Equations différentielles. Méthodes numériques
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On a donc démontré que N n=0 |en| − N n=0 hn|An| tend vers zéro avec hmax. Or on reconnait dans la<br />
suite<br />
N<br />
N<br />
hn|An| = hn|f(cn, z(cn)) − Φ(cn, z(cn), 0)|<br />
n=0<br />
n=0<br />
une suite de sommes de Riemann de l’intégrale I =<br />
t0+T<br />
qui tend vers I. Le résultat obtenu nous donne alors aussi :<br />
lim<br />
hmax<br />
n=0<br />
t0<br />
N<br />
|en| = I<br />
|f(t, z(t)) − Φ(t, z(t), 0)|, donc une suite<br />
La condition de consistance est équivalente au fait que cette limite est nulle donc à<br />
t0+T<br />
t0<br />
|f(t, z(t)) − Φ(t, z(t), 0)| = 0<br />
La nullité de cette intégrale de fonction positive continue impose pour tout t : f(t, z(t)) = Φ(t, z(t), 0).<br />
Dans tout ce raisonnement la condition initiale (t0, y0) est arbitraire, et l’égalité f(t0, y0) = Φ(t0, y0, 0)<br />
est valable pour tout (t0, y0) ∈ U <br />
Théorème 5 .- Une condition suffisante de stabilité :<br />
Si Φ est Lipschitzienne par rapport à la variable y, la méthode est stable. De plus si L est la<br />
constante de Lipschitz pour Φ, la constante de stabilité est S = e LT .<br />
Démonstration.- On reprend les notations de la définition 8 et on pose :<br />
θn = |yn − yn|<br />
Par définition de la constante de Lipschitz pour Φ.<br />
|Φ(t, y1, h) − Φ(t, y2, h)| ≤ L|y1 − y2|<br />
quel que soient (t, y1, h) et (t, y2, h) dans le domaine de définition de Φ. La majoration suivante découle<br />
aussitôt de la définition de la suite de θn et de la condition de Lipschitz :<br />
θn+1 = | yn+1 − yn+1| = | yn ˜ − yn + hn(Φ(tn, yn, ˜ hn) − Φ(tn, yn, hn)) + ɛn| (1)<br />
≤ (1 + hnL)θn + |ɛn| (2)<br />
Lemme 1 : Lemme de Gronwall discret .- Les inégalités (2) impliquent :<br />
θn ≤ e L(tn−t0)<br />
n−1<br />
θ0 +<br />
<br />
e L(tn−ti+1)<br />
|ɛi|<br />
Démonstration.- C’est un exercice élementaire sur les fonctions R → R de vérifier que ∀x ∈<br />
R, 1 + x ≤ e x et on a donc<br />
1 + hnL ≤ e Lhn<br />
Le lemme se déduit par une récurrence sans mystère de cette majoration et de l’inégalité (2).<br />
i=0