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Problème 1

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<strong>Problème</strong> 1<br />

Dans la composition en éléments de la surface de la Terre, l’élément carbone<br />

ne représente que 0,09 %. Cependant, il joue un rôle très important dans<br />

tous les organismes vivants, apparaissant par exemple à 18 % de la composition<br />

du corps humain (pourcentages en masse). La très grande diversité<br />

d’assemblages possibles avec du carbone en est probablement une raison.<br />

Nous allons étudier quelques exemples d’assemblages carbonés.<br />

Partie I - L’élément carbone<br />

Le numéro (nombre) atomique du carbone est 6.<br />

I.A - Donner deux isotopes naturels du carbone. Préciser leurs nombres respectifs<br />

de protons et de neutrons.<br />

I.B - Dans quelle colonne et dans quelle ligne du tableau périodique trouvet-on<br />

le carbone ? (On demande les numéros).<br />

Partie II - Carbone seul<br />

Un assemblage utilisant uniquement le carbone est l’ion carbure C 2−<br />

2 .<br />

II.C.1) Quel est le nombre (degré) d’oxydation du carbone dans l’ion carbure ?<br />

La réaction d’eau sur le carbure de calcium CaC2 donne en quantités de<br />

matières égales de l’hydroxyde de calcium Ca(OH)2 et un composé (A) ne<br />

contenant que du carbone et de l’hydrogène.<br />

II.C.2) Écrire l’équation - bilan de cette réaction.<br />

II.C.3) De quel type de réaction s’agit-il ? Quelle est l’entité échangée ?<br />

Partie III - Carbone lié à un autre élément : liaisons<br />

hétéronucléaires<br />

III.A - Moment dipolaire d’une liaison.<br />

Lorsque deux atomes différents sont liés par une liaison covalente, le doublet<br />

de liaison peut être plus attiré par un atome que par l’autre. Il en résulte une<br />

charge partielle δ sur chacun des atomes de la liaison distants de d et donc<br />

un moment dipolaire p = δ.d.<br />

III.A.1) On donne les longueurs des liaisons et les normes p des moments dipolaires<br />

à l’état gazeux des halogénures d’hydrogène HX (X = F, Cl, Br, I). On<br />

précise que les atomes F, Cl, Br, I sont placés dans cet ordre en descendant<br />

DM 2 pour le 17 octobre 2011<br />

MÉCANIQUE – CHIMIE<br />

la colonne de la classification périodique.<br />

Molécule HF HCl HBr HI<br />

Longueur en nm 0,092 0,128 0,142 0,162<br />

p en D 1,82 1,07 0,79 0,38<br />

avec 1 D ( debye ) = 3,336×10 −30 C.m.<br />

Calculer la charge partielle de chaque atome. (On exprimera cette charge<br />

partielle en fonction de la charge élémentaire e). On donne : e = 1,610 −19 C<br />

III.A.2) Donner une définition de l’électronégativité ou une relation définissant<br />

cette propriété. Décrire rapidement l’évolution de cette propriété dans<br />

la classification périodique. Quel est l’élément le plus électronégatif ? Indiquer<br />

sa position (numéro de ligne et de colonne) dans la classification périodique.<br />

III.A.3) Dans l’échelle de Pauling l’électronégativité de l’hydrogène vaut 2,1<br />

et celle de l’iode vaut 2,5. Indiquer les signes des charges partielles sur les<br />

atomes d’halogénure d’hydrogène HX. Commenter l’évolution dans la série<br />

de HF à HI des charges partielles obtenues à la question III.A.1.<br />

Partie IV - Carbone et oxygène : propriétés acidobasiques<br />

en solution aqueuse<br />

Le dioxyde de carbone gazeux est partiellement soluble dans l’eau, sa forme<br />

solvatée étant le diacide faible H2CO3.<br />

IV.A - Généralités<br />

IV.A.1) Donner les deux couples acide-base générés à partir du diacide faible<br />

H2CO3. Écrire les équilibres correspondants.<br />

IV.A.2) Le dioxyde de carbone est-il plus soluble dans l’eau pure, dans une<br />

solution d’acide chlorhydrique ou dans une solution d’hydroxyde de sodium<br />

(soude) ?<br />

IV.B - Dosage de la soude carbonatée.<br />

On dose une solution aqueuse contenant de l’hydroxyde de sodium et du carbonate<br />

de sodium Na2CO3 par une solution d’acide chlorhydrique à Ca = 0,1<br />

mol.L −1 (N.B. : il s’agit d’électrolytes forts).<br />

IV.B.1) Écrire les trois réactions prépondérantes successives au cours de<br />

l’ajout de la solution acide. On les appellera respectivement (A), (B) et (C).


Page 2 DM 2 pour le 17 octobre 2011 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI 3<br />

Le dosage est effectué en présence de phénolphtaléïne et d’hélianthine. La<br />

phénolphtaléïne vire du rose à l’incolore quand (A) et (B) sont terminées.<br />

L’hélianthine vire du jaune au rose quand (A), (B) et (C) sont terminées. On<br />

utilise un volume V0 = 10,0 mL de solution de soude carbonatée. Le virage<br />

de la phénolphtaléïne est obtenu après avoir versé V1 = 12,8 mL de solution<br />

titrante. Le virage de l’hélianthine est obtenu après avoir versé V2= 17,1 mL<br />

de solution titrante.<br />

IV.B.2) Soit x la quantité d’hydroxyde de sodium par litre dans la solution<br />

à doser, y la quantité de carbonate de sodium par litre. Exprimer x et y en<br />

fonction de Ca, V0, V1 et V2 et calculer leur valeur.<br />

IV.B.3) Quel instrument de verrerie faut-il utiliser pour minimiser l’incertitude∆V0<br />

sur le volume V0 de la solution à titrer ? Quel instrument de verrerie<br />

faut-il utiliser pour mesurer V1 et V2 ?<br />

IV.B.4) Dans les conditions expérimentales utilisées, on estime :∆V0= 0,020<br />

mL et ∆V1 =∆V2 = 0,025 mL. On considère comme négligeable l’incertitude<br />

sur la concentration Ca de la solution titrante. Évaluer les incertitudes∆x et<br />

∆y.<br />

<strong>Problème</strong> 2<br />

1. Sur une route rectiligne, une voiture 1 de longueur ℓ de vitesse v double<br />

un bus de longueur L et de vitesse V. En face arrive une voiture 2 de longueur<br />

ℓ ′ à la vitesse v ′ . Quelle est la distance minimum D entre l’avant de la<br />

voiture 1 et l’avant de la voiture 2 qui permet à la voiture 1 de doubler ?<br />

A.N. : ℓ=ℓ ′ = 4 m ; L= 20 m ; v = v ′ = 90 km.h −1 et V = 72 km.h −1<br />

2. Reprendre le calcul précédent en supposant que, à partir de la date t = 0<br />

à laquelle le dépassement commence, la voiture 1 accélère avec une accélération<br />

de norme a1 tandis que la voiture 2 freine avec une accélération de<br />

norme a2, et que l’autobus freine également avec une accélération de norme<br />

A pour faciliter le déplacement. Calculer la nouvelle distance minimale D.<br />

A.N. : a1= 9 km.h −1 .s −1 ; a2=A= 3 m.s −2<br />

<strong>Problème</strong> 3<br />

Quatre chats sont placés aux sommets A, B, C et D d’un carré de centre O et<br />

de demi–diagonale OA = a. A la date t = 0, chaque chat se met à courir vers<br />

son voisin avec une vitesse v qui garde une norme constante v0. On repère la<br />

position du chat M initialement en A par ses coordonnées polaires (r (t ), θ(t )).<br />

On admettra que pour des raisons de symétrie, les quatre chats forment à<br />

tout instant un carré.<br />

1. Exprimer en fonction de v0 les composantes du vecteur vitesse v du<br />

chat M dans la base polaire (ur , u θ).<br />

2. En déduire le système de deux équations différentielles vérifiées par<br />

r (t ) et θ(t ).<br />

3. Etablir les lois horaires r (t ) et θ(t ) en fonction de a et v0. A quelle date<br />

les quatre chats se rejoignent–ils ?<br />

4. Déterminer l’équation polaire r (θ) de la trajectoire suivie. Quelle est sa<br />

nature ?<br />

<strong>Problème</strong> 4<br />

Un solide supposé ponctuel de masse m est déposé à l’extrémité supérieure<br />

de la ligne de plus grande pente Ox d’un plan incliné d’angle α.<br />

On note H la distance de ce point initial O au plan horizontal et g l’accélération<br />

constante de la pesanteur.<br />

1– Absence de frottement


Page 3 DM 2 pour le 17 octobre 2011 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI 3<br />

a) Déterminer l’accélération du mobile à l’instant t, lorsque les frottements<br />

de glissement sont négligés.<br />

b) En déduire la vitesse du mobile au point A en fonction de m, g et de la<br />

hauteur H.<br />

2– Existence de frottement de glissement<br />

On admettra dans ce cas que l’on peut appliquer les lois de COULOMB qui<br />

caractérisent les composantes tangentielle RT et normale RN de la réaction<br />

<br />

<br />

du plan incliné : le mobile est immobile tant que RT f0 RN , dès que le<br />

<br />

<br />

glissement commence RT = f RN.<br />

f0 est le coefficient de frottement statique<br />

et f le coefficient de frottement dynamique. En pratique f ≃ f0 avec<br />

f f0 mais on prendra ici f = f0 pour simplifier.<br />

a) Quelle est la condition sur le coefficient f pour que le mobile commence à<br />

glisser.<br />

b) Dans ce cas, reprendre les questions de la partie 1.


Page 4 DM 2 pour le 17 octobre 2011 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI 3<br />

Commentaires et Correction<br />

<strong>Problème</strong> 3 du DM 1<br />

La théorie a été bien traitée dans ce problème sur le télescope de HUBBLE.<br />

En revanche, beaucoup d’erreurs sur la dernière application numérique. Si<br />

vous écrivez que tanα≃α, cela implique que α est en radian.<br />

<strong>Problème</strong> 1<br />

Dans l’ensemble, le problème a été bien abordé. Le dosage de la soude carbonatée<br />

était délicat bien que très proprement décrit dans le sujet. Il existe<br />

des versions de cet exercice, où l’on donne beaucoup moins d’explication.<br />

Rapellez–vous quand même qu’il est préférable de raisonner en quantités<br />

de matière pour les tableaux d’avancement dans les dosages.<br />

<strong>Problème</strong> 2<br />

Les équations ont été en général bien posées dans ce petit problème de circulation.<br />

Attention aux signes des vitesses et des accélérations dans les AN. Il<br />

n’était pas nécessaire d’avoir un référentiel galiléen ici car c’est un problème<br />

de cinématique et pas de dynamique.<br />

<strong>Problème</strong> 3<br />

Pour bien résoudre ce petit problème de maths, il faut évidemment partir des<br />

bonnes équations. Un schéma clair s’impose ici si on ne veut pas se tromper<br />

dans l’expression de v en fonction de v0.<br />

<strong>Problème</strong> 4<br />

<strong>Problème</strong> assez bien traité. N’oubliez pas de commencer par définir le système<br />

et le référentiel d’étude galiléen. Évidemment, pour écrire correctement<br />

les projections sur les axes de la RFD, il faut aussi commencer par<br />

dessiner un schéma, qui manque dans trop de copies.<br />

<strong>Problème</strong> 3 du DM 1<br />

II – Observation de Mars à travers un télescope<br />

4. On considère le montage suivant :<br />

F1<br />

<br />

+<br />

S2<br />

L’image de l’objet lumineux O après réflexion sur M1 est en F1 car O est à<br />

l’infini sur l’axe. L’image O’ après réflexion sur M2 est obtenue par la relation<br />

de conjugaison 1 1<br />

+<br />

S2O’<br />

S2F1<br />

= 1<br />

S2F2<br />

= 2<br />

S2C2<br />

, soit<br />

S2O’= S2C2S2F1<br />

2S2F1−S2C2<br />

On a S2F1= S2S1+S1F1=−0,6125 m. On en déduit S2O’=6,384 m et<br />

S1O’=S2O’−S2S1= 1,484 m<br />

5. L’image se trouve dans le plan perpendiculaire à l’axe optique passant par<br />

O’. L’image A1B1 de AB à travers M1 est renversée et se forme dans le plan<br />

foal de M1. Elle a pour taille :<br />

A1B1=−2 R1<br />

2<br />

tan α<br />

2<br />

Pour α petit, tanα≃α et A1B1=−R1<br />

α<br />

2 avec R1> 0.<br />

S1


Page 5 DM 2 pour le 17 octobre 2011 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI 3<br />

B∞<br />

A∞<br />

A1<br />

<br />

B1<br />

F1<br />

α/2<br />

+<br />

R1/2<br />

Le grandissement à travers le miroir secondaire M2 est donné par γ2 =<br />

A’B’<br />

A1B1<br />

= F2O’<br />

F2O’<br />

d’où A’B’=A1B1<br />

R2/2 .<br />

F2S2<br />

Par ailleurs F2O’=F2S2+S2O’= R2<br />

2 +S2O’.<br />

Finalement<br />

R2<br />

α 2<br />

A’B’=−R1<br />

2<br />

+S2O’<br />

R2<br />

2<br />

6. L’application numérique conduit à A’B’=−7,2 mm .<br />

<strong>Problème</strong> 1<br />

Partie I - L’élément carbone<br />

I.A - Les isotopes naturels du carbone sont 13 C qui contient 6 protons et 7<br />

neutrons, et 14 C qui contient 6 protons et 8 neutrons.<br />

I.B - Le carbone se trouve sur la 2ème ligne et la 14ème colonne.<br />

Partie II - Carbone seul<br />

II.C.1) On a 2 atomes de carbone et une charge totale de -2e, donc mboxno =<br />

-I.<br />

II.C.2) L’équation – bilan s’écrit :<br />

CaC2 + H2O = Ca(OH)2 + C2H2<br />

S1<br />

II.C.3) Il s’agit d’une réaction acide–base car il y a un échange de proton :<br />

C 2−<br />

2 + 2 H+ = C2H2<br />

H2O = H + + OH −<br />

Partie III - Carbone lié à un autre élément : liaisons hétéronucléaires<br />

III.A - Moment dipolaire d’une liaison.<br />

III.A.1) La charge partielle vaut δ= p<br />

d ou δ′ = p<br />

de<br />

taire e, d’où les valeurs obtenues :<br />

Molécules HF HCl HBr HI<br />

δ ′ 0,412 0,174 0,116 0,049<br />

en unité de charge élémen-<br />

III.A.2) A est plus électronégatif que B si, dans la liaison covalente A–B, A<br />

attire plus les électrons que B.<br />

L’électronégativité augmente quand on va de la gauche vers la droite dans<br />

une ligne du tableau périodique, et augmente du bas vers le haut dans une<br />

colonne du tableau. Le fluor (2ème ligne, 1èème colonne) est l’élément le plus<br />

élecronégatif.<br />

L’électronégativité est définie par MULLIKEN de la façon suivante :<br />

χ=k AE(eV)+EI(eV)<br />

2<br />

où AE est l’affinité électronique et EI l’énergie d’ionisation. k est une<br />

constante en eV −1 pour que χ soit sans dimension.<br />

III.A.3) L’iode est plus électronégatif, donc attire plus les électrons, d’où la<br />

représention suivante de la molécule H–I :<br />

H I −δ +δ<br />

La charge δ augmente avec l’électronégativité des halogènes.<br />

Partie IV - Carbone et oxygène : propriétés acido-basiques en<br />

solution aqueuse<br />

IV.A - Généralités<br />

IV.A.1) Les réactions du diacide H2CO3 sont :


Page 6 DM 2 pour le 17 octobre 2011 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI 3<br />

H2CO3 + H2O = HCO− 3 + H3O + K A1= [HCO− 3 ][H3O + ]<br />

[H2CO3]<br />

HCO− 3 + H2O = CO2− 3 + H3O + K A2= [CO2−<br />

3 ][H3O + ]<br />

[HCO − 3 ]<br />

IV.A.2) Quand on met CO2 dans l’eau, il se transforme en H2CO3, HCO− 3 et<br />

CO2− 3 . La solubilité de CO2 donne le nombre de moles de CO2 transformé en<br />

espèces solubles par litre de solution, elle est donc égale à :<br />

s = [H2CO3]+[HCO − 3 ]+[CO2−<br />

3 ]<br />

En réutilisant les expressions des constantes K A1 et K A2, on obtient :<br />

[HCO − 3 ]= K A1[H2CO3]<br />

[H3O + ]<br />

d’où l’expression de la solubilité :<br />

s = [H2CO3]<br />

et [CO 2−<br />

3 ]= K A2[HCO− 3 ]<br />

[H3O + ] = K A1K A2[H2CO3]<br />

[H3O + ] 2<br />

<br />

1+ K A1<br />

[H3O + ] + K A1K A2<br />

[H3O + ] 2<br />

Pour une concentration [H2CO3] donnée, on constate que la solubilité diminue<br />

quand [H3O + ] augmente. La solubilité sera donc la plus grande en milieu<br />

basique et la plus faible en milieu acide.<br />

IV.B - Dosage de la soude carbonatée.<br />

IV.B.1) Indiquons en les encadrant sur un diagramme de prédominance vertical,<br />

les espèces mis en présence dans le becher :<br />

HO −<br />

CO 2−<br />

3<br />

HCO −<br />

3<br />

H2O<br />

H2O<br />

HCO −<br />

3<br />

H2CO3<br />

H3O +<br />

<br />

L’acide le plus fort réagit avec la base la plus forte suivant la première réaction<br />

prépondérante :<br />

(A) H3O + + HO − = 2 H2O de constante K = 10 14<br />

A la première équivalence, les ions HO − ont disparu et le diagramme devient<br />

:<br />

HO −<br />

CO 2−<br />

3<br />

HCO −<br />

3<br />

H2O<br />

La réaction prépondérante devient :<br />

H2O<br />

HCO −<br />

3<br />

H2CO3<br />

H3O +<br />

(B) H3O + + CO 2−<br />

3 = HCO− 3<br />

A la deuxième équivalence, tous les ions CO2− 3<br />

placé par les ions HCO− 3 , d’où le diagramme :<br />

HO −<br />

CO 2−<br />

3<br />

HCO −<br />

3<br />

H2O<br />

H2O<br />

HCO −<br />

3<br />

H2CO3<br />

H3O +<br />

+ H2O<br />

ont disparu et ont été rem


Page 7 DM 2 pour le 17 octobre 2011 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI 3<br />

La troisième réaction prépondérante est alors :<br />

IV.B.2)<br />

(C) H3O + + HCO − 3 = H2CO3 + H2O<br />

Au virage de la phénolphtaléïne HO− et CO2− 3<br />

moles. Elles ont réagi avec caV1 moles de H3O + , d’où<br />

xV0+yV0= caV1<br />

ont réagi, c’est à dire xV0+yV0<br />

Au virage de l’hélianthine, caV2− caV1 moles supplémentaires de H3O + ont<br />

réagi avec les yV0 moles de HCO− 3 formés lors de la réaction (B), d’où :<br />

On en déduit :<br />

et, en reportant dans l’équation (??) :<br />

caV2− caV1=yV0<br />

V2−V1<br />

y = ca = 0,1<br />

V0<br />

17,1−12,8<br />

10<br />

= 4,3×10 −2 mol.L −1<br />

V1 V2−V1<br />

x= ca − ca = 0,1<br />

V0 V0<br />

12,8<br />

− 4,3×10−2<br />

10<br />

= 8,5×10 −2 mol.L −1<br />

IV.B.3) Pour travailler le plus précisément possible, on utilise une pipette<br />

jaugée qui permet de déterminer V0 et une burette graduée pour déterminer<br />

V1 et V2.<br />

IV.B.4) On admet que les incertitudes sur les différentes grandeurs sont indépendantes<br />

et qu’on peut utiliser la relation :<br />

<br />

2 2 2 ∂x ∂x ∂x<br />

∆x= ∆V0 + ∆V1 ∆V2<br />

∂V0 ∂V1 ∂V2<br />

ce qui conduit à :<br />

<br />

<br />

<br />

∆x=<br />

ca(2V1−V2)<br />

∆V0<br />

V 2 0<br />

= 0,06×10 −2 mol.L −1<br />

2<br />

2 2 2ca<br />

ca<br />

+ ∆V1 + ∆V2<br />

V0<br />

V0<br />

(1)<br />

(2)<br />

De même, on écrit :<br />

ce qui conduit à :<br />

<br />

<br />

∂y<br />

∆y = ∆V0<br />

∂V0<br />

2<br />

<br />

<br />

<br />

∆y =<br />

ca(V2−V1)<br />

∆V0<br />

V 2 0<br />

2 2 ∂y ∂y<br />

+ ∆V1 ∆V2<br />

∂V1 ∂V2<br />

2<br />

= 0,04×10 −2 mol.L −1<br />

Les concentrations valent donc :<br />

x = (8,50±0,04)10 −2 mol.L −1<br />

2 2 ca<br />

ca<br />

+ ∆V1 + ∆V2<br />

V0 V0<br />

et = (4,30±0,06)10 −2 mol.L −1<br />

<strong>Problème</strong> 2<br />

1. Les trois véhicules ont un mouvement rectiligne uniforme. On ne tiendra<br />

pas compte des temps mis pour changer de file. On utilisera les notations<br />

suivantes :<br />

•X désigne l’avant du bus<br />

•x désigne l’avant de la voiture 1,<br />

•x ′ désigne l’avant de la voiture 2<br />

t = 0<br />

t = tF<br />

ℓ<br />

L<br />

0 D<br />

X<br />

x<br />

x ′<br />

L<br />

ℓ ℓ ′<br />

ℓ ′


Page 8 DM 2 pour le 17 octobre 2011 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI 3<br />

On a les relations suivantes, à tout instant t :<br />

À t = tF, on a :<br />

soit<br />

donc<br />

⎧<br />

⎪⎨<br />

X = L+V t<br />

x = v t<br />

⎪⎩<br />

x ′ = D− v ′ t<br />

<br />

x = X + ℓ<br />

x ′ ≥ x<br />

v tF = D− v ′ tF<br />

v tF ≥ L+V tF + ℓ<br />

tF = D<br />

v+v ′<br />

tF ≥ L+ℓ<br />

v−V<br />

En combinant ces deux expressions, on déduit :<br />

v+ v′<br />

D ≥ (L+ ℓ)<br />

v−V<br />

≥ 240 m<br />

= (20+4) 90+90<br />

90−72<br />

2. La paramétrisation est la même, mais on a cette fois–ci :<br />

À t = tF, on a :<br />

⎧<br />

2 t<br />

⎪⎨ X = L+V t− A 2<br />

2 t<br />

x = v t+ a1 2<br />

⎪⎩<br />

x ′ = D− v ′ t+ a2<br />

x = X + ℓ<br />

x ′ ≥ x<br />

t 2<br />

2<br />

soit<br />

⎧<br />

⎨<br />

t<br />

v tF + a1<br />

⎩<br />

2<br />

F<br />

2<br />

D− v ′ tF + a2<br />

t 2<br />

F<br />

2<br />

= L+ ℓ+V tF − A<br />

≥ v tF + a1<br />

La première équation constitue une équation du 1er degré<br />

de solution positive :<br />

1<br />

tF =<br />

a1+ A<br />

a1+A<br />

2<br />

t 2<br />

F<br />

2<br />

t 2 F + (v−V )tF − (L+ ℓ)=0<br />

<br />

−(v−V )+ (v−V ) 2 <br />

+ 2(a1+A)(L+ ℓ)<br />

En reportant ce résultat dans l’inégalité, on obtient :<br />

v+ v′<br />

D ≥<br />

a1+A<br />

a1− a2<br />

2(a1+ a2) 2<br />

≥108 m<br />

<br />

−(v−V )+ (v−V ) 2 <br />

+ 2(a1+A)(L+ ℓ) +<br />

<br />

−(v−V )+ (v−V ) 2 2 + 2(a1+A)(L+ ℓ)<br />

<strong>Problème</strong> 3<br />

1. À tout instant t, OM correspond à la demi–diagonale du carré. v est<br />

suivant un côté du carré et fait donc un angle de π<br />

4 avec ur et uθ, d’où<br />

v =− v0<br />

2 ur + v0<br />

2 uθ<br />

t 2<br />

F<br />

2


Page 9 DM 2 pour le 17 octobre 2011 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI 3<br />

2. Comme v = ˙r ur + r ˙ θuθ, on a :<br />

3. (??) s’intègre en r =− v0<br />

2 t+ a .<br />

(??) devient alors ˙ θ= v0<br />

2<br />

1<br />

− v0<br />

2 t+ a<br />

v<br />

˙r =− v0<br />

2<br />

r ˙ θ= v0<br />

2<br />

r<br />

θ<br />

uθ<br />

M<br />

<br />

qui s’intègre en :<br />

<br />

v0 <br />

θ=−ln <br />

−2 t+ a<br />

+Cte<br />

Avec θ(t = 0)=0, on déduit : C te = ln a. On peut par ailleurs enlever la<br />

valeur absolue car − v0<br />

2 t+ a= r > 0. Finalement :<br />

θ= ln<br />

a<br />

− v0<br />

2 t+ a<br />

Les chats se rejoignent en r = 0 pour t = a 2<br />

v0<br />

ur<br />

(3)<br />

(4)<br />

4. L’équation polaire est obtenue en éliminant t dans les équations. On<br />

remarque que θ= ln a<br />

r soit r = ae−θ . C’est l’équation d’une spirale logarithmique.<br />

<strong>Problème</strong> 4<br />

1– Absence de frottement<br />

a) On étudie le solide supposé ponctuel dans le référentiel du plan incliné<br />

supposé galiléen. Les forces sont le poids P et la réaction R normale au support.<br />

x<br />

A<br />

<br />

La Relation Fondamentale de la Dynamique (RFD) s’écrit :<br />

soit en projection sur (Ox)<br />

d’où l’accélération : ¨x= g sinα<br />

α<br />

R<br />

P<br />

ma= P+ R<br />

m ¨x= mg sinα<br />

b) La vitesse s’obtient par intégration par rapport au temps ˙x = g sinα t<br />

car à t = 0 ˙x = 0. En intégrant à nouveau par rapport au temps, on ob-<br />

2<br />

2<br />

t H<br />

H<br />

t A<br />

tient x = g sinα car x = 0 à t = 0. En A x = , d’où = g sinα<br />

2 sinα sinα 2 soit<br />

<br />

2H<br />

t A =<br />

g sin2 . En reportant cette expression dans ˙x, on déduit :<br />

α<br />

v A = 2g H<br />

Notons que ce résultat s’obtient beaucoup plus rapidement en appliquant un<br />

théorème faisant intervenir l’énergie.<br />

O<br />

<br />

H


Page 10 DM 2 pour le 17 octobre 2011 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI 3<br />

2– Existence de frottement de glissement<br />

a) Dans ce cas, on projette la RFD sur les axes (Ox) et (O y)<br />

<br />

<br />

où on a posé RN =<br />

RN<br />

x<br />

<br />

<br />

et RT =<br />

A<br />

<br />

m ¨x= mg sinα−RT<br />

0=mg cosα−RN<br />

RT<br />

<br />

<br />

.<br />

α<br />

RN<br />

P<br />

RT<br />

y<br />

O<br />

H<br />

(5)<br />

(6)<br />

Le mobile est immobile ( ¨x = 0) tant que RT ≤ f RN soit mg sinα ≤ f mg cosα,<br />

qu’on peut reécrire tanα≤ f .<br />

Pour tanα> f le glissement commence.<br />

b) Lorsque le glissement commence RT = f RN = f mg cosα d’après (??). En<br />

utilisant (??), on déduit : ¨x= g (sinα− f cosα) .<br />

Par intégration successives par rapport au temps, on obtient :<br />

˙x = g (sinα− f cosα) t<br />

x = g (sinα− f cosα)<br />

2<br />

Le mobile est en A pour x = H<br />

sinα soit t <br />

2H<br />

A =<br />

, d’où<br />

g sinα(sinα− f cosα)<br />

<br />

2H g (sinα− f cosα)<br />

v A =<br />

, ce qu’on peut encore écrire :<br />

sinα<br />

t 2<br />

<br />

v A = 2g H(1− f cotanα)

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