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programme ma I 2012 - Point éphémère

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© pIerre terrAsson<br />

4 arTS vISuelS<br />

renconTreS<br />

5<br />

KIcK out the jAMs, MotherfucKers! Iceberg<br />

WILLEM PRÉSIDENT !<br />

JuSQu'Au 9 mAi<br />

expoSITIon ÉvoluTIve<br />

OuvErTE TOuS LES JOurS 14h—19h<br />

ENTréE LibrE<br />

Candidat avec une seule signature, la<br />

sienne, Willem entre en campagne pour<br />

innerver le débat public, et en énerver<br />

quelques-uns au passage. Dessinateur<br />

engagé pour presse enragée, ou libertaire,<br />

ce militant de la libre expression<br />

pratique la satire politique comme<br />

d’autres rédigent des pamphlets. À<br />

l’occasion de son passage à <strong>Point</strong><br />

<strong>éphémère</strong>, il croque de sa mine acérée<br />

le feuilleton électoral des présidentielles,<br />

qu’il retrace à travers ses<br />

séquences thé<strong>ma</strong>tiques ( la finance, la<br />

politique étrangère, <strong>ma</strong>rine Le Pen ),<br />

ses épisodes ( les pri<strong>ma</strong>ires, l’effet<br />

d’attente de la candidature Sarkozy )<br />

et ses rebondissements ( les corruptions<br />

franco-africaines, l’affaire DSK ).<br />

KICK OUT THE JAMS,<br />

MOTHERFUCKERS!<br />

15 — 28 mAi<br />

expoSITIon<br />

OuvErTE TOuS LES JOurS 14h—19h<br />

ENTréE LibrE<br />

vernissage <strong>ma</strong>r 15 <strong>ma</strong>i • 18h30<br />

débat <strong>ma</strong>r 22 <strong>ma</strong>i • 19h<br />

il y a 35 ans, un mouvement underground<br />

nommé punk rock accédait<br />

à la reconnaissance médiatique. il<br />

allait choquer, déranger et provoquer<br />

le monde des plus de trente ans<br />

– les straights, comme les appelait<br />

Alain Pacadis –, <strong>ma</strong>is surtout, générer<br />

l’éclosion de nouveaux talents<br />

en <strong>ma</strong>rge de l’art officiel.<br />

Les artistes issus du punk feront<br />

de leurs défauts des qualités, en<br />

inventant un système de valeurs<br />

inversé, et de leurs <strong>ma</strong>ladresses un<br />

style. Cette approche, qui redonne<br />

à l’a<strong>ma</strong>teurisme ses lettres de noblesse,<br />

s’applique à la musique, <strong>ma</strong>is<br />

aussi à la peinture, la littérature, le<br />

journalisme, le graphisme, le stylisme,<br />

le ciné<strong>ma</strong> et la photographie.<br />

Fidèle au spirit of 77, cette exposition<br />

réunit le travail de photographes<br />

professionnels et non-professionnels<br />

: Alain Dister, Pierre Terrasson,<br />

Eric Débris, <strong>ma</strong>urice Wagener, Caroline<br />

grosos et dorian rollin. il suffisait<br />

d’être là, avec une guitare, un boîtier<br />

argentique ou une caméra Super<br />

8, à ce moment particulier de la<br />

contre-culture des seventies où il se<br />

passait enfin quelque chose, le besoin<br />

de prendre la parole l’emportant<br />

sur la technique et le savoir-faire.<br />

Alain Dister a documenté le mouvement<br />

punk dès ses prémisses, photographiant<br />

les New York Dolls lors<br />

de leur venue à Paris. Pierre Terrasson<br />

a retracé la période new wave,<br />

post punk et gothique. éric Débris,<br />

membre fondateur de métal urbain,<br />

dévoile ici pour la première fois des<br />

photos inédites qu’il a shootées en<br />

1976 et 1977 ( Asphalt Jungle, Stinky<br />

Toys, Eaters, Chrissie hynde… ). <strong>ma</strong>urice<br />

Wagener avait 18 ans en 1977 et<br />

passait son temps entre bruxelles<br />

et Londres, son reflex ne le quittait<br />

ja<strong>ma</strong>is. Caroline Grosos était<br />

proche des scènes parisienne et<br />

londonienne, notamment des Slits et<br />

des Guilty razors. Elle a réalisé de<br />

nombreuses photos dans des squats<br />

londoniens, au Gibus ou lors de soirées<br />

privées. Dorian rollin est strasbourgeois<br />

et a assisté à de nombreux<br />

concerts d’Alan vega ou de Johnny<br />

Thunders au bandit, club mythique aujourd’hui<br />

fermé. Pierre mikaïloff est<br />

commissaire d’exposition et auteur,<br />

notamment, de Kick Out The Jams,<br />

motherfuckers !, punk rock 1969–<br />

1978, éditions Camion blanc, <strong>2012</strong>.<br />

ICEBERG<br />

CÉCILE FRAYSSE / CIE AMK<br />

31 mAi — 18 JuiN<br />

expoSITIon<br />

OuvErTE TOuS LES JOurS 14h—19h<br />

ENTréE LibrE<br />

vErNiSSAGE JEu 7 JuiN 18h30<br />

Que pouvons-nous i<strong>ma</strong>giner, sentir,<br />

projeter, derrière, dessous, de<br />

l’autre côté de la surface lisse et<br />

apparente des choses ? Existe-il une<br />

rêverie de la <strong>ma</strong>tière et de l’invisible ?<br />

iceberg propose un voyage sensible<br />

dans les tendres profondeurs d’un<br />

curieux petit fennec polaire qui un<br />

jour s’interroge sur cette <strong>ma</strong>sse<br />

mystérieuse qu’il entrevoit sous ses<br />

pieds. Avec la légèreté d’un nuage<br />

et un petit fil rouge pour bagage, il<br />

part à la découverte de cette face<br />

cachée de l’iceberg qui n’est autre<br />

que celle de son rapport profond au<br />

monde. La figure de l’iceberg, désert<br />

polaire flottant et dense à la fois,<br />

n’offrant à la perception qu’une infime<br />

partie de lui même, s’offre comme<br />

allégorie aux toutes premières questions<br />

existentielles : quels mystères<br />

puis-je frôler du bout de mes doigts,<br />

quels mouvements vitaux m’habitent,<br />

jusqu’où je peux aller dans ce désir<br />

de voyage et à quelle heure il est<br />

temps pour moi de ne pas m’y perdre.<br />

Fondée en 2000 et alors spécialisée<br />

dans les <strong>ma</strong>rionnettes, la Compagnie<br />

Aérostat <strong>ma</strong>rionnettes Kiosque<br />

( AmK ) a évolué depuis lors à travers<br />

ses différentes créations vers une<br />

dynamique de recherche pluridisciplinaire<br />

investissant essentiellement<br />

les champs du texte contemporain,<br />

des arts plastiques, des paysages<br />

sonores et du public petite enfance.<br />

expoSITIon prÉSenTÉe DanS le caDre Du<br />

FeSTIval peTITeS FormeS ( D )couSueS<br />

quI Se DÉroulera Du 11 au 18 juIn <strong>2012</strong><br />

KALLDEWEY, FARCE<br />

BOTHO STRAUSS<br />

Lun 7 + 21 <strong>ma</strong>i • 20h30 • 12 €<br />

réSErvATiONS 06 27 34 28 37<br />

perFor<strong>ma</strong>nce<br />

Plateau nu, micros sur perches, guitares<br />

électriques, batterie, amplificateurs…<br />

Les personnages de Kalldewey,<br />

farce, placés sous la tension électrique<br />

d’une salle de concert nous conduiront<br />

dans une déambulation à travers<br />

le berlin des années 80. il y est question<br />

d’amour, de violence et de pouvoir.<br />

Les crimes de la seconde guerre<br />

mondiale se sont immiscés au plus intime<br />

de nos rapports hu<strong>ma</strong>ins. La musique<br />

jouée en direct scande la <strong>ma</strong>rche,<br />

sur son tempo notre quête d’amour<br />

se transforme en festin cannibale.<br />

LES INFORMELLES #6<br />

L'IMPARFAITE<br />

<strong>ma</strong>r 15 <strong>ma</strong>i • 19h30 • 5 €<br />

revue D’arT mISe en Scène<br />

un <strong>ma</strong>rdi par mois, <strong>Point</strong> <strong>éphémère</strong><br />

consacre une soirée à l’édition indépendante<br />

dans son studio de danse.<br />

A chaque numéro, Florian Gaité invite<br />

une revue à déconstruire le for<strong>ma</strong>t<br />

de la diffusion papier ou numérique<br />

pour expérimenter un espace et un<br />

intervalle particuliers. Cette réunion<br />

informelle, entre le don de la forme<br />

et son refus, est l’occasion, en toute<br />

liberté, d’en multiplier les moyens<br />

d’expression. Chacune est conçue<br />

comme un ensemble de modules<br />

démontables et ponctuels, un composite<br />

de micro-événements tels<br />

que des conférences, une playlist,<br />

des perfor<strong>ma</strong>nces, des projections,<br />

un live acoustique ou des improvisations<br />

littéraires. Pour leur sixième<br />

numéro, Les informelles invitent<br />

L’imparfaite, revue érotico-culturelle,<br />

à proposer une program<strong>ma</strong>tion<br />

protéiforme, qui s’interroge sur<br />

les modalités du « passer à l’acte ».<br />

RÉSEAU<br />

ÉDUCATION SANS FRONTIèRES<br />

à 18 ANS, TOI TU PEUX VOTER,<br />

MOI JE PEUX ÊTRE EXPULSÉ !<br />

dim 20 <strong>ma</strong>i • 14h-21h<br />

concerT/THÉâTre/perFor<strong>ma</strong>nce<br />

Des concerts, des rencontres et<br />

de la danse sont prévus, ainsi que<br />

du théâtre avec une représentation<br />

de la pièce Sans Titre - Provisoire,<br />

deuxième spectacle inspiré par les<br />

histoires personnelles des jeunes du<br />

réseau, écrit et interprété par eux.<br />

Le réseau Education Sans Frontières<br />

a été fondé en 2004 et rassemble<br />

ceux et celles préoccupés de la situation<br />

des sans papiers scolarisés<br />

de la <strong>ma</strong>ternelle à l’université. Le réseau<br />

rassemble aujourd’hui plusieurs<br />

dizaines d’organisations et d’associations<br />

et de très nombreux citoyens.<br />

Les jeunes <strong>ma</strong>jeurs, acteurs<br />

à part entière du réseau, organisent<br />

cette journée. ils y seront rejoints<br />

par de nombreux artistes.<br />

DÉBAT SUR LE PUNK ROCK<br />

MUSIqUE, ART ET CONTEXTE SOCIAL<br />

NEW YORK, PARIS, LONDRES. 1975-1978<br />

<strong>ma</strong>r 22 <strong>ma</strong>i • 19h • entrée Libre<br />

DÉbaT<br />

Né de la crise et de l’ennui, le punk<br />

rock est d’abord une réaction des<br />

teenagers à la musique produite<br />

par les dinosaures de la fin des<br />

années 1970 : Yes, rolling Stones,<br />

Fleetwood <strong>ma</strong>c, Led Zeppelin… Dès<br />

les origines, le mouvement se singularise<br />

par sa transdisciplinarité :<br />

musiciens, graphistes, vidéastes,<br />

écrivains, en devenir ou confirmés,<br />

subissent son influence et ne produiront<br />

plus ja<strong>ma</strong>is le même travail<br />

après avoir écouté les Sex Pistols<br />

ou richard hell. C’est cet impact<br />

qui en fait l’un des courants<br />

artistiques <strong>ma</strong>jeurs du XX e siècle.<br />

Ce sera le mode d’expression que<br />

choisiront à la fois d’authentiques<br />

prolétaires britanniques, des white<br />

trash du middle West ou des intellos<br />

new-yorkais et parisiens. une seule<br />

chose les réunira : l’envie d’exister<br />

au sein d’une société consensuelle<br />

et étouffante. C’est aussi une réaction<br />

envers un certain consensus<br />

soixante-huitard : ce moment où la<br />

contre-culture devient culture officielle…<br />

au beaux-arts de Paris se<br />

crée le groupe bazooka qui invente<br />

une <strong>ma</strong>nière de terrorisme graphique,<br />

seul moyen d’exister, selon eux, face<br />

au « totalitarisme soixante-huitard ».<br />

Le punk n’est donc rien d’autre que<br />

cela : une quête désespérée et<br />

condamnée d’avance pour renouer<br />

avec un peu de spontanéité et d’authenticité.<br />

une quête qui dépasse le<br />

cadre strictement musical <strong>ma</strong>is dont<br />

la force motrice est le rock’n’roll.<br />

Et le public suivra, se reconnaissant<br />

dans les problé<strong>ma</strong>tiques exprimées<br />

dans les textes de Clash ou des<br />

Sex Pistols : frustration sexuelle,<br />

racisme, chô<strong>ma</strong>ge, guerre froide…<br />

L’influence esthétique du punk est<br />

perceptible dans le travail de nombreux<br />

artistes apparus depuis la fin<br />

des années 1970. Citons : le cinéaste<br />

David Lynch, l’artiste contemporain<br />

Damien hirst, la musicienne Patti<br />

Smith, la poétesse Lydia Lunch,<br />

l’écrivain hanif Kureishi, la styliste<br />

vivienne Westwood…<br />

intervenants: éric Débris, michel<br />

Embareck, Pierre mikaïloff, Gildas<br />

Lescop, Yasmine Carlet & Lulu Larsen<br />

TANABER<br />

dim 27 <strong>ma</strong>i • 17h • 5 € • PLat 7 €<br />

FêTe SÉnÉgalaISe<br />

La Compagnie Niaba organise une<br />

grande fête sénégalaise appelée<br />

Tanaber. Tout le monde peut venir<br />

danser le Sabar m’balax, les danses<br />

du <strong>ma</strong>li, les danses de Guinée et<br />

d’autres danses encore… Le public<br />

est invité à partager un plat sénégalais,<br />

le Tieboudienne.<br />

avec le SouTIen De poInT ÉpHÉmère, Du<br />

conSeIl De quarTIer grange aux belleS – Terrage<br />

eT De la commISSIon baSSIn louIS blanc.<br />

InScrIpTIonS auprèS De la compagnIe nIaba<br />

TEL: 01 42 40 81 21 • <strong>ma</strong>iL: ciE.niaba@g<strong>ma</strong>iL.com<br />

REVUE ØSCILLATIONS<br />

OPEN<br />

<strong>ma</strong>r 29 <strong>ma</strong>i • 19h • entrée Libre<br />

conFÉrence<br />

La revue Øscillations, revue de<br />

sciences hu<strong>ma</strong>ines et d’art, est<br />

née et portée par le désir d’une<br />

exploration interdisciplinaire, indissolublement<br />

intellectuelle et artistique,<br />

de ce qui fait notre temps.<br />

Elle invite le public à venir débattre<br />

autour de plusieurs questions :<br />

• Que voit-on à travers les fenêtres<br />

d'un ordinateur ? avec Louis-Jean<br />

Teitelbaum, designer interactif.<br />

• La transparence comme valeur et<br />

comme mythe : avec Sébastien broca,<br />

enseignant-chercheur à l'université<br />

Paris 1.<br />

• Table-ronde : usages et transparence<br />

des data, avec Jade bouchemit<br />

( rédacteur en chef d'Oscillations<br />

), rémy Demichelis ( membre du<br />

Datajournalisme Lab-iJbA ), Sébastien<br />

broca et Louis-Jean Teitelbaum.<br />

moDÉraTeur<br />

Pierre Arnoux

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