18 : TQ MAG 280 CommuNiqué dE pREssE – ACt up Sida: la crise a ses coupables A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, Act Up-Paris a appelé les dirigeants des pays riches à renforcer leur contribution financière à la lutte contre la pandémie dans les pays pauvres. Aujourd’hui, moins de 40% des séropositifs qui en ont besoin, ont accès à un traitement antirétroviral à travers le monde. Pourtant, dès 2005, les pays du G8 s’étaient engagés à garantir l’accès universel aux traitements en 2010. Si enrayer la pandémie de sida —qui fait 6.000 morts par jour— et atteindre l’accès universel aux traitements est possible, cet objectif est fortement compromis par le désengagement des pays les plus riches qui refusent d’augmenter leur contribution. Or, sans une augmentation des efforts financiers, l’accélération des mises sous traitements, l’accès au dépistage, le passage à des traitements plus récents, le suivi biologique des personnes recevant des traitements, ne pourront avoir lieu. Malgré les appels répétés des acteurs de la lutte contre le sida dans les pays en développement, des chercheurs et des activistes, les pays les plus riches ont préféré renflouer les caisses de leurs banques plutôt que d’engager les fonds nécessaires pour tenir leurs promesses (soit environ 0,1% de ce qui a été versé aux banques l’année dernière). En refusant de répondre à l’urgence de l’épidémie, les Gouvernements occidentaux se rendent coupables de millions de nouvelles contaminations et de morts. Télécharger l’affiche en PDF : http://www.actupparis.org/IMG/pdf/affiche- 1erdec09.pdf Faites Un don TOUT DON D’AU MOINS 30 EUROS fait à <strong>Tels</strong> <strong>Quels</strong> est fiscalement déductible. Il suffit de faire un virement de 30 Euros (ou trois virements de 10 Euros) sur le compte : 132-5159655-72 communication : “don” Vous recevrez une attestation fiscale. CommuNiqué 2 – ACt up Enquête PREVAGAY: des résultats qui doivent orienter la prévention gay Pour la première fois, des données sur la prévalence de l’infection au VIH chez les gays sont publiées[1]. Act Up-Paris revendiquait la réalisation d’une telle étude depuis plusieurs années. Les résultats préliminaires de cette enquête, mise en œuvre par l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire) avec la participation du SNEG (Syndicat National des Entreprises Gayes), montrent que, dans la population étudiée (les hommes fréquentant les lieux de sociabilité homosexuels), près d’un gay sur cinq est porteur du VIH (17,7%). Ce chiffre particulièrement important confirme ce que nous affirmions depuis des années sur l’ampleur de l’épidémie dans notre communauté. Surtout, 20% des personnes séropositives ignoraient qu’elles étaient porteuses du virus. La grande majorité d’entre elles (65%) avaient pourtant fait un test de dépistage dans l’année. Cette étude met clairement en évidence une transmission particulièrement rapide du virus dans notre communauté. Si le renforcement du dépistage du sida est nécessaire chez les gays, ces résultats sont là pour rappeler que le seul dépistage ne protège pas du sida. L’importance des infections récentes constatées dans l’étude exige de ne pas perdre de vue la dimension comportementale de la prévention, particulièrement chez les gays où l’ampleur de la prévalence rend la lutte contre l’épidémie plus difficile qu’ailleurs. Les résultats complémentaires de cette étude qui seront publiés au premier trimestre 2010, devraient permettre de mieux comprendre la dynamique de transmission du sida chez les gays et d’avancer des résultats sur l’incidence. Ils seront précieux pour mettre en œuvre des stratégies de prévention adaptées à la réalité de l’épidémie dans notre communauté. Act Up-Paris exige: - une information claire des gays sur l’importance de la prévalence dans notre communauté; - une prise en compte réelle des infections récentes dans les stratégies de prévention; - la valorisation des comportements préventifs dans notre communauté; - un renforcement des moyens attribués à la prévention en direction des gays qui prennent en compte l’ampleur et la dynamique de l’épidémie dans notre communauté. [1] http://www.invs.sante.fr/presse/2009/communiques/ resultats_enquete_prevagay_171109
CENTRE GAY ET LESBIEN DE NAMUR a.s.b.l TQ MAG 280 : 19