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VOTRE VOIX<br />

La Voix de l’Oranie<br />

PAGE 6<br />

2010: le pire est-il à venir ?<br />

PAR YAHIA GOUASMI<br />

Cette fois-ci c’est à Noël (le 25 décembre<br />

2009) qu’à nouveau, la grande manœuvre de<br />

manipulation et d’intoxication américano-sioniste<br />

s’est accélérée.<br />

Voyons les faits tels que nous les connaissons<br />

à ce jour: un Nigérian musulman de 23 ans a essayé<br />

de faire sauter un avion américain de la<br />

compagnie Northwest Airlines: vol 253, reliant<br />

Amsterdam à Detroit aux USA.<br />

L’explosif prévu, le PETN (Pentaerythritol)<br />

se trouvait dans ses sous-vêtements et n’avait pas<br />

été détecté lors des contrôles. C’est son comportement<br />

suspect pendant le vol qui a permis à<br />

des passagers de le maîtriser et de faire échouer<br />

la tentative.<br />

Cela nous rappelle l’affaire Richard Reid,<br />

l’homme à la chaussure bourrée d’explosifs qui,<br />

lui aussi, avait essayé de faire sauter un avion<br />

d’American Airlines venant de Paris à destination<br />

de Miami le 22 décembre 2001.<br />

Le Nigérian Abdul Mutallab aurait reçu un<br />

entraînement dans la République du Yémen qui<br />

abriterait des «terroristes d’Al-Qaïda». Mieux<br />

encore, son père, le Docteur Umaru Mutallab,<br />

un des plus importants banquiers et ancien<br />

ministre de l’Economie du Nigéria, avait rencontré<br />

des responsables de la CIA afin de les<br />

prévenir que son fils représentait un danger<br />

pour les USA.<br />

Cela ne l’a pas empêché de monter dans<br />

l’avion. Selon certaines sources rapportées par<br />

l’agence Reuters, il serait question d’un deuxième<br />

individu et d’un problème de passeport.<br />

Pour l’instant, il règne le plus grand flou sur les<br />

circonstances précises, à moins que ce flou ne<br />

soit voulu et entretenu.<br />

Pour le président américain Obama, en vacances<br />

à Hawaï au moment des faits, il y aurait<br />

eu des graves dysfonctionnements au sein des<br />

services de sécurité et il a exigé un rapport circonstancié<br />

dans les plus brefs délais.<br />

Essayons de déchiffrer cette suite, pour le<br />

moins confuse, de faits et déclarations. Une<br />

chose est incontestable: à nouveau, la psychose<br />

de l’attentat a été portée à son degré maximal et<br />

un pays, le Yémen, petit mais d’un intérêt<br />

stratégique certain (dans le Golf, face à la Corne<br />

de l’Afrique), est désigné.<br />

Nous nous souvenons que la tentative d’attentat<br />

de Richard Reid, «l’homme à la chaussure»,<br />

a eu lieu quelque temps après le 11/09,<br />

alors que l’administration Bush se préparait<br />

depuis plusieurs mois à attaquer l’Irak et<br />

l’Afghanistan. Le Yémen serait-il le prochain sur<br />

la liste? Aucune hypothèse n’est à exclure depuis<br />

qu’Obama a repris et accentué la politique guerrière<br />

de son prédécesseur, George Bush, en<br />

Afghanistan. Il est à noter que lors de son allocution<br />

pour justifier l’envoi de 30.000 hommes<br />

supplémentaires dans ce pays, Obama a affirmé<br />

qu’Al-Qaïda continuait à préparer des attentats.<br />

Avait-il déjà des informations…? Mais alors<br />

pourquoi mettre en cause publiquement la CIA<br />

et le FBI? Querelles intestines au sein de l’administration<br />

Obama ou simple écran de fumée<br />

destiné à masquer un autre plan? Depuis le 11<br />

Septembre 2001, nous savons à qui profite le<br />

crime et à quoi sert un attentat attribué à Al-<br />

Qaïda: à donner un chèque en blanc à l’administration<br />

américaine pour l’instauration d’un<br />

Quel lieu de résidence pour le débat?<br />

PAR BACHIR MEDJAHED<br />

Sans débat, il serait douteux que puisse exister<br />

une solution politique ou même d’une<br />

autre nature qui soit acceptée par la majorité<br />

des populations. Sans débat, quelle solution<br />

serait applicable avec efficacité si des composantes<br />

entières des populations ne trouvent<br />

pas que leurs préférences ou leurs différences<br />

y soient représentées et prises en compte? Et<br />

pourtant, il est souvent répété que le débat fait<br />

partie de nos traditions et que le compromis est<br />

un instrument de gestion. Et pourtant, il serait<br />

difficile de se rappeler si vraiment il y a eu un<br />

jour un débat qui a été mené jusqu’à son terme,<br />

jusqu’à l’épuisement de toutes les argumentations<br />

contradictoires et donc à un compromis.<br />

Y a-t-il eu un débat sur les émeutes par exemple?<br />

Y a-t-il eu un débat sur la «harga»? y at-il<br />

eu un débat sur ce qui mène les<br />

communautés à se rendre mutuellement hos-<br />

tiles? Jamais de tels débats n’ont élu domicile<br />

dans l’enceinte parlementaire et ceux-ci trouvent<br />

résidence dans la rue, hors de tout cadre<br />

organisé, et adoptent l’usage de manifestations<br />

non autorisées qui se terminent inéluctablement<br />

par des émeutes. C’est bien quand il se<br />

réfugie dans la rue que peuvent s’en saisir ceux<br />

qui le transforment en crises et construisent<br />

ensuite leur stratégie sur le meilleur usage à<br />

faire de celle-ci et ceux qui se donnent pour<br />

mission d’assombrir les perspectives d’avenir<br />

par la fourniture de lectures politiciennes.<br />

De l’avis général, le débat ne devrait pas<br />

s’entreprendre au moment de l’éclatement de la<br />

crise ou même à la veille mais devrait devenir<br />

la base de l’action stratégique quotidienne.<br />

C’est en temps de sérénité qu’il faudrait débattre<br />

et placer le débat sur le front de la prévention.<br />

Il n’est pas sorcier de s’attendre à une montée<br />

en puissance de la contestation sociale et à<br />

Il défendit avec brio les militants de la libération nationale…<br />

Si Tayeb Nimour nous a quittés!<br />

Sa voix a très tôt fait vibrer les prétoires. Il défendit avec brio les<br />

militants de la libération nationale puis, après l’indépendance, ceux<br />

de la cause démocratique, dont les étudiants de l’Union Nationale<br />

des Etudiants Algériens (des années 1960)… quand ils étaient traînés<br />

devant les tribunaux.<br />

Son panache au prétoire n’avait d’égal que son affabilité, sa modestie,<br />

sa générosité et son hospitalité.<br />

Nous garderons profondément en nous son souvenir de grand humaniste<br />

d’une immense tolérance, pétri dans les valeurs universelles<br />

et fermement enraciné dans son terroir culturel national, doté de<br />

grandes capacités d’écoute et d’un esprit vif, critique et, au besoin,<br />

Nouvel Ordre Mondial dont le sionisme est le<br />

moteur et le seul bénéficiaire.<br />

Une fois de plus, on nous ressort la mystérieuse<br />

Al-Qaïda que les médias les plus alignés<br />

sur Washington et Tel Aviv appellent fort justement<br />

«la nébuleuse Al-Qaïda». Nébuleuse en<br />

effet que cette organisation, dont le principal<br />

dirigeant Ben Laden, formé par la CIA, court<br />

toujours…, dont les moyens financiers et techniques<br />

semblent illimités et qui a le don de se<br />

manifester à chaque fois que cela est utile à l’axe<br />

américano-sioniste!<br />

Mais le 11 Septembre 2001 est déjà loin et<br />

son effet hypnotique sur l’opinion publique internationale<br />

s’est <strong>net</strong>tement atténué, d’autant<br />

plus que la thèse officielle est de plus en plus ouvertement<br />

contestée, y compris par des personnalités<br />

de premier plan.<br />

Alors, ne nous prépare-t-on pas un nouvel<br />

attentat de masse? Pas nécessairement aux USA<br />

cette fois-ci. Un terrible attentat qui permettrait<br />

à nouveau de remobiliser l’opinion contre le<br />

front mondial de résistance à l’Empire USraël,<br />

dont les pays musulmans, notamment l’Iran,<br />

sont le noyau dur. Cet attentat manqué ne serait<br />

donc que la première étape de la préparation<br />

psychologique de l’opinion en vue de conflits<br />

majeurs aux conséquences incalculables. Nous<br />

verrons la suite des évènements, notamment la<br />

politique du président Obama qui, de plus en<br />

plus, semble être orientée comme celle de Bush<br />

et de ses conseillers sionistes, qui eux, sont restés<br />

au pouvoir auprès d’Obama.<br />

* Le Président du parti antisioniste de<br />

France<br />

la transformation de celle-ci en mouvements<br />

sociaux si les accumulations en frustrations<br />

vont fatalement atteindre progressivement le<br />

point culminant s’il y a reconduction des<br />

mêmes contradictions. Pour le moment, les<br />

revendications exprimées dans la rue ne sont<br />

pas coordonnées mais risquent bien de finir<br />

par l’être si ne s’exerce pas une politique de<br />

prévention dont l’approche devrait être définie<br />

par consensus des suites d’un vrai débat.<br />

Qu’est-ce qui empêcherait les députés d’en parler<br />

publiquement même en dehors de l’enceinte<br />

parlementaire?<br />

Au rythme où les députés abandonnent<br />

leurs devoirs d’assumer leurs missions en H24,<br />

même en dehors de l’enceinte parlementaire,<br />

pour des actions au plus près des populations,<br />

avant, pendant et après les émeutes, c’est toute<br />

l’action parlementaire qui perdra sa crédibilité.<br />

Alors qu’ils soient au moins à la hauteur de leur<br />

rémunération.<br />

polémiste. Nous n’oublierons jamais, non plus, qu’au plus fort de la<br />

terreur islamiste, il a été l’une des très rares personnalités locales à<br />

honorer, à Oran, les invitations aux nombreux débats publics d’ET-<br />

TAHADDI puis du MDS.<br />

Il fallait pour cela un certain niveau de courage politique et<br />

physique ainsi qu’un profond engagement pour la sauvegarde de la<br />

République contre le projet théocratique. De tout cela, nous témoignons!<br />

Votre perte est aussi la nôtre!<br />

Soyez assurés de notre pleine solidarité.<br />

La Fédération d’Oran du MDS<br />

N°3097 - MARDI 5 JANVIER 2010<br />

Ne plus se<br />

confier au<br />

«marché»<br />

PAR ROCHDI OULD YAHIA<br />

Il faudrait beaucoup de patience<br />

pour que les populations puissent accepter<br />

d’attendre que s’installe une véritable<br />

économie de marché, celle qui<br />

serait en mesure de financer le<br />

développement. Peut-être même que<br />

nous n’y parviendrons pas de sitôt,<br />

quand on observe les légitimes revendications<br />

formulées par le secteur privé<br />

national pour ce qui concerne sa protection<br />

contre une concurrence du<br />

privé étranger. Il n’est pas facile de<br />

passer d’une époque où le travail était<br />

un droit à une époque où il est une<br />

chance assez rare; d’une époque où c’était<br />

à l’Etat que revenait l’obligation de<br />

fournir un emploi à une époque où c’est<br />

à l’entrepreneur public ou privé de recruter<br />

sans que l’obligation ne lui soit<br />

signifiée, d’une époque où le recrutement<br />

était suivi d’un plan de carrière à<br />

une époque de précarité.<br />

Il y a des discours qui ne passent<br />

plus quels que soient les efforts déployés<br />

pour y parvenir. Les déceptions<br />

marquent pour longtemps, car les populations<br />

ne comprennent pas comment<br />

et surtout pourquoi la constitution qui<br />

interdisait l’abandon du socialisme (et<br />

donc la justice sociale) glorifie maintenant<br />

le libéralisme qui est générateur<br />

d’inégalités sociales. On a quitté une<br />

époque où posséder des entreprises<br />

publiques signifiait le renforcement de<br />

la souverai<strong>net</strong>é du pays par rapport à<br />

l’«infitah» qui signifiait la volonté de<br />

vendre «le bled».Lorsqu’on tente de<br />

convaincre les populations qu’il est<br />

grand temps qu’elles renoncent à l’exigence<br />

d’un Etat providence qui leur<br />

procurait le sentiment de confort et de<br />

sécurité, qu’elles doivent accepter que<br />

soit abaissé le niveau des barrières de<br />

protection sociale, alors que les conditions<br />

ne sont pas encore prêtes pour<br />

que les entreprises deviennent performantes<br />

et fournissent aux travailleurs<br />

un coussin amortisseur pour les frustrations<br />

socio économiques, il est évident<br />

qu’un tel discours ne passe pas<br />

encore et ne soit pas reçu sous l’angle<br />

de sa validation.Il est normal alors que<br />

soit attendu que les populations<br />

recherchent encore la sécurité en demandant<br />

plus d’Etat, ou plus particulièrement,<br />

tout Etat, pourvu que le<br />

minimum soit garanti et l’impression<br />

est encore grande qu’il n’y a que l’Etat<br />

pour le garantir en continuant, comme<br />

par le passé, à être un pourvoyeur<br />

d’emplois, quitte à retourner aux formules<br />

d’usines clé en mains ou produits<br />

en mains, des concepts qui<br />

avaient fait fureur à l’époque.Le moment<br />

serait-il venu pour l’Etat de se<br />

désengager de tout pour devenir un<br />

Etat garant, ce qui n’est pas bien perçu<br />

dans la situation actuelle où les entreprises<br />

privées n’ont pas pris la place de<br />

l’Etat dans les investissements lourds?

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