MARSILLARGUES - Le blog de Jean Daumas dit Lamatte

PEUT-ON FAIRE MARCHE ARRIERE ?
Aujourd‟hui, il serait utopique de penser que toutes ces infrastructures que je viens de
recenser, et qui, gênent objectivement l‟écoulement des eaux de crues du Vidourle, puissent
être totalement supprimées ou abolies.
Il en est de même pour l‟habitat privé, urbain, rural ou diffus construit sur des zônes où l‟on a
mal et jamais voulu mesurer les risques, mais qui sont aujourd‟hui archi- connue.
Selon l’expression consacrée d’une certaine dialectique il faut “prendre les choses
comme elles sont et non comme on voudrait qu’elles soient“. C’est pourquoi, il faut
comprendre la difficulté qu’il y a aujourd’hui pour le Syndicat Mixte de trouver des
solutions qui fassent l’unanimité.
Il se trouvera toujours des gens a la recherche de notoriété, qui à cause de
considérations personnelles jouerons les empêcheurs de tourner en rond, qui
critiquerons telles ou telles mesures ou qui estimerons que l’on fait trop pour les uns par
rapport à d’autres .Il y aura ceux qui égoïstement, exigeront que seuls les sols Gardois
supportent les sur-versements.
Je vois, dans ces attitudes, la négation même d’une nécessaire solidarité pour l’ensemble
du territoire baigné par le Vidourle et je déplore cette forme d’égoïsme et de
chauvinisme vecteurs de division qui s’est développé dans notre village en répandant la
psychose et la peur.
TENTATIVES DU PASSE
Certes, on comprend bien que rien n‟est simple pour faire l‟unanimité. Il suffit de se plonger
dans le passé ou des initiatives ont parfois été prises pour essayer d‟y faire face.
Mais comme on va le voir, à l‟époque aussi, les passions et les pressions de nature
individualistes ou chauvines existaient déjà au détriment de l‟intérêt public.
J’ai jugé utile d’en faire un petit inventaire dont j’ai recensé les plus significatives.
1- Le 15 Décembre 1299,au 13 ème Siècle sous Philippe le Bel une grande conférence de
notables de Marsillargues,Aimargues,St Laurent d‟Aigouze,Gallargues et Lunel ainsi que les
représentants des Moines de Psalmaudy fut réunie pour examiner la protection du territoire.
Des décisions furent prises à savoir ,élargissement du Vidourle (pas encore endigué) au Sud
de St Laurent sur les terres dites de Tamerlet,réparations des digues au dessus du Pont de
Lunel,nettoyage d‟un ancien Canal par lequel une partie du fleuve traversait le territoire
d‟Aimargues (certainement La Cubelle),ainsi qu‟un autre qui traversait les territoires de St
Laurent et du Cailar vers la Tour D‟Anglas et les grands marais dit de la Souteyrane .Ces
travaux furent exécutés au début du 14 ème Siècle,mais avec le temps tombèrent en
désuétude par manque d’entretien. C‟était l‟époque des fiefs et il n‟y avait pas encore de
département. Les Mas de Barbut, Toiras, le Grand Maset et Terre de Port étaient dans le
territoire de Marsillargues. Par contre une cinquantaine d‟hectares à proximité du Mas de
Bony dépendaient de celui de St Laurent.
Ce n‟est qu‟après la Révolution, quand l‟Assemblée Nationale le 26 Février 1790 créât
83 départements que le Vidourle devint une limite départementale. Quand aux Communes,
c‟est une ordonnance Royale sous la Restauration le 6 Janvier 1826 qui en fixa les limites
pratiquement inchangées depuis cette époque .
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