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<strong>Problème</strong> 1<br />
Microscope à émission d’ions<br />
Le microscope à émission d’ions,<br />
imaginé et construit par Erwin<br />
MÜLLER en 1951, fut le premier<br />
appareil ayant une résolution suffisante<br />
pour visualiser des atomes<br />
dans un cristal métallique. Le microscope<br />
se compose d’une pointe<br />
très fine de métal placée dans<br />
une cavité dont la paroi en verre<br />
(l’écran du microscope) est recouverte<br />
d’un revêtement phosphorescent<br />
et conducteur. Le dispositif est<br />
rempli d’hélium (ou d’un autre gaz)<br />
à une très basse pression, l’écran est<br />
mis à la masse et un important potentiel<br />
électrique positif est appliqué<br />
à la pointe.<br />
À cause de l’effet de pointe, le champ<br />
électrique est très important au niveau<br />
de la pointe, et l’on fait en sorte<br />
qu’il soit suffisant pour ioniser les<br />
atomes d’hélium qui passent à proximité.<br />
DL 11<br />
ÉLECTROMAGNÉTISME – THERMODYNAMIQUE – CRISTALLOGRAPHIE<br />
FIGURE 1: Image obtenue à partir d’une<br />
pointe d’iridium. Chaque tache est l’image<br />
d’un atome. Les zones avec des labels sont<br />
des régions qui correspondent aux faces du<br />
cristal, avec des atomes coplanaires. Avec de<br />
l’habitude, on peut distinguer des défauts du<br />
cristal.<br />
L’électron part dans la pointe et l’ion He + est violemment projeté sur l’écran<br />
et y forme une petite tache lumineuse. C’est au voisinage immédiat des<br />
atomes qui composent la pointe que le champ électrique est le plus important,<br />
et donc les ions d’hélium sont majoritairement formés au niveau de ces<br />
atomes.<br />
L’image produite sur l’écran reproduit donc l’agencement des atomes à la<br />
surface de la pointe.<br />
Seuls quelques aspects de ce dispositif seront abordés dans ce sujet. La première<br />
partie établit quelques résultats utiles de la théorie cinétique des gaz.<br />
Constantes physiques<br />
Constante de Planck : h= 6,63.10 −34 J.s<br />
Constante diélectrique du vide : ε0= 8,85.10 −12 F.m −1<br />
Constante de Boltzmann : kB = 1,38.10 −23 J.K −1<br />
Constante des gaz parfaits : R = 8,31 J.mol −1 .K −1<br />
Charge du proton : e = 1,6.10 −19 C<br />
Masse de l’électron : me = 9,1.10 −31 kg<br />
Masse de l’hélium : m He= 6,6.10 −27 kg<br />
Polarisabilité de l’hélium : α He= 2,5.10 −30 m 3<br />
Diamètre effectif de l’hélium : d He= 0,19 nm<br />
On prendra les valeurs suivantes pour les applications numériques<br />
Champ électrique à la pointe : E0= 4,4.10 1 0 V.m −1<br />
Pression dans la cavité : P = 0,15 Pa<br />
Rayon de la pointe : r0= 30 nm<br />
Rayon de l’écran : Re = 15 cm<br />
Température du gaz : T = 300 K<br />
On rappelle les valeurs des intégrales suivantes<br />
+∞ x2<br />
−<br />
e 2 d x=<br />
−∞<br />
2π<br />
+∞<br />
x<br />
−∞<br />
2 x2<br />
−<br />
e 2 d x= 2π<br />
+∞ x2<br />
−<br />
xe 2 d x= 1<br />
−∞<br />
+∞<br />
x<br />
−∞<br />
3 x2<br />
−<br />
e 2 d x= 2<br />
1. Partie préliminaire : Théorie cinétique des gaz<br />
1.1. Atmosphère isotherme - facteur de Boltzmann<br />
L’atmosphère terrestre est assimilée à un gaz parfait constitué de molécules<br />
de masse molaire M = 29 g.mol −1 et plongé dans un champ de pesanteur g
Page 2 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
uniforme et dirigé vers le bas avec <br />
g −2 = 10 m.s . On suppose que ce gaz<br />
parfait est à l’équilibre thermodynamique à une température T = 300 K.<br />
1.1.1 Établir la loi donnant la pression P(z) en fonction de l’altitude.<br />
1.1.2 Évaluer l’épaisseur caractéristique de l’atmosphère dans ce modèle.<br />
Donner un ordre de grandeur de la pression au sommet de l’Everest.<br />
1.1.3 Montrer que, dans ce modèle, la densité volumique n(z) des molécules<br />
est donnée par<br />
<br />
n(z)=n(0)exp − Ep<br />
<br />
(z)<br />
(1)<br />
E0(T )<br />
où Ep(z) est l’énergie potentielle d’une molécule d’altitude z et où E0(T )<br />
est une énergie caractéristique dépendant de la température mais indépendante<br />
du gaz considéré. Donner l’expression de E0 en fonction de T et de la<br />
constante de Boltzmann.<br />
1.2. Distribution de Maxwell<br />
On veut maintenant décrire la distribution d’équilibre des vitesses des molécules<br />
dans un gaz à la température T lorsque l’on néglige l’influence de tout<br />
champ extérieur.<br />
1.2.1 Justifier que 〈vx〉= <br />
v y =〈vz〉=0, où 〈.〉 représente la valeur moyenne<br />
sur toutes les molécules du gaz et où (vx,v y,vz) sont les trois composantes de<br />
la vitesse en coordonnées cartésiennes.<br />
Par analogie avec l’équation (1), on admet que la densité des molécules dans<br />
l’espace des vitesses est proportionnelle à exp −Ec(v)/E0(T ) , où Ec(v) est<br />
l’énergie cinétique d’une molécule. C’est la distribution de MAXWELL.<br />
1.2.2 Montrer que la loi de distribution de probabilité de chacune des composantes<br />
(vx,v y,vz) de la vitesse est décrite par une loi " gaussienne " ou "<br />
normale ", et écrire la probabilité pour que les composantes de la vitesse<br />
soient respectivement comprises entre vx et vx+ d vx, entre v y et v y + d v y et<br />
entre vz et vz+ d vz.<br />
1.2.3 Montrer que la " vitesse quadratique moyenne " vq = v 2<br />
vérifie<br />
v 2 q = 3kB T<br />
m<br />
où m est la masse d’une molécule.<br />
On s’intéresse maintenant à la distribution de probabilité de la norme de la<br />
vitesse v = v .<br />
1.2.4 Déterminer la probabilité p(v)d v que cette norme soit comprise entre<br />
v et v+ d v. La fonction p(v) est appelée densité de probabilité de v.<br />
1.2.5 En déduire que la valeur moyenne de la norme de la vitesse d’une molécule<br />
est donnée par<br />
〈v〉=<br />
<br />
8kB T<br />
1.2.6 Est-il étonnant que vq /〈v〉 soit un simple facteur numérique qui ne<br />
dépende pas des caractéristiques du gaz ?<br />
1.3. Chocs sur une surface<br />
On considère une petite surface dS et l’on veut compter le nombre moyen<br />
de chocs de molécules du gaz sur un côté donné de cette surface pendant un<br />
temps τ. On note n le vecteur unitaire sortant normal à l’élément de surface.<br />
Dans un premier temps, on ne compte que les chocs des molécules ayant une<br />
vitesse comprise entre v et v+ d v.<br />
1.3.1 De quelle région de l’espace peuvent venir les molécules du gaz susceptibles<br />
de frapper la surface pendant le temps τ ? On repère les points de<br />
ce volume par leurs coordonnées sphériques (r,θ,φ) d’axe n (voir la figure).<br />
Quelles sont les valeurs pertinentes de (r,θ,φ) ?<br />
On considère un petit volume dV dans cette région de l’espace.<br />
1.3.2 Exprimez le nombre total de molécules dans le volume dV en fonction<br />
de la pression et de la température du gaz, puis le nombre de molécules avec<br />
une vitesse entre v et v+ d v. On exprimera le résultat à l’aide de la fonction<br />
p(v) introduite à la question 1.2.4. Quelle approximation fait-on ? Est-elle<br />
justifiée si l’on veut appliquer ces résultats au microscope ?<br />
πm<br />
(2)
Page 3 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
1.3.3 Quelle est la proportion des molécules dans le volume dV qui vont dans<br />
la bonne direction pour heurter la surface dS ?<br />
1.3.4 En déduire le nombre moyen de chocs sur la surface dS pendant le<br />
temps τ par des molécules avant une vitesse entre v et v+ d v.<br />
1.3.5 On tient maintenant compte de toutes les vitesses possibles. Montrer<br />
que le nombre total moyen de chocs sur la surface dS pendant le temps τ est<br />
de la forme τncdS avec<br />
nc =<br />
P<br />
2πmkBT<br />
Préciser la dimension et l’ordre de grandeur de nc dans les conditions de<br />
fonctionnement du microscope.<br />
<strong>Problème</strong> 2<br />
L’espace est rapporté au repère cartésien (O,x,y,z) et on se situe dans l’air<br />
(assimilé au vide quant aux propriétés diélectriques).<br />
1. Préliminaires :<br />
1. 1. Enoncer le théorème de GAUSS pour l’électrostatique<br />
1. 2. On considère un fil rectiligne illimité porté par (Oz), portant une distribution<br />
uniforme de charge λ>0.<br />
1.2. a. Faire l’étude des symétrie et invariance de cette distribution. Exprimer<br />
le champ E(M) en tout point M de l’espace où il est défini, en fonction des<br />
vecteurs de base des coordonnées cylindriques notés (ur ,u θ,uz) et des composantes<br />
non nuls du champ.<br />
1. 2. b. En déduire le champ E(M) en M à partir du théorème de GAUSS.<br />
2. Étude d’une plaque infinie uniformément chargée.<br />
On considère maintenant une plaque infinie dans le plan O,y,z, uniformément<br />
chargée avec la densité surfacique de charge σ>0.<br />
2. 1. Faire l’étude des symétrie et invariance de cette distribution. Exprimer<br />
le champ E(M) en tout point M de l’espace où il est défini, en fonction des vecteurs<br />
de base des coordonnées cartésiennes notés (i,j,k) et des composantes<br />
non nuls du champ.<br />
2. 2. En déduire lechamp E(M) en M à partir du théorème de GAUSS.<br />
<br />
2.3. A.N. Calculer E(M) pour σ=7,11.10 −5 C.m−2 .<br />
(3)<br />
3. Étude de deux plaques infinies uniformément<br />
chargées.<br />
On considère maintenant deux plaques infinies A et B, la première dans le<br />
plan O,y,z, uniformément chargée avec la densité surfacique de charge σ>0,<br />
et la deuxième parallèle à la première translatée du vecteur ei chargée avec<br />
la densité surfacique de charge −σ ?.<br />
3.1. Exprimer les champs E A et EB créés en tout point de l’espace par les<br />
plaques A et B.<br />
3.2. En utilisant le théorème de superposition, exprimer le champ E à l’extérieur<br />
et à l’intérieur des deux plaques. Dessiner quelques lignes de champ.<br />
3.3. Déterminer l’expression de la différence de potentiel VA−VB.<br />
3.4. A.N. Calculer VA−VB pour σ=7,11.10 −5 C.m −2 et e = 5µm.<br />
3.5. Sur chacun des plans, isolons par la pensée deux régions identiques<br />
d’aire S. En déduire la capacité C du condensateur formé par les deux surfaces<br />
S en regard.<br />
<strong>Problème</strong> 3<br />
On considère la Terre comme une sphère de masse M, à répartition uniforme<br />
de masse, de rayon R et de centre O.<br />
1. En raisonnant par analogie, donner l’équivalent du théorème de GAUSS<br />
pour la distribution de masse. Justifier l’analogie entre électrostatique et<br />
gravitation.<br />
2. Calculer le champ de gravitation g et le potentiel gravitationnel V créés<br />
en tout point de l’espace par la Terre.<br />
3. Montrer que le champ à l’extérieur de la Terre n’est pas modifié si on suppose<br />
seulement la répartition de masse à symétrie sphérique mais non plus<br />
uniforme.<br />
<strong>Problème</strong> 4<br />
ATOMISTIQUE<br />
1- Donner la configuration électronique du fer sous forme atomique et des<br />
ions fer II et fer III. On donne Z = 26 pour le fer. En réalité la couche de<br />
valence de Fe 2+ est 4s 0 3d 6 . Quelle peut en être la raison ?<br />
2- Le fer forme des complexes avec l’ion cyanure CN − et avec l’eau. Donner<br />
la formule de LEWIS de ces deux ligands. Indiquer la forme dans l’espace de<br />
ces deux ligands.
Page 4 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
STRUCTURE CRISTALLINE DU FER ET DE L’ACIER<br />
Le fer peut cristalliser sous deux formes selon la température. À basse température,<br />
la maille conventionnelle du fer α possède la structure cubique<br />
centrée (CC) alors qu’à haute température, le fer γ adopte la structure cubique<br />
à faces centrées (CFC). La transition s’opère à 910 °C à la pression<br />
standard ; puis, au-dessus de 1390 °C, le fer δ reprend une structure CC.<br />
Données numériques :<br />
masse molaire du fer M(Fe)= 55,85 g.mol −1 , masse molaire du carbone M(C)=<br />
12 g.mol −1 , nombre d’Avogadro N A = 6,02.10 23 mol −1 .<br />
1 - Fer α<br />
1-a. Donner la définition d’une maille élémentaire. Par quel(s) paramètre(s)<br />
est-elle déterminée ?<br />
1-b. Dessiner la maille conventionnelle du fer α.<br />
1-c. Combien cette maille renferme-t-elle d’atomes ?<br />
1-d. Définir puis calculer la compacité C CC d’une structure CC en adoptant<br />
le modèle de sphères dures indéformables.<br />
1-e. Calculer le paramètre aα de la maille cubique, sachant qu’à 20 °C la<br />
masse volumique du fer α est ρα= 7868 kg.m −3 .<br />
1-f. Calculer le rayon Rα de l’atome de fer α à 20 °C.<br />
2 - Influence de la température<br />
Le volume massique du fer α passe de la valeur v(α)20 = 0,1271 cm 3 .g −1 à la<br />
température de 20 °C, à la valeur v(α)910 = 0,1321 cm 3 .g −1 à 910 °C, la variation<br />
étant linéaire en fonction de la température. L’étude est menée à<br />
pression constante.<br />
2-a. Lequel des trois coefficients thermoélastiques α, β ou χT ces données<br />
vous permettent-elles de calculer ? En donner la valeur moyenne.<br />
2-b. Entre quelles limites le paramètre de maille varie-t-il entre ces deux<br />
températures ?<br />
2-c. Quel est le rayon de l’atome de fer α à 910 °C ?<br />
Dans la suite, le rayon atomique du fer α sera Rα= 125 pm.<br />
3 - Fer γ<br />
3-a. Dessiner la maille conventionnelle du fer γ.<br />
3-b. Combien cette maille renferme-t-elle d’atomes ?<br />
3-c. Calculer la compacité C CFC d’une structure CFC (modèle de sphères<br />
dures indéformables).<br />
3-d. Le rayon atomique du fer γ est Rγ= 129 pm. Calculer le paramètre aγ de<br />
la maille cubique.<br />
3-e. Evaluer le volume massique v(γ)910 du fer γ.<br />
Si le carbone est très soluble dans le fer liquide (au-dessus de 1536 °C), il<br />
n’en va pas de même lorsqu’il se forme une solution solide fer-carbone (fonte<br />
ou acier). En effet, le carbone, dont le rayon atomique vaut RC = 77 pm, doit<br />
s’insérer dans les sites octaédriques des mailles cristallines de fer α ou de fer<br />
γ.<br />
4 - Sites octaédriques<br />
4-a. Dans la représentation de la maille de fer α ci-contre, un site interstitiel<br />
a été singularisé. De quel de type de site s’agit-il ? Est-il régulier ? (réponse<br />
à justifier)<br />
4-b. Quel serait le rayon maximal RMα d’un atome qui s’insérerait dans ce<br />
site sans entraîner de déformation de la structure cristalline ? Calculer RMα.<br />
4-c. Où sont situés les sites octaédriques dans le fer γ ? S’agit-il d’octaèdres<br />
réguliers ?<br />
4-d. Quel serait le rayon maximal RMγ d’un atome qui s’insérerait dans ce<br />
site sans déformer la structure cristalline ? Calculer RMγ.<br />
4-e. Que pouvez-vous en conclure sur la solubilité par insertion du carbone<br />
dans le fer solide ?<br />
5 - Insertion du carbone<br />
Par hypothèse, lorsqu’un atome de carbone s’insère dans le cristal de fer, toutes<br />
les mailles subissent la même expansion. L’insertion de carbone dans le fer α<br />
permet de former un alliage appelé ferrite ; lorsque l’insertion s’opère dans le<br />
fer γ, l’alliage obtenu est dénommé austénite.<br />
5-a. Quelle valeur prend le paramètre de maille du fer α lorsqu’un atome<br />
de carbone s’insère dans un site octaédrique ? À quelle variation relative de<br />
volume cela conduit-il ?
Page 5 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
5-b. De même, que devient le paramètre de maille du fer γ lorsqu’un atome<br />
de carbone s’insère dans un site octaédrique ? Quelle est la variation relative<br />
de volume induite ?<br />
5-c. Quelles conclusions pouvez-vous en tirer quant à la formation de la ferrite<br />
et de l’austénite ?<br />
Un acier austénitique contient 1,33% de carbone en masse.<br />
5-d. Quel est le nombre moyen d’atomes de carbone qui ont été insérés par<br />
maille ?<br />
5-e. Calculer la masse volumique de cet acier. Que pensez-vous de ce résultat<br />
?<br />
<strong>Problème</strong> 5<br />
Les données numériques nécessaires à la résolution du problème sont regroupées<br />
à la fin de l’énoncé.<br />
Le soufre est un élément chimique de la famille des chalcogènes, de symbole<br />
S et de numéro atomique 16.<br />
On le trouve dans beaucoup de minéraux (sulfures et sulfates) et même sous<br />
forme native, particulièrement dans les régions volcaniques.<br />
I. Structure électronique du soufre et de composés oxygénés<br />
du soufre.<br />
1- Donner la structure électronique de l’atome de soufre dans l’état fondamental.<br />
On considère les espèces suivantes : SOCl2, SO 2−<br />
4<br />
l’atome central.<br />
, l’atome de soufre est<br />
2- Proposer une structure électronique de LEWIS pour chacune de ces deux<br />
espèces.<br />
3- Représenter leur géométrie d’après la méthode VSEPR.<br />
II. Structure cristalline de la blende.<br />
Le principal minerai de zinc est le sulfure de zinc ZnS de type blende. La<br />
blende, appelée aussi sphalérite, est la variété allotropique du sulfure de<br />
zinc qui cristallise dans le système cubique.<br />
Dans le cristal de blende ZnS, les ions Zn 2+ et S 2− jouent des rôles symétriques.<br />
On peut ainsi décrire la maille de ce cristal comme constituée d’un<br />
réseau cubique à faces centrées d’ions S 2− avec occupation de la moitié des<br />
sites tétraédriques par les ions Zn 2+ .<br />
4- Dessiner la maille conventionnelle et donner la coordinence des ions Zn 2+<br />
et S 2− .<br />
5- Donner la formule littérale de la masse volumique ρ de la blende en fonction<br />
du paramètre a de la maille, de la constante d’Avogadro NA et des<br />
masses molaires du zinc M(Zn) et du soufre M(S).<br />
6- Calculer la plus petite distance entre les ions Zn 2+ et S 2− dans la structure<br />
blende en fonction du paramètre a de la maille. La comparer aux rayons<br />
ioniques donnés et interpréter ce résultat.<br />
Données pour l’ensemble du problème<br />
Numéros atomiques : Z(C) = 6, Z(O) = 8, Z(S) = 16 et Z(Cl) = 17<br />
Masses molaires atomiques en g.mol −1 : M(C) = 12, M(O) = 16<br />
et M(S) = 32<br />
Constante des gaz parfaits : R = 8,31 J.K −1 .mol −1<br />
Constante de Nernst à 298 K : ln10 RT<br />
F = 0,06 V<br />
Structure de la blende :<br />
paramètre de maille a= 540 pm<br />
rayons ioniques r(Zn2+ ) = 74 pm et r(S2− ) = 184 pm
Page 6 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
Correction :<br />
<strong>Problème</strong> 1<br />
1.1. Atmosphère isotherme - facteur de Boltzmann<br />
1.1.1 L’application de la relation fondamentale de la dynamique à un petit volume<br />
à l’équilibre conduit à :<br />
−µg z− dP<br />
= 0<br />
d z<br />
L’équation d’état du gaz parfait PV = nRT conduit à :<br />
d’où l’équation à résoudre<br />
de solution<br />
dP<br />
d z<br />
µ= MP<br />
RT<br />
M g<br />
+ z= 0<br />
RT<br />
M g z<br />
P = P0 exp−<br />
RT<br />
1.1.2 La pression prend la forme P = P0 exp(−z/H) avec la hauteur caractéristique :<br />
Au sommet de l’Everest<br />
1.1.3 La densité de particule n vérifie :<br />
H = RT<br />
= 7000 m<br />
M g<br />
P = exp−8000/7000= 0,3 bar<br />
n= N<br />
V<br />
P<br />
mg z<br />
= = n(0)exp−<br />
kB T kB T<br />
où m est la masse d’une particule et E0(T )=kB T<br />
1.2. Distribution de Maxwell<br />
1.2.1 Dans un fluide en équilibre, il n’y a pas de direction ou de sens privilégié, donc<br />
〈vx〉= <br />
v y =〈vz〉=0<br />
1.2.2 La probabilité de trouver simultanément les composantes de la vitesse respectivement<br />
comprise entre vx et vx + d vx, entre v y et v y + d v y et entre vz et vz + d vz<br />
est :<br />
<br />
A exp −<br />
mv 2<br />
<br />
d vx d v y d vz =<br />
2kB T<br />
<br />
B exp − mv 2 <br />
x<br />
d vx×<br />
2kB T<br />
<br />
B exp − mv 2 <br />
y<br />
d v y × B exp −<br />
2kB T<br />
mv 2 <br />
z<br />
d vz<br />
2kB T<br />
Le fait que cette probabilité soit un produit de facteurs dépendant chacun seulement<br />
d’une coordonnées sont statistiquement indépendantes et que la probabilité de trouver<br />
la composante de la vitesse sur l’axe Ox entre vx et vx + d vx est indépendates<br />
des autres composantes et de la forme<br />
B exp<br />
<br />
− mv 2 x<br />
2kB T<br />
<br />
d vx<br />
la somme de toutes les probabilités étant égale à 1, on a :<br />
∞<br />
−∞<br />
B exp<br />
<br />
− mv 2 x<br />
2kB T<br />
qui se calcule par le changement de variable<br />
Le calcul donne<br />
soit<br />
1= B<br />
u 2 = mv 2 x<br />
kB T =⇒ d vx =<br />
<br />
<br />
kB T ∞<br />
m<br />
−∞<br />
<br />
d vx = 1<br />
<br />
kB T<br />
m du<br />
<br />
du exp − u2<br />
<br />
u<br />
2<br />
2 du<br />
1= B 2πkB T<br />
m<br />
ce qui permet de calculer B<br />
La probabilité de trouver la composante de la vitesse sur l’axe Ox entre vx et vx+d vx<br />
vaut donc<br />
Ce qui correspond à une loi gaussienne.<br />
<br />
m<br />
2πkB T exp<br />
<br />
− mv 2 <br />
x<br />
d vx<br />
2kB T
Page 7 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
1.2.3 La vitesse quadratique moyenne est donnée par :<br />
avec<br />
On obtient ainsi<br />
v 2 q =<br />
<br />
v 2<br />
<br />
= v 2 x + v 2 y + v 2 <br />
z = 3 v 2 x<br />
<br />
∞ <br />
2 m<br />
vx =<br />
−∞ 2πkB T exp<br />
<br />
− mv 2 x<br />
2kB T<br />
<br />
m kB T<br />
3∞ =<br />
u<br />
2πkB T m −∞<br />
2 <br />
e<br />
<br />
vq = 3 v 2 <br />
3kB T<br />
x =<br />
m<br />
− u2<br />
2<br />
<br />
v 2 xd vx<br />
<br />
u 2 du<br />
1.2.4 Dans l’espace des vitesses, l’ensemble des situations pour lesquelles la vitesse<br />
à la norme v correspond à une sphère de rayon v. Le volume de l’espace des vitesses<br />
pour lequelle la norme est comprise entre v et v+d v est le volume entre deux<br />
sphères<br />
4<br />
3 π(v+ d v)3− 4<br />
3 πv 3 =<br />
4<br />
3 π(3v 2 d v+ 3vd v 2 + d v 3 )<br />
soit finalement 4πv 2 d v quand on ne conserve que le premier ordre en d v<br />
vx<br />
v<br />
vz<br />
Espace des vitesses<br />
v y<br />
Pour trouver la probabilité d’avoir la vitesse v à d v près, il suffit de reprendre l’expression<br />
de la probabilité<br />
3 2<br />
m<br />
mv<br />
exp −<br />
2πkB T 2kB T<br />
<br />
d vx d v y d vz<br />
et de sommer toutes ces expressions sur le petit volume précédent, on obtient alors<br />
3/2 2<br />
m<br />
mv<br />
d p =<br />
exp −<br />
2πkB T<br />
2kB T<br />
<br />
4πv 2 d v<br />
1.2.5 La valeur moyenne de la norme de la vitesse d’une molécule est donnée par<br />
<br />
〈v〉= vd p<br />
<br />
m<br />
3/2<br />
+∞<br />
=<br />
2πkB T<br />
<br />
m<br />
= 4π<br />
2πkB T<br />
=<br />
<br />
8kB T<br />
m<br />
3/2<br />
−∞<br />
⎛<br />
⎝<br />
<br />
−<br />
e<br />
mv2<br />
<br />
2kB T 4πv 3 d v<br />
kB T<br />
m<br />
+∞<br />
−∞<br />
⎞<br />
⎠<br />
4<br />
×<br />
e u2<br />
2 u 3 du<br />
1.2.6 vq est une fonction de m, kB et T . A cause de l’homogénéïté des relations physique,<br />
vq s’exprime nécessairement sous la forme<br />
vq = K1<br />
où K1 est sans dimension. De même 〈v〉 a la dimension d’une vitesse et doit s’exprimer<br />
sous la même forme<br />
<br />
On a donc<br />
〈v〉= K2<br />
vq<br />
〈v〉<br />
<br />
= K1<br />
K2<br />
kB T<br />
m<br />
kB T<br />
où K1 est un simple facteur numérique constant.<br />
K2<br />
m
Page 8 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
1.3.1 D’après la figure, les molécules du gaz susceptibles de frapper la surface pendant<br />
le temps τ viennent de points de l’espace dont les coordonnées vérifient<br />
1.3.2 Le volume dV contient<br />
P dV<br />
kB T<br />
0
Page 9 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
λ<br />
<br />
M<br />
M<br />
M’<br />
2. Etude d’une plaque infinie uniformément chargée.<br />
2. 1. Le champ est défini en tout point de l’espace sauf sur la plaque.<br />
Tout plan perpendiculaire à la plaque est plan de symétrie. Donc le champ E contenu<br />
dans tous ces plans est normal à la plaque. Par ailleurs les invariances par translation<br />
suivant Oz et Oy impose à Ex de ne dépendre que de x.<br />
2. 2. On applique le théorème de GAUSS en utilisant comme surface fermée un cylindre<br />
de génératrices perpendiculaires à la plaque et de bases S symétriques par<br />
rapport à la plaque. Le flux sur la surface latérale est nul car le champ est suivant<br />
ex. Les deux flux sur les bases sont opposés, de sorte que le théorème de GAUSS<br />
conduit à :<br />
2SEx(x)= σS<br />
ε0<br />
⇒ E = σ<br />
2.3. Avec σ=7,11×10 −5 C.m−2 <br />
<br />
, on obtient E=4,0×10<br />
6 V.m −1 .<br />
3.Etude de deux plaques infinies uniformément chargées.<br />
3.1. L’expression des champs en tout point de l’espace (hors des plaques) est :<br />
2ε0<br />
x < 0 : E A =− σ<br />
ex x> 0 : E A =+<br />
2ε0<br />
σ<br />
2ε0<br />
x < e : EB =+ σ<br />
ex x> e : EB =−<br />
2ε0<br />
σ<br />
2ε0<br />
ex<br />
σ<br />
ex<br />
ex<br />
σ>0 −σ<br />
3.2. En superposant les deux champs, on obtient :<br />
x<br />
Entre les armatures : E =+ σ<br />
Á l’extérieur des armatures : E = 0<br />
Les lignes de champ sont perpendiculaires aux plaques.<br />
ex<br />
ε0<br />
3.3. La différence de potentiel VA−VB se calcule à partir de : E =−gradV<br />
soit VA−VB = σe<br />
B xB dV =−E.dℓ=−Ex(x).dx ⇒ VA−VB = Ex(x).dx=<br />
A<br />
xA<br />
ε0<br />
σ<br />
dx<br />
3.4. Avec σ=7,11×10 −5 C.m −2 et e = 5 µm, on obtient VA−VB = 40,2 V .<br />
3.5. La capacité C du condensateur formé par les deux surfaces S en regard est telle<br />
que Q A = σS = C(VA−VB ), soit :<br />
C = ε0S<br />
e<br />
<strong>Problème</strong> 3<br />
1. En comparant la loi de NEWTON F1→2=−<br />
G m1m2<br />
r 2 12<br />
exercée par la masse m1 sur la masse m2 et la loi de COULOMB F1→2=+ q1q2<br />
4πε0r 2 u1→2<br />
12<br />
ε0<br />
u1→2 qui donne la force attractive<br />
qui donne la force attractive ou répulsive exercée par la charge q1 sur la charge q2,<br />
on déduit le tableau d’analogie suivant entre les deux domaines :
Page 10 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
loi de COULOMB loi de NEWTON<br />
grandeur impliquée la charge q la masse m<br />
constante<br />
1<br />
4πε0<br />
G<br />
champ<br />
Théorème de GAUSS<br />
à l’intérieur de SGAUSS électrostatique E<br />
Qint E.dS = ε0<br />
charge Qint gravitationnel G<br />
<br />
G.dS =−4πG Mint<br />
masse Mint 2. La symétrie sphérique du problème impose de chercher un champ gravitationnel<br />
sous la forme G = Gr (r )er . Pour une surface de GAUSS sphérique centrée sur le<br />
centre O, on a donc :<br />
<br />
G.dS = Gr (r )4πr 2 =−4πG M int<br />
A l’extérieur de la Terre, Mint= M d’où 4πr 2 G M<br />
Gr (r )=−4πG M. On conclut G =−<br />
r 2 er .<br />
Le potentiel s’obtient par intégration à partir de G = −gradV = − ∂V<br />
∂r er − 1 ∂V<br />
r ∂θ eθ−<br />
1 ∂V<br />
r sinθ ∂ϕ eϕ.<br />
G M<br />
Pour le potentiel, on obtient donc : V =− en imposant un poten-<br />
r<br />
tiel nul loin des masses.<br />
3<br />
r<br />
A l’intérieur de la Terre, Mint = M<br />
R3 d’où 4πr 2 3<br />
r<br />
Gr (r ) = −4πG M . On conclut<br />
R3 G Mr<br />
G =−<br />
R3 er<br />
G M<br />
. Pour le potentiel, le calcul conduit à V =<br />
R3 2 <br />
r 3R2<br />
− en assu-<br />
2 2<br />
rant la continuité de V en R pour fixer la constante d’intégration.<br />
3. A l’extérieur, si la symétrie est sphérique on peut faire le même calcul sans avoir<br />
à supposer la densité de masse uniforme, car l’étude des symétries est identique, la<br />
surface de GAUSS aussi et on a toujours Mint= M.<br />
<strong>Problème</strong> 4<br />
Concours E3A MP 2008<br />
ATOMISTIQUE<br />
1- La configuration électronique du fer est, d’après la règle de KLECH-<br />
KOWSKI :1s22s 22p 63s 23p 64s 23d 6 .<br />
Pour les ions Fe2+ , on enlève deux électrons, donc on peut envisager la configuration<br />
: 1s22s 22p 63s 23p 64s 23d 4 . Le texte nous annonce que la configation se termine en<br />
4s03d 6 , ce qui montre qu’il est plus simple d’enlever les électrons des sous-couches s<br />
que de la sous couche d car ils doivent être en moyenne plus éloignés du noyau.<br />
Pour les ions Fe3+ , on enlève trois électrons, donc on peut envisager la configuration<br />
: 1s22s 22p 63s 23p 64s 23d 3 ou plus vraissemblablement, pour la même raison que<br />
précédemment : 1s22s 22p 63s 23p 64s 03d 5 .<br />
2- Le carbone C possède quatre électrons sur sa couche périphérique, l’azote N cinq<br />
électrons, l’hydrogène un seul électrons et l’oxygène six.<br />
Dans le cas de l’ion cyanure, CN − on doit donc placer 10 électrons soit 5 doublets.<br />
On forme une triple liaison et C et N portent un doublet non liant. Le carbone porte<br />
une charge formelle négative. Le ligand est linéaire car il contient deux atomes.<br />
Dans le cas de la molécule d’eau, on a 8 électrons à placer, donc 4 doublets : il y a 2<br />
doublets de liaison et 2 doublets non-liants sur l’oxygène. La molécule ne porte pas<br />
de charge formelle. Dans la théorie VSEPR, elle a la forme AX2E2, ce qui conduit à<br />
un angle légèrement inférieur à 109°.<br />
Les représentations des deux ligands sont donnés ci-dessous :<br />
-<br />
C N<br />
O<br />
H H<br />
109°<br />
STRUCTURE CRISTALLINE DU FER ET DE L’ACIER<br />
1 - Fer α<br />
1-a. La maille élémentaire est la maille de volume minimum redonnant le cristal<br />
par translation dans trois directions indépendantes. Les paramètres qui détermine<br />
la maille sont la longueurs des arêtes et les angles entre les arêtes.<br />
1-b. La maille de la structure cubique centré est un cube d’arête a avec 1 atome à<br />
chaque sommet et un atome au centre.<br />
1-c. La maille compte 8 sphères à chaque sommet appartenant à 8 mailles et une<br />
sphère en propre au centre, d’où le nombre d’atomes : N = 8× 1<br />
+ 1=2<br />
8<br />
1-d. La compacité est le rapport du volume occupé par les atomes sur le volume de<br />
la maille.<br />
Dans le cas de la structure CC les atomes sont tangents suivant une grande diagonale<br />
du cube, d’où : 4R = a 3. La compacité vaut :<br />
CCC =<br />
4<br />
N 3 πR3<br />
a3 = N 4<br />
3 πR3<br />
(4R/ 3) 3 = π3 = 0,68<br />
8
Page 11 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
1-e. La masse volumique est donnée par :<br />
On en déduit :<br />
ρα=<br />
1-f. Le rayon de l’atome de fer est alors :<br />
N M(Fe)<br />
NA<br />
a 3 α<br />
aα= 3<br />
<br />
N M(Fe)<br />
= 287 pm<br />
ραNA<br />
Rα = aα<br />
<br />
3<br />
= 124 pm (4)<br />
4<br />
2-a. C’est le coefficient de dilatation isobare α= 1<br />
<br />
∂V<br />
V ∂T qui permet d’étudier les va-<br />
P<br />
riations de volume en fonction de la température à pression constante. En moyenne :<br />
1 0,1321−0,1271<br />
α=<br />
(0,1321+0,1271)/2 910−20<br />
= 4,335.10 −5 K −1<br />
2-b. Le volume massique est l’inverse de la masse volumique, de sorte que :<br />
On en déduit :<br />
2-c. On déduit de (??) le rayon à 910°C :<br />
aα= 3<br />
<br />
N M(Fe)<br />
v = 287 pm<br />
NA<br />
a(α)20= 286,8 pm et a(α)910= 290,5 pm<br />
R(α)910= 125,8 pm .<br />
3-a. La maille CFC est un cube d’arête a avec un atome à chaque sommet et un<br />
atome au centre de chaque face.<br />
3-b. La maille compte 8 sphères à chaque sommet appartenant à 8 mailles et 6<br />
sphères au milieu des faces appartenant à 2 mailles, d’où le nombre d’atomes :<br />
N = 8× 1 1<br />
+ 6× = 4<br />
8 2<br />
3-c. Les<br />
<br />
atomes sont tangents suivant la diagonale d’une face du cube, soit :<br />
4R = aγ 2. La compacité vaut :<br />
CC FC =<br />
3-d. Le paramètre de la maille vaut :<br />
3-e. Le volume massique est donné par :<br />
vγ=<br />
4<br />
N 3 πR3<br />
a3 = N 4<br />
3 πR3<br />
(4R/ π<br />
=<br />
2) 3 3 = 0,74<br />
2<br />
aγ= 4R<br />
2 = 365 pm<br />
M(Fe) −1<br />
N<br />
NA<br />
a 3 α<br />
= 0,131cm 3 g −1<br />
4-a. Il s’agit d’un site octaédrique non régulier car toutes les arêtes n’ont pas la<br />
même longueur : a ou a 3/2 (demi-diagonale de la maille).<br />
4-b. La distance minimale entre deux atomes de fer opposés est a. La taille maximale<br />
qu’on puisse insérer vérifie donc : a = 2R + 2RMα avec a = 4R/ 3. On en tire<br />
RMα = 19,3 pm .<br />
4-c. Dans le réseau CFC, les sites octaédriques sont au centre du cube et au milieu<br />
de chaque arête. Il s’agit d’octaèdre réguliers.<br />
4-d. Dans le réseau CFC, la distance minimale entre deux atomes de fer opposés est<br />
a. La taille maximale qu’on puisse insérer vérifie donc : a= 2R+2RMα avec a= 4R/ 2.<br />
On en tire RMα = 53,4 pm .<br />
4-e. La solubilité par insertion entraîne une déformation car le rayon de l’atome de<br />
carbone vaut RC = 77 pm. Cette déformation est plus grande dans le fer α.
Page 12 DL 11 Lycée Clemenceau Nantes – MPSI<br />
5-a. Dans le fer α en présence de carbone, le paramètre de maille devient : a ′ =<br />
2(Rα+ RC )=404 pm et pour le volume de la maille :<br />
∆V<br />
V = a′3− a3 a3 = 1,74<br />
5-b. Dans le fer γ en présence de carbone, le paramètre de maille devient : a ′ =<br />
2(Rγ+ RC )=412 pm et pour le volume de la maille :<br />
∆V<br />
V = a′3− a3 a3 = 0,44<br />
5-c. La formation de l’austénite entraîne beaucoup moins de déformation que celle<br />
de la ferrite.<br />
5-d. La maille CFC contient : NO = 1+12×(1/2) = 4 sites octaédriques. Notons x le<br />
nombre d’atome de carbone présent dans chaque site octaédrique (x 1).La fraction<br />
massique vérifie la relation :<br />
NOxM(C)<br />
0,0133=<br />
NOxM(C)+4M(Fe)<br />
On en tire x= 0,0627 et il y a donc NOx = 0,25 atomes de carbone par maille.<br />
5-e. La masse volumique de l’acier est alors :<br />
ρ ′ = NO xM(C)+ N M(Fe)<br />
NA a ′3<br />
On constate que cet alliage est plus léger que le fer.<br />
<strong>Problème</strong> 5<br />
Extraits Mines-Ponts PSI 2008<br />
= 5378 kg.m −3<br />
1- La structure électronique de l’atome de soufre dans l’état fondamental est : 1s 2<br />
2s 2 2p 6 3s 2 3p 4<br />
2- S et O possèdent 6 électrons de valence, Cl en possède 7. pour SOCl2 : 26 électrons<br />
de valence, soit 13 doublets ; pour SO 2−<br />
4 : 32 électrons de valence, soit 16 doublets.<br />
3- D’après la méthode VSEPR, la molécule SOCl2 est en AX3E1. Elle a une forme<br />
pyramidale avec des angles légèrement inférieurs à 109°. L’ion sulfate SO2− 4 a une<br />
forme tétraédrique avec des angles de 109°.<br />
4- La maille conventionnelle de la blende est donnée par la figure suivante :<br />
La coordinence des ions Zn 2+ est 4 car ils sont au centre de site tétraédriques, celle<br />
des ions S 2− est 4 pour la même raison.<br />
5- La maille contient 4 ions Zn 2+ , 8 ions ions S 2− aux sommets qui appartiennent à<br />
8 mailles et 6 ions S 2− aux centres des faces qui appartiennent à 2 mailles, soit au<br />
total 4 ions S 2− .<br />
La masse volumique est alors donnée par :<br />
4[M(Zn) + M(S)]<br />
ρ=<br />
NA a<br />
6- La plus petite distance Zn 2+ /S 2− est le quart de la diagonale du cube, soit :<br />
a 3<br />
= 236 pm<br />
4<br />
Or r(Zn 2+ ) + r(S 2− ) = 258 pm > 236 pm.<br />
Conclusion : le modèle ionique n’est pas correct pour ce cristal (liaison ionocovalente).