le syndrome néphrotique idiopathique de l'adulte - Nephropolis
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LE SYNDROME NEPHROTIQUE IDIOPATHIQUE DE L’ADULTE<br />
9) COMMENT EST CE QUE LE SYNDROME NEPHROTIQUE<br />
CORTICOSENSIBLE EVOLUE À LONG TERME, A L , AGE<br />
ADULTE ?<br />
Environ 40 % <strong>de</strong>s personnes qui ont eu <strong>de</strong> nombreuses rechutes dans l’enfance continue<br />
à présenter <strong>de</strong>s rechutes à l’âge adulte. Un élément important est que tant que <strong>le</strong> <strong>syndrome</strong><br />
<strong>néphrotique</strong> continue <strong>de</strong> répondre au traitement, ce qui est <strong>le</strong> plus souvent <strong>le</strong> cas,<br />
il n’y a pratiquement pas <strong>de</strong> risque que la maladie se complique d’insuffisance réna<strong>le</strong>.<br />
Chez l’adulte, <strong>le</strong> pronostic d’un <strong>syndrome</strong> <strong>néphrotique</strong> en rapport avec <strong>de</strong>s lésions glomérulaires<br />
minimes est bon puisque qu’environ « seuls » 10 % <strong>de</strong>s patients développent une<br />
insuffisance réna<strong>le</strong>. La situation diffère chez <strong>le</strong>s patients présentant un <strong>syndrome</strong> <strong>néphrotique</strong><br />
<strong>idiopathique</strong> en rapport avec <strong>de</strong>s lésions <strong>de</strong> hyalinose segmentaire et foca<strong>le</strong> où <strong>le</strong><br />
risque d’évolution vers l’insuffisance réna<strong>le</strong> chronique est d’environ 50 %, 6 à 8 ans après<br />
<strong>le</strong> diagnostic. Il s’agit habituel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> formes corticorésistantes qui répon<strong>de</strong>nt peu ou<br />
pas au traitement immunosuppresseur (Ciclosporine®, Endoxan®, Cellcept®)<br />
10) EFFETS SECONDAIRES DES TRAITEMENTS<br />
1 - la corticothérapie<br />
Les effets secondaires du traitement par prednisone dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la dose que <strong>le</strong> patient<br />
reçoit mais varient aussi d’un patient à l’autre pour une dose i<strong>de</strong>ntique, certains étant<br />
plus susceptib<strong>le</strong>s <strong>de</strong> développer une complication que d’autres. Lorsque la dose diminue,<br />
en particulier lorsque <strong>le</strong> traitement est administré un jour sur <strong>de</strong>ux, <strong>le</strong>s effets secondaires<br />
diminuent éga<strong>le</strong>ment.<br />
Voici <strong>le</strong>s effets secondaires que <strong>le</strong>s patients peuvent présenter :<br />
Changement <strong>de</strong> l’aspect physique :<br />
Le patient peut présenter <strong>de</strong>s joues proéminentes et rouges avec une augmentation <strong>de</strong> la<br />
pilosité. La peau est plus fragi<strong>le</strong>. Les adultes jeunes peuvent développer <strong>de</strong>s vergetures et<br />
<strong>de</strong> l’acné pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s conseils d’un <strong>de</strong>rmatologue sont uti<strong>le</strong>s.<br />
Stimulation <strong>de</strong> l’appétit :<br />
La corticothérapie peut provoquer une prise <strong>de</strong> poids rapi<strong>de</strong> et peu harmonieuse avec <strong>de</strong><br />
grosses joues et un gros ventre. Un régime pauvre en sucres (surtout rapi<strong>de</strong>s ?) et pauvre<br />
en graisses doit être suivi pour ne pas grossir <strong>de</strong> façon excessive. Il faut éviter que <strong>le</strong><br />
patient mange en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s repas.<br />
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