PLOURDE - Le Québec, une histoire de famille
PLOURDE - Le Québec, une histoire de famille
PLOURDE - Le Québec, une histoire de famille
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
PHOTO: COL<strong>Le</strong>CTiOn PersOnneL<strong>Le</strong><br />
Marie, connaissais-tu la série <strong>Le</strong> <strong>Québec</strong>,<br />
<strong>une</strong> <strong>histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>famille</strong> avant <strong>de</strong> participer<br />
à la capsule Plour<strong>de</strong>?<br />
Oui, j’avais vu les capsules à la télé comme<br />
tout le mon<strong>de</strong>. Je trouve l’idée excellente.<br />
On dit souvent qu’il faut savoir d’où l’on<br />
vient pour savoir où l’on va. Je trouve que<br />
ça s’applique tellement bien! C’est intéressant<br />
<strong>de</strong> connaître nos origines. On a<br />
tellement abandonné l’<strong>histoire</strong>! Je pense<br />
qu’en commençant par ce qui est vraiment<br />
proche <strong>de</strong> nous, comme l’<strong>histoire</strong><br />
<strong>de</strong>s <strong>famille</strong>s, on a <strong>de</strong>s chances <strong>de</strong> réintéresser<br />
les gens à ce qui se passe plus loin<br />
au niveau historique. Et l’<strong>histoire</strong> <strong>de</strong> nos<br />
<strong>famille</strong>s est tellement liée au développement<br />
du <strong>Québec</strong> que ça ne peut pas faire<br />
autrement que d’interpeler les gens.<br />
Savais-tu que tu <strong>de</strong>scendais d’un baron?<br />
En fait, j’ai entendu plusieurs versions <strong>de</strong><br />
l’<strong>histoire</strong>. On m’a dit que ce serait un<br />
bandit qui s’appelait <strong>de</strong> Plour et quand il<br />
aurait fini par se faire attraper, on l’aurait<br />
envoyé au Canada. Puis, pour repartir à<br />
zéro, il aurait ajouté le «<strong>de</strong>» à la fin <strong>de</strong> son<br />
nom pour que ça <strong>de</strong>vienne Plour<strong>de</strong>. Je<br />
trouvais ça chouette <strong>de</strong> savoir que j’avais<br />
déjà été <strong>une</strong> <strong>de</strong> Plour. (rires) (NDLR: Une<br />
autre hypothèse avance qu’après <strong>une</strong> dispute<br />
avec le roi <strong>de</strong> France, l’ancêtre René<br />
<strong>de</strong> Plour aurait vu son préfixe «<strong>de</strong>» retiré<br />
par le souverain. Par affront, il aurait<br />
choisi <strong>de</strong> le placer à la fin <strong>de</strong> son nom, qui<br />
serait <strong>de</strong>venu Plour<strong>de</strong>.)<br />
Tu as grandi à Grand-Mère. Y avait-il<br />
beaucoup <strong>de</strong> Plour<strong>de</strong> en Mauricie?<br />
Non, en fait, mon père n’avait qu’<strong>une</strong><br />
96 7 jours 7 décembre<br />
La petite Marie<br />
a grandi en<br />
Mauricie, dans<br />
<strong>une</strong> <strong>famille</strong> <strong>de</strong><br />
quatre enfants.<br />
<strong>PLOURDE</strong><br />
LE PATRIMOINE<br />
À CœUR<br />
Il était minuit moins <strong>une</strong> quand la<br />
fibre maternelle <strong>de</strong> Marie Plour<strong>de</strong><br />
s’est éveillée, il y a trois ans. Au début<br />
<strong>de</strong> la quarantaine, amoureuse, celle<br />
qui n’avait jamais pensé avoir d’enfants<br />
a donné naissance à <strong>une</strong> petite fille. Sa<br />
vision <strong>de</strong> la vie, mais aussi du métier,<br />
prend <strong>de</strong>puis <strong>une</strong> autre perspective.<br />
Rencontre avec la nouvelle maman,<br />
la fille <strong>de</strong> Grand-Mère, l’ancienne<br />
étudiante en urbanisme et la<br />
pionnière <strong>de</strong> MusiquePlus.<br />
Par Martin Grenier<br />
PHOTO: La BOîTe à HisTOire<br />
«Je n’ai pas<br />
grandi avec<br />
<strong>de</strong>s petits<br />
Plour<strong>de</strong><br />
autour <strong>de</strong> moi;<br />
il n’y en avait<br />
pas beaucoup<br />
à Grand-<br />
Mère.»<br />
Marie Plour<strong>de</strong> lors du tournage<br />
<strong>de</strong> la capsule <strong>Le</strong> <strong>Québec</strong>,<br />
<strong>une</strong> <strong>histoire</strong> <strong>de</strong> <strong>famille</strong>
PHOTO: COL<strong>Le</strong>CTiOn PersOnneL<strong>Le</strong><br />
PHOTO: arCHiVes ParC naTiOnaL De MiGUasHa<br />
dans sa je<strong>une</strong>sse, Marie n’a pas beaucoup côtoyé<br />
<strong>de</strong> parenté, seulement celle un peu plus éloignée<br />
au Lac-saint-jean.<br />
sœur. Je n’ai pas connu beaucoup <strong>de</strong><br />
parenté, juste celle un peu plus éloignée,<br />
«<strong>de</strong> la fesse gauche», au Lac-<br />
Saint-Jean. Je n’ai pas grandi avec <strong>de</strong>s<br />
petits Plour<strong>de</strong> autour <strong>de</strong> moi; il n’y en<br />
avait pas beaucoup à Grand-Mère.<br />
Cependant, ce qui est très drôle, c’est<br />
que mon père s’appelle Maurice<br />
Plour<strong>de</strong>, et il y avait un autre Maurice<br />
Plour<strong>de</strong> qui travaillait pour la même<br />
compagnie, la Consolidated-Bathurst.<br />
Pour les départager, on appelait l’un<br />
Maurice Plour<strong>de</strong> le beau, et l’autre,<br />
Maurice Plour<strong>de</strong> le laid! (rires) Et<br />
mon père, c’était... le laid. Mais il paraît<br />
que c’était ironique. On surnommait<br />
l’autre le beau parce qu’en fait, il était<br />
plus laid. C’était <strong>de</strong> l’humour <strong>de</strong><br />
village... (rires)<br />
Quel métier pratiquaient tes grandsparents?<br />
Du côté <strong>de</strong>s Plour<strong>de</strong>, mon grand-père<br />
était charretier. Il transportait les gens en<br />
charrette, l’autobus <strong>de</strong> l’époque...<br />
Et ta mère?<br />
Ma mère était femme au foyer. Mais après<br />
avoir élevé ses enfants, elle a travaillé<br />
comme réviseure dans un hebdomadaire.<br />
Vous êtes combien d’enfants?<br />
On est quatre. Et la <strong>famille</strong> vit aux quatre<br />
coins du mon<strong>de</strong> maintenant. J’ai un frère<br />
en Suè<strong>de</strong>, <strong>une</strong> sœur en Nouvelle-Zélan<strong>de</strong>,<br />
et nous sommes <strong>de</strong>ux au <strong>Québec</strong>.<br />
As-tu gardé un attachement particulier à<br />
la ville <strong>de</strong> Grand-Mère?<br />
Pour mon père, qui vit encore là-bas, oui.<br />
Mais j’y vais peu souvent. Ça a beaucoup<br />
changé. C’est vraiment <strong>de</strong>venu <strong>une</strong> ville<br />
<strong>Le</strong>s PLour<strong>de</strong> au PaTriMoine MondiaL!<br />
À l’instar <strong>de</strong>s pyrami<strong>de</strong>s d’Égypte, du Machu Picchu ou du Grand Canyon, <strong>de</strong>ux sites<br />
québécois ont l’honneur <strong>de</strong> figurer sur la célèbre liste du patrimoine mondial <strong>de</strong><br />
l’UNESCO: le Vieux-<strong>Québec</strong> et un trésor précieux <strong>de</strong> la Gaspésie, le parc national <strong>de</strong><br />
Miguasha! Ce site préhistorique unique héberge <strong>de</strong>s fossiles <strong>de</strong> plantes et <strong>de</strong> poissons<br />
vieux <strong>de</strong>... 380 millions d’années! Né à Miguasha, en 1860, antoine Plour<strong>de</strong> en a extrait<br />
<strong>de</strong> nombreux spécimens qu’il a présentés<br />
aux scientifiques <strong>de</strong> Harvard, <strong>de</strong> New<br />
York ou encore <strong>de</strong> Scandinavie. On a<br />
même baptisé un poisson fossile en son<br />
honneur: le Plourdosteus! Aujourd’hui,<br />
ces vestiges inestimables enrichissent<br />
les musées d’<strong>histoire</strong> naturelle à travers<br />
le mon<strong>de</strong>. Par la suite, son fils Eucli<strong>de</strong> et<br />
son petit-fils Ralph ont gran<strong>de</strong>ment<br />
contribué au développement et à la protection<br />
<strong>de</strong> cet endroit exceptionnel.<br />
www.sepaq.com/pq/mig<br />
98 7 jours 7 décembre<br />
PHOTO: LiVernOis/BiBLiOTHèqUe eT arCHiVes CanaDa<br />
<strong>Le</strong> père <strong>de</strong> Marie, Maurice Plour<strong>de</strong>,<br />
travaillait à l’usine <strong>de</strong> pâtes et papiers <strong>de</strong><br />
Grand-Mère.<br />
dortoir, fusionnée à Shawinigan. Il y a eu<br />
beaucoup <strong>de</strong> coupures budgétaires à<br />
l’usine. C’est plus tranquille. Tous mes<br />
amis sont partis. On a tous quitté la ville à<br />
peu près en même temps pour faire notre<br />
vie à Montréal et à <strong>Québec</strong>. C’est la désertion<br />
<strong>de</strong>s je<strong>une</strong>s, un phénomène qu’on voit<br />
un peu partout en région.<br />
Comme tu as commencé tes étu<strong>de</strong>s en<br />
urbanisme, je présume que ça<br />
t’interpelle.<br />
Je suis très contente d’avoir ce côté-là en<br />
moi. Je me suis toujours intéressée à la<br />
ville, à tout ce dont on entend parler ces<br />
temps-ci. Ça m’intéresse beaucoup, et ce<br />
n’est pas juste à cause <strong>de</strong>s scandales. J’ai<br />
toujours aimé le développement urbain.<br />
<strong>Le</strong>s articles <strong>de</strong> journaux sur ce sujet sont<br />
souvent ceux que je lis en premier.<br />
Présentement, ça revient au goût du jour.<br />
S’il y avait eu <strong>de</strong> l’avenir dans ce domaine,<br />
à l’époque, j’y serais probablement restée,<br />
mais j’ai mal viré... (rires)<br />
Trouves-tu qu’il y a <strong>une</strong> dérive <strong>de</strong><br />
l’urbanisme et <strong>de</strong> la mise en valeur du<br />
patrimoine au <strong>Québec</strong>?<br />
On commence à réaliser que c’est important,<br />
mais il y a eu tellement <strong>de</strong> gaspillage.<br />
Montréal a été la <strong>de</strong>rnière gran<strong>de</strong> ville en<br />
Amérique du Nord à adopter un plan<br />
d’urbanisme et, encore là, ce n’est pas<br />
terminé... Je regar<strong>de</strong> juste ce qui s’est<br />
passé avec Griffintown. Il y avait tellement<br />
<strong>de</strong> potentiel dans ce quartier! Je<br />
sais qu’un projet d’urbanisme a vu le jour<br />
pour restreindre le développement, mais<br />
avant, c’était bar ouvert pour les<br />
constructeurs. Ils ont bâti toutes ces<br />
tours... Moi, j’aimerais qu’on retienne les<br />
<strong>famille</strong>s en ville, qu’on les y ramène, que<br />
ce soit possible <strong>de</strong> s’y loger, que ce soit<br />
facile et intéressant pour les gens d’y<br />
« Je ne me voyais pas<br />
mère du tout. Je ne<br />
pensais pas avoir<br />
cette fibre-là.»<br />
vivre. J’aimerais que la ville reste vivante,<br />
qu’elle ne <strong>de</strong>vienne pas qu’un ramassis <strong>de</strong><br />
tours où les rési<strong>de</strong>nts habitent seuls dans<br />
leur petit condo, sans communiquer<br />
entre eux.<br />
Depuis tes débuts à MusiquePlus, les<br />
médias ont explosé. Que penses-tu <strong>de</strong><br />
l’univers médiatique d’aujourd’hui?<br />
Il y a <strong>une</strong> diversité d’opinions et plusieurs<br />
façons <strong>de</strong> livrer le message. MusiquePlus,<br />
j’en suis certaine, a prouvé qu’on pouvait<br />
s’adresser aux gens d’<strong>une</strong> autre manière,<br />
plus franche, plus directe, et ç’a déteint<br />
tant à l’animation qu’à la technique. Ç’a eu<br />
un gros impact, qui se fait sentir encore<br />
aujourd’hui. Une autre force <strong>de</strong><br />
MusiquePlus a été <strong>de</strong> rendre la télé accessible.<br />
À l’époque, la télévision, c’était<br />
quelque chose <strong>de</strong> loin, <strong>de</strong> caché, d’obscur.<br />
Maintenant, on va dans la rue, c’est ouvert.<br />
C’est sûr que la multiplication <strong>de</strong>s plateformes<br />
a causé <strong>une</strong> multiplication <strong>de</strong> dérapages<br />
aussi. Mais c’est enrichissant. La<br />
seule chose que je déplore, c’est qu’on<br />
n’approfondit plus les sujets. Avant, on<br />
avait ce que j’appelle <strong>une</strong> culture verticale:<br />
on traitait un sujet à l’intérieur <strong>de</strong> grands<br />
reportages ou <strong>de</strong> grands documentaires<br />
dans les journaux et les téléjournaux. Si on<br />
s’intéressait vraiment à un sujet, on pouvait<br />
en apprendre plus. Maintenant, on lit<br />
<strong>de</strong>s bas <strong>de</strong> vignettes et on a l’impression<br />
d’être renseignés. Donc, on peut discourir<br />
sur plein <strong>de</strong> sujets, mais on ne peut pas les<br />
approfondir. C’est <strong>une</strong> connaissance horizontale.<br />
Ça nous donne <strong>une</strong> fausse<br />
impression d’être bien renseignés.<br />
Tu es maman d’<strong>une</strong> petite fille <strong>de</strong>puis<br />
trois ans. L’appel <strong>de</strong> la maternité est<br />
venu sur le tard…<br />
Moi, je suis <strong>une</strong> late bloomer dans tout.<br />
Je ne me voyais pas mère du tout. Je ne<br />
pensais pas avoir cette fibre-là, la générosité<br />
que ça <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Peut-être que<br />
en 1988, Marie<br />
Plour<strong>de</strong> et ses<br />
collègues Clau<strong>de</strong><br />
rajotte, sonia<br />
Benezra, Francis Bay<br />
et Paul sarrazin<br />
étaient les têtes<br />
d’affiche <strong>de</strong><br />
MusiquePlus, <strong>une</strong><br />
chaîne qui a joué un<br />
rôle prépondérant<br />
dans l’univers<br />
télévisuel du <strong>Québec</strong>.<br />
j’étais un peu trop nombriliste? Puis, un<br />
jour, tu rencontres quelqu’un, la<br />
«chimie» est là, tu découvres quelque<br />
chose, et voilà! Mon chum et moi, on est<br />
allés voir sa sœur, qui venait d’accoucher,<br />
et quand je tenais le bébé, tout le<br />
mon<strong>de</strong> me disait: «Oh Marie, mon Dieu<br />
que ça te va bien, un bébé!» Mais au-<strong>de</strong>là<br />
du «ça te va bien», j’ai ressenti un déclic.<br />
J’ai compris et, en sortant <strong>de</strong> l’hôpital,<br />
mon chum et moi, on s’est regardés et on<br />
s’est dit: «Oui!» (rires)<br />
Qu’est-ce que la maternité a changé<br />
chez toi?<br />
La patience, le don <strong>de</strong> soi, le lâcherprise.<br />
(rires) Je suis plus manuelle aussi<br />
et plus créative qu’avant; moins sur le<br />
paraître et plus sur l’être.<br />
Qu’est-ce qui t’attend<br />
professionnellement?<br />
C’est assez tranquille. Je suis pas mal à la<br />
maison avec ma petite. Je participe à<br />
l’émission littéraire Tout le mon<strong>de</strong> tout lu<br />
avec Jean Barbe et je fais <strong>de</strong>s remplacements<br />
au 98,5. Je vise un retour au travail<br />
progressif, quand je sentirai que j’aurai<br />
un vrai coup <strong>de</strong> foudre. On m’a fait <strong>de</strong>s<br />
offres qui exigeaient trop <strong>de</strong> temps. À<br />
mon âge, je n’aurai pas 25 enfants. Ce ne<br />
sera pas <strong>une</strong> nounou qui va s’occuper <strong>de</strong><br />
ma fille. Je vais prendre le temps d’aller la<br />
chercher à la gar<strong>de</strong>rie et je vais passer du<br />
temps avec elle. Je ne me taperai plus <strong>de</strong>s<br />
journées <strong>de</strong> 18 heures.<br />
LES <strong>PLOURDE</strong><br />
EN bREf<br />
• On compte un peu moins <strong>de</strong> 7000 Plour<strong>de</strong><br />
au <strong>Québec</strong>.<br />
• Tous les Plour<strong>de</strong> <strong>de</strong>scen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> René<br />
Plour<strong>de</strong>, dont la première trace <strong>de</strong> la<br />
présence en Nouvelle-France remonte<br />
à 1695. À son arrivée, le pionnier s’est<br />
installé dans le village <strong>de</strong> Rivière-Ouelle,<br />
dans le Bas-Saint-Laurent.<br />
• Deux comm<strong>une</strong>s <strong>de</strong> France se disputent<br />
l’origine <strong>de</strong> René Plour<strong>de</strong>: Vo<strong>une</strong>uil, où l’on<br />
trouve <strong>une</strong> plaque commémorative, et<br />
Dissay, qui en fait mention dans sa liste<br />
<strong>de</strong> pionniers du Nouveau Mon<strong>de</strong>.<br />
• <strong>Le</strong> 24 août 1697, René Plour<strong>de</strong> épousait<br />
Jeanne-Marguerite Bérubé. <strong>Le</strong> couple a eu<br />
six enfants (cinq garçons et <strong>une</strong> fille). <strong>Le</strong>s<br />
Plour<strong>de</strong> du <strong>Québec</strong> sont les <strong>de</strong>scendants<br />
<strong>de</strong>s fils Pierre et Augustin Plour<strong>de</strong>.<br />
Pour en savoir plus:<br />
L’étonnant <strong>de</strong>stin<br />
<strong>de</strong> René Plour<strong>de</strong>, par<br />
Anne-Marie Couturier,<br />
<strong>Le</strong>s Éditions David, 2008<br />
PHOTO : arCHiVes TVa