br />
Poulpaphone), un studio et des « lieux »: le théâtre<br />
municipal, les Pipots, l’Espace de la Faïencerie, la<br />
scène éphémère du Magic Mirrors sur le parvis de<br />
Nausicaa lors du Festival de la Côte d’Opale, ou encore<br />
le Tôt ou t’Art, bar artistique de la rue Faidherbe,<br />
créé en 2007 par Barbara et Céline. Plus de 70 artistes<br />
sont déjà passés au Tôt ou t’Art: d’Amsterdam<br />
Square à When smoke shimmers en passant par<br />
Luna Lost emmené par Anne L. et Guick qui « hantait<br />
» jadis les soirées de la Côte d’Opale avec Rue<br />
Tabac Gars. Tôt ou tard, d’autres artistes s’y exprimeront:<br />
www.letotoutart.com<br />
Studio du Bras d’Or<br />
Contact<br />
De la « Crêperie » de Montreuil-<br />
sur-Mer à Desvres, toutes les<br />
dates du Gowy’s band, des GG,<br />
des Joyeux Bouchers et de Regatta<br />
sur http://www.myspace.com/<br />
gowyspace<br />
Photo Rémi Vimont<br />
boulonnais Tôt ou t’Art<br />
Ça bouge, ça pogote, ça joue et ça enregistre dans le Boulonnais… Le studio du Bras d’Or est né en 1984, lancé par<br />
Bruno Dupont, musicien dans l’âme (actuellement au sein de Clair Obscur) avant d’être ingénieur du son. Le Bras<br />
d’Or - cheville ouvrière d’Intramurock - a vu passer moult bandes de pêcheurs de sons mais aussi Nicolas Peyrac!
Àforce d’entendre leurs ritournelles, on les oublie! Ingrate surdité, le patrimoine<br />
campanaire régional regroupe un tiers des carillons français. Le Pas-de-Calais<br />
possède à lui seul le plus grand nombre de cloches classées au titre des Monuments<br />
Historiques. Bienvenue chez les Ch’tis l’a mis à l’honneur et le film aura eu le mérite de<br />
rappeler que le carillon est un instrument de musique!<br />
On recense ainsi une quinzaine d’instruments<br />
dans le Pas-de-Calais: carillons traditionnels<br />
à clavier ou carillons<br />
automatiques, électrifiés… à Béthune, Carvin,<br />
Harnes, Hesdin, Aire-sur-la-Lys, Aix-<br />
Noulette, Arques, Arras, Auxi-le-Château,<br />
Bapaume, Brebières, Desvres, Lestrem,<br />
Montreuil-sur-Mer, Saint-Omer, Outreau,<br />
Pont-à-Vendin. L’électronique a transformé<br />
les répertoires. À Aire-sur-la-Lys, le beffroi<br />
sonne à l'heure: La fillette aux chansons;<br />
au premier quart: Il pleut Bergère; à la<br />
demie: La muette de Portici; aux trois<br />
quarts: Le chant des Girondins. Et ce de<br />
8 h à 22 h! À Desvres, on se motive au travail<br />
à 9 h avec Debout les gars; à 12 h: La<br />
Cantine; à 18 h: La Chanson des 7 nains;<br />
à 20 h: Le P’tit Quinquin… et les samedis,<br />
dimanches et jours fériés: Vive les vacances<br />
et Dors min p’tit quinquin. Dans la<br />
pure tradition, la Chanson du pays d’Artois<br />
rythme la vie béthunoise; Montreuil-sur-<br />
Mer a choisi une mélodie bretonnante en<br />
l’honneur des Corps Saints déposés dans<br />
Format: 210 x 285 mm - 156 pages<br />
ISBN: 978-2-916853-02-4<br />
Prix: 12 €; frais de port: 4 €<br />
BP 139 - 62190 Lillers - tél. 03 21 54 35 75<br />
le trésor de l’église abbatiale Saint-Saulve;<br />
le beffroi d’Arras égrène la Chanson de<br />
Jacqueline et gros Colas: « Iras-tu vir l’fête<br />
d'Arras, disot Jacqueline à Ch gros<br />
Colas… Té sais bien que j’n’y manquerai<br />
pas. Pour eune si belle fête, ej viens d’faire<br />
emplette, j’m’a akaté un biau capiau car el<br />
mien, y étot rempli d’tros… »<br />
Au fil des années, la ritournelle s’est enrichie<br />
de quelque 600 couplets commentant<br />
la chute de Napoléon, la plantation de l'arbre<br />
de la Liberté, les débuts du chemin de<br />
fer, la Grande Guerre…<br />
Hesdin chante Dins l’cuin d’min fu, écrit<br />
par Alfred Demont sur une musique de<br />
Charles Lagniez, organiste à Saint-Pol.<br />
« Dins l’cuin d’min fu, j’a cair à m’mette.<br />
Titine, em’femme, all’dit comm’cho, à<br />
ch’ti qui vient, qu’ch’est l’plach’ d’ech<br />
maîte, et gn’o parsonn’ qui s’y mettro<br />
! » Et au refrain, en bissant les deux<br />
derniers vers : « M’cayelle aveuqu’ ses<br />
pieds tortus, on l’laich’ toudis dins l’cuin<br />
d’min fu ».<br />
Compositeurs et fondeurs<br />
Dans le département, la musique de carillon<br />
a aussi eu ses compositeurs et ses fondeurs.<br />
Saint-Omer a été à la fin du XVI e siècle,<br />
le berceau de la famille Heuwin qui a<br />
compté une dizaine de fondeurs de cloches,<br />
mais aussi de Jean Blampain qui a encloché<br />
le carillon de Bergues. À Frévent, on trouve<br />
trace des Gorliet et il subsisterait dans la région<br />
une trentaine de cloches provenant de<br />
leurs fonderies. Un livre « Répertoire pour<br />
le carillon » a été composé par A. J. B. Dupont,<br />
organiste de l’abbaye de Saint-Bertin<br />
De la musique à l’ethnologie<br />
Bien connu des Boulonnais, Michel Lefèvre est un collecteur<br />
de mémoire, un « musico-ethnologue », en clair un<br />
homme d’écoute qui a passé des heures, magnéto sur la<br />
table, à recueillir les airs de musique, les chansons ; à<br />
éplucher les cahiers de chansons des anciens et à jouer<br />
le rat de bibliothèques et d’archives. Il a fait un véritable<br />
travail de fourmi avec quelque cinq cents titres retrouvés<br />
dans le Boulonnais.<br />
Une vie de passion que l’âge venu, il a entrepris de restituer<br />
en publiant des livres mêlant partitions et paroles,<br />
des contes ou en participant à des<br />
enregistrements de CD.<br />
La passion du collectage lui est venue très tôt, curieusement<br />
via l’espéranto qui lui a permis d’avoir des<br />
correspondants dans les pays de l’Est, notamment un<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
Les cloches tintinnabulent<br />
dans le Pas-de-Calais<br />
Les 14 cantatrices sont les cloches du carillon dont le râtelier se situe au 5 e niveau du beffroi d’Aire-surla-Lys.<br />
Poids total du carillon : 2 500 kg ! La plus petite cloche pèse 26 kg, la plus imposante 260.<br />
7<br />
à Saint-Omer en 1785. Terminons avec<br />
Legay, chantre de l’Artois: « Écoute, ô mon<br />
cœur, écoute la harpe du vent de chez nous,<br />
du pays d'Artois. C'est un très vieux air des<br />
bords de la Scarpe qui chante aujourd'hui<br />
tout comme autrefois » qui illustre bien<br />
l’âme des carillons.<br />
J.-Y. Vincent<br />
Contact<br />
Tous les carillons sur: http://asso.nordnet.fr/<br />
arpac/region/inventaire/<br />
Source : Beffrois et carillons<br />
région Nord - Pas-de-Calais - ASSECARM.<br />
En bref… parJ.Y. Vincent<br />
musicien ukrainien dont le métier était le collectage. « Je rêvais<br />
de faire la même chose », avoue M. Lefèvre. Il attendra l’âge de<br />
la retraite pour s’y mettre à plein-temps, ce qui ne l’a pas empêché<br />
dans chacune des villes où son métier l’a conduit de se passionner<br />
pour le folklore, « Un folklore auquel on n’avait pas<br />
encore donné une intonation péjorative »… Peut-être pas une<br />
science mais au moins une discipline rigoureuse : Michel Lefèvre<br />
note scrupuleusement les musiques trouvées et les sources. Né<br />
à Montreuil, Michel Lefèvre a vécu à Boulogne et n’a rien perdu<br />
de son patois. Il fut même l’inventeur en son temps d’une école<br />
et d’une méthode d’écriture : « Il faut que chaque lettre corresponde<br />
à un son et qu’on supprime les lettres parasites ».<br />
« Phare » par exemple s’écrit « Far » et L’Écho du Pas-de-<br />
Calais : l’éko d s’ Pas-de-Calais… où l’on peut d’ailleurs commander<br />
« Chantons le Boulonnais ».<br />
Photo Christian Defrance
8<br />
MONTREUILLOIS<br />
L’ensemble Diapason,<br />
un chœur grand comme ça !<br />
Photo Diapason<br />
Sous sa direction, la diversité n’en est pas<br />
moins à l’affiche puisque les choristes<br />
montreuillois ont eu l’occasion d’aborder<br />
des œuvres classiques, sacrées ou profanes,<br />
rares et souvent difficiles. Le Requiem<br />
de Mozart, la Création de Haydn, le<br />
Requiem aeternam de Lotti, le Magnificat<br />
primo tuono de Monteverdi ou même Nesciens<br />
mater, de Jean Mouton (en réalité<br />
Jean de Houllingue, né à Samer en 1459),<br />
ne sont pas des pièces réputées parmi les<br />
plus accessibles. Ni d’ailleurs la musique de<br />
la Renaissance que les choristes interprèteront<br />
dans le cadre des joutes musicales<br />
du 490 e anniversaire du Camp du Drap d’or,<br />
le 5 juin à 20 h 30 à l’abbatiale de Montreuil<br />
avec l’ensemble musical et vocal Musica<br />
En bref… par Bernard Queste<br />
Concerts insolites<br />
Flicta, puis le dimanche 13 juin à 17 h, à<br />
Licques. Récemment, Diapason s’est aussi<br />
essayé avec succès à un autre genre, la musique<br />
de film. De quoi séduire un nouveau<br />
public. Cette exigence et cette polyvalence<br />
artistiques motivent les choristes qui ont<br />
sans cesse le souci du perfectionnement,<br />
« par exemple en participant aux cours de<br />
solfège chanté de Nadège de Kersabiec qui<br />
aident beaucoup ceux qui ne connaissent<br />
pas la musique, à progresser » explique Michel<br />
Senard en rappelant aussi la création à<br />
l’automne dernier du chœur des enfants qui<br />
rassemble des enfants de 6 à 12 ans. Pour<br />
répondre à la demande de parents, un<br />
deuxième chœur d’enfants ouvrira à la rentrée<br />
prochaine sur la commune du Touquet.<br />
Un quai de gare, une usine désaffectée, une grange, une cour de<br />
ferme, le jardin d’un particulier, un hall d’hôpital… Des « Concerts insolites<br />
», c’est ce que le conseil général propose aux chœurs et chorales<br />
du Pas-de-Calais (y compris celles des collèges), invités à se<br />
produire jusqu’au 31 mars 2011 dans ces endroits inhabituels. Le<br />
Chœur de l’Estracelles de Beuvry, le 29 mai à 11h au foyer des personnes<br />
âgées de Beuvry ; Chorale du collège d’Ardres, le 4 juin à 14h<br />
à la maison de retraite d’Ardres ; Viva la Vida de Quiéry-la-Motte le 24<br />
juin à 21h au cinéma Cinéville d’Hénin-Beaumont…<br />
www.musiques62.fr<br />
Ailleurs et dans la bonne humeur<br />
Lors de ses prestations, Diapason est<br />
souvent accompagné par d’autres ensembles<br />
comme Lyriade 62 ou le Chœur<br />
régional de Flandre, ou encore l’Orchestre<br />
de la Morinie comme le 24 avril dernier à<br />
la cathédrale d’Arras pour accompagner<br />
quelques chanteurs lyriques dont la soprano<br />
Sylvie François et le ténor Yves<br />
Vandenbussche. Les choristes, qui savent<br />
déjà qu’ils iront chanter en Allemagne<br />
en 2011, aimeraient aussi se<br />
produire un peu à l’extérieur du Pas-de-<br />
Calais, « pas trop loin, dans le Nord et<br />
dans la Somme, ça serait bien » dit Michel<br />
Senard qui se réjouit de réunir au<br />
sein de l’ensemble Diapason des per-<br />
L’Éducation Nationale<br />
n’est pas<br />
en reste dans le<br />
domaine de la pratique<br />
vocale. En<br />
mars dernier, lors d’une<br />
cérémonie à Meurchin,<br />
l’inspecteur d’académie du Pas-de-Calais, Yannick Tenne,<br />
et plusieurs partenaires ont à cet effet signé une charte départementale<br />
de développement du chant choral et des<br />
pratiques vocales pour encourager les établissements scolaires<br />
à promouvoir cette activité « véritable ouverture vers<br />
les pratiques culturelles », a souligné l’inspecteur.<br />
Photo B. Queste<br />
Depuis trente-sept ans, l’ensemble choral Diapason<br />
(Polyphonia à sa création en 1973) rayonne sur<br />
une grande partie de la Côte d’Opale, dans un<br />
répertoire essentiellement classique qu’il s’efforce de<br />
diffuser partout dans le secteur, aussi bien à l’abbatiale<br />
de Montreuil-sur-Mer, à la cathédrale d’Arras, au palais<br />
de l’Europe du Touquet que dans les plus petits villages<br />
du secteur. Avec une prédilection pour des concerts<br />
dans les églises « où l’acoustique est vraiment<br />
meilleure que dans une salle où la sonorité est plus<br />
sèche » précise le président Michel Senard. C’est<br />
d’autant plus vrai que les œuvres de Mozart, Haydn,<br />
Charpentier, Vivaldi, Lotti… réclament un tel<br />
environnement pour donner leur pleine mesure. Le chef<br />
de chœur, en l’occurrence Nadège de Kersabiec depuis<br />
1998, médaille d’or de direction de chœur, musicologue<br />
reconnue, ne dira pas le contraire.<br />
sonnes de tous les milieux dans une excellente<br />
ambiance « car il ne faut pas<br />
croire qu’avec un répertoire essentiellement<br />
classique, nous ne nous amusons<br />
pas. Il y a une cohésion, une solidarité,<br />
un bon esprit, nous ne sommes pas du<br />
tout guindés… ». Qu’on se le dise!<br />
Bernard Queste<br />
Contact<br />
Ensemble choral Diapason,<br />
Michel Senard, tél. 03 21 81 03 57<br />
chorale-diapason@orange.fr<br />
http://chorale-diapason.blogspot.com<br />
Répétitions le mercredi de 19h15 à 21h30,<br />
à la chapelle de l’Orphelinat,<br />
rue du Paon à Montreuil-sur-Mer.<br />
Chanter Chanter à à l’école l’école<br />
Multiphonie<br />
Basée dans le Pas-Calais, l’association régionale Multiphonie<br />
regroupe de nombreux ensembles vocaux<br />
amateurs. Dans le département, plus d’une trentaine<br />
de chorales adhérent à cette association afin de permettre<br />
à leurs adhérents de parfaire leur formation<br />
dans un esprit d’échange et d’ouverture. Cours de<br />
chants et stages (negro spirituals, musique de la Renaissance,<br />
jazz vocal, musiques d’aujourd’hui…),<br />
prêts de pianos, commandes de partitions, ateliers<br />
avec des solistes ou des orchestres… font partie des<br />
prestations proposées.<br />
www.multiphonie.ovh.org - tél. 03 21 95 59 57
Cette année encore les organisateurs<br />
- la ville de Berck et Ginger<br />
productions -, promettent une affiche<br />
des plus alléchante pour ce<br />
festival 2010 « qui dans son ensemble<br />
apportera un vrai renouveau<br />
avec plus de stands et<br />
d’animations, des artistes exclusifs<br />
venant tout droit des USA<br />
pour une bonne part, une piste<br />
line dance encore plus grande et<br />
la présence de la chorégraphe<br />
Kate Sala pour animer les intermèdes<br />
entres les groupes » assure<br />
le patron de Ginger<br />
productions, Philippe Tassart.<br />
Avec aussi l’aménagement d’un<br />
village amérindien reconstitué et,<br />
Baladin Baladin<br />
Samedi 19 juin, fête de la musique sur la place de<br />
Gouy-Saint-André; et une semaine plus tard sur la<br />
place de la Paix à Rang-du-Fliers avec cinq petits<br />
gars d’Attin, les Elfes du Nord. Ce groupe de rock<br />
acoustique, tendance Merzhin et Louise Attaque,<br />
tourne beaucoup depuis une dizaine d’années et<br />
vient de sortir son album « Something’Elfe ».<br />
http://www.myspace.com/leselfesdunord<br />
pour les enfants, de nombreuses<br />
animations.<br />
La programmation 2010<br />
Ouverture des portes le samedi 3<br />
juillet dès 11 heures, avec au fil de<br />
la journée les prestations de quatre<br />
grosses pointures country.<br />
Jackson Mackay (http://www.myspace.com/jacksonmackay),<br />
est le<br />
frenchy countryman qui écume<br />
les scènes depuis 1997, puisant<br />
son inspiration dans la pop-rock.<br />
L’Américaine Van Preston (USA)<br />
sera en exclusivité à Berck<br />
(www.vanpreston.com); elle est<br />
née en Arkansas où elle compose<br />
depuis l’âge de 9 ans.<br />
Carl and the Rhythm all stars<br />
(http://www.myspace.com/rhythmallstars)<br />
est un groupe de la region<br />
parisienne formé en 2002,<br />
dans la mouvance rockabilly des<br />
années cinquante. Leur deuxième<br />
album a été enregistré aux États-<br />
Unis où ils ont effectué une tournée.<br />
Dream Liners (http://dreamliners.myzik.eu/)<br />
est également<br />
un groupe français qui se tourne<br />
de plus en plus vers la « new<br />
country US » très appréciée dans<br />
les festivals. Et ça continue le dimanche<br />
4 juillet avec Rayburn<br />
Anthony (http://www.rayburnanthony.com),<br />
un chanteur originaire<br />
du Tennessee, à la voix<br />
Des meubles pendus au plafond, de délicieuses crêpes,<br />
des concerts chaleureux: nous sommes au Baladin, à Torcy<br />
dans une autre belle vallée, celle de la Créquoise. Depuis des années,<br />
cet estaminet accueille des artistes venus d’horizons divers et variés, en toute convivialité. Gageons<br />
qu’il y aura du peuple au Baladin le samedi 5 juin pour écouter et applaudir une légende<br />
du rock nordiste, Christophe Marquilly. L’ex-chanteur et guitariste des Stocks « bluesera » en<br />
compagnie des Outsliders. Toujours au Baladin, une étonnante et charismatique chanteuse audomaroise,<br />
Sandrine Vahié, à l’aise dans tous les répertoires, est à découvrir le samedi 26 juin.<br />
Elfes Elfes<br />
du du Nord Nord<br />
Berck Country Rock Festival<br />
Un début d’été toujours plus rythmé<br />
Le 9 e Berck Country Rock Festival va une nouvelle fois réunir, le premier week-end de juillet, la foule<br />
des danseurs et amateurs country du nord de la France, de Belgique et d’ailleurs dans une grande<br />
communion musicale et festive. Ça se passera comme de coutume sur le site du Bois-Magnier, idéal<br />
pour accueillir plusieurs milliers de spectateurs, comme à chaque édition de ce rendez-vous devenu<br />
forcément traditionnel. Car l’événement est de taille. De grande taille même puisqu’il concentre sur deux<br />
jours tout ce qui touche à la country, donnant à la station balnéaire du sud de la Côte d’Opale un vrai<br />
parfum d’outre-Atlantique. Guitares, santiags, chapeaux de cow-boy seront de sortie.<br />
Le festival Rock en Stock,<br />
né à Étaples, a acquis ses<br />
lettres de noblesse à la<br />
force du militantisme associatif. Sa 12 e édition, les<br />
31 juillet et 1 er août sur le nouveau site du parc du<br />
Valigot réunira un sacré plateau: The Residents, Ilis,<br />
Omar Perry, Eiffel, Pigalle, Sinsemilia ou encore<br />
Elmer Food Beat! Les Elmer Food Beat de « Daniela »<br />
et de « le plastique c’est fantastique »… Frangin de<br />
Rock en Stock, le Montreuil Reggae Festival aura lieu<br />
le samedi 25 septembre dans la salle de sport de<br />
Montreuil-sur-Mer.<br />
www.rockenstock.org<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
proche de celle de Johnny Cash.<br />
Il a enregistré ses premiers<br />
disques sous le mythique label<br />
Sun Records.<br />
Sara Petite, encore une exclusivité,<br />
(www.sarapetite.com) est<br />
une chanteuse et guitariste country<br />
moderne originaire de Sunner<br />
(Washington).<br />
L’Américaine Brigitte Demeyer<br />
(http://www.myspace.com/brigittedemeyer)<br />
est souvent comparée<br />
à Sheryl Crow, la star de<br />
la country.<br />
Ranch house favorites (www.danceranch.com),<br />
une bande de<br />
Hollandais, toujours vêtus dans<br />
le style western, qui ont su<br />
Trouble Trouble Fait’ Fait’<br />
9<br />
s’emparer de l’esprit des fifties<br />
et des sixties, du bluegrass et<br />
du hillbilly.<br />
Enfin, samedi et dimanche, une<br />
des plus grandes chorégraphes<br />
d'Europe, la Britannique Kate<br />
Sala, donnera des cours de line<br />
dance chaque fin de matinée.<br />
La danse en ligne est très en<br />
vogue, les clubs sont nombreux…<br />
On veillera à ne pas se<br />
marcher sur les pieds à Berck !<br />
B. Q.<br />
Nouvel album aussi - « Comet Camden » - pour Trouble Fait’, groupe postpunk<br />
basé au Touquet… Depuis 1986, Jicé Letter et Babeth H. marchent sur<br />
les traces de Cure, des Stranglers, de Joy Division, de Siouxsie…<br />
http://www.myspace.com/<br />
troublefait<br />
Rock Rock en en Stock Stock<br />
Photo J. Pouille<br />
Contact<br />
Tél. 03 21 09 50 00 (Office de tou-<br />
risme de Berck); 08 92 70 42 04<br />
En bref… par Ch. Defrance<br />
Benoît<br />
de Bretagne<br />
La vallée de la Course on ne le dira jamais<br />
assez est l’un des plus charmants endroits<br />
du Pas-de-Calais… Où l’on ne vit pas au<br />
pas de course ! Pour rien au monde,<br />
Benoît de Bretagne ne voudrait quitter<br />
Bernieulles le village où il a créé son atelier<br />
de luthier en 2002 après avoir fréquenté de<br />
prestigieuses écoles de lutherie en Angleterre.<br />
Il est l’ami, l’artisan, le conseiller de<br />
grands noms de la guitare (Thomas Dutronc,<br />
Biréli Lagrène, etc.).
10<br />
AUDOMAROIS<br />
Jean-Philippe Vanbeselaere,<br />
un compositeur éclectique<br />
Composer pour son plaisir, pour un cercle d’amis partageant sa passion de la musique,<br />
sans songer un instant à faire publier ses créations, telle était la démarche de Jean-<br />
Philippe Vanbeselaere jusqu’en 1999. D’un naturel peu exubérant, il n’osait franchir le<br />
pas. « Tout cela restait dans les tiroirs, c’était quelquefois joué en petit comité, pas plus »,<br />
dit-il aujourd’hui en souriant. Et puis, il s’est enfin décidé à contacter une maison d’édition.<br />
Et pas n’importe laquelle, l’une des plus prestigieuses, Robert Martin.<br />
« Trois jours plus tard je recevais un appel<br />
du directeur me disant que ça lui plaisait<br />
beaucoup et qu’il y avait quelque chose à<br />
creuser. Et tout s’est rapidement enchaîné<br />
», se souvient le compositeur aujourd’hui<br />
joué en France et à l’étranger dans<br />
des styles très différents, depuis le classique<br />
pour les orchestres symphoniques et<br />
les harmonies en passant par la variété, le<br />
jazz et même des musiques de film. « Je ne<br />
veux pas être cantonné dans un seul genre,<br />
je tiens à garder ma liberté de composition<br />
» affirme le musicien audomarois.<br />
« J’ai commencé par écrire pour des orchestres<br />
d’harmonie et c’est comme ça que<br />
j’ai remporté le 2 e prix du concours Coups<br />
de vents organisé dans le cadre de Lille<br />
2004 capitale de la culture ». Depuis, les<br />
sollicitations se sont succédé avec des<br />
compositions jouées par des ensembles<br />
prestigieux comme l’Orchestre national de<br />
France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre<br />
symphonique de Philadelphie, celui de<br />
En bref… par Christian Defrance<br />
Shanghai, en Australie, aux États-Unis, en<br />
Pologne, en Russie, au Japon… et régulièrement<br />
diffusées sur les ondes.<br />
Renommée internationale<br />
Pour autant, Jean-Philippe Vanbeselaere<br />
demeure lucide car selon lui « on ne vit pas<br />
de ça, sauf à être dans le milieu du showbiz<br />
en permanence ». Composer reste une activité<br />
de loisirs qu’il pratique sur son temps<br />
libre, « pas du tout dans un esprit mercantile.<br />
Je fais les choses <strong>série</strong>usement, sans<br />
me prendre au <strong>série</strong>ux ». Ne serait-il pas un<br />
peu trop modeste ? Car tout de même, il<br />
s’est hissé à un niveau international en une<br />
dizaine d’années seulement, côtoyant les<br />
plus grands, même si l’un de ses plus beaux<br />
souvenirs est sa participation au disque de<br />
Didier Lockwood et de l’Orchestre symphonique<br />
du Pas-de-Calais pour lequel il a composé<br />
la « Suite concertante pour violon et<br />
orchestre », interprété sous la direction de<br />
Jean-Robert Lay.<br />
Orchestre Orchestre de de la la Morinie Morinie<br />
Né en 1979 à Saint-Omer – qui possédait jadis deux orchestres symphoniques – sous la baguette de Max Méreaux,<br />
l’Orchestre de la Morinie a constamment proposé « avec des hauts et des bas, plus ou moins de bonheur » une<br />
autre offre musicale. C’était, c’est encore le « pendant » classique des orchestres d’harmonie, traditionnellement très<br />
implantés dans notre région. Parfaitement structuré depuis 1997, subventionné par la ville de Saint-Omer, bénéficiant<br />
de l’aide à la diffusion du conseil général du Pas-de-Calais, cet orchestre atypique – le seul du département – à géométrie<br />
variable s’adonne à la vulgarisation « au sens noble du terme », depuis 1990. Amener la musique en milieu rural<br />
(concerts à Heuringhem, Guînes, Ardres…), travailler avec le lycée Ribot de Saint-Omer, intégrer en son sein les élèves<br />
de 3e cycle des écoles de musique de Saint-Omer ou Arques, inviter des chorales, des solistes renommés:<br />
telles sont les composantes de la mission que se donne l’Orchestre de la Morinie.<br />
Musiques en jardins<br />
Musiques en jardins: un concept original à Aire-sur-la-Lys où une fois par an, des particuliers<br />
ouvrent les grilles de leur jardin à des musiciens et à toutes les personnes souhaitant assister à<br />
un concert. Les programmes sont éclectiques, de la découverte de la musique classique à la<br />
musique celtique en swinguant par le jazz. La 12 e édition fleurira les 26, 27 et 28 août prochains.<br />
Ancré dans l’Audomarois<br />
Né à Saint-Omer, Jean-Philippe Vanbeselaere<br />
a étudié la musique et le violon à<br />
l’école nationale de Saint-Omer puis a<br />
poursuivi sa formation et approfondi le<br />
saxophone au conservatoire national de<br />
Lille, ainsi que l’orchestration et la direction<br />
à l’école nationale de Tourcoing. En<br />
1998, il a obtenu le diplôme d’État de direction<br />
(dominante orchestre d’harmonie)<br />
délivré par le ministère de la Culture, ainsi<br />
que le diplôme de composition de musiques<br />
de films de l’École normale de musique<br />
de Paris. Aujourd’hui, après avoir<br />
été conseiller aux études et responsable<br />
Orgue Orgue<br />
mécanique mécanique<br />
La musique peut être mécanique! Rendezvous<br />
à Dennlys Parc, le parc d’attractions implanté<br />
à Dennebrœucq pour s’extasier devant<br />
un magnifique orgue mécanique Decap, datant<br />
de 1942 et restauré en 2004.<br />
du département orchestres et musiques<br />
de chambre au conservatoire de Saint-<br />
Omer où il est toujours professeur, il est<br />
directeur de l’école de musique municipale<br />
de Saint-Martin-au-Laërt et de l’orchestre<br />
d’harmonie.<br />
Des activités professionnelles qu’il ne mélange<br />
pas avec la composition puisque<br />
c’est exclusivement sur son temps libre<br />
qu’il laisse libre cours à son inspiration.<br />
Bernard Queste<br />
Contact<br />
Tél. 06 82 22 15 04<br />
jph.vanbeselaere@free.fr<br />
http://jeanphilippe-vanbeselaere.com<br />
RDL<br />
Photo B. Queste<br />
Impossible d’évoquer les musiques<br />
sans allumer la radio! Écouter la radio<br />
- surtout depuis la libération de la<br />
bande FM en 1981 - est sans doute la<br />
première de nos pratiques musicales.<br />
Dans l’Audomarois, radio rime avec<br />
RDL dont l’antenne s’élève à Racquinghem.<br />
Aux dédicaces gnangnans<br />
des premières années, aux directs<br />
réalisés « chez Tonia » à Inghem avec<br />
les artistes régionaux, ont succédé<br />
des émissions construites, toujours<br />
tournées vers la proximité, la chanson<br />
française et l’accordéon avec l’infatigable<br />
Michel Pruvot et sa centaine de<br />
galas chaque année.
La Marseillaise ou l’Audomaroise ?<br />
Le jour de gloire est arrivé… pour Jean-Baptiste Grisons ? Né à Lens en 1746,<br />
maître de chapelle à la cathédrale de Saint-Omer de 1775 à 1787, Grisons serait<br />
le véritable compositeur de l’air de notre hymne national ! Et Rouget de Lisle un<br />
plagiaire ? « L’affaire » revient régulièrement sur le tapis ; on en a même causé sur<br />
Europe 1 dans l’émission de Laurent Ruquier : Serge Llado, grand spécialiste des<br />
plagiats, proposant aux auditeurs l’écoute d’un extrait d’un oratorio composé en 1787<br />
par Grisons, Esther, correspond de façon troublante à la mélodie de notre Marseillaise.<br />
L’histoire a retenu qu’en avril 1792, durant<br />
la nuit du 25 au 26, un jeune capitaine du<br />
génie en garnison à Strasbourg, violoniste<br />
amateur et poète à ses heures, « créa » le<br />
Chant de guerre pour l’Armée du Rhin,<br />
dédié au maréchal Luckner. Un chant révolutionnaire,<br />
imprimé sans nom d’auteur<br />
à Strasbourg; interprété le 25 juin 1792<br />
lors d’un banquet civique à Marseille. Distribué<br />
aux fédérés marseillais « montant »<br />
aux Tuileries à Paris, ce chant fut appelé la<br />
« Marseillaise ».<br />
Dès 1885, un avocat parisien remettait en<br />
cause la paternité de l’hymne même si un<br />
décret de la Convention datant de 1795<br />
certifiait que « l’Hymne des Marseillais<br />
était bien de Rouget de Lisle ». Arthur<br />
Loth faisant référence à Esther, manuscrit<br />
découvert à Saint-Omer par Charles Vervoitte,<br />
maître de chapelle. L’avocat possé-<br />
Photo J.P.<br />
dait la partition originale et mettait en<br />
exergue la scène 3 du 3 e acte… « copiée »<br />
par Rouget de Lisle ? Et Charles Loth, un<br />
véritable détective, affirmait que l’officier<br />
Rouget de Lisle avait effectué un séjour à<br />
Saint-Omer et qu’il aurait pu entendre cet<br />
air au cours d’un office à la cathédrale. Il<br />
aurait pu également l’entendre à Paris,<br />
chez Madame de Montesson où venait régulièrement<br />
le compositeur Monsigny,<br />
ami de Grisons… Des thèses évidemment<br />
soumises à la critique, l’historien Georges<br />
Coolen se demandant en 1938 pourquoi<br />
Grisons - décédé dans la misère à Saint-<br />
Omer en juin 1815 - n’avait pas revendiqué<br />
la paternité de la Marseillaise ? La<br />
peur de la guillotine ? Ou alors, le maître<br />
de chapelle avait peut-être lui aussi commis<br />
un plagiat ?<br />
Un écrivain suisse prétend que Mozart se-<br />
Un p’tit Aire ?<br />
Saint-Omer et l’Audomarois connaissent la musique…<br />
classique mais savent aussi se mettre au diapason des<br />
rythmes plus modernes. À Aire-sur-la-Lys avec « Quand<br />
l’art prend l’Aire », durant une soirée - en avril - les artistes<br />
se produisent dans les rues et les bistrots. Aire qui<br />
n’en manque pas avec l’association Vibrations « qui permet<br />
à de nombreux jeunes de ne pas sombrer complètement dans la<br />
délinquance en leur offrant l’opportunité de s’exprimer par le biais de cet art noble, bien que<br />
bruyant, qu’est la musique rock, reggae, pop, metal, funk! » Vibrations est dans tous les coups<br />
(Quand l’art prend l’Aire, Fête de la jeunesse à Lillers, etc.) et a déjà vu passer plus de cinquante<br />
groupes. Pour faire de la musique plutôt que de faire l’andouille! Fête de l’andouille, un « monument<br />
» airois où sont passées toutes les vedettes et où l’on retrouvera le 5 septembre 2010,<br />
Jean-Pierre Mader, Quentin Mosimann et Helmut Fritz « ça m’énerve ».<br />
Frédéric Frédéric Lodéon Lodéon<br />
Autre personnalité<br />
attachée à la<br />
ville de Saint-Omer, Frédéric Lodéon, violoncelliste, animateur de radio (France<br />
Inter), présentateur des « Victoires de la musique classique ». M. Lodéon père,<br />
André, décédé en 2008, fut dans les années soixante le directeur de l’école de musique<br />
de Saint-Omer avant de rejoindre Grenoble. André Lodéon compta parmi ses<br />
élèves Max Méreaux, né en 1946, compositeur et chantre de la musicothérapie.<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
rait le véritable « géniteur » de la Marseillaise:<br />
il suffirait de bien tendre l’oreille sur<br />
le deuxième mouvement du 25 e concerto<br />
pour piano. Et si ce n’est pas Mozart,<br />
pourquoi pas Ignace Pleyel ou le Strasbourgeois<br />
Jean-Frédéric Edelmann qui a<br />
composé en 1782 un oratorio intitulé Es-<br />
Pas loin de là, à Ecques, poussent de belles<br />
graines de musicos! Grosse densité musicale avec<br />
par exemple Ednomel: rock festif, chanson réaliste,<br />
java déjantée et un nouvel album six titres en mai,<br />
« La marche des cochers ».<br />
http://www.myspace.com/ednomel<br />
Énervés ou calmés, le Gibolin, bar musical<br />
situé rue Carnot à Saint-Omer ou le<br />
Phare café, rue de Dunkerque accueillent<br />
les jeunes groupes de la région. Tels les Mâles Heureux,<br />
de Wardrecques. Ces cinq Mâles proposent<br />
un « rock à texte entre la Mano Negra et le rock des<br />
seventies. Leur terrain de jeu préféré est la scène ».<br />
Ils ont autoproduit un album en 2007, « Par la fenêtre<br />
» et fêteront la musique le 18 juin à Campagne-lès-Wardrecques<br />
(salle des fêtes, 21 h 30).<br />
11<br />
ther - tiens donc! - dont on n’a jamais pu<br />
retrouver le manuscrit. Un match Strasbourg<br />
- Saint-Omer qui ferait une bonne<br />
finale de coupe de France de football…<br />
avec des bataillons de supporters chantant<br />
la Marseillaise!<br />
Chr. D.<br />
Ecqu’ouvertes<br />
Ednomel Ednomel<br />
Ecqu’ouvertes<br />
À Ecques encore, l’association L’Alternative<br />
et Johan Bertin ont lancé en 2004 le<br />
festival d’Ecqu’ouvertes dont la 7 e édition<br />
déroulera son ambiance festive et<br />
psychédélique en octobre… La commune<br />
voisine de Roquetoire a vécu en<br />
mars dernier son tremplin Musiczac studio.<br />
Roquetoire dont est originaire l’un des « raffinés ravagés<br />
» d’Arsène Lupunk Trio.<br />
Mâles<br />
Heureux Éric Morena<br />
Éric Morena<br />
« Oh mon bateau… oh oh oh! » Un tube de<br />
l’année 1987 que nous avons tous fredonné.<br />
Succès fracassant pour un interprète étonnant,<br />
Éric Morena, né en octobre 1951 à<br />
Saint-Omer! Un passionné d’opérette qui a<br />
connu des hauts et des bas dans sa carrière…<br />
Son bateau n’a pas complètement disparu de<br />
la circulation, on l’a vu voguer en mars dernier<br />
du côté de Thun-l’Évêque dans le Nord. Pas<br />
surprenant pour un ancien séminariste.
12<br />
TERNOIS<br />
Au cœur du Ternois, à Monchy-Breton, petit village d’un peu<br />
plus de 400 habitants, un bistrot fait de la résistance. Chez<br />
Tartous et Compagnie, pas d’internet, pas de courriel, pas de<br />
jeux électroniques (tout juste un bon vieux flipper), des tables et<br />
des chaises en bois style années 50/60. On y vient pourtant de<br />
toute la région Nord – Pas-de-Calais, tout simplement pour une<br />
ambiance particulière, un art de vivre dans la tradition et dans son<br />
temps, et pour la qualité des spectacles proposés.<br />
Tartous et Compagnie,<br />
café d’villache, scène branchée<br />
C’est à Fabienne, la tenancière du<br />
lieu que l’on doit cette renommée<br />
construite en moins de quinze<br />
ans. Elle a repris le café en 1996,<br />
imitant en cela sa mère, Cécile, qui<br />
avait elle-même succédé à sa<br />
grand-mère Madeleine… ça dure<br />
depuis 105 ans. « Je suis un peu<br />
comme Obélix. Je suis née ici, à<br />
quelques mètres du comptoir. Le<br />
café, je suis tombée dedans<br />
quand j’étais petite alors je ne<br />
pouvais vraiment pas faire autre<br />
chose » raconte-t-elle. D’autant<br />
plus qu’à ses yeux, un bistrot de<br />
village « c’est une âme, un lieu de<br />
rencontres et d’échanges ».<br />
Du neuf, dans le respect<br />
de la tradition<br />
Pas étonnant donc si dans le<br />
concert des cafés où la musique est<br />
reine, Tartous et Compagnie est un<br />
Samuel Samuel Leroy Leroy<br />
peu à part. Dès le début, Fabienne a<br />
souhaité y respecter la vie du village<br />
avec la tradition des parties de<br />
cartes, du p’tit verre de rouge dans<br />
l’après-midi, des réunions du club<br />
de foot ou des anciens combattants…<br />
tout en souhaitant promouvoir<br />
la culture (musique,<br />
contes, expos…) en milieu rural.<br />
Un pari audacieux à l’époque, mais<br />
qui a porté ses fruits.<br />
Une discussion avec un ami ayant<br />
ses entrées dans le monde musical<br />
et en août 1996 Steat Head, un<br />
groupe occupant les premières<br />
places du top 50 de la musique<br />
ska, assurait le premier concert.<br />
D’autres, nombreux, ont suivi avec<br />
des pointures du blues ou du rock<br />
comme l’Australien Jerry Joe<br />
Weise, en son temps guitariste<br />
d’Eric Clapton, Vincent Absil, du<br />
groupe Imago, Terry Lee Hale, le<br />
Intenable Samuel Leroy, rencontré au printemps 2005 à Ivergny, un petit<br />
village du Ternois… Il revenait directement de Paris: nuit blanche après un<br />
concert donné au Sentier des Halles. Les années ont passé. Le Ternois, Paris, un petit détour<br />
dans le pays de la Lys, retour récent à Saint-Pol-sur-Ternoise et des concerts dans<br />
toute la France, en Suisse aussi. Tout petit déjà, Samuel voulait être chanteur. Contre<br />
vents et marées, il a tenu le coup. Parce qu’il est persévérant, parce qu’il a du talent.<br />
Deux albums, quatre cents chansons à son actif. Il nous donne régulièrement de ses<br />
nouvelles: « J’ai chanté en Avignon le 30 avril au théâtre du Chien qui fume. Le même<br />
jour, vers 6 heures du matin, je chantais au wagon-bar de l'iDTGV Lille-Avignon, et le<br />
lendemain dans le sens Avignon-Lille vers 22 heures. Sympa comme concept! Je<br />
viens d'écrire cinq textes pour un chanteur camerounais qui prépare son premier<br />
album. » Intenable. Samuel a également écrit, composé, arrangé, réalisé l'album de<br />
Coline Rimot dans un style très "chanson française" avec des textes socio-humanistes.<br />
La voix et l'univers de Coline Rimot se rapprochent d'une Barbara ou d'une Juliette<br />
Gréco. Seul ou avec Coline, Samuel Leroy ne chômera pas cet été, suivez-le sur<br />
http://www.myspace.com/leroysamuel<br />
folk singer de Seattle ou encore<br />
Lance et Dora, ces deux musiciens<br />
de blues-rock américains<br />
qui sillonnent le monde en camping-car.<br />
« Avec de tels artistes,<br />
j’ai pu me faire repérer et recevoir<br />
des gens habitués aux<br />
scènes importantes. Au début,<br />
ils étaient surpris de se retrouver<br />
dans un bistrot avec<br />
quelques dizaines d’auditeurs.<br />
Il y avait comme un petit malaise,<br />
mais grâce aux petits plats<br />
du coin qu’on leur proposait et<br />
à la bonne ambiance, ils se sont<br />
imprégnés du lieu et beaucoup<br />
sont revenus plusieurs fois ».<br />
Et les groupes régionaux français<br />
(pas uniquement du Pas-de-<br />
Calais ou du Nord) ont rejoint la<br />
programmation puisque la minuscule,<br />
mais pas ridicule, scène<br />
de Tartous et Compagnie a reçu<br />
Biébar Biébar<br />
les Bretons de La Gâpette et de<br />
Lombric Alambic, Dominique<br />
Grange… ainsi que les régionaux<br />
pur jus tels Jef Kino, le groupe<br />
Toto Biclo, de Bruay, ou encore<br />
Les Osiaws et Arsène Lupunk<br />
Trio, de Lille.<br />
Une parenthèse et ça repart<br />
Une programmation qui a été<br />
mise entre parenthèses en 2009,<br />
le temps pour Fabienne de lutter<br />
contre un foutu cancer avec<br />
l’énergie et l’originalité qu’on lui<br />
connaît. Aujourd’hui, la voilà repartie<br />
avec un enthousiasme<br />
toujours aussi grand pour faire<br />
vivre son cher café de village devenu,<br />
le premier jeudi de chaque<br />
mois à 19 h, une base avancée<br />
de l’émission de France Inter<br />
« Là-bas si j’y suis », avec à<br />
chaque fois d’interminables dis-<br />
En bref… par Christian Defrance<br />
Photo B. Queste<br />
cussions sur le monde, la société,<br />
les injustices, l’avenir des<br />
campagnes… la vie quoi !<br />
Sans oublier deux dates incontournables<br />
qui lui tiennent à cœur:<br />
le 21 juin avec la fête de la musique<br />
sous la forme d’une scène<br />
ouverte et le 25 septembre, le festival<br />
des Transes de Marie<br />
Grauette, rendez-vous annuel des<br />
artistes (musiciens, sculpteurs,<br />
peintres, conteurs…) dans un<br />
mélange des genres pour le<br />
moins original. On n’a pas fini<br />
d’entendre parler de Tartous et<br />
Compagnie dans le Ternois et bien<br />
plus loin. On peut compter sur Fabienne<br />
et ses amis!<br />
B. Queste<br />
Contact<br />
Café Tartous et Compagnie,<br />
2 rue du 8-Mai à Monchy-Breton<br />
Tél. 03 21 03 16 19<br />
Il a assuré la première<br />
partie de Luke à<br />
Marseille, celle de<br />
Gaëtan Roussel (Louise Attaque) à Lille (Aéronef);<br />
il sortira son premier album, « La nuit terroriste<br />
» mixé par Ian Caple (« Fantaisie<br />
militaire » de Bashung) au début de l’année<br />
2011 : Biébar - Alexandre Barbier - originaire de<br />
Saint-Pol-sur-Ternoise est un « grand espoir de la<br />
chanson française ». Un artisan délicat et introspectif<br />
d’une folk-pop solitaire, acoustique et précieuse. Biébar,<br />
un peu plus de vingt ans, a participé l’an dernier à une demi-finale du Pas-de-Calais Music Tour.<br />
http://www.myspace.com/biebarmusic<br />
Biébar - Photo J.P.
Le Pas-de-Calais, terre de musiciens et<br />
compositeurs. Difficile d’y croire pour qui ne<br />
connaît pas l’histoire du milieu musical. Aucun<br />
nom ne vient en effet immédiatement à l’esprit du<br />
grand public. Ils sont pourtant nombreux les<br />
créateurs de mélodies, poèmes symphoniques,<br />
opéras et autres interprètes qui sont nés ou ont vécu<br />
dans notre département. En voici une petite sélection.<br />
Monsigny<br />
Le plus connu est peut-être Pierre Alexandre Monsigny<br />
(Fauquembergues 1729 – Paris 1817), qui a<br />
suivi des études musicales à Saint-Omer et considéré<br />
comme l’un des créateurs de l’opéra comique.<br />
Il en a commis une douzaine (« Rose et Colas », « Le<br />
cadi dupé », « Le roi et le fermier », « Le déserteur<br />
»…), ainsi qu’un ballet « Aline, reine de Golconde<br />
», avant d’être obligé d’abandonner la<br />
composition, victime d’un début de cécité à 48 ans.<br />
Monsigny, dont le collège de Fauquembergues porte<br />
le nom, « possédait un sens naturel de<br />
l’invention mélodique et une sensi-<br />
bilité dans l’expression dramatique »<br />
souligne la notice de Domaine musiques<br />
à son propos.<br />
Pierre Pierre de de<br />
Manchicourt<br />
Manchicourt<br />
Dans un registre<br />
différent, celui des orgues,<br />
Pierre de Manchicourt (Béthune<br />
1510 – Madrid 1564), choriste à la<br />
cathédrale d’Arras dès 1525, puis<br />
maître de chapelle à la cathédrale de<br />
Hervé<br />
Tournai, a édité un recueil de 28 chansons. Il est aussi l’auteur de<br />
messes, motets, madrigaux. Revenu à Arras comme chanoine, il est<br />
cité par Rabelais dans son énumération de musique du Quart Livre. Il<br />
meurt à Madrid alors qu’il y dirige la chapelle flamande de Philippe II.<br />
Un concours d’orgue lui est consacré à Béthune.<br />
Jehan Jehan<br />
Titelouze Titelouze<br />
Né dans une ville faisant<br />
alors partie des Pays-Bas, le compositeur Jehan Titelouze<br />
(Saint-Omer 1563 – Rouen 1633), part pour<br />
Rouen où il devient organiste de l’église Saint-Jean en<br />
1585, puis du grand orgue de Notre-Dame en 1588.<br />
Chanoine en 1610, il acquiert une grande réputation tant<br />
en exécution qu’en composition, publiant deux recueils<br />
de musique d’orgue traduisant l’influence des organistes<br />
anglais et des polyphonistes flamands.<br />
Compositeurs et musiciens<br />
du temps jadis<br />
Guilmant<br />
Du côté de Boulogne-sur-Mer, comment ne pas citer<br />
Alexandre Guilmant (Boulogne-sur-Mer 1837 – Meudon<br />
1911), compositeur et organiste (son père est Bapaume peut s’enorgueillir d’avoir vu naître Léon Vas-<br />
maître de chapelle de l’église Saint-Nicolas). Nommé seur (Bapaume 1844 – Royan 1937) compositeur qui,<br />
à seulement 16 ans organiste de l’église Saint-Joseph, envoyé à Paris à l’École de musique classique et reli-<br />
puis à 20 ans de l’église Saint-Nicolas, il part ensuite gieuse, y est notamment formé par Camille Saint-Saëns.<br />
étudier à Bruxelles avant d’être nommé titulaire du Compositeur de musique sacrée, qu’il fait interpréter à<br />
grand orgue de la Trinité à Paris. Lors de tournées, il Notre-Dame de Versailles dont il est titulaire, il écrit aussi<br />
fait découvrir Bach au public français ainsi que Cou- une trentaine d’opérettes légères, dont « La timbale d’arperin,<br />
Clérambault, d’Aquin, fonde la Schola Cantorum<br />
en 1894 et compose des œuvres pour orgue,<br />
gent », son premier grand succès.<br />
sonates,<br />
motets…<br />
messes,<br />
Autre figure ayant marqué le<br />
Pas-de-Calais, Florimond<br />
Ronger, dit Hervé (Houdain 1825 – Paris 1892), né<br />
à Houdain donc où son père était brigadier de<br />
gendarmerie, monté à Paris dès l’adolescence,<br />
y devenant titulaire de l’orgue de Saint-<br />
Eustache tout en composant pour la variété.<br />
Il est pour sa part reconnu comme l’un des<br />
pères de l’opérette, titre qu’il dispute d’ailleurs<br />
à son ami Jacques Offenbach avec lequel il a<br />
joué une reprise de « Orphée aux enfers ». Sa plus<br />
célèbre composition reste « Mam’zelle Nitouche » en<br />
1883, loin devant « L’œil crevé », « Chilpéric » ou encore<br />
« Le petit Faust ».<br />
Antoine Antoine<br />
Busnois Busnois<br />
Un siècle auparavant, Antoine Busnois, en réalité Anthoine De Busne<br />
(Busnes vers 1425 -1480) est un musicien et poète actif à la cour<br />
de France vers 1450 et titulaire de plusieurs charges ecclésiastiques<br />
quand Charles le Téméraire l’appelle auprès de lui vers<br />
1467. Il devient ensuite chapelain de la chapelle ducale et reste<br />
au service de Marguerite de Bourgogne la fille de son protecteur,<br />
à la mort de celui-ci.<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
Vervoitte<br />
Charles Vervoitte (Aire-sur-la-Lys 1819 – Passy<br />
1884) a été maître de chapelle à Boulogne-sur-<br />
Mer, Rouen, Saint-Roch puis Notre-Dame de<br />
Paris. Inspecteur de la musique religieuse délégué<br />
du ministre de l’Instruction publique et des<br />
Cultes, il est l’auteur des Archives des Cathédrales<br />
et a été longtemps président-directeur de<br />
la Société académique de musique sacrée.<br />
Lemaire<br />
Né en 1842 à Aire-sur-la-Lys, Alfred<br />
Jean-Baptiste Lemaire<br />
fréquenta le Conservatoire<br />
de musique de Paris puis<br />
s’engagea comme musicien<br />
dans le 1 er Régiment<br />
des Voltigeurs de la Garde.<br />
En 1868, il fut envoyé en<br />
Perse pour y organiser et<br />
instruire des musiques militaires<br />
sur le modèle des<br />
musiques françaises. Alfred<br />
Lemaire put ainsi organiser<br />
dix-huit musiques.<br />
Voulant perpétuer l’œuvre à<br />
laquelle il s’était voué, il fonda en 1875 une école de chefs de musique<br />
au collège impérial de Téhéran y enseignant tous les instruments à vent,<br />
le piano, le solfège, l'harmonie, etc. Alfred Lemaire s’éteignit en 1910.<br />
Léon Vasseur<br />
Firzel<br />
La capitale du Ternois a<br />
donné naissance à Zéphir<br />
Joëts dit Firzel (Saint-Polsur-Ternoise<br />
1895 – 1948),<br />
compositeur, conteur, chanteur,<br />
fantaisiste très connu<br />
entre les deux guerres. Après<br />
une carrière locale, il monte<br />
à Paris en 1919 sous le nom<br />
de Zéphir, qu’il garde cinq ans<br />
avant de devenir Firzel et d’être applaudi<br />
dans de nombreux cabarets<br />
parisiens (l’Olympia, l’Alhambra,<br />
l’Empire, Bobino…) et à l’étranger. Il<br />
a enregistré près de 70 disques. Il est<br />
toujours resté fidèle à Saint-Pol, où il<br />
revenait souvent et où il est mort à 52<br />
ans, au 4 rue des Carmes.<br />
Etc…<br />
On citera encore<br />
Jean De Houllingue<br />
dit Jean Mouton (Samer 1459 – Saint-<br />
Quentin 1522), grand compositeur de<br />
son temps cité par différents auteurs<br />
comme Ronsard ou Rabelais dans son<br />
« Quart livre » en 1552; Pierrequin de<br />
la Coupelle, ménestrel du XIII e siècle,<br />
probablement originaire de Coupelle-<br />
Vieille près de Fruges, renommé dans<br />
les concours du Puy d’amour d’Arras;<br />
Antoine de Févin (1470 – 1511 ou<br />
1512), issu d’une famille de petite noblesse de Febvin-Palfart, qui fut chanteur et prieur au service de Louis<br />
XII et surnommé le compositeur d’Orléans; Jehan de Renty, trouvère du XIII e siècle, originaire du village<br />
dont il porte le nom, qui concourut lui aussi au Puy d’amour d’Arras mais sans succès.<br />
13
14<br />
ARRAGEOIS<br />
Né du côté de Mazingarbe, scolarisé à<br />
Arras, Joël Legagneur est un enfant du<br />
Pas-de-Calais. Son premier métier, technicien<br />
lumière sur des spectacles, après<br />
deux ans de formation à l’Hippodrome de<br />
Douai, l’a conduit pendant quinze ans sur<br />
les routes de France et d’ailleurs, notamment<br />
auprès de la troupe du Lido, mais<br />
aussi avec le regretté Alain Bashung, et<br />
Noir Désir jusqu’en 2003. Une vie d’intermittent<br />
du spectacle, huit mois par an<br />
sur les routes avec uniquement des gens<br />
du métier, « qui ne permet pas d’exister<br />
socialement car on n’est jamais là » ditil.<br />
« Il y a quelques années je me suis dit<br />
que je ne ferai pas ça jusqu’à 70 ans et le<br />
hasard m’a amené à visiter, avec un ami,<br />
l’atelier du luthier Maurice Dupont. J’y ai<br />
découvert quelque chose que j’aimerais<br />
faire, un vrai coup de cœur » précise<br />
Joël.<br />
Fin 2003, il trouve une formation dans<br />
l’atelier de Claude Fouquet, près de Béziers,<br />
lui-même venu à la lutherie sur le<br />
tard. Alors qu’il n’a aucune notion de me-<br />
Jowinn, le luthier venu de la lumière<br />
Pour ceux qui veulent tout savoir, Jowinn n’est pas un nom dû au hasard. Vous<br />
prenez Joël, puis Legagneur, vous mélangez et vous traduisez en anglais pour<br />
obtenir cette contraction qui donne à l’atelier d’Étaing une résonnance venue<br />
d’ailleurs. L’homme de l’art a pourtant bien les pieds sur terre, lui qui a connu les<br />
coulisses des feux de la rampe, avant de fabriquer « des boîtes à musique »<br />
comme il dit. Explication à la portée de tous.<br />
En bref… par Christian Defrance<br />
nuiserie ni d’ébénisterie, ça se passe plutôt<br />
pas mal, si bien qu’en 2005 il crée sa<br />
petite entreprise et aménage son atelier à<br />
Étaing (canton de Vitry-en-Artois).<br />
C’est là que depuis cinq ans, Joël Legagneur<br />
œuvre dans le domaine de la lutherie.<br />
Certes, son activité est plus<br />
tournée vers la restauration de guitares<br />
que la fabrication pure et simple. « Du<br />
jour où j’ai ouvert, ça s’est su dans le milieu<br />
musical de la région arrageoise où<br />
j’avais de nombreux contacts et les gens<br />
sont venus me voir pour faire réparer<br />
leur guitare, qu’elle soit acoustique ou<br />
électrique, et même des mandolines »<br />
constate le luthier qui effectue le réglage,<br />
le nettoyage, répare une table d’harmonie<br />
fendue ou des touches décollées.<br />
« J’ai surtout affaire à des musiciens<br />
avertis ou des passionnés qui savent<br />
qu’un instrument ça s’entretient, ça nécessite<br />
une révision de temps en temps »<br />
explique Joël.<br />
Côté fabrication, il n’y a rien de mystérieux<br />
dans son savoir-faire. « Je mets en<br />
Main Main Square Square Festival Festival<br />
Photo B. Queste<br />
- C’est déjà complet pour le 2 juillet! Grâce aux Black Eyed Peas, à Jamiroquai, à Vitalic,<br />
à David Guetta… le Main Square Festival 2010 démarre sur les chapeaux de<br />
roues. Un festival qui déménage, au sens figuré, et au sens propre puisque ce grand<br />
rendez-vous musical ne se déroulera plus sur la Grand-Place d’Arras mais à quelques<br />
centaines de mètres de là, sur le site de la Citadelle. Une Citadelle prête à accueillir des<br />
régiments de spectateurs: capacité estimée à 35000 personnes contre 25000 pour la<br />
Grand-Place. Samedi 3 juillet, début des réjouissances à 12 heures. Avec un sacré défilé<br />
de stars sur scène: Julian Casablancas (le chanteur des Strockes), Pearl Jam, Ben<br />
Harper and Relentless 7, M (un Mathieu Chédid qui a emballé le Zénith lillois en février<br />
dernier), Phoenix (le groupe de Versailles qui cartonne aux États-Unis), Coheed & Cambria,<br />
Wolfmother… Grosse artillerie pour la Citadelle le dimanche 4 juillet avec Rammstein<br />
(et ses effets pyrotechniques), Pink (chanteuse américaine dont le i se transforme parfois en point d’exclamation!),<br />
Gossip (Beth Ditto retrouve Arras…), Stereophonics (groupe anglais qui remplit des stades), Yeasayer<br />
(groupe de rock expérimental de Brooklyn), Florence & The Machine (Florence Welch et ses fringues<br />
bizarres)… Et un gros coup le 9 juillet avec la venue de Prince: les places sont chères, au propre comme au<br />
figuré! http://www.mainsquarefestival.fr - http://www.echo62.com<br />
application ce que j’ai appris chez Claude<br />
Fouquet en réalisant moi-même des outils<br />
et des gabarits qui me servent ensuite<br />
à chaque création », explique-t-il.<br />
Ce qui n’empêche que sans être du sur<br />
mesure, chaque guitare a sa personnalité,<br />
selon le bois choisi (cèdre ou épicéa<br />
pour la table, palissandre ou acajou pour<br />
les éclisses, érable pour la caisse…),<br />
selon sa destination (folk, jazz, classique…).<br />
« Il faut être à l’écoute de<br />
chaque client ». Mais la forme d’une guitare<br />
acoustique ne change pas beaucoup,<br />
plutôt la décoration. La guitare électrique<br />
Photo J. P.<br />
laisse beaucoup plus de liberté au niveau<br />
du dessin et de la créativité. « On peut se<br />
lâcher plus facilement, mais il faut tout<br />
de même respecter quelques règles, notamment<br />
ergonomiques » estime l’artisan<br />
luthier d’Étaing qui a gardé une autre<br />
corde à son arc puisque, à travers son<br />
entreprise, il continue à l’occasion<br />
d’éclairer quelques scènes de la région,<br />
« avec des gens que je connais ».<br />
B. Q.<br />
Contact<br />
Jowinn - 5 rue de la Mairie à Étaing<br />
Tél. 03 21 07 18 1 - guitarejowinn@free.fr<br />
Musique<br />
en Roue libre<br />
- Temps fort des actions de Musique en Roue libre, le festival<br />
« Les Inouïes » se déroulera du 15 au 28 août… avec la<br />
présence le 15 août d’Ivry Gitlis, l’un des plus grands violonistes<br />
du XX e siècle. Ce virtuose est également l’un des musiciens<br />
les plus populaires de notre temps. C’est justement<br />
autour de ce terme de « populaire » que s’articulera la thématique<br />
du festival 2010, cherchant à déceler l’influence de<br />
la musique dite « populaire » dans la musique dite « savante<br />
», ce qui promet une déclinaison éclectique et surprenante.<br />
« Les Inouïes » recevront ainsi Alexandros Markeas, compositeur<br />
grec, en lien avec le compositeur hongrois Béla Bartók, tous deux influencés<br />
par les mélodies populaires de leur pays. Après ce 15 août exceptionnel au<br />
théâtre d’Arras, le festival reprendra le 20 août pour une aventure d’une semaine<br />
à travers les racines orales de la musique écrite.<br />
http://www.musiqueenrouelibre.fr
Bernard Flinois et ses harpes gaéliques<br />
Bernard Flinois pourrait facilement passer pour un original. En réalité c’est un passionné de harpe gaélique,<br />
instrument ancien qu’il contribue à faire (re)connaître, en le fabriquant, en en jouant. Autrefois membre<br />
d’une troupe médiévale, il en avait un peu assez de figurer les chevaliers ou les combattants lors de<br />
reconstitutions. « J’ai souhaité un personnage plus approfondi et j’ai rencontré une compagnie de ménestrandie<br />
qui utilisait des luths et une harpe de troubadour. C’est comme ça que j’ai essayé, en jouant à l’oreille, en la<br />
plaçant naturellement sur mon épaule gauche comme une clairseach en Irlande ou clarsach, en Écosse ».<br />
Un véritable coup de foudre pour cet instrument dont il ne<br />
reste plus à travers le monde que trois exemplaires d’origine,<br />
un en Irlande et deux en Écosse. Intarissable, Bernard<br />
Flinois, dans sa maison de Oisy-le-Verger, se régale<br />
en expliquant comment il s’est documenté sur le sujet,<br />
comment il a effectué trois stages auprès de Violaine<br />
Mayor en Bretagne pour apprendre les techniques médiévales<br />
redécouvertes il y a une vingtaine d’années.<br />
Comment il s’est décidé à fabriquer lui-même son instrument<br />
en respectant la tradition de la harpe gaélique «très<br />
particulière car elle permet beaucoup plus de résonnance<br />
et de prolongation des sons. La caisse doit être fabriquée<br />
à partir d’une seule pièce de bois, du saule de préférence,<br />
pour supporter une tension des cordes jusqu’à 800 kg »<br />
précise Bernard qui évoque aussi l’if ou le charme pour<br />
réaliser la colonne, le merisier, le frêne ou l’érable pour le<br />
col de cygne.<br />
Cinquième création<br />
Sa première harpe, il l’a fabriquée à partir d’une pièce de<br />
saule, en profitant des conseils du facteur de harpes breton<br />
Denis Brevet. « J’ai eu de la chance, je n’ai pas commis<br />
de grosse erreur », dit modestement le harpiste qui en<br />
est à son cinquième instrument (il lui faut plus d’un an pour<br />
chaque exemplaire), toujours pour son usage personnel,<br />
Rock à Arras Deep Forest Libertrio<br />
Main Square Festival et Faites de la<br />
chanson sont de beaux arbres<br />
mais ils ne cachent pas la<br />
forêt musicale arrageoise!<br />
Toutes les<br />
« essences » sont<br />
présentes dans la<br />
cité de l’Ami Bidasse,<br />
de la power<br />
pop d’Atlantys au<br />
post rock d’Eepocampe<br />
en passant par<br />
le blues de Karavage.<br />
Dead Rats, E-Doll, etc.<br />
Une multitude de groupes…<br />
qui peuvent donner libre cours à leur<br />
inspiration au Pharos, au Baobab K’fé, au Blue Devils,<br />
à l’Équinoxe, au Couleur Café, au Baroque, aux<br />
Deux Frères, au Lieu, au Baroque…<br />
pour l’instant. Il avoue tout de même<br />
avoir manqué l’expérience consistant à<br />
placer une harpe dans la tourbe pendant<br />
neuf mois « pour rendre le bois imputrescible<br />
du fait d’un début de minéralisation<br />
et permettre à la silicate de se<br />
déposer dans les fibres du bois, ce qui<br />
donne un son différent à l’instrument.<br />
Je n’avais pas toutes les données, le bois<br />
s’est oxydé, j’ai échoué ». Pas de quoi décourager<br />
ce perfectionniste, apportant quelques<br />
innovations sur ses instruments, sans pour<br />
autant s’éloigner des grands principes<br />
originaux de la harpe gaélique qu’il défend<br />
inlassablement. Ne vient-il pas<br />
d’adhérer à l’association Telenn Barz (harpe des bardes en<br />
breton) créée par Violaine Alfaric et Christian Devaux, destinée<br />
à promouvoir et sauvegarder la harpe gaélique.<br />
Autodidacte, Bernard laisse le soin à son compère flûtiste<br />
Ludovic Lagache (ils forment le duo Criddh-Heart) d’interpréter<br />
les musiques avant de le rejoindre à la harpe<br />
gaélique, se fiant à l’oreille. Grâce au bouche-à-oreille<br />
Criddh-Heart a été sollicité pour se produire dans des<br />
cafés ou de petites salles de la région, des églises , des<br />
chapelles… Comme l’église de Oisy-le-Verger où Bernard<br />
Michel Sanchez, le compositeur de Deep Forest, a planté<br />
ses consoles de studio à Hendecourt-lès-Cagnicourt où<br />
il a pu satisfaire sa gourmandise de musiques en sortant<br />
deux albums sompteux (http://www.michelsanchez.com).<br />
Son alter ego Éric Mouquet posa<br />
lui aussi un temps ses claviers dans le Pas-de-<br />
Calais; il poursuit aujourd’hui l’aventure Deep Forest<br />
en solo et présidera le 15 mai le 9e concours<br />
de la chanson française de Douai.<br />
Photo J. P.<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
Comme à la radio<br />
MusiKampus est le festival de musiques actuelles organisé par des étudiants de<br />
l’université d’Artois; le CEMM, le centre d’enseignement des musiques modernes;<br />
PFM la radio associative qui donne le ton.<br />
Saint-Nicolas-lès-Arras est fier de son Blues festival au mois de septembre. Radio<br />
Scarpe Sensée, autre radio associative, basée à Vitry-en-Artois, est constamment<br />
à l’écoute et à « l’émission » de toutes les musiques.<br />
Un petit mot sur Libertrio,<br />
le groupe « new<br />
tango, new musette » cher<br />
à Bernard Sergeant qui a vendu des instruments de musique<br />
trente années durant à Arras et traîné ses guitares avec quantité<br />
de groupes de<br />
rock, orchestres de<br />
bal, chanteurs.<br />
15<br />
Flinois teste chacune de ses harpes. Le premier CD de<br />
Criddh-Heart, « Hahaiah-Kommanda, la harpe de colère »,<br />
sortira à l’automne prochain avec treize plages racontant<br />
la journée imaginaire d’un barde.<br />
B. Q.<br />
Contact<br />
Tél. 03 21 59 35 65 - criddh@gmail.com<br />
http://criddh-heart.e-monsite.com<br />
Omar Omar<br />
Yagoubi Yagoubi<br />
Au Moulin du Roy à Rémy, Omar Yagoubi<br />
« Algérien et Polonais, Français de<br />
terre et de culture, compositeur et pianiste,<br />
entre Bach et Nougaro » brasse les<br />
cartes musicales. Des haïku musicaux,<br />
un Hymne à Wazemmes, une Valse de la<br />
Sensée. Omar prépare également un livre<br />
sur son étonnant parcours et ses trente<br />
ans de carrière depuis la rencontre avec<br />
Aldo Ciccolini.<br />
Photo B. Queste
16<br />
LA CARTE<br />
Boulognesur-Mer<br />
Montreuil-sur-Mer<br />
Calais<br />
Le Channel<br />
Centre culturel Gérard-Philipe<br />
Le Musicaire<br />
Le Rollmops<br />
Lyriade 62<br />
Boul’Rock<br />
Espace culturel Georges-Brassens<br />
Festival de la Côte d’Opale<br />
Festival d’Hardelot<br />
Midsummer Festival<br />
Saint-Omer<br />
Rock en Stock<br />
Berck Country Rock Festival<br />
Le Baladin<br />
Comédie<br />
Bé<br />
Saint-Po<br />
Sillons d<br />
Centre d<br />
Tartous
L’Abattoir<br />
de Béthune<br />
hune Rétro<br />
Le Poche<br />
Pour moi, la première musique a dû s’élever aux premiers âges, de la voix d’une maman berçant son bébé. Elle n’est pas forcément née avec<br />
les hommes, la musique, nous connaissons des animaux qui en produisent, pas seulement les canaris.<br />
Année de toutes les musiques, elles sont très nombreuses et sans prétendre à l’exhaustivité citons la musique vocale, instrumentale, mécanique,<br />
d’église, de chambre, sacrée, descriptive, chiffrée, de chiens et de chats, champêtre, des saints innocents… sans oublier le tam-tam!<br />
La musique, architecture des sons, art de combiner ceux-ci d’une manière agréable à l’oreille, souvent à l’aide d’un instrument.<br />
De la clarinette à la musette, du basson à la guitare, de l’harmonium à l’orgue en passant par la cithare, le banjo, la harpe et le clavecin,<br />
j’en ai dénombré facilement 83, d’autres existent. Bien que professeur de mathématiques, j’ai enseigné la musique en<br />
classe de 3 e une année, ce qui explique cette modeste érudition. Comme beaucoup, j’ai pu constater que l’écriture la plus<br />
connue de la musique, notre solfège, était appréciée… très modérément par les élèves, et pourtant! Je termine ma<br />
« musiquette » qui ne prétend pas être une « mélodie » en évoquant le plaisir de chanter seul, pas forcément sous<br />
Comédie de l’Aa<br />
Centre culturel Daniel-Balavoine<br />
Multiphonie<br />
Musiques en Jardins<br />
l-sur-Ternoise<br />
e Culture<br />
e musique ancienne<br />
et Compagnie<br />
la douche, et celui qui transporte et élève, de s’unir à d’autres pour fêter un événement, apporter sa voix à<br />
un groupe, une chorale.<br />
Une pensée enfin pour nos harmonies municipales si nombreuses et appréciées dans notre département,<br />
ambassadrices de cet art que nous fêtons.<br />
La musique, notre deuxième langage, catalyseur de nos sentiments!<br />
Béthune Centre Arc-en-Ciel<br />
Espace Ronny-Coutteure<br />
Maison de l’Art et de la Communication<br />
Lens Culture Commune<br />
Hénin-Beaumont<br />
Droit de Cité<br />
Escapade<br />
Arras<br />
Théâtre d’Arras<br />
Faites de la Chanson<br />
Main Square Festival<br />
Les Inouïes<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
Année de toutes les musiques… ou musique toutes les années !<br />
17<br />
Roland Huguet,<br />
Président de l’association<br />
Les Échos du Pas-de-Calais
18<br />
ARTOIS<br />
Jean Castanet,<br />
Dans l’univers musical départemental, Jean Castanet est une<br />
référence. À la tête de l’Orchestre symphonique de Bruay-la-<br />
Buissière, une formation composée exclusivement d’amateurs<br />
et quasiment unique dans le Pas-de-Calais, il cumule plusieurs<br />
autres fonctions, à la fois musicales et administratives. Un métier<br />
qui n’est pas de tout repos pour cet homme qui s’est retrouvé<br />
baguette en main devant les musiciens dès l’âge de 20 ans, après<br />
comme il dit « être tombé dans la marmite » dès l’enfance.<br />
C’est son professeur de clarinette<br />
du conservatoire de Lille où il<br />
avait déjà obtenu un premier prix<br />
qui lui dit un jour: « Tu vas diriger,<br />
tu verras ça va te faire du<br />
bien ». Jean Castanet s’est alors<br />
retrouvé à la direction de l’harmonie<br />
de Marquillies, avec répétitions<br />
et concerts, tout en jouant<br />
dans l’orchestre de l’Opéra de<br />
Lille au théâtre Sébastopol à l’orchestre<br />
de chambre du conservatoire<br />
de Lille… Une situation<br />
« formatrice » qui a perduré seize<br />
mois, jusqu’au moment où il lui a<br />
fallu faire un choix, les emplois du<br />
temps étant difficilement compatibles.<br />
Peu de temps après, à 22<br />
ans, Jean Castanet a été sollicité<br />
pour prendre la direction de<br />
l’école de musique et de l’harmonie<br />
de Lomme, une ville du Nord<br />
de 30000 habitants. Une offre intéressante<br />
qu’il ne pouvait refuser.<br />
Cinq ans plus tard, en 1979,<br />
En bref… par Christian Defrance<br />
le voici également à la direction<br />
de l’harmonie Fanien de Lillers,<br />
une formation avec laquelle il répète<br />
toujours chaque vendredi<br />
soir à la salle Sainte-Cécile, la<br />
bien nommée.<br />
Et puis, en 1986, une opportunité<br />
professionnelle à plein-temps<br />
s’offre à lui du côté de Bruay-en-<br />
Artois, en passe de devenir<br />
Bruay-la-Buissière. L’année de<br />
ses 34 ans, il prend ainsi la succession<br />
d’Abel Legrand dans le<br />
fauteuil de direction de l’école de<br />
musique municipale bruaysienne<br />
et de chef de l’Orchestre symphonique,<br />
de l’Harmonie municipale<br />
et de l’Accordéon-club.<br />
Aujourd’hui, alors qu’il dirige toujours<br />
ces trois formations, il est<br />
aux commandes d’un conservatoire<br />
de 887 élèves (dont environ<br />
500 musiciens, les autres étant<br />
inscrits en danse ou en arts plastiques)<br />
et 40 professeurs. Un éta-<br />
La La Piposa Piposa<br />
blissement désigné école de musique<br />
ressource par le conseil général<br />
du Pas-de-Calais, « c’est-àdire<br />
qu’à moyen terme les écoles<br />
de musique du territoire Artois<br />
pourront ici participer à des<br />
conférences pédagogiques ou<br />
des stages de formation continue<br />
pour les professeurs. On pourra<br />
aussi y organiser les examens de<br />
fin de cycles ».<br />
Un rêve réalisé<br />
Pour Jean Castanet, devenir chef<br />
d’orchestre c’était un rêve d’enfant<br />
et d’adolescent. « À l’époque<br />
où j’ai embrassé la carrière, on<br />
était un peu obligé de diriger<br />
l’école de musique et les formations<br />
dans une commune. C’est<br />
peut-être un peu moins vrai aujourd’hui<br />
», dit-il, sans cacher<br />
qu’à celle de directeur de conservatoire,<br />
beaucoup plus administrative,<br />
il préfère nettement sa<br />
mission de chef d’orchestre.<br />
Pour lui, la direction d’orchestre<br />
c’est pour moitié une affaire de<br />
relations humaines et pour le<br />
reste de qualités musicales. « Il<br />
faut d’abord être un bon instrumentiste,<br />
avoir une bonne culture<br />
musicale, maîtriser parfaitement<br />
l’analyse et l’écriture… mais<br />
aussi avoir joué dans un bon orchestre<br />
et ainsi côtoyer de<br />
grands chefs ».<br />
« C’est tout de même un métier<br />
difficile. Pas toujours évident<br />
vous savez de faire répéter ensemble<br />
soixante-dix personnes »,<br />
précise Jean Castanet qui affirme<br />
ne faire aucune différence entre<br />
les formations, « car on doit tou-<br />
jours travailler et bien connaître<br />
le répertoire pour que les répétitions<br />
soient efficaces. Humainement,<br />
il faut à la fois avoir de<br />
l’autorité et faire preuve de psychologie<br />
car chaque musicien a<br />
sa personnalité. Une fois qu’on a<br />
réussi à se faire admettre, tout va<br />
bien ». Et il faut croire que depuis<br />
ces quelques décennies passées<br />
à Bruay et à Lillers, l’homme a été<br />
admis et reconnu comme un<br />
grand chef d’orchestre. Dans les<br />
deux villes, les musiciens lui sont<br />
fidèles. Le doute n’est pas permis,<br />
c’est bien lui le chef!<br />
B. Q.<br />
Contact<br />
Conservatoire municipal de Bruayla-Buissière,<br />
10 rue Marmottan,<br />
BP 9, 62701 Bruay-la-Buissière<br />
Tél. 03 21 53 20 65<br />
Artistes Artistes patoisants patoisants<br />
Au début du mois d’avril se tenait à Sailly-sur-<br />
Il serait injuste, trop injuste de ne pas laisser « canter » les artistes patoisants…<br />
la-Lys la 26 N’avez-vous jamais entendu des lycéens qu’on imagine branchés sur le ska ou le punk<br />
entonner « I mingeot des tomates, des tomates, des tomates. Eul’ pauv’ garchon i<br />
savot bien qu’i’étot marqué par le destin… » La chanson d’Edmond Tanière, né à Fouquières-lès-Lens<br />
en 1937 et décédé en 1991, a franchi les barricades générationnelles.<br />
Edmond Tanière repris par Renaud dans l’album « Renaud cante el’Nord ». Un<br />
disque où l’on retrouve aussi Simon Colliez. Simon, le bon ouvrier de la chanson patoisante:<br />
27 ans de carrière, 18 CD! Simple et authentique, touchant et sincère.<br />
« Simon, il fait tout… tout seul » répétait Renaud. Studio à la maison. Composition<br />
bien sûr. Promotion. Exception de taille: l’écriture est souvent partagée avec Guy Dubois,<br />
Bertrand Cocq. Son nouvel album « Les géants de mon pays ».<br />
e fête de la Piposa, association créée<br />
en 1984 par Bernard Boulanger avec un objectif ambitieux: « le rétablissement de la pratique des<br />
instruments traditionnels et de la danse en pays de l'Allœu ». Le Pas-de-Calais a son cercle folk<br />
ou trad qui s’est dessiné avec des groupes comme Marie Grauette ou Chantefoire. La « tradition »<br />
se perpétue avec les Plantouflards par exemple, groupe qui s’est formé au sein des ateliers de la<br />
Piposa et vole de ses propres ailes depuis 2006.<br />
Ajoutons que la revue nationale Trad Magazine est née à Robecq, sous l’impulsion de Roland<br />
Delassus.<br />
Spectable.com<br />
passion de chef<br />
Quelle gageure que de brosser le portrait de « toutes les musiques dans le Pas-de-Calais »! Des centaines<br />
et des centaines d’artistes: amateurs, professionnels, intermittents du spectacle… Il faut parfois se laisser guider par le hasard… et la Toile. Le site www.spectable.com - répertoire<br />
des acteurs et associations culturels francophones - nous présente ainsi le Béthunois Antoine Foster, né Antoine Jacquin, brillant saxophoniste qui a travaillé avec Michel Legrand, William<br />
Sheller…; qui se transforme régulièrement en « saxophoniste house dans les plus grandes discothèques d’Europe » et qui rejoint de temps en temps le groupe béthunois Clin d’Œil.<br />
Photo Georges Kupczyk
Sylvain Duhautois<br />
et sa discomobile<br />
Sa passion de l’animation musicale lui est<br />
venue tout petit. « Je m’installais à la fenêtre<br />
de la maison de mes parents, juste en<br />
face de la salle des fêtes de Ferfay, et je<br />
voyais les animateurs qui déballaient leur<br />
matériel pour les bals et les thés dansants.<br />
Ça m’a toujours intéressé et j’ai acheté ma<br />
première grosse platine en 1996 » raconte<br />
Sylvain qui animait au début juste quelques<br />
soirées entre copains pour le plaisir, loin de<br />
s’imaginer en faire sa deuxième activité, à<br />
côté de son travail en imprimerie, et de<br />
tourner dans tout le Pas-de-Calais, le Nord<br />
et même la Picardie.<br />
Rapidement le bouche-à-oreille a en effet<br />
permis à Sylvain Duhautois de développer<br />
Festival<br />
Nomad<br />
Depuis 2008, le festival Nomad<br />
de Bruay-la-Buissière, organisé<br />
par l’association Yassa et Cie,<br />
s’attache à faire découvrir les talents<br />
de la région et d’ailleurs, la<br />
musique d’ici et d’ailleurs. C’est aussi la rencontre des associations humanitaires, sociales et culturelles de la région. Pour<br />
la troisième édition, les 29 et 30 mai 2010, place du Rietz et salle Georges-Hurtrel (Labuissière), l’affiche est encore une fois<br />
prometteuse puisque les folies burlesques des Romain Michel (troupe de cirque, théâtre et musique), côtoieront la salsa endiablée<br />
de Yemaya la Banda, la musique bretonne du bagad An Enez (émanation de l’Amicale des Bretons du Nord à Lille) et<br />
la tradition polonaise de Kapela Wiosna (groupe folklorique de Méricourt). Sans oublier le village associatif où seront proposées<br />
des animations sur des thèmes comme les cultures du monde, le commerce équitable, l’économie sociale et solidaire,<br />
l’écologie… Quant à la nouveauté de cette édition : le premier tremplin Nomad, il mettra aux prises, le 29 mai à partir<br />
de 20 h, cinq groupes de la région : Toto Biclo, Tum Tum Tree, Afro Wild Zombies, Les Brin’chieux et Noumène Tobar.<br />
Samedi 29 mai après-midi avec les Romain Michel, en-<br />
trée 1€ ; samedi soir pour le tremplin, entrée 5 € ; dimanche<br />
30 mai toute la journée avec le bagad An<br />
Enez, Yemaya la Banda et Kapela Wiosna, entrée 1€.<br />
Rens. www.nomad-festival.com<br />
son activité de discomobile, si bien qu’aujourd’hui,<br />
il n’a pratiquement plus une date<br />
libre avant fin octobre. « Je ne peux même<br />
pas prendre de vacances car tous mes<br />
week-ends sont retenus, surtout avec les<br />
mariages en été » assure-t-il avec la fierté<br />
de quelqu’un qui envisage un jour de vivre<br />
de cette activité. Fort de son matériel sans<br />
cesse perfectionné, avec de nouveaux éléments<br />
tous les deux ans, il est fin prêt à relever<br />
le défi… d’ici quelques années<br />
peut-être? Déjà il fait partie de la Fédération<br />
des entreprises de production, d’animation,<br />
de sonorisation, d’éclairage et du spectacle<br />
(FEPASES), gage de professionnalisme<br />
selon lui.<br />
Basilic Basilic etc. etc.<br />
Béthune Rétro - du 26 au 30 août - est la<br />
grand’messe du rock, du blues, du rockabilly,<br />
bien soutenue par l’Oxford café dont la programmation<br />
est toujours musclée. N’oublions<br />
pas le Satellite, école de musiques actuelles<br />
(pop, rock, métal, hip hop) et<br />
local de répétition pour les<br />
groupes du Béthunois.<br />
19<br />
Béthune a elle aussi la fibre musicale et ça ne date pas d’aujourd’hui<br />
! Les plus anciens se souviennent des Burns, de Jacky<br />
James, de Marie-Lore ; les plus jeunes ne jurent que par Basilic, les stars de<br />
l’émission X Factor, General Lee et leur hardcore ou Pat’Bol (« L’amour-propre et le cœur net », son nouvel<br />
album). Si le théâtre municipal s’offre les têtes d’affiche (Murat, Sheller, Mickey 3D), le Poche avec sa<br />
cave voûtée en brique est devenu incontournable pour découvrir les nouveaux talents ou déguster dans une<br />
ambiance très soft Kent, Didier Super ou Cœur de pirate... Sans oublier le Quilit-Quilit.<br />
Versus Versus café café<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
Tous les styles… même le sien<br />
Du point de vue musical et animation, le DJ<br />
de Ferfay propose tous les styles car dit-il<br />
« on doit avant tout satisfaire les clients,<br />
respecter leurs choix musicaux ». Aussi,<br />
comme la grande majorité de ses confrères<br />
dispose-t-il d’une base de musiques des<br />
plus variées, depuis les valses, tangos, polkas,<br />
le musette, les années 80 (très demandées<br />
pour le disco), la techno, la house…<br />
pour tous les goûts, pour toutes les générations.<br />
Mariage, soirée à thème, fête d’entreprise,<br />
bal populaire, anniversaire… à<br />
chaque fois il faut s’adapter, « y compris à<br />
la configuration de la salle car on n’utilise<br />
pas le même matériel » précise Sylvain Du-<br />
À deux pas de Béthune - Essars - le Versus<br />
café « permet à tous de s'exprimer artistiquement<br />
: des murs pour exposer, un écran pour projeter, une scène pour<br />
jouer de la zik ». The Appleseeds ou les Q.u.a.c.k.s sont devenus des habitués<br />
Photo S. Duhautois<br />
Coupe du Monde de football 98, victoire de la France<br />
le 12 juillet. Le lendemain, à Ferfay, l’animateur<br />
prévu pour le bal populaire est indisponible. Ni une<br />
ni deux, le maire fait appel au jeune Sylvain Duhautois, 20<br />
ans, dont il sait les compétences aux commandes des<br />
platines. Ainsi a démarré la carrière de disc-jockey de<br />
Sylvain Duhautois. Douze ans plus tard, le bouche-àoreille<br />
a joué. Au point que TF1 l’a contacté voici quelques<br />
semaines pour participer à un casting… De là à se<br />
prendre pour David Guetta, il n’y a qu’un pas que le jeune<br />
homme ne veut surtout pas franchir. Il garde les pieds<br />
sur terre, sachant bien qu’il est un exemple parmi tant<br />
d’autres dans une région où les discomobiles sont légion.<br />
hautois qui assure à lui seul l’animation musicale,<br />
les effets de lumière et même les petits<br />
jeux d’ambiance (pas trop longs pour ne<br />
pas la casser cette ambiance justement),<br />
jusqu’au bout de la nuit parfois. Parallèlement,<br />
le jeune homme se fait aussi son programme<br />
personnel dans un petit studio<br />
aménagé chez lui. Il y crée ses propres titres<br />
en MAO (musique assistée par ordinateur)<br />
dans le style house… « mais c’est très<br />
dur, j’aimerais bien travailler avec un professeur<br />
de musique » avoue-t-il. B. Q.<br />
Contact<br />
Sylvain Duhautois production,<br />
1 bis rue Salengro, Ferfay - Tél. 03 21 66 22 31<br />
sylvain.duhautois@orange.fr<br />
Béthune Rétro
20<br />
Ingénieur du son: un vrai métier,<br />
avec de multiples facettes…<br />
techniques et il faut parfois mettre<br />
les mains dans le cambouis,<br />
relationnelles, commerciales, artistiques.<br />
Une chose est sûre,<br />
« c’est pas seulement fun » sourit<br />
Raphaëlle, 30 ans, installée<br />
devant sa console - conçue en<br />
Angleterre il y a vingt-huit ans! -<br />
au sous-sol de sa maison, avenue<br />
de la République à Billy-<br />
Montigny. « Je ne suis rien sans<br />
les musiciens. En me mettant<br />
sur une même longueur<br />
d’ondes, je les aide à arriver à<br />
bon port. » Jolie formule pour<br />
évoquer la réalisation d’un<br />
album, cette « prise de son » qui<br />
a toujours obsédé Raphaëlle.<br />
« Je veux faire ça depuis long-<br />
LENS-LIÉVIN<br />
Le noize maker studio<br />
Raphaëlle s’ingénie à donner du son<br />
Sa philosophie : « Nous sommes tous là pour faire du bruit ! »<br />
Pour se souvenir aussi que le bruit n’est pas toujours - loin de<br />
là - une sensation auditive désagréable ! Avec sa clarinette il y<br />
a quelques années quand elle fréquentait l’école de musique de Billy-<br />
Montigny, avec sa console analogique « 24 pistes » aujourd’hui,<br />
Raphaëlle Duquesnoy ébruite des nouvelles musicales ! Ingénieur du<br />
son indépendant, elle a créé « à la maison » un studio d’enregistrement,<br />
de mixage et de mastering. Son nom : « le noize maker studio ».<br />
Pour continuer à faire du bruit.<br />
En bref… par Christian Defrance<br />
temps! » Elle a commencé dès<br />
le lycée en sonorisant les<br />
concerts d’un tas de groupes.<br />
Après un bac littéraire, un peu de<br />
droit, un job dans une webradio<br />
parisienne, Raphaëlle a suivi une<br />
formation de deux ans dans une<br />
grande école de son, SAE à<br />
Paris. Avec un objectif clair et<br />
net: « petit à petit, monter mon<br />
studio! » En ne perdant pas de<br />
vue que l’industrie du disque est<br />
en phase de mutation: le téléchargement<br />
règne en maître, le<br />
vinyle revient, la scène est vitale<br />
pour les artistes. Raphaëlle a<br />
franchi le pas il y a deux ans,<br />
épaulée par une boutique de<br />
gestion lensoise. Elle a activé ses<br />
réseaux puis s’est mise au boulot<br />
« vite et bien ». C’est la règle<br />
André André Hornez Hornez<br />
d’or de la nouvelle économie<br />
musicale. Avec sa console, la miraculeuse<br />
carte son; avec internet<br />
« qui a changé la donne ». Et<br />
avec une large ouverture d’esprit.<br />
« Je ne veux surtout pas<br />
d’une étiquette ». Le noize maker<br />
studio touche à tous les styles:<br />
la pop du Lensois Gunther Carnaval,<br />
les mélodies enivrantes<br />
des Boulonnais de Lémito, les<br />
chansons de la Lilloise Amélie, le<br />
folk de Louis Aguilar, le boogie<br />
ch’ti de Jacques Lempicki, etc.<br />
Cartophile,<br />
généalogiste, férue<br />
d’histoire locale, fidèle collaboratrice de la revue Gauheria, la Lensoise et Loosoise Ginette Haÿ a effectué<br />
des recherches sur la « renaissance de Lens » de 1918 à 1932, sur le boxeur Georges Carpentier,<br />
sur le photographe Joseph Quentin… ou encore sur le parolier André Hornez. Né à Lens en 1905,<br />
André Hornez a écrit un millier de chansons! Il fut dans les années quarante le « père » des plus grands<br />
succès de la chanson française. Ses premiers textes furent interprétés par Ray Ventura et ses Collégiens<br />
en 1936 et 1937… Nous avons tous un jour ou l’autre, quel que soit notre âge, fredonné ou entendu fredonner:<br />
« Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux? Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête? On peut<br />
également citer l’incroyable « Ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine »! En 1936 également, Tino Rossi et sa voix de velours<br />
ensorcelaient le public avec « Tant qu’il y aura des étoiles ». Les artistes les plus en vogue de l’après-guerre ont eu recours aux<br />
paroles tendres, romantiques, décalées d’André Hornez: Lucienne Boyer, Joséphine Baker, Marie Bizet, Yves Montand, André<br />
Claveau, etc. En 1948, la pétulante Suzy Delair obtint un énorme succès en chantant « Avec son tralala ». La carrière du parolier<br />
lensois croisa ensuite la route de Line Renaud, celle d’Eddie Constantine. Chansons de films, chansons d’opérettes: les créations<br />
d’André Hornez - décédé en 1989 - sont devenues des « immortelles de la chanson française ».<br />
Raphaëlle a également mis en<br />
boîte le nouvel album - « du rock<br />
à texte » - de Degadezoo. « Il<br />
faut avant toute chose qu’il y ait<br />
un feeling entre les musiciens et<br />
moi! » Raphaëlle Duquesnoy ne<br />
reste pas enfermée dans son<br />
sous-sol; « j’aime aussi beaucoup<br />
le live ». Elle collabore régulièrement<br />
avec la Malterie ou<br />
la Péniche à Lille, avec des festivals;<br />
elle « met en son » les<br />
concerts des Peru Peru. Entre<br />
autres. Cette passionnée de mu-<br />
siques caresse le projet de créer<br />
son petit label (le noize maker<br />
factory) et d’enregistrer avec ses<br />
artistes favoris, une compilation<br />
autour du cultissime orgue Farfisa<br />
des années 70! Un orgue<br />
qui possède un son unique. De<br />
quoi faire du joli bruit.<br />
Chr. Defrance<br />
Contact<br />
contact@lenoizemaker.com<br />
Mobile : 06 82 27 17 90<br />
Studio : 09 51 39 61 48<br />
Jimi Jimi Hendrix Hendrix<br />
Le 5 mars 1967, Jimi Hendrix se produisait<br />
dans une petite salle de Loison-sous-Lens,<br />
le Twenty. Un événement qui ne serait jamais<br />
remonté à la surface de ce XXI e siècle sans la<br />
persévérance de Pierre Failly et Francis Gallet,<br />
deux fous de guitare. Avec l’association Blue<br />
Box, ils eurent la bonne idée de monter un festival<br />
à Loison-sous-Lens, « Éclats de blues et<br />
de rock ». Mais le manque de moyens les a<br />
poussés à abandonner la partie en 2010… Dommage<br />
alors que vient de sortir un « nouvel » album de Jimi Hendrix<br />
(décédé en septembre 1970). Par contre, avec Blue<br />
Box Prod’, basée à Courcelles-lès-Lens, Pierre Failly organise<br />
des concerts et des festivals. Dans sa galerie d’artistes<br />
figure le Jordy de « dur dur d’être bébé » qui a mis<br />
du rock dans son biberon.<br />
Photo Ch. Defrance
Music’a’Plus,<br />
une aile protectrice<br />
pour les artistes<br />
Est-ce vraiment un hasard si l’association Music’a’Plus s’est posée à Avion, à<br />
l’espace culturel. Pas vraiment puisque parmi ses créateurs on retrouve Michel<br />
Nowak, le directeur de l’harmonie et de l’école de musique de la commune. Tout<br />
est en effet parti d’une idée simple. Quatre clarinettistes de ses amis ont décidé fin<br />
2005 de créer un quartet pour montrer ce dont ils étaient capables et ont donné leur<br />
premier concert en janvier 2006, en l’église Saint-Pierre d’Avion. Dans la foulée de ce<br />
succès, ils se sont retrouvés à Besançon pour animer une soirée lors d’un congrès<br />
bancaire. D’autres sollicitations ont vite suivi.<br />
Rapidement il a donc fallu trouver un<br />
statut pour les Sans prise de bec, ainsi<br />
qu’ils s’étaient nommés, non sans humour.<br />
Ni une ni deux, Patrick Becquet,<br />
président de la délégation de Lens des<br />
sociétés musicales, les soutient et fonde<br />
l’association Music’a’Plus, qu’il préside<br />
depuis le début. « L’objectif était de libérer<br />
les musiciens des contraintes administratives<br />
» explique M. Becquet qui<br />
rapidement a vu une autre demande arriver.<br />
Michel Nowak a en effet souhaité créer et<br />
diriger un orchestre d’anches avec des<br />
professeurs et musiciens de haut niveau<br />
de la région. « Calamus, c’est le nom du<br />
Music’a’Plus<br />
Cécile Macris<br />
roseau dont on fabrique les anches, est à<br />
notre connaissance le seul de ce type en<br />
France après la disparition de l’Orchestre<br />
d’anches de Paris » précise le président<br />
en mettant en évidence la capacité de ces<br />
pros à « monter un programme en très<br />
peu de répétitions », et insistant sur le<br />
parrainage de célébrités comme Guy Dangain<br />
ou Daniel Gremelle, deux instrumentistes<br />
internationaux originaires du<br />
Pas-de-Calais (Sains-en-Gohelle et Hénin-<br />
Beaumont).<br />
Puis, au fil de ces dernières années, l’association<br />
a accueilli en son sein Cécile<br />
Macris, chanteuse lyrique et de variétés<br />
« à la voix exceptionnelle » selon Patrick<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
Le quatuor Sans prise de bec<br />
Becquet, les Flûtes de l’Artois, quatuor<br />
créé en 2007 par quatre professeurs, Accordé<br />
à Vent, groupe d’accordéons (à dominante<br />
féminine) issu de l’école de<br />
musique d’Avion et enfin Drôles de<br />
Lames, un duo féminin d’accordéonistes<br />
qui ont uni leurs talents en 2005, Carine<br />
Vigni et Claude Chevalier.<br />
« Faites votre musique, on s’occupe de la<br />
partie administrative, c’est ce que nous<br />
avons dit à ces artistes qui cherchaient<br />
avant tout une structure pouvant les libérer<br />
des démarches parfois assez lourdes<br />
pour les contrats, les factures… » souligne<br />
Patrick Becquet en rappelant que<br />
chacun se débrouille pour trouver ses en-<br />
L’association Music’a’Plus regroupe actuellement six ensem- Une comédie musicale sera le point fort des « Gohelliades 2010 ». Produite par la<br />
bles, chacun dans un style différent. Sans prise de bec quar- municipalité de Loos-en-Gohelle, « Graines de Germinal » est un hommage aux<br />
tet : les quatre clarinettistes (Philippe Davroult, Luc Delozien, familles venues de Pologne, du Maghreb, d’Italie pour travailler dans le bassin mi-<br />
Nicolas Lepagnot et Élise Paillart), rejoints quelquefois par Ninier. Un spectacle ambitieux (une centaine d’intervenants) dont le livret a été écrit<br />
colas Decroix, font parler d’eux dans la région et jusqu’à par Xavier Lacouture, Cécile Orsennat et José Ambre ; la musique composée par<br />
l’étranger. Concerts classiques ou modernes, animations, Guillaume Defrance et Xavier Lacouture. « Graines de Germinal » sera présentée<br />
messes… sont à leur répertoire.<br />
au public les 21, 22 et 23 mai à partir de 21 h 30 sur le site emblématique du 11/19.<br />
Les Flûtes de l’Artois : Christine Couture, Catherine Kowandy,<br />
Catherine Solecki et Sylvie Willerval, toutes musi-<br />
Tarif unique : 2 euros, rens. 03 21 69 88 77<br />
ciennes de haut niveau, proposent un répertoire allant du baroque aux musiques de<br />
films en utilisant le piccolo, la flûte en ut et la flûte alto. Contact : 06 62 03 71 46.<br />
Drôles de Lames : on retrouve Carine Vigni, qui a participé depuis l’âge de 12 ans à<br />
de nombreux festivals nationaux et internationaux, associée ici à Claude Chevalier qui a côtoyé Azzola, Galliano… -<br />
Calamus : l’orchestre d’anches du Nord - Pas-de-Calais, unique en son genre, réunit depuis 2007 des clarinettistes et saxophonistes<br />
sous la direction de Michel Nowak dans un répertoire allant du classique à la musique sud-américaine en passant<br />
par le jazz. Joël Fernande, ancien directeur de l’orchestre du 43 e RI de Lille se joint souvent à eux.<br />
Accordé à Vent : ce groupe défend avec brio l’accordéon et ne manque pas de projets pour 2010, dont la sortie d’un CD<br />
en fin d’année. Il est dirigé par Carine Vigni. contact@accorde-a-vent.fr<br />
Cécile Macris : côté lyrique, la chanteuse affectionne particulièrement le chant sacré, baroque et le classique. Version<br />
chanson, avec son album « En vers et contre pieds », elle emmène les auditeurs dans son monde rempli d’émotions.<br />
www.cecilemacris.com<br />
Graînes de Germinal<br />
Bar Bar de de l’Écluse l’Écluse<br />
21<br />
gagements même si « au sein de Music’a’Plus<br />
tout le monde joue le jeu en faisant<br />
la promotion des uns et des autres ».<br />
Six formations sous une même aile protectrice,<br />
pour le président de l’association<br />
ça n’ira pas beaucoup plus loin, même si<br />
la porte reste ouverte. Mais pas question<br />
de devenir une entreprise de spectacle.<br />
B. Q.<br />
Contact<br />
Music’a’Plus : Luc Delozien au 06 10 68 69<br />
27, contact@musicaplus.fr ou Patrick Becquet,<br />
président, au 03 21 58 56 65 ou<br />
06 61 56 94 66, becquet.patrick@wanadoo.fr<br />
www.musicaplus.fr<br />
Autre comédie musicale, signée Jef Kino, « Le Bar de<br />
l’Écluse » tourne depuis quelques mois dans le Nord et le<br />
Pas-de-Calais. Quelque part entre le nord de la France, les<br />
mines, le ch’ti et Broadway, ce « Bar de l’Écluse » fait aussi<br />
bien référence aux comédies musicales américaines qu’aux<br />
comédies musicales françaises des années soixante-dix.<br />
Poussez la porte du « Bar » le dimanche 13 juin à 15 h à l’Espace<br />
culturel Ronny-Coutteure à Grenay.<br />
Photo Music’a’Plus
22<br />
L’apparition d’une musique populaire<br />
est également liée à l’essor<br />
des instruments à vent, avec<br />
les inventions d’Adolphe Sax.<br />
Vers 1900, harmonies et fanfares<br />
connaissent « une formidable<br />
expansion », leur mission<br />
essentielle restant protocolaire.<br />
Les deux guerres ont renforcé<br />
leur présence dans les commémorations,<br />
retraites aux flambeaux,<br />
etc. Au-delà du 14-Juillet<br />
et de la Marseillaise, harmonies<br />
et fanfares jouent aujourd’hui un<br />
grand rôle éducatif. Les harmonies<br />
ont des liens très forts avec<br />
les écoles de musique qui fournissent<br />
une partie des effectifs.<br />
En renouvelant les répertoires,<br />
HÉNIN-CARVIN<br />
Harmonie de Montigny-en-Gohelle<br />
Le Brésil, les 120 ans...<br />
Harmonies et fanfares. Intimement liées à l’histoire contemporaine<br />
du Nord - Pas-de-Calais. Piliers de la vie musicale et<br />
de la vie associative. Véritables viviers de talents. Foyers de<br />
mixité sociale où se côtoient des ouvriers, des cadres, des<br />
fonctionnaires, des agriculteurs. Instruments d’épanouissement et<br />
de médiation culturels. Héritières des orphéons, nos harmonies<br />
et fanfares perpétuent une tradition qui remonte au début du<br />
XIX e siècle « quand la musique n’était écoutée et pratiquée que<br />
par un petit nombre de privilégiés ».<br />
En bref… par Christian Defrance<br />
Cuivres<br />
Une nouvelle édition du festival<br />
« les Rutilants» se déroulera<br />
au mois de juin sur le site du 9/9<br />
bis à Oignies. Dédiée aux orchestres<br />
à vent, cette manifestation permet de<br />
faire découvrir et d’apprécier les différents<br />
genres de musique : de la banda au jazz, de<br />
l’harmonie au brass band... « Un orchestre<br />
est dit brass band lorsqu'il est composé uniquement<br />
d'instruments de la famille des cuivres,<br />
ainsi que de percussions », dit le dico !<br />
Le brass band est le « héros » du festival «<br />
Éclats de cuivres » dont les concerts et les<br />
animations se répandront dans la cité de Libercourt<br />
du 27 au 30 mai.<br />
en ne se contentant plus des<br />
airs militaires, nos harmonies et<br />
fanfares parviennent à secouer<br />
les traditions, à séduire les<br />
jeunes.<br />
L’harmonie municipale de Montigny-en-Gohelle<br />
illustre parfaitement<br />
cette évolution. Fondée<br />
en 1890 par les « Gais Lurons »<br />
- une bande de joyeux drilles -,<br />
décimée lors de la Grande<br />
Guerre, elle fut remise sur pied<br />
en 1920. Elle participa à de<br />
nombreux festivals, et s’impliqua<br />
activement dans la vie musicale<br />
d’une cité qui comptait<br />
dans les années 30 cinq sociétés<br />
musicales! À nouveau touchée<br />
par la deuxième guerre<br />
Photo DR<br />
mondiale, l’harmonie municipale<br />
retrouva tout son éclat dans les<br />
années 60. À partir de 1986,<br />
l’aspect formation fut dissocié<br />
avec la création par la municipalité<br />
d’une école de musique.<br />
L’harmonie de Montigny-en-<br />
Gohelle a connu au cours des<br />
dernières décennies une « cure<br />
de jouvence » et gravi tous les<br />
échelons de la « hiérarchie musicale<br />
». Depuis cinq ans, elle est<br />
classée en honneur, le plus haut<br />
niveau et figure parmi les dix<br />
meilleures sociétés musicales<br />
Courrières Courrières<br />
régionales. La majorité des musiciens<br />
actuels sont âgés de 12<br />
à 25 ans… Des jeunes qui n’oublieront<br />
pas de sitôt leur escapade<br />
musicale du mois d’avril<br />
2009. En effet, soutenue par la<br />
Région et par la communauté<br />
d’agglomération d’Hénin-Carvin,<br />
l’harmonie de Montigny-en-<br />
Gohelle a porté les couleurs de<br />
la région Nord – Pas-de-Calais<br />
lors de la cérémonie d’ouverture<br />
de l’année de la France au Brésil,<br />
à Ouro Preto, cité emblématique<br />
du Minas Gerais, classée au pa-<br />
trimoine mondial de l’Unesco.<br />
Une formidable aventure - musicale<br />
et humaine tout simplement<br />
- pour soixante musiciens, racontée<br />
dans les moindres détails<br />
sur un blog http://harmonie.montigny.blog.free.fr/<br />
Les musiciens retrouveront leur<br />
public le 29 mai à l’occasion<br />
d’un concert de printemps,<br />
quelques semaines avant de<br />
fêter – les 20 et 21 juin – les 120<br />
ans de leur phalange.<br />
Chr. D.<br />
Hilariter : joyeusement, en latin ! Un véritable mot d’ordre pour l’harmonie<br />
Hilariter de Courrières, qui fut d’abord en 1879 la fanfare de<br />
l’usine du Pont de Courrières. Très éprouvée par la Grande Guerre (quinze musiciens morts pour<br />
la France), la fanfare Hilariter perdit tout son « patrimoine » lors de l’incendie de la ville en mai 1940. En 1979,<br />
cuivres et bois se « mirent en ménage » pour former l’harmonie Hilariter qui<br />
Shed Shed<br />
Marc Van-Damme et Cédric Grané ont formé Shed<br />
à Carvin en 1999, rejoints l’année suivante par la chanteuse<br />
Marion Desruelles. Mélangeant les univers acoustique et<br />
électronique, Shed est devenu en quelques années une référence<br />
dans le monde de la « french électronique pop<br />
music ». Le trio a aligné des concerts, des albums et des remixes<br />
encore des remixes ! Shed mène également un projet<br />
paralèlle avec le DJ Terry Mendez, baptisé Darius,<br />
évoluant dans un style électro-house. Leur boutique en ligne<br />
est très alléchante. http://www.shed.fr/<br />
participa à de nombreux concours, confirmant régulièrement son niveau<br />
très relevé. Elle est aujourd’hui dirigée par Christophe Duhem.<br />
Toujours à Courrières, une seconde société musicale porte allègrement ses<br />
175 ans. L’harmonie L’Union fait la force possède un riche passé à l’origine<br />
duquel on retrouve une « musique des pompiers ». En 1872, les musiciens<br />
se désolidarisent des soldats du feu et prennent comme nom la devise belge<br />
« L’Union fait la force ». Résistant aux soubresauts de l’histoire, la phalange<br />
se retrouve avec une centaine d’exécutants en 1949 et remporte une longue<br />
<strong>série</strong> de prix… En 1973, elle est filmée pour l’émission « Les musiciens d’un<br />
soir ». Les 14, 15 et 16 mai prochains, Hilariter fêtera joyeusement son 175 e<br />
anniversaire en compagnie de l’harmonie de Oignies et de l’Orchestre du<br />
Conservatoire de Douai.<br />
Photo Harmonie Montigny
Pas-de-Calais Music Tour<br />
Les belles échappées<br />
Le Pas-de-Calais Music Tour du<br />
conseil général du Pas-de-Calais<br />
sillonnera cette année encore les<br />
territoires du Département. Les<br />
membres du jury ont eu la lourde tâche<br />
de sélectionner les groupes dans les<br />
différentes catégories. Oui lourde tâche,<br />
le nombre des candidatures étant<br />
légèrement supérieur à celui de l’année<br />
dernière, soit 137 !<br />
Première étape de ce Pas-de-Calais Music<br />
Tour le dimanche 23 mai à l'Escapade<br />
d’Hénin-Beaumont pour la finale « métal »<br />
avec les chaotiques Black Bomb A pour<br />
clôturer la soirée.<br />
Puis Saint-Omer et la salle Vauban accueilleront<br />
le samedi 29 mai la finale « reggae-ska-festif<br />
» et en « vedettes » Rod<br />
Taylor & The Positiv Roots Band. Le vendredi<br />
4 juin, le tremplin sera à Hesdin, salle<br />
du Manège pour mettre sur le devant de la<br />
scène les finalistes dans la catégorie<br />
« chanson-slam ». Ils seront accompagnés<br />
par l’excellent Benoît Dorémus.<br />
Le lendemain, samedi 5 juin, Calais sera à<br />
la fête pour la finale « électro ». Le centre<br />
culturel Gérard-Philipe revêtira ses habits<br />
electro-pop avec les joyeux garnements de<br />
We Are Enfant Terrible, juste avant une<br />
« after-party » mixée par Laurent Delarive-<br />
Gauche accompagné du VJ (vidéo jockey)<br />
Pitch Visualive…<br />
Le week-end suivant, le samedi 12 juin, la<br />
catégorie « jazz-blues » et ses finalistes seront<br />
à l'honneur à Anzin-Saint-Aubin. La<br />
soirée se terminera avec Marcus Malone,<br />
célèbre bluesman.<br />
Un son résolument « pop-rock » résonnera<br />
We We are are enfant enfant terrible terrible<br />
Prenez un synthétiseur flambant neuf, ajoutez<br />
une jolie voix, une bonne dose de gratte électrique<br />
et de grosse batterie, saupoudrez le tout<br />
de musique 8 bits via la fameuse Nintendo DS, et<br />
vous obtenez un mélange qui étonne et détonne :<br />
We are enfant terrible, jeune groupe d’électro<br />
rock hallucinant. Les trois joyeux drilles sortent<br />
leur véritable premier album à la rentrée de septembre…<br />
Ils sont méconnus du grand public, mais se sont déjà<br />
forgé un nom dans le monde de l’électro, à leur vitesse,<br />
c’est-à-dire proche du mégabyte. Hyperactifs dans la blogosphère,<br />
la magie d’Internet les propulse sur le devant<br />
de la scène… et sur scène tout court.<br />
Été 2008, formation du groupe. Clo la chanteuse novice<br />
originaire du Pas-de-Calais (Allouagne), diplômée de<br />
sciences po Lille passée par New York et Paris, Thomas,<br />
le guitariste un peu geek sur les bords et Cyril, le batteur<br />
déjanté franchement génial. Ils enregistrent des sons<br />
qu’ils balancent sur leur Myspace. Premier contact, la<br />
manageuse des Peaches ! Elle leur propose la première<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
à la Faïencerie de Boulogne-sur-Mer le dimanche<br />
13 juin et viendra clôturer la <strong>série</strong><br />
de finales du tremplin. Les énergiques Kid<br />
Bombardos fermeront la marche!<br />
L’arrivée du Tour!<br />
Les gagnants de chaque catégorie - six<br />
groupes ou artistes au total - se produiront<br />
partie de celle qui bosse avec Iggy Pop, en octobre, dans<br />
une salle de renom : le Showcase à Paris et ses 1 500<br />
personnes. Clotilde raconte : « on devait faire notre première<br />
date à Lille au Sonic, mais l’endroit a brûlé ! J’entends<br />
encore le patron du Showcase nous demander<br />
comment nous fonctionnions d’habitude. Le problème<br />
c’est qu’il n’y en avait pas de “d’habitude”, on n’avait<br />
rien dit ». Cette première est une réussite, les trois acolytes<br />
prennent énormément de plaisir et décident d’y aller<br />
à fond. Depuis c’est plus de soixante concerts, à Brighton<br />
notamment, première partie des Ting Tings, leur référence<br />
musicale, devant 4 000 personnes…<br />
23<br />
le dimanche 27 juin en fin d’après-midi au<br />
parc de la Fossette à Barlin pour la grande<br />
fête dont la tête d’affiche sera Caravan Palace!<br />
La roulotte musicale du groupe<br />
d’electro-jazz manouche s'arrêtera à Barlin<br />
pour faire s'agiter gaiement le public sur<br />
son swing endiablé. La première partie<br />
sera assurée par General Elektriks.<br />
Les finalistes du tremplin départemental<br />
ÉLECTRO : Automatiq - Dead Astropilots - Ultramatic - Spaceship Operatorz<br />
METAL-HARDCORE : Arkanan - Unstable - Tri[Balles] - Astimos<br />
POP-ROCK : Ufych Sormeer - The Litchi Brothers - Eepocampe - Zoe<br />
CHANSON-SLAM : 127 fascinations - Noumène Tobar - Trois roues sous un parapluie - Joe et la Machine<br />
REGGAE-SKA-FESTIF : B-Siders - El Maestro - Natural Misfits - Arokana<br />
JAZZ-BLUES-IMPRO : Noom - Manra - Checha - Karavage<br />
En bref… par A. Top<br />
Tournée en Chine<br />
Repéré par le rédacteur en chef des Inrocks, We<br />
are enfant terrible est programmé sur le festival<br />
des Inrocks fin 2008 en « after » et s’envole ensuite<br />
vers la Chine, six concerts, en janvier<br />
2009, à Shanghaï, Pékin et Hong-Kong notamment.<br />
Clotilde chante en anglais des textes qui<br />
parlent d’amour – mais de façon imagée – des<br />
réseaux sociaux, des rapports humains qui se<br />
déshumanisent peu à peu.<br />
Vienne, Salzbourg, Rome, Londres, Bruxelles,<br />
Barcelone, Amsterdam, Eindhoven, Zurich et<br />
même la Russie… des dates en France aussi, Paris,<br />
Troyes, Lyon, Lille… et enfin le Pas-de-Calais au début<br />
du mois de juin, à Calais.<br />
Pour préparer leur premier (vrai) album, Clo, Thomas et<br />
Cyril donnent dans le minutieux, réglant leur son au décibel<br />
près, avec plus ou moins de « crunch ». Ils viennent<br />
de signer pour un gros label étranger qui devrait les distribuer<br />
dans le monde entier en septembre.<br />
WAET tournera en Amérique du Nord du 10 au 23 juin.<br />
Puis direction les Eurockéennes de Belfort le 4 juillet,<br />
entre deux passages à Lille le 1er juillet et le 31 août.<br />
http://www.myspace.com/weareenfantterrible<br />
Photo A. Top<br />
Photos L’Écho du Pas-de-Calais
24<br />
Exercice difficile que de « photographier<br />
» les chanteurs du Pasde-Calais.<br />
Beaucoup y sont nés, y<br />
ont grandi avant de tenter l’aventure<br />
parisienne; car cet art dit mineur<br />
– vaste débat – ne s’est<br />
longtemps épanoui que dans les<br />
cabarets, caves et théâtres de la<br />
capitale. Un cabaret comme La<br />
Rose rouge où débuta en 1949<br />
une « fille de Béthune », Monique<br />
Morelli, petite-fille d’Augustin Dubois,<br />
compositeur né à Saint-Venant.<br />
Elle interpréta les plus<br />
grands poètes, d’Aragon à Mac<br />
Orlan en passant par Carco; puis<br />
créa son propre cabaret Le Père<br />
Ubu où se produisirent Brigitte<br />
Fontaine, Colette Magny. Elle est<br />
décédée en 1993; sa voix reste<br />
l’une des plus poignantes de la<br />
chanson.<br />
Fille de Boulogne-sur-Mer, Léo<br />
Marjane débuta dans les années<br />
trente et créa en 1942 « Je suis<br />
seule ce soir ». Une chanson éternelle.<br />
Et comment ne pas remonter<br />
un peu plus loin dans le temps<br />
CHANSON 62<br />
Écoutez la chanson<br />
du pays d’Artois<br />
«Une chanson c’est trois fois rien une chanson… Du champagne, un frisson. Ce n’est qu’un point<br />
dans l’infini. Un petit bout de mélodie que l’on invente sur un piano et qu’on habille avec des mots.<br />
C’est un prénom sur une page, un jour un mois juste une image et dans le fleuve d’aujourd’hui…<br />
C’est sûrement toute ma vie. Mais dis-moi c’que nous ferions s’il n’y avait plus de chansons ! » Qui dit<br />
mieux que Charles Dumont la place considérable qu’occupe la chanson « française » dans notre culture,<br />
dans notre vie quotidienne. Chanson à texte, chanson populaire. Brel, Brassens, Ferré, Ferrat, Nougaro,<br />
Barbara, Goldman… Des milliers d’auteurs, compositeurs, interprètes, ou les trois à la fois. D’hier et<br />
d’aujourd’hui, de Brest à Sète, de Toulouse au… Pas-de-Calais.<br />
pour retrouver Marcel Legay, né à<br />
Ruitz en 1851, « chansonnier »,<br />
auteur de la « Chanson du pays<br />
d’Artois »: « Enfant à l'âme inasservie,<br />
jadis entraîné loin de toi,<br />
sol natal je revois ma vie près<br />
d'un berceau sous l'humble toit.<br />
Et dans mes soirs de rêverie s'en<br />
va vers mon cœur attristé, l'écho<br />
de tes berges fleuries et mon<br />
hiver est un été. Écoute, ô mon<br />
cœur, écoute la harpe du vent de<br />
chez nous, du pays d'Artois. C'est<br />
un très vieux air des bords de la<br />
Scarpe qui chante aujourd'hui<br />
tout comme autrefois. » S’il avait<br />
vécu cent ans plus tard, Marcel<br />
Legay se serait sans aucun doute<br />
retrouvé sur le plateau de Discorama,<br />
l’émission qui enchanta les<br />
dimanches des téléspectateurs,<br />
présentée par Denise Glaser, née à<br />
Arras en 1920 et décédée, oubliée<br />
de tous, en 1983. Oui, mission<br />
presque impossible que de dresser<br />
une liste de chanteurs liés, attachés<br />
au Pas-de-Calais. Notre<br />
sélection est arbitraire et s’appuie<br />
Faites de la chanson<br />
sur trois fois rien. Un frisson.<br />
Un prénom. Une<br />
bière à défaut de<br />
champagne! On vit<br />
surgir dans les années<br />
80 une nouvelle<br />
chanson<br />
française, portée par<br />
Alain Souchon, Louis<br />
Chédid, etc. Jean-Luc<br />
Lécaillé, né en 1956 à<br />
Achicourt, sortit deux albums<br />
très inspirés. Très nouvelle<br />
chanson française. Il a laissé<br />
les notes de côté en 1989; se<br />
contentant désormais de jouer<br />
avec les mots.<br />
Après avoir chanté pour les petits,<br />
l’institutrice Françoise Kucheida,<br />
originaire de Marles-les-Mines,<br />
s’est tournée vers les grands, interprétant<br />
à merveille Pierre Barouh,<br />
Romain Didier, Allain<br />
Leprest. De Paris à Liévin, de Prévert<br />
au patois, Françoise est<br />
« notre grande Dame » de la<br />
chanson. Jean-Louis Blaire n’a jamais<br />
cessé de chanter depuis<br />
F. Kucheida - Photo JérômePouille<br />
trente<br />
ans. Il a débuté à<br />
la célèbre Marmite à Arras avant<br />
de tourner en France, en Belgique,<br />
en Allemagne. Son nouvel album<br />
« À nos vies » (2008) « reflète sa<br />
passion du verbe et de la vie ».<br />
L’arrivée des radios libres après<br />
l’avènement de la Gauche au pouvoir<br />
avait donné des ailes aux<br />
chanteurs. Pour beaucoup, il n’y<br />
eut qu’un petit 45 tours avant de<br />
s’en aller. Nous vîmes le débarquement<br />
des patoisants, des romantiques.<br />
C’est ça aussi la<br />
chanson… Si ces radios libres ont<br />
Kino - Photo Jérôme Pouille<br />
perdu leur souffle francophone, les<br />
autoroutes de la communication et<br />
myspace donnent heureusement<br />
des nouvelles des « survivants »<br />
comme l’Arrageois Daniel Slowik<br />
et son incroyable voix, comme<br />
Goun, Jean-François Auclair, Jean<br />
Bodart… En 2010, les héritiers de<br />
Marcel Legay et de Monique Morelli<br />
tentent de résister aux dures<br />
lois du showbiz, du téléchargement,<br />
de la mondialisation musicale.<br />
Ils s’appellent Jef Kino (né à<br />
Auchel), Gil Novelo, Usmar (Calais),<br />
Françoise Hautfenne (Oisyle-Verger),<br />
Lucile (Boulogne-sur-<br />
Mer), Ellinor, Waïla, Khâro, Cactus<br />
in Love, etc. Mais que ferionsnous<br />
s’il n’y avait plus de chansons?<br />
Chr. Defrance<br />
« La variété, au sens noble et premier du terme. » Tel est le slogan de l’association Di Dou Da qui<br />
réunit des amoureux de la chanson et du spectacle vivant. Slogan appliqué à la lettre lors du festival<br />
Faites de la chanson qui réunit toutes les générations d’artistes pour toutes les générations de publics.<br />
Chaque année depuis 2005, pendant plus d’une semaine autour de la fête de la musique (21 juin), talents originaux, chanteurs amateurs et spectateurs<br />
se partagent les scènes du Casino, du théâtre à l’italienne et de l’Hôtel de Guînes, dans le cœur historique de la ville d'Arras. Il y a là la nouvelle<br />
chanson, la scène émergente, mais aussi la scène immergée. Celle dont on ne parle pas assez. Celle qui chante toujours, la chanson des<br />
racines. « C’est la mission et l’honneur du festival de programmer toutes les générations de la chanson, sans être esclave des modes ».<br />
Au programme de la 6 e édition: Clarika le samedi 19 juin; Romain Didier et l’orchestre à cordes du conservatoire d’Arras le dimanche 20 juin; Véronique<br />
Pestel le mardi 22 juin; Mémo le mercredi 23 juin; Chanson Plus Bifluorée le jeudi 24 juin; Hervé Akrich le vendredi 25 juin; Liz Cherhal<br />
et Alexis HK le samedi 26 juin; Hommage à Jean Ferrat présenté par Jofroi le dimanche 27 juin… Et durant toute la semaine: stages de chant,<br />
master class, scènes ouvertes, premières parties Chant’amateur, concerts gratuits en plein air…<br />
Passeport festival: 15 euros, donnant droit à 50 % de réduction sur l’ensemble des spectacles (10 seulement, jusqu’au 15 mai).<br />
Réservations: théâtre d’Arras 03 21 71 66 16 - www.didouda.net - contact@didouda.net
Thierry René,<br />
virtuose de l’électronique musicale<br />
Tout jeune déjà, Thierry René adorait « trifouiller » les vieux postes à lampes de son<br />
grand-père ou bien se plonger dans le corps d’un ampli. Sa passion pour<br />
l’électronique ne date pas d’hier et ne l’a jamais quitté. Ni celle d’ailleurs pour la<br />
musique, la guitare en particulier, qu’il a pratiquée au sein de quelques groupes régionaux.<br />
Aussi quand il a décidé de quitter France Télécom où il travaillait depuis vingt-cinq ans sur<br />
la région lilloise, il avait son idée en tête : créer son entreprise en réunissant ses deux<br />
hobbies, alors même qu’il effectuait déjà des réparations d’instruments pour ses copains.<br />
Ainsi est née en 2007, à Auchel, commune<br />
où il avait passé sa jeunesse, la société<br />
ARTEM 59-62 (atelier de réparation de<br />
toute électronique musicale). Pas du tout<br />
certain il y a trois ans que cela marcherait,<br />
Thierry René est conscient aujourd’hui de<br />
s’être inséré dans une véritable niche. Au<br />
point qu’une bonne partie du logement<br />
qu’il occupe derrière l’ancienne gendarmerie<br />
de sa ville natale déborde de guitares<br />
électriques, basses, tables de mixage, synthétiseurs,<br />
claviers, amplis… « J’ai mis<br />
environ un an avant de pouvoir vivre de<br />
ma société. Au départ, j’ai activé mon réseau<br />
de connaissances dans le milieu musical<br />
et rapidement le bouche à oreille a<br />
fonctionné » précise l’Auchellois qui travaille<br />
avec trois types de clientèles: les particuliers<br />
(musiciens amateurs, collectionneurs),<br />
les magasins de musique pour lesquels<br />
il assure les réparations (et même le<br />
service après-vente sur plusieurs marques<br />
réputées), les professionnels, c’est-à-dire<br />
des artistes dont certains très connus ou<br />
des « back liners » (préparation/maintenance<br />
pour les musiciens en tournée). Pour<br />
cette dernière catégorie, Thierry René doit<br />
faire preuve d’une réactivité quasi immédiate.<br />
Pas question de les laisser tomber à<br />
la veille d’un concert. Surtout quand il s’agit<br />
de pointures nationales voire internationales,<br />
« dont je ne révélerai pas les noms »<br />
assure-t-il, secret professionnel oblige.<br />
En terrain connu<br />
« Quand j’ai ouvert Artem en 2007, il y<br />
avait déjà du monde sur la place, mais j’ai<br />
réussi à m’imposer petit à petit. Sans<br />
doute parce que je suis musicien et que je<br />
comprends facilement ce que mes clients<br />
souhaitent en matière de son, parce qu’ils<br />
peuvent mettre un visage sur leur interlocuteur.<br />
Je tiens aussi à respecter une certaine<br />
éthique en pratiquant des prix<br />
raisonnables. Je sais que c’est dur pour<br />
les musiciens débutants, ils n’ont pas<br />
Les musiciens de la région qui rallient encore la capitale pour trouver<br />
leur bonheur devraient peut-être jeter un œil du côté de Nœux-les-<br />
Mines. Il se peut que l’instrument rêvé orne les allées d’Espace sono<br />
musique. Fort de presque quinze années d’expérience, l’enseigne aux<br />
dix employés propose outre une large gamme d’instruments, un service<br />
après-vente de qualité, celui que l’on ne trouve pas forcément<br />
sur le Net.<br />
L’histoire d’ESM commence en 1996 à Bully-les-Mines. Cristophe Pawliszko,<br />
professeur d’accordéon, décide de lancer une boutique de musique,<br />
sur 50 m 2 dans le but de fournir ses élèves en instruments.<br />
Depuis, l’enseigne a évolué, grandi, pour en 2007 s’installer en bonne<br />
place sur la zone commerciale de Loisinord à Nœux-les-Mines. Un espace<br />
de 1 500 m 2 dédié à la musique, toutes les musiques en général,<br />
la guitare, la batterie, le piano en particulier, mais aussi le home studio<br />
(musique assistée par ordinateur) et la sonorisation. Mirka Pawliszko,<br />
présidente de la SAS, explique ce qui fait la particularité d’une entreprise<br />
beaucoup d’argent » précise Thierry qui reconnaît<br />
que son précédent emploi lui a permis<br />
de « garder le contact avec les<br />
nouvelles technologies ». Que ce soit un<br />
ampli des années 60 ou un appareil dernier<br />
cri, rien ne lui fait peur. Et qu’importe la<br />
marque. En quelques années, il a déjà réparé<br />
des choses aussi diverses qu’un jukebox,<br />
un orgue d’église, des accordéons<br />
électrifiés, des amplis pour des passionnés…<br />
Et pas de problème pour trouver les<br />
pièces « un réseau de spécialistes fabriquent<br />
des pièces à l’identique. Merci In-<br />
ESM, l’entreprise qui monte crescendo<br />
Photo A. Top<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
25<br />
Photo B. Queste<br />
ternet! ». Il arrive aussi que les murs du<br />
logement qu’il occupe tremblent. C’est<br />
qu’après chaque réparation, Thierry doit<br />
essayer l’instrument ou l’appareil… à fond.<br />
Quand il part une journée complète pour sa<br />
tournée des magasins, ses voisins doivent<br />
pousser un petit « ouf! » de soulagement.<br />
Ça ne les empêche pas de bien s’entendre.<br />
Bernard Queste<br />
Contact<br />
ARTEM - Atelier de réparation de toute<br />
électronique musicale : tél. 03 21 52 31 70<br />
www.artem5962.com<br />
En bref… par A. Top<br />
s’adressant à un large public et qui ne se contente pas de vendre des<br />
instruments: « Nous nous adressons aussi bien aux amateurs qu’aux<br />
professionnels. Notre clientèle va du musicien débutant au plus expérimenté,<br />
étant donné que nous proposons du matériel premier prix<br />
comme du très haut de gamme. Nous travaillons également sur la sonorisation<br />
des Nuits secrètes à Maubeuge, de l’Aéronef parfois, du<br />
théâtre d’Arras, de Béthune avec Culture commune ou encore avec<br />
Marcel et son orchestre ».<br />
Autre atout non négligeable: le service. Les vendeurs savent de quoi ils<br />
parlent puisque tous sont musiciens et en cas de problème, le client<br />
peut revenir au magasin pour demander conseil. Mirka insiste sur ce<br />
point, démontrant ainsi que ses produits ne sont pas plus onéreux que<br />
ceux achetés sur la Toile: « Ici il est inutile de renvoyer au vendeur<br />
pour une malfaçon ou tout autre souci de ce genre. Si à première vue<br />
on peut paraître un peu cher, il s’avère qu’au final, le service aprèsvente<br />
nous rend très compétitifs ».
26<br />
Après Paris, New York, Barcelone,<br />
Amsterdam, le maître catalan posera<br />
sa viole de gambe au château<br />
d’Hardelot, à Condette, le jeudi 17<br />
juin à 20h30. Au programme de<br />
la soirée « In nomine » avec des<br />
œuvres de Henry Purcell, William<br />
Byrd et Anthony Holborne. Le<br />
gambiste aura à ses côtés la formation<br />
Hespèrion XXI pour laquelle<br />
musique ancienne, musique<br />
de la Renaissance et musique baroque<br />
n’ont aucun secret.<br />
La trompette annonce<br />
La première édition du « Midsummer<br />
Festival » se déroulera<br />
du 11 au 27 juin, dans un théâtre<br />
élisabéthain éphémère – en toile<br />
et en bois – installé au pied des<br />
remparts du château d’Hardelot,<br />
l’emblématique Centre culturel de<br />
l’Entente cordiale, pour des représentations<br />
de « semi plein-air »<br />
exceptionnelles. La Tour Vagabonde<br />
est à la fois un théâtre et<br />
une œuvre d’art à part entière,<br />
unique en Europe probablement.<br />
C’est une réinterprétation du<br />
Globe Theater de Londres. Plus<br />
petite et plus intime, elle offre la<br />
possibilité de réexaminer, à travers<br />
l’expérimentation, les ingrédients<br />
essentiels des pièces<br />
shakespeariennes, et comment<br />
celles-ci peuvent être interprétées<br />
de nos jours. L’espace est intime<br />
et encourage une relation particulière<br />
avec le public. Une communication<br />
directe entre le plateau et<br />
la salle, et vice versa. La structure<br />
de la Tour crée de nombreux espaces<br />
différents qui obligent à<br />
CENTRE CULTUREL DE L’ENTENTE CORDIALE<br />
Au château d’Hardelot<br />
Songes et songs de nuits d’été<br />
Gambiste. À ne pas confondre avec cambiste! Le second joue avec les devises, les marchés, les banques;<br />
le premier joue avec les cordes de la viole de gambe. Jordi Savall est un gambiste, un virtuose de la viole<br />
de gambe: « cet instrument d’un raffinement au-delà duquel il n’y a que le silence ». Depuis plus de<br />
trente ans, ce concertiste catalan, pédagogue, chercheur, fait connaître au monde entier des merveilles<br />
musicales « abandonnées dans l’obscurité et l’indifférence ». Ce « Christophe Colomb de la musique » a<br />
marqué les esprits en 1991 avec la musique du film Tous les matins du monde plongeant le grand public dans<br />
la musique baroque. Jordi Savall sera l’invité exceptionnel du « Midsummer Festival », l’un des grands<br />
événements de « L’année de toutes les musiques en Pas-de-Calais » orchestrée par le conseil général.<br />
considérer l’espace dans sa globalité<br />
et à ne pas se limiter à la<br />
scène. Le festival permettra à des<br />
ensembles français, britanniques<br />
« de croiser leurs regards sur les<br />
cultures musicales des deux<br />
pays, du répertoire de musique<br />
ancienne aux créations contemporaines<br />
».<br />
Au temps de Shakespeare, la<br />
trompette annonçait, depuis les<br />
fenêtres du théâtre, le début de la<br />
représentation. Le vendredi 11<br />
juin à 20h30, c’est la trompette<br />
du célèbre Crispian Steele-Perkins<br />
qui annoncera l’ouverture du festival.<br />
La soprano Lorna Anderson<br />
et le plus british des ensembles<br />
baroques anglais, The King’s<br />
Consort, le tout dirigé par l’illustre<br />
Robert King, offriront un « joyeux<br />
programme »: « Sing, the trumpet<br />
» autour de Haendel, Purcell,<br />
Bach. Henry Purcell (1659-1695),<br />
le plus grand compositeur anglais,<br />
sera « omniprésent » cet<br />
été. Georg Friedrich Haendel<br />
(1685-1759) est né en Allemagne<br />
mais il a été naturalisé anglais.<br />
Purcell encore et Matthew Locke<br />
(1622-1677) seront les « étoiles »<br />
du samedi 12 juin, à 20h30, avec<br />
l’ensemble La Rêveuse (Julie<br />
Hassler, soprano, et sept musiciens):<br />
« The theatre of musick »<br />
est un voyage dans le temps, avec<br />
une sélection des plus belles<br />
compositions de musique pour<br />
les théâtres londoniens… Quand<br />
après l’austérité du règne puritain,<br />
une nouvelle période faste pour le<br />
théâtre commençait avec le retour<br />
du roi Charles II.<br />
Spiritualité et ferveur<br />
Les « Suites anglaises » et<br />
« Suites françaises » de Bach seront<br />
sur le devant de la scène le<br />
dimanche 13 juin à 15 h avec Benjamin<br />
Alard, 25 ans, claveciniste<br />
doué et talentueux. À 17h30,<br />
après le thé of course, place au<br />
Trio Arte (violon, alto, violoncelle)<br />
et à Dana Ciocarlie, une pianiste<br />
formée à l’école roumaine, interprétant<br />
des œuvres de Frank<br />
Bridge (1879-1941) un post-romantique;<br />
de William Walton<br />
(1902-1983) « l’enfant terrible de<br />
la musique anglaise »; et de Serge<br />
Penard, jeune compositeur français<br />
dont la « Phantaisie » sera<br />
une création mondiale.<br />
« French & English songs » permettront<br />
le vendredi 18 juin à<br />
20h30 de « confronter et réunir<br />
des grands noms français et anglais<br />
de la musique pour voix et<br />
piano de la fin du XIX e siècle à nos<br />
jours »: Fauré, Britten, Vaughan<br />
Williams, Hersant, Poulenc, Debussy,<br />
etc. La musique anglaise<br />
retrouve vers la fin du XIX e siècle<br />
l’éclat qu’elle avait connu pendant<br />
sa brillante période renaissance.<br />
Héritière des grands improvisateurs<br />
romantiques, l’école française<br />
du XX e siècle se réapproprie<br />
l’ancien « plain-chant » et les mélodies<br />
grégoriennes. L’alternance<br />
de ces courants met également en<br />
évidence « une » musique sacrée<br />
des églises catholiques et anglicanes.<br />
Spiritualité et ferveur seront<br />
à l’unisson avec le chœur de<br />
chambre Sequenza 9.3 dirigé par<br />
Catherine Simonpietri.<br />
Jordi Savall, gambiste virtuose.<br />
Songe d’une nuit d’été<br />
Le jeune claveciniste américain,<br />
Kenneth Weiss abordera des œuvres<br />
de Richardson, Morley, Bull,<br />
Picci, Byrd, Tomkins, Munday le<br />
samedi 19 juin à 17 h. Et à 20h30,<br />
The Consort project présentera<br />
« The Twelve Months », douze<br />
fantaisies de Christopher Simpson<br />
(1610-1669).<br />
Nouveau récital de Kenneth Weiss<br />
le dimanche 20 juin à 15 h, avant<br />
« Le Tour du monde de Sir Francis<br />
Drake » à 17h30. L’ensemble<br />
Fretwork a passé commande au<br />
compositeur britannique Orlando<br />
Gough pour créer un voyage sonore<br />
qui cartographierait l’exploit<br />
de Drake. La musique du XVI e siècle<br />
datant d’avant le départ de<br />
Drake est tissée de manière homogène<br />
avec la musique contemporaine<br />
dans une œuvre de<br />
soixante-dix minutes.<br />
Shakespeare « visitera » le Mid-<br />
Photo D.R.<br />
summer Festival les jeudi 24 et<br />
vendredi 25 juin, à 20h30, et le<br />
samedi 26 juin à 17h30, avec<br />
« Le songe d’une nuit d’été » par<br />
le Théâtre de l’Écrou, mise en<br />
scène de Pip Simmons.<br />
L'ensemble Alia Mens qui réunit<br />
des chanteurs et des instrumentistes<br />
pratiquant les instruments<br />
d'époque (viole de gambe, clavecin,<br />
théorbe) offrira « Purcell<br />
dream » le samedi 26 juin à 15 h.<br />
« Airs, mélodies & songs » raviront<br />
les mélomanes le dimanche<br />
27 juin à 16 h; Dame Felicity Lott<br />
et Isabelle Moretti s’amusant,<br />
avec un programme original pour<br />
voix et harpe, à explorer un siècle<br />
de chant poétique, de Rossini<br />
à Britten en passant par des<br />
pages majeures de la mélodie<br />
française.<br />
À 17h30, le Trio Wanderer et le<br />
baryton Wolfgang Holzmair feront<br />
« chanter » Haydn et Beethoven.
Le clou du Midsummer Festival sera planté « hors les murs du château d’Hardelot »! Le samedi 26 juin,<br />
le parc de la Fossette à Barlin sera, à partir de 22 h, le théâtre de « The Royal Fireworks »: un événement<br />
mondial à ne rater sous aucun prétexte! Deux dates seulement en France.<br />
Quatre-vingts musiciens, une heure et demie de musiques grandioses, un émerveillement total. Le programme<br />
rassemble deux des œuvres baroques les plus célèbres dans le monde. En ouverture, le plus fameux<br />
mouvement du Te Deum de Marc-Antoine Charpentier qui rappelle tout le faste de Versailles et de<br />
Louis XIV. Un véritable « choc musical » avec le Concert Spirituel sous la houlette d’Hervé Niquet. Le Concert<br />
Spirituel est un ensemble spécialisé dans l’interprétation de la musique sacrée française.<br />
Au cœur du concert, les magiciens de la pyrotechnie s’allieront au Concert Spirituel pour enchanter les<br />
spectateurs avec Music for the Royal Fireworks et Water Music de Haendel.<br />
Music for the Royal Fireworks a été composé en 1749 pour les festivités en l’honneur du traité d’Aix-la-<br />
Chapelle. Le roi George II avait demandé à Haendel une musique festive pour accompagner un grand feu<br />
d’artifice sur la Tamise.<br />
Coups de vents<br />
un concours international bien orchestré<br />
Du 10 au 14 juillet, il rassemblera quelque 300<br />
concerts, animations, aubades, sérénades, parades…<br />
en plein air ou en salles. Le festival et<br />
concours international Coups de vents s’annonce<br />
en cette année 2010 comme le rendez-vous mondial<br />
de la création pour les harmonies et le carrefour<br />
de rencontres, de métissages, d’échanges et<br />
de découvertes concentrés sur la ville de Boulognesur-Mer<br />
et quelques autres sites de la Côte d’Opale,<br />
ainsi que durant quatre jours à Lens au cœur du<br />
Photo CG 62<br />
bassin minier, véritable vivier d’harmonies. Pour le<br />
public, ce sera l’occasion d’apprécier une musique<br />
nouvelle et populaire.<br />
Parmi les dates à retenir, le 10 juillet à Lens et Marquise,<br />
les 10 et 11 juillet le week-end festival avec<br />
orchestres à Lens, les 12 et 13 juillet des parades<br />
et animations dans les rues de Lens, le 14 juillet<br />
des orchestres et feux d’artifice à Boulogne-sur-<br />
Mer et Lens. Et aussi des événements sur Outreau,<br />
Marquise…<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
Haendel et feux d’artifice royaux<br />
Un « événement mondial » à Barlin<br />
Contrepoints 62<br />
fait chanter les orgues<br />
27<br />
Dans le calendrier international<br />
des festivals d’orgues,<br />
Contrepoints 62 s’est assuré<br />
en quelques années une<br />
place de choix. Le Pas-de-<br />
Calais dispose il est vrai de<br />
remarquables instruments,<br />
historiques ou récents (du<br />
XVIIe jusqu’à 2008), qui font le bonheur des spécialistes parmi les plus<br />
réputés fidèles au rendez-vous. L’édition 2010 du festival affiche déjà six<br />
dates de concert, du 17 septembre au 3 octobre: 17 septembre à 20h,<br />
cathédrale de Saint-Omer; 18 septembre à 17h et 20h, cathédrale de<br />
Saint-Omer; 19 septembre à 17h30, église Saint-Vaast de Béthune;<br />
23 septembre à 20h, église de Tournehem; 24 septembre à 20h, cathédrale<br />
de Boulogne-sur-Mer; 25 septembre à 15h et 17h, église de<br />
Nielles-lès-Ardres.<br />
Concours d’orgue<br />
Pierre de Manchicourt<br />
Du 16 au 19 septembre, Béthune accueillera le troisième concours<br />
d’orgue Pierre de Manchicourt destiné à découvrir et promouvoir de<br />
jeunes organistes, dans le cadre de Contrepoints 62. Dédié à Pierre de<br />
Manchicourt, polyphoniste né à Béthune vers 1510, il est ouvert aux<br />
jeunes organistes âgés de 27 ans au plus à la date des épreuves. Il se<br />
tiendra sur l’orgue Freytag-Tricoteaux (2001) de l’église Saint-Vaast de<br />
Béthune. Inscriptions jusqu’au 8 juillet sur le site de l’année de toutes les<br />
musiques www.musiques62.fr rubrique reportages, spectacles et festivals<br />
ou sur le site de l’association Orgues en Béthunois http://orguebethune.free.fr,<br />
partenaire du conseil général du Pas-de-Calais et de la ville<br />
pour l’organisation du concours. Contact : Bernard Hédin, directeur du<br />
concours, tél. 06 64 93 32 20 - bernard_hedin@hotmail.com<br />
Photo S. Jarry
28<br />
AGENDA<br />
Berck-sur-Mer<br />
Samedi 15 mai – 20h, musée Opale<br />
Sud, dans le cadre du festival Musica<br />
Nigella 2010, « Kindertotenlieder »<br />
avec au programme Ravel, Wagner,<br />
Némoto, Berlioz, Ducloux, Malher.<br />
Rens./rés. 03 21 81 08 63<br />
euphonie@noos.fr<br />
Béthune<br />
Samedi 15 mai – 20h30, le Poche,<br />
concert du Beffy Big Band. Entrée 6€.<br />
Rens. 03 21 64 37 37<br />
Calais<br />
Samedi 15 mai – 21h30, au Davydson,<br />
8 bd Clémenceau, concert du<br />
groupe calaisien Amsterdam Square.<br />
Estrée-Blanche<br />
Samedi 15 mai – 20h, salle des<br />
fêtes, festival de la délégation Val de<br />
Lys des sociétés musicales.<br />
Étaples<br />
Samedi 15 mai – salle de la Corderie,<br />
concert-spectacle avec la participation<br />
des Bons z’enfants d’Étaples<br />
et d’orchestres allemands de<br />
Huckeswagen.<br />
Rens. 03 21 89 61 72<br />
Frévent<br />
Samedi 15 mai – 20h30, salle polyvalente,<br />
concert de l’harmonie municipale.<br />
Entrée 5€ (gratuit pour les<br />
moins de 12 ans).<br />
Lens<br />
Samedi 15 mai – DJ Zebra et l’harmonie<br />
de Lens, « Un monde en fanfare<br />
», 19h30 au stade Bollaert et 23h<br />
sur le site du Louvre Lens.<br />
Neuville-Saint-Vaast<br />
Samedi 15 mai – 20h, salle des<br />
fêtes, concert de printemps de l’harmonie<br />
municipale.<br />
Rang-du-Fliers<br />
Samedi 15 mai – 20h30, salle le<br />
Fliers, comédie musicale par la compagnie<br />
Éole.<br />
Rens. 03 21 84 34 00<br />
Saint-Pol-sur-Ternoise<br />
Samedi 15 mai – 20h30, salle des<br />
fêtes, ambiance cabaret avec la Musique<br />
municipale. Entrée 3€.<br />
Wizernes<br />
Samedi 15 mai – salle des fêtes,<br />
concert de printemps de l’harmoniebatterie<br />
municipale.<br />
Rens. 03 21 88 99 72<br />
Bully-les-Mines<br />
Dimanche 16 mai – 16h, espace<br />
François-Mitterrand, concert de<br />
l’harmonie municipale (120 e anniversaire),<br />
du SPDB quartet (Sans<br />
prise de bec) et de l’ensemble Accordé<br />
à vent.<br />
Rens./rés. 03 21 44 18 00<br />
Outreau<br />
Dimanche 16 mai – 16h, église<br />
Saint-Wandrille, concert de La Clef<br />
des chants. Gratuit.<br />
Tigny-Noyelle<br />
Dimanche 16 mai – 11h, salons<br />
Musica Nigella, « Sonate à Kreutzer »<br />
avec au programme Beethoven, De<br />
Falla, Janacek; à 15h, salons Musica<br />
Nigella, « Nuit transfigurée » avec au<br />
programme Shoenberg, Emmanuel,<br />
Ravel, Messiaen, Britten.<br />
Rens./rés. 03 21 81 08 63<br />
euphonie@noos.fr<br />
Arras<br />
Mardi 18 mai – 15h, au casino, « Il<br />
était une fois les comédies musicales<br />
» par la compagnie Trabucco<br />
dans un spectacle chanté et dansé en<br />
direct sur la légende des comédies<br />
musicales internationales, de Broadway<br />
à Paris. Entrée 26,80€.<br />
Arras<br />
Mardi 18 mai – 20h30, médiathèque<br />
du Palais Saint-Vaast, soirée Harmonica<br />
Jazz. Accès libre.<br />
Boulogne-sur-Mer<br />
Vendredi 21 mai – 21h, espace de<br />
la Faïencerie, concert de la Nuit zébrée<br />
de Radio Nova. Gratuit sur invitation.<br />
Hénin-Beaumont<br />
Vendredi 21 mai – 20h30, à l’Escapade,<br />
Larsen Metal Festival avec Heretic<br />
Process, groupe d’Hénin-<br />
Beaumont, Net Fast Core, vainqueur<br />
du Pas-de-Calais Music Tour 2009,<br />
Weares Eagles Dare, de Toulouse.<br />
Entrée 10€, 8€ ou 7€ (pass deux<br />
jours 12€).<br />
Rens. 03 21 20 06 48<br />
Izel-lez-Hameau<br />
Vendredi 21 mai – 20h, salle culturelle,<br />
concert de Danikil, groupe de<br />
neuf musiciens de reggae français<br />
aux paroles engagées et aux mélodies<br />
roots.<br />
Lens<br />
Vendredi 21 mai – 20h30, Le Colisée,<br />
concert du quatuor Corps à<br />
cordes. Entrée 22,60€ (tarif réduit<br />
17€).<br />
Rens. 03 21 28 37 41<br />
Liévin<br />
Vendredi 21 mai – stade couvert régional,<br />
concert des groupes Karelia<br />
et Scorpions.<br />
Loos-en-Gohelle<br />
Vendredi, 21, samedi 22, dimanche<br />
23 mai – 21h30, gradins en<br />
plein air, site du 11/19, comédie musicale<br />
« Graines de Germinal » de<br />
Xavier Lacouture (hommage aux familles<br />
venues de Pologne, du Maghreb,<br />
d’Italie… pour travailler dans<br />
le bassin minier), présentée dans le<br />
cadre des Gohelliades 2010. Tarif<br />
unique 2€.<br />
Rens./rés. Service culturel<br />
de la mairie, 03 21 69 88 77<br />
Rang-du-Fliers<br />
Vendredi 21 mai – 20h30, salle Micheline-Ostermeyer,<br />
concert de printemps<br />
de l’harmonie l’Indépendante.<br />
Rens. 03 21 84 22 60<br />
Arras<br />
Samedi 22 mai – 15h, médiathèque<br />
du Palais Saint-Vaast, l’univers de<br />
Robert Schuman à travers la 2 ème Sonate<br />
pour piano par Emmanuelle<br />
Huart. Accès libre.<br />
Béthune<br />
Samedi 22 mai – 20h45, Le Poche,<br />
concert de My Little Mississipi. Entrée<br />
à partir de 6,80€.<br />
Rens. 03 21 64 37 37<br />
Coulogne<br />
Samedi 22 mai – salle des fêtes,<br />
concert de printemps de la société<br />
Sainte Cécile.<br />
Hénin-Beaumont<br />
Samedi 22 mai – 20h30, à l’Escapade,<br />
Larsen Metal Festival avec<br />
Danforth puis le célèbre groupe hollandais<br />
Born From Pain, fer de lance<br />
du métal hard core européen. Entrée<br />
10€, 8€ ou 7€ (pass 2 jours 12€).<br />
Saint-Pol-sur-Ternoise<br />
Samedi 22 mai – 20h30, église<br />
Saint-Paul, concert avec l’orchestre<br />
Amadeus.<br />
Rens./rés. en mairie 03 21 47 00 10<br />
Torcy<br />
Samedi 22 mai – au Baladin,<br />
concert jazz swing avec Claude Tissandier.<br />
Entrée 5€.<br />
Rens. 03 21 90 62 51<br />
Oignies<br />
Dimanche 23 mai – 17h, concert de<br />
l’harmonie et de la batterie-fanfare de<br />
Liévin.<br />
Saint-Omer<br />
Dimanche 23 mai – 16 h, salle Vauban,<br />
chœur de jeunes Ars Nova de<br />
Salta (Argentine) et chœur des<br />
jeunes du CRD. Entrée 10€ et 7€.<br />
Rens./rés. 03 21 38 55 24<br />
Saint-Omer<br />
Mercredi 26 mai – 23h, au pianobar<br />
Lordship, 11 rue du Comte du<br />
Luxembourg, concert du groupe calaisien<br />
Amsterdam Square.<br />
Liévin<br />
Jeudi 27 mai – 20h30, centre Arcen-Ciel,<br />
dans le cadre des « Jeudis<br />
de Françoise », concert de Yvon la<br />
Tulipe et Kent.<br />
Rens. 03 21 44 85 10<br />
« Kent c’est quelqu’un de bien. Un<br />
ami à qui l’on tient, le cœur à portée<br />
de main, ses chansons toujours à<br />
portée de cœur. Mais Kent ce n’est<br />
pas juste quelqu’un de bien, c’est<br />
un poète. De la vie et de la ville.<br />
Un peu de Prévert ajouté aux couleurs<br />
de la fin du vingtième siècle.<br />
Kent est un artiste, maniant les<br />
arts pas tristes. Sans décorum, les<br />
cheveux ébouriffés, le sourire évident.<br />
Kent fut un rockeur, il a<br />
gardé de beaux gestes et de beaux<br />
restes. Ramassant entre les lignes<br />
des chansons « starshootées » -<br />
remember, Kent Cockenstock était<br />
le leader de Starshooter! – du<br />
grain à moudre pour son « Panorama<br />
». « Un panorama n’est pas<br />
un best of, c’est le meilleur de<br />
soi », dit-il. Panorama de presque<br />
trente années de carrière qui<br />
« tourne » en France. » (Chr. Defrance)<br />
Olhain<br />
Jeudi 27 mai, vendredi 28 mai et<br />
samedi 29 mai – 20h, le cirque<br />
« Traces » au parc départemental,<br />
mélange de tradition circassienne, de<br />
culture urbaine, de danse contemporaine.<br />
Arras<br />
Vendredi 28 mai – 20h30, au Casino,<br />
festival d’accordéon, concert de<br />
Libertrio « Du vent dans les cordes »<br />
avec la participation de Di Dou Da et<br />
de A Tout Temps Danse.<br />
Rens. 03 21 51 26 95<br />
Billy-Montigny<br />
Vendredi 28 mai – 20h, au café<br />
Loco, 21 rue du 8-Mai, soirée 100%<br />
métal avec Clinically Died, Agressive<br />
Fondness… Entrée gratuite.<br />
Boulogne-sur-Mer<br />
Vendredi 28 mai – 20h30, théâtre<br />
Monsigny, « Le Bonheur des uns »<br />
par les musiciens du quatuor Debussy<br />
et les comédiens de la Fédération.<br />
Rens./rés 03 21 87 37 15<br />
Calais<br />
Vendredi 28 mai – 20h30, centre<br />
culturel Gérard-Philipe, concert de<br />
Casey et ROCé (rap et hip hop).<br />
Rens. 03 21 46 90 47<br />
Liévin<br />
Vendredi 28 mai – 20h, salle du cinéma<br />
Condorcet, rue Ampère, face<br />
au centre sportif Georges-Carpentier,<br />
prestations de groupes de musiques<br />
actuelles.<br />
Rens. 03 21 70 34 28<br />
Loos-en-Gohelle<br />
Vendredi 28 mai – 20h, salle Varet,<br />
soirée chorales avec la Lohézienne,<br />
la Clé des Chants, les chorales de<br />
l’école Basly et du collège Cassin.<br />
Marles-les-Mines<br />
Vendredi 28 mai – 21h, Maison<br />
pour tous rue de Bayonne, bal folk<br />
avec le groupe Amuséon.<br />
Saint-Omer<br />
Vendredi 28 mai – 20h30, salle Vauban,<br />
Chorus Line, classe de modern<br />
jazz et ensemble de cuivres.<br />
Rens. 03 21 38 55 24<br />
Ardres<br />
Samedi 29 mai – 20h30, chapelle<br />
des Carmes, concert de Jean-Bernard<br />
Dagbert, compositeur interprète<br />
pour la sortie de son album « Solaris<br />
– Meeting with the Sun ».<br />
Rens./rés. 06 35 45 57 53<br />
Arras<br />
Samedi 29 mai – 15h, au Casino,<br />
festival d’accordéon, concert de Michel<br />
Pruvot « Sur un air d’accordéon<br />
» avec la participation de Jo<br />
Sony, Gaëlle Vinckier, Lorenzo et<br />
Kévin Legrand.<br />
Rens. 03 21 51 26 95<br />
Audruicq<br />
Samedi 29 mai – 20h30, salle du<br />
Cosec, concert de printemps de<br />
l’harmonie municipale.<br />
Boulogne-sur-Mer<br />
Samedi 29 mai – 20h30, église<br />
Saint-Michel, concert du groupe<br />
Skoed et son spectacle Tro Iliz (musique<br />
celtique sur des arrangements<br />
électro-harmoniques). Entrée 8€<br />
(billets sur place).<br />
Rens. 06 77 93 17 37<br />
ou contact@termaji.fr.<br />
Calonne-Ricouart<br />
Samedi 29 mai – 20h30, concert du<br />
quatuor Accrosax.<br />
Carvin<br />
Samedi 29 mai – 20h, église Saint-<br />
Martin, concert de l’ensemble choral<br />
et du grand chœur Multiphonie (200<br />
choristes), avec des œuvres de<br />
Brahms et Mendelssohn. À l’orgue,<br />
Sylvain Heili.<br />
Rens. 03 21 52 53 96<br />
Fouquières-lès-Lens<br />
Samedi 29 mai – 20h, salle des<br />
fêtes, concert de l’harmonie municipale.<br />
Norrent-Fontes<br />
Samedi 29 mai – 20h, salle polyvalente,<br />
chant choral et musique celtique<br />
avec la chorale de<br />
Norrent-Fontes À la claire fontaine et<br />
le groupe celtique de Busnes. Entrée<br />
gratuite.<br />
Noyelles-Godault<br />
Samedi 29 mai – 22h30, Les Trois<br />
brasseurs, concert de Red Light Band<br />
dans des reprises pop-rock des années<br />
60 à nos jours. Entrée gratuite.
Il y a 20 ans déjà que la volonté<br />
de la municipalité de Liévin de<br />
proposer à sa population un projet<br />
culturel fort se concrétisait par<br />
l’ouverture d’Arc-en-Ciel.<br />
« C’était un pari sur l’avenir. Pari<br />
réussi puisqu’aujourd’hui, le centre<br />
culturel Arc-en-Ciel a trouvé<br />
sa place dans le paysage culturel.<br />
Soutenu par la confiance des<br />
institutionnels et des réseaux nationaux<br />
et internationaux auxquels<br />
il appartient, il porte des<br />
esthétiques aussi variées que le<br />
théâtre, le jeune public, les arts<br />
plastiques, la musique, la chanson<br />
française et anime de nombreuses<br />
actions de développement<br />
culturel dans notre ville, pour un<br />
véritable service public de la culture<br />
», souligne le député-maire<br />
Jean-Pierre Kucheida. Quoi de<br />
mieux pour un anniversaire que<br />
Noyelles-sous-Lens<br />
Samedi 29 mai – centre culturel<br />
Évasion, bal folk avec Orage sur la<br />
plaine.<br />
Saint-Martin-au-Laërt<br />
Samedi 29 mai – 18h, salle des<br />
fêtes, concert des Rubettes pour<br />
Cœur toujours. Entrée 25€<br />
Rés. 03 21 98 60 00<br />
Coulogne<br />
Dimanche 30 mai – Concours d’accordéon<br />
organisé par la commune et<br />
l’Accordéon-Club.<br />
Vendin-le-Vieil<br />
Jeudi 3 juin – 20h, chalet des sports,<br />
concert de l’Orchestre national de<br />
Lille avec au programme des œuvres<br />
de Mendelssohn, Malipiero, Haydn,<br />
Beethoven.<br />
Rens. 03 21 77 37 00<br />
Boulogne-sur-Mer<br />
Vendredi 4 juin – 22h30, au Central<br />
Bar, 22 Grand-Rue, concert Hu-b.<br />
acoustique, reprises de pop-rock en<br />
guitare et voix. Entrée gratuite.<br />
Bruay-la-Buissière<br />
Vendredi 4 juin – 20h30, Le Temple,<br />
concert du groupe Courir les rues.<br />
Rens. 03 21 64 56 25<br />
Calais<br />
Vendredi 4 juin – église Notre-<br />
d’inviter le grand public à souffler<br />
les bougies ! À cette occasion,<br />
8 concerts seront organisés dans<br />
8 cafés de la ville et un bus emmènera<br />
les mélomanes de<br />
concert en concert, de 20 h 30 à<br />
minuit. Le tout étant gratuit : on<br />
ne fait pas payer les invités à son<br />
anniversaire…<br />
Les Mauvaises Langues au Café<br />
Le Ménestrel (Quartier Saint-<br />
Amé) : Les Mauvaises Langues<br />
perpétuent la tradition d’un rock<br />
intelligent où l’énergie musicale<br />
sert la qualité littéraire de leurs<br />
textes. Un groupe à la sincérité<br />
déroutante qui n’en finit pas de<br />
faire des adeptes.<br />
http://www.myspace.com/<br />
lesmauvaiseslangues<br />
Les Taupes 50 au Café La Cravache<br />
d’Or (Quartier Riaumont) :<br />
ce duo féminin disco acoustique<br />
décalé, revisite la disco internationale<br />
des années 70, ainsi que<br />
des tubes du top 50 des années<br />
80 ; un répertoire plutôt inattendu<br />
à l’accordéon.<br />
http://www.myspace.com/<br />
lestaupes50<br />
Dame, dans le cadre du 490 ème anniversaire<br />
du Camp du Drap d’or,<br />
concert la Capilla flamenca et la Caccia<br />
(livre de chants d’Henri VIII).<br />
Calais<br />
Vendredi 4 juin – 20h30, centre<br />
culturel Gérard-Philipe, concert<br />
High Tone et Molécule (dub, hip<br />
hop, électro).<br />
Rens. 03 21 46 90 47<br />
Le Touquet<br />
Vendredi 4 juin – 18h, hôtel de<br />
ville, Les heures musicales avec<br />
Marie-Catherine Honvaut, chanteuse<br />
lyrique. Entrée 7€.<br />
Rens. 03 21 06 72 00<br />
Ardres<br />
Samedi 5 juin – église, concert de<br />
l’ensemble vocal la Chapelle du<br />
Hainaut dans le cadre du 490 ème<br />
anniversaire du Camp du Drap<br />
d’or.<br />
Auchy-lès-Hesdin<br />
Samedi 5 juin – 20h, église abbatiale,<br />
prestation de cinq chorales et<br />
de l’orchestre de chambre de<br />
Campagne-lès-Hesdin à l’occasion<br />
du festival de la délégation de<br />
Saint-Pol des sociétés musicales.<br />
Auxi-le-Château<br />
Samedi 5 juin – 20 h, salle polyvalente,<br />
rue du Cheval, concert de<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
Liévin : samedi 29 mai, tournée des Grands Ducs pour les 20 ans d’Arc-en-Ciel<br />
Blewjob au Café L’Olympique<br />
(centre-ville) : pensant que l’on<br />
peut à la fois aimer AC/DC, Wham<br />
et Lio, le groupe Blewjob décida<br />
de secouer ce savoureux jus de<br />
box afin d’amuser ses fans de 7 à<br />
77 ans.<br />
http://www.myspace.com/blewjob<br />
Le Tire-Laine « Barbarie Karaoké<br />
» au Café L’Auberge liévinoise<br />
(Rond-point de la Piscine) :<br />
se réapproprier l’orgue de Barbarie,<br />
c’est le pari fou des musiciens<br />
du Tire-Laine. Un orchestre<br />
complice se joint à ce drôle de<br />
spectacle et c’est au son des accordéons,<br />
des guitares manouches,<br />
d’une contrebasse et<br />
d’une clarinette que les musiciens<br />
prennent de temps à autre<br />
le relais des chanteurs au rythme<br />
de valses, tangos et musettes.<br />
http://www.tire-laine.com<br />
Jef Kino au Café Aux Marionnettes<br />
(Quartier Les Marionnettes)<br />
: on ne présente plus Jef<br />
Kino, auteur, compositeur, interprète,<br />
6 albums au compteur...<br />
Alors qu’il vient de sortir un<br />
album live avec l’Orchestre<br />
l’Orchestre national de Lille, avec au<br />
programme des œuvres de Mendelssohn,<br />
Malipiero, Haydn, Beethoven.<br />
Entrée 15€ (enfants 7€).<br />
Rens. 03 21 04 02 03<br />
Avesnes-le-Comte<br />
Samedi 5 juin – festival d’accordéon<br />
à la salle Mitterrand.<br />
Longuenesse<br />
Samedi 5 juin – 21h, plateau des<br />
Bruyères, concert du groupe<br />
Voodo Wild, trio qui explore le<br />
vaste univers de Jimi Hendrix.<br />
Montreuil-sur-Mer<br />
Samedi 5 juin – 20h30, abbatiale<br />
Saint-Saulve, concert de l’ensemble<br />
Diapason sur des œuvres de la Renaissance,<br />
joutes sacrées et conférence<br />
sur la musique, dans le cadre<br />
du 490 ème anniversaire du Camp du<br />
Drap d’or.<br />
Rens. 03 21 06 04 27<br />
Auchy-lès-Hesdin<br />
Dimanche 6 juin – 10h30 à<br />
16h30, sur le site de l’ancienne filature,<br />
festival de la délégation de<br />
Saint-Pol des sociétés musicales<br />
et 170 ème anniversaire de la Société<br />
musicale d’Auchy.<br />
Guînes<br />
Dimanche 6 juin – église Saint-<br />
Pierre-es-Liens, concert d’Astrée,<br />
d’Harmonie de Mons qui résume<br />
ses 12 ans de carrière, il sortira<br />
un nouvel album fin 2010 avec de<br />
nouvelles chansons. « La Tournée<br />
des Grands Ducs » sera l’occasion<br />
de les écouter en formation<br />
réduite avec Rémy Charlet au<br />
piano et Laurent Mollat à la percussion...<br />
http://www.myspace.com/jefkino<br />
Mémo au Café Le Select (centreville)<br />
: avec Mémo, la chanson<br />
se fait chrono. Sur des airs<br />
d’hier, elle distille l’écume des<br />
sentiments, les petits bobos de<br />
la vie, juste ce qu’il faut de vaporeux<br />
pour donner l’envie d’y<br />
croire encore…<br />
http://www.myspace.com/<br />
memochanson<br />
La Belle Équipe et Françoise Kucheida<br />
au Café L’Ancre Bleue<br />
(centre-ville) : émanant de l’harmonie<br />
de Liévin, ce groupe<br />
d’amis musiciens vous propose<br />
de faire un voyage dans le temps<br />
et de redécouvrir les mélodies et<br />
airs populaires qui ont fait danser<br />
des générations de Français...<br />
Françoise Kucheida : certains<br />
musique à danser, dans le cadre du<br />
490 ème anniversaire du Camp du<br />
Drap d’or.<br />
Lens<br />
Mardi 8 juin – 20h30, Le Colisée,<br />
l’harmonie de Lens, sous la direction<br />
de Michel Corenflos, interprète les<br />
grands airs d’opéra. Entrée 8,70€<br />
(réduit 6,60€).<br />
Rens. 03 21 28 37 41<br />
Liévin<br />
Mardi 8 juin – 10h30 et 21h30, centre<br />
Arc-en-Ciel, concert Musaique<br />
Octuor professionnel.<br />
Rens. 03 21 44 85 10<br />
Grenay<br />
Mercredi 9 juin – 19 h, espace<br />
Ronny-Coutteure, cinésandwichs –<br />
cinéconcert avec en première partie<br />
film vidéo sur l’atelier de slam des<br />
jeunes du CAJ puis la prestation du<br />
pianiste Florent Basar. Gratuit sur réservation.<br />
Rens. 03 21 45 69 50<br />
Hénin-Beaumont<br />
Jeudi 10 juin – 19h30, à l’Escapade,<br />
soirée « Slam me fait rire » avec la<br />
Générale de l’imaginaire et ses meilleurs<br />
rieurs, puis Dgiz, entre hip hop<br />
décalé et flows débridés.<br />
Berck-sur-Mer<br />
Vendredi 11 juin - salle Fiolet,<br />
29<br />
l’appellent « La Voix du Nord »,<br />
parce qu’au-delà d’une présence<br />
très forte, tant dans la vie que sur<br />
la scène, ce qui caractérise cette<br />
interprète intemporelle, c’est sa<br />
voix. Elle contient une sorte de<br />
concentré de toutes nos émotions,<br />
et quand une phrase passe<br />
par ce filet si particulier, elle se<br />
retrouve toute habillée du charme<br />
d’une autre poésie, colorée de<br />
toute la gouaille expressionniste<br />
des Damia ou Fréhel…<br />
Mister Mojo au Café Le Briquet du<br />
Chevalet (Loos-en-Gohelle) : créé<br />
en 2001, Mister Mojo réunit cinq<br />
musiciens adeptes du blues-rock.<br />
Leur credo, un maximum de feeling<br />
pour des prestations live chaleureuses.<br />
Avec une formation<br />
basse/batterie, guitares et harmonica,<br />
le groupe revisite à sa<br />
manière de grands standards du<br />
blues et du rock.<br />
http://www.myspace.com/<br />
mistermojolive<br />
Rens 03 21 44 85 10<br />
info@arcenciel-lievin.fr<br />
www.arcenciel-lievin.fr<br />
concert du Club musical berckois.<br />
Rens. 03 21 09 15 46<br />
Billy-Montigny<br />
Vendredi 11 juin – 20h, café Loco,<br />
concert rock avec Deytees et Stil<br />
Grey. Gratuit.<br />
Marck-en-Calaisis<br />
Vendredi 11 juin – 20h30, Maison<br />
des Islandais des Hemmes, Ch’ti<br />
Lyrics.<br />
Offekerque<br />
Vendredi 11 juin – 19h, église,<br />
concert du Duo Spirale. Entrée gratuite.<br />
Rens. 03 21 00 83 83<br />
Arques<br />
Samedi 12 juin – 21h, sur la<br />
Grand’Place, Fête de la musique<br />
avec Jean-Pierre Mader, Début de<br />
soirée, Jean-Luc Lahaye. Entrée<br />
gratuite.<br />
Rens. 03 21 12 62 30<br />
Frévent<br />
Samedi 12 juin – 19h30, salle polyvalente,<br />
rue Jules-Ferry, concert<br />
death metal avec Loudblast, Wild<br />
Karnivor, etc.<br />
Haillicourt<br />
Samedi 12 juin – 20h, concert de<br />
gala de l’orchestre d’anches Calamus.
30<br />
AGENDA<br />
Saint-Martin-au-Laërt<br />
Samedi 12 juin – 20h30, salle des<br />
fêtes, concert d’été de l’école municipale<br />
de musique.<br />
Rens. 03 21 98 81 77<br />
Béthune<br />
Dimanche 13 juin – 17h, salon<br />
d’honneur de la mairie, dans le cadre<br />
des Musicales de l’hôtel de ville, Cyrille<br />
Dubois, ténor et Tristan Raes,<br />
piano. Au programme Brahms, Wolf,<br />
Fauré, Poulenc, Debussy, Albeniz.<br />
Entrée libre.<br />
Hardelot<br />
Dimanche 13 juin – 20h30, église,<br />
concert tzigane.<br />
Rens./rés. 03 21 83 51 02<br />
Licques<br />
Dimanche 13 juin – 17h, joutes vocales<br />
du 490 ème anniversaire du<br />
Camp du Drap d’or, concert de l’ensemble<br />
choral Diapason de Montreuil<br />
dans un programme<br />
Renaissance.<br />
Marck-en-Calaisis<br />
Dimanche 13 juin – au CMSL,<br />
concert avec 100 accordéonistes, organisé<br />
par Les Amis de l’accordéon.<br />
Montreuil-sur-Mer<br />
Dimanche 13 juin – abbatiale Saint-<br />
Saulve, concert du quatuor Philéas<br />
(musique de chambre).<br />
Rens. 03 21 06 04 27<br />
Saint-Omer<br />
Dimance 13 juin – 16h, cathédrale,<br />
audition de l’orgue, et à 19h, récital<br />
par l’ensemble Sithius.<br />
Guînes<br />
Lundi 14 juin – église Saint-Pierrees-Liens,<br />
concert de Luc Arbogast,<br />
contre-ténor mezzo-soprano, dans le<br />
cadre du 490 ème anniversaire du<br />
Camp du Drap d’or.<br />
Saint-Omer<br />
Mercredi 16 juin – 20h, cathédrale,<br />
concert des chorales Les Baladins,<br />
sous la direction de Silke Jean et de<br />
La Jeune France, chœur d’hommes<br />
de Dunkerque sous la direction d’Olivier<br />
François.<br />
Montreuil-sur-Mer<br />
Jeudi 17 juin – au théâtre, spectacle<br />
de l’école de musique.<br />
Courrières<br />
Vendredi 18 juin – 19h, café de la<br />
Mairie, rue Louis-Breton, concert de<br />
S.K.O.R. spécial Metallica. Gratuit.<br />
Heuringhem<br />
Vendredi 18 juin – concert de la<br />
Fête de la Musique avec Duo<br />
Véro, variété internationale et<br />
chansons de cabaret.<br />
Neuville-Saint-Vaast<br />
Vendredi 18 juin – 20h30, podium<br />
de la Fête de la Musique,<br />
concert des Dinosaures avec des<br />
reprises des Doors, Eric Clapton,<br />
Jimi Hendrix…<br />
Arras<br />
Du 19 au 27 juin – théâtre à l’italienne,<br />
hôtel de Guînes, Casino,<br />
festival « Faites de la chanson »<br />
avec Di Dou Da. Chanteurs amateurs<br />
et spectateurs se partagent<br />
la scène.<br />
Programmation sur www.didouda.net<br />
Alquines<br />
Samedi 19 juin – 21 h, sur la Place,<br />
Fête de la musique et bal populaire<br />
en plein air (musette, années 80,<br />
techno).<br />
Rens. 06 10 95 97 24<br />
Berck-sur-Mer<br />
Samedi 19 juin – 22h30, salle Fiolet,<br />
bal de la Fête de la Musique et<br />
animations.<br />
Rens. 03 21 89 90 15<br />
Fruges<br />
Samedi 19 juin – 20h30, espace<br />
culturel Francis-Sagot, Fête de la<br />
Musique avec le groupe Compromis.<br />
Hardelot<br />
Samedi 19 juin – 16h, place de<br />
Bournonville et place de la Concorde,<br />
concert de Denise Allen band, rock<br />
& blues.<br />
Rens./rés. 03 21 83 51 02<br />
Le Touquet<br />
Samedi 19 juin – 22h30, rue Saint-<br />
Jean, concert du groupe Voodoo<br />
Wild. Gratuit.<br />
Locon<br />
Samedi 19 juin – dès 19h30, place<br />
de l’Europe, Fête de la Musique.<br />
Saint-Étienne-au-Mont<br />
Samedi 19 juin – 14h et 16h, forêt et<br />
dunes d’Écault, Les Imaginaires, balades<br />
musicales en plein air avec<br />
Eden 62 et les musiciens du Petit Orphéon<br />
qui flirteront avec les sons de<br />
dame Nature.<br />
Rens. 03 21 33 29 30<br />
Saint-Omer<br />
Samedi 19 juin – 11h, musée de<br />
l’hôtel Sandelin, concert de la classe<br />
préprofessionnelle du CRD. Entrée<br />
gratuite.<br />
Rens. 03 21 38 00 94<br />
Saint-Pol-sur-Ternoise<br />
Samedi 19 juin – à partir de<br />
15h30, Fête de la Musique en centre-ville,<br />
dans les cafés, brasseries,<br />
restaurants, concerts de<br />
groupes locaux et régionaux (tous<br />
styles).<br />
Hardelot<br />
Dimanche 20 juin – 16h, place de<br />
Bournonville et place de la Concorde,<br />
concert de The Little Big Band, soul,<br />
funk et jazz.<br />
Rens./rés. 03 21 83 51 02<br />
Le Portel<br />
Dimanche 20 juin – dans les rues de<br />
la ville, Fête de la Musique avec l’association<br />
Culturellement rock.<br />
Rens. 03 21 87 73 76<br />
Calais<br />
Lundi 21 juin – à partir de 18h, au<br />
Channel, « Faites de la musique »,<br />
ouvert à tous.<br />
Rens. 03 21 46 77 00<br />
Esquerdes<br />
Lundi 21 juin – salle des fêtes, Fête<br />
de la Musique.<br />
Rens. 03 21 93 25 16<br />
Grenay<br />
Lundi 21 juin – 19h30, espace<br />
Ronny-Coutteure, Fête de la Musique<br />
avec carte blanche à des groupes régionaux<br />
invités par l’association locale<br />
All United pour une soirée<br />
résolument jeune et branchée. Gratuit<br />
sur réservation.<br />
Rens. 03 21 45 69 50<br />
Noyelles-Godault<br />
Lundi 21 juin – 20h, centre culturel<br />
Matisse, Fête de la Musique, ensemble<br />
N’euro Jazz Band, groupe dans la<br />
plus pure tradition du jazz band. Gratuit.<br />
Saint-Omer<br />
Lundi 21 juin – Fête de la Musique.<br />
Rens. 03 21 88 85 55<br />
Calais<br />
Du 22 juin au 10 juillet – exposition<br />
à la médiathèque (16, rue du Pont-<br />
Lottin) « Aux origines de la musique<br />
électronique » : quinze panneaux où<br />
l’on retrouve Bartok, Boulez, la new<br />
wave, le krautrock allemand, les synthés…<br />
Rens. 03 21 46 20 48<br />
La Capelle-lès-Boulogne<br />
Mardi 22 juin – 20h, église, concert<br />
de Lyriade 62 avec les enfants de<br />
l’école primaire.<br />
Rens./rés. 03 21 32 70 13<br />
Bapaume<br />
Vendredi 25 juin – 20h30, l’harmonie<br />
vous ouvre ses portes.<br />
Rens. http://www.harmoniebapaume.fr/<br />
Calais<br />
Vendredi 25 juin – 20h, auditorium<br />
Didier-Lockwood, conservatoire de<br />
Calais, concert Noces-Bayna par l’artiste<br />
irakien Fawzy Al-aiedi, voyage<br />
musical entre les chansons du répertoire<br />
régional français et les créations<br />
de l’artiste réunissant oud et<br />
cornemuse.<br />
Liévin<br />
Vendredi 25 juin - 20h, salle du cinéma<br />
Condorcet, rue Ampère, face<br />
au centre sportif Georges-Carpentier,<br />
prestations de groupes de musiques<br />
actuelles.<br />
Rens. 03 21 70 34 28<br />
Arras<br />
Samedi 26 juin – 20h30, cour<br />
d’honneur de l’abbaye Saint-Vaast<br />
(au Casino en cas d’intempéries),<br />
concert de l’Orchestre national de<br />
Lille. Au programme Milhaud, Ravel,<br />
Berlioz, Beethoven.<br />
Rens. 03 21 71 66 16<br />
Liévin<br />
Samedi 26 juin – 14h à 18h, centre<br />
Arc-en-Ciel, gala de fin d’année de<br />
l’école municipale de musique Benoît-Berthélémy.<br />
Marck-en-Calaisis<br />
Samedi 26 juin – 20h30, église du<br />
Fort-Vert, concert de l’Union musicale.<br />
Rang-du-Fliers<br />
Samedi 26 juin – 18h30, Fête de la<br />
Musique avec concert de plusieurs<br />
groupes locaux.<br />
Rens. 03 21 84 34 00<br />
Bapaume<br />
Dimanche 27 juin – 16h, concert « J<br />
comme Jackson ».<br />
Berck-sur-Mer<br />
Samedi 3 et dimanche 4 juillet –<br />
sur le site du Bois Magnier, 9 ème<br />
Berck Country Rock Festival.<br />
Rens. 03 21 09 88 44<br />
Lens<br />
Du 3 juillet au 29 août – chaque samedi<br />
après-midi, dans les rues de la<br />
ville, concerts d’artistes en devenir.<br />
Le Touquet<br />
Mercredi 7 juillet – 18h, hôtel Bristol,<br />
Les mercredis du jazz avec David<br />
Fackeure, Jazz en biguine.<br />
Desvres<br />
Jeudi 8 juillet – halle des sports,<br />
concert d’Élodie Frégé et Isabelle<br />
Mayereau.<br />
Boulogne-sur-Mer<br />
Vendredi 9 juillet – palais des<br />
Sports, concert de Mike Hibrahim et<br />
Calogero Acoustique.<br />
Ardres<br />
Samedi 10 juillet – 20h30, église,<br />
dans le cadre des festivités de Belle<br />
Roze, concert de la chorale de Tour-<br />
nehem et d’une chorale anglaise<br />
dans le Requiem de Fauré et le Gloria<br />
de Vivaldi.<br />
Étaples<br />
Samedi 10 juillet – 11h à 13h, sur le<br />
port, apéritif-concert « Les Musicales<br />
de Maréïs », avec dégustation de fumaisons<br />
de poisson et un verre de<br />
vin blanc. Tarif 2,50 €. Rens. 03 21<br />
09 56 94. Même programme les samedis<br />
16, 23 et 30 juillet, 6, 13, 20 et<br />
27 août.<br />
Berck-sur-Mer<br />
Samedi 10 juillet – salle Fiolet, Festival<br />
des musiques du monde avec<br />
Opal’Mandingue.<br />
Rens. 03 21 84 80 92<br />
Hardelot<br />
Samedi 10 juillet – 19h, Swings<br />
Hot, place de la Concorde, groupe de<br />
jazz manouche.<br />
Rens. 03 21 83 51 02<br />
Boulogne-sur-Mer<br />
Dimanche 11 juillet – concert de<br />
Delbi lors des championnats de<br />
France de course en ligne de canoë.<br />
Romain Delebarre « Delbi » et Nicolas<br />
Lefèvre ont monté le groupe<br />
de chanson française Lulu qui a<br />
tourné plusieurs années et enregistré<br />
deux albums. À partir de 2000, il<br />
monte le groupe de rue « Les Tchobellos<br />
» avec lequel il apprendra une<br />
autre forme de spectacle dans d’autres<br />
conditions et voyagera en Europe<br />
de l’est. Petit à petit, Delbi a<br />
souhaité se produire seul sur scène,<br />
dans un registre musical bien différent<br />
mais beaucoup plus proche de<br />
ses origines. En solo, armé de divers<br />
bidouillages techniques, instruments<br />
variés, voix troublante et<br />
troublée, il compose en live un univers<br />
folk aux accents blues. Les ballades<br />
douces et ardentes virent au<br />
rock teinté de groove, puissant et<br />
sans concession !<br />
Hardelot<br />
Mardi 13 juillet – 20h30, place de la<br />
Concorde, soirée disco années 80 en<br />
plein air.<br />
Rens. 03 21 83 51 02<br />
Liévin<br />
Mardi 13 juillet – centre de loisirs<br />
du Val de Souchez, concert de Renan<br />
Luce.<br />
Rens. 03 21 44 85 10<br />
Le Touquet<br />
Mercredi 14 juillet – 20h, Palais de<br />
l’Europe, concert du pianiste américain<br />
Brad Mehldau dont les influences<br />
jazz et classique ont séduit<br />
tous les critiques.<br />
Hardelot<br />
Samedi 17 juillet – 19h, place de
Bournonville, concert de Caminos,<br />
groupe de musique sud-américaine.<br />
Rens. 03 21 83 51 02<br />
Hardelot<br />
Du 20 juillet au 11 août – 37 e Festival<br />
de musique; le 20 juillet Orchestre<br />
de Biélorussie (20€) ; le 29 juillet<br />
Pink Turtle (jazz – 25€) ; le 4 août<br />
Orchestre de la Nouvelle Europe,<br />
« Les Folies Concertantes » ; le 5<br />
août Pierre Hantaï (clavecin,Bach) ;<br />
le 6 août Pierre Hantaï et son frère<br />
Jérôme à la viole de Gambe (20€ le<br />
concert, 30€ les deux) ; le 11 août<br />
Philippe Cassard et François Chaplin,<br />
concert avec deux pianos « autour<br />
de Chopin » ; le 12 août Philippe<br />
Cassard, concert Schuman, Brahms,<br />
Debussy (20€ le concert, 30€ les<br />
deux).<br />
Le Touquet<br />
Mercredi 21 juillet – 18h, Manoir<br />
hôtel, Les mercredis du jazz avec<br />
Jazz Band Hardelot.<br />
Le Touquet<br />
Vendredi 23 juillet – 17h, hôtel<br />
de ville, Les heures musicales<br />
avec piano et clarinette par<br />
Louise Folliot et Amaury Breyne.<br />
Entrée 7€.<br />
Rens. 03 21 06 72 00<br />
Hardelot<br />
Samedi 24 juillet – 19h, place de<br />
la Concorde, concert de Beijo Do<br />
Sol, bossa nova.<br />
Rens. 03 21 83 51 02<br />
Le Touquet<br />
Mercredi 28 juillet – 18h, hôtel<br />
Holiday Inn Resort, Les mercredis<br />
du jazz avec Fabien Mary Quartet.<br />
Étaples/Le Touquet<br />
Samedi 31 juillet et dimanche 1 er<br />
août – parc de plein air du Valigot,<br />
12 ème festival Rock en Stock. Le<br />
samedi : Eiffel, Sinsemilia, Elmer<br />
Food Beat, Omar Perry, Wille and<br />
the Bandits, Ilis, Feathers, Tête 2<br />
mule, The Residents... Le dimanche<br />
: le Bal des enragés, Pigalle,<br />
Ultra Vomit, Crucified<br />
Barbara, Crackmind, Juniper<br />
Du 21 au 29 août, plus de 50<br />
concerts dans toute la ville (au<br />
palais des Congrès, à l’hippodrome,<br />
au centre équestre, au<br />
musée, chez l’habitant, dans les<br />
hôtels, pour les tout-petits…) et<br />
aussi quelques concerts délocalisés<br />
à Berck, Montreuil, Étaples,<br />
Hardelot. Rens./rés. 03 21<br />
06 72 00, http://www.letouquet.com/pianosfolies<br />
Nova, Terence Granchester, Lys,<br />
Sanctuaire… Marché artisanal et<br />
camping sur place. Pass 1 jour 25 €,<br />
pass 2 jours 38 €.<br />
Rens. www.rockenstock.org<br />
Le Touquet<br />
Mercredi 4 août – 18h, hôtel<br />
Westminster, Les mercredis du<br />
jazz avec du jazz manouche par le<br />
groupe Zaïti Swing.<br />
Hardelot<br />
Samedi 7 août – 17h, centre de<br />
la station, concert de Macadam<br />
Piano, musique déambulatoire.<br />
Le Touquet<br />
Mercredi 11 août – 18 h, Grand<br />
hôtel Mercure, Les mercredis du jazz<br />
avec Virginie Teychéné en quartet.<br />
Hardelot<br />
Samedi 14 août - 20h30, place de la<br />
Concorde, soirée disco années 80 en<br />
plein air.<br />
Rens. 03 21 83 51 02<br />
Hardelot<br />
Dimanche 15 août – 20h30, église<br />
Saint-Augustin, concert dans le<br />
cadre des Estivales avec les Grandes<br />
voix cosaques de l’ensemble polyphonique<br />
russe Kouban.<br />
Rens. 03 21 83 51 02<br />
Liévin<br />
Dimanche 15 août – centre Arc-en-<br />
Ciel, concert Abba Fever.<br />
Rens. 03 21 44 85 10<br />
Le Touquet<br />
Mercredi 18 août – 18h, Café de la<br />
Forêt, Les mercredis du jazz avec Renaud<br />
Patigny.<br />
Hardelot<br />
Samedi 21 août – 19h, place de la<br />
Concorde, concert de Alonzidon, musique<br />
des Caraïbes et cubaine.<br />
Rens. 03 21 83 51 02<br />
Aire-sur-la-Lys<br />
Jeudi 26, vendredi 27, samedi 28<br />
août – 18h30, dans le jardin de particuliers,<br />
12 ème édition de Musiques<br />
en Jardins, concerts de musique<br />
classique. Entrée gratuite.<br />
Toutes les musiques du Pas-de-Calais<br />
Le Touquet : les Pianos Folies<br />
Samedi 21 août – 19h à 6h,<br />
Nuit du piano, avec des artistes<br />
en concert sans interruption (Viviana<br />
Sofronitzki, Alexandre Tharaud,<br />
Marie-Claude Pietragalla,<br />
Varduhi Yeritsyan, Bruno Mantovani,<br />
Tigran Hamasyan, le duo<br />
Darius Milhaud).<br />
Dimanche 22 août – 20h30, palais<br />
des Congrès, Guillaume<br />
Coppola.<br />
Lillers<br />
Vendredi 27, samedi 28, dimanche<br />
29 août – fête de la Jeunesse.<br />
Le Touquet<br />
Samedi 28 août – Dans les rues<br />
de la station, un rendez-vous devenu<br />
incontournable pour les<br />
jeunes dans une ambiance d’Ibiza,<br />
avec des DJ aux quatre coins de la<br />
ville, des animations dans les bars,<br />
les restaurants…<br />
Rens. 03 21 06 72 00<br />
Béthune<br />
Du 27 au 28 août – Béthune Rétro,<br />
festival des années 50, 60 et 70 avec<br />
concerts dans les bars, sur la Grand-<br />
Place, au Poche…<br />
Rens. 03 21 63 00 00<br />
Aire-sur-la-Lys<br />
Dimanche 5 septembre – place de<br />
l’Hôtel de ville, 49 ème festival de l’Andouille<br />
avec au programme Jean-<br />
Pierre Mader (« Disparue »,<br />
« Macumba »), Helmut Fritz (« Ça<br />
m’énerve »), Quentin Mosimann,<br />
lauréat de la Star Academy 7.<br />
Arras<br />
Les 10 et 11 septembre – Festival<br />
blues. Le vendredi avec Rocking<br />
Chair, Brocken Back Daay et Khrisna<br />
Black Eagle (10€) ; le samedi avec<br />
Old Roger, Back to the Roots et Cisco<br />
Herzhaft Quartet (10€).<br />
Rens./rés. 06 09 41 62 35<br />
ou 06 30 17 66 33<br />
Wimereux<br />
Les 10 et 11 septembre – 3 e édition<br />
du festival Boul’Rock avec le 10 : Parasoul,<br />
Les Pussydelics et à 22 h le<br />
groupe Amphitryon dans la salle<br />
Jean-Pierre-Butel, rue du Château; le<br />
11 : Shunt, Jean Fontanille et Gnô.<br />
Rens. 03 21 99 14 95<br />
Le Touquet<br />
Vendredi 10 septembre – 17h, hôtel<br />
de ville, Les heures musicales avec<br />
duo piano saxophone par Frédéric<br />
Grange et Bernadette Burgos. 7€.<br />
Rens. 03 21 06 72 00<br />
Savy-Berlette<br />
Samedi 18 septembre – festival<br />
rock à la salle polyvalente.<br />
Lundi 23 août – 20h30, palais<br />
des Congrès, Brigitte Engerer et<br />
Boris Berezovsky.<br />
Mardi 24 août – 20h30, palais<br />
des Congrès, Viviana Sofronitzki<br />
et Sergueï Istomin, artiste d’origine<br />
russe installé dans le Pasde-Calais<br />
(lire sur echo62.com<br />
« http://www.echo62.com/article.asp?num_art=1537<br />
»).<br />
Mercredi 25 août – 20h30, pa-<br />
Oye-Plage<br />
Lundi 20 septembre – concert de<br />
l’Orchestre national de Lille organisé<br />
par la communauté de communes<br />
de la région d’Audruicq.<br />
Lillers<br />
Vendredi 24, samedi 25 septembre<br />
– l’Abattoir, Julos Beaucarne.<br />
Simple, rêveur, amoureux<br />
des mots à la voix si particulière,<br />
Julos Beaucarne, est et restera<br />
un grand nom de la chanson<br />
francophone qui a su mettre en<br />
musique des textes de Victor<br />
Hugo, Guillaume Apollinaire,<br />
Charles Baudelaire, Paul Verlaine<br />
ou Paul Éluard. À vingt ans… depuis<br />
54 ans, Julos Beaucarne n’a<br />
rien perdu de sa verve. Rien<br />
perdu non plus de son engagement<br />
en faveur de l’écologie.<br />
Celui qui a dit que la révolution<br />
passerait par le vélo [camarade],<br />
que la terre était fragile comme<br />
un œuf, s’érige en défenseur de<br />
l’eau, un bien menacé, « notre<br />
bien le plus précieux ». Julos<br />
continue à s’employer pour réussir<br />
à changer notre regard sur le<br />
monde à l’avenir si sombre.<br />
Rens. www.abattoirlillers.fr/concerts<br />
Oye-Plage<br />
Dimanche 26 septembre – salle<br />
Jean-Crinon, bourse aux instruments<br />
de musique organisée par<br />
l’OMA.<br />
Béthune<br />
Vendredi 15 octobre – 20h30, Le<br />
Poche, concert de Léoparleur,<br />
groupe à textes privilégiant l’usage<br />
du français.<br />
Rens. 03 21 64 37 37<br />
Le Touquet<br />
Vendredi 15 octobre – 17h, hôtel<br />
de ville, Les heures musicales avec<br />
piano violoncelle par Sofiane Pamart<br />
et Maïa Collette. Entrée 7€.<br />
Rens. 03 21 06 72 00<br />
Le Portel<br />
Samedi 16 octobre – salle Yves-<br />
Montand, concert avec Les Touffes<br />
Krétiennes.<br />
31<br />
lais des Congrès, Mikhail Rudy.<br />
Jeudi 26 août – 20h30, palais<br />
des Congrès, soirée jazz avec The<br />
Glenn Ambassadors Big band.<br />
Vendredi 27 août – 20h30,<br />
palais des Congrès, soirée des<br />
lauréats des concours internationaux.<br />
Dimanche 29 août – 20h30, palais<br />
des Congrès, Vadim Rudenko.<br />
Liévin<br />
Mardi 19 octobre – 20h30, stade<br />
couvert régional, concert Celtics<br />
Legends.<br />
Courrières<br />
Vendredi 22 octobre – 20h30,<br />
salle des fêtes, l’ensemble N’euro<br />
Jazz Band. Entrée 5€.<br />
Rens. 03 21 20 35 52<br />
Liévin<br />
Dimanche 24 octobre – 14h, foyer<br />
municipal, festival d’accordéonistes<br />
organisé par la Symphonie<br />
ouvrière des accordéonistes liévinois.<br />
Hardelot<br />
Samedi 30 octobre – 20h30, place<br />
Cordonnier, concert « Totalement<br />
Beatles ».<br />
Rens. 03 21 83 51 02<br />
Saint-Folquin<br />
Samedi 13 novembre – concert<br />
de la Sainte-Cécile.<br />
Oye-Plage<br />
Samedi 27 novembre – salle<br />
Jean-Crinon, concert organisé par<br />
l’harmonie Avenir.<br />
Boulogne-sur-Mer<br />
Mercredi 8 décembre – 21 h, espace<br />
de la Faïencerie, concert de<br />
Sergent Garcia.<br />
Le Touquet<br />
Vendredi 10 décembre – 17h,<br />
hôtel de ville, Les heures musicales<br />
avec un récital de piano<br />
par Anne Cusin Panit. Entrée<br />
7€.<br />
Rens. 03 21 06 72 00<br />
Leforest<br />
Samedi 11 décembre – salle<br />
Bernard-Pivot, concert de Chloé<br />
Lacan, accordéoniste de la Crevette<br />
d’Acier, dans son spectacle<br />
solo « Plaisirs solitaires ».<br />
Arras<br />
Dimanche 12 décembre – 20h,<br />
au Casino, concert Celtics Legends.