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GESTION DE PARC D’INSTRUMENTS
Les logiciels de métrologie étendent
leur champ d’applications
H
En quelques années, les métrologues et autres personnes
en charge des instruments de mesure d’une entreprise
se tournent de plus en plus vers des logiciels commerciaux,
délaissant des solutions propriétaires. Les raisons
de cette démarche sont à chercher du côté des progrès
réalisés dans les technologies informatiques. Les éditeurs
étendent également les fonctionnalités de leurs logiciels
de métrologie, avec des modules pour des normes spécifiques,
l’évaluation des capabilités et des incertitudes,
la gestion des entrées/sorties, la facturation, etc. Il n’empêche
que bon nombre d’entreprises, petites et grandes
d’ailleurs, ont encore recours aux bonnes vieilles méthodes
(papier et stylo ou tableur), souvent par ignorance
du rôle important de la métrologie industrielle…
Ces derniers temps, lorsque l’on
entend parler de métrologie industrielle,
c’est plutôt sous
l’angle de la formation des personnes,
l’un des problèmes rencontrés par
les industriels dans ce domaine-là. Le bureau
de la métrologie de la DGCIs (1) a d’ailleurs
mis en place différents projets pour faire le
point sur la situation des cursus en France et
sensibiliser les entreprises à l’importance de
la métrologie (voir notre Forum page 30, Mesures
n° 824 et n° 833). mais
L’essentiel
PFini le temps du “papierstylo”.
La gestion d’un parc
d’appareils de mesure et
de l’étalonnage se fait
de plus en plus via
des logiciels sur étagère.
P Les logiciels de métrologie
ont bénéficié des évolutions
technologiques (interface
conviviale, architecture
client/serveur, full web…).
P Les éditeurs doivent aussi
composer avec une certaine
disparition des métrologues
dans les entreprises.
C’est pourquoi ils étendent
les fonctionnalités
de leurs produits au-delà
de la métrologie.
si la formation des
personnes est primordiale,
les outils qu’elles
emploient le sont tout
autant. Les logiciels de
métrologie jouent notamment
un rôle important
pour les métrologues,
un rôle qui
ne cesse de croître
grâce aux dernières
évolutions techniques
apportées ces dernières.
parmi les nouveautés
de ces derniers mois,
on peut d’ailleurs signaler
l’annonce de
Vialys Online, le système
de gestion de
données d’étalonnage
et de parcs
d’appareils via
Internet de l’allemand
Testo,
du logiciel
metroview2 du
français Implex,
destiné à l’automatisation
de
l’étalonnage
des chaînes de
mesure de température,
et de
la version 7.3
de met/Cal de
l’amér icain
Fluke distribué
en France par
MB Electronique,
il y a moins
d’un an. Avant d’aller plus loin, il est bon de
rappeler à quoi sert un logiciel de métrologie.
« Ses principales tâches sont la gestion des appareils
de mesure, à savoir leur inventaire (historique),
le suivi de leur étalonnage (conformité) et
la planification des différentes opérations les concernant,
comme par exemple envoyer un instrument
pour contrôle », résume pascal Couaille, responsable
spécifications chez l’éditeur français
Félix Informatique. Il s’agit d’aider le métrologue
à disposer d’une visualisation de
l’état du parc, s’assurer du respect à toutes
les normes en vigueur dans son secteur d’ac-
Les logiciels de métrologie commerciaux sont devenus les outils indispensables à tout bon métrologue.
Ils l’aident en effet dans la gestion de son parc d’instruments de mesure et dans l’étalonnage de ces derniers.
tivité, générer les fiches de vie des instruments…
même avec une aide à l’étalonnage
simple, non automatisée et fournissant analyse
de tendances et suivis de dérive, s’assurer
que tous les appareils de mesure sont
vérifiés est essentiel pour garantir une bonne
traçabilité.
sans compter sur la possibilité qui est donnée
par les logiciels de métrologie de savoir
où se trouve tel appareil à un instant donné
(disponible, en cours de vérification ou de
réparation, utilisé dans tel service…). si la
localisation paraît encore évidente dans le cas
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Trescal
Delta Mu
d’une tpme, la situation se complique grandement
lorsque l’entreprise est un grand
groupe international. N’importe quelle entreprise
ou laboratoire d’étalonnage (Cofrac
ou non, d’ailleurs) peut en effet déployer un
logiciel de métrologie. et la nature du parc à
gérer est quasiment infinie : de la cale étalon
au spectromètre de masse, de plusieurs dizaines
d’appareils à une centaine de milliers
de références. Les logiciels de métrologie
offrent également un autre avantage de
“poids”. s’il fallait gérer 2 000 appareils avec
les versions papiers de la documentation, ce
serait des quantités impressionnantes de papier
consommées et à stocker, avec les
risques d’erreurs inhérents à cette méthode.
Nous verrons plus loin que les logiciels actuels
se sont étoffés avec bien d’autres fonctionnalités,
liées plus à la production et/ou
à l’administratif qu’à la métrologie proprement
dite. « Il existe d’autres outils, également
appelés logiciels de métrologie, dont le rôle est le
pilotage de machines tridimensionnelles (3D), la
validation de la conformité d’un produit selon un
plan, etc. », souligne pascal sessa, responsable
du pôle expertise, métrologie, etalonnage
(eme) du Centre technique des industries
mécaniques (Cetim).
L’apport des progrès
de l’informatique
Comme tout logiciel du commerce, ceux
pour la métrologie évoluent (très) réguliè-
rement pour suivre les progrès permanents
faits par les technologiques informatiques et
de l’information. même si elles ne sont pas
réellement visibles au premier coup d’œil,
ces améliorations qui touchent au cœur des
applications logicielles s’accompagnent toutefois
de bénéfices indéniables pour les utilisateurs
et les éditeurs eux-mêmes. La migration
vers des architectures 32 bits, voire
64 bits permettent en effet de bénéficier de
tout le potentiel des systèmes d’exploitation
(Os), des processeurs, et d’accroître la com-
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Implex
patibilité avec les autres applications logicielles
qui ont déjà été portées sur les architectures
de dernière génération.
« En plus de l’intégration avec d’autres outils, notre
plate-forme 64 bits permet de mettre en œuvre la
dernière version de Windows, de disposer d’une interface
graphique moderne, intuitive et conviviale.
C’est un critère de choix important pour les utilisateurs
», poursuit Nuno Dos reis, directeur
de Delta Mu. Les éditeurs sont d’ailleurs aidés
par l’évolution des outils de développement
et des bases de données. pascal sessa (Cetim)
soulève toutefois une limite à cette course
effrénée en informatique : « En métrologie, nous
sommes souvent confrontés à des moyens récupérés
plutôt qu’à des machines de dernière génération. Ce
qui impose une compatibilité avec de “vieux” OS,
voire de changer de système et/ou de modifier les
bancs d’essais, ce qui augmente les coûts ».
Dans sa nouvelle version annoncée cet été,
le logiciel développé par le Cetim Gessica se
distingue non seulement par une architecture
64 bits mais aussi par un fonctionnement
plus robuste du point de vue des réseaux.
D’où la nécessité de redévelopper
l’outil sinon le centre technique aurait dû
faire face à son obsolescence à moyen terme.
pour la conception de la prochaine version
de son logiciel Deca, dont la sortie est prévue
dans les semaines à venir, Félix Informatique
est lui aussi reparti de zéro. « En nous appuyant
sur les règles communes en vigueur pour la concep-
tion des logiciels, nous sommes en mesure de garantir
la qualité de nos produits et donc d’apporter une
sécurité à nos clients », explique Jean-marc
rambourg, directeur général de la société.
Autre tendance technologique, l’apparition
d’architectures de réseaux a permis de répondre
à une contrainte forte des industriels.
A côté des versions disponibles encore en
monoposte – tout le monde ne travaille pas
dans une multinationale –, les logiciels de
métrologie reposent en effet depuis une
quinzaine d’années sur des architectures de
type client/serveur, afin d’être employés par
plusieurs services distants par exemple, et
plus récemment sur des architectures de type
full web, pour des sites éparpillés dans le
monde entier. On est alors passé d’une structure
centralisée, où le métrologue était l’administrateur,
l’utilisateur et le “client final”,
jusqu’à une décentralisation complète de la
gestion, y compris la base de données, via
Internet.
Full web et hébergement
chez l’éditeur
« Il y a encore quelques années, la demande du marché
pour du full web n’existait pas. La situation a
changé depuis cette époque et aidé en cela, du côté
des éditeurs, par l’apparition du web 2.0 (langages
ad hoc aussi riches que ceux pour les architectures
client/serveur) », rappelle Christophe Dupriez,
directeur informatique europe de Trescal. « Le
DSI [directeur des systèmes
d’information, NDLr] de
clients finaux qui connaissent
bien tout ce qui touche à l’informatique
de leur entreprise, est ➜
Les logiciels de métrologie adaptent
leur interface aux besoins des utilisateurs,
qu’ils soient métrologue, directeur
ou acheteur (valeurs d’étalonnage,
indicateurs financiers, localisation,
traçabilité, etc.).
Avec l’évolution
de la fonction
métrologique
dans les entreprises,
les éditeurs
proposent
désormais
de véritables “ERP”
dédiés (module
de gestion
des devis et
commandes,
module
de facturation,
etc.).
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Félix Informatique
Dossier Métrologie
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de plus en plus souvent un de nos interlocuteurs, cohérente des informations. L’étalonnage
selon le Measurement
System Analysis (msA),
d’évaluation des incertitudes
de mesure (Guide
to the expression of uncertainty
in measurement, ou
GUm, méthode numérique
de monte-Carlo ;
voir notre article page
42), d’optimisation
des périodicités d’étalonnage
(FD X 07-014
ou Opperet
et ce dès le démarrage du projet », constate devient alors un service comme un autre,
d’ailleurs Nuno Dos reis (Delta Mu). d’où l’approche de Software as a Service
« Pour les entreprises, qui sont toujours tenues de (sAAs).
connaître l’adéquation des appareils de mesure avec pour faire le tour des évolutions technolo-
leur usage, elles sont en mesure de réduire les coûts, giques, signalons les technologies rFID et la
d’éviter de mettre en œuvre des outils complexes… dématérialisation de la documentation
avec le risque de diluer un peu plus les compétences (devis, factures, constat d’étalonnage…) avec
de son personnel en métrologie », explique pascal notamment la signature électronique, qui est
sessa (Cetim). Ce que confirme Jean-marc déjà mise en œuvre dans des secteurs
rambourg (Félix Informatique) : « Si les archi- comme la pharmacie (21 CFr part 11). « Avec
tectures de type client/serveur conservent des atouts, l’importance grandissante de la mobilité dans les
une infrastructure full web permet d’obtenir des entreprises (relevé de mesures sur site, inventaires,
coûts de possession et maintenance plus faibles. Il ne etc. au moyen de PDA), la localisation des appareils
faut, par exemple, plus réinstaller chaque applicatif de mesure pose un vrai problème, d’où les dévelop-
logiciel sur chacun des postes concernés ». pements actuels dans ce domaine », constate
Dans la continuité du concept full web, les Corinne pinsard, responsable solutions logi-
éditeurs prennent en charge l’hébergement cielles client chez Trescal.
de l’ensemble de la solution, à savoir base de
données, serveurs informatiques, parc d’ap- Vers des “ERP” dédiés…
pareils de mesure… Il y a de plus en plus de s’il y a un aspect des plates-formes des logi-
clients qui passent à l’hébergement pour ciels de métrologie actuels qu’il faut rappeler
optimiser les coûts. Ils n’ont plus à s’occuper ici, c’est leur ouverture. « En tant qu’éditeur, nos
de la maintenance du matériel informatique produits doivent s’adapter à la demande des clients,
et des versions des applications logicielles et et non l’inverse. Une plate-forme ouverte rend ainsi
le regroupement de la gestion assure une possible l’ajout plus simplement et rapidement d’un
base de données unique et une visualisation module supplémentaire pour la norme ISO 17025
ou une réglementation propre à un métier donné »,
explique philippe Le Juez, président d’Implex.
D’autant que les normes sont en perpétuel
mouvement et que les éditeurs doivent être
les plus réactifs possibles pour intégrer les
nouvelles versions dans leurs outils.
Les modules susceptibles de venir étoffer les
fonctionnalités des logiciels de métrologie
ne s’arrêtent pas là. « Dans les dernières révisions
normatives, un appareil bien vérifié pour réaliser une
bonne mesure ne suffit pas, s’il est mal utilisé.
Entrent alors en compte la validation de l’instrument
par rapport au besoin ou au processus et des
niveaux d’exigences plus précis », rappelle Francis
richard, directeur industriel et méthodes de
Trescal. C’est pour ces raisons de traçabilité et
de maîtrise des risques que les éditeurs ajoutent
des modules de calcul des capabilités
(2) ➜
, par
exem-ple), d’automatisation
des tâches, etc.
On voit même apparaître des modules pour
de métrologie n’est pas simplement un outil de sai-
des tâches qui vont au-delà de la métrologie
sie, il permet aussi et surtout d’analyser et d’exploi-
proprement dite. « Il s’agit d’outils plus orientés
ter les données pour que l’utilisateur final puisse
vers la qualité, pour le traitement des non-confor-
prendre des décisions. L’un des moyens est la fourmités,
et la gestion administrative (prise en compte
niture d’indicateurs compréhensibles et familiers à
des entrées comme les devis et les commandes, trai-
chaque personne », explique marie blanc, restement
de factures…) », explique pascal sessa
ponsable commerciale et marketing chez
(Cetim). On peut aussi ajouter à cette liste
Delta Mu.
les aspects de logistique ; l’objectif est de
Comme les utilisateurs finaux peuvent être
rendre l’ensemble de la procédure la plus
aussi différents que peuvent l’être un ache-
fluide possible, ce qui permettrait à des enteur,
un responsable industriel, un gestiontreprises,
dont la gestion se fait encore avec
naire financier et un responsable de la qua-
du papier et des stylos, de franchir le pas. Les
lité, les logiciels de métrologie doivent offrir
logiciels de métrologie deviennent ainsi de
la souplesse de paramétrage nécessaire pour
véritables “erp” (Enterprise Resource Planning
s’adapter aux besoins de chacun. Les indica-
ou progiciel de gestion intégré) dédiés aux
teurs pertinents sont plutôt la disponibilité,
laboratoires d’étalonnage.
les performances techniques des appareils,
Il y a quelques années, un nouveau type de
la localisation pour les uns, un problème de
concurrents a fait son apparition sur le marché.
Il s’agissait d’éditeurs d’erp qui met-
traçabilité et de norme ou la gestion des rebuts
pour d’autres, les budgets et les détaient
en avant le fait de n’avoir qu’un seul
penses pour les certains, etc. Les logiciels
logiciel communiquant dans tous les ser-
dédiés peuvent être alors un moyen pour
vices d’une entreprise (achat, comptabilité,
valoriser la fonction du métrologue et ainsi
métrologie, assurance-qualité, etc.). « Cela a
redorer le blason de la métrologie auprès de
même été imposé au sein de grands comptes, mais
tous les autres services. On aborde alors la
certains services sont revenus aux logiciels métiers,
car ces ERP n’étaient pas adaptés aux besoins spécifiques
de la métrologie ou de la assurance-qualité
», se souvient Nuno Dos reis (Delta Mu).
Il manque en fait l’aspect technique, c’est-à-
Quelques éditeurs
et leurs logiciels
dire l’adéquation des moyens de mesure
avec le processus, et la gestion des fiches de
vie, de la base de données, etc., ce qui im-
P Cetim : Gessica
P Delta Mu : OptiMu, Epsilon et Isys
P Félix Informatique : Deca,
Decaweb
pose d’interfacer progiciel et applications
métiers via des passerelles. On arrive à la
situation suivante : « Les DSI gèrent alors les gros
ERP, les logiciels métiers devenant les parents pauvres
de l’informatique au sein des entreprises, ils n’évo-
P Fluke : Met/Cal
luent pas en accord avec leur criticité », constate
P Implex : Split4, Opperet2,
Christophe Dupriez (Trescal).
Wincert et Metroview2
en faisant de leurs produits des “erp” dédiés,
P Testo : Vialys Online
mais aussi en raison des architectures full web,
P Trescal : Hasting
les éditeurs de logiciels de métrologie ont
dû porter une attention toute particulière à
l’interface graphique utilisateur. « Un logiciel
D’un fonctionnement centralisé en monoposte, les logiciels de gestion de parc et d’aide à l’étalonnage existent également en versions réseaux. Les premières générations s’appuyaient
sur des architectures de type client/serveur ; elles sont désormais aussi disponibles en full web.
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Cetim
La mise en place d’un logiciel s’accompagne obligatoirement de formations, ce qui permet aussi de sensibiliser les autres personnes à la métrologie,
et de services pour le paramétrage et l’exploitation des données, pour la récupération de données, l’harmonisation de référentiels…
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réalité de la métrologie industrielle, à savoir
un métier bien trop souvent mésestimé – la
métrologie est réduite à un seul poste de
charges – et qui a pourtant un rôle essentiel
dans une entreprise en termes de maîtrise
des risques, du contrôle d’éventuelles surqualités,
etc. Ce que confirme philippe Le
Juez (Implex) : « L’évolution des outils assure une
visibilité plus forte de la métrologie. Mais la maîtrise
de la mesure reste un défi pour n’importe quelle
entreprise… même si elle a recours à l’externalisation
».
Ne surtout pas sous-estimer
les services
Certains industriels pourraient ainsi être
tentés de réduire la fonction métrologique
à un seul logiciel de métrologie, en se passant
des compétences d’un véritable métrologue.
mais le logiciel est une aide à l’utilisateur
qui, lui, a la connaissance des appareils
de mesure, des normes, du sous-traitant…
« Le métrologue est avant tout quelqu’un du métier
[celui de l’entreprise, NDLr]. S’il n’est plus
en relation avec la production, il peut définir des
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besoins tels qu’il n’y a plus aucun
risque, où tous les produits fabriqués
sont bons et conformes, mais alors à quel
prix… », rappelle pascal Couaille
(Félix Informatique). La mise en
place d’un logiciel de métrologie
s’accompagne donc forcément de
formations qui peuvent parfois
être l’occasion de sensibiliser les
personnes, autres que le métrologue
lui-même, qui seront amenées
à utiliser l’outil.
« Le logiciel est un moyen parmi
d’autres pour la fonction métrologique.
C’est un accompagnement qui passe par
de la formation et de différents services », constate
pascal sessa (Cetim). On retrouve le développement
spécifique, l’aide au démarrage,
la configuration complète chez des grands
comptes, le paramétrage et l’exploitation des
données, la récupération d’informations critiques
lors du changement de logiciel, etc.
« Le vrai capital d’une entreprise est l’étalonnage, les
données… et leur pérennité », explique patricia
Janneteau, consultante métrologue chez
Implex. « Nous avons ouvert l’année dernière le
trescal Institute pour nos propres besoins de formation
interne et pour répondre à ceux des clients.
Il y a également, de la part des utilisateurs, une forte
demande d’accompagnement au niveau du contenu,
par exemple la mise en place et/ou l’harmonisation
de référentiels techniques et de méthodes de
contrôle », constate Corinne pinsard (Trescal).
Cédric Lardière
(*) Direction générale de la compétitivité,
de l’industrie et des services au sein du ministère
de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
(2) Opperet pour Optimisation des périodicités
d’étalonnage (voir Mesures n° 761).
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