Minuit ou pas loin - Le Proscenium

con, j’arrivais pas à la décoincer et puis le reste je
peux te dire que ça a pas fonctionné au quart de tour
…Il a fallu l’chauffer son machin …T’es fils de viol
mon chéri…fils de viol…
David : Pourquoi il a tracé sa route ?...
Sylvie : La dernière fois que je l’ai vu, il m’a pas
regardé…Il était beau…comme toi…Mais je sais pas,
il m’a pas regardé…
(Elle lui caresse le visage, ils se fixent.)
David : C’est bon, remballe tes mains !
Sylvie : Vous avez la même bouche…Une bouche
pour aimer la bouche des autres…Mais lui elle restait
fermée…J’crois qu’il m’aimait pas…Moi si, j’l’aimais…
Enfin je sais pas…Mais lui non…
David : P’t’être qu’il te trouvait vilaine ?
Sylvie : Moi vilaine…J’peux te dire que ta mère à 15
ans, elle en a faisait craquer des crétins d’ton genre…
Même des vieux…Un vieux d’au moins 80 ans un
jour…
David : Vas-y arrrête…Tu t’es tapé du moisi putain
t’es trop dégeu…
Sylvie : C’est gentil le moisi…Il demande pas grand
chose et il m’avait offert un poste…
David : Pour un poste putain….
Sylvie : Ouais pour un poste…On aime pas entendre
sa maman parler de ça…Mais moi ça fait du bien de
t’en parler…Ca fait trente secondes que je suis bien…
T’as vu on a plus rien au fond des yeux…
David : Pendant que t’es bien, tu vas me dire
maintenant ce que l’autre connard il a fait à Cindy…
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