Alimentation et territoire - Réseau wallon de développement rural

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Relations avec le consommateur
Le rôle du consommateur dans le préfinancement de
certains circuits courts doit être développé. Il doit y
avoir moyen de capter de l’épargne. Le consommateur
doit être prêt à s’engager (à l’instar de ce qui se fait dans
le secteur des éoliennes coopératives ou à l’instar des
AMAP). Bien sûr la production agricole reste tributaire
des conditions climatiques. La notion de risque existe. Il
faut donc s’appuyer sur les consommateurs militants de
premières lignes et miser sur un effet de masse.
Recommandations
Recommandations de l’atelier Production
1) Formation :
• Poursuivre et faciliter l’encadrement et le conseil
dans le cadre de la diversification mais aussi développer
cet encadrement dans la mise en place de
structures coopératives.
• Développer et favoriser la possibilité de stages ou
de formation en alternance notamment pour les
adultes qui veulent se lancer dans la profession agricole
(que ce soit pour la production ou la transformation).
Partenaires possibles : organisations agricoles,
IFAPME, promotion sociale, OISP, …
• Réaliser un benchmarking notamment par des voyages
ou par l’étude d’expériences dans d’autres
pays européens (jardins de Cocagne, points accueil
transmission, etc.)
• Favoriser la recherche/développement dans le
secteur.
2) Accès au Foncier :
• Appuyer à la constitution d’une Foncière qui pourrait
faciliter l’accès à la terre et préserver des espaces
dédiés à la production agricole. – Droit de préemption
d’un % lorsqu’il n’y pas de repreneurs.
• Faciliter les liens entre propriétaires terriens et (futurs)
producteurs.
3) Diversification :
• Favoriser la réalisation de cadastre de la demande
par sous régions (collectivités, distributions, consommateurs)
- Logiciels, inventaires, mise en réseau.
Rôle des GAL ?
• Favoriser la création d’une plateforme de distribution
sous forme de coopérative.
• Mobiliser des outils d’aides à l’investissement et
évaluer les expériences de couveuses.
• Il faut travailler avec le citoyen pour qu’il se rende
compte, le sensibiliser, lui montrer comment changer
ses habitudes alimentaires et donc ses habitudes
d’achat. Il s’agit de réaliser un travail sur le local, la
coopération, etc.
• Des expériences existent comme Agricovert (comparable
aux Grosses Légumes) : il faut s’appuyer sur
ces expériences qui montrent un changement de
mentalité en cours.
• Soutenir la création et l’accompagnement de structures
coopératives à différentes échelles (locales,
sous régionales, …)
• Poursuivre la réflexion sur les freins à l’organisation
de la distribution des produits locaux via les paniers
ou la vente directe, dans les épiceries, auprès des
franchisés.
Recommandations de l’atelier Transformation
• Créer/renforcer des services « facilitateur » / agences-conseil
pour accompagner les producteurs dans
la mise en place de circuits courts.
• Permettre aux producteurs de répondre aux attentes
du public => adapter les productions.
• Adapter les normes sanitaires aux producteurs / petits
opérateurs de transformation.
• Prévoir les normes « AFSCA » spécifiques / réduire
les exigences pour les petits transformateurs (c’est
à dire ne pas céder à la pression des grands groupes
agro-alimentaires) pour laisser une place aux producteurs
et transformateurs locaux.
• Soutenir les projets de transformation de produits
pour les collectivités :
o Légumes => 4ème gamme
o Pomme de terre bio => 4ème gamme
o Production laitière bio => yaourt – fromage
blanc
• Aider à la création de circuits de distribution en
circuits courts et travailler à leur promotion et leur
visibilité.
• Réfléchir davantage selon les modes de relations
producteurs-transformateurs (contrat-convention)
ou sensibiliser les producteurs à l’acheminement
possible de leurs résidus de production vers les
structures de transformation pour collectivités.
• Être plus aidé (soutenu) au niveau politique : développer
l’« aide au développement » tout simplement
pour être fier de notre agriculture !