12.07.2013 Views

dimanche 4 août

dimanche 4 août

dimanche 4 août

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

DIMANCHE-ILLUSTRÉ JIHIIHIIIIIIHHUIHIIIHIIHIIIIIIIIUÎH iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiBinmiiii 14 ■iiiiiMiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiMiiiiiiuiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiniiiii LE 4 AOUT 1929 »i»"i<br />

B R<br />

C - A - B R A G<br />

NOUVELLES DE PARTOUT<br />

BOLIVAR, LE LIBÉRATEUR<br />

' (Suite du texte de la pàge 5.)<br />

ÉCHOS E<br />

salle de classe, pense Praehauser (Der Neue Weg), qu'il<br />

L'ORIGINE DU SPIRITISME<br />

appartient d'apporter là compensation nécessaire. Les<br />

ANS un -cours fait à l'Asile clinique (service du traditionnels « tableaux muraux », quelle que puisse<br />

D professeur Claude) M. J. Lévy-Valensi parle ainsi être leur valeur artistique, ne sauraient suffire. Il<br />

des débuts du spiritisme contemporain :<br />

convient que les yeux de l'écolier puissent se reposer<br />

Depuis que l'humanité existe,, les hommes, tentés sur quelques belles reproductions, choisies précisément<br />

d'explorer l'au-delà ont essayé d'eu percer le mystère. pour leur beauté, sans préoccupation didactique immé-<br />

Le spiritisme ne date donc pas d'hier, et, si vous vouliez diate. Peu nombreuses, pour ne pas disperser et éînous-<br />

vous donner la peine de rechercher dans les religions ser l'attention, adroitement mises en valeur par leur<br />

passées, vous verriez les hommes s'efforçant sans place et par un encadrement simple et discret, ces<br />

cesse d'interroger les esprits ou les dieux, les foules gravures pourront être périodiquement renouvelées.<br />

accourant aux temples, à lîpidaure, ou à Ephèse, pre- Elles resteront toutefois exposées assez longtemps<br />

mières concurrences que les immortels firent à la méde- pour soumettre à une lente et salutaire imprégnât ion<br />

cine : mais le spiritisme moderne, celui qui nous inté- les sensibles imaginations des enfant3. La libre et<br />

resse aujourd'hui, date de 1847 : il est né à Hydescity, joyeuse fantaisie créatrice de l'artiste agira par une<br />

dans l'Etat de New-York. Lat vivait un Monsieur Week- imperceptible contagion ; le sentiment du beau s'aimanu<br />

qui s'aperçut, un jour, chez -lui de phénomènes guisera dans les jeunes esprits, et ce sera bientôt pour<br />

étranges ; il entendit des bruits inusités ; pensant que les élèves une récompense appréciée que d'être appelés<br />

sa maison était hantée, et, peu courageux, il s'en alla, à collaborer' éventuellement au choix et à la mise en<br />

cédant la place à la famille du docteur John Fox. place des tableaux.<br />

Les til!es du docteur, qui, elles, avaient l'imagination<br />

L'École et la Vie.<br />

vive, ne furent pas effrayées de cette intervention des<br />

esprits, mais, bien au contraire, décidèrent d'entrer en VIEILLES CITÉS<br />

communication avec eux. C'est de cette initiative<br />

qu'est né le spiritisme. Je ne suivrai pas dans leur année est une année de jubilé pour les villes<br />

odvsséc ces jeunes filles, répandant leur doctrine à eTïE<br />

allemandes. Voici Veissenburg, en Bavière, qui,<br />

travers le monde ; il est bien certain qu'elles ne pré- fondée en 792, fêta, en juin, le 600<br />

voyaient pas le succès de la religion dont elles furent<br />

les' initiatrices et n'envisageaient pas du moins qu'un<br />

jour cette religion servirait de sujet de dissertation<br />

dans un asile d'aliénés.<br />

La diffusion de la nouvelle doctrine fut telle<br />

qu'en 1906, dans une thèse, premier travail français<br />

sur les folies spirites, M. Duhem relatait, en France<br />

seulement, 37.000 adeptes du spiritisme. Comme, depuis<br />

1906, les hommes ont continué de mourir, et très tragiquement,<br />

pendant les quatre années de guerre, il est<br />

probable que le spiritisme a recruté depuis un nombre<br />

incalculable de fervents.<br />

Le Progrès Médical.<br />

CIGARETTES ET PUBLICITÉ<br />

ANS une petite ville du Kansas, on put voir, récem-<br />

D ment, des affiches représentant une jeune fille, la<br />

cigarette aux lèvres, et qu'une maison de tabac avait<br />

fait apposer partout. Les habitants de la ville manifestèrent<br />

leur indignation à laquelle donna voix un<br />

magazine mensuel de la localité en question. Des<br />

enquêtes montrèrent que le cas n'était pas exceptionnel.<br />

Les affiches de ce genre déplaisaient eu maints endroits.<br />

De même l'heure qui, dans les émissions de T. S. F., est<br />

consacrée à la publicité du tabac.<br />

Certaines chambres de commerce ont voté des interdictions<br />

touchant l'apposition d'affiches tendant à<br />

répandre ia consommation du tabac.<br />

Il ne s'agit pas seulement d'opinions de ruraux et<br />

d'habitants de petites villes ; des citadins, appartenant<br />

à de grands centres, ont souvent exprimé cet avis : il est<br />

inutile de faire croire que toutes les jeunes filles<br />

fument et plus inutile encore de travailler à leur<br />

donner à toutes le goût du,tabac.<br />

Pour nous, nous avons reçu de nombreuses lettres de<br />

lecteurs nous felicitaut de ne donner en nos colonnes<br />

aucune place à la publicité du tabac. Nous trouvons que<br />

ce n'est pas le rôle qui convient à un magazine de la<br />

famille. Et nous pensons que les manufactures de cigarettes<br />

devraient montrer assez de respect aux femmes<br />

américaines pour les laisser en dehors de leur publicité.<br />

People's Popnlar Monthly.<br />

RIEN NE SERT DE COURIR<br />

i expéditifs soient-ils, les Américains donnent<br />

S l'impression de n'agir jamais avec précipitation,<br />

tant ils savent prévoir et s'organiser.<br />

Aussi, toutes proportions gardées, le nombre des<br />

accidents d'autos cst-il moindre aux Etats-Unis<br />

qu'en France où, parmi les 1.100.000 détenteurs de<br />

permis, il est pas mal de jeunes chauffeurs n'ayant pas<br />

encore jeté leur gourme.<br />

A l'approche des beaux jours, c'est le moment de leur<br />

rappeler :<br />

c Ne croyez point qu'il suffise de corner sans ralentir<br />

quelques mètres avant un croisement de routes. Ne<br />

vous dites pas qu'il n'arrive certainement pas d'autre<br />

voiture, parce que votre appel est resté saus réponse.<br />

Le conducteur que vous ne voyez pas encore peut être<br />

distrait, il peut n'avoir pas entendu ; il peut être<br />

imprudent... Soyez maître de votre vitesse là ou la<br />

visibilité est mauvaise, et rattrapez-vous en route<br />

libre. »<br />

Les Echos.<br />

LA VALEUR ÉDUCATIVE DE LTMAGE<br />

'ENTANT est uu visuel. Chacun de nous peut retrou-<br />

L ver eu lui le souvenir de tableaux, œuvres de<br />

maîtres ou banales litliographies qui agirent fortement<br />

sur sa jeune imagination. Les exemples littéraires ne<br />

manquent pas. Gœthe rapporte dans ses Mémoires<br />

l'impression profonde qu'il reçut des gravures italiennes,<br />

reproductions de monuments et de statues,<br />

dont était ornée la maison paternelle. Tous les enfants<br />

lie bénéficient malheureusement pas, au foyer familial,<br />

de ce constant commerce avec des chefs-d'œuvre ; trop<br />

.souvent les. murs demeurent tristes et nus. C'est à la<br />

LES CORS AUX PIEDS<br />

Il y a cent moyens de les traiter, mais un seul de<br />

s'en délivrer promptement : c'est « Le Diable r. « Le<br />

Diable » enlève les cors en six jours, pour toujours.<br />

3 fr. 40, toutes pharmacies. Attention !... Exigez « Le<br />

Diable ». Ëperuay : pharmacie Weinmann.<br />

LA DESTRUCTION CHIMIQUE DES PUNAISES<br />

est obtenue instantanément avec le flozof. Un seul<br />

badlgeonnage avec cette composition , scientifique<br />

nouvelle détruit, séance tenante, toutes les punaises et<br />

leurs œufs, sans rien tacher. 4 fr. 95 le flacon. Toutes<br />

Pharmacies, Drogueries, Tîpiceries, etc. A Paris :<br />

Pharmacie Principale Canorine et Pharmacie de Rome,<br />

Bailly.<br />

e anniversaire de<br />

son rattachement direct iWEmpire.<br />

Les droits d'indépendance qu'elle possède, Diez-surle-Lahu<br />

les a reçus en 1329, il y a juste six cents ans.<br />

Depuis quand existait la petite ville avec sa forteresse<br />

au.centre, bâtie sur le granit ? On sait qu'en 790 elle<br />

appartenait au monastère de Prum.<br />

Duderstadt, dans l'Eichsfeld, célèbre ses mille ans.<br />

Nous savons qu'en 929 elle appartenait au duc de<br />

Saxe. Elle a passé depuis sous diverses souverainetés,<br />

pour échoir enfin à la Prusse avec le Hanovre.<br />

Et, pour finir, Brandebourg, sur le Hanel, se vante<br />

aussi de son millénaire. • Il y a mille ans qu'elle fut<br />

délivrée des Slaves par le roi Henri Ier, ce qui ne<br />

l'empêcha pas d'être encore, au xne siècle, âpieinent<br />

disputée entre les Slaves et les Allemands.<br />

Leipziger Illuslrierte Zeitung.<br />

LES BILLETS SONT-ILS VÉRIPIABLES ?<br />

HACUN sait que les billets de.banque portent des<br />

C signes récognitifs, c'est-à-dirê des lettres et des<br />

chiffres qui sont appelés indices dans le langag* bancaire.<br />

Ces indices servent à numéroter les billets et à<br />

leur donner le caractère d'authenticité.<br />

Les billets sont divisés en séries désignées par des<br />

lettres de l'alphabet, et chaque série va de r à 1.000.<br />

Sur les billets de 100 francs, ces chiffres donnant la série<br />

sont imprimés en haut à gauche et répétés eu bas à<br />

droite.<br />

Il y aurait donq normalement 26 séries, puisqu'il y a<br />

26 lettres dans l'alphabet français, mais la lettre I<br />

a été supprimée pour sa ressemblance trop grande avec<br />

la lettre J. Il reste donc 25 séries que l'on appelle un<br />

alpliabet.<br />

L'ordre des lettres est le suivant : A, B, C, D, E, F,<br />

fi, II, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, X, Y, Z, W.<br />

Chaque alphabet comprend, par conséquent, 25.000<br />

billets, qui sont numérotés suivant leur ordre de fabrication.<br />

Ces numéros de fabrication sont situés en haut à<br />

droitte et en bas à gauche sur les billets de 10b francs.<br />

Enfin, un numéro de contrôle indique le rang individuel<br />

de chaque billet dans la fabrication ; ce numéro<br />

est placé immédiatement au-dessous des mots « Banque<br />

de France », au centre de la coupure.<br />

Voici, par exemple, un billet de 100 francs portant le<br />

n° 349 et le rang M. 20.603 avec, comme numéro de<br />

contrôle, le chiffre 5r5.06r.349.<br />

Pour le vérifier, il faut : 1° Multiplier par 20.602 les<br />

25.000 billets de chacun des alphabets qui précèdent<br />

les 20.603e, soit : 25.000 x 20.602 a- 515.050.000 ;<br />

2° Ajouter autant de fois 1.000 unités qu'il y a de<br />

lettres avant M, qui est la douzième dans l'alphabet<br />

donné plus haut, c'est-à-dire :<br />

515.050.000 + 11.000 = 515.061.000.<br />

3° Ajouter le numéro de série du billet examiné, soit :<br />

5r5.050.00o + 349 = 515.061.349, qui est le numéro<br />

exact. £ e Courrier des Tournois.<br />

PROSATEURS ET POÈTES CATALANS<br />

OMBRE de lecteurs vont s'étonner d'apprendre<br />

N qu'il existe une jeune littérature catalane, dit le<br />

Père Artigas. Le séparatisme catalan qui, sous son<br />

aspect politique, est connu par tout le monde, correspond<br />

effectivement à l'existence d'une collectivité qui,<br />

par sa constitution matérielle, morale et intellectuelle,<br />

forme une nation. Il n'est pas extraordinaire que<br />

l'existence de ce groupe ayant un caractère défini ait<br />

donné naissance à une littérature originale. La langue<br />

catalane, régie par une grammaire, un dictionnaire, un<br />

institut, un richissime lexique, a été un auxiliaire précieux<br />

à la création d'une forme •littéraire. La jeune<br />

littérature catalane a connu, ces derniers temps, un<br />

épanouissement qui a étonné les esprits les plus sceptiques.<br />

Lors de la dernière exposition du livre catalan,<br />

qui a été organisée en toute hâte, on a réuni, en effet,<br />

plus de six mille exemplaires différents. Monde<br />

FÊTES NATIONALES-<br />

'EST le mois de mai qui tient le record des fêtes<br />

C nationales. En effet, le 3 mai est réservé à la Pologne<br />

; le 10, à la Roumanie ; le 14, au Paraguay;<br />

le 17, à l'Espagne ; le 25, à l'Argentine.<br />

Le dernier <strong>dimanche</strong> de juin appartient à l'Italie ;<br />

le 5 Juin, au Danemark ; le 4 juillet, aux Etats-Unis ;<br />

le 14, à la France ; le 21, à la Belgique ; le Ier lui obéir et lui s'habitue à commander, d'où<br />

usurpation et tyrannie. »<br />

En dépit de cette théorie, évidemment beaucoup<br />

plus électorale que réelle, Bolivar accepta<br />

la présidée<br />

<strong>août</strong>, à<br />

la Suisse ; le 25, à l'Uruguay ; le 15 septembre, au<br />

Mexique ; le r8, au Chili ; le 5 octobre, au Portugal ;<br />

le 28, à la Tchécoslovaquie ; le 11 novembre, à la<br />

France ; le i" décembre, à la Serbie ; le 25 mars, à la<br />

Grèce.<br />

Et les seuls commerçants qui, ces jours-là, ne veulent<br />

pas qu'on plante des drapeaux chez eux, ce sont les<br />

mastroquets...<br />

« L'Européen.<br />

1 1. Appliquez-le — 2. Attendes<br />

quelques minutes — 3. Rincez<br />

ce de la République. Voici le portrait<br />

et les poils ont dis-<br />

que trace de lui, à cette époque, un de ses<br />

paru I Alors que les<br />

contemporains : « Bolivar avait le front haut,<br />

rasoirs et les dépila-<br />

semé de rides profondes depuis sa jeunesse,<br />

toires ordinaires n'enlèvent<br />

du duvet que<br />

indice du penseur ; ses yeux noirs étaient vifs<br />

la partie apparente,<br />

et pénétrants,. sa bouche laide aux lèvres<br />

Vyzo le dissout jus-<br />

épaisses/ Il était grand, mince et d'une résisqu'à<br />

la racine. C'est<br />

tance étonnante à la fatigue. Après une journée<br />

une crème douce et<br />

entière de marche, il dansait ou travaillait<br />

parfumée présentée en<br />

toute la nuit. II. préférait, cependant, la vie<br />

tube comme une pâte<br />

paisible des champs au mouvement des villes,<br />

dentifrice. Voiisn'avez<br />

et sa plus grande joie était de s'enfoncer dans<br />

qu'à l'étendre telle<br />

qu elle sort du tube, l'enlever après quelques<br />

la campagne et d'y manger le frugal repas des minutes et le duvet a disparu. Elle a été em-<br />

Indiens. Au moral, il était doux, sauf quand il ployée par des millions de femmes et est la<br />

s'irritait, et alors il devenait terrible. Sa colère seule solution satisfaisante du problème posé<br />

se manifestait surtout envers les menteurs et par la pousse de duvets disgracieux. Satisfac-<br />

les joueurs, qu'il détestait. L'amitié était pour tion garantie ou argent remboursé. Vous trou-<br />

lui une chose sacrée et, aussi bien vis-à-vis de verez Vyzo dans toutes les bonnes maisons<br />

pour5fr. 50et7fr.50 lè tube (très grand modèle).<br />

ses amis que des indifférents, il se montrait<br />

d'une générosité folle, donnant tout ce qu'il<br />

possédait et s'endettant même pour les autres.<br />

Sans être un orateur, il possédait une grande<br />

facilité d'élocution. Dans ses ordres, il pré- JUMELLES<br />

voyait tout, jusqu'au moindre détail, et savait<br />

de précision, garanti»<br />

lutter contre l'adversité; aussi disait-on de lui :<br />

" SPORT - AVIATION "<br />

Bolivar vaincu est plus redoutable encore que<br />

six verres achromatiques,<br />

Bolivar vainqueur. »<br />

objectifs de 43 Hauteur<br />

ouverte 140 %. Etui cuir,<br />

Ce fût ensuite la série des triomphes. Le<br />

boussole, courroies, fr. 1 £0<br />

12 septembre 18 21, il est nommé président de<br />

PAYABLES 12 f r. par<br />

la Colombie, puis, presque en même temps,<br />

dictateur du Pérou. Après les victoires de MOIS<br />

Junin et d'Ayacucho, il avait triomphé défi-<br />

Contre remb. du l<br />

nitivement de l'Espagne ; les provinces du<br />

Haut-Pérou se constituent sous le nom de<br />

Bolivie en l'honneur de Bolivar. U prétend<br />

mettre une sourdine à ces excès d'honneur et<br />

prouver qu'il n'en est pas enivré èii déclarant<br />

à ceux qui l'appelait le Napoléon de l'Amérique<br />

:<br />

« Je ne suis point Napoléon et ne veux pas<br />

l'être, pas plus que je désire être César. De<br />

pareils exemples sont indignes de ma gloire : le<br />

titre de libérateur est supérieur à tous ceux que<br />

l'orgueii humain peut enfanter. »<br />

Après être arrivé à ces sommets, Bolivar ne<br />

pouvait plus que descendre. C'est d'abord la<br />

lutte avec ses rivaux, dont Paez j on l'accuse<br />

de tyrannie, et il avoue, en plein congrès, qu'il<br />

est temps qu'il s'en aille car il se sentait devenir<br />

ambitieux. Pourtant, il ne s'en alla pas,<br />

et sa dictature de 1828 fut, pour sa mémpirè,<br />

mie lourde faute. U connut, en effet, les périls<br />

habituels à toute dictature : les calomnies, les<br />

trahisons, les attentats. Combien de fois<br />

n'essaya-t-on pas de l'assassiner ?<br />

Son palais fut attaqué; il se" sauva par la<br />

fenêtre, et le voici entraîné, malgré lui, dans<br />

la guerre civile. Encore mie fois, il déclare<br />

qu'il veut se retirer, encore une fois, il ne le<br />

fait pas ; mais il tombe gravement malade, et<br />

est obligé de, se laisser transporter, très<br />

affaibli, à Sabanilla. Ce fut au cours de cette<br />

sorte de retraite avant la mort qu'il avoua<br />

en faisant son examen de conscience : «Ma<br />

bile a beaucoup influé sur mon intelligence et<br />

mon caractère. »<br />

Simon Bolivar rendit le dernier soupir à<br />

quarante-sept ans, le 17 septembre 1830,<br />

après mie longue agonie. Il laissait son pays<br />

dans une situation difficile et constatait,<br />

légèrement désabusé à ses derniers moments,<br />

qu'il n'était pas parvenu à réaliser complètement<br />

ses grandes espérances.<br />

— Je rougis en le confessant, dit-il, mais<br />

l'indépendance est le seul bien que nous ayons<br />

acquis au prix de tous les autres... C'est peu !...<br />

La postérité ne trouvera pas que cette<br />

indépendance à laquelle notre héros avait<br />

sacrifié sa vie était si peu de chose qu'il le<br />

disait, car il fut unanimement regretté.<br />

Aussitôt après sa mort, de la Colombie au<br />

Pérou, et du Pérou à la Bolivie, tout le monde<br />

se répétait le testament du libérateur :<br />

unité 1 unité !<br />

Bolivar avait été injuste envers lui-même,<br />

car, eu réalité, il a été un très gçand homme ;<br />

il a accompli une œuvre qui lé place au<br />

Panthéon de l'histoire, à côte de Washington.<br />

JULES CHANCEL.<br />

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE<br />

TRAINS SPÉCIAUX DE VACANCES A PRIX REDUITS<br />

La. Compagnie P.-L.-M. met en marche cette année,<br />

de Paris sur la Savoie, l'Auvergne, la Côte d'Azur<br />

la Franche-Comté et le Jura, le Morvan et l'Avallonnais,<br />

le Nivernais et le Bourbonnais, l'Ardèche et la<br />

Drôme, le Gard et l'Hérault, des trains spéciaux de<br />

vacances comportant une réduction sur les prix du<br />

tarif général :<br />

De 38 % pour la Côte d'Azur ;<br />

De 30 à 35 % pour les autres destinations.<br />

Le retour peut s'effectuer dans l'itinéraire suivi à<br />

l'aller, jusqu'au 1" novembre 1929, par tous les trains<br />

du service régulier, sans arrêta en cours de route et<br />

sous réserve, pour l'accès dans les trains express et<br />

rapides, que les conditions de parcours fixées par<br />

l'affiche de la marche des trains soient remplies.<br />

Pour tous renseignements concernant la délivrance<br />

des billets, les horaires des trains, les prix et la location<br />

des plapés, s'adresser au bureau de renseignements de<br />

la gare de Paris-P.-L.-M., 20, boulevard Diderot, et<br />

aussi, pour les trains spéciaux sur l'Auvergne, à l'agence<br />

des trains Bonnet, 94, boulevard Richard-Lenoir, à<br />

Paris.<br />

eT vers., les<br />

autres mois suiv., s. frais<br />

au COMPTANT : 108 tV.<br />

Adresser les commandes à la<br />

Mon R. CHARRIER Fil»,<br />

Jumelles, 18, av. A.-France,<br />

Sablee-d'Olonnc (Vendée)<br />

CEINTURES<br />

Soutien Idéal SANA<br />

de l'abdomen<br />

DÉPOSÉES<br />

" SANETTE<br />

CEINTURE SPÉCIALE PARFAITE<br />

1 POUR JEUNE FILLE<br />

K> i Détail : Maisons de Corset»<br />

Seuls Fabrlcinti : PICARD t MINIER- tm Saint-Met, PARU<br />

POURQUOI<br />

Les Hommes<br />

RAFFOLENT<br />

de cette jeune fille.<br />

^Les femmes du grand monde, les actrices,<br />

Iss stars de cinéma — doivent de toute néces-<br />

Mté être belles — leur succès et leur prestige<br />

fexigent. Elles savent que la Mousse de Crème<br />

|ui se trouve mélangée à la Poudre Tokalon<br />

fait tenir la poudre<br />

toute lajournée<br />

— en dépit<br />

de la transpiration<br />

provoquée<br />

par la danse, le<br />

jeu de tennis ou<br />

de golf, ou le<br />

fait de rester<br />

étendue sur la<br />

'//, plage en plein<br />

soleil. C'est<br />

un procédé<br />

Tokalon exclusil'etbreveté.<br />

Le nez<br />

cesse instantanément<br />

d'être<br />

brillant et<br />

toute trace d'aspect gras disparaît immédiatement.<br />

Elle donne au teint une fraîcheur et un<br />

attrait juvénile qu'il est impossible de décrire<br />

et que les hommes adorent. N'attendez pas un<br />

jour de plus pour essayer cette poudre si<br />

différente des autres. Dans la gamme trèsétendue<br />

des nuances de la Poudre Tokalon, vous<br />

en trouverez une qui conviendra parfaitement<br />

à votre carnation naturelle. Protégez votre<br />

péau — embellissez votre teint — ayez l'aspect<br />

lus jeune — Employez la Poudre Tokalon.<br />

ÉIle est pure. Elle est peu coûteuse. Nous vous<br />

garantissons le succès.<br />

Les Compactes Tokalon contiennent maintenant<br />

de la mousse de crème. La Poudre et le<br />

Rouge sont tous deux très adhérents. Quelque<br />

shose de nouveau, de différent, de meilleur/<br />

*<br />

bU&TUfiRU

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!