12.07.2013 Views

dimanche 21 avril

dimanche 21 avril

dimanche 21 avril

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

jfo <strong>21</strong>7- — 5e a<br />

Année.<br />

Jeunesse<br />

- ÎO Centimes -<br />

illustrée<br />

<strong>21</strong> Avril 1907.<br />

Pscar Touche est un petit jeune<br />

urne qui eut dès sa plus tendre<br />

lance un goût prononcé pour l'équilon.<br />

La tête emprisonnée dans l'usfcent<br />

Ooar traverse l'appartement<br />

iiliai à l'aveuglette. Il bute dans<br />

moire dont il brise la glace.<br />

IL inconvénient du cochon eh<br />

ibère de course, c'estqu'il peutfaci-,<br />

nent passer sous 'l'obstacle au lieu<br />

Passer par-dessus...<br />

-v<br />

f'arbre secoué laisse échapper plufWs<br />

Kilogammes de coings mûrs,<br />

■ tombent avec ensemble sur le<br />

me du cavalier.<br />

■1<br />

ÉQUITATION, par Benjamin RABIER<br />

A, six ans, il était déjà un cavalier<br />

consomméet se tenait e'n selle comme<br />

un écuyer du Nouveau-Cirque.<br />

Les parents épouvantés emmènent<br />

leur fils chez le charron de l'endroit.<br />

L'artisan,armé d'uneénorme tenaille,<br />

se met en devoir de délivrer l'écuyer<br />

de son casque de zinc.<br />

... aux dépens du jockey qui mange<br />

l'obstacle. Il en mange trop car, un<br />

peu congestionné par la digestion, il<br />

est pris d'un saignement de nez.<br />

C'est la tête couverte de bosses que<br />

Jean regagne le logis de ses parents.<br />

Il renonce à l'âne comme moyen de<br />

locomotion.<br />

Malheureusement son talent équestre<br />

le rendait téméraire et imprudent.<br />

Il fit un jour une chute malheureuse.<br />

L'opération réussit à merveille.<br />

Mais comme la tête du jeunejimprudent<br />

avait enflé un peu, elle avait<br />

pris la forme du seau et ressemblait<br />

à un pain de sucre.<br />

Oscar Touche monte à âne maintenant.<br />

Il n'est pas satisfait du trot par<br />

trop lent de sa monture, qu'il pique<br />

avec une épingle pour la faire emballer.<br />

Mais l'âne, qui n'est pas...<br />

Un moment Jean a voulu revenir<br />

au cheval. Il en a été de nouveau<br />

dégoùtédepuis qu'un de ces animaux,<br />

par mégarde, lui marcha sur le pied<br />

sans lui demander pardon.<br />

Le cheval qu'il montait s'étant<br />

emballé, le cavalier désarçonné piqua<br />

une tête dans un petit seau en zinc<br />

' servant à ,faire des pâtés de sable.<br />

: Oscar, guéri de sa déformation crânienne,<br />

a délaissé le cheval. En compagnie<br />

d'une demi-douzaine d'amisil<br />

a organisé un grand steeple à porcs<br />

dans la prairie.<br />

... satisfait de son cavalier, a son<br />

idée. Il conduit tout doucement Jean<br />

vers un cognassier qui possède des<br />

fruits superbes et frappe d'une ruade<br />

énergique le tronc de l'arbre.<br />

Aussi, le reste dosa vie, Oscar<br />

Touche renonça à l'équitation. Ce<br />

n'est que vers le tard qu'il se permit<br />

de se mettre à cheval sur sa chaise<br />

pour lire son journal et encore las<br />

jours de fête seulement.


Ouvrier électricien dans un petit pays des environs<br />

de Paris, le jeune Faiblotin avait été appelé<br />

en cette qualité chez M. Richard,, gros bourgeois<br />

de" l'endroit. Les réparations terminées, celui-ci<br />

vient examiner les travaux accomplis ; comment<br />

soir portefeuille vint-il tomber aux pieds du jeune<br />

homme? je ne sais, toujours est-il que celui-ci...<br />

Seulement, le bonhomme de neige, car ce<br />

n'était que cela, soit qu'il fût ébranlé par les pas<br />

précipités du fuyard, soit qu'un animal l'ait frôlé,<br />

se mit à glisser sur la pente grâce è d«ix morceaux<br />

de bois sur lesquels il était placé et qui formaient<br />

comme les glissières d'un traîneau.<br />

Soudain, la neige craque sous les pas d un passant,<br />

îl lève les yeux : Que voit-il, grands dieux!<br />

sur les vitres ternies par la buée se profile distinctement<br />

la silhouette d un gendarme, sabre au clair.<br />

On. va l'arrêter, il est perdu.<br />

Sans réfléchir.que c'était tout simplement pour<br />

l'empêcher • de se faire écraser, il s'enfuit...<br />

comme .un voleur. La; fièvre lui fait battre les<br />

tempes. Bourrelé de remords, il a honte de sa<br />

mauvaise action : plutôt que d'aller en prison, il<br />

vaut mieux mourir; la Seine est là, enjambant le<br />

parapet il se précipite dans l'eau...<br />

LA JEUNESSE ILLUSTRÉE<br />

CONSCIENCE INQUIETE<br />

... pris d'une tentation irrésistible, s'empare sans<br />

réfléchir du précieux objet. Il ne l'a pas plustôt<br />

entre les mains qu'il se sent mal à l'aise, il a<br />

envie de fuir à toutès jambes. Aussi, à.peine sorti,<br />

le voilà qui court comme un fou dans la neige ;<br />

une ombre, un bruit.le font tressaillir; dans chaque<br />

arbre il voit une figure grimaçante, des<br />

mains qui vont le saisir.<br />

Notre voleur, entendant du bruit derrière lui,<br />

tourne la tête et se voit près d'être^ atteint. La<br />

peur est tellement forte que ses jambes fléchissent;<br />

il tombe. La statue qui le suivait de<br />

près le heurte violemment et se brise"en morceaux<br />

à son grand ébahissement.<br />

Tremblant comme une feuille, Faiblotin file par<br />

une 1 porte de derrière et court tout d'une traite à<br />

la gare où partait justement un train pour Paris.<br />

Sa crainte se serait vite évanouie s'il avait pu voir<br />

que l'ombre projetée sur les vitres n'était que<br />

celle de Mme Tetembois, sa voisine.<br />

... où il disparait aussitôt. Heureusement pour lui<br />

qu'une drague manœuvrait non loin de I.-V. Un des<br />

godets de In machine, l'ayant attraj é par le fond de<br />

sa culotte, le remonte é la surface avant que l'asphyxie<br />

ak pu se produire...<br />

Il arrive haletant en haut du chemin. Là i<br />

trouve nez à nez avec un homme qui lui barre 1<br />

passage ; sans oser le regarder plus attèutivemei]<br />

il pivote sur les talons et redescend la pente i<br />

triple galop. Car sûrement cet homme était pla|<br />

là pour l'arrêter.<br />

« — Faut-il que je sois bête, pour avoir pei<br />

d'un morceau de neige ! fit-il, mais c'est : 1<br />

maintenant, je ne crains plus rien, rentrons i<br />

maison. » Ce qu'il fit. Là, ayant fermé la portcj<br />

double tour, il se complaît à palper sa foraine:!<br />

actions d'une société étrangère que■ contient|<br />

portefeuille volé.<br />

Faiblotin croyait trouver la tranquillité à Pan<br />

où il serait perdu dans la foule. 11 lui faut di<br />

chantei 1 car, est-ce une illusion, il lui semble q«<br />

tous les agents le regardent d'un œil soupçonner<br />

Bien mieux, au moment où il allait traverser un<br />

rue, l'un d'eux brandissant sbn bâton blanc<br />

crie : « Arrêtez ».<br />

... et le déverse avec la boue et les cailloux s»r]<br />

pont du bateau. De mémoire de marinier<br />

n'avaitvu cela. Bref il est sauvé; mais son bain<br />

a suggéré de sages résolutions. A peine rétabli<br />

court restituer le portefeuille à son propriété,<br />

qui lui pardonne d'autant plus facilement que"<br />

papiers volés n'avaient aucune valeur.<br />

Un métier qui n'a pas changé<br />

depuis les Egyptiens.<br />

LA JEUNESSE ILLUSTRÉE<br />

Chez certains artisans, les instruments du travail sont restés les<br />

kèmes à travers les siècles, et l'on peut dire en quelque sorte qu'ils sont<br />

[eux comme le monde; sans doute parce que, dans leur simplicité, ils<br />

ladaptent admirablement à l'usage auquel ils sont destinés.<br />

Le potier égyptien, qui vi vait deux mille ans avant Jésus-Christ, seserit<br />

presque du même tour et de la même roue que manie aujourd'hui le<br />

lier que l'on rencontre dans nos<br />

mpagnés, ou même dans nos co- f~<br />

nies, et l'artisan malgache, tour-<br />

Potier du Poitou. Potier malgache.<br />

Int ses vases de terre, pratique de la même façon qu'un contempodu<br />

grand Sésostris. Assis sur un banc de bois, il pétrit et<br />

tonne de ses mains la motte d'argile qui, placée sur le plateau de<br />

In tour, tourne, entraînée par le mouvement de rotation qu'il imprime<br />

[a roue avec ses pieds.<br />

Il lui donne la forme qu'il désire, puis, arrêtant son instrument, il<br />

Itache l'objet et lui ajoute des anses.<br />

1 Après un séchage de deux ou trois jours, avec un mélange spécial<br />

vernira l'objet, et trente-six heures de cuisson au four termineront<br />

èuvre.<br />

J C'est ainsi qu'à notre époque de travail mécanique et collectif, il'est<br />

Irieux de retrouver des procédés primitifs dont la tradition s'est conrvée,<br />

leur simplicité pratique les rendant éternellement nouveaux.<br />

L'art de se transformer.<br />

j Aune représentation de l'Avare de Molière, une dame témoignait son<br />

Imiration pour M. Leloir qui interprétait Harpagon et disait :<br />

Comment peut-il se faire maigre comme ça?<br />

C'est en effet un des côtés curieux de l'art du théâtre que cette nécesépour<br />

les acteurs, de changer d'apparence, de visage et d'âge selon leur<br />

le, dans chaque pièce et parfois plusieurs fois dans la même pièce.<br />

Dans l'antiquité, où les théâtres étaient immenses, pour être, vus et<br />

entendus, les acteurs portaient des masques dont la bouche étaitdisposée<br />

en forme de porte-voix et dont l'expression variait avec le caractère du<br />

personnage représenté.<br />

Lê masque disparut pour faire pince au maquillage et aux postiches,<br />

aussi les acteurs se livrent-ils à de véritables peintures sur leur propre<br />

visage, à l'aide de pâtes, de fards et de crayons de couleurs.<br />

Mais se peindre le visage ne suffit pas, il faut ajouter des faux cheveux<br />

et des barbes postiches. Si la plupart des acteurs ont le menton rasé, c'est<br />

afin de pouvoir y ajuster, selon la nécessité, une large barbe ou même<br />

une simple barbiche. Quant aux perruques, il y en a de toutes sortes et<br />

de toutes les époques et il ya même des crânes dénudés pour les personnages<br />

chauves. Enfin, à l'aide d'un mastic adhérent, on peut modifier<br />

complètement le visage et s'ajouter à volonté le nez démesuré de Cyrano<br />

de Bergerac, ou le menton en galoche d'Hoffmann. Des plastrons rembourrés<br />

donnent l'obésité de Falstaff ou de Sancho Pança et des maillots<br />

garnis de coton transforment les pires échalas en mollets séduisants.<br />

Parmi les acteurs il y en a qui se maquillent avec un art extraordinaire,<br />

tels que M. Signoret ou M. Brasseur, qui se rendent à leur gré<br />

complètement méconnaissables et incarnent de façon saisissante les personnages<br />

les plus opposés, se montrant en cela les dignes émules du<br />

grand acteur anglais Garrick. Chez ce dernier, l'art du maquillage était<br />

tel que, lorsque l'illustre peintre Hogarth dut faire le portrait du romancier<br />

Fielding, celui-ci étant mort, ce fut Garrick qui en reconstitua de<br />

façon saisissante l'image vivante et servit d'e modèle, atteignant en cela<br />

le plus haut point dans l'art de se transformer !<br />

Miracle refait par un chimiste.<br />

Les miracles sont choses rares aujourd'hui, et nous sommes loin des<br />

temps où la puissance divine se manifestait aux fidèles sous une forme<br />

visible ou tangible. Les saints se rencontrent peu et les évêques préfèrent<br />

les palmes académiques à celles du martyre.<br />

D'autre part la foi s'en va, et l'esprit moderne ne respecte plus rien :<br />

c'est ainsi que récemment, à Rome, l'ingénieur Fencci a fait publier la<br />

démonstration que le fameux miracle de saint Janvier, qui constitue encore<br />

un des côtés caractéristiques du fanatisme religieux des Napolitains,<br />

n'est qu'un phénomène de<br />

chimie élémentaire.<br />

Saint Janvier fut évêque<br />

de Naples et martyr. A sa<br />

mort; des fidèles recueillirent<br />

dans des ampoules<br />

de verre un peu de son<br />

sang que l'on conserva<br />

pieusement à travers les<br />

siècles. Celui-ci, desséché<br />

par le temps, jouit du pouvoir<br />

miraculeux de se liquéfier<br />

et de bouillonner<br />

dans l'ampoule qui le renferme,<br />

lorsque le prêtre le<br />

montre au peuple dans les<br />

grandes solennités religieuses,<br />

et c'est alors un<br />

signe de prospérité pour<br />

Naples. Si, au contraire,<br />

le. sang de saint Janvier<br />

reste desséché, c'est qu'une<br />

catastrophe menace la<br />

ville.<br />

Or, M. Feacci, avec un<br />

sang chimiquement préparé,<br />

a refait avec succès<br />

devant 3.000 personnes, le<br />

miracle accompli jusqu'alors<br />

par le clergé de Naples.<br />

A ce propos on peut<br />

rappeler qu'en 1799, le général<br />

Championnet, à la<br />

tête d'une armée française,<br />

entra à Naples. La population<br />

fit à nos soldats un<br />

accueil hostile; malgré cela, Championnet crut devoir assister, accompagné<br />

de son aide de camp, à un grand service religieux qui se donnait<br />

dans la cathédrale.<br />

Au milieu de la cérémonie, le prêtre officiant présenta à l'adoration^<br />

des fidèles l'ampoule renfermant le sang de saint Janvier; mais, en dépit<br />

des prières, le sang restait figé, et bientôt le général français s'aperçut<br />

que la foule, attribuant l'impassibilité du saint à la présence des Français<br />

dans la ville, dirigeait, vers lui des regards menaçants.<br />

. Championnet comprit le péril et entrevit la possibilité de nouvelles<br />

Vêpres siciliennes; il envoya donc sans tarder son aide de camp vers le<br />

prêtre avec mission de lui dire : « Si le sang de saint Janvier n'est pas<br />

en ébullition dans cinq minutes, je fais bombarder Naples. » — Chose<br />

inouïe, le sang bouillonnait cinq minutes après, saint Janvier ayant sans<br />

doute voulu éviter un désastre à sa ville chérie!


M. et Mme Bonhôte sont de braves gens qui<br />

tiennent, à Pontosole, l'hôtel du Chenal Blanc,<br />

fréquenté par une vieille et sérieuse clientèle de<br />

voyageurs de commerce.<br />

Sur ces entrefaites, M. Bonhôte congédie son<br />

garçon et sa femme de chambre qui étaient affiliés<br />

à une bande de cambrioleurs. Comme il tient<br />

à les remplacer par des domestiques scrupuleusement<br />

honnêtes, il est fort embarrassé pour eu<br />

trouver.<br />

Puis ils reviennent, déguisés, se présenter<br />

comme un ménage muni d'excellents certificats,<br />

chez M. et Mme Bonhôte, qui les engagent<br />

séance tenante.<br />

i rge d'c.<br />

u moins rhumat<br />

des courbature^<br />

LA JEUNESSE ILLUSTRÉE<br />

UN MÉNAGE MALHONNÊTE<br />

Il n'en est pas de même de M. et Mme Mauvaisgîte<br />

qui, dans le même endroit, sont les propriétaires<br />

de l'hôtel du Cheval Noir, où ils essaient<br />

de faire concurrence à M. et Mme Bonhôte.<br />

Mauvaisgite apprend la chose. Il lui vient une<br />

idée-qu'il communique à sa femme. Ils prétexteront<br />

un voyage, laisseront leurs hôtes aux soins<br />

de leur domesticité, puis à l'aide de faux certificats<br />

et de déguisements, viendront se iplacer<br />

chez les Bonhôte, d'où ils chasseront la clientèle<br />

qui se rabattra sur l'hôtel du Cheval Noir,<br />

Dès le lendemain, ils commencent leurs mauvais<br />

tours. Mauvaisgite, sous prétexte de cirer les<br />

chaussures des voyageurs, les enduit avec de<br />

l'huile qui les empêchera à tout jamais de reluire.<br />

Un autre tour de Mauvaisgite, qui sert a table<br />

consiste, pendant le trajet de la cuisine à la salle<br />

manger, à Verser force sel ou force poivre dan<br />

les plats qui deviennent immangeables.<br />

Si<br />

Mais c'est en vain, car l'hôtel du Cheval Itfoii<br />

est très mal tenu. La cuisine y est détesta<br />

Aussi les patrons meurent-ils de jalousie


c<br />

LÀ JEUNESSE ILLUSTREE<br />

LES TRIBULATIONS DE M. DUBOIS DE VINCENNES (4> Suite)<br />

« Couronnés de roses, nous nous tenions tous trois<br />

par la main, dans un char traîné par un esclave,<br />

qui n'élait autre que ce voleur d'Oscar. Le voleur<br />

exténué pleurait de rage. J'aurais voulu que vous<br />

puissiez voir ça. »<br />

...ils se précipitèrent vers la cachette et ne furent<br />

pas longs à se convaincre de l'infamie des deux<br />

complices et de l'innocence d'Oscar. « — Pauvre<br />

garçon, comme j'ai été injuste avec lui, » pensait<br />

Dubois, et il se mit à fondre en larmes.<br />

Sàns s'expliquer ce brusque changement d'attitude,<br />

Oscar prit le train le soir même et arrivait<br />

le lendemain à la gare de Noisy-le-Mouillé, où son<br />

oncle l'attendait. Los deux parents se tinrent longtemps<br />

étroitement enlacés.<br />

« Nous allons commencer par faire peur à<br />

Laperche. Tu vas te mettre au lit et faire le moribond.<br />

Je


8<br />

par Etienne JOLICLER<br />

Troisième partie : La revanche de Fil-d'Acier<br />

' CHAPITRE VII (Suite)<br />

C'était d'abord le cortège des pensées habituelles<br />

qui, depuis l'enlèvement de Suzanne,<br />

venaient assombrir son réveil... Puis, machinalement,<br />

son attention s'était portée yers la<br />

sentinelle dont il entendait résonner les pas...<br />

Et, soudain, un bruit de voix était-parvenu<br />

jusqu'à lui...<br />

Chose étrange, il avait cru reconnaître une<br />

voix d'enfant, une<br />

voix chère.<br />

Etait-ce une hallucination<br />

?<br />

En un clin d'œil,<br />

il avait approché,<br />

contre le mur, sa<br />

table sur laquelle il<br />

avait dressé un des<br />

montants de son lit<br />

de . camp démonté<br />

d'un.tour de main...<br />

Avec une adresse de<br />

clown, il avait<br />

grimpé le long de ce<br />

poteau improvisé, atteint<br />

le rebord du<br />

soupirail jusqu'auquel<br />

il s'était élevé,<br />

à la force du poignet.<br />

Là,- à- travers les<br />

barreaux, il avait<br />

aperçu l'enfant.<br />

Il n'avait pas rêvé.<br />

C'était Suzanne.<br />

Maintenant , retombé<br />

dans son cachot,<br />

tout un monde<br />

de pensées se pressaient<br />

dans son cer-<br />

\eau enfiévré.<br />

Comment la petite<br />

fille se. trouvait-elle<br />

là?.... D'où venaitelle<br />

?.. : Où allaitelle?...<br />

Que pouvaitil?...<br />

Que devait-il<br />

faire?... S'il lui était<br />

seulement possible<br />

d'échanger avec elle<br />

quelques mots, il saurait<br />

sans doute tout<br />

cela et verrai t à<br />

prendre un parti!...<br />

Mais la sentinelle le lui permettrait-elle?...<br />

C'était douteux...<br />

De son côté, Suzanne n'avait pas éprouvé<br />

une moins vive émotion en apercevant à travers<br />

les barreaux celui qu'elle appelait son oncle.<br />

Quoique le temps passé avec lui eût été relativement<br />

très court, il avait suffi pour éveiller en<br />

elle l'affection que les enfants'sont toujours<br />

prêts à donner à ceux qui se montrent bons pour<br />

eux... Un cœur de petite fille, cela n'est rien à<br />

prendre...-Cela tient dans une caresse... Or,<br />

personne, excepté le vieux Brochand, ne l'avait<br />

jamais caressée... si peu ! Sa mère, elle l'avait<br />

perduesi tôt!... QuantàlavieilleMarianne, nous<br />

en avons dit assez pour montrer l'indifférence<br />

que la femme de ménage marquait à la fillette...<br />

Or, si l'amour appelle l'amour, l'indifférence<br />

l'éloigné, chez les enfants surtout... Suzanne<br />

ne chérissait donc personne; son cœur était<br />

tout prêt.à se donner, lorsque Fil-d'Acier s'était<br />

trouvé à passer et à le cueillir.<br />

LA JEUNESSE ILLUSTRÉE<br />

Il avait été si bon pour elle, si tendre, si<br />

affectueux!...<br />

Il était laid, c'est vrai. Mais est-ce qu'elle en<br />

savait quelque chose!... La Beauté du visage<br />

n'existe pas pour Tes tout petits. Ce qu'ils y<br />

voient, c'est le regard et le sourire... Or, lorsqu'il<br />

la regardait, Fil-d'Acier mettait toute sa<br />

tendresse dansses yeux... Quant à son sourire,<br />

il était assez grand pour en contenir deux ou<br />

trois à la fois... Dieu merci, sa bouche s'y prêtait<br />

!<br />

. Lorsque Suzanne l'eut reconnu, elle resta<br />

effarée et songeuse.<br />

Il était dans ce trou... derrière ces barreaux...<br />

Pourquoi?... Il lui avait recommandé le<br />

silence!... Etait-ce un des prisonniers dont<br />

parlait le soldat?... Son oncle prisonnier...<br />

mais alors le soldat était méchant!... Cela renversait<br />

toutes ses idées.<br />

Machinalement, elle contemplait l'homme,<br />

son fusil, puis les deux soupiraux, abîmée dans<br />

• . ./ .;«. ...... ■ ; s ; . ; • ; If<br />

maison à six étages sur ses plans, à lui. Lorsqu'elle<br />

fut achevée, on s'aperçut qu'il manquait<br />

quelque chose... Quoi? On ne le vit qu'après<br />

avoir longtemps cherché. C'était l'escalier.<br />

Un autre homme avait à cacher une lettre<br />

importante. Il la laissa bien en vue sur sa table.<br />

La police vint, perquisitionna. Elle fouilla les<br />

meubles, sonda les murs, éventra le plancher...<br />

Elle ne trouva pas la lettre.<br />

Le soldat, en prenant sa faction, n'avait pas<br />

remarqué ce fait frappant de la disparition des<br />

barreaux du soupirail... Il s'approcha et, se<br />

penchant, sonda l'ombre du cachot.<br />

— Tonnerre !... Il est vide !... AuxarmesL.<br />

s'écria-t-il en s'élançant dans la direction du<br />

poste !<br />

La tête de Fil-d'Acier, à ce moment, apparut<br />

derrière sa grille. D'un regard il embrassa la<br />

situation. Au loin, la sentinelle. Devant lui,<br />

Suzanne, qui s'avançait, et que ces barreaux<br />

stupides maintenaient hors de sa portée, de sa<br />

A;<br />

mmmmm<br />

MA<br />

WiâWÊmËkmMMmkidL<br />

I<br />

mÊÈÊ<br />

A ce moment le prisonnier avait pu sortir de son cachot par le soupirail et s'échapper sans être vu.<br />

sa rêverie, s'attendant peut-être à voir, à l'un<br />

ou à l'autre, se renouveler l'apparition.<br />

Appuyée sur son arme, la sentinelle souriante,<br />

regardait son petit visage silencieux et pensif.<br />

; Soudain l'enfant allongea le doigt et laissa<br />

tomber cette réflexion :<br />

—- Celui-là n'en a pas !<br />

' Le factionnaire se retourna vers le mur.<br />

— Qu'est-ce qu'il n'a pas?<br />

— Le trou... des barreaux!<br />

Le soldat resta stupide, foudroyé.<br />

C'était vrai... L'un des soupiraux n'avait<br />

pas... n'avait plus de barreaux.<br />

: Cette chose évidente, éclatante, qu'on rie<br />

pouvait pas ne pas voir, venait seulement de<br />

lui sauter aux yèUx.<br />

Il y a ainsi des vérités si vraies, des réalités<br />

si réelles qu'ellesn'apparaissentpnstoutd'abord.<br />

Trop de lumière éblouit. Trop de preuves<br />

inspirent le doute. L'excès de précautions nuit.<br />

On pensera à tant de détails qu'on oubliera le<br />

principal... Un homme avait fait construire une<br />

protection, de ses ca-<br />

resses... Il eut un<br />

accès de colère et secoua<br />

furieusement le<br />

mm<br />

fer auquel il se cramponnait.<br />

Nous savons que<br />

sa force, était, prodigieuse.<br />

Sous l'effort<br />

de ses muscles d'acier,<br />

il lui sembla que<br />

la grille cédait.<br />

Alors;,, ce fut instinctif.<br />

Sans réflexion,<br />

poussé par une<br />

révolte de tout son<br />

être, il s'archarna,<br />

Avait - il soudain<br />

conçu un plan d'évasion?<br />

Nullement.<br />

C'eût été folie en un<br />

pareil moment où<br />

toute la police allait<br />

être sur pied. Nous<br />

le répétons, c'était<br />

instinctif. Du reste,<br />

ce ne fut qu'un<br />

éclair. Son effort ne<br />

se renouvela pas.<br />

Chose touchante,<br />

Suzanne s'était approchée.<br />

De ses petites<br />

mains elle avait<br />

saisi les énormes barreaux<br />

et de toute sa<br />

force elle cherchait<br />

à ébranler l'impossible<br />

obstacle.<br />

L'agent s'était ressaisi...<br />

Pourquoi perdre<br />

un temps précieux?...<br />

Il avait tant<br />

de choses à demander<br />

à l'enfant!...<br />

Tant de choses, oui...<br />

Les questions se pressaient sur ses lèvres au<br />

point qu*il ne pouvait plus les formuler... Et,<br />

déjà s'entendait le bruit de pas précipités.<br />

Avant une minute le poste de garde allait être<br />

là. Dans cet instant critique, une idée subite<br />

vint comme une lueur fulgurante traverser le<br />

chaos de pensées qui obscurcissait l'esprit de<br />

Fil-d'Acier.<br />

Sous la pesée de ses deux tenailles — nous<br />

parlons de ses mains — deux des barreaux<br />

s'étaient courbés, avaient fléchi, s'écartant.<br />

Entre eux l'espace, maintenant, était suffisant<br />

pour laisser passage... à tin homme?... Non!.'-<br />

Mais à un enfant... Peut-être!<br />

Les soldats accouraient.<br />

— "Viens, Suzanne!<br />

Sans hésitation, sans peur, la petite se glissa-<br />

Comment passa-t-elle... avec son pauvre bras.;<br />

blessé?... Les enfants ont des souplesses de serpent.<br />

Il la reçut, se laissa choir le long du<br />

montant dressé.<br />

orsque la sentinelle reparut, accompagnée<br />

chef du poste et d'autres soldats, la petite<br />

n'était plus là.<br />

3<br />

■ disparition passa inaperçue. On avait<br />

a<br />

ut es soucis" en tête.<br />

r<br />

u dedans du château, comme au dehors,<br />

rrne avait été donnée. Les couloirs retenaient<br />

de pas pressés. Des portes claquaient.<br />

tralerie souterraine fut bientôt remplie de<br />

its, clefs s'entrechoquant, interpellations<br />

angeant... C'était un désordre, un boule-<br />

■sement au milieu duquel Fil-d'Acier, le<br />

ond détenu, était oublié. A peine songea-t-on<br />

'assurer par le judas qu'il ne s'était pas, lui<br />

si, éclipsé.<br />

ès le commencement du tumulte, Suzanne<br />

ait blottie sur le lit de camp. Son petit corps<br />

tait pas apparent sous la couverture qui la<br />

ouvrait. On ne vit que le prisonnier, chose<br />

ntielle, constatation indispensable et suffi-<br />

La catastrophe n'était pas complète.,<br />

nmoins combien épouvantable encore !<br />

oncevait-on'cela!<br />

grêles barreaux,<br />

rrures, les gars...<br />

malgré la<br />

on souterraine et<br />

portes de chêne<br />

hâteau, l'un des<br />

criminels danux<br />

que l'on tesous<br />

les verrous<br />

itenfui... C'était<br />

l'honneur de la<br />

ce du canton<br />

oré avec lui!...<br />

capture sensaelle,<br />

oeuvre de<br />

(jfâiililt&iWUlklMifMl t- ■<br />

olice et de la<br />

talion neuchâten'était<br />

plus<br />

songe !...<br />

enquête démonue<br />

le numéro 1,<br />

i-disant baron<br />

n, avait, par on<br />

it quel moyen,<br />

es barreaux de,<br />

achot. i<br />

sentinelle de<br />

n pendant la<br />

avoua qu'elle<br />

t abri tée un<br />

it dans sa guéalors<br />

que la<br />

faisait rage. A<br />

ornent, le prier<br />

avait pu sorson<br />

cachot par<br />

upirail et s'éer<br />

sans être vu. •<br />

arreaux, plus<br />

Peut-être les<br />

1 emportés pbul"<br />

ire une arme,<br />

ssons us les autorités faire fouiller la ville<br />

envi virons, établir des rapports, discuter les<br />

sabilités, et revenons à Fil-d'Acier.<br />

LA JEUNESSE ILLUSTRÉE<br />

guichetier énormes, et son pas pesant, son<br />

approche s'annonçait de loin. L'agent pouvait<br />

donc s'entretenir avec Suzanne sans- crainte<br />

d'être surpris.<br />

La fillette fit le récit détaillé de tous les<br />

événements qui s'étaient accomplis depuis le<br />

jour où elle avait été enlevée de la clinique.<br />

L'on juge de l'intérêt que prenait notre héros<br />

à ses moindres paroles. Il lui fît répéter chaque<br />

fait important, revint sur les plus petits détails<br />

et ne tarda pas à reconstituer la scène du rapt<br />

de l'enfant, sinon dans toutes ses phases, du<br />

moins dans son ensemble.<br />

Il lui fut facile de reconnaître dans M. Benoist<br />

qui clouait des caisses, avait un fouet et jurait<br />

après ses chevaux, l'homme à la voiture, le<br />

troisième complice dont Gibetti-Loustot attendait<br />

l'arrivée lors de la nuit du cambriolage de<br />

la « Roseraie ».<br />

Une chose apparaissait claire. La fuite de<br />

Suzanne renversait tous les plans des bandits.<br />

Qu'allaient-ils faire?... Ils devaient bien suppo-<br />

Le menu de la prison, tout frugal qu'il était, fut pour elle un régal... Ce jour-là Fil-d'Acier déjeuna par cœur.<br />

sque toutes les constatations eurent été<br />

dans le cachot de Gugen, le calme se fit<br />

'eau dans la galerie souterraine,<br />

se singulière, personne n'avait remarcartement<br />

anormal des barreaux du souu<br />

second prisonnier. Sans doute, pensaitavaient<br />

toujours été ainsi... La seule<br />

lion prise fut dé doubler la sentinelle<br />

e<br />

de veiller au dehors... Toutes les préoc-<br />

»s allaient -vers l'évadé, que l'on espéu<br />

reprendre.<br />

Fil-d'Acier, aussitôt après l'entrée<br />

Pe de Suzanne dans son cachot, avait<br />

ia table en place et remonté son lit, il<br />

, u s id<br />

°in de repousser celui-ci contre la<br />

en sorte qu'il ne fût pas aperçu de<br />

eu<br />

? par le-soupirail. D'un autre côté,<br />

le<br />

s portes étaient lourdes, les clefs du<br />

ser que la fillette serait rencontrée, recueillie<br />

par quelqu'un, qu'elle parlerait. Grâce à ses<br />

indications, on parviendrait à découvrir les<br />

auteurs de son enlèvement... Ils devaient également<br />

penser que si lui, Fil-d'Acier, venait,<br />

ce qui était probable, à savoir que l'enfant<br />

n'était plus en leur puissance, rien ne l'empêcherait<br />

plus de dénoncer Loustot... Il savait<br />

son nom, maintenant, et de plus il avait<br />

contre lui unie preuve terrible entre les mains :<br />

le billet que celui-ci lui avait lancé durant sa<br />

visite aux prisonniers.<br />

De tout cela, Fil-d'Acier concluait que les<br />

bandits allaient prendre la fuite et disparaître,<br />

si ce n'était pas déjà chose accomplie.<br />

Ainsi, de toute la bande, Gugen venant de<br />

s'évader, lui seul restait entre les griffes de la<br />

justice.<br />

Le lâcherait-elle?<br />

C'était là un grave point d'interrogation.<br />

A la vérité, il serait aisé d'établir la culpabilité<br />

des trois complices. Leur fuite seule était<br />

un aveu. Mais son innocence, à lui, allait être<br />

autrement difficile à démontrer.<br />

Qui prouvait, en effet, qu'il n'était pas un<br />

quatrième complice?... Eux seuls pouvaient<br />

en témoigner et, selon toute probabilité, ils<br />

avaient disparu! Plus que jamais, maintenant<br />

qu'il restait seul entre ses mains, la justice<br />

allait tenir à lui... En tout cas, l'instruction do<br />

son affaire apparaissait comme devant être<br />

terriblement longue.<br />

Lè récit de Suzanne avait duré fort longtemps.<br />

Vers midi, la conversation fut interrompue. Lu<br />

petite fille regagna sa cachette. C'était le mo-"<br />

ment où le guichetier apportait le repas du prisonnier.<br />

Fil-d'Acier ne put faire autrement que<br />

de paraître s'informer de la cause du bruit inusité<br />

entendu le matin... Le gardien ne répondit<br />

pas. Néanmoins sa présence fut la bienvenue.<br />

On se souvient que l'enfant n'avait pas dîné la<br />

veille. Le menu de la prison, tout frugal qu'il<br />

était, fut pour elle un régal. Ce jour-là, Fild'Acier<br />

déjeuna par cœur. Il ne voulut même<br />

pas toucher au pain<br />

bis. Suzanne dut se<br />

soumettre.<br />

Ce serait à tort que<br />

l'on s'imaginerait<br />

que sa situation parût<br />

effrayante à notre<br />

petite prisonnière.<br />

Tout d'abord, elle<br />

pourrait sortir dès<br />

qu'elle le voudrait<br />

On ne lui ferait aucun<br />

mal, son oncle<br />

le lui avait affirmé.<br />

On la reconduirait à<br />

la clinique où elle attendrait<br />

que lu imême<br />

pût aller la<br />

rejoindre. Car, ainsi<br />

qu'elle s'en doutait<br />

bien, il n'avait commis<br />

aucune faute.<br />

C'étaient les juges<br />

qui se trompaient et<br />

l'avaientprispour un<br />

autre ainsi qu'il le<br />

lui avait expliqué,<br />

car, on le pense bien,<br />

elle n'avait pas manqué<br />

de demander<br />

force explications à<br />

Fil-d'Acier qui s'en<br />

était tiré le plus brièvement<br />

possible...<br />

Toutefois, elle ne se<br />

montrait nullement<br />

pressée de sortir de<br />

là. Auprès de son<br />

oncle, elle se sentait<br />

en sûreté, loin des<br />

méchants Benoist.<br />

9<br />

On était bien dans<br />

ce cachot. Il y faisait<br />

frais, , et ~- puis r— c'était ~ ~........<br />

amusant de se cacher lorsqu'on entendait le<br />

geôlier s'approcher, d'avoir peur de la sentinelle,<br />

de manger du pain noir...<br />

Néanmoins, celte situation ne pouvait se prolonger.<br />

Il fallait bien en arriver à avertir le<br />

juge de sa présence. Celui-ci, sans nul doute,<br />

consentirait à la remettre au Dr Leverdier. Cependant,<br />

avant de s'y décider, Fil-d'Acier résolut<br />

d'attendre qu'il eût envisagé la conduite<br />

qu'il devait adopter afin de se tirer lui-même<br />

de là le plus tôt possible.<br />

CHAPITRE VIII<br />

Monsieur Lanquin.<br />

Le surlendemain, le détenu Paul-Louis fut<br />

extrait de son cachot pour être interrogé.<br />

Contrairement à l'usage, le guichetier et son<br />

aide lui passèrent le cabriolet dont il ne fui<br />

délivré que dans le cabinet du magistrat. Do<br />

plus, à la porte de ce dernier se tenait un so!>';*r<br />

armé.<br />

(A suivre.)


10<br />

SOLUTIONS<br />

1" Série<br />

RÉSULTAT ET SOLUTIONS<br />

96* au 115* prix.<br />

Mlle Mireille I.acour, 57, boulevard Gambetta, à Compiêgnè.<br />

DU<br />

CONCOURS DES SPHINX<br />

Le nombre des envois entièrement justes, ayant élé très con-<br />

sidérable, nous<br />

s avons procédé è un tirage au sort entre les au-<br />

leurs de ces envois, pour<br />

l'attribution des prix. Il a donne le<br />

M. René Moutier, à Lieusaint (Seine-et-Marne). M. Georges<br />

Fournel, 184, rue Ordener, à Paris. M. Pierre Gautier, à Aillysur-Noye<br />

(Somme). M. Roger Lenoir, 84, rue du Moulin-Vert,<br />

Paris.<br />

M. Raymond Spony, 1, rue Victor-Hugo, à Nancy. Mlle Na-<br />

:ge Loiseau, 4, rue de Puisaye, à Enghien-les-Bains. M. Jean<br />

Dupuis, allée des Marronniers, à Embrun (Hautes-Alpes).<br />

Mlle Marguerite Hubert, 29, rue des Mobiles-de-Coulmiers, à<br />

résultat ci-dessous:<br />

Premier prix.<br />

Mlle Marie Rabatel, 112, rue Nationale, à Villefrhnche (Rhône),<br />

qui gagne un portefeuille en cuir de Russie renfermant un<br />

érigueux. M. Roger Leroy, 5 bis, rue du Bois, à Tourlaville,<br />

prés Cherbourg.<br />

M. Jean Loubière., 6, rue Hermel, à Paris. M. Armand Tau_<br />

rond, 7, rue des Coutures, à Issy-les-Moulineaux (Seine)_<br />

billet de cinquante francs.<br />

M. Gaston Bâtonnet, 20, rue des Pavements, à Epernay (Marne),<br />

2* et 3* prix.<br />

Jean Bertaux, 10, rue du Rivage, à Sedan (Ariennes).<br />

M. Gaston Poujol, 34, boulevard de l'Ouest, Le Ruincy (Seine- Mlle Suzanne Gruchey, 2, rue Claude-Pouillet, à Paris.<br />

et-Oise). M. Maurice Fricuult, 27, boulevard Poniatowski, a M. Albert Rallier, 46, rue des Amidonniers, à Toulouse.<br />

Paris, qui gagnent chacun une jolie pendulette, faïence Deljt. M. Marcel Pommey, à Corbeilles-du-Gûtinais (Loiret). M. A.<br />

4" et 5" prix.<br />

Scheibert, 77,-rue Saulnerie, à Metz (Lorraine). M. François<br />

M. Louis Jeanson, H, rue des Missionnaires, à Versailles.<br />

Mlle Annie La Coste, 311, rue des Lilas, à Colombes, qui ga-<br />

anuuzet, ï, rue du Bot, à Saint-Marc, prés Brest (Finistère).<br />

J<br />

M. Albert Bonnemaison, 1, rue Jules-César, à Marseille, qui<br />

gnent chacun un écrin contenant un coquetier, une timbale gagnent chacun un thermomètre centigrade argenté, sur<br />

et un rond de seraiette, métal argenté et vermeil.<br />

6* au 9" prix.<br />

planche en chêne.<br />

116* au 135* prix.<br />

Mlle Théonne Crépin, 7, rue Champagne, à Mézières (Arderi- M. Louis Desrpusseaux, banque de France, à Cette (Hérault).<br />

nes). M. Raymond Quifi, 17, boulevard Gambetta, à Grasse M. Henri Rehr, 15, rue Titon, à Paris. Mlle Elise Cros, rue de la<br />

(Alpes-Maritimes). M.Armand Pothiér,4, boulevard Maçdonald, République, à Saint-AlTrique (Aveyron). M. Ludovic Massou.<br />

à Paris. M. Jacques Mouflier, à Villers-Cotterets (Aisne), qui lard, Ecole maternelle, chemin des Moulins, quartier Arniandgagnent<br />

chacun une montre acier oxydé.<br />

Barbés, à Toulon (Var). M. Jacques Barrai, 1, chemin de la<br />

10* au 13" prix.<br />

Tour, Plainpalais, à Genève (Suisse).<br />

M. Charles Cotton, S, rue du Haras, à la Garinnc-Colombes. Mlle Marguerite Mathieu, 84, rue du Bac, à La Varcnne-Saint-<br />

M. André Legrand, rue André-Lefèvre à La Ferté-Gaucher Hilaire (Seine). Mlle Yvonne Guillemin, à la Cave, par Bois-le-<br />

(Seine-et-Marne). M. Gaston Pillon, 127, rue d'.Alésia, à Paris. Roi (Seine-et-Marne). M. Marcel Poulat, 29, rue de Cléry, à<br />

Mlle Germaine Dugois, 112, rue Rogier, à Bruxelles (Belgique), Paris. M. Pierre Dussauge, 3, rue de l'Arc, à Villefranche-surqui<br />

gagnent chacun une belle boite de construction.<br />

Saùne (Rhône). M. Edmond Audoire, à Manois (Haute-Marne).<br />

14' au 19' prix.<br />

M. Tony Joret, 72, rue de la Pompe, à Paris. M. Mégnin, à<br />

M. Henri Maigret, 23, rue de Provence à Paris. M. Henri Castiglione, province d'Alger (Algérie). M. Paul Mignard, 15,<br />

Grimouille, à Claniecy (Nièvre). M. Roger Lognon, Ecole mo-<br />

de Condé, à Saint-Maur-les-Fossés (Seine). Mlle Thérèse<br />

derne, à Doullens (Somme). Mlle Claire Augier, boulevard Mati- Colozier, route de Rouen, à Suint-Just-des-Marais, près Beaugnon,<br />

à Hyères(Var). M. Marcel Ferriéres, 140, rue Legendre,<br />

à Paris. Mlle Eva Cardon, à Ardres-en-Calaisis (Pas-de-Calais),<br />

vais (Oise). Mlle Anne-Marie Moutarde, 5, rue de Paris, à<br />

Torcy-Sedan (Ariennes).<br />

qui gagnent chacun un encrier modem style, imitation bronze,<br />

20* au 25* prix.<br />

M. Robert Cordebard, 72, rue du Montel, à Nancy. Mlle Lucie<br />

Goëtz, 3, Grande-Rue, à Nogent-sur-Màrne (Seine). Mlle Fer-<br />

M. Henri Lacube, 9, boulevard de l'Industrie, à Bourges. nande Dohé, 13, rue de Viry, à Savigny-sur-Orge (Seine-et-Oise).<br />

M. Maurice Rivierre, 14, rue de Séjourne, à Epernay i Marne). M. Léon Auzier, 3, rue Draperie Saint-Firmin, à Montpellier<br />

*M. Chellier, 100, cours de Vincennes, à Paris. M. Bergier, 32, Hérault). Mlle Marcelle Meunier, 7, rue Plerre-Lescot, à Paris,<br />

rue Wicarden, à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Mlle Antoinette<br />

Pelée, 49, rue de Lévis, à Paris. Mlle Alice rortier, S9,<br />

qui gagnent chacun un jeu de cubes.<br />

13 6* au 155* prix.<br />

rue Chevallier.'à Levallois-Perret, qui gagnent chacun un écrin Mlle Marcelle Rocourt, A, rue Mozelle, à Longuyon (Meurlhe-<br />

renfermant un coquetier et sa cuillère métalargentéetoermeil.<br />

26* au 40* prix.<br />

et-Moselle). M. Henri Marlot, 117, avenue de Bry, Le Perreux<br />

(Seine). M. Georges Marié, 10, rue Ninau, à Toulouse (Haute-<br />

M. Emile Vidal, 29, avenue, de Strasbourg à Coulommiers Garonne). M. Yves Gylden, chez M. H'édal, à Gisors (Eure).<br />

(Seine-et-Marne). MlleSuzanne Terrien, 29, rue Daguerre, à Paris. M. Eugène Jardoti, 2, rue des Mines, à Audincourt (Doubs).<br />

M. Georges Roussaux, 23, rue Gambetta, à Moreuil (Somme), Mlle Louise Melzessard, 26, rue Eugène Sue, à Paris. M. Marcel<br />

M . I'. Rabot, 139, rue Jules-Lecesne, Le Havre (Seine-Inférieure).<br />

M. Ivan Lâchât, avenue de la Gare, à Clamecy (Nièvre).<br />

Billebaud, 10, rue d'Orgemont, à Argenteuil (Seine-et-Oise).<br />

M.- Camille Delaunoy, 5, rue des Minimes, à Paris. M. C<br />

Mlle Jeanne Grasset, 64, boulevard Victor-Hugo, à Saint-Ouen.<br />

Robert Denis, 37, rue Frédéric-Bérat, à Rouen. M. René<br />

Grosdidier, 7, rue du Général-Lemaire, à Verdun-sur-Meuse'<br />

Mlle Cécile Dupin,-28, rue Diderot, à Issy-les-Moulineaux.<br />

llutëreau, 175, rue des Ternes, à Paris. M. Edouard Aguitton, M. Maurice Lenoir, 10, rue de Jarnac, à Cognac (Charente),<br />

27, rue Chuteauredon, à Marseille. M. Contant, 13, rue Valmy, Mlle Jeanne Terlve, 24, rue Charles-Morren, à Liège (Belgique)<br />

à Charenton.<br />

M: Alphonse Bernard, rue du Four-à-Chaux, à La Roche-sur.<br />

Mlle Germaine Mallet, 34 ter, rue de Dunkerque, à Paris. Yon (Vendée). M. Pierre Moulin, place Tour-du-Roi, â e s<br />

MM. René et Félix Moutte, 19, avenue Jeanne, à Soisy-sous-<br />

Montmorency. M, Alfred Green, 48, avenue du Pont de fer, Le<br />

(Gard). M. Victor Prévost, 66, avenue des Arquebusiers, à<br />

Bruxelles. Mlle Emélie Guiard, 85, rue du Mans, à Mamers<br />

Mans (Sarthè). M. L. Lancelin, 22, place de la Mairie, à Evron<br />

(Mayenne). M. Victor Priaux, 5, rue d'Orléans, à Rennes, qui<br />

gagnent chacun une belle boîte de jeux réunis.<br />

41' au 55* prix.<br />

Mlle Suzanne Méot, 70, rue Saint-Sauveur, à Paris. M. Eu-<br />

(Sarthe).<br />

M. Jules Moreau, 74, boulevard Barbès, à Paris. M. Maurice<br />

Loosveldt, 299, boulevard de Beâurepaire, à Roubaix (Nord).<br />

M. Robtrt Protche, à l'Arsenal de La Fère (Aisne). M. Gaston<br />

Boulland, 61, passage Joulfroy, à Paris, qui gagnent chacun<br />

gène Boblin, 45, rue des Blancs-Mouchons à Douai, Mlle Gil<br />

berle. Cadoux, à Fontaine-les-Grès (Aube). M. II. Pinchon, bu<br />

vette île la Gare, à Beauvais. M. André Senot, 29, boulevard<br />

Sébastopol, à Paris.'<br />

Mlle Mathilde Wauters, 4, place du Samedi, à Bruxelles.<br />

M. Frédéric Paliard, 25, cours de la Liberté, â Lyon. M. Dormois,<br />

44, rue des Entrepôts, à Saint-Ouen. M. Auguste Gu<br />

glielmi, chez. Mme Questan, 58, rue Nationale, à Marseille<br />

Mlles Léonie et Marie Luchessa, 57, rue Saint-Michel, à Lyon.<br />

Mlle Jeanne Romin, 6, rue. de Recouvrance, à Orléans. M. A.<br />

Jouveneaux, école supérieure, à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vi<br />

laine). M. Maurice Stenac, à Sermoise, par Nevers (Nièvre)<br />

M. René Valory, rue Jean-Bart, à Bourbourg (Nord). Mlle Elise<br />

Frpmarit, 79, boulevard Diderot, à Paris, qui gagnent chacun<br />

un cadre à photographies, imitation cuir repoussé.<br />

55* au 75* prix.<br />

Mlle Yvonne Sérard, 138, rue de Montreuil, à Vincennes<br />

M. Jean Delheid, à Ayeneux-Fléron (Belgique). M. Quatrelles<br />

7, rue Le Tasse, à Paris. M. René Loret, rue de la Boucherie, i<br />

Vimoutiers (Orne). M. A. Tissandier, 15, rue des Sables, à La<br />

Roche-sur-Yon.<br />

M. Gabriel Fredet, rue du Collège, à Brioude (Haute-Loire).<br />

M. Robert Dété, 5, rue Alexandre-Dumas, à Paris. M. André<br />

Giraud, 192 bis, rue Championnet, à Paris. M. Constant Botz,<br />

1, rue de la Monnaie, à Poitiers. Mlle Augùstine Bessey, 31,<br />

boulevard Garibaldi, à Paris.<br />

Mlle Juliette Crétot, 31, allée de Bagatelle, Le Perreux<br />

(Seine). M. Robert Pérot, aux Grands-Moulins, à Toul (Meurthe<br />

et-Moselle). Mlle Marie Clére, 8, rue Grandjean, à Créteil<br />

(Seine). M. Maurice Bouju, 108 bis, route de Saint-Leu, à Mont,<br />

morency (Seine-et-Oise). M. Frédéric Gantner, 6, rue du Mont-<br />

Blanc, à Genève (Suisse).<br />

M. Charles Duret, 146, rue Championnet, à Paris. M. César<br />

Lingénieur, 2, rue Salvator-Viale, à Bastia (Corse). M. Pardon<br />

5, rue du Commerce, à Bruxelles. M. Maxime Mabile, 25, rue<br />

Colbert, à Reims (Marne). M.. Gaston Verstraëte, H, rue Gracieuse,<br />

à Paris, qui gagnent.chacun une trousse scolaire.<br />

76* au 95" prix.<br />

M. Marcel Naudin, 95, rue de la Chapelle, à Paris. M. Jean<br />

Simon, 9 bis, cours Morvan, à Màcon. M. Georges Piellard, à<br />

Champvans-lés-Dôle (Jura). M. Gaston Tallez,° 199, rue de<br />

Flandre, a Paris. M. Georges de Faletans, à Fismes (Marne).<br />

Mlle Thérèse Larignon, rue du Four, à Bressuire (Deux<br />

Sèvres). M. Jean Delon, 64, rue Grignan, a .Marseille. Mlle Ju<br />

Mette Corion, 20, avenue Laumière, à Paris. M. Jean Trousseau<br />

15, rue des Belles-Feuilles, à Paris. M. Frédéric Besson, 33<br />

cours Berriat, à Grenoble,<br />

M. P. UlTollz, 5, boulevard Victor Hugo,' à Troyes (Aube)<br />

Mlle Germaine Gleizss, 17, rue du Collège, à Castelnaudarv<br />

(Aude). Mlle Gabrielle Walther, 68, rue de Bellechasse, à Paris<br />

M. Louis Astengo, 8, rue Monté-Christo, < lté Piscli.'à Alger<br />

Mlle Louise Weillér, 37, rue Notre-Dame-ile-Lorette, â Paris.<br />

M. Jean Mestayer, à Bressuire (Deux-Sèvres). Mlle Fraisse<br />

non, 12, avenue Léon-Bry, à Gagny (Seine-et-Oise). M. Pai<br />

Jucquin 13, rue du Moulin-de-Beurre, à Paris. M. Lionel<br />

Helleboid, 83, rue Saint-Louis, a Roubaix. Mlle Marie-Louise<br />

Verger, rue du Castellas. à Bessèges .Gard), nui caanent cha.<br />

un jeu de Footitt.<br />

156* au 17 5* prix.<br />

Mlle Germaine Larue, à Montassiëgë, par Néris-Ies-Bains<br />

(Allier). Mlle Marie-Thérèse Perret, 24, rue Hénon, à Lyon.<br />

Mlle Jeannine de Sâint-Cyr, boulevard Cz.arewitcli, â Nice<br />

(Alpes-Maritimes). Mlle Marcelle Cros, 1, rue Decamps, à Fontainebleau<br />

(Seine-et-Marne). Mlle Denise Boltone, 42, rue<br />

GioB'redo, à Nice (Alpes-Maritimes).<br />

M. Dupont, 13, rue de Paradis, à Laval (Mayenne). "M. A bel<br />

Triou, 103, Avenue de la Colonne, à Angoulème (Charente).<br />

M. André Penot, 27, boulevard Victor-Hugo, à Limoges (Haute-<br />

Vienne). M. Marcel Duthoit, 33, boulevard de la République, à<br />

Roubaix (Nord). Mlle Raymonde Billion, 6, rue Guéiin, à<br />

Au tu n (Saône-et-Loire).<br />

. MM. Edmond et Georges Vergnes, a Graulhet (Tarn).<br />

M. Henry Carpot, 9, rue de l'Hospice, à Calais. Mlle Fernande<br />

Bouet, 10, rue Basse, à Caen. M. Firmin Blay, 10, rue Voltaire,<br />

à Méru (Oise). Mlle Germaine Pierre, gare de Saint-Léger, prés<br />

Troyes (Aube).<br />

M. Edmond Reigor, maison Biaise, à Orange (Vaucluse).<br />

M. André Carraz, 9, Avenue de la Bou.zaréa, à Alger. "Mlle Germaine<br />

Linck, 8, place Dancourt, à Paris. M. Albert Savurt,<br />

15, rue de Babylone, à Flers-Sart, par Croix (Nord). Mlle Jane<br />

Holley, 73, rue des Prairies, à Paris qui gagnent chacun un<br />

canif nacre.<br />

176* au 200* prix.<br />

Mlle Augùstine. Cure, 31, boulevard Garibaldi, à Paris<br />

M. Jean Arnaud, 54, boulevard Vauban, à Marseille. M. Çlv<br />

Villière, 54, rue Michel-Bizot, à Paris. Mlle Henriette Teysseyré,<br />

11, rue de Belfort, à Coursan (Aude). Mlle Jeanne ' Février,<br />

30, rue de Siam, à Brest.<br />

M. Georges Dufourcq, 69, rue d'Amsterdam, à Paris.<br />

M. Georges Hermite, 56, cours Morand, à Lyon. M. Etienne<br />

Thiolière, à Saint-André-de-l'Eure (Eure). M. Abraham Barbier,<br />

à la Neuville-les-Corbie (Somme). Mlle Marie-Madeleine<br />

Hirson, Café de Paris, à Ham (Somme).<br />

Mlle Geneviève Meuret, 15, rue Ferdinand-de-Lesseps, à<br />

Dijon (Côte-d'Or). Mlle S. Dottin, à Marcelcave (Somme).<br />

M. Louis Cadiou, 67, boulevard de la Corderie, à Marseille.<br />

M. Maurice Louis, 13, rue de Courcelles, à Paris. Mlle Jane<br />

Charruau, 9, rue de la Poste, à Angers (Maine-et-Loire).<br />

M. Georges Demarle, 44, rue d'Aguesseau, à Boulogne-sur.<br />

Seine. Mlle Suzanne Goubault, 81, boulevard de Sébastopol,<br />

à Paris. M. Henri Vuillemin, 4, rue du Polit -'V tarit, à Besançon<br />

(Doubs). Mlles Patron, à Provins (Seine-et-Muine). Mlle Made-,<br />

leine Couvreur, rue Nationale, à Gondecourt (Nord).<br />

M. Fernànd Van Damme, 47, Grandè-Rue, à Gramniont<br />

(Belgique). Mlle Florida Charrier, chez sa mère, garde-barrière<br />

au passage à niveau ?54, à Quincé-Brissac ' (Maine-et-Loire)!<br />

M. E.Dubois, 43, rue du Mont-Cenis, à Paris M. Georges Van<br />

Volxem, 62, rue des Fabriques, a Bruxelles. M. Maurice<br />

Lubineau, 9, rue Fontaine-au-Roi, à Paris qui gagnent chacun<br />

un plumier garni. .<br />

N.-B. — Les gagnants qui habitent Paris1 -<br />

i<br />

Barreau — Carreau^<br />

Frange — Orange j<br />

Singe — Linge<br />

Hotte — Botte Colbert<br />

Plan — Elan<br />

Sabot,. — Rabot<br />

Nasse — Tasse<br />

Brosse — Crosse<br />

Baleine — Haleine<br />

Cube — Aube<br />

Fouet — Bouet<br />

Oison — Tison iCVioiJ<br />

Mât — Rat<br />

Pau — Eau<br />

Talon — Salon<br />

2* Série<br />

Marceau — Montauban<br />

3* Série<br />

£)eu*x><br />

ftcau.<br />

CH^Cj, -Set- m&éd en<br />


LA JEUNESSE ILLUSTRÉE<br />

IMAGE A RENVERSEMENT<br />

La terreur de la mère CttipotaroL.<br />

; entgiBn.p siorç OATIBS OS \O •••svaovaoSmvp) S90 xpaj. v<br />

uireta HJds9 nn,iib %JOIO pj-nodiqo 8J?m -ai<br />

-onemojd os tire*mîqo ne gqjgdns boo nn.nb siptrei<br />

'tr|dtBt"soj3 nu oSaoïic.s 'jioapTO omgm nu 'aqjsq,! ans<br />

ABONNEMENTS : Parts et Départements : TJn an, 6 fr. ; Six mois, 3 fr. 50. Étranger : XJn. an, 8 fr.<br />

ADMINISTRATION : 78, boulevard Saint-Michel, PARIS *■» Gérant-, G. RUBIN.<br />

Irop. de 1» Société auaoaymc dm F«

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!