1 - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
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Matériel & Métho<strong>de</strong>s<br />
ensuite dirigés via l’interface au moyen <strong>de</strong> gradients <strong>de</strong> tension et <strong>de</strong> pression vers l’analyseur<br />
<strong>de</strong> masse où règne un vi<strong>de</strong> poussé et qui permet la séparation <strong>de</strong>s ions en fonction <strong>de</strong> leur<br />
rapport masse/charge (m/z). Le spectromètre <strong>de</strong> masse utilisé est <strong>de</strong> géométrie Q-TOF<br />
(Quadrupole - Time Of Flight), le Q-TOF Micro (Waters, Manchester, UK). Au cours <strong>de</strong> nos<br />
expériences l’analyseur <strong>de</strong> type TOF permet <strong>de</strong> séparer les ions en fonction <strong>de</strong> leur vitesse, ellemême<br />
dépendante <strong>de</strong> leur masse à énergie cinétique constante pour tous les ions. Les analyseurs<br />
TOF mesurent le temps que mettent les ions pour franchir une distance fixe.<br />
4.2.2. Contrôle qualité par spectrométrie <strong>de</strong> masse ESI dénaturante<br />
Afin <strong>de</strong> vérifier si notre protéine purifiée possè<strong>de</strong> bien le poids moléculaire attendu, les<br />
échantillons sont concentrés en utilisant <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> concentration YM-10 (Vivaspin) jusqu’à<br />
une concentration d’au moins 30 µM. L’analyse par spectrométrie <strong>de</strong> masse électrospray peut<br />
être réalisée après <strong>de</strong>ssalage par chromatographie liqui<strong>de</strong> en phase inverse sur une colonne C4<br />
ou C8 (Pharmacia). L’échantillon est injecté sur la cartouche, il est <strong>de</strong>ssalé par une solution<br />
H2O, 0,1% aci<strong>de</strong> tri-fluoroacétique, puis la protéine est éluée par une solution à 60%<br />
CH3CN/H2O (9/1 volume/volume), 0,1% aci<strong>de</strong> tri-fluoroacétique. Dans les <strong>de</strong>ux cas,<br />
l’échantillon est injecté à un débit <strong>de</strong> 5 µL/min. Les paramètres <strong>de</strong> la source ESI du<br />
spectromètre <strong>de</strong> masse sont : une tension <strong>de</strong> capillaire <strong>de</strong> 3 kV et les voltages du cône<br />
d’échantillonnage et du cône d’extraction sont respectivement <strong>de</strong> 55 V et 2 V. Les spectres <strong>de</strong><br />
masse sont enregistrés dans une gamme <strong>de</strong> 500-2100 en rapport m/z.<br />
Les différentes données sont enregistrées et traitées par le logiciel Masslynx (Waters).<br />
5. Cristallographie R-X<br />
5.1. Introduction à la cristallographie <strong>de</strong>s rayons X<br />
L’observation <strong>de</strong> l’arrangement <strong>de</strong>s atomes constituant les macromolécules que nous<br />
cherchons à étudier, implique l’utilisation d’on<strong>de</strong>s électromagnétiques dont la longueur d’on<strong>de</strong><br />
est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> l’objet à observer. Dans le cas <strong>de</strong> la cristallographie aux rayons X,<br />
particulièrement adaptée à la visualisation <strong>de</strong> ces objets, on utilise le rayonnement X dont la<br />
longueur d’on<strong>de</strong> est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> l’Angström (10 -10 m). Lorsqu’une molécule est soumise au<br />
rayonnement X, ses électrons diffusent <strong>de</strong>s rayons X dans toutes les directions. Le signal produit<br />
par une molécule isolée est trop faible pour être mesuré. Par contre, dans un cristal,<br />
l’arrangement tridimensionnel périodique <strong>de</strong>s molécules induit <strong>de</strong>s interférences entre les<br />
rayonnements diffusés par chacune d’elles. Dans certaines directions bien précises (dictées par<br />
la géométrie du cristal), il y a amplification du signal par interférences constructives : c’est le<br />
phénomène <strong>de</strong> diffraction. Une expérience <strong>de</strong> diffraction consiste à faire tourner un cristal dans<br />
le faisceau inci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> manière à amener tous les plans qui le composent en position <strong>de</strong><br />
diffraction et à mesurer l’intensité <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s réflexions. A partir <strong>de</strong> leur intensité et après<br />
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