opération de cartographie sur l'epave du cap la ... - ImageShack

ont contribuées à désagréger certains clous et le plaquage en cuivre. Yann von Arnim
émet l’hypothèse qu’il s’agisse de chêne et suggère qu’une analyse devra être faite pour
confirmer cela . Cette information permettrait de progresser dans la connaissance de
l’architecture navale locale. En outre, au vu de son expérience à l’ile Maurice, Yann von
Arnim n’exclut pas que l’on puisse retrouver des inscriptions sur les parties métalliques du
gouvernail, mais sur l’autre face, ce qui nécessiterait de le retourner. Il serait aussi très
utile de pouvoir désensabler totalement le morceau de carène pour s’assurer
définitivement de son identité et peut- être même parvenir à situer son emplacement
originel dans le plan du navire. Yann von Arnim estime qu’il peut s’agir d’un morceau du
tableau arrière.
Olivier Fontaine pense que ce navire pouvait servir au bornage entre les villes côtières
réunionnaises et/ou au cabotage dans les Mascareignes. Quoi qu’il en soit, la poursuite des
investigations devrait apporter des éléments tant sur l’évènement du naufrage que sur la
construction navale réunionnaise très mal connue, et plus généralement sur les pratiques
maritimes à La Réunion dans la première moitié du XIXème siècle. Le fait qu’il s’agisse
d’une épave en bois, cas très rare en France et à La Réunion, en fait également un site
archéologique d’un grand intérêt scientifique, qui mérite un approfondissement et un
élargissement des recherches.
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La lecture des sites ne permet pas de conclure que le reste des débris recensés plus à
l’Est – ancres, chaînes - aient un lien avec le naufrage considéré ici. Leur recensement est
néanmoins utile et peut permettre des recherches et recoupements ultérieurs avec des
documents d’archives.
Confrérie des Gens de la Mer – Commission Régionale d’Archéologie de la FFESSM
Cartographie de l’Epave du Cap – Octobre 2010