DCE - Notice descriptive des jardins potagers de la lanière COS

05 2011
Zac des jardins Intercampus à Amiens
DCE - Notice descriptive des jardins potagers de la lanière COS

Les prairies
sportives
Le parc
Le Cours planté
Campus
universitaire
Place publique
centrale
L’avenue du Campus
Route de Rouen
La promenade des Plantes
La lisière habitée
Place publique
Paul Claudel
Place publique
Victor Magniez
Rappel des fondamentaux du projet :
Une ville d’une autre nature ...
Terre de jardin et paradis des jardiniers, le site
d’Intercampus à Amiens est riche de ressources
de patrimoines et d’usages L’aménagement de
l’écoquartier, fondé sur la valorisation de ces ressources
est établi à partir d’un inventaire minutieux et d’une
connaissance approfondie de ce territoire, de ses
milieux et des hommes qui y vivent.
- Inventaire des jardins, de leurs fonctionnements, de
leurs composantes, de leurs qualités paysagères,
- Reconnaissance de la végétation et de la qualité des
terres, valeur agronomique et perméabilité,
- Reconnaissance de la topographie du site, ligne de
crête du chemin des plantes, balcon et panorama ouvert
au nord sur la vallée de la Seille, bassins versants,
- Reconnaissance des usages et fonctionnements du
site des jardiniers des promeneurs et des riverains
Construire la ville à partir de ses jardins nécessite de
prendre possession de ce territoire fragile avec respect
et humilité, afin de
« se glisser en douceur dans les jardins ».
- Communauté Urbaine de Lyon - promenade gare Pardieu -
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Rappel des fondamentaux du projet :
Armature urbaine & paysagère alternative
Le projet urbain de cet îlot de nature préservée inscrit
le territoire des jardins et l’activité des jardiniers comme
l’armature, la ressource et l’animation de ce nouveau
quartier auquel il donne son sens profond et son
urbanité : la ville des jardiniers.
La composition urbaine en éventail alternant îlots
urbains et parcelles de jardins est déterminée par
la topographie du site, calée sur sa ligne de crête et
orientée sur les vues profondes de la vallée de la Seille
au nord.
Au rythme du parcellaire existant qui ancre le nouveau
quartier en continuité et en harmonie avec la ville
alentours, le projet est fondé sur la préservation et la
mise en scène de la végétation existante sur le site, de
ses plus beaux jardins et de ses meilleures terres.
Ainsi l’écoquartier renoue avec force et conviction, avec
la tradition urbaine d’Amiens. Il est l’occasion d’inventer
une composition urbaine nouvelle qui inscrit les jardins
comme une armature d’une autre nature dans la ville,
et célèbre les qualités environnementales, historiques
et culturelles du jardin amiénois.
La terre des jardins est fragile et leur paysage aussi,
face aux projets et aux moyens de la ville. Choisir de
composer avec les jardins exige de leur témoigner
intérêt et respect au travers de l’attitude même du
projet et des techniques de construction mises en
œuvre, volontairement ancrées dans des démarches
de développement durable et de Haute Qualité
Environnementale.
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Le système vert
Rappel des fondamentaux du projet :
Le projet végétal
La préservation et la valorisation de la végétation du
site et des jardins existants a fondé la composition
du quartier , le rythme de ses jardins et son armature
végétale. A partir de ce patrimoine reconnu valorisé et
diversifié, l’armature végétale du quartier est composée
d’essences diversifiées et adaptées, renforçant
la biodiversité du site. Développée à l’échelle de
l’ensemble du quartier elle y constitue un réseau maillé
en continuité des éléments de patrimoine environnants
et s’inscrit dans un système cohérent à l’échelle de la
ville.
Le réseau des jardins et des plantations urbaines
constitue donc l’armature et le paysage de la ville.
Occupant 20% de la surface du quartier, ils y proposent
des continuités naturelles et nourrissent sa biodiversité.
Territoire ouvert et disponible pour les usages de la
ville, les jardins y offrent des continuités de parcours
d’usage et des espaces de rencontre et d’animation.
La volonté de développer un projet naturel à l’échelle
de l’ensemble de l’écoquartier impose d’y adopter des
techniques culturales respectueuses de l’environnement
et des modes de gestion différenciés économes des
ressources du site favorisant le recyclage et renforçant
la biodiversité :
Choisir les végétaux par rapport au sol et au climat
et non l’inverse, pas de contraintes fortes de gestion,
favoriser les productions de pépinières locales,
envisager la multiplication des plantes en place et le
troc, planter le plus jeune possible et privilégier les
plants cultivés en pleine terre , éviter les cultures et
plantations mono-spécifiques, les structures régulières
importantes (haies, mails taillés, alignements et
peuplements forestiers) et les situations d’entretien
très intensif (tontes, tailles de haie, ...), favoriser
les mélanges d’espèces (herbacées et ligneuses,
indigènes et exotiques, caduques et persistantes, ...)
de structures (régulières et irrégulières, en masse, en
ligne et en isolé, ...) et de mode de conduite (intensif et
extensif, taillé ou non,...).
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Rappel des fondamentaux du projet :
La gestion des eaux pluviales
Le système bleu
Territoires perméables et en creux par rapport aux
espaces publics et constructions de la ville, les jardins
limitent l’imperméabilisation du site, profitent de l’eau
de pluie qui les arrose naturellement et bénéficient
des eaux de pluie collectées sur les espaces publics
riverains et quartiers voisins.
Composé à partir de la topographie du site sur
l’ensemble du quartier, le réseau de gestion alternative
des eaux de pluie de l’ensemble du quartier ne comporte
aucun tuyau. Il compose un maillage complet de noues
de collecte et de fossés de stockage des eaux de pluie
infiltrant dans le sols et profitant à la végétation et
alimentant des réservoirs régulièrement répartis dans
la pente des jardins le long du parcours de l’eau.
Ce système alternatif qui offre une gestion économe
de la ressource en eau constitue un véritable système
d’irrigation et d’arrosage des jardins qui profite aux
jardiniers.
Il donne en outre son sens au projet de paysage et
pérennise des continuités de nature de topographie
et de projet, entre les espaces privés et les espaces
publics, garants du fonctionnement du système unitaire
et de la gestion d’un paysage cohérent.
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Boutisses de Grès des Indes posées sur champ & joints enherbés
briques concassées et dalles
Promenade en stabilisé
Promenade en stabilisé
Grandes dalles de béton (granulat issue du recyclage) & joints enherbés
Fil d’eau pavé
Dalles de béton
& joints enherbés
Pavés & joints enherbés
Pavés & joints enherbés
Pavés de béton recyclé
Le système viaire
Au cœur de l’image et du fonctionnement de la
ville, l’éventail des jardins, des noues et fossés sont
accompagnés d’un réseau d’espaces publics et de
circulations douces qui bénéficient de leur paysage et
de leur activité et les exposent dans la ville. Ce troisième
réseau qui coïncide avec les deux premiers les et ancre
dans la ville, et compose une relation publique entre
les quartiers habités et les jardins répartis sur chacune
de ses rives. Il confirme ainsi l’intérêt public des jardins
et du jardinage ainsi que de l’armature naturelle qu’ils
composent dans la ville et les imposent comme la
nature alternative et profonde de l’écoquartier.
Volontairement associé au caractère naturel de
l’écoquartier, ce réseau d’espaces publics impose
comme une évidence et un plaisir, un fonctionnement
alternatif de l’ensemble du quartier privilégiant les
déplacements doux et reliant en sécurité quartiers
habités, équipements, commerces et transports en
commun au travers de la promenade des plantes,
épine dorsale historique du site et centralité linéaire de
l’ensemble du quartier. Le projet propose sur l’ensemble
des îlots aménagés, l’utilisation et la mise en oeuvre
d’une gamme de matériaux de sols naturalistes, poreux
et perméables favorisant l’infiltration et la percolation
des eaux de pluie.
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Stabilisé
Rappel des fondamentaux du projet :
porosité des sols, circulations douces ...

Vue aérienne sur le quartier Intercampus
Prairie dans le quartier Intercampus
Les jardins d’Intercampus
Les jardins d’Intercampus
Les jardins d’Intercampus
Les jardins d’Intercampus
Rappel des fondamentaux du projet :
valorisation & renforcement de la biodiversité
Le projet urbain d’Intercampus est fondé sur
la coïncidence et la cohésion des projets
environnementaux et de paysage, les engageant
ensemble de manière solidaire et indéfectible dans la
constitution d’un milieu naturel équilibré et pérenne.
Ce milieu naturel constitue l’armature fondatrice et
est un acteur essentiel du projet de ville durable
poursuivi sur l’écoquartier.
Ce système naturel exige des modes de gestion
alternatifs de la ville qui fonderont son sens et sa
légitimité, et qui garantiront ainsi sa pérennité.
Territoire d’une autre nature dans la ville, l’armature
des jardins constitue aussi une référence et possède
une valeur d’exemple pour les projets privés
auxquels il donne un sens et impose des continuités
de nature et de gestion solidaires indispensables
pour la cohérence et la durabilité de l’écoquartier.
Ce projet de paysage est fondé sur la composition
de trois armatures solidaires :
• l’armature des jardins
• l’armature des espaces de gestion des eaux de
pluie
• l’armature des espaces publics et des circulations
douces.
Afin de répondre aux nouveaux enjeux
d’aménagement et de développement durable de la
ville à venir, les espaces publics du quartier sont à
dominante végétale et font appel à des matériaux
et des mises en œuvre qui permettent une gestion
alternative de l’eau et des espaces plantés et
favorisent le développement des circulations douces.
Ainsi, la trame du cours planté, des rues et des
traverses jardins qui irrigue, distribue et structure
l’espace et le fonctionnement de la ville, y installe
des solidarités et des continuités naturelles durables
entre les espaces privés, les espaces publics.
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Rappel des fondamentaux du projet
Valorisation des ressources : la topographie
Le projet Intercampus adopte une attitude
reconnaissante et respectueuse de l’histoire et de la
nature des jardins existants qui propose une installation
douce et délicate du projet urbain dans le territoire.
Par conséquent, le nivellement de l’ensemble du
projet urbain (infrastructures, espaces publics et
constructions) respecte et exploite la topographie
originelle du site. Les aménagements sont «posés»
légèrement au-dessus du terrain naturel et du sol des
jardins afin de permettre la continuité des sols naturels
féconds et perméables sur l’ensemble du site.
Cette disposition essentielle met en scène la nature
singulière de la terre des jardins, lui témoigne attention
et oblige à son respect. Elle maîtrise la limite des
jardins et contient les usages de la ville. Elle est
également l’occasion de ménager ces territoires
naturels en creux et perméables, afin que, bordés de
fossés et de noues, ils permettent de développer sur
l’ensemble de l’opération un projet alternatif et économe
d’assainissement de gestion et de recyclage des eaux
de pluie pour l’arrosage des jardins.
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Rappel des fondamentaux du projet
Valorisation des ressources : la végétation
Le présence végétale sur le site d’amiens intercampus
est exemplaire, non pas véritablement par la présence
d’essences remarquables, mais par la densité et la
variété des essences végétales.
Le projet s’inspire directement de cette richesse, et
s’attèle à conserver au maximum la trame végétale
existante, tout en la valorisant et la renforçant.
La trame urbaine s’insère délicatement dans ce tissu
végétal afin d’offrir à ce nouveau quartier une présnece
végétale forte et déjà mature.
Lors de nombreux relevés de terrain, la localisation des
végétaux remarquables par leur présence, leur allure...
a été relevée. Ainsi, la gamme végétale existante se
compose notamment de : Prunier, pommier sauvage,
aubépine, noyer, cornouillier, sureaux; lilas, frênes,
érables, chataignier, pins, saules, bouleaux....
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Champ de Vesces pour amélioration des terres végétales Champ de Phacélie, de Colza fourrager pour amélioration des terres végétales BRF : Bois Raméal Fragmenté, améliore
la structure des sols
Rappel des fondamentaux du projet
Valorisation des ressources : la terre végétale
Travailler leur structure et leur fertilité en fonction
de leur état et des situations de plantation, telle est
la démarche de gestion des terres végétales sur le
quartier Intercampus.
Celle-ci consiste à :
• Optimiser au maximum les déblais / remblais des
terres
• Limiter l’export des matériaux du site, et l’import de
matériaux étranger au site, afin de réduire au maximum
les transports relatifs aux mouvements de terres
végétales.
• Décapage et ré-utilisation in situ des terres végétales
des îlots bâtis pour les espaces végétalisés : jardins,
parcs, boisements...
• Limiter les décompactages, labours et binages, en les
remplaçant par des paillages (Bois Raméal Fragmenté),
amendements et couvertures végétales adéquates (
Phacélie, Moutarde des champs, Vesce...).
• Éviter les mises à nu, déstructurantes et érosives
• Privilégier systématiquement des apports d’origines
organiques et proscrire les désherbages chimiques. La
fertilisation excessive perturbe les milieux, la faune et
la flore. Les végétaux deviennent fragiles.
•Tout sol en place (même un anthroposol complet de
voirie) peut être récupéré, amélioré, et devenir fertile.
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Rappel des fondamentaux du projet :
Qualité des terres & lanières bâties
Le projet Intercampus adopte une attitude
reconnaissante et respectueuse de l’histoire et de la
nature des jardins existants qui propose une installation
douce et délicate du projet urbain dans le territoire.
Par conséquent, le nivellement de l’ensemble du
projet urbain (infrastructures, espaces publics et
constructions) respecte et exploite la topographie
originelle du site. Les aménagements sont «posés»
légèrement au-dessus du terrain naturel et du sol des
jardins afin de permettre la continuité des sols naturels
féconds et perméables sur l’ensemble du site.
Cette disposition essentielle met en scène la nature
singulière de la terre des jardins, lui témoigne attention
et oblige à son respect. Elle maîtrise la limite des
jardins et contient les usages de la ville. Elle est
également l’occasion de ménager ces territoires
naturels en creux et perméables, afin que, bordés
de fossés et de noues, ils permettent de développer
sur l’ensemble de l’opération un projet alternatif et
économe d’assainissement de gestion et de recyclage
des eaux de pluie pour l’arrosage des jardins.
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Valorisation des ressources : Les jardins
A Amiens, Le jardinage fait partie de l’histoire de la
ville et les jardins composent son paysage urbain.
Hortillonnages dans les vallées et jardins vivriers sur
les collines, le parcellaire en lanières des jardins se
lit dans les tracés et le rythme de la ville. Dans les
faubourgs, les jardins exposent les coulisses de la ville,
ils ont orienté son projet urbain déterminé ses échelles
et occupent ses cœurs d’îlots. Sur le site, les jardins
protégés derrière un premier plan de façades urbaines,
s’installent en terrasse. Ils ouvrent sur le grand paysage
exposé en balcon à l’Ouest au-dessus de la vallée de
la Seille et s’adossent à l’Est sur les reliefs boisés
qui les dominent le long de la route de Paris. Le site
des jardins est un territoire habité, dont les textures
végétales et les échelles de proximité qui témoignent
de l’activité quotidienne des jardiniers produisent un
paysage d’une exceptionnelle qualité.
La grande émotion produite par la vue et la visite
des jardins maraîchers provient de ce qu’ils sont
l’expression de la fécondité de la terre et le témoignage
de l’attention permanente et de l’attachement profond
dont il sont l’objet. Les jardins maraîchers sont des
territoires chargés d’émotion et de souvenirs car ils
sont l’expression des projets des hommes. Ici, dans
la continuité du projet urbain historique, la ville se
développe dans un territoire de jardins.
Ainsi, c’est sur la base d’un inventaire précis des jardins
sur le terrain et à la parcelle, que nous avons fondé la
composition urbaine du quartier, alternant avec justesse
et maîtrise des échelles, les îlots urbains et les îlots de
jardins. Autant que la composition urbaine le permet,
le projet a été développé autour des jardins existants
et de leur activité maintenue. Ailleurs, là où des jardins
ont disparu, la terre maraîchère récupérée permet de
développer et mettre à disposition des associations qui
les gèrent de nouvelles parcelles pour leurs adhérents.
Au travers des jardins mis en scène, ce sont les
jardiniers qui sont célébrés et qui retrouvent leur rôle
à part entière d’acteurs de la ville et de partenaires de
son projet.
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Lanières jardins
Lanières bâties
Les jardins potagers, armature du projet urbain
Dans le quartier Intercampus à Amiens les jardins
sont au cœur de la ville, ils y composent son paysage
animent ses espaces publics et mettent en scène
l’activité historique des jardiniers présents sur le site.
Traditionnellement à l’arrière de la ville, ces jardins sont
propulsés dans le quartier à l’avant de la ville et au cœur
de son projet. Dans Intercampus, les jardins rythment
les îlots bâtis, composent le paysage et l’armature du
quartier et leur activité anime ses espaces publics.
Ainsi si l’aménagement et le fonctionnement des jardins
doivent répondre aux besoins des jardiniers, ils doivent
s’adapter aussi à la disposition nouvelle des jardins
dans la ville.
Les jardiniers ne jardinent pas seul et individuellement
à l’arrière de la ville, mais ensemble sur son espace
public, à la vue du public et des habitants riverains.
L’image des jardins est déterminante pour l’image du
quartier, l’attractivité de ses programmes et le confort
de ses habitants.
Afin que le paysage produit par les jardins, atteigne
les objectifs de composition paysagère poursuivis à
l’échelle de l’ensemble du quartier, les dispositions
retenues pour l’aménagement des jardins sont
déterminées en cohérence avec les orientations prises
pour l’aménagement du reste de la ville et en continuité
des îlots bâtis, dont ils prolongent le projet et constituent
le paysage.
Dans cet esprit, l’aménagement des jardins est défini
avec les associations de jardiniers en cohérence avec
les îlots bâtis, afin qu’ils poursuivent ensemble un projet
de paysage global et cohérent pour Intercampus.
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Les jardins privés : 61 890 m 2
Les jardins Beauvais - Chateaudun : 67 728 m 2
Les jardins Saint - Jacques : 58 058 m 2
Les jardins du COS : 8 370 m 2
Diagnostic des jaridns potagers
Total Beauvais-Chateaudun
et Saint-Jacques :
125 786 m 2
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Lanière 2 :
44 parcelles créées (10 308 m²)
4 parcelles collectives (898 m²)
Lanière 1 :
27 parcelles créées (6307 m²)
3 parcelles collectives (517 m²)
Lanière 3 :
38 parcelles créées (8867 m²)
6 parcelles collectives (1293 m²)
Lanière 4 :
65 parcelles créées (15 720 m²)
5 parcelles collectives (1241 m²)
Lanière 6 :
14 parcelles créées (3402 m²)
3 parcelles collectives (654 m²)
Lanière 5 :
65 parcelles créées (8698 m²)
6 parcelles collectives (441 m²)
Terrains Beauvais-Chateaudun :
24 parcelles créées (6005 m²)
Terrains Saint-Jacques :
16 parcelles créées (3862 m²)
2 parcelles collectives (538 m²)
Lanière 7 :
10 parcelles créées (2480 m²)
Plan de masse : trame de lanières jardins structurant la ZAC Intercampus
Les lanières jardins :
répartition et surfaces cultivables
• 275 parcelles créées variant entre 225 et 275
m² (65 649 m²)
• 25 parcelles collectives créées (5582 m²)
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Lanière Jardin du COS :
Rue de l’Eventail
Rue des jardins
Promenade des Plantes
Plan de masse : trame de lanières jardins structurant la ZAC Intercampus
Lanière jardin du COS :
Aménagement en Tranche1-phase1
• 40 parcelles créées variant entre 225 et 275 m²
(9 550 m²)
• 2 parcelles collectives créées (445 m²)
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Lanière Jardin du COS :
Plan de végétation existante : sélections de sujets
Végétation existante : armature du projet
Le plan d’aménagement des jardins familiaux
s’insère dans la végétation existante, patrimoine
respecté et fondamental pour le projet.
Le dessin du parcellaire et des allées des lanières
jardins naît des structures végétales présentes
actuellement sur le site. Il relève ainsi d’un inventaire
précis des sujets existants.
L’état des lieux permet par ailleurs de marquer les
sujets qui devront être supprimés lors des phases
d’exécution des travaux.
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Haie
fleurie
haute
Haie vive
Haie vive
Plan de masse de la lanière jardin aménagée en tranche1-phase1&2
Emplacement de la Rue de l’Eventail
Haie persistante
Parcelle collective
aire inondable
Allée de
desserte des
jardins
Bande enherbée
Allée verger
Haie vive
Emplacement de la Rue des Jardins
Noue de transport et
de stockage des eaux
pluviales
Allée verger
Haie persistante
Haie fleurie basse Haie fleurie basse
Chemin des plantes
Haie
fleurie
haute
Composition générale d’une lanière jardin
Les haies structurent l’organisation générale des
lanières jardins. Elles sont plantées dans les pentes
des noues ou parfois sur le terrain plat des jardins,
créant la relation entre les jardins, les espaces de
circulation et les îlots bâtis.
Leur nature (palette végétale et mode de gestion)
s’adapte aux situations urbaines futures et aux
largeurs futures des éléments de voirie.
Les haies, larges de 2 m (et 1,50 m pour les
haies fleuries basses) et plantées densément,
matérialisent la limite entre espaces privatifs (jardins
familiaux) et espaces publics (voies de circulation).
Ces épaisseurs permettent de préserver l’intimité
des jardiniers mais n’interdisent pas le dialogue
entre espace public et jardin potager. Des haies
plus fines, plantées de petits fruitiers et prises en
charge par les associations de jardiniers (larges
de 1.5 m), marquent la limite parcellaire séparant 2
jardins familiaux.
Les allées vergers sont des chemins publics
exclusivement piétons permettant la traversée des
lanières jardins. Au sein des îlots jardins, l’allée de
desserte réservée aux jardiniers serpente à travers
la végétation existante.
Le réseau de collecte, de transport et de stockage
des eaux pluviales accompagne le réseau de haies
et de circulations. Les parcelles collectives, au
sein des lanières jardins, constituent des bassins
de rétention potentiels en cas de fortes pluies
et de débordement des noues. Le système de
récupération des eaux pluviales, conçu en étroite
relation avec le projet d’aménagement participe en
outre à l’irrigation des parcelles jardinées par un
système de cuves enterrées reliées à des pompes
à bras.
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PaRCELLE COLLECTivE :
• stationnements réservés
aux jardiniers
• gestion des eaux
pluviales à l’échelle
du quartier, espace en
creux (- 0.30 à - 0.60cm)
permettant de stocker
occasionnellement les
eaux pluviales à occurence
décénnale
• alimentation collective en
eau de pluie avec pompe
à bras
• aire de stockage
occasionelle
Placette calepinée entre
abris de jardin
Grillage simple torsion
Chemin piéton transversal
au travers d’un verger libre
sur prairie champêtre
Portillon bois
Accès piéton aux îlots jardins
Extrait du plan de masse de la lanière jardin aménagée en tranche1-phase1&2
Allée verger
Haie persistante publique
largeur 2m
Portail d’entrée
aux jardins
Abri de jardin
Haie vive publique
largeur 2m
Clôture bois
Haie privative
composée de petits fruitiers
largeur 1.5m
(entre 2 jardins)
Fonctionnement des jardins potagers
Le parcellaire et le tracé des allées au sein des lanières
jardins se font en fonction du patrimoine végétal actuel.
Les haies intègrent des végétaux existants et des
sujets remarquables invitent les allées à dévier leur
trajectoire.
Les parcelles collectives sont creusées pour suppléer
les noues en cas de fortes pluies. Elles offrent aux
lanières jardins des aires de service, des jardins
communs, des espaces de stockage utiles au
fonctionnement des associations. Elles accueillent
aussi des cuves enterrées pour le stockage des eaux
que les jardiniers pourront puiser à l’aide de pompes
bras. Cette ressource en eau est un complément des
citernes attribuées à chaque parcelle, collectant les
eaux des toitures de chaque abris.
Enfin des clôtures, adossées aux haies publiques et
agrémentées de portails, permettent de sécuriser les
jardins et les abris, fermant ainsi le site aux heures
tardives. On distingue des clôtures bois disposées le
long des allées vergers sur les linéaires Est-ouest et
des clôtures acier galvanisé sur tous les autres linéaires
(Nord Sud et le long des voiries).
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Route de Rouen
Promenade des plantes
Parcelle privée
fond des jardins
noue
privés des +
parcelles
habitées de la
route de RouenChemin Jardins potagers
abris, parcelles
cultivées, arbres
fruitiers, végétation
existante conservée....
Rue des 4 Lemaires
Voie primaire
rue de desserte
interquartier
Jardin potager Jardin potager Jardin potager
Chemin au travers d’un
verger sur prairie champêtre
Jardins potagers
abris, parcelles
cultivées, arbres
fruitiers, végétation
existante conservée....
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Voie
secondaire
rue de
desserte
interne
Parcelle collective
stationnements, récolte
eaux pluviales, stockage
occasionel...
Jardins potagers
abris, parcelles
cultivées, arbres
fruitiers, végétation
existante conservée....
Abri de jardins
Chemin au travers d’un
verger sur prairie champêtre
Fonctionnement des jardins potagers
dans le projet de la ZAC
Jardins potagers
abris, parcelles
cultivées, arbres
fruitiers, végétation
existante conservée....
voie mixte
Promenade des Plantes
promenade en sur-élévation
par rapport au jardins potagers

Le parcellaire type : module & surface moyenne
Les jardins ont une dimension moyenne de 250 m2
avec la possibilité pour les jardiniers déjà au sein
de l’association Saint-Jacques ou l’association
Beauvais- Chateaudun, de cultiver une, deux voire
trois parcelles, s’ils en ont la capacité.
Cette proposition permet une adaptabilité des jardins
à l’évolution des besoins des jardiniers actuels et à
venir, et, de redistribuer une grande parcelle, qu’un
jardinier audacieux aurait abandonné, à plusieurs
nouveaux adhérents dont les besoins sont plus
modestes.
Toutefois, un jardinier qui souhaiterait cultiver trois
parcelles d’une moyenne de 750 m2 ne se verra
attribuer qu’un seul abri de jardin.
Parcelle type d’une moyenne de 250 m2 Deux Parcelles type a ssociées d’une moyenne de 500 m2 Deux Parcelles type a ssociées d’une moyenne de 750 m2
• Agence Laverne - Paysage & Urbanisme / Groupe Ellipse architectures / Urbatec • Zac Intercampus • DCE • Carnet descriptif des jardins potagers de la lanière COS • Tranche1 phase1&2 • Mai 2011 •

Phasage des jardins : Tranche 1 - Phase 1
• Agence Laverne - Paysage & Urbanisme / Groupe Ellipse architectures / Urbatec • Zac Intercampus • DCE • Carnet descriptif des jardins potagers de la lanière COS • Tranche1 phase1&2 • Mai 2011 •