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la "recherche-action" - European Trade Union Institute (ETUI)

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2e 38 semestre 2010/HesaMag #02<br />

Mouvement syndical 3/4<br />

Graphique 1 Pourcentage de travailleurs qui rapportent au moins une p<strong>la</strong>inte<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

5<br />

4,5<br />

4<br />

3,5<br />

3<br />

2,5<br />

2<br />

1,5<br />

1<br />

0,5<br />

0<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

0<br />

nuque,<br />

cou<br />

épaule,<br />

bras<br />

coude poignet,<br />

main<br />

doigts haut<br />

du dos<br />

Graphique 2 Intensité des douleurs par localisation<br />

nuque,<br />

cou<br />

épaule,<br />

bras<br />

coude poignet,<br />

main<br />

doigts haut<br />

du dos<br />

bas<br />

du dos hanche,<br />

cuisse<br />

bas<br />

du dos hanche,<br />

cuisse<br />

Graphique 3 Re<strong>la</strong>tions entre ancienneté au même poste et intensité des douleurs<br />

genou,<br />

jambe cheville,<br />

pied<br />

genou,<br />

jambe cheville,<br />

pied<br />

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50<br />

leur participation à l’enquête. Avec 71 % des<br />

travailleurs concernés, les douleurs au bas<br />

du dos sont très nettement le type de TMS le<br />

plus courant dans les trois entreprises (voir<br />

graphique 1). Il s’agit également de <strong>la</strong> localisation<br />

qui provoque les douleurs les plus intenses.<br />

Ceux qui en sont victimes les p<strong>la</strong>cent<br />

à un niveau de 4,5 sur une échelle de 10, soit<br />

des douleurs qui sont deux fois plus intenses<br />

que celles ressenties par ceux qui se p<strong>la</strong>ignent<br />

du haut du dos, de <strong>la</strong> nuque ou des genoux/<br />

jambes (voir graphique 2).<br />

Les travailleurs devaient également répondre<br />

à des questions liées aux démarches entreprises<br />

auprès des milieux médicaux : 43 %<br />

des travailleurs déc<strong>la</strong>rent avoir consulté<br />

un médecin pour des p<strong>la</strong>intes musculosquelettiques<br />

au cours des 12 mois antérieurs<br />

à l’enquête, 45 % déc<strong>la</strong>rent avoir bénéficié<br />

d’un traitement et 22 % déc<strong>la</strong>rent avoir<br />

interrompu le travail.<br />

"Les différences constatées dans <strong>la</strong> localisation<br />

et l’intensité des p<strong>la</strong>intes déc<strong>la</strong>rées ne<br />

peuvent être reliées au genre des travailleurs",<br />

estime l'auteur du rapport, le docteur Ji<strong>la</strong>li<br />

Source des graphiques 1,2, 3 :<br />

Recherche-action en pays de<br />

Charleroi, les troubles musculosquelettiques,<br />

FGTB, CDAST<br />

Laaouej. "Quand on observe les résultats des<br />

travailleurs occupés dans des postes de travail<br />

où il y a une certaine mixité, comme par<br />

exemple à <strong>la</strong> boucherie des magasins Mestdagh,<br />

les différences s'estompent", constate l'expert<br />

du CDAST. Une exception cependant, les<br />

femmes se p<strong>la</strong>ignent nettement plus que les<br />

hommes de douleurs au niveau des membres<br />

supérieurs. Selon le docteur Laaouej, cette<br />

différence serait surtout due à <strong>la</strong> différence<br />

de taille entre hommes et femmes, les travailleurs<br />

de grande taille se p<strong>la</strong>ignant moins<br />

de douleurs dans les membres supérieurs que<br />

ceux de petite taille.<br />

Par contre, l’enquête montre une nette<br />

différence liée au genre en ce qui concerne les<br />

consultations médicales : les femmes se rendent<br />

plus facilement chez le médecin et suivent<br />

plus souvent un traitement médical que<br />

les hommes. On constate cependant qu’elles<br />

ne sont pas plus souvent en incapacité temporaire<br />

de travail que leurs collègues masculins.<br />

Le poids de l'organisation du travail<br />

Des facteurs liés à l’organisation du travail<br />

semblent jouer un rôle évident dans les<br />

problèmes de TMS : les travailleurs avec un<br />

horaire de type variable (travail à pause et<br />

horaires découpés) déc<strong>la</strong>rent significativement<br />

plus de p<strong>la</strong>intes douloureuses que les<br />

travailleurs en horaire régulier. De même,<br />

plus le nombre d’heures prestées par semaine<br />

est élevé, plus <strong>la</strong> douleur moyenne ressentie<br />

l’est également. Ce<strong>la</strong> n’est pas vraiment surprenant,<br />

pas plus que ne l'est le lien observé<br />

entre l’intensité de <strong>la</strong> douleur et l’ancienneté,<br />

que ce soit aux niveaux du poste, de l’entreprise<br />

ou de l’activité professionnelle totale<br />

(voir graphique 3).<br />

L'objectif de <strong>la</strong> méthode vise à ce que<br />

les travailleurs s'approprient l'ensemble de <strong>la</strong><br />

L’enquête montre une nette différence liée au<br />

genre en ce qui concerne les consultations<br />

médicales : les femmes se rendent plus<br />

facilement chez le médecin et suivent plus<br />

souvent un traitement médical que les hommes.

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