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les rapports des terrains cristallins et de leur couverture sédimentaire

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CRISTALLIN ET COUVERTURE DE LA BORDURE DU PELVOUX. 9?<br />

Tout se passe comme si l'écaillé <strong>de</strong> l'Yr<strong>et</strong> se r<strong>et</strong>roussait là sur<br />

son bord Sud <strong>et</strong> se forçait obliquement un chemin, cachée sous la<br />

masse d'éboulis qui s'est étalée dans <strong>leur</strong> solution <strong>de</strong> continuité, à<br />

travers <strong>les</strong> formations jurassiques subbriançonnaises.<br />

Le très proche fond <strong>de</strong> tableau vers l'Est <strong>et</strong>, chose curieuse,<br />

dans l'alignement <strong><strong>de</strong>s</strong> copeaux <strong>cristallins</strong> est formé par le somm<strong>et</strong><br />

<strong>de</strong> l'Eychauda. Si l'origine ultradauphinoise, que j'ai évoquée plus<br />

haut, <strong>de</strong> la quatrième écaille <strong>de</strong> Termier vient à se confirmer, c'est<br />

donc ici qu'il faudra rechercher son raccor<strong>de</strong>ment avec le massif<br />

du Pelvoux.<br />

Or il est remarquable que sur le bord Sud <strong>de</strong> la coupure <strong>de</strong> la<br />

crête calcaire, dès que le substratum commence à se dégager <strong>de</strong> sa<br />

<strong>couverture</strong> d'éboulis, <strong>les</strong> calcaires <strong>de</strong> Vallouise sont recouverts non<br />

pas par <strong>les</strong> marbres en plaqu<strong>et</strong>tes, mais par <strong><strong>de</strong>s</strong> schistes noirs <strong>et</strong><br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> grès qui semblent bien être priaboniens.<br />

Ceux-ci n'existent nulle part, je m'en suis assuré, entre ce point<br />

<strong>et</strong> le col <strong>de</strong> l'Eychauda. Ils ne prolongent donc certainement pas<br />

le Flysch du ravin <strong>de</strong> Corvaria, que P. TERMIER croyait pouvoir<br />

faire passer à ce col. Notre aff<strong>leur</strong>ement s'aligne par contre <strong>de</strong><br />

façon parfaite avec ceux <strong>de</strong> l'Yr<strong>et</strong>, occupant le ravin <strong>de</strong> la Sartrière.<br />

La <strong>couverture</strong> d'éboulis ne masque la continuité que sur une longueur<br />

<strong>de</strong> 300 mètres, <strong>et</strong> encore ai-je eu la chance <strong>de</strong> trouver un<br />

aff<strong>leur</strong>ement intermédiaire <strong>de</strong> ce Priabonien en <strong>de</strong>ux points où, sur<br />

quelques mètres carrés, c<strong>et</strong>te <strong>couverture</strong> d'éboulis avait été enlevée.<br />

La continuité du Nummulitique ultradauphinois à travers le<br />

Jurassique subbriançonnais présente ainsi un fort <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> vraisemblance.<br />

J'ai suivi c<strong>et</strong> aff<strong>leur</strong>ement <strong>de</strong> schistes <strong>et</strong> <strong>de</strong> grès vers le Sud-Est,<br />

<strong>et</strong> j'ai pu constater qu'il se prolongeait continuement, en traversant<br />

obliquement <strong>de</strong> bas en haut <strong>les</strong> <strong>terrains</strong> <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième écaille.<br />

Le <strong>de</strong>rnier aff<strong>leur</strong>ement <strong>de</strong> Flysch se montre vers 2400 mètres<br />

d'altitu<strong>de</strong>, au contact <strong>et</strong> au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus du Malm <strong>de</strong> la troisième écaille<br />

<strong>de</strong> Termier. Là il appartient au Flysch formant le soubassement<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> conglomérats du col <strong>de</strong> Mea <strong>et</strong> du somm<strong>et</strong> <strong>de</strong> l'Eychauda.<br />

La continuité <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> Flysch entre la zone ultradauphinoise<br />

<strong>de</strong> l'Yr<strong>et</strong> <strong>et</strong> la base <strong>de</strong> la quatrième écaille, conduit<br />

à c<strong>et</strong>te hypothèse que le Flysch sous-jacent au somm<strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

l'Eychauda n'appartiendrait pas à la troisième écaille, comme il<br />

était admis jusqu'ici. Elle explique ainsi l'apparente anomalie, relevée<br />

par TERMIER, <strong>de</strong> grès du Flysch <strong>de</strong> la troisième écaille montrant<br />

<strong>les</strong> caractères d'un produit <strong>de</strong> détrition à peine remanié <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

roches du Pelvoux.

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