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O NIQUE DES ARTS P L A S T IQUES DE L A FÉ DÉ R A T ION W A ...

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L’ISELP L’IS<br />

CÉLÈBRE<br />

SES QUARANTE<br />

ANS :<br />

ENTRE ENTRE BILAN<br />

ET RENAISSANCE<br />

Très loin de la crise généralement associée à<br />

cet âge, L’iselp s’apprête à fêter cet automne<br />

ses quarante ans d’existence, en même temps temps<br />

que l’inauguration de ses nouveaux espaces,<br />

résultant d’importants travaux d’extension.<br />

C’est donc à la fois un retour sur son histoire<br />

et la présentation des perspectives nouvelles<br />

qui q accompagnent p g le redéploiement redéploiement p de de<br />

l’Institut Supérieur pour l’Étude du du Langage<br />

Plastique (L’iselp), qui se retrouvent au centre<br />

de l’échange l’échange g que q nous avons eu avec son son didirecteur f.f., Éric Van Essche.<br />

Série Park<br />

Park#1, 2006<br />

id. Park #2….<br />

Photographie couleur<br />

sous Diassec<br />

60 x 80 cm<br />

Lisa Carletta,<br />

Famille Beaupoil de<br />

Sauveboeuf Sauveboeuf (2009)<br />

70x100cm, tirage lambda contrecollé<br />

sur dibond © Lisa Carletta<br />

ISELP In Situ<br />

l’art même : Pourriez-vous retracer, dans leurs<br />

grandes lignes, ces quarante années d’existence<br />

de L’iselp ?<br />

Eric Van Essche : L’iselp est né, en 1971, de l’initiative<br />

de Gita Brys-Schatan. Le contexte artistique<br />

d’alors apparaissait comme une période charnière<br />

entre un art moderne révolu et une actualité de pratiques<br />

artistiques qui se défi nissaient —parfois de<br />

manière radicale— en contrechamp de cet héritage.<br />

La dématérialisation de l’œuvre d’art, les pratiques<br />

performatives ou encore l’approche conceptuelle de<br />

l’art consistaient en autant de bouleversements de la<br />

tradition artistique qui demandaient à être introduits<br />

auprès du grand public. C’est ce constat qui a motivé<br />

l’élaboration d’un programme de cours-conférences,<br />

qui couvrait à l’époque l’ensemble de la chronologie<br />

de l’histoire de l’art. Dès sa fondation, L’iselp s’est vu<br />

mettre à disposition des locaux aménagés dans les<br />

anciennes écuries du Palais d’Egmont, aujourd’hui<br />

classées par la Commission Royale des Monuments<br />

et Sites. À ces activités de médiation sont venues<br />

se greffer des expositions, permettant de faire le<br />

lien avec les œuvres d’art elles-mêmes, accueillies<br />

en des lieux extérieurs à l’institut, faute d’espace.<br />

Enfi n, un troisième axe, dédié à l’art dans l’espace<br />

public, s’est développé grâce à l’intérêt et l’expertise<br />

de Gita Brys-Schatan dans ce domaine ainsi qu’à<br />

l’émulation créée autour de la revue Environnemental<br />

qu’elle a fondée en 1980 et dont L‘iselp fut l’éditeur. 1<br />

l’art même : Pourriez-vous retracer, dans leurs<br />

grandes lignes, ces quarante années d’existence<br />

de L’iselp ?<br />

Eric Van Essche : L’iselp est né, en 1971, de l’initiative<br />

de Gita Brys-Schatan. Le contexte artistique<br />

d’alors apparaissait comme une période charnière<br />

entre un art moderne révolu et une actualité de pratiques<br />

artistiques qui se défi n i s s a i e nt —parfois de<br />

manière radicale— en contrechamp de cet héritage.<br />

La dématérialisation de l’œuvre d’art, les pratiques<br />

performatives ou encore l’approche conceptuelle de<br />

l’art consistaient en autant de bouleversements de la<br />

tradition artistique qui demandaient à être introduits<br />

auprès du grand public. C’est ce constat qui a motivé<br />

l’élaboration d’un programme de cours-conférences,<br />

qui couvrait à l’époque l’ensemble de la chronologie<br />

de l’histoire de l’art. Dès sa fondation, L’iselp s’est vu<br />

mettre à disposition des locaux aménagés dans les<br />

anciennes écuries du Palais d’Egmont, aujourd’hui<br />

classées par la Commission Royale des Monuments<br />

et Sites. À ces activités de médiation sont venues<br />

se greffer des expositions, permettant de faire le<br />

lien avec les œuvres d’art elles-mêmes, accueillies<br />

en des lieux extérieurs à l’institut, faute d’espace.<br />

Enfi n, un troisième axe, dédié à l’art dans l’espace<br />

public, s’est développé grâce à l’intérêt et l’expertise<br />

de Gita Brys-Schatan dans ce domaine ainsi qu’à<br />

l’émulation créée autour de la revue Environnemental<br />

qu’elle a fondée en 1980 et dont L‘iselp fut l’éditeur.<br />

Ces trois champs d’activité qui caractérisent l’institut<br />

ont été pleinement validés par l’acquisition des<br />

premiers subsides publics, dès les premières années<br />

du projet culturel.<br />

Réunir ces missions sur un même site est apparu à<br />

la fi n des années 1980 comme une nécessité, qui a<br />

pourtant mis près de dix ans à être rencontrée. En<br />

1999, une première phase de travaux ouvre l’institut<br />

sur le Boulevard de Waterloo, via une librairie<br />

donnant accès à un café-restaurant, se prolongeant<br />

par les espaces d’exposition et menant à l’auditorium<br />

et la bibliothèque en sous-sol. Cette confi guration<br />

vient donc matérialiser notre ouverture vers<br />

le grand public, à la manière d’une faculté ouverte.<br />

Après y avoir enseigné comme jeune professeur,<br />

c’est également à cette époque que j’intègre le pôle<br />

directorial de L’iselp, d’abord comme adjoint de Gita<br />

Brys-Schatan, ensuite comme co-directeur avec<br />

Arlette Lemmonier, enfi n comme directeur général<br />

f.f. aujourd’hui.<br />

1<br />

Ces trois champs d’activité qui caractérisent l’institut<br />

ont été pleinement validés par l’acquisition des<br />

premiers subsides publics, dès les premières années<br />

du projet culturel.<br />

Réunir ces missions sur un même site est apparu à<br />

la fi n des années 1980 comme une nécessité, qui a<br />

pourtant mis près de dix ans à être rencontrée. En<br />

1999, une première phase de travaux ouvre l’institut<br />

sur le Boulevard de Waterloo, via une librairie<br />

donnant accès à un café-restaurant, se prolongeant<br />

par les espaces d’exposition et menant à l’auditorium<br />

et la bibliothèque en sous-sol. Cette confi guration<br />

vient donc matérialiser notre ouverture vers<br />

le grand public, à la manière d’une faculté ouverte.<br />

Après y avoir enseigné comme jeune professeur,<br />

c’est également à cette époque que j’intègre le pôle<br />

directorial de L’iselp, d’abord comme adjoint de Gita<br />

Brys-Schatan, ensuite comme co-directeur avec<br />

Arlette Lemmonier, enfi n comme directeur général<br />

f.f. aujourd’hui.<br />

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