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COUCHEVELLOU-MUTZIG<br />

L’ORGANISATION D’UNE PROTECTION SOCIALE<br />

1. PROTECTION SOCIALE ET RISQUES SOCIAUX<br />

1.1. Qu’est-ce que la <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong> ?<br />

Le terme « <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong> » désigne un ensemble de dispositifs mis en place par la<br />

société et destinés à répondre au besoin de sécurité économique des individus lorsqu’ils<br />

se trouvent exposés aux aléas de l’existence. La <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong> est une réponse, basée<br />

sur la prévoyance collective, à l’existence de risques dits sociaux.<br />

La <strong>protection</strong> est dite <strong>sociale</strong> parce qu’elle s’appuie sur un système collectif (facultatif ou<br />

imposé) qui va au-delà des solidarités familiales ou de proximité. Le mode de financement<br />

(contribution ou bien impôt) permet de différencier deux modèles de <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong>, qui<br />

souvent se complètent : l’assurance et l’assistance.<br />

1.2. Qu’est-ce qu’un risque social ?<br />

a) Définition<br />

Le terme de « risque social » désigne<br />

RISQUE : Evènement (dont la survenue est le plus souvent incertaine ou imprévue)<br />

provoquant une diminution du niveau de vie<br />

• soit parce que les dépenses augmentent<br />

• soit parce que les ressources diminuent<br />

SOCIAL : et pris en charge par la collectivité.<br />

Rappel de première : il y a risque dès lors que l’on se trouve exposé à un danger<br />

Remarque : Il existe d’autres types de risques : naturels (séisme, inondation, incendie…),<br />

environnementaux (pollution de l’air, de l’eau…), technologiques, sanitaires… etc<br />

Le terme risque social est réservé à quelques cas de risques reconnus par la société, pour<br />

lesquels elle a mis en place un système solidaire.<br />

b) Plusieurs classifications possibles<br />

Selon la nature de risques augmentant les dépenses des ménages<br />

l’impact financier risques diminuant les revenus individuels<br />

risques physiques :<br />

Selon la nature de<br />

- <strong>prof</strong>essionnels : accident du travail ou maladie <strong>prof</strong>essionnelle<br />

l’évènement<br />

- non <strong>prof</strong>essionnels : maladie, maternité, vieillesse décès veuvage<br />

déclencheur<br />

risques économiques. : le chômage<br />

risques traditionnels<br />

- Risque santé : maladie, invalidité, accidents du travail, décès<br />

- Risque vieillesse survie: retraite et prestation versée au décès du conjoint<br />

- Risque famille : maternité, aide à l’éducation<br />

Selon l’ancienneté<br />

- Risque emploi : chômage,<br />

de reconnaissance<br />

Risques émergents<br />

par la collectivité<br />

- dépendance<br />

- pauvreté exclusion<br />

- logement<br />

- formation <strong>prof</strong>essionnelle (intégré au risque emploi)<br />

Risques qui relèvent de l’assurance : accident du travail ou maladie<br />

Selon la technique <strong>prof</strong>essionnelle<br />

de <strong>protection</strong> Risques qui relèvent de l’assistance : Famille, pauvreté-exclusion,<br />

utilisée<br />

dépendance<br />

Risques qui relèvent des deux : maladie, chômage, vieillesse


COUCHEVELLOU-MUTZIG<br />

1.3. Rappel sur les types de réponses possibles face à un risque social<br />

Démarches<br />

individuelles<br />

Démarches<br />

collectives<br />

solidarité familiale ou<br />

de proximité<br />

épargne<br />

prévoyance<br />

demande de<br />

réparation<br />

assurance<br />

assistance<br />

technique est très aléatoire et inégalitaire en<br />

fonction de l’état de richesse et de la famille ou<br />

de l’entourage.<br />

Rappel : obligation alimentaire entre<br />

ascendants et descendants<br />

constitution d’une réserve financière pour faire<br />

face ultérieurement à un risque social. Ceci<br />

suppose de disposer d’un revenu suffisant et<br />

une certaine stabilité monétaire Ex : compte<br />

épargne bancaire<br />

La gestion de l’épargne est confiée à un tiers<br />

qui gère les placements. Ex : assurance-vie<br />

Action en justice dans le cas de préjudice<br />

avéré<br />

coût de l’aide étalé sur tous les membres d’un<br />

groupe avec contrepartie (cotisations ou<br />

prime). L’adhésion est<br />

- volontaire : mutuelle (but non lucratif) ou<br />

assurance (but lucratif)<br />

- obligatoire : assurances <strong>sociale</strong>s (assurance<br />

maladie, vieillesse, chômage…)<br />

<strong>protection</strong> universelle (elle s’applique à tous) et<br />

le coût est étalé, sans contrepartie, sur<br />

l’ensemble de la collectivité (impôt, taxes).<br />

Notion de redistribution de revenu<br />

Ex : CMU et CMUC, AAH, APA, Allocation<br />

chômage (fin de droits), RSA, Aide Médicale<br />

d’Etat accordée aux sans-papiers…<br />

La <strong>protection</strong> collective face à des risques sociaux obéit à deux principes :<br />

- le principe de solidarité : entre malades et bien portants, entre travailleurs et sans emploi,<br />

entre classes d’âge, entre cotisants et ayant-droits… Ce principe se retrouve dans les<br />

techniques d’assurance (de base et complémentaire) financées par une contribution des<br />

bénéficiaires, mais aussi dans les techniques d’assistance financées par l’impôt.<br />

- le principe d’universalité : toute personne a droit à une <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong> minimale, quels<br />

que soient son origine, ses ressources, son niveau de cotisation. Ce principe nécessite la<br />

mise en place de techniques d’assistance financées par l’Etat et les collectivités locales.<br />

La solidarité devient nationale de par son mode de financement (impôts, taxes).<br />

Les deux techniques (assurance / assistance) coexistent face à un risque social<br />

traditionnel, par contre seule la technique d’assistance existe face à des risques sociaux<br />

émergents.<br />

A faire : tableau récapitulatif 4 colonnes : pour chaque risque, prestations d’assurance et<br />

prestations d’assistance + nom de l’<strong>orga</strong>nisme de prise en charge ????<br />

1.4. Genèse et évolution de la <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong> en France<br />

Relire chapitre de première = Quelles politiques de <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong> pour couvrir les<br />

risques sociaux ?


COUCHEVELLOU-MUTZIG<br />

2. ORGANISATION GENERALE DE LA PROTECTION SOCIALE<br />

2.1. Pluralité des systèmes de <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong><br />

La couverture des risques sociaux est réalisée en France par un ensemble composite et<br />

complexe de plusieurs systèmes obligatoires ou facultatifs qui coexistent et se complètent.<br />

SYSTEME<br />

DE BASE<br />

SYSTEME COMPLEMENTAIRE<br />

SYSTEM E SUBSIDIAIRE (2)<br />

ORGANISMES DE<br />

RISQUES COUVERTS MODALITES<br />

PROTECTION SOCIALE<br />

D’ADHESION<br />

<strong>orga</strong>nismes de<br />

Sécurité Sociale<br />

multiplicité<br />

des<br />

régimes(1)<br />

maladie-maternitéinvalidité-accidents<br />

du<br />

travail / maladies<br />

<strong>prof</strong>essionnelles-famille<br />

et vieillesse<br />

Assurance<br />

obligatoire :<br />

contribution liée au<br />

travail<br />

<strong>orga</strong>nismes<br />

d’assurance et<br />

de lutte contre<br />

le chômage<br />

UNEDIC,<br />

ASSEDIC<br />

perte d’emploi<br />

involontaire ou la fin de<br />

CDD<br />

Assurance<br />

obligatoire :<br />

contribution liée au<br />

travail<br />

Assurance volontaire<br />

Mutuelles<br />

couverture<br />

complémentaire dans<br />

et facultative :<br />

contribution<br />

le domaine de la santé proportionnelle au<br />

revenu<br />

<strong>orga</strong>nismes de<br />

<strong>protection</strong><br />

Assurances<br />

privées<br />

Santé, mais aussi tout<br />

autre domaine :<br />

responsabilité civile,<br />

automobile…<br />

Assurance volontaire<br />

et facultative :<br />

contribution fixe,<br />

proportionnelle aux<br />

risques couverts<br />

complémentaire<br />

Assurance<br />

Retraites<br />

obligatoire :<br />

Institutions à complémentaire contribution liée au<br />

gestion<br />

travail<br />

paritaire Retraite<br />

Assurance volontaire<br />

(employeurs supplémentaire et facultative :<br />

+ syndicats) Prévoyance : décès - contribution<br />

risques corporels dus à proportionnelle aux<br />

accident / maladie risques couverts<br />

<strong>orga</strong>nismes de différents Santé pers. pauvres :<br />

Sécurité Sociale régimes CMU<br />

Etat Aide <strong>sociale</strong> CMUC<br />

Santé Etrangers : AME<br />

Enfance en danger,<br />

Département<br />

Aide <strong>sociale</strong><br />

Ressources minimum<br />

pers. hand (AAH),<br />

âgées (ASPA)<br />

Revenus insuffisants<br />

(RSA), Perte<br />

d’autonomie (APA)<br />

Assistance :<br />

dossier de demande<br />

Commune CCAS<br />

Prestations en nature<br />

et espèces tout type


COUCHEVELLOU-MUTZIG<br />

(1) Les objectifs d’unité et uniformité envisagés à la création de la Sécu ont été rapidement abandonnés. De<br />

nombreux secteurs d’activité possédaient des régimes propres plus favorables que le régime général et n’ont<br />

pas voulu y renoncer. On assiste ainsi à une multiplicité de régimes offrant des droits différents (ex âge<br />

retraite), particularité du système français : on dénombre 500 régimes obligatoires et 137 régimes spéciaux…<br />

Le régime général qui couvre les salariés de l’industrie et du commerce et assimilés, 80% de la<br />

population<br />

Le régime agricole qui couvre les exploitants et salariés agricoles, géré par la Mutualité <strong>sociale</strong> agricole<br />

MSA<br />

Le régime social des indépendants (RSI) (appelés auparavant travailleurs non salariés non agricoles)<br />

qui couvre les artisans, commerçants, industriels et <strong>prof</strong>essions libérales et qui est géré par différents<br />

<strong>orga</strong>nismes, notamment la Caisse nationale d’Assurance maladie des <strong>prof</strong>essions indépendantes<br />

(CANAM)<br />

De nombreux autres régimes spéciaux : marins, mines, SNCF, RATP, EDF GDF, Banque de France<br />

etc…<br />

Le régime local d’Alsace Lorraine : En Alsace-Moselle existe un « régime local » de Sécurité <strong>sociale</strong><br />

accessible aux salariés travaillant dans des entreprises situées dans les deux départements alsaciens<br />

et celui de la Moselle, ou travaillant dans des entreprises dont le siège social est situé dans ces trois<br />

départements. C’est un héritage de l’annexion par l’Allemagne de 1871 à 1918, période pendant<br />

laquelle, à partir de 1883, le gouvernement de ce pays avait fait voter un certain nombre de « lois<br />

<strong>sociale</strong>s ». Le régime local permet aux assurés sociaux qui en bénéficient d’être nettement mieux<br />

remboursés que dans le reste du pays ; ( 90% taux de prise en charge ass maladie, 80% pour<br />

médicaments remboursés à 35 % dans le régime général, <strong>10</strong>0% hospitalisation )<br />

(2) L’aide <strong>sociale</strong> a un caractère subsidiaire càd qu’elle n’intervient qu’après avoir épuisé tous les moyens de<br />

recours aux ressources personnelles, à la solidarité familiale, aux divers régimes de prévoyance et de Sécurité<br />

Sociale.<br />

Cf schéma Annexe 1


COUCHEVELLOU-MUTZIG<br />

ANNEXE 1 : LA PRISE EN CHARGE DES RISQUES SOCIAUX PAR LE SYSTEME DE PROTECTION SOCIALE FRANCAIS<br />

Risques<br />

Organismes<br />

principaux<br />

de prise en<br />

charge<br />

Prestations<br />

Maladie<br />

Maternité<br />

Invalidité<br />

Acc Travail<br />

Maladie<br />

<strong>prof</strong><br />

Sécurité<br />

Sociale<br />

Mutuelle<br />

Prestations<br />

en nature<br />

Prestations<br />

en espèces<br />

Complément<br />

Ministère du travail, des relations <strong>sociale</strong>s, de la famille , de la solidarité et de la ville<br />

(Tutelle, contrôle, fixation du taux et des conditions d’accès aux prestations)<br />

Vieillesse<br />

Sécurité<br />

Sociale<br />

Institution de<br />

retraite compl<br />

Pension de<br />

retraite<br />

ASPA<br />

Retraite compl<br />

Famille<br />

Sécurité<br />

Sociale<br />

Allocations<br />

familiales<br />

ASPA : Allocation Solidarité Personnes Agées<br />

FNAL : Fonds National d’Aide au Logement<br />

UNEDIC Union nationale pour l’emploi dans l’industrie et le commerce<br />

Chômage<br />

Formation<br />

<strong>prof</strong>ession<br />

nelle<br />

UNEDIC<br />

Pôle emploi<br />

AssedicAnpe<br />

Allocation<br />

chômage<br />

Formation<br />

<strong>prof</strong><br />

Pauvreté<br />

Exclusion<br />

Aide<br />

Sociale<br />

RSA<br />

Logement<br />

Sécurité<br />

Sociale<br />

FNAL<br />

Allocation<br />

Logement<br />

Aide au<br />

Logement<br />

Dépendance<br />

Sécurité<br />

Sociale<br />

CNSA<br />

Assurance<br />

APA<br />

Prestation<br />

compensation<br />

APA :Allocation Personnalisée d’Autonomie<br />

CNSA : Caisse Nationale de Solidarité et d’Autonomie<br />

PC prestation compensation<br />

Aide <strong>sociale</strong><br />

Soins<br />

Capital<br />

E. MUTZIG 09


COUCHEVELLOU-MUTZIG<br />

2.2. Les prestations de <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong><br />

a) le versement d’argent<br />

- prestations en nature : destinées à compenser une augmentation des dépenses liées au<br />

risque (ex : remboursement des frais de santé, prime à la naissance d’un enfant, PAJE =<br />

prestation d’Accueil du Jeune Enfant).<br />

- prestations en espèces : destinées à compenser la perte partielle ou totale de salaire<br />

b) l’action sanitaire et <strong>sociale</strong><br />

Elle est assurée par de nombreux <strong>orga</strong>nismes de <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong> dans le cadre de<br />

politiques de santé publique (campagnes de prévention, examens de santé gratuits,<br />

dépistages) ou <strong>sociale</strong>s (aides au logement, aux vacances, aides ménagères…)<br />

Ces mêmes <strong>orga</strong>nismes disposent de services sociaux qui viennent compléter ceux mis en<br />

place par les départements et communes. Cela crée un maillage du territoire nécessitant<br />

une coordination des interventions.<br />

2.3. Modes de financement<br />

Le système de base et le système complémentaire sont financés, selon la logique<br />

assurancielle, par une contribution du bénéficiaire ou de l’assuré dont il est ayant-droit :<br />

obligatoire ou facultative, proportionnelle au revenu ou bien fixe sous forme de prime… Les<br />

prestations sont dites contributives.<br />

Le système subsidiaire est financé, selon la logique d’assistance et de solidarité, par l’impôt<br />

et les taxes.<br />

2.3. Tendances évolutives<br />

a) Contexte<br />

Les difficultés économiques remettent en cause les systèmes de <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong> fondés<br />

pour l’essentiel en France sur les techniques de l’assurance :<br />

- l’éloignement du marché du travail conduit à l’exclusion du système assuranciel.<br />

- la dégradation du marché du travail et la rigueur salariale entrainent une contraction de la<br />

masse salariale et ainsi, une diminution des recettes<br />

- les déficits conduisent à une hausse des cotisations et la recherche de nouvelles sources<br />

de recettes (prélèvement fiscal)<br />

La concurrence internationale remet en cause le financement par cotisations assises sur le<br />

salaire (perte de compétitivité dans les prix)<br />

b) Evolution de la structure du financement de la <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong><br />

cf doc15 p 111 : On constate une diminution progressive du financement de la <strong>protection</strong><br />

<strong>sociale</strong> par les cotisations <strong>sociale</strong>s (grossièrement passage de 80% à 60% en 20 ans), une<br />

augmentation du financement par l’impôt et les taxes, une diminution des contributions<br />

publiques. Cette tendance illustre la volonté de réduire le poids des financements basés sur<br />

l’emploi.<br />

EXEMPLES DE FINANCEMENT PAR L’IMPOT<br />

1991 création de la CSG (7,5%) qui représente aujourd’hui 1/3 du financement de la CNAM et 1/5<br />

de la CNAF<br />

1996 création de la CRDS (0,5%) pour le remboursement de la dette <strong>sociale</strong><br />

Taxes sur l’alcool et le tabac


COUCHEVELLOU-MUTZIG<br />

c) Evolution des logiques assurancielle et d’assistance<br />

Cf doc 14 p 111 : Au sein d’un même <strong>orga</strong>nisme de <strong>protection</strong> <strong>sociale</strong>, on peut trouver<br />

juxtaposé une logique d’assurance (financé par des cotisations) et une logique d’assistance<br />

(financé par l’impôt et les taxes).<br />

Risque Logique assurance Logique assistance<br />

chômage Allocation chômage pour<br />

ceux qui ont cotisé au<br />

préalable suffisamment<br />

longtemps<br />

vieillesse Pension de base + retraite<br />

complémentaire<br />

Allocation de fin de droits pour ceux qui ont<br />

épuisé leurs droits ou qui n’ont pas<br />

suffisamment cotisé pour s’ouvrir des droits<br />

Allocation de Solidarité aux PA pour ceux qui<br />

n’ont pas suffisamment cotisé pour atteindre un<br />

minimum vieillesse<br />

Face à la crise et à la précarisation du marché du travail, les principes de l’assurance<br />

<strong>sociale</strong> sont devenus insuffisants pour couvrir l’ensemble de la population.<br />

En développant des prestations non contributives (assistance) les pouvoirs publics tendent<br />

un dernier filet de sécurité pour tous ceux qui ne peuvent prétendre aux prestations de<br />

l’assurance <strong>sociale</strong>.<br />

Le risque est d’évoluer vers un niveau minimal de prestations pour les plus pauvres,<br />

garanti par la solidarité nationale (impôts), les autres s’assurant eux-mêmes en fonction de<br />

leurs revenus, de leurs risques et du niveau de <strong>protection</strong> souhaitée.<br />

Cette tendance menace à terme la cohésion <strong>sociale</strong>.<br />

Définition de la cohésion <strong>sociale</strong> : Situation d’un groupe formant un tout uni. Tous les membres sont<br />

rassemblés dans le groupe par des liens sociaux forts.

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