You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
DIMANCHE-ILLUSTRÉ JIHIIHIIIIIIHHUIHIIIHIIHIIIIIIIIUÎH iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiBinmiiii 14 ■iiiiiMiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiMiiiiiiuiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiniiiii LE 4 AOUT 1929 »i»"i<br />
B R<br />
C - A - B R A G<br />
NOUVELLES DE PARTOUT<br />
BOLIVAR, LE LIBÉRATEUR<br />
' (Suite du texte de la pàge 5.)<br />
ÉCHOS E<br />
salle de classe, pense Praehauser (Der Neue Weg), qu'il<br />
L'ORIGINE DU SPIRITISME<br />
appartient d'apporter là compensation nécessaire. Les<br />
ANS un -cours fait à l'Asile clinique (service du traditionnels « tableaux muraux », quelle que puisse<br />
D professeur Claude) M. J. Lévy-Valensi parle ainsi être leur valeur artistique, ne sauraient suffire. Il<br />
des débuts du spiritisme contemporain :<br />
convient que les yeux de l'écolier puissent se reposer<br />
Depuis que l'humanité existe,, les hommes, tentés sur quelques belles reproductions, choisies précisément<br />
d'explorer l'au-delà ont essayé d'eu percer le mystère. pour leur beauté, sans préoccupation didactique immé-<br />
Le spiritisme ne date donc pas d'hier, et, si vous vouliez diate. Peu nombreuses, pour ne pas disperser et éînous-<br />
vous donner la peine de rechercher dans les religions ser l'attention, adroitement mises en valeur par leur<br />
passées, vous verriez les hommes s'efforçant sans place et par un encadrement simple et discret, ces<br />
cesse d'interroger les esprits ou les dieux, les foules gravures pourront être périodiquement renouvelées.<br />
accourant aux temples, à lîpidaure, ou à Ephèse, pre- Elles resteront toutefois exposées assez longtemps<br />
mières concurrences que les immortels firent à la méde- pour soumettre à une lente et salutaire imprégnât ion<br />
cine : mais le spiritisme moderne, celui qui nous inté- les sensibles imaginations des enfant3. La libre et<br />
resse aujourd'hui, date de 1847 : il est né à Hydescity, joyeuse fantaisie créatrice de l'artiste agira par une<br />
dans l'Etat de New-York. Lat vivait un Monsieur Week- imperceptible contagion ; le sentiment du beau s'aimanu<br />
qui s'aperçut, un jour, chez -lui de phénomènes guisera dans les jeunes esprits, et ce sera bientôt pour<br />
étranges ; il entendit des bruits inusités ; pensant que les élèves une récompense appréciée que d'être appelés<br />
sa maison était hantée, et, peu courageux, il s'en alla, à collaborer' éventuellement au choix et à la mise en<br />
cédant la place à la famille du docteur John Fox. place des tableaux.<br />
Les til!es du docteur, qui, elles, avaient l'imagination<br />
L'École et la Vie.<br />
vive, ne furent pas effrayées de cette intervention des<br />
esprits, mais, bien au contraire, décidèrent d'entrer en VIEILLES CITÉS<br />
communication avec eux. C'est de cette initiative<br />
qu'est né le spiritisme. Je ne suivrai pas dans leur année est une année de jubilé pour les villes<br />
odvsséc ces jeunes filles, répandant leur doctrine à eTïE<br />
allemandes. Voici Veissenburg, en Bavière, qui,<br />
travers le monde ; il est bien certain qu'elles ne pré- fondée en 792, fêta, en juin, le 600<br />
voyaient pas le succès de la religion dont elles furent<br />
les' initiatrices et n'envisageaient pas du moins qu'un<br />
jour cette religion servirait de sujet de dissertation<br />
dans un asile d'aliénés.<br />
La diffusion de la nouvelle doctrine fut telle<br />
qu'en 1906, dans une thèse, premier travail français<br />
sur les folies spirites, M. Duhem relatait, en France<br />
seulement, 37.000 adeptes du spiritisme. Comme, depuis<br />
1906, les hommes ont continué de mourir, et très tragiquement,<br />
pendant les quatre années de guerre, il est<br />
probable que le spiritisme a recruté depuis un nombre<br />
incalculable de fervents.<br />
Le Progrès Médical.<br />
CIGARETTES ET PUBLICITÉ<br />
ANS une petite ville du Kansas, on put voir, récem-<br />
D ment, des affiches représentant une jeune fille, la<br />
cigarette aux lèvres, et qu'une maison de tabac avait<br />
fait apposer partout. Les habitants de la ville manifestèrent<br />
leur indignation à laquelle donna voix un<br />
magazine mensuel de la localité en question. Des<br />
enquêtes montrèrent que le cas n'était pas exceptionnel.<br />
Les affiches de ce genre déplaisaient eu maints endroits.<br />
De même l'heure qui, dans les émissions de T. S. F., est<br />
consacrée à la publicité du tabac.<br />
Certaines chambres de commerce ont voté des interdictions<br />
touchant l'apposition d'affiches tendant à<br />
répandre ia consommation du tabac.<br />
Il ne s'agit pas seulement d'opinions de ruraux et<br />
d'habitants de petites villes ; des citadins, appartenant<br />
à de grands centres, ont souvent exprimé cet avis : il est<br />
inutile de faire croire que toutes les jeunes filles<br />
fument et plus inutile encore de travailler à leur<br />
donner à toutes le goût du,tabac.<br />
Pour nous, nous avons reçu de nombreuses lettres de<br />
lecteurs nous felicitaut de ne donner en nos colonnes<br />
aucune place à la publicité du tabac. Nous trouvons que<br />
ce n'est pas le rôle qui convient à un magazine de la<br />
famille. Et nous pensons que les manufactures de cigarettes<br />
devraient montrer assez de respect aux femmes<br />
américaines pour les laisser en dehors de leur publicité.<br />
People's Popnlar Monthly.<br />
RIEN NE SERT DE COURIR<br />
i expéditifs soient-ils, les Américains donnent<br />
S l'impression de n'agir jamais avec précipitation,<br />
tant ils savent prévoir et s'organiser.<br />
Aussi, toutes proportions gardées, le nombre des<br />
accidents d'autos cst-il moindre aux Etats-Unis<br />
qu'en France où, parmi les 1.100.000 détenteurs de<br />
permis, il est pas mal de jeunes chauffeurs n'ayant pas<br />
encore jeté leur gourme.<br />
A l'approche des beaux jours, c'est le moment de leur<br />
rappeler :<br />
c Ne croyez point qu'il suffise de corner sans ralentir<br />
quelques mètres avant un croisement de routes. Ne<br />
vous dites pas qu'il n'arrive certainement pas d'autre<br />
voiture, parce que votre appel est resté saus réponse.<br />
Le conducteur que vous ne voyez pas encore peut être<br />
distrait, il peut n'avoir pas entendu ; il peut être<br />
imprudent... Soyez maître de votre vitesse là ou la<br />
visibilité est mauvaise, et rattrapez-vous en route<br />
libre. »<br />
Les Echos.<br />
LA VALEUR ÉDUCATIVE DE LTMAGE<br />
'ENTANT est uu visuel. Chacun de nous peut retrou-<br />
L ver eu lui le souvenir de tableaux, œuvres de<br />
maîtres ou banales litliographies qui agirent fortement<br />
sur sa jeune imagination. Les exemples littéraires ne<br />
manquent pas. Gœthe rapporte dans ses Mémoires<br />
l'impression profonde qu'il reçut des gravures italiennes,<br />
reproductions de monuments et de statues,<br />
dont était ornée la maison paternelle. Tous les enfants<br />
lie bénéficient malheureusement pas, au foyer familial,<br />
de ce constant commerce avec des chefs-d'œuvre ; trop<br />
.souvent les. murs demeurent tristes et nus. C'est à la<br />
LES CORS AUX PIEDS<br />
Il y a cent moyens de les traiter, mais un seul de<br />
s'en délivrer promptement : c'est « Le Diable r. « Le<br />
Diable » enlève les cors en six jours, pour toujours.<br />
3 fr. 40, toutes pharmacies. Attention !... Exigez « Le<br />
Diable ». Ëperuay : pharmacie Weinmann.<br />
LA DESTRUCTION CHIMIQUE DES PUNAISES<br />
est obtenue instantanément avec le flozof. Un seul<br />
badlgeonnage avec cette composition , scientifique<br />
nouvelle détruit, séance tenante, toutes les punaises et<br />
leurs œufs, sans rien tacher. 4 fr. 95 le flacon. Toutes<br />
Pharmacies, Drogueries, Tîpiceries, etc. A Paris :<br />
Pharmacie Principale Canorine et Pharmacie de Rome,<br />
Bailly.<br />
e anniversaire de<br />
son rattachement direct iWEmpire.<br />
Les droits d'indépendance qu'elle possède, Diez-surle-Lahu<br />
les a reçus en 1329, il y a juste six cents ans.<br />
Depuis quand existait la petite ville avec sa forteresse<br />
au.centre, bâtie sur le granit ? On sait qu'en 790 elle<br />
appartenait au monastère de Prum.<br />
Duderstadt, dans l'Eichsfeld, célèbre ses mille ans.<br />
Nous savons qu'en 929 elle appartenait au duc de<br />
Saxe. Elle a passé depuis sous diverses souverainetés,<br />
pour échoir enfin à la Prusse avec le Hanovre.<br />
Et, pour finir, Brandebourg, sur le Hanel, se vante<br />
aussi de son millénaire. • Il y a mille ans qu'elle fut<br />
délivrée des Slaves par le roi Henri Ier, ce qui ne<br />
l'empêcha pas d'être encore, au xne siècle, âpieinent<br />
disputée entre les Slaves et les Allemands.<br />
Leipziger Illuslrierte Zeitung.<br />
LES BILLETS SONT-ILS VÉRIPIABLES ?<br />
HACUN sait que les billets de.banque portent des<br />
C signes récognitifs, c'est-à-dirê des lettres et des<br />
chiffres qui sont appelés indices dans le langag* bancaire.<br />
Ces indices servent à numéroter les billets et à<br />
leur donner le caractère d'authenticité.<br />
Les billets sont divisés en séries désignées par des<br />
lettres de l'alphabet, et chaque série va de r à 1.000.<br />
Sur les billets de 100 francs, ces chiffres donnant la série<br />
sont imprimés en haut à gauche et répétés eu bas à<br />
droite.<br />
Il y aurait donq normalement 26 séries, puisqu'il y a<br />
26 lettres dans l'alphabet français, mais la lettre I<br />
a été supprimée pour sa ressemblance trop grande avec<br />
la lettre J. Il reste donc 25 séries que l'on appelle un<br />
alpliabet.<br />
L'ordre des lettres est le suivant : A, B, C, D, E, F,<br />
fi, II, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, X, Y, Z, W.<br />
Chaque alphabet comprend, par conséquent, 25.000<br />
billets, qui sont numérotés suivant leur ordre de fabrication.<br />
Ces numéros de fabrication sont situés en haut à<br />
droitte et en bas à gauche sur les billets de 10b francs.<br />
Enfin, un numéro de contrôle indique le rang individuel<br />
de chaque billet dans la fabrication ; ce numéro<br />
est placé immédiatement au-dessous des mots « Banque<br />
de France », au centre de la coupure.<br />
Voici, par exemple, un billet de 100 francs portant le<br />
n° 349 et le rang M. 20.603 avec, comme numéro de<br />
contrôle, le chiffre 5r5.06r.349.<br />
Pour le vérifier, il faut : 1° Multiplier par 20.602 les<br />
25.000 billets de chacun des alphabets qui précèdent<br />
les 20.603e, soit : 25.000 x 20.602 a- 515.050.000 ;<br />
2° Ajouter autant de fois 1.000 unités qu'il y a de<br />
lettres avant M, qui est la douzième dans l'alphabet<br />
donné plus haut, c'est-à-dire :<br />
515.050.000 + 11.000 = 515.061.000.<br />
3° Ajouter le numéro de série du billet examiné, soit :<br />
5r5.050.00o + 349 = 515.061.349, qui est le numéro<br />
exact. £ e Courrier des Tournois.<br />
PROSATEURS ET POÈTES CATALANS<br />
OMBRE de lecteurs vont s'étonner d'apprendre<br />
N qu'il existe une jeune littérature catalane, dit le<br />
Père Artigas. Le séparatisme catalan qui, sous son<br />
aspect politique, est connu par tout le monde, correspond<br />
effectivement à l'existence d'une collectivité qui,<br />
par sa constitution matérielle, morale et intellectuelle,<br />
forme une nation. Il n'est pas extraordinaire que<br />
l'existence de ce groupe ayant un caractère défini ait<br />
donné naissance à une littérature originale. La langue<br />
catalane, régie par une grammaire, un dictionnaire, un<br />
institut, un richissime lexique, a été un auxiliaire précieux<br />
à la création d'une forme •littéraire. La jeune<br />
littérature catalane a connu, ces derniers temps, un<br />
épanouissement qui a étonné les esprits les plus sceptiques.<br />
Lors de la dernière exposition du livre catalan,<br />
qui a été organisée en toute hâte, on a réuni, en effet,<br />
plus de six mille exemplaires différents. Monde<br />
FÊTES NATIONALES-<br />
'EST le mois de mai qui tient le record des fêtes<br />
C nationales. En effet, le 3 mai est réservé à la Pologne<br />
; le 10, à la Roumanie ; le 14, au Paraguay;<br />
le 17, à l'Espagne ; le 25, à l'Argentine.<br />
Le dernier <strong>dimanche</strong> de juin appartient à l'Italie ;<br />
le 5 Juin, au Danemark ; le 4 juillet, aux Etats-Unis ;<br />
le 14, à la France ; le 21, à la Belgique ; le Ier lui obéir et lui s'habitue à commander, d'où<br />
usurpation et tyrannie. »<br />
En dépit de cette théorie, évidemment beaucoup<br />
plus électorale que réelle, Bolivar accepta<br />
la présidée<br />
<strong>août</strong>, à<br />
la Suisse ; le 25, à l'Uruguay ; le 15 septembre, au<br />
Mexique ; le r8, au Chili ; le 5 octobre, au Portugal ;<br />
le 28, à la Tchécoslovaquie ; le 11 novembre, à la<br />
France ; le i" décembre, à la Serbie ; le 25 mars, à la<br />
Grèce.<br />
Et les seuls commerçants qui, ces jours-là, ne veulent<br />
pas qu'on plante des drapeaux chez eux, ce sont les<br />
mastroquets...<br />
« L'Européen.<br />
1 1. Appliquez-le — 2. Attendes<br />
quelques minutes — 3. Rincez<br />
ce de la République. Voici le portrait<br />
et les poils ont dis-<br />
que trace de lui, à cette époque, un de ses<br />
paru I Alors que les<br />
contemporains : « Bolivar avait le front haut,<br />
rasoirs et les dépila-<br />
semé de rides profondes depuis sa jeunesse,<br />
toires ordinaires n'enlèvent<br />
du duvet que<br />
indice du penseur ; ses yeux noirs étaient vifs<br />
la partie apparente,<br />
et pénétrants,. sa bouche laide aux lèvres<br />
Vyzo le dissout jus-<br />
épaisses/ Il était grand, mince et d'une résisqu'à<br />
la racine. C'est<br />
tance étonnante à la fatigue. Après une journée<br />
une crème douce et<br />
entière de marche, il dansait ou travaillait<br />
parfumée présentée en<br />
toute la nuit. II. préférait, cependant, la vie<br />
tube comme une pâte<br />
paisible des champs au mouvement des villes,<br />
dentifrice. Voiisn'avez<br />
et sa plus grande joie était de s'enfoncer dans<br />
qu'à l'étendre telle<br />
qu elle sort du tube, l'enlever après quelques<br />
la campagne et d'y manger le frugal repas des minutes et le duvet a disparu. Elle a été em-<br />
Indiens. Au moral, il était doux, sauf quand il ployée par des millions de femmes et est la<br />
s'irritait, et alors il devenait terrible. Sa colère seule solution satisfaisante du problème posé<br />
se manifestait surtout envers les menteurs et par la pousse de duvets disgracieux. Satisfac-<br />
les joueurs, qu'il détestait. L'amitié était pour tion garantie ou argent remboursé. Vous trou-<br />
lui une chose sacrée et, aussi bien vis-à-vis de verez Vyzo dans toutes les bonnes maisons<br />
pour5fr. 50et7fr.50 lè tube (très grand modèle).<br />
ses amis que des indifférents, il se montrait<br />
d'une générosité folle, donnant tout ce qu'il<br />
possédait et s'endettant même pour les autres.<br />
Sans être un orateur, il possédait une grande<br />
facilité d'élocution. Dans ses ordres, il pré- JUMELLES<br />
voyait tout, jusqu'au moindre détail, et savait<br />
de précision, garanti»<br />
lutter contre l'adversité; aussi disait-on de lui :<br />
" SPORT - AVIATION "<br />
Bolivar vaincu est plus redoutable encore que<br />
six verres achromatiques,<br />
Bolivar vainqueur. »<br />
objectifs de 43 Hauteur<br />
ouverte 140 %. Etui cuir,<br />
Ce fût ensuite la série des triomphes. Le<br />
boussole, courroies, fr. 1 £0<br />
12 septembre 18 21, il est nommé président de<br />
PAYABLES 12 f r. par<br />
la Colombie, puis, presque en même temps,<br />
dictateur du Pérou. Après les victoires de MOIS<br />
Junin et d'Ayacucho, il avait triomphé défi-<br />
Contre remb. du l<br />
nitivement de l'Espagne ; les provinces du<br />
Haut-Pérou se constituent sous le nom de<br />
Bolivie en l'honneur de Bolivar. U prétend<br />
mettre une sourdine à ces excès d'honneur et<br />
prouver qu'il n'en est pas enivré èii déclarant<br />
à ceux qui l'appelait le Napoléon de l'Amérique<br />
:<br />
« Je ne suis point Napoléon et ne veux pas<br />
l'être, pas plus que je désire être César. De<br />
pareils exemples sont indignes de ma gloire : le<br />
titre de libérateur est supérieur à tous ceux que<br />
l'orgueii humain peut enfanter. »<br />
Après être arrivé à ces sommets, Bolivar ne<br />
pouvait plus que descendre. C'est d'abord la<br />
lutte avec ses rivaux, dont Paez j on l'accuse<br />
de tyrannie, et il avoue, en plein congrès, qu'il<br />
est temps qu'il s'en aille car il se sentait devenir<br />
ambitieux. Pourtant, il ne s'en alla pas,<br />
et sa dictature de 1828 fut, pour sa mémpirè,<br />
mie lourde faute. U connut, en effet, les périls<br />
habituels à toute dictature : les calomnies, les<br />
trahisons, les attentats. Combien de fois<br />
n'essaya-t-on pas de l'assassiner ?<br />
Son palais fut attaqué; il se" sauva par la<br />
fenêtre, et le voici entraîné, malgré lui, dans<br />
la guerre civile. Encore mie fois, il déclare<br />
qu'il veut se retirer, encore une fois, il ne le<br />
fait pas ; mais il tombe gravement malade, et<br />
est obligé de, se laisser transporter, très<br />
affaibli, à Sabanilla. Ce fut au cours de cette<br />
sorte de retraite avant la mort qu'il avoua<br />
en faisant son examen de conscience : «Ma<br />
bile a beaucoup influé sur mon intelligence et<br />
mon caractère. »<br />
Simon Bolivar rendit le dernier soupir à<br />
quarante-sept ans, le 17 septembre 1830,<br />
après mie longue agonie. Il laissait son pays<br />
dans une situation difficile et constatait,<br />
légèrement désabusé à ses derniers moments,<br />
qu'il n'était pas parvenu à réaliser complètement<br />
ses grandes espérances.<br />
— Je rougis en le confessant, dit-il, mais<br />
l'indépendance est le seul bien que nous ayons<br />
acquis au prix de tous les autres... C'est peu !...<br />
La postérité ne trouvera pas que cette<br />
indépendance à laquelle notre héros avait<br />
sacrifié sa vie était si peu de chose qu'il le<br />
disait, car il fut unanimement regretté.<br />
Aussitôt après sa mort, de la Colombie au<br />
Pérou, et du Pérou à la Bolivie, tout le monde<br />
se répétait le testament du libérateur :<br />
unité 1 unité !<br />
Bolivar avait été injuste envers lui-même,<br />
car, eu réalité, il a été un très gçand homme ;<br />
il a accompli une œuvre qui lé place au<br />
Panthéon de l'histoire, à côte de Washington.<br />
JULES CHANCEL.<br />
CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE<br />
TRAINS SPÉCIAUX DE VACANCES A PRIX REDUITS<br />
La. Compagnie P.-L.-M. met en marche cette année,<br />
de Paris sur la Savoie, l'Auvergne, la Côte d'Azur<br />
la Franche-Comté et le Jura, le Morvan et l'Avallonnais,<br />
le Nivernais et le Bourbonnais, l'Ardèche et la<br />
Drôme, le Gard et l'Hérault, des trains spéciaux de<br />
vacances comportant une réduction sur les prix du<br />
tarif général :<br />
De 38 % pour la Côte d'Azur ;<br />
De 30 à 35 % pour les autres destinations.<br />
Le retour peut s'effectuer dans l'itinéraire suivi à<br />
l'aller, jusqu'au 1" novembre 1929, par tous les trains<br />
du service régulier, sans arrêta en cours de route et<br />
sous réserve, pour l'accès dans les trains express et<br />
rapides, que les conditions de parcours fixées par<br />
l'affiche de la marche des trains soient remplies.<br />
Pour tous renseignements concernant la délivrance<br />
des billets, les horaires des trains, les prix et la location<br />
des plapés, s'adresser au bureau de renseignements de<br />
la gare de Paris-P.-L.-M., 20, boulevard Diderot, et<br />
aussi, pour les trains spéciaux sur l'Auvergne, à l'agence<br />
des trains Bonnet, 94, boulevard Richard-Lenoir, à<br />
Paris.<br />
eT vers., les<br />
autres mois suiv., s. frais<br />
au COMPTANT : 108 tV.<br />
Adresser les commandes à la<br />
Mon R. CHARRIER Fil»,<br />
Jumelles, 18, av. A.-France,<br />
Sablee-d'Olonnc (Vendée)<br />
CEINTURES<br />
Soutien Idéal SANA<br />
de l'abdomen<br />
DÉPOSÉES<br />
" SANETTE<br />
CEINTURE SPÉCIALE PARFAITE<br />
1 POUR JEUNE FILLE<br />
K> i Détail : Maisons de Corset»<br />
Seuls Fabrlcinti : PICARD t MINIER- tm Saint-Met, PARU<br />
POURQUOI<br />
Les Hommes<br />
RAFFOLENT<br />
de cette jeune fille.<br />
^Les femmes du grand monde, les actrices,<br />
Iss stars de cinéma — doivent de toute néces-<br />
Mté être belles — leur succès et leur prestige<br />
fexigent. Elles savent que la Mousse de Crème<br />
|ui se trouve mélangée à la Poudre Tokalon<br />
fait tenir la poudre<br />
toute lajournée<br />
— en dépit<br />
de la transpiration<br />
provoquée<br />
par la danse, le<br />
jeu de tennis ou<br />
de golf, ou le<br />
fait de rester<br />
étendue sur la<br />
'//, plage en plein<br />
soleil. C'est<br />
un procédé<br />
Tokalon exclusil'etbreveté.<br />
Le nez<br />
cesse instantanément<br />
d'être<br />
brillant et<br />
toute trace d'aspect gras disparaît immédiatement.<br />
Elle donne au teint une fraîcheur et un<br />
attrait juvénile qu'il est impossible de décrire<br />
et que les hommes adorent. N'attendez pas un<br />
jour de plus pour essayer cette poudre si<br />
différente des autres. Dans la gamme trèsétendue<br />
des nuances de la Poudre Tokalon, vous<br />
en trouverez une qui conviendra parfaitement<br />
à votre carnation naturelle. Protégez votre<br />
péau — embellissez votre teint — ayez l'aspect<br />
lus jeune — Employez la Poudre Tokalon.<br />
ÉIle est pure. Elle est peu coûteuse. Nous vous<br />
garantissons le succès.<br />
Les Compactes Tokalon contiennent maintenant<br />
de la mousse de crème. La Poudre et le<br />
Rouge sont tous deux très adhérents. Quelque<br />
shose de nouveau, de différent, de meilleur/<br />
*<br />
bU&TUfiRU