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A croquer toute l'année ! - Nature et progrès

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A <strong>croquer</strong> <strong>toute</strong> l’année !<br />

Le guide de consommation des fruits <strong>et</strong> légumes bio<br />

NOUVELLE EDITION AUGMENTEE :<br />

OCTOBRE 2009<br />

Calendrier des saisons intégré


2<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

Préface<br />

Savoir-faire bio <strong>et</strong> patrimoine wallon<br />

L’agriculture bio offre aujourd’hui des aliments variés, d’une grande qualité nutritive, gustative, environnementale<br />

<strong>et</strong> sociale. Une telle qualité suppose, au minimum, le strict respect du cahier des<br />

charges bio européen, mais avant tout le respect des valeurs qui ont fondé ce mode d’agriculture,<br />

c’est-à-dire agir en observant les lois, les cycles <strong>et</strong> les équilibres naturels.<br />

Soutenir les producteurs bio locaux qui, animés de c<strong>et</strong> esprit, utilisent les ressources <strong>et</strong> les compétences<br />

locales dans le respect de l’environnement, du sol <strong>et</strong> de la biodiversité, est absolument<br />

capital. Ils jouent un rôle essentiel dans la protection de notre patrimoine <strong>et</strong> la transmission de<br />

notre savoir-faire, gages d’autonomie <strong>et</strong> d’indépendance pour les générations présentes <strong>et</strong> à venir.<br />

Nos choix politiques <strong>et</strong> nos choix de consommation doivent encourager ceux qui participent ainsi<br />

au maintien des tissus rural <strong>et</strong> socioéconomique de notre région. Préférer les producteurs bio qui<br />

pratiquent la vente directe va parfaitement dans ce sens.<br />

Pour vous perm<strong>et</strong>tre de renouer avec les fruits <strong>et</strong> légumes produits localement, de saison <strong>et</strong> bien<br />

sûr de qualité bio, « Le guide de consommation des fruits <strong>et</strong> légumes bio – A Croquer <strong>toute</strong> l’année<br />

!» constitue un outil précieux. Outre une vingtaine de rec<strong>et</strong>tes simples <strong>et</strong> savoureuses, un calendrier<br />

des saisons, des anecdotes <strong>et</strong> des conseils « bien-être » vous mèneront à la découverte de nos variétés<br />

traditionnelles mais aussi anciennes ou oubliées. R<strong>et</strong>rouvez le goût <strong>et</strong> le plaisir de cuisiner grâce<br />

aux maraîchers <strong>et</strong> aux arboriculteurs bio de Wallonie qui cultivent <strong>et</strong> préservent ces variétés ; <strong>toute</strong>s<br />

leurs coordonnées figurent en fin d’ouvrage. Un festival de formes, de couleurs <strong>et</strong> de saveurs vous<br />

attendra dans votre assi<strong>et</strong>te si vous suivez ce guide…<br />

Ce guide de même que des versions A3 <strong>et</strong> A2 du calendrier, seul, sont disponibles gratuitement par<br />

courrier ou téléchargeables sur www.natpro.be<br />

Document réalisé par <strong>Nature</strong> & Progrès pour la valorisation des produits locaux, avec le soutien<br />

de l’Apaq-W (Agence pour la Promotion d’une Agriculture wallonne de Qualité) <strong>et</strong> dans le cadre de<br />

la campagne « Fruits <strong>et</strong> légumes bio de Wallonie » initiée par <strong>Nature</strong> & Progrès en 2007.


Pourquoi choisir des fruits <strong>et</strong> légumes bio, locaux <strong>et</strong> de saison ?<br />

1. Fruits <strong>et</strong> légumes sont essentiels à notre bien-être<br />

Fruits, légumes, céréales complètes <strong>et</strong> légumineuses constituent la base d’une alimentation saine ;<br />

viande <strong>et</strong> produits laitiers viennent en compléments. Telles sont les conclusions de l’OMS (Organisation<br />

Mondiale pour la Santé)….<br />

Pour quelles raisons sont-ils essentiels ?<br />

• frais <strong>et</strong> bien mûrs, ils sont gorgés de substances nutritives – protéines, minéraux, oligo-éléments,<br />

vitamines, polyphénols, <strong>et</strong>c. – aux propriétés thérapeutiques variées (immunostimulantes, antibactériennes,<br />

anti-inflammatoires, calmantes, <strong>et</strong>c.). Par exemple, les propriétés anti-oxydantes<br />

de certaines substances neutralisent l’action des radicaux libres responsables du vieillissement,<br />

de la formation de cellules cancéreuses <strong>et</strong> d’autres maladies dégénératives. D’autres régulent le<br />

système hormonal ou agissent sur l’équilibre nerveux <strong>et</strong> psycho-émotionnel par leurs propriétés<br />

stimulantes, anti-dépressives, calmantes <strong>et</strong>…gustatives !<br />

• ils préviennent le surpoids grâce à leur faible teneur en calories <strong>et</strong> à la sensation de satiété que<br />

déclenche leur richesse en fibres ;<br />

• ils sont riches en fibres alimentaires, indispensables au processus de digestion. Elles nous protègent<br />

contre les affections cardiovasculaires, l’hypertension <strong>et</strong> un taux élevé de cholestérol. En<br />

absorbant l’eau, elles assurent un transit plus rapide des aliments <strong>et</strong> ralentissent le passage des<br />

sucres vers le sang. Elles auraient aussi un eff<strong>et</strong> protecteur contre certains cancers…<br />

2. La qualité bio : une longueur d’avance !<br />

De plus en plus de scientifiques l’attestent, seule la consommation d’aliments frais, variés, de saison,<br />

mûrs, les moins traités <strong>et</strong> transformés possibles 3 sont en mesure de prévenir ou de freiner l’apparition<br />

de certaines maladies dites « de société », liées à l’appauvrissement de l’alimentation tant en<br />

diversité qu’en qualité.<br />

Tant au niveau de la production, de la transformation que de la conservation, le cahier des charges<br />

bio est le seul à avoir pour base l’interdiction de l’utilisation de produits chimiques de synthèse <strong>et</strong><br />

d’OGM. Le lien à la terre est exigé <strong>et</strong> la conservation des végétaux par irradiation des végétaux est<br />

défendue.<br />

Pour <strong>Nature</strong> & Progrès, au-delà de ce cadre légal, la pratique d’une véritable agriculture biologique<br />

nécessite beaucoup de savoir-faire, un sens aigu de l’observation, le sens de la mesure. La nature<br />

fait déjà beaucoup de choses, à nous de l’aider. L’association combinée de techniques naturelles respectueuses<br />

de l’environnement <strong>et</strong> des êtres vivants, perm<strong>et</strong> de prévenir <strong>et</strong>, si nécessaire, de lutter<br />

efficacement contre les maladies, les ravageurs <strong>et</strong> les aléas climatiques sans avoir recours à l’arsenal<br />

chimique ; il s’agit de :<br />

3


4<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

• favoriser les équilibres naturels <strong>et</strong> la biodiversité tant au niveau du milieu que du choix des cultures<br />

: diversification <strong>et</strong> rotation longue des cultures, création de mares, <strong>et</strong>c. ;<br />

• respecter la nature du sol cultivé, améliorer sa stabilité <strong>et</strong> sa fertilité naturelle, notamment via<br />

l’apport de fumures organiques <strong>et</strong> la plantation de haies ;<br />

•<br />

valoriser des variétés résistantes adaptées aux conditions locales de sol <strong>et</strong> de climat.<br />

Seule une agriculture qui privilégie la qualité plutôt que le rendement 1 est en mesure de nous proposer<br />

des aliments sains, équilibrés, aptes à fournir à notre organisme tout ce dont il a vraiment<br />

besoin. Des dizaines d’études 4,5,6 menées en Europe <strong>et</strong> dans le monde, confirment d’ailleurs la n<strong>et</strong>te<br />

supériorité des aliments bio sur les plans sanitaire <strong>et</strong> nutritif ; leur goût est d’ailleurs souvent plus<br />

authentique, plus caractéristique…<br />

3. Qu’est-ce qui fait la qualité des fruits <strong>et</strong> légumes ?<br />

En plus du mode de culture bio, d’autres éléments influent positivement sur le potentiel <strong>et</strong> la qualité<br />

globale des fruits <strong>et</strong> légumes que nous consommons :<br />

• la variété cultivée : il est recommandé de varier son alimentation, la teneur naturelle en nutriments<br />

<strong>et</strong> les propriétés santé d’un végétal pouvant varier fortement d’une espèce ou d’une<br />

variété à l’autre. Par exemple, bien qu’ils soient de la même espèce, l’oignon rouge <strong>et</strong> l’oignon<br />

blanc ne possèdent pas la même teneur en quercétine, un polyphénol bénéfique pour la santé.<br />

Notons que les variétés plus anciennes sont souvent plus intéressantes <strong>et</strong> équilibrées d’un point<br />

de vue nutritif. A ce titre, en privilégiant la biodiversité des cultures, les producteurs bio<br />

protègent notre patrimoine végétal <strong>et</strong> culinaire.<br />

• le caractère local <strong>et</strong> saisonnier : la composition biochimique d’un même végétal<br />

peut varier selon la région où il a été cultivé <strong>et</strong> l’époque de l’année où il a été récolté,<br />

résume le docteur Béliveau7 . <strong>Nature</strong>llement, ce sont les fruits <strong>et</strong> légumes de nos<br />

régions qui, cultivés dans le respect des cycles saisonniers, correspondent le<br />

mieux à nos besoins <strong>et</strong> à nos conditions de vie.<br />

la maturité :<br />

• bien mûrs, les fruits <strong>et</strong> les légumes acquièrent la couleur, le<br />

goût <strong>et</strong> l’odeur qui les caractérisent <strong>et</strong> les rend savoureux. A ce stade,<br />

leur action est complète <strong>et</strong> optimale, gorgés qu’ils sont de vitamines<br />

<strong>et</strong> autres nutriments, <strong>et</strong> leurs pigments colorés sont des antioxydants.<br />

Marie-Josèphe Amiot-Carlin, directrice de recherche à l’Institut national<br />

de la recherche agronomique de Marseille, ajoute que<br />

les fruits <strong>et</strong> légumes bio sont particulièrement riches<br />

en flavonoïdes. Aux propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires,<br />

anti-allergéniques, les flavonoïdes sont<br />

des pigments en partie responsables du goût des<br />

aliments !...


• la fraîcheur : pour préserver <strong>et</strong> bénéficier au maximum de leurs propriétés, les fruits <strong>et</strong> légumes<br />

doivent être consommés le plus rapidement possible après la récolte8 . Rien de tel donc que les<br />

circuits courts de distribution…<br />

• la conservation : à défaut d’être consommés rapidement, conserver les fruits <strong>et</strong> les légumes<br />

au frais, à l’abri de la lumière <strong>et</strong> de l’humidité, afin de limiter l’altération rapide des vitamines <strong>et</strong><br />

autres nutriments. Pour la même raison, mieux vaut ne pas préparer les fruits <strong>et</strong> les légumes trop<br />

longtemps à l’avance.<br />

• la transformation : plus les aliments sont transformés ou cuits de façon agressive <strong>et</strong>/ou prolongée,<br />

plus certains de leurs nutriments s’altèrent voire se muent en substances nocives. Le choix<br />

de techniques de cuisson – à feu doux <strong>et</strong> à la vapeur ou à l’étouffée si possible – ou de conservation<br />

respectueuses de l’aliment est donc primordial.<br />

4. Les circuits courts ? Question de goût… <strong>et</strong> de coût !<br />

A une production locale devrait correspondre une consommation locale ! Les circuits courts c‘est :<br />

rétablir la relation entre producteurs <strong>et</strong> consommateurs locaux ;<br />

•<br />

•<br />

aboutir naturellement à une meilleure adéquation entre l’offre <strong>et</strong> la demande<br />

• pour le consommateur, ne pas perdre de vue la réalité de l’agriculteur ainsi que l’origine <strong>et</strong> la<br />

qualité de son alimentation, accéder à un prix juste à des produits de qualité, frais, variés, mûrs<br />

<strong>et</strong> de saison ;<br />

• pour le producteur, rester maître de la production jusqu’à la commercialisation <strong>et</strong> bénéficier d’un<br />

revenu plus juste, stable <strong>et</strong> régulier. Soutenir les producteurs en vente directe, c’est valoriser leur<br />

travail <strong>et</strong> les encourager à poursuivre dans leur logique de qualité <strong>et</strong> de créativité artisanale<br />

tout en les guidant dans l’amélioration qualitative <strong>et</strong> gustative<br />

de leurs produits. Ainsi, ils seront toujours en mesure de nous proposer<br />

des produits authentiques de qualité garantie…<br />

Si vous êtes citadin, participez à un groupement d’achats bio<br />

ou souscrivez auprès d’un maraîcher bio livrant dans votre localité<br />

à un abonnement de panier hebdomadaire de fruits<br />

<strong>et</strong> légumes de saison. Pour trouver leurs coordonnées,<br />

consultez la liste placée en fin d’ouvrage ou rendez-vous sur<br />

le site Intern<strong>et</strong> de <strong>Nature</strong> & Progrès où la liste est actualisée en<br />

permanence : www.natpro.be<br />

Bien sûr, il existe également la formule des magasins où vous<br />

trouverez une certaine gamme de fruits <strong>et</strong> de légumes bio. A<br />

vous d’être attentifs à leur provenance <strong>et</strong> à la philosophie avec laquelle<br />

ils ont été produits. Le cas échéant, n’hésitez pas à encourager votre<br />

détaillant à nouer des partenariats avec les producteurs locaux….<br />

5


6<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

JANVIER<br />

focus > Le chou-rave<br />

Le chou-rave est cultivé pour sa tige charnue <strong>et</strong> renflée en forme<br />

de boule blanche, vert pâle ou viol<strong>et</strong>te. Ses feuilles sont<br />

aussi comestibles. Recommandé au Moyen-âge, il fut introduit<br />

au 16 e siècle en Allemagne, depuis l’Italie, pour être<br />

amélioré en Europe du Nord où il est encore très populaire<br />

• Délicieux cru, en purée ou dans une ratatouille. (voir Les choux, page 26)<br />

focus > Le nav<strong>et</strong><br />

Le nav<strong>et</strong> est cultivé pour sa racine charnue, très variable dans sa forme <strong>et</strong> dans sa couleur. Il fut probablement<br />

connu des grecs <strong>et</strong> des Romains. Du Moyen-âge jusqu’à la venue de la pomme de terre,<br />

le nav<strong>et</strong> tint une place de base dans l’alimentation des hommes <strong>et</strong> des animaux, surtout en hiver, <strong>et</strong><br />

nous sauva plusieurs fois de la famine • Le nav<strong>et</strong> se mange comme une choucroute après fermentation<br />

lactique, cru en salade ou cuit dans une poêlée de légumes, en purée, rissolé, gratiné, accompagne des<br />

plats de viande, parfume des potages. Les feuilles de nav<strong>et</strong> donnent un très bon potage avec pommes<br />

de terre <strong>et</strong> crème • Revitalisant <strong>et</strong> précieux en cas d’anémie, autrefois réputé contre la toux, l’angine<br />

<strong>et</strong> la bronchite (en sirop) <strong>et</strong> cru contre l’acné (régule la sécrétion du<br />

sébum), il est riche en minéraux (potassium, magnésium, soufre,<br />

iode, <strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> en vitamine C. Ses feuilles sont riches en calcium, fer,<br />

cuivre <strong>et</strong> vitamines B2.<br />

Poêlée de légumes d’hiver (4 personnes)<br />

3 carottes, au choix 1 p<strong>et</strong>it nav<strong>et</strong> ou 1 p<strong>et</strong>it rutabaga, 3 topinambours, 1 p<strong>et</strong>it chou rave vert, 3<br />

scorsonères, 15 à 20 châtaignes, 4 gousses d’ail en pelure, du thym, du laurier, sel <strong>et</strong> poivre <strong>et</strong> un<br />

fil<strong>et</strong> d’huile d’olive, voire quelques graines de cumin • Accompagne la viande, le couscous ou<br />

des pâtes complètes.<br />

Si elle n’est pas fibreuse, brosser la peau des légumes à l’eau tiède puis couper<br />

ceux-ci en morceaux pas trop gros dans une casserole<br />

avec un p<strong>et</strong>it fond d’eau. Ajouter les châtaignes,<br />

du sel, du poivre, les aromates <strong>et</strong> l’huile. Couvrir <strong>et</strong><br />

cuire à feu doux en mélangeant régulièrement<br />

jusqu’à tendr<strong>et</strong>é.<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Janvier >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


Les périodes moins riches<br />

L’hiver <strong>et</strong> le printemps, un peu moins riches en fruits <strong>et</strong> légumes, amène l’impression<br />

d’avoir souvent à consommer <strong>et</strong> à cuisiner la même chose. On contourne facilement c<strong>et</strong>te apparente<br />

monotonie en les accommodant de plusieurs façons différentes :<br />

variez les goûts, les couleurs <strong>et</strong> les formes en changeant de variété;<br />

• osez consommer cru ce que vous avez l’habitude de consommer cuit;<br />

• adoptez <strong>et</strong> usez largement des fruits frais – pomme, prune, poire, raisin – <strong>et</strong> secs – noix,<br />

• nois<strong>et</strong>te, châtaigne, raisin – crus ou cuits, dans vos préparations ;<br />

utilisez les plantes condimentaires qui sont à la fois aromatiques <strong>et</strong> médicinales ;<br />

• pour varier utilisez une bonne farine bio pour réaliser tartes, beign<strong>et</strong>s <strong>et</strong> croqu<strong>et</strong>tes.<br />

•<br />

focus > La mâche<br />

Les campagnards partaient à la cueill<strong>et</strong>te de la forme sauvage, ou<br />

valérianelle, dans les champs de céréales qui après moisson étaient<br />

laissés à l’abandon jusqu’au printemps suivant ; d’où son nom belge<br />

de « salade de blé ». Vigoureuse, volontaire <strong>et</strong> résistante, elle offrait en<br />

automne <strong>et</strong> en hiver des ros<strong>et</strong>tes de feuilles douces <strong>et</strong> savoureuses. Au<br />

18 e siècle, la mâche entre dans les potagers <strong>et</strong> des variétés à feuilles plus<br />

larges ou plus grandes que celles de la variété sauvage, assez longues <strong>et</strong><br />

étroites, sont créées • La mâche se mange en salade, associée à l’échalote hachée, à la<br />

b<strong>et</strong>terave rouge, aux carottes râpées, aux noix, aux pommes, <strong>et</strong>c. • Elle est très digeste, adoucissante,<br />

apéritive, dépurative, contient beaucoup de vitamines, de la chlorophylle <strong>et</strong> des minéraux (calcium,<br />

fer, magnésium, phosphore, silicium, zinc <strong>et</strong> vanadium).<br />

focus > Le poireau ou « l’asperge du pauvre »<br />

Très ancien, le poireau est un cousin de l’ail <strong>et</strong> de l’oignon. Egyptiens, Grecs<br />

<strong>et</strong> Romains en consommaient les bulbes ou les feuilles.<br />

Chez nous, au Moyen-âge, on cultivait déjà un poireau<br />

« à couper », un poireau vivace très rustique<br />

dont on récoltait des feuilles par coupes successives.<br />

Le poireau actuel, à gros fût, est l’aboutissement, à la seconde moitié du 16 e siècle, d’une longue<br />

sélection. Le fût est la partie engainante des feuilles réunies en une « tige », obtenue blanche <strong>et</strong><br />

longue en enterrant profondément le plant à la plantation • Moelleux, corsé, le poireau se prépare en<br />

potage, en purée, en soufflé, au four avec une sauce blanche, cru en salade avec une sauce au yaourt, en<br />

confiture (finement émincé). Il accompagne volailles <strong>et</strong> poissons • Diurétique, le poireau est bon pour<br />

les reins, les voies urinaires, le système intestinal. Fortifiant <strong>et</strong> désintoxiquant, il agit sur les angines<br />

<strong>et</strong> est utile dans la régulation du diabète (infusion de racines). Pauvre en calories, riche en fibres, il<br />

contient fer, calcium, potassium, magnésium <strong>et</strong> soufre. La plupart des vitamines se trouvent dans<br />

les parties vertes.<br />

7


8<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

FEVRIER<br />

focus > La carotte<br />

L’amère <strong>et</strong> fibreuse carotte sauvage, spontanée en Europe,<br />

en Asie occidentale <strong>et</strong> centrale <strong>et</strong> en Afrique du<br />

Nord, est à l’origine de deux grandes lignées de carottes<br />

cultivées : la carotte de l’Est <strong>et</strong> celle de l’Ouest. La carotte<br />

orientale, de teinte rouge, marron, viol<strong>et</strong>te ou jaune, était déjà<br />

récoltée il y a quelques milliers d’années mais n’aurait été domestiquée<br />

qu’au 10 e siècle. Elle est aujourd’hui en voie d’extinction. La carotte de l’Ouest est blanche.<br />

Désireux de montrer leur fidélité à la Maison d’Orange, une principauté protestante de France, les<br />

Hollandais obtinrent au 17 e siècle une racine orange en croisant une variété à chair rouge <strong>et</strong> une à<br />

chair blanche. C<strong>et</strong>te nouvelle venue, <strong>et</strong> la première à racine vraiment charnue, supplanta vite <strong>toute</strong>s<br />

les autres. Servant surtout de nourriture au bétail, la carotte ne prendra vraiment sa place dans<br />

l’alimentation humaine qu’à la fin de la Première Guerre mondiale • Elle se prépare crue en salade ou<br />

cuite (potée, soupe, purée, gâteau, <strong>et</strong>c.). Ses fanes les plus fraîches peuvent être ajoutées à une salade <strong>et</strong><br />

les autres au bouillon de légumes • La carotte regorge de minéraux, de fibres <strong>et</strong> de vitamines dont la<br />

précieuse vitamine A. Plus elle est foncée, plus elle contient de vitamines C <strong>et</strong> de pigments antioxydants<br />

(carotène, <strong>et</strong>c.) utiles à la prévention des maladies cardiovasculaires, de certains cancers, de<br />

certaines maladies liées au vieillissement (cataracte, <strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> au soin de la peau.<br />

focus > La noix<br />

Originaire des régions tempérées <strong>et</strong> chaudes, la seule espèce spontanée en Europe est le noyer<br />

commun. Cultivé pour son bois <strong>et</strong> ses noix, riches en huile, il peut produire jusqu’à 70 ans. Il y a<br />

17.000 ans, l’homme de Cro-Magnon la consommait déjà. En France, au 10 e siècle, sa valeur était telle<br />

que les paysans acquittaient leurs d<strong>et</strong>tes en s<strong>et</strong>iers de noix. Son huile alimentaire <strong>et</strong>/ou d’éclairage<br />

était un bien très précieux qui fit aussi le bonheur des peintres ou des dames qui se savonnaient le<br />

corps au savon mou. Les tourteaux, résidus de la pression, servaient de nourriture pour les animaux<br />

<strong>et</strong> les coquilles de combustible • De nos jours, l’huile de noix est à la carte des plus grands restaurants.<br />

Les cerneaux s’utilisent dans diverses préparations : salade composée, pâtisserie <strong>et</strong> confiserie, confiture,<br />

miel, pain, fromage <strong>et</strong> charcuterie aux noix, liqueur, apéritif, vin de noix, <strong>et</strong>c. Non ouverte, elle se conserve<br />

plus d’un an • La noix est très énergétique, très riche en acides gras<br />

poly-insaturés, en protéines <strong>et</strong> en minéraux tels que fer, cuivre,<br />

zinc <strong>et</strong> phosphore. La noix est bénéfique pour le système nerveux.<br />

Riche en oméga-3, en oméga-6 <strong>et</strong> en mélatonine, elle apporte<br />

aussi des fibres alimentaires <strong>et</strong> des vitamines.<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Février >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


Salade hivernale sucrée-salée (3 personnes)<br />

4 carottes, 1 grosse pomme, 3 chicons, 20 noix, quelques ros<strong>et</strong>tes de mâche, de l’huile d’olive<br />

ou de colza, 2 à 3 branches de persil, vinaigre blanc balsamique, sel • A servir avec du pain<br />

au levain <strong>et</strong> du fromage.<br />

Peler, laver puis râper les carottes dans un saladier. N<strong>et</strong>toyer la mâche. Laver<br />

la pomme <strong>et</strong> la couper en p<strong>et</strong>its cubes sans ôter la peau. Emincer<br />

finement les chicons. Ajouter le tout aux carottes <strong>et</strong><br />

compléter avec les cerneaux de noix, brisés en p<strong>et</strong>its<br />

morceaux <strong>et</strong> le persil haché. Saler, verser un bon fil<strong>et</strong><br />

d’huile <strong>et</strong> une touche de vinaigre. Mélanger <strong>et</strong> servir.<br />

focus > Le rutabaga ou chou-nav<strong>et</strong><br />

Originaire de l’Europe du nord, le rutabaga aime les climats frais <strong>et</strong> humides. Légume<br />

d’automne <strong>et</strong> d’hiver, sa conservation en pleine terre est possible par grands froids.<br />

Sans doute consommé en Europe dès le Néolithique, sa culture en France semble remonter<br />

à l’époque gallo-romaine. Il se distingue du nav<strong>et</strong> par une forme plus allongée.<br />

Aliment de base durant la Seconde Guerre mondiale, le rutabaga, tout comme le<br />

topinambour, symbolise pour nos aïeuls une période pénible faite de privations. Il est<br />

aujourd’hui tombé dans l’oubli excepté dans les pays scandinaves où il est encore<br />

très consommé • Il se prépare cru ou cuit dans une poêlée de légumes, en purée,<br />

dans un potage, un pot au feu, un couscous, sauté ou rissolé, <strong>et</strong>c. • Ce légume, riche<br />

en potassium, calcium, fer, soufre <strong>et</strong> en phosphore, est diurétique, laxatif,<br />

digestif, minéralisant <strong>et</strong>, en choucroute, désinfectant intestinal.<br />

Mangez le moins transformé <strong>et</strong> raffiné possible<br />

Lors de l’ingestion de fruits, de légumes <strong>et</strong> de céréales, relaie la Fondation contre le Cancer9<br />

, ce n’est pas la présence de tel ou tel élément qui apporte une protection mais son association<br />

avec d’autres composants présents naturellement dans l’aliment. Consommés ensemble,<br />

les différents composants entrent en synergie, perm<strong>et</strong>tant d’une part une assimilation <strong>et</strong> une<br />

digestibilité optimales <strong>et</strong> d’autre part, une meilleure protection pour la santé. L’interaction,<br />

complexe, des composants d’une alimentation de qualité équilibrée <strong>et</strong> complète, préserve <strong>et</strong><br />

améliore donc plus efficacement notre santé que l’absorption isolée de ces nutriments sous<br />

forme de compléments alimentaires. En cas de surdosage, ces derniers peuvent même être<br />

nocifs <strong>et</strong> provoquer des eff<strong>et</strong>s indésirables voire contraires à ceux recherchés10 .<br />

9


10<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

MARS<br />

focus > Le radis noir ou radis d’hiver<br />

Le radis est originaire de la Méditerranée orientale. Au Moyen-âge, le<br />

radis noir, qui se conserve très bien en hiver <strong>et</strong> peut aussi servir d’aliments<br />

pour les animaux, tenait déjà une place importante dans<br />

l’alimentation des pauvres. Il ne la perdra peu à peu qu’au profit<br />

de la pomme de terre • Le radis noir a une saveur plus piquante<br />

que le p<strong>et</strong>it radis rouge qui lui apparaîtra bien plus tard. Il peut se servir cru en salade, avec<br />

une sauce au yaourt <strong>et</strong> à l’échalote par exemple. Sauté à la poêle avec une sauce au fromage blanc lui<br />

convient très bien. Le radis noir peut être cuit dans une poêlée de légumes d’hiver. On l’utilise aussi pour<br />

relever une purée de pommes de terre, accompagner du poisson cru (sushis, <strong>et</strong>c.). Les fanes de radis donnent<br />

un très bon potage ou relèvent bien une salade composée • Riche en composés soufrés, en potassium<br />

<strong>et</strong> en vitamine C, peu calorique mais aussi apéritif <strong>et</strong> diurétique, sa consommation est réputée<br />

bénéfique pour les échanges métaboliques, la vésicule biliaire, le foie, les poumons <strong>et</strong> la vessie. Il<br />

aide à éliminer les toxines accumulées en hiver. Le sirop de radis, comme celui du nav<strong>et</strong>, est un fortifiant<br />

indiqué contre la toux <strong>et</strong> les affections pulmonaires.<br />

focus > Le chou de Bruxelles<br />

Soupe aux feuilles de radis<br />

Feuilles de 2 bottes de radis, 2 pommes de terre, crème fraîche ou huile d’olive, sel, poivre.<br />

Pour éviter les féculents, la pomme de terre peut être remplacée par des blancs de poireaux<br />

ou du céleri-rave.<br />

Disposer dans le fond d’une casserole les feuilles grossièrement hachées<br />

<strong>et</strong> les pommes de terre coupées en dés. Assaisonner<br />

puis recouvrir à ras avec de l’eau. Faire cuire 30 minutes à feu<br />

doux. Mixer <strong>et</strong> ajouter un peu de crème fraîche ou d’huile<br />

d’olive selon le goût. Servir bien chaud.<br />

Après la construction de la Seconde enceinte de Bruxelles au 14 e siècle, la culture maraîchère se développa<br />

dans l’actuelle commune de Saint-Gilles, extérieure à l’enceinte. Face à la démographie<br />

galopante de la ville, les maraîchers durent augmenter leur productivité.<br />

C’est alors que vers fin du 17 e siècle, à partir de l’ancêtre du chou de Bruxelles<br />

ébauché quelques siècles plus tôt, ils créèrent la variété actuelle. Se cultivant<br />

verticalement, elle occupait moins d’espace. Très rentable, la culture se<br />

développa donc rapidement • Le chou de Bruxelles se consomme cru<br />

ou cuit à feu doux, simplement assaisonné, avec du lard <strong>et</strong> des échalotes<br />

par exemple.


focus > L’endive ou chicon<br />

Une chicorée sauvage à grosse racine, cultivée dans les jardins allemands<br />

<strong>et</strong> décrite au 16 e siècle, est à l’origine du chicon ou « Witloof », de la Barbeà-capucin,<br />

du Pain de sucre ou encore des Rouges de Trévise. Le chicon,<br />

ou endive, est la pousse blanchie obtenue la seconde année de culture<br />

de la racine de chicorée. Au milieu du 19 e siècle, les agriculteurs cultivent<br />

ces racines dont ils font un succédané de café. Au cours d’un hiver exceptionnellement<br />

doux, des racines restantes, plus ou moins recouvertes de<br />

terre, se développèrent des germes blancs comestibles que les agriculteurs<br />

commencèrent par manger eux-mêmes, puis à commercialiser.<br />

Une autre version veut que le chicon ait été découvert par un jardinier<br />

dans les caves du Jardin Botanique où des racines étaient stockées. Dès lors, en tout cas, les racines<br />

furent cultivées en hiver par « forçage » (à l’abri de la lumière <strong>et</strong> du gel) <strong>et</strong> les variétés améliorées. Le<br />

chicon connut un succès rapide en Belgique puis dans le monde • Cru, il compose des salades avec au<br />

choix : mâche, frisée, noix, pomme, jambon, gruyère, b<strong>et</strong>terave, <strong>et</strong>c. En potage, étuvé ou braisé à la poêle<br />

avec un fil<strong>et</strong> d’huile d’olive, il accompagne viande (faisan à la brabançonne) ou poisson. Il se gratine (enrobé<br />

d’une tranche de jambon, nappé d’une sauce légère - au lait, au vin blanc - <strong>et</strong> d’un peu de gruyère<br />

râpé). Bien blanc, il est moins amer. Son amertume se marie très bien à un plat aigre-doux comme un<br />

cake ou une tarte ! • L’endive de pleine terre, par opposition à l’endive hydroponique industrielle, est<br />

un vrai produit de terroir qui se conserve 3 à 4 semaines au frais à l’abri de la lumière. Il a plus de<br />

goût <strong>et</strong> à moins tendance à fondre à la cuisson. Riche en vitamines (A, B12, C) <strong>et</strong> pauvre en calories,<br />

le chicon est réputé pour ses propriétés cosmétiques, est bon pour le foie <strong>et</strong> la vésicule, purifie le<br />

sang, les reins <strong>et</strong> la rate.<br />

Cancer <strong>et</strong> alimentation<br />

Un tiers des cancers ont pour origine une mauvaise alimentation. La période de latence<br />

d’un cancer étant de dix à quarante ans, il est indispensable de miser sur la prévention. En<br />

adoptant une alimentation riche en fruits <strong>et</strong> légumes <strong>et</strong> un mode de vie sain, on crée un environnement<br />

favorable au mantien d’une bonne santé. « Avec six à dix portions de fruits <strong>et</strong> de<br />

légumes par jour, affirme le docteur Béliveau*, on consomme de deux à quatre grammes de<br />

molécules phytochimiques bénéfiques, soit l’équivalent de ce que l’on donne en chimiothérapie<br />

à certains patients ! ». Utiles pour la prévention du cancer, les fruits <strong>et</strong> légumes, pour autant<br />

qu’ils soient exempts de pesticides <strong>et</strong> autres produits chimiques de synthèse, augmenteraient<br />

aussi l’action des traitements de chimiothérapie <strong>et</strong> de radiothérapie.<br />

*cancérologue <strong>et</strong> directeur du laboratoire de biologie moléculaire au Centre de cancérologie à l’Hôpital<br />

Sainte-Justine (Québec) 7<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Mars >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>><br />

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12<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

AVRIL<br />

focus > Le cerfeuil<br />

Le cerfeuil, originaire du centre <strong>et</strong> du sud-est de l’Europe <strong>et</strong> de l’Asie<br />

occidentale, est cultivé depuis l’Antiquité. Il est utilisé pour ses<br />

feuilles vertes finement ciselées, à long pétiole <strong>et</strong> au goût légèrement<br />

anisé • Les feuilles, aromatiques, sont employées dans diverses<br />

préparations culinaires : délicieux en potage, cru dans une salade ou cuit<br />

dans une sauce, une omel<strong>et</strong>te, une grillade, <strong>et</strong>c. Le cerfeuil s’ajoute en fin<br />

de cuisson • Tout comme le persil, une forme à racine charnue existe également,<br />

il s’agit du cerfeuil tubéreux dont la saveur est très fine. Le cerfeuil est<br />

diurétique <strong>et</strong> dépuratif.<br />

Attention à l’alimentation « parallèle »<br />

Manger un ou plusieurs fruits <strong>et</strong>/ou légumes par jour peut être totalement inutile si<br />

vous ingérez parallèlement des aliments gorgés d’« antinutriments » ! avertit le docteur Béliveau*.<br />

On qualifiera ainsi <strong>toute</strong> substance qui nuit à l’absorption des nutriments ou qui, pour<br />

être traitée par l’organisme, requiert plus de nutriments qu’elle n’en fournit. Citons, par exemple,<br />

les additifs alimentaires – colorants, sulfites, nitrates, <strong>et</strong>c. –, les huiles hydrogénées, les pesticides,<br />

les molécules toxiques générées par la friture ou la cuisson au barbecue, l’alcool au-delà<br />

d’une certaine quantité, le café <strong>et</strong> le thé pris au moment des repas, les médicaments, la fumée<br />

de cigar<strong>et</strong>te, les émanations de gaz carbonique, <strong>et</strong>c. Pour rappel, le cahier des charges bio est<br />

le seul qui a pour base l’interdiction de l’utilisation de produits chimiques de synthèse, tant au<br />

niveau de la production <strong>et</strong> de la transformation que de la conservation.<br />

*cancerologue <strong>et</strong> directeur du laboratoire de biologie moléculaire au Centre de cancérologie à l’Hôpital<br />

Sainte-Justine (Québec) 7<br />

focus > La rhubarbe<br />

Originaire de Chine, la vigoureuse rhubarbe y était récoltée depuis très longtemps comme plante<br />

médicinale. C’est pour c<strong>et</strong> usage qu’elle fut introduite en Europe fin du 16 e siècle. Elle ne fut vraiment<br />

cultivée <strong>et</strong> consommée qu’à partir du 18 e siècle. Un pied de rhubarbe est exploité efficacement durant<br />

cinq à dix ans mais peut vivre bien plus de cinquante ans avec une production affaiblie. Les<br />

grandes feuilles, en ros<strong>et</strong>te, disparaissent en hiver • Le limbe des feuilles est toxique<br />

dû à sa teneur en acide oxalique mais les pétioles, jusqu’à 50 cm de long, se<br />

consomment cuits en tarte, en compote, en confiture ou en<br />

légume, en sirop. Leur acidité doit être atténuée par du<br />

sel ou du sucre. Certains enfants apprécient sucer les bâtons<br />

crus. La rhubarbe combat le manque d’appétit.<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Avril >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


Crumble à la rhubarbe <strong>et</strong> aux flocons d’avoine (4 personnes)<br />

1 kg de rhubarbe, 300 g de sucre roux de canne. Crumble : 125 g de farine blanche, 125 g<br />

de beurre demi-sel, 60 g de flocons d’avoine, 125 g de sucre roux de canne • A servir chaud<br />

accompagné d’une boule de glace vanille<br />

Préchauffer le four à 200°C. Peler les bâtons de rhubarbe, les couper en tronçons d’un<br />

cm puis bien les mélanger avec le sucre. Verser le mélange dans un plat à four beurré<br />

<strong>et</strong> enfourner 15 minutes. Pendant ce temps, préparer le crumble : couper le beurre froid<br />

en morceaux <strong>et</strong> le mélanger du bout des doigts avec la farine, les flocons d’avoine <strong>et</strong> le<br />

sucre. La pâte obtenue doit être sableuse (assez sèche). R<strong>et</strong>irer un instant le plat du four <strong>et</strong><br />

émi<strong>et</strong>ter la pâte (p<strong>et</strong>ites boul<strong>et</strong>tes) en la répartissant de façon homogène sur la rhubarbe.<br />

Réenfourner le tout à jusqu’à ce que le crumble prenne de belles<br />

couleurs (environ 10 minutes).<br />

focus > La claytone de Cuba<br />

La claytone de Cuba, dit « pourpier d’hiver », est moins charnue que le pourpier proprement dit qui<br />

lui, se cultive en été. Elle est originaire des régions côtières <strong>et</strong> des montagnes de l’Ouest américain -<br />

<strong>et</strong> non de Cuba - où elle s’étend de l’Alaska au Guatemala sous forme de diverses sous-espèces. Elle<br />

préfère les conditions froides <strong>et</strong> humides. En Californie, où elle est très commune, les chercheurs d’or<br />

la consommaient pour sa teneur en vitamine C en prévention du scorbut, d’où<br />

son nom de « laitue des mineurs ». Introduite de Cuba vers l’Europe en 1804,<br />

la claytone est aujourd’hui largement naturalisée en Europe de l’Ouest.<br />

Elle peut se récolter durant tout l’hiver • Feuilles <strong>et</strong> tiges sont agréables<br />

crues en salade <strong>et</strong> s’accommodent de sauces peu fortes (avec du vinaigre<br />

de cidre <strong>et</strong> de la levure maltée liée avec une huile d’olive<br />

par exemple). Parfois on la cuit comme les épinards.<br />

Le cas des polyphénols<br />

Les plantes agressées (UV, maladies, ravageurs, <strong>et</strong>c.), se défendent naturellement en produisant<br />

des molécules chimiques protectrices dont font notamment partie les polyphénols <strong>et</strong> les<br />

caroténoïdes, qui possèdent des eff<strong>et</strong>s protecteurs contre les maladies grâce à leurs propriétés<br />

immunostimulantes, antioxydantes, anti-inflammatoires, anti-dépresseurs, <strong>et</strong>c. Les fruits <strong>et</strong> les<br />

légumes bio en sont particulièrement riches expliquent les spécialistes* : l’usage en agriculture<br />

bio d’engrais organiques (fumier, compost, <strong>et</strong>c.), qui ne « dopent » pas artificiellement les plantes,<br />

<strong>et</strong> de moyens de lutte naturels contre les maladies <strong>et</strong> les ravageurs, augmente l’efficacité du système<br />

de protection naturel de la plante. Tout bénéfice pour celui qui les consomme…<br />

*M.Gaspérin (Bio-Institut) 11,12 <strong>et</strong> M-J. Amiot-Carlin5 (INRA de Marseille).<br />

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14<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

MAI<br />

focus > L’asperge<br />

Il existe plusieurs espèces sauvages poussant dans les terrains sablonneux<br />

d’Europe (à l’est du bassin méditerranéen en particulier). Connue des Romains,<br />

l’asperge est cultivée depuis l’Antiquité. Aujourd’hui sa culture est répandue sur<br />

tous les continents, en France depuis le 15 e siècle. Chaque année partent de la<br />

racine (ou griffe) des bourgeons souterrains (ou turions) qui deviennent les pousses<br />

comestibles. L’asperge blanche, au goût délicat <strong>et</strong> très fin, pousse sous terre. La<br />

viol<strong>et</strong>te, très fruitée, est une asperge blanche qu’on laisse échapper de sa butte ;<br />

sa pointe devient mauve à la lumière <strong>et</strong> prend une légère amertume. La verte, à<br />

saveur marquée, a poussé à l’air libre <strong>et</strong> doit sa couleur à la photosynthèse ; c’est la<br />

seule qu’il est inutile d’éplucher • On préserve l’aspect <strong>et</strong> la délicatesse des asperges par une cuisson à la<br />

vapeur aussi brève que possible. Les servir accompagnées d’une vinaigr<strong>et</strong>te moutardée, d’une sauce au<br />

beurre versée sur des œufs durs écrasés, salés <strong>et</strong> parsemés de persil haché (à la flamande), d’une vinaigr<strong>et</strong>te<br />

au jus de citron <strong>et</strong> à l’huile d’olive, gratinées, <strong>et</strong>c. On peut aussi préparer les tiges en purée ou en<br />

velouté (avec crème <strong>et</strong> un peu de cerfeuil) <strong>et</strong> les pointes en salade tiède ou dans une omel<strong>et</strong>te. Si elles sont<br />

fines, faire sauter les asperges avec des champignons des bois <strong>et</strong> les servir en accompagnement d’une<br />

pintade, <strong>et</strong>c. • L’asperge, diurétique, dépurative <strong>et</strong> légèrement laxative, est riche en vitamines A, C <strong>et</strong><br />

PP, phosphore, potassium, manganèse, oligo-éléments <strong>et</strong> acides aminés (asparagine).<br />

focus > La framboise<br />

Purée d’asperges vertes<br />

1 kg d’asperges, lait, beurre, muscade, sel – Servir en accompagnement de côtel<strong>et</strong>tes<br />

d’agneau grillées, d’un rôti, <strong>et</strong>c • Servir en apéritif sur des toasts ou avec des<br />

tacos bio, ou encore, pour remplacer le guacamole.<br />

Cuire les asperges à la vapeur, les égoutter puis les<br />

mixer. Ajouter à la purée un bon morceau de beurre,<br />

une pointe de muscade <strong>et</strong> un peu de sel. Laisser cuire<br />

en tournant.<br />

Le framboisier est originaire d’Europe <strong>et</strong> d’Asie tempérée. Son habitat<br />

naturel se situe surtout dans les sous-bois montagneux,<br />

généralement sous 1300m, mais on la trouve aussi en plaine.<br />

Rustique, le framboisier résiste bien au froid mais craint les fortes<br />

chaleurs <strong>et</strong> la sécheresse. Sa culture semble remonter au<br />

Moyen-âge. La plantation dure environ 10 ans. Les variétés de framboisiers<br />

se classent en deux groupes : les « non remontants » ou « unifères » qui ne fructifient qu’une


fois par an, <strong>et</strong> les « remontants » ou « bifères » qui donnent une première récolte début d’été<br />

sur les tiges de deux ans, <strong>et</strong> une deuxième récolte à l’automne (fin août à novembre) sur les tiges<br />

de l’année • Les fruits seront consommés ou transformés rapidement car ils ne se conservent pas.<br />

Les framboises se consomment nature, en salade de fruits, en confiture, sirops, coulis, en sorb<strong>et</strong>, <strong>et</strong>c. •<br />

La framboise est riche en vitamines C <strong>et</strong> en minéraux (potassium, calcium, magnésium, manganèse,<br />

soufre).<br />

focus > La fraise<br />

En Europe <strong>et</strong> en Asie, la p<strong>et</strong>ite fraise des bois (Fragaria vesca) est consommée<br />

depuis le Néolithique. On dit que les Romains l’utilisèrent aussi dans<br />

leurs cosmétiques pour son agréable odeur : la « fragrance ». La fraise des<br />

bois fut cultivée dans les jardins à partir du haut moyen âge. En 1714, l’officier<br />

français Frézier revint du Chili avec des plants de fraisiers à gros fruits,<br />

les Blanches du Chili. Les fraisiers actuels sont issus du croisement de ce fraisier<br />

avec d’autres variétés américaines <strong>et</strong> européennes. Une autre variété, la « garigu<strong>et</strong>te<br />

», sera développée à partir de croisements avec des fraisiers nains méditerranéens, moins<br />

exigeants en eau. Son fruit, un peu plus p<strong>et</strong>it, allongé <strong>et</strong> coloré, se conserve moins bien mais sa<br />

saveur, plus proche de la fraise des bois, est souvent considérée comme plus «authentique» que<br />

celle de la fraise commune. A Wépion en Belgique, on cultive déjà la fraise à la fin du 17 e siècle. Dans<br />

les années 1950-1960, trois siècles plus tard, leur réputation est telle que les fraises de Wépion sont<br />

commercialisées jusqu’à Paris. Aujourd’hui existe d’ailleurs le Musée de la Fraise de Wépion • Les fraises<br />

se consomment nature <strong>et</strong> sans sucre (si elles sont bien mûres), en salade de fruits, en confiture, sirops,<br />

coulis, en sorb<strong>et</strong>, <strong>et</strong>c. • La fraise regorge de minéraux mais aussi de vitamines C <strong>et</strong> A qui stimulent les<br />

défenses immunitaires, <strong>et</strong> de vitamine B9.<br />

Variez votre alimentation !<br />

Tous les fruits <strong>et</strong> légumes sont bénéfiques pour la santé, mais tous ne présentent pas<br />

les mêmes propriétés nutritives <strong>et</strong> protectrices y compris au sein d’une même espèce. Voici<br />

quelques conseils :<br />

mangez la plus grande variété possible de fruits <strong>et</strong> légumes de saison, ne vous limitez pas<br />

• toujours aux mêmes !<br />

alternez les aliments crus <strong>et</strong> cuits. Le cru préserve la vitalité <strong>et</strong> l’intégrité des aliments ; beau-<br />

• coup de nutriments, dont les vitamines, sont souvent détruits à la chaleur. Augmentez la<br />

proportion des les fruits <strong>et</strong> légumes crus ;<br />

colorez votre assi<strong>et</strong>te. Chaque couleur correspond à une famille d’antioxydants, chacune<br />

• possédant des propriétés santé bien spécifiques. Ainsi, goûtez aussi aux tomates jaunes,<br />

oranges ou noires, au chou–rave vert mais aussi au chou-rave viol<strong>et</strong>, <strong>et</strong>c. Et, si possible,<br />

consommez-les avec la peau, riche en pigments <strong>et</strong> autres nutriments…<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Mai >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>><br />

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16<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

JUIN<br />

focus > Le cassis<br />

Le cassissier, originaire d’Europe du Nord <strong>et</strong> d’Eurasie, pousse jusqu’à 3000m<br />

d’altitude • Le cassis dégage un arôme très puissant. On en fait des gelées, des<br />

confitures, des tartes avec d’autres fruits rouges, des sorb<strong>et</strong>s, du sirop ou encore<br />

la célèbre crème de cassis (ingrédient du kir), des liqueurs, de la purée, du coulis<br />

• Notons l’existence de la délicieuse casseille, fruit du casseillier, qui est le<br />

résultat du croisement entre le groseillier épineux <strong>et</strong> le cassis. Concentré<br />

d’énergie <strong>et</strong> de principes actifs, le cassis possède des propriétés thérapeutiques<br />

admirables. Son jus aigrel<strong>et</strong> est riche en tanins. Son fer <strong>et</strong> sa richesse<br />

en vitamine C en font un excellent fortifiant antifatigue <strong>et</strong> anti-infectieux. Son calcium contribue à<br />

la santé des os. Favorisant l’élimination de l’acide urique, le cassis soulage les rhumatismes, la goutte<br />

<strong>et</strong> l’arthrose. Diurétique <strong>et</strong> dépuratif puissant, il stimule la fonction hépatique <strong>et</strong> la fonction rénale<br />

<strong>et</strong> est recommandé en cas d’obésité. Il est bénéfique en cas de troubles circulatoires <strong>et</strong> d’hypertension.<br />

Le cassis est un cicatrisant efficace. Ses feuilles sont très utilisées en herboristerie. En 2001, à<br />

Dijon en France, s’est ouvert le « Cassissium », premier musée mondial consacré au cassis.<br />

focus > Le pois<br />

Sirop <strong>et</strong> coulis de p<strong>et</strong>its fruits<br />

Un ou plusieurs types de fruits rouges (cassis, myrtilles, mûres, groseilles <strong>et</strong>/ou framboises),<br />

sucre roux de canne.<br />

Pour le sirop, écraser les fruits mûrs puis passer le tout au presse-purée ou dans une étamine<br />

pour en extraire le jus. Additionné de son poids en sucre, porter ce jus lentement à<br />

ébullition puis r<strong>et</strong>irer. Filtrer <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre en bouteille. Il se conserve quelques mois, voire plus<br />

d’un an s’il est stérilisé. Le coulis réalisé à partir de fruits frais non<br />

cuits, simplement broyés <strong>et</strong> passés au chinois, <strong>et</strong> préparé avec<br />

beaucoup moins de sucre. Il ne se conserve pas.<br />

Le pois est une légumineuse. Sa graine est riche en énergie (amidon) <strong>et</strong> en protéines<br />

(16 à 40 %). Commencée il y a 9000 ans dans la région du Croissant<br />

fertile, la consommation du pois a accompagné celle des céréales (blé,<br />

orge) <strong>et</strong> d’autres légumineuses (vesce, lentille) dans l’apparition de l’agriculture.<br />

Il y a 6.000 ans, sa culture se propage en Europe où il est très apprécié;<br />

très nourrissant <strong>et</strong> récolté à maturité, il peut se conserver sec <strong>et</strong> compléter les<br />

réserves hivernales. Dans l’Antiquité <strong>et</strong> au Moyen-âge, il est un aliment de base en Europe <strong>et</strong> dans le<br />

bassin méditerranéen. • Il était souvent cuisiné en purée avec du lard ou en soupe. L’association pois/produits<br />

céréaliers (blé, pain) procurait une alimentation riche <strong>et</strong> équilibrée en protéines aux acides aminés<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Juin >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


complémentaires. • Le pois sec est un féculent mais, comme <strong>toute</strong>s les légumineuses, il a un index glycémique<br />

modéré. Il est riche en minéraux, en oligo-éléments (potassium, magnésium, phosphore,<br />

fer, cuivre, soufre, <strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> en vitamines B <strong>et</strong> PP. Une très faible teneur en matières grasses <strong>et</strong> l’absence<br />

de gluten le caractérisent. En Occident, le pois sec est désormais surtout cultivé pour l’alimentation<br />

animale. En frais, on consomme le grain immature ou « p<strong>et</strong>it pois ». Plus riche en eau (74 %), en sucres<br />

solubles, en vitamines C <strong>et</strong> A que le pois sec, il est intéressant pour son apport en fibres.<br />

focus > La b<strong>et</strong>terave potagère <strong>et</strong> la b<strong>et</strong>te<br />

De la même espèce, la b<strong>et</strong>terave <strong>et</strong> la b<strong>et</strong>te (ou poirée), étaient des légumes<br />

connus des Grecs <strong>et</strong> des Romains. Cultivée pour sa racine charnue<br />

utilisée pour l’alimentation humaine <strong>et</strong> animale, la b<strong>et</strong>terave n’arrive<br />

en Europe occidentale qu’à la Renaissance • Rouge, jaune ou<br />

blanche, la racine, crue ou cuite, est servie simplement assaisonnée<br />

avec un fil<strong>et</strong> d’huile <strong>et</strong> de vinaigre, en salade avec pomme<br />

de terre <strong>et</strong> mâche ou encore lacto-fermentée • Très bien pourvue en<br />

vitamines, en sucre <strong>et</strong> en antioxydants (dont un utilisé comme colorant alimentaire naturel), elle<br />

contient aussi une large gamme de minéraux <strong>et</strong> d’oligo-éléments. Elle est donc reminéralisante<br />

<strong>et</strong> utile aux anémiés. La b<strong>et</strong>te est cultivée pour ses feuilles (b<strong>et</strong>te-épinard) ou ses côtes (b<strong>et</strong>te à<br />

cardes). Ses grandes feuilles, vertes ou blondes, ont un pétiole blanc, rouge ou jaune <strong>et</strong> parfois<br />

large <strong>et</strong> charnu (cardes). • De saveur douce, les feuilles entrent dans la composition de la tourte<br />

de b<strong>et</strong>tes, des raviolis <strong>et</strong> du célèbre tian (gratin de légumes cuits). Elles sont délicieuses cuites<br />

à la vapeur <strong>et</strong> nappées de béchamel. Les parties vertes réduisent à la cuisson : 500<br />

g de feuilles crues donnent à peine 1 tasse (250 ml) une fois cuites. Les côtes<br />

s’accommodent à la vapeur avec un fil<strong>et</strong> de citron, frites ou en gratin, <strong>et</strong>c. •<br />

La b<strong>et</strong>te est une très bonne source en vitamines (A, C, PP) <strong>et</strong> en fer.<br />

B<strong>et</strong>tes gratinées (4 personnes)<br />

600 g de b<strong>et</strong>tes à cardes par personne, 8 pommes de terre moyennes, ails en pelure, crème,<br />

fromage de chèvre frais, sel, poivre, muscade • Servir avec une belle tranche de jambon<br />

épaisse, une côte ou un fil<strong>et</strong> de porc<br />

Laver <strong>et</strong> couper grossièrement les feuilles, émincer les cardes en tronçons d’1<br />

cm. Cuire d’abord les cardes dans un fil<strong>et</strong> d’huile d’olive avec sel, poivre, muscade<br />

<strong>et</strong> ails en pelure. Après 10 minutes ajouter les feuilles, 1 fil<strong>et</strong> d’eau <strong>et</strong> couvrir.<br />

Mélanger régulièrement, cuire 10 minutes. Egoutter les b<strong>et</strong>tes <strong>et</strong><br />

les mélanger dans un plat à gratin avec des pommes de terre<br />

émincées <strong>et</strong> blanchies 3 ou 4 minutes à l’eau bouillante.<br />

Ajouter la crème, le fromage, de l’ail haché, sel, poivre. Enfourner<br />

environ 1h30 à 160°C<br />

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18<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

JUILLET<br />

focus > La tomate<br />

La tomate est l’un des aliments le plus consommé au monde<br />

après la pomme de terre. Son amélioration a commencé dès sa<br />

domestication par les civilisations précolombiennes en Amérique<br />

du Sud. Introduite en Europe au début du 16 e siècle par les<br />

espagnols, la tomate ou « pomme d’or » était alors dorée <strong>et</strong> de la taille<br />

d’un abricot. Fin du 16 e siècle on la trouve sur le sol belge comme plante ornementale<br />

; longtemps on la crue vénéneuse ! C’est à la fin du 18 e siècle que la tomate sera consommée<br />

en France alors qu’elle le fut deux siècles plus tôt en Italie <strong>et</strong> en Espagne. En Belgique, sa cuisine se<br />

généralise à partir de 1947 avec l’arrivée de l’immigration italienne. Il existe des milliers de variétés de<br />

saveur, de forme <strong>et</strong> de couleur différentes : blanche, jaune, noire, orange, rose, rouge, verte, violacée,<br />

zébrée, <strong>et</strong>c. • Elle s’utilise crue en salade, en jus, séchée, sous forme de purée, de concentré, de sauce, en<br />

confiture ou encore étuvée, sautée, farcie • La tomate contient plus de 90 % d’eau, est très pauvre en<br />

calories, <strong>et</strong> si elle bien mûre, très riche en minéraux <strong>et</strong> en oligo-éléments, en vitamines (A, C, E) <strong>et</strong> en<br />

antioxydants (lycopène, <strong>et</strong>c.). La tomate est, notamment, reminéralisante <strong>et</strong> revitalisante.<br />

focus > La mûre<br />

Salade de tomates <strong>et</strong> pourpier<br />

4 belles tomates bien mûres de couleur différente, 1 grosse poignée de têtes de pourpier, 1<br />

ou 2 échalotes, 1 gousse d’ail, de la f<strong>et</strong>a, pignons de pin, sel, poivre, huile d’olive, vinaigre<br />

balsamique ou de cidre • Servir avec des toasts.<br />

Disposer les tranches de tomates sur le plat en formant des jeux de couleurs. Saler,<br />

poivrer, ajouter un fil<strong>et</strong> de vinaigre <strong>et</strong> d’huile, l’échalote <strong>et</strong> l’ail hachés. Déposer<br />

le pourpier sur le lit de tomate <strong>et</strong> parsemer de p<strong>et</strong>its morceaux<br />

de f<strong>et</strong>a <strong>et</strong> de pignons.<br />

La ronce commune, ou mûrier, est un arbrisseau épineux très commun dans les régions tempérées.<br />

Originaire d’Eurasie, elle s’est naturalisée un peu partout. Accusée d’être envahissante, la ronce mérite<br />

pourtant sa place dans nos jardins où elle n’est pas utile qu’à l’homme. Elle sert<br />

d’abri aux animaux <strong>et</strong> protège le développement des plantules; on l’appelle,<br />

la « mère des chênes » • La mûre se consomme nature, en salade de fruits, tarte,<br />

sirop <strong>et</strong> confiture ou encore sous forme de crème de mûre, parfois utilisée à la<br />

place du cassis dans le kir, de vin ou de vinaigre aromatisé à la mûre • Les fruits<br />

- riches en vitamines A <strong>et</strong> C, en fer <strong>et</strong> en potassium -, les feuilles <strong>et</strong> les jeunes<br />

pousses sont utiles en cas de refroidissement (angine, grippe, rhumatisme).<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Juill<strong>et</strong> >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


focus > Le pourpier<br />

Le pourpier potager, plante annuelle à tiges <strong>et</strong> feuilles charnues, tenait une place<br />

importante dans notre alimentation, déjà au Moyen-âge. Naturalisé dans<br />

le monde entier au départ des lieux habités, il aime les zones chaudes.<br />

Excellent minéralisant (calcium, fer, iode, phosphore, <strong>et</strong>c.), riche en vitamines<br />

B <strong>et</strong> C, en oméga 3 <strong>et</strong> en antioxydants, il possède plein de vertus<br />

: antiscorbutique, apéritif, astringent, dépuratif, diurétique, émollient,<br />

sédatif, vermifuge • Feuilles <strong>et</strong> tiges crues, tendres <strong>et</strong> croquantes, au goût douceâtre<br />

subtilement épicé <strong>et</strong> acidulé, se mangent en salade. Il se cuit au beurre ou à<br />

la crème, s’intègre dans un potage (texture <strong>et</strong> onctuosité), une sauce ou une omel<strong>et</strong>te. Un délice simple <strong>et</strong><br />

sain ? Confire les feuilles dans du vinaigre <strong>et</strong> du sel pour les déguster à la manière des câpres !<br />

Tortilla à la provençale (2 personnes)<br />

6 œufs, 1 p<strong>et</strong>it poivron vert, 2 tomates moyennes, 2 pommes de terre viol<strong>et</strong>tes « vitelotte »,<br />

emmental, sel <strong>et</strong> poivre, huile de pépin de raisins. Facultatif : champignons des<br />

bois • Servir avec du pain au levain <strong>et</strong> une salade.<br />

Rissoler les fines rondelles de pomme de terre à la poêle dans un peu d’huile.<br />

Après cinq minutes, ajouter les tomates en demi-tranches <strong>et</strong> le poivron en morceaux.<br />

Saler, poivrer, couvrir <strong>et</strong> laisser frémir quelques minutes.<br />

Pendant ce temps, battre les œufs avec un peu de sel <strong>et</strong> de poivre.<br />

Verser le mélange sur les légumes <strong>et</strong> parsemer le tout de<br />

p<strong>et</strong>its dés d’emmental. Laisser cuire quelques minutes.<br />

focus > La groseille<br />

Le groseillier aime les climats tempérés voire méridionaux de l’hémisphère nord,<br />

mais craint la sécheresse. Certaines formes sauvages se rencontrent jusqu’à 2000m<br />

d’altitude. Dans nos régions, la culture de c<strong>et</strong> arbuste se répand dès le 17 e siècle.<br />

Il existe des espèces à baies rouges (le groseillier rouge à grappes <strong>et</strong> le<br />

groseillier à maquereaux ou épineux) ou noires (le groseillier noir ou<br />

cassis). La groseille à maquereaux, bordeaux, verte, jaune ou blanche,<br />

est de la taille d’une cerise. Elle se développe individuellement contrairement<br />

aux p<strong>et</strong>ites groseilles rouges qui poussent en grappe <strong>et</strong> se déclinent aussi en plusieurs tons<br />

• Les groseilles se dégustent natures, en tarte, en confiture ou, crues ou cuites, dans une préparation sucrée-salée.<br />

On assaisonnait le maquereau d’une sauce acidulée à base de jus de groseilles à maquereaux,<br />

plus sucré <strong>et</strong> aromatique, dont on tirait aussi une boisson fermentée <strong>et</strong> même un mousseux. En salade, le<br />

goût acidulé de la groseille rouge évoque le citron • La groseille renferme des sucres, de la pectine, des<br />

acides organiques, des vitamines (A, B, C) <strong>et</strong> des sels minéraux. Elle est apéritive, laxative, dépurative<br />

<strong>et</strong> décongestionne le foie.<br />

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19


Poireau<br />

p r i n t e m p s é t é a u t o m n e h i v e r<br />

AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE JANVIER FEVRIER MARS<br />

Oignon botte <strong>et</strong> ail<strong>et</strong>te Oignon Echalote Ail Oignon Echalote Ail Echalote Ail Echalote / Oignon botte <strong>et</strong> ail<strong>et</strong>te<br />

Pomme de terre Pomme de terre / Carotte<br />

Chou fleur Chou fleur / Brocoli Brocoli<br />

Chou rave Chou rave Chou vert Chou vert<br />

Chou chinois / Ch. blanc / Ch. rouge Chou de Bruxelles Ch. blanc / rouge<br />

B<strong>et</strong>trave B<strong>et</strong>te B<strong>et</strong>trave<br />

Radis Radis Nav<strong>et</strong> Rutabaga Radis noir Radis noir / Rutabaga / Nav<strong>et</strong><br />

Epinard Tétragone Epinard Tétragone Epinard<br />

Asperge Céleri branche Céleri rave Céleri rave<br />

Chicorées scarole <strong>et</strong> frisée Chicorées scarole <strong>et</strong> frisée / Chicon Chicon<br />

Fenouil<br />

Courg<strong>et</strong>te Potiron<br />

Concombre Concombre / Tomate Tomate<br />

Poivron / Aubergine Cresson des jardins<br />

Salades Salades / Mâche Mâche<br />

Claytone de Cuba Pourpier Claytone de Cuba<br />

P<strong>et</strong>it pois Haricot / P<strong>et</strong>it pois Haricot<br />

Panais Panais Salsifis Scorsonère<br />

Cerfeuil Topinambour<br />

Cerise Raisin<br />

Rhubarbe Rhubarbe / Groseille / Cassis Prune<br />

Fraise Fraise / Framboise Myrtille Fraise / Framboise<br />

Noix / Nois<strong>et</strong>te Mûre Châtaigne<br />

LégENDE<br />

Récolte en frais<br />

En conservation<br />

Pomme / Poire<br />

Calendrier des fruits <strong>et</strong> légumes BIO locaux <strong>et</strong> de saison produits en Wallonie REALiSé PAR NATuRE & PROGRèS BELGiquE<br />

Avertissements : Seuls les fruits <strong>et</strong> légumes bio les plus courants ont pu être<br />

repris mais il en existe beaucoup d’autres. Ce calendrier détermine les périodes<br />

de l’année où il est possible de trouver les fruits <strong>et</strong> légumes cultivés dans<br />

le respect des cycles saisonniers, sans que le producteur n’ait eu recours à une<br />

serre chauffée pour avancer ou prolonger artificiellement la culture ou à une<br />

conservation exagérément longue en frigo. Les périodes définies peuvent varier<br />

quelque peu selon les régions de Wallonie, le climat plus ou moins clément de<br />

l’année <strong>et</strong> selon la variété, hâtive ou tardive.


22<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

AOUT<br />

Chapatis garnies<br />

Chapati : farine blanche ou mi-complète, eau, sel, éventuellement graines de cumin ou de sésame<br />

- Garniture : crudités (tomates, salade, carottes <strong>et</strong> céleri râpés, oignon, <strong>et</strong>c.), plantes condimentaires<br />

(origan, persil, ciboul<strong>et</strong>te, <strong>et</strong>c.), sel, huile d’olive ou de colza. Fromage, jambon <strong>et</strong>/ou<br />

des œufs durs peuvent être ajoutés – Les chapatis peuvent également être farcies.<br />

La chapati est une crêpe de pâte à pain cuite à sec dans une poêle. Réaliser une<br />

pâte à pain ni trop collante ni trop sèche en mélangeant farine, sel <strong>et</strong> eau. En<br />

extraire de p<strong>et</strong>ites boules de 5 à 6 cm de diamètre. Avec un rouleau à tarte, aplatir<br />

chaque boule (enduite de farine pour ne pas qu’elle colle au rouleau), éventuellement<br />

sur un lit de graines de cumin ou de sésame, en une fine couche en<br />

forme de crêpe. Dans une poêle bien chaude, à feu vif <strong>et</strong> à sec, cuire chaque crêpe,<br />

environ 1 minute par face. Idéalement, la crêpe se dédouble en<br />

se gonflant d’air chaud par l’intérieur. Laisser refroidir les chapatis.<br />

A table, garnir la chapati selon le goût de chacun puis<br />

la rouler sur elle-même comme une crêpe. Un moment<br />

très convivial en perspective…<br />

focus > Le céleri rave, vert ou à branches<br />

L’ache des marais est la forme sauvage du céleri. Originaire des côtes de l’Europe (du nord au sud),<br />

consommée dès le néolithique <strong>et</strong> longtemps utilisée comme plante médicinale, elle ne paraît pas<br />

avoir été cultivée avant la fin du 16 e siècle. Le « céleri », qui désigne l’ache devenue légume, serait apparu<br />

en Italie puis lentement remonté vers l’Europe du Nord. Assez répandu fin du 17 e siècle, il parfume<br />

soupes <strong>et</strong> bouillons, <strong>toute</strong>s les parties de la plante étant aromatiques. Le céleri vert est cultivé<br />

pour ses feuilles, le céleri à côtes pour ses tiges <strong>et</strong> le céleri rave pour la base de sa tige tubérisée en<br />

forme de grosse boule • Le céleri-rave se consomme cru, râpé en salade, en rémoulade avec des pommes,<br />

ou cuit (sauté, en gratin, ragoût ou purée, en frites, en potage, <strong>et</strong>c.). Il accompagne bien les plats de viande.<br />

Ses graines, véritable aromate, sont prisées depuis très longtemps en Asie où on leur attribue des propriétés<br />

médicinales. En Occident, on se servait des graines pour préparer le sel de céleri ; de nos<br />

jours c’est un extrait de la racine qui est utilisé • Le céleri est un très bon reminéralisant <strong>et</strong><br />

un revitalisant physique <strong>et</strong> psychique, un draineur pulmonaire. Selon un proverbe :<br />

« Si femme connaissait la vertu du céleri<br />

sur l’homme, elle en planterait de<br />

Paris jusqu’à Rome »…<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Août >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


Alimentation <strong>et</strong> prévention<br />

Un nombre croissant d’études* montrent que les fruits <strong>et</strong> légumes bio contiennent une teneur<br />

beaucoup plus élevée en molécules phytochimiques bénéfiques pour la santé, entre autre les<br />

polyphénols qui, selon la Fondation contre le Cancer, sont parmi les substances à la base des propriétés<br />

anti-cancérigènes des fruits <strong>et</strong> légumes. Les fruits <strong>et</strong> les légumes, à condition qu’ils soient<br />

exempts de produits toxiques, sont donc des armes accessibles, simples mais très efficaces pour<br />

prévenir, ou tout au moins freiner, l’apparition des maladies liées notamment à l’appauvrissement<br />

de l’alimentation tant en qualité qu’en diversité. « Que l’aliment soit ton premier médicament »<br />

disait Hippocrate il y a 2500 ans….<br />

*études de M-J. Amiot-Carlin5, 13 (INRA de Marseille), de M. Olsson6 (Université agronomique<br />

suédoise), <strong>et</strong>c.<br />

focus > La prune<br />

A l’origine, le prunier sauvage poussait en Asie <strong>et</strong> en Amérique du Nord. C’est là qu’il<br />

a d’abord été cultivé. Le prunier sauvage d’Europe semble être très ancien mais<br />

son origine européenne n’est pas sûre. Il semble que ce soient les Étrusques<br />

qui les premiers le domestiquent <strong>et</strong> le cultivent. Il existe environ 2.000<br />

variétés de prunes : reine-claude (verte à dorée), qu<strong>et</strong>sche (viol<strong>et</strong>te), mirabelle<br />

(jaune à orange), prune d’Ente (pruneau), <strong>et</strong>c. On observe sur la<br />

prune un p<strong>et</strong>it voile blanc translucide, la «pruine». Il s’agit d’une cire que le<br />

fruit produit pour se protéger des agressions extérieures (chaleur, <strong>et</strong>c.). Sa présence est donc un<br />

signe de qualité mais certaines espèces de prunes n’en ont pas. La prune vient à maturité de l’été à<br />

l’automne • On la consomme nature, en confiture, en pâtisserie, séchée (pruneau) ou en accompagnement<br />

de viandes <strong>et</strong> autres préparations. On peut la conserver en bocaux. On en tire aussi une liqueur,<br />

l’eau-de-vie de prune (mirabelle, qu<strong>et</strong>sche) aussi appelée « la gnôle » • La prune désintoxique, stimule<br />

l’organisme <strong>et</strong> le système nerveux, décongestionne le foie <strong>et</strong> régénère les nerfs. Comme le céleri <strong>et</strong><br />

d’autres végétaux, elle est un revitalisant physique <strong>et</strong> psychique.<br />

Purée de céleri-rave <strong>et</strong> de pommes de terre<br />

4dl de lait, 2 pieds de céleri-rave, 200g de pommes de terre par kilo de céleri, 70g de beurre, sel,<br />

poivre. Les pommes de terre peuvent être remplacées par des châtaignes ou du panais • Servir<br />

avec un morceau de viande (canard ou pavé de bœuf) <strong>et</strong> une p<strong>et</strong>ite salade de saison.<br />

Eplucher <strong>et</strong> laver les pommes de terre <strong>et</strong> les pieds de céleri-rave, puis les couper<br />

en morceaux. Cuire le tout à la vapeur 30 à 45 minutes. Céleri <strong>et</strong> pommes<br />

de terre doivent s’écraser facilement. Egoutter <strong>et</strong> réduire en purée. Verser le<br />

lait, ajouter sel <strong>et</strong> poivre. Mélanger pour obtenir une purée onctueuse.<br />

Ajouter le beurre au moment de servir <strong>et</strong>, éventuellement,<br />

une touche de jus de viande (si vous en<br />

préparez en accompagnement).<br />

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24<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

SEPTEMBRE<br />

Salade de chou rouge aux pommes, noix <strong>et</strong> céleri (2 personnes)<br />

200 g de chou rouge, 2 ou 3 branches de céleri avec feuilles, 1 pomme, une douzaine<br />

de noix, huile d’olive, vinaigre (aromatisé au laurier, origan, thym, romarin, basilic<br />

<strong>et</strong>/ou sauge - du sucre roux, du sel <strong>et</strong> du poivre).<br />

Emincer le chou rouge en fines lamelles. A feu doux, faire infuser dans le vinaigre<br />

les aromates avec un peu de sucre, de sel <strong>et</strong> de poivre. Blanchir<br />

(ébouillanter) le chou avec le vinaigre. Dans un saladier, découper<br />

la pomme en p<strong>et</strong>its dés sans la peler <strong>et</strong> les branches de céleri en<br />

p<strong>et</strong>ites rondelles. Ajouter le chou <strong>et</strong> les noix brisées, du sel <strong>et</strong><br />

un fil<strong>et</strong> d’huile.<br />

focus > L’oignon<br />

Cultivé pour ses bulbes <strong>et</strong> ses feuilles dès l’Antiquité, l’oignon aurait été<br />

domestiqué il y a plus de 5000 ans. Il en existe de nombreuses variétés<br />

: blancs, jaunes, rouges, gros ou p<strong>et</strong>its, <strong>et</strong>c. • L’oignon se consomme<br />

cru, confit au vinaigre, dans une omel<strong>et</strong>te, en tarte, gratiné, sans oublier<br />

la traditionnelle soupe aux oignons, <strong>et</strong>c. Ses jeunes feuilles sont aussi utilisées.<br />

Pour éviter la mauvaise haleine, r<strong>et</strong>irer le germe vert <strong>et</strong> pour la rafraîchir,<br />

mâcher quelques brins de persil ou de menthe • L’oignon possède beaucoup de vertus en commun avec<br />

l’ail. En tant que fortifiants, stimulants généraux <strong>et</strong> anti-infectieux, ils étaient d’ailleurs abondamment<br />

consommés par les constructeurs de pyramides, les soldats romains, <strong>et</strong>c. L’oignon est un équilibrant<br />

glandulaire, dissout les cristaux d’acide urique (à l’origine de la goutte) <strong>et</strong> lutte contre les infections,<br />

tout en alcalinisant le sang. Son efficacité antiseptique <strong>et</strong> anti-infectieuse est démontrée sur le système<br />

urinaire <strong>et</strong> la prostate. Riche en vitamines (A, B, C), il contient soufre, fer, iode, phosphore (facilite le<br />

travail cérébral), silice (bonne pour les artères <strong>et</strong> la fixation du calcium), <strong>et</strong>c. L’oignon, surtout le rouge,<br />

aide à prévenir l’ostéoporose grâce à sa forte teneur en quercétine (antioxydant).<br />

Soupe aux panais <strong>et</strong> aux oignons (2 personnes)<br />

6-7panais moyens, 5 oignons blancs moyens, un blanc de poireau, une touche de céleri,<br />

persil, sel <strong>et</strong> poivre, thym, laurier.<br />

Dans une grande casserole, faire revenir dans du beurre les légumes<br />

découpés. Recouvrir d’eau <strong>et</strong> laisser cuire environ 45<br />

minutes. Mixer, servir <strong>et</strong> garnir avec le persil haché.<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Septembre >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


focus > Le panais<br />

Plante rustique à racine charnue, assez longue, blanchâtre, de la même<br />

famille que les carottes. Le panais cultivé est une variété améliorée du<br />

panais sauvage, spontané dans <strong>toute</strong> l’Europe, le Caucase <strong>et</strong> la Sibérie. Légume<br />

très ancien, des traces de sa consommation il y a 5000 ans ont été relevées en Asie<br />

Mineure <strong>et</strong>, en France, des traces de culture remontent à l’époque gallo-romaine. Au Moyenâge,<br />

il est un aliment de base consommé par les pauvres. De nos jours sa culture pour l’alimentation<br />

humaine <strong>et</strong> animale est délaissée, sauf en Grande-Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> dans les pays nordiques • D’odeur <strong>et</strong> de<br />

saveur assez vives, il parfume agréablement potage, pot-au-feu <strong>et</strong> purée, se sert gratiné, sauté ou rissolé. Il<br />

accompagne la viande - exquis avec le gibier - ou le poisson. Cru, il se sert râpé avec de l’huile <strong>et</strong> un peu de<br />

vinaigre. Les feuilles sont aussi comestibles • La racine contient un taux élevé de glucides <strong>et</strong> de fibres, des<br />

vitamines C <strong>et</strong> B, des sels minéraux (calcium, chlore, magnésium, phosphore, soufre).<br />

Conserves de sauce tomate<br />

10 kg de tomates bien mûres (pour une sauce naturellement sucrée), 3 ou 4 oignons blancs, 6 à 8<br />

gousses d’ail, sel, poivre, thym, laurier, huile d’olive • Perm<strong>et</strong> de consommer des tomates de qualité<br />

hors saison <strong>et</strong> constitue une base pour la sauce bolognaise, provençale, les pizzas, <strong>et</strong>c.<br />

Dans une grande casserole avec de l’huile, faire revenir les oignons sans les faire<br />

brunir. Ajouter les tomates coupées en deux <strong>et</strong> les aromates, saler, poivrer. Cuire<br />

1h <strong>et</strong> 1h30 à feu doux. Entre temps, n<strong>et</strong>toyer à l’eau très chaude des pots en verre<br />

avec couvercle. La cuisson finie y verser le contenu bouillant de la casserole. Remplis<br />

à ras bord, le couvercle bien vissé, r<strong>et</strong>ourner les pots à l’envers, les laisser refroidir<br />

une nuit puis les stocker dans vos armoires ou dans votre frigo. Pour une durée<br />

de conservation supérieure à 6 mois il est conseillé de stériliser vos conserves.<br />

focus > Le raisin<br />

Pratiquée depuis des lustres en Europe, la viticulture n’apparaît en Belgique qu’au 9 e siècle où elle<br />

connaît son apogée du 13 e au 17 e siècle. En Wallonie, la Sambre <strong>et</strong> la Meuse offrent des coteaux<br />

bien exposés ; les environs de Huy <strong>et</strong> de Thuin, notamment, sont couverts de vignobles ! Au 17 e ,<br />

une conjonction de facteurs climatiques (p<strong>et</strong>ite glaciation), sociétaux <strong>et</strong> économiques, entame le<br />

déclin de notre tradition vitivinicole. De p<strong>et</strong>its vignobles subsistent néanmoins <strong>et</strong> des<br />

initiatives plus récentes ont vu le jour. Il existe aujourd’hui cinq AOC belges, dont deux<br />

en Wallonie, deux vins de table avec indication géographique, dont un wallon, <strong>et</strong> un<br />

mousseux de qualité flamand. Au 19 e siècle, Hoeilaart, Overijse, La Hulpe, sont<br />

réputées pour la culture de raisin de table sous serres • Très sucré, le raisin est<br />

délicieux en salade de fruits, dans un plat sucré-salé, avec du fromage. On utilise<br />

aussi les feuilles de vignes, le vinaigre de vin <strong>et</strong> l’huile de pépin de raisin • Riche<br />

en eau, fibres, vitamines, anthocyanes, oligo-éléments <strong>et</strong> sels minéraux,<br />

le raisin est désintoxiquant, antibactérien, <strong>et</strong> agit positivement sur le<br />

système cardio-vasculaire <strong>et</strong> le transit.<br />

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26<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

OCTOBRE<br />

focus > Les choux<br />

Le chou est originaire du sud-ouest de l’Europe. Sa culture débute<br />

dès la plus haute Antiquité à partir de formes sauvages maritimes.<br />

La sélection multimillénaire par l’homme a abouti à une<br />

grande diversité de variétés. Le chou, qui se conserve bien en hiver,<br />

a tout donné pour notre nourriture <strong>et</strong> celle du bétail : feuilles, fleurs, bourgeons<br />

(chou de Bruxelles), tige (chou-rave) <strong>et</strong> racine (chou-nav<strong>et</strong>) • Il se prépare cru en<br />

salade, dans une soupe, un ragoût, farci, sauté ou encore en choucroute • Connu depuis<br />

longtemps pour son pouvoir revitalisant, immunostimulant, alcalinisant, reminéralisant<br />

<strong>et</strong> dépuratif, il est riche en vitamines (A, B1, B2, C, K) <strong>et</strong> en minéraux (soufre, calcium,<br />

potassium, phosphore, iode). Le chou est efficace dans la lutte contre certains ulcères du système digestif<br />

<strong>et</strong> la choucroute est un excellent désinfectant intestinal.<br />

focus > Le fenouil<br />

Soupe au chou rouge (4 personnes)<br />

350 g de chou rouge, 1 p<strong>et</strong>it oignon rouge, 2 pommes de terre, sel <strong>et</strong> poivre. Pour la garniture<br />

: 200 g de lard, 1 p<strong>et</strong>it oignon rouge, beurre <strong>et</strong> persil, 1 cuillère à soupe de vinaigre.<br />

Faire revenir 1 oignon dans une grande casserole, y ajouter les autres légumes en morceaux,<br />

couvrir d’eau, saler, poivrer. En fin de cuisson préparer la garniture : dorer au beurre un<br />

oignon haché avec les lardons puis r<strong>et</strong>irer-les <strong>et</strong> déglacer la poêle au vinaigre.<br />

Verser le jus dans le potage. Disposer lardons <strong>et</strong> oignons dans l’assi<strong>et</strong>te <strong>et</strong><br />

servir la soupe bien chaude. Décorer avec du persil finement haché.<br />

Cultivé pour le renflement bulbeux <strong>et</strong> charnu de ses feuilles imbriquées,<br />

sa forme sauvage pousse surtout en climat méditerranéen<br />

• Racines, feuilles <strong>et</strong> graines sont comestibles. Proche de l’anis, il est souvent<br />

associé au poisson, aromatise certaines liqueurs, certains fromages <strong>et</strong><br />

des salamis • Bien pourvu en vitamines (A, B, C) <strong>et</strong> en minéraux, le fenouil<br />

est diurétique, emménagogue, antispasmodique, <strong>et</strong>c. On l’utilise notamment<br />

pour l’aérophagie, le ballonnement, la digestion difficile, la nausée, les<br />

maux d’estomac, <strong>et</strong>c. Son huile stimule la production de lait maternel. A dose raisonnable,<br />

l’infusion, bue par la mère qui allaite, aide les nouveaux-nés ayant des maux<br />

de ventre. La graine est expectorante (en tisane ou sirop antitussif) <strong>et</strong> décontractante.<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Octobre >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


Tarte sucrée au fenouil<br />

Pâte feuill<strong>et</strong>ée, 2 à 3 bulbes de fenouil de taille moyenne, 100 g de sucre roux, eau.<br />

Préchauffer le four à 140°c pendant ¼ d’heure. Délayer 100 g de sucre dans 100g d’eau.<br />

Chauffer à feu doux en remuant jusqu’à frémissement. Dès que le sucre est fondu, laisser<br />

refroidir le sirop. Etaler la pâte brisée dans un moule à tarte préalablement huilé.<br />

Laver les fenouils <strong>et</strong> les râper grossièrement dans un saladier, verser le sirop de sucre <strong>et</strong><br />

mélange. Etaler la préparation en une couche d’environ 1,5 cm sur la pâte <strong>et</strong> décorer le<br />

tout avec le feuillage haché. Enfourner 40 minutes. Déguster<br />

chaud ou froid, accompagné d’une boule de glace<br />

à la vanille.<br />

focus > Les cucurbitacées<br />

Les cucurbitacées, qui regroupent plusieurs genres <strong>et</strong> espèces d’une grande variabilité génétique<br />

(forme, taille, couleur), ont d’abord été cultivées pour leurs graines oléagineuses car leur chair était<br />

alors maigre <strong>et</strong> amère. Dans bien des pays, les fruits, évidés <strong>et</strong> séchés, servent encore de récipients,<br />

de flotteurs, d’instruments de musique. En Europe, au Moyen-âge, on connait déjà la gourde (ou<br />

calebasse), du genre Lagenaria <strong>et</strong> d’origine tropicale.. Les courges – courg<strong>et</strong>te, pâtisson, potiron,<br />

citrouille, courge musquée (Butternut), <strong>et</strong>c. -, du genre Cucurbita, cultivées depuis plus de 10 000<br />

ans par les indiens d’Amérique du Sud, n’arrivent en Europe qu’après Christophe<br />

Colomb • Râpées en salade, en soupe, gratinées, grillées, farcies, en tarte, dessert ou<br />

confiture, les fleurs font aussi d’excellents beign<strong>et</strong>s. La courge « spagh<strong>et</strong>ti végétal » se<br />

prépare comme des pâtes • Concombre, cornichon <strong>et</strong> melon, du genre Cucumis,<br />

furent introduits de l’Orient vers l’Europe dès le 8 e siècle,<br />

avec la pastèque • Des cornichons au vinaigre, un concombre<br />

façon tzatziki (dégorgé <strong>et</strong> avec une sauce au yaourt)<br />

ou avec du miel, un melon relevé d’un m<strong>et</strong>s salé (jambon<br />

fumé) ou vinaigré… quel régal ! • Les cucurbitacées sont<br />

plutôt pauvres en calories, riches en eau, en vitamines,<br />

en minéraux. Riche en fer, iode <strong>et</strong> manganèse, le<br />

concombre, très populaire chez les grecs <strong>et</strong> les romains <strong>et</strong><br />

utilisé avec succès depuis des siècles en cosmétique <strong>et</strong> en dermatologie, est<br />

calmant <strong>et</strong> fébrifuge.<br />

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28<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

NOVEMBRE<br />

focus > Le salsifis <strong>et</strong> la scorsonère<br />

Noms donnés aux racines de deux plantes de la même famille,<br />

originaires du pourtour méditerranéen <strong>et</strong> très souvent confondues.<br />

Ces deux légumes, cultivés pour leur racine charnue <strong>et</strong><br />

riche en latex, apparaissent tard en Europe occidentale. Leurs racines sont riches en inuline (sorte<br />

d’amidon recommandé aux diabétiques), en vitamine C <strong>et</strong> très équilibrées en minéraux • A saveur<br />

affirmée <strong>et</strong> à chair fondante, ils se consomment cuits en ragoût, sautés, à la sauce béchamel, refroidis en<br />

salade avec une vinaigr<strong>et</strong>te bien moutardée ou encore crus. Leurs jeunes feuilles se consomment crues<br />

en salade • La racine du salsifis est lisse, blanc jaunâtre, conique, de 20 cm de long, garnie de<br />

radicelles à l’état jeune. Sa récolte a lieu à partir d’octobre <strong>et</strong> durant tout l’hiver. La scorsonère<br />

a toujours été plus cultivée que le salsifis. Sa racine, à peau noire (du catalan «<br />

scorso nera » ou « écorce noire ») <strong>et</strong> à chair blanche, cylindrique,<br />

longue d’environ 30 cm, peut rester en place <strong>et</strong> être récoltée de<br />

novembre à fin mars selon les besoins. Il était autrefois utilisé<br />

pour la préparation d’une boisson rafraîchissante qu’on vendait<br />

dans les rues. La peau de la scorsonère ne doit pas être nécessairement<br />

pelée mais simplement brossée à l’eau tiède.<br />

Salsifis à la polonaise (4 personnes)<br />

800 g de salsifis, 40 g de chapelure, 4 œufs, 120 g de beurre, persil • A servir avec de<br />

la mâche pour colorer le repas.<br />

Préparer <strong>et</strong> cuire les salsifis dans un fond d’eau à feu doux. Faire durcir des<br />

œufs, les rafraîchir puis les hacher <strong>et</strong> les saler. Faire fondre du beurre dans une<br />

poêle, y faire dorer les salsifis, saler <strong>et</strong> poivrer. Les verser dans un<br />

plat <strong>et</strong> les maintenir chauds. Ciseler finement le persil. Faire<br />

fondre le reste du beurre dans la même poêle, ajouter la<br />

chapelure <strong>et</strong> la laisser blondir. Ensuite y ajouter les œufs<br />

<strong>et</strong> le persil. Mélanger <strong>et</strong> verser sur les salsifis.<br />

focus > La nois<strong>et</strong>te<br />

Le nois<strong>et</strong>ier, arbrisseau des régions tempérées de l’hémisphère nord, est l’une des rares espèces de<br />

l’ère tertiaire (- 70 millions d’années) à avoir survécu jusqu’à nos jours. Très rustique, il s’accommode<br />

de tous les climats <strong>et</strong> de tous les sols. Il a toujours été à la source d’histoires magiques liées aux druides,<br />

aux sourciers en quête d’eau souterraine, aux chercheurs d’or, <strong>et</strong>c. La coutume d’utiliser une<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Novembre >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


anche de nois<strong>et</strong>ier fourchue pour détecter l’eau, encore d’usage, remonte<br />

à l’époque des Celtes. Son bois souple est utilisé en vannerie, son écorce se<br />

détache en fines lamelles que l’on peut tresser. La nois<strong>et</strong>te se récolte vers<br />

septembre-octobre <strong>et</strong> peut se conserver plus d’un an • Elle se consomme<br />

crue ou cuite dans une salade, une purée, des pâtisseries, <strong>et</strong>c. La purée de nois<strong>et</strong>tes<br />

crues (broyées très finement) est intéressante car elle ne demande qu’une pointe de miel<br />

pour être consommée en tartines. Elle est à la base du praliné • La nois<strong>et</strong>te est un reminéralisant de premier<br />

ordre. A teneur élevée, elle contient potassium, calcium, magnésium (contre le stress), manganèse,<br />

fer (contre l’anémie), cuivre (contre les rhumatismes <strong>et</strong> les maladies infectieuses), phosphore<br />

(contre la fatigue intellectuelle), soufre <strong>et</strong> chlore. Elle est l’une des graines oléagineuses la plus riche<br />

en oméga 3, en fibres <strong>et</strong> en vitamine B <strong>et</strong> E. C’est une bonne source de protéines. Comme la noix,<br />

son huile est très précieuse.<br />

Utilisez des plantes aromatiques bio à la cuisine !<br />

L’utilisation de plantes condimentaires perm<strong>et</strong> de relever une préparation, liquide ou<br />

solide, en l’aromatisant agréablement. Grâce à elles, vous cuisinerez un même légume plusieurs<br />

fois d’affilée tout en ayant le sentiment de manger quelque chose de nouveau à chaque<br />

fois. L’autre avantage des plantes condimentaires, trop souvent sous-estimé, réside en leurs<br />

propriétés médicinales notamment apéritives, digestives, antiseptiques <strong>et</strong> diurétiques.<br />

Quelles sont les plus courantes dans nos régions :<br />

les vivaces qui persistent en hiver : thym, romarin, sauge, laurier, <strong>et</strong>c.;<br />

• les vivaces qui réapparaissent à chaque printemps : menthe, origan, ciboul<strong>et</strong>te, mélisse, <strong>et</strong>c.;<br />

• les (bis-)annuelles à ressemer chaque année : persil, roqu<strong>et</strong>te, coriandre, basilic, an<strong>et</strong>h, ca-<br />

• pucine, <strong>et</strong>c.;<br />

certains légumes ont également des propriétés aromatiques : céleri, cerfeuil, fenouil, panais, <strong>et</strong>c.<br />

•<br />

Gâteau de carottes <strong>et</strong> de nois<strong>et</strong>tes<br />

500 g de carottes, 300 g de farine semi-complète, 300 g de sucre roux de canne, 100 g de<br />

nois<strong>et</strong>tes, 4 œufs, sel, 30 cl d’huile douce, 2 cuillères à café de levure de bière en poudre.<br />

Préchauffer le four à 200°c. Dans un saladier, mélanger au fou<strong>et</strong> les œufs, le sucre, l’huile<br />

<strong>et</strong> une pincée de sel. Ensuite, mélanger à la spatule farine <strong>et</strong> levure <strong>et</strong> les incorporer<br />

au mélange. Ajouter les carottes râpées <strong>et</strong> les nois<strong>et</strong>tes finement<br />

broyées. Beurrer un moule <strong>et</strong> y verser la pâte. Enfourner 45<br />

minutes puis laisser refroidir.<br />

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>><br />

29


30<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

DECEMBRE<br />

focus > Le topinambour<br />

Plante vivace proche du tournesol, originaire d’Amérique du Nord-Est, à<br />

tubercules jaunes ou bruns à rouges. Récoltés par les amérindiens en<br />

cas de dis<strong>et</strong>te, ils furent introduits en Europe au début du 17 e siècle.<br />

Très rustique, facile à cultiver <strong>et</strong> résistant au froid, le tubercule se<br />

récolte de septembre à mars selon les besoins. Sa culture connut<br />

vite un vif succès en Europe où il domina jusqu’à l’arrivée de la pomme de<br />

terre, puis disparut pour ne réapparaître qu’en période de grande pénurie comme lors de<br />

la Seconde Guerre mondiale. La plante entière servait de fourrage pour les animaux <strong>et</strong>/ou pour la<br />

distillation • Le topinambour se consomme cuit à la vapeur, nature, avec de la crème ou de la béchamel,<br />

rissolé, sauté au beurre, en purée, froids en salade, <strong>et</strong>c. Cru il se prépare avec une vinaigr<strong>et</strong>te • Peu calorique,<br />

il contient de nombreuses vitamines <strong>et</strong> des sels minéraux. La substance de réserve n’est pas<br />

l’amidon mais l’inuline qui, elle, n’influence pas la glycémie des diabétiques.<br />

Topinambours braisés aux p<strong>et</strong>its lardons (4 personnes)<br />

250 g de lard maigre en lardons, 1 kg de topinambours, 2 gros oignons, 2 carottes, 2 échalotes <strong>et</strong> 2<br />

gousses d’ail, 30 g de beurre, 10 cl de vin blanc sec, 1 feuille de laurier, du thym, du sel <strong>et</strong> du poivre.<br />

Emincer finement oignons <strong>et</strong> échalotes, découper les carottes en p<strong>et</strong>its dés,<br />

éplucher <strong>et</strong> écraser l’ail. Préparer <strong>et</strong> brosser les topinambours à l’eau tiède, les<br />

couper en deux ou trois selon la grosseur. Dans une cocotte, rissoler <strong>et</strong> dorer<br />

doucement les lardons dans 30 g de beurre (ou de l’huile). Les r<strong>et</strong>irer <strong>et</strong> les<br />

m<strong>et</strong>tre en attente sur une assi<strong>et</strong>te. A la place, m<strong>et</strong>tre les oignons, les échalotes,<br />

l’ail, les carottes, le laurier <strong>et</strong> le thym. Laisser étuver doucement<br />

pendant 5 minutes. Ajouter alors les topinambours,<br />

du poivre <strong>et</strong> un peu de sel puis rem<strong>et</strong>tre les lardons <strong>et</strong><br />

arroser de 10 cl de vin. Couvrir <strong>et</strong> laisser mijoter doucement<br />

pendant 35 minutes. Servir bien chaud.<br />

focus > La châtaigne<br />

Le châtaignier, spontané dans le pourtour méditerranéen, est assez<br />

rare dans le nord. Planté en Belgique, on le trouve ça <strong>et</strong> là, plus ou<br />

moins naturalisé. Sa longévité est très grande (500 à plus de 1500<br />

ans). Aujourd’hui plutôt délaissé, le châtaignier fut longtemps à la<br />

base de notre alimentation. Il fut surnommé « arbre à pain » pour les qualités nutritives<br />

de la châtaigne qui remplaçait les céréales dans certaines régions, <strong>et</strong> «arbre à saucisses »<br />

>> Autres fruits <strong>et</strong> légumes locaux <strong>et</strong> de saison disponibles en Décembre >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>


car elle servait aussi à l’alimentation des porcs. On appelle marrons certaines variétés de châtaignes.<br />

La châtaigne contient glucides, fibres, vitamines, minéraux oligo-éléments • Séchée puis moulue, elle<br />

donne une farine très énergétique <strong>et</strong> nutritive (plus de 75 % de glucides) qui, mélangée à hauteur de 30 %<br />

à la farine de froment, sert à faire du pain, des crêpes, des gal<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> des pâtisseries (bûche de Noël, en<br />

charlotte avec des poires). Bien mûres <strong>et</strong> sucrées, elles se consomment crues ou cuites, entières ou en purée,<br />

avec un plat de légumes ou de viande (dinde aux marrons, <strong>et</strong>c.), en potage (avec légumes de saison),<br />

en confiture ou grillées <strong>et</strong> vendues dans les rues en hiver au cri de « Chauds les marrons ! ». Les marrons<br />

glacés sont des châtaignes confites au sucre <strong>et</strong> cristallisées. On peut aussi les m<strong>et</strong>tre dans de l’alcool, en<br />

faire des liqueurs <strong>et</strong> des sirops.<br />

focus > La poire<br />

Le poirier, originaire des régions tempérées d’Europe <strong>et</strong> d’Asie (Chine), peut vivre<br />

jusqu’à 200 ans. Il est naturalisé <strong>et</strong> cultivé sur tous les continents. La poire ne mûrit<br />

pas bien sur l’arbre ; sa chair y devient sablonneuse ou granuleuse. On la cueille<br />

donc à peine mûre pour la conserver en entrepôts réfrigérés où elle termine de<br />

mûrir en restant ferme avec une texture lisse, tendre <strong>et</strong> agréable. Sélectionnée depuis<br />

la plus haute Antiquité, il en existe des centaines de variétés • Plusieurs types de<br />

poires existent : les poires à couteau, à consommer nature ou en jus, les poires à cuire <strong>et</strong><br />

les poires à « poiré » (jus fermenté alcoolisé ou cidre de poire). On en fait aussi du sirop, une eau-de-vie <strong>et</strong>,<br />

à partir de certaines variétés, des conserves • Très bénéfique à la santé, sa grande richesse en minéraux<br />

(dont zinc, potassium, <strong>et</strong>c.) profite aux convalescents, aux étudiants en examens <strong>et</strong> aux personnes<br />

surmenées. La poire favorise la formation des globules rouges, la purification <strong>et</strong> la fluidification du<br />

sang, combat la goutte <strong>et</strong> les rhumatismes.<br />

Poires au sirop<br />

4 poires, ½ litre d’eau, 150 g de sucre roux, 1 citron • A consommer tel quel ou s’en servir<br />

comme base de préparation pour une tarte, une « poire belle Hélène » (avec glace vanille<br />

<strong>et</strong> chocolat fondu) ou une salade de fruits.<br />

Bouillir l’eau additionnée du sucre <strong>et</strong> de quelques gouttes de citron. Après ébullition,<br />

laisser frémir ¼ d’heure pour réduire le jus. Pendant ce temps, peler <strong>et</strong> couper les poires<br />

en deux. Les déposer dans le sirop <strong>et</strong>, selon la variété choisie, laisser cuire encore plus ou<br />

moins 20 minutes à feu doux en vérifiant de temps à autre leur<br />

consistance avec la pointe d’un couteau. Laisser refroidir<br />

dans le jus.<br />

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>><br />

31


32<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

Le tableau des possibles<br />

Voici quelques façons de préparer <strong>et</strong> de consommer, seuls ou en mélange, les fruits <strong>et</strong> les légumes<br />

de saison produits par les maraîchers <strong>et</strong> les arboriculteurs bio de Wallonie :<br />

Cru<br />

Cuit<br />

Rissolé ou sauté<br />

à la poêle<br />

En purée<br />

En potage<br />

Lactofermentation<br />

Beign<strong>et</strong>s, tartes,<br />

croqu<strong>et</strong>tes<br />

En jus<br />

Coulis, sirops :<br />

Confiture :<br />

Préparations<br />

sucrées<br />

Le tableau des possibles<br />

Tous les fruits (frais <strong>et</strong> secs) <strong>et</strong> tous les légumes y compris potiron, potimarron,<br />

nav<strong>et</strong>*, scorsonère*, salsifis*, panais*, b<strong>et</strong>terave*, chou-rave*, radis*, carotte*,<br />

<strong>et</strong>c. Les fanes (ou feuilles) des légumes surmontés d’une astérisque peuvent<br />

composer ou relever une salade – Certains, comme la pomme de terre, le haricot<br />

<strong>et</strong> la rhubarbe, s’y prêtent moins.<br />

Tous les fruits (frais <strong>et</strong> secs) <strong>et</strong> les légumes, y compris les fanes des légumes<br />

cités ci-dessus • Dans une poêlée de légumes, gratinés, farcis, <strong>et</strong>c.<br />

La plupart des légumes y compris chou rave, radis noir, courges, b<strong>et</strong>terave,<br />

salsifis, scorsonère, panais, rutabaga, potimarron, topinambour, nav<strong>et</strong>, <strong>et</strong>c.<br />

La plupart des légumes - pois, chou-rave, b<strong>et</strong>terave, céleri, panais, topinambour,<br />

rutabaga, radis noir, <strong>et</strong>c. -, le potimarron, la tomate, la châtaigne, la nois<strong>et</strong>te,<br />

<strong>et</strong>c.<br />

Tous les légumes - y compris les fanes de certains légumes (voir ‘Cuit’)- <strong>et</strong><br />

certains fruits : courges, la tomate, le poivron, la châtaigne.<br />

Légumes durs : choux divers (chou pommé, chou rouge, brocoli en choucroute),<br />

légumes racines (carotte, nav<strong>et</strong>, b<strong>et</strong>terave, radis noir, <strong>et</strong>c.), côtes de b<strong>et</strong>te,<br />

courg<strong>et</strong>te, cornichon, haricot vert, <strong>et</strong>c. • La lacto-fermentation est aussi un<br />

simple <strong>et</strong> excellent moyen de conservation (plusieurs mois).<br />

Un moyen agréable de consommer les fruits <strong>et</strong> les légumes sans jamais se<br />

lasser<br />

Tous les fruits (excepté les fruits secs) <strong>et</strong> les légumes (y compris pomme de<br />

terre). • Les jus obtenus doivent être consommés immédiatement après fabrication<br />

afin de préserver <strong>et</strong> de bénéficier au maximum de leurs propriétés<br />

nutritives <strong>et</strong>/ou thérapeutiques.<br />

Tous les fruits (excepté les fruits secs) <strong>et</strong> certains légumes (ne fut-ce que pour<br />

leurs propriétés thérapeutiques dans un sirop)<br />

Tous les fruits (tomate, potiron, châtaigne) <strong>et</strong> certains légumes. (voir point suivant)<br />

Les fruits (frais <strong>et</strong> secs) <strong>et</strong> les légumes tels carotte, panais, potiron <strong>et</strong> potimarron,<br />

fenouil, ortie, poivron, aubergine, tomate, scorsonère, salsifis, topinambour,<br />

oignon, rutabaga, nav<strong>et</strong>, chicon, céleri, chou, <strong>et</strong>c. • Seuls ou en mélange<br />

avec d’autres, en tarte, gâteau, sorb<strong>et</strong>, <strong>et</strong>c.


Sur la route des fruits <strong>et</strong> légumes bio de Wallonie<br />

Tournai<br />

5 6<br />

7<br />

Mons<br />

8<br />

9<br />

Charleroi<br />

Wavre<br />

4<br />

Nivelles<br />

10<br />

Philippeville<br />

27<br />

Namur<br />

Marche<br />

Neufchâteau<br />

Liège<br />

Bastogne<br />

Arlon<br />

Page suivante, le listing établi en octobre 2009. Soyez toujours parfaitement informé<br />

de l’évolution de la production locale grâce à la liste actualisée en permanence,<br />

téléchargeable sur notre site ou disponible sur simple demande<br />

à <strong>Nature</strong> & Progrès. En plus de la vente directe à la ferme ou sur les marchés, certains<br />

producteurs proposent des livraisons de paniers bio hebdomadaires de fruits <strong>et</strong><br />

légumes de saison. Note : en fonction de l’intensité de la demande, de la saison <strong>et</strong><br />

de leur capacité de production, les producteurs repris dans c<strong>et</strong>te liste sont parfois<br />

amenés à compléter ce qu’ils produisent avec des fruits <strong>et</strong> des légumes bio ach<strong>et</strong>és<br />

à d’autres producteurs locaux <strong>et</strong>/ou à un grossiste spécialisé. A vous d’être attentifs<br />

à leur provenance <strong>et</strong> à la philosophie avec laquelle ces fruits <strong>et</strong> légumes bio ont été<br />

produits…..<br />

www.natpro.be<br />

1<br />

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30<br />

2<br />

3<br />

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14 15 16<br />

19<br />

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17<br />

18<br />

Verviers<br />

Malmedy<br />

22<br />

33


34<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

Liste des maraîchers <strong>et</strong> arboriculteurs bio de Wallonie<br />

en vente directe<br />

Légende :<br />

Les maraîchers <strong>et</strong>/ou arboriculteurs bio signataires de la charte éthique <strong>et</strong> solidaire de<br />

<strong>Nature</strong> & Progrès sont identifiés par le logo de <strong>Nature</strong> & Progrès Belgique.<br />

PACM plantes aromatiques, condimentaires <strong>et</strong> médicinales<br />

Province du Brabant Wallon<br />

1. LES LEGUMES BIO DE NODEBAIS<br />

Eric Evrard<br />

Chaussée de Namur, lieu dit la Baraque (en<br />

face du n°90), 1320 Nodebais<br />

T 0473/80.42.19<br />

biolegumesnodebais@skyn<strong>et</strong>.be<br />

Fruits <strong>et</strong> légumes de saison – Epicerie à la<br />

ferme<br />

2. BIORTIES<br />

Olivier De Visscher<br />

11 rue des Grands Prés 1370 Pi<strong>et</strong>rain<br />

T 010/81.36.77<br />

www.biorties.be<br />

Vente directe sur rendez-vous - Orties <strong>et</strong><br />

produits transformés à base d’orties<br />

3. FERME DE SAINTE-BARBE<br />

Joël Lambert<br />

12 chavée aux Lapins 1350 Orp-le-Grand<br />

T 019/63.22.85<br />

www.fermesaintebarbe.be<br />

Légumes de saison - Plants de pommes de<br />

terre (plusieurs variétés).<br />

Autres produits : céréales pour poules <strong>et</strong><br />

poul<strong>et</strong>s – Epicerie à la ferme<br />

+ paniers bio : Brabant wallon, Bruxelles,<br />

province de Liège<br />

4. VINCENT CANTAERT<br />

Vincent Cantaert<br />

108 chemin de la Scierie<br />

1457 Walhain-St-Paul – T/F 010/65.21.41<br />

vincent.cantaert@skyn<strong>et</strong>.be<br />

Fraises – Légumes de saison – PACM - Epicerie<br />

à la ferme<br />

Province du Hainaut<br />

5. FERME DÔRLOÛ<br />

Vander Donckt Freddy<br />

48 ferme Vieux Moulin 7890 Ellezelles<br />

T 068/44.83.06<br />

www.fermedorlou.be<br />

Fruits à noyaux, anciennes variétés de pommes<br />

<strong>et</strong> de poires – Légumes de saison, plusieurs<br />

variétés de pomme de terre.<br />

Autres produits : fromages, viandes <strong>et</strong> charcuteries,<br />

œufs, pains – Epicerie <strong>et</strong> restaurant<br />

à la ferme<br />

6. MARAîCHAGE BIO<br />

P<strong>et</strong>er Frischkorn<br />

11 Chaussée 7890 Wodecq<br />

T/F 068/44.87.75<br />

annemari<strong>et</strong>rifin@hotmail.com<br />

Légumes de saison - PACM - Produits transformés<br />

: choucroute<br />

+ possibilité de commandes groupées à venir<br />

r<strong>et</strong>irer sur place<br />

7. YANNICK HOSTIE<br />

Hostie Yannick<br />

98 rue de Mauvinage 7830 Fouleng<br />

T 068/45.65.15<br />

Fraises – Légumes de saison<br />

+ paniers bio personnalisés sur commande<br />

livrés à Uccle<br />

8. DOMAINE DU GIBET<br />

D‘Hondt Joëlle<br />

11 chemin du Vieux Gib<strong>et</strong> 7060 Soignies<br />

T 067/33.53.60<br />

www.domainedugib<strong>et</strong>.be


P<strong>et</strong>its fruits, fruits à noyaux <strong>et</strong> à pépins dont<br />

d’anciennes variétés - Légumes de saison –<br />

PACM – Plants à repiquer sur demande <strong>et</strong><br />

suivant les possibilités. - Autres produits de<br />

la ferme : farines, céréales, lait, œufs…<br />

+ paniers bio, uniquement sur commande, à<br />

r<strong>et</strong>irer sur place.<br />

9. FERME DELSAMME - C.P.A.S. La Louvière<br />

François Castagna<br />

2 place de Strepy 7110 Strepy<br />

T 064/44.13.18 –<br />

www.lalouvierecpas.be/fermedelsamme.htm<br />

Fraises, anciennes variétés de fruits à pépins<br />

(verger en formation) – Légumes de<br />

saison -– PACM – Epicerie <strong>et</strong> restaurant à la<br />

ferme<br />

+ paniers bio : la Louvière, Ecaussinnes,<br />

Mons. Personnes à mobilité réduite : livraison<br />

à domicile.<br />

10. TOUBIO<br />

Nicole Tournel <strong>et</strong> André Lefèvre<br />

7 rue de Boignée 6224 Wanfercée-Baul<strong>et</strong><br />

T 071/81.59.10<br />

www.toubio.be<br />

Fraises <strong>et</strong> fruits à pépins – Légumes de saison<br />

– PACM - Epicerie à la ferme<br />

+ paniers bio (contacter pour le périmètre<br />

de livraison)<br />

Province de Liège<br />

11. MARC DELVAUX<br />

Marc Delvaux<br />

59c rue Porte de Liège 4300 Waremme<br />

T 019/32.75.80<br />

Fruits à pépins : plusieurs variétés de pommes<br />

dont des variétés anciennes<br />

12. FERME A L’ARBRE DE LIEGE<br />

Henri Pâque<br />

39 rue de Liège 4450 Lantin<br />

T 04/263.58.01<br />

www.ferme-paque.be<br />

Fraises, fruits à pépins <strong>et</strong> à noyaux – Légumes<br />

de saison <strong>et</strong> produits transformés -<br />

PACM - Plants à repiquer : légumes <strong>et</strong> plantes<br />

aromatiques - Autres produits : viandes<br />

<strong>et</strong> charcuteries, œufs – Epicerie à la ferme<br />

13. LA BOURRACHE<br />

Mouchamps Hugues<br />

48 rue du Beau Mur 4030 Grivegnée (siège)<br />

T 04/341.00.14<br />

www.labourrache.org<br />

Légumes de saison dont anciennes variétés<br />

- PACM<br />

+ Paniers bio : Liège <strong>et</strong> sa périphérie<br />

14. CYNORHODON EFT<br />

Catherine Claessens<br />

4 rue Haute Froidmont 4684 Haccourt<br />

T 04/374.14.44<br />

www.cynorhodon.be<br />

Fruits à pépins <strong>et</strong> à noyaux : anciennes variétés<br />

– Légumes de saison - PACM – Plants<br />

à repiquer : légumes, plantes aromatiques,<br />

fleurs vivaces<br />

Autres produits : fromages, colis de viande<br />

<strong>et</strong> charcuteries – Epicerie à la ferme<br />

+ paniers bio : dépôts à Oupeye, Liège <strong>et</strong> ses<br />

environs.<br />

15. MARC BALLAT<br />

Marc Ballat<br />

45a chemin de Surisse 4607 Bombaye<br />

T 04/375.03.33 – F 04/375.09.18<br />

marc@ballat.be<br />

Fruits à noyaux <strong>et</strong> à pépins dont d’anciennes<br />

variétés – Jus de pommes <strong>et</strong> sirop de poires<br />

16. POMMES DU PETIT CHAMPS<br />

Pierre-Marie Laduron<br />

67 rue Albert Dekkers 4608 Warsage<br />

T /F 04/376.75.47 – G 0477/29.05.17<br />

pm.laduron@skyn<strong>et</strong>.be<br />

Fruits à pépins – Jus de pommes<br />

35


36<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

17. INGO WENT<br />

Ingo Went<br />

Lieu de production : 4852 Hombourg<br />

T 0487/47.50.63 - Langue allemande<br />

Légumes de saison<br />

+ paniers bio : région germanophone<br />

18. AL’TRAPPE<br />

Franz Rieks & Tobias Rosenbach<br />

4 route de la Ferme Brûlée à 4830 Limbourg<br />

T 087/53.18.18<br />

franzrieks@skyn<strong>et</strong>.be<br />

P<strong>et</strong>its fruits – Légumes de saison – PACM -<br />

Plants à repiquer : légumes, plantes aromatiques<br />

+ paniers bio : commune de Limbourg, région<br />

germanophone <strong>et</strong> alentours<br />

19. LI CORTIS DE FAWES<br />

Monseur Michel<br />

56 rue des Fawes 4141 Louveigné<br />

T/F 04/360.83.45<br />

Légumes de saison – Plants de légumes<br />

Epicerie à la ferme<br />

20. FERME LAROCK<br />

Larock Louis<br />

12 rue Duchêne 4120 Rotheux-Rimière<br />

T/F 04/372.04.75<br />

fermelarock@gmail.com<br />

P<strong>et</strong>its fruits <strong>et</strong> anciennes variétés de pommes,<br />

en saison jus de pommes <strong>et</strong> sirop – Légumes<br />

de saison – Autres produits : fromages, colis de<br />

viande <strong>et</strong> de charcuteries, pains<br />

21. FERME DE TARGNON<br />

Malmendier Jacques<br />

1 rue de Targnon 4161 Villers-aux-Tours<br />

T 04/383.72.15<br />

fermed<strong>et</strong>argnon@skyn<strong>et</strong>.be<br />

Groseilles rouges – Légumes de saison –<br />

Plants à repiquer - Epicerie à la ferme<br />

22. TERREN-HOF<br />

Michels Doris<br />

11 Klosterstrasse 4780 Saint-Vith<br />

T 080/22.69.04<br />

www.terrenhof.be<br />

Légumes de saison - Autres produits : céréales<br />

panifiables, pains – Epicerie à la ferme<br />

Province du Luxembourg<br />

23. MAGOTIAUX<br />

Vincent <strong>et</strong> Valérie Magotiaux<br />

4a rue de Rindchay 6860 Nivel<strong>et</strong><br />

T 0498/07.74.02<br />

Sur rendez-vous à la ferme ou alors sur les<br />

marchés<br />

Pastèques <strong>et</strong> melons - Légumes de saison -<br />

Autres produits : colis de viande de boeuf<br />

+ paniers bio : contacter pour périmètre de<br />

livraison<br />

24. BIO-VALLEE<br />

André Grevisse<br />

64 rue de la Roch<strong>et</strong>te 6723 Habay-la-Vieille<br />

T 063/43.33.04<br />

www.bio-vallee.be<br />

Légumes de saison - Autres produits : colis<br />

de viande <strong>et</strong> charcuteries. Epicerie à la<br />

ferme<br />

+ Paniers bio : à r<strong>et</strong>irer sur place ou livrés<br />

principalement dans les provinces du<br />

Luxembourg <strong>et</strong> de Liège.<br />

25. YVES BONHOMME<br />

Yves Bonhomme<br />

215 rue de l‘Enfer 6730 Saint-Vincent<br />

T/F 063/44.49.69<br />

yves.bonhomme@gmail.com<br />

Framboise <strong>et</strong> melons - Légumes de saison -<br />

PACM – Plants à repiquer<br />

+ Paniers bio dans le sud-Luxembourg


26. FERME LES BLEUETS<br />

Benoît Thiry <strong>et</strong> Fabienne Schmit<br />

101 rue Welschen, 6780 Longeau (Messancy)<br />

T 063/38.79.38<br />

fermelesbleu<strong>et</strong>s@gmail.com<br />

Légumes de saison - Autres produits : œufs<br />

– Epicerie à la ferme<br />

Province de Namur<br />

27. FERME DE MONTAVAL<br />

David Duchène<br />

225 rue de la Tannerie, 5630 Senzeilles<br />

T 071/333.159<br />

www.montaval.be<br />

Légumes de saison – Epicerie à la ferme<br />

+ paniers bio : provinces de Namur, Hainaut,<br />

Brabant Wallon <strong>et</strong> Bruxelles Capitale.<br />

28. LE PRE GOURMAND<br />

Paule Crois<strong>et</strong><br />

4 rue de l’Eglise (siège social) <strong>et</strong> rue de la<br />

Louve (jardin) à 5377 Heure<br />

0470/582180<br />

www.pregrourmand.be<br />

P<strong>et</strong>its fruits – Légumes de saison dont anciennes<br />

variétés – PACM - Plants à repiquer :<br />

légumes, plantes aromatiques – Asbl pour<br />

le maintien de la biodiversité : diffusion<br />

d’anciennes variétés de p<strong>et</strong>its fruits <strong>et</strong> de<br />

légumes<br />

+ paniers : région Ciney, Rochefort, Marche<br />

<strong>et</strong> sur place (sur rendez-vous)<br />

29. D’UN JARDIN A L’AUTRE<br />

Jean-François Ramelot<br />

2c rue de la Sarthe 5640 Saint-Gérard<br />

T/F 071/72.83.60 - fc140298@skyn<strong>et</strong>.be<br />

P<strong>et</strong>its fruits, fruits à noyaux, poires - Légumes<br />

de saison – Plants à repiquer - Produits<br />

transformés divers<br />

+ paniers bio : sur place, Sombreffe, Sauvenière,<br />

Gembloux-Lonzée, possibilité jusqu’à<br />

Rixensart.<br />

30. FREDERIC JADOUL<br />

25 rue Henri Tholomé, 5310 Aische-en-Refail<br />

T/F 081/56.99.27<br />

jadoulnoel@hotmail.com<br />

Fraises <strong>et</strong> framboises – Légumes de saison<br />

(spécialité : asperges, chicons, tomates)<br />

Sur commande uniquement <strong>et</strong> à r<strong>et</strong>irer sur<br />

place : contacter pour obtenir l’offre hebdomadaire.<br />

Possibilité de livraison à partir d’un<br />

certain montant<br />

31. SEMAILLES<br />

Catherine Andrianne<br />

16b rue du Sabotier à 5340 Faulx-Les-Tombes<br />

T 081/57.02.97<br />

www.semaille.com<br />

Production de semences <strong>et</strong> de plants biologiques<br />

<strong>et</strong> biodynamiques – Matériel de<br />

jardinage<br />

32. LES COMPAGNONS<br />

DU SAMSON<br />

Bruno Lambotte<br />

5 Ry Del Vau à 5340 à Gesves<br />

T 083/67.89.11<br />

www.lescompagnonsdusamson.com<br />

P<strong>et</strong>its fruits, pommes, raisins, melons <strong>et</strong> pastèques<br />

– Légumes de saison - PACM – Plants<br />

à repiquer<br />

+ Paniers bio dans un rayon de 15 km autour<br />

de Gesves (Andenne, Ohey, Assesse, <strong>et</strong>c.)<br />

33. A COUP DE POUSSES<br />

Amanda Gaspard<br />

Sart-Bernard (lieu de production)<br />

T 0496/29.01.99<br />

www.lespaniersdelegumes.be<br />

Légumes de saison dont anciennes variétés<br />

- PACM<br />

+ paniers bio : Wallonie (principalement<br />

provinces de Namur <strong>et</strong> de Liège)<br />

37


38<br />

Fruits & Légumes BIO de Wallonie<br />

Références<br />

Réalisation des rec<strong>et</strong>tes avec l’aimable participation d’Emmanuel Verheyden,<br />

cuisinier à domicile à Villers-aux-Tours (T 0494/90.05.87)<br />

1. Davis DR, Epp MD, Riordan HD, Changes in USDA food composition data for 43 garden crops, 1950 to<br />

1999, Journal of the American College of Nutrition, décembre 2004, vol. 23, n°6, 669-82, www.jacn.<br />

org/cgi/content/abstract/23/6/669<br />

2. Dr Jean Valn<strong>et</strong>, Se soigner par les légumes, les fruits <strong>et</strong> les céréales, Ed. Livre de Poche, 2007<br />

3. FAV Health : symposium sur les eff<strong>et</strong>s santé des fruits <strong>et</strong> des légumes qui s’est tenu du 17 au 20 août<br />

2005 à Québec <strong>et</strong> a réuni cent cinquante conférenciers <strong>et</strong> intervenants en provenance de trente<br />

pays.<br />

4. Qualité <strong>et</strong> sécurité des produits bio, dossier Fibl n°4 mai 2006 – www.fibl.ch<br />

5. Marie-Josèphe Amiot-Carlin, spécialiste des flavonoïdes, est directrice de recherche à l’Institut national<br />

de la recherche agronomique de Marseille<br />

6. Marie Olsson, chercheuse à la Swedish University of Agricultural Sciences.<br />

7. Le Dr Béliveau, oncologue, est directeur du laboratoire de biologie moléculaire au Centre de cancérologie<br />

Charles-Bruneau à l’Hôpital Sainte-Justine (Québec), professeur titulaire de biochimie à<br />

l’UQAM (Université du Québec à Montréal) <strong>et</strong> auteur du livre Les aliments contre le cancer (Éd.Trécarré).<br />

8. Fruits & Légumes, La Santé au naturel ! – Observatoire de la santé avec le soutien du Plan National<br />

Nutrition Santé, 2007<br />

9. Fondation contre le Cancer : www.cancer.be<br />

10. Documentation du Dr. Jörg Melzer, Ligue Suisse contre le cancer, Groupe suisse d’étude des méthodes<br />

parallèles <strong>et</strong> complémentaires en cas de cancer (SCAC) (www.swisscancer.ch/scac)<br />

11. Bio-Institut pour l’ITAB, Influence des itinéraires techniques sur la production d’antioxydants par la<br />

plante, novembre 2005<br />

12. Biofil, n°49, de novembre - décembre 2006, Les plantes bio se défendent <strong>et</strong> c’est tant mieux !<br />

13. Caris-Veyrat C, Amiot MJ, Tyssandier V, <strong>et</strong> al. Influence of organic versus conventional agricultural practice<br />

on the antioxidant microconstituent content of tomatoes and derived purees; consequences on antioxidant<br />

plasma status in humans. J Agric Food Chem. 2004 Oct 20;52(21):6503-9.<br />

Autres sources<br />

• Qualité des produits bio<br />

, Alter Agri n°83, mai - juin 2007, ITAB<br />

• www.healthandfood.be, news-l<strong>et</strong>ters n°3 (2007), n°9 <strong>et</strong> 10 (2008)<br />

• www.passeportsante.n<strong>et</strong> : site canadien concernant la santé <strong>et</strong> la nutrition<br />

• Philippe Delwiche, Du potager de survie au jardin solidaire - Approche sociologique <strong>et</strong> historique, Edition<br />

de <strong>Nature</strong> & Progrès, 2006<br />

• L’Encyclopédie du Potager,<br />

Editions Actes Sud, 2003<br />

• Guide des plantes sauvages comestibles <strong>et</strong> toxiques, Les guides du Naturalistes, Delachaux <strong>et</strong> Niestlé,<br />

2006<br />

• Les conserves naturelles des quatre saisons, Editions Terre Vivante, 2003<br />

• www.wikipedia.org<br />

• Le secteur vitivinicole en Belgique, Service Public Fédéral Economie


<strong>Nature</strong> & Progrès Belgique<br />

Pour notre santé <strong>et</strong><br />

celle de la Terre<br />

L’Asbl <strong>Nature</strong> & Progrès, œuvre activement depuis 30 ans à l’information des consommateurs ainsi qu’à la<br />

promotion de l’agriculture, du jardinage <strong>et</strong> de l’alimentation bio en Wallonie, en Belgique <strong>et</strong> en Europe.<br />

Elle regroupe un réseau de plus de 7000 membres consommateurs, producteurs <strong>et</strong> transformateurs bio,<br />

sur lequel elle s’appuie <strong>et</strong> travaille en partenariat étroit pour agir en faveur du développement dynamique<br />

<strong>et</strong> harmonieux d’une agriculture biologique à visage humain. Une agriculture bio de proximité, faisant<br />

appel aux ressources <strong>et</strong> aux compétences locales. Une agriculture bio qui préserve aussi nos patrimoines<br />

naturel, animal, végétal, rural, culturel <strong>et</strong> culinaire <strong>et</strong>, surtout, notre savoir-faire, gage d’autonomie <strong>et</strong> d’indépendance<br />

pour les générations présentes <strong>et</strong> à venir…<br />

Vous soutenez les valeurs que nous défendons <strong>et</strong> vous voulez :<br />

• rester informés des actualités <strong>et</strong> de l’évolution du monde bio ;<br />

découvrir les producteurs <strong>et</strong> les artisans bio de votre région ;<br />

• mieux comprendre les enjeux de société liés aux thèmes de l’agriculture <strong>et</strong> de l’alimentation bio, de<br />

l’éco-construction, de l’environnement <strong>et</strong> de l’énergie ;<br />

• découvrir nos campagnes d’information <strong>et</strong> de sensibilisation ainsi que nos différentes publications ;<br />

• ne pas manquer les portes ouvertes, les évènements <strong>et</strong> les foires organisés par <strong>Nature</strong> & Progrès chaque<br />

année (Valériane, Bio en Liège, Aubépine, Eglantine, <strong>et</strong>c.), ni l’agenda des activités organisées par<br />

les 20 locales <strong>Nature</strong> & Progrès partout en Wallonie <strong>et</strong> Bruxelles : conférences, débats, ateliers de jardinage<br />

bio ou de cuisine ?<br />

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<strong>Nature</strong> & Progrès <strong>et</strong><br />

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Valériane<br />

n°79 Septembre/novembre 2009 Belgique 5 Périodique bimestriel – Bureau de dépôt 5000 Namur 1 – N° d’agrément P705146<br />

La choucroute La bouillie bordelaise La certification participative<br />

L’épinard Le brev<strong>et</strong>age des plantes conventionnelles Rec<strong>et</strong>tes bio-gourmandes<br />

Dossier Le pain<br />

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Une initiative de :<br />

L’asbl <strong>Nature</strong> & Progrès, qui regroupe des consommateurs <strong>et</strong> des producteurs bio, oeuvre<br />

activement depuis plus de 30 ans à l’information <strong>et</strong> au développement de l’agriculture, du<br />

jardinage <strong>et</strong> de l’alimentation bio en Wallonie, en Belgique <strong>et</strong> en Europe.<br />

Vous voulez rester informé des actualités <strong>et</strong> de l’évolution du monde bio, ainsi que des<br />

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de l’environnement <strong>et</strong> des énergies renouvelables, ou encore obtenir les coordonnées<br />

des producteurs <strong>et</strong> des transformateurs bio les plus proches de chez vous ?<br />

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NATURE & PROGRèS BELGIqUE<br />

520 rue de Dave, 5100 Jambes – T 081/30.36.90 – F 081/31.03.06<br />

Editeur responsable : Francis GIOT – Réalisation : Noëlle LEROY<br />

www.natpro.be<br />

Avec le soutien de :<br />

DIRECTION GÉNÉRALE OPÉRATIONNELLE<br />

DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLE<br />

Graphisme : www.beelzepub.com • Photographies : Lars DENEYER • Imprimé sur du papier FSC, à l’encre vég<strong>et</strong>ale

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