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La Voix De L’ORANIE PAGE 10 Pour sauver le RHP qui patine La Voix de l’Oranie N°3097 - MARDI 5 JANVIER 2009 Le programme social pillé à tire-larigot à Aïn Témouchent S. DJELLOUL CORRESPONDANT DE LA VOIX Pour compenser le vide du programme RHP, censé résorber le taux d’habitat précaire, à travers la wilaya de Aïn Témouchent, où aucune unité programmée dans ce cadre n’a été livrée à ce jour, le programme social est pillé à tire-larigot, en témoignent les 120 logements sociaux en voie d’achèvement à Sidi Ben Adda et dont 48 unités sont déjà puisées, pour être distribuées aux 105 familles du douar Chafaâ, relevant initialement du seul RHP. Le dernier recensement effectué par les services chargés du domaine au sein de la wilaya d’Aïn Témouchent fait ressortir quelque 6.000 habitations précaires promises à la démolition, ainsi qu’à l’évacuation et au relogement de leurs occupants, l’opération devant s’achever avant la clôture du plan quinquennal 2010/2014. C’était du moins l’annonce faite récemment par le wali de la wilaya de Aïn Témouchent, qui précise que ce projet de longue haleine est ciblé par les différents programmes d’habitat, à compter de l’exercice écoulé. Et de rappeler que dans cette optique, un premier quota de 3.000 logements RHP a déjà été alloué à cette wilaya, en attendant l’inscription du second quota lié au programme quinquennal 2010/2014 et censé combler définitivement la demande avec 3.000 autres unités. Néanmoins, selon les services compétents auxquels a été confiée la mise en route des procédures de mise en chantier du premier quota de 3.000 logements, ces derniers ont été inscrits progressivement, à raison de 200 en 2006, 600 en 2007, 1.500 en 2008 et les 700 restants en 2009. Selon les mêmes sources, la procédure administrative et technique nécessiterait beaucoup de temps, pour répartir le dit quota par commune, engager les études techniques, lancer les appels d’offres, trier les soumissions pour contracter les entreprises chargées des projets et enfin veiller au démarrage des travaux. C’est ainsi que selon le responsable du dossier RHP au niveau de la DG de l’OPGI, la réalisation de 2.980 unités en voie de réalisation serait confiée aux mains des entreprises contractées, alors que le reliquat des 20 unités restantes de ce premier quota, en est encore au stade de l’appel d’offres. Côté réalisations, sur les 2.980 unités en cours ou en voie de réalisation, seuls 20 logements sont en voie d’achèvement à Terga. Autrement dit, à ce jour, aucun logement issu du programme RHP n’a été livré à travers la wilaya de Aïn Témouchent. Heureusement que d’autres formules, dont celle du logement social, ont été exploitées, faute de mieux, pour la résorption de l’habitat précaire, qui jusqu’à preuve du contraire, a du mal à se concrétiser pour plusieurs raisons plus ou moins objectives. Curieusement, si le programme RHP patine, il n’en est pas de même pour le programme social, car sur les 2.000 unités LSL programmées, 1.560 ont été achevées et 941 d’entre elles déjà distribuées à l’échelle de la même wilaya. Du coup, acculés par la nécessité de maintenir la paix sociale à tout prix, les responsables de la wilaya ont décidé de «surfer» sur la vague du programme social, d’où ils ont puisé à tire-larigot pour combler le vide abyssal caractérisant les réalisations du RHP. A titre illustratif, dans la commune de Sidi Ben Adda, à 3km à l’ouest de Aïn Témouchent, sur un quota de 120 logements relevant du programme social, pas moins de 48 unités auraient déjà été versées dans le giron du RHP au niveau du douar Chafaâ, qui compte 105 familles vivant en habitat précaire et relevant en principe de ce seul programme. Une pratique qui n’est guère appréciée par les postulants du social, parmi eux, B.A., un jeune père de famille, qui se dit «outré de voir ainsi piller le quota du social, au profit du programme RHP, lequel est doté de son propre programme et de ses propres ressources financières». La même opération ciblerait également le douar Debdeb au profit de 95 familles de la même catégorie, à partir d’un autre quota social. Or, si l’on en croit nos sources auprès de l’APC de Sidi Ben Adda, 1.200 dossiers de postulants au social y sont déjà déposés. Dossiers que s’évertue actuellement la commission de daïra d’Aïn Témouchent à étudier, pour dégager les 72 bénéficiaires du quota restant à distribuer. En attendant le résultat des courses et pour mettre tous les atouts de son côté, en prévision de cette distribution qui s’annonce des plus mouvementée, un habitant de Sidi Ben Adda a déjà érigé AVIS DE RECRUTEMENT La voix de l’Oranie recrute des correspondants sachant rédiger en français, pour couvrir les chefs-lieux des wilayas suivantes : . TLEMCEN et ses daïras de Maghnia et Ghazaouet . MOSTAGANEM et ses daïras de Sidi-Ali, Aïn Tédelès, Mesra et Stidia . BECHAR . RELIZANE et ses daïras de Mazouna et Djidiouïa Merci d’envoyer les candidatures, accompagnées de CV et des coordonnées téléphoniques. Photo Archives Un premier quota de 3.000 logements RHP a déjà été alloué à cette wilaya, en attendant l’inscription du second quota lié au programme quinquennal 2010/2014. sa baraque, bien en vue des autorités, et ce, depuis le 25 mai 2009, pour revendiquer à sa façon un logement social. Rappelons que dans le cadre du plan quinquennal 2005- 2009, la wilaya d’Aïn Témouchent a bénéficié F. HADDADI CORRESPONDANT DE LA VOIX Accusant un énorme déficit en matière de couverture sanitaire, la commune de Sebdou, dont le chef-lieu se trouve à une quarantaine de kilomètres au sud de Tlemcen, a du mal à gérer l’expansion démographique qui caractérise sa périphérie, à l’image des quartiers Haï Lalla Aïcha, Dermame et Sidi Moussa, dont les habitants éprouvent les pires difficultés à se faire prendre en charge à l’hôpital de Sebdou. En plus de l’éloignement du chef-lieu, qui les oblige à faire un long trajet à bord des rares véhicules de transport disponibles dans cette région, ces habitants se plaignent de la prise en charge déplorable au niveau de l’hôpital de Sebdou, où l’absence de médecins spécialistes se fait cruellement ressentir. Ce manque est flagrant, notamment, en cardiologie, en gynécologie et en traumatologie, quand on sait que la RN22 qui dessert la ville de la Tafna, est grande pourvoyeuse en accidentés de la route. «Nous passons de longues heures d’attente au niveau du service des urgences médicales, pour passer une simple consultation médicale. Et encore, il faut voir de quelle manière nous sommes reçus, avant que le médecin de garde ne consente à nous examiner et à nous délivrer une ordonnance. On se demande si cette attitude négative n’est pas volontairement affichée, pour nous ori- d’un programme global de 14.610 logements, sur lesquels devaient être livrées 4.929 unités, à la fin 2009, parmi elles 627 logements sociaux locatifs (LSL) et 3.680 participatifs (LSP), croit-on savoir. Faute de médecins spécialistes à 40km au sud de Tlemcen La prise en charge en deçà des attentes à l’hôpital de Sebdou enter vers le secteur privé… », s’interroge un vieux fellah, que ses rhumatismes empêchent de dormir la nuit. Selon le P/APC, «cette problématique est liée en premier lieu, à l’absence de logements de fonction ». Selon lui, « tout dernièrement encore, si des médecins spécialistes ont bien été affectés à cette structure hospitalière, pour combler le déficit dans les domaines que vous évoquez, ils ont été obligés de repartir faute de trouver des logements décents sur place. Ceux d’entre eux qui ont tenté de se déplacer à partir de Tlemcen Maghnia voire Ghazaouet, ont été vite découragés par l’état dangereux des routes empruntées pour se rendre jusqu’à Sebdou. Outre ce handicap du logement d’astreinte, l’absence d’équipements spécialisés, tels le scanner, entrave le bon fonctionnement de cet hôpital, surtout si le personnel affecté est habitué à ne plus se passer de son aide précieuse, pour gagner beaucoup de temps et fiabiliser ses prestations. La même source a indiqué par ailleurs, que si certaines salles de soins sont en cours de réalisation, d’autres par contre n’ont pu être lancées, faute de terrains d’assiettes disponibles. Quant aux citoyens, ils disent vivre un véritable calvaire et lancent un nouvel appel aux services compétents, pour améliorer le fonctionnement du secteur de la Santé au niveau de la région sebdaouie.
N°3097 - MARDI 5 JANVIER 2010 Photo D.R. Le convoyeur paraissait très agité, alors qu’il s’apprêtait à livrer la marchandise. Portant des traces de kystes hydatiques et des lésions parasitaires 780 kg d’abats infectés saisis devant le marché couvert de Tiaret B. KACEM par ce comportement des plus formes aux conditions d’hygiène CORRESPONDANT suspect et voulant en avoir le requises à leur commercialisa- DE LA VOIX cœur <strong>net</strong> sur la qualité de ces tion et que les traces relevées les abats ramenés de si loin, les rendaient impropres à la con- Les éléments de la police ur- agents de la PUPE ont comsommation. Quant au fameux baine et de la protection de l’enmencé à procéder à la vérifica- certificat sanitaire exigé par les vironnement (PUPE) relevant tion des documents du véhicule, contrôles routiers, il s’est avéré de la sûreté de la wilaya de parmi eux le certificat sanitaire qu’il s’agit d’un faux grossier. De- Tiaret, ont réussi hier dimanche et les pièces d’identité du convant ce constat de fraude crim- à retirer du marché pas moins voyeur, avant de passer au coninelle, toute la cargaison a été de 780 kilogrammes d’abats imtrôle de l’état de la marchandise emmenée à l’abattoir central propres à la consommation et livrée. C’est là qu’ils s’aperçurent pour y être détruite, tandis que pourtant destinés à être com- que la plupart des abats qui dé- le convoyeur a été interpellé par mercialisés auprès des bouchers gageaient déjà des odeurs la police judiciaire relevant de la installés au marché couvert de nauséabondes, présentaient des SW et qui a ouvert une enquête, Tiaret. traces de kystes hydatiques et pour déterminer les tenants et Il faut dire que bien que dis- autres lésions parasitaires. aboutissants de cette transaction posant d’un camion frigorifique, Appelée à la rescousse pour commerciale porteuse de tous immatriculé dans la wilaya de établir officiellement un diag- les dangers. Il faut croire que la Bouïra, le convoyeur paraissait nostic entrant dans le cadre de la wilaya de Tiaret est devenue le très agité, alors qu’il s’apprêtait à prévention sanitaire, l’inspection réceptacle de toutes les consom- livrer la marchandise. Il a vite at- vétérinaire a confirmé, que ces mations à risques, comme en tétiré l’attention des policiers de la abats ramenés à bord de ce moigne la dernière intoxication PUPE, qui faisaient leur ronde camion qui n’a de frigo que la au poulet qui a ciblé 38 person- de routine sur les lieux. Intrigués prétention, n’étaient pas connes dans la région. Ils dénoncent le manque de matériels et de consommables Grève des internes en chirurgie dentaire à SBA S. DERRAZ CORRESPONDANT DE LA VOIX Le mouvement de protestation refait surface à la faculté de Médecine de l’Université Djilali Liabés, où l’ensemble des internes en chirurgie dentaire observent une grève illimitée, à partir de ce dernier dimanche, pour protester contre le manque de matériels consommables et d’équipements indispensables à leur formation pratique. Le communiqué rendu public par les protestataires remet sur le tapis le déficit en moyens matériels de travail, chose contre laquelle ils s’élèvent depuis le mois d’octobre dernier. Notons que plusieurs actions du même genre ont émaillé le département de chirurgie dentaire, les protestataires allant jusqu’à menacer «d’une grève illimitée, si leurs revendications ne sont pas prises réellement en considération». Il semble que cette menace soit mise à exécution, puisque les internes de cette spécialité, inscrits en 5ème année, ont appelé ce dernier dimanche, leurs camarades à les rejoindre, pour dénoncer la situation de disette matérielle», qu’ils disent endurer actuellement. «Une situation qui n’a que trop duré, à cause des responsables incapables de tenir leurs engagements, en dépit de plusieurs mouvements de protestations», nous dira l’un des étudiants. «Et dire que nous devions commencer les cours, depuis trois mois de cela…», a déploré notre interlocuteur, avant de remarquer: «Pourtant, l’administration universitaire concernée avait promis de prendre en considération nos revendications et de régler les problèmes que nous vivons, avant la fin de l’année écoulée». Toujours est-il que dans cette optique, une réunion de travail devait mettre en présence le Recteur de la faculté de Médecine et le Doyen de la faculté de chirurgie dentaire, dimanche après-midi, pour tenter de régler la situation pendante de ces étudiants», a-t-on appris du chargé de la pédagogie du rectorat. Affaire à suivre… La Voix de l’Oranie La rue Aboura à l’abandon depuis près de deux ans Les riverains lancent un appel de détresse au wali de SBA A. ABBAD CORRESPONDANT DE LA VOIX Avec l’arrivée de l’hiver et de ses désagréments collatéraux générés par les intempéries, les riverains de la rue Aboura vivent l’angoisse des eaux stagnantes et autres bourbiers ramenés par les trombes d’eau de pluie, que le système d’évacuation, toujours inopérant dans cette venelle, n’arrive pas à canaliser. Dans une requête adressée au wali de Sidi Bel-Abbès, dont une copie a été remise au bureau local de la Voix de l’Oranie, les habitants de la rue Aboura Mohamed, sise au quartier «Haï El-Moustachfa» (ex-faubourg Thiers), jouxtant le CHU Dr Hassani de la ville de la Mékerra, exposent les motifs de leurs appréhensions, quant aux désagréments qu’ils ne cessent d’endurer du fait de l’état de délabrement de leur artère et de son impraticabilité l’année durant, surtout en hiver, quand elle est envahie par les eaux de pluies. Les signataires attirent l’attention du Premier responsable de la wilaya sur le fait, que «malgré les maintes réclamations adressées aux services techniques de la commune, depuis le mois d’avril 2008, précisent- S. DERRAZ CORRESPONDANT DE LA VOIX Le délai officiel de la déposition des recours contre le choix de la commission de daïra portant sur l’attribution des 567 derniers logements sociaux livrés à Sidi Bel- Abbés, est arrivé à son terme, conformément à la loi, après avoir permis aux services de la daïra d’enregistrer le dépôt de pas moins de 2.094 dossiers, depuis l’affichage de la liste des bénéficiaires. Comme pour tourner en dérision la vieille ficelle consistant à orienter les protestataires vers une voie qui s’avérera sans issue, du moins Photo D.R. Cette rue a été complètement défoncée par les travaux de terrassement visant au remplacement des canalisations des réseaux d’AEP et d’assainissement. ils, les travaux de réfection et de bitumage de notre rue n’ont pas encore été achevés. Pire, cette rue a été complètement défoncée par les travaux de terrassement visant au remplacement des canalisations des réseaux d’AEP et d’assainissement. Travaux achevés depuis avril 2008», est-il ajouté, avant de poursuivre: «Depuis cette date, nous sommes contraints de vivre la nuisance au quotidien, comme l’été dernier, quand la poussière et les saletés de toutes sortes ont envahi notre environnement. pour un très fort pourcentage de déposants, le nombre de recours adressés par les postulants écartés aura atteint un chiffre sans précédent. «Vous vouliez des recours ?... Eh bien, on va vous en donner!...», semblent dire ces derniers. Autant dire que le tri des demandes ne sera pas une sinécure pour les services chargés de cette opération. Les dossiers jugés recevables vont être pris en charge par une commission d’enquête sur le terrain, censée relever les dépassements éventuels, commis par certains bénéficiaires. Même les bénéficiaires figurant sur cette liste, ne sont L’ORANIE PAGE 11 Cette année encore, ajoutentils, avec le retour de l’hiver, nous appréhendons vivement les problèmes que pourraient générer de fortes pluies, à savoir les eaux stagnantes et la boue.» (…) «C’est pourquoi, nous lançons un nouvel appel de détresse aux autorités locales, pour inciter les services compétents à veiller à la remise en état de la chaussée de cette rue, qui est en train de ternir le cachet résidentiel de l’ex-faubourg Thiers, dont elle est l’une des voies d’accès principales», conclut la même correspondance. Suite de l’affichage de 567 bénéficiaires de logements sociaux 2094 recours à Sidi Bel-Abbès, qui dit mieux ? Avis de perte Décline toute responsabilité quant à l’utilisation d’un cachet rond au nom de : BET BEEVH / SENOUCI FARID – Tél.: 0661.86.15.64 pas plus rassurés. En témoigne la dizaine de femmes, veuves ou divorcées, qui se sont regroupées ce lundi, durant quelques instants, devant le siège de la wilaya, manière comme une autre de montrer leurs préoccupations devant cette institution, face à un avenir plein d’incertitudes sur leur sort. Selon nos sources, la liste définitive n’étant établie qu’au bout de trois (3) longs mois, il semble que beaucoup de familles vont ronger leur frein en attendant cette échéance, avec l’espoir au cœur, que cette fois-ci, les enquêtes menées par les membres de la commission de wilaya, le seront en toute équité.
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